- 10 - Etat initial

Carte 2 : carte des grands ensembles paysagers de l’ (source Atlas des paysages Languedoc-Roussillon)

zone d’étude

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Carte 3 : Entités paysagères de l’aire d’étude éloignée

Collines du Razès

Vallée de l’Aude et du Limouxin

Collines boisées du Quercorb

Pays de Mirepoix

Vallée de l’Aude

Montagne du Plantaurel et Pays d’Olmes

Plaine perchée de -Nébias

Petit et grand plateau de Sault

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Ce massif de moyenne montagne s’élève entre 350 et 772 mètres d’altitude. Il se situe entre le bassin 1.2. Les entités paysagères du Sou au nord, la vallée de l’Aude à l’est, la plaine de Puivert-Nébias au sud et la petite vallée de L’aire d’étude immédiate, comme l’aire d’étude rapprochée, se situe au sein des collines boisées du l’Hers à l’ouest. Les variations de reliefs sont douces et souples sans escarpements rocheux. Les Quercorb. sommets offrent des vues lointaines sur les Pyrénées et les Corbières, notamment sur le Puech de A l’échelle de l’aire d’étude éloignée, l’entité paysagère de la « plaine perchée du Puivert - Nébias » est et les falaises du rebord du pays de Sault. également fortement présente. D’autres entités paysagères (le pays d’Olmes (avec la Montagne du Plantaurel), le pays de Mirepoix, le petit et grand plateau de Sault, les collines du Razès, la vallée de Pays d’élevage et de forêt, le Quercob reste très peu peuplé et relativement isolé de toute grande ville. l’Aude de à Alet-les-Bains) concernent dans une moindre mesure l’aire d’étude éloignée. Les ouvertures paysagères sont précieuses et formées par les prairies et pâturages nécessaires à l’élevage extensif. La forêt est diversifiée : le mélange d’essences de feuillus (chênes, érables, ƒ Les collines boisées du Quercorb merisiers, sapins) empêche toute monotonie du paysage.

Communes concernées : Les communes de l’AEE concernées par cette entité paysagère sont les Les fonds de vallée sont étroits mais restent néanmoins cultivés. Il s’agit de champs labourés et de suivantes : Montjardin, , Sainte Colombe sur l’Hers, Saint Benoît, Villelongue d’Aude, Sonnac prairies. Ces vallées sont formées par les cours d’eau suivants : l’Hers, l’Ambrone, le Chalabreil, le Blau sur l’Hers, Villefort, , Rouvenac, Saint Jean de Paracol, Bouriège, Festes-et-Saint-André, et le Faby. , , , Saint Couat du Razès. Depuis Chalabre, le bourg le plus important avec 1200 habitants, quelques petites routes rayonnent : la RD 620 de Chalabre à , la RD 12 vers Espéraza et la RD 16 vers Puivert. Le massif forme au total un ensemble s'allongeant sur 15 kilomètres d'est en ouest pour 10 à 13 kilomètres du nord au sud.

Illustration 3 : collines boisées du Quercorb Enjeux : Trois types d’enjeux sont identifiés : - les enjeux de protection-préservation Les paysages ouverts et du bord de l’eau sont les principaux éléments surfaciques à protéger. En effet, ces types de paysage sont rares et font l’objet d’attentions particulières. Il s’agit plus particulièrement de la gestion des ripisylves des cours d’eau et des paysages ouverts présents autour de Fréziers au nord Illustration 2 : bloc diagramme paysager de l’entité paysagère des collines boisés du Quercorb (source ; atlas des ouest et le long des cours d’eau, de l’Hers notamment (vallée plus large et propice aux cultures). paysages du Languedoc Roussillon) Chalabre, Monthaud sont des sites bâtis à préserver, ainsi qu’un point de vue remarquable au nord de Chalabre. Caractéristiques : Le Quercorb fait partie des contreforts des Pyrénées et représente l’étage intermédiaire entre le plateau de Sault et les collines du Razès et de la Piège.

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- les enjeux de valorisation ƒ La plaine perchée du Puivert-Nébias Certains paysages du bord de l’eau sont à valoriser. C’est le cas autour de Festes-et-Saint-André, Chalabre, le long de l’Hers, du Blau et du Chalabreil, mais aussi ponctuellement, le long de l’Ambrone, Communes concernées : Puivert et Nébias vers Peyrefitte du Razès, et Saint Benoît. Un point de vue remarquable est à valoriser au nord-est de Montjardin.

- les enjeux de réhabilitation Seul le secteur nord-est de Chalabre est concerné par ce type d’enjeux. Il nécessiterait la mise en valeur du patrimoine, l’aménagement des espaces publics, un traitement des cours d’eau et une maîtrise paysagère des extensions urbaines.

Point de vue remarquable

Zone d’étude

Illustration 5 : bloc diagramme paysager de la plaine de Puivert-Nébias (atlas des paysages du Languedoc Roussillon)

Caractéristiques : La plaine de Puivert-Nébias s'étend sur un petit plateau perché au-dessus de la vallée de l’Aude au pied de l'imposant rebord du pays de Sault qui le domine au sud. Cette dépression compose un ensemble de 10 kilomètres de long pour 1 à 3 kilomètres de large. Sa topographie adoucie tranche avec les reliefs de moyenne montagne qui animent le reste du Quercorb au nord. Deux villages, Puivert et Nébias, et une douzaine de hameaux se partagent la plaine. Illustration 4 : carte de l’entité paysagère des collines boisées du Quercorb (source : atlas des paysages du La RD 117 qui relie Quillan à Lavelanet traverse ce territoire perché, magnifiquement isolé dans sa Languedoc Roussillon) singularité.

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La plaine de Puivert-Nébias se situe au pied du rebord du plateau de Sault. Les reliefs qui la dominent s’élèvent à plus de 1000 mètres d’altitude et forment des pentes de plus de 500 mètres de hauteur. Ce ƒ Le pays de Mirepoix rebord constitue une toile de fond spectaculaire mise en évidence par le recul dégagé qu'offre la plaine à ses pieds. Commune concernée : Camon

Cette plaine est perchée au-dessus de la vallée de l’Aude : à l’est, un rebord abrupt dessine une Caractéristiques : Il s’agit d’un vaste ensemble de collines, bordé par la plaine de la basse Ariège à marche descendant brusquement dans le vallon du Brézilhou. Depuis la RD 117, un large panorama l’ouest. Au sud, le pays de Mirepoix s’élève en une cuesta vers les plis du Plantaurel. La dépression s’ouvre sur la vallée au col de Portel : la route domine Quillan et la vallée de l’Aude qui s’étire vers le sous-pyrénéenne sépare la cuesta des monts du Plantaurel. nord. Ce point de rupture du relief constitue un remarquable balcon naturel : l’altitude tombe Les terres arables et prairies ont tendance à diminuer. Les prairies, boisements et pelouses d’altitude brusquement de 550 mètres à 300 mètres. sont en augmentation vers l’est et le sud de l’entité paysagère.

Les villages de Puivert et de Nébias s'appuient au versant boisé qui délimite la plaine agricole au nord. Enjeux : Ils constituent ainsi des sites bâtis discrets face à la vaste étendue de champs, modestement ouverts - les enjeux de protection-préservation sur le panorama des pentes boisées du rebord du Pays de Sault : Nébias, à l'est de la plaine, étale ses La diversité des paysages de cette entité est à préserver (pays d’eau, de roche et de forêt). maisons sur le coteau. Dans la plaine, les nombreux hameaux ou " camps ", sont plus visibles parmi les champs labourés : ils constituent des éléments diffus pouvant fragiliser le paysage agricole ouvert. - les enjeux de valorisation Les valeurs identitaires (industrie minière), historiques (pays Cathare) et patrimoniales sont à conserver et transmettre. Les sentiers et chemins de randonnée doivent faire l’objet d’attention particulière.

Illustration 6 : Plaine perchée de Puivert-Nébias Enjeux : Deux types d’enjeux sont ici identifiés : - les enjeux de protection-préservation Ils se concentrent notamment sur les espaces ouverts comprenant toute la partie centre et est de l’entité paysagère (en limite de Puivert et de Nébias).

- les enjeux de valorisation Le bâti fait ici l’enjeu de valorisation, notamment les nombreux hameaux composants l’entité paysagère.

Illustration 7 : carte de l’entité paysagère du pays de Mirepoix (source atlas des paysages de l’Ariège)

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ƒ Le pays d’Olmes et la montagne du Plantaurel

Commune concernée : Bélesta

Caractéristiques : C’est un paysage de moyenne montagne. Il s’agit de l’extrémité orientale de la dépression pré-pyrénéenne marquée au Nord par l’urbanisation (La Roque, Lavelanet) et au Sud par l’étendue de ses forêts. C’est un paysage de traditions artisanale et industrielle au pied des labyrinthes cathares légendaires du massif de Tabe et du plateau de Sault. La partie nord de l’entité paysagère est constituée par les monts du Plantaurel et la partie sud est formée par la montagne de Tabe.

Le Plantaurel traverse le département de l’Ariège d’est en ouest, il marque l’entrée de l’Ariège montagneuse. Il s’élève à 1000 m. L’érosion de ce relief a formé une importante combe à Lavelanet. Trois vallées structurent l’entité paysagère : il s’agit de celles du Douctouyre, du Touyre et de l’Hers. Ces rivières prennent leur source dans la montagne de Tabe et traversent le Plantaurel par des cluses. Les pics et des bastions calcaires aux parois vertigineuses sont nombreux et marquent le paysage ainsi que les défilés et les gorges sauvages. Cet ensemble paysager montre une diminution des terres arables de l’Ouest vers l’Est au profit des bois et des pelouses naturelles d’altitude. La principale activité agricole est l’élevage ovin et bovin. Il semblerait avoir une ouverture sur d’autres cultures et à l’agrotourisme.

Enjeux : - les enjeux de protection-préservation La diversité des paysages de cette entité est à préserver (pays d’eau, de roche et de forêt).

- les enjeux de valorisation Les paysages de bord de route sont à mettre en valeur en les dégageant et facilitant leur lisibilité. Illustration 8 : carte de l’entité paysagère du pays d’Olmes (source : atlas des paysages de l’Ariège) Les valeurs identitaires (industrie minière), historiques (pays Cathare) et patrimoniales sont à conserver et transmettre. Les sentiers et chemins de randonnée doivent faire l’objet d’attention particulière.

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Au total, l'ensemble du pays de Sault s'allonge sur 20 kilomètres environ d’ouest en est pour 10 à ƒ Le petit et le grand plateau de Sault 13 kilomètres du nord au sud. Territoire longtemps reculé et isolé, le pays de Sault n’est desservi que par les routes qui serpentent Communes concernées : Rivel, Puivert, Nébias dans les gorges du Rebenty et de l’Aude vers Quillan, Prades (Pyrénées-Orientales) ou Ax-les- Thermes (Ariège). Dix villages ou hameaux occupent ces plateaux, étant le plus important avec 400 habitants.

Illustration 10 : carte de l’entité paysagère du petit et grand plateau de Sault (source : atlas des paysages du Languedoc Roussillon)

Illustration 9 : bloc diagramme du pays de Sault (source : atlas des paysages du Languedoc Roussillon)

Caractéristiques : Aux confins des Pyrénées audoises et ariégeoises, le pays de Sault s'étend entre les massifs du Madres et du Quérigut, contreforts des Pyrénées qui forment une barrière au sud, et le chevauchement nord-pyrénéen, qui dessine un rebord abrupt au nord. Il est composé de plateaux calcaires d’altitude, géographiquement isolés du reste du département. Ceux-ci sont entaillés par les gorges du Rebenty qui séparent le grand plateau de Sault, au nord, du petit plateau de Sault, au sud.

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ƒ Les collines du Razès

Commune concernée :

Illustration 11 : Plateau de Sault vu depuis la plaine perchée de Puivert-Nébias Enjeux : Trois types d’enjeux sont ici identifiés : - les enjeux de protection-préservation Les structures arborées présentes dans les plaines agricoles telles que les haies et arbres isolés. - les enjeux de valorisation Les villages et hameaux de cette entité sont à valoriser en terme de restauration des façades et du traitement des espaces publics. - les enjeux de réhabilitation Les abords des villages sont des zones à enjeux en terme de maîtrise de l’implantation des nouvelles constructions et du respect du site (matériaux, couleurs, formes). Les bâtiments agricoles sont eux Illustration 12 : bloc diagramme paysager des collines du Razès (source : atlas des paysages du Languedoc aussi des enjeux ponctuels paysagers. Roussillon)

Caractéristiques : Il s’agit d’une vaste dépression au milieu des collines de l’ouest audois. C’est une plaine vallonnée creusée par le cours d’eau, le Sou, entre les collines de la Piège (à l’ouest), le petit massif de la Malepère (au nord), les reliefs du Quercorb (au sud) et la vallée de l’Aude (à l’est). Le Razès s’étend sur 15 km d’est en ouest et sur 10 km du nord au sud. L’espace est structuré par de nombreux petits villages et des fermes isolées. Belvèze du Razès est le plus gros bourg (800 habitants). La plaine reste toutefois peu peuplée.

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Enjeux : - Les enjeux de préservation/protection ƒ La vallée de l’Aude de Quillan à Alet-les-Bains Les sites bâtis sont particulièrement concernés par ces enjeux. Les abords routiers (gestion des vues, alignement des arbres) représentent des enjeux paysagers Communes concernées : Bouriège, importants. - les enjeux de valorisation Les fermes et villages doivent faire preuve d’attention particulière en matière architecturale, d’implantation. Les paysages agricoles sont aussi à valoriser et à maintenir. - les enjeux de réhabilitation Un traitement particulier doit être porté sur les abords routiers : entrées/sorties de village et les abords.

Illustration 14 : bloc diagramme paysager de l’entité paysagère de la vallée de l’Aude (source : atlas des paysages du Languedoc Roussillon)

Caractéristiques : De Quillan à Alet-les-Bains, cette haute vallée encaissée présente un fond étroit, bordé de longues et hautes pentes raides. Elle constitue une frontière entre les reliefs qui la délimitent nettement : les Illustration 13 : carte de l’entité paysagère des collines de Razès (source : atlas des paysages du Languedoc Hautes Corbières à l'est et le Quercorb à l'ouest. Elle se prolonge au sud par le Limouxin. Roussillon) Après avoir creusé de profondes gorges dans l’épaisseur des calcaires du plateau de Sault, l'Aude entaille le rebord que forme le chevauchement nord-pyrénéen, dessinant les impressionnantes gorges de la Pierre-Lys. S'ouvre alors la vallée de l'Aude, ou haute vallée, séparant les reliefs des Hautes Corbières et du Quercorb. Le fond de vallée reste relativement étroit, formant un aplat de 400 à 500 mètres de large, mais quelques poches plus généreuses élargissent ponctuellement le linéaire :

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Quillan avec sa plaine de plus de 1 kilomètre de large, Espéraza dans une boucle du fleuve, à la Enjeux : croisée avec la vallée de la Salz. Des pentes irrégulières couvertes d’une végétation rase encadrent la - les enjeux de protection/préservation vallée. Les versants présentent par endroits des sols à nu, avec des marnes ravinées à vif. Seules deux Le petit patrimoine doit faire l’objet ici de repérage, d’identification et d’entretiens dans les secteurs clés séquences boisées se démarquent : le petit massif des "Trois Quilles", dessinant une échine effilée aux comme les abords de village, des routes et des chemins. Les patrimoines culturel et industriel sont versants ondulés à l’est de Quillan, et l’Etroit d’Alet, formant un rétrécissement autour d’Alet-les-Bains, également à recenser et à entretenir. où les pentes sont couvertes de bois de chênes verts et chênes pubescents. Les paysages des versants hauts sont concernés par ces enjeux de protection en évitant la dispersion Au total cette portion de la vallée de l'Aude représente 20 kilomètres de long et son influence s'étend de parcs éoliens. sur environ 10 kilomètres de large dans les petites vallées affluentes. Les paysages agricoles de fond de vallée sont aussi des zones à identifier et à protéger sur le bord de La RD118 longe le fleuve et emprunte ce couloir entre Quillan et . l’Aude. - les enjeux de valorisation Les paysages de type urbain tels que les centres de villages et bourgs sont à valoriser. Les paysages du bord de l’eau le sont également. - les enjeux de réhabilitation Les friches urbaines et industrielles, les entrées et sorties de bourgs et les abords de la RD118 sont concernés.

ª Deux entités paysagères marquent principalement le territoire de l’aire d’étude éloignée : il s’agit des collines boisées du Quercorb et de la plaine perchée de Puivert-Nébias. D’autres entités apparaissent néanmoins et diversifient ce paysage : la montagne du Plantaurel au sud ouest, les petit et grand plateaux de Sault au sud, la vallée de l’Aude à l’est, les collines du Razès au nord et le pays de Mirepoix au nord ouest.

1.3. Les sous-ensembles paysagers

Au sein de l’AER, différents sous-ensembles paysagers peuvent être identifiés. L’objectif est ici de décrire le paysage du territoire d’étude de manière plus affinée, plus adaptée à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée.

ƒ Vallée du Chalabreil Localisation : commune de Montjardin

Caractéristiques : la vallée du Chalabreil traverse l’aire d’étude rapprochée du nord-ouest au sud-est. De Montjardin au hameau Les Vinsous (à l’ouest dans l’AER), la vallée est moins large que celle de l’Hers ou encore celle du Blau (au sud de la vallée du Chalabreil, dans l’AEE). Elle mesure environ 200 à 300 m de large. Des cultures (céréales) occupent l’espace proche du cours d’eau. Les versants, assez pentus, sont fortement boisés. Le bourg de Montjardin et quelques maisons et fermes agricoles s’implantent dans cette vallée.

La structure de la vallée est marquée par un fond de vallée proche du cours d’eau cultivé et par des pieds de versants habités (voir Illustration 16). Illustration 15 : carte de l’entité paysagère de la vallée de l’Aude de Quillan à Alet-les-Bains (source : atlas des paysages du Languedoc Roussillon)

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Illustration 16 : croquis illustratif de la vallée du Chalabreil

ƒ Collines boisées Localisation : communes de Montjardin, Villefort, Festes-et-Saint-André, Bourigeole et Saint-Benoît

Caractéristiques : les aires d’étude rapprochée et immédiate sont très boisées. En effet, près de 86% des milieux sont fermés. Les boisements sont de différentes natures : les parcelles de résineux et de feuillus s’alternent. L’implantation des arbres est hétérogène. Les sous-bois sont denses. L’ambiance forestière globale est naturelle (voir Illustration 17).

Illustration 17 : croquis illustratif des collines boisées Les versants sont difficiles à valoriser en espaces agricoles en raison de leurs pentes, ils deviennent ainsi le lieu de prédilection de la forêt. L’urbanisation est également très peu importante, les zones bâties s’implantant davantage dans les vallées et plaines. Quelques hameaux et bâtis isolés ponctuent ª L’AER est constituée de deux sous-ensembles paysagers. La vallée du Chalabreil et les néanmoins ce paysage. collines boisées marquent ce paysage. Le fond de vallée est habité et cultivé. Les collines sont principalement boisées aussi bien par des parcelles de résineux que de feuillus.

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1.4. Dynamiques paysagères Il est intéressant d’étudier les dynamiques paysagères afin de comprendre les évolutions du paysage Le sud de l’aire d’étude éloignée est marqué par des cultures de céréales et des prairies. Le paysage au fil du temps. Cette dynamique est analysée à l’échelle de l’AEE ce qui permet d’anticiper, de est clairement ouvert et peu diversifié. Le nord de l’aire d’étude éloignée est quant à lui marqué par la manière néanmoins relative, les évolutions paysagères à venir. forêt qui domine l’espace, ponctuée de quelques prairies.

AEI AEI

illustration 18 : photographie aérienne 2000-2005 et 2008 (source Géoportail) D’après l’analyse des cartes issues du Recensement Parcellaire Globale (RPG disponible sur Géoportail, voir L’évolution des cultures agricoles traduit, à terme, des changements paysagers considérables. Les choix de production influencent les ambiances paysagères locales : en fonction des structures (serres, hangars…), de la taille des exploitations, de la régularité (peuplier, vigne…), des floraisons…

Il faut lier à l’agriculture la dynamique forestière. En effet, ces deux dynamiques interagissent entres elles. Quand une parcelle agricole est abandonnée, la forêt prend souvent place. Cette dynamique induit une fermeture des paysages. Illustration 20), les types de cultures ont également évolué. En effet, la vallée de l’Hers à l’ouest de l’AEE, est propice aux cultures de types verger, orge et autres céréales. Le paysage engendré est alors La comparaison de deux photographies aériennes à intervalle de 3 ans montre l’avancée de l’espace hétérogène en raison des différentes hauteurs de cultures (moins de 1 m pour les céréales, et 3 à 5 m forestier au détriment des espaces agricoles (voir illustrations ci-dessous). pour un verger). Les couleurs varient également en fonction du type de cultures et peuvent créer de En analysant les photographies aériennes de 2000-2005 et de 2008, l’évolution est bien marquée. Les grands points d’appels visuels (champs de colza par exemple). parcelles agricoles, encore nombreuses au début des années 2000, ont fortement diminuée en 2008, Le paysage agricole à proximité de la vallée de l’Aude, à l’est de l’aire d’étude, est plutôt constitué de laissant place à la forêt. Les espaces agricoles aujourd’hui sont essentiellement concentrés dans les landes, de prairies et de vignes. L’évolution du contexte agricole de 2007 à 2009 montre l’expansion de vallées. la viticulture. Un paysage assez homogène occupe l’espace avec un effet de linéarité des rangées de ceps de vigne.

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L’urbanisation quant à elle s’est peu étendue. Les cartes anciennes (comme celle de Cassini, voir Illustration 19) montrent que les bourgs actuels importants ne sont pas récents mais n’ont pas connu de grandes extensions urbaines. Sur la carte de Cassini (XVIIIème siècle), autour de l’AEI, seule Chalabre est recensée comme étant une ville. Les coteaux et sommets sont marqués de quelques boisements. Montjardin apparaît comme une paroisse (Une paroisse est une zone d’habitat moins peuplée qu’une ville). Sur la carte de l’état major, datant du XIXème siècle, tous les bourgs actuels sont déjà existants, Chalabre étant toujours le plus important. L’évolution urbaine reste donc faible sur l’aire d’étude éloignée. Les changements induits par l’urbanisation restent localisés, notamment, vers Chalabre, Saint-Colombe-sur-l’Hers et Festes-et-Saint- André. Ils se traduisent par une urbanisation linéaire.

Chalabre Zone d’étude

Illustration 19 : carte de Cassini (source : Géoportail)

En résumé, les paysages de l’aire d’étude éloignée tendent aujourd’hui à se fermer et s’urbanisent le long des axes routiers en vallée.

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Illustration 20 : carte du RPG 2009

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Carte 4 : synthèse des enjeux paysagers à l’échelle de l’AEE d’après les données de l’atlas paysager du Languedoc Roussillon

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2. Aspects historiques, touristiques et culturels LA BEZOLE

Sources : sites Internet des communes

La Bezole est un petit village de 50 habitants marqué L’aire d’étude éloignée compte différents éléments patrimoniaux favorisant la fréquentation et l’identité par sa ruralité. paysagère locale.

Des structures d’accueil, d’hébergement et de restauration ont été aménagées. De nombreux sentiers de randonnées sont balisés. Quelques aires de pique-nique ont été installées au sein de l’AEE.

2.1. Approche communale

VILLELONGUE D’AUDE

Castelreng est un petit village de 170 habitants au Ancienne forteresse, de nombreux vestiges sont encore nord-ouest de Limoux. Son église et les détails présents : remparts, caves voûtées, arches et l’église architecturaux de quelques habitations lui donnent Saint Félix. un certain charme. Villelongue d’Aude est un village de vignerons et de producteurs de miel et de fromages de chèvre. Son implantation est circulaire.

TOURREILLES AJAC

Le bourg d’Ajac est au cœur de son vignoble. Quelques Tourreilles est un petit village d’à peine 90 habitants, à éléments patrimoniaux sont intéressants : le château, la 5 km à l’ouest de Limoux. Le château de Toureilles est maison natale de Levis-Ajac et son église. une propriété privée. La pierre a été utilisée pour construire ce village.

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BOURIEGE BOURIGEOLE

C’est un village à flanc de collines marqué par Bouriège est marqué par une architecture l’architecture du Languedoc, traduite par la typique en pierre. Cette petite commune (100 romanité, les génoises dentelées et les tuiles habitants) présente les aspects attractifs d’un canals moulées. Par le rapprochement de trois petit village rural. hameaux, ce village a la particularité d’avoir trois églises. La randonnée fait partie des principales activités locales

ROQUETAILLADE CONILHAC LA MONTAGNE Roquetaillade est implanté sur la terre ancestrale Ce village est surtout connu pour ces terres viticoles, notamment la Blanquette de Limoux. Un de la Blanquette de Limoux et du Chardonnay belvédère permet d’observer la chaîne des Pyrénées du Mont Cardou au Saint Barthélemy. également. Ce village est doté d’un château qui date de la période féodale et a la particularité LA SERPENT d’avoir un donjon très élevé avec une tour carrée et des fossés profonds. Il compte aussi une chapelle (Saint Anne) et une église (Saint Etienne) avec un clocher-mur. Le village est bâti au pied du Ce village fait également parti de l’appellation Blanquette de château lui donnant un caractère pittoresque. Limoux. Le château du XVIIème siècle est intéressant. Un parc éolien est en activité sur cette commune.

SAINT COUAT DU RAZES FESTES ET SAINT ANDRE

Avec 55 habitants, le village n’a jamais été démographiquement important. L’église du village existe depuis 1510. Saint-Couat- L’association des bourgs de Festes et de Saint André a du-Razès entretient un lien important avec la nature par la donné naissance à cette commune. Proche de la nature, confluence des rivières de Saint Antoine et du Cougaing. Les une association d’écoconstruction s’est mise en place. vallées verdoyantes entourant la commune participent au cadre naturel.

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NEBIAS MONTBEL Montbel est implanté entre coteaux, plateau et forêt. Cette commune a un grand attrait touristique par la Nébias est coupée en deux par la ligne de partage présence de son lac : le lac de Montbel présenté avec la commune de Léran. des eaux Atlantique-Méditerranée. Cette commune possède de nombreux éléments CHALABRE architecturaux. Il existe de nombreuses fontaines- Chalabre est une bastide enclose entre quatre abreuvoirs relativement anciennes. L’église dont le « cours » ornées de platanes bicentenaires qui ont ème clocher a été classé date de la fin du XIX siècle. remplacés les anciens murs d’enceinte de la ville. Le ème Le château date de la période du XIII siècle. La château médiéval peut se visiter toute l’année. Enfin, ème chapelle Saint Claire date du XVI siècle. l’église est aussi un monument intéressant. Le clocher est classé aux monuments historiques. Un chemin de croix amène à la chapelle du Calvaire sur CAMON une colline dominant le village. Une large vue s’offre ainsi sur le village. Le village possède une église gothique du XVIème siècle dédiée à Saint-Vaast. Avec son « marais des COURTAULY bœufs » et « le port à fumier », Camon a su nouer un lien avec l’eau en plus de celui de la nature avec les randonnées proposées.

Ce bourg s’étend sur la confluence de l’Ambrone et du ruisseau de

Portefeuille. Elle compte quelques éléments patrimoniaux comme LERAN l’église du XVIème siècle et le cimetière. Léran s’implante dans la vallée du Touyre dans un paysage montagneux. Le bourg est marqué par l’architecture ancienne. La base de loisir du lac de Montbel est un site attractif. Le lac de 570 ha est bordé de forêt. Il constitue le plus grand bassin d’étiage du sud ouest. De nombreux oiseaux MONTJARDIN migrateurs y font étape. Des aménagements touristiques s’étalent sur les berges (restaurant, camping, zone de baignade…). Des activités comme la pratique de la voile, du canoë-kayak sont Au pied du pic de Millet, Montjardin est un village de également proposées, tout comme la pèche. 100 habitants. C’est un point de départ de randonnées

et pistes VTT. Le lac de Montbel étant à proximité, LESPARROU Montjardin profite de son rayonnement. Lesparrou est un petit village d’Ariège riche en éléments patrimoniaux. En effet, la commune possède trois églises. Les vestiges d’un château ont été retrouvés ainsi que les ruines d’une tour féodale.

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SAINT JEAN DE PARACOL PUIVERT

Ce village a la particularité d’être un bourg centre et d’être Saint-Jean-de-Paracol est un petit village de 100 habitants composé de 14 hameaux et de 13 fermes isolées. Tous concentré sur lui-même. C’est un village à fort caractère ces hameaux portent le même nom de « camps ». Le rural. château médiéval surplombe le village ainsi qu’un lac. Des activités de loisirs ont été développées : baignade, pêche, pédalo… SONNAC SUR L’HERS

RIVEL Ce village de 100 habitants est implanté sur une ancienne voie de chemin de fer Mirepoix-Chalabre-Lavelanet. Au centre du village, Rivel s’implante à 600 m d’altitude. Cette commune on peut trouver une église du XVIIème siècle et une fontaine. Sur regroupait de nombreux artisans, notamment des les hauteurs, la chapelle du hameau de Roubichoux est un site fabricants de matériel agricole. La chapelle Sainte- attrayant. Cécile a été construite au XIIème siècle. Une allée de cyprès permet de rejoindre l’église Saint Jean Baptiste du XVIème siècle. VILLEFORT .

SAINT BENOIT Village de 100 habitants implanté au Saint Benoît est une bastide marquée par l’architecture languedocienne. Des jardins sont à visiter sur pied des collines, il présente toutes une superficie de 8 ha, donnant sur le massif des Corbières. les caractéristiques d’un village rural

languedocien. SAINTE COLOMBE SUR L’HERS

Saint Colombe sur l’Hers est un village qui a prospéré aux FA XVIII et XIXèmes siècles grâce à la production dans un Il existe sur la commune une tour carrée haute de 15 m et premier temps de peigne en bois et en corne, puis du des restes de fortifications du 13ème siècle qui sont inscrits textile. Un centre d’art contemporain a pris place dans une aux monuments historiques. Il y a également plusieurs ancienne usine. maisons anciennes avec pigeonniers. L’église Saint-Loup-de-Sens est dotée d’une cloche de 1630. L’église Saint-Martin des Sauzils est également intéressante. Quelques sites permettent de profiter de la commune : les rives du Faby, les bois et les sources. Cette commune est également productrice de vins AOC.

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BRENAC La commune permet de découvrir quelques monuments 9 La viticulture autour de Limoux d’architecture civile et sacrée : un vieux château, les vestiges Limoux est renommé pour son vin effervescent élaboré selon la méthode champenoise depuis le XVIème d'un ermitage à proximité du village, un ancien presbytère du siècle. Ce vin fait l’objet d’une appellation AOC. 18ème siècle : vantail, cadran solaire et chaire sculptée par l'abbé Des circuits touristiques ont été élaborés afin de présenter ce terroir. Il s’agit de quatre circuits affectés Courtade, l’église Saint-Julien-et-Basilisse du 16ème siècle et une à un thème particulier : les abbayes, Limoux, vigne et vignerons et les sports d’eau vives. Un des chapelle en ruine sur le plateau, avec source d'eau vive. circuits passe dans l’aire d’étude éloignée : il s’agit de vignes et vignerons passant par les communes Les sites naturels de la commune se trouvent au niveau des rives de Toureilles et de Bouriège au nord est, à environ 4 km de l’aire d’étude rapprochée. Ce parcours du Brézilhou. La commune elle-même se trouve dans un vallon présente les différents cépages intervenant dans la composition de la blanquette de Limoux. dominé par de hautes montagnes tapissées de belles forêts. 9 Le parc éolien de Roquetaillade ROUVENAC Le parc éolien de Roquetaillade est composé de 28 éoliennes (dont 4 sur Conilhac), pour une puissance totale de 22,28 MW. Ce parc a fait l’objet d’une visite de présentation aux habitants et L’ancien château près de l'église et l’église Saint- associations. Un panneau de signalisation marque son entrée. Il est en libre accès. Barthélemy du 17ème/18ème siècle, à clocher-mur sont les monuments particuliers de Rouvenac. 9 Le massif du Plantaurel Les rives du Faby et les bois également. Il s’agit d’un massif de 59 044 ha. Il est orienté nord-ouest/sud-est et forme une partie du piémont pyrénéen. Il fait partie du parc naturel des Pyrénées Ariégeoises. Ce massif est percé de cluses, notamment celle de Lavelanet. Seule une petite portion du sud ouest de l’aire d’étude éloignée se

trouve au sein de ce massif. Le massif du Plantaurel est connu pour ses sentiers de randonnée (notamment GRP d’Olmes) et son intérêt géologique. De nombreux chercheurs et étudiants viennent y ème L’église Saint-André qui date du 12 siècle est un étudier les formations géologiques. monument notoire d’Antugnac. Au hameau de Croux, ème les ruines de l'église Sainte-Croix du 12 siècle 9 Les bases de loisirs de Montbel et Puivert également sont reconnues. Les bases de loisirs de Montbel et de Puivert s’implantent au bord de lacs. Différents aménagements et Les rives du Croux et les bois sont autant de zones infrastructures y sont développés : centre équestre, activités sportives, baignade, pêche, camping…La potentiellement attractives. base de loisirs de Montbel fait partie des grands points d’attraction du département de l’Aude. A noter que la commune produit du vin AOC "Blanquette de Limoux", "Limoux Nature", "Vin de Blanquette".

2.2. Approche par sites et thèmes

9 Le Quercorb : passé cathare et vie passée L’histoire du Quercorb est présentée à travers le musée du Quercorb à Puivert. Il présente les anciennes pratiques de la forge, de l’atelier du tourneur sur bois, de sonailles, du verger, de la cuisine et de l’instrumentarium.

Le passé catharisme de l’Aude et de l’Ariège se traduit par de nombreux châteaux et abbayes. Ces derniers sont intégrés dans de nombreux circuits touristiques. Ce sont des éléments principaux d’attractions touristiques.

Illustration 21 : lac de Puivert et lac de Montbel

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9 Le musée du Quercorb et de l’instrumentarium à Puivert Ce musée présente le pays du Quercorb à travers son histoire, son artisanat et la musique médiévale. Résidences Des ateliers créatifs ainsi que des expositions sont mis en place. % secondaires Nombre Nombre de Nombre de Nombre de Nombre résidences et d'emplacemen chambres logements camping d'hôtels 2.3. Accueil touristique secondaires occasionnel t de camping d'hôtels s A l’échelle de l’AEE, les communes de Camon, Chalabre, Nébias, Puivert et Sainte-Colombe-sur-l’Hers communes AEI possèdent des structures d’hébergement tels que des campings et hôtels. Seul Chalabre et Campagne- Montjardin 52 25 13 0 0 0 0 sur-Aude ont un hôtel, offrant à eux deux 21 chambres. Les campings, au nombre de 7, proposent 332 communes AER emplacements. Bourigeole 28 23 7 0 0 0 0 Ces structures d’hébergement se répartissent sur l’ensemble du territoire à l’exception de la partie nord- Festes-et-Saint-André 109 16 18 0 0 0 0 est de l’AEE. Villefort 59 20 12 0 0 0 0 Les résidences secondaires, à l’échelle de l’AEE, sont particulièrement importantes sur les communes Saint-Benoît 56 26 15 0 0 0 0 de Peyrefitte-du-Razès (40%), Puivert (47%), Rivel (41%), Rouvenac (43%) et Courtauly (45%). communes AEE Chalabre est un des pôles touristiques du secteur le plus proche de l’AEI, à environ 4,5 km au sud Ajac 125 15 19 0 0 0 0 ouest. Bouriège 106 21 22 0 0 0 0 Brenac 138 29 40 0 0 0 0 A l’échelle de l’AER, les communes de Bourigeole, Festes-et-Saint-André, Montjardin, Villefort et Saint- Camon 104 65 71 2 103 0 0 Benoît n’ont pas de structure d’hébergement touristique. Campagne-sur-Aude 324 8 27 1 30 1 7 Les résidences secondaires, à l’échelle des communes de l’AEE, s’élèvent à environ 25%. Castelreng 123 24 30 0 0 0 0 Chalabre 571 20 115 1 45 1 14 Les aires d’accueil de camping-car les plus proches sont à Limoux à 18 km au nord est et à Conilhac-de-la-Montagne 40 20 8 0 0 0 0 à 23 km au nord ouest. Corbières 19 21 4 0 0 0 0 Courtauly 54 45 25 0 0 0 0 Fa 188 21 40 0 0 0 0 La Bezole 26 15 4 0 0 0 0 La Digne-d'Amont 152 13 19 0 0 0 0 La Serpent 56 22 12 0 0 0 0 Nébias 203 32 65 1 69 0 0 Peyrefitte-du-Razès 37 51 15 0 0 0 0 Pomy 27 19 5 0 0 0 0 Puivert 420 48 201 1 62 0 0 Rivel 188 41 78 0 0 0 0 Roquetaillade 116 22 25 0 0 0 0 Rouvenac 168 44 73 0 0 0 0 Saint-Couat-du-Razès 27 21 6 0 0 0 0 Sainte-Colombe-sur- 290 21 61 1 23 0 0 l'Hers Saint-Jean-de-Paracol 77 34 26 0 0 0 0 Sonnac-sur-l'Hers 89 17 15 0 0 0 0 Tourreilles 68 25 17 0 0 0 0 Villelongue-d'Aude 193 19 36 0 0 0 0 TOTAL 4282 25 1052 5 229 2 21 Tableau 1 : capacité d’accueil hôtel et camping sur les communes de l’AEE (données INSEE 2007 pour le logement et les résidences secondaires et données INSEE 2011 pour les campings et hôtels)

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2.4. Chemins de randonnée Sources : CDRP (comité départemental de la randonnée pédestre), Aude (auderando.fr), randonnées.ariège.com

De nombreux chemins de randonnée parcourent le département de l’Aude. C’est un département marqué par l’histoire des Cathares et des révoltes (croisades des Albigeois, révolte des paysans en 1907…). Les marques anciennes témoins du passé se découvrent tout au long des chemins. Au sein de l’aire d’étude éloignée, les chemins sont nombreux.

Les sentiers de Grande Randonnée (GR®) sont des itinéraires linéaires qui permettent de parcourir en plusieurs jours, une ou plusieurs régions, un massif ou des pays entiers. Ils sont balisés en rouge et blanc.

Le GR7 traverse l’aire d’étude éloignée du sud-ouest (au niveau de Camon) au sud-est (au niveau de Puivert), en passant par l’aire d’étude rapprochée, à 200 m de l’aire d’étude immédiate. Le GR7 parcourt l’Aude en passant par de multiples paysages. Après avoir traversé la Montagne Noire et les Corbières, les randonneurs passent également le seuil du Lauragais. Les influences littorales agrémentent ce parcours. De nombreux gîtes et campings accueillent les randonneurs. Un tracé alternatif, appelé GR7B, permet aux randonneurs de traverser et de profiter des paysages de lacs en passant par le lac de Montbel (différenciation GR7A et GR7).

Secteur d’étude

Illustration 22 : carte du GR7 dans le département de l’Aude (source auderando.fr)

Conçu comme un GR, le sentier Cathare est un circuit traversant sur près de 250 km les Pyrénées jusqu’à la Méditerranée. Le sentier Cathare offre une grande diversité de paysages : lagunes littorales,

Raz Energie 4 – Projet éolien de Montjardin – Volet paysager - Cabinet ECTARE – Réf. 93124 – Janvier 2013 - 32 - Etat initial coteaux viticoles, forêts, gorges et sommets pyrénéens…et mène les randonneurs de château en château et vers d’anciennes citadelles.

Illustration 23 : carte du sentier Cathare (source Auderando.fr)

Le sentier cathare traverse la partie sud ouest de l’aire d’étude éloignée, passant à environ 5 km de Illustration 24 : carte du GR pays d’Olmes (source randonnées.ariège.com) l’aire d’étude immédiate, en passant par Puivert et Nébias. Il emprunte une portion du GR7. Les circuits PR® sont des itinéraires de Promenade et de Randonnée que l’on pratique à la journée,

en général en boucle et qui maillent tout le territoire. La palette des PR® répond à tous les goûts et à Des GR de pays (GRP®) parcourent également la zone d’étude. Au fil des années, un certain nombre tous les niveaux. Ces itinéraires sont le plus souvent balisés d'un trait jaune. Ces circuits sont conçus de boucles, destinées à valoriser un territoire homogène par sa culture, son patrimoine, son économie, afin de favoriser la découverte des sites et des paysages. Concevoir de bonnes conditions d’accueil du sont venues s'ajouter, on les appelle les GR de Pays®, et pour les différencier, ils sont balisés en public est un élément indispensable pour assurer le succès des itinéraires de Promenade et de "jaune et rouge". Randonnée. Leur mise en valeur et leur promotion sont des étapes cruciales.

Il n’en existe pas au niveau de l’AEI. Le GRP Tour du Razès traverse une petite portion du sud ouest de l’aire d’étude éloignée, à environ

5 km de l’aire d’étude immédiate. Il contourne le lac de Montbel par Sainte Colombe sur l’Hers et Un chemin de randonnée sans nom particulier passe au sud de l’AEI à environ 200 m en traversant les Chalabre. hameaux des Vinsoux et de Palauqui pour rejoindre le GR7.

Le GRP d’Olmes (département de l’Ariège) traverse une petite portion de l’aire d’étude éloignée, à 2 km L’histoire et la diversité paysagère sont particulièrement mises en avant à travers les circuits de environ au sud-ouest de Sainte-Colombe-sur-l’Hers (à environ 9km de l’AEI). Cette boucle de 64 km fait randonnée de l’Aude et de la proche Ariège. Le GR7 passe à proximité de l’aire d’étude immédiate. découvrir le paysage d’Olmes, l’histoire cathare et le passé industriel de ce secteur.

ª L’aire d’étude éloignée possède de nombreux éléments attractifs : les deux bases de loisirs autour des lacs de Montbel et Puivert, les éléments patrimoniaux de la période cathare, les productions AOC de Limoux et les circuits de randonnées (GR7 et sentier cathare pour les plus importants). Le GR7 et un chemin de randonnée passent à proximité de l’aire d’étude immédiate. Ils devront faire l’objet d’une analyse adaptée en termes d’intégration paysagère.

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Carte 5 : principaux sites touristiques à l’échelle de l’aire d’étude éloignée

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