PAYS D’ART ET D’HISTOIRE DU PERCHE SARTHOIS parcours-découverte

THÉLIGNY LEXIQUE la Fourchonnière. Couverture :dépendancesde depuis lechemindelaPoterie. Vue généraleduvillagedeThéligny des paroissiens(laïcs etreligieux) Fabrique : inférieure à10hectares. petite fermedontlasuperficieest Maine unpaysanexploitantune Bordager : croix. généralement ungrandChristen séparant lanefduchœur.Ilporte grande arcadesurmontéed’unmur Arc-triomphal :dansuneéglise, 100 millionsd’années. marine enSarthe,ilyaenviron témoignant deladernièreinvasion céphalopode àcoquilleenroulée Ammonite :fossiledemollusque organisme regroupant terme désignantdansle (concerne lesmotsmentionnésavecunastérisque*) né auXIX Néogothique : patrons. employé àlajournéepardifférents Journalier : modelé. verre etpermettantdeseffetsde brune modifiantlatransluciditédu souvent decouleurnoireou Grisaille : l’entretien del’église. gérer laconstructionet de laparoisseetenparticulier chargés d’administrerlesbiens vocabulaire etlesformes. ture gothiquedont ilreprendle e siècle etimitantl’architec- peinture surverre ouvrier agricole style architectural décor sculpté. et, aucentre,untableauou comprend généralementuncadre l’autel d’unédificereligieux,il vertical formantlacontretablede l’autel”. Décorarchitecturé altaris Retable : est inscrituntexte. extrémités enrouléessurlaquelle Phylactère : une dizained’hectares. dont lasuperficieestsupérieureà Maine pourqualifieruneferme Métairie : qui signifie“enarrièrede du latinretrotabula terme utilisédansle banderole aux

Introduction

Intégrée à la Communauté de communes de l’Huisne du cimetièredeThéligny. Ammonite inséréedanslemur Sarthoise et au Pays du Perche Sarthois dont elle forme en partie la limite est, la commune de Théligny est située à quatorze kilomètres de la Ferté-Bernard. 14,31 km Établie surunterritoirede GÉOGRAPHIQUE LE CONTEXTE millions et100,5 millions au Crétacésupérieur entre93,9 terrains sédimentairesformés sous-sol secaractérisepardes Massif armoricain.Lanaturedu de lazonecontactavecle parisien maissesituetoutprès Théligny appartientauBassin D’un pointdevuegéologique, et Normandie. des régionsCentreValdeLoire de l’Eure-et-Loiretl’Orne, à lalimitedesdépartements la RégiondesPaysdeLoire, département delaSartheet l’extrémité nord-estdu Théligny estlocaliséeà 2 , lacommunede La Braye. Bomer estleprincipalcours commune voisinedeSaint- qui prendsasourcesurla vallée delaBraye.Cetterivière mètres àlaVictoire,dans limite deSaint-Ulphace,à147 butte dominantlaPoterieà 236 mètresausommetdela supérieur. Lereliefoscillede et grèsauCénomanien recouverte dedépôtssables chaux oudemoellon, pierre detailleetà exploitable sousformede Cénomanien moyen, lement decraiedatantdu d’années. Ils’agitprincipa- Néolithique. présager uneoccupationdèsle Société duPaysFertoislaissent pédestres réaliséesparla et quelquesprospections agriculteurs aprèsleslabours découvertes fortuitesdes Théligny. Toutefois,les rebords antiquesprèsde de substructionsettuilesà signala en1903ladécouverte significatives. SeulF.Liger de découvertesarchéologiques communal n’apasfaitl’objet À cejour,leterritoire l’alimentent enhiver. Aulnaies etdelaMétairie des environsLèveries, Quelques ruisseauxprovenant d’eau delacommune. 1 Vue aérienne du bourg dans les années 1950. Ancien manoir, presbytère sous Logis des Aulnaies. Rue de la Victoire, l’Ancien Régime. anciennement rue de la Fontaine.

Le village s’est développé à citée en 1235. Dès cette 1186. Il exerçait ses droits mention de “vieille cour” dans LES ACTIVITÉS Ainsi, Julien-Rémy Pesche chanvre et, au XIXe siècle, aux nombreux journaliers* qui, la l’époque médiévale dans le époque, elle fait partie du seigneuriaux sur toute la partie laquelle Mathurin de Saint- TRADITIONNELLES signalait dans son dictionnaire pommes de terre. L’élevage belle saison venue, louaient secteur où les ermites évangéli- diocèse du Mans par l’intermé- ouest de la paroisse au titre de Mars, seigneur de Théligny, Sous l’impulsion des seigneurs topographique, vers 1830, était cantonné jusqu’au XVIIIe leur force de travail pour la sateurs, Bomer, Almire et diaire de l’archidiaconé de sa baronnie de . donna 17 pieds de terre en locaux, le village s’est quatre fermes principales, siècle à quelques têtes de moisson en Beauce. Les Ulphace s’installèrent au VIe Montfort et du doyenné de Cette géographie féodale 1534 pour accroÎtre la “place” développé au Moyen Age avec 30 moyennes, 19 gros bétail paissant sur les terres femmes s’occupaient du foyer siècle et fondèrent les localités La Ferté. complexe explique que derrière l’église. Par la structuration d’un petit bordages* et plus encore de incultes appelées et des enfants, quelques-unes Saint-Bomer, Gréez-sur-Roc et Théligny relevait avant la conséquent, les deux bourg près de l’église, du petits. Le nombre d’exploita- communément “pâtis” et dans exerçaient le métier de Saint-Ulphace mais rien ne LE CADRE FÉODAL Révolution, via le bailliage et la habitations remarquables que cimetière qui l’entourait et du tions agricoles continua à les prairies naturelles bordant nourrice et d’autres permet actuellement d’affirmer Les premiers seigneurs châtellenie de Ceton, en partie sont les Aulnaies et le Chêne manoir attenant, à proximité s’accroître à mesure de la Braye, mais il se développa pratiquaient le filage, une fondation aussi précoce de portaient le nom de Théligny. du Perche et du Maine. La Creux sont des maisons du croisement des chemins l’augmentation de la considérablement au XIXe supplanté dans les années Théligny. Au XVIe siècle la terre de commune ne compte aucun bourgeoises de villégiature anciens de Ceton à Saint- population qui atteignit son siècle et au début du XXe siècle 1870 par le travail à domicile Les premières mentions de Théligny passa aux familles de château ou manoir témoignant construites respectivement en Ulphace et de Saint-Bomer à maximum en 1836 avec 829 grâce à l’essor des prairies de gantière. En outre, au XIXe Théligny apparaissent au XIe Saint-Mars puis de Laval- de ses différentes seigneuries, 1882 et 1896 par des proprié- Gréez. Le bourg se situait à un habitants. L’activité agricole artificielles. Parallèlement à siècle, il existait quelques siècle dans le cartulaire de Boidauphin, et aux XVIIe et XVIIIe si ce n’est le manoir du bourg taires résidant principalement kilomètre environ au sud de était favorisée par des sols l’élevage, la culture du tisserands dans le bourg dont l’abbaye Saint-Vincent du siècles aux de Fontenay qui connu comme ancien à Paris. l’axe -Authon, argilo-calcaires et argilo- pommier à cidre sous la forme le dernier, Alexandre Gasnot, Mans, sous les formes portaient le titre de seigneurs presbytère mais dont l’empla- principale voie passant sur la sablonneux, occupés principa- de vergers complantés sur les fut recensé en 1906. Tuliniaco, Tiliniaco. Puis la de Théligny. À ces seigneurs cement est probablement celui commune de Théligny jusqu’au lement par des céréales prés se développa, donnant à Ces activités traditionnelles paroisse de Telegniaco est laïcs s’ajoutait le chapitre de la seigneurie de Théligny, XIXe siècle. Toutefois, l’essentiel associées en faible quantité au Théligny une image de paysage étaient complétées par cathédral du Mans qui détenait comme le laisse supposer la de la population occupait des de Normandie jusqu’au l’exploitation de carrières. différents lieux comme la écarts et hameaux composant troisième quart du XXe siècle. Cordelière, mentionnée dès une constellation de fermes. Ces fermes employaient de très

24 3 Bâtiments agricoles de la Métairie. Route de Courgenard à Saint- Ferme de la Gadelière. Autoroute A 11 à Théligny. Ulphace, près de la Victoire.

LES CARRIÈRES siècle. Cependant, les plus pas répertoriées par l’adminis- LE DÉVELOPPEMENT DES de la première option en 1839. Toutefois, non rentable, son long feu à l’image de l’Étoile l’autoroute A11 qui traverse la Les premières mentions au importantes à cette époque tration aux XIXe et XXe siècles, VOIES DE COMMUNICATION L’isolement de Théligny fut trafic fut interrompu Sportive ou de la clique, en commune du nord-ouest au début du XVIe siècle concernent semblent être celles figurant leur exploitation étant sans Pendant tout le XIXe siècle, sensiblement réduit en 1916 momentanément de 1921 à revanche le Foyer Rural existe nord–est depuis 1975. les carrières de la sur la carte d’état-major, route doute réduite ou temporaire. l’amélioration des chemins fut par la création du tramway 1924, avant sa suppression toujours plus de 70 ans après. En outre, nombre d’habitants Guillemetière, en limite de de Saint-Bomer, dans le Grand De plus, avant le XXe siècle, les l’une des principales préoccu- entre La Ferté-Bernard et définitive en 1933. L’activité économique occupant les maisons du bourg Théligny et de Saint-Bomer, Champ de Théligny, sur la carriers n’apparaissent pas pations du conseil municipal et Montmirail qui apparut comme principale de la commune ou les anciennes fermes exploitées par la famille Gouyn gauche à la sortie du bourg. dans les recensements de occasionna les dépenses les une véritable aubaine pour le THÉLIGNY AUX XXE demeure l’agriculture : douze disséminées sur le territoire dont plusieurs membres s’illus- Celles-ci semblent avoir été population, ils se sont plus importantes pour la déplacement des habitants ET XXIE SIÈCLES fermes subsistent actuellement travaillent au sein des bassins trèrent sur les chantiers des exploitées au moins jusqu’au confondus probablement avec commune. L’un des enjeux mais aussi pour le commerce. Au XXe siècle, la population dont l’orientation principale d’emplois de La Ferté-Bernard églises de Théligny et de la troisième quart du XIXe siècle la masse des journaliers majeurs fut le tracé du chemin Le tramway permit notamment diminua inexorablement et reste la polyculture et et du Theil-sur-Huisne Ferté-Bernard. D’autres par la famille Pioger. D’autres employés à différents travaux de grande communication l’expédition des marchandises atteignit un minimum de 174 l’élevage. Leurs terres (commune nouvelle de Val au carrières de pierre calcaire carrières furent utilisées selon les saisons et les besoins. reliant Sillé-le-Guillaume à comme la pierre encore habitants en 1990. Elle en regroupent aujourd’hui une Perche). La commune compte furent exploitées par la suite au jusqu’au XXe siècle au sud et Cependant, quelques-uns en Authon par Bonnétable et La signalée à ce moment-là mais comptait 221 en 2017. multitude de petites exploita- également 31 résidences nord et au centre de la sud-ouest de la commune pour firent leur unique métier au Ferté-Bernard. La commune surtout les produits agricoles. Toutefois, Théligny conserva tions disparues suite à la secondaires dont les proprié- commune. Selon Julien-Rémy le sable et le grès dont les début du XXe siècle. refusa le parcours actuel par la Ainsi, le tramway favorisa une dynamique, peut-être en révolution agricole du taires apprécient le calme et Pesche, l’une d’elles se situait à moellons servaient principa- Victoire situé à 4 km du bourg, l’exportation des céréales, des raison de son isolement, au troisième quart du XXe siècle les paysages préservés du l’extrémité du bourg sur le lement pour la réalisation et plaidant pour la reprise de pommes à cidre et l’intro- travers du maintien de ses et au remembrement village. chemin de Gréez (actuelle rue l’entretien des chemins. l’ancien chemin de Cormes à duction des engrais chimiques. fêtes traditionnelles à l’instar occasionné par le tracé de de la Victoire) au début du XIXe Toutefois, l’importance des Authon, moins excentré, mais de la fête des laboureurs ou carrières à Théligny est difficile l’influence du baron de par la création d’associations à apprécier car elles ne sont Gemasse entraîna l’adoption après-guerre. Si certaines firent

4 5 L’église de l’Assomption. L’intérieur de l’église Combles de l’église. Clé de voûte portant l’écu Crédence-lavabo, Banc de la nef avec inscription, 1785 . Bâton de procession, depuis la nef. armorié de la famille de Saint-Mars. début du XVIe siècle. XVIIe siècle. © , Inventaire général. Phot. F. Lasa.

Le bourg actuel semble s’être Construite en position carrières de la Guillemetière, Père avec un phylactère* dizaine de kilomètres, néogothiques* ou de grisailles* les années 1870-1880 développé au début de dominante sur un terre-plein, propriété de la famille Gouyn. complété d’un ange et d’une expliquent la qualité de modernes. Les comptes de contribuant notamment à la l’Époque Moderne à proximité l’église comprend une nef Elles furent mises en œuvre par représentation de voûte à l’édifice. Ainsi, l’église fut fabrique n’évoquent pas à la fin réouverture de la baie du de l’église et du cimetière. unique prolongée d’un chœur à Mathelot et Jehan Gouyn qui caissons laissent supposer pourvue, entre la fin du XVe et la de l’Époque Moderne de chevet. En outre, de la chevet plat. Ce vaisseau voûté réalisèrent notamment les qu’elle servit de chapelle par le fin du XVIe siècle, de vitraux travaux majeurs; à noter tour fut refaite en 1882 par 1 ÉGLISE DE d’ogives est épaulé de voûtes dans les années 1515- passé. La reconstruction de dont certains furent réalisés toutefois la mise en place en l’entrepreneur Voisin de La L’ASSOMPTION contreforts et, au sud-est, 1525. Mathurin Gouyn s’illustra l’église fut financée par la par le maître-verrier fertois 1734 des vantaux du portail Ferté-Bernard avant son (Inscrite Monument Historique d’une tour-clocher et d’une quant à lui par l’édification de fabrique*, comme l’attestent Robert Courtois, entre 1516 et principal avec le réemploi de incendie par la foudre le depuis 1925). sacristie. L’accès à l’édifice la tour dont les “fondements” les comptes, mais aussi par les 1518. Malheureusement, deux sculptures du XVIe siècle 2 septembre 1886 et sa restau- La paroisse de Théligny est s’effectue par un portail datent de 1519-20 ; elle fut seigneurs locaux, en aujourd’hui il ne reste de ces provenant probablement d’une ration à l’identique par le mentionnée en 1238 et l’église principal et une petite porte achevée vers 1534-35. Malgré témoignent les armoiries vitraux que quelques fragments Annonciation et un projet de même artisan l’année suivante. l’est en 1330. Par conséquent, latérale. Cette construction fut cette mention, il y a tout lieu de figurant sur deux clés de voûte, dans la partie supérieure des reconstruction de la sacristie l’édifice actuel est une réalisée en trois campagnes de penser que le rez-de-chaussée notamment celles de la famille baies, à l’image de la fenêtre en 1783. L’édifice, en assez bon L’église conserve de nombreux reconstruction s’apparentant à travaux échelonnées de la fin du clocher couvert d’un de Saint-Mars, seigneur du lieu gauche du chœur (baie 1) où état, ne subit pas de éléments mobiliers anciens la grande phase de travaux du XVe siècle au second quart berceau brisé appartient à une au XVIe siècle. Ces différentes figurent les armoiries de la transformation importante au parmi lesquels deux retables* réalisés dans les églises rurales du XVIe siècle, exception faite construction antérieure, qui sources de financements, de famille de Laval-Boidauphin et XIXe siècle. Outre des travaux latéraux en pierre du XVIIe après la période difficile que de la sacristie ajoutée pourrait dater du XIIIe siècle. même que la présence d’une celles de Louis de Fontenay et d’entretien, une campagne siècle. Celui de droite est fut la guerre de Cent Ans postérieurement et Les traces d’un décor peint du main-d’œuvre qualifiée Françoise de Théligny. de restauration eut lieu dans complété d’un tableau (1337-1452). reconstruite à la fin du XVIIIe XVIe siècle représentant Dieu le œuvrant sur le chantier de Ces fragments de vitraux ont représentant l’Adoration des siècle. Les pierres de taille l’église Notre-Dame-des-Marais été complétés, à la fin du XIXe Mages, acheté par la fabrique

Un itinéraire de 3,42 km à parcourir pied ou vélo pour découvrir une partie du bourg et l’est de la commune Théligny. utilisées proviennent des à La Ferté-Bernard, à une siècle, de verrières en 1700 et surmonté d’une Parcours-découverte 1

6 7 Sculpture du retable Retable latéral droit, Bas-reliefs du XVIe siècle remployés Autel latéral droit, pierre sculptée, Manoir, ancien presbytère latéral gauche : Vierge à pierre, XVIIe siècle. sur le portail principal. XIXe siècle. au début du XXe siècle. l’Enfant, pierre peinte, XIVe et XIXe siècles.

statue en plâtre de saint statues anciennes sont l’extérieur, la statue en pierre inscriptions sur les premier et Grâce aux comptes de fabrique, de mise en défense furent vite années 1519-20. Le presbytère pour un an avant d’être vendu Joseph et l’Enfant, du XIXe conservées; parmi elles, le polychrome d’une sainte de la onzième bancs : fait par nous savons que parmi les faits supprimés, et dès 1623, l’une comprenait, outre le manoir et le 8 septembre 1796 comme siècle. Celui de gauche est Christ en Croix en bois datant fin du XVe siècle conservée au- françois Guillier/ l’an 1785 et fait les plus notables se rapportant des guérites de l’église fut ses dépendances de droite, la bien national pour la somme complété au centre d’une probablement du XVIe siècle, dessus de la porte latérale. par Marin Guillier / l’an 1810. à l’église (même s’ils n’ont pas détruite. ferme située derrière l’église. de 5840 Livres à Jean Vierge à l’Enfant en pierre du placé au-dessus de l’arc- Parmi le mobilier, outre un Certains de ces meubles ont laissé de trace), celle-ci fut Celle-ci, exploitée jusque dans Chancerel, marchand à La XIVe siècle mais dont les têtes triomphal*. Dans le chœur, ancien coffre de fabrique du été restaurés ou remaniés au fortifiée à la fin du XVIe et au 2 MANOIR, le troisième quart du XXe siècle Ferté-Bernard, avant d’être et la polychromie ont été d’autres statues en bois XVIe siècle servant actuel- XIXe siècle tandis que d’autres début du XVIIe siècle, suite aux ANCIEN PRESBYTÈRE par un fermier, fait toujours racheté le 24 mai 1801 par le refaites au XIXe siècle. La niche polychrome sont à signaler. lement d’autel, l’église éléments vinrent s’ajouter troubles des guerres de (n°2, place de l’Église) partie de la même propriété. neveu de Jean-Baptiste Rotrou, supérieure abrite un groupe en L’une d’elles, du XVIe siècle, conserve un ensemble de dans le chœur à l’image de la Religion, tout comme le À proximité de l’église, cet À la Révolution, Jean-Baptiste Gilles-Philibert-François de plâtre de Notre-Dame des représente saint Sébastien meubles en bois du XVIIIe clôture réalisée en 1814, des presbytère situé à proximité. ancien manoir, construit de Rotrou (1746-1824), curé de Bonneval, propriétaire à Saint- Victoires du XIXe siècle. invoqué pour sa protection siècle : le confessionnal, la stalles en 1826 ou encore du Trois guérites de bois furent comme l’église et le cimetière Théligny depuis 1779, était Calais, pour la somme de 3000 Ces deux retables surmontent contre les épidémies. chaire à prêcher, l’armoire à lambris en 1834-35. Il semble construites devant l’église en qui l’entourait, sur un terre- propriétaire du presbytère, Francs. Puis, suite au des autels témoignant du Deux autres datent de la fin du bannières, le banc-d’œuvre que dans la plupart des cas, la 1595 puis un fort fut érigé pour plein, est le presbytère mais après avoir abandonné sa Concordat, Jean-Henri savoir-faire des tailleurs de XVIIe ou du début du XVIIIe réservé aux responsables de la fabrique fit appel à la famille protéger l’ensemble vers 1615- d’Ancien Régime. particule et prêté serment à la Fourmentin fut nommé curé de pierre et sculpteurs locaux au siècle. L’une représente saint fabrique, un fauteuil et les Guillier dont plusieurs 1616. Ces fortifications légères Probablement manoir des constitution civile du clergé, il la paroisse et la commune loua XIXe siècle. Le maître-autel Roch, patron des tailleurs de bancs des fidèles dont la générations se succédèrent à devaient intégrer le cimetière seigneurs de Théligny à se rétracta et s’exila à Londres. à M. de Bonneval le presbytère actuel a quant à lui été réalisé pierre, et l’autre une sainte réalisation semble s’être Théligny. L’église conserve situé aux abords de l’église. l’origine, il semble que ce logis, Le presbytère fut loué en pour l’y installer, pour un loyer entre 1790 et 1792 par le martyre identifiable à sa échelonnée entre 1785 et 1810, aussi un bâton de confrérie du Elles étaient surtout destinées remanié ultérieurement, soit le octobre 1795 à l’abbé Baudet annuel de 80 Francs en 1803. sculpteur et doreur fertois palme. Un ensemble de statues comme l’indiquent deux XVIIe siècle. à faire face à de petites bandes presbytère mentionné dans les Cette location fut de courte Pottier. En outre, plusieurs en plâtre du XIXe siècle de pillards plutôt qu’à une comptes de fabrique dès les durée puisque le 11 juillet 1812, complète le décor intérieur. véritable armée. Une fois le la commune décida À noter également, à calme revenu, ces dispositifs

8 9 L’église et le manoir depuis la place. La place depuis le manoir. Plan de l’école et de la mairie en 1882. Maison n°3, place de l’Église. La place de l’église avec, de gauche à A : logement de l’instituteur et mairie. droite : l’ancien café, la mairie et l’école. B : corridor et escalier. C : école de filles et de garçons. Archives départementales de la . 2 O 362-6

l’acquisition d’une maison pour et une tour, faisant pendant à raison qu’en 1804, la pierres issues des anciens l’aménagement actuel de agricole. Cette maison jouxtait proposa d’en changer la dons de 300 Francs et de 100 servir de presbytère. Dès lors, la tour ancienne, et l’aile municipalité décida de monuments funéraires puis à l’accès à l’église. Aussi, une à sa gauche un logis qui fut destination pour en faire une Francs faits par l’abbé ce manoir devint une résidence arrière fut prolongée. Ces cantonner le cimetière à celle de quelques portions de pompe placée sur un puits successivement presbytère école et une mairie et Foussard et par l’instituteur lui- privée. La maison fut mise en travaux furent réalisés entre l’arrière de l’église afin de terrain aux particuliers existant fut offerte en 1888 par puis école mixte au XIXe siècle. d’acquérir la maison nommée même, reporta les travaux de valeur par la création d’un 1938 et 1940 sur les plans de réunir ultérieurement la partie alentour. Léonce Guerrier, nouvellement Paradis pour la transformer en l’école. Puis, Henriette de jardinet délimité avec la place M. Lucas, ancien architecte située au sud et à l’ouest de Ainsi, dès 1839, la désaffec- maire de la commune. 5 MAISONS N°3 BIS ET nouveau presbytère. Ainsi Bonneval fit don à son tour de par un mur de clôture et des parisien retiré à Saint-Ulphace. l’église à la rue. Ce fut chose tation partielle du cimetière La création de cette place N°5 PLACE DE L’ÉGLISE, l’école, qui fut créée entre 1801 200 Francs pour l’amélioration grilles créés en 1888 par M. de faite en 1839 mais il fallut permit de créer une placette dynamisa le commerce ANCIEN PRESBYTÈRE, et 1825, fut transférée de la de l’école en 1856 après avoir Bonneval en application du 3 PLACE DE L’ÉGLISE ensuite attendre les années qui fut agrandie suite au plan pratiqué au sein des maisons ANCIENNE ÉCOLE maison qu’elle occupait près échoué, faute de moyens plan d’alignement. Sous l’Ancien Régime, les 1880 pour que soit envisagé le d’alignement de 1875, dans les situées autour. Il s’agit des maisons acquises de l’église en 1852. Cette suffisants, à fonder un Le logis, propriété de la famille abords des églises étaient transfert du cimetière à dernières décennies du XIXe par la commune en 1812 pour dernière était si délabrée que la établissement de deux de Bonneval jusqu’en 1990, se dévolus aux cimetières; l’extérieur du bourg. Dans cette siècle, grâce à la négociation 4 MAISON N°3 PLACE DE servir de presbytère. commune décida en 1853 de la religieuses pour l’accueil des composait jusqu’au début du cependant dès le XVIIIe siècle, perspective, la municipalité de portions de terrain avec les L’ÉGLISE, ANCIEN CAFÉ Cependant, en juillet 1852, le démolir. Toutefois, la nouvelle malades et l’enseignement des XXe siècle d’un bâtiment les autorités poussèrent les acquit en 1892 une portion de riverains à l’image de M. de La maison à la devanture en conseil municipal signalait école ne se révéla guère mieux jeunes filles. Cependant, l’école rectangulaire à deux travées paroisses à les déplacer à terre auprès d’Auguste Meunier Bonneval qui céda gratui- pierre de taille sculptée fut dans une délibération qu’il puisque dès 1855, le maire mixte qui accueillait dans les complété d’un corps l’extérieur des agglomérations d’Authon dans le champ dit tement une partie de son construite en 1851 par était très mal placé entre deux signalait son état déplorable années 1850 une trentaine perpendiculaire sur l’arrière et pour des raisons d’hygiène. “des 7 jours”, endroit où il se jardin. C’est probablement de Alexandre Michel, cafetier dont cabarets, qu’il n’avait pas de suite aux réclamations faites d’élèves en hiver et la moitié d’une tour d’escalier sur le C’est probablement pour cette trouve depuis 1894. Mais le cette époque que date l’établissement resta un café cour et que son jardin était par l’instituteur, Monsieur seulement en été, pour une flanc gauche. Cet ensemble cimetière ne disparut du jusqu’en 1964. Le dernier insuffisant. De ce fait, le maire Guillier. Mais le conseil soixantaine d’enfants en âge ancien fut agrandi à droite du paysage de la place qu’en exploitant, M. Brière, était municipal prétextant l’absence corps principal par une travée 1907, suite à la vente des également mécanicien de ressources, et ce malgré les

10 11 Le début de la rue de Ceton avec, au Le Paradis, ancien presbytère, Le Paradis, vue de la façade Le Paradis, l’une des Ancienne boulangerie Hiron. second plan à gauche, l’entrée et le détails sculptés de la porte depuis le sud-ouest. cheminées du rez-de- pignon de la maison de Paradis. d’entrée. chaussée.

d’être scolarisés, fit seulement observer l’absence de moyens, dite cabaretière au bourg. En que nous devons les sculptures 7 MONUMENT des guerres d’Indochine et terrains auprès de riverains 9 ROUTE DE l’objet de quelques travaux et repoussa à plusieurs reprises 1852, la commune décida de néo-gothiques* qui ornent la AUX MORTS d’Algérie furent rajoutés par alentour, à l’image de Monsieur SAINT-ULPHACE d’amélioration de son mobilier. le projet. Ainsi, l’école, dont les l’acheter pour y installer le façade et les cheminées. Après Suite à la Première Guerre la suite. Alexandre, menuisier au bourg Les pourparlers concernant Elle devait être très exigüe effectifs augmentèrent vite nouveau curé de la paroisse la séparation des Églises et de mondiale qui fit vingt-sept En outre, au début du XXe qui offrit une portion de terrain l’aménagement de ce chemin sachant qu’elle regroupait en puisqu’elle comptait, en 1870, Rémy-Adrien Foussard. l’État en 1905, la présence dans morts à Théligny, il fut décidé siècle, la place était occupée devant la maison qu’il remontent à la fin des années son sein la classe, la mairie et le 70 élèves en hiver et 50 en été, D’importants travaux furent la commune d’un curé se fit d’implanter un monument aux par différents commerces à construisit dans le carrefour en 1840. Il apparaissait alors logement de l’instituteur. De resta mixte dans ce lieu jusqu’à entrepris par la commune sur plus irrégulière et le presbytère morts en 1920 sur le terre-plein l’image du café Saint-Jacques 1878 (n°1 rue de la Victoire). d’autant plus nécessaire que la plus, à partir de 1866, des cours l’ouverture du groupe scolaire, les plans de l’agent voyer fut loué tantôt au desservant de l’église, près du portail tenu par Monsieur Maillet (n° 7) À la suite de l’aménagement du portion située entre le bourg de pour adultes y furent dispensés rue de Saint-Bomer en 1888. Nourry. Le curé contribua à ces tantôt à des particuliers. principal. Il fut réalisé en et par l’épicerie – station carrefour, plusieurs commerces Théligny et la limite avec Saint- par l’instituteur. Suite à la loi Suite à ce transfert, cette travaux en consentant un prêt Puis à partir de 1920, la ciment armé par Elie Roulleau, essence Dugué (n°9) qui fut le s’y installèrent, comme le Ulphace était souvent du 10 avril 1867 obligeant les maison fut vendue en 1890 à la à la commune de 4510 Francs commune fut desservie par le entrepreneur à Montmirail, sur dernier commerce du village à montrent les cartes postales du impraticable en hiver et au communes de plus de 500 veuve Drouin. remboursables sur cinq ans et curé de Saint-Ulphace. C’est les plans de l’architecte fermer en 1982. début du XXe siècle, mais il ne printemps à cause du habitants à se doter d’une en finançant lui-même certains pourquoi cette maison fut Augustin Suasso. Financé par la subsiste aujourd’hui que la franchissement de La Braye et école de filles, l’administration 6 MAISON N°13 PLACE DE travaux. En effet, nous savons vendue en 1930 pour la somme commune et une souscription 8 CARREFOUR DU BOURG devanture de la boutique de du relief. En 1850, la commune sollicita régulièrement la L’ÉGLISE, LE PARADIS, par la délibération municipale de 12 000 Francs à Camille et publique, il fut inauguré le 1er Ce carrefour prit son allure Monsieur Hiron, boulanger et refusa le tracé proposé par commune, qui en comptait 681 ANCIEN PRESBYTÈRE du 15 août 1855 qu’il prit en Renée Suasso de Paris, juillet 1923. Les cinq noms des actuelle suite à l’aménagement cafetier jusqu’au milieu des l’agent-voyer car il reprenait le en 1874, afin qu’elle se dota Cette maison fut achetée en charge les plantations du propriétaires à Théligny du hommes morts lors de la du chemin de Ceton à Saint- années 1970. tracé ancien contournant d’une seconde école pour la 1770 par Charles-Auguste de jardin, la clôture et les décors Chêne Creux. C’est juste en face Seconde Guerre mondiale et Ulphace dans la seconde Saint-Marin pour passer scolarisation des filles mais la Pioger, chevalier seigneur de de la maison. C’est donc à lui de cette maison que fut érigé le moitié du XIXe siècle et à la mise commune continua à faire Théligny, demeurant à Paris, Monument aux Morts. en place du plan d’alignement puis, en 1826, elle devint la qui entraîna l’acquisition de propriété de la veuve Guiller,

12 13 Vue depuis la route de L’entrée du bourg en venant de Saint-Ulphace. Calvaire au bout du chemin Maison de la Godberdière en 1981. Arbres têtards visibles entre Saint-Ulphace. des Godberdières. © Région des Pays de la Loire- les Godberdières et les Inventaire général. Phot. F. Lasa. Grandes Haies.

ensuite par la Poterie; aussi la de Bois-Pouilleux située sur la distinctement “Monplaisir” et probablement à l’origine le modeste (propriétaires, une aux soldats morts entre 1914 et des paysages aux confins des Comme les Grandes Haies, la commune le jugea-t-elle “trop colline, en face du chemin des “les Maisons Neuves”. four à pain. gantière et des journaliers*). 1919, comme le signale la communes de Théligny et de Godberdière est mentionnée croche”. À la place, elle Godberdières), et à trouver des L’ensemble de gauche Contraintes par la pente, les Poursuivez en direction de plaque fixée au socle de Saint-Ulphace. Si beaucoup ont sur la carte de Cassini mais, sur proposa un itinéraire à partir matériaux disponibles ainsi composé de deux maisons maisons de droite, elles aussi Saint-Ulphace, puis en haut de briques. De dimensions disparu, vous pourrez encore le cadastre de 1826, on de la place de l’église en ligne que de la main-d’œuvre, de dans le prolongement l’une de réunies au sein d’une même la côte, tournez à gauche au modestes, la croix de fonte apprécier quelques anciennes distingue la Grande droite traversant des telle sorte que les travaux de l’autre est représentatif de propriété, furent édifiées sur calvaire en direction des décorée d’un Christ et de haies conservées et leurs Godberdière, véritable hameau propriétés privées avant de cette portion jusqu’à la limite l’habitat traditionnel de deux niveaux. Couvertes d’un Godberdières. motifs végétaux rappelle celles arbres têtards dont la constitué de cinq maisons couper l’ancien chemin et de de Saint-Ulphace n’étaient pas l’époque. Elles se composent toit présentant une croupe côté des monuments funéraires de silhouette particulière est liée à appartenant à quatre poursuivre directement vers encore achevés en 1874. d’un volume assez bas, bourg, elles sont construites en 11 CALVAIRE l’entre-deux-guerres encore la taille de leurs branches à propriétaires différents, et la Saint-Ulphace. Ce parcours fut probablement constitué à moellons calcaires associés De mémoire locale, ce calvaire, visibles dans le cimetière. Elle a intervalles réguliers pour servir Petite Godberdière. Près de définitivement adopté le 15 10 LES MAISONS NEUVES l’origine de deux pièces de part essentiellement à la pierre de situé à la limite des communes été remise en valeur par la de bois de chauffage. cette dernière, la Petite février 1851 mais les Néanmoins, ce nouveau et d’autre d’un couloir central, taille pour les encadrements de de Théligny et Saint-Ulphace a commune à l’occasion de la Laissez sur votre droite le Perrière fut construite en 1861. acquisitions nécessaires prirent chemin entraîna de chaque surmonté d’un grenier sous baies, chaînage et corniche été érigé par Thérèse commémoration du centenaire chemin moderne créé pour Toutes ces maisons étaient des années et les travaux furent côté la création de nouvelles toiture auquel on accédait par mais aussi à la brique qui Alexandre, sur un terrain lui de la guerre 14-18. l’accès à la ferme des Grandes occupées au XIXe siècle par des retardés par des déconvenues maisons entre le bourg et la une lucarne gerbière. À ce remplaça peu à peu la pierre appartenant, à la mémoire de Haies, puis sur votre gauche habitants modestes, de petits diverses. Ainsi, la commune Poterie dans une parcelle volume principal s’ajoute au calcaire locale à partir de la fin ses deux frères morts pendant 12 CHEMIN DES celui conduisant à la cultivateurs à la Grande pointa la difficulté à se appelée la Maladrie. Ces pignon droit un petit volume du XIXe siècle. Ce hameau la Première Guerre mondiale et GODBERDIÈRES Godberdière. Poursuivez en Godberdière et surtout des procurer de la pierre en raison habitations aujourd’hui réunies construit en appentis, abritant regroupait, à la fin du XIXe siècle plus largement en hommage Après avoir quitté la route, descendant vers la Petite journaliers dont les épouses ou de problèmes d’accès aux sous le toponyme “Les Maisons et au début du XXe, un couple vous emprunterez un chemin Perrière et la Petite les veuves travaillaient à carrières (et notamment à celle Neuves” furent construites en de bordagers et d’autres goudronné depuis lequel vous Godberdière. domicile comme gantières. plusieurs étapes de 1864 à la personnes de condition percevrez la variété du relief et fin du XIXe siècle et nommées

14 15 La Braye. Plan cadastral de Théligny, 1826. A droite, chemin de Saint-Bomer : Carrefour de la Grande Fourrerie. Détail des dépendances de la Vue depuis la route de Maison de la Fourchonnière. en haut, le carrefour de la Grande Fourrerie et en bas, l’intersection avec Fourchonnière. Saint-Bomer. le chemin de l’ancienne Petite Fourrerie où se situe la croix du Pérou. Archives départementales de la Sarthe, section B2, PC/360/004.

Avec l’exode rural, ces maisons est, dans les bois de la Grève 14 CARREFOUR Aujourd’hui, le lieu de la au bourg, puis meunier au 1905 avant son abandon traces de l’ancienne Petite et complétés. L’ensemble, se vidèrent peu à peu de leurs sur la commune voisine de DE LA FOURRERIE Fourrerie se compose de deux Grand Moulin et cultivateur à la progressif suite à l’exode rural Fourrerie disparurent avec le composé d’un bâtiment occupants, certaines Ceton. La faiblesse de son débit Ce carrefour fut largement propriétés, la ferme, cadastrée Grande Fourrerie. À la fin du et à la réunion des terres remembrement dans les comprenant une charreterie disparurent ou furent à cet endroit n’empêche pas les modifié au XIXe siècle. En effet, sous le nom de la Grande XXe siècle, l’exploitation s’est alentour et maisons par Cyrille années 1970. encadrée d’écuries et transformées en dépendances crues lors des fortes pluies. en 1826, il formait un vaste Fourrerie, et une résidence étendue à l’ouest et au sud Guillemin. Ce sabotier, rue de Avant d’apercevoir le Pérou, surmonté d’un grenier à foin a rurales, tandis que d’autres Les terrains qui la bordaient espace au centre duquel se secondaire appelée désormais avec la construction d’autres la Fontaine à Théligny (rue observez sur votre gauche probablement été construit, furent reprises par de dans la vallée étaient autrefois trouvait un calvaire qui la Petite Fourrerie. bâtiments agricoles, dont trois acuelle de la Victoire) était déjà l’ancienne ferme de la comme la grange bardée de nouveaux occupants, salariés occupés par des prairies disparut à une date Cet ensemble, actuellement poulaillers destinés à la propriétaire de terres dans le Fourchonnière. bois attenante, au tournant du dans les environs ou résidents naturelles. Un peu plus en indéterminée. Il fut d’abord séparé par une clôture en production de volailles de voisinage lorsqu’à partir de XXe siècle. Il témoigne de la secondaires appréciant cette remontant le coteau d’autres modifié par la création du Pâtis diagonale de la cour ancienne, Loué, implantés au milieu de 1855, il fit l’acquisition de 16 LA FOURCHONNIÈRE mise en œuvre du calcaire paisible campagne à proximité espaces non cultivés étaient puis au cours des années 1890 formait en 1826 la ferme de la pommiers fournissant la plusieurs maisons et terres Ce site, construit perpendicu- local, sous la forme de moellon de la Braye. laissés aux pâturages du bétail, par l’aménagement du chemin Grande Fourrerie dont le logis cidrerie du Theil. dans le lieu, afin de constituer lairement au coteau dominant pour les maçonneries, et de Continuez sur ce chemin en d’où le nom de Pâtis donné à la de Théligny à Saint-Bomer. était celui de l’actuelle Petite Jusqu’au troisième quart du une nouvelle exploitation la vallée de la Braye, était la pierre de taille pour les laissant sur votre droite, le maison construite en 1835 Fourrerie. La maison de la XXe siècle subsistait, au sud- agricole. Son projet aboutit à la propriété entre 1826 et 1922 de encadrements, et des savoir- chemin des Alleux. juste avant le carrefour de la 15 LA FOURRERIE ferme actuelle fut construite ouest, l’ancien site de la Petite construction du Pérou vers l’hospice de la Ferté-Bernard. faire des artisans de Théligny. Fourrerie. ET LE PÉROU entre 1858 et 1861 par Fourrerie qui était composé en 1863. Ce lieu-dit que vous Jusque dans les années 1860, il Le lieu fut vendu en 1922 à 13 LA BRAYE ET LE PÂTIS Ce site probablement très Alexandre Michel, successive- 1826 de quatre maisons apercevrez un peu plus loin sur était loué à des journaliers et il Jules Avice, alors cultivateur et Avant d’atteindre le Pâtis, vous ancien était au XIXe siècle ment signalé comme cafetier occupées au XIXe siècle et au votre droite est désormais une ne fut qualifié de ferme qu’à locataire de l’hospice de La franchirez la Braye qui prend sa accessible par quatre chemins début du XXe siècle par des simple résidence. Les dernières partir des années 1870. C’est Ferté-Bernard pour la source sur le coteau au nord- distincts, ce qui favorisa sans journaliers. Il y eut jusqu’à cinq dans ce contexte que les doute sa transformation. foyers recensés sur le site en bâtiments furent transformés

16 17 Ancienne croix de chemin Dépendance agricole de la Atelier du dernier tailleur Ancienne ferme de Saint-Marin en 1975. Le Pressoir, façade dite “Croix du Pérou”. ferme de la Gadelière. de pierre, route de Saint- © Région des Pays de la Loire-Inventaire arrière de la maison. Bomer. général. Phot. P. Giraud.

Hardonnière. Il fit reconstruire d’une crucifixion. Le fût porte le 18 BÂTIMENT DU arcade en plein cintre très 19 SAINT-MARIN, probablement autrefois un 20 MAISON N° 10, la petite maison de bourg la maison telle qu’on la voit chronogramme 1744. TAILLEUR DE PIERRE proche de celle visible au N°16 RUE DE SAINT-BOMER passage charretier maçonné. RUE DE SAINT-BOMER, située juste à côté. Malgré la actuellement entre 1926 et Il s’agissait à l’origine d’une Ce bâtiment est connu dans la pignon de l’une des Il est possible que ce toponyme L’imposant corps de bâtiment LE PRESSOIR mutilation de la partie gauche 1928 avant de venir s’y croix située à l’embranchement mémoire locale comme dépendances agricoles de la soit lié à l’exploitation de la renferme une maison La propriété était divisée entre de sa façade, ce petit logis est installer. La Fourchonnière d’un chemin creux qui l’atelier du dernier tailleur de ferme de la Gadelière. pierre et à la présence de prolongée de différents plusieurs propriétaires en 1826 caractéristique de la fin du resta une ferme, principa- desservait l’ancienne Petite pierre. Il est situé à la limite de Entrez ensuite dans le bourg tailleurs de pierre dont saint bâtiments utilisés autrefois avant d’être réunie par Jean XVIIIe siècle ou du début du XIXe lement dévolue à l’élevage, Fourrerie. Ce chemin a été la parcelle en terre labourable pour arriver à hauteur de Saint- Marin est l’un des saints comme dépendances agricoles. Pioger en 1841 qui agrandit le siècle par la présence de sa jusqu’au milieu des années supprimé dans le cadre du appelée le Champ de Théligny, Marin où vous verrez à gauche, patrons, avec saint Claude et L’extrémité droite de la maison logis en 1854-55 pour en faire corniche en petites briques de 1950. remembrement pour la propriété de la famille Pioger à l’ombre d’un gros tilleul, saint Roch. Cette ancienne conserve une tourelle dont le une maison comprenant seize trois centimètres d’épaisseur Poursuivez en direction du création de l’autoroute A11 en dès 1826 et dans laquelle sont une autre croix de pierre ferme était située autrefois au rôle défensif est attesté par la ouvertures. La famille Pioger environ appelées chantignoles. bourg. Avant d’arriver à la 1973-74, et le calvaire s’est signalées deux carrières sur la signalant jadis le carrefour du débouché du chemin de Saint- présence de fenêtres de tir. conserva le lieu comme ferme À l’intérieur, elle conserve dans hauteur du chemin du Pérou retrouvé intégré à la parcelle carte d’état-major du milieu du chemin de Saint-Ulphace et Ulphace, en position Elle renferme au premier jusqu’au XXe siècle. Cette le mur, près de la porte, un vous verrez sur votre droite un agricole. Si ce n’est la seule, la XIXe siècle. Aussi, ce bâtiment d’étonnantes pierres levées dominante surplombant le gué niveau un puits, ce qui en fait métairie* évolua au cours du ancien potager destiné à calvaire. croix du Pérou est l’une des pourrait avoir été construit à mises en place en 2006 après éponyme sur la Braye. Cette un dispositif très original. siècle ; ainsi sa superficie passa maintenir les plats au chaud. rares croix de chemin l’initiative de Jean-Louis avoir été extraites lors de la position explique peut-être la Un peu plus loin, du même côté de 25 hectares et d’un cheptel De l’autre côté de la route se 17 ANCIENNE CROIX antérieures à la Révolution Pioger, propriétaire de la réalisation du tout-à-l’égout mise en défense du lieu au vous apercevrez l’ancienne de quatre vaches et deux situe la mairie. DE CHEMIN DITE CROIX conservées dans le Perche parcelle en 1875 et signalé dans le bourg. moment des guerres de ferme du Pressoir. chevaux en 1900 à 37 hectares, DU PÉROU Sarthois. comme exploitant d’une Religion. Aujourd’hui, on voit 10 vaches et 38 autres bovins Cette croix se compose d’un carrière en 1872. Ce bâtiment, encore donnant sur la rue une en 1969, plus un tracteur piédestal surmonté d’un long servant aujourd’hui de remise, porte piétonne, vestige d’un remplaçant les chevaux. fût terminé par la croix décorée présente en pignon une double porche d’entrée comprenant La propriété actuelle comprend

18 19 Maison du Pressoir depuis la cour en Ancienne école de filles, Canon probablement à l’usage de la Maison n°3, rue de Saint-Bomer, ancienne 1975. © Région des Pays de la Loire- actuellement mairie. compagnie de la garde nationale de Théligny, cantine scolaire en 1975. © Région des Pays Inventaire général. Phot. P. Giraud. XIXe siècle. Collection Mairie de Théligny. de la Loire-Inventaire général. Phot. P. Giraud.

21 MAIRIE N° 5 & 7 RUE école de filles. Mais malgré la consista à créer une école de mais celui-ci ne parvint pas à Toutefois les difficultés ne communes de Saint-Jean-des- 22 MAISON N° 3 RUE établir une cantine à l’étage. DE SAINT-BOMER, hausse des effectifs et les garçons associée à la mairie et mener à bien la construction. s’arrêtèrent pas là puisqu’en Échelles et Courgenard. Par la DE SAINT-BOMER, Cette maison fut modifiée pour ANCIENNE MAIRIE-ÉCOLE incitations de l’Inspecteur au logement de l’instituteur et Le plan de Pieau étant jugé en mai 1911, la couverture en suite, à gauche de l’allée, le ANCIENNE CANTINE les besoins de la cantine, et une L’école apparaît au titre des primaire, le conseil municipal une école de filles dotée d’un 1887 par le conseil municipal tuiles mécaniques dut être logement de l’instituteur fut Cette maison implantée sur un porte en pignon créée afin de dépenses de la commune à refusa d’avoir un instituteur logement pour l’institutrice. “impraticable”, la commune fit remplacée par des ardoises converti en logement terrain appartenant en 1826 à communiquer directement partir de 1825. En 1844, elle adjoint et de se doter d’une L’école des garçons et la mairie alors appel à Joseph-Arthur d’Angers car elles avaient gelé communal. L’emplacement de la famille de Bonneval, a été avec l’école voisine. Le rez-de- regroupait une trentaine nouvelle école. Il fallut attendre correspondent à l’ensemble Proust, architecte à Nogent-le- au cours de l’hiver. Par la suite, la mairie resta inchangé construite par Jean-Louis chaussée fut transformé en d’élèves payants et, à partir de le début des années 1880 pour situé à gauche de l’allée Rotrou pour le modifier et à l’école des filles fut modifiée en jusqu’à son déménagement en Pioger en 1852. Elle se logement pour l’une des 1846, douze élèves y furent qu’il envisage la construction centrale et celle des filles à la l’entreprise Véron de la Ferté- 1936 avec la création d’une 2016 dans l’ancienne école de démarque dans la rue par sa institutrices. Après la fermeture admis gratuitement. La classe d’une école dont le projet tarda partie de droite. Après un Bernard pour reprendre les troisième classe empiétant sur filles, où elle fut associée à une façade à étage et ses décors de l’école, cette maison fut était alors faite dans une à voir le jour en raison de premier projet, dressé par travaux à compter de le vestibule et la cuisine du salle à disposition des sculptés révélateurs du statut revendue et occupée par la maison près de l’église avant difficultés liées au choix de l’architecte Benoist de La Ferté- décembre 1887, ce qui logement. Un préau fut associations dans l’ancienne de notable du propriétaire et suite en résidence secondaire son transfert dans la maison à l’emplacement puis à la Bernard, jugé trop onéreux par nécessita la démolition de construit par la même classe. À noter que l’érudit du savoir-faire des sculpteurs jusqu’en 2006; elle demeure droite du n°3 de la place. construction elle-même. Ainsi, l’administration, de nouveaux certains travaux réalisés par occasion. Néanmoins, en 1969, Jean Jousse fut le directeur de locaux. Cette maison était vacante depuis cette date. Cependant cette nouvelle école la réception définitive des plans furent proposés par l’entrepreneur précédent. il ne subsistait plus que deux l’école de Théligny, et secrétaire complétée à l’origine de deux Rejoignez à présent la place apparut très vite inadaptée et travaux n’eut lieu qu’en 1890. l’architecte d’arrondissement Néanmoins, en 1888, la classes mixtes qui fermèrent de mairie de 1945 à 1950. grandes lucarnes dans le style depuis laquelle vous pourrez ne répondant pas aux Suite à l’achat d’un terrain en Ernest Pieau en 1885. Ces nouvelle école fut ouverte et un définitivement leurs portes en Sur la droite, juste après de la façade. Propriété de Léon découvrir le second parcours- conditions d’hygiène et de 1880 à M. de Bonneval, le projet nouveaux plans furent mis en poste d’institutrice fut créé 1983. Théligny constitua alors l’ancienne école des garçons se Chartrain au milieu du XXe découverte de Théligny. salubrité imposées par œuvre par M. Riant, pour sa mise en service. avec les communes de Gréez et situait la cantine. siècle, elle fut acquise par la l’administration qui pressa la entrepreneur de maçonnerie Saint-Ulphace un Sivos auquel commune en 1956 afin d’y commune de se doter d’une installé à Villeneuve à Théligny ont été intégrées plus tard les

20 21 Rue de Ceton. Le Foyer Rural, rue de Ceton. La rue de Ceton avec un dépôt de bois à Châteauroux. l’emplacement du Foyer Rural.

Départ de la place de l’Église par La transformation de la maison 2 LE FOYER RURAL plusieurs habitants dont Jean période d’interruption de 1975 3 CHÂTEAUROUX logements. Ainsi, Châteauroux la rue de Ceton. n° 8 fut plus radicale. Les Foyers Ruraux succèdent à Jousse, nommé instituteur et à 1981, le théâtre reprit. Ainsi Cette maison a été construite a abrité jusqu’à cinq foyers Reconstruite en 1830, elle fut la Libération aux Foyers directeur d’école à Théligny en chaque année, et encore en 1853, sur une parcelle de dans la seconde moitié du XIXe 1 RUE DE CETON agrandie en 1867 et Paysans issus du Front 1945. Parallèlement à la aujourd’hui, un nouveau terre nommée le Clos du bourg, siècle, principalement de En 1826, seule la partie de transformée entre 1964 et 1982 Populaire, pendant laïque des création du Foyer Rural, la spectacle est mis en scène et par Louis Meunier, cultivateur à journaliers. gauche de la rue était bâtie. Il avec le déplacement de son Jeunesses agricoles construction du bâtiment fut joué par une vingtaine la Métairie. Elle a remplacé une Si besoin, revenez légèrement s’agissait de maisons modestes entrée et l’ajout d’un étage en chrétiennes. Mouvement projetée pour abriter les d’habitants de la commune et maison plus modeste édifiée en sur vos pas pour tourner au construites en rez-de-chaussée 1964. La construction des d’éducation populaire en activités envisagées. des villages voisins. 1832 puisqu’elle est passée calvaire et emprunter la route sur des caves, avec grenier autres maisons s’échelonna de milieu rural, les Foyers Ruraux Le chantier fut réalisé par des Le bâtiment construit sur un d’une imposition sur trois de Courgenard. dans les combles auquel on 1867 à 1884. Cette rue était avaient pour but de participer à bénévoles avec le soutien de la terrain communal a fait l’objet ouvertures à douze en 1854. accédait autrefois par des habitée par des artisans, parmi l’accompagnement culturel de municipalité qui octroya à la d’un bail emphytéotique en Cette évolution explique sans 4 ROUTE DE lucarnes gerbières. À droite, il lesquels plusieurs tisserands au la reconstruction et à jeune association en 1946 une 1948 entre la commune et doute le chaînage d’angle en COURGENARD n’existait alors que deux XIXe siècle qui tissaient dans les l’émancipation de la tutelle subvention de 10 000 Francs. l’association du Foyer Rural. calcaire visible sur la façade. Cette petite route est un ancien bâtiments correspondant aux caves mais aussi des religieuse des campagnes en Le bâtiment fut ouvert dès 1947 Il est utilisé par l’association et Son caractère assez imposant chemin appelé, sur le cadastre maisons n° 6 et n°8. La maison commerçants et des rentiers. proposant des activités et différentes activités sert plus largement de salle des lié à la présence d’un étage de 1826, chemin de la Ferté. Il à perron (n°6) est la mieux À l’extrémité gauche de la rue se culturelles et artistiques. Aussi, culturelles virent le jour. Si fêtes au village. surmonté d’un toit à croupes desservait de nombreuses conservée; seul son escalier a trouve le Foyer Rural. le Foyer Rural de Théligny est certaines furent éphémères à Poursuivez sur quelques pourrait laisser croire à une fermes et hameaux dépendant été amputé de la partie gauche né dans ce contexte sous l’instar du cinéma ou de la dizaines de mètres pour aperce- construction bourgeoise, mais desservant la maison voisine l’impulsion du maire Pierre- bibliothèque, la troupe de voir sur la gauche Châteauroux il s’agit en réalité d’un édifice (n°8) dans les années 1960 et sa Émile Guillotin aidé par théâtre créée par Jean Jousse depuis le carrefour. divisé à l’origine en plusieurs

Un itinéraire de 5,75 km à parcourir pied ou vélo pour découvrir l’ouest de la commune Théligny. façade refaite. se poursuivit malgré son départ Parcours-découverte 2 en 1950. Toutefois, après une

22 23 Plan du carrefour de la croix Chemin d’accès à l’ancienne Plan de la Hardonnière. La Bidorière, ancienne dépendance agricole. Maison de la Botellerie en 1979. © Région des Pays de Saint-Jacques (actuelle route de ferme de la Hardonnière. Plan terrier de la baronnie la Loire-Inventaire général. Phot. P. Bertrand. Courgenard). Plan terrier de la de Courgenard, 1788. baronnie de Courgenard, 1788. Archives départementales de Archives départementales de la la Sarthe, G 1037. Sarthe, G 1037.

jusqu’à la Révolution de la parcelles qui la bordent. sur la droite, à 550 mètres nouveaux bâtiments agricoles 6 ROUTE DE LA plan terrier de la baronnie de Ces maisons reflètent encore la 7 LA ROUTE baronnie de Courgenard. Cette En effet, les abords de cette environ après la Hardonnière, qui encadrent une cour ROUAUDIÈRE Courgenard de 1788. Au XIXe modestie de leurs habitants au DE LA VICTOIRE voie rejoignait également petite route ont été remembrés un pré complanté de très quadrangulaire. L’accès au lieu Cette petite route aux charmes siècle, ils étaient occupés par XIXe et début du XXe siècle. Cette route était autrefois d’autres chemins comme celui, dans le cadre de la beaux chênes. s’effectue par une large allée bucoliques offre différents de nombreux bordagers* et En effet, en dépit de leur connue sous le nom de route situé à 250 mètres environ du construction de l’autoroute A11 bordée de plantations points de vue révélant les journaliers qui partageaient un transformation, elles ont pour de Gréez-sur-Roc mais elle fut carrefour, appelé au XVIIIe en 1973-74, ce qui occasionna 5 LA HARDONNIÈRE décoratives récentes paysages assez contrastés de même lieu-dit. Le nombre points communs de petits appelée, à partir de 1900, route siècle chemin de la Croix Saint- la création d’une nouvelle Cette ancienne ferme exploitée contrastant avec le paysage Théligny entre champs ouverts d’habitants au sein de ces volumes construits en rez-de- de la Victoire comme la maison Jacques en raison d’une croix route d’accès à Courgenard et jusqu’au début des années dépouillé alentour. sur le plateau, coteau hameaux éloignés du bourg de chaussée assez bas et à laquelle elle aboutit au du même nom située jadis dans le remembrement de 2000 appartenait sous l’Ancien Poursuivez en direction de verdoyant dominant la vallée Théligny explique la présence surmontés d’un toit à deux carrefour avec la route de le carrefour. Il reliait, à droite, nombreuses parcelles. Cette Régime à l’hôpital de La Ferté. Courgenard, laissez sur votre encaissée de la Braye et d’un café–épicerie au début du pans couvert en tuiles plates. Courgenard à Saint-Ulphace. la Giraudière et la Métairie et, à transformation du paysage Propriété de la famille de gauche les chemins de la hauteurs boisées. XXe siècle à la Fourmillerie. Ces bâtisses renfermaient une La maison de la Victoire a été gauche, le Grand Moulin. La entraîna la disparition de Bonneval en 1826, le lieu fut Boucherie, de la Borde Méchine Vous apercevrez aussi quelques Actuellement, aucune ferme ne ou plusieurs pièces à feu en construite en 1859 par Louis partie gauche de ce chemin, beaucoup de haies sur le rétrocédé à l’hospice de La et de l’Arracherie pour atteindre vergers à l’image de celui de la subsiste sur ces lieux occupés fonction du nombre de foyers Piau, dit successivement connue à présent sous le nom plateau, aujourd’hui consacré à Ferté en 1843 avant d’être un carrefour conduisant à droite Botellerie, témoignant de comme simples résidences et dans leur prolongement de cultivateur et aubergiste à La de “la rue aux chats”, existe la culture des céréales et du revendu en 1882. La ferme à Morville et, à gauche, à la l’importante production de principales ou secondaires. petites dépendances rurales Petite Rosaie, appellation que encore ; en revanche la partie maïs. Plus loin, les terres plus semble avoir été en grande Botellerie. Tournez à gauche. pommes à cidre dans le secteur aujourd’hui converties en prit assez logiquement cette en direction de la Giraudière et humides sont toujours partie reconstruite et jusqu’au troisième quart habitation. maison à sa construction de la Métairie a été réunie aux occupées par des prairies complétée au XIXe siècle de du XXe siècle. Après 1,5 km environ vous associées à des haies Les différents lieux situés aboutirez sur la route de la bocagères et à des bois. Vous de part et d’autre de cette voie Victoire. Tournez à gauche en pourrez d’ailleurs remarquer sont tous mentionnés sur le direction de Théligny.

24 2523 Maison de la Victoire. Ancienne carrière de sable de Plan de la Cressonière et ses canaux sur Élevage de bovins de Plan du moulin de Panthouin. Plan Le Chêne Creux, façade arrière du logis. la Rouaudière. la Braye. Plan terrier de la baronnie de la Cordelière. terrier de la baronnie de Courgenard, Courgenard, 1788. Archives 1788. Archives départementales de la départementales de la Sarthe, G 1037. Sarthe, G 1037. © Région des Pays de la Loire-Inventaire général. Repr. F. Lasa.

puisqu’il s’agissait d’un l’activité des carrières. Ces 9 LA CRESSONNIÈRE l’aménagement d’un réseau de 10 PANTHOUIN complément d’activité pour les 11 LE CHÊNE CREUX Augustin, architecte à Paris. démembrement des terres de matériaux ont servi à Ce lieu tire son nom de canaux sur la Braye, ce qui Un peu plus loin se situait l’un ménages de journaliers ou de Ce lieu-dit consiste Ce dernier transforma le site du la ferme de la Rosaie. On ne l’entretien des chemins l’exploitation du cresson. Cette laisse supposer que la culture des deux moulins à eau de la cultivateurs modestes. actuellement en un hameau de Chêne Creux en faisant connait pas la raison de ce alentour et notamment au plante aquacole comestible à du cresson y était déjà commune au lieu-dit Propriété d’Augustin Lopez- plusieurs propriétés mais au construire, entre 1896 et 1898, changement de nom. réaménagement de la route tiges rampantes et à petites pratiquée. On ne sait pas si la Panthouin. Ce moulin à farine Suasso en 1922, ce dernier XVIIIe siècle, seule une petite la maison bourgeoise actuelle Théligny-Gréez dont le tracé fut feuilles rondes est appréciée culture s’est maintenue par la était encore mentionné en 1911 déclara la démolition de la maison adossée au chemin inspirée de différents styles 8 CARRIÈRE DE LA rectifié à partir de 1869. En depuis l’Antiquité. Le cresson suite sachant que les habitants mais il semble s’être arrêté au maison et du moulin en 1943. existait au sud. Puis le site fut architecturaux comme ROUAUDIÈRE 1957, la carrière de La était surtout cueilli à l’état sont mentionnés comme moment de la Première Guerre Une nouvelle maison a été agrandi avant 1826 par la l’architecture néo-régionaliste. Quelques dizaines de mètres Rouaudière était encore naturel jusqu’au XIXe siècle cultivateurs aux XIXe et XXe mondiale puisqu’en 1921, il construite récemment sur les construction de deux maisons La famille Lopez-Suasso avait après avoir tourné, vous exploitée par la société des même si sa culture se siècles. Toutefois, l’exploitation était occupé par une nourrice. ruines de Panthouin. au nord de la voie. Par la suite, hérité de la famille du Breil de apercevrez sur la gauche la carrières de Perseigne mais développa dès le XIIe siècle à du cresson sur le site était En effet, Germaine Lerat, qui Continuez jusqu’au hameau en 1850, Louis Grémillon la Cannelaye différents biens à carrière de sable de la l’activité cessa définitivement l’initiative de certains active dans les années 1960- élevait seule ses deux filles, du Chêne Creux . construisit une nouvelle Théligny, parmi lesquels le lieu Rouaudière. Elle faisait partie vers 1960. monastères. 1980, époque où la plante était exerçait le métier de nourrice maison au sud et convertit voisin de la Guillerie. d’un ensemble plus important Poursuivez votre parcours en La Cressonnière est présente vendue au marché de La Ferté- auprès de cinq enfants âgés de l’ancienne en partie en étable Plus loin, après le chemin de la où étaient extraits le sable et le direction du bourg et admirez le sur le plan terrier de la Bernard. Puis cette culture un à cinq ans placés chez elles et écurie avant de s’y installer Guillerie, vous verrez sur votre grès. Tout près, il existait au paysage pittoresque de la vallée baronnie de Courgenard sur fut abandonnée mais les par des familles sarthoises et comme cultivateur en 1851. Le droite le site de l’ancienne gare XIXe siècle un lieu nommé Mina, de la Braye, encore lequel on peut voir bassins de production ont parisiennes. Cette fonction lieu resta en possession de la de tramway. peut-être en référence à essentiellement bordée de subsisté; leur remise en état traditionnellement exercée famille Grémillon jusqu’en 1893 prairies humides. Vous est en cours par les dans le secteur était avant son rachat par la veuve apercevrez dans le vallon la propriétaires actuels du lieu. habituellement un Lopez-Suasso et son fils Cressonnière.

26 2723 Le Chêne Creux, façade du logis. Ancienne gare du tramway, Dépendances agricoles du Maison et soues à route de la Victoire. Grand Moulin. cochons du Pavillon.

12 L’ANCIENNE cette ligne permit le désencla- avant sa transformation en plus petit à la vente des billets 13 LE GRAND MOULIN grâce à différents aménage- fenil. L’activité du moulin temps soit une production de GARE DE TRAMWAY vement de la commune grâce maison. Toutefois, elle était qui avait lieu deux fois par jour Ce lieu bordait les terres ments dont une chute d’eau de semble s’être arrêtée progres- 350 à 400 quintaux par an. La gare de Théligny était située aux liaisons possibles avec le encore identifiable au début au passage du train. dépendant sous l’Ancien 2,30 mètres entraînant une sivement entre les deux La suppression du moulin sur la ligne de tramway La réseau national depuis La des années 2010. À l’origine, il Avant d’atteindre le bourg, vous Régime de la baronnie de roue dont la force motrice guerres puisque dans les permit par la suite d’étendre la Ferté-Bernard à Montmirail, Ferté-Bernard et Montmirail, s’agissait d’un édicule très laisserez sur votre gauche le Courgenard. Il appartenait à équivalait à sept chevaux ; on recensements de population, maison sur l’espace où se construite dans le cadre du via les lignes Paris- et simple reprenant le modèle- chemin de la Lettre du Bois, Jeanne-Angélique de Pioger en devine encore l’empla- un certain Magloire Loiseau est situait l’outillage et troisième réseau des tramways Thorigné-Courtalain. Mais le type conçu par l’ingénieur ancien hameau nommé au XVIIIe quand il fut vendu comme bien cement au pignon de la maison encore signalé comme meunier notamment la paire de meules. de la Sarthe. Cette ligne trafic fut de courte durée et Louis Harel de La Noë, siècle “L’aitre du Bois” avant national en juillet 1796 à actuelle. La maison ne en 1921 puis cultivateur- Juste après l’entrée du bourg, terminée pendant la Première s’arrêta définitivement en concepteur de la ligne. Comme que le toponyme ne devienne Denis Girard et Jean Champion comprenait alors qu’une seule meunier en 1926. Mais à partir vous verrez sur votre gauche le Guerre mondiale fut mise en 1933. Les terrains et la gare la gare de Saint-Ulphace, la “la Lettre du Bois” au XIXe siècle. pour 11 842 Livres. Il passa pièce à feu. Comme la plupart de 1931, les occupants du lieu Pavillon. service en 1916. L’implantation furent vendus à des particuliers mieux conservée actuellement, Ce premier vocable apparenté à ensuite à différents des moulins ruraux, le Grand sont uniquement mentionnés de la gare de Théligny ne se fit dès l’année suivante. Ainsi, la celle de Théligny était en d’autres mots anciens de même propriétaires, parmi lesquels Moulin était également une comme cultivateurs. D’ailleurs 14 LE PAVILLON, qu’au prix de nombreuses gare servit de chantier à briques rouges et beiges origine, comme “aistrise” les de Solérac, et à Louis ferme, ce qui explique la en 1921, Magloire Loiseau N°24 RUE DE LA VICTOIRE négociations par la munici- l’entreprise de charpente permettant un jeu de ou “aistrige”, signifiait l’espace Grémillon, du Chêne Creux. présence de différents signalait au fisc ne plus faire de Le lieu tire son nom de la forme palité sachant qu’au Berthelot de la Lettre du Bois polychromie en harmonie avec de la maison. Établi sur la Braye, ce moulin à bâtiments agricoles. Le farine mais seulement moudre du toit de la maison même si lancement du projet en 1890, le qui fit différentes adjonctions son toit à deux pans couvert Vous atteindrez ensuite sur la farine est sans doute très principal est datable, à son l’orge et l’avoine de temps en en réalité, il s’agit d’un toit à tracé de la ligne ne passait pas de tuiles mécaniques. Son droite le Grand Moulin. ancien. Il fonctionnait en 1873 volume et à l’emploi de la croupes et non d’un véritable par la commune. Malgré une volume était divisé en deux la majeure partie de l’année brique flammée, du tournant toit en pavillon, celui-ci étant à fréquentation assez faible, espaces : le plus grand, ouvert des XIXe et XXe siècles. Il abritait quatre pentes sur une base sur l’extérieur, était destiné à autrefois des étables et des carrée. Comme la grande l’attente des voyageurs, et le écuries surmontées d’un vaste

28 2923 Vue d’ensemble du Pavillon Muguette Grignon et son alambic Maison n°18, rue de la Scierie ambulante de Gréez-sur-Roc depuis la rue de la Victoire. ambulant vers 1975. Victoire, à droite l’ancien devant la maison n°18, rue de la atelier de charron. Victoire.

dépendance de droite (grange probablement médiévale. création d’une seconde porte à à Théligny et dans les accessible par une lucarne diminution progressive des préoccupations sanitaires des la rue de la Fontaine (rue de la actuelle), la maison est déjà Quoi qu’il en soit, dans son état droite du perron. Le Pavillon campagnes alentour jusqu’en gerbière et prolongée de activités agricoles et pouvoirs publics au XIXe siècle Victoire actuelle), la commune présente sur le cadastre de actuel, la maison du Pavillon constitua momentanément les 1989. Depuis son rachat en dépendances qui servirent artisanales au profit d’un mode car l’eau, souvent polluée, était fut obligée de déplacer le 1826. Les toits à porcs et la construite en rez-de-chaussée logements des deux 1997, le Pavillon a fait l’objet de notamment d’atelier de de vie plus urbain et encore une source de maladies. lavoir. Le nouveau fut construit remise sur la gauche ont été surélevé sur une cave voûtée propriétaires cultivateurs. nombreux travaux de restaura- charron jusqu’à la fin des individualiste, dont le pavillon Aussi, en 1802, pour remettre en 1880-81 à quelques mètres ajoutés entre 1826 et 1873 pour date probablement de la fin de Par la suite, l’un des logements tion et d’une adjonction entre années 1960. Elle s’apparente avec jardin va être l’idéal en état le lavoir, il fut prévu une du précédent, à l’emplacement les besoins de l’activité l’Époque Moderne. Le lieu fut fut occupé par un fermier et la maison et la grange. aux constructions rurales jusqu’à nos jours. dépense de 80 Francs à de l’ancien chemin et d’un agricole. Ce lieu encore appelé modifié avec la vente de la l’autre par un ouvrier agricole tandis que l’autre, avec son laquelle les habitants du bourg jardin. Prévu initialement pour ferme de Villeneuve sur un acte propriété par Léonce-Charles et une gantière. 15 MAISON N° 18 étage, son toit à croupes 16 LE LAVOIR ET étaient susceptibles de 20 laveuses, sa capacité fut notarié de 1873 est un Guerrier en 1898, en deux lots, Les époux Dagonneau- RUE DE LA VICTOIRE couvert d’ardoises, sa façade LA FONTAINE contribuer à hauteur de 30 réduite à 15 places faute de démembrement du lieu de à Isidore Pichereau et Eugène- Chesneau qui en firent Ces deux maisons aujourd’hui aux ouvertures harmonieuses En 1802, une fontaine et un Francs, notamment en moyens suffisants. Il coûta Villeneuve qui aujourd’hui Pierre Rocton. Cette division l’acquisition en 1959 y furent réunies en une seule propriété et son jardinet devant clos de lavoir, sans doute très approchant les matériaux et en 1450 Francs et fut financé grâce correspond à la maison située occasionna la séparation en les derniers cultivateurs. furent édifiées en 1872 et vers grilles en fer ressemble aux sommaires, existent déjà fournissant la main-d’œuvre. à une souscription publique et juste derrière (N° 22 rue de la deux de la maison et la Monsieur Dragonneau était 1900. Elles contrastent par maisons bourgeoises que l’on puisqu’ils sont signalés dans Puis, en 1829, la construction l’aide du département. Victoire) et comprenait, sous modification de la façade vers aussi employé par un bouilleur leurs caractères très différents. construit en ville à la même une délibération municipale d’un nouveau lavoir fut Son élévation très simple l’appellation Villeneuve en 1900, notamment par la de cru ambulant. Lorsqu’il En effet, celle de 1872 est époque. Ainsi ces deux maisons “dans un état déplorable” mais envisagée avant d’être correspond à celle de 1826, trois maisons distinctes travaillait à Théligny, il construite en rez-de-chaussée montrent l’évolution des “indispensables”. Ce type ajournée en raison des nombreux lavoirs ruraux de la au sein d’un même corps de s’installait en face du Pavillon, surmonté d’un grenier modes de vie qui s’opèrent d’équipements fut l’objet de mauvaises récoltes et des même époque. Il est maçonné bâtiments. Ce toponyme révèle à l’entrée du bourg. En 1964, dans les bourgs au tournant pauvres à la charge de la une origine du lieu Madame Grignon reprit à son des XIXe et XXe siècles, avec une commune. Mais en 1877, dans compte l’activité qu’elle exerça le cadre de l’aménagement de

30 3123 Laissez-vous conter Le Pays du Perche Sarthois, Pays d'art et d'histoire... Pour enrichir votre découverte, le Pays d'art et d'histoire du Perche Sarthois et ses guides-conférenciers, en partenariat avec les offices de tourisme, vous proposent des animations parmi lesquelles des balades et visites des communes du Pays, du printemps à l'automne pour le public individuel et toute l'année Lille pour les groupes.

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Il propose des parcours, des ateliers, des journées et des classes Laval Vendôme Lavoir, rue de la Victoire. Rue de la Victoire, du patrimoine pour une approche sensible et active du Angers anciennement rue patrimoine, de l'architecture, de l'urbanisme et du paysage. Nantes Tours de la Fontaine. Le Pays du Perche Sarthois appartient au réseau national des Villes et Pays d'art et d'histoire Le ministère de la Culture, direction de l'architecture et du PARIS Théligny patrimoine, attribue l'appellation Villes et Pays d'art et dans le Perche d’histoire aux collectivités territoriales qui animent leur Sarthois patrimoine. Il garantit la compétence des guides-conférenciers en moellons, sa charpente en l’adduction d’eau. Celle-ci fut Poursuivrez pour rejoindre la façades gardent leurs et des animateurs de l'architecture et du patrimoine et la qualité PARIS chêne et sapin est couverte sollicitée par le conseil place de l’Église. caractères des XIXe et début des animations proposées. Aujourd'hui un réseau de 196 villes Bonnétable La Ferté- Bernard d’ardoises, son bassin alimenté municipal dès 1953, mais n’a La dernière portion de la rue XXe siècles grâce à la et pays vous offre son savoir-faire sur toute la . THÉLIGNY par des sources est séparé été réalisée dans le bourg existait avant 1829. Ses préservation de leurs Tuffé - Val À proximité de la rivière pour le protéger qu’en 1966 et progressivement habitants étaient à la fin du XIXe ouvertures, de leurs lucarnes de Chéronne Le Mans, Le Pays Vallée du Loir, Vendôme, Laval, Le Pays des boues. ensuite dans les écarts. siècle essentiellement des gerbières, de leurs corniches, Coëvrons-Mayenne, Angers, Tours, Nantes, Guérande, Fontenay- Montfort- Montmirail Dans les mêmes années, la Entre-temps beaucoup de artisans et commerçants : souvent en brique, qui le-Comte, Saumur, Le Pays du Vignoble Nantais bénéficient de le-Gesnois fontaine, située en face, de propriétaires disposant d’un menuisiers, sabotiers, contribuent ainsi à faire de l'appellation Villes et Pays d'art et d'histoire. l’autre côté de la rue, fit l’objet puits avaient fait équiper leur charpentier, maçons, maréchal Théligny un village assez de travaux pour l’isoler de la logement de l’eau courante. ferrant, gantière et quelques bien préservé. LE MANS route et de l’installation d’une À côté de la fontaine se situe la rentiers. Si les maisons firent Pour tout renseignement pompe par la suite. Comme le maison dite de la fontaine l’objet de nombreuses Pays d'art et d'histoire Mairie de Théligny lavoir, elle fut très utilisée par (n° 12), construite en 1834 à la modifications voire de du Perche Sarthois 5 rue de Saint-Bomer St-Calais les habitants jusqu’à place d’une maisonnette en reconstruction, plusieurs 24 Avenue de Verdun, 72 320 Théligny

ruine ; elle fut le siège d’une 72404 La Ferté Bernard cedex T. 02 43 93 25 06 VENDÔME exploitation agricole jusque T. 02 43 60 72 77 [email protected] dans les années 1920. [email protected] www.perche-sarthois.fr

324 Le Pavillon Route de 4 14 Courgenard 3 14 Châteauroux Rue 15 Ceton 16 13 Foyer Rural 2 3 17 de de 5 4 18 Ancien Le Paradis N°18, rue de presbytère 1 Rue de la la Victoire et ancienne 6 Rue Ceton école Victoire 15 Fontaine Place de 7 Monument l’Église aux Morts 10 12 et lavoir 13 16 5 3 6 Ancien Église 4 café 1 2 12 Manoir Carrefour 8 11 11 du bourg R ue Ancienne 22 cantine

Route de d e 10 St-Ulphace 9

S Ancienne a 21 in Mairie-École t 20 9

- 8

Le Pressoir B o m Bâtiment e du tailleur 7 r de pierre N 19 18

N Les Maisons Neuves Saint- 10 Marin THÉLIGNY PARCOURS-DÉCOUVERTE 2 PARCOURS-DÉCOUVERTE 1 PLAN DU BOURG Distance totale : 5,75 km. Distance totale : 3,42 km.

Bibliographie - Suasso (Augustin), “L’église de 1936 / document en ligne). Edition - Caudal (Gaëlle), Le recensement des Théligny”, La Province du Maine, 1926, - 2 MI 93 (vente des biens nationaux ¢ Document édité par le Pays d’art et 3 Châteauroux 9 La Cressonnière 10 Les Maisons Neuves carrières en Pays de la Loire, recensement, Tome VI, pp.24-40 / 73-84 / 133-140. par Charles Girault). d’histoire du Perche Sarthois, sur papier Région des Pays de la Loire, Service du - Vallée (Eugène), Dictionnaire - 2 O 362 7-11 (dossiers d’administration issu de forêt gérées durablement, 4 Route de Courgenard 10 Panthouin 11 Calvaire patrimoine, 2015. topographique du département de de la communale). certifiées PEFC, à 3000 exemplaires - Département de la Sarthe-Inspection Sarthe, revu et publié par Latouche - PC 360 01 à 016 (plans cadastraux à l’occasion du Monument du Mois de 5 La Hardonnière 11 Le Chêne Creux 12 Chemin des Godberdières académique, Concours du jeune historien, (Robert), Paris, 1952. de Théligny de 1826 et 1963 / document Théligny, du 20 septembre au “Théligny”, 1969. en ligne). 13 octobre 2019. 6 Route de la Rouaudière 12 Ancienne gare de tramway 13 La Braye et le Pâtis - Insee, dossier communal de Théligny, Sources - 2 P 1541 (contributions directes). ¢ Rédaction : Sylvie Lemercier. 2016. ¢ Archives communales de Théligny : - 1 Q 128, 1 Q 152, 1 Q 388 (vente des ¢ Remerciements à la municipalité de 7 Route de la Victoire 13 Le Grand Moulin 14 Carrefour de la Fourrerie - Ministère de la Culture, Inventaire - Documents cadastraux et délibérations biens nationaux). Théligny, en particulier à Willy Pauvert ; topographique du canton de La Ferté- municipales. - 4 V 1 (Renseignements statistiques à Pierrick Barreau, Jacques Chasles, 8 Carrière de la Rouaudière 15 La Fourrerie et le Pérou Bernard, Paris, 1983. ¢ Archives départementales de la sur les églises et presbytères du Nicole Duchaxel, Sylvie Gortais, Annette et - Pesche (Julien-Rémy), Dictionnaire Sarthe : département, 1846). Francine Porée-Hiron, Danielle Lecomte, 16 La Fourchonnière topographique, historique et statistique de - 186 AC 1-5 (registres de délibérations ¢ Archives privées Gaëlle & Pierre-Alain Moriette, Josette de la Sarthe, Le Mans, 6 vol., 1829-1842. municipales de 1790 à 1878 / document Pauvert, Évelyne Robineau, Annick Echelle : 1/25 000e (1 cm = 250 m) 17 Croix du Pérou - Moulin (Camille), “Lettre de Jean- en ligne). Crédits photographiques Salinesi, ainsi qu’à tous les habitants qui Baptiste Rotrou, curé de Théligny, exilé en - G 1037 (Plans terriers de la baronnie de ¢ Sauf mentions contraires, Jean- ont bien voulu prêter leurs documents 18 Bâtiment du tailleur de pierre Angleterre à ses paroissiens”, La Province Courgenard dressés en 1788). Philippe Berlose / CEMJIKA - Perche et partager la mémoire des lieux. Extraits de Scan 25® - © IGN 2019 du Maine, 1999, tome XII, pp.275-276. - 18 J 503 et 18 J 652 (fonds Cordonnier- Sarthois 2019. ¢ Impression : Numeriscann. Autorisation n° 40-19.53 - Patrimoine géologique, Stratotype du Détrie). ¢ Cartes postales et autres ¢ Dépôt légal : octobre 2019. Reproduction interdite Cénomanien, Morel (Nicolas) - 2 MI 289 152 & 177 (listes nominatives de photographies anciennes, collections coordinateur, Nancy, 2015. recensement de population de 1836 à privées. “Qui rêveurs, sans en faire, écoutent les récits, Et souhaitent, le soir, à leurs portes assis, De s’en aller dans les étoiles...”

Extrait de La Ferté-Bernard et ses environs, Léopold Charles, 1992, reprise de l’édition restaurée de 1864 & 1870

Théligny, parcours-découverte Que vous soyez habitant ou visiteur de passage, ce document est fait pour vous. Il a pour but de vous faire découvrir l’histoire et le patrimoine de la commune de Théligny sous la forme de balades à pied ou à vélo. Après une introduction générale sur la commune, ce livret vous propose deux promenades. La première, d’une distance de 3,42 km, vous permettra de découvrir le cœur du bourg et l’est du village en direction de Saint-Ulphace et la seconde, sur un parcours de 5,75 km, vous entraînera depuis la rue de Ceton vers l’ouest de la commune en direction de Courgenard.

Les itinéraires proposés empruntent une sélection de chemins et de petites routes. Ils ne font l’objet d’aucun balisage spécifique. Suivez scrupuleusement le fil de parcours détaillé dans le texte et référez-vous aux cartographies du document. Découvrez le Perche Majoritairement privés, les lieux commentés sont plus ou moins Sarthois sur votre visibles de la voie publique. Merci de ne pas pénétrer à l’intérieur smartphone ou sur votre tablette en flashant ce des propriétés et de respecter l’intimité des habitants. QR Code !

Publication réalisée grâce au concours financier de la Région des Pays de la Loire et du Ministère de la Culture.