REPUBLIQUE FRANCAISE COMMUNE DE MAREIL-MARLY

PROCES-VERBAL DE LA SEANCE PUBLIQUE DU CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 11 DECEMBRE 2017

Ont été convoqués le vendredi 1er décembre pour le lundi 11 décembre 2017 à 20h30, par Madame Brigitte MORVANT, Maire : Mesdames et Messieurs Philippe BARDET, Sophie GARCIA, Bernard DUMORTIER, Cécile JARDON, Dominique LAFON, Caroline JOIN- LAMBERT, Marie de COSNEFROY, Maria WENTHOLT, Thierry GUILLOT, Catherine DE HULSTER, Alexandre LEONDARIDIS, Christian DUSSERRE, Barbara DESCAMPS, Sébastien BEYELER, Anne-Sophie TALTAVULL, Aldo PEZZETTA, Sabine LINDGREN, Vincent DABE, Julien ORHAN, Pierre DURAND, Guilaine KARECKI, Christian FERRI, Jean- Bernard BISSON, Sabine GILLOT, Gilles LAMY et Michèle DUDOUET.

La séance est ouverte à 20h30 par Madame le Maire, qui procède à la lecture des pouvoirs.

Etaient absents :

- M. Vincent DABE (pouvoir donné à M. BARDET) - Mme Barbara DESCAMPS (pouvoir donné à Mme le Maire) - Mme Guilaine KARECKI (pouvoir donné à M. DURAND) - M. Thierry GUILLOT (pouvoir donné à Mme GILLOT)

M. Alexandre LEONDARIDIS a été élu secrétaire de séance à l’unanimité.

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I – Approbation des Procès-verbaux des précédentes séances de Conseil municipal

Pour éviter de perdre du temps lors des conseils au sujet des comptes rendus, je vous ai transmis par mail en date du vendredi 17 novembre 2017 le projet du compte-rendu de la séance du lundi 2 octobre 2017 avec une proposition de formuler vos observations jusqu’au vendredi 24 novembre 2017.

J’ai eu une remarque de Mme GILLOT sur une coquille sur le mot « présent » au lieu de « précédent » et une demande de M. LAFON sur une modification de ses interventions page 14.

Le procès-verbal de la séance du Conseil municipal du 2 octobre 2017 est approuvé à l’unanimité.

Je n’ai eu aucune remarque sur le projet de compte-rendu de la séance de lundi 9 octobre 2017 envoyé par mail en date du lundi 27 novembre 2017.

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 1

Le procès-verbal de la séance du Conseil municipal du 9 octobre 2017 est approuvé à l’unanimité.

II– POINTS SOUMIS A DELIBERATION

2017/67) FINANCES – Budget Commune – Budget Principal – Décision Modificative n°3

Monsieur Philippe BARDET présente la délibération.

Les éléments les plus importants de cette décision modificative n°3 portent sur les points suivants :

• Section de fonctionnement :

En recettes : - la perception en 2017 de la taxe forfaitaire sur les terrains devenus constructibles (non perçue depuis 2013) à hauteur de 25 955 €, du FCTVA sur les dépenses de fonctionnement (première année) à hauteur de 5 896 €, le remboursement par la ville de SAINT-GERMAIN de la participation 2016 à la déchetterie d’un montant de 22 950 € (recette à percevoir par la CASGBS compétente au 1/01/2016) ;

En dépenses : - un mandat pour éteindre la créance de 4 600 € de la société ESER (régie publicitaire du MCV jusqu’au 31/12/2015) suite à liquidation judiciaire, un virement à la section d’investissement d’un montant de 59 845 € ;

• Section d’investissement :

En recettes : - le virement de la section de fonctionnement de 59 845 € et le montant de la cession du terrain situé 40 Rue de Port Marly à hauteur de 360 000 € ;

En dépenses : - la réfection des gouttières (et installation de pics anti-pigeons) sur le bâtiment de la mairie pour 6 510 €, l’enfouissement du réseau Rue de Saint-Germain par NUMERICABLE à hauteur de 7 600 €, l’inscription de l’opération d’aménagement du jardin des Marivaux pour 5 900 € en dépenses et 3 315 € en recettes, la constitution de l’autofinancement pour la réalisation des opérations du Contrat Départemental à hauteur de 402 196 €.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment ses articles L.1612-11,

Vu l’instruction budgétaire et comptable M14,

Vu le Budget Primitif 2017 de la Commune voté en Conseil Municipal du 30 mars 2017 ;

Vu la Décision Modificative n°1 de la Commune votée en Conseil Municipal du 3 juillet 2017 ;

Vu la Décision Modificative n°2 de la Commune votée en Conseil Municipal du 9 octobre 2017 ;

Considérant la nécessité de voter une décision modificative sur le budget de la Commune afin de procéder à des virements de crédits, de prévoir l'emploi de dépenses et recettes non prévues au budget primitif, ou de dépenses ou recettes nouvelles à y inscrire ;

Le Conseil Municipal,

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 2

Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITÉ A :

➢ APPROUVER la décision modificative n°3 telle qu’elle figure sur le tableau ci- dessous :

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 3

RECETTES D'INVESTISSEMENT

Chapitre Reports Vote BP 2017 DM N°1 DM N°2 DM N°3 Budget cumulé 001 - Solde d'exécution de la section - 1 121 275,62 1 121 275,62 - - - 1 121 275,62 d'investissement reporté 021 - Virement de la section de - 800 000,00 800 000,00 - - 59 845,00 859 845,00 fonctionnement 024 - Produits de - 2 755,71 2 755,71 - - 1 210,00 360 000,00 361 545,71 cessions 040 - Opérations d'ordre de transfert entre - 287 634,55 287 634,55 - - - 287 634,55 sections 041 - Opérations - 164 400,00 164 400,00 - 164 400,00 - - - patrimoniales 10 - Dotations, fonds - 600 832,13 600 832,13 - - 6 696,00 607 528,13 divers et réserves 13 - Subventions d'investissement (hors 13 188,82 937 243,61 950 432,43 22 426,60 22 638,40 3 518,00 999 015,43 138) 138 - Autres subventions d'investissement non - 332 340,00 332 340,00 - - - 332 340,00 transférables 458202 - Changement des installations 120 960,00 88 240,00 209 200,00 20 910,40 - - 230 110,40 d'éclairage public de la RD 161 TOTAL DES RECETTES 134 148,82 4 334 721,62 4 468 870,44 - 121 063,00 21 428,40 430 059,00 4 799 294,84 D'INVESTISSEMENT DÉPENSES D'INVESTISSEMENT Chapitre Reports Vote BP 2017 DM N°1 DM N°2 DM N°3 Budget cumulé 020 - Dépenses imprévues - 55 805,41 55 805,41 - - - 55 805,41 (investissement) 040 - Opérations d'ordre de transfert entre - 806,80 806,80 - - 2 400,00 3 206,80 sections 041 - Opérations - 164 400,00 164 400,00 - 164 400,00 - - - patrimoniales 13 - Subventions ------d'investissement 16 - Emprunts et dettes - 135 080,00 135 080,00 - - - 135 080,00 assimilées 20 - Immobilisations 88 320,00 123 760,00 212 080,00 - 28 420,00 - 540,00 184 200,00 incorporelles 204 - Subventions - 80 910,40 80 910,40 - 20 910,40 - - 60 000,00 d'équipement versées 21 - Immobilisations 376 029,20 3 070 158,63 3 446 187,83 236 157,00 21 428,40 24 923,00 3 728 696,23 corporelles 23 - Immobilisations en - - - - - 402 196,00 402 196,00 cours 458102 - Changement des installations 216 000,00 157 600,00 373 600,00 - 143 489,60 - - 230 110,40 d'éclairage public de la RD 161 TOTAL DES DÉPENSES 680 349,20 3 788 521,24 4 468 870,44 - 121 063,00 21 428,40 430 059,00 4 799 294,84 D'INVESTISSEMENT RECETTES DE FONCTIONNEMENT Chapitre Reports Vote BP 2017 DM N°1 DM N°2 DM N°3 Budget cumulé

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 4

002 - Résultat de - 800 000,00 800 000,00 - - - 800 000,00 fonctionnement reporté 042 - Opérations d'ordre de transfert entre - 806,80 806,80 - - 2 400,00 3 206,80 sections 013 - Atténuations de - - - 1 500,00 5 440,00 - 6 940,00 charges 70 - Produits des services, du domaine et - 325 432,00 325 432,00 - 600,00 - 326 032,00 ventes diverses 73 - Impôts et taxes - 2 822 310,03 2 822 310,03 - - 12 334,03 25 955,00 2 835 931,00 74 - Dotations, subventions et - 355 169,00 355 169,00 - 13 443,00 14 196,00 382 808,00 participations 75 - Autres produits de - 26 800,00 26 800,00 - - 240,00 - 26 560,00 gestion courante 77 - Produits - 15 000,00 15 000,00 2 170,00 3 070,00 24 870,00 45 110,00 exceptionnels TOTAL DES RECETTES - 4 345 517,83 4 345 517,83 3 670,00 9 978,97 67 421,00 4 426 587,80 DE FONCTIONNEMENT DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Chapitre Reports Vote BP 2017 DM N°1 DM N°2 DM N°3 Budget cumulé 011 - Charges à - 1 046 077,00 1 046 077,00 17 383,75 - 6 251,03 2 976,00 1 060 185,72 caractère général 012 - Charges de personnel et frais - 1 169 805,00 1 169 805,00 - 39 415,00 16 130,00 - 1 146 520,00 assimilés 014 - Atténuations de - 571 489,00 571 489,00 - 4 039,00 - - 567 450,00 produits 022 - Dépenses imprévues - 10 200,00 10 200,00 - - - 10 200,00 (fonctionnement) 023 - Virement à la - 800 000,00 800 000,00 - - 59 845,00 859 845,00 section d'investissement 042 - Opérations d'ordre de transfert entre - 287 634,55 287 634,55 - - - 287 634,55 sections 65 - Autres charges de - 446 319,93 446 319,93 29 740,25 - 500,00 4 600,00 480 160,18 gestion courante 66 - Charges financières - 13 992,35 13 992,35 - - - 13 992,35 67 - Charges - - - - 600,00 - 600,00 exceptionnelles TOTAL DES DÉPENSES DE - 4 345 517,83 4 345 517,83 3 670,00 9 978,97 67 421,00 4 426 587,80 FONCTIONNEMENT

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/68) FINANCES - Budget « Commune » 2018 – Autorisation de Mme le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement (dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent)

Monsieur Philippe BARDET présente la délibération. Comme chaque année, le Conseil Municipal est informé de la nécessité de prendre une délibération autorisant le Maire à

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 5

engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent en attendant le vote du budget primitif 2018.

Il rappelle l’article L.1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales : « Dans le cas où le budget d'une collectivité territoriale n'a pas été adopté avant le 1er janvier de l'exercice auquel il s'applique, l'exécutif de la collectivité territoriale est en droit, jusqu'à l'adoption de ce budget, de mettre en recouvrement les recettes et d'engager, de liquider et de mandater les dépenses de la section de fonctionnement dans la limite de celles inscrites au budget de l'année précédente. Il est en droit de mandater les dépenses afférentes au remboursement en capital des annuités de la dette venant à échéance avant le vote du budget. En outre, jusqu'à l'adoption du budget ou jusqu'au 15 avril, en l'absence d'adoption du budget avant cette date, l'exécutif de la collectivité territoriale peut, sur autorisation de l'organe délibérant, engager, liquider et mandater les dépenses d'investissement, dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l'exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette. L'autorisation mentionnée à l'alinéa ci-dessus précise le montant et l'affectation des crédits. Les crédits correspondants, visés aux alinéas ci-dessus, sont inscrits au budget lors de son adoption. Le comptable est en droit de payer les mandats et recouvrer les titres de recettes émis dans les conditions ci-dessus. »

Vu l’article L.1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Considérant la nécessité de prendre une délibération autorisant le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice 2017 en attendant le vote du budget primitif 2018,

Le Conseil Municipal,

Ayant entendu l’exposé de son rapporteur,

Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ AUTORISER le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts par chapitre au budget de l’exercice 2017 en attendant le vote du budget primitif 2018, soit :

Montants autorisés Crédits ouverts au Chapitre - Article avant le vote du BP BP 2017 2018 Chapitre 20 - Article 202 21 420,00 Chapitre 20 - Article 2031 93 444,00 30 940,00 Chapitre 20 - Article 2051 8 896,00 Chapitre 21 - Article 2111 27 850,00 Chapitre 21 - Article 2112 870 024,38 Chapitre 21 - Article 2113 10 000,00 Chapitre 21 - Article 2115 120 000,00 Chapitre 21 - Article 2116 165 434,10 Chapitre 21 - Article 21311 95 100,00 767 530,00

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 6

Chapitre 21 - Article 21312 100 600,00 Chapitre 21 - Article 21316 6 720,00 Chapitre 21 - Article 21318 23 600,00 Chapitre 21 - Article 2135 700,00 Chapitre 21 - Article 2138 865 000,00 Chapitre 21 - Article 2151 565 628,00 Chapitre 21 - Article 2152 91 000,00 Chapitre 21 - Article 21533 78 535,75 Chapitre 21 - Article 2158 1 226,40 Chapitre 21 - Article 2183 10 640,00 Chapitre 21 - Article 2184 1 500,00 Chapitre 21 - Article 2188 36 600,00 TOTAL 3 193 918,63 798 470,00

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/69) FINANCES - Budget « Eau & Assainissement » 2018 – Autorisation de Mme le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement (dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent)

Monsieur Philippe BARDET présente la délibération.

Vu l’article L.1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Considérant la nécessité de prendre une délibération autorisant le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice 2017 en attendant le vote du budget primitif 2018,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ AUTORISER le Maire à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice 2017 en attendant le vote du budget primitif 2018, soit :

Montants autorisés Crédits ouverts au Chapitre - Article avant le vote du BP BP 2017 2018

Chapitre 21 - Article 21531 - - Chapitre 21 - Article 21532 89 618,62 22 400,00 TOTAL 89 618,62 22 400,00

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 7

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/70) FINANCES - Budget « Commune » – Exercice 2018 – Avance sur subvention en faveur du CCAS

Monsieur Philippe BARDET présente la délibération.

Il convient de prendre une délibération portant sur l’attribution d’une avance sur la subvention 2018 à verser au C.C.A.S. afin de permettre la liquidation des dépenses obligatoires, notamment les salaires, avant le vote du budget primitif 2018. Celle-ci sera reprise dans la subvention globale 2018 qui sera accordée au C.C.A.S. et sera déduite du montant restant à verser.

Vu les articles L.1612-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales,

Considérant la nécessité de prendre une délibération autorisant le Maire à verser une avance sur la subvention 2018 au C.C.A.S.,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ AUTORISER le Maire à mandater au bénéfice du Centre Communal d’Action Sociale une avance sur subvention de 100 000 € qui correspondra au premier versement de la subvention ; les autres versements seront effectués après le vote du Budget Primitif 2018, déduction faite de ce premier versement ;

➢ DIRE que les crédits seront inscrits au budget primitif 2018, à l’article 657362, lors de son adoption.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/71) FINANCES-INTERCOMMUNALITE : Révision des attributions de compensation et adoption du rapport de la CLECT

Monsieur Philippe BARDET présente la délibération.

L’attribution de compensation constitue d’une part une recette obligatoire pour la commune de Mareil-Marly et d’autre part une dépense obligatoire pour la communauté d’agglomération en tant qu’Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI). Elle a pour objectif d’assurer la neutralité budgétaire des transferts de compétences opérés entre les communes et son EPCI à fiscalité professionnelle unique.

Conformément à l’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts, la Communauté d’Agglomération Saint Germain Boucles de nous a communiqué par courrier le 21

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 8

septembre dernier le rapport de la commission chargée d’évaluer les charges transférées (CLECT) en date du 20 septembre 2017. Cette commission est composée des membres des conseils municipaux de chacune des communes membres de la communauté d’agglomération. Chaque commune doit être représentée dans cette commission. Les membres élus pour la CLECT pour notre commune sont Philippe BARDET et Sébastien BEYELER. La CLECT a rendu un rapport qui propose au conseil communautaire l’évaluation de la charge des compétences transférées des communes à l’agglomération le 1er janvier 2017 ainsi que le mode de calcul et le montant définitif de l’attribution de compensation définitive. Ce rapport doit être adopté par délibérations concordantes de la majorité qualifiée d’au moins deux tiers des conseils municipaux représentant la moitié de la population, ou d’au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population de l’intercommunalité. Les compétences transférées au 1er janvier 2017 concernent les domaines suivants : • Promotion du Tourisme,

• Action de développement économique portant notamment sur le transfert des zones d’activités économiques (ZAE).

Pour la commune de Mareil-Marly, il n’y a pas d’impact budgétaire en termes d’attribution de compensation dans les 2 domaines indiqués ci-dessus. Il est proposé au Conseil Municipal d’adopter le rapport de la CLECT annexé à la présente délibération.

Vu l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015 portant fusion de la Communauté d’Agglomération Saint Germain Seine et Forets avec la Communauté d’Agglomération de la Boucle de Seine et la Communauté de Communes Maisons Mesnil étendue à la commune de Bezons,

Vu l’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts,

Vu la délibération 16-206 de la Communauté d’Agglomération Saint-Germain Boucles de Seine en date du 8 décembre 2016, révisant le montant des attributions de compensation définitives de l’exercice 2016,

Considérant l’adoption du rapport de la CLECT portant sur la méthode de calcul de la révision des attributions de compensation et sur l’évaluation de la charge des compétences transférée des communes à la communauté d’agglomération le 1er janvier 2017,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ ADOPTER le rapport de la CLECT annexé à la présente délibération.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 9

2017/72) RESSOURCES HUMAINES – Suppression de l’indemnité de conseil 2016 allouée aux Comptables du Trésor chargés des fonctions de Receveurs des Communes et Etablissements Publics Locaux

Madame le Maire présente la délibération.

Les comptables du Trésor, qui exercent les fonctions de receveur des collectivités, peuvent percevoir une indemnité pour les prestations d’assistance et de conseil qu’ils fournissent auxdites collectivités.

Cette indemnité est personnelle et valable pour la durée du mandat de l’assemblée qui l’a attribuée.

➢ Il convient donc que le Conseil Municipal, délibère pour décider la suppression de l’indemnité de conseil, à Madame Marie-Louise CACALY, Trésorière Principale du Trésor public, en poste à Saint-Germain-En-Laye, ➢ Le montant de cette indemnité est calculé, chaque année, en fonction de la moyenne des dépenses réelles des trois derniers exercices clos, sur la base du tarif règlementaire fixé par l’arrêté ministériel du 16 décembre 1983.

Par ailleurs, ce même arrêté précise, que cette indemnité peut être supprimée ou modifiée par délibération dûment motivée.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu l’article 97 de la loi n°82.213 du 2 mars 1982 modifiée relative au droit et libertés des communes, des départements et régions,

Vu le décret n° 82-979 du 19 novembre 1982, précisant les conditions d’octroi d’indemnités par les collectivités locales et leurs établissements publics locaux,

Vu l’arrêté interministériel du 16 décembre 1983, fixant les conditions de l’attribution de l’indemnité de conseil aux receveurs des communes et des établissements publics locaux,

Vu l’exposé de Madame Le Maire,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ DECIDER la suppression de l’indemnité de conseil, au titre de l’année 2016, à Madame Marie-Louise CACALY, Trésorière Principale du Trésor public en poste à Saint-Germain-En-Laye.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 10

2017/73) RESSOURCES HUMAINES – Suppression de l’indemnité de conseil 2017 allouée aux Comptables du Trésor chargés des fonctions de Receveurs des Communes et Etablissements Publics Locaux – Mme CACALY

Madame le Maire présente la délibération.

Les comptables du Trésor, qui exercent les fonctions de receveur des collectivités, peuvent percevoir une indemnité pour les prestations d’assistance et de conseil qu’ils fournissent auxdites collectivités.

Cette indemnité est personnelle et valable pour la durée du mandat de l’assemblée qui l’a attribuée.

➢ Il convient donc que le Conseil Municipal, délibère pour décider la suppression de cette indemnité, à Madame Marie-Louise CACALY, Trésorière Principale du Trésor public, en poste à Saint-Germain-En-Laye, du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017. ➢ Le montant de cette indemnité est calculé, chaque année, en fonction de la moyenne des dépenses réelles des trois derniers exercices clos, sur la base du tarif règlementaire fixé par l’arrêté ministériel du 16 décembre 1983.

Par ailleurs, ce même arrêté précise, que cette indemnité peut être supprimée ou modifiée par délibération dûment motivée.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu l’article 97 de la loi n°82.213 du 2 mars 1982 modifiée relative au droit et libertés des communes, des départements et régions, Vu le décret n° 82-979 du 19 novembre 1982, précisant les conditions d’octroi d’indemnités par les collectivités locales et leurs établissements publics locaux, Vu l’arrêté interministériel du 16 décembre 1983, fixant les conditions de l’attribution de l’indemnité de conseil aux receveurs des communes et des établissements publics locaux, Vu l’exposé de Madame Le Maire,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ DECIDER la suppression de l’indemnité de conseil, au titre de l’année 2017 à Madame Marie-Louise CACALY, Trésorière Principale du Trésor public en poste à Saint- Germain-En-Laye du 1er janvier 2017 au 30 juin 2017.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/74) RESSOURCES HUMAINES – Suppression de l’indemnité de conseil 2017 allouée aux Comptables du Trésor chargés des fonctions de Receveurs des Communes et Etablissements Publics Locaux – Mme HUART

Madame le Maire présente la délibération.

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 11

Les comptables du Trésor, qui exercent les fonctions de receveur des collectivités, peuvent percevoir une indemnité pour les prestations d’assistance et de conseil qu’ils fournissent auxdites collectivités.

Cette indemnité est personnelle et valable pour la durée du mandat de l’assemblée qui l’a attribuée.

➢ Il convient donc que le Conseil Municipal, délibère pour décider la suppression de cette indemnité, à Madame Brigitte HUART Trésorière Principale du Trésor public, en poste à Saint-Germain-En-Laye, depuis le 1er septembre 2017. ➢ Le montant de cette indemnité est calculé, chaque année, en fonction de la moyenne des dépenses réelles des trois derniers exercices clos, sur la base du tarif règlementaire fixé par l’arrêté ministériel du 16 décembre 1983.

Par ailleurs, ce même arrêté précise, que cette indemnité peut être supprimée ou modifiée par délibération dûment motivée.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu l’article 97 de la loi n°82.213 du 2 mars 1982 modifiée relative au droit et libertés des communes, des départements et régions, Vu le décret n° 82-979 du 19 novembre 1982, précisant les conditions d’octroi d’indemnités par les collectivités locales et leurs établissements publics locaux, Vu l’arrêté interministériel du 16 décembre 1983, fixant les conditions de l’attribution de l’indemnité de conseil aux receveurs des communes et des établissements publics locaux, Vu l’exposé de Madame Le Maire,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ DECIDER la suppression de l’indemnité de conseil, au titre de l’année 2017 et pendant toute la durée du mandat, à Madame Brigitte HUART, Trésorière Principale du Trésor public, en poste à Saint Germain En Laye, depuis le 1er septembre 2017.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/75) INTERCOMMUNALITE - Restitution des compétences facultatives des anciens EPCI

Madame le Maire présente la délibération. La CASGBS nous a sollicités par courrier en date du 17 novembre 2017 pour nous demander de présenter aux conseils municipaux avant le 31 décembre 2017 la délibération adoptée par cette dernière en date du 9 novembre 2017 au sujet de la restitution des compétences facultatives des anciens EPCI. Cette délibération de la CASGBS prévoit la restitution des compétences facultatives exercées par les anciens EPCI aux communes concernées mais elle ne pourra être définitivement adoptée qu’après délibérations concordantes d’au moins deux tiers des conseils municipaux représentant la moitié de la population ou d’au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population de la Communauté d’Agglomération.

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 12

La loi NOTRe a prévu que les compétences facultatives issues de la fusion d’intercommunalités seraient exercées par le nouvel EPCI sur l'ensemble de son périmètre ou, si l'organe délibérant de celui-ci le décide, feraient l'objet d'une restitution aux communes dans un délai de deux ans. Jusqu'à cette délibération de restitution ou, au plus tard, jusqu'à l'expiration du délai concerné (deux ans), le nouvel EPCI exerce, dans les anciens périmètres correspondant à chacun des EPCI d’origine ayant fusionné, les compétences transférées à titre facultatif par les communes à chacun des EPCI d’origine. Au moment de la fusion par arrêté préfectoral du 24 décembre 2015, la Communauté d’Agglomération Saint Germain Boucles de Seine exerçait les compétences facultatives des précédentes communautés : Pour le territoire de l’ancienne Communauté de Communes Maisons-Mesnil : 1- Transports en commun - Gestion des transports en commun sur le territoire de la CC à l’exception des réseaux gérés par la SNCF et la RATP, - Aménagement nécessaire au fonctionnement des transports en commun : études, réalisation de travaux, entretien. 2-Culture - Aménagement numérique. Pour le territoire de l’ancienne Communauté d’Agglomération de la Boucle de la Seine (CABS) : 1-Transports en commun. Gestion des transports en commun sur le territoire de la Communauté d’agglomération à l’exception des réseaux gérés par la S.N.C.F. et la R.A.T.P. sans préjudice des compétences du Syndicat des Transports en Île-de- (S.T.I.F.). Aménagements nécessaires au fonctionnement des transports en commun : études, acquisitions foncières, réalisation de travaux, entretien. 2-Études et travaux nécessaires à la desserte en Haut-Débit du territoire de la CABS.

Il vous est proposé d’accepter les termes de la délibération de la CASGBS.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment l’article L5216-5, Vu les statuts de la Communauté d’Agglomération Saint Germain Boucles de Seine, Vu la délibération n°17-123 concernant la restructuration des compétences facultatives des anciens EPCI en date du 9 novembre 2017,

Après en avoir délibéré, Le Conseil Municipal

DECIDE

✓ D’ACCEPTER la restitution des compétences facultatives des anciens EPCI comme suit : la Communauté d’Agglomération Saint Germain Boucles de Seine n’exerce plus au 1er janvier 2018 les compétences facultatives des précédentes communautés : Pour le territoire de l’ancienne Communauté de Communes Maisons-Mesnil : 1- Transports en commun - Gestion des transports en commun sur le territoire de la CC à l’exception des réseaux gérés par la SNCF et la RATP - Aménagement nécessaire au fonctionnement des transports en commun : études, réalisation de travaux, entretien 2-Culture - Aménagement numérique Pour le territoire de l’ancienne Communauté d’Agglomération de la Boucle de la Seine :

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 13

1-Transports en commun. Gestion des transports en commun sur le territoire de la Communauté d’agglomération à l’exception des réseaux gérés par la S.N.C.F. et la R.A.T.P. sans préjudice des compétences du Syndicat des Transports en Île-de-France (S.T.I.F.). Aménagements nécessaires au fonctionnement des transports en commun : études, acquisitions foncières, réalisation de travaux, entretien. 2-Études et travaux nécessaires à la desserte en Haut-Débit du territoire de la C.A.B.S

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/76) INTERCOMMUNALITE – Transfert des zones d’activités économiques communales au 1er janvier 2017

Madame le Maire présente la délibération.

La CASGBS nous a sollicités par courrier en date du 17 novembre 2017 pour nous demander de présenter aux conseils municipaux avant le 31 décembre 2017 la délibération adoptée par cette dernière en date du 9 novembre 2017 au sujet des transferts des zones d’activités économiques. Cette délibération de la CASGBS prévoit le transfert des zones d’activités économiques à la CASGBS, mais elle ne pourra être définitivement adoptée qu’après délibérations concordantes d’au moins deux tiers des conseils municipaux représentant la moitié de la population ou d’au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la population de la Communauté d’Agglomération. ll est rappelé que la loi NOTRe a renforcé l’action des communautés d’agglomération dans le domaine du développement économique à compter du 1er janvier 2017 en supprimant la notion d’intérêt communautaire pour la compétence « création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire (ZAE)». Au 1er janvier 2017, la distinction entre zones d’activités communales et zones d’activité d’intérêt communautaire n’existe plus. Elles relèvent de plein droit de l’EPCI et chaque ZAE est de droit mise à disposition de l’EPCI. Le législateur ne propose pas de définition d’une ZAE. Cependant la doctrine reconnaît un certain nombre d’indices : ✓ une vocation économique mentionnée dans un document d’urbanisme, ✓ plusieurs établissements et entreprises ou un grand groupe, ✓ une opération d’aménagement publique ou privée, c’est-à-dire une initiative publique ou privée, ✓ une volonté publique passée, présente ou future d’un développement économique coordonné. À ces indices, il est souhaité d’ajouter un dernier élément : une vocation économique prépondérante, sur une surface minimale d’environ 70% en emprise au sol ou en surface de plancher. Par ailleurs, la CASGBS considère les zones d’activités agricoles comme des zones d’activités économiques.

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 14

Le législateur a fixé un délai de deux ans à partir de la création de l’EPCI pour mettre à disposition les zones d’activité. Les zones de croissance peuvent être des zones d’activité selon les indices fixés ci-dessus. Elles sont définies dans le Projet de territoire ou par délibération ultérieure. La dérogation fiscale, prévue par le Pacte Financier et Fiscal adopté par le Conseil communautaire le 8 décembre 2016, s’applique uniquement sur ces zones de croissance. Dans le cadre de sa compétence « actions de développement économique », l’agglomération assure sur l’ensemble du territoire, l’animation économique : développement de la mise en réseau d’acteurs (entreprises, syndics, communes, services, transport, associations d’aide aux entreprises) afin de créer un environnement fonctionnel attractif pour les entreprises et leurs salariés. Cette animation sera particulièrement développée au sein des ZAE. Il est proposé de définir les modalités d’intervention de la Communauté d’agglomération au sein des ZAE comme suit : 1 - Sur l’ensemble des ZAE, qu’elles soient d’initiative publique ou privée, la Communauté d’agglomération peut engager, sur des biens immobiliers ponctuels, des actions foncières par voie amiable ou via l’exercice du droit de préemption qui pourra lui être délégué, après accord de la Communauté d’agglomération et de la Commune sur l’opportunité de la maitrise foncière, lequel sera matérialisé par délibération concordante du Conseil communautaire et du Conseil municipal et par un protocole de portage foncier (de type EPFIF). 2 - Lorsque la Communauté d’agglomération assure la maîtrise d’ouvrage de l’aménagement de la zone, elle y exerce dans les mêmes conditions d’accord préalable entre la Commune et la Communauté d’agglomération, l’action foncière avec un éventuel transfert du droit de préemption et mise à disposition des parcelles communales. Outre l’achat du foncier, la Communauté d’agglomération procède à son aménagement, sa promotion et sa commercialisation. Ces opérations sont réalisées soit en régie soit par un tiers pour le compte de la collectivité. 3 – La Communauté d’agglomération réalise la réhabilitation lourde de la ZAE, dans les mêmes conditions d’accord préalable entre la Communauté d’agglomération et la Commune. Ceci suppose la mise à disposition des voiries par le biais de convention avec la Commune concernée ou autre opérateur. 4 – La Communauté d’agglomération réalise le jalonnement et autres services aux entreprises. Dans les zones en cours d’aménagement par la Communauté d’agglomération maître d’ouvrage, il est rappelé d’un point de vue opérationnel que les prestations d’entretien courant des voiries et réseaux divers, de propreté urbaine, d’espaces verts et autres peuvent être confiées aux communes dans le cadre de conventions de gestion. Le transfert des ZAE n’emporte pas la qualification de voirie communautaire pour celle située dans le périmètre de la zone. En conséquence, toute voirie dont la réalisation ou réhabilitation est terminée, est rétrocédée à la Commune. Il est proposé en application des dispositions susvisées de mettre en application les dispositions de l’article L.1321-1 du Code Général des Collectivités Territoriales qui dispose que « le transfert d'une compétence entraîne de plein droit la mise à disposition de la collectivité bénéficiaire des biens meubles et immeubles utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de cette compétence ». Cette mise à disposition est constatée par un procès-verbal établi contradictoirement entre les représentants de la collectivité antérieurement compétente et de la collectivité bénéficiaire.

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 15

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : Quels sont les ZAE de Mareil-Marly ?

Madame le Maire : Nous n’en avons pas. Il faudrait que 70% de la surface soit dédiée à de la zone économique. Cela ne concerne pas les Champs Droux ni les Violettes.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : Par exemple dans le PLU, sur une modification d’une zone non urbanisée où on déciderait d’une zone économique d’une certaine surface, ça partirait sur une compétence intercommunale, c’est ça ?

Madame le Maire : Obligatoirement.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : Ils pourraient donc installer un siège économique.

Madame le Maire : Il faut bien en avoir conscience, oui.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : C’est important dans le cadre de la révision du PLU d’être vigilant sur ce genre de choses. On perdrait la main sur le foncier.

Madame le Maire : Complètement. Cela se fera toujours avec l’accord de la commune : il y a un consensus général entre maires et nous avons décidé que rien ne se fait sans l’accord du conseil municipal de la Commune. C’est vraiment une décision consensuelle entre l’intercommunalité et la commune. C’est le projet de la commune qui est approuvé par le conseil communautaire. C’est dans ce sens-là qu’il faut le voir. Juridiquement parlant, c’est la communauté d’agglomération qui a pleinement compétence. Dans la pratique et dans nos relations, il n’est pas question que l’intercommunalité impose un développement à une commune mais le texte est là pour le préparer.

Monsieur Philippe BARDET : Sachant que la fiscalité est déjà partie en-dessous des 60%. N’importe quel commerce qui pourrait éventuellement s’installer sur Mareil, la fiscalité nous échappe déjà.

Monsieur Pierre DURAND : Les 60% correspondent à quoi exactement ?

Monsieur Philippe BARDET : C’est les 60% qui sont là, dans le texte, ça ne prend pas en compte la fiscalité, qui nous échappe déjà, de l’entreprise qui s’installerait. C’est la CFE qui est partie à l’intercommunalité.

Monsieur Gilles LAMY : L’entreprise Varlet, ça va nous échapper ?

Madame le Maire : Cela nous échappe depuis 2016. L’implantation « Varlet » ne peut être considéré comme ZAE. Les ZAE correspondent à une surface de 8 à 10 hectares.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, modifié par la loi 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la république (NOTRe), Vu les statuts de la Communauté d’agglomération Saint Germain Boucles de Seine, Vu la délibération n° 17-124 de la CASGBS en date du 9 novembre dernier portant sur le transfert des ZAE, Considérant que la loi NOTRe impose comme compétence obligatoire aux EPCI la « création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire » et retire la notion de l’intérêt communautaire qui existait jusqu’alors,

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 16

Considérant que la CASGBS a un délai de deux ans à partir de la création de l’EPCI pour organiser la mise à disposition des zones d’activité, Après en avoir délibéré, Le Conseil municipal,

DÉCIDE

✓ D’APPROUVER les termes de la délibération de la CASGBS 17-124 en prenant acte du transfert des Zones d’activités Economiques et des modalités d’intervention de la CASGBS sur l’ensemble des zones :

• Animation économique dans le cadre de sa compétence « actions de développement économique » ; • Action foncière sur l’ensemble des ZAE, par voie amiable ou par exercice du droit de préemption qui pourra lui être délégué, après accord de la Communauté et de la Commune, matérialisé par délibération concordante du Conseil communautaire et du Conseil municipal et par un protocole de portage foncier ; • Aménagement de ZAE en maîtrise d’ouvrage exercée en régie ou concédée à un tiers, dans les mêmes conditions d’accord préalable entre la Communauté et la Commune : achat de foncier, aménagement, promotion, commercialisation ; • Réhabilitation lourde de ZAE, dans les mêmes conditions d’accord préalable entre la Communauté d’agglomération et la Commune ; • Jalonnement et autres services aux entreprises.

✓ DE PRECISER QUE LE TRANSFERT DES ZAE N’EMPORTE PAS LA QUALIFICATION DE VOIRIE COMMUNAUTAIRE pour la voirie située dans le périmètre de la zone. Toute voirie dont la création ou la réhabilitation est terminée est rétrocédée à la Commune.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/77) RESEAUX – Approbation d’un protocole transactionnel avec Kaufman&Broad – Rue du Louvre

Monsieur Aldo PEZZETTA présente la délibération

La société Kaufman&Broad Promotion, en sa qualité de maitre d’ouvrage, a réalisé dans le cadre d’un programme « Les jardins du Louvre » une opération de 43 logements en 2016.

Préalablement, au démarrage des travaux, la société Kaufman&Broad Promotion a fait constater par huissier en date du 12 février 2014 l’état des voiries et notamment la rue du Louvre. La commune de Mareil-Marly en date du 23 avril 2014 et par mail du 22 mai 2014, a sollicité la réalisation d’un référé préventif.

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 17

A l’issue du chantier, lors de la réunion contradictoire en date du 11 avril 2017 menée par un expert nommé par ordonnance de référé du 13 juin 2014 et remplacée par ordonnance du 24 juin 2016, il a été constaté qu’un accord oral entre les 2 parties a été trouvé sur les dégradations engendrées par le projet d’aménagement sur la voirie rue du Louvre.

Pour mettre un terme amiable et définitif aux différends entre les 2 parties, il a été convenu d’un protocole transactionnel entre les 2 parties en faveur de la commune pour un montant de 29 780 € TTC.

Madame Michelle DUDOUET : Cette somme représente combien par rapport au coût total ?

Monsieur Aldo PEZZETTA : Nous remettons environ 17 000 € en complément. C’est pour une raison simple, c’est que la proposition de réfection qui avait été faite par Kaufmann était pour une belle route mais dont la durabilité aurait été de deux ans, nous avons donc refusé cette pratique qui aurait été de ne mettre que 1,5 cm d’enrobé à froid et nous proposons de faire un revêtement dont la durée est normalement d’une vingtaine d’années en faisant un enrobé à chaud sur 5 à 6 cm.

Monsieur Pierre DURAND : Il semble me rappeler que le protocole qui avait été négocié était qu’il la remettrait dans l’état initial.

Monsieur Aldo PEZZETTA : Il y a eu un référé, la chaussée était dans un certain état, il y a eu des dégradations qui ont été constatées, ils faisaient un enrobé d’1 cm pour avoir une belle voirie mais ça ne nous satisfait pas puisque c’est un procédé qui n’aurait pas eu de durabilité dans le temps.

Monsieur Pierre DURAND : Oui mais l’état initial était durable, lui.

Monsieur Aldo PEZZETTA : Non, elle était sérieusement dégradée.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu le rapport de l’expert en date du 10 juin 2017 dans le cadre du référé préventif, Vu le projet de protocole d’accord transactionnel tels qu’annexé à la présente délibération, Considérant la nécessité de parvenir à un accord entre toutes les parties dans le cadre du référé préventif au sujet des dégradations de la rue du Louvre,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ ADOPTER le protocole transactionnel ci-annexé avec la société KAUFMAN&BROAD Promotion,

➢ AUTORISER le Maire à signer le protocole transactionnel ainsi que toute pièce relative à ce dossier,

➢ DIRE que la recette est inscrite au budget principal 2017 de la commune article 1318.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 18

2017/78) PATRIMOINE – Travaux de restauration de l’Eglise Saint Etienne – Convention de partenariat financier avec AREMA

Madame Catherine de HULSTER présente la délibération.

Le Conseil Municipal a approuvé lors de différents conseils en 2016 et en 2017, la restauration de l’Eglise Saint Etienne et a sollicité l’aide de partenaires.

L’association AREMA, dont la mission est de contribuer au financement des travaux de restauration est un partenaire essentiel et associé pleinement à cette restauration. Il est proposé de finaliser notre partenariat financier avec l’association AREMA. Au titre de l’année 2017, il est prévu de les solliciter pour un montant minimum de 20 288 €.

Monsieur Pierre DURAND : Les chiffres cités ne sont pas les mêmes que dans la convention.

Madame Catherine De HULSTER : C’est parce qu’il y a eu un rajout. Etant donné que nous avons trouvé une statue, cela a changé les chiffres.

Monsieur Pierre DURAND : Pourquoi alors, ne pas avoir changé les chiffres ? On va signer quelque chose qui ne correspond pas à la réalité.

Madame Catherine De HULSTER : Ça n’a rien à voir. La convention de partenariat avec Arema doit être signée. Les chiffres différents, ça ne change rien pour la commune. Il n’y a pas un sou versé par la commune. Nous avons nos subventions.

Monsieur Pierre DURAND : Je ne conteste pas ça, je dis simplement que quand on signe quelque chose où il y a des chiffres, il vaut mieux qu’ils soient exacts, c’est tout.

Madame Catherine De HULSTER : Il n’y a pas de chiffres cités. C’est juste un protocole. Il a été trouvé deux statues : une Sainte Vierge polychromée et un gisant à côté avec une tête de Christ. C’est exceptionnel depuis les fouilles de Notre Dame. Ce sont des statues qui datent du 14ème ou 15ème siècle. Sur le plan pratique, on va recouvrir d’une bâche et on pourra avoir nos messes de Noël dans l’Eglise.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l’article L. 2121-29,

Vu l’APS en date du 10 mai 2017 émanant d’AM STRAM GRAM et Atelier AVDP, Architecte du Patrimoine et D BOURRY, Economiste,

Considérant la nécessité de procéder à la restauration de l’Eglise Saint Etienne, monument classé,

Considérant que les travaux devront se dérouler entre 2017 et 2019 pour la première tranche de travaux,

Considérant la mission que s’est fixée l’association AREMA, à savoir le financement de la restauration de l’Eglise Saint Etienne,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 19

EST INVITE A :

➢ APPROUVER les termes de la convention de partenariat entre la commune et l’association AREMA,

➢ AUTORISER Madame le Maire à signer la convention annexée à la présente délibération et d’exécuter les termes de la présente convention.

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2017/79) FONCIER – Désaffectation et déclassement du Domaine Public du terrain sis 40 rue du Port Marly

Monsieur Bernard DUMORTIER présente la délibération.

La commune de Mareil-Marly est propriétaire d’un terrain d’environ 410 m² encombré d’un hangar sis 40 rue de Port Marly et cadastré C 91. Le terrain, loué depuis le 1er février 2008 à fins de stockage d’une entreprise de jardinage, semble avoir servi un temps de dépôt des Services techniques de la commune, et a de ce fait intégré le domaine public de la commune de Mareil-Marly. Il s’avère nécessaire, selon les dispositions de l’article L. 2141-1 du Code général de la Propriété des Personnes Publiques, de constater dans un premier lieu sa désaffectation matérielle conditionnant sa sortie du domaine public, et dans un second temps de prononcer son déclassement du domaine public pour permettre son classement dans le domaine privé communal. Le locataire du terrain a quitté les lieux à la fin de son préavis le 31 octobre 2017 et toute activité a cessé sur ce terrain, permettant de constater la désaffectation du bien immobilier. Une fois constatée la désaffectation, le déclassement du domaine public du terrain sis 40 rue de Port Marly peut donc être acté, en vue de sa cession.

Vu les articles L. 2121-29 et L. 2241-1 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu l’article L. 2141-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ CONSTATER préalablement la désaffectation du domaine public du terrain sis 40 rue de Port Marly à Mareil-Marly et cadastré C 91 ;

➢ APPROUVER son déclassement du domaine public communal pour le faire entrer dans le domaine privé communal.

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Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 20

2017/80) FONCIER – Cession de la parcelle C91 – Terrain au 40 rue de Port Marly

Monsieur Bernard DUMORTIER présente la délibération.

Il est proposé au Conseil municipal de céder un terrain constructible d’une superficie d’environ 410 m², encombré d’un hangar de 62 m², à destination d’habitat individuel. Le terrain, d’une géométrie favorable à la construction d’une maison individuelle et desservi par tous les réseaux, est situé 40 rue de Port Marly. Il est demandé au Conseil municipal d’approuver cette cession pour un montant de 360 000 € net vendeur.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : Est-ce que cette vente est bien alignée sur le prix du marché ?

Madame le Maire : Oui. 878 €/m2.

Monsieur Philippe BARDET : Il a été déposé dans 6 agences, dont 2 à Mareil-Marly

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques, et notamment les articles L3211-14 et suivants,

Vu le Code de l’Urbanisme,

Vu la demande d’acquisition de la parcelle C 91 faite par Mme Carole VALLET, domiciliée 2 bis rue de la Rochejaquelein - 78100 St Germain-en-Laye, en date du 8 novembre 2017,

Vu l’estimation de France Domaine en date du 8 juin 2017,

Vu la délibération 2017/77 portant désaffectation suivie du déclassement du domaine public du terrain sis 40 rue de Port Marly et cadastré C 91 prise ce jour,

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ DECIDER de céder à l’amiable les biens suivants à Mme Carole VALLET, domiciliée 2 bis rue de la Rochejaquelein - 78100 St Germain-en-Laye : un terrain constructible encombré d’un hangar situé 40 rue de Port Marly à Mareil-Marly. Superficie de 410 m² environ, sur parcelle cadastrée C 91 ;

➢ AUTORISER Mme le Maire à signer les actes afférents à cette procédure de cession ;

➢ DIRE que cette cession s’effectuera pour la somme de 360 000 € net vendeur, frais d’acquisition à la charge de l’acquéreur ;

➢ PRECISER que la recette correspondante sera inscrite au budget 2017.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 21

2017/81) SYNDICATS – Autorisation de la Commune à adhérer au syndicat mixte ouvert d’études Forum Métropolitain du Grand

Madame le Maire présente la délibération.

Le syndicat mixte ouvert d'études Paris Métropole créé en 2009 a changé de nom le 16 décembre 2016 pour devenir le "Forum métropolitain du Grand Paris". Il est l’assemblée des communes et des intercommunalités et rassemble également tous les niveaux de collectivités territoriales qui interviennent dans le champ métropolitain (départements, région, métropole) de toutes sensibilités politiques, échappant ainsi aux mécanismes d’alternance de majorité et d’opposition. Les grands syndicats urbains, gérant des services publics à une échelle de pertinence métropolitaine, en sont également membres. Le syndicat mixte procède, depuis sa création, à une alternance politique annuelle de sa présidence. Il a contribué à l’orientation de certaines décisions essentielles concernant le devenir des Franciliens. Grand Paris Express, réforme de la péréquation régionale, achèvement de la carte intercommunale, création de la Métropole du Grand Paris, figurent parmi les nombreux dossiers où l’implication du syndicat aura été décisive. La création de la Métropole du Grand Paris au 1er janvier 2016 et la réforme de l’intercommunalité en Ile-de-France constituent des faits structurants et mettent en évidence les avancées, les fragilités, les futures échéances et les défis à relever dans une construction métropolitaine en évolution. Aussi, dans la continuité de Paris Métropole, Le Forum métropolitain du Grand Paris accompagne les évolutions institutionnelles en cours ou à venir, en fait une évaluation et anticipe leurs effets. Il est force de proposition et apporte des réponses aux enjeux de la métropolisation dans le respect de la diversité des territoires. Le fait métropolitain concerne la totalité des collectivités, de tous niveaux, faisant partie de l’espace métropolitain. L’objet du syndicat est détaillé ci-après : 1. Le dialogue et l’échange entre collectivités au-delà des appartenances politiques et territoriales afin de rapprocher les points de vue, d’harmoniser les politiques publiques et de proposer des solutions collectives et convergentes ; 2. La veille et l’analyse technique, de tout texte politique ou législatif susceptible d’avoir une incidence sur le devenir des collectivités territoriales et de la construction métropolitaine ; 3. La constitution d’un pôle de ressources pour ses membres et l’accompagnement pour la mise en œuvre des réformes institutionnelles ; 4. Le débat citoyen ; 5. La promotion de ses travaux auprès des pouvoirs publics, des instances et partenaires concernés par leur mise en œuvre. Il est aujourd’hui proposé au Conseil municipal d’adhérer au Forum métropolitain du Grand Paris.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : L’adhésion coûte combien ?

Madame le Maire : 345 €.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : Je croyais que les syndicats intercommunaux allaient disparaitre avec l’intercommunalité.

Madame le Maire : Ce n’est pas un syndicat intercommunal. Il s’agit d’un syndicat mixte avec des communes, des intercommunalités, des départements.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : C’est une strate supplémentaire.

Madame le Maire : C’est un syndicat qui regroupe tous les échelons des collectivités territoriales parce dans la réforme de la Métropole qui se prépare, toutes les strates sont concernées. On va parler de la fusion des départements… Ça se passe au niveau de la

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 22

Région Ile de France également. Si l’Ile de France devient métropole, il faudra comprendre la démarche.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : Qui en est le Président ?

Madame le Maire : Jean-François VIGIER, le Maire de Bures-sur-Yvette. Le 1er vice- président est le Maire de Nanterre.

Monsieur Pierre DURAND : Quels sont les livrables ?

Madame le Maire : Les livrables sont des documents, des explications de textes de lois, c’est de l’information sur les évolutions. C’est un lieu de débat. C’est du conseil, de l’aide juridique.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment son article L.5721-2 ; Vu les statuts du syndicat mixte d'études Forum métropolitain du Grand Paris ; Considérant la volonté de la commune d’adhérer au syndicat mixte ouvert d’études Forum Métropolitain du Grand Paris ;

Le Conseil Municipal, Ayant entendu l’exposé de son rapporteur, Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ APPROUVER les statuts du syndicat mixte ouvert d'études Forum Métropolitain du Grand Paris,

➢ SOLLICITER l'adhésion au syndicat mixte ouvert d'études Forum Métropolitain du Grand Paris,

➢ AUTORISER le paiement de la contribution annuelle de la commune fixée par le comité syndical,

➢ DIRE que la dépense sera imputée sur le budget 2018.

ADOPTEE A LA MAJORITE 5 abstentions : Mme GARCIA – M. LEONDARIDIS – Mme TALTAVULL – Mme DUDOUET – M. DUSSERRE

2017/82) SYNDICATS – Retrait partiel de commune et modifications des statuts

Madame le Maire présente la délibération.

1- Retrait de la commune de Marly le Roi des compétences Pays des Impressionnistes Développement touristique et fluvial et Entretien des berges de Seine et Sites paysagers.

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Madame la Présidente du SIVOM des Coteaux de Seine a reçu une délibération du Conseil Municipal de Marly le Roi datée du 13 mars 2017 qui, tout en maintenant sa participation au Syndicat, a demandé son retrait des compétences Pays des Impressionnistes Développement touristique et fluvial et Entretien des berges de Seine et Sites paysagers.

Le Comité syndical du SIVOM en date du 16 octobre dernier a approuvé ce retrait qui interviendra en 2018 en soulignant notamment que ce retrait était sans incidence sur la structure de la participation financière de la commune au fonctionnement du Syndicat et sur les cotisations des autres communes membres du Syndicat.

2- Modification des articles 1 et 3 des statuts du Syndicat

Le même Comité Syndical du 16 octobre 2017 a approuvé la modification des articles 1 (tableau des compétences) et 3 (buts visées) des Statuts du Syndicat. Les modifications ont intégré : • les modifications intervenues ces derniers mois au niveau des communes adhérentes (retrait de Carrières sur Seine, Croissy sur Seine, Marly le Roi) • la modification du libellé de deux compétences du Syndicat • la modification de certains buts du Syndicat • la volonté des communes membres de la compétence Pays des Impressionnistes de maintenir leur partenariat spécifiquement autour de la carte du Pays des Impressionnistes et de sa mise en valeur

Les autres articles des statuts restants inchangés.

Nouveau tableau des compétences (article 1) :

Entretien des Voirie Communes Pays des berges de Seine Aménagements Impressionnistes et sites Entretien paysagers Travaux intercommunaux      sur Seine   Le Port Marly    L’Étang la Ville     Mareil Marly  Marly le Roi  Rocquencourt 

Pour rappel ancien tableau des compétences :

Pays des Entretien des Voirie Communes Impressionnistes berges de Seine Aménagements Développement et sites Entretien touristique et paysagers Travaux fluvial intercommunaux Bougival  

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Carrières sur   Seine Chatou    Croissy sur Seine   Le Pecq sur Seine   Le Port Marly    L’Étang la Ville  Louveciennes    Mareil Marly  Marly le Roi    Rocquencourt 

Nouveaux buts du Syndicat (article 3) :

Le Syndicat a pour but : l’étude, la programmation, l’acquisition, la réalisation, l’exploitation et la gestion de tout projet présentant un intérêt commun pour les Communes associées. Les frais afférents à ces réalisations seront supportés par les seules Communes qui auront expressément adhéré à ce projet. Les buts principaux visés par le Syndicat à ce jour sont les suivants :

Compétence « Pays des Impressionnistes » : - Accompagner la promotion du Pays des Impressionnistes - Soutenir des actions de communication et de promotion - Participer au développement du Chemin des Impressionnistes

Compétence « Entretien des berges de Seine et sites paysagers » : - Entretenir des berges de Seine - Entretenir des sites paysagers et forestiers du territoire - Réaliser et gérer des investissements liés à l’entretien et à la gestion fluviale

Compétence « Voirie, Aménagements, Entretien, Travaux intercommunaux » : - Réaliser de travaux intercommunaux d’infrastructure et d’entretien

Pour rappel, anciens buts du Syndicat :

Le Syndicat a pour but : l’étude, la programmation, l’acquisition, la réalisation, l’exploitation et la gestion de tout projet présentant un intérêt commun pour les Communes associées. Les frais afférents à ces réalisations seront supportés par les seules Communes qui auront expressément adhéré à ce projet. Les buts principaux visés par le Syndicat à ce jour sont les suivants :

Compétence « Pays des Impressionnistes, Développement touristique et fluvial»: - Gérer et promouvoir le Pays des Impressionnistes - Définir et développer une politique touristique sur le territoire en s’associant, le cas échéant avec des partenaires et professionnels du secteur - Mettre en place des actions de communication, manifestations et aides diverses - Réaliser, gérer des investissements structurants notamment fluviaux - Entretenir et gérer des bateaux de promenades (Dénicheur…) - Entretenir et développer le Chemin des Impressionnistes

Compétence « Entretien des berges de seine et sites paysagers » :

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 25

- Entretenir des berges de Seine - Entretenir des sites paysagers et forestiers du territoire - Réaliser et gérer des investissements liés à l’entretien et à la gestion fluviale

Compétence « Voirie, Aménagements, Entretien, Travaux intercommunaux » : - Réaliser des travaux intercommunaux d’infrastructure et d’entretien

Chaque Commune membre doit se prononcer sur ces modifications.

Il vous est proposé d’approuver :

- le retrait de la commune de Marly le Roi des compétences Pays des Impressionnistes Développement touristique et fluvial et Entretien des Berges de Seine et Site paysagers du SIVOM des Coteaux de Seine à compter de 2018,

- la modification des articles 1 et 3 des Statuts du Syndicat.

Madame le Maire : La Commune de Mareil-Marly en fait partie mais n’a plus d’intérêt aujourd’hui, je vais donc écrire de façon officielle, que nous demandons le retrait également de ce syndicat.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : Pour moi, c’est une strate obscure de la démocratie locale, il y a de l’argent qui circule. On ne comprend pas tout. Chaque président, adjoint, touche une indemnité et c’est une somme importante. Ça fait quelques années que ça dure et ça doit disparaître.

Madame Sophie GARCIA : Les discussions sont relativement cadenassées à l’avance. Petite précision, les membres (Anne-Sophie et moi-même) ne touchent aucune indemnité.

Madame le Maire : Seuls les présidents et vice-présidents touchent une indemnité. Les syndicats, au départ, ont été créés en faveur de l’investissement public et l’objectif était de faire des économies de mutualisation pour l’investissement public. Maintenant que l’interco est dotée de certaines compétences, je suis tout à fait d’accord pour supprimer les syndicats qui correspondent aux compétences transférées.

Vu l’article L5211-19 du Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération du Conseil Municipal de Marly le Roi en date du 13 mars 2017,

Vu les délibérations du Comité Syndical du SIVOM des Coteaux de Seine en date du 16 octobre 2017 approuvant le retrait de la commune de Marly le Roi des compétences Pays des Impressionnistes Développement touristique et fluvial et Entretien des Berges de Seine et Sites paysagers du Sivom des Coteaux de Seine à compter de 2018 et approuvant la modification des articles 1 et 3 des Statuts du Syndicat,

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Le Conseil Municipal,

Ayant entendu l’exposé de son rapporteur,

Après en avoir délibéré,

EST INVITE A :

➢ APPROUVER le retrait de la commune de Marly le Roi des compétences Pays des Impressionnistes Développement touristique et fluvial et Entretien des Berges de Seine et Site paysagers du SIVOM des Coteaux de Seine à compter de 2018 ;

➢ APPROUVER la modification des articles 1 et 3 des Statuts du Syndicat.

ADOPTEE A L’UNANIMITE

2017/83) ADMINISTRATION GENERALE – Adhésion à un groupement de commandes entre Mareil-Marly, Saint-Germain-en-Laye, et l’Etang-la-Ville dans le cadre de la démarche de création de la Commune nouvelle

Présentation Commune Nouvelle

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Monsieur Christian FERRI demande le vote à bulletin secret. Suivi par d’autres conseillers municipaux, le vote à bulletin secret est accepté (pour rappel, un tiers des membres présents doit le réclamer).

Madame le Maire présente la délibération. C’est une proposition au conseil municipal de mesurer l’impact de la création d’une commune nouvelle. Il s’agit aujourd’hui d’une étude. Dans la réflexion, il y a le contexte géopolitique : cette mouvance de réforme territoriale accélérée. Le deuxième niveau de questionnement que l’on peut avoir aussi lorsque l’on gère une commune, comme la nôtre, c’est de se poser la question de la trajectoire financière et du degré d’autonomie d’une commune, et sa capacité propre à répondre aux besoins des habitants. Il faut savoir répondre aux nouveaux défis que sont l’évolution des concours budgétaires de l’Etat – la baisse des dotations de l’Etat - et puis des réformes fiscales et notamment celle qui va arriver avec la suppression de la TH à terme. La tâche est complexe, on gère une commune en mouvement constant. La Commune nouvelle, c’est un nouvel élan qu’on vous propose aujourd’hui, on se pose la question, tout simplement : pourquoi une commune nouvelle ? Ce sont des pistes de réflexion. Quatre communes ensemble, qui partagent un passé culturel commun, une sociologie des habitants similaire, un attachement, un cadre de vie préservé. C’est important, nous défendons le même art de vivre, ensemble et nous avons un passé, un héritage commun. Qu’est-ce que l’on veut faire ? Qu’est-ce qui vous est proposé ? Une réflexion. Je vous rappelle que Mareil-Marly dans l’Interco représente 1% de la population et si l’on se regroupait, on pourrait être la première commune de l’intercommunalité avec 52 000 habitants. Cela veut dire qu’on aurait suffisamment de poids pour pouvoir peser au niveau de l’Intercommunalité. Pour rappel, l’Intercommunalité, c’est 20 communes, 340 000 habitants. Dans la délibération des ZAE. Par exemple, on n’a rien à voir avec Bezons quand Bezons programme un aménagement, c’est 50 hectares, ce sont des programmes par tranche de 1 000 logements. Au niveau de la Métropole du Grand Paris, on constituerait la troisième commune du Département. En termes de population aussi, au niveau des subventions par exemple, il faut comprendre que plus on pèse, plus les subventions sont importantes. Au niveau de l’Etat, ce serait peut-être une plus grande latitude pour la négociation dans le cadre de la loi SRU. C’est un sujet qui nous préoccupe. L’Intercommunalité a été imposée à toutes les communes. Je vous rappelle que les 20 conseils municipaux se sont prononcés contre le périmètre de l’Intercommunalité et qu’il nous a été imposé. Cette démarche, c’est un acte volontaire. C’est une nouvelle garantie pour préserver notre environnement et lancer un projet de territoire parce qu’effectivement, nous avons une communauté de vie, si nous pensons à nos collégiens, nos lycéens, ils sont scolarisés à Saint-Germain-en-Laye, les transports sont dirigés vers Saint-Germain-en-Laye, il y a beaucoup d’échanges entre Mareil-Marly, Fourqueux, l’Etang-la-Ville au niveau des associations. Nos habitants commencent à tisser des liens, à travers les associations, avec les habitants des communes voisines. A titre d’exemple, la présidente de la MJC de Mareil- Marly est une Fourqueusienne. Nos habitants intègrent et cultivent des liens entre eux. C’est maintenir une capacité d’investissement de proximité pour notre cadre de vie et pour les grands projets. Vous savez que Mareil-Marly a accumulé un retard considérable en matière d’équipements publics qui est difficilement rattrapable. Les équipements sont obsolètes, c’est peut-être aussi une opportunité d’avoir une capacité d’investissement de proximité. Je vous rappelle que l’Intercommunalité ne fera rien pour nous en termes d’équipement et d’investissement public. On se pose la question de savoir si l’on pourra maintenir ces services publics de proximité de qualité ou bien, proposer de nouveaux services aux Mareillois. Par exemple, le transport, on pense à des navettes électriques… d’autres moyens de transport qui ne seraient pas pris en charge par l’intercommunalité. Avec l’intercommunalité, c’est très

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long et on s’aperçoit que c’est très difficile, aujourd’hui, toutes les communes ne bénéficient pas des mêmes services. Je vais laisser la parole à M. Philippe BARDET qui est le référent et qui va vous expliquer la méthodologie.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : Philippe BARDET a été désigné comme élu référent ? La décision a été prise comment ?

Madame le Maire : C’est une décision du Maire.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : Pour que tout le monde comprenne, c’est l’article 3, le comité de pilotage du groupement… On nous annonce que l’élu référent est désigné.

Madame le Maire : Monsieur Philippe BARDET va en parler et après tu diras ce que tu as à dire.

Monsieur Philippe BARDET : Les points de vigilance qu’on a mis en exergue, ce sont les points de vigilance vus de la Commune de Mareil-Marly : - La préservation de la qualité de vie de ses habitants - Le mode de gouvernance - Etudier le bon niveau de proximité pour nos habitants - Les différences de pratique sur les quatre communes - L’harmonisation des tarifs - L’harmonisation de la fiscalité – Mareil-Marly dispose d’un taux de fiscalité le plus bas des quatre communes concernées mais nuancé par un lissage de taux sur les 12 ans. On a 12 ans pour harmoniser nos taux, c’est ce que nous accepte la loi. Ça se vote ensuite en conseil municipal. Les 12 ans, c’est la possibilité offerte par la législation.

Monsieur Pierre DURAND : Les impôts vont forcément augmenter.

- Etudier les niveaux d’endettement de chaque commune : la première thématique de l’application de la loi SRU qui est très importante pour nous.

Monsieur Gilles LAMY : Quand on parle de SRU, on parle de logements sociaux, c’est bien ça ?

Monsieur Philippe BARDET : La loi SRU c’est les logements sociaux, c’est les 25% qui sont l’obligation. Apparemment, toutes les communes sont concernées par la loi SRU. Saint- Germain-en-Laye, de mémoire, doit être à 22%, et l’objectif est de 25% pour les 4 communes. Nous ne sommes plus à 4,5%, on sera bientôt autour de 10%. Les propositions de méthodologie : cette méthodologie a été basée sur une des communes. Il y a deux grosses communes qui ont fusionné : Annecy et Cherbourg.

Monsieur Jean-Bernard BISSON : Le 13 novembre en réunion, nous avions ajouté un point de vigilance pour la diapositive précédente. C’est les emprunts toxiques du SIDRU…

Monsieur Philippe BARDET : Il y en a peut-être d’autres des points de vigilance. Ça, l’étude va nous le faire découvrir. Proposition de la méthodologie : comité de pilotage composé des 4 Maires et les 4 élus référents, les 4 DGS plus tous les services qui seront concernés. Un accompagnement, une assistance technique de l’AMF, de l’AMO et de la DDFIP et la Préfecture. On associe déjà les grandes institutions. Des groupes de travail thématiques à

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définir, la concertation la plus large possible auprès des habitants et des associations, une stratégie de communication commune et une information en continu de l’ensemble des élus municipaux. Voilà la proposition du calendrier. Ce calendrier a été validé avec les spécialistes de l’AMF, il est donc tout à fait réalisable. - Décembre 2017 : Délibérations des Conseils municipaux - Groupement de commandes pour l’étude. Mareil-Marly, le 11 décembre – l’Etang-la-Ville, le 12 décembre – Fourqueux, le 18 décembre, et Saint-Germain-en-Laye, le 21 décembre. - Le 22 décembre 2017, soit le lendemain du dernier conseil municipal : conférence de presse pour annoncer auprès de l’ensemble du public de la mise en place de cette étude. - Janvier 2018 : Cérémonies des vœux. - Février 2018 : Choix de l’AMO. - Mars à octobre 2018 : phase d’étude. - Novembre 2018 : Conclusion générale. - Novembre - Décembre 2018 : Délibérations des Conseils municipaux. - Décembre 2018 : Arrêté préfectoral de la création au 1er janvier 2019.

Madame le Maire : Quel est le sens de la délibération, ce soir ? Il ne faut pas se tromper. Ce soir, c’est la délibération pour savoir si vous êtes d’accord sur le fait de lancer une étude sur l’impact de la création d’une Commune Nouvelle. Il ne s’agit pas d’acter aujourd’hui, si vous êtes en faveur de la création de la Commune Nouvelle ou non. Il s’agit de lancer une étude. Nous en avons déjà discuté le 13 novembre ensemble. L’objectif de la délibération est bien clair.

Monsieur Philippe BARDET : Pour finir, une dernière indication, quel est le coût de cette étude pour Mareil-Marly ? Ramenée au nombre de la population et avec un maximum de 100 000 € pour l’étude globale, la participation de Mareil-Marly serait à hauteur de 6 000 €.

Madame Anne-Sophie TALTAVULL : C’est une tendance nationale, le regroupement de communes. A mon avis, il est nécessaire pour Mareil-Marly, ce n’est pas la question et je trouve ça très bien qu’on engage une réflexion et qu’on mette ce protocole en place. La vraie question, c’est que nous sommes la plus petite des quatre communes et il va falloir qu’on pousse des coudes pour défendre ce qu’on a à défendre pour les Mareillois. Jusqu’ici, on a été mis devant le fait accompli, on n’a participé à aucune réflexion. Je sais que c’est quelque chose qui est dans les tuyaux depuis longtemps, les Mareillois ne sont pas au courant. Alors c’est très bien qu’au niveau des quatre, on s’organise mais là je vois que c’est le Maire qui ira à ces réunions, et qu’elle décide qui l’accompagnera, en l’occurrence, une personne. Moi je souhaiterais qu’on mette en place, au niveau de la Commune, un groupe de travail, avec tous les élus et qu’on réfléchisse ensemble aux conditions et à cette réflexion parce que sinon, elle va nous échapper, parce que ce sera Madame le Maire et je l’apprends ce soir, Monsieur Philippe BARDET qui iront défendre le bout de gras. Or, on doit aux Mareillois de travailler à ça. Pourquoi pas élargir ce groupe de travail parce que c’est vraiment l’avenir de Mareil-Marly qui va s’inscrire dans les prochains mois ? Maintenant, sur le fond, évidemment c’est bien que l’on s’organise.

Madame le Maire : Pour répondre à tes questions, on a organisé un certain nombre de réunions, tu n’es pas venue. Il y a eu une réunion le 13 novembre, avec les conseillers municipaux de l’opposition. Entre nous, ça fait depuis un an qu’on en discute, on a eu plusieurs réunions pour vous expliquer. Pas avec l’opposition, je parle de la majorité. Je dis qu’on a déjà eu des réunions sur ce sujet. Dans le cadre de la majorité, nous avons déjà débattu de cette question de commune nouvelle. La première réflexion avait été avec Saint-Germain-en- Laye, l’Etang-la-Ville, Mareil-Marly. Elle avait donné lieu à une présentation. La réflexion a

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évolué, il y a un nouveau Maire à Saint-Germain-en-Laye, on remet ce sujet sur table de façon plus sérieuse, c’est la raison pour laquelle nous en avons parlé aux élus de l’opposition. On a eu une première réunion le 13 novembre 2017 pour vous proposer la démarche et nous avons diffusé une présentation complète sur la Commune Nouvelle et ce document a été fait par l’AMF. Au niveau du comité de pilotage, c’est effectivement le Maire qui décide. Je suis tout à fait d’accord avec toi, Anne-Sophie, le sujet est suffisamment important pour que les conseillers municipaux de la majorité ou de l’opposition puissent participer à toutes les réflexions et soient dans des groupes de travail thématiques qui sont à définir. Au niveau de la méthode, elle n’est pas complètement définie, c’est l’AMO qui nous fera part d’une proposition de méthodologie. Il faut bien sûr un comité de pilotage, ensuite il faudra des groupes de travail qui réfléchiront sur des thèmes à définir. Aujourd’hui, je pense à trois grands chapitres : l’aménagement du territoire (tout ce qui concerne l’urbanisme, l’aménagement…), les ressources et les équipements publics. On vous demandera de vous inscrire dans ces groupes et d’être présents aux réunions. Si nous décidons de faire cette étude, vous aurez un travail important à fournir. Je lance donc un appel auprès de chacun de vous, si vous votez l’étude, de participer de façon très active à ce projet. Comment va-t-on faire exactement ? C’est à nous de le décider ensemble. Aujourd’hui, on poursuit un schéma qui nous a été proposé par l’AMF. On ne peut pas décider et faire fi du conseil municipal avant d’avoir officiellement lancé l’étude. Une fois qu’on aura lancé l’étude de manière officielle, chaque commune présentera sa façon de voir la concertation. Avec les habitants, avec les associations… moi j’aimerais associer les habitants à cette concertation. L’organisation n’est pas encore totalement définie.

Monsieur Gilles LAMY : Madame Le Maire, la délibération 2017/83 propose une convention en vue de regrouper les 4 communes, St Germain, Mareil, Fourqueux et l’Etang La Ville. Pour préparer ce vote, vous avez convoqué un Conseil Municipal privé le lundi 13 novembre 2017, nous avons découvert en séance qu’un projet de rapprochement des 4 communes était déjà engagé depuis plusieurs mois. Après de nombreux échanges, les 3 groupes d’opposition ont proposé d’étudier 2 périmètres distincts, 4 communes St Germain-Fourqueux-Mareil-L’Etang et aussi 3 communes Mareil- Fourqueux-L’Etang. Après lecture de la délibération sous nos yeux ainsi que la convention du groupement de commande jointe ne propose principalement qu’une étude à 4 communes. Pour rappel, le 1er janvier 2014, il a été créé une communauté de communes à 10 communes avec 104 000 habitants, le 1er janvier 2016, nous avons intégré une communauté d’agglomération à 20 communes avec 340 000 habitants. Et maintenant ce qui nous est proposé pour le 1er janvier 2018, c’est de lancer une étude pour une fusion de 4 communes en Commune Nouvelle avec 52 000 habitants que l’on doit voter ou non le 1er janvier 2019. En 5 ans, nous aurons créé 3 fois des structures communales ou supra-communales nouvelles. Il nous paraît irresponsable de lancer un processus de fusion de commune après 3 années de mandat, c’est beaucoup trop tard pour étudier un projet de territoire en moins d’une année. Cette décision doit être reportée dès le début du mandat municipal 2020/2026. Ce processus de fusion est précipité et inapproprié, avant tout il faut organiser un débat public sur les implications du projet suivant plusieurs périmètres ; 3 communes Mareil-Fourqueux- L’Etang, 3 communes Marly le Roi-L’Etang-Mareil, 3 communes St Germain-en –Laye-Mareil- Fourqueux, 4 communes St Germain-en-Laye- Fourqueux-Mareil-L’Etang, 7 communes Marly le Roi-Port-Marly-Le Pecq-St Germain-Fourqueux-Mareil-L’Etang. Il nous paraît impératif qu’un débat public soit organisé par les Maires impliqués suivant les différents rapprochements, ensuite proposer un projet de territoire regroupant les communes qui le souhaitent, puis un référendum d’initiative local devra entériner le choix du périmètre retenu par les populations concernées. Gilles LAMY pour le Groupe MAREIL AUTREMENT

Madame le Maire : C’est bien inscrit dans l’objet du groupement. Je cite : « Le groupement a pour objet la passation d’un marché public relatif à une mission d’assistance afin d’examiner les diverses possibilités et conditions de rapprochement entre les quatre communes. » Il s’agit

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bien d’examiner les diverses possibilités et conditions de rapprochement. Le maximum, c’est 4. On a bien dit qu’on voulait un scénario comparatif à 3 communes, c’est dans le marché, c’est dans l’objet du groupement, et c’est à des fins comparatives.

Monsieur Pierre DURAND : Je vais faire une intervention que j’ai écrite, parce que je pense que le moment est solennel. Je commencerais par souligner que nous sommes devant la délibération la plus importante depuis le début de notre mandat. C’est mon point de vue et c’est un point de vue assez partagé, je crois. Par ses suites naturelles, elle pourrait induire la disparition de notre commune. Nous serions livrés à une autorité extérieure dont les intérêts peuvent être divergents des nôtres. Autorité largement plus importante que nous, dix fois plus importante, à peu près. Puisque je vais parler de transparence et de loyauté à l’égard de l’équipe municipale et des Mareillois, je commence par le rappel de l’information que nous avons apprise de façon fortuite en septembre 2016. Le Maire avait engagé en 2015 dans le plus grand secret une démarche de fusion avec deux autres communes : l’Etang-la-Ville et Saint-Germain-en-Laye. Il semble que même sa majorité n’était pas au courant. Cela jette un profond doute sur ses véritables intentions concernant cette nouvelle version de la fusion dont les prémisses nous sont soumises aujourd’hui. J’en viens maintenant au projet actuel. Il n’y a, comme l’a dit tout à l’heure Anne-Sophie, aucune raison de ne pas étudier un projet de fusion. Cependant, lors de la réunion du 13 novembre, un consensus s’est dégagé pour demander que l’étude sur laquelle nous allons voter porte sur deux scénarios, entre lesquels le choix ne serait fait qu’en fin de parcours. La fusion de plusieurs communes par ailleurs, étant irréversible, nous avons également demandé qu’une méthode rigoureuse soit mise en place avant toute décision. Ces deux points – les scénarios et la méthode – ne sont pas traités correctement aujourd’hui, ou pas traités du tout. Parlons d’abord de la méthode. Il y a deux préalables qui s’imposent avant d’aborder une négociation de fusion. Je parle aussi bien pour une commune que pour une toute autre organisation. Le premier, c’est d’avoir élaboré notre stratégie et l’avoir partagée avec le conseil municipal et la population. Ce qui n’a pas été fait comme vous le savez. Ensuite, avoir identifié les points durs de la négociation, ceux pour lesquels nous entrevoyons un danger pour notre commune et qui nécessitent une attention et un traitement particulier. A titre d’exemple, je cite celui que chacun a en tête, c’est l’urbanisme et l’aménagement de notre territoire. Sommes-nous prêts à laisser un libre accès aux 45 hectares de Mareil-Marly qui ne sont pas aménagés ? Nous ne serons plus qu’un quartier de Saint-Germain-en-Laye, notre urbanisme sera sous l’autorité du seul maître de la Commune Nouvelle. A supposer qu’ils existent, les Maires des quartiers n’auront aucun pouvoir dans ce domaine-là, et le Conseil municipal sera entièrement dominé par la grande ville, Saint- Germain-en-Laye en l’occurrence. Les Mareillois sont-ils prêts à abandonner leur territoire entre des mains qui ne prêteront pas la même attention bienveillante que celle que nous portons nous-mêmes à ce qui ne sera plus que notre quartier ? On me rétorque, lorsque je soulève ces questions, car je les ai déjà soulevées, que c’est le cabinet d’études qui nous éclairera sur cette stratégie. Depuis quand une commune, comme d’ailleurs une entreprise, confie-t-elle ses clés à un cabinet extérieur ? Donc, c’est à nous, Mareillois, de mener cette réflexion stratégique et de la verser au dossier du cabinet spécialisé qui étudiera les scénarios de mise en œuvre. Faute d’avoir suivi cette discipline, Mareil naviguera à vue et dans les faits sera manipulée par les autres communes. Il n’y a pas de stratégie aujourd’hui, je le précise. Je n’en ai pas vue en tout cas. C’est le devoir du Maire d’animer cette réflexion. D’abord, au sein du conseil puis avec la population avant de lancer un processus, qui une fois entamé, sera difficilement réversible. Il était de sa responsabilité de mener ce travail avant de faire voter la délibération qui nous est proposée, le Maire ne l’a pas fait. Concernant les deux scénarios, comment croire à la sincérité du Maire qui soutient que la décision finale sera faite sur la base d’une analyse comparative des scénarios à trois et quatre communes ? Les écrits dont nous disposons, le texte de présentation de la délibération, la délibération elle-même et le texte du protocole d’accord sont ambigües. Le commentaire de la délibération dit clairement que l’objectif est une fusion à 4. Et comme pour rattraper ce faux pas, il poursuit dans le même temps, à des fins comparatives, une mission de Commune nouvelle limitée à l’Etang-la-Ville, Fourqueux et Mareil-Marly sera présentée. Ces deux expressions soulignées montrent très

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bien qu’on relègue ce scénario 3 dans un rôle de faire-valoir. Et d’ailleurs, si l’on voulait vraiment étudier deux scénarios avant de les comparer et de prendre une décision, alors on dirait les choses clairement et les mots pour le dire existent. Alors je me suis fendu d’une petite phrase qu’il serait très simple d’introduire dans les documents et qui n’a pas été introduite contrairement à notre demande : « deux scénarios seront établis et comparés en fin d’étude sur la base des critères approuvés par chacune des parties pour ce qui la concerne ». Une fois que l’on a dit ça, au moins, on voit clairement qu’on va étudier vraiment deux scénarios au même niveau l’un que l’autre. Ce n’est pas du tout le cas dans les documents actuels. Dans la délibération actuelle, le rédacteur ne prend même plus aucune précaution puisque de par lui-même plus d’une étude autre qu’à quatre. Dans le titre de la convention, pas de traces du scénario à trois et encore moins dans le corps de la convention. On doit conclure de ces écrits que la déclaration d’une prétendue volonté d’élaborer deux scénarios afin de les comparer et de faire un choix, n’est pas sincère et qu’elle n’a que le seul objectif d’endormir notre attention en vue d’un vote favorable au lancement d’une étude de fusion à quatre. Et je répète que nous étions favorables au lancement d’une étude à trois et à quatre. Je le redis, cette affaire est la plus importante depuis le début de notre mandat. Après avoir tenté de lancer un premier projet de fusion, maintenant révélé au grand jour, le Maire tente de nous entraîner dans un projet presque identique, sans avoir conduit les réflexions qui s’imposent et sans consultation de la population. De plus, elle le lance sur la base de documents insincères. La plupart d’entre nous veut préserver Mareil et agit à cette fin depuis toujours. Nous savons l’atout que représentent nos 45 hectares à aménager mais nous savons aussi que mis entre des mains irrespectueuses, ils peuvent être utilisés comme une simple variable d’alignement sur les obligations de construction imposées par l’Etat. Et ceci pour servir non plus 5 000 habitants comme aujourd’hui mais 55 000. Ce n’est quand même pas tout à fait le même problème. Comprenez la légèreté de ceux qui nous entraînent sans préparation dans ce projet, qui serait de fait maîtrisé par Saint-Germain et nous livrerait à une autorité dont nous ne connaissons pas les intentions stratégiques alors qu’il est certain que Saint-Germain-en-Laye a une vision claire de ses propres intérêts dans cette affaire. Retenez que votre décision conduira ou non à mettre Mareil-Marly en grand danger et de perdre la maîtrise de ce que nous aimons depuis si longtemps à Mareil, qui verrait ainsi la fin de sa longue histoire. Merci pour votre grande patience.

Monsieur Dominique LAFON : Sur le principe, je suis complètement pour des fusions, politiquement, parce que c’est une bonne chose. J’étais aussi sur le principe, intéressé par une étude de faisabilité, je pensais d’ailleurs que l’étude, c’était étudier les avantages et désavantages et difficultés d’une fusion. Ce que je comprends moins bien maintenant, c’est en voyant la méthodologie et notamment le timing qui est présenté. Avec un planning où l’étude sera disponible en octobre-novembre et après, on a deux mois pour décider d’un avenir qui est une décision capitale pour l’avenir de notre commune, donc je ne vois pas comment en deux mois, on va pouvoir décider, comment on va pouvoir impliquer la population parce que ça, c’est typiquement une décision qu’on ne peut pas prendre nous-mêmes. D’une part, nous n’avons pas été élus pour ça, ce n’était pas un des enjeux des élections. On n’est pas légitime vis-à-vis de la population pour engager la commune dans ce cas-là. Moi, c’est surtout le timing qui me pose un réel problème de fond. Je ne vois pas pourquoi on est pressé pour le 1er janvier 2019.

Madame le Maire : Sur le timing, c’est une proposition, vous voyez bien sur le PLU, on a mis un peu plus de temps que la proposition de calendrier qui a été faite au départ, il s’agit bien d’étudier deux scénarios. La première phase, c’est la comparaison des trois communes et le scénario 4.

Monsieur Pierre DURAND : Ce sont des déclarations qui n’engagent que toi. Il n’y a pas d’écrits.

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Madame le Maire : La comparaison des deux scénarios fait effectivement partie de la première phase d’étude et on a deux mois pour réfléchir : est-ce qu’on continue à trois ou à quatre ? Après, dans l’étude qui sera plus approfondie, on n’étudiera qu’un seul scénario. Il faut communiquer des données pour étudier deux scénarios, à trois ou à quatre. On prend le temps de la réflexion.

Madame Catherine de HULSTER : On décide au bout de deux mois si ce sera 3 ou 4 ?

Madame Sophie GARCIA : J’interviens. Je suis un petit peu inquiète, sur le timing et la méthode. Effectivement, je rejoins complètement Dominique, l’implication des Mareillois est essentielle et substantielle. On ne peut pas s’en passer. Cependant, dans le timing qui est annoncé là et qui a été repris dans un article du Parisien paru hier : Il est dit, dans cet article, que les fiançailles entre les 4 Communes sont annoncées, que la fusion aura lieu vraisemblablement en 2019, je ne vois pas comment dans un an, dans un timing aussi contraint, on va pouvoir impliquer la population mareilloise. Sur le fond, ce qui m’ennuie un petit peu, je suis évidemment ouverte à la réflexion, on sent que c’est peut-être un chemin dans lequel toutes les communes doivent aller, encore que le Président Macron à l’occasion du congrès des Maires récemment, n’ait pas du tout dit que c’était une obligation mais que ça devait rester une détermination, une volonté de chaque commune de le faire. Est-ce que c’est opportun de le faire ? C’est une question que l’on doit se poser. Mais je ne suis plus certaine qu’on ait bien le temps de se la poser puisque le timing est ainsi annoncé. Et puis, rappelons quand même, que l’ADN de notre Village, on risque de le perdre. A quel prix ? Ce sont des questions que l’on doit se poser mais quand est-ce qu’on pourra se les poser ? Et puis en off, et avec les précautions qui s’imposent, il paraîtrait que l’argument phare de l’Etang-la-Ville à vouloir fusionner alors qu’il est annoncé officiellement que c’est pour gagner des services pour les habitants. En off, c’est évidemment pour échapper aux griffes du Préfet sur la pression sur les logements sociaux puisque l’Etang-la-Ville n’a plus de terrains disponibles et ils verraient dans cette fusion une possibilité de pouvoir se conformer aux obligations de l’Etat. Beaucoup de questions à se poser, seulement on n’a pas le temps parce que c’est dans un an. Et au rythme auquel on est dans les réunions et l’implication de la population, je suis un petit peu inquiète. Dernière chose, est-ce que l’étude comparative des scénarios à 3 ou à 4, est-ce que on doit comprendre tous ici et les Mareillois au premier chef, que la décision de fusion est définitivement prise ? Moi en tout cas, je comprends que l’alternative, c’est 3 ou 4. Mais la question reste en suspens. En tout cas, est-ce qu’on aura dans cette étude prospective, un audit comparatif à 3, à 4, j’ai bien compris, mais comparatif avec la situation actuelle, que nous connaissons aujourd’hui, de village autonome ? Avec les inconvénients, et les bénéfices d’une telle situation ?

Madame le Maire : C’est une étude. Le scénario est à 3, ou le scénario est à 4, ou on décide à la fin de l’étude, de rester commune indépendante. C’est une évidence. Nous connaissons notre situation budgétaire, nos prospectives financières… Vous savez que nous devons écrire le cahier des charges mais pour pouvoir le faire, il faut officiellement lancer une étude. Je suis d’accord avec ce que vous venez de dire dans l’ensemble, mais on ne peut pas concerter avec la population, on ne peut pas organiser des comités de réflexion, si on n’a pas officiellement lancé l’étude. D’ailleurs, c’est pour n’importe quel projet de la ville, on discute ensemble de projets de la ville, au niveau du conseil de la majorité généralement, on discute d’un projet, après on fait une étude et à la suite de l’étude, on vote pour tel ou tel scénario. Ce sera bien la volonté et la décision du conseil municipal de Mareil-Marly et des autres communes, de réfléchir et de donner son opinion sur la création d’une commune nouvelle. Ce n’est pas l’étude qui va t’obliger à faire la Commune Nouvelle. On aura toute la liberté de voter à la fin de l’étude.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : Je vais être très bref. Le premier point, c’est que je me joins à Dominique sur une chose, c’est la légitimité qu’aura notre majorité à prendre cette décision en 2019, puisqu’on n’a pas été élu sur cette promesse. Le deuxième point, et ça c’est

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un point de vue personnel, c’est que ce rapprochement est dangereux pour au moins deux raisons ; la partie foncière et la fiscalité. En fait, l’harmonisation ne sera de toute manière pas bénéfique aux Mareillois. Moi aujourd’hui, tant qu’il n’y a pas une obligation à faire ce rapprochement de communes, je freinerai des quatre fers jusqu’au bout. Je laisserai la prochaine équipe municipale proposer un projet où éventuellement elle pourra avancer des arguments sur ces cas de fusion. Maintenant, je ne suis pas contre l’étude mais effectivement le calendrier, on le ressent comme une pression pour prendre une décision très rapidement.

Madame Sabine LINDGREN : Est-ce que l’on peut agir sur le calendrier ?

Madame le Maire : Oui, on peut.

Madame Sabine LINDGREN : Il faut commencer par ça.

Madame le Maire : Je l’ai dit, nous ne sommes pas à trois-quatre mois près. Vous voyez bien que pour la révision du PLU, nous avons pris des libertés avec le calendrier. Pour répondre à plusieurs choses de façon générale sur le plan de la fiscalité : quel sera le taux de fiscalité, demain ? On sait très bien que la taxe d’habitation va disparaître, elle sera remplacée par un autre impôt, on ne peut rien présupposer. Est-ce que les Mareillois seront lésés ou non ? Par rapport au foncier, c’est vrai que c’est une idée qui peut paraître paradoxale. On se dit, il vaut mieux rester entre nous pour protéger Mareil. Paradoxalement, c’est en se regroupant qu’on peut effectivement être plus fort, plus intelligent et plus solidaire. Et avoir les moyens de protéger Mareil. Et c’est paradoxal, difficile à intégrer. Je ne peux pas vous le démontrer ce soir, il y aura une étude pour garantir un certain nombre de choses. Si on n’arrive pas pour raison X à ne pas garantir un certain nombre de choses, je serais peut-être la première à vous dire qu’on ne fait pas de création de commune nouvelle. Il n’est pas interdit de réfléchir. Il n’est pas interdit de se poser des questions. Cette étude nous permet de nous interroger, de nous poser les questions. Vous dites que ce n’était pas au programme, oui, et bien la loi SRU quand elle est passée de 20 à 25%, ce n’était pas au programme, quand l’Interco est passée de 10 à 20 communes, ce n’était pas au programme, la taxe d’habitation, ce n’était pas au programme… On a un outil qui existe, c’est toujours intéressant de réfléchir, de se poser des questions, d’anticiper sur l’avenir, peut-être qu’aucune décision ne sera prise. A la suite de l’étude, on se dira peut-être, en effet on n’est pas en capacité de décider. C’est le conseil municipal qui sera souverain en la matière.

Monsieur Jean-Bernard BISSON : Sur ce sujet de première importance, j’ai plusieurs remarques. Remarque 1 : Dans les études de fusion, il convient de considérer l’intercommunalité dans toutes ses compétences effectives à terme car une nouvelle commune n’aurait pas plus de compétences que les communes non fusionnées. Il s’agit donc de déterminer si une nouvelle commune aux compétences limitées par l’intercommunalité et entourées d’antennes locales pour garder un minimum de proximité administrative dans des territoires qui ne sont pas dépeuplés serait efficace ou non ? Remarque 2 : Les habitants de l’Etang-la-Ville vont beaucoup plus à Marly-le-Roi qu’à Mareil- Marly. Les habitants de Fourqueux et Mareil-Marly se garent à Chambourcy plutôt qu’à Saint- Germain-en-Laye pour faire leurs courses. L’intérêt des habitants est donc de ne pas limiter les études de fusion aux deux périmètres évoqués dans la délibération. Remarque 3 : Il est douteux que des communes de moins de 5 000 habitants soient mieux représentées dans une intercommunalité de 333 000 habitants en ayant fusionné avec une ville de 40 000 habitants. Par contre, il est certain que le processus électoral dans une nouvelle commune de plus de 50 000 habitants laminerait la diversité des élus qui représentent les spécificités et les aspirations des habitants des petites communes. Remarque 4 : Une fusion de communes ne changerait rien au fait que Mareil-Marly a des dizaines d’hectares vides à proximité d’une gare voyageur. Néanmoins, les élections municipales suivant une fusion avec une grande ville, les Mareillois auraient perdu la

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possibilité de choisir si et comment, ils veulent maîtriser le foncier et par conséquent l’urbanisme. Remarque 5 : L’idée d’être maire ou maire-adjoint d’une nouvelle commune qui serait la plus peuplée de l’intercommunalité ou la probabilité de solliciter ou non, un nouveau mandat municipal, ne doivent pas influencer les études de fusion. Remarque 6 : En 2014, aucune liste à Mareil-Marly n’avait à son programme une fusion avec une ville de 40 000 habitants. Les élus actuels n’en ont aucune légitimité pour décider d’une fusion. Le sujet est à débattre lors de la prochaine campagne électorale.

Monsieur Gilles LAMY : Une petite remarque, par rapport à Sophie. L’Etang-la-Ville, il faut savoir que l’opposition va voter contre la fusion. Je voudrais simplement dire, pour moi, le fait de faire une commune nouvelle, c’est un aveu d’échec de la communauté d’agglomération qu’on a créée à 340 000 habitants.

Madame le Maire : Tu ne peux pas dire que l’opposition de l’Etang-la-Ville va s’opposer à la fusion. Nous n’en sommes pas encore là. Nous n’avons pas commencé l’étude. Comment veux-tu te prononcer contre la fusion avant d’avoir commencé l’étude ?

Madame Sabine GILLOT : Je vais rebondir sur ce qu’a dit Jean-Bernard, nous qui recherchions un centre-ville désespérément, voici que trois rois mages nous ont trouvé une solution, à une question qui depuis tant d’années n’avait jamais été réglée. Le centre-ville sera à Saint-Germain-en-Laye et Mareil deviendra ainsi Saint-Germain-Ouest. En se prêtant à cet Anschluss, les Mareillois doivent être conscients qu’ils devront prendre leur part de l’endettement des deux communes dont une au moins a souscrit de gros emprunts toxiques. A cette fin, on nous propose une double étude mais l’alternative entre deux périmètres n’est là que pour calmer les esprits. Les deux études ne seront effectuées, comme il est si joliment dit dans la note de synthèse, qui n’a pas été changée malgré la réunion de la commission d’urbanisme. « Qu’à des fins comparatives », ce n’est pas suffisant, j’aurais préféré qu’on nous compare les deux périmètres entre eux, objectivement et qu’on les compare aussi avec d’autres périmètres plus audacieux, plus étendus, pas seulement destinés à satisfaire l’appétit d’un maire.

Madame le Maire : J’ai déjà demandé de ne pas lire dans mes pensées.

Madame Marie COSNEFROY : Visiblement, le gros sujet, l’atout comme la menace de Mareil, c’est le foncier. Ce que je voudrais savoir aussi : quelle est la capacité d’un village comme Mareil qui pèse 1% dans l’intercommunalité de garder très longtemps la maîtrise du foncier ? Combien de temps allons-nous garder la maîtrise du foncier ? Et quels sont les risques que nous encourons si nous sommes seuls et ne pesant rien dans une intercommunalité qui va effectivement, avoir besoin de nos terrains pour régler le problème des logements sociaux ?

Monsieur Pierre DURAND : C’est encore pire dans la Commune Nouvelle. Dans la Commune Nouvelle, les choses sont très claires, c’est le nouveau Maire qui a le pouvoir alors que l’intercommunalité n’a aucun pouvoir sur le foncier, c’est l’Etat qui a le pouvoir.

Madame le Maire : Ce n’est pas tout à fait vrai. L’intercommunalité a le droit de préemption sur tous les terrains qui sont portés par l’EPFIF.

Monsieur Pierre DURAND : Je parle du foncier actuellement libre à Mareil-Marly : les 45 hectares. C’est l’Etat qui peut nous les piquer.

Madame le Maire : Via l’intercommunalité.

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Monsieur Pierre DURAND : Ou via l’EPFIF. Alors que si on fusionne avec une commune autre, et a fortiori si elle est dix fois plus grosse que nous, c’est le nouveau Maire qui aura le pouvoir, et lui, pourra intervenir quand il voudra.

Madame le Maire : C’est un conseil municipal, c’est la démocratie.

Monsieur Pierre DURAND : Qui va dominer ce conseil municipal ? Ce n’est pas Mareil-Marly. Donc on sera dominé par ce conseil municipal et par le Maire. Alors je ne dis pas qu’ils sont méchants et qu’ils vont nous faire des misères. Je dis simplement que nous perdons la liberté d’utiliser notre foncier comme nous le souhaitons.

Madame le Maire : Ce n’est pas le nôtre.

Monsieur Pierre DURAND : C’est le foncier de Mareil-Marly, oui, il ne nous appartient pas. Donc c’est ça, le vrai débat. J’en profite pour dire, que lorsqu’on lance une fusion, en toutes circonstances, que ce soit dans le privé ou dans le public, on fait d’abord une étude stratégique.

Madame le Maire : C’est ce qu’on vous propose.

Monsieur Pierre DURAND : Ce n’est pas vrai du tout. Ce n’est pas une étude stratégique. Une étude stratégique, ça se fait entre nous, ça se fait avec les Mareillois.

Madame le Maire : Mais sur quoi ? Il faut collecter les données.

Monsieur Pierre DURAND : Une étude stratégique, elle n’est pas basée sur des données. Elle est basée sur une vision, sur ce que l’on veut devenir à terme. Le cabinet va nous faire des tas de tableaux mais ce n’est pas eux qui vont inventer ce que Mareil va devenir.

Madame le Maire : Tu analyseras à partir de données.

Madame Sabine LINDGREN : J’ai deux réflexions. Je voulais rebondir sur ce que tu disais, Alexandre, concernant la taxation à Mareil qui va donc probablement augmenter si l’on rejoint les autres communes mais j’imagine qu’en parallèle, les subventions à Mareil seront en même temps plus importantes. C’est du win-win, j’imagine.

Madame le Maire : Il y aura une étude sur la fiscalité. Et ensuite on analysera des données, et ce sera à partir des données que nous pourrons arbitrer.

Madame Sabine LINDGREN : Sinon, j’ai cru comprendre aussi que cette démarche pour cette étude, elle n’est pas uniquement via Mareil-Marly. Les autres communes ont demandé aussi, elles ont le même intérêt. Prenons le scénario où Mareil décide de ne pas adhérer à ce regroupement de communes. Les autres communes, les deux ou les trois restantes, se regroupent. Qu’est-ce que devient Mareil quand nous serons isolés ? Quels sont nos moyens d’exister ? Comment fait-on ? C’est un scénario, une question.

Monsieur Alexandre LEONDARIDIS : Moi je ne vois pas le problème. On conserve le droit du sol, jusqu’à ce qu’on nous l’enlève.

Madame Sabine LINDGREN : Jusqu’à ce que le Préfet vienne te dire : ça ne va plus. Il faut voir tous les cas de figure. Il faut l’inclure dans l’étude.

Madame le Maire : On est en train d’avancer sur le débat qui aura lieu.

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Madame Cécile JARDON : Juste pour rétablir une banalité. On a l’impression que la majorité parle de ça depuis deux ans, et moi je suis dans la majorité, et je n’ai participé qu’à deux réunions jusqu’ici, sur ce sujet. J’ai posé des arguments, que je ne retrouve pas du tout là. Effectivement, on est déjà en agglomération, quelle est la vision, quelle sera la commune demain ? Grosse, petite, nouvelle, pas nouvelle, on n’en sait rien. Faisons déjà vivre une agglomération. Pour moi l’étude, comme elle est faite avec l’argent public, elle devrait nous éclairer là-dessus. Il y a des gens ici très forts qui savent qu’on aura plus de subvention si on est avec Saint-Germain. Je ne sais pas d’où ça sort, c’est une invention pure et simple. Il n’y aura pas plus d’argent dans les caisses donc je ne vois pas pourquoi Mareil en aurait plus. Après m’expliquer que quand on est petit dans l’agglo, mais que quand on sera avec Saint Germain, on fera 5% de la nouvelle commune, on ne sera pas plus écouté. Dans l’agglo aujourd’hui, on est petit, mais quand on est chez nous, on est chez nous. Demain on ne sera plus jamais chez nous. Moi je ne sais pas si c’est bien ou pas bien. Ce n’est pas parce que c’est nouveau que c’est bien. Et ce n’est pas parce qu’on ne dit pas oui a priori qu’on est contre le changement. Pour moi, une étude devrait nous démontrer l’intérêt d’une commune nouvelle dans le contexte de Mareil parce que ce qui était très bien à Annecy peut être super bien ou pas à Mareil. C’est l’étude à charge qui le dit : est-ce que c’est bien d’aller avec Saint Germain, ce n’est pas ça la question. La question c’est, qu’est-ce qu’apporterait une commune nouvelle dans le contexte de l’agglomération, dans le contexte de Saint-Germain, parmi nos voisins ? La seule contrainte dans ces rapprochements, c’est qu’on doit se marier avec des gens qu’on touche. On peut donc être avec Le Pecq, Marly, Fourqueux, Saint-Germain, l’Etang-la-Ville. Pour moi, l’étude aurait dû être celle-là, toutes les villes du coin auraient dû se dire, dans notre contexte, qu’est-ce qui est intéressant pour les uns et pour les autres ? Je vois bien que Saint-Germain croit qu’il va être 57 000 et qu’il aura plus de poids, vis-à-vis de 300 000, il n’aura pas plus de voix. Je n’ai pas vu dans vos arguments la part des choses un peu orientée et franchement fausse, je ne vois pas en quoi c’est plus intéressant. Peut-être que l’étude va le démontrer, moi j’aurais bien aimé qu’elle nous dise c’est mieux d’être avec Fourqueux, qu’avec Chambourcy. On se ferme tout de suite vers une solution et on regarde si la solution tient la route sans se dire, mais quelle est la meilleure solution pour Mareil ? Je reviens sur autre chose, on n’avait effectivement pas parlé de ça lors des élections, c’était dans le programme de personnes. Je ne vois pas pourquoi tu dis qu’on ne peut pas consulter les Mareillois.

Madame le Maire : Je n’ai pas dit ça.

Madame Cécile JARDON : Si, tu as dit, il faut attendre l’étude.

Madame le Maire : C’est parce que c’est dans le cadre de l’étude que l’on peut organiser une concertation.

Madame Cécile JARDON : Mettez-nous les vrais arguments, on verra ce que ça peut apporter.

Madame le Maire : Le Maire de Chambourcy n’est pas intéressé par une commune nouvelle.

Madame Cécile JARDON : Ecoutons leur raison.

Madame le Maire : Chambourcy a suffisamment de richesse pour pouvoir exister et construire des équipements publics.

Madame Michelle DUDOUET : Je trouve que le périmètre d’études est trop restreint et que même si tu jures qu’on va faire avec trois villes, quatre villes, ce n’est pas suffisant et ce n’est pas noté dans le texte donc au niveau juridique, nous avons aucune garantie puisqu’il faut que ce soit voté dans les mêmes conditions dans toutes les communes qui sont intéressées. Deuxième remarque sur le temps, 1er janvier 2019, ça me paraît extrêmement rapide. Il n’y a

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pas péril en la demeure, ça peut tout à fait attendre les prochaines élections. On n’a pas du tout été élu sur des programmes comme ça ni les uns, ni les autres. Personne n’en avait jamais entendu parler et je te rappelle qu’à un conseil municipal, il t’avait été posé la question de savoir si la rumeur de fusion avec Saint Germain était une rumeur ou un fait, et tu nous avais dit qu’il n’y avait aucune rumeur.

Madame le Maire : La réflexion avait été abandonnée. Elle reprend avec l’arrivée d’Arnaud Pericard.

Monsieur Pierre DURAND : Donc, ça n’était pas une rumeur.

Madame le Maire : Au moment où la question a été posée, ça n’était pas un sujet. Vous savez, on pense à plein de choses, on ne va pas prévenir à chaque fois tout le monde quand on a des idées. C’était une démarche qui n’a pas abouti, on n’en a pas parlé.

Monsieur Pierre DURAND : Tu ne peux pas dire ça parce qu’on a vu une étude qui datait de 2015 et qui parlait de la fusion.

Madame le Maire : Elle a été présentée à ma majorité uniquement.

Madame Catherine De HULSTER : Je confirme. J’ai vu M. LAMY 15 jours avant son décès et il m’a dit lui-même que ça avait été abandonné, que la personne qui s’occupait de ça était partie, que c’était caduque. Ils en avaient peut-être parlé, mais l’idée a été abandonnée. Moi je me demande si compte-tenu de la place d’Arnaud Pericard, est-ce que ce ne serait pas bien qu’il vienne nous parler ?

Monsieur Pierre DURAND : Il prendrait déjà le pouvoir ?

Madame Catherine de HULSTER : Non, il ne prendrait pas le pouvoir, il pourrait expliquer sa fonction, sa position. On pourrait se demander pourquoi lui, a besoin de nous.

Monsieur Sébastien BEYELER : J’écoute avec intérêt tous les arguments, je vois beaucoup de craintes, beaucoup de menaces par rapport à ce projet. C’est juste une étude. Je pense que ça vaut la peine de réfléchir et de ne pas dire non ou stop, tout de suite. On parle de stratégie, on parle de plein de choses. Je n’ai pas la conviction qu’on sera plus fort isolé que regroupé avec d’autres périmètres. Je ne suis pas certain qu’on sera toujours maître de notre foncier en restant seul. Moi, je pense qu’il faut étudier, il faut regarder, il y a un projet, il y a des choses nouvelles qui se déroulent, je ne comprends pas le no-go que j’entends, à tous les niveaux d’ailleurs, que ce soit l’opposition comme la majorité, par rapport à ce projet. On est juste en train de dire, on va faire une étude, on va regarder, on va réfléchir, ça va peut- être nous apporter des convictions définitives en disant, surtout on reste qu’entre nous, ou inversement de se dire, on a un véritable intérêt à y aller. Après, j’entends un autre message qui me gêne beaucoup parce que je ne suis pas du tout dans cette dynamique. Je suis dans une entreprise où on prend des décisions assez vite, où on va assez vite, on dit un an, c’est trop long pour embarquer une municipalité mais dans deux ans, trois ans, on sera où ? Je pense qu’un projet qui durerait un an dans un déroulé, moi ma boîte, si on n’est pas capable de prendre des décisions en un an, elle est morte. Donc tout à l’heure, vous faisiez référence, avec beaucoup d’intérêt, dans une fusion, dans une entreprise comment fait-on ? Oui dans une entreprise, on réfléchit, mais on avance. Là, aujourd’hui, j’ai vraiment le sentiment qu’il y a une volonté de ralentir au maximum toute initiative qui dérange. Je ne me suis pas exprimé du tout, j’ai voulu écouter et ressentir ce qui s’est dit. J’étais présent à l’une des rares réunions où on a parlé la première fois, de ce projet potentiellement, de réunion de communes. J’ai entendu des choses objectives qui ont été dénigrées aujourd’hui. Simplement en tant qu’auditeur, je peux vous assurer que le ressenti que j’ai, des remarques qui ont été faites,

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me paraissent à la fois très négatives et souvent incorrectes. Après, c’est ma vision, c’est mon ressenti ce soir, je suis très surpris. Faisons cette étude et on verra après.

Monsieur Jean-Bernard BISSON : Dans le privé, on ne s’embarrasse pas du statut de la fonction publique et c’est beaucoup plus violent.

Madame le Maire propose de passer au vote.

Scrutin à bulletin secret

ADOPTEE A LA MAJORITE

14 voix POUR 12 voix CONTRE 1 ABSTENTION

III – COMPTE-RENDU DES DECISIONS MUNICIPALES

Madame le Maire communique à présent les décisions qui ont été prises en vertu des articles L. 2122-22 et 23 du Code Général des Collectivités Territoriales.

DECISION MUNICIPALE 2017-38 – Marché Mission de Maîtrise d’œuvre en vue de la requalification de la place de la Mairie

DECISION MUNICIPALE 2017-39 – Convention d’entretien des parcelles D84, C356 et C137 (vignes et potagers) avec l’association Les Vergers de Mareil

DECISION MUNICIPALE 2017-40 – Contrat e-enfance – Berger Levrault

DECISION MUNICIPALE 2017-41 – Mission d’assistance à la conception paysagère de la place de la Mairie

DECISION MUNICIPALE 2017-42 – Marché Extension du cimetière de Mareil-Marly – Lot 2 Espaces plantés

DECISION MUNICIPALE 2017-43 – Marché extension du cimetière de Mareil-Marly – Lot 1 Terrassement, assainissement, ouvrages divers

DECISION MUNICIPALE 2017-44 – Représentation en justice dans le cadre du dossier des fuites du bâtiment de la Terrasse

DECISION MUNICIPALE 2017-45 – Contrat Bles données comptables – Berger Levrault

DECISION MUNICIPALE 2017-46 – Convention d’occupation du domaine public communal par la SARL STRADA PIZZA

DECISION MUNICIPALE 2017-47 – Structures gonflables Europ Event – Fête de l’Hiver

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DECISION MUNICIPALE 2017-48 – Convention d’occupation du domaine public communal par la société SANSGLU SANTE

IV – Point sur le SIDRU

Madame le Maire fait un point sur le dossier SIDRU qui aura son importance dans le cadre de l’étude sur la Commune nouvelle. Dans le cadre du traitement des déchets des communes de Saint-Germain, Fourqueux, Mesnil-le-Roi, Chambourcy, Aigremont , le 6 décembre 2016, le SIDRU a été condamné en appel à payer un organisme bancaire Depfa 19,5 millions d’euros, au titre d’un emprunt toxique. Le 23 décembre 2016, le SIDRU a demandé l’étalement des charges afin de lisser ce paiement sur plusieurs années. En 2017, le budget primitif du SIDRU était déféré à la Chambre Régionale des Comptes pour avis sur sa sincérité et cette dernière a considéré que le budget primitif était valable avec un retour à l’équilibre sur trois ans. Le SIDRU a sollicité l’aide de grands groupes bancaires qui lui a été refusée. Il se retourne évidemment vers la Communauté d’Agglomération Saint Germain Boucles de Seine pour demander une forme d’avance remboursable. Je tiens à bien vous repréciser que la Communauté d’Agglomération Saint Germain Boucles de Seine a pris une délibération sur le cantonnement aux seules communes concernées des impacts financiers liés à la gestion active de la dette du SIDRU et la Direction Générale des Collectivités Territoriales a confirmé la légalité de cette convention. Cette délibération de cantonnement est bien légale, mais le SIDRU demande bien à la communauté d’agglomération une contribution exceptionnelle sous forme d’avances remboursables. Notre président de l’intercommunalité n’est pas favorable à cette proposition et propose d’autres voies pour sortir de cette issue. Une grande réunion doit se tenir demain avec le Préfet et tous les acteurs concernés, sachant que le Préfet, responsable pénalement, imposera une solution.

V – QUESTIONS ECRITES

Question de Mareil Ensemble

Considérant que des constructions ou aménagements dans la zone du Prieuré et a fortiori dans son environnement immédiat, sont de nature à porter atteinte à ce patrimoine historique, nous souhaitons être informés des mesures prises par la commune pour encadrer de telles constructions ou aménagements ?

Réponse :

Le secteur du Prieuré ne fait pour l’heure l’objet d’aucun projet de travaux ou de constructions susceptibles de porter atteintes au caractère patrimonial du site.

Consciente des enjeux de ce site comprenant l’église, classé monument historique, du plateau scolaire et du bâtiment du Prieuré, identifié comme bâtiment remarquable au titre du PLU de 2006, la municipalité a souhaité se doter d’outils règlementaires permettant de mieux contrôler d’éventuels développements futurs.

A ce titre, un périmètre d’étude a été voté lors du Conseil Municipal du 2 octobre 2017. Il s’inscrit dans le cadre de l’étude en cours intitulée « Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage pour la réhabilitation et ou extension du groupe scolaire des Violettes », ceci afin de ne pas entraver une possible extension du périmètre des équipements scolaires. Au regard de l’Article L.424-1 du Code de l’Urbanisme, dès instauration du périmètre, la municipalité pourra surseoir à statuer sur les demandes d'autorisation concernant des travaux, constructions ou installations susceptibles de compromettre ou de rendre plus onéreuse la réalisation d'une opération d'aménagement.

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De ce fait, au sein du périmètre d’étude, pour une période de dix ans, la municipalité peut sursoir à statuer pendant 2 ans sur toutes les autorisations d’urbanisme déposée après instauration du périmètre.

Par ailleurs, je vous rappelle qu’au regard de la présence d’un monument historique, l’ensemble des projets de construction sont soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France. Ce dernier constitue donc un gage supplémentaire quant au maintien et à la valorisation du patrimoine architectural existant.

Question de Demain Mareil

Question 1

Les questions posées par courriel du 23 novembre 2017 par Monsieur Thierry Guillot à Madame le Maire au sujet du mobilier de son bureau et de son contrat de téléphonie mobile, questions dont tous les élus sont en copie et dont nous ne connaissons pas la réponse, nous ont inspiré une autre question : Que fait l’intercommunalité pour mutualiser la gestion de mobilier et négocier des contrats de téléphonie pour l’ensemble des communes ?

Réponse :

La CASGSBS, en début 2017, a lancé une réflexion globale sur les possibilités de mutualisations possibles entre communes et / ou au sein de la CASGBS. Chaque commune a été sollicitée pour faire des propositions mais à ce jour aucun schéma de mutualisation ou de pistes concrètes n’ont été rendus.

Question 2

Un habitant nous a suggéré de signaliser ou mieux signaliser l’interdiction de circulation des deux-roues à moteur dans les sentes. Que peut-on envisager de la sorte, dans quel délai ?

Réponse :

Cette suggestion de signaliser l’interdiction de circulation des deux-roues à moteur dans les sentes a déjà été évoquée et représente un intérêt certain. Il faudrait aménager un nombre très important de panneaux (entrée et sortie de sentes et intersections sur une longueur de sente conséquente). Par conséquent, une analyse approfondie devrait être menée sur la faisabilité et le cout d’une telle opération qui est un projet en soi. Question 3

Quelles ont été les dépenses effectives en études d’urbanisme depuis le début du mandat de Madame le Maire, décomposées par prestataire, pour la révision du PLU, l’étude spécifique Quelles ont été les dépenses effectives en études d’urbanisme depuis le début du mandat de Madame le Maire, décomposées par prestataire, pour la révision du PLU, l’étude spécifique aux Champs Droux, l’OAP thématique relative aux mobilités, etc. ?

Réponse :

Depuis le début du mandat en 2014, La commune a conduit des études en matière d’urbanisme dans les domaines et pour les montants en TTC suivants :

- Révision du Plan Local d’Urbanisme (diagnostic, PADD, OAP thématique « mobilités » et de projets, plan de zonage et règlement) : o Espace Ville : (Mission de révision PLU)

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 43

▪ Réalisé : 42 120 €

o Maître Despres : (Mission juridique d’accompagnement pour la révision du PLU 2016) ▪ Réalisé : 10 800 €

o Qualitalents (Christophe BARBARA) (Mission d’accompagnement juridique sur le PADD) ▪ Réalisé : 4 260 € o DS Avocat (Mission de relecture du PADD au vu de la notion de conflit d’intérêt) ▪ Réalisé : 9 375 €

- Champs Droux o Urbaconseil (Mission juridique et financière pour le montage du projet Champs Droux) ▪ Réalisé : 2 160 € o Agence d’architecture Eric Daniel Lacombe (mission d’assistance d’aménagement d’urbain) ▪ Réalisé : 3 000 €

Le coût total de ces études est de : - Engagement : 121 673 € - Réalisé : 72 915 €

Question 4

Madame le Maire souhaite-t-elle insérer son programme électoral « esprit village » de 2014 dans le cahier des charges pour les études de création de commune nouvelle par fusion avec des communes voisines ?

Réponse : Le projet de cahier des charges pour étudier l’impact de la mise en place d’une commune nouvelle va intégrer la réalisation des programmes de mandat de chaque commune et étudier les marges de manœuvres financières. L’esprit village principe fondateur de notre programme, c’est avant tout de favoriser le lien de proximité et préserver notre cadre de vie. C’est une volonté partagée par les 4 maires et avec en plus l’objectif de maintenir et d’améliorer le service public.

Questions de Mareil Autrement

Question 1

Quelles ont été les dépenses effectives sur tous les frais d'avocat et les cabinets d'études depuis le début de votre mandat municipal en 2014 décomposées par les différentes affaires en matière d'Urbanisme et Affaires générales ?

Réponse :

Pour répondre à votre question, je vous fais part des dépenses effectives en matière de frais d’avocat ou de cabinets d’études :

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 44

• 33 977 € pour les frais d’affaires de contentieux existants avant 2014 et qui sont toujours inscrits dans nos budgets décomposés comme suit :

➢ 15 783.79 € - Frais pour le contentieux de la toiture de la Terrasse dont 7000 € d’expertise. ➢ 18 193.97 € Autres Frais de contentieux.

• 4 045 € : Les frais d’honoraires pour RH (dossiers de retraites CIG, dossiers RH) • 10 692 € soit 2 673 € par an Frais pour abonnement à SVP (base juridique) • 10 788 € Frais de contentieux urbanisme en cours depuis 2014 • 10 548 € pour frais divers : note sur l’exécution de travaux d’office dans le cadre d’élagage, note sur le marché de restauration collective, note sur la responsabilité de la commune suite aux inondations dans le cadre de l’écoulement des eaux pluviales, note sur la procédure d’alignement dans le cadre des Ruelles…) • 1 213 € pour les frais de protection fonctionnelle de M. LAMY

Le total est de 71 263 € depuis 2014.

Question 2

Quel est le prix de votre nouveau bureau installé depuis peu dans votre office ?

Réponse :

La commune dispose de peu de salle de réunion à la mairie, et nous avions besoin d’une grande table de conférence pour élaborer et suivre les projets de la ville. Plusieurs conseillers souhaitaient ne plus se réunir dans la salle des mariages. J’ai donc décidé d’optimiser l’espace du « bureau du maire » pour tenir un maximum de réunions. A titre d’exemple, la réunion de présentation du projet tennis avec le Club, l’AMO et les élus s’y est tenue le 15 novembre en mon absence d’ailleurs, et le CA du CCAS, le 16 novembre. Le cout de cette table de conférence est de 1 386.83 € HT qui s’amortit sur une période de 12 ans, ce qui représente une dépense annuelle de 115.56 €.

La séance est levée à 23h.

Fait le 29 janvier 2018 Le Maire, Brigitte MORVANT

Procès-verbal du Conseil Municipal du 11 décembre 2017 45