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TOM THOMSON: | LE PIN (1916-17)

ALGONQUIN PARK Grandeur Nature’s

Photo: National Gallery of Canada | Musée des beaux-arts du Canvas The landscapes of Ontario’s Algonquin Park have inspired generations of artists and nature-lovers, in all seasons. En Ontario, le paysage du parc Algonquin a inspiré des générations d'amoureux de la nature et d’artistes, dont le célèbre Groupe des Sept. Tour d’horizon en toutes saisons. By | Par Li Robbins

THE SIGHT OF A STAND OF WHITE PINES from the VOIR DEPUIS L’AVANT DE SON CANOT DÉFILER les bou- bow of a canoe, a stately moose at the water’s edge: these quets de grands pins blancs, contempler la majesté d’un are just two images that come to mind when conjuring orignal au bord de l’eau, ce ne sont là que deux des images qui Algonquin Provincial Park, with its 7,725 square kilome- vous restent après avoir exploré les 7725 kilomètres de forêts, tres of forests, rivers, and lakes. The park is a marvel of de rivières et de lacs du parc provincial Algonquin. natural beauty—all within a three-hour drive of Toronto. Cette merveille de la nature n’est qu’à trois heures de route But its appeal is more than recreational. Algonquin, as de Toronto, mais son attrait ne se limite pas aux activités de seen from hiking trails and intricate series of 2,000 kilo- plein air. Les sentiers de randonnée du parc et son réseau de metres of canoe routes, has also been a source of inspira- plus de 2000 kilomètres de parcours de canotage ont éga- tion for artists, including the legendary . lement inspiré les artistes, en particulier le Groupe des Sept. And the park’s history is the story of human beings’ strug- Depuis toujours, les hommes ont voulu à la fois profiter de cet gle to participate in an incredible landscape—while still incroyable paysage et en préserver l’essence et la pureté. maintaining its essence. Le célèbre journaliste canadien, Roy MacGregor, a célébré The famed Canadian journalist, Roy MacGregor, once la « magnifique persistance » du parc, « l’infini déroulement described the park as being “magnificently persistent” de ses crêtes rocheuses de granit gris, les érables qui with its “huge sprawl of grey granite and hardwood bluff surplombent le bord de ses lacs, les mélèzes de ses and Tamarack swamp and dark, dark water.” Before the marécages et ses eaux sombres, si sombres ». Jusqu’au mid-19th century, though, the Native Canadians who milieu du XIXe siècle, les autochtones y pêchaient et fished and hunted the land had minimal impact on the chassaient sans réel impact sur le paysage, mais ensuite l’in- landscape itself. But those beautiful white pines were like dustrie du bois a vu dans ses forêts une véritable mine d’or, gold to the logging industry, and the trees were nearly et les grands pins blancs avaient presque disparu quand le decimated by the time the area was made a park in 1893. gouvernement ontarien a créé ici son premier parc provincial What many visitors don’t realize is that the logging never en 1893. Même si la plupart des visiteurs n’en sont pas stopped—it just became highly regulated, so that even in conscients, l’exploitation du bois continue, cette fois de façon today’s Algonquin logging is part of the park’s balance, très réglementée, et contribue à la fois à l’équilibre and funds raised by Algonquin forests are the backbone of écologique et à l’économie du parc. Pour en savoir plus sur its economy. To learn more about how logging has co-exist- cette coexistence harmonieuse entre bûcherons et amoureux ed with nature-lovers, visitors will want to go to the de la nature, rendez-vous à l’Algonquin Logging Museum, Algonquin Logging Museum, close to the east gate. à proximité de l’entrée est. The connection between artists and the park has a ven- Nature et artistes ont entretenu ici une longue histoire erable history. It’s captivated painters, photographers, and d’amour. Le parc a fasciné peintres et photographes, et aussi even composers. (Violinist Murray Adaskin wrote des musiciens comme le violoniste Murray Adaskin qui a Algonquin Symphony in 1958 as an expression of the park’s composé en 1958 l’Algonquin Symphony en hommage à sa

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beauty.) Back in 1902 a group called the Toronto Art Students’ League began to organize canoe trips specifi- cally for painters. Not long after, , who would become one of Canada’s most famous artists, began to paint the dark northern Algonquin woods, and some of his best-known paintings are synonymous with Algonquin. The early 20th century must have been an extraordinary time in those forests. As R.P. Little wrote in a magazine piece called Some Recollections of Tom Thomson and Canoe Lake, “By 1914 the woods seemed full of artists.” Most of the other artists belonging to the original Group of Seven also painted in the park, and A.Y. WINTER FUN | PLAISIRS D’HIVER Jackson’s famous paintings Frozen Lake, A Winter’s Day, and The Red Maple are based on sketches he made there. Why wait for summer? In Pourquoi attendre l’été? Le parc More recently—in the summer of 2005, to be pre- winter the park sparkles at étincelle de tous ses charmes cise—art in the park has been celebrated in a different its brightest. en hiver. way, through the opening of the Algonquin Art Centre, • Hand-Leg Coordination • Pour les gens en forme, 20 kilometres inside the west gate. Owner Doug Irwin Required: Glide through le parc offre trois has said that the centre’s mission is to “create the best the forest on one of the magnifiques réseaux de wilderness and wildlife show in Canada, with a range park’s three magnificent ski de randonnée. of art that speaks to the wide diversity of park visitors.” cross-country ski trails. • Laissez-vous emporter Both established and emerging artists’ work is shown, • Mush! View the park from confortablement à l’arrière most of it inspired by the park itself. the back of a dog sled. d’un traîneau à chiens. Algonquin’s “magnificent persistence” has also made • Bundle Up: Wake up sur- • Pour les esprits aventureux : it the ideal location for teams of research scientists, with rounded by snow—winter camping d’hiver au beau two fisheries research stations and a wildlife research camping in the interior. milieu de la neige. station within the park boundaries, making it one of the • A Warmer Option: Book • Pour un peu plus frileux : best studied natural areas in Canada. Some of the fruits your Algonquin stay in réservez une yourte, la tente a yurt, an eight-sided octogonale des Mongols… tent-like structure…with avec sol isolé. an insulated floor. • Pour les amoureux de la beauté. Dès 1902, la Toronto Art Students’ League y • Day Trippers: Some lodges nature et du confort : organisait des excursions en canot, essentiellement au and housekeeping cottages certains chalets et pavillons bénéfice des peintres. Peu de temps après, in the region are open year restent ouverts toute l’année. Tom Thomson, destiné à devenir un des plus grands round—perfect for visiting Parfait pour se promener le artistes canadiens, a commencé à immortaliser les the park by day and sitting jour et s’asseoir au coin du grandes forêts sombres du parc, et ses peintures les plus cozy by the fireplace feu le soir. connues sont synonymes d’Algonquin. L’époque devait être at night. Pour plus d’informations : extraordinaire : « En 1914, les bois semblaient remplis For information: (705) 633-5572, d’artistes », écrit R. P. Little dans un article de magazine (705) 633-5572, www.algonquinpark.ca intitulé Recollections of Tom Thomson and Canoe Lake. www.algonquinpark.on.ca www.ontarioparks.com La plupart des membres du Groupe des Sept ont trouvé www.ontarioparks.com là aussi leur inspiration, comme le Montréalais A. Y. Jackson, dont les célèbres tableaux L’Érable rouge, Lac glacé et Une journée d’hiver ont été élaborés à partir de croquis réalisés dans le parc. Plus récemment, en juillet 2005, l’art y était de nouveau à l’honneur avec l’ouverture de l’Algonquin Art Centre, à 20 kilomètres de l’entrée ouest. Selon son pro- priétaire, Doug Irwin, « la mission du centre est de présenter la plus belle exposition de paysages naturels et de vie sauvage au Canada grâce à des œuvres suscep- tibles de plaire à un public très varié ». On y trouve effec- tivement aussi bien des artistes établis que des peintres de la relève, la plupart directement inspirés par le parc. La « magnifique persistance » de l’endroit est tout aussi appréciée des scientifiques qui y ont établi deux stations de recherche sur la pêche et une autre sur la vie sauvage, faisant ainsi du parc Algonquin une des régions

54 DESTINATIONS TRAVEL TOURISME Photos: Ontario Tourism of this work can be explored at the Algonquin Park naturelles les mieux connues du Canada. On peut voir une Visitor Centre, and through an interactive website partie des résultats de leur travail à l’Algonquin Park Visitor called The Science Behind Algonquin’s Animals Centre, ainsi que dans un site Web interactif, intitulé (www.sbaa.ca). But best of all is experiencing the park The Science Behind Algonquin’s Animals (www.sbaa.ca). first hand, as a place where south turns to north in the Mais le mieux est de faire soi-même l’expérience du pays land of the pine, and where the spine-shivering sound of des grands pins, où l’on passe du sud au nord et où le wolves howling can still be heard at night. hurlement des loups continue de s’élever la nuit. Location: 300 kilometres north of Toronto. (Highway 11 Pour s’y rendre : 300 km au nord de Toronto (route 11 to Huntsville, east on Highway 60.) From Ottawa, jusqu’à Huntsville, puis prendre la direction est sur la Trans-Canada Highway 17. route 60.) À partir d’Ottawa, autoroute Transcanadienne 17.

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