4e ANNEE CE NUMÉRO CONTIENT DEUX PLACES I !l! 50 12 Décembre 1924 DE CINÉMA A TARIF RÉDUIT

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Photo Gleihsncr RAPHAËL LIEVIN Salammbô, réalisé par Pierre Marodon pour les Etablissements Aubcrt, va mettre en valeur les qualités cinéç/raphiques de cet excellent jeune premier à qui nous consacrons un article dans ce numéro. Le Numéro : l fr. 25 4E Année — N» 5o (4° trimestre) 12 Décembre 1924

Organe des Paraît tous "Amis du Cinéma" (jémagazine les Vendredis A MARIVAUX PUBLICATION ITONORÈE D'UNE SUBVENTION DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES comme a ABONNEMENTS Directeur : JEAN PASCAL ABONNEMENTS France Un an. . . 50 fr. Bureaux: 3,Hue Rossiii, (9*). Til. : Guienhtrg 32-32 Étranger Un an . . 60 fr. — Six mois. . 28 fr. Adresse télégraphique : CINÉMAGAZI-PARIS — Six mois . 32 fr. — Trois mois. 15 fr. Les abonnements partent du 1er de chaque mois — Trois mois 18 fr. L'OPERA (La puMicité est reçue aux Bureaux du Journal) Chèque postal N" 309 08 Rr^islre du Commerre de la Seine N° 212.o3g Paiement par mandat-carte international

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SOMMAIRE Pages —

E UN INTERPRÈTE DË « SALAMMBÔ » : Raphaël Liévin, par Jean de Mirbel 4S9 E = LA VIE CORPORATIVE : Un Intérêt National, par Paul de la Borie .... 462 E E LEUR RÉGIME, par A. T. 463 E E UNE GRANDE PREMIÈRE A GENÈVE : La Terre Promise, par Éva Blie . 469 = — NOUVELLES D'HOLLYWOOD, 4 Le Miracle par Robert Florey /0 E E NOUVELLES DE BERLIN, par C. de Danilowics 470 E mmîîm^ iï ïiï i'iï iiuiiiiiiïmiiiii 1 m'11111 miiiî iiïï11 "11 m 111 M MU = ON DEMANDE DES JEUNES PREMIERS ET DES JEUNES PREMIÈRES 471 s E PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉ de 472 à 474 E E CEINTURES DORÉES, par Lionel Landry 475 = E BREVETS D'INVENTION CONCERNANT LE CINÉMA 476 E E DENISE LEGËAY TOURNE « L'HOMME SANS NERFS », par R. W 477 E = LES GRANDS FILMS : Le Fantôme du , par Jean Listel 465 = ~ Les Grands, par Albert Bonncau 478 E des Loups E La Fille de l'Eau, par James Williard •. 481 E = L'Héritier d'un Trône, par Lucien Farnay 483 = E La Fille de Madame de Larsac, par Henri Gaillard 485 E = COURRIER DES STUDIOS, par M. P. et Raoul Ploquin 480 = = LIBRES PROPOS : Subconscience et Instruction, par Lucien Wahl- 487 E E CINÉMAGAZINË ËN PROVINCE : Pau (/. G.) ; Amiens (Raymond Léonard) ; E = Alger, Oran (Paul Saffar) ; Boulogne-sur-Mcr (G. Dejob) ; Lyon = bat tous les records E (Albert Montes) 476, 482, 486 et 490 E CINÉMAGAZINË A L'ETRANGER: Genève (Eva Elic); Alexandrie (R.) 476 et 486 E ECHOS ËT INFORMATIONS, E par Lynx 487 et 488 E • oCOOOoooO E LËS FILMS DE LA SEMAINE: (Le Marchand de Venise; L'As du Volant; E E Claude Duval) par André Tinchant 489 E LËS PRÉSENTATIONS: (L'Heureuse Mort; Le Dernier Voyage du «Nancy B» ; • E E Un Dépensier), par Albert Bonncau 490 E = LE COURRIER DES « AMIS », par Iris 4gi =

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de Cecîl B. de MILLE d'après le scénario de Jeanie MACPHERSON UN CHEF- D'OEUVRE qui marquera une date dans les annales de l'art cinématographique sera présenté EN REPETITI ON GÉNÉRALE Le Jeudi 18 Décembre 1924, à 9 heures du soir EN PREMIÈRE t OUR LE PUBLIC Le Vendredi 19 Décembre 1924 AU " NO UVEAU " THEATRE MOGADOR o UllllllilllMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII iimiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiimimiiiimiiimiiiiiiiiiiiiiii o 0 o C'EST UN FILM] PARAMOUNT !

Société Anonyme française des Films PARAMOUNT 63, Avenue des Champs [Élysées — PARIS (S*) Téléph. : ELYSÉE 66-90 et 66-91 N O THE WHITE SISTER Cette production unique iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiii T renferme les plus grandioses reconstitutions et les plus DANS LES LAVES DU VÉSUVE R jolies scènes jusqu'alors réalisées w Vous regretteriez E de ne pas avoir vu avec La Cathédrale de Notre-Dame La Cour des Miracles ===== La Place du Parvis ======Le Palais de Justice -= - L'intérieur de la Bastille == D Les Rues du vieux Paris ■ D | LILIAN GISH Le siège de la Cathédrale ===== La pluie de plomb fondu . et A Quasimodo au pilori = A passe en exclusivité à d'après l'œuvre immortelle de Victor HUGO Passe actuellement dans _ I MADELEINE-CINÉMA E les meilleurs Établissements E DE PARIS LES FILMS ARMOR La ont présenté SALLE MARIVAUX UNE PRODUCTION ALBATROS iiiiitiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiirifiiiiiiiiiiii s'est assurée pour la SAISON 1924-1925 L'HEUREUSE MORT... COMÉDIE GAIE RAOUEL Scénario de la Comtesse de Baillehache Mise en Scène de Serge NADEJDINE

avec l'inoubliable interprète de "Ce Cochon de Morin" MELLER NICOLAS RIMSKY llllllllUIMiniMIUIlUIllUlUllH

SUZANNE B1ANCHETT1 LA TERRE PROMISE RENÉ MAUPRÉ PIERRE LABRY TEXTES DE J. FAIVRE Scénario et Réalisation de . HENRY ROUSSELL (Film Français) Les Films ARMOR Concessionnaires pour la France et les Colonies Exclusivité Jean de Merly, 63, avenue des Champs-Elysées- Paris 12, Rue Gaillcp Tél. : Central 84-37

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| ALLEZ VOIR à | 1 L'AUBERT- PALACE | 24, Boulevard des Italiens j à partir du i3 Décembre j

LE GRAND FILM FRANÇAIS |

ROLLA NORMAN (Mathô) et RAPHAËL LIÉVIN (Narr'Havas) dans Salammbô

TJQ interprète de " Salammbô " RAPHAËL LIÉVIN

BTENIR une interview de Raphaël Lié- premier. Je n'avais pu leur en fournir, à O vin n'est pas chose facile. Grand, mon grand regret, d'abord parce que Ra- brun, le regard franc, empreint parfois de phaël Liévin tournait en Autriche, ensuite mélancolie et de mystère, le créateur du parce que — dès son retour à Paris — rôle de Narr'Havas de Salammbô n'aime le créateur de Narr'Havas, fidèle à la pas parler de lui... Lui adresse-ton quel- tactique du roi Numide, au cours de cer- ques questions le concernant, immédiate- tains, épisodes du drame, demeurait in- ment, son visage devient impénétrable et trouvable. bien audacieux serait celui qui voudrait Fort heureusement.i le hasard me fit s'obstiner à en déchiffrer l'énigme. rencontrer, l'autre matin, Raphaël Liévin | PARIS | Pourtant Raphaël Liévin est un des ar- chevauchant dans les allées du Bois. Scénario dramatique de Pierre HAMP | tistes les plus curieux que je connaisse. Son « — Vous faites donc des infidélités type, rare dans notre cinéma, nous rappelle à votre 5 HP ? m'écriai-je. Adapté par René JEANNE la silhouette des jeunes princes d'Orient. —- Mais oui, la 5 HP se repose au- l j La coupe régulière de son visage est fine- jourd'hui. Ne doit-on pas toujours varier ment rehaussée par une barbe d'un noir ses plaisirs ?... Un bon interprète de ci- j Mise en scène de RENÉ HERVIL | de jais. Nul n'était plus désigné, par sa néma ne doit-il pas aussi pratiquer tous prestance, pour incarner le roi des Numi- les sports ?... des et nous ne pouvons que féliciter Pierre — Voilà une excellente méthode que l FILM D'ART réalisé par M Vandal et Ch. DELA C j Marodon d'avoir Choisi un interprète qui nos artistes français ont parfois trop ten- s'adapte, de façon aussi parfaite, au héros dance à négliger ! de Gustave Flaubert. — Vous ne m'adresserez pas ce re- | FILM AUBERT | De nombreux lecteurs, intrigués par la proche. Je me suis entraîné dès ma plus composition de la distribution de 5a- tendre enfance, ma vie, d'ailleurs, cons- liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiniiiiiiiiiiiuiiiiii^ lammbô, m'avaient déjà demandé des ren- titue un véritable roman d'aventures... seignements sur ce sympathique jeune — Roman que les lecteurs de Ciné- (jeitiagazinc 460 461 tions), je ne restai pas longtemps dans magazine seraient fort heureux de con- 1917, et partis pour le front, espérant y ma patrie. Le goût des voyages m'avait naître... » rencontrer deux de mes frères qui se bat- repris, e't, tour à tour, je parcourus la Mon sympathique interlocuteur, si peu taient depuis le début de la guerre. Norvège, la Suède, la Russie, la Tur- loquace d'ordinaire, s'aperçoit que ses « Au début de 1918, je fus envoyé quie, la Syrie, la Palestine, l'Egypte et mots ont dépassé sa pensée. Cependant, en mission en Russie par le gouvernement l'Afrique du Nord... Ces randonnées ne ne voulant pas me décevoir, il se décide français. J'étais donc de nouveau en- s'effectuèrent pas sans aventures plus ou à nie,raconter son existence mouvementée. gagé dans une folle randonnée. Après une moins agréables, aventures que je vous « — Je ne suis pas un vieux routier du traversée périlleuse à travers la mer du conterai plus tard, Cinémagazinë n'étant- théâtre et du cinéma... Songez donc !... Nord, je débarquai à Mourmansk, en pas une revue de voyages et d'explora- Je n'ai que vingt-quatre ans ! Mais ces Mourmanie, avec plusieurs de mes cama- tions. vingt-quatre années furent bien remplies, rades. « Enfin, en 1921, je retournai au je vous assure !... « Il m'est impossible de vous exprimer bercail. C'est à cette époque que je fis « Je suis Français et né en France, toutes les souffrances que nous endurâmes mes débuts à Sarah Bernhardt dans La dans ce coin perdu de l'univers. Pendant Tosca. Je restai pensionnaire de ce une longue année, nous fûmes bloqués par théâtre jusqu'à fin mars 1924, date de les glaces et dûmes mener une véritable mon départ en Autriche pour tourner existence de Robinsons, n'ayant pour voi- Salammbô. sins que des Lapons et des Esquimaux. « Mes apparitions au cinéma ont été « Au cours de cette longue période, nombreuses. Vous avez pu me voir dans je ne reçus aucune nouvelle de France. Jocelyn, Jean d'A grèves, L'Affaire du Le « cafard » sévissait souvent parmi Courrier de Lyon, Le Vol, L'Enfanl Roi, nous... Cette triste et monotone toundra, L'Enfant des Halles, Le Fils de l'Inde. les neiges sans fin, la température qui Enfin, Pierre Marodon m'engagea pour s'abaissait à plus de trente-cinq degrés créer le personnage de Narr'Havas dans au-dessous de zéro, ne contribuaient pas Salammbô. Le film a été tourné à Vienne à nous remonter le moral. Puis, ce fut et j'ai passé, là-bas, de fort agréables mo- la mauvaise saison... les marécages se ments en compagnie de mes excellents ca- multiplièrent autour de nous, apportant, à marades " Bure], Suzy Vernon, Rolla plusieurs d'entre nous, les fièvres et le Norman et Henri Baudin... Vous jugerez terrible scorbut... Malheur à celui qui était' terrassé !... Une mort horrible le guettait, loin des siens, sous ce ciel in- hospitalier... « Et les jours s'écoulaient, lentement, sans que nous parvinssent des nouvelles du monde civilisé (si l'on peut appeler ainsi le monde de 1918 !) La guerre RAPHAËL LIÉVIN dans le rôle du roi Numide Narr'Hauas était-elle terminée ?... Quel en était le Phniti Abel, Paris. résultat ? Autant de questions que l'on sous peu du travail qui nous avait été con- RAPHAËL LIÉVIN à la ville se posait et qu'il nous était bien difficile fié et je serai ravi si ma création du mais la plus grande partie de mon en- de résoudre... roi Numide vous apporte toute satisfac- fance se passa au centre de la Sibérie... « Nous attendîmes dans cette situa- tion ainsi qu'à vos si sympathiques Le contraste était assez brutal entre no- tion jusqu'au mois d'août 1919... A lecteurs... » tre climat et celui de ce pays rude et sau- cette époque un navire anglais vint par Vivement intéressé par le récit de mon vage ! Mon père dirigeait, là-bas, des mi- bonheur à Mourmansk. Par lui, nous ap>- compagnon, je ne me suis pas aperçu nés d'émeraudes et je vécus avec lui pen- prîmes la paix. Vous jugez de notre sur- que nous sommes parvenus au Pré Ca- dant des années au milieu de forêts im- prise lorsque nous sûmes que la guerre telan !... Il y a loin de là aux bureaux menses et de steppes neigeuses souvent avait pris fin en novembre 1918 ; il y de Cinémagazinë. Tandis que Raphaël fréquentées par les loups. Nous étions avait neuf mois ! Nous avions envisagé Liévin me promet de me conter, une autre éloignés seulement de quelques centaines bien des hypothèses durant notre long fois, quelques-unes de ses nombreuses avenr de kilomètres du plus proche village exil, mais à aucun moment nous n'avions tures, je prends congé dè l'excellent in- kîrghiz ou mbngol !... pensé, je vous l'avoue, qu'on nous avait terprète qui, tant par son expérience que « Je fis mes études à Moscou et dans oubliés !... Ce navire nous rapatria dans par son talent, ne va pas tarder à con- le Caucase où je devais assister, dans la la suite et nous quittâmes tous, sans re- quérir une place enviée parmi nos suite, à toutes les souffrances et à toutes gret, cette terre glacée où nous avions vedettes. les misères du peuple géorgien. Quittant passé de si lugubres mois !... Une photographie originale de RAPH'AEL LIÉVIN JEAN DE MIRBEL. alors ce pays ensanglanté et revenant en « Revenu en France (la guerre m'avait France, je m'engageai à dix-sept ans, en rapporté une blessure et quelques cita- 462 (pmagazin^ 463 (pmagazine LA VIE CORPORATIVE LEUR RÉGIME: UN INTÉRÊT NATIONAL ANS un article très amusant et fort nastique ; bien peu d'entre elles ont des L y a une petite rumeur parlementaire ploitation ont été abaissées. Mais, presque D bien documenté, M. Lionel Landry chevaux à l'écurie et une piscine dans leur I en faveur du cinéma. Le « groupe aussitôt, l'application du double-centime les nous disait récemment dans Cinémaga- interparlementaire de défense du cinéma et a relevées. Un cinéma auquel on a accordé zinë comment les Américaines savaient souf- du spectacle » vient de se reconstituer. qu'il ne paierait plus que 6 0/0 de taxe frir pour être belles. Il nous énumérait les Formé sous l'ancienne législature et dé- d'Etat paye, en réalité, 7,20. Et le droit régimes et les exercices auxquels s'astrei- funt avec elle, il s'est renouvelé au feu de des pauvres est toujours là et aussi la taxe gnaient les grandes stars d'outre-atlantique la bataille électorale, mais on y voit en- municipale et aussi toutes les autres char- pour conserver une ligne impeccable et une core figurer, fort heureusement, quelques ges dont le poids écrase le malheureux sveltesse indispensable à l'écran. spécialistes de la question et dont la com- « exploitant » qu'il serait plus juste de Nous nous -sommes enquis auprès de pétence éprouvée permet les meilleurs qualifier d' « exploité » ! quelques artistes de chez nous des martyrs espoirs : MM. Levasseur, Henri Auriol, Voulez-vous un exemple — car il n'est que, sans nul doute, elles doivent s'imposer Aubriot, Escudier, Barthe, etc. Leurs opi- rien de plus convaincant que les chiffres pour ne pas engraisser. Martyr ne nous nions politiques diffèrent assez sensiblement lorsqu'ils ne peuvent être récusés. Voici le semblait pas exagéré, car, à en juger par mais leur entente démontre précisément que budget absolument authentique établi par les révélations des Américaines, dont plu- la politique n'a rien à voir en cette affaire. le Directeur d'un cinéma de chef-lieu de sieurs usent de moyens dignes de figurer Il s'agit de venir en aide à l'industrie du canton de 1.500 habitants qui ne peut dans le Jardip des Supplices, il fallait aux spectacle en général et, en particulier, à donner qu'une représentation le dimanche Françaises des astreintes plus sévères encore. l'industrie cinématographique. soir aux sons d'un vulgaire phonographe. Les latins sont, en effet, plus sujets1 à l'em- Car ce sont les cinématographistes — il Sa recette hebdomadaire étant d'environ bonpoint que les anglo-saxons, et puis nous n'est que juste de le rappeler — qui ont 200 fr. lui assure un revenu annuel de sommes d'un pays où l'on aime la table réussi à intéresser les parlementaires à la 1 0.400 fr. Mais voici ses dépenses : et où l'on sait manger... cause du spectacle. Ce sont les dirigeants Location de filrrçs. . . . 52x150 7.800 Sans doute, comme nous, serez-vous sur- du « Syndicat français des Directeurs de Transport des films .... 52x15 780 pris de la simplicité des - régimes et des cinématographes » Brézillon, Chataigner Electricité .. 52x15 780 exercices que préconisent vos artistes préfé- et quelques autres, qui sont parvenus, non Frais de projection 5 2x2 104 rées, dont la ligne ne laisse cependant pas sans peine, à constituer ce groupe interpar- Affiches (une par semaine) 52x5 260 à désirer. lementaire où les parlementaires sont au- Droits d'auteur (phonographes). 100 Il est vrai qu'à l'encontre de leurs cama- jourd'hui nombreux et qui a pris vigou- Assurances 400 rades d'Amérique, nos compatriotes ne reusement en mains la défense de l'industrie Taxes (Etat et pauvres) 1.250 possèdent pas chez elles de salle de gym- du spectacle — de tout le spectacle. TL474 RACHEL DEVIRYS x Les cinématographistes, en effet, quoi- Ainsi les dépenses se montent à 1 1.474 jardin. Il est difficile à Paris de s'adon- que les gens de théâtre et de music-hall les francs pour une recette de 10.400 fr. ner aux joies du tennis, et les 'lunks de traitent volontiers en ennemis, ne deman- Vous concluerez évidemment, en pré- • golf ne sont pas aussi nombreux qu'en Ca- dent pas pour eux-mêmes de traitement de sence de ces chiffres, que ce que cet « ex- lifornie... alors ?... alors peu soucieuses du faveur. C'est le groupe interparlementaire ploitant » a de mieux à faire, c'est dé ces- bluff et dfe l'excellent effet que n'auraient où les cinématographistes sont un peu chez ser son exploitation, à moins qu'il ne soit pas manqué de faire sur une partie de leurs eux qui a pris l'initiative d'un projet de loi un philanthrope résolu à tous les sacrifices admirateurs de sensationnelles révélations, déposé en son nom par MM. Levasseur et pour lutter contre la désertion des cam- nos camarades nous avouent que bien sim- Henri Auriol, portant abaissement de pagnes. ples sont leurs régimes et leurs exercices. 50 0/0 des taxes en faveur des théâtres Ce doit être précisément le cas puisque C'est ainsi que Suzanne Bianchetti nous et music-halls de province. Les cinémato- notre homme est prêt à continuer. Vous écrit : « Vous me connaissez suffisamment graphistes se sont contentés d'épingler à pensez bien, en effet, qu'il exerce, pendant pour savoir que je ne suis pas sportive ; ce projet de loi un amendement de M. Ro- la semaine, un autre métier qui lui permet pourtant je fais chaque matin quelques gnon qui étend aux cinémas de province de faire vivre sa famille. Il demande seu- exercices de gymnastique suédoise. Quant le bénéfice de l'baissement des taxes. lement qu'on l'aide, en diminuant ses char- au régime que je suis, il est très simple : Au vrai, si la situation du théâtre et du ges, à maintenir cet écran devant lequel je remplace à tous mes repas le pain par music-hall en province est pitoyable, celle l'ouvrier agricole se donne l'illusion de des biscottes et ne bois qu'en sortant de du cinéma est critique, et pour les cinémas goûter les plaisirs de la ville et se sent table. » dits de « petite exploitation » elle est quasi moins tenté de quitter son morose chef-lieu Rachel Devirys marche beaucoup, c'est désespérée. de canton. simple et excellent. Le matin à jeun, elle Sans doute, l'an dernier déjà, sur une Le Parlement peut-il refuser d'entendre prend une .grande tasse de thé avec le jus première intervention du groupe interpar- un appel si manifestement conforme à l'in- d'un demi citron. A midi, repas ordinaire et lementaire, le Parlement a fait quelque térêt national ? SUZANNE BIANCHETTI le soir dîner extrêmement léger ; elle ne chose. Les taxes qui frappent la petite ex- PAUL DE LA BORIE. 464 (jpcïnâflozinc «rwwwwww mange jamais de pain et ne boit que deux et me lève à huit heures. Durant le tra- heures après le repas, du thé surtout. vail, c'est le metteur en scène qui est le Régine Bouet nous écrit : « Tout n'est grand maître de l'heure... Alors là !... Et pas rose au cinéma et ce n'est pas un mé- diocre souci que devoir se garder en forme - — dans le sens sportif du mot. « Pour moi, puisque vous voulez le sa- voir,, voici mon programme : pas de petit déjeuner le matin, sauf durant la période de travail. A midi, grillade et légumes verts, salade, fruits crus. Au dîner, lé- gumes verts ou poisson, entremets, fruits crus ; jamais de potages, rarement du beurre ou du fromage. Aucune boisson pendant les repas, mais après, un demi citron pressé dans un verre de vin. « Voilà pour le régime alimentaire. Vient à présent la culture physique. « J'ai dans mon jardin quelques arbres favoris que j'escalade volontiers. Tous les matins, quand le temps le permet, longue promenade avec mes chiens, après avoir, au saut du lit, pratiqué quelques mouve- ments de gymnastique et pendant un quart Le Ballet dn Moulin Ronge d'heure la danse rythmique. LES GRANDS FILMS « Ajoutez à cela qu'en dehors de la pé- riode de travail je me couche à dix heures RÉGINE BOUET LE FANTOME DU MOULIN ROUGE combien de profanes tiennent notre carrière pour un métier de paresseux ! » T 'ART cinématographique, après avoir nera, je crois, par l'intrusion du fantas- Nous terminerons pour aujourd'hui par- ' traversé une véritable crise d'adapta- tique dans une histoire vivante et moderne, la très amusante réponse de Gil-Clary : tions, échappe au danger qu'auraient pu lui laissant de cette manière une grande place faire courir les réalisateurs trop empressés aux fantaisies de l'imagination. LES IMPRECATIONS DE GIL-CLARY à emprunter à n'importe quel roman d'ac- Je crois que ce film, que j'ai eu l'oc- Graisse, l'unique objet de mon ressentiment, tion le thème de leurs films. casion de voir, fera plus pour nous à Graisse, qui pent causer de si cruels tourments, . De plus en plus, nous voyons, à pré- l'étranger (où il est, m*a-t-on dit, nombreu- Graisse, que je vois naître d'un œil qui le déplore, sent, des metteurs en scène de tous âges et. sement vendu) que telle adaptation ci- Graisse enfin que je hais et que mon cœur abhorre. d'esprit jeune écrire directement pour le nématographique d'un de nos plus glo- Puissent tous les régimes ensemble conjurés cinéma ou bien chercher le scénariste qui, rieux et plus ennuyeux académiciens. Saper tes fondements encore mal assurés ! connaissant le style et l'allure spéciale des En effet, quoi de plus attrayant que le Je renonce à jamais aux pâtes d'Italie, récits à l'écran, établit l'argument ciné- fantastique. Que la vraie Thyroïde ai» simple Thé s'allie, graphique par excellence. Il n'y a pas qu'un célèbre quadru- Que cent masseurs unis des bouts de l'Univers Je ne veux pas faire là le procès des pède qui sommeille dans le cœur de Passent, pour me (aire fondre, et les Monts et les adaptations, car, bien des romans éorits l'homme, on l'a trop dit, il y a aussi l'enr [Mers ! avant que le cinéma naquit comportaient fant, et tel grand film américain l'a der- Que le doucheur sur moi projette sa mitraille un style cinégraphique. nièrement prouvé : les spectateurs étaient Et de ses propres mains malaxe mes entrailles ! Je ne peux non plus citer ici tous les ravis à la vision d'une mouture des contes Que le courroux du ciel allumé par mes vœux metteurs en scène qui furent non seule- des Mille et Une Nuits. C'est là sur- Détruise à jamais mes tissus adipeux ! ment des réalisateurs, mais encore de par- tout qu'il est indispensable pour le scéna- Puissé-jè ne jamais me voir comme un foudre, faits scénaristes. riste de connaître à fond toutes les res- Voir mes traits altérés cachés dessous la poudre. Cependant, mon attention a été attirée, sources de la technique cinématogra- Mais voir au Cinéma, c'est mon plus cher désir, par suite' d'une très intéressante visite au phique. Ma ligne toujours jeune, et mourir de plaisir ! studio, sur René Clair, dont l'originalité On a bien voulu, dans l'entourage de ' Nous continuerons, dans de très pro- de conception fut très remarquée dans Le René Clair, me communiquer le résumé chains numéros, à publier les réponses que Rayon Diabolique, par exemple. du scénario. L'argument est à la fois nous ont fait parvenir nos aimables vedettes. René Clair a terminé Le Fantôme du hardi et amusant. GlI.-Cl.ARY A. T. Moulin Rouge. Là encore il nous éton- Un jeune député, Julien Boissel, avait

r 466 (jnemagazine- 467 éprouvé une grande contrariété : il ai- queline au Moulin Rouge, et s'était mait une jeune fille, Yvonne Vincent, enivré. Un homme s'était approché de lui Cependant l'âme dé Julien qui a par- sions savantes, une action poignante, an- et lui avait promis de le guérir de couru tous les lieux où elle pouvait prendre goissante, pleine d'incertitude et de fan- ses tristesses... quelque plaisir, commence à *se lasser de taisie tout à la fois. Les nombreuses Paris est bouleversé par des événe- sa liberté. Au Moulin Rouge,- où, entre attractions parisiennes de toutes sortes ments mystérieux. Un reporter est en autres, elle se divertit, la vue de deux ajoutent à l'intérêt spectaculaire, sans quête de Julien Boissel qui a disparu de- amoureux éveille en elle des regrets. En- puis huit jours au Moulin Rouge. traînée par des souvenirs, elle se rend chez Les événements mystérieux continuent Yvonne Vincent que la disparition de son de se produire, même au sein du Conseil fiancé a plongé dans la douleur ; Julien des Ministres où l'on en discutait. Le re- apprend ainsi qu'Yvonne l'aimait sincère- porter, en quête d'un fait-divers sensa- ment et les raisons pour lesquelles elle tionnel, est mis sur la piste d'un docteur l'avait éloigné. chez qui il découvre le corps de Julien, Julien toujours sous sa forme invisible Le docteur est forcé d'expliquer. se rend chez Gautier et parvient à détruire C'est lui qui avait rencontré Julien au les documents compromettants.' Mais Moulin Rouge huit jours auparavant. De- comme il revient chez Vincent, il apprend puis longtemps, il cherchait un sujet pour que l'autopsie de son corps aura lieu avant une expérience de magnétisme très hardie. une beure. II s'élance à la recherche de êon corps, mais seul le docteur peut faire

JOSÉ DAVERT SANDRA MII.OAVANOFF ' Un décor original broisé par GYS et dans une scène de violence fille de l'ancien ministre Vincent, et s'était donner l'impression de certains films pré- secrètement fiancé avec elle. Mais la cédents que c'est là la seule raison d'être jeune fille était aimée aussi de G. Gautier, du scénario. En résumé, une action forte, directeur d'un journal qui menaçait de une distribution de premier ordre, une publier d'anciens documents visant Vin- recherche de mise en scène et de réalisa- cent si celui-ci ne lui donnait sa fille en tion photographique qui mérite toutes les mariage. Vincent, effrayé, l'avait priée louanges : Un Grand Film Français. de ne plus recevoir Julien Boissel et, Dans un film du genre de celui-ci, les pour gagner du temps, de feindre d'ac- décors doivent être particulièrement soi- cepter la demande de Gautier. Emue de gnés : tous ont été brossés par un jeune la douleur de son père, Yvonne avait et très habile artiste : Gys. obéi. Julien, ne comprenant pas la cause Je ne crois pas, dans ces conditions, du trouble d'Yvonne, était parti. si le scénario comporte ne fut-ce qu'une Une amie d'Yvonne, Jacqueline, avait idée, qu'on puisse faire un mauvais film méchamment fait croire à Julien ou même un film quelconque. A plus qu'Yvonne ne l'aimait pas. Celui-ci dé- forte raison lorsque l'idée est originale semparé, avait perdu le goût du travail et SANDRA MILOWANOFF (Yvonne Vincent) ainsi que vous avez pu vous en convaincre. n'avait su que faire pour oublier sa peine. Julien qui était ce soir-là comme « un Une curieuse surimpression du masque de GEORGES VAULTIER Je m'en voudrais, ayant été si aima- Un soir, il était entré à la suite de Jac- corps sans âme », avait accepté de se blement reçu au studio où tourne René prêteT à l'expérience, chez le docteur. Au rentrer l'âme dans le corps de Julien. Il premier essai, l'âme s'était séparée de son faut trouver le docteur et c'est en prison corps et était devenue une créature légère, que Julien le retrouve. invisible et indépendante qui n'obéissait L'heure presse. L'autopsie va commen- qu'au magnétiseur. Mais après quelques cer. Le docteur parvient à se faire accom- expériences, l'âme avait conquis sa liberté. pagner hors de prison et une course folle Elle avait refusé de revenir dans le corps commence. Il faut arriver à temps. où l'attendaient tous les ennuis de la vie. Les docteurs sont assemblés autour du Elle s'était envolée. C'était elle qui corps de Julien et l'âme presse le docteur. avait commis dans Paris mille fantaisies Enfin, le voici !... Il fait un geste et l'âme inexplicables pour satisfaire le premier élan revient dans le corps. Julien se lève et sort. d'une âme en liberté. Il arrive chez Vincent et.chasse Gautier Le docteur n'est plus en présence que qu'il ne craint plus. Il retrouve Yvonne d'un corps inerte, qu'on croirait mort. La dont il ne doute plus, il l'épousera. police a connaissance de ce fait et l'in- Ce film donne lieu à des recherches pho- Le cubiste culpe d'assassinat. tographiques extraordinaires, une perfec- tion encore jamais atîeinte de surimpres- Les ddnseiïses du Moulin Rouge Qnemagazine •jv^jvjv^^jvwm 468 469

Clair, de ne pas nommer ses collabora- point de haïr, et Préjean, nouveau Jolivet, UNE GRANDE PREMIÈRE A GENÈVE teurs directs. Les artistes français béné- créera un type dont le genre restera à ficient rarement de la publicité qui de- l'écran. vrait être faite sur leurs noms. Les bonis Dans la ruche où l'on s'activait à tourner LA TERRE PROMISE mouvements dés journalistes seront peut- les dernières scènes de ce film, que nous être suivis par-les éditeurs. verrons bientôt j'espère, on sentait régner L fallait un beau courage — tous les Après cela, des gens s'étonnent encore J'ai donc rencontré parmi les lampes, souple et continu l'effort. I Genevois me comprendront — pour qu'il y ait tant d'amateurs, d'aspirants à les praticables et les projecteurs Georges Cette saison cinématographique si bril- donner à l'Apollo ce film juif qu'est La vouloir « faire » du cinéma ! Or, plus j'y Vaultier, dont le masque fait songer à lamment commencée par Le Miracle des Terre Promise. M. Lansac, son directeur, songe et plus il me paraît que M. Henry Conrad Weidt. Loups et Pêcheur d'Islande, nous réservera, l'a eu, et s'il convient de l'en féliciter, on Roussell a perdu là une source certaine de Georges Vaultier tient, dans cette pro- je crois, en des genres divers, d'heureuse* peut, on doit le remercier car rarement film profits : au lieu de donner de beaux billets duction, le rôle du Fantôme, et j'ai pu surprises. retraça mieux les us et coutumes d'une de banque à son jeune premier, pourquoi race. n'a-t-ïl pas mis son rôle aux enchères ?... Cependant, quel accueil ce public prime- C'est alors que les offres eussent afflué et sautier dont je vous parlai plus d'une fois productives... Reste à savoir évidemment allait-il lui réserver ? Les huées, de la ga- si le public eût été satisfait.... lerie principalement, n'allaient-elles pas • En attendant les surprises que nous vau- éclater à la lecture des sous-titres extraits drait semblable innovation, voici, présen- de l'Ancien Testament, et plus iencore tement, celle qui me fut personnellement lors de ces scènes où s'affirme la foi ju- réservée : « Est-ce qu'il viendra ce soir ? » daïque ? J'en étais, je l'avoue, anxieuse demande Lia, petite fille, dans les premiè- et gênée par avance pour mes frères chré- res scènes du film. « Il viendra un soir de tiens, lesquels, pensais-je, devraient pour- selder comme celui-ci » lui répond son tant bien s'inspirer du respect, de l'urbanité camarade David. dont ne se départissent jamais les Juifs Et effectivement, il est là, puisque Lia assistant à des films d'un caractère reli- ayant ouvert la porte, sa figure exprime gieux, comme par exemple ces nombreu- l'étonnement, puis une admiration respec- ses reconstitutions à l'écran de la vie du tueuse. Quoi ! c'est lui, le grand ancêtre, Christ. h. prophète blanc, le prophète Elie ! Eh bien ! fut-ce tact ou saisissement ? Moi, j'avoue que je ne le connaissais pas — les deux peut-être — il n'y eut, en ce et surtout je l'imaginais plus vieux, avec soir de première, pas un ricanement, pas une barbe aussi blanche que fluviale, un un coup de sifflet, mais un recueillement front austère et toutes les caractéristiques tel que je n'en vis jamais semblable, hor- qui font un>rai prophète. Mais enfin, il mis à certaine représentation de La Roue n'y a pas à tergiverser : avec Lia, je lui à laquelle j'assistai. Dans une loge, par adresse une profonde révérence. O dis- contre, un rire s'essaya, voulant être spiri- grâce, il ne m'a point regardée ! tuel : il ne trouva point d'écho. Plus tard, au cours du récit imagé, Ces détails donnés, parce que représen- j'ai appris notre erreur, et si je n'ai pas Une seine d'ensemble tatifs de l'état d'esprit avec lequel on sui- murmuré comme Lia «. Vous fûtes, une vit La Terre Promise, que je dise le réa- nuit, la révélation, tout le rêve, toute la voir tourner quelques-unes de ses expres- On se demande parfois comment et lisme de cette reconstitution, particulière- foi », je n'en retournerai pas moins revoir sions qui seront, je crois, particulièrement pourquoi le théâtre s'alarme de l'incessante ment de ce « ghetto » d'un autre âge, ce film admirable tant pour la beauté dû remarquées. et triomphante activité du cinéma. tout l'attrayant et le pittoresque enfin de ce rêve qu'aussi bien pour la grandiose leçon Sandra Milowanoff est sa brillante beau film. Et ces interprètes ! Ah ! les d'humanité, de réconciliation qui s'en d en- Je crois, tout d'abord, que l'on s'alarme gage. Quand tous, chrétiens ou juifs, im- protagoniste. Elle aura là l'occasion d'af- à tort, mais si le cinéma a grandi et pros- yeux de Raquel Meller, deux lumières ; la firmer ses qualités de tendre et pathétique figure d'apôtre que celle de Bras, le rab- pies ou croyants, auront fait leur credo de péré en tant qu'art, c'est que là, moins cette idéologie qu'il nous enseigne, alors amoureuse. barrée est la route sur laquelle se pressent bin ; le parfait changeur que Moïse-Maxu- Une vamp, pour parler comme les Amé- dian ; le pur d'entre les purs, ce Pierre certainement le monde sera meilleur, ce qui les talents jeunes et nouveaux, car le seul serait grandement souhaitable. ricains, est étonnamment silhouettée par privilège de cette carrière ardue est d'être, Blanchar ! Et ce dégourdi d'André Madeleine Rodrigues, et le talent souple peut-être, moins encombrée que la carrière Rôanne ! En voilà un qui ne se refuse EVA ELIE. du très modeste et très grand artiste Mau- théâtrale. rien : tenir en ses bras la plus troublante des créatures, la serrer bien fort — car il rice Schutz est merveilleusement employé. Combien y a-t-il, en effet, d'auteurs Enfin, José Davert, charmant homme ne s'agit pas de feindre au cinéma —- lui dramatiques pour un metteur en scène ? Achetez toujours à la ville, sera une fois encore à l'écran sauver la vie, puis, comme récompense, au même marchand (pmagazine une brute que les midinettes ne manqueront JEAN LISTEL. l'obtenir, elle, qu'un autre allait prendre. (Jjémagazine 470 On demande des Jeunes Premiers et des Jeunes Premières (Les candidats sont priés de se reporter au n° 44 de « Cinémagazinë » (page 201) où les conditions de ce concours ont été publiées in-extenso)

De notre correspondant particulier. De notre correspondant particulier. Les prodùeers allemands ne négligent pas- le L'AI h ambra a ouvert sa belle salle* pour la marché américain. Chaque mois, des metteurs représentation d'un film vraiment intéressant : en scène, des business-men, des artistes yién- Nfu, régie Paul Czinner, édité par Rimex Film, 111 111 « là ter le terrain » à Hollywood et à présentation de la Dewesli. La trame de ce film New-York. Dernièrement, une compagnie alle- nous offre encore une fois l'éternel « triangle » : mande qui avait envoyé, des représentants en lui, elle et le mari. Elle, frêle, charmante, Californie, a engagé une demi-douzaine d'étoi- nulle ; lui,, commerçant ou boursier bon vivant, les américaines qui tournent actuellement dans cœur d'or, mais trivial, vulgaire, ne compre- les studios allemands. F. Wynnc-Jones, prési- nant pas l'âme d'oiseau blessé de sa femme. dent de la U. F. A. de Berlin, est arrivé à Los- Lui, écrivain, froid, hautain, cynique, appa- Angelcs accompagné par le Docteur Félix Càl- raissant dans cette œuvre (tirée d'un roman lerman, Erich Palmer et Fritz Lang. Ernst l.u- russe de Ossip Dymour) comme l'inéluctable bitsch a reçu ses compatriotes et a donné un destin. Il doit apporter le désastre, il le sait magnifique dîner en leur ho.niieur. M. E. et il le fait. Si le fond n'offre rien de nouveau, Wynne-.Jones l'ait actuellement des arrange- le jeu nuancé jusqu'aux extrêmes* limites de ments commerciaux pour établir un service tous les artistes, rend ce film captivant. Au régulier de présentation, des films de la U.F.A, premier plan, Emil Jannings dans le rôle du aux Etats-Unis. Fritz Lang a apporté avec lui mari : tour à tour distrait, amoureux brutal, une copie, de Siegfried, qui sera, présenté dans trivial lorsque, grisé de Champagne, H emporte un mois à New-York. Les cinéastes allemands sa femme comme une proie et... après s'en va ont visité tous les studios d'Hollywood eî se* à la cuisine, couper du pain, du saucisson et sont énormément intéressés à la fabrication rentre devant sa femme prostrée avec un verre des films. Ils repartiront dans quelques semai- de bière et les bretelles qui lui battent les nes à Berlin. .11 serait à souhaiter que les jambes. Mais lorsque Nju, séduite, quitte le grands prodùeers français suivent leur exem- logis çonjugaf, Jannings a des scènes' d'une ple. Une caractéristique du « business » des finesse infinie, d'une tendresse, douloureuse et prodùeers allemands est qu'ils arrivent tou- tragique. Dans ce film, cet admirable artiste a jours aux Etats-Unis avec des caisses de films campé un caractère achevé qui s'exprime tota- tournés à Berlin, ils vendent ces films et n.e lement et qui est un chef-d'œuvre. Excellente rhniportezlt }>us avec eux de films américains, dans sa fragilité de femme incomprise, El isa- ne contentant d'engager des étoiles américaines beth Bergncr (la très remarquée Jeanne d'Arc gu'ils font tourner dans les films allemands, dans La Dame de Sha.iv au Théâtre Reinhardh), persuadés de pouvoir ainsi mieux écouler leurs se dépense avec un art consommé. C'est son bandes sur le marché américain, delà u'esl ce- premier grand film et c'est un brillant début pendant pas toujours vrai, ces étoiles ne sont qui place cet artiste, au premier rang; des' étoi- pas indispensables à un bon film étranger les dramatiques du film allemand. Reste Con- pour qu'il soit vendu ici. * rad Veidt : fataliste, jouant admirablement + + avec sou masque mobile et expressif mais un Georges Melford, metteur en scène de la Pa- peu vide parfois, comme embarrassé de ses bras rnmount, et Jacqueline Logan, étoile- de la un peu longs. Bonne silhouette quand même. En même, compagnie, ne se marieront pas. Ils n'ont résumé : (11m admirable qui fera son chemin. même jamais été fiancés, c'est tout, au moins ce que la mère de Jacqueline Logan, Mme Ma- rion Logan, vient de déclarer. Georges Mel- ford n'est du reste pas encore divorcé de sa ■— Au Ufa-Palast, la seconde partie de Bin- première épouse et Jacqueline Logan serait, tin-tin, le chien qui sauve son maître, a eu le dit-on, « engagée » à un acteur... même succès que le début de ce film où l'action :■' * "'v.- ■■ - se déroule au milieu des paysages intéressants. Le premier film de « rentrée » tle Charles — A Uta, au Nollendorf Plalz. Jackie Coogan Ray intitulé Dynamite Smith, dont l'action se fait salle bondée pour son Olivier Twist. passe près du port de San-F ranci sco en 1898 — Au Primus Palast, par opposition, la mai- et qui vient d'être tourné aux Thomas Ince son Bruckniann a prése ; Baby Peggv dans Studios i\ C'ulver-City et présenté par Pathé, a Mi] Darling où la petite [irlisle montre un réel . obtenu un gros succès. Charles Ray a aban- talent. donné ses prétentions au grand drame histo- —: A Uta Tauentzieu P dast Force du vent 9 rique et il est de nouveau le pauvre garçon de est un film d'aventures invraisemblables sur village qui a « l'air un peu simple », ceci à terre et sur mer. la grande joie des spectateurs. — Ufa vient d'acquérir le mfîi-uscrit de Karl *** MayeK, tiré du Tartuffe de Molière. Von Slroheim n'a pas encore commencé à tourner La Veuve Joyeuse, avec Maë Murray. — Victor Jansen, l'excellent régisseur des Éfrank Mayo, Pauline Garon et Hélène Hàm- films d'Ossi Oswaldà, a passé pour une année nni stein seront les protagonistes des Nuits Pa- à la Westi. Que fera Os si. ? risiennes dont on va commencer la réalisation — Le régisseur américain Waltcr Niebuhr aux F. O. B. Studios. Le scénario est du Dr travaille aux prises de vues du nouveau film Forst, le 111m sera produit par Gothic Piétines. de Storn-Ei'm intitulé La ville des recherches.' Parmi les altistes engagés dans celle œuvre : ** Julianne Johnston, Olga Tehechowa, Matcoim Larry Semoii tourne un film comique en Tod, Adolf Klein, etc. 0 parties, à la manière de» contes d'Andersen, — Le Ifa commence sous la régie de Max aux F, O. B. Studios. Il joue, le rôle de « l'E- Mack un film, Père Voss, qui interprétera un pou vantail ». Bryant Washburn, Doroîhy récit pathétique d'un père qui se sacrifie tota- E>Wan et Virginia Pearson sont ses parte- lement pour son enfant. naires. Boscoë « Fatty » Arbuckld, qui vient — Le troisième film de la production. 1921- de paraître pendant une semaine sur la scène 1925 d'Harry Piel est intitulé La Montàgne en du « Pautages », théâtre de Los Angeles, a ob- flammes Henri Galecn écrit pour lla-rry Piel tenu un gros succès. Clyde Cook a signé un i!it manuscrit tiré de la Mégère Apprivoisée de nouvel engagement théâtral à BufTalo. Shakspeare. ROBERT FLOREY. C. DE DAXILOWICZ. La page de la Mode

d'après L.E Fil 17) des Êlegaocei Parï6ieane,s

L'opérateur L. H. BUREL, dans sa Citroën, ta première voiture trouvée dans tes mines de Cartilage (ri Vienne), pendant la prise de vues de Salammbô

II y a un peu plus de 10 ans, un noble Autrichien : ERIC VON STROHEISÏ (que le médaillon représente à celte époque) arriva en Californie pour y faire du cinéma. Les studios lui restant fermés, il s'embaucha dans une équipe d'ouvriers de chemins de fer. « IL NEIGE ». — Manteau velours de Smyrne rebrodé d'argent, Tout dernièrement, STROIIEIM, qui fit depuis la carrière que l'on sait, garni renard blanc rendit visite à ses anciens camaretdes et revêtit le costume de jadis. Cette photographie le représente serrant la main de son ancien contremaître. Qnemagazine 474 ~~~~~ ——

Ce que les artistes américaines dépensent pour leur toilette Cent dollars de parfums par semaine. — Gants et bas de soie. Le budget vestimentaire d'un jeune premier.

Stendhal raconte l'histoire d'un am- d'une trentaine de robes d'été, d'un par- bassadeur d'Angleterré à Naples qui fum spécial appelé « Fruit défendu » pour avait donné une fête fort amusante, la- lequel elle dépense 1 00 dollars par semaine quelle lui avait coûté peu de chose. On le (Tous les connaisseurs vous diront que la sut et on en glosa. Comme vengeance, il photographie, perdrait cent pour cent si organisa une nouvelle fête où, après avoir elle se servait d'un parfum meilleur mar- tenu ses invités une heure dans une pièce ché) , de la lingerie adéquate (blanche et sans lumière et sans musique, il brûla de- non pas noire : notez ce point !), de deux vant eux, pour toute distraction, un certain cents chapeaux (dont une centaine ne se- nombre de billets de banque ! ront jamais portés), de gants ad infiniium Ce diplomate n'aurait pas réussi dans le (une paire n'est jamais mise deux fois), fiim américain. Le spectateur yankee, qui de cigarettes exotiques revenant à deux ne sait jamais très bien s'il s'amuse ou francs pièce, etc., etc. s'ennuie, n'est certain que d'une chose (en Le contrat de Gloria Swanson prévoit quoi peut-être il a tort) : du prix payé qu'elle ne doit jamais paraître en public ■Plusieurs scènes 1res importantes de Paris1 furent tournées sur la terrasse pour le film. Si ce prix est inférieur à un qu'habillée de. la manière la plus coûteuse de l immeuble le plus élevé de Montmartre. D'admirables vues d'ensemble de Paris furent prises de ce point élevé où fui hissé tout un important matériel cinématographique. million de dollars, il a l'impression d'être et selon la mode la plus récente. Pour rem- A gauche : RENÉ HEHVII., le metteur en scène de cette très importante production volé. D'autre part, comme tout se tient, plir cette obligation, elle dépense, annuel- l'éditeur d'un film qui a coûté un million lement, pour 25.000 dollars de fourrures, de dollars n'hésitera pas à en dépenser 10.000 dollars de manteaux, 50.000 dol- cent mille pour la publicité, ce qui, dans lars de robes, 9.600 dollars de bas, 5.000 un pays où le public n'est aucunement en dollars de souliers, 6.000 dollars de par- état de distinguer le bon, le mauvais et le fums, 10.000 dollars de lingerie, 5.000 pire, est l'élément essentiel du succès. dollars de sacs, 5.000 dollars de cha- Il faut donc dépenser, non point sans peaux — sans compter naturellement les compter, mais en comptant, au contraire, bijoux, qui font placement ! ët en faisant connaître le compte. A côté de ce budget impérial, ou su- Ainsi nous saurons que Gloria Swan- perimpérial, les cent mille dollars que dé- son, par exemple, coûte, bon au mal an, pense Marion Davies semblent presque 125.600 dollars à habiller. Ce qui modestes ; sa toilette de ville est toujours fait, si je ne me trompe, dans les deux d'une extrême simplicité, aussi arrive-t-elle millions et demi de francs. A vous, Mes- à n'y consacrer que 48.000 dollars. (Cette dames, de chercher comment vous dépen- information est empruntée à notre confrère seriez un budget de toilette annuel de deux Photoplay qui conserve toute la respon- millions et demi ; non compris les bijoux, sabilité de l'ironie qu'elle peut contenir.) naturellement — sinon ce serait trop fa- Notons en passant qu'elle possède une re- cile ; les bijoux des films — il y en a marquable collection de châles espagnols' pour huit ou dix millions — sont géné- mais ceci est aussi un placement. ralement loués pour 10 0/0 de leur va- Pour s'habiller avec 20 ou 25.000 dol- leur ; quant à ceux que miss Swanson lars par an, Claire Windsor a besoin d'êtr( achète sur ses économies, c'est un compte économe et industrieuse. C'est la somme, à part ! que dépense Norma Talmadge pour un Pour que miss Swanson commence à seul film ; nous devons tous lui savoir gré tourner un film, il convient qu'elle dispose de ne pas trouver inutile d'avoir, en plus, de vingt-cinq paires de souliers, de douze du talent. Sa dépense annuelle monte à douzaines de paires de bas de soie noire à 80.000 dollars. Pola Negri ne « dé- 12 dollars la paire (encore est-elle raison- caisse » que 40.000 dollars ; encore a-t-il nable : elle porte chaque paire deux fois), fallu une riche imagination pour arriver, (jnémagazine 47S 477 dans La Danseuse Espagnole, à dépenser AMIENS LES ARTISTES FRANÇAIS A L'ÉTRANGER 12.000 dollars pour des costumes de Par suite d'un désaccord survenu il y a quel- ques mois entre Pallié-Consortium et M. Béchet, bohémienne. le directeur de l'Exceusior et de rOmnia, nous Denise Legeay tourne " L'Homme sans nerfs Corinne Griffith fait petite figure avec ne voyons pius de films de cette marque, ce qui est vraiment regrettable. un budget de dollars. Si l'on se 25.000 Les habitués de ces deux salles regrettent Nous étions tous navrés à la présen- tion d'Harry Piel et de Gérard Bourgeois, rappelle combien délicieuse nous l'ont révé- principalement Pathé-Revue, le documentaire si instructif et si varié. *■ ■*■ tation de J'ai tué ! de n'avoir pu émerveillée des moyens de production outre-» lée, au début de sa carrière, quelques ab- Par contre, Ganmont-Actualités, à défaut de féliciter comme nous le désirions la char- Rhin, de l'installation des studios, plus sences de costumes, on trouvera encore que Patliè-Journal, passe en première semaine, en même temps qu'à Paris, a la p.us grande joie mante Denise Legeay qui nous avait spécialement de celui de Staachen où fut c'est trop ! des spectateurs. surpris agréablement dans un rôle que nous réalisée une partie des extérieurs de L'//om- Les étoiles mâles ne prétendent point à — Le Voleur de Bagdad obtient un succès sans précédent à l'Exceisior, qui a inscrit à son ne croyions pas dans son emploi et qu'elle me sans nerfs, surprise de la rapidité avec ces chiffres astronomiques. Ni Valentino, programme cette merveilleuse production pen- avait tenu avec grand talent aux côtés laquelle les décors, mêmes considérables, ni Thomas Meighan, ni Richard Barthel- dant huit jours seulement, ce qui explique 1 af- lluence du public. Mais que les personnes qui de Sessue Hayakawa. sont plantés, frappée par la réputation mess ne dépensent beaucoup pour s'habil- n'ont pu voir ce film se réjouissent, l'habile Mais Denise Legeay n'était pas au formidable d'Harry Piel qui est de ler. Antonio Moreno, plus luxueux, dis- directeur qu'est M. Béchet le repassera dans quelque temns sur le même écran. Colisée ; pourquoi se cachait-elle ? Mo- beaucoup l'artiste le plus aimé du public pose d'un budgt de toilette.de dol- 10.000 — A i'Omnia, Le Loup-Garou, avec Pierre destie ? Trac ? lars, et si l'on y réfléchit on peut faire Bressol, est donné en une seule séance. Les Amiénois ont déjà eu l'occasion d'applaudir Xi. Je viens d'avoir la clef de cette quelque chose avec" cette somme. Bressol sur la scène de l'Alhamnra-Théàtre A titre de comparaison, [je recueille où il a joué Le Légionnaire. énigme ; la clef se présentant en l'occur- — Au Trianon : Bella Donna, avec Pola Né- rence sous la forme d'une ravissante quelques documents sur les dépenses de toi- gri. lette des acteurs français. Un ami bien in- Encore une semaine de spectacles magni- jeune femme qui sortait en coup de vent fiques. d'une maison de couture des Champs- formé m'a notamment promis de me faire RAYMOND LEONARD. Elysées et qui se précipitait dans un taxi. connaître dans combien de films différents Bousculade, ma canne tombe ; la dame est apparu, par la suite, le pyjama que se retourne, c'est Denise Legeay ! portait Van Daële dans Narâyana. BREVETS D'INVENTION — Pressée tant que cela ? LIONEL LANDRY. concernant le Cinéma —i Beaucoup plus que cela encore ! — Donnez-moi cinq minutes GENEVE — Je vous donne tout le temps que — Au Bâtiment Electoral, La Vengeance de 583S84. — 30 juin 1924. — Lehmann (E.), mettra ma voiture pour aller jus- jCrimhilde, inflexible dans sa haine comme rep. par Prévost. Procédé pour égaliser^ par qu'aux wagons-lits, montez avec moi. » dans sa douleur, a enthousiasmé tous ceux qui, coloration les intensités des. négatifs cinéma- après avoir assisté à Siegfried, la première.par- Il n'y a pas très loin des Champs- tie du film des S'ibelïingen, étaient accourus tographiques. nombreux en voir la fin. 583690. — 11 juillet 192^. — Porak (W.), Elysées au boulevard des Italiens, mais — Ailleurs encore, de très' beaux films : La il y a plusieurs carrefours, donc, suffi- Sœur Blanche, L'Epervier ; des reprises : Le re:j. par Assi. Appareil cinématographique ser- Brasier Ardent, El Dorado, Crainquebille, puis' vant à examiner les films. samment d'embouteillages pour que la pendant les l'êtes de tin d'année : Boses de 583744. — 16 juillet 1924. — Bush (J.P.H.), Piccadilly, Hollywood, Les" Amours de Rocairi- baronne de Calix, « vamp » de J'ai tué ! bole, Le Petit Chose,' La Flétrissure, Ncne, Le rep. par Maulvault. Ecran protège-vue. et qui fut aussi la charmante ingénue de Pèlerin, Notre-Dame de Paris ; puis des suc- 582496. — 22 avril ig24. — Lamy (F. A.), Ce Cochon de Morin, jpût me confier cès non encore épuisés ici bien qu'ayant l'ait le 209, rue du Faubourg-Saint-Denis, Paris. — tour de toutes les salles genevoises : fiœnigs- que, arrivée dé Berlin l'avant-veille, elle Mécanisme automatique s'adaptant aux ap- mark, La Neige sur les Pas, Le Talisman de allait retenir sa place dans le rapide qui Grand'Mère, Marin malgré lui, etc. pareils cinématographiques et fonctionnant par E. E. déc.anehement monétaire. . doit l'emmener à Nice sous peu. DENISE LEGEAY dans le rôle de Lizzi PAU de L'Homme sans nerfs 582505. — 2g avril 1924. — Casiraghi (V.), Et je me souvins tout d'un coup, en — Trame] « en chair et en os », pour employer l'expression consacrée, est venu 7, rue de Tlemcen ; Sabourin (E), 4, square effet, qu'immiédiatement après avoir ter- allemand, frappée également du peu de interpréter, pour la plus grande joie d'un Maubeuge , Sabourin . (V.), 18, avenue de la miné J'ai tué ! Denise Legeay, engagée cas que fait ce même public des grands public aussi (nombreux qu'aiithousiastc, cet République, à Paris. — Nouveau procédé pour inénarrable Crime du Bouif qui a consacré par Harry Piel pour interpréter le prin- artistes américains qu'il ignore. sa renommée eai province. Excellente soirée, enregistrer et reproduire les chants ou sons cipal rôle féminin de L'Homme sans J'appris également que, une fois cer-' qui nous remit en mémoire celle qui, il y a d'une scène en vue cinématographique. nerfs, partît à Berlin avec Paul Guidé et tains extérieurs tournés sur la Côte deux ans, nous lit connaître Drauejn dans 580990. 2 août 1924. — Féquant (R.), rep. la même scène. Bravo ! le Bouif ! M. Madys. d'Azur, Harry Piel et sa troupe revien- — Quelques bous programmes, ces der- par Josse. Procédé de titrage des films ciné- nières semaines : L'Aventurier, Le Petit Jac- matographiques. J'allais avoir sur L'Homme sans nerfs dront à Paris réaliser quelques scènes au ques, La Revanche de Garrison, avec Jack de très précieux renseignements lorsque le studio Gaumont. Pickiord, qui paraît pour la première fois sur les écrans palois. Sans oublier de .nom- '.VWV^W^^WWWWWV^V^'JWWW signal automatique de la place de l'Opéra C'est donc à ce studio que nous mer le prestigieux Voleur de Bagdad, dont se mit à sonner, notre voiture à démarrer irons bientôt chercher les « tuyaux » le succès a été énorme et d'ailleurs bien mérité-. Qui et... nous arrivâmes aux wagonsAits. complémentaires sur L'Homme sans nerfs, En outre, on nous annonce pour la sai- J'avais eu néanmoins le temps d'ap- qui, j'en ai l'impression bien nette, pre son : La Brière, La Terre Promise, L'Opinion a osé dessiner Publique, Le Vert-Galant. Ces deux derniers prendre que, très aimablement reçue par met d'être, au contraire, un homme qui, films rappelleront aux Palois leurs deux des moustaches sur le toute la colonie cinématographique berli- pour réaliser certaines scènes particulière-' illustres compatriotes Henri IV et... Adolphe Menjou. Avouez qu'il y a vraiment de quoi visage de la Joconde ? noise, notre charmante compatriote était ment dangereuses, aura eu besoin, lui et flatter l'orgueil béarnais ! ravie de son séjour en Allemagne, ravie ses interprètes, de beaucoup de nerfs ! J. G. également de son rôle, de l'aimable direc- R. W. 479 (jpmagazine

LES GRANDS FILMS LIES GRANDS

É-TENRI FESCOURT présentera la semaine événement, si mince soit-il, va prendre par- prochaine, sous 'l'égide de la Société mi ce petit monde, une importance consi- des Cinéromans, un film bien français, tant dérable. Le principal' et sa femme, le pion, par sa facture que par le goût) qui a présidé l'inénarrable économe Bron en seront les â sa réalisation. Je veux parler des Grands, premières victimes... adapté d'après la célèbre pièce de Pierre Tandis que la plupart des élèves réser- Veber et Serge Basset. vent leurs sourires à la petite bonne, un ter- Le lieu de l'action ? Vous le connaissez rible drame se prépare. L'un d'eux, Jean tous : c'est le collège... cette sorte de prison Brassier, qui a conquis toutes les sympa- où le petit Chose passa, jadis, des heures thies, est éperdument amoureux de la femme si mornes... L'atmosphère de rétablisse- du principal, une amie de sa famille. En ment est d'autant plus maussade que nous vain cette dernière veut-elle le dissuader et se prépare-t-elle à voyager. Le jeune hom- me, pendant une absence du principal, s'in- troduit dans son appartement au moment où un mauvais sujet, Surot, fracture le tiroir de l'économe. Vn incident au dortoir. Le surveillant (SAINT-OBEH) réprimande Surot (FABIEN HAZIZA) Le lendemain, le vol est découvert. Jean a été surpris par le veilleur de nuit. Pour ne point compromettre celle qu'il aime, il tour à tour jeune.... ardent.... généreux... père et la mère de Jean Brassier, Paul devra supporter un bien douloureux cal- La sobriété, la vérité de son jeu lui font Jorge, le veilleur... vaire... grand honneur. Max de Rieux est l'un des On remarquera le soin apporté à la réai plus délicats jeunes premiers de notre lisation de ce beau film... Parmi ces cro-' Tout le charme, toute la « couleur lo- écran. quis de la vie de collège, pleine de vie et cale » de la pièce nous sont rendus avec Emouvante, malgré l'ingratitude de son retracée avec exactitude, les scènes du beu- beaucoup de fraîcheur et de jeunesse par le glant obtiendront un vif succès de rire. réalisateur de Mandrin, 'habilement assisté personnage, Jeanne Helbling se taille, dans le rôle de la femme du principal, un On ne sera pas sans goûter l'humour de en l'occurrence par Henri Debain que nous cet épisode, où sous les regards gouailleurs n'avions pas eu le plaisir de revoir à l'écran succès très vif et très personnel. Gauthier lui donne la réplique avec adresse. des consommateurs, aux sons de la Violet-' depuis Le Costaud des Epineltes. tera et des Jardins de l'Alhambra, l'aus- J'ai constaté avec un vif plaisir les On ne pouvait, mieux que cet amusant tère Bron met fin à l'escapade du turbu- grands progrès accomplis par Fabien Ha- lent Surot. Le café chantant... les types de artiste, personnifier M. Bron, économe du ziza. Ce jeune artiste a grandi, depuis Tra- collège. Expert en caricature et parfait spectateurs qui s'y coudoient... forment un vail. Il anime avec intelligence le triste per- humoriste, Debain peut considérera cette tableau pittoresque et réussi. sonnage de Surot. Tout frêle... tout menu... silhouette comme une de ses meilleures La petite ville universitaire d'Aix-en- Jean Paul de Baëre, benjamin des collé- créations. Etudiez son jeu... Voyez-le en Provence où ont été tournés les extérieurs giens, prouve qu'on peut être à la fois petit train de réprimander les élèves... Cela ne des Grapds, nous fait également contem- et grand artiste. vous rappelle-t-il pas de vieux souvenirs... pler quelques-uns de ses plus* jolis coins de Jean Brassier (MAX DE RIEUX), faussement Dans un rôle épisodique, nous contem- N'avez-vous point connu ijadis >quejqfue vieille cité provinciale. accusé, est consolé par son petit eajnurade plons également Jaque Christiany dont Production émouvante, interprétée en (JEAN PAUI. DE BAEHK) émule de M. Bron... surveillant sévère et rigoriste... pontifiant par instants, s'accor- nous verrons sous peu une plus importante grande partie par des jeunes et réalisée par dant une importance considérable et s'apla- création. Paillette Berger, charmante, in- un de nos meilleurs cinégraphistes, Les le contemplons en pleine période de vacan- carne avec beaucoup d'allant} et de naturel ces. Le plus grand nombre des élèves s'est tissant devant les ordres du principal. Grands s'affirment comme devant être un le. petite bonne écervelée et compatissante. des plus beaux succès de la saison. éparpillé aux quatre coins de la France... Max de Rieux, qui fut, l'an dernier, Le Saint-Ober silhouette adroitement le pion, «euls sont demeurés une dizaine de collé- Petit Chose, s'acquitte du rôle extrême- Alexis Ghasne et Georgette Sorelle, le ALBERT BONNEAU. giens, retenus là peur cause d'étude. Tout ment difficile de Jean Brassier... Il est (pmagazine 489

reprenant sa tête de. ville, puis, des favoris 1830 sont venus encadrer le visage de l'inter- prète du nouvel héros. Alors comment voulez-vous que des gens? qui ne le connaissent _ que par l'écran aient pu le retrouver. Et l'on cherchait,, ce qui amusait « MYLORD L'ARSOUILLE » A AVIGNON fort metteur en scène et artistes. Aimé Simon-Girard se fit enfin connaître, René Leprince vient de rentrer à Paris et jura en Béarnais et, avec l'accent du pays, pré- no\is rapporte les meilleures nouvelles de son senta René Leprince. Ce fut un véritable' triom- séjour dans le Midi. Mylord VArsouille a dé- phe et une délicieuse Avignonnaise vint offrir buté dans d'excellentes conditions , : temps S'plendide, .accueil chaleureux, entrain général. un bouquet de fleurs au « Vert-Galant ». Et voilà comment Simon-Girard ajoute des exploita La région d'Avignon est riche en vieux mo- à la liste déjà longue de ceux que la chronique numents qui offrent aux metteurs en scène des prête au Béarnais. décors naturels avec lesquels il est difficile de Le soir même, une grande première du' film rivaliser. L'excellent réalisateur, qui possède de. Pierre Gilles avait lieu à l'Alhambra-Pafhé. par cœur tous les' beaux sites et les monu- ments de France, les avait choisis pour y tour- Le metteur en scène et le principal interprète furent invités et fêtés tandis que. par toute la mer les scènes de la Courtille dont il ne reste ville des affiches annonçaient Le Vert-Galant malheureusement plus rien à Paris. avec Simon-Girard en « chair et en os ». Mylord l'Arsouille qui s'encanaillait par- fois', ce (lui lui a valu la seconde partie de M. P. son nomi, fréquentait avec non moins de suc- cès d'ailleurs les milieux les plus élégants et la Courtille était certainement à cette époque L'ALBATROS CHEZ LES CIGOGNES un" des plus' recherchés. C'est là qu'en période Aujourd'hui, l'Albatros, ce vaste oiseau des de Carnaval étaient donnés les bals les plus courus par la haute société parisienne. mers, est venu demander asile aux familières Cigognes... et dans le tout petit studio de ïlé- Les jolies guinguettes de la Courtille voyaient nilmontant, Jean Epslein. aussi inspiré, aussi chaque année se réunir -sous- leurs ombrages méticuleux qu'aux premiers jours, réalise les tous les dandys et les oisifs en renom, les lit- ultimes scènes de VAffichc, la poignante étude térateurs connus, les poètes comme Alfred de de M'ie M. A. Epstein qui nous fera vivre, Musset, et ses amis de la jeunesse dorée s'y devant l'écran, quelques instants de rare et HAROI.O LEVINSTON et Mlle- CATHERINE HESSLING dans La Fille de l'Eau retrouvaient ainsi que l'es belles dames qui loyal émoi. eurent leur inspirer des vers immortels. Mylord l'Arsouille y était très connu, il en Qui pourra soupçonner, en. voyant pleurer LES GRANDS FILMS était un des plus brillants comme des plus' cette mère sur la tombe de son enfant, dans tapageurs ornements et c'est ainsi qu'il y pro- ce coin pauvre de cimetière suburbain, où céda eu période de carnaval à un enlèvement semblera régner la pénétrante atmosphère d'un sensationnel. automne déclinant, qui pourra soupçonner que r« c cette scène fut prise au studio, sous les feux Telles sont les premières scènes de Mylord LA FILLE DE L'EAU l'Arsouille tournées par René Leprince à'Avi- convergents des prolecteurs et parmi des tom- gnon et dans les environs : Gh,ateaumeuf, au bes toutes fictives ? Décidémenti, je ne sais ce qu'il me faut le plus admirer en Epstein : Pontet, etc. ; de nombreux passages furent aussi réalisés devant le fameux musée d'Avignon. le poète ou l'illusionniste. Il est vrai qu'on jean Renoir vient de nous présenter C'est certainement le plus beau cadre qui pou- n'est guère l'un sans l'autre, n'est-ce pas ? vait être donné à cette reconstitution. Mme Lissenko, dans ses voiles de deuil, à n • un des plus intéressants films de la La curiosité soulevée par les1 prises de Yues genoux près de la petite tombe fraîche, apporte, saison. Œuvre de mesure et de goût, La fut évidemment très grande. On venait voir au sein 'de cette ambiance niornel la note les artistes au travail de tous les points de la d'une souffrance humaine toujours renouvelée, Fille de l'Eau, avec la cadence alternée de région et Leprince qui, avant de partir, se de- la gémissante révolte de l'éternel .« pour- ses tableaux où la fraîcheur limpide des mandait s'il trouverait sur place la figuration quoi ?» On tourne des gros plans, disposés nécessaire, n'en fut pas en peine. Plusieurs' avec, un art d'où toute convention semble " rivières et des canaux s'oppose à des vi- milliers de personnes participent à ces fêtes baume. Un violon chanta, élégiaque. Sur les sions d'horreur nocturnes parmi lesquelles du Carnaval 1835, portant les déguisements en verrières du studio, la pluie drue s'est mise laveur à cette époque, et un grand nombre sont à tomber, très « Debussy »... ; et bientôt, pro- 1 l'eau n'est plus le miroir du ciel léger, mais a cheval. jecteurs et lampes , panneaux et caméras-, tout le sombre suaire des noyés, où l'existence On voit toute l'ampleur donée par le metteur cet appareil d'artifice qui semblait, à l'instant, en scène à ces réjouissances ; elles indiquent railler notre sensiblerie, tout le réel, en un calme d'une petite ville provinciale con- déjà l'esprit dans lequel sera réalisé Mylord mot, s'estompe et s'efface, absorbé par l'émo- traste avec l'agitation d'une foule ivre de l'Arsouille. Noblesse oblige et Leprince à de- tion puissante que dégage la fiction. > vant lui le succès du Vert Galant, alors ! En me retrouvant dehors, quelques instants vengeance, où le sommeil fiévreux d'une Le travail a repris en studio. Comme ceux plus tard, sous la pluie battante et dans les enfant devient un cauchemar tournoyant de Joinville sont entièrement pris, Leprince ténèbres hostiles des' rues luisantes, j'en vou- s'est installé à Vincennes où il a déià fait lus soudain, profondément, à Jean Epstein, que termine une fantastique chevauchée quelques intérieurs parmi lesquels celui de d'avoir ainsi alimenté, sans que j'y prisse dans un ciel d'orage sur les cimes tordues la salle de rédaction du Moniteur, organe garde, un « cafard » qui devait, plusieurs républicain très influent sous Louis-Philippe heures durant, exercer sa vitalité aux dépens d'arbres carbonisés, La Fille de VF-au nous et qui joue un grand rôle dans le film. de mon naturel optimisme... révèle, en Jean Renoir, un metteur en scène *** RAOUL PLOQUIN. de grand avenir et qui possède déjà, dans Le bruit de l'arrivée de René Leprince à le présent, une sûre technique et un sens Avignon se répandit très vite dans la belle ville des Papes et lorsque l'on sut que parmi plastique remarquable. la troupe qu'il emmenait se trouvait Simon- Mais aussi, La Fille de l'Eau nous ap- Girard, le déjà célèbre Vert-Galant, tout le monde voulut voir et connaître celui qui avait Qui porte, toute fragile de grâce malheureuse, fait revivre avec tant de vérité le bon roi de tendre, si tendre d'être puérile et persécu- la poule au pot. a osé dessiner Mais ce qu'il y avait de terrible pour ces tée, Mlle Catherine Hessling à l'adorable braves gens c'est qu'on ne « le » reconnaissait pas. II y a loin de la tête du Béarnais à celle des moustaches sur le visage. de Mylord l'Arsouille et après' avoir été doté C'est, en dehors de toute hyperbole ré- M. JEAN RENOIR d'une belle barbe pendant quatre mois, Simon- ^ visage de la Joconde ? clamiste, une véritable révélation que cette réalisateur de La Fille de l'Eau Girard s'est d'abord fait complètement raser, (jémagazine 483 (jnemagazinc ALGER jeune femme dont le talent incontestable a LES GRANDS FILMS su animer le personnage enfantin de Gu- Dimanche 30 novembre • est arrivé à Alger, par le Lamoricière, M. E. Costil, directeur gé- dule Rosaërt, la fille du marinier. Mlle néral de la Société des Etablissements' Gau- Catherine Hessling possède avec acuité mont, chevalier de la Légion d'honneur, vice- président de la Chambre syndicale de Ja Cirié- l'intuition du geste vrai, sans outrance. matographie française, accompagné de M. Bre- L'HÉRITIER D'UN TRÔNE D'un charmant visage où se reflète, en ton, agent général à Marseille' des Etablisse- ments Gauniont, pour faire un voyage d'études. nuances souriantes, la joie de vivre et d'être A tous les deux., cordiales bienvenues. OUVENT plus passionnante que les ro- une petite fille dans le soleil, de deux beaux — Le Splenidid vient de faire des salles plei- de la jolie baronne Mary Veczera. Frappé yeux tendrement ironiques, d'un corps lé- nes avec Scarumouche qui a obtenu un formi- mans, l'Histoire présente fréquem- par la beauté de sa cavalière, il lui de- dable succèsi, loin d'être épuisé puisqu'il doit ment des énigmes dont la solution a passion- ger, comme dansant de jeunesse, elle sait, passer encore au Musset-Cinéma et au Bijou- mande un rendez-vous et, bientôt, une quand les événements précipités la frap- Cinéma. On nous annonce l'arrivée prochaine à né de nombreux écrivains. La mort de idylle s'ébauche entre les deux jeunes gens. Algerj de Mlle Myrga et M. A. Tallier, spéciale- Louis XVII au Temple, l'identité du célè- pent et la roulent impitoyablement dans un ment engagés par la direction d'un grand ciné, La nouvelle liaison de l'archiduc n'est torrent impétueux d'aventures brutales, ex- pour venir réciter les vers de Joceiyn durant bre Masque de Fer ont. de tous temps, pas sans causer une impression énorme à la la projection du chef-d'œuvre du même nom- défrayé les chroniques de notre passé. primer plastiquement tout le désespoir, de Voilà un beau spectacle en perspective. Le cour. Le vieil empereur, tout d'abord per- Spleiidkl-Cinéma vient dé nous- donner avec Un des mystères les plus brûlants de suadé qu'il s'agit là d'un caprice, laisse succès : Femmes du Monde et La Flambée des Rêves, et nous promet encore L'Ornière, Sur- vivre, Hamlet, Le Petit Prince, L'Enfant dex Flandres, Après l'Amour, Lucette,- La Nuit de: la Saint-Sylvestre, Les Trois Ages. Le Régent, toujours à l'affût des grands- films', nous promet cinq grandes semaines de gala avec : Kœhigsmark, Pêcheur d'Islande. Violettes Impériales, Notre-Dame de Paris et Le Voleur de Bagdad. Sur l'écran du Régent et des Etablissements Sciberras, Le Vert-Galant, publié par « La Dépêche Algérienne », et Enfants de Paris, publié par « l'Echo d'Alger », viennent de commencer avec succès leur carrière. Nous- verrons prochainement sur ces écrans : Les Ombres gui passent, Le Harpon, Les Grands? La Citée foudroyée, Messaline, Cyrano de Ber- gerac, Les Veux Orphelines, Grand'Mère, Ro- sita, Tess au pays des haines, La Briêre, Les Deux Gosses, etc.. Il ne nous reste plus qu'à féliciter M. Sei- berras pour ses efforts et le soin qu'il met à la composition de ses si intéressants et variés- programmes. L' vient de nous révéler de torts beaux films tels que La Chevauchée blancher film d'une belle rudesse, La Danseuse espa- gnole, avec Pola Négri, L'Arriviste, si bien réa- lisé à l'écran, et Zaza, avec Gloria Swanson. M. Baudet, l'aimable directeur de l'Olympia, nous donnera par la suite : Mimi Pinson, Sa- lammbô, L'Epervier, Bella Donna, L'Etoile du Cirque, Paris, Les Nibelungen, La Chaussée des Géants, La Flétrissure, L'Appel du Destin, La Dame de chez Maxim's, etc., etc.

ORAN La présentation de la baronne Mary Veczera à l'Impératrice d'Autriche Le Régent Cinéma vient de faire avec succès Mlle CATHERINE HESSLING dans le rôle de Gudule Rosaërt son ouverture, et depuis, nous avons eu l'occa- sion d'applaudir de beaux films ainsi : Le Chiffonnier de Paris, avec Koline, Kean, Ro- l'Histoire contemporaine est bien celui de faire, puis, un beau jour, au cours d'une l'innocence qu'empoigne et secoue la lâ- sita, Le Harpon, L'Enfant du Cirque, avec Jac- la mort du grand duc autrichien Rodolphe discussion violente, Rodolphe lui annonce kie Coogan, Le Tombeau Hindou, Claudine et che injustice du monde. le Poussin. Ce magnifique établissement, dote et de la baronne Mary Veczera... On re- sa détermination d'épouser la baronne. Une des plus belles scènes du film est de plusieurs riiilliers de places, d'une projec- trouva à la fin du siècle dernier, le cada- François-Joseph esquisse un geste de tion idéale et d'un orchestre de 23 musiciens, celle où l'infortunée Gudule, petite forme est le plus' grand de toute l'Afrique du Nord, vre ensanglanté des deux malheureux. At- pitié. « A nous, souverains, s'écrie-t-il, il juchée à l'avant d'une immense péniche et est le plus fréquenté d'Oraii), vu ses pro- tentat (ou suicide?... Le problème de- ne nous est pas permis d'aimer selon notre grammes et la compétence de sa direction. noire comme la nuit qui l'opprime, assiste Nous verrons sous peu, sur cet écran : Mes- meure toujours insoluble. cœur... Dieu nous a confié la conduite de au repêchage du cadavre de son père, noyé saline, Les Grands, La Brière, Cyrano de Ber- Après le roman, le cinéma s'empare de nos peuples et nous devons nous astreindre gerac, La Citée foudroyée, Violettes Impériales, dans le canal. Il y a là, sans grimaces, sans La Dame masquée, Les Ombres qui passent. cet attachant épisode historique. Une thèse à bien remplir cette mission, fût-elle très contorsions de bouche, rien, qu'à l'aide Credo, L'Aventurière, Kcênigsmai'k, Pécheur nouvelle nous est exposée à l'écran qui, si pénible... » L'archiduc s'entête. Malgré d'Islande, Notre-Dame de Paris, Ce Cochon de d'une attitude ramassée et d'un regard fixe Morln, Le Mariage de Rosine, L'Ironie du sort elle ne résout pas la question, nous permet tous les raisonnements de son père, il main- où luisent à peine des larmes, une poignante et Le Voleur de Bagdad. Voilà plus qu'il n en du moins d'admirer le faste et les splen- tient sa détermination... L'empereur de- faut pour passer de bons moments, et ce n est expression qui ferait honneur aux meil- pas tout : d'autres grands films nous sont en- deurs de la Cour autrichienne en 1889. meure inflexible. II fait mettre son fils aux leures artistes de 'l'écran. core promis, mais chut ! pour le moment. A cette époque, au cours d'un bal mas- arrêts et décide d'agir avec la dernière ri- JAMES WILLIARD. PAUL SAFFAR. qué, l'archiduc Rodolphe, fils de l'empe- gueur. reur François-Joseph, fait la connaissance Cependant, sous l'égide de l'archiduc (jncmagazine< 484 conjurés sont arrêtés, et Rodolphe, prévenu Jean-Pierre, une conjuration se trame con- à temps, certain que l'Empereur sera im- tre le trône des Habsbourg. Lés mécontents placable, s'enfuit avec la baronne et se ré- sont décidés à exiger l'abdication de Fran- çois-Joseph. Le colonel commandant la fugie dans sa propriété de Mayerling. François-Jo:eph ayant appris l'arresta- place de Vienne se joint au complot, affir- tion des coupables et la part qu'a prise son mant pourvoir entraîner ses troupes. Mais, fils dans l'organisation du complot, con- pour réussir dans cette entreprise fort péril- voque le Conseil de la Couronne et décide leuse, un concours est indispensable : celui de sévir avec la plus extrême rigueur. Il se de l'archiduc Rodolphe dont le nom et la situation apporteraient au coup d'Etat un laisse fléchir au dernier moment. Mais le prince et la baronne viennent de se suicides éclat tout particulier et lui permettrait, sans Tel est, en résumé, le scénario de cette aucun doute, dé réussir. Ulcéré par les reproches de son père, très belle production. La vie à la Cour décidé à tout pour fléchir sa volonté et d'Autriche à la fin du dix-neuvième siècle pour obtenir son consentement à sa mésal- nous y esb très fidèlement retracée. La plu- liance, Rodolphe se laisse peu à peu en- part des intérieurs et extérieurs ont été traîner dans le mouvement. Forts dé cet ap- tournés à Schœnbrunn. pui, les conjurés décident d'agir le soir Maria Corda, qui interprète le rôle de même du grand bal de la cour. François- Mary Veczera, est belle et émouvante _à Joseph devra signer l'acte de capitulation souhait. Mais pourquoi nous taire les noms rédigé par les chefs du complot. des artistes de valeur qui campent les per- Tout à son amour, le fils de l'Empereur, sonnages de François-Joseph, de l'Impé- oublieux du Coup d'Etat qui se prépare, ratrice et de Rodolphe. Le vieil empereur, décide, au milieu du bal, de paraître aux dont la vie ne fut qu'une continuelle tragé- l'n ensemble charmant de la troupe du Casino de Paris que l'on verra dans La Fille do Madame de Larsac

LE FILM DE VERSAILLES La Fille de Madame de Larsac

ES éditeurs du film La Fille de Ma- — fait autour de cette production en soit le L dame de Larsac n'avaient certaine- seul attrait. Nous nous trouvons avec ment jamais rêvé une aussi belle et fruc- La Fille de Madame de Larsac en pré- tueuse publicité que celle que, bénévole- sence d'un film excellent, d'une photogra- ment, leur fit la justice française au moment phie impeccable, d'une technique qui, dans des prises de vues dans le parc de Ver- certaines scènes, est de tout premier ordre. sailles. Certaines scènes de pluie sont réalisées de Qui ne voudra se rendre compte par façon remarquable, et plusieurs reconstitu- soi-même si tout le bruit fait il y a quel- tions de vues et de quartiers de Paris sont ques mois autour de cette affaire était jus- à la fois exactes et originales. tifié et s'il y avait réellement lieu d'incul- Mais ce n'est pas à Paris seulement et per artistes et réalisateur de cette bande ? à Versailles que se passe ce film. De très Quoi qu'il en soit, le succès que rem- beaux extérieurs ont été également pris à porte La Fille de Madame de Larsac dans Venise. C'est un régal pour les yeux que Un grand bal à la Cour des Habsbourg en 1889. de voir parfaitement photographiés les L'arrivée de l'Empereur François-Joseph la salle des boulevards où on le présente en ce moment, en est la meilleure preuve ; dômes, les palais, les ponts et les canaux mystérieux de la ville des Doges. bras de la baronne Mary Veczera... La die, est ressuscité de façon saisissante. Mise les éditeurs sont largement compensés des en scène, photographie, interprétation sont ennuis qui les assaillirent, par la curiosité La troupe des danseuses du Casino de délicatesse de l'Impératrice évite un scan- Paris fait plusieurs apparitions très réussies irréprochables. Aussi félicitons-nous vive- qu'éveille leur film et par la foule qu'il dale. et très amusantes tout en restant dans la ment la Phocéa d'avoir inscrit cette belle attire. Pendant ce temps, la police autri- plus stricte correction. chienne ne chôme pas. Elle a pu décou- production au programme de sa saison. II ne faudrait pas croire que le scan- Le rôle principal, celui de la fille de vrir la trace du complot. La plupart des LUCIEN FARNAY. dale — puisque scandale paraît-il il y eut 487 — jLe Cinéma Gaumont annonce Vive le nouveau riche qui n'a pas dit son nom. Ima- Prix 2 fr. 50). un très gros succès. Rot. ges se rapportant à l'envoûtement et rappel de — Au Kursaal : Scaramouche qui est cer- — La semaine prochaine nous aurons l'oc- tainement une des meilleures productions que casion d'applaudir, à « l'Iris », Constance célèbres anonymes : X..., le Lecteur assidu*, La prise de l'Elysée l'Amérique nous ait envoyées cette année, a Talmàdge dans Les Deux Mondes (First Na- Une personne qui vous veut du bien. Surgit, été très applaudi. ' tional). Dernièrement, au studio des Réservoirs, La S' Femme de Barbe-Bleue nous fait con- masqué, un homme qui déclare: « Je suis Léonce Perret mettait la dernière main à une naître un Barbe-Bleue bien sympathique —• Une autre production de la First Na- Minax ». Ici, une ênumération des célébrités scène importante de Madame Sans-Gêne : l'In- tional passera en même temps au cinéma. (Huntley Gordon) et une crâne et élégante qui ont pris, pour nom, un mot latin : Cur- surrection du peuple de Paris et la prise des Diane de Montferrat (Gloria Swanson); « Majestic » : Le Passé d'une Femme. Tuileries. — Au Ciné des Famille? : Bêtes... comme Ce même cinéma nous présentera bientôt tius, Pertinax, Verax, Germanicus, Probits, Une jeune artiste pleine d'allant était char- les Hommes et Ilosita, chanteuse des rues qui Grund'Mère, film français de Maurice Kéroul. Etc. C'est là que se terminerait mon premier gée d'entraîner la foule et pour cela devait connaît le succès de tous les films de Mary — C'est bientôt que le cinéma Chantecler épisode. » arriver sur le plateau en courant, essouflée, Pickford. nous présentera Notre-Dame de Paris. Il est évident que l'on ne peut ici prendre la et proclamer la grande nouvelle. — Au Coliséum : Les premiers épisodes R. Mais dans sa précipitation, l'artiste se du Vert-Galant ont été très goûtés du public ; responsabilité des propos qui précèdent, ils trompa d'époque et, se jetant au milieu le succès de cetle production est assuré. s'éloignent trop de la gravité nécessaire en des figurants dont elle devait déchaîner l'en, La Fille du Pirate est un film très mou- thousiarme, hurla à pleins poumons : « Grande vementé dont l'aclion est bien menée et in- matière de cinéma. victoire, citoyens... le peuple marche sur Pa- terprétée avec autorité par Dorothy Phillips, LUCIEN WAHL. ris... on a pris l'Elysée ! 11 » Wallace Beery et Robert Ellis. Abonnez- G. DEJOB. vous à Cinémagazine 488 (jpémagazine 489 (pmagazine « La Charrette Fantôme » au Vieux Colombier • Peter Pan » LES FILMS DE LA SEMAINE Vingt-et-un ans de succès donnent à l'œuvre Depuis plusieurs années, l'opinion des ciné- philes et des artistes réclame la réapparition du maître Sir James M. Barrie une popularité LË MARCHAND DE VENISE (Aubert) . — L'As DU VOLANT (Super-Film) que connaissent seules les grandes pièces de sur un écran de Paris d'un film inoubliable : CLAUDE DUVAI, (Gwmont). théâtre. La Charrette Fantôme. La responsabilité formidable de cette adap- On se souvient du mouvement considérable que créa cette révélation cinégraphique. Par tation à l'écran ne pouvait être mieux confiée bonheur, le théâtre du Vieux-Colombier vient LE MARCHAND DE VENISE (film alle- les exemples de ses illustres camarades Harold qu'au talent d'Herbert Brenon. Depuis des an- Lloyd, Buster Keaton et Charlie Chaplin, nées, Brenon avait songé à Peter Pan. comme de s'assurer une copie neuve et intégrale du mand.) DISTRIBUTION : Shylock (Werner possibilité pour l'art muet. Quand il apprit grand' fllm de Victor Sjostrom, et nous annonce Monty Banks a abandonné définitivement les une série de douze représentations de La Char- Krauss) ; Portia (Hcnny Porten) ; Bassa- que la pièce était la propriété de Paramount, nio (Harry Liedke). Réalisation de P. P. petits films comiques en deux parties pour il s'empressa de réclamer à M. Lasky la direc- rette Fantôme, accompagnées d'une partition originale de musique moderne suédoise. Felner. aborder la production de grand métrage. tion de cette production. Il faut à la fois beaucoup d'imagination et La distribution de Peter Pan est de tout pre- » Feu Mathias Pascal - De tout le théâtre de Shakespeare, Le Mar- mier ordre. C'est Barrie lui-même qui choisit On travaille ferme au studio Albatros, à chand de Venise est sans doute une des pièces de talent pour amuser pendant plus de i ooo Betty Bronson comme interprète du principal Montreuil, où M. Marcel L'Herbier a commencé ' rôle. On a placé à ses côtés des artistes de qui, par son action, sa situation et la mise en mètres. valeur : Esther Ralston, dans le rô e de Mrs à tourner des scènes très importantes de Feu scène à laquelle elle donne lieu, se prêtait le Monty Banks n'a manqué ni de l'un ni de Darling ; Mary Brian, dans celui de Wendy ; Mathias Pascal, le fllm tiré du fameux roman l'autre dans l'As du Volant qui est d'une de Birandallo. mieux à l'adaptation cinématographique. Ernest Torrence, qui incarnera un féroce Cap- impayable cocasserie. tain Hook ; Cyril Chadwick, Virginia Brown On sait que le principal interprète de l'œuvre En dehors de l'intrigue captivante dont l'in- Faire et Anna May Wong en seront les prota- est Ivan Mosjoukine, qui va trouver, là encore, Aucune longueur ; des effets irrésistibles par- matière à une étourdissante création. Les pre- térêt est savamment gradué, on a grand plaisir gonistes. à admirer la superbe ville des Doges, ses pa- mi lesquels une course d'auto à la fois comi- Roy Pomeroy, à qui on doit les merveilleu- miers décors,, d'une ampleur et d'une profon- ses photos de la séparation des eaux de la Mer deur rares, l'ont bien augurer de la suite. Nous Rouge, prépare aux côtés de Brenon sept nou-- tiendrons nos lecteurs au courant des prises de veaux etrets de photographie pour Peter Pan. ' vues1 à venir. On dit que... " L'Homme des Baléares ». Comme son titre l'indique, les extérieurs de Richard Barthelmess devient metteur en ce fllm ont été tournés aux Baléares. scène. Son premier tilm s'intitule JVeu; Toys Ce pays extraordinaire, aux sites divers et (Jouets Nouveaux). Le rôle principal de ce film pittoresques, a servi de cadre à une action est tenu par Mary Hay qui précisément fut la extrêmement dramatique où l'on verra d'impo- partenaire de Barthelmess dans Way Down sants mouvements de foule. La distribution East, de Grifflth. Il faut ajouter que dans l'in- tervalle Barthelmess et Mary Hay se sont ma de L'Homme des Baléares, d'après le roman nés. espagnol El Jefe Politico est la suivante: Mmes Colette Darieuil, Alexiane, Esitrella Aux Films Legrand d'Ulia ; MM. René Navarre, Camille Bert, José La Société des Filins Legrand et M. Maurice Durany, James Devesa, Alexis Ghasne. Rouhier viennent de se rendre acquéreurs Les Cow-Boys au studio pour la France et la Belgique, du célèbre fllm Les fermiers et ranshmen du Far West ont comique Hold Your Breath, interprété par Do- actuellement beaucoup de mal à recruter leur rothy Dévore et qui contient des clous acro- personnel. La crise des cow-boys sévit, les batiques au moins aussi sensationnels que gars de l'Ouest désertant, tous les ranchs pour l'étonnant Monte là-dessus d'Harold Lloyd. aller tenter fortune à Los Angeles. Le fllm du Far West est demeuré le genre « Paris » favori du public américain,, amateur de che- C'est le 13 décembre au Gaumont-PalaCe que vauchées épiques et de coups de revolver. Ja- les Etablissements Aubert présenteront Paris, dis, à part quelques cow-boys « pur sang » la grande production de M. Vandal et Ch. tels que William Hart et Tom Mix, la p.upart Delac, réalisée par René Hervil, d'après un des artistes ou figurants n'étaient pas capables scénario de Pierre Hamp et adaptée par René de vivre réel ement la dure existence des hom- Jeanne. mes de la prairie. • Jocaste ■* Les temps sont changés. Les metteurs en Parmi la pléiade d'artistes de talent éprouvé scène trouvent maintenant plus de vrais cow- boys qu'il ne leur en faut, au grand détriment que M. Gaston Ravel put réunir pour son pro- WERNEH KRAUSS dans la scène du tribunal du Marchand de Venise chain fllm, Jocaste, d'après le roman d'Ana- des fermiers. Les bureaux de p.acement pour figurants regorgent de gaillards venus à Los que et impressionnante, sont autant de qualités tole France, nous pouvons citer déjà : Sandra lais, ses canaux mystérieux. Il ne pouvait Milowanoff, Henri Fabert, de l'Opéra, et Ga- Angeles pour risquer leur chance. qui font de ce film l'un des plus amusants et Le plus amusant dans l'affaire, c'est que le être de cadre plus somptueux aux magnifi- briel Signoret. 6 des plus accessibles à tous que nous ayons Jocaste sera édité par les Films de France; public pense toujours qu'il s'agit de figurants ques costumes du XVL siècle que portent les M. Tony Lekain en sera l'assistant. quelconques. N'est-ce pas à dégoûter les met- jamais vus. teurs en scène d'être consciencieux ? artistes. Et il ne pouvait être, je crois aussi, * Les dangers du Pavillon noir d'artistes aussi qualifiés pour interpréter les ** La réalisation des Etrangers de la Niilt, que Mise au point personnages de ce drame que Werner Krauss Notre confrère Marcel Yonnet nous prie d'an- CLAUDE DUVAL (film anglais). DISTRI- viennent de présenter les Etablissements Gau- étonnant Shylock, Henny Porten belle et mont, a donné Heu à un incident assez imprévu. noncer qu'il est totalement étranger à l'an- BUTION : Claude Duval (Nigel Barrie) ; La La loi américaine interdisant formellement nonce de sa collaboration comme critique ciné- alfière Portia, Solange Vlamink et Harry Duchesse Mary (Pay Compton) ; Jane d'arborer le pavillon noir et Fred Nib.o, le met- matographique dans un hebdomadaire récem- Liedtke. Fenton (Dorinea Shirley) ;■ Lionel (Hugh ment paru. teur en scène, n'ayant pu obtenir à temps l'au- C'est un excellent film que celui que réalisa Miller) ; Elisabeth (Betty Paire). Réalisa- torisation de tourner une scène de piraterie et « Le Bossu » M. Felner ; la photographie en est excellente de hisser à la drisse cet emblème séditieux, les Nous donnons ci-dessous la distribution du tion de George Cooper. artistes décidèrent de passer outre et de tour- film que M. Jean Kemm réalise en ce moment : et les intérieurs, s'ils ne furent pas tournés Les films anglais sont trop rares sur nos ner quand même. Lagardère (Gaston Jacquet), Gonzague (Mar- dans les palais de Venise, très savamment re- écrans pour que nous passions sous silence Mal leur en prit. Trois heures plus tard, cel Vibert)', Le Régent (Desjardins), duc de alors qu'une bataille se déroulait sur le pont constitués. l'apparition d'un des meilleurs que nous ayons Nevers (Jean Lorette), de Peyrolles (Paulet), * « du navire maquillé par les cinégraphistea, un marquis de Chaverny (Jaque Christiany), Co- ** » eu l'occasion de voir jusqu'alors. coup de canon retentit et une vedette de la cardasse et Passepoll (Arnna et Pré fils). Au- Claude Duval se signale particulièrement par douane signalait impérativement au navire de L'AS DU VOLANT (film américain), inter- rore de Caylus (Claude France), Irène de Ne- le rythme qui, dès le début, nous entraine dans se mettre en panne. On s'expliqua, mais Niblo, vers (Nilda du Plessy), Flor (Christiane Dori- prété par Monty Banks. qui, de ce fait, récolta une forte amende, n'a vy). — Opérateur, Willy. L'As du Volant est, je crois, le premier un mouvement fou qui ne se ralentit pas jus- pas encore pardonné à l'amirauté américaine qu'à la fin. Le scénario en lui-même est inté- dont il attend toujours la réponse. LYNX. grand film de Monty Banks. Suivant en cela 490 dncmagazine 491 ressant et extrêmement publie. Le bon y est, trice... Elle est, lë plus gracieusement du en effet, soupçonné, trahi, persécuté, et le monde, la spirituelle et jolie Lucie Larue. mauvais, jusqu'au dénouement, semble échap- Pierre Labry prête sa bonhomie souriante au LE COURRIER DES "AMIS" per au châtiment. rôle • du capitaine Mouche, et René Maupré silhouette un élégant imprésario. L'Heureuse Il n'est répondu qu'à nos abonnés et aux Membres de l'Association des « Amis du Cinéma >. Dans des décors toujours meublés avec goût, Chaque correspondant ne peut poser plus de TROIS QUESTIONS par semaine. mais parfois insuffisamment éclairés, Nigei Mort est un très bon film à qui je prédis une Barrie et Miss Fay Compton interprètent avec fructueuse carrière. On y remarquera le ti- -Nous avons bien reçu les abonnements de : leur faut quelque chose qu'ils n'ont pas l'ha- trage qui est signé de J. Faivre, un maître Mmes Germaine Lescrinier (Levallois-Perret), bitude de voir, qu'il n'imagine même pas. A intelligence et talent deux rôles à panache. ce point de vue, vos apaches, vos bougesi. vos Hugh Miller, Dorinea Shirley et Betty Faire du genre. Fouet (Paris), Courbaron (Caen), Descotils * (Bruxelles), de la Barre (Paris). Burger (Colom- bals musette sont pour nous d'excellentes re- portent très agréablement les costumes de ** bes), Leost (Caudebec-en-Caux), Mouget (Ver- crues, un merveilleux élément de succès ». Ce viers), Dahmen (New-York), Diot (Biarritz), metteur en scène qui est aussi un excellent l'époque. ANDRE TINCHANT. Kissack (Paris), Guelorget (Colombes) ; de psychologue n'avait-il pas raison 1 LE DERNIER VOYAGE DU « NAN- Peer Ggnt. — Ne m'en voulez pas de ne pas .V/.V.-.V.V.-.WJW.WJ,^JV\iV.W MM. Deburghgraève (Lil e), André Roanne CY B » (film américain). DISTRIBUTION: (Saint-Cloud), Films Albatros (Paris), Aguthe répondre à votre dernière JettrS, J'ai essayé Jim Davies (Thomas Meighan) ; Mary (Paris), Dombret (Namur), Sté Paw-Film (Var- de la déchiffrer, mais on vain. Vous avez tou- Brent (Lila Lee). Réalisation de Rajph sovie et Poznan), Grabowski (Paris), Coutot jours une écriture difficile, elle est cette fois Les Présentations (Paris), Distillerie Goodwin (Laon), Edw. H. complètement impossible. Mon bon souvenir. Ince. Sœsman (Sœrabaja-Indes Néerlandaises), Mal- Rundghito-Sing. — Je vous ai donné dans un Cette longue aventure maritime ne manque levi.le (Paris), Films Baroncelli (Paris), André précédent courrier, mon avis sur Le Lion des Daven (Paris), The Central Library Spiros N. Mogols, je n'y reviendrai donc pas. Je ne L'HEUREUSE MORT (Armor).. pas d'intérêt. Des scènes de tempête et de trouve pas du tout que les toilettes des fem- naufrages y sont enregistrées avec adresse. Grivas (Alexandrie). A tous merci. LE DERNIER VOYAGE DU « NANCY B » ; Marionne. — Il faut en effet beaucoup plus mes soient une question secondaire. Il n'est Thomas Meighan incarne, une fois de plus, le pas plus permis à une artiste d'être habillée UN DÉPENSIER (Paramount). de science pour faire rire que pour faire pleu- loup de mer sans peur et sans reproches. Il rer ; les situations comiques sont beaucoup sans goût qu'il ne lui est permis d'être laide plus rares que les situations dramatiques, et la ou disgracieuse, ou de n'avoir pas de talent. L'HEUREUSE MORT (film français). DIS- obtiendra son habituel succès. Lila Lee, gra- même personne qui se laissera toujours atten- Je prends vivement part à votre joie d'aivoir TRIBUTION : Théodore Larue (Nicolas cieuse au possible dans le rôle de Mary Brent, drir par les mêmes effets dramatiques sera hor- reçu une réponse personnelle de Mosjoukine. Rimsky) ; Lucie (Suzanne Bianchetti) ; se fera applaudir par son naturel... ripilée lorsqu'on lui montrera un effet comi- Le fait est d'ailleurs en lui-même suffisamment rare pour être apprécié. Mouche (Pierre Labry) ; Fayot (René Mau- que qu'elle a déjà vu. Cent fois déjà nous *** avons compati à la douleur d'une femme dé- Lakmé. — J'ai été très touché de vos char- pré). Réalisation de Serge Nadejdine. laissée ou aux malheurs d'une mère qui perd mantes attentions qui m'ont fait le plus grand UN DEPENSIER (film américain), inter- son enfant, et nous le serons encore chaque plaisir. Quel plais r j'ai eu aussi à la lecture Le scénario de L'Heureuse Mort, où le prété par IValter Hiers, Jacqueline Logan, fois qu'on nous montrera plus ou moins de votre lettre sur La Dame masquée. Le côté etnographique de votre lettre m'a particuliè- bouffon se mêle au macabre, nous dévoile Robert Mac Kim, Josef Swicklwrt, Clarence adroitement pareil spectacle ; mais dites-moi les astucieux artifices de l'auteur Théodore si vous rirez d'aussi bon cœur à la centième rement intéressé ; j'ignorais tout ce que vous y Burton, Guy Oliver et George Fawcett. édition d'une" farce de Harold Lloyd ? Il faut énumérez et j'admire très sincèrement votre très Larue. De son « vivanf » le malheureux est Le regretté Wallace Reid créa bien souvent dans les films drôles toujours se renouveler..., grande érudition. J'ai transmis vos compli- ments à Juan Arroy ; je comprends que ses hué, sifflé. On doit retirer ses pièces du pro- des films de ce genre. Un Américain, avide et ce n'est pas facile. 1° Je ne crois pas que gramme... Un accident soudain (les suites d'un l'artiste en question fasse partie de la distri- articles vous intéressent, ils sont fort bien do- d'aventures, débarque dans une république sud bution de Milord l'Arsouille. cumentés et pleins d'intésêt. Mon meilleur sou- mal de mer) fera passer pour mort notre américaine, à la veille d'un coup d'Etat. Vous venir. héros... Dès lors, on s'arrache ses œuvres à devinez la suite. La conclusion de cette fan- Les lectrices de Cinémagazine et toutes les IRIS. prix d'or, on prononce en son honneur d'in- taisie tourne un peu trop à la bouffonnerie. vedettes du cinéma lisent terminables discours, on célèbre son génie et L'interprétation de Walter Hiers et de Jacque LES ELEGANCES DE PARIS sa vaillance... et l'on va même jusqu'à le sta- line Logan est bonne; Robert Mac Kim, qui le journal de modes à la « mode », les 1"' et tufier... ne cherche pas à varier son jeu, veut être an- 15 de chaque mois. Sujet amusant, on le voit, et qui prêtait à tipathique... Il ne nous paraît pas dans son Léonardo — Le public, le grand public de- une satire assez divertissante... rôle... mande à l'écran, et aussi à la littérature, le Quatre artistes de talent se sont partagés ALBERT BONNEAU. complément de ce que la vie ne lui offre pas. les rôles de cette tragi-comédie. A Nicolas Les romanciers populaires ont presque tou- jours situé leurs héros dans un inonde que le Rimsky, pour qui l'art de la composition ne peuple ne fréquente pas, ne connaît pas. Voyez possède plus de secrets, est échu le person- LYON le succès d'un Georges Ohnet qui n'entretenait nage de Théodore Larue. Il nous en a rendu — Les mois de décembre et janvier s'an- ses lecteurs que de ducs, de comtes et de fas- tueuses réceptions ! Les Américains, qui ne une truculente caricature — qui n'est pas sans noncent comme très chargés en grands films. Je cite parmi les principaux : Dorothy Ver- manquent jamais, quel que soit le milieu dans nous faire penser parfois à sa création applau- non, Rosita, L'Arriviste, i La reprise de lequel se passe l'action, d'incorporer dans leurs die de Ce Cochon de Morin ! Ses attitudes L'Atlantide a attiré une fois de plus une films des scènes luxueuses et des femmes élé- gantes, l'ont bien compris. Pendant les deux d'ahurissement ont le don de mettre les salles foule d'admirateurs qui ne se lasse jamais d'une pareille réalisation. Je gardais pour la heures que dure la projection d'une bande, les en joie. Ses dons de composition sont vérita- fin Le Voleur de Bagdad, qui sortira en paysans du Texas ou de l'Arizona « vivent » blement étonnants. Il arrive, avec une trans- exclusivité pendant tout le mois de janvier la vie des grands clubs de New-York, des formation à peine perceptible, à changer com- dans la petite salle de Pathé. banquiers de Wall Street, et leurs femmes rê- — On vient de présenter La Terre Pro- veront pendant longtemps des splendides plètement son personnage. Suzanne Bianchetti mise en grande solennité, à la Scala. robes de Gloria Swanson ou des turbans de abandonne, pour cette fois, les rôles d'impéra- Pola Negri. Crovez-vous que le même film, ALBERT MONTEZ. exactement le même, leur aurait autant plu si Swanson au lieu d'être multimillionnaire jper- sonnifiait une gardeuse d'o'e ou si Pola Negri incarnait une pauvre ouvrière ? Un metteur en « Cinémagazine » est à la disposi- ui scène américain, un des plus grands, me décla- tion de MM. les Directeurs français ij Q \ rait un jour où je me plaignais de la multi- plicité des films dits parisiens où l'on voit ou étrangers pour les renseigner sur !; a osé dessiner !; d'inénarrables apaches : « Nous travail- les productions dont il n'aurait pas lons, non pour l'élite du public des gran- été parlé dans ses colonnes. A toute ;! des moustaches sur le ;! des villes qui connaît Paris, mais pour des millions de gens qui n'iront jamais. Quel demande, joindre un timbre pour la !; visage de la Joconde ? !; intérêt aurait pour eux nos films situés à Pa- réponse. ris si nous leur montrions la « société » pari- sienne qui se différencie bien peu, surtout à l'écran!, de la « société » new-yorkaise ? Il | Les Billets de " Cii>éiî>a§azit>e " | CINÉMAS AUBERT ! DEUX PLACES f

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BERCK-PLAGE — IMPERATRICE-CINEMA. ARTISTIC-CINEMA-PATHE, 61, rue de Douai. BEZIERS — EXCELSIOR-PALAGE, av.St-Saëns. g Le Palais du Cinéma Aubert-Journal. — De GRAVONE, Gaston CINEMA DU CHATEAU-D'EAU, 61, rue du JACQUET et Germaine FONTANES dans Les BIARRITZ. — ROYAL-CINEMA. Château-d'Eau. BORDEAUX. — CINEMA PATHE, 3, cours de ELECTRIC-PALACE Demi-Vierges, d'après le roman de Mar- CINEMA RECAMIER, 3, rue Récamier. cel PRÉVOST. —. Henri BAUDIN, Pierre CINEMA SAINT-MICHEL, 7, place St-Michel. l'Intendance. 5, boulevard des Italiens BLANCHAR, Ginette MADDIE et Jeanne SAINT-PROJET-CINEMA, 31, rue Ste-Catherlne. = Auberl-Journal. — En exc usivilé à Pa- CINEMA STOW, 216, avenue Daumesnil. HELBLING dans L'Arriviste, d'après DANTON-PALACE, 99, boul. Saint-Germain. — THEATRE FRANÇAIS. ris* Henry PORTEN et Werner KRAUSS l'œuvre de F. CHAMPSAUR. BOULOGNE-SUR-MER. — OMNIA-PATHE. FLANDRE-PALACE, 29, rue de Flandre. BREST. — CINEMA ST-MARTIN, pas. St-Martin dans Le Marchand de Venise, d'après FOLL'S BUTTES CINEMA, 46, av. Mathurin l'œuvre célèbre de SHAKESPEARE. THEATRE OMNI A, 11, rue de Siam. Moreau. CINEMA D'ARMOR, 7-9, rue Armorique. GAMBETTA AUBERT-PALACE Gd CIN. DE GRENELLE, 86, av. Emile-Zola. TIVOLI-PALACE. 34, rue Jean-Jaurès. CINEMA CONVENTION 6, rue de Belgrand GRAND-ROYAL, 83, av. de la Grande-Armée. CADILLAC (Gironde). FAMILY-CINE-THEATRE IMPERIA, 71 rue de Passy. = 37, rue Alaln-Chartier Donquichotleries, comique. — Matt MOORE CAEN — CIRQUE OMNIA, avenue Albert-Sorel. MAILLOT-PALACE, 74, av. de la Grande-Ar- = Aubert-Journal. ■— Les Vosges Alsacien- et Madge BELLAMY dans Plus de Femmes, SELECT-CINEMA, rue de l'Engannerie. nes, doc. — Marie Km dans La Dette comédie. — Aubert-Journal. — Henri mée. — Le Châle aux fleurs de sang. L'Ar- VAUXELLES-CINEMA, rue de la Gare. riviste. {== Sacrée, comédie dramatique. —- Henri BAUDIN, Ginette MADDIE et Jeanne HEL- CAHORS. — PALAIS DES FETES. BAUDIN', Pierre BI.ANCHAR, Ginette MAD- BLING dans L'Arriviste, d'après l'œuvre MESANGE, 3, rue d'Arras. CAMBES (Gironde). -— CINEMA DOS SANTOS. DIE et Jeanne HELBLING dans L'Arri- de F. CHAMPSAUR. MONGE-PALACE, 34, rue Monge. CANNES. — OLYMPIA-CINEMA-GAUMONT. viste, d'après l'œuvre de F. CHAMPSAUR. PALAIS DES FETES, 8, rue aux Ours. — Rez- CETTE. — TRIANON (ex-cinéma Pathé). de-chaussée. — Mascarades. Scaramouche. CHALONS-S-MARNE. — CASINO, 7, r.Herbillon. GRAND CINEMA BOSQUET GRENELLE AUBERT-PALACE Quennie vagabonde.. - 1" étage. — Le Fé- CHERBOURG. — THEATRE OMNIA. = 55, avenue Bosquet 141, avenue Emile-Zola lon. Hollywood. Age sans pitié. CLERMONT-FERRAND. — CINEMA PATHE, PYRENEES-PALACE, 289, r. de Ménilmontant. H Aubert-Journal. — Marie Km dans La Aubert-Journal. — DE GRAVONE, Gaston 99, boul. Gergovie. SEVRES-PALACE, 80 bis, rue de Sèvres. Dette Sacrée, comédie dramatique, i— JACQUET et Germaine FONTANES dans Les DENAIN. — CINEMA VILLARD, 142, r. Villard, Henri BAUDIN, Pierre BLANCHAR, Ginette Demi-Vierges, d'après le roman de Mar- VICTORIA, 33 rue de Passy. DIJON. — VARIETES, 48, rue Guillaume-Tell. MADDIE et Jeanne HELBLING dans L'Ar- cel PRÉVOST. — Mary PICKFORD dans DIEPPE. — KURSAAL-PALACE. riviste, d'après l'œuvre de F. CHAMP- Dorothy Vernon de Haddon Hall. BANLIEUE DOUAI. — CINEMA PATHE, 10, rue St-Jacques. S SAUR. ASNIERES. — EDEN-THEATRE, 12, Gde-Rue. DUNKERQUE. — SALLE SAINTE-CECILE. AUBERVILLIERS. — FAMILY-PALACE. PALAIS JEAN-BART, place de la République. | TIVOLI-CINEMA PARADIS AUBERT-PALACE BOULOGNE-SUR-SEINE. — CASINO, 4 bis, bd ELBEUF. — THEATRE-CIRQUE OMNIA. = 14, rue de la Douane 42, rue de Belleville Jean-Jaurès. GRENOBLE. — ROYAL-CINEMA, r. de France. H Eclair-Journal. — Un Drame en mer, avec CHATILLON-S.-BAQNEUX. — CINE-MONDIAL. HAUTMONT. — KURSAAL-PALACE. Triboulet (8e et dernier épis.). — De GRA- Priscilla DEAN. — Hollywood, avec le CHARENTON. — EDEN-CINEMA, 1 bis, rue des LE HAVRE. — SELECT-PALACE, 128, bd. de concours de 80 célébrités de l'écran dont VONE, Gaston JACQUET et Germaine FON- Strasbourg. TANES dans Les Demi-Vierges, d'après Ecoles. — Lundi et vendredi. Charles CHAPLIN, Pola NEGRI, W. HAUT, CHOISY-LE-ROI. — CINEMA PATHE. ALHAMBRA-CINEMA, 75, rue du Prés.-Wilson. le roman de Marcel PRÉVOST. Mai-y Douglas FAIRBANKS, Betty CoMPSONj etc. — CLICHY. — OLYMPIA. LE MANS. — PALACE-CINEMA, 104, av. Thiers. PICKFORD dans Dorothy Vernon de Hadr COLOMBES. — COLOMBES-PALACE. LILLE. — CINEMA PATHE, 9, r. Esquermoise don Hall. PRINTANIA. CINEMA SAINT-PAUL CORBEIL. — CASINO-THEATRE. CROISSY. — CINEMA PATHE. WAZEMMES-CINEMA PATHE. 73, rue Saint-Antoine LIMOGES. — CINE MOKA. ROYAL AUBERT-PALACE DEUIL. — ARTISTIC-CINEMA. s Eclair-Journal. — Un Drame en mer, avec ENGHIEN. —- CINEMA GAUMONT. LORIENT. — SELECT-CINEMA, place BIsson. 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