Mélanie Moussay, soprano Prix Européen d'Encouragement de la Fondation Européenne de la Culture en 2005, Mélanie Moussay est remarquée comme finaliste au Concours International Enrico Caruso à Milan. En 2003, elle est la seule chanteuse française sélectionnée pour partici- per au Concours Internationale Gesangswettbewerb für Wagnerstim- men à Bayreuth. En 2007, elle remporte le Concours de Sélection de l'Orchestre National de Lorraine et, en 2009, le Prix de le Mélodie Contemporaine au Concours International d'Interprétation de le Mélodie Française de Toulouse. Parallèlement à ses études musicales, elle suit une formation de comédienne et obtient une licence d'étu- des théâtrales à l'Université Marc Bloch de Strasbourg.

Formée avec Henrik Siffert au Conservatoire de Strasbourg où elle obtient une Médaille d'or et le Diplôme de Perfectionnement en chant ainsi qu'en musique de cham- bre, Mélanie Moussay suit les master classes de Michel Sénéchal, Sebastian Lang-Lessing, Caroline Gautier, Sylvia Sass, François Leroux et Gabriel Bacquier. Elle se perfectionne actuellement auprès de la mezzo-soprano Jane Henschel.

Nous avons déjà pu entendre Mélanie Moussay dans différents rôles, parmi lesquels, Ariadne dans Ariadne auf Naxos de R. Strauss, Fiordiligi dans Così fan tutte de W. A. Mozart, La contessa dans Le Nozze di Figaro de W. A. Mozart, Dido dans Dido and Aenas d' H. Purcell, Maureen dans l'Opéra d'Aran de G. Bécaud, La Femme dans Le Pauvre Mate- lot de D. Milhaud, Missia dans La Veuve Joyeuse de F. Léhar, Turandot dans Turandot de G. Puccini, Miss Wingrave dans Owen Wingrave de B. Britten. Elle enregistre le rôle de Thétis dans l'opéra Persée et Andromède de Jacques Ibert avec l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, et elle a participé au premier enregistrement de mélodies de G. Mieg, F. Barlow, G. Spetz et C. Koechlin...

Elle chante, entre autres, sous la direction de Jan Latham Koenig, Martin Gester, Roland Böer, Jacques Mercier, Marko Letonja et David Syruts, Dominique Rouits, Rémi Studer, Constantin Rouits.

En 2015, elle débute dans les rôles de Giorgetta dans Il Tabarro de G.Puccini à l’Opéra de Palm Beach, et d’Amelia dans Un ballo in maschera de G.Verdi notamment à l’opéra d’Alicante, Malaga et Massy. Et en 2016 elle chantera pour la première fois le rôle de Mimi dans La Bohème de G.Puccini.

Lilia Tripodi, mezzo-soprano

Lilia Tripodi est née à Sofia (Bulgarie) dans une famille de chanteurs. Après avoir séjourné en Italie, en Autriche et en Suisse, elle vit en Allemagne depuis 1990. Après des études de chant de 2001 à 2004 à l'Ecole Supérieure de Musique de Cologne avec R.Leisenheimer puis K.Kelly-Moog elle travaille avec les chanteurs William Matteuzzi, Siphiwe McKenzie, Verena Schweize, Allen Evans et Raymond Connell. En outre, elle enrichit son évolution musicale avec les professeurs Joseph Görgen, Stefan Wehr et Michael Hampe. Elle obtient son diplôme de l'école supé- rieure de musique de Cologne en octobre 2007. Elle participe à de nombreux concerts en Allemagne, Italie et Bulgarie. Elle est Lisetta dans une mise en scène de « Il Mondo della luna » de Joseph Haydn, coproduction de l'école supérieure de musique de Cologne et du théâtre d'Aix-la-Chapelle en 2009. Elève en 2010/2011 au théâtre de Krefeld et Mönchengladbach, elle est la Rosina dans la version pour enfant de « Il barbiere di Sevilla » de Rossini, Schwester Pflegerin dans « » de Puccini et Dorothea Caccini dans « Viva la Mamma » de Donizetti. Elle triomphe dans une mise en scène de « Zarzuela - Abend » (Melodias espanolas). En 2011/2012, elle est Clotilde (« Norma »), Floßhilde (« Ringan 1 Abend »), Cherubino (« Le Nozze di Figaro »), Schwester/Zofe (« Die kleine Meejungfrau Rusalka ») et Prince Orlofsky (« die Fledermaus »).

Elle travaille avec les grands chefs d'orchestre Giuliano Bettan, Enrico Delamboye, Graham Jackson, Kenneth Duryea, David Cowan, Rolando Garza, Adrian Prabava, Thomas Herzog, Vincent Monteuil et Stefano Salvatori. Elle collabore avec des metteurs en scène de renom comme Thomas Wünsch, Kobie van Rensburg, Ansgar Weigner, Beverly Blankenship, Ulrich Proschka, Armin Petras, Massimo Rocchi, Elmar Goerden, Ulrike Jühe et Chiara Villa. Elle participe à une masterclasse avec Madame Kiri Te Kanawa. Durant la saison 2012/2013, elle est membre du Studio d'Opéra « OperAvenir » au théâtre de Bâle, occasion pour elle de se présenter à un vaste public. Elle participe à des concerts avec l'orchestre symphonique de Bâle sous la direction d'Adrian Prabava. Elle apparait sur scène dans «Katja Kabanowa», «Lo Speziale», «Manon», et récemment «El amor brujo» de De Falla en coopération avec l'orchestre de chambre de Bâle sous la direction de Thomas Herzog. Après une tournée de Bâle à Madrid pour «El amor brujo» avec l'orchestre de chambre de Bâle sous la direction de Philippe Bach, elle interpréte Hänsel dans "Hänsel und Gretel" et Olga dans "Eugen Onegin"au théâtre de Bâle. Elle participe à la production « L'enfant et les sortilèges » dans le rôle de « Tasse Chinoise » et « La Libellule » à Bâle en 2014. Elle est appréciée dans le rôle de Carmen dans «Carmen la gitana» au festival de Montepulciano sous la direction de Vincent Monteil, ainsi qu'au festival de Caprarola (Palazzo Farnese) sous la direction de Stefano Salvatori.

Actuellement elle enseigne à l'école de musique de Lörrach et se consacre en priorité aux concerts. Elle collabore à nouveau avec l'orchestre de chambre de Bâle et l'orchestre symphonique de Bâle.

André Gass, ténor

André Gass est clarinettiste de formation (conservatoire de Strasbourg). Dès ses quatorze ans, il rencontre Henrik Siffert avec qui il commence son apprentis- sage en tant que ténor. En 2007, il intègre la Haute École de musique de Lausanne pour poursuivre sa formation artistique auprès de Gary Magby. Il y obtient son Master de Soliste avec les félicitations du jury en juin 2013. Son engagement dans ses études lui vale des bourses et prix des fondation Colette Mosetti (2011-2012), Max Jost et de la fondation Leenards (2013).

Durant ses études à Lausanne, il a pu bénéficier des conseils de nombreux chanteurs de renommée internationale tels que Dale Dusing, Edda Moser, Christa Ludwig, Luisa Castel- lani, Tom Krause, Teresa Berganza, Rockwell Blake. Sa formation scénique s’effectue auprès de Christian Lorrain, Christine Von Scheidt à Stras- bourg et d’Armand Deladoey à Lausanne.

A l’opéra, André débute sa carrière internationale en Juillet 2011 avec Borsa dans Rigoletto au Festival d’Avenches. Il est ensuite régulièrement engagé par l’opéra de Lausanne. On a pu l’entendre dans le rôle titre d’Aladin (Aladin et la Lampe Merveilleuse de Rota); Monostatos (Die Zauberflöte de Mozart); D’Estillac (La Veuve Joyeuse de Léhars); Mercure (Orphée aux Enfers d’Offenbach); Spoletta (Tosca de Puccini) ; Frédérique de Gentz (l’Aiglon de Honegger et Ibert); Curzio (Le Nozze di Figaro de Mozart). Ses engage- ments à Lausanne lui ont permis de travailler avec des chefs tels que Jesus Lopez Coboz, Diego Fasolis, Theodor Guschelbauer, Roberto Rizzi Brignoli, Ottavio Dantone ou encore Jean-Ives Ossonce. Ses nombreuses activités l’ont également amenées à l’Opéra Royal de Versailles: David dans Die Meistersinger von Nürnberg.

Son répertoire s’étend des rôles de ténor lyrique léger à des parties de rôle de caractère. En exemple: Don Ottavio et Ferrando dans Don Giovanni et Cosi fan Tutte de Mozart, Le Renard dans La Petite Renarde Rusée de Janacek, Georges Brown, rôle titre dans La Dame Blanche de Boieldieu, ou encore Babylas, Ramasse-ta-Tête et Gustave dans respectivement Monsieur Choufleuri, Croquefer et Pomme d’Api d’Offenbach. Il chante aussi dans des festivals internationaux comme le Luzerner Oster-Festival (Der Christgeist dans Die Schuldigkeit des Ersten Gebots de Mozart), le Geneva Wagner Festival (David dans Die Meistersinger von Nürnberg) ou encore le festival d’Ambronay (Liberto dans L’incoronazione di Poppea de Monteverdi. En projet : Ténor solo Requiem de Mozart Festival de Lech (Autriche) – la Théière / le Petit Vieillard / la Rainette (L’enfant et les Sortilèges de Ravel) Opéra de Lausanne – Freddy (My fair Lady de Loewe) Opéra de Lausanne – Georges (La Dame Blanche de Boieldieu) Free Compagny (tournée Suisse). Florville (Il Signor Bruschino de Rossini) Opéra de Chambre de Genève – Nemorino (l’Elisir d’Amore de Donizzetti) Sommeroper Selzach.

René Schirrer, basse

C'est à Strasbourg, où il poursuit des études littéraires, qu'il aborde l'art vocal. Il se perfectionne ensuite à la Musikakademie de Bâle et au Mozarteum de Salzbourg, auprès de Kim Borg. Ses années à l'Atelier Lyrique de l'Opéra de Lyon, alors dirigé par Jean-Pierre Brossmann, seront déterminantes : il y aborde de nom- breux rôles tels que Créon dans Médée de M.A. Charpen- tier, Priam dans Les Troyens, Rangoni dans Boris Godounov etc.

Il est ensuite régulièrement invité par l'Opéra National du Rhin à Strasbourg. Parmi ses rôles les plus remarqués, il faut citer Raimondo dans Lucia di Lammermoor, le Grand Inquisiteur dans Don Carlos, qu'il reprend au Landestheater de Salzbourg, Frère Laurent dans Roméo et Juliette ou encore le Roi dans Les Aventures du Roi Pausole d'Arthur Honegger, où il obtient un grand succès. Toujours à Strasbourg il participe, dans le cadre du Festival Musica, à deux créations mondiales : Tristes Tropiques de Georges Aperghis, et Héloïse et Abélard d'Ahmed Essyad en octobre 2000. C'est encore en Alsace, dans l'ermitage où il travaille ses rôles, que René Schirrer aime à préparer les personnages auxquels il apporte une profondeur toujours renouvelée. Ainsi en est-il de du Père Truelove dans la production de Rake's progress à l'Opéra Garnier mise en scène par Olivier Py, de Priam (Les Troyens) sous la direction de John Eliot Gardiner, dans la production de Yannis Kokkos au Théâtre du Châtelet, d'Agamemnon dans le mise en scène de la Belle Hélène signée Mariame Clément. Il donne aussi toute sa noblesse au Père de famille de L'Enfance du Christ de Berlioz, avec l'Orchestre de , l'Orchestre national de Lille et l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, et se révèle un idéal Sprecher de La Flûte enchantée à l'Opéra de Nancy. Sa musicalité et son goût du beau chant ont encore été à l'honneur dans Werther (Le Bailli) avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse, à Lille, Strasbourg et Francfort, et dans Les Contes d'Hoffmann (Crespel et Maître Luther) au Grand Théâtre de Genève, Cendrillon (Pandolphe) à Lille. René Schirrer se produit par ailleurs régulièrement en concert, et récemment pour un concert Martinu avec le Berliner Philharmonniker avec une prédilection pour la redécou- verte de la musique ancienne et pour le Lied. René Schirrer a aussi participé à de nom- breux enregistrements discographiques, et gravé des Mélodrames de Strauss avec Chris- tian Ivaldi au piano. Parmi ses projets, mentionnons, Tosca à l'Opéra du Rhin, La Belle Hélène au Capi- tole de Toulouse, Roméo et Juliette à la Monnaie de Bruxelles, La Traviata à Monte-Carlo, La Damnation de Faust avec l'Orchestre national du Capitole, La Chauve-Souris à Genève...

Rémi Studer, direction

Musicien aux multiples facettes, Rémi Studer s'est d'abord formé en autodidacte puis au Conservatoire de Stras- bourg. Compositeur, multi-instrumentiste, chanteur et chef d'orchestre, il aime laisser ses différentes activités musicales se nourrir mutuellement dans le cadre d'une recherche portant sur les relations entre le son, le geste et le sens.

Sensible à l'aspect visuel du rituel de concert, il écrit plusieurs pièces qui ont pour principal argument l'investissement du corps de l'interprète par la contrainte de l'écriture du geste instrumental (Études de Corps et Graphie pour pianiste, Du bout de la Pensée pour Baryton et Orgue, trois Vocalises pour Contrebasse solo, La meilleure façon de Parler d'après Molière pour Mezzo-Soprano et Basson, etc.)

Afin de chercher à investir différemment les lieux de concert, il développe le concept d'« Ambulation déconcertante », principe d'écriture musicale qui permet à un grand nombre de musiciens de jouer ensemble dispersés dans l'espace, sans pulsation commune. Cette forme de polyphonie désynchronisée a déjà investi plusieurs espaces publics et lieux de concert dans le cadre de divers festivals et rencontres (Europhonies de Strasbourg, festival du Trombone, festival du Saxophone, etc.)

Par ailleurs chef d'orchestre, il est l'invité de diverses phalanges symphoniques en France et à l'étranger (Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre de Chambre du Luxembourg, Orchestre de Chambre de la Radio Roumaine, Orchestre Philharmonique de Timisoara, Akademisches Orchester de Fribourg-en-Brisgau, Collegium Musicum de Stuttgart, Orchestre Symphonique de Prague 8, Toscan Chamber Orchestra, etc.).