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LE MAGAZINE DE LA MARINE NATIONALE HORS-SÉRIE — NOVEMBRE 2014

Marine - R D E

F: 3,50 nationale - 2H 2014 Dossier d’information M 06419 3’:HIKQOB=^UXZU]:?k@a@a@c@p"; Édito 3 14 Marin militaire, c’est être Éditorial au service de la Les enjeux maritimes 4 dans ses espaces maritimes Agir en permanence

Les opérations permanentes 6 breux. Parce que la mer, premier régulateur du climat de la planète, renferme aussi la plus grande réserve de matières premières inexploitées et toujours davantage convoitées. Parce que la mer permet de s’approcher de la majorité des populations de la planète, mais égale- ment de la plupart des foyers de crise ou de tension. Parce que l’immensité océanique permet aussi de diluer en toute sécurité les principaux vecteurs de notre dissuasion nucléaire, socle de notre défense nationale. Parce qu’enfin la mer peut être hostile, aussi, 16 La flotte : navires de surface pour les femmes et les hommes qui s’y aventurent. La Marine nationale agit dans tous les milieux. Elle 18 La flotte : sous-marins, aéronefs. met en œuvre des capacités complémentaires, bateaux, Fusiliers et marine sous-marins, aéronefs, commandos, autant de moyens qui constituent la « boîte à outils » à la disposition du chef d’état-major des armées pour atteindre 20 Opérations navales : Les opérations extérieures 8 GHESQUIÈRE/MN © SIMON au juste besoin l’effet politique ou stratégique des systèmes connectés recherché dans un contexte bien souvent inter­ Amiral Bernard Rogel a Marine nationale agit. Elle agit sur armées ou multinational. Chef d’état-major toutes les mers, tous les jours. Elle agit Les marins agissent, donc, au quotidien. Les marins 22 Une marine optimisée, de la Marine une organisation pour dissuader. Elle agit pour anticiper militaires ou civils, experts de leurs domaines, forts de du commandement simplifiée et prévenir les crises, en se déployant leurs valeurs, passionnés par leur métier, solidaires en au plus près des foyers de tensions et équipages, sont, je le dis souvent, ma plus grande fierté. des zones d’intérêts stratégiques et Enfin, la Marine se transforme et se modernise 24 Une marine qui agit économiques de la France. Elle agit pour pouvoir relever les défis d’un monde en per- et qui s’adapte pour intervenir, en mer ou à partir de la pétuelle évolution. Elle adapte son organisation, mer, pour se placer au plus près de la zone d’action à renouvelle ses équipements, met en œuvre Les opérations de protection 10 Lterre. Elle agit pour contribuer à sécuriser les activités les technologies les plus avancées pour un seul humaines en mer. Elle agit pour protéger. Elle agit en objectif : le succès opérationnel. permanence. Ainsi se présente la Marine : opérationnelle, hauturière, La Marine agit parce que la France dispose de la interopérable, à vocation mondiale, forte de ses deuxième superficie maritime mondiale, 11 millions équipages. Vous en prendrez connaissance, au fil de de kilomètres carrés. Parce que 90 % de ce que nous ces pages, dans ce « dossier d’information marine » consommons transite par la mer. Parce que la mer est au format rénové et volontairement synthétique, en 26 Les finances à la fois l’autoroute principale des échanges commer- complément d’une documentation plus étoffée que vous ciaux et le théâtre des trafics illicites les plus nom- trouverez en ligne. Bienvenue à bord.

Les points d’ancrage de la Marine en 2014 12 Rédaction : 2 rue Royale 75008 Paris Téléphone : 01 42 92 17 17 Télécopie : 01 42 92 17 01 Contact internet : [email protected] Site : www.colsbleus.fr Direc- teur de publication : CV Didier Piaton, directeur de la communication de la Marine Pilotage : Cabinet du CEMM Élaboration : Sirpa Marine Infographie : EV1 Paul Sénard Conception-réalisation : Idé Édition, 33 rue des Jeûneurs 75002 Paris Direction artistique : Gilles Romiguière Secrétaire de rédaction : Céline Le Coq Rédacteurs graphiques : Bruno Bernardet, Nathalie Pilant Photogravure : Média GrafikCouverture : Emmanuel Rathelot/ MN Imprimerie : Roto France, rue de la Maison Rouge 77185 Lognes.

COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 3 Les enjeux maritimes

a progression des flux com- merciaux par voie de mer est plus forte qu’elle ne l’a jamais été. Le tonnage transporté a ainsi doublé en vingt ans et croît encore, grâce au très faible coût du transport maritime. Cette circulation maritime se concentre sur un nombre restreint d’axes très fréquen- tés reliant des points de passage imposés par la géographie. Ainsi, deux tiers du trafic de Lconteneurs vers ou en provenance de la France empruntent la route reliant la Manche à la mer de Chine en passant par Gibraltar, Suez, Bab el-Mandeb et Malacca. Parallèlement, l’augmentation de la demande mondiale en nourriture, en énergie et en ma- tériaux particuliers tels que les « terres rares », nécessaires à la fabrication des équipements de haute technologie, suscite les convoi- tises des ressources maritimes. Les forages profonds se multiplient, aujourd’hui jusqu’à 2 500 mètres de profondeur. Les systèmes de production d’énergie marine renouvelable se développent également. À l’éolien en mer, désormais maîtrisé, s’ajoutent les projets de systèmes hydroliens, d’exploitation de l’énergie thermique des mers et de la biomasse océanique. Enfin, du point de vue stratégique, la liberté de circuler en haute mer permet de prépositionner nos forces au plus près des zones d’intérêts et ainsi d’agir de façon réactive en cas de crise. Les puissances émergentes ou ré-émergentes – Chine, Inde, Brésil, Russie – l’ont bien com- pris : la mer devient un espace privilégié de la manœuvre stratégique. De nouvelles stratégies de puissance se développent avec de fortes implications navales : augmentation des budgets de défense et acquisition d’outils navals de puissance… Forte croissance des flux marchands, regain d’intérêt pour les ressources maritimes et caractère stratégique de la capacité d’intervenir militairement à partir de la mer, telles sont les tendances de fond de notre planète, toujours de plus en plus bleue.

ÉNERGIES MARITIME POPULATION FRANCE ET MER 52 MILLIARDS d’euros de chiffre d’affaires pour le secteur maritime E 27 % de la production mondiale 90 % des fonds 9 MILLIARDS de tonnes de marchandises 7 MILLIARDS d’habitants dans le monde 2 DOMAINE maritime 2 de gaz est issue de gisements offshore marins restent à explorer sont transportées par voie maritime, soit 6 fois plus que par voie ferroviaire du monde 11 MILLIONS DE KM de domaine maritime avec des côtes et 12 fois plus que par la route d’habitants dans le monde vivent à moins de 100 km des côtes 80 % et des ZEE dans tous les océans de la production pétrolière de la surface emplois directs 30 % 70 % 300000 (sauf l’Arctique) est issue de gisements offshore du globe est recouverte 80 % de la circulation mondiale des marchandises se fait par 400 MILLIONS de personnes tirent de la pêche par la mer transport maritime leurs principaux moyens de subsistance 7000 KM de littoral

4 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 5 Trois types d’opérations 2. DISSUASION 1. DISSUASION La Force aéronavale En permanence, au moins un nucléaire (FANu) sous-marin nucléaire lanceur constitue, à partir La Marine agit, 365 jours par an, 24 heures d’engins est à la mer, utilisant du porte-avions, sur 24. Ses missions sont de trois types : l’immensité des océans pour la composante opérations permanentes, opérations se rendre indétectable. Il n’émet aéroportée nucléaire extérieures et opérations de protection par alors aucune communication de la Marine. L’emploi la contribution à l’action de l’État en mer. vers la terre pendant l’ensemble des Rafale Marine à de sa patrouille. partir du porte-avions démultiplie les options 1. Les opérations politico-militaires. 3. PRÉPOSITIONNEMENT L’écrasement des temps permanentes médiatiques et politiques impose aux forces aéronavales d’être en mesure d’apprécier es opérations permanentes la crise au plus près et comprennent notamment le de raccourcir le cas échéant volet océanique de la dissua- les délais d’intervention. sion nucléaire. Il s’agit du dé- Participant de la fonction ploiement, continu depuis plus stratégique de « prévention », de 40 ans, d’au moins un des le prépositionnement quatre sous-marins nucléaires dynamique permet non lanceurs d’engins (SNLE), afin seulement de contribuer de dissuader tout État de s’en à partir de la mer, dans prendre aux intérêts vitaux la durée, à l’évaluation de la France. La sûreté de ces sous-marins, autonome de situation, notamment lors de leur départ et de leur mais aussi de réagir Lretour de Brest, et celle des approches rapidement à une crise maritimes sont assurées par un dispositif © ALAIN MONOT/MN © MN © CHRISTIAN CAVALLO/MN naissante. complet, composé de frégates et leurs hélicop- tères, d’avions de patrouille maritime, 365 JOURS PAR AN, de chasseurs de mines, de vedettes de la gen- 24H SUR 24, SUR TOUS darmerie maritime et de . LES OCÉANS ET MERS Parmi les opérations permanentes figurent DU GLOBE, LA MARINE également les prépositionnements de nos forces NATIONALE DISPOSE au plus près des zones d’intérêts. La nécessité DE 35 BÂTIMENTS, D’AU de ces déploiements navals permanents a été MOINS 1 SOUS-MARIN réaffirmée par le Livre blanc sur la défense NUCLÉAIRE LANCEUR et la sécurité nationale. Ils participent en effet D’ENGINS À LA MER, des fonctions « connaissance-anticipation » DE 5 AÉRONEFS EN et « prévention », qui recouvrent le recueil de VOL, DES FUSILIERS ET renseignement, la connaissance de théâtre, COMMANDOS MARINE la présence ostensible éventuelle dans le cas DÉPLOYÉS, SOIT PRÈS d’une montée du niveau de crise et la prépa- DE 5 000 MARINS SUR, ration à une réaction rapide en cas d’ordre SOUS ET AU-DESSUS d’intervention (par exemple l’évacuation des DE LA MER POUR ressortissants français d’un pays en situation PRÉSERVER LES INTÉRÊTS d’insurrection). Les prépositionnements consti- DE LA FRANCE ET tuent la clé de notre réactivité et de notre capa- GARANTIR LA SÉCURITÉ cité dite « d’entrer en premier ». Ainsi en est-il DES FRANÇAIS, des déploiements en Méditerranée orientale, en NOTAMMENT LEURS océan Indien ou dans le golfe de Guinée, pour INTÉRÊTS VITAUX. ne citer que les plus fréquents. Le format des forces affectées à un déploiement est variable selon l’environnement stratégique et les priorités données. Il peut aller d’un patrouil- leur de haute mer à une force navale constituée autour d’un porte-avions ou d’un bâtiment de projection et de commandement. Il requiert © JACQUES TONARD/MN © SERGE CHARMOILLAUX/MN cependant l’emploi de bâtiments hauturiers et 4. CONNAISSANCE DE THÉÂTRE ET ANTICIPATION DES CRISES 5. SOUVERAINETÉ capables de durer à la mer. La Marine déploie des moyens concourant, grâce à leur endurance, à l’autonomie d’appréciation Les bâtiments de la Marine, notamment ceux déployés outre-mer, préservent la souveraineté et de décision de la France. de la France dans sa zone économique exclusive (ZEE) de 11 millions de km2, deuxième plus grande ZEE au monde. Dans certaines régions de l’immensité bleue, ils sont les seuls à incarner la souveraineté de la France.

6 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 7 Trois types d’opérations

4. BOIS BELLEAU 1 (2013) 2. Les Déploiement du groupe aéronaval dans le golfe Arabo-Persique et en océan Indien. opérations L’océan Indien est une zone d’opérations fréquente du groupe aéronaval qui y a été déployé six fois depuis 2001 (Héraclès et déploiements Agapanthe). Objectifs : extérieures • entretenir nos connaissances de la zone ; Les opérations extérieures, plus connues • développer des relations avec nos partenaires de la région qui sous le nom « Opex », participent de y sont présents ; la fonction « intervention ». Il s’agit d’actions • conduire l’intégration avec les forces navales américaines et sur terre ou en mer, menées si nécessaire entretenir une coopération opérationnelle bilatérale établie de en coopération avec les autres armées longue date. ou en coalition avec d’autres pays Bilan de l’opération Bois Belleau 1 : et qui font appel à des tactiques coercitives • 1 800 catapultages effectués ; dans un climat de crise, voire de guerre. • 5 semaines d’opérations conjointes avec l’US Navy : Leur rythme s’est accéléré depuis la fin plus de 600 sorties aériennes ; de la guerre froide. En voici quelques • développement de l’interopérabilité FR/US.

exemples. © SÉBASTIEN CHENAL/MN © BRUNO GAUDRY/MN • appontages croisés FR/US et ravitaillement en vol.

1. SERVAL (PUIS BARKHANE EN 2014) Des avions de patrouille maritime Atlantique 2 sont engagés dans l’opération depuis début 2013 et fournissent une large part de la capacité de reconnaissance et de guidage. Par ailleurs, un 5. HARMATTAN (2011) nombre significatif de commandos marine est intégré aux forces spéciales. Enfin, nos bâtiments Sous mandat ONU (résolution ont acheminé ou escorté la logistique opérationnelle lourde sans laquelle l’opération n’aurait pas 1973). été possible à l’identique et dans les délais impartis. Engagement de toutes les Au début de l’opération : 5 aéronefs de patrouille maritime, 8 équipages (2/3 des équipages) composantes de la Marine d’un

© SÉBASTIEN CHENAL/MN déployés en moins de 36 heures. Les ATL2, jusqu’à l’arrivée des drones, assuraient l’essentiel des niveau inégalé depuis 1956 (Suez) : vols de reconnaissance et de guidage. 27 bâtiments de surface et sous- 2. ÉVACUATION DE RESSORTISSANTS Plus de 3 000 heures de vol ont été réalisées pour : marins engagés. (LIBYE, 2014) • des missions de renseignement ; • 1 500 jours de mer cumulés en Compte tenu de la situation en Libye, • des missions d’appui des opérations au sol ; zone d’opérations ; le gouvernement français a demandé • 7 tirs de bombes GBU 12 sur des cibles d’opportunité ou ciblage programmé. • Près de 1 573 missions de combat le 27 juillet 2014 à l’ensemble de ses et 4 000 heures de vol : ressortissants de quitter le pays. Quarante- - groupe aérien embarqué à bord huit heures plus tard, dans la nuit du 29 au du PA ; 30 juillet, la frégate anti-sous-marine (FASM) 3. ATALANTE (DEPUIS 2008) - groupe aéromobile à bord Montcalm et la frégate de type La Fayette L’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de la Somalie a pour mission : du BPC Mistral (une vingtaine (FLF) Courbet, appuyées par des commandos • d’escorter des navires à destination de la Somalie pour le Programme alimentaire mondial ou d’hélicoptères de l’armée de l’Air marine, ont procédé à l’extraction de l’Amisom (la force de l’Union africaine) ; et de l’aviation légère de l’armée 47 personnes, dont une majorité de Français. • de participer à la sécurité du trafic maritime dans le golfe d’Aden et le bassin somalien ; de Terre) ; Le Montcalm avait appareillé de Toulon • de participer à la dissuasion, prévention et répression des actes de piraterie. • ATL2 : près de 200 missions sur alerte, sous faible préavis. Il avait été La Marine nationale contribue au succès de l’opération européenne Atalante en déployant en de combat, 1 622 heures de vol ; rejoint en mer par le Courbet alors en quasi-permanence une frégate et régulièrement un avion de patrouille maritime (ATL2). • Appui feu naval : plus de déploiement. L’opération « éclair » rappelle Depuis 2008, le nombre d’attaques est passé de 168 (dont 43 réussies) à 6 en 2013 (dont aucune 3 000 obus tirés. l’importance de disposer en tout temps n’a réussi). de capacités de réaction rapide. Entre le 6 décembre 2013 et le 6 avril 2014, la France a assuré, pour la troisième fois, le © PHILIPPE SOLA/MN commandement de la force navale Atalante, à partir du TCD Siroco.

6. CORYMBE (DEPUIS 1990) L’opération Corymbe dans le golfe de Guinée est une opération quasi-permanente assurée par un ou plusieurs navires et/ou aéronefs de la Marine nationale. Depuis 1990, elle a permis de soutenir des opérations dans la région, de contribuer à des missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants français lors de crises dans certains pays d’Afrique. Pour faire face à l’insécurité maritime causée par la piraterie et le brigandage grandissants, les forces françaises de Corymbe coopèrent et échangent avec les différentes du continent, mais aussi avec les marines alliées présentes dans la région. © VALÉRIE GUYOTON/MN BREBEL/MN MARINE ©

8 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 9 Trois types d’opérations © JEAN-MARC CASANOVA/MN

© MN Tireurs d’élite des commandos marine embarqués sur l’hélicoptère Go-fast transportant des stupéfiants. Panther d’une frégate. © FRÉDÉRIC LUCAS/MN FRÉDÉRIC © © MN © ALAIN MONOT/MN Assistance par gros temps. Dispositif de lutte contre la pollution. Surveillance de l’exploitation de la ressource halieutique

3. Les opérations de protection BILAN DES ACTIONS DE LA MARINE RÉALISÉES EN COORDINATION AVEC LES AUTRES ADMINISTRATIONS ous l’autorité du Premier les risques sont les plus forts : des remorqueurs ministre et la coordination d’assistance et des patrouilleurs adaptés, des ACTIVITÉS MOYENNE SUR 2011, 2012 ET 2013 TOTAL DES TROIS ANNÉES des préfets maritimes en vedettes côtières armées par les gendarmes SAUVETAGE EN MER 476 H/MER - 841 H/VOL 801 PERSONNES SECOURUES métropole (ou des délé- maritimes et des hélicoptères de sauvetage en SÉCURITÉ MARITIME 6 296 H/MER - 145 H/VOL 43 ASSISTANCES DE NAVIRES DE CHARGE gués du gouvernement alerte. Certaines autres menaces sont également 323 EMBARCATIONS outre-mer), les moyens de prises en compte : pillage des ressources dans IMMIGRATION CLANDESTINE 1 865 H/MER - 12 H/VOL 7 912 IMMIGRANTS la Marine sont également nos espaces de souveraineté, trafics illicites qui employés pour des missions profitent de l’immensité de la mer, dangers liés 395 PASSEURS INTERCEPTÉS régaliennes relevant de l’ac- à la présence d’engins explosifs immergés. 7 892 NAVIRES CONTRÔLÉS tion de l’État en mer. Il s’agit Les zones économiques françaises au large de CONTRÔLE ET POLICE DES PÊCHES 27 939 H/MER - 246 H/VOL 4 000 AVERTISSEMENTS OU PV du cadre d’action des administrations françaises la Guyane, des terres australes, de Clipperton, © ALAIN MONOT/MN 112 NAVIRES DÉROUTÉS intervenant en mer pour permettre la défense de de Mayotte, de la Polynésie française ou de la 6 942 NAVIRES IDENTIFIÉS Snos intérêts et l’application de la loi en temps de Nouvelle-Calédonie font l’objet de convoitises RÉPRESSION ET LUTTE CONTRE 501 H/MER - 23 H/VOL 65 DÉTECTIONS DE POLLUTION paix. Relevant de la fonction « protection » du Livre pour leurs richesses halieutiques. LES POLLUTIONS MARINES 3 NAVIRES DÉROUTÉS blanc, ces opérations, qui vont du sauvetage de la Nos patrouilleurs et nos frégates de 21 PV DRESSÉS vie humaine jusqu’au recours à la force, repré- surveillance y sont donc déployés dans le cadre 16 NAVIRES INTERCEPTÉS sentent environ 20 % de l’activité de la Marine. de la police des pêches. En mer des Caraïbes 10 ENQUÊTES DE PAVILLON Ainsi, où qu’ils soient, les moyens aéromaritimes et en Méditerranée occidentale, la lutte contre LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE STUPÉFIANTS 4 193 H/MER - 380 H/VOL EN 2013, 21 TONNES DE de la Marine sont susceptibles d’être engagés le trafic de stupéfiants nécessite l’emploi de PRODUITS STUPÉFIANTS pour des missions de sauvetage, d’assistance moyens rompus aux tactiques d’interception SAISIES EN MER à des navires en difficulté, de prévention ou de vecteurs rapides comme de bâtiments PROTECTION 22 351 NAVIRES CONTRÔLÉS EN MER de répression de la pollution en mer, et de de commerce. Les trafiquants s’adaptent DE LA SOUVERAINETÉ 59 962 H/MER - 1 931 H/VOL PROTECTION DE NAVIRES CIVILS (42 EN 2013) surveillance des flux migratoires par voie de mer aux dispositifs de lutte conduisant la Marine 126 227 NAVIRES IDENTIFIÉS EN MER mais aussi de lutte contre les trafics illégaux en à évoluer constamment pour apporter SÛRETÉ MARITIME 17 636 H/MER - 521 H/VOL 23 OPÉRATIONS D’ORDRE PUBLIC EN MER tous genres. Certains moyens spécifiques sont la contribution la plus adaptée au respect DÉMINAGE SE DÉROULE EN MÉDITERRANÉE, 6 460 ENGINS NEUTRALISÉS plus particulièrement dédiés à ce type de mission, de nos intérêts en haute mer, car elle est la EN ATLANTIQUE ET EN MANCHE par un prépositionnement le long des côtes où seule à pouvoir y opérer. © MN

10 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 11 LÉGENDES BREST CIN BAN : Base d’aéronautique navale Les points d’ancrage ALFOST ÉCOLE DE MAISTRANCE ET ÉCOLE DES MOUSSES BMPM : Bataillon de marins-pompiers de Marseille GFM SSF (direction locale) CCMAR : Centre de coordination maritime BAN LANDIVISIAU CIFUSIL : Compagnie de fusiliers marins CTM KERLOUAN CIN : Centre d’instruction naval CCMAR Atlantique CTM : Centre de transmission de la Marine de la Marine en 2014 17F - Super Étendard Modernisé BAN LANVÉOC CZM : Commandant de zone maritime 12F - 11F - Rafale Marine 32F - EC 225 DCSSF : Direction centrale du service de soutien de la flotte La Marine est rassemblée autour de deux principaux ports en métropole : Toulon et Brest. Cinq bases navales permettent 57S - Falcon 10 33F - NH-90 Caïman DPMM : Direction du personnel militaire de la Marine Centex GAé le prépositionnement de nos forces outre-mer : Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Papeete (Tahiti), Fort-de-France (Martinique), 34F - Lynx EAMEA : École des applications militaires de l’énergie atomique Dégrad-des-Cannes (Guyane) et Port-des-Galets (La Réunion). Des points d’appui à l’étranger facilitent le déploiement 22S - Alouette III EMM : État-major de la Marine des unités de marine comme par exemple : Dakar, Abidjan, Abou Dhabi, etc. 50S - Cap 10 GPD : Groupe de plongeurs démineurs : Groupements de fusiliers marins CESSAN GFM SLM : Service logistique de la Marine CIFUSIL CHERBOURG SSF : Service de soutien de la flotte CIFUSIL Vulcain - BBPD Sémaphores, gendarmerie maritime, détachement hélicoptère LANVÉOC-POULMIC Cormoran - PSP 5000 marins 5000 marins ÉCOLE NAVALE ET Flamant - PSP > < < 500 marins GROUPE DES ÉCOLES BAN LANN-BIHOUÉ Pluvier - PSP Points d’appui outre-mer et étranger DU POULMIC 32F - EC225 28F - Xingu BASE OPÉRATIONNELLE EPV PRÉMAR/CZM DE L’ÎLE LONGUE Centex Patsimar MANCHE-MER CIFUSIL 4F - Hawkeye DU NORD 21F - Atlantique 2 GPD 23F - Atlantique 2 École 24F - Falcon 50 des fourriers EAMEA

ALFOST PRÉMAR/CZM ATLANTIQUE GPD PARIS

EMM CTM SAINTE-ASSISE DPMM BREST DCSSF CIFUSIL EMO MARINE Le Téméraire - SNLE La Pérouse - BH2 LORIENT ABOU DHABI Le Terrible - SNLE Laplace - BH2 Le Triomphant - SNLE Dupuy de Lôme - BRE ALFUSCO CTM ROSNAY Le Vigilant - SNLE Monge - BEM BASE OPÉRATIONELLE DAKAR CIFUSIL Styx - BBPD DES FUSILIERS MARINS ABIDJAN Aquitaine - FREMM Chacal - BE ET COMMANDOS DJIBOUTI La Motte-Picquet - FASM Guépard - BE LIBREVILLE Latouche-Tréville - FASM Jaguar - BE Kieffer Primauguet - FASM Léopard - BE Commando Jaubert MAYOTTE Somme - BCR Lion - BE Commando Trépel CTM FRANCE SUD Élément Cdt Blaison - A69 Lynx - BE Commando de Montfort ALFAN de base navale LA RÉGINE Cdt l’Herminier - A69 Panthère - BE Commando de Penfentenyo ALAVIA POLYNÉSIE FRANÇAISE LV Lavallée - A69 Tigre - BE CIFUSIL Prairial - FS LV Le Hénaff - A69 Églantine - BIN Revi - RR PM L’Her - A69 Glycine - BIN Arago - PAT L’Aigle - CMT Aldebaran - BRS PRÉMAR/CZM LA RÉUNION 25F - Falcon 200 Andromède - CMT Altair - BRS MARSEILLE MÉDITERRANÉE 35F - Dauphin Floréal - FS GPD Cassiopée - CMT Antarès - BRS BAYONNE BMPM 22S - Alouette III Nivôse - FS Céphée - CMT Thétis - BEGM Albatros - PATAUS NOUVELLE-CALÉDONIE Croix du Sud - CMT Tenace - RHM Aramis - PSS Athos - PSS TOULON Le Malin - PAT Vendémiaire - FS Éridan - CMT Malabar - RHM La Grandière - BATRAL Charles de Gaulle - PA Cdt Bouan - A69 La Glorieuse - P400 Pégase - CMT 36F - Panther ALFAN SFF (direction locale) Dixmude - BPC Cdt Birot - A69 La Moqueuse - P400 Sagittaire - CMT Étoile ALAVIA SLM Mistral - BPC Cdt Ducuing - A69 25F - Falcon 200 Beautemps-Beaupré - BHO Belle Poule 22S - Alouette III Tonnerre - BPC EV Jacoubet - A69 Borda - BH2 Mutin Siroco - TCD Capricorne - CMT GUYANE La Grande Hermine La Capricieuse - P400 Forbin - FDA Lyre - CMT ST-PIERRE- Chevalier Paul - FDA Orion - CMT FAA’A La Gracieuse - P400 TOULON ET-MIQUELON Jean Bart - FAA L’Adroit - PATEX Tahiti GFM Fulmar - PSP Cassard - FAA Alizé - BSP ANTILLES ST-MANDRIER Jean de Vienne - FASM Achéron - BBPD Germinal - FS CIN Montcalm - FASM Pluton - BBPD Ventôse - FS Courbet - FLF BAN TONTOUTA Commando BAN HYÈRES Dumont d’Urville - BATRAL Guépratte - FLF Améthyste - SNA 36F - Panther Nouvelle-Calédonie Hubert 31F - NH-90 Caïman La Fayette - FLF Casabianca - SNA 22S - Alouette III 35F - Dauphin Surcouf - FLF Émeraude - SNA 36F - Panther Aconit - FLF Perle - SNA CEPA/10S Marne - BCR Rubis - SNA CENTEX HELICO Var - BCR Saphir - SNA Détachement 34F - Lynx Meuse - PR CCMAR Méditerrannée

12 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 13 © ALAIN MONOT/MN © STÉPHANE DZIOBA/MN CABURET/MN ANNE-FLORE © © PASCAL DAGOIS/MN Les métiers des opérations navales Les métiers de l’aéronautique navale Les métiers de la logistique navale Officier chef de quart en passerelle (conduite nautique) ; conduite des Pilote ; contrôleur de circulation aérienne ; contrôleur des opérations Officier ingénieur mécanicien ; officier sécurité environnement ; spécialiste énergie nucléaire ; mécanicien opérations ; informatique sous-marine ; lutte sous la mer ; lutte au-dessus de aériennes ; tactique aéronautique ; énergie aéronautique ; maintenance naval ; électrotechnicien ; spécialiste d’atelier naval ; marin-pompier. la surface ; missiles-artillerie ; système d’information et de commandement ; aéronautique ; détecteur navigateur aérien ; électronicien de bord ; Les marins en activité missiles sous-marins ; plongeur démineur ; détecteur ; fusilier marin / commando ; mécanicien de bord ; contrôleur d’aéronautique ; technicien aéronau- Environ 40 000 marins militaires et civils. renseignement – relations internationales ; armes-équipements ; environnement tique spécialisé avionique ; technicien aéronautique spécialisé porteur ; (océanographie, météorologie…) ; détecteur anti-sous-marin ; électronicien matelot pont d’envol. • Servent au sein de la Marine : Les métiers du soutien de l’homme d’armes ; mécanicien d’armes ; navigateur timonier ; guetteur de la flotte ; - 31 326 marins dont : Officier spécialisé état-major (chargé de recrutement ; chargé de formation ; conseiller emploi ; consultant spécialiste des systèmes d’information et de télécommunications ; manœuvrier. • 3 747 officiers mobilité ; contrôleur de gestion ; informaticien ; chargé d’études RH ; chargé de communication ; enseignant ; • 20 338 officiers mariniers logisticien ; acheteur ; juriste ; psychologue ; qualiticien ; rédacteur ; journaliste ; relations publiques ; sociologue/ • 6 533 quartiers-maîtres et matelots démographe) ; officier sport ; sûreté navale ; direction de foyer ; restauration de collectivité ; gestionnaire des • 708 volontaires ressources humaines ; gérant de collectivité ; assistant de commandement ; comptable logisticien ; infirmier ; inspecteur de sûreté navale ; moniteur de sport ; matelot restauration ; musicien de la flotte ; photographe. - 1 091 gendarmes maritimes - 2 871 personnels civils dont : Marin militaire, c’est être au service • Cat A : 403 • Cat B : 554 • Cat C : 988 de la France dans ses espaces maritimes • Ouvriers d’État : 926

n total d’environ officiers mariniers et un tiers des officiers cœur de l’efficacité opérationnelle des équipages • Servent dans des services 40 000 hommes et sont recrutés parmi les officiers mariniers. de la Marine. Leur solidité repose sur deux interarmées, d’autres ministères et à l’étranger : 5 200 marins femmes servent Ces opportunités de progression caractérisent aspects essentiels à la vie des marins. Le premier la Marine nationale. « l’escalier social » de la Marine. est le socle des valeurs, aussi exigeantes que La réserve opérationnelle et citoyenne : Parmi eux, environ Elle regroupe plus de 50 métiers du pilote de structurantes, que sont l’honneur, la patrie, • 4 800 réservistes opérationnels 5 200 marins sont em- chasse au spécialiste de centrale nucléaire, la valeur et la discipline et qui ornent tous les pour 116 700 jours d’activité en 2013 ployés dans des services navigateur, cuisinier, expert spatial, mécanicien, bâtiments de la Marine nationale. Ces valeurs • 350 réservistes citoyens. interarmées, d’autres canonnier, détecteur, informaticien… Près se déclinent tout au long de la carrière des ministères, des organi- de 1 000 qualifications et mentions différentes marins par le développement de qualités telles sations internationales permettent de générer les filières d’expertise que l’esprit d’équipage, le courage, la ténacité, Le recrutement externe en 2013 : ou à l’étranger. Pour maintenir des équipages nécessaires à la mise en œuvre et à la pré- l’humilité. Le second est l’enthousiasme. On 2 938 contrats signés, dont : jeunes, chaque année 3 000 candidats sont re- paration de nos unités opérationnelles. Ces ne peut exercer ce métier particulier sans une • 4,9 % sans aucun diplôme Ucrutés du niveau 3e à bac+5, et sont formés par la spécialistes sont formés dans les écoles et vraie passion, que l’on retrouve dès lors que les • 29 % BEPC, BEP ou CAP Marine. Ils suivent des parcours de carrière leur centres d’instruction de la Marine, à Brest, marins parlent de leur métier. • 49,5 % avec le bac • 9,5 % bac +2 permettant de progresser en compétences et Saint-Mandrier et Cherbourg, mais aussi • 5,9 % bac +3 © ALAIN MONOT/MN en responsabilités. Ainsi, la moitié des matelots directement dans les unités opérationnelles. • 0,1 % bac +4 recrutés sans condition de diplôme deviennent La polyvalence et l’expertise des marins sont au • 0,5 % bac +5 Pour en savoir sur les métiers de la Marine : etremarin.fr

14 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 15 LaLa flotteflotte :: naviresnavires dede surfacesurface

CHASSEURS TRANSPORT DE CHALANDS CHASSEURS TRANSPORT DE CHALANDS DE MINES DE DÉBARQUEMENT - TCD DE MINES DE DÉBARQUEMENT - TCD BÂTIMENTS DE TRANSPORT 1 11 BÂTIMENTS DE TRANSPORT 1 11 LÉGER - BATRAL Longueur : 168 m Longueur : 51 m LÉGER - BATRAL Longueur : 168 m LongueurLargeur : 9: 51m m 2 Largeur : 23 m Largeur : 9 m 2 Largeur : 23 m FRÉGATES Vitesse : 15 noeuds Longueur : 80 m GENDARMERIE MARITIME Vitesse : 21 noeuds Vitesse : 15 noeuds GENDARMERIE MARITIME Vitesse : 21 noeuds DE SURVEILLANCEFRÉGATES - FS LargeurLongueur : 13 : 80 m m FRÉGATES DE SURVEILLANCE - FS Largeur : 13 m 5 Patrouilleurs 218 marins 51 marins Vitesse : 16 noeuds 5 Patrouilleurs ANTIAÉRIENNESFRÉGATES - FAA 6 51 marins Vitesse : 16 noeuds 33 Vedettes côtières Troupes218 : 470 marins soldats 6 dont 6 plongeurs 33 Vedettes côtières PORTE-AVIONS - PA ANTIAÉRIENNES - FAA Longueur : dont 6 plongeurs PORTE-AVIONS - PA Troupes : 470 soldats 2 93 m démineurs 52 marins 1 2 LargeurLongueur : 14 : 93 m m démineurs 52 marins Opérations amphibies Longueur : 139 m FRÉGATES TYPE 1 VitesseLargeur : 20 noeuds: 14 m Sécurisation des accès Longueur : 261 m et aéromobiles,Opérations amphibies transport LongueurLargeur : 14: 139 m m FRÉGATES TYPE Surveillance de l’espace maritime, LA FAYETTE - FLF Vitesse : 20 noeuds Sécurisation des accès Surveillance de l’espace maritime, LongueurLargeur : 64 : 261 m m et aéromobiles, transport VitesseLargeur : 30 noeuds: 14 m LA FAYETTE - FLF aux ports stratégiques militaires soutien interarmée outre-mer opérationnel, soutien médical 5 aux ports stratégiques militaires VitesseLargeur : : 64 m opérationnel, soutien médical Vitesse : 30 noeuds 100 marins et civils, détection et neutralisation soutien interarmée outre-mer 27 noeuds et humanitaire 5 100 marins et civils, détection et neutralisation Vitesse : 27 noeuds et humanitaire Longueur : 125 m 25 commandos de la menace mine L 9032 Dumont d’Urville 250 marins 25 commandos de la menace mine BÂTIMENTS D’EXPÉRIMENTATIONS 250 marins LongueurLargeur : 15: 125 m m LL 90329034 DumontLa Grandière d’Urville 1 900 marins avec L 9012 Siroco BÂTIMENTSD’ESSAIS D’EXPÉRIMENTATIONS ET DE MESURES le1 groupe900 marins aérien avec L 9012 Siroco VitesseLargeur : 25 noeuds: 15 m Surveillance de l’espace M 641 Éridan L 9034 La Grandière Lutte contre la menace Surveillance de l’espace M 641 Éridan D’ESSAIS ET DE MESURES et l’état-majorle groupe embarqués aérien Lutte contre la menace Vitesse : 25 noeuds maritime outre-mer, M 642 Cassiopée 5 aérienne, capacité antimissile maritime outre-mer, M 642 Cassiopée 5 et l’état-major embarqués aérienne, capacité antimissile 153 marins lutte contre les trafics M 643 Andromède A 601 Monge lutte contre les trafics M 643 Andromède Projection de puissance 153 marins illicites en mer, contrôle de la zone M 644 Pégase A 743601 DentiMonge D 614 Cassard illicites en mer, contrôle de la zone M 644 Pégase ProjectionGestion dede puissancecrise D 614 Cassard Lutte antinavire, surveillance économique exclusive M 645 Orion A 759 DupuyA 743 Denti de Lôme D 615 Jean Bart économique exclusive M 645 Orion Gestion de crise D 615 Jean Bart de l’espaceLutte antinavire, maritime, surveillance intervention M 646 Croix du Sud A 759P 725 Dupuy L’Adroit de Lôme M 646 Croix du Sud R 91 Charles de Gaulle deen l’espace haute mer maritime, et zone interventionde crise F 730 Floréal M 647 L’Aigle AP 725785 L’AdroitThétis FRÉGATES DE DÉFENSE F 730 Floréal M 647 L’Aigle BÂTIMENTS R 91 Charles de Gaulle en haute mer et zone de crise F 731 Prairial M 648 Lyre BÂTIMENTS A 785 Thétis FRÉGATESAÉRIENNE DE - DÉFENSEFDA F 731 Prairial M 648 Lyre HYDROGRAPHIQUES F 710 La Fayette F 732 Nivôse M 650 Sagittaire HYDROGRAPHIQUES AÉRIENNE - FDA F 732 Nivôse M 650 Sagittaire 4 2 FF 710711 LaSurcouf Fayette F 733 Ventôse M 652 Céphée 2 F 733 Ventôse M 652 Céphée 4 F 712F 711 Courbet Surcouf F 734 Vendémiaire M 653 Capricorne Connaissance-anticipation, Longueur : 153 m F 734 Vendémiaire M 653 Capricorne Connaissance-anticipation, Longueur : 153 m FF 713712 AconitCourbet F 735 Germinal relevés hydrographiques, Largeur : 20 m F 735 Germinal relevés hydrographiques, Largeur : 20 m FRÉGATES ANTI-SOUS- F 714F 713 Guépratte Aconit mise à jour des références Vitesse : 30 noeuds FRÉGATES ANTI-SOUS- mise à jour des références BÂTIMENTS DE PROJECTION Vitesse : 30 noeuds MARINES - F70 F 714 Guépratte nautiques BÂTIMENTS DE PROJECTION MARINES - F70 nautiques FORMATION ET DE COMMANDEMENT - BPC 195 marins 5 FORMATION ET DE COMMANDEMENT - BPC 195 marins 5 A 758 Beautemps-Beaupré ET ENTRAÎNEMENT 3 Longueur : 139 m A 758A 791Beautemps-Beaupré La Pérouse ET ENTRAÎNEMENT 3 Défense surface-air, LongueurLargeur : 15: 139 m m A 791 La Pérouse 12 Bâtiments-écoles Longueur : 199 m Défense surface-air, A 792 Borda 12 Bâtiments-écoles Longueur : 199 m lutte contre la menace aérienne, VitesseLargeur : 30 noeuds: 15 m PATROUILLEURS - P400 A 792 Borda 4 Voiliers-écoles Largeur : 32 m lutte contre la menace aérienne, A 793 Laplace 4 Voiliers-écoles Largeur : 32 m capacité antimissile Vitesse : 30 noeuds PATROUILLEURS - P400 A 793 Laplace Vitesse : 19 noeuds capacité antimissile PATROUILLEURS 4 Vitesse : 19 noeuds 244 marins 4 D 620 Forbin 244 marins DE HAUTE-MERPATROUILLEURS - A69 Longueur : 55 m 200 marins D 620 Forbin DE HAUTE-MER - A69 Longueur : 55 m 200 marins D 621 Chevalier Paul Lutte anti-sous-marine 9 Largeur : 8 m État-major embarqué D 621 Chevalier Paul Lutte anti-sous-marine 9 VitesseLargeur : 23 noeuds : 8 m jusqu’àÉtat-major 200 personnesembarqué BÂTIMENTS Longueur : 80 m Vitesse : 23 noeuds jusqu’à 200 personnes D 642 Montcalm DE COMMANDEMENTBÂTIMENTS Longueur : 80 m Troupes : de 400 à 900 soldats D 642 Montcalm Largeur : 10 m 30 marins DÉMINAGE ET Troupes : de 400 à 900 soldats D 643 Jean de Vienne ET DEDE RAVITAILLEMENT COMMANDEMENT - BCR Largeur : 10 m DÉMINAGE ET D 643 Jean de Vienne Vitesse : 24 noeuds 20 passagers30 marins PATROUILLEUR AUSTRAL SURVEILLANCE DES CHENAUX D 644 Primauguet ET DE RAVITAILLEMENT - BCR Vitesse : 24 noeuds PATROUILLEUR AUSTRAL SURVEILLANCE DES CHENAUX Projection de forces D 644 Primauguet 4 20 passagers 1 aéromobileProjection et deamphibie, forces D 645 La Motte-Picquet 4 84 marins 1 4 Bâtiments base de plongeurs aéromobile et amphibie, DD 646 645 Latouche-Tréville La Motte-Picquet Longueur : 157 m 84 marins Surveillance de l’espace 4 Bâtiments base de plongeurs commandement de forces Longueur : 157 m 9 commandos Surveillance de l’espace Contrôle et assistance démineurs (BBPD) commandement de forces FRÉGATES D 646 Latouche-Tréville Largeur : 21 m 9 commandos maritime outre-mer, Contrôle et assistance démineurs (BBPD) amphibies à la mer, Largeur : 21 m maritime outre-mer, des pêches dans la ZEE 3 Bâtiments remorqueurs amphibies à la mer, MULTIMISSIONSFRÉGATES - FREMM Vitesse : 19 noeuds contrôle de la zone des pêches dans la ZEE 3 Bâtiments remorqueurs transport opérationnel, Vitesse : 19 noeuds Surveillance de l’espace maritime, contrôle de la zone de sonars MULTIMISSIONS - FREMM économique exclusive de sonars soutientransport médical opérationnel, et humanitaire, 2 Surveillanceaction de police de l’espace en haute maritime, mer, économique exclusive P 681 Albatros soutien médical et humanitaire, 163 marins P 681 Albatros école d’application des 2 163 marins actioncapacité de police anti-sous-marine en haute mer, école d’application des Longueur : 142 m 45 passagers pour BCR P 684 La Capricieuse officiers de marine Longueur : 142 m 45 passagers pour BCR capacité anti-sous-marine P 684 La Capricieuse officiers de marine Largeur : 20 m P 686 La Glorieuse VitesseLargeur : 27 noeuds: 20 m Ravitaillement à la mer, F 789 LV Le Hénaff P P687 686 La La Gracieuse Glorieuse FLOTTILLE AMPHIBIE L 9013 Mistral Vitesse : 27 noeuds Ravitaillement à la mer, FF 790789 LV LV Lavallée Le Hénaff P 687 La Gracieuse FLOTTILLE AMPHIBIE L 9013 Mistral soutien guerre des mines, P 688 La Moqueuse L 9014 Tonnerre soutien guerre des mines, F 791F 790CDT LV L’Herminier Lavallée P 688 La Moqueuse Connecteurs mer-terre L 9014 Tonnerre 108 marins commandement de force Connecteurs mer-terre L 9015 Dixmude 108 marins commandement de force F 791F 792 CDT PM L’Herminier L’Her embarqués BPC-TCD L 9015 Dixmude à la mer F 792 PM L’Her PATROUILLEUR DE embarqués BPC-TCD Lutte anti-sous-marine à la mer F 793 CDT Blaison PATROUILLEUR DE F 793 CDT Blaison SERVICE PUBLIC 4 Engins de débarquement Lutteet antiaérienne anti-sous-marine F 794 EV Jacoubet SERVICE PUBLIC A 607 Meuse (PR) F 794 EV Jacoubet 3 amphibie4 Engins de rapide débarquement - EDA-R et antiaérienne AA 608607 VarMeuse (BCR) (PR) F 795 CDT Ducuing 3 amphibie rapide - EDA-R A 608 Var (BCR) FF 795 796 CDT CDT Ducuing Birot Surveillance et sauvegarde maritimes, Frappe de précision par missile de A 630 Marne (BCR) 15 Chalands de transport Frappe de précision par missile de A 630 Marne (BCR) F 797F 796 CDT CDT Bouan Birot Surveillancepolice des etpêches, sauvegarde lutte contre maritimes, croisière A 631 Somme (BCR) 15 deChalands matériel de - CTM transport croisière A 631 Somme (BCR) F 797 CDT Bouan PATROUILLEURS policela pollution des pêches, en métropole lutte contre PATROUILLEURS la pollution en métropole de matériel - CTM D 650 Aquitaine 3 D D651 650 Normandie Aquitaine 3 P 676 Flamant D 651 Normandie Surveillance, police des pêches, P 677P 676 Cormoran Flamant Surveillance, police des pêches, lutte contre les trafics illicites PP 677 678 Cormoran Pluvier lutte contre les trafics illicites P 678 Pluvier P 675 Arago MOYENS PORTUAIRES P 701P 675 Le Arago Malin MOYENS PORTUAIRES PP 740701 FulmarLe Malin 60 Remorqueurs et pousseurs P 740 Fulmar 60(dont Remorqueurs BSAD, RIAS, et RHM...). pousseurs (dont BSAD, RIAS, RHM...).

16 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 17 HÉLICOPTÈRES FUSILIERS MARINS HÉLICOPTÈRES FUSILIERS MARINS La flotte : sous-marins, aéronefs DE SERVICE PUBLIC ET COMMANDOS MARINE La flotte : sous-marins, aéronefs DE SERVICE PUBLIC ET COMMANDOS MARINE FusiliersFusiliers etet commandoscommandos marinemarine

EC225 PATROUILLE ET EC225 PATROUILLE ET HÉLICOPTÈRES DE COMBAT BASE OPÉRATIONNELLE DES FUSILIERS FORCES SURVEILLANCE MARITIME HÉLICOPTÈRES DE COMBAT 2 BASE OPÉRATIONNELLE DES FUSILIERS FORCES SURVEILLANCE MARITIME ET DE SAUVETAGE 2 MARINS ET COMMANDOS SOUS-MARINES ET DE SAUVETAGE Longueur : 19 m MARINS ET COMMANDOS SOUS-MARINES DiamètreLongueur rotor : 19 :m 16 m Service vecteur nautique commandos (SVNC), GROUPE AÉRIEN Diamètre rotor : 16 m Serviceservice vecteur vecteur nautique terrestre commandos commandos (SVNC), (SVTC), service vecteur terrestre commandos (SVTC), GROUPEEMBARQUÉ AÉRIEN 2 pilotes centre de pliage des parachutes, armurerie EMBARQUÉ 1 2chef pilotes cargo centre de pliage des parachutes, armurerie 1 chef cargo CAÏMAN 1 plongeur sauveteur CAÏMAN 1 plongeur sauveteur ATLANTIQUE 2 - ATL2 11 Sauvetage en mer ATLANTIQUE 2 - ATL2 11 Contre-terrorisme Sauvetage en maritimemer LES FUSILIERS MARINS 22 Longueur : 20 m Contre-terrorisme maritime LES FUSILIERS MARINS SOUS-MARINS NUCLÉAIRES 22 Longueur : 20 m SOUS-MARINS NUCLÉAIRES Diamètre rotor : 5 m Flottille 32F / BAN Lanvéoc Les 2 groupements et 7 compagnies de fusiliers marins assurent une triple LANCEURS D’ENGINS - SNLE Longueur : 32 m Diamètre rotor : 5 m Les 2 groupements et 7 compagnies de fusiliers marins assurent une triple LANCEURS D’ENGINS - SNLE LongueurEnvergure : 32: 37 m m RAFALE MARINE FlottilleDétachement 32F / BAN à CherbourgLanvéoc mission : la protection des sites stratégiques de la Marine partout dans RAFALE MARINE Détachement à Cherbourg mission : la protection des sites stratégiques de la Marine partout dans 4 Envergure : 37 m 1 pilote le monde; le renforcement de la protection des navires de la Marine 36 1 pilote le monde; le renforcement de la protection des navires de la Marine 4 2 pilotes 36 2 opérateurs (TACAE, SENSO) et la protection en mer de certains bâtiments civils jugés sensibles pour Longueur : 138 m 2 mécaniciens2 pilotes Longueur : 15 m 2 opérateurs (TACAE, SENSO) etles la intérêts protection nationaux en mer ou de particulièrement certains bâtiments exposés civils jugésà certaines sensibles menaces pour Longueur : 138 m Longueur : 15 m Largeur : 12 m 1 coordinateur2 mécaniciens tactique Envergure : 11 m Combat aéromaritime, les intérêts nationaux ou particulièrement exposés à certaines menaces Largeur : 12 m Envergure : 11 m maritimes 8 opérateurs1 coordinateur système tactique d’armes lutteCombat anti-sous-marine, aéromaritime, lutte maritimes 2 équipages de 111 marins 8 opérateurs système d’armes 1 pilote lutte anti-sous-marine, lutte 1 pilote antinavires, sauvetage en mer, GROUPEMENTS COMPAGNIES X7 2 équipages de 111 marins Sûreté de la FOST et d’une DAUPHIN SP GROUPEMENTS COMPAGNIES X7 antinavires,contre-terrorisme sauvetage maritime en mer, DAUPHIN SP Permanence à la mer de la Sûreté deforce la FOST navale, et d’une Avion maritime et terrestre Avion maritime et terrestre contre-terrorisme maritime 8 Permanencedissuasion à nucléairela mer de la lutte anti-sous-marineforce navale, et antinavires, omnirôle : interception, 8 omnirôle : interception, dissuasion nucléaire lutterecherche anti-sous-marine et sauvetage et antinavires, en mer, assaut, appui aérien, reconnaissance Flottille 31F / BAN Hyères Sauvetage en mer assaut, appui aérien, reconnaissance Flottille 31F / BAN Hyères S 616 Le Triomphant recherchemission et sauvetage de recueil en mer, tactique et dissuasion nucléaire Flottille 33F / BAN Lanvéoc Sauvetage en mer tactique et dissuasion nucléaire S 616S 617 Le Le Triomphant Téméraire de renseignements,mission de recueil surveillance Flottille 33F / BAN Lanvéoc Flottille 35F, BAN Hyères et BREST TOULON AUTRES SITES SENSIBLES S 617 Le Téméraire BREST TOULON AUTRES SITES SENSIBLES S 618 Le Vigilant de renseignements,des approches surveillance Flottilles 11F et 12F détachementFlottille 35F, BAN au Hyères Touquet et à S S618 619 Le Le Vigilant Terrible des approches FlottillesBAN Landivisiau 11F et 12F détachement au Touquet à S 619 Le Terrible BAN Landivisiau La Rochelle et à Tahïti Flottilles 21F et 23F / BAN La Rochelle et à Tahïti FlottillesLann-Bihoué 21F et 23F / BAN LES COMMANDOS MARINE DétachementLann-Bihoué permanent à Dakar LES COMMANDOS MARINE Détachement permanent à Dakar LYNX Les commandos marine, répartis en 6 unités, sont les forces spéciales de LYNX AÉRONEFS DE SOUTIEN Les commandos marine, répartis en 6 unités, sont les forces spéciales de 20 AÉRONEFSMARITIME DE ET SOUTIENÉCOLES la Marine et font également partie du commandement des opérations Longueur20 : 15 m MARITIME ET ÉCOLES laspéciales Marine et (COS) font également: partie du commandement des opérations SUPER ÉTENDARD Longueur : 15 m spéciales (COS) : SUPER ÉTENDARD Diamètre rotor : 13 m MODERNISÉ - SEM Diamètre rotor : 13 m - assaut à la mer ; MODERNISÉ - SEM - assaut à la mer ; 21 2 pilotes - appui et destruction à distance ; 21 12 opérateur pilotes - -appui reconnaissance, et destruction action à distance sous-marine ; ; FALCON 50 M Longueur : 14 m FALCON 50 M 1 opérateur - -reconnaissance, appui des forces action aéromaritimes sous-marine (opérations ; amphibies, guidage ; 5 LongueurEnvergure : 14: 10 m m ALOUETTE III - appui des forces aéromaritimes (opérations amphibies, guidage ; SOUS-MARINS NUCLÉAIRES Envergure : 10 m Lutte anti-sous-marine, ALOUETTE III et appui feu, renfort des équipes de visite, contrôle d’embargo) ; 5 Lutte anti-sous-marine, et appui feu, renfort des équipes de visite, contrôle d’embargo) ; SOUS-MARINSD’ATTAQUE NUCLÉAIRES - SNA Flottille 24F / BAN Lann-Bihoué contre-terrorisme maritime, sûreté 22 - appui des actions de l’État en mer (opérations de police en mer, Flottille 24F / BAN Lann-Bihoué 1 pilote contre-terrorisme maritime, sûreté 22 - appui des actions de l’État en mer (opérations de police en mer, D’ATTAQUE - SNA 1 pilote et soutien de force navale Formation, soutien de forces immigration clandestine, lutte contre le terrorisme maritime, et soutien de force navale Formation, soutien de forces immigration clandestine, lutte contre le terrorisme maritime, 6 FALCON 200 Missions : Assaut maritime à la mer, Pedro, liaison la piraterie et contre les trafics illicites). 6 FALCON 200 Missionset terrestre, : Assaut appui maritime aérien Flottille 34F / BAN Lanvéoc àFlottille la mer, 35F Pedro, / BAN liaison Hyères la piraterie et contre les trafics illicites). Longueur : 74 m 6 et terrestre, appui aérien Flottille 34F / BAN Lanvéoc EscadrilleFlottille 35F 22S / /BAN BAN Hyères Lanvéoc Longueur : 74 m détachement 34F / BAN Hyères Largeur : 8 m 6 Flottille 17F détachement 34F / BAN Hyères Escadrille 22S / BAN Lanvéoc Largeur : 8 m Vitesse : 25 noeuds Surveillance des approches BANFlottille Landivisiau 17F Vitesse : 25 noeuds Surveillancemaritimes, des recherche approches BAN Landivisiau 2 équipages de 68 marins maritimes,et sauvetage recherche en mer 2 équipages de 68 marins et sauvetage en mer XINGU XINGU JAUBERT ET TRÉPEL Sûreté de la FOST, Flottille 25F / BA Tontouta, 11 KIEFFER JAUBERT ET TRÉPEL Sûreté de la FOST, Flottille 25F / BA Tontouta, protection de forces navales, Nouvelle-Calédonie et Liaison, formation11 et soutien KIEFFER Contre-terrorisme et assaut protection de forces navales, Nouvelle-Calédonie et Contre-terrorisme et assaut connaissance-anticipation BA-FAA’A, Polynésie française Liaison, formationdes forces et soutien Commandement de commandos à la mer, libération d’otages connaissance-anticipation BA-FAA’A, Polynésie française des forces Commandementet de groupements de commandos de forces à la mer, libération d’otages PANTHER Flottille 28F / BAN Lann-Bihoué et de groupements de forces S 601 Rubis PANTHER Flottille 28F / BAN Lann-Bihoué spéciales, spécialisé notamment SS 601602 RubisSaphir 16 spéciales,dans les nouvelles spécialisé technologies, notamment 16 S 603S 602 Casabianca Saphir HAWKEYE - E2C dansla les cynotechnie, nouvelles technologies, les drones S 603S 604 Casabianca Émeraude HAWKEYE - E2C Longueur : 14 m la cynotechnie,et les explosifs les drones 3 DiamètreLongueur rotor : 14 : m FALCON 10 M SS 604 605 É Améthystemeraude 12 m FALCON 10 M et les explosifs 3 Diamètre rotor : 12 m 6 S 605S 606Améthyste Perle Longueur : 18 m HUBERT S 606 Perle 2 pilotes 6 LongueurEnvergure : 18: 25 m m 2 pilotes Formation des pilotes de chasse, Contre-terrorisme,HUBERT action sous- 1 opérateur Formation des pilotes de chasse, Envergure : 25 m 1 opérateur liaison, soutien Contre-terrorisme,marine (nageurs deaction combat), sous- Escadrilleliaison, 57S / soutien BAN Landivisiau marine (nageurs de combat), 2 pilotes Sûreté de force navale, Escadrille 57S / BAN Landivisiau libération d’otages 2 pilotes Sûreté de force navale, libération d’otages 1 chef de mission reconnaissance, DE PENFENTENYO ET DE MONTFORT 1 chef2 opérateurs de mission reconnaissance,contre-terrorisme DE PENFENTENYO ET DE MONTFORT 2 opérateurs maritime,contre-terrorisme lutte contre de Penfentenyo renseignement maritime, lutte contre CAP 10M renseignement DAUPHIN PEDRO Détection aérienne avancée, les trafics illicites CAP 10M opérationnelde Penfentenyo et équipe spéciale de les trafics illicites 7 opérationnel et équipe spéciale de DAUPHIN PEDRO Détectioncontrôle aérienne de chasse, avancée, neutralisation et d’observation 3 Flottille 36F / BAN Hyères 7 neutralisation et d’observation 3 commandementcontrôle de chasse, et contrôle, Sélection initiale Escadrille 50S Flottille 36F / BAN Hyères Sélection initiale Escadrille 50S Sauvegarde pendant commandement et contrôle, de Montfort appui feu, tir d’élite Sauvegarde pendant gestion de l’espace aéromaritime les manoeuvres aviation gestion de l’espace aéromaritime etde équipe Montfort spéciale appui defeu, neutralisation tir d’élite les manoeuvres aviation et équipe spéciale de neutralisation à bord du porte-avions Flottille 4F / et d’observation à bord du porte-avions et d’observation BANFlottille Lann-Bihoué 4F / ué Flottille 35F / BAN Hyèresé BAN Lann-Bihouéué Flottille 35F / BAN Hyèresé

18 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 19 Les opérations MOYENSMOYENS D’ACTION D’ACTION LIÉS LIÉS À ÀLA LA DISSUASION DISSUASION MOYENSMOYENS D’ACTION D’ACTION EN EN OPÉRATIONS OPÉRATIONS AMPHIBIES AMPHIBIES aéronavales : CAÏMANCAÏMAN MARINEMARINE des systèmes FUSILIERSFUSILIERS MARINSMARINS

connectés ATLANTIQUEATLANTIQUE 2 2 GENDARMERIE GENDARMERIE HAWKEYEHAWKEYE - E2C - E2C MARITIMEMARITIME

La complémentarité des moyens de la RAFALERAFALE MARINE MARINE Marine garantit l’efficacité opérationnelle et HÉLICOPTÈRESHÉLICOPTÈRES la cohérence des dispositifs aéronavals. CENTRESCENTRES DE DE TRANSMISSIONTRANSMISSION DÉDIÉS DÉDIÉS

ENGINENGIN DE DEDÉBARQUEMENT DÉBARQUEMENT ENGINENGIN DE DEDÉBARQUEMENT DÉBARQUEMENT es quatre tableaux illustrent AMPHIBIEAMPHIBIE RAPIDE RAPIDE HÉLICOPTÈREHÉLICOPTÈRE AMPHIBIEAMPHIBIE RAPIDE RAPIDE des dispositifs génériques SNLESNLE DE DEMANOEUVRE MANOEUVRE d’actions aéronavales. Les CHASSEURSCHASSEURS capacités communes à ces DE DEMINES MINES FRÉGATEFRÉGATE DE DEDÉFENSE DÉFENSE dispositifs sont la frégate BÂTIMENTSBÂTIMENTS AÉRIENNEAÉRIENNE - FDA - FDA et les aéronefs embarqués HYDROGRAPHIQUESHYDROGRAPHIQUES de l’aéronautique navale. ATLANTIQUEATLANTIQUE 2 2 SNLE, BPC, porte-avions Charles de Gaulle : tous ces « capital ships » requièrent BÂTIMENTBÂTIMENT DE DEPROJECTION PROJECTION FRÉGATEFRÉGATE cohérence et interconnexion pour remplir PATROUILLEURSPATROUILLEURS ET DEET DECOMMANDEMENT COMMANDEMENT - BPC - BPC DE DEHAUTE HAUTE MER MER - A69 - A69 FRÉGATESFRÉGATES MULTIMISSIONMULTIMISSION - FREMM - FREMM les objectifs militaires. ANTI-SOUS-ANTI-SOUS- L MARINESMARINES SOUS-MARINSSOUS-MARINS NUCLÉAIRESNUCLÉAIRES D’ATTAQUE D’ATTAQUE - SNA - SNA (y (ycompris compris Force Force aéronavale aéronavale nucléaire nucléaire FANu) FANu) MOYENSMOYENS D’ACTION D’ACTION EN EN LUTTE LUTTE CONTRE CONTRE LE LE NARCOTRAFIC NARCOTRAFIC MOYENSMOYENS D’ACTION D’ACTION DU DU GROUPE GROUPE AÉRONAVAL AÉRONAVAL

FALCONFALCON PANTHERPANTHER RAFALERAFALE MARINE MARINE HAWKEYEHAWKEYE - E2C - E2C RAFALERAFALE MARINE MARINE CAÏMANCAÏMAN ATLANTIQUEATLANTIQUE 2 2

PANTHERPANTHER

PORTE-AVIONSPORTE-AVIONS - PA - PA FRÉGATEFRÉGATE MULTIMISSIONMULTIMISSION - FREMM - FREMM

FRÉGATEFRÉGATE FRÉGATEFRÉGATE DE DÉFENSEDE DÉFENSE AÉRIENNEAÉRIENNE - FDA - FDA

DE SURVEILLANCEDE SURVEILLANCE - FS - FS BÂTIMENTBÂTIMENT DE DECOMMANDEMENT COMMANDEMENT ET DEET DERAVITAILLEMENT RAVITAILLEMENT

ETRACOETRACO GO-FASTGO-FAST

SOUS-MARINSOUS-MARIN NUCLÉAIRENUCLÉAIRE D’ATTAQUE D’ATTAQUE - SNA - SNA

20 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 21 © VALÉRIE GUYOTON/MN © JOËL TRIANTAFYLLIDES/MN Stage de futurs commandants organisé par la Force d’action navale avec le CEMM.

PRÉPARATION ET EMPLOI DES FORCES

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PREMIER MINISTRE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA MER (SGMer) MINISTRE DE LA DÉFENSE CHEF D’ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES CENTRE DE PLANIFICATION ET DE CONDUITE DES OPÉRATIONS

© MN, CHRISTIAN STÉPHANE CAVALLO/MN, MARC/MN, GRÉGOIRE CHAUMEIL/MN, BRUNO ARRIBARD/MN CHEF D’ÉTAT-MAJOR DE LA MARINE

DIRECTION DU PERSONNEL ÉTAT-MAJOR DE LA MARINE Une marine optimisée, une organisation MILITAIRE DE LA MARINE

recrutement, formation, ÉTAT-MAJOR DES OPÉRATIONS MARINE (EMO) du commandement simplifiée gestion des marins, reconversion Centre opérationnel de la fonction garde-côtes Les unités de la Marine dépendent de deux chaînes distinctes : le « commandement opérationnel », qui les emploie en opérations, et le «commandement organique», qui les y prépare. PRÉPARATION DES FORCES EMPLOI DES FORCES LE COMMANDEMENT OPÉRATIONNEL : opérations de protection, le délégué les forces terrestres et les opérations spéciales, ALFAN ALFOST ALAVIA ALFUSCO COMGENDMAR Métropole Outre-mer UNE RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE du Gouvernement agit pour le compte du et COMGENDMAR pour la gendarmerie ENTRE CINQ COMMANDANTS DE ZONES Premier ministre. maritime. Ils sont chargés de l’entraînement, Force Forces sous-marines Force de Force maritime Gendarmerie maritime d’action et Force océanique l’aéronautique des fusiliers marins Préfet maritime Délégué du MARITIMES de la préparation matérielle et de la gestion navale stratégique navale et commandos Gouvernement Les opérations militaires sont commandées LE COMMANDEMENT ORGANIQUE : des marins de leur composante, afin de rendre par le chef d’état-major des armées (CEMA). UNE RÉPARTITION PAR « MILIEU » les forces prêtes à l’emploi sans délai dans Commandant de zone maritime Les opérations de protection dans le cadre ENTRE CINQ FORCES MARITIMES le cadre des contrats opérationnels. de l’action de l’État en mer sont dirigées La préparation opérationnelle des forces est ZONES MARITIMES par le Premier ministre. Dans un cas comme de la responsabilité du chef d’état-major de DES SERVICES DE SOUTIEN TAILLÉS dans l’autre, le contrôle peut être délégué la Marine (CEMM), dont dépendent cinq SUR MESURE localement à l’autorité géographique respon- états-majors organiques répartis par milieu Différents services assurent le soutien des sable de la zone maritime concernée. Il s’agit d’emploi. ALFAN (amiral commandant la forces. Certains sont interarmées : soutiens des commandants en chef pour les opérations Force d’action navale) pour les forces de sur- communs ou soutiens spécialisés – tels que aéronavales en métropole qui sont également face, ALFOST (amiral commandant la Force la santé, les essences, l’infrastructure ou le Réservoir de forces préfets maritimes. À ce titre, ils commandent océanique stratégique) pour les sous-marins, soutien aéronautique. Certains sont spécifiques dimensionnées par la mission également les opérations de protection. ALAVIA (amiral commandant l’aéronautique à la Marine, tels que le Service de soutien Préparation opérationelle Les forces déployées outre-mer sont quant navale) pour les avions et les hélicoptères, de la flotte (SSF) pour l’entretien des bâtiments Conduite des opérations à elles placées sous les ordres d’un comman- ALFUSCO (amiral commandant la force ou le Service logistique de la Marine (SLM) Action de l’État en mer dant interarmées. Pour ce qui concerne les des fusiliers marins et commandos) pour pour la maîtrise d’œuvre navale.

22 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 23 1 2 © MAËL PRIGENT/MN © DR

expéditionnaire commune en 2016 (CJEF(1)) et formation. Le soutien du marin sera quant à lui 1 FREMM/Caïman : 2 MdCN : Le missile Le couple FREMM/ de croisière naval ÉQUIPEMENTS MARINE • 15 frégates de premier rang • Unités légères aptes la permanence d’un groupe aéronaval à l’horizon progressivement fiabilisé et simplifié : création • 6 frégates de surveillance au contrôle des espaces (2) Caïman apporte une (MdCN) dotera la À L’HORIZON 2025 2020 (CSG 2020) avec les Britanniques, ainsi que d’un coffre-fort électronique, accompagnement nouvelle dimension Marine d’une capa- • 4 sous-marins nucléaires • Capacité de guerre maritimes, dans ses l’intégration accrue avec l’US Navy. de la réforme de la solde et modernisation opérationnelle à la cité de frappe dans lanceurs d’engins des mines approches et outre-mer des conditions de vie. Marine : capacités la profondeur d’un • 6 sous-marins nucléaires • Avions de chasse (Rafale dont une quinzaine de ADAPTER NOS ORGANISATIONS dans les domaines de territoire adverse. Il d’attaque Marine) patrouilleurs Il est essentiel de maintenir la cohérence des BÂTIR LES CAPACITÉS ET lutte anti-sous-marine, équipera les FREMM • 1 porte-avions • Avions de patrouille maritime • Moyens logistiques • 3 BPC • Composante hélicoptère et de commandement forces qui permettent à la Marine d’agir dans LE SOUTIEN DE DEMAIN antisurface et antiaé- et les sous-marins Une marine rienne, action vers la nucléaires d’attaque les différents milieux : sur et sous la mer, à terre La flotte se modernise avec l’arrivée progressive terre et projection de Barracuda. La mobilité qui agit et et dans les airs. La Marine a opéré sa mutation des frégates multimissions (FREMM), forces spéciales. de la plate-forme territoriale, en resserrant son dispositif sur des hélicoptères Caïman, des avions Rafale navale, la portée du deux emprises principales : Toulon et Brest, Marine et des missiles de croisière navals MdCN, mettent à la qui s’adapte où sont maintenant stationnés 75 % de nos (MdCN). Un peu plus tard, sont également portée de cette arme effectifs. Elle a supprimé tous les doublons attendus les avions Atlantique 2 modernisés, 80 % des objectifs de L’avenir de la Marine se construit selon les l’ensemble des conti- qu’elle pouvait supprimer, notamment dans le le premier sous-marin Barracuda, les nents. orientations du Livre blanc sur la défense soutien. Dans le domaine capacitaire, elle aura bâtiments multimissions (B2M) et de et la sécurité nationale au travers du bientôt atteint le maximum de ce qu’elle peut soutien et d’assistance hauturiers (BSAH) 3 Barracuda : Les SNA projet « Horizon marine 2025 ». faire sans risquer une perte irrémédiable de et les patrouilleurs légers guyanais (PLG). de type Barracuda savoir-faire technique et opérationnel. Enfin, à plus long terme, le renouvellement doteront la Marine de AGIR EN PERMANENCE de la flotte logistique (FLOTLOG) et de la la capacité de frappe GARANTIR LA COMBATIVITÉ ET contre terre dans la Il s’agit de maintenir dans le temps la capacité flotte d’hélicoptères légers (HIL), et celui de profondeur grâce au permanente de la Marine à mettre à disposition du LA PERFORMANCE DES ÉQUIPAGES la composante guerre des mines (système MdcN. chef des armées les moyens adaptés à l’ensemble La maîtrise des savoir-faire constitue le antimines futur), le remplacement des des missions aéronavales susceptibles d’être principal enjeu de cette adaptation. Elle se patrouilleurs par des bâtiments de surveillance 3 conduites, dans les trois domaines que sont les fonde sur une acquisition de connaissance, et d’intervention maritime (BATSIMAR) opérations permanentes, les opérations extérieures consolidée par l’expérience et surtout adaptée et des avions de surveillance Gardian par et les opérations de protection dans le cadre de au contexte évolutif de la modernisation de la des avions de surveillance et d’intervention notre participation aux missions de l’action de flotte. Elle s’appuie sur un recours de plus en maritime (AVSIMAR). l’État en mer. Il s’agit également de développer plus soutenu aux moyens de simulation et sur notre interopérabilité avec nos principaux alliés à la prise en compte des compétences acquises (1) Combined Joint Expeditionary Force. travers des partenariats tels que le projet de force sur le terrain afin d’optimiser les temps de (2) Carrier Strike Group.

24 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE COLS BLEUS - HORS-SÉRIE — 25 Les finances

La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) présente le budget de l’État selon une ventilation par destination des crédits, déclinée en missions, programmes et actions.

Le ministère de la Défense est ainsi concerné par trois missions : la mission « défense » proprement dite, la mission « anciens combattants et liens avec la Nation » et le programme « recherche duale » qui s’intègre à la mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur ».

Le chef d’état-major de la Marine est responsable, devant le chef d’état-major des armées, lui-même responsable du programme 178 « prépara- tion et emploi des forces », de l’aptitude des forces navales à réaliser les contrats opérationnels qu’il lui a assignés, y compris les missions générales de service public. Il conduit et organise les actions procurant aux forces navales les ressources humaines dont elles ont besoin, le soutien qu’elles requièrent et l’entraînement nécessaire à leur engagement. Il dispose pour cela des crédits affectés au budget opérationnel de programme (BOP) « Marine » ou « BOP 0178-0021 ».

BUDGET 2014 DE LA MISSION « DÉFENSE »** BUDGET 2014 31,4 Md€ en milliards d’euros (Md€) en milliards d’euros (Md€)

336,1 Programme 178 « Préparation et emploi Dépenses de l’État* des forces » 16,1 Md€

Mission « défense »** Programme 146 29% « Équipement des forces » Programme 178*** 9% 9,0 Md€ BOP « Marine »*** Programme 212 « Soutien de la politique 51% de la défense » 3,0 Md€

Programme 144 31,4 « Environnement et prospective 16,1 5% de la défense » 1,8 Md€ 3,4 6% CONTINUEZ À NOUS SUIVRE Programme 402 « Excellence technologique des industries de défense » SUR LES SITES DE RÉFÉRENCE * y compris programme d’investissements 1,5 Md€ d’avenir (PIA) et hors pensions et dotation au mécanisme européen de stabilité ** y compris PIA et autres recettes exceptionnelles et hors pensions *** hors pensions L’ACTUALITÉ DE LA MARINE SERVICE DE RECRUTEMENT DE LA MARINE CRÉDITS CONSACRÉS À LA PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE ET À L’ACTIVITÉ DES FORCES www.colsbleus.fr DE LA MARINE (BOP 0178-0021) 3,4 Md€ en millions d’euros (M€) www.etremarin.fr www.defense.gouv.fr/marine CENTRE D’ÉTUDES Rémunérations 1 461 M€ - 43% Entretien des matériels 1 503 M€ - 44% Fonctionnement 176 M€ - 5% You STRATÉGIQUES DE LA MARINE Twitter.com/MarineNationaleTube

cesm.marine.defense.gouv.fr Matériels et munitions 121 M€ - 4% Carburants opérationnels 144 M€ - 4% You FacebookTube Marine Nationale

26 — COLS BLEUS - HORS-SÉRIE