vant-propos. - Cet ouvrage, fruit de longues te- cherches dans les archives publiques ou -privées les bibliothèques de Paris ou départementales, sadresse surtout aux enfants du pays et leur fera connaitre, â travers bien des siècles , les faits et gestes de nos pères. Les derniers veslige des châteaux féodaux sécroulent de nos jours les chattes, les documents manuscrits disparaissent de tous côtés. Il était temps de mettre la main â ce petit livre darchéologie, ou, sous une, forme simple et modeste, des milliers de faits urieux sont condensés pour le profit de tous. Nous publions ces pages dans un but dinstruction publique qui exposera le vieux temps et les rouages anciens de ce coin de terre de la . Et, maintenant, en avant; bons souhaits aux lecteurs et saluts I Situation géographique et administrative. - Les cantons d et de sont situés dans le départe- ment de la et firent partie jusquen l?90 de lancienne Auvergne. Ils étaient compris dans le pays deCombraille qui comprenait les villes dlivaox, de Chambon, de Lêpaud et le Document

iliiiiii 11111 ^^11RM1 1111 0000005559862 2 hISTOIRE

chéteau de Sermùr, sans oublier Bellegarde. Ces deux cantons sont placés à peu près au centre de la Franco. Le méridien de Paris traverse celui de Grocq et passe près de cette ville. Aspect du pays. — Le pays dAuzances et (le Crocq est très pittoresque et mérite dêtre visité par les artistes, les ton- aisles. Tantôt, dun aspect sauvage tantôt, dun aspect moins savète, il est couvert de sites divers ici, des bruyères, des bois, des coteaux, des ruisseaux, des rochers; là, des étangs; des ruines féodales sur les hauteurs.• Chemin de fer. Rivières. - Le chemin de fer de Mont- luçon () à Eyguraade (Corrèze), ouvert eu 1881, traverse les deux cantons, du nord au sud et relie utilement cette contrée soit à Paris ou à dautres grauds centres. La chaine de monta- gnes qui passe dans ces cantons atteint 799 mètres au signal des Parges et 72 A celui de Lascauz-Faucher. La ramification de cette chaire, entre le et la , va se terminer au nord dEvaux, par des escarpements L451 mèt.] dominant la Tardes. Le Cher, qui a 320 kiloiu. de cours, prend sa source au hameau du Cher, commune de Mérinchal, à 740 mètres daltitude, il se dirige vers le nord-est et baigne Chant passe A lest dAuzances et entre dans lAllier.CeuX de ses affluents quiappartiennent à nos deux cantons sont le ruissenu de lEtanc-Neuf [rive gauchej, qiiL baume Auzances et la lardes [62 kit. de cours, rive droite]. Ce ruisseau nait à 3 ait. etc , â 760 suât. daltitude, passe près de Crocq, de Saint-AVit et reçoit le Rondeau [rive droite] qui sort des etangs situés éu sud-est de Serveur. LAllier, par ses aflt nos, la Sausiade es le ruisseau de Contint, recueille les ecux de la partie orientale du canton de Crocq, qui grossisse,st le Sioulet afiluenl de la Sioule. Le ruisstau de CoudaI (16 kilom, de coursi, dont 5 dan, le OiNflALÉ

canton de Crocq, prend sa source près de la Mazii,re_uX_r015_ lionnes, traverse létang de Létrade et sort bientât de la Creusa Peur rentrer dans le Puy-de.Dorne La Saunado [2C kilo,n. le coursJ, dont 9 dans la commune de \lerjncha], a sa source & lest le Mérinchal, traverse létang du Mondttyraué, sort du départe- m ent à Lazereji et va tomberm Pontaumur. deus le Smoutet au-dessous de

Commerce. Industrie. Productions. - Les nombreu- ses foires du pays sont pour les habitants une occasion de transaction fort utile. Cest lâ que sa vend le bétail élevé dans la contrée et les céréales de la région, le principal revend des habitants. Mais le pays est trop pauvre pour nourrir tous ses habitants, lesquels se livrent, est général, peu â lagriculture moderne. Le climat soppose â la plantation de la vigne. Une partie des habitants émigre dès lâge de 15 ans, mais revient avec le froid pour repartir au printemps. Rentré dans la maison paternelle, le jeune ouvrier dispose des produits de son travail pour sa famille. Dès lâge de 20 ans, les fils vont, en grande partie, travailler sur les chantiers des chemins de fer, ou bien à Lyon, â Paris, à Saint-Etjenne soit comme maçons, tailleurs de pierre, tuiliers, plâtriers, peintres en bâtiments, etc. De tels hommes actifs et laborieux, probes, patients, économes, rapportent laisance dans leurs foyers et vimilient la contrée. Costume, Langage. Danses, etc. - Les modes dan- jotlrd%ui sont introduites partout. On trouve peu danciens costumes dans nos deux cantons; mais le langage est encore, dans bien des villages, celui de lancien patois qui tient du latin, du celtique et qui e des tournures italiennes et espagno. 4 }IISTOLR les. Les vieilles danses, la bovri4c, la montagnarde, les vielles, les musettes sen vont. Cependant, dans les fêtes paroissiales on entend, presque toujours, la vielle. La bonr,de, pas de deux, est une danse originale et gracieuse. La monta- gnarde, plus sévère et plus lente, se danse eu notèbre. Nous donnons celte dernière danse, avec les costumes dil y n plus de 50 bus, Superstitions. - Jadis, on croyait beaucoup aux sorciers dans nos deux cantons; - mais, de nos jours, la crédulité publique, bien que réelle dans certaisis villages retirés, nest pas grande t leur endroit. Toutefois, on attribue â certains rebouteurs, des talents particuliers polir les fractures, et, leurs bonnes opérations, daprès ce que lon croit, seraient dues ak des pratiques secrètes. On croyait aussi au lutin, au loup-garou et lon contait jadis bien dos histoires de revenants pour 1errilir les enfants. Bien des légendes ont encore passé de père en fils â ce sujet.

HISTOIRE &ÉNALE

DEPUIS 5.55 TEMPS LES PLUS itEcuLss JIJ5QUA NOS iOUIuS

Temps préhistoriques. - Bien longtemps avant Jésus- Christ, les Gaulois peuplaient ces régions et vivaient sous des

MW OÉNIkItALIt - 3

huttes, lune manière pauvre. Cétaient, cependant, des guer- riers audacieux et habiles. Leurs prêtres, appelés druides die- vaient des monuments ou autels en pierre, appelés dolmens sur lesquels, (lit-on, ils lhisaient des sacrifices. Dautres disent que ces monuments, appelés aussi pierres ievdes; sont des tom-

DaNsa ,,r LA MONTAONAROC (au temps jadis). beaux do chats gaulois, ce qui est plus probable. Il existe de beaux dolmens, savoir dans le bois dUrbe, près de. Crncq, eÇ à Saint-Georges-Nigremont. Epoque gallo-romaine. - Après la eonqiiùte de la Gaule, par César [19 ans av. J-C.]. les Romains couvrirent le sot de 6 hISTOIRE constructions diverses, de villas. -de bains, des stations mili- taires. etc. Le -canton de trocq était traversé par une belle voie romaine, créée salis doute dès le premier siècle de lère chrétienne. Cette voie partait dAugusto-tNemetum (Clermont- Ferrand) passait au-dessus du puy de Dôme, allait à Couheix, près dOlby, s Gelles, s l3eauclair (Puy-de-Diime) non loinde Voingt où existait une importante ville romaine que lun (le nous [Ambroise Tardieu] a fouillée, en 1882, un temple, avec de halles peintures murales [semblables à celles de Pom- peï, en Italie], un aqueduc souterrain, une nécropole [cime- tière], un amphithéâtre. Les fouilles de Beauctair ont eu un grand retentissement dans le monde savant. Nous donnons le ,)lait cette découverte intéressante. On a lieu de croire que Beauclair est la station de"Fines de la carte de Peutin- ger, au iv siècle. De Beauclair, la voie romaine gagnait Oint et passait près de Fernod], puis entrait dans la Creuse. Elle ar- rivait près de Crocq, sur ses bords et non loin de cette ville, M. le comte Cornudet, qui fit faire des fouilles archéologiques. trouva, il y a environ 30 ans, de magnifiques urnes funéraires en verre et des objets dincinération [un petit gril, une cuillère de fer, etc.] conservés à Crocq par sois descendant [M. le comte Cornudetj. De Crocq la voie romaine passait s Pont- Charrand. Elle suivait, du reste, un chemin qui a servi, pendant tout le moyen-Age, pour le passage des troupes en campagne et celui de la poste. De Pont-Charraud, la voie allait, par di- verses étapes, à Limoges - OIiN!LRALE 7

- Passage de saint Martial. - Lintroduction lu chris- tianisme dans le Limousin remonte, dit-on, an premier siècle. Ce quil y a de certain cest quil est dû â lapôtre saint Martial qui vint prêcher la foi ê. Limoges. Martial passa à Augusto- Nemetum (Clermont-Ferrand), à Bcauclair, ensuite près de tCrocq [qui très probablement nexistait pas encore], â , enfin â Limoges. Dautres affirment que saint Martial nest ar- rivé quau milieu du troisième siècle. Ere franque et barbare. - Sur le territoire de la com- mune de Saint-Georges, eut lieu une rencontre, eh 555, entre Chramme et ses frères Caribert et Gontran, fils du roi Clo- taire, qui se disputaient la succession de leur père avant quil fût mort. Au moment où les deux armées sébranlaient, il sé- leva une viôlente tempête qui empêcha la bataille. La tradition a conservé lemplacement des deux camps que les habitants indiquent avec un certain orgueil. Les Sarrazins [Arabes] ravagèrent le Limousin et lAuver- gne en 732. Ils massacrèrent les populations eu haine de la religion chrétienne; car ils étaient musulmans. Ils venaient dEspagne. Ere féodale. - Avec le roi de France Hugues Capet, à la fin du r siècle, les monticules se couvrirent de forteresses et de donjons; beaucoup de villes furent créées autour de ces constructioûs féodales, grâce â leurs franchises et privilèges. En 097, le pays de Combiaitles fut ravagé par le ,nai des ar- dents, lequel consistait eu un feu horrible qui consumait les ii istom s

.victimes intérieurement.. La famine sen méla. De sorte que )évéque de Limoges [Hidin] permit de manger de la viande Peak dant le carême. La première croisade prêchée .a Clermont, -en 1095, eut pour résultat de faire partir une foule de seigneus de la région qui flous occupe. Beaucoup y périrent; peu revin- rent de cette lointaine expédition. Guillaume de Villelume,

•.AN CC,.tnAL

d, SEAUCLA - g- - T5. • I. 0 iras DES POUILLES 0E BEALctAIRtcc v page 7).

chevalier, seigneur de Villelume, près de Mérinch&l, escaladé lun des premiers les murs de Jérusalem. avec Godefroy de Bouillon, en 1099. Il avait pris, aux musulmans, un drapeau dazur portant 10 besantidargents et qui, depui, devint les armes de sa maison. de précieux drapeau fut conservé jusqu la Révolution française, parmi ses descendants, au château dq 9

Baimontet. dans une boite de plomb; mais, k cette époque, il fut détruit, ce qui est bien regrettable. En 1181, des bandes daventuriers, appelés Cottereaux, se rendant en Aquitaine, à la solde des Anglais, ravagèrent la Marche. Les environs dAuzances et de Crocq ne furent pas épargnés. Les habitants de ces contrées les combattirent et les taillèrent en pièces près le Guéret. Dautres bandes du mime genre, appelées Barbon çons, routiers, reparurent en 1186, appelées par suite de discordes survenues entre Ri- chard, fleuri et Géoffroy, fils dHenri il, roi dAngleterre. Une de ces troupes, dite des Me,cadins pilla plusieurs localités du pays. - 1196, Robert, Dauphin dAuvergne, seigneur de Crocq et Guy 11. comte dAuvergne, seigneur dAuzances, se trouvèrent engagés dans la guerre que leur fit le roi Philippe Auguste. En effet, il sétaient ligués contre ce monarque qui les battit et leur prit diverses terres, quil rendit en 1199. Ils firent ensuite la guerre à Robert dAuvergne, frère de Guy .11 qui précède. Philippe Auguste envoya de nouveau une armée contre Guy 11 et Robert Dauphin 12091; celle .ci sempara de presque ton- tes les places de ces deux grands seigneurs et sans doute de Crocq et dAuzaaces. Cette guerre dura jusquen 1213. Elle avait pour chef, du côté du roi, Guy de Dampierre, seigneur de Bour- bon. t, En 1281, Simon de Beaulieu, archevêque de Bourges, en tournée pastorale, vint dans le diocèse de Clermont otia région IL 10 IUSIOIRE de Croq. Ce prélat était accompagné dun nombreux personnel, que devaient nourrir les églises et monastères visités, ce qui était fort onéreux. Baluze n lait connaître cette tournée dans sa publication dite .Afiscellanea [Mélanges tome ]V]. 1293. On constate la présence des Juifs dans diverses locali- tés dAuvergne et de la Marche. il y en avait alors une colonie à lierment (Puy-de-Dôme), et une autre à Aubusson (Creuse). Elles trafiquaient alors aux foires de Gracq et à. celles des alen- tours. Ces colonies quittèrent le pays lors des persécutions contre les Israélites, au xIvc siécle. 1309. Les Templiers dAuvergne, incarcérés au nombre de 69 au château de Montferrant, furent interrogés dans le palais épiscopal de Clermont. Il possédaient des biens dans notre con- trée, notamment la commanderie du Montel-an-Temple (can- ton dAuzances.) Tout le monde commit In triste affaire des Templiers et linjustice qui pesa sur eux en supprimant leur Ordre [1312]. Leurs biens passèrent en grande partie à lOr-. dre de Saint-Jean de Jérusalem. Guerre de Cent ans [1346-1453]. - Le roi dAngleterre Edouard 111, petit-fils de Philippe-le-Bel par sa mère, préten- dit avoir plus de droits au royaume de Franco que Philippe VI. Ainsi commença cette terrible et longue guerre, dite guerre de Cent ans, qui débuta parla bataille de Crécy [1346] et ne fut terminée que par celle de Castillon [14531 qui nous rendit la Guyenne..Lamentable à jamais fut cette époque désastreuse pour notre pays 1 Larmée anglaise se fit seconder par des eau- ngNtaAr.a 11

tiers, vrais brigands qui mettaient tout â feu et A sang. Per- sonne nosait saventurer dans la campagne; toutes les transac- tions furent suspendues; la misère devint générale. Au mois daoût 1354, les hommes darmes chargés de garder lAuvergne et les frontières de Crocq résidaient à Herment (Puy-de-Dôme). lis étaient commandés par Amblard de Chaslsgs, chevalier, et Ascbert de Chasiics, chevalier, seigneurdu Puy-SaintGulmier. Dix ans après la bataille de Crécy, Edouard, prince de Galles (1), dit le prince Noir, intrépide fils dEdouard III, dont la tradition se rappelle avec terreur, débarqua en Guyenne, tra versa le Limousin et battit larmée française A Poitiers [1356J, défaite sanglante où le roi Jean fut pris et fait prisonnier. Ans. sitôt après le désastre de Poitiers, les Anglais et les routiers en- vahissent la "braille Une ordonnance du 19 juillet 1357, du roi de Francs enjoignait bien aux baillis dAuvergne et du Limousin de visiter les forteresses, de les réparer de les fortifier, dy mettre des vivres, de lartillerie aux dépens des seigneurs des lieux; mais ce fut peine inutile, Les Anglais pri- rent bientôt un grand nombre de places. La forteresse de Ser- mur tomba en leur pouvoir [1357] ; celle de Crocq eut, peu après, le môme sort et le château de Villelume, prés de Méiin-

l) Edo,,ard prince le Galles, fils dEdouard 111, roi dAngleterre et de Philippine de Hainaut, né en 1380, nommé le p,iace JVoir mort en 137G. Il (ut sur- versa à cause de la couleur doses armoiries; tra- [1356] lAgenois, le Limousin, le Be zy et vainquit la France à Poil,ers [1356] à la cuite de laqu elle bataille il envahit lAn vergne et la Marche par le Lin,ousin En 1370, il fit le sac de Limoges.

12 insroiltE

chai fut également détruit dans ces ravages j 13F17]. Cest alors tats lsans pour le pays de Cuin brai lles tirent me 4 [13573 que les é j assiette de limpôt pour la défense du pays (I). Cest un docu- ment curieux pour lhistoire des cantons dAuzances et de Crocq I que cette assiette du xiv siècle, ou figure tetat de chaque m- roisse. • 15 avril 1338. Traité fait àHerment par les États provinciaux dAuvergne; ait de leurs délégués, représentant le roi de France et ceux dArnaud de Lebret [011 dAlbretl, seigneur de • Cubsac [représentant le roi dAngleterre] au sujet de la reddi- lion dii chèteau de Se,mur, que devaient remettre les Anglais moyennant 3,000 pièces dor dites moutons dor [parce quelles portaient un agneau] 2) ce qui eut lieu. - 1350, A la fin de lannée, Robert Knowles, chef anglais. envoyé par Edonani 111, vint en vue de Clermont; mais il lut repoussé par la noblesse rlu pays et se dirigea du côlé de Limoges en passant vers Ciocq (3). S mai 1360. Traité de Brétigny qui assure aux Anglais la Guyenne et le Limousin. Sur les limites occidentales de lAu- vergne, Bernent et Cràcq devinrent villes frontières, ce qui leur fut funeste; car les routiers étaient constamment en vue de ?eu5 murs et les habitants étaient obligés de faire bonne garde.

(Il 33fb liot/ièqice Nciiono (e, n 23915. Manuscrits. (2)Voir ce traité, Jltuoiic de C(e,moal-Fer,ansi, par A Tardteu. tome Il. (3) Froissart, t. I. e. 102, ÉDOUARD DANOLEIRRRE Prince de Ga]]es, dit le prtnee _voir, dont les troupes ont ravagé le pays de Combraille et pris le chûteau de Seriner 13571 et la ville de Crocq (Creuse). Portrait pris su une gravure de 1554. 14 HIStOIRE

1367. Charles V prescrit de réparer les forteresses dAuver- gne qui ont souffert des Anglais. 1380. Les Etats provinciaux dAuvergne font placer 40 hotu- mes darmes sur les frontières vers Herment et Crocq; ce qui nempêche pas la forteresse de [canton dEygurade, Corrèze], dans la région, dêtre occupée par les Anglais; mais, peu après, Louis de Sancerre, maréchal de France, la reprit. Lannée suivante [1383], Herment tomba au pouvoir des An- glais, comme le fout connaitre les archives de Nonlferrand, 1392. La fin de la lutte contre les Anglais se dessine vers cette année. Le célèbre Boucicaut (11, maréchal de France, sempara de lun des remparts des Ahglais près de Clermont, en Auvergne, cest-à-dire de la Roche dOanezat 2) quil fit raser. Lannée suivante 113931, do Jer juin ai 1er août3 il sé- journa avec son armée, â Herment, sur les frontières de lAu- vergne, pour surveiller les Anglais dans la région, jusquà Crocq (31 1410. Année de la Paag,cric, nom donné h un soulèvement de laristocratie contre Charles VII qui, mécontente dune armée permanente, mit à sa tête le duc de Bourbon [sel-

(I) Jean le Jîntnpr& dit Boucicaut. né à Tours en 1365, mort en 141, lun des grands hon,,nes de guerre du xiv siècle. Ses Né- moire,. publiés. onjirobal,lemens été écrits sous ses yeux. (21 Aujourdhui la Roche-Blanche (Puy-de-Dénue) - 131 Voir lus 2 nuojiseres dorn,e nu revues que passa ce maréchal. â Barmen; en 1393 (Mivc,-gne ilfseslrdc, par A. Tardieu, année 1859;. OLNIRALE 15

JEAN LE MEINGRE, OIT BOUCICAUT Célèbremaréchal dc Fiance (t I421) A chassé dénitiveioent les Anglais de lAuvergne (9292) et les e surveillés Norment, non loin de Crocq et dAuzances (1393). Portrait pris sur une Cravure du xvi I siècle. 16- hiSTOIRE gneur dAuznncesj le duc dAlençon,, Dunois, Chabannes, etc, et entrainw le Dauphin [depuis Louis Xi]. Une soumis- sion humiliante sen suivit en faveur de Charles •Vll. Les villes de la Combraille, notamment Chambon, Evaux, Auzances. etc., sétaient tournées contre brui. Cest lannée précédente [1439) que le roi Charles VII et Louis, dauphin, son fils, étaient passés . Auzancet (Voir Auz,ances). . 1523. Dans la nuit du S au 9 septembre, le connétable Charles III de Bourbon, seigneur dAuzances, fugitif de Chan- telles, poursuivi par les émissaires du roi François lir, passa sur les limites orientales du canton dAuzances, irès dit cht- teau des Monneyroiix et de létang de Chancelade pour venir coucher à 1-lerment. Ce fut le commencement de sa triste dé- fection qui amena la funeste bataille de Pavie et la prise du roi Francois P t15251. Guerres de religion. - On appelle, sous ce nota, les guerres civiles enfantées, par les luttes à mains armées entre les catholiques et les protestants, nu xvi siècle. Ces - guerres durârent phis de 30 ans [1562-15943. les rforrnds on Huguc- jets, beaucoup. moins nombreux que les catholiques, qui ne les ménageaient guère firent aussi une guerre féroce. Peu de grands combats, mais des batailles acharnées entre des armées pou nombreuses. Les moindres bourgades, qui étaient alors entourées de murs, furent assiégées, prises et reprises. Des bandes daventuriers couraient le, pays, pendaient les prison- niers, massacraient les femmes et les enfants. Henri 1 (le In

18 GÉNÉRALE

Tour dAuvergne, vicomte de Turenne, maréchal de Franc; baron de Croeq, se donna aux protestants par horreur de la Saint-Barthélemy et devint le chef du protestantisme dans le Limousin (1575). 157G. Jean. 11 de Durai, seigneur des Portes, bailli de la Combraille. capitaine des châteaux dAuy.ances et de Serniur, lève des troupes bat les Protestants et les chasse de ta con- - frée ; mais pour quelque temps seulem&it. Juillet 1577. François, duc dAlençon, frère de roi Henri LII, après avoir réduit les Huguenots en Auvergne et pris sur eux là ville dlssoire (Puy-de-Dôme), quil détruisit de fond en comble, passe près de Crocq, en se rendant a Aubusson, puis a l3oor2l8neuf et è Limoges. La Ligue. {1587-15941. - Après la Saint-Barthélem y , il se forma un parti nouveau qui consentait à accorder la tolérance aux Protestants pourvu quils se soumissent au roi.- Henri Il L le favorisa. La catholiques exaltés, qui ne pouvaient supporter lexistence des hérétiques, fondèrent alors la sainte Ligue, qui avait pour but de donner le trône à Henri de Guise; car Henri III navait pas denfants et la courronne devait revenir à. Henri de Navarre, chef des Protestants. Mais Henri de Guise lut assassiné et les ligneuvs se déclarèrent contre leroi. Les territoires dAuzances et de Grocq furent assez divisés le le seigneur de Crocq [Henri per de la Tour dAuvergne] était le chet des Protestants et fort influent il maintint la ville de Grocq au profit des reformés: 20 Lduis III, duc de Bourbon- CHARLES DE VALOIS Comte et gouverneur dAuvergne (Chef des royalistes pendant la Ligue lt9D-K92). 20 HISTOIRE

Montpensier, seigneur dAuzances [f 1582, puis son fils, le duc François, étaient des cathôliques, décidés A suivre la voie de leurs ancètres. Les territoires de Crocq . et dAuzancs virent souvent les Ligueurs, soit de lAuvergne, soit de la Marelle. Les Ligueurs rie lAuvergne avaient alors [l59fl pour chef Ch.-E,nmanvcl de Savoie, duc de Nenîours ijo,it nous donnons le portrait}. Les troupes (le ce grand seigneur étaient en partie A Pont-Gharraud, près de Gracq, en 1591, et maltrai- tèrent fort le pays. Les royalistes dAuvergne, de leur côté, vinrent aussi porter les armes autour de Crocq et dAuzances. Ils avaient pour chet Charles de Valois, nommé gouverneur dAuvergne par le roi [1392], apanagé du comté dAuvergne par Catherine do Médicis. Cétait ungrand nom, un grand guerrier qui sétait déjà couvert de gloire aux journées dAr- ques et dIvry. [Nous donuèns son portrait.] Après la victoire du roi de Navarre, A Coutras [1587], deux de ses capitaines pénétrèrent dans la Marche; cétaient Fourest-Vieille et La- marie; celui-ci était mestre de camp du baron de Crocq. -Fou- rest-Vieille fut tué devant Ahun, et son compagnon darmes [Larnorie] se rendit avec les siens 1juin 15S3. Battus du côté dAhun, les religionnaires se maintinrent a lest de Crocq, ou, en octobre 1588, ils prirent la ville dilerment, quit pillè- rent. Aussi, en 1589, Henri lit rappelant au comte de Ban- dan, gouverneur dAuvergne, sa lettre du 6 novemb re 1538, qui lui laissait tout pouvoir do mettre telle garnison quil juge- mit convenable dans les villes les plus exposées, aux ravages OJ1NIiRALE 21

es Huguenots lui prescrivait de placer une compagnie (le 60 soldats à ilenuent et Se autre de 40 à Crocq, à cause des rel ations avec le Limousin et la Marche. 3592. Insurrection des Croquants, pauvres gens réduits à la misère, dont osi connaiS le curieux manifeste que voici, daprès les Mémoires manuscrits de Pierre Robert, du Doras, à la Bibliothèque de Poitiers Communes assemblées, Messieurs, nous vous mettons au rang des gens de bien, voilà pourquoi nous vous prions vous armer s incontinent comme nous, pour la juste et saijicte occasion que nous en avons et nous enipèclierons et éviterons mille voleries et s assassinats, essetions, pilleries et 1iétardements quont acco,itusné e de faire cy devant iii tas de voleurs et bridovaches, or. nos bergers garderont os vachesvaches et nous, nous mangerons notre pain sans étre plus gênés et tyrannisés comme nous avons été par cy do- • van t, es ce faisant noua ne pourrons faillir que ne tenions la • province en pais, sous obéissance de Dieu et du roi, vous protestnnt oi vous nobeirez pas au contenu ci-dessus, (lite vous « nous aurus ordinairement «ur les bras et nous prendrons tous vos e biens. Cette révolte fut dite des Croquants, parce que la ville de Groeq en devint le principal centre daction [1592]. DAubigné (Ilistoise, III, p, 382) dit positivement quelle reçut ce nom parce que la première bande qui prit les armes « était dune paroisse nommée Ci-oc, en Limosin s. Toutefois,- daprès de Thou, ce nom vient de ce que les révoltés criaient e Aux croquants! s, cest-à-dire à ceux qui croquaient les pauvres gens. 1617, 11 y eut, cette année, une vive ales-te parce que le duc de Bouillon, baron de Crocq, chef des protestants, navait pas renoncé à ses projets de faire réussir sou parti. Les murailles 22 ii]STOiRit

de Crocq furent alors réparées et le gouverneur dAuvergne, ap- prenant les intentions du duc de Bouillon, se rendit précipi- tamment en Auvergne pour y occuper son poste et surveiller attentivement. (Voir Crocq.) 1631. Un Allemand, Abraham Golnitz [né et a P ublié , en 1631 (1), un très curieux voyage de LiMoges à Clermont en Auvergne, etc. Parti de , il se rendit à Gracq de là, en Auvergne, à Saint-Avit, par te chemin de la poste. Laissons parler le narrateur ç On voit Montcharratid [lisez PontelmrrandJ village distant dune lieue [de Fellotin] la ville de Crope [Crocq], bourg avec une citadelle distante de 2 lieues. On traverse par des chemins escarpés, des cols ardus. Enfin, nous débarquons à Auch&re, village situé à une lieue plus loin. Cest là, certes, un chemin péruib]e par ses montées et set descentes. Les gens sout rudes et v,vont grossiers- suent. Lotir vin acide leur parait un nectar, Il rend malade les étrangers. Il ny t point de vin dans ce pa ys Le vin quon y boit vient do Clermont à dos de mulets et (erurié dans des outres. Là, lés le commencement du dise,, le ciel se couvrir de subites séné- bres bientét In pluie, le tonnerre et les éclairs On dit que les orages surit fréquents ici, à cause de la proximité det montagnes dAuvergne. Le bruit de la foudre et des éclairs disparaissent, noue continuons notre chemin en tassant par quelques villages de la Mnn:he[froutidre du Limousin et de lAuvergne] jusquà ce que, par le fond dune ombreuse et agréable vallée ) flosis deacendon, an bourg de Pontaustsur, » 1793. La chouannerie, qui substitua nus batailles de la

(I) Louvrage de Oolnitz, fort rare, est en latin, intitulé Abrahoet Golailzéi Dan flac. Ulpases Belqico-Galjicus cédé d. et Acèetes per .Delgium Jiispan. GalUre ducot. &mhaudiw Turfssusn tique Pedemoneu )Ifecropolisn. Bak2r. Ex ofl J?bruisicmssa. 1631, in 2. La partie concernant lAuvergne a été traduite en français et publiée, en 1882, par A. Tardieu, in-8, 15 pages. od%Énsi.E 23

Vendée, la guerre dembuscade, fil son apparition aux alen- tours de Gracq. Une troupe que lon nommait de Leyval (I), du nom de son chef présumé, se cantonna sur les frontières de la Creuse et (lu Puy-de-Dôme, prés de Crocq, pendant lan III et lan V, défiant les autorités. Elle reparut vais latin du Directoire [1590]. 1887 [Juin]. Ouverture du chemin de fer de Montluçon à Eygurande [section dAuzances a Eygurandel qui porte la civi- lisation dans ce pays jusque-là déshérité:

(I) Il sagit de 3f. Dauphin de Leyvai, fils du dernier baron du 1.loiitel-de-Gelat. Il était secondé par M, Sersiro, de la Cesse (ail aussi au M oi.tel-do-Gelat). Celui-ci fut arrêté. e,, 1801, conduit à Paris et renfermé dans la prison de la Force. Son souvenir est en- core vivant dans le pays.

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AUZANC ES

Auzances, chef-lieu de canton, â côté du chemin de fer de Mont- luçon â Eygurande, est hûti sur un coteau qui était autrefois environné détangs, près du ruisseau de lÉtang-Neuf, ,qui va se jeter dans le Cher â 1 kit, plus bas. Cette ville dépendait avant 1780, de lAuvergne et du Parlement de Paris, de lintendance de Moulins (1). LIte était une des cinq châtellenies du pays de Combraille. Population. - lin 1857, il y avait 140 feux â Auzances en 1720, 1,181 habitants et, actuellement, 1,246. Étymologie. - Le nom dAuznnces [aux Anses, cd An- sas?] viendrait peut-être, du nom dun capitaine romain Auxancius? Quoi quil eu soit, voici les diverses orthographes qua subies son nom: - Vi/i, qur,, vocatur Ausencie, 12M [Batuze, Stuc, de la maison dit u1;erqne. lI, 841 CaslaI/ania de Ozaitce, )372 [idem, 180 J ; Citas- liii,, de ,4usynse, 1326, f ide,,,, 1851; Aazance, 1393 [idem, 03J Au- .sancia, 1375 fiacre, lssJ; priur de Ausancia. xiv tiède [Pouillé] clpud Auzanciam, 1t83; epuet Alsanciccn,, lias: Mentie,-,, dc Ausan- cia, 1209 [Cartulaire de Boiitteu]; Au:,, lIce 1336: Menas,-,, stusencie 1324, 1415 [cartixl de Iloniieu] ,:ui/a :tnsseucie, 1404 [terrier de Chambon] ; F,auchcsc dot, tance 1504 [terr dEvaux].

(t) Le paya de Combraill, dontfaisait partie .Auzances, fut réuni A n géneralité de Moulina, par édit du 26 septembre 1587. - DAUZNORS

• Histoire gènérale. - La ville dAuzances semble remon- ter à lépoque gallo-romaine. Unepreuve certaine de son ori- gine antique, cest quil y a environ 40 ans, en creusant, les fondations dun pont, sur le ruisseau du Ramhaud (route de Pontaumur A Montluçon), on découvrit une médaille dAuguste [grand bronze], une autre de Nerva [grand bronzel et trois au- tres qui étaient entièrement frustes, ainsi quun fragment de boucle de- ceinture en or et une petite épingle de même métal ciselée dans toute sa longueur. Ces objets étaient enfermés dans une cavité de rocher et recouverts de 2 m. 50 de terre. En .1853, on n aussi découvert, A Auzances, un certain nombre, de médailles gauloises en or ou plutôt en electrum. Quelques- unes portaient dun côté une tète laurée et le cheval libre au revers, avec une harpe triangulaire on un carquois au-dessous (B#eitct. Soc. a,ch. Limousin, IV, 185). Ce fait indique que les Gaulois séjournèrent eux aussi, avant les Romains, sur le ter- ritoire dAuzances. M. le docteur Mazeron a recueilli, près dAu, zances, une sépulture romaine qui renfermait une espèce dé- pingle dargent, que lon croit un instrument de chirurgie. Près de la ville, un autre habitant dAuzaoces, a aussi recueilli diverses antiquités romaines, dont une sonnette de bronze carrée. - 1357. Le pays dAuzances fut dévasté par les Anglais. On croit même que le château de cette ville fut occupé par eux. Au mois de mars 1439, le roi Charles VII et le dauphin; son fils [depuis Louis XI], passèrent A A uzances en venant de Li- 20 HISTOIRE

inoges et de Guéret et logèrent dans le château puis ils coitsi- tuèrent leurroute parMontaigut éù Combraille et Riom. [Chro nique de saint Martial, p. 213] (1). Us avaient, dans leur suite, Charles dAnjou, frère de la reine, et le bâtard dOrléans. En 1440, pendant la Praguerie, le duc de Bourbon, seigneur dAuzances, fut lun des violents adversaires du roi et fit subir sa révolte à sa villa dAuzances. Mais, dit lhistoire, les villes de la Marche qui avaient embrassé la cause de leur seigneur virent avec joie la paix faite avec Charles VU, la même année. En 1069. Jean Le Jeune, dit le Pète aveugle, célèbre pré- dicateur de la congrégation de lOratoire (2), prêcha une mis- sion à Auzances, ainsi quon le voit dans la préface de ses Ser- inons, imprimés, datée du 15 mars 1069, dÂitxence, en Cern- brailles, dédiée à Félix de Vialart, évêque deChMons. A la fin du avire siècle, sous le règne de Louis XIV, Auzan- ces devint, chaque hiver, le rendez-vous des troupes comman- dées parle marquis Gaspard de Ligondès, brigadiei des armées du roi el seigneur de Châteaubodeau. Ce grand et vaillant général mourut en 1729. Ses troupes étaient casernées à Châteaubo- - deau mais les officiers, dont laménité était proverbiale, venaient constamment à Auzances, et faisaient ladmiration de

(l « Et Ociacte <pué An:ance et cd Montent acsstum in CotntncIt- ho a. (Q)Jccn Le jeune. célèbre oratorien, prédicateur, né â Poligny 4J ers) en 1u02, mort en l2. 1AUZANCES 27

toute la contrée. Leur régiment était lun des mieux disciplinés quise pussent voir. 1693. La ville dAuzances était taxée, pour sa part de la taille [impôt], -a 2411 livres S sous. La même année, fut imposée une autre taille de 772 livres 8 sous pour la cavalerie du régi- ment de Bourbon-Praslin et les dragons restas sur les fronliè- dans les environs, et la généralité de Moulins, pendant 150 jours de quartiers dhiver. 1772. Le rôle de la collecte ou taille [impôt] dAuzances id- lèvea 7,590 livres 15 sous. ParmiIes cotes, on remarque comme taxéesdoffice, celles de Gilbert de Mornes, châtelain de procureur fiscal à Auzances, de Jean-Baptiste de Lapes-te, pro- cureur fiscal do Sermur, de Gilbert de Monnet, châtelain dAu- lances et procureur du roi au dépôt à sel. Les exempts [comme nobles] sont: Arnauld, ancien garde du corps, M. Chabridon du Sallant, garde du corps, Momet, élu en lélection. 1789. On organise des ateliers de charité, dans un moment de grande misère, à Auzanoes, à Vauchaussade, à Saint-Par- doux, près de Crocq, pour louverture de la route dAuzanccs à Germons et dAuzances à Aubusson (Archives de la Creuse) 14 brumaire an Il. Le conseil du comité de Guéret examina une pétition émanant des jeunes républicains dAuzances, re- quis pour aller à la defenie de la patrie et obtempéra à leur demande en révoquant, du grade de capitaine, Alexandre de Chavanac de Monrgour, ancien chanoine-comte du chapitre de Saint-julien de Brioude. - A la môme époque, le citoyen 28 lusToiltE.

Bariaud, chimiste et pharmacien â Auzances, étudiait les for- ces de la poudre et fut chef datelier dos poudres et salpèttes du district dAuzances Cet atelier était établi dans léglise. Il fut, plus tard, transporté dans un total faisant partie de lancien -château. -

TOPOGRAPHIE DE LA VILLE

Auzances était fortifié dun %on mur. Il reste quelques débris de murailles dans les ardins, du ctè et au-dessus du faubourg des Cendres, et trois tours Les fossés ont été entièrement comblés. La ville avait trois portes. Lune était au midi [près de léglise, au sud-ouest de cet édifice], lautre â lest et la troisième n Jouest Sous le rAne de Louis XIV, murs et fossés devinrent inutiles. La plupart des villes comme ncèrent à aban- donner ou démolir leurs murailles. Les portes dAuzances nont même disparues quau xix siècle. Quant aux fossés ils étaient la propriété des seigneurs. Aussi voyons-nous que le duo dOrléans, seigneur dAuzances, donnait â ferme, par acte du 10 novembre 1748. â titre demphytéose, -X Ma- particuliers 4Auzances [Jean Martin et autres) la place de lancien fossé et murs de la ville dAuzances, et que ce bail fut ratifié le -10 mars 1769 [Archives nationales, 114 10391, Atizances possède trois places 1 celle de lOuche, qui rai- pelle, assurément, lemplacement dune oche ou champ servant DAIJZANCES 29

1. lec},tttcau féodal 2. La halle (iohôtie 1db quelle est, trI 1710); 3. LégUse ; 4. Porte 5. Porte en tir,, une porte (o irise bur Cd plan) lui se trouvait Au sud-ouest de léglise. 30 HISTOIRE

È faire pal.tre les oies [du latin, oc,6ie];2 celle des Je"rjg,s, à côté dun notaire féodal, qui conservait les terriers de la châ- tellenie 30 celle dite du Château, créée sur lemplacement de lancien chèteau féodal démoli. Cest sur la place des Terriers quon vendait tout déqui était saisi dans la châtellenie, Un faubourg dAuzancés, dit des Cendres, rippeltc quil été incendié soit par tes ennemis, soit accidentellement. La ville dAuzances, habitée jadis par une nombreuse bout- geoiie, offrait le spectacle de maisons avec pignons sur rue. Il en reste fort peu. Nous avons, cependant, visité quelques habitations, dont lune du no0 siècle, conserve de belles boise- ries portant des M. M.; dautres conservent de vieilles portes ferrées solidemeatavec dé gros clous placés artistement. Citons, ails la place de lOuche, une maison avec la date de 1670 et deux tourelles à cul-de-latupe dans les angles. Cette habitation n appartenu à la famille Arnauld . [branche des Arnauld, dAuvergne, seigneurs de la Ronzière, existante à ArtonneJ. Elle était la propriété, en 1754, de Gilbert Arnauld, garde du corps du roi, marié à Gilberte de i\lomet; le môme vivait encore en 1712. Dautres belles maisons, sélevaient sur divers points de la ville et appartenaient aux familles de Beaulieu, de Momet, Chabridoadu Saillant, de George, de la Porte, de Juge, de Giraud et sont encore en partie existantes. Collège et Hospice. - En 169% eut lieu une assemblée générale des habitants dAuzances, au son de la grosse cloche, ail sujet dé létablissement dnn colkge-/zdpieai pour linstruc- - OAuZANCES 31

tien de la jeunesse dAuzances. Ce collège-hospice était fondé par Marguerite Delarbre (1) qui donnait 1,000 livres pour lac- quisition de la maison de Chez-Vieille et ses dépendances. Le cure sétait engagé à fournir le surplus. Cette fondation fut acceptée, le 6 novembre 1701. La demoiselle 1)elarbre sen ré- serva la direction. Il devait y avoir une salle pour les garçons et une pour les filles et une autre pour les pauvres malades de chaque sexe. A la Révolution, cet établissement fut mis eu vente; mais les membres du Conseil général de la commune réclamèrent, parce que, disaient-ils, In maison de Chez-Vialle était le patrimoine des pauvres. Le docteur Rousseau a fondé à Auzanees, vers 1850, un hôpital dans sa propre habitation, lequel a été enrichi, en 1864, par MIle tic la Porte et par dautres personnes généreuses. Il fut dabord dirigé par les soeurs du Sauveur do et laïcisé, en 1883. Les frères des Ecoles chrétiennes dirigent aussi, à Aiizances, de. puis 1853, une école dûc en partie à .ilL de la Pôrtp, ancien juge de paix. En 1863, la municipalité, sur les conseils du docteur Ma:dron, o. voté les fonds nécessaires s la eoastruc-. tien de cette maison qui vient OEStre laïcisée (septembre 1888),

(I) Cette dame alipartenait à une ancienne fiiniille dAuz.ances, unecroix ancienne, dAuzanccs, porte le Ila, de clans Delarbre, Marie Delnrbre, dAiezances, épousa Renaud Cornudet, élu en Iélec- lion de Comnbraillea et conseiller de SA. Mademoiselle deMontpen- star, ancètre de M. le comte Corliudet ) de Crocq. - 92 nlsroIrtE

LEGLISE

• Léglise dÂuznnces est de divers styles. Une partie de la principale nef est romane; le reste est ogival et de plusieurs époques. Eun des remaniements de cet -édifice remonte au xvii0 siècle, puisque lon voit, a une clef de voûte, dans la nef, les 3 flcsers de lys et le la,nbel des dOrléans, seigneurs- dAuzances, qui y ont contribué assurément. Ces armes se tient aussi A la porte intérieure du clocher. Ce dernier est A. 594 mètres daltitude il a été reconstru it cii 1857. Cette église, dans !archiprélré de Combraille, appelée ccelesia.Acfltestsis, M donnée, en 1163, par Gérald, évêque de Limoges, au monastère dEvaua et lui appartint jusquau xviii 5 siècle. Le monastère d.Evaur y avait une prévôté sous le patronage de. saint4acques-le-Majeur, qui était unie à la Chambrerie dE- vauï en 1561. Il y avait une communauté de pires dans léglise dAuzaaces, en 1564. Pacques Brousse pnlrè, doct. en théologie de la Faculté de Paris, chanoine. de.Saint-Honoré dans cette ville, et consmunaliste .dAuzances, fonda une virai- rie dans léglise dAuzancea, le 19 septembre 1640. Nous voyons, par lin acte de 1675, que Michel Brousse, seigneur de Montpeyrour, procureur fisèa] de la Châtellenie dAuzances, donne quittance dune rente de 100 livres, constituée par le même Pacques Brousse, son oncle, polir la fondation de cette vicairic dans la chapelle de Saint-Joseph, en léglise dÀuzances, DAUZ,ANCES 33

et que celle-ci avait alors un chapelain. Le curé dAuzances était nommé par le prévôt dEvant et par lévèque de Limoges depuis runion. en 1747. Jean Brousse, bachelier en théologie, de la famille des précédents, était curé dAuzances en 1690. Aufaure, curé dAuzances, 1714 Jacques Mouise, docteur en théologie, prieur-curé en 1753. Le 7 septembre 1754, la cure de Courleix fut supprimée et unie à celle dAuaances. Le patron de la paroisse dAuzances est Saint-Jacques-le-Majeur. - Léglise dAuzances possède, derriàre le -maître-autel, une toile de haute valeur, représentant la descente de croix. Cest une merveilleuse peinture de Daniel de Volterra (Daniel Bic- dardé) (1). On a cru que cétait une copie du célèbre peintre et du tableau qui est a home. Nous penchons a croire que cest loriginal métre. Ce précieux tableau vaut bien5O,000 francs;_ [On en a offert 35,000]. Daniel de Volterra sapprocha beaucoup de la manière de Michel-Ange, son ami. Dans la Descente h croix dAuzancos, lexpie son est admirable, le coloris des chairs et la teinte générale vigoureux le relief, laccord et lentente d&lart sont incontestables. On dit que ce tableau a été rapporté de home, vers 1664. •par Sacques Brousse Paon en 1673], natif dAuzances, curé de cette ville [en 16641, prètre

(1) Né en l09 à Voltorra lialie). mort en 1506. Il travailla ai, Vatica,, sur la reco,nn,a,,dation de Miche!-Ange, dont il fut lami. On cite sa Descente de croit [nti,sée de Ssadrid] sa Descente de croix à Rorn e, nu ,,,usée de Saint-Jeas,-delatran [son chef-dœuvre]. 34 ]1,StOlJtE savant, dont nous parlerons. Léglise dAuzances possède. de plus, une sainte épine de la couronne de N-S, raoportée de Parie par le même Jacques Brousse. Il en reste, encore trois à Parie, laissées par les ambassadeurs de Saint-Louis. La .popu- lajion dAnzances croit devoir à cette épine la protection contre la foudre qui ne tombe jamais sur la ville. Jacques Brousse a aussi donné à cette église une relique de saint Ja- ques, apôtre, dais un reliquaire en bois, en forme de bras. Chapelles. - II en existe deux anciennes, à Auzances le celle de sainte Aune, au-dessous du faubourg des Cendres; 2° celle de sainte Marguerite, plus petite, dans la ville. La première parait être du xv5 siècle, au moins.

LA. CHATELLENIE

Auzances était lune des ,5 châtellenies du pays de Consbrail- h (1). [Les autres étaient Evaux. Chambon, Lépaud, Sermurl. Château féodal. - Situé dans lintérieur de la ville li fut reconstruit. vers 1396, par Louis Il. duc de Bourbon, seigneur dAuzances. Il offrait un vaste rectangle. avec des tours rondes dans les angles, dont lune plus forte. Il a été démoli verts 182) et, sur son emplacement, on a créé la place du Château, qui a été abaissée en 1870. siècle, ce pays portait le titre de horoneie (I3asoni (I) Au soie à cause de boi, R, Cou&tethV. j]étvniologie semble c,all &ro0li(1, grombreux, - DAUZoNCEcs ai-i -- -

Capitaines du château. - Jean de Du rat, chevalier, soigneur des Portes, qui lut nommé par lettres du 15 septeni- hi-e 1515; Frarcçoay de Durer chevalier, seigneur des Portes, ils du Précédent jiettres du 20 décembre J 52] Jean de Du-

LOUIS I, 000 05 ilouiteox - S°i gnei,r dAtizanees etdi, pays de Coinbraiue, non en 1110 (d après 1111e llliniature du livre Illarliiscrit les honni ages de la dallé de Clernon t, la Btbliotl.èque iltionale, lin du xiv siécle) roc, chevalier, seigneur des Portes [1553] ; Denj.s de furet, n é vers 1566, mort au siège de Montauban [en 1621] Seigneurs dÂuzances — AInéliusi de Cliamboji, soiéne,ir Tillé,0de CllnIl,boj, cAnrances, en 10GO, êpousa Aux de Saint-julien, hé- de anhaison Il e,s Amelius II, sei gneur de Chambon, dAn. 36 II1STO1ISE

ont varices, du paya de Ce mItraille, mie Saint-Julien, en 1191. qui Amellus III, seigneur dAuzances du pays de Conibraitie, 11751 marié à Dalmase, dont Pétroisilic ou Pernellero de Cliambou, dame dAuzancea, de Clssmbon, du pays de Cons- braille, que quelques auteurs ont cri de ta maison de Bourbon, par erreur, dame «Au- o e sancen, mariée, vers 1180, à Goy Il, comte dAuvergne, de IiI lustre maison des comtes de cette province , dont llaluze a donné ]lliitoire généalogique Çarmes dot-, au gon fanon dégueules, f,oiiqe de sinople]. Celui-ci testa au château dHormeenm. en 1201, prOt â - partir contre les Albigeois il donnait .00 Li- vres do douaire a sa fisinniemort [somma énorme pour le tempst. Â pres la de son mari, arrivée en 122;, elle se plaignit ail pape lia- nones III, de refus quon lui faisait do sot douaire le pape commit Gui et Durend ar- coMTns uAOVEROXE chidiacres et Ar. Espace, chanoine de Limo- ge.,. pour cette affaire. Ga lut donna la ville iîAusacces [atarténe l ssiplint une calice! in, I, 3089] (I) (2). Goy Il et terronclle du Chamiion laissêreat Gimillaunse X, comte dAuver- gne, seigneur dAuzances. du psys de Combrauule, qui tesla en 1245, immarié à Alx de Loulou, dite de Brabant, qui Os entrer dans sa maison le comté de Roulogmse. dont P.olmert V, comte dAuvergne. ae3gueur d A uzsncea, du p. de Combraille, qui mata en 1237, carié à Eléonore de liafile, dent Robert VI, comte dAuvergne, seigneur dAuzances du P. de Comnbraille r 1277-1317], marié a Iiéatnix de Moutgasrnn, dont Robent \tl, canins dAuvergne, mort en 1301, ma- rié, en secondes cocos, en 1313, à Marie le Flaadre, dont l • Jean t, t suit; 2 Gsm y, archevêque de Lynn [1310], cardinal [1342J, qui li seigneur dAnzances et du pays de Combraille [1170] et mourut

(I) Le roi Louis SIl approuva, en mars 1224. celle du douaire de Perronelle du Chambon et ce fut Arclsansbaud de fleur- bon, qui détenait temporairenlemit le pays do Combraille qui fut chargé de le lin délivrer, ce qui avat fait croire par erreur que co meme A rclmamlseud était son pure. (2) Voir la généalogie inspriinée[le pages] et une autre manuarrite de la maison de Suint Julien, Cibinct des Titi-es, flibtiosIt ,_Vem lia- nais, à Paris [registre 27581. O AIZANCF.S 37

eu Espagne en 1373. - Jean I. comtedAuvergne, frire du cardinal qui précirde, tus seigneur dA uzancos du pays do ComubiailI e es mourut en 13db, laissant de J canne de Cle nos nt Jean li, Cohue

PIERRE DE ClAC Soigneur dAuaancas et du pays de Combraille, en 13S6 reproduction dune €ravuro do 1613). dAuvergne, seigneur du pays de Combraille, qui vendit Auzanceg, vers 38u, û Pirre de Giac, seigneur do 0mo ci du! Châiesugav, s:li:uicelier de Franco. Celui-ci revendit In seigneurie dÀsizancos et la terre de Combraille [vers 1300] â Louis Il, duc do Bourbon, dit le

ItlS,lOiFLE

Grand et le Bon, comte de Forez et de Clermont en Beau, uisk, pair, grau d-i Iiaiii brie r n e I "raie, leau d s go uvern cii s di, rovau Inc peu- ltin t la d(ni,n te du roi (harle. VI, mari é à Aune Dauphine dAu - vergne. L,,uia Il u,,onrut à M onilucoii cii 11 16, I aissan t lei n I, duc ocBourliojuzi aia et dAuvergne, seigtieuir dAuzanees et du de (loinde lira N il le,cii culai t1i te alisier, et,,, mort cia 1434 1), i,,arie cii 1101, à M ariej do - llerrv, fille de Jean, dur le Berry et dAuver- gne, dent I • Chat-le ., du, de Bourbon et dAuvergne, et seiglieur tiAusanees [I 131- 14.12. mariC k Agnôs de Bourg ne 7 I 00m, i,,t,ir. Montprnaitr et de Cl,riitu, ni • plan,dAuvergue, liai, par partag,. le 1411, huit à Ia.,oire. lit Auvezgne, eut la terri,e Combraille et des ri t ainsi seigneur dAn- Zan Ces. Il ni ou lit, Il st et (tu t enterré dai i. la aai n te r lieliel li, il -" igue tiers. t,.,ait n il vue u. pouiciios (ondée. II avait épousé «n 1143, t,ahrielle ni la Tour OAuve.rgne. (ont hil sert du Ilour- 410, blute de Moittpeiusier, datiphin dAuvergne, eeigniu r lu laya de Conibreuite, CAiizan,-e s, vire-roi du royal.. e de Napli.., etc. On é. rit de lui r Munsrig,je,ir de M ontpenzierbu, é oU t -nov aller et hardi, niai.. [eu ange et nesi, levciit pointilut ne lût midi I. Il mou- ru t n j u un, Il e. L1 tislie 1-11 1400, ci lut cia terre se 4 igu epe rue. li a%-ait épousé(épuosé air de Gouzagi,t, o., 14"?, do0t Charles III de llo,irbon, dey de Butarbuinais et dAuvergne, eJlèl,re connétable de I"rnnte, ce ijln eu r dA ut ances, du pays de C,,,i,brsdlle, etc., r ointe de II unI- pensier, le j uel, ci. I25, i1uitnala Fraiinc et cuit le 0e tr,Lhiu an la, rie. Iouit,( du, Uliantelle l5iJ et se rendant e l[curiu,,it se- ,ur&te,tttnt, il ta ssa près dec Moi, nevroux, sur Ii . IjfijiLI. du (untuui

(I) Jean J de lanurlon, seigniur dAuxances, est repr,.seau, tian crin anal de (1. Resel li la Diii. Nationale nias.]. u1ui net, t fut ver. i4tJ velu j use sorte du, t,itn,j ,ie à se. . arnica nirh,iuetit hrnnée tliui et le pietreiie, dent les n,aniliis deuteléu .sunt unveries et tuni- ient tort las Sen chapel relevé dosa,, t u-nt relirausé de lon rune Six chausses seiit rouges La dnihessua porte nie robe lungue à corsage rli,eriiii iuee e à Jupe ariioriée. Suit liste nient de dessus toi haut, .. s con ror,ne, pu aCe sur tin" entiinsso fin riche, est for- né,, de l a les fluo rotin ornés de 1uierieries, (Voir ri-contre

40 lIISTOsUE

dAusances II mourut en 1527, au siège deRome. ne laissant pas den- fassis de Susanne de Bourbon, sa femme et cousine, morte en 1511. Bu 1523, le séquestre fut prononcé sur tous les biens de Charles lit de Bossrbon. Louise de Savoie, mère du roi Français I", obtint, alors, tous les bicot cils nu êtes Charles III 11 b2 j j III, Parmi ces terres se trouvait Aisances. Francois Jr rendit. une partie des biens de Char- les III à Louis III de Bourbon, neveu tin ce dernier (fils é6saSoeur], né en 1513, dit le Boa, entre autres le pays de Combraille. En 1538, le comté de Montpensier fut érigé en duché-pairie en sa faveur, en y joignit le pays de Combraille et, par le . fait. Auzances. Louis III, l ut était gouverneur dAuvergne,mo urut en 1582. Sa vie a été pu- ;buée. Il laissa deecqsseline Ja de Lon gwv, François de Bourbon, due do Mèntpensier,seigneur dAuzances, du pys de Combraille, marié à René dAnjou, marquise de Mézièses et mourut en 1592, laissant Ilenri de Bourbon, dite de Montpensier, seigneur dAuzaeces, du pays de Combraille, mort on lObs marié â Catlserine-fleariette de J s,j cule, morte en 1656, dont Marie 10 Bourbon, duchesse de Mont- ,entier, dame dAsszancns, slss pays do Comnbrai]le, etc., morte en 1027, bande, en 166, à Oaaton-J.-It. de Franco, dise dOrléans, frère dit roi Louis XIII, dont Aane-Mario--Louise dOsléans, duchesse do Montpensier, danse dAuzanees, du pays de Combraille,etc., morte à Paris, es! 1693, lune des héritières les pies riches de la chrétien- sexe. On assure qiselle épousa, secrètement., en 1651, le duc de bats- son. lor son testament olograpise, de 1685, elle légua Auzances et le pays de Com braille, Ndntpcnsier, à Philippe P dOrléans, son r.osssie-gersnain, mort en 1701, fils dix roi louis XIII; celui-ci, Phi- lippe II dorléans, due dorléans, de s\lont}sessaier, seigneur dAss- rassces, dss pays de Combraille, etc., fut régent dit ; mort en 1723 père de Louis, duc dOrléans, do Mosstpesssier, seigneur d,ss- zances du pays do Cossshraille, etc., mors en 1752, père de Louis- Philippe. duc dOrléans, de Montpensier, seigneur uAuzances, du ys de Combraille, etc., mort ers 1785, père de Lnuis-Phslippe- Joseph, duc dOrléans, de Montpesssier, dernier seigneur dAuzancet,

(1) En 1597, après la mort du connétable, François 1 .5 transigea avec Louisn de Savoie, sa mère, et le pays de Combraille iiii abandonné. Nais, par usm second traité, daoÙt 11,38, cette princesse le rendit à ],.aise de Bourbon, fesuisie de Louis de Bourbon, prince de la ltoclse ..sur-Yon et soeur dit ait duquel le comté de Montpensier fut érigé en d surlié [lévrier 15381. Frsneois les joignit, depuis, à ce duché, le pays de Combraille [février

42 HISTOIRE

du pays de Combraille, etc., dit Kqolité. mort â Paris en 1793, sa- enlié par ceux doit il avait servi la cause. Ce dernier est le libre du roi Louis-Philippe. Jean I. duc de Bourbon, seigneur dAuzances, mort en 1434, portait dazur, à 3 /lei&s etc lys dus-. 2 et la" béton de gueules ce bande, bsochanl sur le Soie!; son fils cadet. Louis, seigneur dÀsszances, son petit-fils, Gilbert et son arrière-petit-file Charles III, seigneur dAu- sssnaes, portaient ce blason brut, en chef , dun quartier dor au rleicephin des; te,. Las de Bourbon, princes dela Rnelie-sur-Yon, sei- gsinssrs dAnsantes [] tlS-lOOSJ, portaient .Eca,teId acm I cl 4 dazur, à 3 .flasers de lys doc, au batoh etc gueules ces bande, chargé de 3 lincea sire dai-gent brochant; acer 9 et», den-g. ace chef de gnaules, au lion dozur, osm d; couronnén clos. brochons.ochs. Les ducs dOruhstns, seigneurs dAusances [depuisCaston4B. de France.jusquefl 1759], de Fiance (3.fieiess de lys), ace tans bel à Sfpendesnts dasgeal. Archives du château. - Ces archives, fort nombreuses. qui ont péri.elans un auto-da-fd, ers 1193, étaient placées dans une maison dite maison tics arc/eire,s, au bas du faubourg des Cendres, o9 [on voit encore une voûte reposant sur un pilier. Lajustice. - Auxances, comme lune des 5 chàtellenies du pays de Coesmbsaille, dépendait du baihage dEvaux, dont le juge prenait le titre de lieutenant-général. Le 20 août 1413, Gi- saudon, lieutetiant-général du pays de Combraille. vint tenir ses assises [audiences] k Auzances. Ces assises avaient lieu tous les ans, à la même époque. Les appels au pays de Combraille étaient portés au tribunal ducal de Montpensïer, k Aigueperse, suivant un règlement de 1614, moins certaines causes qui rele- vaient de la sénéchaussée dAuvergne, aRiom. François ?do- met, avocat auParlement, était châtelain, juge ordinaire dAn- sauces, 1616; Jacquès Momet, avocat en Parlement, châtelain, 1666; jean Momet était seigneur des Vas-gos, châtelain de la HENRI 0F ROtELON yf iGOS) de Moiitpenster, teigni-li r uAuzaflceç et du puy, te Conibraille. Dp 54 une gravure au bac [,. 41 lits T0iiI justice dAuzauces en JOSO; Gilbert Momet le fut après lui, en 1707. GilbertMomet, chàtelain. dAuzances, seigneur des Far- ges, 1750. Le Grenier à sel. .—Auzances n possédé, jusquen 1700 un grenier set, supprimé avec les ai] ciepnes juridictions. il com- prenait un président, un lieutenant, un grenetier, un grellier, un sergent. Ce bureau jugeait, en première instance, les con- traventions el lordonnance et les autres diflérents concernant limpôt du sel. Antoine Becaine, sieur de Saint-Priest, déclara, en 1771, que son office de procureur du soi (lu grenier A sel dAuzances et de itlanssnt valait 2,400 livres. Son prédécesseur était Martin Cbabrol, son beau-père.

ANCIENNE MUNICIPALITÉ

Les Consuls - Dits une (poque reculée. Auzanceè avait aile municipalité. Déjà, un acte de 1538 parle des consuls dAuzances. J,es anciens seigneurs aaient accordé (les franchi- ses à cette ville, Il en est aussi parlé en 1538. liii territoire appelée la fra;schise, situé autour de la ville, ne devait rien au seigneur; mais en revanche, ainsi quon le voit dans un ti- tre [de 153S], la municipalité dAuzances, représentée par ses 4 cOnsuls, paYait, chaque année, au seigneur, une taille franche de 53 livres touruoia, pnyable moitié au terme de Nool, moitié à la saint Jean [A,chtives natidsttiles, 0. 20. 8821 . Ces A\-MARI E-loT! - • lilhT,. c luntn- -Bl daind \L[;[l!,rlq-y, J ( .. urii4 .-.lInj-r- lB l- t(tlLe. l LBI1-, M ,tr•,rIrrl 40 }Iiaio!RE

4 consuls étaient nommés tous les ans, Jacques Siomet, sei- gneur des Jasasses, était maire perpétuel dAuzances en 1706; autre Jacques Monnet, seigneur de la Bosse, était maire perpétuel dAnzances et subdélégué de lintendant, en 1750. Armoiries dAnzanoes. - La ville lAuzances avait des armoiries qui ont été enregistrées, en 1006, dans lArmorial gdi.dral de France (1) [Bibliot/z. nationale, nianuscrii,j Fasce dor et de gueules de 6 puces, ci une aigle éployde dargent b,ocica,sc ss, le tout. Ces armes, malgré ce quont • aftirnsé certains publicistes semblent parfaitement authentiques et nauraient pas été imposées doffice par le juge dar- mes chargé de armorial. En effet, le fascd semble rappeler le blason de la - maison de Chambon, dont étaient les ARMaS uAU7ANCEs premiers seigneurs dAuzanr,es, au xii siè- cle, et- qui très probablement avaient donné une charte de privilèges et de tranchisesa la ville. Quant aux armoiries des lOrléans, dans léglise dAuzances, ce ne sont pas celles de la ville; elles rappellent un remaniement de cet édifice auquel ont contribué les dOrléans Notons que cette famille, na pus-

(1) Volume Oénhalutê du lJoumtommna(s, folio 579. LOUIS-IHILtPE DORLLANS, 0t0 DE MONTPENSIt R 1785: Seigneur dAuzances et du pars de ConInail le daprôs une gravure du ternps

51) lIIToInpt

sédé Auzances que depuis 1626 et quAuzan ees a des lrmes plus anciennes. Commerce. - II se fait, t Asizances, un petit commerce de toiles, de fil, de chanvre, de laine, de plumes, de cuirs, de sabots, vie bétail de toutes srles, favorisé par un marché qui sy tient le mardi de chaque semaine . Il y avait jadis, sur le bord du ruisseau dAuzances, dans Iè faubourg des Cendres, un grarivl nombre de tanneries renommées et des moulins ah- inentès Par 2 étangs, desséchés depuis quelques années. Le commerce des cuirs était très irssportanl; ce qui avait valu aux habitants le nom de pelasvds [niarchnisds de peaux] qui leur est commun avec ceux dUssel (Corrèze), dHeiment (Puy-de- Dôme), cLé. - Poires. - Ces foires semblent remonter A la fin du xii siècle et les marchés existaient en 1209, puisque la mesure les grains dAuzances est indiquée cette année. Auzances a, ,.de nos jours, 11

La Halle. - Lédifice actuel, situé A côté de léglise, a dié rebâti à neuf, es 1719; sur le modèle de lancien, par les ordres lu duc tlOrléans, ré ent du royavsme r seigneur dAuzancos, pin- lentrepreneiss et charpentier Louis Janton de èiainsat. moyen- ssant 1,300 livres. Il est composé dune (bité charpente en bois • soutenue par des piliers cli pierre de taille. Sur lemplacement de cette halle, sélevait anciennementt un cimetière qui a étê transféré au midi, au bas de In colline. OAUZ,tNCEC 51

PERSONNAGE DIGNE DE MÉMOIRE

Brousse (Jacquesh né à Auzances, dune ancienne famille de celle villa Il fut plèIce corniilun aliste dAisances, docteur en théologie, cl,enoi,,e do Saint-Honoré â Paris, En 1610, il fonda une vicairie dams léd se dAuzances, â la chapelle de Sninl-J osepin. Il mourut le 7 novennbne 1673. Ce fut unsavanit théolouionm Ou pré- tend quêtant allé en ltalie.il en remporta la Inaguuilique Iletrenle de trois, par Daniel de \ olterra, de léglise dAuzan,ces, et un,, sainte tépino de la couronne de N-S prise à Pavie Conservée dans léglise dAnneancea] Auteur; il s publié Sermons su, /ie u,dcc Lellnt e n, sujet de ce sermon: Rrqn,éles et ,nin,oines nu s,,- jet de lo/7ai,e des .7 psopositioes de ,/easlnins ; Tcsh(enet de /hoan,ne jntstr; Onveso,s [sent/ne de Louis /e Jette; Vie die PÔn e A noIe ((e .Jot/cItse.

FAMILLES ANCIENNES

Presque toutes ces vieilles familles sont éteintes Ai,liiitre. Citons Michel Aufanre [105], époux de noble (on- 1,rello do Fricon. A ufaure, curd dAueanees, 1714. - Iluosusses. Elle compte Jacquies Brousse, prêtre, savant théologien, né à Asizancos (y. le chapitre Personnage digne de n,éiuoi re, page lA), Michel Brousse, seigneur de Moat.pevroux, procureur fiscal dAusan- ces, soi, ne yent [167b]. - Dequcreaux (anciennement de Quep- .enueét), Ou o.t.int. â Auzances de ce nom, ce 1103, Aunes de Queetea,nx, lannie cliiriirgien â Ausances, 1700. - 1)8 flou tIet, seleneurs tIc \illossanqes, de la (iorsse, des Ramados, de Pradat. det Moanesreu,x. de Juux, de Moadeyrand. etc. La généalogie de cette famille, originaire du Moiutel-de-Gelas(Pu;-de-Dûtnot, et dons il existe des représentants A Auzauces, remonte à lSl. Ses armes sont enregislrées, dans larmorial général, de 1696 dniqcnt, su c/lcvrOe de giseute.e, - De Laporte (J-B,), seignetin de la Chas- tangue. bour geoisd Auzsces.n 1730,—De Lavait osquanct de iQerrebreine,. Barons de Pierrebrune, scigneuus de lasquauet, TIISTO1ISE

de Ilitang, de Lavaud-Blanche. dEpinasse, de Qious. du Bottela, etc. Noie p aelony ni i q o e titi J_croc 1. Originaire rIA uzerittes e ii 1414. Kilo rerrioti I o à Duraird de t.aval, bourgeois rIAt,zances Li44] Charge de secrétaire dia roi [172 I: 4 chevaliers de Saint-Louis;

CROCQ

Crocq, chef-1 ici de canton, est une petite ville, située sur tin monticule, dont elle occupe tout k cité méridional, h tille altitude de 168 mètres, sur les hords de la Tardes et sur les contins des anciennes provinces (le lAuvergne [dont elle n tait partie jusquen 1790J, de la Marche et du pays de Com- braille. Crocq dépendait du pays du Franc-alleu [jusquen 17903, district do le province dAuvergne, dont il suivait les coutumes; niais il était aussi régi par les usages particuliers du taGine Franc-alleu, petit territoire ituè entre les pays de tomhiaille, la Marche, le Bas-Limousin et lAuvergne pro- prement dite. I3ellegarde était la capitale du Franc-alleu et Crocq en prenait ensuite le second rang. Néanmoins, Crocq lit partie du présidial de Guéret, â sa création. Population. - Il y avnit seulement 83 feua en 1357 et 90 en 1711- lI y a de nos jours 1,016 habitants. Etymologie. - On n prétendu que le mot Croc rappelle Crocus, ou C/urcjcuts célèbre chef des Allemands etdes Vandales qui, en ]an 2û6,256, envahit la Gaule. quil pilla et lent il détrui- sit les villes - Ce capitaine aurait laissé na détachement de ses 34 iiisroiRE , -

soldats sur le monticule, alors désert qui nous Occupe; (le là, lorigine de Crocq. Nous pensons que cette légende ne doit pas reét rejetée complètement, bien quelle paraisse nue fable. En effet, en sait, daprès Grégoire de Toûrs, que Cluecu,s ravagea entièrement lAuvergne et lon pense, au surplus, que cest lui vers 230, détruisit la ville gallo-romaine de Beauclair, [non loin de Crocq, Puy-de-DômeJ, retrouvée et touillée avec succès par lun de nous [Ambroise Tardieu] eu 1882. Chrocus détruisit aussi, dit-en, le temple de Mercure (lu Puy-de-Dôme, las thermes du Mont-Dore, et ceux de Royal. Une foule de localités portent en France, également, le nom de Croc. Notre petite ville a, du reste, pendant tout le stloyen-Âge, orthogra- phié son nom Croc, ce que len voit dans des chartes dès 1261, partir du xvi siècle, on trouve Crocq. - Voici, as, surplus. les divers 110m,, à dilrGrentes dates Croc, [1261]; C-oc, 1333 Crop, 1303; toc,,s de Croco, 336G [cartu do Crocsfl; Mensure de Croco [xiv siècle]; Cs-eq, 140G; Croc, 1-120 ; Terra de Csoqao, 1428 [cartul. de Crocqi: Curie Croci 444 [carI, de Croco]; Croc, 1464 Hist, Mais. dAuvergne. 31. 657]; Croc et Croc,1. 1,33 [terrier d Saint-Bard]; Crue, 1S7 LTerr. lu l5Iessac] ; )Jc,ronye de Croc, 1513 [Tors. do ] Le Cracq, 1562; Crees. 1580; Le Croc 5559; Croc, 1623, 1710; Crocq, 5780. Histoire générale. - On atrouvé une hache gauloise, t Crocq [conservée au musée de Guéreil. Dans le bois dUrbe, ,sès de Crocq, il existe un niagnilique dolmen, appelée pierre larde. Il est situé sur la hauteur. La table à plus dun mètre lépaisseur. Elle est supportée par 5 pierres ,raugécs en cercle, de 2 mètres environ de hauteur. M DE CROCQ 33

- La voie romaine dAugusto-Nemjm (Clermont-Ferrand), Limoges, passait prés de Crorq. Elle a servi de route militaire pendant tout le Moyen-Age. Il y a une trentaine dannées, M. le comte Cornudet fit faite des fouilles archéologiques sur le bord de cette voie. 11 en a recueilli deux urnes cinéraires

DOLMEN »onnx splendides, ers verre irisé; lune de grand modèle; de plus, une cuillère et un gril servant aux incinérations [car les Romains brûlaient les morts]. Ces urieua objets sont conservés par son descendant M. le comte Cornudet. a Croeq. On a aussi trouvé, 56 5TISTOIRI près de Crocq, une petite mosaïque en verre, genre cloisohné, de é centimètres, regardée par les archéologues, comme le premier de tous les émaux. [Cette mosaïque se trouve au mu- sée de Guéret.] 1190. Après avoir traversé bien des siècles, nous arrivons, en 1390. à la grande époque féodale. Le monticule do Crocq, sur les confias de lAuvergne, était trop bien situé pour ne pas donner lieu à la construction dune forteresse. Cest ce qui eut lieu, en effet, par les soins dun grand bâtisseur du temps, lb- bert, Dauphin dAuvergne, qui éleva les Erteresses de Mon tro- gnon, prié de Clermont-Ferrand, [sur le même plan que celle de Crocq] et celle dc Pontgibaud [Pusde-Dôme] (]). 1267. Situent de Beaulieu, azchevique de )3ourges, passa, dans sa tournée pastorale, à Crocq. 1357. Cest vers cette année quil faut placer la prise et In destruction de la ville de Crocq pat les troupes du prince (le Galles, dit le prince Soir, qui sétaLent emparées du chéteau- fort de Sermur, dans le voisinage, la même année. Une tradi- tion raconte que larmée anglaise campa au nord de Croeg, sur le puy de la Garde, et quelle mit 18 mois à faire le siège de la ville, On ajoute que les habitants de Crocq, pour tromper les

(Il Les ruines de Me etrognan so trouvent au sud de Cle,.o tit- Ferrandz le château de Iontgibaud, remanié au xv siècle par le maréchal! Gilbert de la Fa yotte, existe encore intact. Lun de nous LA Tardieu] IL publie rui.stoi,g de Poatpt&o tttl Li ,,-S] et uce ro- lice sur jilOnt,eqnoa.

n MICHEL MOÇTÀIONE Illustre philosophe; a passé à Crocq et couché à en 1581. IVoir page bO.) 1] ISTOIItE assiégeaflts, passaient et repassaient sur les murailles, en vue de leurs ennemis, et avaient soin de leur faire croire quils étaient fort nombreux connais hommes darmes, en ayantla ruse de changer éd costume avant de repamllre. Cependant, la ville tomba au pouvoir des Anglais, qui détruisirent la partie dite Crouville, non rebâtie depuis. 1360..Par le traité de Brétigny, .Crocq devient frontière sur les limites de la Guyenne, qui iesté le domaine des Anglais. Ce voisinage obligea les habitinti à suiyeiller nuit et jour leurs ennemis mortels, et â faire bonne: garda. Juillet, 1444. Les états provinciaux dufranc-alleu se tenaient a Crocq. Ces états sassemblaient aussi dans Je de ce territoire, à l3ellegaide. Cétaient les deux pnuoipales villes du Franc-dlleu (1). 1465 En cette année, la ville de Crocq ne fut pas sans alar- mes. Cétait le temps de ta ligne du bien publie formée par les (lites de Bourbon et - le comte dArmagnac contre le roi Louis XI. Ces dues assemblèrent, au mois de juin [1465], une

armée de,5,000 hommes A Bernent, non loin de Crocq. Mais Louis XI ayant assiégé la ville de Riom. qui était au duc Pierre de Bourbon, ils se soumirent. Dans un titre de 1472, on voit que Rolland Vincent, Capitaine de Crocq, déclara que les

(Il Voir la Jforcl,e cl le Li,nousia, 1-ar Alfred Leroux, Ensile ?,1 olinier et Art. Thnmas. DE CitOCQ 59

habitants de Crocq avaient dû faire ]e guet « quand monsei- gneur dArmagnat passa par ce pays » (I). 1575. En cette année, Henri de la Tour-dAuvergne, vi- comte de Turenne, baron de Crocq. plus tard [1591], duc de Bouillon, maréchal de France, assemble, à Crocq, les Protestants du Limousin et de lÀuvergne dont il émit le chef, et pendant toute la (in du xvi siècle fit, de cette terre, un centre 0(1 les religionnaires se concertaient pour leurs entreprises. Les espérances de ces derniers durèrent longtemps car, en 1617, ils révaient, encore une levée de boucliers comme on va le voir. -Notons quen 1575, parmi les plus dévoués à sa cause, se -trouvait Gilbert rjAlsbvs,vo,s seigneur de lianson [en vergne], guidon dans une de ses compagnies. Au Novembre 1581. Lillustre philosophe Michel Montaigne, qui revenait dItalie, traverse lAuvergne en passant k-Thiers, Cl ermont, Pontgibaod, Pontaummi r [oit il coucha], puis à Crocq. Il coucha fi Pou tc/ussrauci. Montaignc a laissé des Essais, qui sont constamment cités et célèbres. 1592. Grande révôlte dite des Croquants, ainsi nommée parce quelle était partie des environs de Crocq, Elle était - composée de pauvres gens poussés par la misère et dons nous avons parlé longuement déjà [page 21j. - 1596. Dêfaime des Croquants par le gouverneur du Limousin. Le maréchal de

(I) RtvIoi,c é Ur,ma,sz, par A. Tardieu (page 121) 60 hISTOIRE

Matignon acheva de les disperser ; ils étaient ail nombre de 30 à 40,000; le roi lut obligé de céder et de leur remettre les tailles arriérées. 1617. On lit dans le « Mercure français s, m le 17 mars • 1617, le prince de Joinville (I), partit de Paris pour aller à • son gouvernement dAuvergne y lever des troupes et avoir • loeil sur les pratiques qui se faisaient au pays de la Marche, • par M. de Bouillon, qui sollicitait tille assemblée générale do • ceux db la religion réformée pour les exciter à prendre les • armes. s Herment, ville voisine, sarnsait, et voici ce que résolurent les habitants de Crocq, dans une curieuse délibéra- tion municipale Aujourdhui, dimanche, seizième jour davril mil six cent dix- sept, à Fassembléc générale à0 la villa cd, étaient présents MM. les capitaines, ofliciers, consuls et la plus saine partie ana habitants, n - êta délibéré de continuer les répara tic" s de guéntee, murailles et portes, et pour cet effet sera.., au réle qui a été fait à ce sujet; et p our ybvenir su plus amplement et pour le remboursement de 23 livres 18 toIt qui sont des à ceux qui ont -tact le voyage vers Marinait, n été avisé é0 vendre des fraus et communaux (le ladite ville à moins de dommage, et la vente c1 ,mi en sera laite par les n présenta consuls à Lassistance des officiers, sera bonne et valable Lotit ainsi que si elle était consentie par toute la ville en corps. Les escouades seront remises en six jusquà ce qce lesdites mu- railles et guérites scion t remises ; et à cette du, tous les habitants feront la garde de jour et de nuit et obéiront au commandement des consuls es caporaux ans exception, mi. peine que le défaillant, sa,la excuses lég itimes, payaer la som,,e,s de incontinent trente sou es sans déport. Chaque caporal posera à la porte du corps de garde une se,tuolle pour empocher surprise, et aura lal au guet, sans

(I) O/,n,les de Lo,,aimue, duc de Guise et de Joyeuse, prince de Joinville, axni,-al des mers du ],avant, tort on Italie en 1640. DL CROCQ (il permettre quaucun des soldats sen aille tans permission desdits capotant. sans faire bruit et insolences, à peine de prises.. Fait les dits jour et alt e, Suivent les signatures De Rubc,s Marlin, baillv; Alosehon. lieutenant Fongerol, procureur lisest Duchier, Pellisoser, conauls Sarciron. Bourbon, etc. en tout 23 signatures,. Les troubles appréhendés neurent pas lieu mais les mêmes craintes se renouvelèrent e,. 1619; et, fort heureusement, sans aucune suite. 1711. Le rôle de la taille (impôt) de la ville de Crocq séle- vait s 745 livres 4 sous pour 90 feux et 10 jougs de boeufs. .Parmi les imposés notables 0E1 remarque Sébastien Mio- mandre. tanneur, Jean Vergne, gantier, Jacques de Courteix. apoticaire, Joseph de Courtois, praticien, Michel de Courteit. tailleur, Jean Chermartin, marchand, Gabriel Par,el, hôte, Léonard Vergne. Gabriel Chireix, sergent, Gabriel Chiroix, hôte, Jean Chireix, ex-maitre de poste, Gabriel Ducros, .-an- tic!, etc. 1771. Par son arrt du .21 janvier, le chancelier Maupeou exila, â Crocq, Gldonent de Feuillette, lun des magistrats les plus honorables du parlement de Paris et des plus hostiles ai, coup détat, pour avoir refusé de condamner le duc dAiguillon et avoir combattu les jésuites. Ni. de Feuillette, qui quitta Crocq en 1774, au rappel du Parlement, s laissé un grand souvenir dans cette ville quil a comblé de ses bienfaits. lin effet, pendant les 4 années quil y resta il y fit bénir son nom en faisant ouvrir et achever, A ses frais, la route qui conduit de Fellelin A Saint-Avit-dAuvergae, ouvrage qui lui coûta plus 62 ii!s roi ItE• de 30,000 livres. Il fit paver les principales rues de Crocq,, construire Lino balle, planter des arhros sur les promenades publiques; créa la place quon voit au. milieu de In ville, et fonds, une rente annuelle pour soit La tradition rap- porte que soit ne loi permit pas de créer une école publique gratuite pour les enfants du peuple, de régulariser les sues et de leur donner de noueaux noms. Cet homme de bien fit aussi construire des marchés dhiver ta ville de Crocq devrait lui élever un monument. Espérons quelle le fer! 1789. Les députés du Tiers-Etat pour la commune de Crocq firent de Courtois, Renduire et Bessâde, curé (le Crocq. Ce dernier frit arrêté pendant la Révolution et mis en prison. A la suite du Concordat, il fut iéintegré dans ses fonctions et mourut le 21 mars 809,

TOPOGRAPHIE DE LA VILLE

Crocq, situé sur un monticule et dominé par son château. fort, se prêtait s la défense féodale. lt est probable que la ville fut entourée dune première enceinte, â la fin du x i re siècle, lors de la construction du château. Cette enceinte englobait entièrement le monticule et comprenait le quartier de Croville ou Croutijie, au nord, détruit par les Anglais vers 1357 et dont on trouve les vestiges en cultivant la terre. Les murs de Crocq étaient précédés, selon lusage, tIc fossés larges et pro- DE CROCQ - 63 fonds. En 1423, les murailles de Crocq, ruinées parles Anglais, noffraient plus quun triste spéflacle. -Les habitants, secondés par Dauphine de Montlaur, dame du lieu, veuve de Jacques du Pesohin, et sa fille Françoise, épouse dArnaud de Montlaur, obtinrent des lettres patentes du roi Charles Vil, pour faire une nouvelle enceinte. Mais les travaux (rainant ois longueur, ils reçurent de nouvelles lettres, que voici, en 1426

Lettres patent es, pas lesquelles Charles VII, A la resciie js phine etc Moniteur, danse douairière de lit Châtellenie de croc exemple tes habitants de tous isispéts pour eue période de hait années; te roi accorda ce privilège, « considérant que lis ville de Croc est sise près des ,n arclic de Guiessneauquel paijs sIc « Osiienne, nos ennemis aucuns dAngleterre ont... de tout temp.s « mens! fait de quatre, et ait poures nations et isis bilans. rut- • nés par tes aIMes, tenues, passées, repassées et ssUnaraemens • de.e gens de guerre, ne pourraient salis ce secours, terminer « les forti/icatimss de ta ville, ainsi que ta réclame le blet de la « seigneurie et de ta chose publique. » (16 déceitilsre 1426.1 Charlot, pat- la g,rlcp de Dieu Roy de Franco, à tous ceulx qui ces présentes letres verront, salut. Savoir faisons nous avoir receu humble sssplicacion de nos ornée flnsslphino de Mondant, vcave de feu Pagnes de Peschin, esculer, sInise douairière et usufructuaire de la terre et chastelinnie de croc, le notre amez féal chevalier, e.onseillier et chambellan. Arnaud de Noiialaur. vienne do Poli- grec, et de Françoisei du Peschin, eu famine, jadis fille du dit feu Jaques du Peschin et héritière dscellui, feu Paquet dis Pesclsii,, seigneurs propriétaires de la dicte terre ; ehastellersie et naruientint de Croc, contenant que la dicte ville, terre. cliastelles,ie et mand,,- ment sont assis es fine et moites des pays de Limosin et dAuvergne, lirez des marches de Gosenno nuque] pays de Guienne ne, ennemis aucuns dAngleterre ont des 11eça et de tout tempe mené fait de git erre. aussi ont ils fait et fout do jour en jour ou pays de Liinosims, ouquel ils tiennent plusieurs places es forteresses, par lesquelles ils pourroieut et pevent moult endomnniagier lesdits supliant et leur tlite seignesi rie et aussi leurs gens, hommes et sut,giès

sister à lentreprise desquel, à layde des poures manant et hahitans es dicte ville et mandement de Croc, ledit feu Laques du Pesebin à son vivant, et esslx depuis sort dores, sentent ordonné, entrepris es commencé de faire elossre et fermer la dicte ville rie Croc, et desjrs avoient bien avant à ce procédé et la eussent parfaicte. Mars, obs- taris les charges à eulx imposées et induites pour plusieurs sydes, tailles, subsides et touages mis sus tic par noirs, quils nont l)CU ne nauroient de qnoypaier, et aussi par les nllées, venues, passées,repns. sées et séjossrnemertt desgtrrs de notre parti, qui, puis notre parternent de notre ville de Paris ait stiourné passé et repassé par les d. ville terre, elsastellenie, sourdement et environ Iceux, et aussi per le fait de noscI. ennemis, pour doubte desquels ils nont peu deenorm leurs marr.lrn.ndi,es, ils sont venus à te le povreté que plus avant sis ne jrourroscnt ne narssoient de quoi procedet au parfaiet rie la dicte for- riticasion et empsriremsnt, se par tous et de notre race ne leur es- toit sur ce secotu. En suons requérant que comme le dit esnpaire- ment et tortifflcaciou soient fais pour le hier, et irroét des d. honsrs,erc et habitants diceutx, ville, terre et srsbgiés desdites villes, terre, mandement et chsstellessie, et aussi de tout le paya de Lirnosirs. Auvergne et Guienrse mi la dicte ville et mandement, comme dit est, afin que icelle fortiflication et erstpairesnent se puis- sentrsuyr et pbienparsclsever au bien lionnersr de notre sei"neurte et de la chose publique des d. ville, terre, cha,stollenie et mnanlerrser,t, il nous plaise exempter et affranchir iceulx hommes et Isabitans dc sa dicte ville, el,a,sellenio et mandement desdites tailles, reydes, touages, subsides et srsb ver, dons mises et s mettre sus de par trous, lotir quitter et remettre leurs impôts et quotas sur aulx irises et iris- posées à cause dicellet aides, subsides ,rt touages du temps passé, dicelles quotas et porcions, les faire tenir qustes et paisibles, et sut cc leur potsrveoir de notre dicte gracie et remede. Forrr ce, est il que nous ce considéré et a la faveur et contemplacion desdits supiiarss, rnesmement du dit Arnaud qui de ce nous ont fait requérir très hrrmbleinent, vol... lamlsoracion des villes à0 autre royaume, icessix lromrses et lrrrbisans desd. villes, terre, chastellenie et mande. usent, avens exirrsés, exemptés et attranolsis, aimons, exesrsptons es affranchissons et velours estre tenus quittes, trous et exesssps jusques e huit ans prochain venons n compte, dojour de la date de ces pré- sentes, de gxace espécial, de toutes tailles, aydes, subsides, touages es antres subvenciosss mises nu â mettre sus et qui pourraient avoir cosrrs do nottre royaume, soit pour le fait de la guerre oss autrement. Volons et nous ptaist, que diceuix ils soient tenus et demeurant trous. quittes et exesnl ss, doresssuant jusques ait temps, sans ce DE C5tOCQ 65

que aucune chose leur en soit demandée, ne que â cause diceulx ils soient ou doient outre mis oit imposés A aucune 50111mo ou quote et tache â icenlx honiines et habitans dicclle ville, terre, cliassel- lenie et mandement de Croc ou la faveur quo dessus avons donné quitté et reluis, ilonnous, quittons et remettons, de notre putt ample gratte, par ces présentes tentes les restes et sommes esqiiel les ils Puant estre tenus envers nous et, que on lotir pourrait detuan der A cause de leurs imposte, quotas ou percions sur culs chargées et lin- posêse le temps passé A cause des dictes ayons , tailles ait mis sus de par nous. Volons et loue plaies que dicelles ils soient et demeurent frans et quittes à toeslours, sans ce que ores, ne pour le temps avenir, nsscuii g chose leur en soit ou puist estre demandee par quélqua personne que ce soit. Si donnons en mandement par ces mesures présentes t nos amis et feaulx les générauls conseilliers sur le fait et gouvernement de toit tes nos finances, eus csleus sur le tait des en des Cottages ce su bsides ou diocèse de Cleristont et oit receveur diiseuix eydes e t touages nu dit diocèse ou a leurs nants, pisse as es avenir, et à chacun deuls, si co,ss,ne n lui appar- tendra, que de nos présens don, exeznpsiosi, allrnnc irai. quit- taises. reissission et ocsroy tseeiss, seulirent et laissent les si. lanimes et habssaus dicelle ville, serre, chastetlea,ie et mandement. joir et user plainetnont et paisiblement, sans leur tait,, ne donner ne roof- frir estre fait, iris ou don né aucun destourbrer ou ezupesciteineus, au coutraire. Mais saocun leur estoit tait. mis ou donné, A cause ou occasioD des d. sailles. a ydes ou touages ondes imnposts diceulx, les oaeent et mesteot sans délay à plaine délivrance et par rapportant eus présente ou vidiitsus dieelles fait soubs tee) royal ou autansi- pie avocques expédition dicelles de .0e tu conseiller, no us volons (Ion l receveur ,slre et demeurer quiste et sleschargé du don par iceulx hommes et Itahisaus des d. iinpotts dit passé, es aussi de leurs quotes dieumml s ton le dit seni [15 do huit ans s venir et iceuix entre déduis si dssflatqtsés le la recepso Dorons nmés et féanix gens de nos comptes et autre part ou il appartiendra, salis Contredit oudifficult& aucune. car ainsi nous plaist il CRtre tais lis grave es- pécial par ces présentes, non obstans quetscai, i1u es ordon nances, resrrineeions. mandements ou dêffeucea et lettres snbrupsicss a ce contraire. En tesinoiimg de la quelle chose nous avons tais mettre notre scs[ n ces présentes. Donné A Montlucon le xvi" • jour de décembre, londe gséee mit cccc minI cl six L1.126] et de notre règne b quint par le Roy. les comtes de Fois, de Cominge et dAutserre, lad- au ral. r4vo,e. Il sagit do Louis de Calant], es autres présens s. Si- gué l"i,gallov. 66 aSISTOIRE

Lenceinte, entreprise en 1426, comprenait seulement la moitié du monticule, cest-k-dire le versant méridional [len- ceinte primitive prenait tout le mamelon]. Elle è fui t percée de 4 portos, savoir 1° la porte Bardette, au nord; 20 la porte 4e Rosier, au- sud .3e la porte grande, ait et la portette, k louest. Nous • donnons -le plan de cette enceinte dernière. Crocq possède des puits publics, portant dantiques margelles, la ville nayant pas encore do fontaines arrivant sur le monticule.

LEGLISE -

• Ait de vue religieux, Crocq, avant 3789, faisait partie de larehiprêtré dHermenl, dans le diocèse de Clermont Un pouillé de 1640, environ, du diocèse de Clermout, dit quan- ciennement ]a paroisse de Crocq était comprise dans celte de Saint -Alevard (1), ce qui est possible car nous pensons que

cest seulement au XI [V siècle que la première église de -Crcoq fut édifiée. Nous savons que léglise de ce lieu fut donnée avec celle de Saint-Oradour et de Sdint-Aievnrd nu chapitre dHer- ment (Puy-de-Dôme), en 1240, par la charte que voici et, tlugues de la Tour, évêque de Clermont, secondé par le clin-

l Nota quart le Croc, aune oppidutuni fuit oUfls 1Xuuocrii (i fut Sut uactî A tevardi. l5raduuction Crncq, maintenant petite ville, mit-refais de la paroisse de Saint-Alevard] - DE CROCQ 67

I. In e}itLroaI féodal; 9 Léglise (démoliep en 1816); L La chapelle de la Vicitalion ; 4. Porte Rosier; 5. orte Grande; 6. Porto Bar- dell, 7. La Ponette. - 68 HISTOIRE prLre de la cathédrale de Clermont. Le chapitre dl-lerment, en qualité de curé primitif, allait à Crocq officier processionnelle- ment une fois par an. Voici la charte de 1249 Nos Hugo, Dci gratin Clarornontensis episcopus, notum facimus g concerrsu caprsufl nostri.damus et conc,drmus universiscet] quod nos, d , SUISde Srincto 01 alore et de Si, cite E(eniordo et de Croc citas in archiprnsbyteratis de Hures, caca, dilectis n oetris capitulo de I [erinenco. cathedreulico et syneditico ers eisdem ecclesiis nolsis re- tentis. In cuites rua tesuienonium dicte casituIo ]irœsen tes listeras bruni es sigi lb rustre eigilllatirs et nos capituluta Claroen ontensos œ-santihre s listent sigili rem teostrum dignirin diixienus apponendnm. 17atum ire oceava clagrialenat, Anno Demini M CC . 5uadragesirno none. Dauphine de Montlaur, darne de Crocq, veuve de Jacqseos de Peschin, fonda, en 1428, une chapelle sous le vocable de la Sainte-Trinité, attenante â cette église 6o elle fit enterrer son mari et FranQoise du. Pesehin, leur fille (i). Plus tard, Dau- phine de Mon Lieur, ulle-nsMte, tut enterrée dans cette chapelle, sous une dalle en granit, qui en 1846. lors de la démolition (le lancienne église de Crocq. ri été conservée sur la place, où la population vient encore prier, en se rappelant de la bonne et charitable châtelaine que lon regardecomme une sainte (2). On raconte un anecdote touchante sur Dauphine de Mont- leur. Comme elle distribuaitjournellement nie grande abon- datice daumônes etc , paire et diverses charités aux pauvres de

1 (Il Ag, gg ite$ (e In Croit sr,s trie G. Original parchemin, chapelle rie Crocq. . c 9) On n placd eue cettecroise dalle, su dans n onanglele de la place, en fane do I ane uvelle église. Nous pensons qqore y ajoretera eue inscriptiflel qui rappellera Dauplereic de Mentiaur estes beonfaies. DE CItOcQ 69

Crocq, lintendant du château chercha à lui nuire dans lesprit de son mari, en disant quelle étai t, pour lui, un grand sujet de ruine. Pacques du Peschin, rencontrant sa femme portant un tablier garni] lui dit vivement de louvrir, Dauphine portait du û ses pauvres, et quel ne fut pas son étonnement daper- cevoir, au lieu de pain, un tablier rempli de fraiches roses l.. Lëgiise a0 Crocq possède un magnifique tryptiqne de lan 1440 environ, donné par Dauphine de Montlaur, dame de Croc9, lors de la fondation du chapitre de ce lieu [en 14441. Cest une peinture de Nuremberg, en sept panneaux, sur bois représent,mt les pridcipaux épisodes de la vie de saint Eloi. Chaque tableau est accompagné dun texte explicatif, rimé; en lettres gothiques, que nous reproduisons Le premier pnnneau représente la mère de saint Elol, couchée, à laquelle apparaisdit un aigle qui lui ailuence n naissancede le,ifa,ti figuré au-dessus dit dans un rédaillen Nobles passans ouvres Vostre mémoire Lisez icy la souveraine ystoire 1)e saiuct Eloy e t tout prentierem cent Sa nitre vit un grand coin man damnent Advis luy fias une grand aigle veeir Qui dapprocher delle lisoit devoir (lime grand peur luy fut quant laperceut Et fast le soir que saines Eloy coisesut. Le deuxième panneau représente la naissance de saint Eloi tenu au-dessus dun bassin taudis l u, lave lies pied par une --troue, quune autre femme laccouchée s. Un médecin (nuyre) se tient au pied du lit de Consequamment dessus est leffigie Cnmnniant un larve vivat t de sainete ve l-uy déclara bonneaiene vérité llTSTu IRE

Qung noble sainet par elle est enfanté. lequel sera noblenienit revâtu Tout son vivant de grace et de vertu llumaj nerncinl. la dame conforta Qui saines Eloy par miracle enfanta. Le troisième panneau représente le roi lie Franice, CI otaire li entouré de sa cour, portant au mantre di, saint ElÛi un lingot dor pour quil eu fasse un siège. Au quinziesl(Ie ait fust fort eçavant en lettres Ce neantnsÙings de mestier le \eu t inectre Par Le coineuilh des parant et arnys Saines Eloy fusa chez in orfelsvro nos. Un ro Français à sen, snaistre commande De treffin or aire une selle grande Lequel uns. celle stUc pourtraire biais sainct Eloy presoitta pour ce (aire. Dans le quatrUsine panneau, on voit saint ltloi remettant au roi don selles faites par lui, aceomnnplissamn t ainsi In nntraelo do la lé- gende; car lor livré devais à peine suffire pour un seul siège. Au noble aainet et noble roy Frauçoys FieL délivrer de lor ring certain pays Pour asaeriir la celle richement ng grand ni racle cri vit évid e ni incisa. Deux salles flet dent fust fort es Limé Possant chcsscuue autant que or couiné Recoinparé font du 1-02- audit lieu Mais le bon sonnet le donne tout pour Dis". On remarquera lue, dans cotte partie de la légende, on écrit indifléremnsnent celle Ou selle 9111 siarnifie siège et selle; trompé par cette double définition, la peintre s figuré deux sel les cci lieu de deux fauteuilsl. - Dans le cinquième panneau, saintElôs panse des lépreux quo lonrecoanast sus pustulea lie leur visage et de leurs membres et à la cliquette que tient lun deux, A prser Dieu eatoit tout son estnsnle Es bien souvent p eu oit selli e tain e De visiter ceulx quavoieut msnaledie En leur donnant pour sustenter leur vie. Or et argent afin denla asinnsx nourrir Et cy snettoit peyne de les guérir DE CFtOCQ

Par In vertu de sa grand saineteté Beaucoup de gens re cnuvr oient la santé. Dans le sixième panneau, en voit saint LIai, après la nmort de lévêque de Noyun (en 040), recevant la mitre des nains du chapitre assemblé. Le bon prélat de Noyon trespassa Du clergé alors ehascua se confessa Et vont prier Jases le rédcmxmpteur Les inspirer deslire unir pasteur. Tous dune voix et dune ferme foy ]éslire vont le noble saint Eloy Et puys après en grand snlempnmté Il fut sacré prélat dola cité. Enfin, le septième panneau représente le convoi funèbre de saint Elci, porté sa terre par des prètres, el, sur le seend plan, dus mendiants et des boiteux â genoux devant son tombeau. Ayant Vescu selon Dieu et droiture Payer convint le tribut de nature Il trepassa de Chacun regretté la furent faices miracles quantité. Or le layons cfmaaemmn devosenient Que vers le Dieu régnant au firmament Veuillie impétrer de nous donner sa grece Et â la lin empm-es de lui nous place. A Penvers des volets, on remarque dimportants fragments de grisailles de la nième époque et peints par le mèmo procédé pin le sujet principal (à lltumle aur fond de Collé). Ces sujels représen- tent des scènes du Nouveau Testament, très détériorés par llsumi- dita. il y avait, dans léglise de Crocq, gravé sur une dalle, au- desious de la chaire, en 3803, un phallus dont on sexplique guère le sens, à moins que ce soit une pierre provenant des Romains et rappelant le culte dfsis. Joullietton lavait vu et cri parle dons son Histoire de la Marche [page 389]. Léglise et la paroisse de Crucq sont sous le vocable de saint Eloy, évêque de Noyon, célèbre orfèvre, mort ers 059.

72 n r sTol Iii:

Curés. -Ils forint à la col lai ion dit ehepitre dilerinciit et à la ii oui anar, tlts seigneurs de Croiq jusquen 17 19. Voici quelque S 110111e: Pierre ?, 1311 : Jota VI.eeiêse. avant I4 0 E (n sic Noue?, 1118-1111; RotinRoo-f 1467 Cloue .iIol?r(, 1502; Jean A losrliusn, 1601-1691 Miche? Fia rntryoa I 69i-li72 :A,tiae( bburneysoa, qui, CII 1657, rotoii nut devoir livres tournois de rente ail chapitre dil cr1110 os pour droit de patronage : tiers no 16K; Ligier Gt,e, 1688 ene,- boa, 1690 Franc-ois Jiient le, bach clic r en th ioIoie 1695-1704 -1. IL ter, flUO J. - I;. Genette, 1711_1716; Fournie,, 17! t-1774 ; Pierre Croire!. nnniieé en 753-1745 Jouraioc, 1739 H,xside, 1759 Vies-s-e Busssee, 1763-17%. (il fut re 110111 m au Un ri cornet ett mou rut ta iSOS.) En 16761 il y avait, dans léglise de Crocq, une confsrie sous le vocable de saint Eloy. Léglise actuelle n été construite a neuf en 1846 e et lancienne église, située au sud de celle-ci, fut alors démolie. Chapitre collégial. - Il fut fondé en 1444, par Dauphine de Mouilleur, dame (le Crocq, veuve de Jacquet du Pesehin, voici quelques détails Cette 4 tic sadressa dabord & Etienne Malet, curé 4e Ctoitq et aux jlrtles cv «liii uualietei de ce lieu, savoir : 1 eau Germain, Jacques Traslaigue, Esienni, alartin, dit Godonnet, Pierre de Ohandalet, Etienuc Traslaigue. ltarthtI cmv dArfonille, Durand de Ghaii.laiet. Tous cirent une requête à lvèqise de C ler,ontn qui coniiuit lierre de Slontceyroux, arcliili riitre elHcrment, pour faire une eiiquAi-, laquelle lut favorable k cette enquête, coilsparurent les cousais le trocq. lsarthéle,nv durci s, .1 ,Ro I radalevs, Robert Fiusiêres. I acte rapporte que Issu1 bine de Montla,nr donna leur la fondation de ce chapiu-e les doit.de la paroisse de Suint- Aieinuti Le etirs (le Cr ocq fera partied u chapitre. l ai et ies pietres du chapitre porteront launiusse et le surplis, coinnie les chanoines des air,tris chapitres. Chaque cheuoine, ut sa nonunatiun, donnera Ili polir lentretien des orue luit ota. I.e entré aura double Portion ou prébende conunne étant le doyen du chapitre, lies pré-ris jouroaiéres seront dites sur la tombe de la londatrice, qui dcnuaede à étre eui aerrtie tiens la chapelle londée for elle dans

74 ,.11lSTOl Il It

léglise de Crocq. Le décret de larchiprêtre dllertnent, du 3 aofit 1444, fut publié le 5 décern ire attirant drus la art de léglise de Crooq et affiché â la porte de cette egltac. Le nonce du Pape, qui résidait â Bourges, Icqat o lettre, accorda le confirmation de ces conventions (I). Disons, enfin, queu vertu de cet accord, le curé de Crocq n été doyen du chapitre jusquà sa suppression, t la Révolution francaise. Les chanoines devaient être prêtres-filleuls, cest-â- dire nés dans la paroisse. Ce chapitre était sous le vocable de la Sainte-Trinité. A lorigine, il y eut S canonicats, compris le curé; en 1663, il y en avait 9, ce qui dura jusquà la Révolution. En 145?, Dauphine de Montlanr fit une nouvelle fondation (le 12 messes par an dans léglie de Crocq et donna au chapitre 60 livres pour cela. En 1773, le chapitre de Crocq fierma peur 9 ans tous les grains quil avait cou tume do lever sur les lieux le Vergnette, Piirtapareix, Saint-Aignan. ccc.. & Louis de la Rochebriant, seigneur du Theil, baron de Cléravaux. moyennant 52 action de seigle et 18 quartes davoine chaque annéc. Chapelle de la Visitation. - Cette chapelle endort an- tienne. Daprès une tradition, elle pourrait remonter au xii siècle et aurait été fondée par le comte dAuvergne, sei- gneur (le Crocq. Elle est sous le vocable de la Visitation ou Notre-Dante de Crocq, doit la statue miraculeuse est en

(I) Voir un titre conservé per M. le énnite Cornudet et intitulé « Extrait de lexpédition des tiffes de fondation du ohapitrp de Crocq, entant entre les main, de M. PaneL notaire A Crncq. secré- taire dit chapitre, 1071, s 4 pages in-4, écrites de la main de Clément de Feuillette. Voir aussi Archives de fa Creuse, suris G, c!tapilte de Crocq. DE CROCQ 75

grande vénération. Vers 1830, M. le comte Cornudet, pair de Fiance, acheta cette chapelle à la commune de Crocq, moyen- nant certaines clauses relatives au culte et à condition que lentrée eh serait publique, et pour quelle psis servir de lieu de sdltultureà sa famille plusieurs membres de la maison Cornu- dot ont été enterrés aec épitaphes]. Environ dix ans plus Lard, son fils sentendit encore avec la même commune et fit agrandir et bâtir à neuf, tel quelle est, cette chapelle, est conservant la voûte •da choeur. Autour de cet oratoire, était jadis lancien cimetière de Crocq.

LABARONNIE

A lorigine, Grocq était le chef-lieu dunb châtellenie qui, en vertu de lusage du temps, prit vers le avre siècle (I) le litre de baronnie. Cette baronnie sétendait dans les paroisses environnantes. Elle comprenait divers droits féodaux, notam- ment droit (le brnalité du four et (les moulins, émoluments de justice, ventes, turnes, moyennes et basses amendes. En 1559, Michel Pellissier, François Banel et Francois Gallichier, marchands de Crocq, alterment ces droits pour 3 années moyennant 1720 livres payables en G termes 121. En 1163, Franois Oalliehier ct Français Baill y, adermèrene ces mônies droits moyennant 2,551) li- vres payables cii 6 termes de 425 livres chacun 3). En 1530,

( i ) Elle portait ci, titre dés issa. (l Archives nalio,sules, Ra 138. (3) Id., ibid. r —

François Banel et Osepard Beauregârd pour n années, peur tOn écus dor et de poids, soit 26 écus soleil par année Il). En 165, Annet Galtichier, Seigneur -des Oranges, et Jean Gallieliier, docteur en médecine, atfcresircnt, pour O années, moyennent 5 li- vres chaque année. En 1620, Galsriûl Pelltssier, , demeurant -au Nabeyroil, pour 810 livres par an et pendantS -sas (2). • La baronnie de Crocq était limitée -au nord -par celle de Seranur; à lest, par celle d}lermnont .- - les archives de la barnnmlie de Crocq, sosis Ilenri IV, étaient conservées dans le trésor do cauiteau ù011iergmmes puy-de-Dôme), alors â Henri de la Tour dAuvergne, duc de Bouillon, baron de Crocq. LE en fut tau an inventaire sous ce titre « Cest li cive nlaire des cil Ires et documents que ont enté trouvez dans In trésor du cblticau d011iergmies. laict par le roininandenient de monseigneur le duc de Buillon. prince souverain le Sêdan et Raucourt, vieomn5ste de Thurenne et seigneur baron dudit 011iergues et autres places, t commencé â fai .le ciiiqemiènle de novembre rail cinq centz qsmatre vingt et dix sept. s \nlusne do 134 feuillets n-4 les 33 premières pages de ce registre aminnuscrit sont relatives è Crocq. L,Ârchixe,s no tionol,ss, R 2 120] Le château féodal,— (:j château fut construit vers flOO, par Robert, Dauphin dAuvergne, seigneur de Crncq, sur le plan de celui do Montrognon, près de Clermont-Ferrand, élevé dans le méme temps par ce piissant seigneur. Il com- prenait tin corps de logis formant un- rectangle ayant 4 tours dans les angles et une petite cour intérieure. 11 en leste 2-belles tours circulaires avec part ie des pièces voûtées à ogive quelles renfermaient et reliées pas une courtine. M. le comte huile cornudct, propriétaire de ces nobles ruines, les a fait restaurer

(I) Asc/ift,ttfledlioitCsks. 112 131, (2) Itt., iii fit. -

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• dignement et les archéologues lui en savent un gré infini. Ces dons Leurs, ces deux soeurs, dominent majestueusement les environs et donnent on cachet grandiose au paysage. Le cht- tenu féodal de Crocq, possédé par les seigneurs de cette terre. de 1190 à la Révolution, a èté habité par Dauphine de Mont- mur, dame de Crocq, et son mari Jacques du Pesehin, qui y sont morts. Pendant le moindre danger de guerre, on y faisait le guet de nuit et (le jour. Après le dernier seigneur de Crocq, Léonard dUssel, les ruines de ce château féodal as- rivèrent au comte Hyacinthe dUsscl, par suite dunpar- tage de la succession dUssel, fait en lan VI, à Guéret- Le fils de celui-ci , te comte Jean-Jacques dGssel , les vendit as, nommé Sarciren, de Crocq, de qui M. le comte Idmile Col , - -nudet les acheta. Capitaines du château.— Antoine de Neisviile, 1428; noble ho,,,me Rel/t, id Viocen(, 1479; Gilbert de Veyny-dArbou.sc, écuye,-, seigneur de Fer- noél, nommé par lettres du 23 novembre 613 (La famille de Veyny dArbouec, en Auver - ne, est fort ancienne et dune noblesse se- 000]iue. Sa filiation remonta à la,, 1353. Elle a formé las branches de Vil le,nont, Fernoil, et contracté do belles a lliaces.r, Noua donnons ci-contre ses armes. Le seul te- - pré aentort de la famille est le nsarqnn is le Veyny-dArbouse S-Novera] Sêbnstiea de Rieben, écu yer, seig. de l,avaud-Prornis, 161(1- - l632 Jean de Po,sncvère, seigneur des Chas- saignes, 1642-1668; Fronçots Morfia, mort vEyNr-o hItBOUSIC vers 16S9: Jo-seph de Vse,echan.qsnde. 1689; U François Merlin, seigneur de Lava,nd- Promis nommé Je 20 sept. 1095; Frssnço/s de Ligondès, .ai- i nibrojitE

Je de (hâteauhod (justifieualifié gouverneur(ou capitaine) do Crrnue1, es 1750; de V-teuevère, atigileur des Chassaiguti, 1761. Les seigneurs. - Guillaume VI, comte dAuvergne, sel- gueur de Croc, no rendit à la croisade en 1102; revint eu 1121, mourut vers 1135 ; époi isa Aune di Sicile, dont Robert II[. cùniio dA uvergiic, seigneil r de Crocq I 131-1115], qui. eu 1140, fit bât mi, le eh,,teau-tort dllertti p i, t et, en 1145. léglise de cette ville il épousa MildÀlbnn : on ero quil courut en Palestin e 1114.51. Ii eut Guillaume VII, colite dA uvergne, seigneur de Crocq 11145-1169 11, •;ul lut la croisade avec coit père en 1145 et revint en Il-te: ndn uni- le Guiliau ij ie VII eu profita pour semparerr de ses états: il Y ut on ti-ait entre eux, Geillaunse VII tut lésé cl obtint la pirtie occidentale d- lancien e-ointi, comprenant Ut.. il, Feruui-I, lier- ment, lon tgihaud, Itochetort toutefois, cette injustice lui lit quitter son nom pour j,rond re (-cl ni de Diujmhin quil ligua â sou fila, Vo- dable,pri dissoire. tut sa capitale. II épousa Jeanne de Palabre dont : Rolcert 1er, Dauphin dAuvergne, seigneur de Crocq I 11901 dReruient, de Moutrogiion, Pontgibaud, etc., conite de lier- stout, de Mon, tterr,eisd. Il prit lei si-sues des UDaupim ma de Viennois, en uiie i,oire de (lui- guise, Dauphin de Viennois, ion Iusaiuul ces ci"uphie dare.-, cse9, or-11k et desemt lesl - Il soutint Richard Coeur- de-LionnContre Philippe-Auguste 11%], Il bâtit le cImi,teau de Crorq tadonna d h, -oc-lie. urotégea les trou liadouts, En 209, e roi Pliilippe-Auguste lui fit de uvos, la guerre et Crocq lui lit alors eulevé ave - - 120 rInces, rendues en 1229, lI eut de Ci -cii n t as e de Mnntferrand, sa lemme, liii il - lau soc I", Dauphin dAuvergne,seigneur de Croc,1 )21r. qui rendit tul-hoimiinage au roi 2terre25 p pour la te de Cromq et upousa tic DAUPHINS i)AVVeItuNmt jsm-euisiirca noces linguette de Chamalhiret, dont il eut Itobert Il. qui suiL i-1 en Lit uxi;-- i:iei, Isalmeau doit vint Catherine, dont nous reparlerons e r rés la des,eudam-, de sou fi-ire Rohert U. Rouai quà uett- epo-jelis la carre de Pro, j tut i,vi,Ieumient divisAe eu deux : une partie s Ho- lwrl Il, une parue â ei,u berme, sa se-or, et que les deaceudanta des deux ont pu sidé c:ru,- q : ceux de flobrt Il, jusque vers lan 13:33 ceux 11, Catherine )nsqueu 1346 Rnbert Il, liauplun dè u- vergue, aeigueur de Croc, testa en 1962, épousa AUx de Venta- Olé CROCO

dour. dont Robert III, Dauphin dAuvergne, seigneur du Croaq, mort en 1282, marit à MahaiitdAeVCigfle, dont Itôbert IV, Dauphin dAu vergue, seigneur de Crocq, mort en 1324, marié I à Alix du Mer- coeur; 2 à Isabeau (10 çhŒt,llnn. qui, en 1289, reçut la terre de Crocq pour son douaire. Du premier lit .lean ter, Dauphin dAuver- gne, seignour de Crocq qui hérita, en 1321, de la terre 4e Mescceiir et qui, en 1333. donna le chlteau et la terre de Orocq à Sou cousin Guillaume de Chaslus. seigneur en que lie de Giat [petit-nie dA, berk chevalier, soigneur de Tsuzellns et de Cisternes et dAlasie de Mercœur (donation confirmée rue te roi Phitippe) et ce pour transi- ger avec lui, car il était en partie héritier de laMercoeur. maison de II a apparence que Guillaume de Chaslua vendit ses droits sur .Crocqy S André de Chauvignv, dont nous parlerons. La famille de Chaslus, qui reinosite eu xliii siècle, est originaire d,, paya de Chaslus (Puy-de-Dôme) F5 du bourg de Coiribrailles. Elle existe encore en Berry et porte dazur, ai. pOiSSi,n , dcsrgestl en bande aneompagnd de G droites do, ces crie. Catlserine,Dauphine dAuvergne, daine de Ciocq [1212-1250],épousa Gniehard V de Reauien. sairneur de Montpenster, dune illustre éden semé de blZeiles de ,,iêene. Ut laissèrent I Huinhort, dont nous parlernos; 2 Eric ou Heric de Beaujeu, seigneur de Crocq et dHorn,eat, maréchal de France, dit le sltsrcc!inè dMermenl, marié à Alengarde dAuhusson.,Els 1270. il partit pour la croisade avec le roi Saint-Louis et fut tué nu iiège de Tunis [1210); il mourut salis enfants (l). Ilumbert de Beaujeu, héritier dtiic sou frère[1270], fut seigneur de Crocq, nie Montpensier dllerinent, connétable de Frence il mourut vers 1280, laissant disabelle de Melle, ta femme, Jeanne tic Boaujeis, daine de Crocq, dllarment, de Moutpensior, etc. [1280], marié à ban 11 dé Dreux, descendant

- (1) Forez (Eric) de Beaujeu figure. Vers 1250, parmi les vassaux du Comte Alphonse, frôro de Saint-Louis (apaagén de la terre dAn- .verne) comme seigneur (le Crocq, dtiermaentet du Montai-de-Gelat (Voir Spicilepéitni brtvaiease, par A. Ohasaaing, page 02].

HISTOIREli

Isabelle de Melun, dont il eut Jeanne de Brous, darne de Crocq, née en 1345, sorte en 1316. Après la mort de Jeanne de Dreux, le bailli dAuvergne réelar,ia In Succession e, faveur de sire de Beaujeu. Comme plus prés parent mais un arrêt du parlement deP aris, du 13 avril 1350, adjugea Croc,j es Montpensier à André de Chauvigny qui descendait des lleaujsu. Cet André tir seigneur de Saint- Chartier; épousa Jeanne do Gracay; en 1354. il est qealilié seigneur de Croeq Litres de Chassvigny dargent, à 5 fusées et deux demies etc gueuies, en fiisee s urmûutées 4 in lam&ei de Ra die de Û pièces. Supports deisrc asqes. Cri Cheratiers pleurent!] André niait pour soeur Blanche de Chnuvigny, mariée à Puy Le Bo,iteillot dc Sentis vers 1320], duquel mariage naquit Puy le Bousculer, seigneur de Crocq, de enroua et dArsonne [Il possédait ces- ter- res en 18631, marié, vers 1345, à Marie de Chereheinone. [Le Boa- teiller porte de gueules, chargé de 3 coupas do,, par allusion. à Is charte de grand Bouteille, le Francs dons les Isonee,l 1er ont été revêtus] Pu y laiss4 Blanche le Bouteiller. dame de Crocq, dArto,tan, mariée le vers 1362, à Phdibert de Les pin asse 2 vers 1365, à linbaud Brun du Pesclil,,, qui suivra; ° en 1376, à Gode- froy de Enislagité. tonne dAevergne. Imband Brun du lesclsin appartenait A une noble Lentille du soin de Drue, qui retint le nom de dis Peachi,,. serre située en Bourbonnais et ports coupé ctusqent et daster, à té croix aiscrde de gueules sur targeisl et dorgeisi Rus Il était fils de Chalard du Pesehin fut soi- gnent de Crocq per -d sa femme), la yon et gouverneru de ducean, de Berry [1354] et mourut en 137?. il eut D louis, seigneur de l,eurous, le IStonteil. Artonne, chamnbol- Inn du dise de Berry. marié à Yseult de - Sull y : il inonrtmsnvamis 143f, et laissa lac- - - quotte du Pesehin, qui après lis mort de flc- ques du Peschin es de Dauphine de Mont- leur devint daine de Croit,![1460], darne de Leuroux, de Vamennes. de Bulleibus, le nu PESCIWS Benaesac, dArtnnne, de Saint-Beauzire. dis Pesehin, etc.. mariée, le 20 octobre 1415, n Bertrand Vide laTourdAuvengne, conne dAuvergne et de llnulogue, dent nous reparlerons Jacques du Pesclun, seignen r de Crocq. de Guéri mies (I) de Rocliegude, auquel fut donné le château es la chà-

(1) Guérines [Puy-de-Dôme], pr&s dAnibert. DE CItOCQ 83

• Z4+ é tr

FRANÇOIS IL DE LA TOUR DAUVERGNE 13 ovol de Crocq. vicomte do Toronne (t .I532), daprès in portrnit au crayon, du temps, conservé à Casale-Hovard (ÀnIeerre;, Si li111] 0] RU

tellenie de ( rotq par partage de 1S8 Il). Il ponae, le 12 atvier I L 12;. Dauphine de M oct tlaur, du ccc ii lustre ni ai ,uc, cli Vi vrais, fille4e c noble et pu isean t hennine J e han de Mont! au r etdIsabelle de \ultun. Le ,,c,,trat le mariage rit passé s Sain c-llon,,rt-le-Citas- tel, en Auvergne j3) llanpinne do Montisur, daim, de Croc,4 et de Rochegcsde, est selle, dont le so,,veni rvit curare dans cette loeaIiti, e j ver tu d se in, me cites eharit4i - [I)- SI ont] aur plu te ior, ii li a de r o ic, ur,ne, l,,,etj, ossc eoom,,, t ne 1e g ,se cira e Il e r-sida au de Croc,j, vivait encore ni 1433 et V tciouri,t, 3 Jeaijije ni Peseb in Lfille dIci, haut et de B. Le ldoutexlle ri. nmar i e en I 37c3 f Louis de Gier, seigneur de dico et de Chàtt-augav, tilt de Pierre, chancelier de Friture, acqoes Élu les,,hin, seiciieur de Crue,1, et l)ituphi,ie de Muntlaur laissi-re mcc. Frai,,: Otto,vers III orte 14: Ici crié, t ,tri,iarucl de Me ut t c,tnr , y ic,otci te de Foi gn at,, qui, ! n,, t-n-1,, ps, di, ta la vicomté de luiml,gr,ae f, la laiton de Chale,,eon, In lavent delaquelle ois ,crrCt lut prononcé par leParlecice,nt [1161]. Il éLut li (le Louis, l oran 4e Moniteur et tIc !nrnerite de Pohgn:tr. tu- pe leise.reuct pccs denfa,,u.s et 1ci terre de Crtccq revint, ail r,,- la ic,ort de Dao- phi, e de Moi, tlau,r. ail suivant. Bertra ntl VI le la Tour dAuuvergiie, couac cltuvergnc ,ei mie,, r de Croc-j, cumarié t-n 1116, à -Jac4uette dci Pc .-, un et dune des plus illustre, maisons de Frittice (,P, Iccouru t IIMI s t fe ci,,,- lui su n c-lit étant encore ditu g e de (rocq eu 1 .179 et m,,urc,t ers 1474 Ils or, Lit Bertraud Vil, comte dAu, ergule, le, 5u--1 ut 1474. par ,e,iles,,,,-rendIlIe par la clma,ntcre des roc uéc--s â Ps ri,, eut l,t,i,tién, de lit s-igneurie de Ci-.,q (5). Damo c5hi1,,0 dc, tiuult. [eunce tir-

(I) Archive,,tatioaote,, R 5 126. (21 A rob ires noii-ntcles, H 2 rcccntrat on .ri n ai, en s rehe- cciii]. :3, Jacquet duPc-colin avait oui tee o_eus 1415. perlant un -e,, ,,n- crie no I et 1 ace croia e (ar,cimsc I,, lesc 3 cos,it,cocreegr,-id. liml,,-,, Io,t ce,c,t,m,,-, rincé ntcn buste deiè,cn,,e, dans uni col, supporté par 9 anges fIne,, t. dci se e,5u x ut- la t,ollec- tien Ciair,tunin-(, lauu It, n9 7123j. (dl tialuze a piblé lus!.11, peut" s-lis Ttiqi7car use le "Lie et "elle dea de /n Tour tiAacrt-gcte [2 vol. in-lelie,, (al .lrch,u,a ,trcliea-,les. Rst 19î3. ledèche ii--tues si, Pese-hin avait reçu du drap pour ses vêtencenca, (le Nicolas Ct-lnciy, nar- p lu ctnd de Lueqnes, demiuran t j Pari,. en 1401, [Coller! é -t ]Jtstanq, tliblioth. nationale, titre oricel] le nt-c,.- r--çeit e,, f -t- -

f, 86 HISTOIRE

fou Jocques Minut, premier président au parlement de Touloese , représentait les droits dudit ISertrand VI, sur Cror.q. quand 4 elle les vendit, en 1520, à Franç.ois de la Tour, vicomte de Turenne, d4Jà propriétaire G del aiitre partie. dAuvergne. seigneur - d011iergnes, conite de lleaufort, vicoiiite de l uronne, do la famille et cousin de Be, trand VI qui précède, devint vers 1474, sel- G gneur on partie de Crocq. Il tesla dans le ehftteau de Turenne en 1488 et mourut en 4 1489 Sa femme, Marguerite de Roger-Beaii_ fort, quil épouséeavait en 1414 est dite DE LA Touit D;, UVERONE tiaine de Croco en 1474 elle le rendit père de Antoine a0 la four dAuvergne vi- ceinte do Taraude, seigneur de Crocq 011ierpunn, chambellan des rois Charles VIII et Louis XII, marié, en 1494, à Antoinette de lens. Il mourut en 3527, laissant: Fritn- Qois Il de la Toit, dAuvergne [nous donnons son porerait], seigneur do Crocq. vicomte de Tuireniie. né t Limeuil • en lerigord, le n juillet 1491, chevalier de lordre du roi, capitaine de 100 hommes orales, gouverneus de Gesses, qui commanda larmée de Picardie, ambassadeur ci, Angleterre, etc. TI rendit do grands services à la France et innurua en 1532. en Bretagise. II avait épousé, tu 1518, Aune de la Tour dAuvergne, veuve en premières noces, de Charles de Bourbon, coince de flottille. et, en deuxièmes, de jean de Mont- morency, seigneur dEcnuen, laquelle était dame en partie de Crocq (comme dea,,undant de Bertrand VI et de Jacquet, do Pescliin, dont elle était larrière-petite-fille) Fra,inis II de In Tour dAu- vergne laissa : François III de la Tour dAuvergne, baron de Crocq, vicomte de Turenne, gouverneur de Bresse, blessé isierselleinunt à la bataille de Saint-Quentin [1557!il laissa dAnne de Montmn- - renex, ta femme, morte en ]554$, tille dAnne, connétable de Fiance, fleuri Pr de la Tour dAuvergne, baron de Crural, vicomte de Tu-

cadeau O lasses dargent doré, données par le due dOrléaes dont il était écuyer, pour ses étrennes, en 1409. [.\lènie Cnliecl. Buccin lRsiaeq] le nième reçoit un cheval en don du intme due d Or- jésus, cheval pris à Charles de Giresnse, chevalier, 1411, [Mémo Gourd, Btesitmra (4EslrmnqJ. n

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88 HISTOIRE

tonne, qui devint duc de Bouillon [15911, prince de Sédan et de Raucouru, etc., etc., fait maréchal 4e Fiance, en . 1502, mort à .Sédan en 1623. lI était nô, en Âuverg.ne, au chôteaudu 3020, près de Martiigues. e. 1553, et se fit ptotcsiant en 1575: devint le ehefesi Limousin et enAuvergee des protestants, sa vie s été publiée (3 vol. in-12). .11 avait épouté, en 1591, Charlotte de. la Match. duchesse de Bouillon, princesse de Sédes. morte sans enfante e" 159 en létablissant son héritier en secondes noces, Elisabetlt do Nassau, dont il eut I Frédéric-Maurice, qui suit ; 2e fleuri Il de la TourdAuvergne, viconite de Turenne, connu sous le rom de larcane. marée de Franco, lun de nos plus illustres guerriers fra,,oais limé dun coup de canon en 3675. .. - lerédéric_Mauricc de la Tour dAuvergne, ceinte dAuvergne, duc de Bouilles, baron de Crocq [1623-1631]. était encore soue la tutelle dosa mère es qualifié baron de Crocq, est 1626. 11 mourut en 1659 ô Pontoise; ayantépousé Lénnce de Berfl, morte on 1651. B..1631, il dc veste -dola-. baronnie de Crdcq a Antoine Coafilet dEfltat. qui sui t. Antoiie Coéllier. dit Rusé. marquis dEsiias. baron de troc1 [1631-1 6321 grand-asaitro des mines et minières de Franco; premier - . écimyef de la grande écurie [ ha l ai. Chevalier du ,Saiut-Esprit[l625] nominé maréchal de France, en 1631.maréchal (lu Bourbonneis at dAuvergne, -puis gouverneur de ceé deux provinces boute- . S nant génjéral des armées cri Alleniagné. Mort de f • - inèladieà iuxeneteih. en Allems,agno, le juillIet • 1632. Enterré dans -Téglise dEfflat. Ses armes soin celles de soit petit-fils Antoine [elles Igu- rené à une page de cet ouvrage]. Il avait épousé, ta 1610, Marie de Fourcy, dont il eut ]0 Heu ri, • » dit Cinq-Mars: favori de Louis NIE. ddcapLté a l..yon. en 1642, à?? ails,. pour.sbsre laissé entrai- Le ereca I «FI 51 cor dans la conspi ration de Gasc on 4Orléane B are;n rocq05de Martius, père dAntoine. bàron, qui. suivra, et 1632) 3 labbé Jean, baron. de Crocq, qui suit; 4° Marie, née en- 1614 à Paris; mariée en preiruidres noces, à Charles do la Porte, duc de là Tsleilleraye, père de Chnrles-Ar- usant, baron de Crocq, qui va suivre. Jean C63llier, fils dit Antoine Coéflier. qui précède, fut baron de Croeq après son père. L11 est qualifié baron de Crocq en 16a3.] Toutefois, il eut, pour cc-seigneur,Armnand-Cluarles de la Forte, qui suivra., Jean Cotfiïer, dit labbé defiiat, fus abbé. de DE CROCQ 89

Saini-Sernin de Toiilouse et de Trois-Fontaines, prieur de saint Eloi de Longunieni. Né en 162. il ninuruté ]Arsenal à Paris. en octobre 1695 et ]et enterré à Iongjumeau.

aNrojas COIWFIIIR DIT ILUZ Marquis dtiïiat1 baron de Crocq, t 1632 (médaille du tenlpsH

Armand-Charles de la Porte. duc de la Mcilleraye, neveu d, labbô.dEfflat. qui prdcède [car il était fils du maréchal le la Ateillerave et de Marie Coéllier [dite Ruzé dEiliatJ, né en 1632 mort

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On lilsiolitE

cc 1713, baron de Crocq en 16b3-l66, fut grand -maitre de lartille- ri; lieutenant général Il épousa, en 1600, la belle Hortense Mati- oint, fille de la soeur du cardinal Mazarin. née à Reine en 1616, morte en Aiigleterre en 1699. Son tclata,ite beauté la fia rechercher par Ch ailes Il. roi dAngleterre; quo Mazarin refusa. Humiliée des btzarrçries ale son mari, qui se rendait la fable de toute la Cour, elle le quitta flOdé] et depuis mena une existence très légère. Elle no retira en Angleterre et vécut dans le faste, gruice à mie ten- SlOfl (lu roi Charles Il. De la Perte de la Meilleraye porte pour armes de gueules. ou crotesenl d/iermi,tes. lécu bordé dor. Antoine Coéflier dit Rosé. marquis dilOjat, baron ile trocq t1653-11O1], is evu t, célébre et inTertuné Cinq-Mars, fils de Martin, seigneur dEffiat e de Marie-Isabelle dl6scouhleau lie Sourdis. neveu de labbé dEflJas, qui précède, et petit-fils dAn- initie, maréchal de France, fut chevalier des ordres. soigneur de Vaux et Limagnes. C hilly, premier Il naquit en 1638 et mourut sans postérité le 3juin 1710. [N i don sots ses armet, daprès un joli blason gravé de la chslcog hie duLouvre.] Il avait épousé Marie- Mine Olivier de Leitville, g ornante de, enfants du duo dorléans. Franois du Ligondée, bi t de Roclietort cl de Creoq, capitaine il iterie, acheta la baronnie de Crocq au cèdent, le 23 mai 1701. Il avait épousé, fl il , Françoise de Rivière. La maison de I I dès ou du Ligondès, remonte par fi- j liai i à 1350. Elle a donné Goy de Ligon- dèsl ii fut A la croisade, en ISéS. Cette la- mil eet représentée la branche ainée, à branche de , aux ohattaux Pa inte-Feyre et du Leyrit (Creuse), voy. le biv ehe de Do. et de fort (Alliée). Ami es do- au, (Ils lie peut do,, lantpassé, avoué DE Li&ONOf5 de semé de molettes dépi- "o, dor. is de I igondés vendit la baronnie dci Crecq au soi ail, le ier 1720 (I). Jacques de Saint-Julie marquis de la Rochette,

(1) Bibliothèque nationale. imprimés, Facturas [F3, in-fol, vo- lune 10]. Document imprimé de 4 pages in-folio.

92 IIISTOIRF(

seigneur de Beaurepard, Saint-Martial-le-Mont la (iorsae, le Vi- 1er en partie. uevint baron de Cruci 1 , par contrat duja llvi( r 17,à). 1 avait épousé, en 1710, M arie-Aniie de (.11811- vigily de filet, (111e

IIC SA INr-ful.lv,x prim(e 119 pages in -il. génealogi,,, raris- sime, se trouve à la flitiolhque ,ia(ioss,zle, Cabines rien titres, registre 27JS .JiLcqlnee do Sains-Julien vendit la baronnie (le Crocq ait suivant. Jean de ilerein, chevalier, seigneur, comte de Saint-tiéran. Vaux, Bonrdeille. Ânesse, la Cliezotte, etc., dabord trésorier dekrasiee 1,1 1. géo rallié de Bordeaux, puis , mseuler su parlenseiit de Guyeii ne. ensuite niisitre des requête,acheta la baronni,- do Crueij, par forme déchange, en 1720, an précédent et, par cet acte, abar- donna celui-ci la terre de la Cliezotte Il portait polir amines Ecertel,i or,.- I et 4, dezter chu lion for, tes pitien ria detont ip es nia? une Epn& en pal rtnrgeot; au? et 3, tor à Ult loties mite au, herisne. re sinople fleuri de .5 pièces t-gueules. tir chef dr,z ne,-, harpé ri 3 italIen,d or. La fansnlla Bertin sl,pLrtieot net Linnousiii. Jean (le Bertin vendit la baronnie de Crocq. en 1738, an suivant: Goy dl fssel. mnaruuie dUssel, baron de Crncq et de ChAtea,,vert, seigneur di Bert,, nie Saint-Martial-]e.-Vieux. ,:oseicneor de la ville dUssel, nt en 1707, testa en 17.17. il aetach la l,aronnie de Csueq en 1715; mon ta dans les carrosses du roi h la suite de trou- -1 nobiliaire faites avan t lan 1400. Sa feiiime. Marginer,t.c de Saint-i ulien. quil avais (pansée. en 1732, ri aine le l-iay at. donna, r son 5cv la "v-nt de 1749, 0 setiers de aeiwle aux pan ce p, de la Corou n ii de Croiq, je jour de sol enterreniient «Ils le rendit pire, entre aunes enfanta, de 1 Marc-Antoine, qui suis 2 Jean-

94 HISTOIRE

Hyacinthe, comte (Ussel, né en 1745, mort à ICI ana on 1819, marié â Msgde!eine du Bois de Saint-Ililaire, aïeul du comte dUsse!ré- sidant à Neuvie Lcorrêzel, dont 2 fils. La maison dUsse] lune des pins anciennes du Limousin, descend de Guilisu inc dUssel, fils cailet [r,n 11 571 dEbles III de Vessdatour et dAgnès de Ilourbon. Amies ilonr, à la porta [huis] dor clone, ver- ouillée de sable, eceasispa1nsô de 3 éloiles • d or, 9 et 1. MarAnininee- dl:ssel, marquis dUssel, baron de Crocq et de Clmitteauvert, coseigneur de la vilie.dLsse!, t de Flavat, etc., capitaine dans le régiment de Conti, chevalier deSaint-louis, épousa, en 1762; • - Catherine-Claire de Salvert (le \lnntrogrmon, dont entrautres enfants Léonarti, niarquis dUssol, dernier baron do Cru9, un 1152, né en 1764, tnnvuqulsàlAssemnblce de la no- - blesse du Bas-Limousin [1789j. sons-lieute- U art dans le règimen t du roi [iimfium (brie!, ouRs,in marié, en 1784. A Joséphine-Ilonorée-Sou- vernine de lit fun ton vice-sinisaide l"rance, il est laïeul dis général marquis d Ussel, père dan fi5, oflicier. se de 2 filles. Le gésiéral dUssol avait un on- cle, lequel s laissé deux fils le comte dUssel, père dc deux dit itt donc fille, ce labbé dIJasel, curé de Saiat-l)omaet (I). Le Baillage. — Crocq avait nia baillage, comprenant la haute, mo yenne et basse justice sus les localités les alentours. Les prisons du baillage étaien(daus le chteau: ers 1675, Ga- brie! Lebel est qimaliflé « garde es concierge des prisons de Crocq ». Iloillis ale trneq. - Eeiermne Romeuf, avocat fiscal dit roi eu Auvergne, 1420: Jean de Bonnefont 141sur lécu une bande]; Michel Munie, licencié cii loix, lES-t-PiCS; Jean Mai- lin, fils du précéilont, 1610-1626 Anne,t Mas-lin, seigneur du Teillons, fils du précédent, 1696-1647; Jean Vergneitte, seigneur de la lIai-

(1) V. Généalogie mie la nlaisnn dUssel, dans lJ!i,p , gdnol. de In aioisoa 4e Bos,cs(on, par A. Tard lei a, in-4. 1563 [r 281 â SOI]. NTOINE Rwe Jen 31^4tz,yziù dXj/Lz Loijyjwizcaau ec: GoiLvernair & .Àfeivaiyu. Vftr etgrand tJzau dc JLnnaa qui fil 51Vie R aolx-rrnue, 10i0-168J l"rnnrnis Gallieliier, 167.1 Jacquet Riiyneau vers 1707; Miche! Cllermartin. seiciieur des bisait-tes, ILVOCJL on p arlement, l7ti.l739 ; Léoqard-tictor CF,erx,iartin, soigneur des iluisirea, 1781-1787.

ANCIENNE MUNICIPALITÉ

Grocq avait une municipalité avec 1 consul . , remontant três probablement au xi,, siècle. Une charte de flaueliises et de privilgee avait été accordée par le seigneur, ver-o tette épo- que. Plus iard, pendant les guerres avec les Anglais, elle tit perdue ce qui obligea la ville A plier le eigneur Jacques di, Peichitil rIe la confirmer, ce qui eut lieu par acte du $ j aille 140, dont voici lanalyse (1) i.e, manaus et habitants de la ville de (roi.1 e t des villafts de Cru vide Cro u; lie I duN on te let et du Mont, expo. rejit t J ii! - que. iii teschmn, cuver, siiglieur de C ""x éi.O et O eei inc da lolp s ont une franchise, appelée t fr,i.ie sise di Cii.,:, qui leui :tét,doiinée jadis pal les prédécesseurs Jade .Jatqiiie lieu ies leti t, s originales ont été perd ues, parce f ac le /td tee" de //iitp9 put les Âne lois tac tues du Pesetiin, en mut r.,,, tre E iceat Ro,,,e s/, ba hielier en lok et en décret, avocat lieraI .otir le roi, en Auvergime. et bailli de (douq. pour f.,ire une e,,0u te s,, r le- pnisiltges ré,laiués. Cette enquête fut dirige par tlurai,d Otto- Let. notaire et procureur dudit ,tac,jues, en la cour de Rom. lei, te B s-- C -e, chât,lain de Crocq et Kit " eu, T" ut,-"e, procureur dudit .1 ac- J ues et reeev sur du lion 4e Crutq. s,stujent s:oncertts avec ledit l adi i et Ot,raad i)oultre. conseiller dudit .tacq nec et audit w de ses eo upti . ,j Il avait r-ç u deux un rapport .Jaeq,ies 1l est riin, cor,- iris s. alors, aux habitants de Crocq, les prit il-gos suivants 1 iI,

il, l:orddnal existe aux Asihfvrs stiiisufr. carton tt 2 1. - li I raiiçLi Il I a e gr. in-ldlio écri turc serrée, docuit, clii .1

98 HISTOIRE

continueront ÎL avoir 4 consuls chaque année. qui prôteront serment au seigneur do Croeq, à la Sains-Jean-Baptiste; -,° un emplacement sera donné aux dits consuls pour y bâtir un hôtel do ville i 30 les dits habitants ne seront point ,nnrMillotuies, tacts francs et de frass- clac condition. Sig II « Jacques Il Posehin La franchise, dont il est parlé dans ces privilèges, était usa territoire exempt de toutes redetances au seigneur et situé autour de la ville - Le 7janvier 1517, maitres Antoine et Amalule Caraboez, Pierre Vergne et Etienno Bozcron, consuls de Crocq, reconnurent A Amie del. Tour dAuvergne, dame de Crocq, quils étaient obligés depayer, auseignelur do Crocq, chaque année, 20 livres tournoie â la letc de Saint-Julien, à cause ale la franchise dudit Crocq ). Quant aux consuls de Crocq, ils ont existé jusquen 190,, au moment de la création des maires. En 1702. NocI de Fretel et Antoine, soit achetèrent, 200 livres, loffice de syndic do la municipalité de Crocq. La ville de Crnoq Avait jadis, dit-on, la propriété lu bois dtlrbe - Le 3 Septembre 163, les 4 consuls do Crocq LOabnel Lebel, Miche! Blanchier, François Goltovene et René Chermnrtin], à la suite dune délibération municipale, qui constatait que- la ville étais dans I im- possibilité de trouver de largent pour payer la cote de la taille, firent vente, aux habitants des liuss,iree, paroisse de Sn,nt-Ora,loux. dun droit de pacage dans les communaux de t3rocq. dit des Bessin- ras, attenant à ce village, jusquau village de Saint-uradoux, moyen- nant 115 livres. Armoiries de Crocq. - Cette ville murée, ayant sa mu- nicipalité, -possédait, sûrement, un blason municipal que loa ne connaît point, actuellement. Crodq a,donc adopté des :ar-

(I) Voir original parchemin, A,-ché,no de le Creuse, série E [Titres de la famille dlJssel]. Imprimé dans louvrage Chou-tes eOnifliUfl01e5 de te Csci.sc, par Duval, p. 104, DE CROCQ 99

moines modernes, qui portent un écu dcarteld aux armes de la plupart des seigneurs de la ville savoir: 1 bauphins d.4urcrgne 2 du Pesehin 3 Comtes dAuvergne; 4 de Saint-Julien 5 dUssel ; 6 Coeffiei dJlfflat; sur le lotte de la Tonr-dAu rerone.

COMMERCE

Crocq faisait,jadis, un commerce prospère avec des localitds éloignées. Lindustrie des cuirs, de la teinturerie, des sabots y règne encore. Les Foires. - Elle existaient déjà, à Crocq, en 1261, ainsi quon le voit dans une charte [de mai 1261] par laquelle Fric de Beaujeu, seigneur dHerment, et Arbert et Guillaume de Ti- nières, chevaliers, seigneurs de Fernocl, transigèrent au sujet du péage établi par ces derniers â Fernoci et dont seraient exempts les habitants tlHerment allant aux foires et marchés lie Gracq (1). Crocq a, de nos jours, 1-7 foires. il existe, dans ce lieu, une assez belle halle, moderne. Voici les droits de lvxyde LU 3e foires, tels quils étaient perçus, en 1530, au profit du seigneur de Crocq, sali les habitants de cette ville « Ce sont les ordonnKnces des layées de Croc aneien,), graq par le rapport, des Pran,ièrement, aurchaque becte sse qui se vent! en (aire et marché de Croc, doivent au seigneur un denier de laide,

(1) Voir IAui:e,gne illustrée, par A. T ardieu,année chars,: ty trouve en entier]. 17 [La 100

sur une douzaine de moutons, vendus par gens de la flan- hem, sur chacun cordonnier ou cuirrtlir gui est cluse, un denie,. bleui, aux foires de hors de la ville, chacun samedi, 2 doniere J(c,n, Saint-Alite, de Carême et de Saint-Jean, lesdits cordonnier: pavoilt 7 deniers lieue à la foire de la Toussaint, 14 deniers. Polo, chacun chaque foire 1 denier s et mercier, chacu n, samedi, un denier; item, sils portent suie 14 deniers. /iens, sur chacun futallier, A chaque foire, u, deuue,. liens, qui vend fromage, A la foire, un fromage. Plus, nu r un cuvier, sil se vend Clos de 12 deniers, obole de laide. Sur chaque boucherucher de C,oeq, 2 aous par ail sur chaque paneuer, de 100 pains d Carbme et de Saintjeiul, 2 deniers, Qui perle char- vre. drap, linge, chaque samedi. un,deluier ; A chaque foire, in de- nier. Chaque verrier, le samedi. i,saille on laide. Qui vend pot de terre cuite, le sai,iedi, on denier de laide; à chaque leire, 3 de- niers ; en panctiur étranger doit, le samedi, un denier de laide, ei. de fer, A la foire, 3 de- à chaque foire, 3 deniers; qui voué clefs niera; quivend poivre, un denier, Qui porte fer, chaque sa- ""di undeniur à la foire, 3 deniers Chaque drapier, un de- nier. le saniedi; à la foire. 3 deniers. Pour un cheval ferré, 4 deniers de laide ; sil est dôforré. 2 deniers; - Est à an- voir que ceux qui sent propriétaires nu la franchise de Crocq ne doivent pue Z si ce neSl. les houcli ara et panttiera, - Or- les i,,eaurel I.e suigueur de Crocq prend la moitié des donnancemnoudures et ceuxqui nuit les moulina lautre moitié. Ordonnancé q u lai item, sur des poids celui qui pèse, doit 4 ,le,licrt pour n les terros roides de la lrauchile, le seigneur prend la moitié est di,de lala semence et la climo. l,eom, au moulin mie C)mancnan. il . [I on moulé des moudures. Ceux de - la franeluae doivent fourrage uni de nième pour ceux de ta Vitie.,semsl,e Eccst_à_diro In vifle close de murs emm leut 112G]. La poste. — Crocq avait un relais de poste dès le XVII Siècle_ On sait que ces relais ont été établis en France par ordre du roi Louis Xl, en 1461. Jean Chireix était maître de la poste, A Crocq, en 1673. Autre hait Chireix possédait cette poste en 1720. DE CftOCQ 101

PERSONNAGE CÉLÈBRE

Cornudet ,Iee Chitunsettes. [Le eon,te Joseph]. né fi Croerj, le 15 sentemljru [7151. Dabord lieute- nant genéral au illae de Montai gu-eii-Coni- braille [17691. Député 1. PAssemblée législative 1791] du àonseil des Anciens [1797]. A la s lin le 1799, il fut lun des principniix coupé- rateurs de la journée du 18 bruninire, qui porta Bonaparte au pouvoir. Dés lorigine, ,n,,nbre dii sénat [1709] il sy 6t une position considérable. Pointe de I empire [198. Grand oGicier do la Légion dhonneur. Il présida, plu- sieurs fois, le collège électoral de la Creuse. Lu 1813, coniinissaire extraordinaire dans la Il . division militaire, lair de Franco F1814]. W1 De la Cli,ainbre des Centjours, où il fit en- tendre din belles paroles de sa°esse. Il reprit son siige de pair en 1810. Mort à Paris, le 13 septeinre 1834.

FAMILLES ANG(ENNES

Bourbon. - Guillaume Bourbon, notaire royal à Cror,q, 1630- 1041 Annet Bourbon, chanoine de Orne9, 1632-1063; Léonard Bour- bon, notaLire à Crocq. 1687. - Charles. Cette famille compte 6 notaires de père en fils [depuis 1693]. Minet Charla épousa Ill.de- loins l3analette, dont Frangois. néen 1626, i eut Lonard, né à a"] vers 1665, mor1[1728J. notaire royal en 16J3,apri,s son beau-père, marié Mamie Pradaloix. Il eut Michel, an en 1759, notaire à Crocq [1729], marié cxi 732 f. Marie Bourbon, dont Michel. né on 1734, nolaire à Croeg. 1759; juge de paix; marié on 1752 1 à Marie 1)efouanoux ; 2 à Anne Cornndot, ois 1708; doseconsl lit Michel. né eu 1770,mort on 1854, notaire à Croeq (1808-1835); marié, en lnn XII, fi Marie-Françoise Morlin du Fressinet, dont Lucien-Michel, né en 1808, notaire (1336-1805) ; mort en 1874. maire de Crocq, etc., marié Marie Rouge. Il a dté autorisé, par décret de 1854, lui et sa des 102 - sojsrolstu

cendance. à ajouter â ton naIn celui de Mrtrhn. ] l est- père de lu Jean-Michel, né en 1829, notaire è Crocq [depuis lSliSj 2 Atnt- dde. né on 1832, avoué à Aubusson, licencié en droit, cané, en 18GO, à Marie Dupic, dont: I Alice, marié à JosephGasue, avocat à Pa- ria; 2 Maurice, né en 1501, avocat, officier de réserve. - Cher- naartln, seigneurs des Bussières, do Monneix, etc. Antoine Cher. rrsartin, marchand à Crocq. 1517. b an Chermartin. chanoine de .Croeq 1542: Laya Chermartin, nomii-O royal, bailli di-lernient; en 1592; il fias placé, par les Lig-ucers, lors dola prise dHernsent. dans un coffre où étaient les archives e iacé dètre brûlé vit [V. Risc. dIIerss,eot. par A. Tardieuj. Jaec son fils, résida,,l à Crncq, en 1642. Micliel C. seig des Bussièr rocat en Parlen,ent, mi de Crocq, 1726-1729 eut Antoine, se es 1l,issières, avocat en Perle. ment, marié en 1753. à Magdeleiii udrioi,nes dont 3 Ltsonard- Victor. seig. des Bussiéres. de Me s, de Tardes en 1751, bailli de Croc,], dés1781. encore bailli de e,, 1715. Armes une bande chargée deS étoiles. accomp. à de wc dun croznsenscontourne è dec gravé aunies Les i3,tssiêres. Dit chanoine de Crocq,1628; Jean Chi, Jean, son frère, conseiller du roi lHôtel-do-Ville tic Paris en 1677 Croce en 1720. - Cornudet.. - liugcleix. esc. Près ancienne famille, ori?istaira de 15e). Jean Cornudet était payé, en 1518, dune rente des tailles en 1étection de Combraille [As-chicot de ej,taire imprimé]. Filiation : Renaud Curnu,let élu en ..braille et conseiller de S. A. Mademoiselle, du- ,tr,eoeier, né é Cl,amboa [Creuse). marié à Marie de né 1 Chanihon en 1670, nétaire royal etfill ro6uràsir fiscal en 1723, à Croc9. marié, ce, 1720 à Marie Chiroix, e de Jean, maitre do poste à Crocq. Il eut : 1 J. -Bapti Luc, qui suit: 2 •loseph-G,lbert. qni épousa, en 1775, Anne-Marie Pelliscier du Channing, dont èliel,cl, né en 1777, mort on 1S46,nierié à M.-Josdphine de Villestivaud, dont J .-Joseph-llenri, jure dopais à lontg,bsud, né on 1525, marié n Cath.-Antoine,lteCohadon. dont Marie-Anne-Emilie, née en 1839. 2 un fila, établi à Riom. celui-ci eut Michel, mort en lSSS,psre de béa,,, conseillertlEtat, mort en 1875, q"i laissa 2 fils Michel, mn,,tre des requètes nu Conseil dlitnt, et Frédéric, inspecteur de la Ilatiçue de Froncé; a un (ils, établi à La p oche-Jiernard 4 Aune. 5i,ar,ae en 1708, à Miclsel-Charles, notaire royal â Crocq. J.B. Car LE COM TE JOSEPH CDrINUI)IC DES CjlAlMrrrTES a Crocq en 1755.mortutPnris en 1834 c membre du Sénat, Pair de Fiance, etc., 104 iIiSToiaE

nudet, seigneur des Forges, notaire royal & Crocq, avocat en Parle- Jernent; bailli de Barriiont, de Magnat etc.. né A Crocs en juillct 1721, V mourut le 28 sept. 807. lI épouse, en 1751. Marie de Cour- tois, fille dAnnet-et de Léonarde.Cherinartin des Biissières, dont ]e Miche!; 2 Josnph. qui suit; 3 une tille épouse de M. nu Courtial de La Sischette ; 4 Marie, mariée, eu 1772. àloseph-Annee Chassain, bailli nllerment. Joseph Cornudet des Chaumeites, écu or fr. page 10.31, né 1 Croc en. 1755, mort â Paris en 1834 membre du Sénat 1799 pair de trente 1 1 814]. cos,,te de Empire, etc., marié, en 1787, à banne Collier du Montel, 011e de feu Francois, écuyer, capitaine au régiment royal-marine, dont I . .inséphiae mariée, eu 1810. à M. Aubusson de , pré- sident de chambre% à le cou r do Liinogos député; 2 Julie mariée en 1813. au vicomte de Comberel ; 3Etienne-Einile, qui suit; 4 Adile, mariée à Lucien Arnault, préfet de la Meurthe. Etienne-EmiIeC,,nê le 10 fév. 1705,à Felletir,,entra au Conseil dEtat en 1813 ; servit dans les mousuetaires . [lSId,] anus préfet dlssoudun [1&9], puis de Figeac. Député de la Creuse eu Isal nominé pair de France en 1840 officier de la I,, d honneur mort en 1876, Il avait épousé, en 382], EgIé-Eugénie Vanlerberghe dont, entre autres enfants le comfe Joseph- Âlfred, né en 1825 & Paris, député de la Creuse cii lSdl ; chevalier do la L djinn- heur, etc., marié, et 1851. â \ahensine de la itedorte, petite-fille du maréchal Suchet, duc dÂlbuféra ; de ce mariage I le écrite Emite , né en 1855, e etucllemont 4 é1nutô cOMtIcs coarnoozT de la Creuse, marié à Marie-Rose Monge; 2 .Jeanne. née en 1850. religieuse; 3 J0- seph, lié en 1801, marié à Mut de Villene,mve. Armes : coupé, au f U, à dextre énouer, alt miroir dor, accolé dun .empcett demrpeni et. ri seecslrr, dozur, ou hou dos- aeeéle; au 2. de recules, ci k, fasce clos-. Couronne: do comte. - De Cou,-teIx. Esistait à Crocej dès 1414. Joseph de Courte ix, soi g. de Neuvialle [1734]. .boseph de Courteix, doco. en médotiue â Crncq [1770]; sa soeur épousa, en, 1751, 3.-B. Cornudot, snig. des Farges. lu dernière de Courtoix porta létude, de notaire de ton père à M. Depoux. Leur fils est conseiller général à Auzances, - Detonrnonx, jadis de Foureoux. Cette famille est très ancienne et possédait le fief de la Chiure avant 1789. Elle compte des notaires. Représentée DE CROCQ 1 U

à Crocq. - CallIeliier. - Jean Gallichier. notaire è Croaq, 1517. Jacques Galiiehier, haut-général du baillage de Crocq. 1534. Fritiiçois Uaiiich jar, époux de Aistoic este Sentard baIlli (leCrocq 1073], avait pet, r frète Sébastien, S. de la Poupe, n,arié à 0es- inclue de Saint-lui j eue n 1077; et polir fille, Mari e, épouse le Pierre do Beauverge r. s. de Chàteanoliarlea, ltuitsnv, I6 -17. Ardt, Onli ichier. s. d es Ors uea et du plat, 1658-1,577; J cars Sou fils, S. des Oranges et du I jet [170 I], notaire royal à Croeq. procureur lises! dudit loti (076) 51 arguerite Bosse [I6$GJ,, sa famine. leau Ci clii cl, in r, tact. sastsédec,sse 0. Croct1 Ll Gdo_ l Gflt]. .1 ont, l son fils. - Star- lin aeigsseur de I ava,sd-Pro,,, s Lavaud-Gotsyard, e liez Queyret. Il leilluux, les Chaussades, Irestinet. Charnu, bisa, etc. .\ljch,e] Merlin. s. du Tuilloux. des Chas,ssades, dArfeuilhe. bailli de Croeq. licencié ais loi -1, ehàtelain do la Mothe$tériucl,al, la Cousilu e, Rocs- testa en 1504 et nieurut ers lOOS. Il épousa, eu 1359, Atstho- nia Baise!, clou, : 1Joba,s, qui suit :2 Onspard, bailli ole Crocq. 1010. Jehan M. lieus. hu-baill,ue de Crooq, puis bailli, testa en 1,13S il laissa Aunes, s. du leilioux, bailli du Crocq L l 03l-1617]. poils de Olibarto de Guilluu,uauehes: fille di yiuen, s. dii Clsielieix et dAiiva dc 11 uhesi, dame de Lavaud. dont tu rv,. s, il,, IatIlouc, itt) eu 1638, lient, au baillage do Crocq, 1677, marié cii 1055. 0. Jutqnette de Vaiichaussad e, dort : 1- ]routes, qui suit 2 Fruit ço la. cnitnns- de Os Os-anche: 3 banne, femme de 101aise de Vatiehauseade écuyer. S. il la Chaud, la liSière; 4 Frnuçois, col ueils de cavalerie est 1639 : capit. de Prelog. 10311; "crié est 1610. Cistl,eri,ie de Voclrine, fille de Jean. s. il o \ lette, veuve de Pierre Pasqilanet de Lavaud François Merlin éc, u yer, hérita en 1679. dc son grasicl-oucie, Louis du ltubess, de la folle do Lavaud- Promis. il fat Dm,iisié capit.do Crocq eu 1695, let, t. de cavalerie [régius. de Soisisssrej. cii I 0117, puis dans le régim. nIe la seiu,oeu 1702. capitaine en 171t,. Il épousa SiS- hastieu ne dt udebrism,d. Il eut Cliriatophe, capit. duc, le rOis, de la reitse. 1720: mnarié à Moi,rsiu y de Vialesx, dont.: I M lehel. s. de la Vil ledicu, aueie,s partie du corps, 178:, ; 2 Françmis, s. de l.avaud- Promis. Clsaran,blas.Courtes o,,, né à lIsant z 1 i 1710, es ut, dans le suais,, ,lO rI iau s 1073), chevalier de Salis t-omit,. s,t,,r t s. m. apré s 1787 ; il avait obtenu. ou 1777, clin pension de I Oui lmvsea du roi 3e 0 abriel- Paul, 0 en 1744, marié à Attise Garressis du Slénian ges, dote Ch. lea-Philippe. luort ver.s 1881, lieue. dans las-suée ro yale de Milarche, ltO ; marié : I à Raison de la \eresi e : 2 eu 1826 à Flics Garreasi deMénissiges. du dernier lit: I" Marie, née cii 18211. sssariée en 1846 A A suable de la Ri bière; 2" Caulisse, inerte est 1876. issariée. eu 1813, ait hall Recul do la Celle, n!os-n eu I 37.— 2t lOi-ait- 4,

1U6 uI5lUIkE

nie. I"ran,ois Merlin, I. dot Chanasades. du Fressin,it et de Chez Qiioyrel [loi-4] épousa Anno Brandon il (ut apit. ta ré5iiiietLt de Piéioont en 1679; il laissa J ean-Françoia, s des Cliauseades, inort nu 738, mariée à Magdeleine Bourbon, décédée et 1773, dont: J-61.. s. lu Freasinet, mort en 1781, marié, en 1760,1 Léonardi 1)u,r,,a. file de Jean, proc. dollïco t Crocq et tl . Fra ilru,s e Phe rrtitrtir, dont I Jean-Fra,iuis, e. di, Fressinet, ,,,urt cii l80. s. p. 2e Marie- Fia ,,,oise, née et, )7j8. mari in, en 1:515 XII, (t M ici, cl Charte s, no- s,nrca Croe, 3 MscbeI M. du CI,anset, oc cii 6780, mort en 1833. 851r son désir testan,entairo, Lncien-Mtth,:l Charles. son neveu, .t éte autorisé, par déa:ret de 1831, à j oindre à ton no Incelui de Maria,. Ar,,ies : lor e, ce r,-( u /or pcttscsn t.. at&t a,,-é: / ,, a ce,,.n ronfle te itt ,,,(e en po(nt e, .9 po,,r,ics h pie r"k cl"ra,es cfat.jeis t, 9 il f. [V - ce blasn,, gravé tu n,ot Lac, ls",i, IJi,li.,,n. — 1-el I Issier. - Seiene,srs titi Mont, Bingillax, l,xva,,d-Go,,,ard, etc. lal-ait Inc branche des Iellianicr de l"éliot, le, il,- Cleni,o,,t-ltorrand, e», nus dIs L OS, elle perlait A peu pris les i,,é,,ies Michelcnns. P., notaire û Crocq , 1617; Gabriel I., ch,tr,;in de Craecj, 169.1. - Frasiçois P.. bourgoi, de Cr0"], s. de 6m- gilleix, 1633-1643; épouX de Marguerite Bis,:- t chier; Miche]. eeig. du lIn,,t, soi fils, 1639- 1096; celui-ci "t e,,re gislr,,r sis armes cil 1690, à lAnn,,rial gé63ra I, ,lc,rqesst, vu ton civec se pie tee qe,- de,, chais soit ai,. OcCO,4P. Cet c/ter f. ,,,n," h, li,ves ,l/irrt,Ijnes 1 •, ide queutes. Annet P., écu yer, & du 31o,it, le (thamboc, a Granre, 1797. tellisaier, s. dit Mont en 1789, eut det,x fihlea : P M • flou- claire; 2 Mat Bainre Ide Meynisl. Jeaza P., seigneur de Lavette - Gouyard , la Bease, 1684; épousa Jeanne Maitre, dont Ant,,rie, iLLi5s5R écuyer, s, lel.av,tisd-Gouyard, 6701-1769: marié à Brancéoiae de ViliarA. Il eut Claude, ver, e de 1.avassd-Gnuvard, le Cliassaiig, n,nrc. en 1762, é,,t,tix dn t ilberte l.enohle, Sa fille épousa, ei 1773. J oaeph-(iilbert Corrindet J unrule, tilt de Ciilbert, notaire û Cr.,j et d, Marie Chir,,ix. An- jet F scie. de Lavaud-iiouyard, hOU Jeun I.. s. de la Vielle, 1639: le ,,tén,e nu autre, mettre des eaux et tomAis de la baronnie de Ciocq, 664 ;Annet I., seig. du Nabe yron, uArft-nille, di, la ailette, jh,,ut. de la baronnie tic Crocq (1661). beitti de , /pouse. ("tth. Be»se, do,,t I Lionet, e. du ebs yroa, 1673; lierre, seig. de Nabey ron, 1673, Guillanine P,, seig. de Nenfainile, coeeig de la Besse, idgi. Michel t., chanoine A Crocq, 1780. DICTIONNAIRE HISTOIUQt.JE LOI

ri

DICTIONNAIRE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE

DES LOCALITÉS COMPRISES DANS LES CANTONS DAUZANCES ET DE CROCQ

AnRSvMTityes s. ou slip. veut dire seigneur: - coseig,, Coseigaeer; - e. veut dire comsnmtr,

AIguej,erse (e, de ). Domaine mentionné en 1257 Les bâtiments nexistent plusJ.Vendu. eu 1733, par Aimée de Sarre, veuve de Louis de Cordebœut-lleauverger_htone,gon, s. de Ma- creux et Louis de Lestrange, chevalier, s. du Le yrit, son gendre, - â Jeari-François de Momet, prieur de Suint-Bard. Amont (e. de Saint- Bard). J adis Aeuond. Fief. Annet Panne- lier. s. dAnsent, Monsgrcmier. épousa, le 25 oct. 1011, Charlotte de Belvezeix, fille de In ys, s. de EnrI,erolles et de Marguerite Bauduy. Il était fils de (leorges, s. de Montgremier, dAmont, et dAnne de \auchaussade, mariés en 1585. Annet laissa Jacques, s. dAnsent, marié, en 1008, à Sillonne du Lavaud-Pasquanet. dont Denis. e. dAmont, la. - Chasse. Monigreinier, lient-colonel au régies, de la Tour, chevalier de Saisit-Louis, marié, en gne, Armes des Péisiietier dazur, à le peinte ras lient, cas pal, darge,sr, oceozide de .1 droit eu clie/2 est poinec. Louis de P. et Louise dAllemaig M arie-Silvio daine lAmont, la Cliaze, morte en 1765; François, marquis de la Celle, \icointe Châteauclos, etc.. dé- liu A lAssemblée provinciale de Moulin leur la noblesse de la Marche. Les de Celle, noblesse de la Mar il ii remonte à 101o. portent durgent, à laigle de telle, rases de dor. Celte antique maison existe encore. Le chef de la failli[ est marquis. 08 DlcTiøNNAiltSi lIISlOstIQU E

4 arteliille (e. de Saiist-Pardoux-dArneQ. Fiefâ Michel i\Iarlin, bailli le Cro:q. ce 1594; Annet Pellissier, S. dArfe.uille, le 4abeyrois, la Vilette [1l]. lieu il. de la justice de Crocq.

Arnet (e. (le .Saine-Pardoux). CO village a ajouté son aura ce- lui du chef-lieu L• Snnt-Pordoiex]. Auzancettes (e. du Compas). Ers lISO. 1lsssieurs monnaies vo- ni ailles farces trouvées dans ce lieu. Uannnlx (e.. de la Celle-flarmontoire). Jadis, Le Benetx. Fief à La,srel,5 lu lla,itadis, écuyer, s. de llaneix, Le BusI, châtelain dAu bueson, licencié on Ion, nia lié à Aure Faine. Il testa en 1610. laissa,, t Guy, s. de Dcccix, mort A Paris cli 1610, enterré dans léglise de Saine-Jacnes la Boucherie, avec épitaphe. [Epilophier de Po- i-ii. Ciilberte du Plaotadis, soeur du préeé,l. Elle épousa, vers 11:00, Antoine de Aliornaudre. et lui aj,1sona le Barseix. I ranoit de Mionsandre. êcuyer du l3aneix, o,, 1687. Pierre de Mionsandre de Saint- Pardons, le Rancis, vers 1700. Pierre-Joseph de M,o,,:andre. chevalier s. de Saint-Lardo,,x, le Ba,,eix, conseiller au grand .ai,- Sei], 1789. Mardelto (e. de Saint-Oradoux). Moulin détruit. Appartenait, en L086. à Annet Marliii, du Teilloux. nnsetlle, cher-lieu de commune. 695 asèt. dalt., 701 habit. 10 feux en 1377. Petite église du xve stôcle. Curés Pierre du Chier, 1627. Jacquet Latins, 1641; Gorsac, 1687; Chisschaux, 1710. Il y av ait une tonimullauté de.>> prêtres, en 1641. Patron Bahut-A Ivre. lar&hiprètré dHer,iseat. Il déjseiifait de labbaye des bénédictins de Saisi l-A lyre. à Clerasont-1"errssiil.fricots Jean 13e!, 1278; Gui1 - laume Marier. ]309; Jean Molle. 1.199; Ninohas Druxc, 1525: Antoh,e ITo,npard, moi ne de Saint-A lyre, 1790. - Le marquis de Saint-lu- I en de la Rochette, fut sei gneuree partie de Eirssville, vers 3720, ° Léonard, sis, rquis diiesel. le fut es, 1789. Fillias dl Chaludet et Dielte. dêpiltés de la paroisse au fiers-Etat Ll7891. Inscription ancienne. concernant la famille \ersiôde, sur s le pierre faisans par- ie dun eiur de clCusssre. - En 1730, le rôle de la taille soIt vais, - pour la paroisse, à 1037 livres pou r 131 feux. • u dia,, ni n (e. de Basville). Fief, Ra ynsond du Plantad k, s. de DES éANtONS DÂUZANCES ET DE CROOQ IO)

l3enuime, c han ai rie dHermenc, lbOl prieur do Besace, 1613. 1 tes la on 163!.

Ucnuregird (e. de Sermur). Fief. Gaspard de Saint-Julién, s. de iheauregard. de la Roeheite, épousa Jeanne Berthon de Monbas. Il ont Philitiert. s. de lseaure arc1, mar ié, en 686,à Aneis dAulius- son, lent .lacques, marquis a0 la itochette, baron de Crocq [Voir

CHÀTEAU DE DROUSSE(V. page III)

p. 92) e. rie .Beauregard, etc., marié, en 1720. à Anne de Chauvi- gin de Blor.

flelair (e. de ?eiériricha)). Fief faisant partie do la terre de Mal- Chaasel. démembrée de la baronnie du Montol-ilo-Oeliit par le ma- riage (le Gilberte èloeier de la Layette avec Georges Sapin de Sapi- I nier; originaire du ilourbonnais, vers l50, lequel fit bàtir un peut 110 DICtIONNAIRE IIISTO5tIQIJE château à lselair, composé dan logis avec une tour ronde -111 milieu. Les Ligueurs incendièrent cette habitation, en 1590. t] no fut pas se levé de tisa ruines qui ont servi à blitir le domaine de lontavsde. J .a tour existait, eepenant, il y a quelques années. L. famille Sa- pin de Belair, établie, ailleurs, a formé diverses branches (V Roses- sisseset1 siTu, au Diclionsi.). - nlngeJelx (e. de Saint-Pardous-dArnet) Fief. Français Pellis- siar. s. de Singelleis, 1633-1653, marié & Marguerite Blanelsier; Glande le]lissier, s. de Bingelleix, I654.Mssrc-Ant. dUsse], baron de Crocq, vendit, vers 1770, à J -B. Cornudet, notaire ro y al à Crocq, divers domaines, notammeat, en haute, moyenne et sasse justice, le domaine de Bingateis. illinelsexec (o. de Bustière-Nouvello). Il y a une dizaine de maisons. jadis chef-], decommune, rsiuni à Iluasmère-Nouvelle. la 1197 20 juin 1812; I2 feux ta 1357. B!evepefse, 1105; Btavaysecso, Loart. de Bonlseu I; Blase Poire 1293; Bleuepefte, 1496, (terrier uxJ Blcessyafre, 1551 registres dEvassxl hlau.quepre, 1728 lires. de C]mardj. Cure Le commandeur de Nalieyron, on 1654, et celui de Sainte-Aune, en 1711, nommaient le titulaire. Pète la Nativité de Saint-Jean. La conssnessdeite. Cétait une annexe de celle dd. Sainte-Anise [Haiste-Viennej mentionssèe as 1293 et qui avait. pas suite, les meunes commanstoursque celle de Nalueyress [V. le mot .Ncbcyuoe, du flics ionsa. I En] 6)6, léglise paroiaaiale dtssit etoute par terre si. Le revenu du ciné montait alors à environ 19 se- tiers de blé. Le cosnn,andeur était dumier général de la paroisse. ce qui valait environ 20 setiers de blé; les rentes féodales Rroduiaasesst autant, et la luistico dépendait dts château di, Seriner. Lorclse •/e .Setusl_Jeen_Jaiusrulesst ou de Malle, est Limousin, par A. Vayt- .sjére, page 543. jIout.hsIcegtICS (e. de Saint-Agnaxt). paréune famille don dise Ii nurg,eise. Un do Boutsn,erguet laissa 2 tilt : I Antoine assit: 2e jean. lieu rgcess. Antoine de Boutinsergssas, s. de La- viaile (1646 L du alseil, serre acquise par lui, conseiller honer. du soi au présidial de Guéret 1d6961 tarit à Gabrielle tlnhichon dent ldeu Mas-je, F nsariée, en 1691, è Fiançais Be.", bourgeois de Follette. s. oureix : 2- Léonard. s. du TIsesi, conseiller Isenor. au présidial de Guéret. nsort en janvier 1751, nu château dis Tlseil,père de Marie, dame du Theil, snarîée vert 1750, à Lotis-Amabls, marquis de la -Itdchebisant, baron de Gléravaux, etc. DES CANr04S OAGZÂNOItS ET 0E CICOIXi Hl

urousse, chef-[. de commune, 123 habit 665 mdc. dale., 14 fessa en 1357. 55 lsabitaist,cii 1:20. En lattis, Erueiu.Brossrs, en 1257. Mess- hir, sur les limites des communes de Brouess, et de Chêtelard. Pe- tite église rebâtie à neuf, entourée do cimetière. Annexe de la pa- roisse des Mars OR 1660. 1660. Fête Nativité de Sssint.Jeau. Cure. colleteur: ldvèqsss. en 1680, 1572. et le commandeur de Saint-Romain- enGaL (de lordre de St-.Jesss de Jérusalem ou de Malte) en 1745. 1746. La coanmeaderir. Annexe de celle de Saint-Roshain-en-Gal Rh&ne(. Lisse de commandeurs Gesrin de Goacdet. 1370; ltsï(ibest rée Pie- osier. 1540; Fres,sçeia dAyisé ois dAyant, 1C49; Jersmt de Lernps. tilt- 1636; Anloine de Pessr/ten 1681 Xieoisae, 1636.Cherridres, de 1708 François Nico/ae 1713-1792; Barthé?erny ljandin, 1725; Je- sepls de Coissac, 1729 François de J3oyer de RstfJ, 139; de Pet- t/sonS 1759; de lont de Te.11eades, 1745; Guerrier, 1775, - Le Ctsdteost Çéedei. Gracieux snamsoir du xv siècle, conserve on est- tier set msschieosmtis. La seigneurie de Brousse et le château ap porteraient è Jean de la Grassge. écuyer, s. de Lsudegne, Brunes,ma- né à Claudia de Leournessx de Lavau-Grattesi, dont la fille Claudia, épousa Gilbert de Vauchassssade le 27 août lei 1581. et luiI sorta Brousse. Ces dernierslais- sèsent François decuyer. s. de Brousse et duChateland, marié, en janvier 1660 , A Michelle de Noizat, fille de Jean, S. auAst lieu près (liaI, et de Sélme- tienne de Jenst ; dont ltenaud, éucrer, s. de Brousse, Clseumeet, marié, le 2 oct. 1617, à Claudia de lleassrors, Silo dAntoine0 écuyer. S. dis Monsoit, et de Marguerite de lIeras, dont Gilbcrt, écuyer, s. de Brousse. Chaument, marié, lis ,2 janvier 16, Fr an- 0e veiscHausSAnst çolas de Neuvisse de Tauzelles ; il servit au 0E csetu?soNrré;. des gardes, puis dans sine compagnie de chevau-légers es laisse Prançois, écuyer, s. de Brousse, Ctsassmont. la Maisess-Neuve, qui rendis! foi-hoinnaage ait roi pour ces terres F16811 épousa, le SOdée. 1719. Marie de Chauo-

soeur do célébré général vend&en, dont 3 filles, A.. la mer- Coliranion ; B. la marquise de pétrit; C. Claudine, mariée, au comte Clsorles-}{sagues dAléa, 1.-B. de Vasselsaussade, s. do Cisatelard, Saint-Illaise, Brousse, Saitst-Myon, le 112 ntt-rtoNNÀ IRE HISTOItTQIJE

P,. y , 1,5 roi ae Eeç1 t, fut arrbt/- par le cotiiite ré voltitionuairt- - tuant-es le 15 brtir,a,re, au Il il i-pausa UI tupi;. I-etitgran é, hIle tin g-,ièral. duijit 10 Silvain, garde du eor1,a tir Charles X. î.. ; 1t r-1;bats;re 9e I,, baron de V. do Chs,iuujtt, rtq tatne, mari,- à \Isria oui Ilaru - ont 7 enfants 10 Aabaron lotie, 4, Chauii,u,t t, en-iii,, anda;, t de la garde répeibl raine, en retraite n,arle à 151 isa riete au tir Le t sioii Lui r-et-Cl er. uati s en- en tin. Lit , si en r_e Je fanta $ 2e o,; s, rafiLaiti L- net retraite, r.ii,;Iitire 31 :tn.Sylva;n Rs,dei;ti: Brousse , tarié â N1 71 Devra lie. dont Mari e-Antoi- nette . li, Marie-Aines, rolibataire bu Charles. capital 1g en re- irait,-. liane à Et;g,tie Paquitt. dont Houri, R"& et Feruand (:0 \ietor, per.-ept.itr, mort o1ibataiie 1h5] 5e lutin. r.,i,ba- t:;. r... I ,a niasOn tIr Vnucltaussadt un (htsti,,,ont, dont le ntoi pri- initir i-nt die It ,;,, antique noblesse de ltrete1rnu, a Fris le unni rie VnttrC . ,ie.av,rie vers 1340 [Voir lr,ae/e,a.l,e-.,e, Dirtin,.t.. Armes dace,-, Cite (stut.Ls,4,:t f, ...peut, à iuiioile /e .,u,,; e cg rfuef. uu,.ière-o..wolte. ber-l. de romilune. 4:2 lit-luit • 35 tua, en I LI. f6 I flot. é tilt. Bref ra/e .",trl" N ..... , de Bi e-tr/n. Il 55 ,h. dEvaux IJÇ,-r.sin fi Bics-i. r/a Noua, 19.10 (}liat. lilateon dAn- ergice, Il, lur o r.-- ci, ;tu,bre de Haste,M5 i .Ver t i/le,le rr. èEvau;x t a1 ,-U, ri- Jii,,i.ev/u, No,, xiv ., P,,uillê . lit,,,,, NeUs 11357 !lu.sa/,.w-Not,rellr 1550 reg. nl5vaux (are. De iMrê de. tonut;ra,lie érigée en [reitr,_rtln,1ie:Ialatit h:tS: i,etalt:,rt,h,le,tt,.,tnt 1 tiuue rhan,hrer;e délieaxi t,- ul,aux A,,uexe dEvaux, ru 1441. tète: Saiote-Ms.eleiexr;o ia,be,,elie il. xnirLt Pierre et de saint Pont, Le prieur IEvsu s - pu in I évhi,ue de limages y cO loti aieiit. Foires. Jean, du,- de 11,,url icu, mort en 1434: s. lA usa lices, il, i-ela lulir f, Bussiôre-Nouvvlle, lei .3 foires ,1ui sy tenaient et qui .,aient été trai,ef/râes â Atizafi e-s i e,, 1L1t. ï cause des ravagea des Anglais dans les alentours ijotiille toi,, Niai. d, f..iJ,arh,-, I, 4011 Ce, trois foires sont. les seules pi i us istetit encire. Déput/-s du Tiers-Etat, en 1780 : Jean Nicha,, et l-oui Vi- gnaîidon. En 1539, le rôle de :.taille : 546 livres 12 1. 351. pour 50 feux - - bise itt--juta de Instille dans cette eu flint,, e., Chnntp-Cé (e. deCJi,,t-...el, On On dit que t-e oit rappelle une l,atai]Te livr,e clatis le asic linnip lu lt,j ou 1r,nv,.it des ruines romaines, - Anuet Brochet, t. du iii sala tiret t, lient-général tic la Marche, vendit, vers 16111. t Jar- mes Mas-.,,;, s. de la Salle, ses droits !6,,iia,.x sur e vol;igt, il C fin-cas,(. Ce t te fate 111e Brar lit-t, qui porte . .f,c,u- ut 2 cl; tria f

DES CANTONS UAUXANCES ET OK CitOQ - 13

P ? tC.Ç dtgen )$. aJletin Les Brachet comptent 4 chambellans "s rois, 3 chevaliers de Saint-hi ichel, les ? ers de Malte, des sénéchaux de la Mar- • , du Limousin, etc..

- sc t (V ni r Champ- Cd). Oit. Chas e; S feux en 1357; 449 habit, en 1720; 037, dc j - main, h 775 nièt, dais.: bois, détruit réceitii 3d. dans lequel les habitants avaient I, la glandée avant 1789, moyennant - maque bète. -(Bard doit son nom L,ieu appelé en latin : toeu.s rie Gara. p22; Géudal. do la ldoehe-AymoTi,

° d paroisso J; (lita I. p ris X r ;ttrnn p saisit Pardoux, I était

aoriés à Guillùume ,.laissèrent uireadit foi-hommage pour cette et laissa N., Itère dolger, ; r : marié à Issltolle, fille tic fusil- Si! au_ltaIItre. On truuv e Itiigues ,père dltugues. t. de Chtr d. Bal- - ,. Ebraril il e Mon tespedon . Louis - :alvert, vers 1480, épousa Marie du - de (liard, 1470 lteinagnst, Salvert, Aynson. vivante s-si 1476. I,a fille de ces et Salvert, et mariée à François de des sIc Rochefost, baron do Chateasi- fti.ecd dos et dc gtcrtties de 6 puces, au 114 u!LrIe!\NAl R E itIsluEleAs L

q., lel fle 4zhle, dont liraneois, S. de (thard, Salvert [1:da-1 ruli chevalier et capitaine du Guet de Paris, gouvernes! r du château dtTstoi,, marié 10 à Jeanue di Courtena y z 2e â Fra", oise de la Roche. dame de Chsteautituf, Saint-Oervssis VoIle-i vivait encore enIrid - Il eut du .rc i1tie r lit Louise, dame dl- Chard. Salvert, mariée â Jean de Monesta y. s. de Forg.s en Bourbnaison chatte- lie-r des ordres du ri, souvernont de Montluçon. gentillioiiaxne tIc la clzani tri-, ii oc tG il leirt, s. de Forge e. Oh ard, genti Il on itt de la chambre du roi tari é, ei t 1611, â CI au dine de 12h aeroi, dame cl e (tltazeron. vivant en MIS, dont Irciicois, s. de Cliard. cli- Chaxtron. I ieut.-1r-néral des erluée-, et! Rous-cillon, guuv,-riieur (le Brest,oheva- ii bre 1697; mariA, en Lier des ordres du rai et, ldSS. iuort en dite,e, de 1616. A Anne de Murai de I sifont, dont Prauçois-Aniable. S. Chaud, lista. général, goilvornotir de Brest. mort en 1719, marié s Alarie-Mar- guerite Ilarenuji, dont Charles-François, s. de Chard, né eu 1697. au flua-toi! de Chazeron, lieut.-gênéral 117111; mort s. p.; mules il Charlotte-Marie de Houdetot Antoine-Alexandre Lebtun, s. de Chard. Lieux, Tritupiit.-, conseiller à la cour dec ami-a 4e Cier- atout acheta le let ci, Chaud alt précédent. II vendit. ci 17.0. potir 23,000 livres, à Mi-bel-G isp - -FranCous Pa, 1 ii t net de I .aaI id, ta- roi! di Iierrslirun,, divers droits féodaux sur Chaud - Arnica des Lebri ode Churi Tes ii /);,!hs eetorcat,- .5 UP,tUii rt le 3 rtoi let es et-cf. - Le céci let! C Coustructioz, de lan I4O, èlevée lier 5! (le Ilontrognots. 55kg. de thard car on voit ses armes (r/ent-r, s ci ,ur,c ci orgeat; oi la porte de lescalier ; M anoir ci avec escalier s 1an Cool i,agnillquss c eu toit r ailul!ty Franws

Z;1J£ l,;tlont. Safe set sis cite! et

rncnre ilalo

ti lt nien en laItue de L aci. parM.A, Il .yer,l ropritaire diidiateati de Cha iq DES CANTONS D ÀUZÂNCES ET 0E CItOCQ lia

mors, el de lhabitation moderne quil e fait construire à e6i4. Nous donnons la vue de ces 2 constructions. On voit au château do Chard, dans "ri jardin, troc baignore très ancienne [Moyeu-Age?] en pierre et fort grande. profonde et presq"e carrée, avec us, esca- lier elle est coite au rcbrrt.

cnsrrsAu OS cuxseo - (la droite).

Cuiaroueseit (c, de 1%ougnat). C/,nro,tsset, 1757. Ce village avait pour seigneur, celui de Charcl, cri 1757. -

Chassignolo (c. de Doulreix). Miche! Dequeirearix. s de Chas- signole, grtflicr ers chef du dépôt û sel dAuzances et ?slainsat ._ [1771]. 1 k 16 DICPIONNA IRE SIISTORIQUC

châteaubodeau. Chàteau. La belle entrée, porte â iuiiih)cou- H5, où lon voit les rainures du pont-levis, parait du xv si&nle.Sei- y .sraçs. Jean Pochard, de Chiùteaubuiteau, lMi. avec Aune di .1 ouat, ecliyer. flilbert de (hateaubodeau ut son frere (brl;ri-1 vezi dirent la terri, de Chiteau bath-au, le ?7 avril 131, â Franco;, de li- go,,dis qui avait po1e J catin,-, leur C,s-or. Il.maison de Châ- tea,itiodeau ar p,u-t -i; au,- -u cbe,r,,a .1 o ri-.-,, puy ,s. de- :1 j.; in t- - fi- ni lie--. /e i" !. du-. o-;iss--oi aa,-ge,ul existe au château tJ IV--e pris Ch,5 teaur,e,f-si,r-Cl er (Cher) ou resius I;, eu-cuite de I h;ittiLt;hodeau. - I- rançois dc I ,ii-t. qui in.r "de, "u t pot r nie .Sébaatie,,. s. de ljtiàt,-a,i loda,. pli, en 1570. Spolisati atirielle Le Ji.,,at, fille un Jan- (Y nie, s. ri, part.i, de (;h,;.traubo;h.a,j della t -laoque, s-de Cl,itea,ibudeaii. mari.- - en 1593, a Aune de Roi: ii efort dAile-, dciii t Ariloini-, s. de Cn:Steaiihod,-au. Banc. cri 1053, :t ,\ani- cilaras C uOulSU l"rançoise di- la Mer de Mania. durit U as1-ard urqti -s de I -i condé;. s. de t I; é ta,, hisceau - ti-icradier ilar,;.é ,,,:,-, ,e.<,:niral de Sa,n tonges- et ri,,- "aie ur- Ires oui roi. c,iti,U-r di- rein iue,-rile, que le ru, Lieu. XIV appelait sua Vice- f :is "n-: i r ou,manda I cuite la ravaleri,- lita Mi,eetini,, n l,;9. lors,1 te C li iris Ii- Loi-ra ne I mv,-; ti t. S on reg in,. nt pas, ait poui- un u,o li,ieux mura,; de Franc,-. Il courut en flJO, assaut Jacques, nuaryu, de (!hùteuub .ud,-au. niaré,-hal de ramj,, mari-, eu 170,â Aiiue- dhl P5uget de Nauii,illac il nitiiir,,t eu 1749; lur inters-é dan s léglise d Roticuat. et laissa François. marquis et dernier -soi,. de (.l;Meauliudea,r, arié,m eu 17,10, itodeste de Mas-sel de Survole. (:ha t-aiibodeati passa u Si. Ra y nion. vers] SIS et sa descendante. M ad torse Fourol, veuve de ancien d-1,ut& de la Creuse, pci-abC- Iistuelleu,e-nt ce châtrai, - Ses deux lUi--s ont epousé. lune V.,nve M. M antinou, la,,- ne M. iiiouder. lista ce i-h,;iienu, vascessuili-u. -,ziuspleiudude rh,oinn$e c-o buis seuipté, de 1651) environ.V. p. 1X1 e, Le 1,-1i;" e, J)ir,i-,n Clmatela.d. Chet-l. decunmune. 735 nuL- daitit - 95 haUt, en 17:,) i.e rude de la t,;ile,cte itaillel, eu 1750, c-nia ne nant le souri, e-t.,;,u;oae de 21 (eux. (--pc" -t- e Crsieli-re,,, /20------ri - de Botili cii), Ten, (:e,te/l,-.-rj, 1O1) (i-ltsi) : Erfiu,ieït---1,/075 reg. i., (:uardl L.- C/u,r.slet/-,r f SooieB! -se-, 1(181. f 77,5 (ide,..). Patron : S. Biaise. (ire : avait pour cullatei,r iabl,ù dR broui] - Biaise do Chausse- —

I . 4 I (;...t

I IIAP 1,01 , _ MIX] rA IV 1 ii L IsJ-&I rul j ..rlii egotIv rIllil d H--; (U?, eiIIeur ( alu 14,,1, liii -ottrait su, tuile du i, lcau de CIa- IlS O1CT)ONNSIIt9 IIISTOftIldt)ta

tourte, ècii y ,r. s. du Chatellard, Cherdan. ipousa Claudine de I:, Grange, dante de llrniisse. remariée, en ItiSI, à Giihort de Van- ,;tuade, l"rançuis - de \anri,aussade. s, du Chateisiri, Isrousee. s Il «leI ie ed oizat,, an 1606 J .-B. la Vauchan-tade, haro,, di Fed 7 t, ton is-ecendant, i du Cl,ùttI ,r,l, Isrouss, [17591. - En lS0. latjoint d Cliatelard. 11. Jactai, trouva d,tn - t ri .hamp. den niedaili --relirai ces re il ferniice dans de- petits vases, r, uui s dar- et. dantres (le cuivre, envoyées au ale-4e de Guoret il y en avait 1 ripe-te urs Phili1p successeuruccesseur de Gordien III et de Vibius \T_ luiaus;rs do lan 253. Chaupoyre (e. de M&rinehal). Fief Aritoine dis llan nid is, s. de (haup-yre, f23, vendit ce fief â M. 0,, Bosredont de \ieuxvoiein M. de Segtsizsst. s. de Clraupoyre, 17d3.

Cheix (e-. de itossgnat). Jean de in Roeii»aymon, s. d,Cheix et ii. Nrsute, eut Jean, s de Choix la Nanti,, liS; dont Ilel-un, s. de Choix et la Mzizi4re, dont Louis, s. de (Ijeix, lbOO.

Cherl,audv (e. de la Mazière. aux-15.-flutaliies) Cnàteau exis- tant. pli appartenait aneiennolnenr, itts atOnes de ordre ite Grand- moud. snnet de Vauthatissade, e. de Cherl,aud y , it;05 pouta Aune du Chine, dont Antoinette, dante de Cherbatsd - ,,,arie, eu 1612. t t ;Jeri,s du a et, s. de la lit,rie le Chier, se-i (hsutuett,s. Ce d "ruiler haliitais Cliarteudy en 1042. Catherine, fille de Charles, lii trrxède, parti Chalaudy, en 1002. tan dis Lestrange. s. dii Leyrit; leur de,eiidaot, le isistrquis de t.tntrange, possédait Cherbaudy en IlS)) IX. Le L- 9,il. hietie,itn. Cherbouquet (e de la Celle-Bariiiuntoise( Fief. A s,1prtrtinn longtemps 4 In famille de Chertsonquet, dont les arinoiri s sers t dor, 4 3 cocos do gaeefrs. 2 cl 5. LAonard de Clierbou,, jet, cci- r,eur de Chirhnnquet, 1667; Marien de Clierbourluet, s. te Cher- bouquet, 1671); Arnaud de Cherboujuet, s, de Cberbiuquen, 17054705; Âne, il. Cherh nuques, 1730; Philippe (le Cherbo yin-t, 1736 Arn sud de Ch,-rhouque4 soigneur 6e Cherbou 1net, 1740_179. Li re,r s eis- tar,te de cette feuille est Mai leyronnr et, née de Ch,risoui 1uet, au ciilteari (lu Theil. [Voir Le Theil, Dictirinrt.] Chcrtlon (e.. de., Mars). Ancien ,hitt,au. Fief. lo,s,"iG. long- temps, Far la tioble ri,aison de Chaussecourte, luise de,, 1,lnts an- DES CANIONS 1)1UZANCES ET 55E CltOcQ 119 p

tiennes du pays de Combraille, en latin Ca(- liste Carte., connue dès 1196 et qui porte Emmanché ait rqens et dater. cV . DuribeCt. Diclioaa.] On dit quelle existe encore dans ]..Marche. Cette maison était fort riche dans le pays de Consbraille. Jeu, de Chausse- courte, ecliyer. s. - de Cherdon et de Farges, 1390, épousa Catherine Potet dEstausannes. Leur petit-fils Antoine de C., écuyer, s. de Chardon, des Lignièros. marié, en 1461, 6 Aune de Villelume. Le petit-dis do ces der- niers. Gabriel de C., èeuer, s. de Cherdon, 1476. et de Morillons, 5496, nsarit h Margote- 151< CHÀCSSItOOURTB rite de Mouillons. datée audit lieu, dont: Blitise. écuyer, s. de Cherdon, Montilou...... né,vers 1520.ftjeannc de Alaillars, dont Antoine. écuyer, s. de Cher- don et

Cliez-Qiieret (e, di, Saine-Bard). Chez-Qite,j,-et. 1676. Fief. Erne- tais ?,Iarl,n, s. de Cliez-Queyrel et du Piat 16t6-1684(. Chez-Souty (e. de ). Ce village adonné son lion) à une famille bourgeoise. Eniond Saut), curé de Flayat, 1638. SoleIl Sauty. dit Savo yard, unftitre charpentier et enereprerseuT, en 1644 Antoine 120 oIrTrIoyrwncIt HISTÔRIQUE

Sarrtv, nolaire royal â Flayat, vendit soi, étude, en 1774, A Claude Ecu s lier. Cette famille exista encore - Chicliels le. de Flay:rl.. C/sepehes[ISIS]. Fief. Il y avait un château [midi ruiti. Seùjaeu sa, Jean de RoeI,cfort, lit lionne ri, fils de Pierre, l,aron de Clifiteair vert, était seig. de Chicheix cm, 1506-1515. Jeansme- xl amgueril.e nle Roelsefort. sa 1111e, porta cette rerre, Vers 1535, â houé-Guillaume de Grill mtrr,uanchen.En 593, ltnyrnorsd do Griillaurnâmiehes; s, do Chicheix, lut tin de ceux qui prirour, par tas- bison, e château de Chateauv,,r I avec le coin te dc CharRIa de Ven- des. Ce Sa)ni qui enbaisai, r la nain de la châtelaine, donna le si- gmasl.Am,rre rie Rrrlaen, sa veuve, testa Lit 1660 Clmidheix. ap1rarimrrt sus de Saint-Jrmlieu Ç1732J 1 dUssel [1733]. Aujourdhui, doinrairmo, t M. le coin rode liriraon. Condoreix (e. de Mérinelmal). IdiofA Antoine du l>lantadis t10251, Il levendit A M. de Bosredor,t. Son descendants ers Ont JOtil jusquen 1789. Cool Ignat (c. de Flavati. let cens et rentes appartenaient, ers 1677, â Ilichel di Surit-Julien, Garer, do ]"Iayat. (;nt.rtelx (e. dAuzances) ou Corleix. La commas, eie, «ê- ta, t. des 1311. inc annexe de la en nain, andorie de Tortebesse I Puy- de-l.hma,e, près III timon t. Le, 12 mars 147a, le Corsunn,annr] cair de Tue- teb,,sse la donna or, jouissance A .11.1i Challainel, chevalier de Saiiit-,iesn de Jérusalein. Il y avait uiio église paroissiale, dont il reste n ciao cjtielques vestiges prês dia pont et dCdiée a S. Eusia- ciae.Le 7 si,pncinbre 1784, in décret daniou supprinsa la raroisse de Ceurlcix ut lunit celle dAnizancos. Le eoin,ri,,indeur de lortebessu avait la collation de la cure. Il y avait aussi tisse petite ehapelle sots le vocahale de S. Jean. En 1616, léglise était cornverie cri chaume le crut avait pour revenu se tiers de seigle, mesure dAimannets. Le coiandourn iii nirail, le la dune. 4 setiers do seigle ai S d,ivoimie ; les rentes produisaient 10 livres, 19 setiers rie seigle, 13 setiers davoine elles se levaient sur les villages de Ceusleix cc quelquesautres. Lin haute justice. appartenait itu seig. dAustin... En 1617; cette ii unexe rapportait Si livres au enmiirnandetmr tic Tortebesse. (Cendre tic Saint- 111,1 de Jd,uselen,. ni tias,onasiit, par A. Va y s,Rre. in-8, 1334. p. 143;. (V. le ni et Le Mc,zùSe-o nx-jlees-Hoa lianes, du .Diciionst Cousta,x (e. de le Mazière-aux-llorss-l-lommes), Sait. Sondou DES CANTONS nAUflMCES ET DE CRDCQ 121

vendit ces propriétés, dans lieu, à Martien Sapin, chirur Saudade, en 2673. CO gien, à In

Cojassel, (e. de Itougnat). Fief qui appartenait, vers 1693, à Gilbert Barthon, s. de Villemoleix, près Charebon. ulouticloux (o. des Mars!. Ce village devait une ronte féodale atix prètres-curès des Mars (lISP).

CRATEAUBODEAU (y. p. 116) Porte dentrée de la cour du château)

flantrei% Chef-1, de commune, 40 feux, en 1357. — De Dontreys, 12-IV (lifts, de lu MaisondAu•cerpne, iI,107;;priorJ)ontrcy, 1?i7(csrt. do Bonlieu); EeelesieDotstre, 1287; Baliste, if eseeticssù,, tome 1, 29V; Donlreys, 1441; (Archives du marquis de Jlosineval) de .Dontriqsi (1i73à). Guillaume de Dontrays possédait ce fief en 1249. Il fut pleie du comte dAu vergne, Robert V, en 1274. Doistreix, 1b34 ( 1571, 16.51 Léglise patron, S. Julien ; avait une communauté de prêtres, en 122 DICTIONNAIRE HISTORIQUE

1763. Le curé était nommé par labbé do Saint-Genoux, diocèse de Bourges Prieuré patron, S. Julien- norninateur, labbé de Saint. Genoux. Léglise duMontel-du-Gelata dépendu cousine annexe de colle de Ilontreix. Prieurs Michel de Dosshet, prieur. 1666-1669 Gilbert de Poulies, 1675-1701; ignace de Marcelange dAreon, vers 1720. — Ce fief s appartenu, loogteinpe, aux de Chaussecourte. qui avaient, dans les dépendances de cette terre, la grandis foret dise de Dronille. Citons Guillaume de Chautseeourte, s. de Doistreix. possesseur du bois de Grouille, 1202, lI eut 1° Louis, qui suit; 2° Boulaie. damoi- seau, en-possesseur du bois de Drouille, 1336-1331. Louis do C., du- nloiscaul, e, de Doetreix. possese. de lia forêt de Brouille, 1333; rendit t1 lévêque de Clermont. Il eut Bertrand, s. de Dontreix, 1242-1353, père de Lhossinut, damoiseau, possesseur du bois de l)roisille. 1355. Cette antiquen des maiso Chaussecourte (V. le mot Ciserdon. du Dictioisst.) continua â posséder Doutreix, du xv au xvjs stIcks; car Louis de Clianssecosurte était s. do Donereix en 16,0-16S4. Jeau-Frassçeis de Cordebusuf de ileauverger fut s, de Dontreix, Motteux, en 1651 M. Mortioux le fut en 1789. fiar-es (e. de Rouignet). Fief. Catherine de Chaustecourte, daine L5 Fargcs. 1330. -Jean de Chausseeourte, damoiseau, e. de Cherdon des Purges, 1336, Gabriel Mornes, s. de Fur nes, 1603; de loi descend, Jean, s. do Forges, 1686. châtelaindAuszsnces, marié Charlotte de la Villnine, dont A. Gabriel, s. des Farges, châtelain dAuzaiices, 1707; B. Louis. s. des Farges. 1723,-époux de Marie de leleniet le loi, doit descendre, Gilbert, s. des Fasges 1754, élu eu lélection de é7ombraille, châtelain dAsizaeces. rerraehest(e. des Compas). E.-14 74, Louis de Montrognoa, s. de Chsid. de 8M vert et du Rosuagnat, en reconnaissance de diveit bseufaits. altrasmclsit . une femme serve, Loysis de ],srrachat, 611e dAnt. desoeus-aot à la Sotie, paroisse de secteur [s. Chailcs et fra sacéises locales de la Creuse, par L. Duval, 1617, isge lIS]. Fletyni., chef-1, de commune. 161 mêt. dÇitit.. 082 habit. Floyac; Copclla de Flssyac. xtv s:[Possillé] ; Paroisse et seigneuriede fl saS, 1462 (Sénéchaussée):.flapet. 1402 (idem); paroisse de Saint- selartin_de_lla?at. 17M rogsr. dEvauxj. Ordonné, en 1527, dache- ver de bàtir I église de 1layat. Cure collateur. lévêque de Lmnmo- gos en 1474, 1475, 1483, 1494. 5575, 1551. 1656, 1670, 1083. 1731. 748. Curés Esnosid Ssub, 1631 ; Nichon, 5626. VIte Lordination de saint Mnrtiu dis lours. Les déclines produisaient 37 livres en 1759.

DLS CANTONS D AiZANCES lIT DE CIIOCQ 123

Dans la paroisse. il y a, k 2 kiloni. sur une hauteur, la petite dis- pelle de Saint-Clair q ri parait du x%ii e sibelo. Seigneurs kvnsois de la Roche, chevalier, s, de l?Iayat; Cliampagnac. en 1236, eut Guillaume, mort avant 1281 et ccl iri-ei A yin on s. de Irlavat en 1281 LGhnèalng. do la Boche-A ynson]. Gadiiler de MallereL fils de • lliilil,em s de la Roche-Guillebaut et de Jeanne Brandon capitâine du chéteau dHer- • ment, vers 1410; s. de Flayat, , [ar- nses do,, os, Non de paroles]. laissa Claude, vivant en 1191. Fleur de , soeur de Gadiffitr, dame (le Gouzon, Fla yat en partie. éousa lacqiica (le la Roche-Avnson, s. de - Ijainsat [Gén6olors. 4e la Rocse-AFsssoa1 Guiclia,d de Mallkrot, écuyer, de s. FJayaL 1533. reconnut quil devait Ibi-hommage au prévôt de Cliainlon. Lova de }.Ialleret, vivant e,, 1303, lit ienouv eler le terrier de Flay at. De lui descend Jean de Melleret. De dOSNAc s. a 1"layat, - mort tans enfants,lequel institua Louise de Leatrauge, sa femme, Min héritière. Celle-ci. épousa, en secondes noces, en Jean de Saint-Julien, fils, de Malburin • s. de la Geneste , et lui porta Flavat. Franois de Saint-Julien, fils de Jean, fut S. de 1"lavas; il épousa, en ]687, Catherine de la Borde, dons, titiehel, Laron de lrlavs, mariée,, 1669, à Blasie Chrestien, dont Antoine, cousu, de llayai mari é, en 1714, à M arie-Mar- guerite Belle, dont Marguerite dame de Flayat, mariée, en 1732, à Gus, marquis dtlsael,baron, de Chateanvert, dont lilare-Antoixie. inarqnia dlJssel.s. de Flayat. etc., carié, en 1761, 1 C.th.-Claire de Salvert de atentrognon, dont Marie-Louise-liyacinthe I ,. I dljasel, née en 3272, morse en 1530.imiariée à I 7 N. I ..B . marquis de Coasse, dune illustre lnaisnn du Limousin, Armes dargent, sis lion psinp. / de sable, a,-Md, consonné et ltmpozsé de gueseiac. l4cu sensé débiles de sable, et qui remonte A Lan 021. 1111e compte deux branches exis- tantes le le marquis Ijenri de Cosnac, no en 1830 [branchu amen1 - 2e le comte Gabriel-Jules na lUtiN ON do Coenac, n é en 119 [brnmiclie de Bevsat]. Le nain nia 1.-B. le Coanac, qui préchile, chevalier de Saint-Louis, lieut, eoloitel, etc., éimÏlgra. Sa femme: cinliris000ée 124 HISTORIQUEDICTIONNAIRE

Saint-Ange], eut â subir une détention cruelle dans léglise de ce lieu ait passa lhiver de 1793 à 1794. avec do nombreuses compagnes. En lan VI, elle vint au château de Fiant, aprss le partage (les biens de lamaison dljssel Elle eut le marquis Charles garde du corps, marié à Frariçoise de Vernin dAigrepont. morte on 1869, dont Marie-Louisc-EmiIisnIIe. née en 1828 morte en 1880. auchâteau de flavat, qui porta, CII 1819, ce château, à son mari, le comte Sigisinond-Gustave de Brimer, né eu 1827, en Bout- bonnais, ancien ofitcisr, maire, délégué cantonal, etc.. dune ancienne famille noble, originaire des environs de Versailles, dont une branche sétait établie en ltourl,onnais au xvi siècle; de ce ma- nage sont nés 10 enfants, L.Arm es de Drinon donu,. ois c/iemon dor (Ils chef denchd de snesne.] (I.e bronche die JIOiir&OsinOiS brise dun c,nUscat darqcstt ciapointe.) Biooraphie. l,aljbé 1.-B. Michou. né t Flayat, curé de Saisit-tiiosiis et de la Courtine. prieur 4e Sains-loup, de la dAigue L 17lI -liOs], n écris un curieux manuscrit, Annales de la Courusse (Creuse). In-fol, inédit, conservé dans sa famille par M. Bayle Saiist.Scetiers- Une copie, iocon,- piète, se trouve entre les ineinadu curé ile la Courtine. rougèrcM (e. ale Méninr.hnl). Les Foa,gii-es, 13ê8. Bertrand de Duras, s, dus Fotugèret, 1388. cou tom mou 1c. de la Celle-Barniontoise). Fief. François Merlin, s. de I avtLud-Iroinis, Goutassou 1789. I JIauteeerre (c. de Dontreixl. Fief, Guillaume Aubcrt, neveu du pape Innocent VI, acheta de Bernard de Ventadour. eu 1351, le fief dllsutesserre. François do Cordobieuf-Beauverger, s. de Ma- Irons. Bautessecro, vers 1630, et ses O fuis, Louis et Atestaudre, s dItautesserre, 1690. François do Douliet, s. de In Fo-tete, dJlaa,tes- serre, en 1656, et, après lui, sois fils, Pierre, s, des Menneyro Dx, M. de Momet, s. dl-Iautesserre, en 1789, avait 7 frères prâtres com- pris dans les noyades de Mantes. Il a en peur pesite-lst(t, M IL ihaury, née de Mosnet, résidant à Evaux (Creuse). La fesse (c. de Saint-Maurice. Fief. Jacques menuet. s. de la liesse, fils de Jean, châtelain de Sormiir. fut châtelain de Sermon, en 157, avocat en Parlement; il fpoiin Gilberte ialeghoa ; de lui, des- cend ,laeques Mornes, s. des Farges, subdélégué de lintendant, maire perpétnel dAusanees, en 1750.(V. les mots Villetoae,teix, Priasse- s.ieille, de Dicuioisn.) DES CArTONS DAUZANCES 1cr 0M CItOCQ 125

La UC.SC (e. 4e loontreisL Fief qui, en 1789, appartenait & la famille bourgeoise Sereiron, du Montel-de-Gelat, Guillaume-Jean Sersiron de la Besse. né au Nontel- de-Gel nt, vers 1750, servit, da- bord, dans les corps royalistes, -011,1 M. de Frolté, tua plusieurs gels- clamses, nrséta la malle-poste de Felletin, comme chef de la chassa aorte dAuvergne, fut condasnn 6, par Une cois mission, â etre fusillé 4 frimaire, an VlIfl tisais senfuit dans les montagnes lA u vergite. Découvert. et accuse i1 es désordres qui sy coississettatont, il fut mis

CIItTEAU LiE IL4tYAt ( y. ]5. 122j sis surveillance dans le Calvados. Arrété comme servant dintermé- diaiso entre les princes et lAngleterre, il fmit transféré ft lariaet ren- fermé clans la prison de la Force, en 1801. L p. 23]. Le mssimsi et e de la police lenvoya ensuite dans le départ. de lAllier, sous la sur- veillance des autssités. tatflessèdc (C. de Mériisclsa». Fief. A la daine de Leranit (1189).

126 orerioxNAlRE HISTORIQUE

La Celle - Uarn,outole. - i.e qualificatif Berrno,sioto: vient de ce que cette localisé es t située à cèIè duchâteau féodal de Baritio,st, dont il reste .1er ruines, dans une continuasvoisine, hors du canton dAuzances. Cape lia de Celles L J pope Bermo,st, xiv S. Pouillé) La Selle Baron oxstopse, 1556 (serr. le Poux). Collation I- de la cure, de l73 à 1738, fa le. maison de la Roche, des seigneurs du Ronsot, près do IGi;st. Curés Pierre de Chan,1,sol, 173: An tonne Vernet, 1603; Jean Cheronde!, 1629- 1681 ; Miche] de Vauchaussade, 1681; Aunes de la Porte, 1691; Gilhert. Illandain, 1718. Patron de la paroisse Sulint-Pardoux. 116- 0 u p u y se isAaMo,NT glise paroiseiisle, s été démolie au xix aie- oie et transférée à la Vilatelle; le cimetière existe encore. - Scfpneicss Pendant long- temps et jusquen 1789, les seigneurs de Barniont, savoir Ayrnar, S- de Ilarmoni, Cléravaux, la en 1164, marié à Gaillarde ils 310ntclar. Jean du Puy, dit le Grand, s. de Bannons, la Celle, \rasafl, Cléravaux, etc., mort ci, 1422, épousa Isabelle du Palais, morte en -1413 (du Puy écliiquecd -dargent et degueule.e (CC lfres li eut le Jean, qui suit, 20 Anuette, mariée ,en 1402, à Boger de la ltoclie-Aymon, auquel elle porsa Barmons. Sois descen- dant, Renaud Il, s. de Jsarmnont, la Celle-B,, Ilainsat, mort on 1630. épousa Antoinette de lrichanseau. Il eut deux fils 1° Antoine, s. de Ma,nsat, autour de la branche existante au cliéteno de i\lainsas; 2" Nicolas, S. de Barnuont, de la Colle, du Chier, de Rouisioe, etc, de la Tour-dAuvergne, dont:sle,t. morse â Slnrat-le-Quairc, en 1796. dam e de Baroti;m la Celle, e., mariée, ou 1736, à .3 must- I loura du Bourg, marquis de Saint-Pol es es de Boxas, député de la noblesse - dAnnonay, an 1789, leur ar re-pesie-rns, le marquis du Bourg de Boxas, réside ami château de P e(Nièvrel.Arniesdazur. des du Bourg: é 3 figes dépines fe u filées lorgeat. - Les do la RocbeAymon. ont [ris leur nom- dun ami Le château féodal, dons il resto quoi- ques reines, près dEva,,x (C use). Le plus anciennementnets ens coun u est A ymon de la Roche, en 1100 t en nmé,noire duquel le nom ajout(,- celui de la Roche est —1h ses descendants. Nous citerons parmi e Lyon, abbé do Clairvaux, niot en es, ne de la RochoAyinon, né au eh tenu de ior, 1697, ours à Paris, dans labbaye - CEARLES-ANTOINE DE LA ROCHEkflION Né au château de Main qat (Creuse) en 11, mort â Paris en 177V Cardinal; archevèque- duc de Rentre, grand - aumônier de France.

128 DICTIONNAIRE HISTORIQUE

de Saint Germain-des-Prés, le 27 oct. 1777, archevêque duc de Reims, premier pair. en 1769; grand aumônier de France, en 1760; commandeur du SainI-ltsj,ri j. en 1763: cardinal, ait abbé de Saint-Gerinain-des-prés, 17721,tc.; ceste lui loisacra Louis XVI. __ Citons encore chevaliers croisés, des sé- nt-chaux de e Marche, des commandeurs do I .(, Malte, depuis 1210, 4 lieus-généraux dor- -mie, lu deux, le marquis de Saint-Ma I commanda lartillerie frnnçeise à la bataille, de Fontenayen (1745) Ar mes de la Roche.;y- bon dc selle. sesnd ddloiles do-; ose 110,1 - t/c tIléstIc, tampctysd (ISIS de flIIeIdes In-o- chant sur le jouet, itollrésentant Ni. le mat- quis de la Roche .Açinon, ancien député. [au y château de ses ancêtres, Mainaat. Creuse]. — Labbé dEstrées e publié, en 1776. lFus- toir.os la maison dc la _kQ- 53E Lk stOCIIB-AVMON C/ec.4sjv,oss. iI,-folio. remnli de ri-cherche, Il galerie de portraits des de la ltoche-Aymon. Citons celui-ui: lenaud Il de la Roche-Aymon, mort co 163G, marié en 1614, à 4ntoii,ette-de Bri- chanteau. Il fut seig. de Ilarmont et de la Celle-Bsrnlonsoise. - Dau- tre part, Jean du Pu y , frère dAnette qui précède, snarié è Jeanne de Bellenave, fut aussi scig. de l3arinont, C)érava,ix. Sa Cite. épousa I Louis de Vissac, e. do Marsat; 2 Jean de Chazeron, Gilbert do Puy, chevalier, e- de Barmont, de Vais, chambellan du duc dOr- léans, capit. du bois de Viucennes, vivais en 14S4. Il était bailli de Valdis u,s 147S. Jean du Puy, baron de lieraient, 1543. Jaelian.p. [V. Lescharnps.] 1,a chassagne (e. de Mérinchal). Fief. 3.-Il. de Laporte, s. de la Chassaigne, bourgeois dAuzances (1789). Lachand, village détruit (c. de de Balville). à cotè de létang de ce nom. La Chasse (c. de Seriner). Fief. Jacquet de la Claie, écu yer, s, de la dicte (1357), Jean de Saunade. écu yer, t. de la dbase, Sait- nads, 14311, eut Aubine, écuyer, s. de la Chase, marié, en 1440. Cash, dos Ages. dont Antoino, écuyer, a. - la dbase, 1498, père de Fraccois, s. de la dbase. 151.5, marié à, Aune Pichet. dont An-

DES CANIONS DAUZANCES ET DE OROQ 129

tome, écuyer, s. de la Chaze, 1535-1551 marié A Aune de Bonne val, dont l.êonet, s. do la Chace, ?endarmc de la compagnie do Français, bâtard d Orléans, 1570 normé, en 1570, à Jeanne de Beaufort, dont •Iean, écuyer. s. de la Chase, marié, en lolO â Jeanne des Moulins, dont Lionet, s. de la Citaze, ma- vit, en 1627, â Jeassue de Cluva; dent Gilbert, s. de Vauchaussade, (Voir Veuchauss,sde, Die- tionn.) Armes de Saustado dargent, A la rasce decu,, chas-gte de 3 étoiles dor Il y avait lime • chapelle dans le cl,ftteae do la Chase, en 1770. Merie-Silvie de iannetier dAmont, dame de Q la Chase. épousa, cmi 1746, Lo,,is-Françnis, suas- 5E LA CELLE quis de la Celle, ,viçomto de Chftteaurlos. Elle courut eu 1765. Son mari possédait encore la Chue, on- 1739. (V. le mot Amont. Dictiostnehe, y . page 107). La Cliozotte (e. des Mars). Fief. La Chacals, 1603; Jacques de Saint-Julien, s. de la Chezete, fut père de Français, s. de la Che- sole, dont. Gilbemt qui eut Jean de Saint-Julien, S. 1.603. de la Chegote,

Vharembla e. de la Celle-liarrlos)toise), ,Françnit Marlin, écu yer, s de Lavaud-Promia, Charesnblas, chevalier de Saint-Louis, ancien capst. au régiment dOrléans (1783-1788). Lit Combe (e. de Sennur). Fief. Pierre do Montrognon, s. de la Cninl,e, fils de Jean, S. du Mas et de Française do Lava!, épousa, e" lOIS, Jeanne des Brandons, Celle-ci donna la Combe, en 1660, e Marion . de èloiitrognon, son beau-frère. Jean de Montrognon, écuyer, S. de Marsmtc, la Combe, fils do Marien. s, de Orosliere (qu, .trécèdo), céda le fief de la Combe, ostim,sfi 20,000 livres, A Marie de la Paye de la Porte, fille de Jean, écuyer, S. de Vieille-Clie,mine et do Jeaune dArfeuille (1705). Le château es le fief furent vendus, vers 1770, A Gilbert. Motard , cardeur. (Fouillé de labbé Legros.) La raye (e, des Mars). Noble Louis Moma, s. de la raye et de Prunevieillc, élu en lélection de. Consbraille, eut Louis, S. de la lraye, 1740. V. Prie,tevieille. Dictionss.) la Gors,e (r,. de Baaville. et paroisse de Saint-Alvard).Fief- Jianmoau détruit. Pierre .Roger, bourgeois dRerument, était 501g, de 130 DICrIONNAUtE HISTORIQUE s—.-- la Goisse, comprenant étang, moulin. en 1333. Pierre de Coursais le possédait en 11150; U avait épousé une Roger. Co fief devait foi- hommage au chapitre dIierment, en 1350. tagnrs$C (o. de Merinci;ILI). Village détruit. ta crosilère (e. de Sermur), Fief. En 1500-1680, Marien de Montrognon étais s. de Ouoslièred fils de Jean, S. du Mas et do FraIIçOise de Lavai: La flanc (o. du Compas). Fief. Gilbert do Sausnnde, s. de la ?daIIC, né le 1610. Son descendant. .lean-Pran7ois de Durat, seig. de \auchatussade. inaréuchnl de camp. mort en 1530. fut le dernier seig. de la Malte, en 1789. (V. Vaischaua&ade. Dioliouan.)

taflazlèrC_at,1.00n jfømm, Chef-l. de commune. 204 habit., en 1750. Aitit. de Puy dii Chaiard 795 mètret Puy du Lascaux. 792 mét. Le qualificatif le astre Bons — ffoinssteS, donnai ce lien. vient, de ce que, anciennement, lesmoines de Qrandmont ha- bitent le chfLteau voisin de Cherbaudy (V,. ce mntj, étaient appelés les ,fjons-IIorYlrlIeS. Ils vivaient daumônes. - La Mazlire-atex- Sonorisas JJonS_Rostitfle.e, 1533 (Terr. de Saint-Bardi; cura ,Mn:esie )iomissiun, 1585; La iîaziêre_aux_Bons_MOnsmes, 1675. la cure était à laprésentation (lu commandeur de lieu. Patron Saint-Jean. Mchel GiIljert, curé . 1713. La Cosflrnandesie. Annexe de celle de fer O se lPuy_de-b&nte) [Voir Costt/eiX. Dicliomt.], qui avait lei nue église parniesiaI, 3 étangs,. une métairie, en justice haate, moyenne et basse. os deteons et rentes. Le produit de cette com- & en I;ee q p si 5745. Lordre De tlalle en Liniou-

M. Guy Chier, ra do u

ARMAND_3EAN_LnuJs Dt LA QUIU]LU Commandeur de la Mazière_aux_]longHommes Cour]ejx - et Tortebese en 1788.

132 DII7rIONNAIRE IIISTOItIQUE

de Villehouche, 1636: Charles de Passion de 5; Françeis-Foueaud de Ileaupoil de Saint- lavinond de Feudras de Coutaoson, 1643-1680

ras, 1771-17M ; dii I eyroux, 11M; rInan U .d ean- uuiIls ui e 17S8 (frère dii marquis de la Qeouilio de Chftteaugay, député de la ioblosse dAuvergne aux Et-aIs généraux. 1780). ja Unalère (e. de Sasvil]e. Louis Fillias, s. de Chaludet, la Manière, en 1633. - La Mazière (e. de Rougnt). Hélion de la Roehe-Ayinon, S. de In Manière, en 14W. La p ri,ne (e. de BasvilLei. Hameau détruit. Fief possédé, cii 13)0. par II tigues et GuillaumeRager. bourgeoisd Il enflent. Ce fief devait la foi-hommage au chapitre dHernient.

Lii Ijiiculilo. Le CupIde, 2322; Le Cueille, 129]. Villaga dé- truit de la commune de Saint-Aigilant. Fief. Itobert dUssel, ce- seigneur d enen 1287, épousa Marguerite de Lachamps, qui possédait la Queuille, en 1322, père de Oeilleton, s. de la Queuille. en 1363. Ouilheton dussel, s. de laQuonille. cousis éloigné du préeèd., vivait on 1402 il eut Antoine, s. de la Queuille, 1440; ,ère de Jea il. S. rIe la Queuille, ci nelul-ci. père dAntoine, qui veiI dit la Queuille, vers ltsS3. Larfeil, (e. de Saint-Isard). La,heuI. 5533.Cassini, dans sa carte, de 1744, r indique une petite chapelle qui t o iteffet, na été démolie queu 18b7. La ltthière (e. de .Bnsaière.Nouvelle). Fief. Jesnne Merlin, veuve de Blaise de Vauchaussade, s. de la Ribière, la Chaud. est 1670. . La Sauiehade (e. de Mérin chal). Fief. Cétait une dépendeace de la erre de Vieuxvoisin, à el. de Ilosredont, en 1739. — Manu, Sept,,, chirurgien, habitait le Saudade, en 1673, DES CANTONS OAUZANCES ET 0E CROcQ 13$

Laseû,sx-Fa.icI.cr (e. de la Mazihre-aux.Bons-Hommes) En 17.57 le conhinandour

LaltdCtIX.Ce)tat,arIo r et Laudeusa- platon (C. de Basville). Gabriel Aubes, i,csiyer, S. du Ronzet et dos deux Laudoux, 1477; Geint Aubet, son (ils. s, des doux Laudeux, 1503; Antoine de la Roche du Itonret, s. des deux Laudoux petit-neveu dudit Culot Aubes], 555. Labbaye

Lavnud (C. de Sermur), Château (xvii, siècle). Fief. Lavai, 1381, Marguerite de lavai, fille do Claude, écuyer, s. de Lava], épousa, en 1381, Philippe du Kair, dit

Biaise, dit Pseqitanot, s. de Lavaud-Blanche, mort en 1669; marié à Nargsieiite du doux, dont Denis I, Pasquenet de Lavaijd, écuyer, lienten. de cavalerie, mort en 1798; marié, enmi 1708, Silvie de Fromenton, dont Mi- baron de Pierrebrsmna, s. de lieuten. de cavalerie, ehev. tremarié en1727, à Giiberce U4y^ Nomet, dont Dents11, baron de Pierre- liront, s. de Saint-Louis, capitaine demarié, en 1764, â h&liaabeth Densedu Mas, dont J.-Baptiste, baron de Pierrebrusie, clé en 1706, morten 1854, chevalier,de Saint-Louis, de la L-dhonneur. hieut.-eolonol, arrêté en 1791 par le comité dAimantes marié, en sasQmJaet 1813 à Eugénie Bittard du Ciuzears. dont 0E tlER5CB5Nlt 10 ltdouttrd [vivant A I.avatsd-l3lanche1 2 lin dont une fille et 3° 3 filles [2 ,léeédéesl. Armes dor. au lion )rseeepcsnt de .soble. ?anrspa.taé cerné, coeeroend de gueuler, 0CCO5n95. CIa chef, se dextre,étoile dasie dazser ci, en poiate, dun croissent de pacte-les. LV. généalogie de cette, famille dans lHAst, de la maison rie Busredoes, par A. Pardieu, 1863, p. 268]. Lavaudemoigne (e. de Basville). Souterrain encore inexploré. Lrnnud-Goeiiarel (e. do Saint-Pradoux), Fief. Guillaume de Salvcri., S. sIc I nv,u,d-Gotmvard, Neu ville, épousa une sI,. Gratin, en 1660. .1 eau lellissier. s. le Lavmtiid-Geuyard, le l3oese. 1654. épousa .leanne Mamtr,,, dont AntoinePellissier. E. do l.evaimd-Gouyard, en 1761-1712: il épousa Frasooiae de Villard. Ciau,Ie Pelliaaier, s. de la l.avaud-Geuyard, Le Cluaas:tiiig. mort eec 1762, épousa Gilberte Le Noble ils vivaient en 17 .16. Ce village devait des droits féodaux ait prieuré sic Batvihle (1730). - Lovand-peIllère e. du Compas.) Fief possédé par Dents de Letvati,l, écurer, s. de Lavand-Blanclee et, pour Ieqnel il rendit foi- hommage sis duc dorléans, s. dAuzanees, en 1699. lI fut lieutenant na sépile. ho l.igositlès. 1701. Son fils, M.-umsspard-FraneoIs, baron rie Pierrebrimne, fit aussi S. de l,.avaml-ltlliiire. terre pour Isariisollo Il. r endil. roi-hommageage na duc Orléans, S. tIAuzaeces, ta 1773. Lavsimsel-p roinls (e. de la Uehle-Barmnoetoisu). Petit château 60- DES CANTONS DAUZANCES ET DE CROCO 135

dal, avec un dohion carré et machicoulis. La- I50). Bertrand de Ruben, écuyer, s de Lavaud-Proinis, épousa Françoise de Van- chaussade. Il laissa: 5 François, écuyer, s. le Lavée d - Promis, 1580-160 L marié, n Louiso • Chaussard, daine du Buisson, morte sans en- faut, 2 Antoine, écuyer, s. do l..nvaud-Proiius, marié, en 579, 6 Giltierte, do Cliaussecourte, dont : Lionnet et Gilbert, 1611. Sébastien de Ruben,- Capitaine (le Crocq 11616-16321,-étuyer. -s.en" de Lavaud-Proinit, capit. dcii régiment. lt MARL1N avait une soeur Aime, danse de 565e— ride & Ensond de (},iillaumanehes, S. do Cliioheix, et un frère, Louis de Rubeai, s. de l,avaud-Proinie,file de N. et de Marguerite de Villard. Ce dernier testa en 1617, ses Iséritierti furent (1679), les frères -Marli. [Voir page 105], parmi lesquels Françose, qui devisir -s. de Lavaud.Proinis en 1679 r\oir la descendance, p..105]. Ce fief est resté I la famille Merlin, jusquen 789. La Vedrine (h. ile-Donereix(. Fief, qui appartenait,-efs--l1O, ù1iierre de la Rochébriant, S. de Chauvanco. LaVernèdo (e, du Môriiichal). Fi&f, Ansoino du llantidis, écuyer. s.- de épouse.la Vernède, en1693, Oill,erte de In Spuehe ; il eut Claude Cilbert, s. de-la \ernéde, né en 1629 . 1 Mérinelial,-marré, en 1652 è Jeonne C sillouel, dent : Jean-Charles, s. (le la Veri,èile, né eu ld63, èM.érisielsal, mort s-nus enfants. MagdeIeii%dû Bois; s. sI la Vernèdo, 1719, dola -famille du Bois, do Saint-Etie,uio, Jean- rrangois de Iloeredont. marquis de ria s. de Saiist.Avit La Verneilo, la Celle. Leyrau d. né en 1751, mort en f793, épousa; et, 1762 1,-Ma- rie deltevanger de Bempré. —Dans la snsison, habitée jadis par lu Curé Delaporte, boiserie dit xvii siècle, La Vilatte (e. de Basville). Fief. Annet Magnat, s. de In Vi- iatto, 1628. La.Willédlèro (e. de laCelle-Barmoasoise). lie( AMiehel Mat- lin, ancien garda du corps (5789), s. de la Villedièie. La Yllenco.e,ClieL-l. do coninsune, 325 habit. Brigade de,gen- darsuerie. Faisait, autrefois, partie do la coinmuno de Basville, et zoujours du frnnc-nïleu. La 1 jlleoeuve, 15.23, Izcrr. le Ssint-Bardj. 1:31! - DICrEONYtIRE HISTORIQUL

Dans léglise, belles boiseries. Vestiges dusse tour dans le village, bâlie par le sieur Bouchon, autorisé pour action de,serre. Près de ;anciess étang du Chatelard, monnaies renoues,débris durines, ur- nes ci,èrair,a. A Pierre-levée, près du Calvaire, dolmen en partie détruit. D,ns le bois lis Duvet, toute] druidique. - Le marquis dfr Saint-Julien de la Rochelle, s. de la Villeneuve, en 1720.

CHÂTEAU ne LÀVÂU]»PROMI,

La Villette Ra Véaieue] (o. de Saint-Aignaist). FiuC Annet Pet- issir, e. de la Vialetle, époux de Cath. Reste, B. Jean de X-- trine, écu)er, s. de Vilette, 10014673. La VllleteIIe, chef-t, de commune. 6t6 habit, En I70, 218 Fa- t.. - Carrière. nos, ouverte, de porpisire ronge de brique]. - triO, Renaud li de la ttoehe-Aymoes, était s. de ce lieu. En lôr, DF.t (.NlI,Ns DAUZAXt:vs ET DE caoc 137

Etienne Lernuu,e po ttLait ce flefet relu i de la Cnatsai,.w Marie- eanne de CliaaIu, teice, de Sarrazin, ,heva[ier, s de , Roritoix, la Viletelle, 1746.

Lazareix e de tfêrii,,halt. Domaine qui, en 1789, appartetiait à lac1 ,ie du Bd , de la fsrii il0 des du li, de Saint- ltienoe et de Mar- nUe. Eul70, la prupi-idi) de Fraitçt.i du Buis, e. deSaint-Etienue

VUE tif lÀ ViLLcssiitttVE l,trl ",,ze, etc. - Cl, nom de Lazareïx doit rappeller une ;cic.%n,4-e,-fr cli mu- siècle, pour cc ljreux.

te fleaudel, r. di Meriuclial). Le B,eet. £470. te five?p(c 1744. Jean du iluiciiet, fil, dlfeu Peyrunet,, vendit, Jean et Claud,. de Villaiu,ue, 1Wi ., cei. de Villel,ca,e et de flarmootet, [es 2 5 dc, le -lie.e du Butidet, lourd J livres 12 atril 1170).

5. 1;;S OICIIONNAIRE 1115108 IME

Le licite I t o. de il olurnat). Fief acq is des hèrdie.re de liii- ijerle G,i,uev sud, par MiilieI de l,avaud. s,g. de l,avaud-I3Ianrhe, mur ten 1,119, S,,j liii Fri, nçni,. mort en 1661. 1 arié. en 1645. u Au- toi t ,tt e Monte il fit. 1. 011 I boni X et rie la li, cou -M irili essan Le Cil g iard (e. de la Maziere-aux-Bnns-IIoi,it,,euj, Fief. Jose1,, Maoux. e. du (halard. dépoti de la paroisse de la Mazire-aux- B-Il . refusa. en 1789. de sisal, r les ciblera du 1 iere-Eta Le Cha.aIng e. du Compas). Fief. i)urand de Montenit, du Ch,,ss,uzirr. Muntgrut, hommedarmes- ia rompu iie Q!! onite dAun,, cule, ll en IX2 la, quelle tics Esersa s, dont Pierre. (lu C},a,saing. o rie dannes du çomle d Aiiuou r.,,. ninru. en 1511. o Al ( ïze, dont Fral ècuyir, s. rio Clnis a i ev. ri" "le- on il M. eui servit dais es eltevau.li.sers, erJusa. cii 9 lu Au [e tuon 115(1 2e Françoise dAl lemaigu n (lu 2 lit - .4 r toise, du llh..ss,tirg. ]e Vergues, Sêgondat, Jiieru, en ]bXr. à MaroiiAr- feuille. (Ion, lirançois. s, du Chassaing. u.i,ntlat, les Vergues. eha- (i n;,, e, :rehitiiaure (le Ilontauban, 1751. pr -s r de Sermur. V Â!..!

Le (rue la r, de R,,i i gnatb, Fiel, Ouillait se de V,,ue,i, au,ade, s du s b.is, ,,,usa Ana. do Doux, di-ut un E! s.. .a,.ri t M. rie I han- (lie o ltelil,ert, cl in autre seig. de Roucnrut, mort eu 1723; ut. Lruni.ii,,, mort cil 1701. Le filer, (s. de Basvflie. Le Chier 1 713 ; 5e in de L-eus cites soir, a. du Leyrit, le chier, 17 1. Le chier e. de Fiant. Antoine Lenohie, baurgeuls d, Flltyat. Il en 1781i,,t de.aAur Svzunzat, cl,esalie,, (sue (nmip,irc viliaire. Cetle famille Leiioble, (Ionienne n Fiayat, avait, n 1740 17rl., le fiel de lioiaquiraux. l,celuse. (, : I ftten,l Oodal, détruit. Fiel. Oa staid I .< loup el;e- s alisi. u, de lll,-lu.se. trénhonnet. Moutlna. etc., tu L . Anuet cl, Segoi,zat, rdsidai,t au obI oa u de Ergouzat, paroius ,le Malle-t (lreu.e), Irre ri (lasporli, cheval i,r de Malt,. nie i,au,.eur lii luiv.,I.-Noit (16441, était ,. de lEnlise, 11M2-itiC. (,ilh,rt de Sgeu. zat, s, ne lEns,. lidIB. Annet de Sègiiozu t, chevalier, de 1E. lu,.-, flCouze, iI,u .re,x, 171i7-l78] , r,idatit ai (5,1, teuIl e M,. ,»• 1-1-- nard ne sevunrat attira dans un gutt-airus, a \i,ou,,t.Autoine (ES CAflONS OÀSIZANCES ET DE CROCQ 139

dlJssel, seig. de Chàteauv p rs et lassassina. II fut condamné, par le sén,chaI dAsiverne, à dIre rempli vif, en effigie, sur la place des Tao os à Riore. ties lettres du roi lui firent reluise de sa peine, en 1670. LJlcluse est situô commune de FlayaL

Le Compas. Cher-1, de commune, 852 habit,, 64 feux, en 1357 600 nés, daltit. Capelle de Cousspecjo, xive S. (Peuilléf Gouepesa

CIIATSIAU lit) LESEIT (y , P. 1.10).

13.57; parfisse dou Compas. 1406, 150f (Terr. dEvaux,) Fête S. Martun do Tours. Cure A ]a collation de lévèque de Liinoes. eu 3639, 1603, 1063, 1674, 1675, 1689, 1090, 1700, 1727, 733. 1746, 1777. - GilbertPanacher, prier-curé de Compas et de Saint.Médard, en 1604; Michel de \aechaussadc, prieur-curé ria Couuipa, 1699. Eglise du xvii siècle, réparée récemment. Pierre de Esang avait 1., 1/4 de la (lime du Compas, au 1283, (Généaleg. de la Roche-Aymon.) 140 DICEI0NNSIRF, HISTORIQUE

Guillaume de Vauchausttide, dcuyer. s. du Compas, en 1532, époux dii le Louise de Ouillaumanelses. Biaise de Vauehaussade, écuyer, s. Compas, en 1503. Josephde Vauclsaussade, êeuSer, S. du Compas, 1727. marié àMarie-Silvie de Chaussecourte, morte en 1761. Jean- François de Vaucliaussade, s. du Compas, en 1710. Ancienne croix, dans ce bourg, portant les armes des de \auehauesado (un croissait, sine diofle). - QueietlOuX Le couynux (c. dit Compas). Le Couyoux, 1598i 1877. Fief. Michel 1)enis, notaire royal à Auznnces, s. du CouyatsX Louis Memet, écuyer, s. do Queullou, eu 1677. Freyssinet, 1337. Jehan LeTreASlnet (e. de .Saint-Oradnus). di, Villesseute, s. de Irrayssinet, 1357, épousa Aheltps Sytunu, 611e do Pierrè, bourgeois d l-le rment. Il eut leabe,su dame de lrriiyssi_ net, veuve de J ehen du Chier ( dOcliier); elle teeta on 1431. 1"raa- Cois Alarlin, e. du Fressiuet (16704684).— (V. page 105 et 106). le Geoirreix (e. de Mérinchal). Fief à Ni. du Bourg de Saint- lnlgsces. s. de Barmont (5789). Le lac le. de Mdrinchal). Le inc. 1750. Fief. A la branche do lie eredoet do Vieuxvoisiii, jusquen 1789. Le Jeyrlt, e. do pastille). Château du xvti siècle ,eon- eervél. Fief, Jean de Sarrasin des Ymbauds, rendit foi-hotu- mage au duc de Bourbon. s. d}leri,eent, pour lis fief do Lay- oie;. 11 fut tué è la bataille de Potiers co 1356. l.a issaisou du Plaistadis a possédé longtemps cette terre. N Phintadi,ç. Die- hanse.] Galiriel du Plantadis, écuyer, s. du Levrit. le hast, élit onlélection de la Marche, père de Loys. écoyet, S. du Leyrit et dela Motlte_Alérinchal, marié. en 1536. à Mine de la Roche- briant dont Gabriel, écu yer, s. de Leyrit. marié en 1597, à 4cc- quehino de Langea; dont A. "t Lceritksoc DES CANTONS DAUZANCES ET DE OROCQ\ 141

. Claude, S. du Leyrit. Saint.Aarlvd, marié I â Cath. Métier de la Fayette 2 â Jeanne de Veyny dArbouse. :11 mourut sans Cu- finies. B. Gilberte, daine du Le yrit, mariée : I en 1616: à ,Joseph de Itrienu, écuyer, s. de Sanne 2" en 1641, â Guy de Lestrange, cheva- lier, s. des Hauteix et la Ilussière, dune il- lustre et noble maison du Limousin, dont la branche aînée existe encore en Saintonge et porte le titre de marquis. Armes: de gueielcs, à 2 lions dor en poSait adossés eit,moniés dun lion Zéoptsrdd dargent. Guy de Les- trango et Jacqueline du Plumetis, laissè- rent : Louis, s. do Levrit. marié, en 1641, à Françoise de Fricon, dont; Jesn,s. au Lay- rit, le Chier,les Chaumettes. mort en 1724; marié, en 1662, à Cstherine du Fayet, dont,: Louis, s. du Leyril, Capitaine de cavalerie, marié, en 1710; âM arguerite-Aymée de Cor- DE couariLliE debœuf- de Besuverger - Monta-on, fille de Louis, s. de Mâtions. [V. le met Àfiurroux du .Diclionn. J, dont: lienri, snar2uis de Lestrange, s du Leyrit, Ma- trous, Peyrudette. marié. en 1754, 1 c+abrielle-Antoinette de Ligon- ______dès . qui étant veuve, vendit le Leyrit, 33,000 livres, le 23 mars 1773, à Gaspard de Courtilhe, baron de Git, s. de Feydet. L I . tLT maison de Courtilhe, connue dés 1270. porte pour armes : derg. isis téter, de gseeltet, ne- eomp. de O ,uerltttts de sable, 4. 2,3, 1; Rt Î >r présentant actuel la ..,quis : do Cotirtilhe de Saisit-Avis, capitaine de frégate, an thé- toms de la Voreible (Creuse). Gaspard de Coursilbe. revendit le Leyrit en novembre - 1758. à M. de Chamerlat des Guérin,, cho-ya - lier de Saint-Louis , gendarsne de la garde du roi (I), marié, à Nia Aubous de .Steveny DE floornés des Vergnes, dont : Catherine-Delphine. ma- riée au marquis François de Ligondès, père

(1) 11 fut arrèté en 1793, dénoncé par le maire de llasville, comme cachant chez lui des prètres réfractaires et conservant un terrier. Le 12 brumaire an .11, le Directoire de lelletin, le fit mettra en état dnr- ressation pour ces faiss- 142 DICTIONNAIRE IIISIORCQUE

du marquis Jean-Louis-Stanislas, mort en 1840. marié â Louise de Banales de Bellins.v. dent le ceinte I leur1 de Licoudèt. né en IS45, propriétaire actuel dis ch âteau du Levrit. marié, 7 M" Dioné de Sn.iuut-HOreiit1 dont postérité. [Pour la maison de ligondiaa.V. p 00 et ils]. Le Mas (e. de Pleyel). Annet-Gilbert do Ségansat, 4cuv, s. du lilas. Le Monard le. tic lrlrsyat). Lieu détruit, ois étaient, dit la tradi- tion, des traites st ajoute-t-elle, très de ta, des religieuses JC flonnelx (e. de Saint-Oradnuxl. Fief. François du Monueix, écu yer, s. du Monneix 11004), épousa Magdeleine de Vau"haussade. Léonard-\ictor Ch erre s, des Iluasiéret, le Monneix en P751. le Mont le. le sus u(-O rad oux). Château. Fief. Iliohel Pellissici, s. • de Mont [1659-1606]. épousa Marie du Mont. Il étiLit fila de Fran- oss, s. de Biugeleix. Jean lellissjer, écuyer, s. du Meut, 1773. Sa 1sostéritè s possédé le ici dit jusquen 1789. [V. pa tte 1061. Le Mont était compris dans la franchise de Crocq. [V. page ÏSI. Le MOflICII-GtuIItOUme. Jadis chef-l. de commune, réunir :1 celas de Crocq, le 6 mai 1536. Traces dune voie romaine, apicléc chemin ionsaie3. Découverte dune urne et dun vase en terre sa- jalonne, avec eus clou de fer etis ossements humains, i,, l;Mait aile annexe de celle de Saint-A nne (I laMe-Vie une). [V. ive heyros. Diclionis.]. LOrd,e de Malte aveis ici, us, e église pa- roissiale, sous le vocable de Saint.Jean. On s voyauc un reliquaire de cuivre émaillé(1616). I.e curé recevait 10 setiers le seigle 116161 lI réclamait 6 livres en qualité de chapelain du ,,hlitenn, te qui lui fut refusé, cette chapelle étant en ruines (1616). I". ZOni,e de Malte eus Limousin, par A.Vavstiére, p. 02). - Fa 1517. noble Jean Guérin, étuit seig. en partie de ce lieu. En 1141, le rôle de la collecte séle- vai,. â 509 lIvres I son. - Le, Montel-nu-Temple, (e. de Lioux-liss-)longes) Saint-Jean- d,e-Tessiple, 153.5. Le MeetcU este T.osplc. 1715. Cure. Fête : Saine- ,loan-IJal,,iste. Lu, cûoits,aederie. A lorigine cétait une déj,endancc s Tesisplieia dont lordre fut supprimé, es 1:312, et tes biens, comme 2 sait, lassèrent aux clseflliers do Saintean de J ,7snsalesn cotte conumanderie devint Ùne annexe de celle de Saint-lte,uain-e,i IiFS CANTONS IAUZANCES fl DE CR000 143

(Rhône), qui était & Ordre de Malte, ce eui dura jusquen 1789. [V. Brousse. Dic(ioi(si., oie Poa trouverala liste des connu andeure].

Le Montclv (e. de Ssint-Oradoux(, Le ftIonteitle( 104. Fief Claude Pull issier, s. lu SI enteillet cri 104?; Français Pellissier, s. du Mou teille!, en 1645. Aririet Chermertra, s. du Mootel y , 1740. Lépinas le. de Saint-Aignant). Fief, aux du Chaussecotirte, en 1617. Aaeoine (le Cl auna ecourto, s. de Lepinas (1609), épousa Anpe de la Roche-Ayruon; de lui descend, René deC .chevalier. s. de l..élii- Osa, pôr du Léon. S. de lApinas, nsarié .à Jeanne l)otriny il eut Go- defroy, coinCe de Lépinas, lion Ofl 1700, marié, à Sla,-ie-Geaeviiave Trouchel de Vayres.

LEpinossole (e. de Ilayat). Lespiiiassolc, 13g;. Villa i. qui, en :527, devait la dune à la fi aille d Ussel. Lérnuls (e. de sllérinclinli. Laprai, 1357; Leyrcsu.c. 1000; taud, 1711; 17017.Lr3sat, Er/&esd sous le tiare de Saintu-Agriès, dans lare bip ré md did lion: nt ; nominate u r, le p révf,t de Jah ha v u de Chambon. - En 1357. il y avait une église paroissiale. (Il ny on es pi us )unis cri en vois las s es tiges.) Fief. A nu e t de Ségo axas, de uyer, s. de Le) nana, le Goenheis, épousa, en 1699, Antoinette du Bois du Sarnt-Etieririe. Marguerite de Ségenzat, darne de Le yraud, 171 I, épousa Jean-Français de Oordebtauf de licauverger du SFoii4zon. Jean- François de Ilosredont, marquis de Saint-Avit, s. de Lx, la \tertiiile. Leyraux (1780). Le Rondes (e. de Baaville). Village détruit. Le Full e. du Cornpas).Le T/aeil 1003. Eglise nouvellement édi- fiée- Juan (le Saint-Julien, écuyer, S. de la Cliaxote, y avait, et! 1603, des droits féodaux. Le Telllo,,x (e. de Croeq). Fief. Michel Merlin, bailli de Croeq. s. du Terlloux, en 1194, dont: Jean, s. du Feilloux, pére darmet et eelur . ei dAlimmel, s du loulous, en 1077. [- page l0]. Le Theli (C. de Saint-Aignant), Ch9teau féodal bien conservé, remoatamit auxv siècle, et 1)robabue.nent loeuvre du ii til Ilonnevai. Il s été agrandi somptueusement eu restauré par M e Puy roi, net, propriétaire actuel. Les Sciqaeurs : Gabriel de Btiiinev ml, s. du 1heil et de Recliebrune. fonda, en 118, la cha pelle de Sainte-Aune, 144 nicrioNsAina HISTORIQUE

dans la cour du château du Theil. Il fut marié ii Jhanne Menu et nen rue pas denfants. Ii eut pour héritier, son neveu, Antoine de Bon- novai, qui fut s. du Theil, de Bonneval de Blanelielort, clianibellan do Louis Xi, Cbarles VIII, Louis Xli,goù- ver necr et sénéchal du Limousin [1400], et mourutaii ehfiseau de Bonneval, on i505, An- tome avait épousé Marguerite de Foix, de lillustre maison de ce nom, fille de Ma- thieu, comte do Coininioges, dont Jean, s. du Theil [1547], appelé [1531], le capi- taine de Benneval. Cette maison Ile Bon- novai[armes dnzsss nu lion clos, q5.j755 pont], est lune des Ieis eo,,eidérables lu Limousin où elle existe encore avec le titre de marquis. Claude-François de la jour des Bains t,,dune famille noble du Cévaudan dor, 6 ta tous de gueules], vendit la terre du theil à Antoine de Villelome, s. de Bar- suontet. Celui-ci, qui fat baron du Theil, 0 g noracevAs, s de Châteaubrun, prit possession de cette terre eu 1660. 11 ràsidais au Theil, en 1673, et laissa, de Catherine do Chasles, sa femme. Charles, baron des Theil. e. deChâteaubrun, ]3armonlet[1670]; marié 6 Marie de Mufles- iay, dont Maxisnilien, baron du floU, u. de Barinontet [16023. Antoine de Boutiniergues. fVÙir .Boueissicrflues, du Dtctionn.], acheta le boit, vers 1693. Il fut conseiller honorairo au présidial de Guéret et fit enregiatrer ses armes, en 1606, dans larmorial général da.tur,on lion passant dor. Il vivait en- coreen 17013 épousa Gabrielle Robicho,,, dont Léonard. s, du Theil, conseiller bons- raire, au présidial de Ci isérel mors au châ- teau du Theil, en janvier, Ml, père de Ma- rie, daine du Theil, mariée vers 1750. à lonise-Amnable de la Rochebriant, baron de Clérnv,snx, s. de 1,avaud-Bonneuil, ]lent. des maréchaux do Francs, né en 1703, dont une fille marié,nsarie-Bosc, en 1758, aue6mte nAnTIESNicolaa-ClaudeMartin dAutier , substitue, oar ce mariage, amis noms et armes de la Ro. chebriant. La maison de ie Roehebriant, antique noblesse de chevale- rie, remonte au xlsse siècle. Armes écniIeIe, dor et dazies. Saint- lli CANTONS DA!ÎZkNC[ 1 ES 0E CROCQ 115

Ai,,alie, curé do Riom, mort, en 47, hait de la mait,io il,- dan- vnsl.e, lindue dans celle (le la Ro,hel,riat,t. La rvuois ,iAutier. lin e di, plus cortaidéralil" de lA ta, rgne, cot,t,ience va liltatun â 107,, et compte des Chevaliers ,roisê, es ollieiere de toutes arl,teS, ci,evaliers di Malte, de.v gouverneurs de nUes rcler tl,ont, (ail,- Itouavac. Originaire de la terre de Villemontée, pros de P ii igi baud, enAuvergue, dont elle pi-ii le nom, elle vest fixÉ-o ai, ,ii,teau de Haritoittet, en 1710, lors du nta1la1;e de Jean d Autiir,

r sle Jtt4 t = ; kL tt - - -

LHATSLO DU ltLit. avec Marie-Pétronilte de Villelume, lute, (le I3armontet. Arme, ce chef "eneh4 dor, chocq, (t.,. Uuat pas.iat Je "ile, Aitap"ssé, cs,ae de que,Ues. Alltu,i(r-A iii allIe, comte d Autier, tiarqiils de la Rnehdbrisnt, petit-db di. cotiil » Nirolas-Cl;ude-Mar- [in ioi-d,esusj, a vendu le Theil, I. 19 dAcentt,re laB, â Gill,ert-Ar- taud de (therbonquet. V. Cberh.,,eee, Di"line.I, dont- is tille nui martAe âLa,irent-Jnscph Pc- yroo,iet, docteur en , " ueui,ie, I Innreps rer te TIteil aven beaucoup de goùt. M Psy rotin et na

1413 alcrioxNs,p.E HISTORIQUE

quune fille Blanche, irtaride, au vicomte ,-1 ] Edouard de Cressac de Ilachelerie frisai- 2.. dence : château de Châteatibrun, Puy-de- Db u el. - La fa,,, il le Pc21 rosis, cl, roprés n n u, lune des plus vieillot bourgeoisies des ilion- • gues dAuvergne.ta Elle a possédé les ter- res de Trachisse, de la Ribiisre, de la Chou- licite, du Pu y-Vidai. du Rouies, de Sounna- xcix, etc. Berceau Voinet [Puy-de-Dénie]. Elle cons pic plu si e lira branche, D saiuée_ .iepr&sctutée par M" t lu vicomtesse de Lies- sac 2 cadet, ii T] e tiret, t, représ eti ide lL,taloN In Mu, Charles Tardieu os ses cousins; 35 brin, che, M. Peyronnet, au ehihtca,s du Moulin- Neuf, près de Mari ligues LPuv-de-Dôuie]. Armes les Pevron net da t,,, est cl e,:,oe dorqesrt, sarsssou Id du es titols lie dépens e de -- sué sire. - La faur lIe de Ceessao [ou tIc Creissuc]. de vieille noblesse, est connue en Pèrigord. dès 1273. Vicomtes de Bache- lori,, I lIer 0155 de Sai et-À ngel, etc. Ariimes dur-, cru sno tetic dc seules-. c je lie cl croise d,s, le c,-ojr peu ide de tentes cou lenue é este fies, dc lys d sssPute. Il existe div,,- ses branches exiseantea de cette (airiille - • Chapelle do Sainte-Antre. Liigée dans la • cour dii cli ciseau dis 1h cil, sens forme de y cal rie, par Babruel de lIe ii ro yal, s du Illeil et do Rochebonne, - le 4 janvier 1432. ne csesssc Elle avait pour collaseur, en 1681, Iévcique de Limoges et plus tard, le seigneur du Tlueil. Le flruselêrcs (e. de Srunt-Orade,,xs Fief. M ichel Clicr,narsi,,. s. des li essiires ev ocM en - Inrlernnt, L, 726-l79, Atteoitre, utu lils, 1753. Celui-ci, e t I .éotiac-d-Vrctor, s, des llusaières. bailli de Creeq, cii 1S7. (V. page lOB.) Les Chassoignes (e, de Snint-Oradoux). Fief. Il n longtemps appartenu ci la noble mai- SOU tic Pesteevevre Oit sIc Pet ,tnetète, (j ni perle cétucses, à le bande dor. Eransois de iliimnevère,

CH Ii lIMA 5t 75 DES CANTONS 5)AtZAXCISS ET 0E GSSOCQ 147

ont d er, s. des Clinssaignea, de la Roet este, épousa, en 1575, Ani de la R oqt(e. Il ionru t en 1581, cL laissa O,jillaune, S. des Chas- saignes, de la lducliette, nallé, en 16(19, â Claudia

LCM thaunees (e. de Drousse(, Lei Chaume. 1607. Fief, Françoie Jouasse, s. de lis Chaume (1697]. II descendait de Josepis jouasse époux de Marguerite de Natteint massatic, vivant en 1615.

I.ee Cho ,,nettt es (e. de Basville). Fief. Jean dit Eaet, seig. des CI,is,mnm etiee, _le Chie;, en 16.11. Sa fille, Catlmerine, dame des Clsauumessen, ôpuusa, en5062, Jeande 1.estiange, s lu Leyrie, inort en 1791. J -Il. Cort;udet, était seig. des Chauniettes, en 1789. page 504]. L•

I,es Ct,et.is,indes (e. de Saint-Aignasa). Fief, en 1094, à Miel;el. Ill arliil, bailli du Croc mj . François Manie, s. des Chanssades A un e Brand on, sa (anime. Ledit Franois, fut capitalise du rêgi- macnt de 1>i4mnont. iv. p. 106.) les Chnusea,le,s cest le fiefqui pr(,chde).Léonsrd de .Sêgen- set, flcuyer, t. des Chauseades, lot cond ail n ê par le 5dm éelsam:aaée dAuvergn e, en 1670, ï etre rouilla vif, en elligme, sur us place des Tais. 148 DICTIONNAIRE hISTORIQUE

les, à Main, pour avoir tué, à Méouse, Antoine dU-sel, la suite (le provocationmain ii année, et avoir ravagé le paysi-nr-nninpagnio de 400 hoin,,nes, quil avait souleves. Sa peine lui fur rein, lie par lettres du roi. Les Ecures (e. do Saint-Georges-Nigremooc). b- Eesu-ae, 1354. Guillien de Rochoserviéres, s. des Eseares et do e Rochelte. ri, 1354, rendit foi-humne au seigneur de Groin1, Les Leurettes (e. de Saint-Ueorges-Nigreuaontl. Fiif. Louis de Saint-J ulieu, s. (des Rat urettes, (prusa. Blanchi, de Chaslus, en I34. Il y avait une Chapelle don leati j il e tonale "haiesu des Enu- nettes, en 17H. M. Aulsoux de Stéven y, seig. do Saint-Mauri,e, ven- dit ce fief, vert TRiO, au sieur Jivaueour, in,arehnstnti â Au besson, - de labbé Jngros]. Les Large. (e. (le Saint-Pardons dArnefl, Fief, qui apparreniait, 1631, à Frannçois de Salvert, marié à Françoise de Nuixat, dam,, do Nuizat eu 1653, à Claude de Rut,rn -, en 1789, à J.-Il. Curnodet, notaire royal à (trocq, lequel lavait acquis, vers 1770, de Mare-An- ruine dtitsil, baron de Crocq. Le. W.rges C. de Basville). Fief. Pierre-J-B. Fillias, s de (haludet, les Parées, épousa, M.-Anne Prugnet, diont: Barthlniny, t, de Clialudet For,, nignat, les larges, iniarié eu 1763,a l e nue di 13-Lrthosnivat de la Basse. Les iféraux (e. de Saint-Georgea-Nigremont;. Fiel. Laurenr de Larfeol, S. des Héraux, en 1771. Les Jacasses (r. de Connpasi. Fief. Michel Meginon, s, di Mar- etilat, les Jarasses, on 1620: Jacques 11on,net, s. des Jara,aes, naire perpétue] dAuzances, 1706. . Chef-l. de conumune. Gare de chemin de fi-r. En 17911, 1t5 habit. ; de nos jours, 621 ; 41 feux, en 137. - Mira nu le Mas. difarcir Mol Co. Perirorhie dma Marre, 1229, [eh. de B o nunre u] (q Msnrcio, xiv,. [tuuullé] ; paroisse riens 31e,", 130.5, 1301, jerr. dEvaux Le., Murs, 1398, [cart. de la cure Je i;uret] ; nia Mers , 1357 r puroiss tic M& ris, /679; du Meus, 177G daMON. 1 Il cl 1r [rèy de Chard]. - Cure lleinne.s praduisaiens 30 livres. Léglise était rebâtie à neuf, en 1527. fie; ainut-Médard de Noyau. DES CANTONS DAIJhANCItS ET 0F CROGQ - 140

Collateur de la cure1évêque de limoges, 1315,. 1516, 1628, 1641, 1660, 1690, 1746, 1762, 1766. Dans cotte église, il y avait, avant 1780, une vicairie. dont était collettent, en 1470, noble lirançois de CImes- secourte. - Le duc dOrléans, S. dÀuzances,- était s. des Mars en 1780. - En 1757, la collecte [taille], sélevait, û 1,690 livres, pour 104 fèux. Les ilnzct (e. do Mérinchal). Village détruit. [Au N. du bourg

CnXTEAU,OES MorissYsoux - de Mérinchal]. Cétait là, dit-on, quétait bâtie léglise primiliv.e de Md rie e h al Les Non nneyroux le. de Don troix). Château construit en 1656; rebâti en partie, par M. Bosclard. Fief. François de Dn,itset, s. dus Moenevroux. la . Fontéee, les Ramadan, Lauxiôres, les Vorgnes, In Gerce, possédait une gronde fortune. 1] épouss, en 1661. Ca- therine Dauphin des Auzollen, dont Jean-Français, écuyer, s. 150 DICTIONNAIRE HISTORIQUE

rie la Gerce, le Fontéte, Villefavant. lesMonneyroux, marié, en â Marie ries \nrgnes, dont Pierre, écuyer, s. dola i"osi out e, la Gerce. VillcCLvant, les Mnniieyrou,, marié, en 1726, à Marguerito de Donredont 6c Saint-Avis. Il testa en 17-10, Iéguantàsuii siné, acques, par préciput, le château des Monnevru, ix et la forés de brouille. Celui-ci, garde du corps du roi, olliai er de Ihulol des Ifl- valides; épousa, en 1162, NI.-Charlotte Marais le Beauchanip et fut le dernier seig. des Monne yroux. Ce château acquis, le 1" mars MC?, per M: hUchet Méridias, est possédé par M. Besclard-Méridias, ton héritier. Les Mouillas (e. de Flayatï. Château. Le comte Asitoine de Saint--iiilien, s. de FlayaL, les Moulins, Iiautefeuille, la Rasade, eut pour fille. Marguerite, qui épousa, en 1732. lemarquis Guv dCssel. Le canto dljisel, son descendant. à Nou vit [Corràae], possede, les Menti ris Les Itionnoix (c. de Mérinchal). Village déirsiit. Les vénerolles (e. de Mérinchal). Village détruit. Les vergnes (e. de Saisit-Maurice). Château féodal et fief Le château est enpsrsie démoli. Sur lun des tétés, se irouve un es- calier en pierre, de 12 i,iècres. li rosse aussi le portique, crénelé en S ou 10 endroits. Lsocien p, Mn-levis n été remplacé par un lent de pierre. lie tableau peint sur soue, reprisonIaet le thé- teaus complet, se trouve, dans la sn,sisen cons- truite sur les ruines. Seigneitrs : loan-Claude • Aesboux, écuyer, S. iles Vergues, de liacquevilie, - 1621. Noble Gilbert Auboux, époux de Pitironille du Chasnbuii habitait les V ergne. eu 1647, Louis Aeljoux, s. dc Stévenv, de la Maison-Rouge, fut maintenu dans la noblesse. ci, 1667, p., lin- tendant de Moulins. Jean-Claude Auboux s. des A u nous os svirveyy Vorgnes, Bacqueville, Soins-Maotite I 1741], fut aussi maintenu dans sa noblesse par lintendant de Moulins, en 1700; il épousa, on 1002. Frençoiae du I onces, de Na- dailiec, dont: Claude-Bené, né ce 1097, reçu page du roi e,, sa grande écurie, en 1712, Un. autre Au bous des Vergnes, né en 171, fut reçu page du roi en 759. Frsnçois Auboux le Stéveny, s. des Vergnes .,t de Saint-Maurice, assissa, en 1789,ftl Assemblée de la noblesse, â Guitret .M de t2hamerlat ries Guéri na, née A uboux de Stèvony LE MAHQOIS CLAUDE DE flDSRDDNr-CDMfllflI[1,I Dernier barn dHerrnene. en Auver g ne, et seigneur de Manoiix. prés de Flavet, en 17S9. (\ p. l2.) 352 DICTIONNAIRE HISTORIQUE

des Vergues, vivait en 1789. Sa fille épousa, Iemarquis de Ligondôx, résidant au château du Leyril.. [V. Le Leyrit. .Dictiosan.] Auboux de Stêveny, porte dargent, tics chevron de gueules. eeccornp. est chef de 2 hiboux de sable a/Jioatds cl ea pointe .Vun arbre de auto- pie ptontd ,ai-une terrasse de môme; au chef da:-r, chargé de 3d loues dor. - A environ 100 mât. dit château, étang appelé des Vergnes où lon remarque un dolmen composé dune énorme pierre supportée par S autres; une allée de grosses pierres y conduit. LEtong I,, du Compa). Fief. Pierre de LEtang, e. de LEtassg. en 1283. Gilbert de Mereliy, écuyer s de lEtang [1543-1559], fut père de Fram3ois. écuyer, s. de rEtang [l57S-l588, qui eut; M si- guerite, daine de lEtaug, eu 1574; mariée. en11594. à Louis lu Clous écuyer. s. de la Cour. Du Clous, porte de guelcles, é usa lion rails- pont cocuoasié rie snôsiic3 ; Modes aussi dor axa chef. Dont Anuet, marié, en 1613, â Claude du payes, dont ; Léosard, écuyer, s. de lEtang, marié à Marie deLauzanne. li testa en 1659. Le 19 mai 1750, Michel-Gaspard-Françoit de Lavaud, écuyer, s. de Lavaud- Blanche, baron de Pierrebruee, acheta la terre de lEtsng, à Vin- cent de Magnan, écuyer, s. du CIeux. lient-colonel et major eu ré- giment royal-comtois. Soit fils Dents, baron de Pierrebrune, fut aussi s. de iEtasag et mourut le 22 fructidor an X. Linières (paroisse de Donteix). Mas détruit, Pierre de Ligni&- tes, dues 1,ino y ras, s. de Lignières, 1312. L!ous-lès-Monges. Chef-l. do eominune.258 habit. 35 feux en 1317; 700 mât. daltit. - Hospilale de Lpos, 1240. [Mais. dAuver- Il, 103]; Lhiotes, 1357; Lie, 1375, [idem, p. 208J: Leores, 1305, LIdeas, p. 203]; Lions, 1535; Lvou-lês-Monges, .IOém. [reg. de Lispersac] T.ioux-lès-Moaqes, 1748, (reg. dEvaex]. - Labbesse des bénédictines tic Beauinent, 1,rès (le Clermont-Ferrand, sstonnait le curé et était dame de cette paroisse; ce qui explique son 550m de Ils i31ouges, q ni vent dire les religieuses. F ète ; Saint-Msrtial. - Pierre d0 M omet; soig. de Lieux. conseiller dis roi eu lélection de Coinbrailie, 1751. Ant.-Alex. Lebrun, s. de Chard, Lioux . [1770]. - En 1755, le râle de I. colleeee [taille], sélevait à 744 lrvres, pour 46 feux. ,naissions (e. rie Flayat). Fief. Pierre de Rochefort, chevalier, S. de Chtsacauverl, Manoux (1482);Guillaume, son fils, s. de Ma- nous, Chittenuvert (1542). Jolsa,s Grasdcpain, e. de Manoux, général DES CANTONS DAUZANcEs ET DE CROCQ 153

des finances en li génc•ralité dAuvergne, 1513. Caspard Le Loup, gentilhomme de la chambre du roi, s. de Montfand, Préebonsies, baron de Mourut, etc.. vendit le fief do ?tanoux, en 1616. à Jean- Natiiolin doMosredont, baron du . luv-dc-Gntmier, polir 18,000 livres. oai•icl dello gredont, 81s du pr(céd et s. de Mannux. Combradie. mort en 1682, épousa Franeoise de Saint-PhaIle, dont liubert, comte de Boaredont-Conibraille, s. de Mnssoux, mort en 1716, marié à Antoi- nette éc Saint-Julien, dont Claude comte de B. de Combraille, s. de

crmATr.Au mIR MATROUX (y. p. 151)

Menons, marié à NI.-An ie de nardon. dont lichen, comte de B.- Conshraille, mort e,, 1778, s. de Manoux, marié à J .-Françosse de Gain, dont r le marquis Claude de B-Combraillo, né au chéteau de Combraille en 1734, mi il est mort en 1802, baron dHerment et dernier s. LMannes, en 178f, vicomte dola Motl,e-Brnmsont, lie,- tenant, chef do brigade (1782); depuis, maréchal éø camp. Do ter- vice au palais des TuileTies, le 10 août 1702, il défendit, au ptrsl do sa vie, la reine Marie-Antoinette. — La maison de Bosredont, don) 1.11 DiCTIONNAIRE tlIsTOKIQIE

Il- itouo prinutif est Dar» t et qui remonte par filiation à 1219, est luu e des pi tua noble., et des plus illustres de lAuvergne. Aralia Rra ylrl, " u. / cl 4 4e q,,en/lea, «u ho,, (o, r,.uro,tup ii I itt- .1, rie tir. Cette lainilli- eo...pte 95eheva- 1ers de Moiti. sS chevaliers de saint-I cuis. etc. Citons l.uUis de losre do.. t,ire,?, j croc ,i y e r dl sabeau de lsavi,re mort trasti1 uein e ut de Iaaluus, du roi, eut III?. Jtlleesirepr(serstie par le u,,anjuje Paul 4, Bosrrdu,nr bateau de Belair. pr s SaintMori1l...... Ci- rei,d q. lirai,, J .";.u.tO; e t le eu,,, te Autel ine tic lies rida ILS, b rail e-h e cadette, u Botirge, [u bel ]. Marlanges (t. de Mrrincluali. Fief, Dépendutuce Je la terre de \ieuxvojsiit .. Si. dc Busretiont. en 1789. Mûtro,ixc. de ttoi,treixt. Cliîstean Seiqneieus Bertrand de Chaus,,eoo,,rte, de \latrn,ix, 1312, Jean le la (i.1111. s. de tlatroux, épousa An», je la Tour lAuverge .1 eut Frau.ços. uai,i" ne luis- irons, r,.ae. en 14951, Ra Sert do t?ordbt,uI s. el Beaus ergilr. chus ,,lier do lordre du roi, duu, anti 4 0e ni;, sort ortie au, fiai il. Corleb. sf pu Bourl,nr,,,ais cl qui 1orte E",,ruie;,, I cl 4,o,. il /l.s..t rhi ,iJe..,,i.. 2-tg.éehikjaeieu?.,:tr il? , t/ua,,.cu"lsrf 4e gueules lui est tic Léoiou,.e-luioi.lgos. L,t,, (e (itt 1eu1 dtieiu, irs eh rh,s,-q,,t(,Robert L " .sss 11e nie lue, ehevah,c, s. de Beaucerger. Mntr,,ux, 5..uui raout le uuu, le Beau- se r.ntr. Il test,,, o I, 1,?. â Caillou., VIL P,,- litons, ait bloss â l uuer,. li • loua., eu 1341, i.uu se de t.Autoing de llo,uturon, . dont Fra,içuis, s. ii lulsartuix, baron de Corvin, • guidon Je goiidarrnes, r,Larié, an 1570, s lulargiac- rite de Mouestay 5m.grand -nue le .1 a-que, .1 L,OtOt5, mi donna, en 1578, le, baronnies de -- ]douille. et de Corpuc. II eut l ierre, s. ll, Ma- troux I sulustitué aux n mus es alunes de rt—". par le nué tue. .lae,jue,, le Leustoinir, 151s,Mo U entiIluonueede. la chambre du roi, ca1uai,,e de W l,o,uuines oars.,e,. ,nevaiier du Sanut-Laprut os cOKt,Et,ustF II testa, en 163-l. laissant dc Charlotte de Ch— os i,.tjVtsRueR ba,,,,os, sut fes,uue, Jea,.-Fra sut, s, s. Je Statrutux, mol vo.› capit. le chevaus-1,tgers. ai) regiin. de tant ,,ueréclial de l,staLlle.. ,,uariè, en 1037. a J acujue- fine dii Il autedis. dut. t I.,, ais, s. de Ma tons, nia rie, eus 1(-à. a Ai- muée de Serre. inuit Marguerite -Aituuée daiuue de Matroirx, nsariee, fltcs CANIONS OAUZANCES ET 0 CROCQ 155

en 1710, â Louis do Lestrange, chevalier, s. du ] e yrit, dont Ilonri, marquis de Lestrange, S. de Siatroux, Le Jeyrit, niirié. eu 152. â Antoinette-Gabrielle de Ligondte, qui vivait encore en 1789 dont P Gaspard: 21 Franeois; Seéeenne.I trançoise, mariée en 1783 en comte Vincent le Groing de la Homegère 40 Marie, mariée, en 1786, au tonste A stable dAlitier. I e château de Metrcas fut acheté au irihunel dÀul,usson, par M. Jewa Méridies, le. 29 sept. 3328: ii appartenait à M. Bouchot, mort en 1829. Il est possédé par M. Bot- clard-Méridina. Le château est conservé lacis le donjon carré est rouille de vétusté, il y a environ 30 eus. Merecin (e. de Merinchal). Jadis ilurse,al. 1357, 1450: Mer- sef,,. 1605. Fief. Noble seigneur, Guillaume de Tinièros (I), seig. de Murse,st, on 1335; le mème et ses frére Jean et AssaUt, vendent, en 1359, â Pierre de Giac, s. de Jozerand, (chancelier de acreoce , SiL 1383, et soig. di, pays de Coinbreille), la seigneurie de Gins. En 1472, Sacques du Tin,ères était seul. de Mérieclud. Fernodl, Muisent, En 3605, Aune do l3osredont, veuve de Lotus du Plantadis, seig. de la Motlse4,lérindhal, Mercen. Ce fief dépendait, en 1478. de la barennie dJ3ermeui, dont il est dit un des esuaudenueae.t ou principales terres, devant le service militaire. Mérinchal. Chef-l. de commune. Bourg, 137 feux, en 1357. Gare de chemin de fer, 504 habit. En 1767, le bourg, propremmaont dit. Partait t nom de Mdrf,scùcsi-te.J rotée et cou collecte de la paroisse, ccliii de Méristcflo l-Jdermo,mt, parce que les proprié aires du fief de Burinent et, furent seiezneurs.— Mei,eswhelm, vers 1150 et 1223 (cart. de lionlie,i) ; JlÏu iv, ,tcl,em t, xi s. (cart. . de Blesase) eepe?lcmn,is de Meymesschutm. 1231 [eh. de ltonlien] Feodiem de fi!erinchosn. 1940 (Mais. dAnvcrgne, Il. 108); Re,v,ichot. 1357: jlirrinc/trzliu, 1535. Cure: collatcurlévêquo de Clermont. Ûsue à la digm,is€ darehiprè- ire dl-lern,em,e. en 1581-1600; nais au tenips de Joachim,, dEstaiug, évêque de Clerniont, du 1614 à 1650. on annexa msjcet archiprètré la mire de Saint-Avit. no ur si lus de commodité. e.,, rA, inseni, Ri, clin,, mi-eue, prIeur-cure, 1202, 1 eTe Saint-Merlin et Sai,,t-Pierro 1535-1600). Eglsse du .,1 Idée], Gb- cher ai,,ei que le derel,auaee,,,eat la toiture refaits en 1755. Do,mx chapelles : Colle du nord, dite de V ,llelume ; celle du midi, dite de la

(li Cest par erre,, r que ledit Guillaume est appelé G. de la Tour, fiscs inc copie amseienue de cet acte. I56 ngrioxNARE HISTORIQUE

Mothe. Cloche de 1718 ayant pour flrrain Louis de la Roche-Aymon, et pour marraine lIenriette-Françoise de la Roche-Aymon. daine de Roassine et de Barmont. Lancien cimetière était dans le clos atte- nant à léglise. Le presbytère a été acquis en 1331: flans le bots taillis de Lagose,ra à I kil, du bourg, tumulus de 10 fL 12 met. de haut avec circuit de 60 mèt, En 1365, une hache celtique en Jiierre fut irouvéc plans un champ, à Mérinchal, et dosnée au musée de Clermont. En M. on a découvert, dans la tranchée do la Croix-. Marcbnn, trois urnes cinéraires en pierre rude. Déjà, en 1860, on avait trouvé, près de là, un mur en brique (romain), des vases, des médailles. - Près du château do la Moche, on s exhumé des loin- beaux (Moyen-Age), taillés dans des pierres, - C/iéteese féodal. Nérinchal avait 2 châteaux féodaux 1 celui de Bcctscswiis ou de Ileauvoir, à lest, dans le bourg, entouré dun fossé, défendu par des tours, dont il resta â peine quelques traces (1); 3 celui de la jlîotJie, au S-E., sur la bord au bourg (existant), et entouré dun fossé (comblé), - Seigncisss. La famille Le Loup, lune des vieilles mecs chevaleresques dAuvergne (éteinte), armes duzser, au loup poesassl dor, n possédé Mérinolsal plusieurs siècles, lllain Le loup, s, en partie de islé- minohal, en 1249, était vassal du prince Al- Do lui, descend Aubert, chevalier, S. de Mérinchal en paRie [1335-1349], gou- verneur do duché de Bourbonnais, des com- tés de Clermont et de la Marche en 1314; père dautre Blain, chevalier, cesei. de .%Iérin- cIta], Al,... de Maria de 3lérinchn1 [de la J maison de Villetume], en 1330; celui-ai, qui La LOUP fit be,,»ae le I ciii, Il. due de Bourbon, eut Bourbonnais, enJ420; sénéchal dAuvergne, on de Crus. dont: Blain, s. de Ileauvoir, époux nie dont: Blain, coseig. de Mérinchal, s. do Beau, (le Brosse, dont hmm. soir. de iseauvoir, Moi rinchal, qui entretenait 9 hommes darmes en

Il) En 1767, Einihie de Sainte-He rinino, veuve de JaaqueePanuier dOrgoville, s. de Mérinchal , vendit à Martinh,nnbauil, tailleur dliabas, à atérinchal, un emplacement sur le terrain et nature du château de Beauvais. alors en ruinas.

158 DICTIONNAIRe HISTORIQUE

Rochefort. dame dc Préclsonnet, don t Jacques, s. de Bea,ivoir, Saint- alarr.el, Ohaleiseot. en 1472 cos. de Mérinchal, marié I . à Icansie de Lévis; 2 à Catherine de Chéteauncuf, darne do Pierrelert,ne lient: e Jacquet, S. de Préchonnet, le Roazos, Cleavanon, marié à Jacque- jlino de Monunorin. Son eerrtbre-pesete-tilic, Aune. épousa, en 1508, Gilbert de Langeac, S. de Dallut et lui porta Pséohonnet devenue veuve, elle fonda les Visitandines de Montferrand 2 main, Seig. de Chal,,sset. l3eauvoir, cbs. - de àtérincleal, marié à Claude die Puy; sa fille, ?esagdleine, dame en partie de ?.lérincbal, épousa, do 15.10 Cieristoplia dAllègre; dent .Gaspard, seigneur de Cleniusuet, Vive- raies, qui possédait lu cl, âteau de Iteaeevais, à MLrineleal, appelé ale re Tour dAlBgre, lu noce, do son possesseur, celui-ce vendit en 1580, sa portion à Louis des Aix, dent nous parlerons 3e Louis, S. do Pierrebrune, ces. de àlés-incleat [1531]; marié à Aeetonia du la Fayette, dont: Christophe, s de Peerrobreeeee, lygurande. Mention, COS. de àlésenchal, marié à Clauda du Malais de J)igoiree. dent A.ltcné. baron de Digoine, canné à Lou ite-Jehan de Isellenave, dame de Saint-Florès, dont1-rancoise, femme de Pierre Loin], B.- làie,errebreene. s. de Pi qui vendit à Louis des Aix, écu yer. sei- aneur de Chastes, une partie de la terre de Mérirechal Lacte du 3 dé- cembre 15S0. Louis des Aix, fit construire; à Mérietchal, un château appelé Chàteauneuf, à 500 mètres envirnu du bourg [incendié, la Ligue, par Ant. de Rubenj Il épousa. en 1558, Antoinette de la Chassaigne: fut tué pendant la Ligue, par Ion voisin. Antoine de Ruban, s&g. de Lava,,d-Pro,n,s, et sou chftteau incendié pie,- celui-ci (i). Cette famille des Aix, noblesse dAuvergne, bleu allfée, possédais les terces de C catIns Cl Compte le célèbre général Desaix, sué à Marengo en 1800; elle est représentée su château de Baseson, prés de Combronde [Puy-4e-BOrne], par le baron Léon des Aix. Ar- mes: dRergeel. il la bande de guess?e.e, cbssrpée dc 3 co?sei?ies dos. Louis des Aix revn,eslit, le 3 detcemljre 1550, t toute de, Pla,esadis la coseigneurie de Mérinelsal, Disons, ici, que les Le Loup résidaient. A itlérinchal, dans le château dis deBencceai.s. - Reste f parler clos

Il) Y,esi dAilégre, bardn de leleilbais, gouverneur dIstoire, Pu- cent de Gasperd dAllègre, mentio,eeeé ci-dessus, fit poursuivre les assassins de Louis des Aix, savoir: A. ]tube., et son frère Frsn- çois, François de la Roche-Ayxaou,-s. de la Ville du Bois, dit le ca- - pitaine Brun, Jases de La Colonsbière et Jacquet de la Salle. e. de l.svraut, mais il fut assassiné à Issoiro, en 1502, es fleuri IV gracia les coupaleles.

12 DES CANTONS DAOZANCES ET 0E CItOCQ 159 cosei g ne,,rs de Mérinchal de la nie s Tiniires. Cette antique maison, connue (les 1167, originaire ,teau de Tiniènes non loi,, de Bort, porte: dor, à la croix con ter. Elle sest éteinte au xv,e siècle. i,m e cl,, Tiimières litait co- seig. de Mé] ca 1270. De lui descend thevalier, eoseig. de Mérin- • de Mu reen r, la Cousti rie lii- ram liai, ma] s 1440, AJacQuette de Puy- Vatan. Il ré au châtea,, de la Moche, à Méri,,chal rn ssa I Claude, da,ne en pa,tie de F. de Mérinchat, •,nriiée, en 1473, à Loni, e 1toche.Av,nec, s. de Bar. soeur, Main, rIt: Jean III, Ces. de Mé- tincitai, s. C more,, de Itainsat, mort on 1522. dun,ié ,assienne de la tJliapelle, don; :Louz, IHS AIX cos. de Mérismhal, S. de motte» lr%,7. Les deacen- r, seigneurs de Barmen,.

u nourg .0e DOsat, en ti;su. p. &tuoloq. de le e LOUISC. daine cii part "il, 1470, à Pierre Chàteauvert [de Rocheft fasce dor et le ,jsietcles de dcii; Cuiliaumne do R_ ces, de I, s. de Châtea,,vert, marié, e t, "ne de Pestel, veuve et dame de Il e,, 1540. louis du Piantadis Iv t. lue- (monoe.], écuyer, s. tIc Méi résidan tau ehttteau de la gendarme de la cozm!pa?nii In due de Lon- guevilte. épousa en 15,0, U ne de BO,re- doue, fille dA,t., baron dl riitent et petite. DE Ttxtàites .5.,...,,j,, n,..,., - RH A. précède et suc- 1586, laissant Jean, t. le la Mothe$v Il mental: en me darmes de - la compagnie dordonnances J,, Dauj,ld sonné. e,, 1601, A Gilberte du Peyroux qui, ve,,ve, en la tlothe-Méri,,chal et laissa : Jacqt leu chfteeau de Mothe . darne de la Mér,nchtel, ti,ariée en 16,37, à h de £ordebœuf- deBeauverger do hIor,tgun, écuyer, s. Capit. de clic- iGO DICTIONNAIRE HISTORIQUE

vau-légers, [y . Matrou,e. )iicdonn.], Cette famille sic Cordeâmuf, connus par filiation depuis 1375. porte Ecarleté aux i et 4 dor. 4 3 fuItes de sable nwc 9 et 3 •écl,iqlseté derg, et dazur nie chef de o uescies sur te tout eossi,eéearteté dargent et dhermines (qui est etc Corctetsouefl. 1V, page 154.1 Elle es représentée â Montagne, lrés Maringu es (P.-d -I).), par le nsarquis de C. de B. de alors tgon. 3es, ii- François et Jacquelisse de llsutadis, laissèrent Alexa,,dre, cheva- lier, S. de la islothe-alérinchal, résidant au chéseau do la ilIotl,e, ma- rié, en 1689, A Marguerieo-Aisnée Morin dArfeuilles Antoine du Planladis [oncle de Jacqueline qui précède], fus coseig. de Mérin- chat et vendit sa part de cesse terre, A .lea,x de Bosredo,s, s. de Vie... oisin, de lillustre famille de ce soin. [V. Mano,ex. Diction s.], mort en tGSl. Doutre porta Alexandre de CordebnufÇ qui précède, ve,sdus. sa part. en 1520, ai, comte François-Gaspard de Montsno,iss. dune illustre et puissante maison des uvergne. éteinte en 1871 • mais représentée (par nsjbststmitin,s de 18(6) par le conte dAurelle de Moutmorirs et son frère [de Monsinoriu cia gueules, cernd de mot elles oi son rentier revendit, vase

les [Jnnssier cics:ser, die chevron das, Sermon. àe chef de O éldltes et ers 1soissta dusse coca daigenl, marié â Ercilla de Sainte-llermiue, veuve en 1507. les créanciers de ce dernier firent vendre Méri,,clsal, le 28 mers 1757. â Art. _Ioneph de Vissagues, lié en 1741. s. de la Tous-este, manioc l,er, président au bureau des finances. sl Rio,,,, Isa- né en 1758, à Cath. de Lostang [morte à Mérsnchal, en 1805], il R été le dernier se il de Mérinehal. en 1789. [De Vissaguet dssrgent lia fasce de que es escconsp. ait aise! de, 3étoiles de oléIne et are pointe. - cru,, lésa-les- dc subie]. Il vendis le château de la Mothe-Mirinchal A Pserrc-&ilbert Gary, notaire royal. Les de Vil lelume ont 1,u ancien- certain des droits sur Mériuclsal, dons un porta mène le nain. Gm,il- • lau,ne de Néris,chal, s. de V i]lèlusue, et en partie de Ménietchal, .vivssit est 12. Son ,Ioseesxdant, .Iaeqsses de \illelusne. s, de Ba, - . mon tes. Villelume, Vassal. aliéna le 8jui11et 1099, à 131 aise de Chaut- secourte. de Cherdon V . Cl,e,cto,t. sic Dictionnaire], des sInises de blés, dansS. la parois sede Mêrsnc}tal. réservée la dusse du Bou- de I., eonnnuu e. cistre lui. es les prêtre, de [église de ?dérincl,al, pour lOtO écus. Clsstrles de Clsausseeoulse, écuyer, son descendant rendit foi-lsonstnage pour caste rlsrne à ladssclsesse de Montpensier [1084]. I.e prieuré de Gins percevait aussi la plus grande partie des .disnes de la paroisse de N érinchal et la.prieu re fi,. rendre, en 569$. au baron d Jler,nent, la foi-henni age à ce "jet s car la terra de

DES CANTONS DAU7.ANCES ItT DE CItOCQ ici

Mérinchal relevait de la baronnie d13ement. - le rêle de la pa- roisse lbrsnait, en 1746, 2 collectes, celle de fiIerinchq/-Berso,j, avec 114 feux et Jlérinc/sal-ta-.410thc, avec 145 feux. En 1785. la taille de J. première collecte, se moetatt à 3,776 livres, 15 ses,,, peur 181 feux. - Josepli Ilughon, curé de Mérinehal, fonda, e,, 1711, une école gra- tuite à Mérinclial. Cette école devait avoir un instituteur choisi datte sa famille; elle s existé jusquà laltévolutioe. Cest mn 1813, que fut créée la preas,iére école celarnunale - M. •Boyer, de M&rinchal.fut des afatégeants do la Bastille, en 1780; il y périt. Le, curé de arérznchsl ayant refusé de prêter le serinent à la Constilution, un lemilio frappa, avec une fourche de fer, les gendarmes venus pour larrèter et lut tué par eux prés de la croix do Viiel,ato (4791). Montbabtut (c. de Mériecimal). Fief à Justflenrj du Beurg, Mut? de Saint-Polgues, seig: de Houssine, qui, e,, 1757, vendis le domaine de Moushabut à Jean Giraudon, marchand à Tralaigue. tionigonrel (o. des Mars).ancieneeau ancien exiatantJ es fief, - Seipsse,er.e. Cette terre a, lougtemps, appnite,iu a la,tc,enae masses noble de Cl,atanut, qui porte : deizu,. t, la croixdrgeaç e cunlone6c de 4 étoiles dor, La filiation de cette, maison remonte à 100. Chria- ophe de Cl,avanas était gouverneur dlesoire et se distingua au siège de cette ville , en 1577. Cette famille compte un chevalier de Malle [ 1 569J, 3 chnm,oinea-e,nmees de Brioude [1771, 1772, l787]. Raoul de Cl,avanat de Neuville, marié à Catherine du la Roche, eut: Jacques, écuyer, s. de Moimtgourd [1508], lequel recul, en 5550, de la ville dA uxitisces. des terres qui aveisinnament son C hâteau ail reconnais- sance des services rendus par lui à la ville. Il épousa. Jeanne de Culot. Noble Jean et Gabriel de Chavanae [1515]. Claude de Chava- mat, S. de Monsgourd et la Liève [157é-1591], capitaine darquebu- siers à Cheval sces Charles IX et Ilenri III. Sébastie,, de Clsavenat. écuyer, s. de Nenfgeurd, La J,iève. époux de Gilberte des Brandnna 16 4j. Alexandre de Chavaeat, écuyer, S. de Moutgourd [1727]. fia- Lriel, comte de Ctmavanat. fila dAnne,, marquis de Chavanas. s. de Mnnsgour et de Marie-Claire de Fricnn, (pausa, en 1780, Marie-5,1- vie de Cuudert de Lavaublaecl,e. Cette famille e fait ses preuvee Peur , lécole utilitaire en 1780. Elle était rtir(sentée, en 1820, par (iabr,el, marquis Cinseanas, colonel détat- irmajer Ic la garde nntio ente de Paris, et Ale.tandre-Prançois se,, fière, inspecteur de lA- cadézitie le Bordeaux et une soeur chÂnoinesae-ee,,,scnae de BItaIt. no uitgr.0 t (c. de Slaves). Durand de Moutgrsmt, ôcuyer, s. de Ment- 167 »IcrloNx,tIRg HISTORIQUE

grue. Sommé darmes de la compagnie, du ceinte dAr.pniilême, épousa, en 1532, Jacquette des Escaux. [17e Nontriit dazur, û I aiqie double tête becquée. onglée dor, accompagnée de 9 élojle,o dargcnhl. Cette famille séteigni -sers 1760. par Fraiicois dê Mont- grue, chanoine. archidiacre de Montauban, en 1751. [V. Secondai et fa C/tassaigIte. nicuoun.1. - mon tplalslr (o. do Suint-AgneaU, Domaine, en 1776, 5 M. do lu Rochebriant, s. du Theil, et à sou (ils Yves. %aberofl (e de Crocq), 85 feux en 1357. Xabairon, 1293 Na- .bep,-on, 161); Naheyraud. 1745. - Le commanderie. Elle dépen- dait de celle de Sainte-Aime [Haute-Vienne]. Le lordre de Saint- Jean-de-Jérusalem LMoltd], dès 1293 (7). Il V eut. une église pa- roissiale, jusquen I iSP, avec chapelle. Le chuiteau appartenait an commandeur; il était en bon état eu 1040; hàtiment carré ayant un escalierlle uns da; tour et leentouré commandeur dune cour m avait autel un domaine. 2 étangs, terres, bois. bans, rentes, Sitars. jus- tice. un moulin dit du commandeur. Les habitants du Nabnrun de- aient acquitter un droit dit: «.Droit de nopce, s. Gabriel Pellissier, procureur fiscal à Crocq, ayant fait bâtir sans permission, vers 1014. A une portée darquebuse du ehttteau, unemaison ornée dune ton- relie en encorbellement, ce fait fut souiuis.au chapitre provincial. De Naberon dépendaient les annexes - de Monteil-Guiliaume et de de la Marche, 1444; Pierre cAunusson, lent-isbn suaitre de Rhodes; Guillaume de Saint-Juliems. 14l uroslée, 1537-1538; Pantaléon de Varennes, 1538; 6 Jacques de i73o. 1580; S tbasticn de Saint-Julien de

de filontaigoac, 16-l: moasesion le 14 avril lleIu e a leles, ,u,--.-,-,"-.-w.--- .- ...... sois de Mnutrv: soi, de Maniait, 1709-1714; Ileiiri de hlaugiron. 1716, bort le 5 décembre 1720, au chisteai de hiolard ; Jean-Joseph de Caissac, prend possession le 28 février 1723-1728; Adrien de Leu- gon. prend possession le 6 mai 1732-1739; Joseph-Guy de liosre- dent de Vatangea, 1780-1745 [grand prieur dAuvergne, en 1770]

(tj Voir Sjneikgiimm flm-ivarense, par A. Lb assaing. r- 3k%èi

"lI. ct.t

1.1. Jt ttfld1 11 s i ) 64 DJC1IONNA litE IIISTOICIQUE -

Pierre du Feyroux, 1751-1753; Gabriel de Montaignac, de Chauvance, nommé 5e 20 avril 1711-179 111 devint grand prieur dAuvergne et fut mdme élu grand rnaitre de lordre en 1774; alléguant sou grand &ge, si refusa cette dignité et désiirisa le bailli de Itobaji. II mourut en 177.9; enterré dans léglise de Saint-Jean de Malte avec épiLa- phej. Léon de Cherry dot Gouttes; aise. ea,i5. de vaisseau, 1766 mortle 8 sept. 1771,à Ilpiilins A rsne-Plulippe de Pétr,amont de Vallay,1778-17S0 ; Déodat de Gratel 4e l)oloinieu, 1784-1789. - Le Naheren était la résidence du. conimaisdeisr de Sainte-Anas. (V: Ordre de Malte en Limousin, parA Vayssière, p. Il -Les titres de cotte co,s,,nsnderie sont au archiV. dcpartern â Lyon]. - Filon dantimoine récemment découvert près de Nabersu. cnwlnllc Ic. de la 1lazire-aux-BnnsHôsimes1Louis Galli- chier, S. de Neuvialle, 1656. Jean Astorguè, écuyer. S. de Chaludet, vendit, vers 1680 ,àliuillni,me tellissier, ses droits feodaux ,,,r Nec- visite. Joseph de Courteix et Pierre Rondelle, seig. do Neuvialle, ni. 5734. . o..dIre (o. de Saint-Agnant). Xodîses, 1781. Annet de Sé- nsat, ècuyer. seig. de Noudière [1781]. 11 avoit un frère, Gilberi r Siigensat, chevalier, s. du Mas [l7Sl] Le chapitré de Crneq leva, depuis son nrigine [14d4], jusquen 1789, la dinié à Noudière. Orsange (o. de Dontreix). Fief: Bertrand de la Roche, damni- t tesu, le pàssédait en J58I et dcvèit foi-hommage à levécliéde Cher- meut. ,, Panery (o. de rilérinc)ial). Fief. nneyreix, 1780. jancris. Dépendance de la terre de \ieexvoisin, ô, l-rançoise-J.-B. de Bot- redone. en-1789. Antoind du Plantadis, qui,vivait en 5625, en lit vente Cm M: de Bosredont, ancêtre du précédent. Plantatifs (e. de Saitit-Agnant).-Fief qui a donné sen éem à la snaianb du Plantadis, reiunntant au xv siéclé: et qui a pnsaédé les terres du Plentadis. duBnst,d Mérinehal; du Lê, rit, de la Vernede, j PaneVreix, Saint-Alvard, lleal5me; Le, Ban cix.laûørsae, Jouhet. Lu- clins. etc. Armes dergctt, au chêde gleaid dor, su, teste ler,as,e de sissople ;aie chef da:esr, chargé dun croissent dargent accosté dl 9 étoilai dor. Alliances avec les familles de 1)lancheferi. de Bot- redont(hb7l)l, de Cimaslus. de Chôeeautmodesu, de Cnrdebœ,if-lleau-. vsrszer [5637], dé Langcnc [1597], de Lestramsge LIGlI], Morin dAr-

Dis GifloNS DAlfl.tXi,Es e7 0E CItnÇQ 165

r Pniiles. Motier de ta Fayette du Pu)- .2 5 roux rI0O!. de la Itoehel rient LWbI de Moutrognon de Salvert :1022], de Sarrasit, de la Suiebe, de Ve?n)_dAr_ , dl,bon-ce, l ie \ lare, sil-. Cette Inini t 00m 1te - Antoine du P. lieit.-gieuéraj du com té de lx • Marche 551 .1589], d6puté aux Etats de Moi, [lSB] Jean du P., premier prècideut de rélection de la Marche [1618]: Ma.cde_ J I, ins du P., abbesse dl- SairitClarre, tilermont-Ferrand 161-1-1644 Représentant actuel M. du tlasitadis, au château du nu PLflcTAtis "nt-Maixifl]t (Creuee). pemplgnas le. de Basvillei, Charles Fulls5, s, de Pompiznat .il parue, rie Clialiidet, testa eu 1684. U eut Louis, s. de Fompignar, Chaluilet 11676!, père dAnnet, s. de Potupignat, Chaiiide t. dort Pierre-LB., S. de Chatudet, Pompignac, les Farges, Peudognei, (.a_ L;trfeuille, dont - Bartliélerny, s. de Chaludet, tompiguat, Far- gec, t,ltalue, lei,dogne, Larfeuille l70B-1719j . (V. A. Tjerdieu, Hisl. de ï" de Boeredu,i, p. 293).

pontcl.arraud, Chef-l. de commune., depuis 1853, 48 feux en 1377. - Pue, Ccrr"li,. Postcharel, xii s. (,.art. de Blessac Puas- Ct srr,l, 1357 Pont ehcrrau, 1477. (Tete. de Felletin). P,,nt r"ud, 2530 (Tète. de IDuxl; Boue0 de P,aZ,Fierrogd, 1MO. Terr. ne Felletu» - L. cure annexe de la prevute de labbaye de Charu- heu, 1504, Ji349. Cullateur le erdvot de labbaye dc Chaenbun, 157i), 1572, 1729, 1740, 17G6. Dans léglise, il y avait une eliapellertie o,, liailie seculiaire, 1570. Fats Sainte-Valerie, deLimoges. Belle croix en pierres, uiptée, du Moyen-Aue, - Passage de la voie niilitaire ir l,irnoes, peadsnt tout le Moyen-Age et une étape de ia pcss-. rillustre IcîtebelMontaigne, philosophe, revenant dItalie et de Cci- mon t, (:roc,,, y coucha cri novembre 1581. (V. p. 1511. Eu 1631, Au,, Mun subit,, vosagen r allemand, auteur, passa aussi dan,, ce lieu, Eu 119!, les ligueurs du duc de Nemnours oiiupaieent cette région. IV ..2O, labbaye de Sainte-Vulérie de Chanibon s1datt la terre de oumchurraud. dès 1564 et la gardée Jusquen 1j59. Gitbert-Muri,, cl " larfeul, fils de Jean-François et dAnne Serceiron, était cnscig. de Pu,Lcbarraud, en 1789. J-13. Ruyneau dit Bexut, Guai-i5. de Pont- t-1,arraud 1757 j, fils de ibu Claude, PruocelellIe ,c. du Compas). Fief, Lungtmps à one l,ran,lt e

Ififi DICTIONNAIRE HISTORIQUE

de la S. de et du abonne-général en s, s. de Villetourte ru] Louis elomet, ès I. de P5 Ix, gentilhomme Or du duc le Combrail]e. mai ilberte 10155 narre, s ne l-rs vieille, lequel eut: ois. s. élu en lélection de nbraillc, marie â A. Jacquet, docteur en éologie, curé dASIZO tamise de Claude crue I. de laRonzièr, c:oilberee, mariée, en 97. â M.-Gaspard-1 roc de Iierrebrisne; 2 acques s. de lachs • Annet; 4e Mag- deleine, femme dojean suis Brousse, S. de avocat en lisent, châtelain (le Si-] Laire,père de Chsirle t de Marie larec. ommune. 5S0 met. il 98 habit. Tumulus sgnac ou Rognoc, j; thac. Ecclesia de vêché de Limoges;. o srxncti Joannis et tuniaco, 1158 (eh. s); Ruinai, 1217 Il chiade Rseqnac, 12 s. dAuvergne, 1, - aluze. Miscellanca. priOr de Rua- billon. Anisal., t. I. etEaluze, Mit- s. (F6uil1é) (arch. du ma;- ;nhal, 1500; Roué - r Jmure-u lJre u des Farges,prieur Collateur do In cur 1476, 1478, 1567; I Le en pastorale â Reugnat. mais Troihard de )Ioatvert. enevailer, SCIE. US Magnat, prétendant quo co prélat navait aucune juridiction u Hein puai.fit enlaver ses chevaux.- De IŒ. . excommunication et interdit sur léglise do Rouanat. - Léglise est en beau style ogival- avec alisidis et absidiales romanes. Arceau tumulaire du xv asècle, dont les arétes sont soutenues par des anges agenouill és. Fonts baptis- maux sous un cintre roman, â chapiteaux curieux. Magnifique ta- bleau, représentant des scènes do la Vie de 3.-C.; peint, en 175!, par le chevalier italien Lembardi (I). En 1771. il y avait, Pirée de Pé-

(1) Le us berdi (Jean-Dosn inique), dit lOtmino, né en 1682.Lisc- eues (halle), mort en 1752. Il du génie élevé, beaucoup de verve. DES CANTONS OAUZANCRS ET Dit C.0(:Q 167

glise paroissiale, une chapelle dédiée à Saint-Jean. En 1710, le rôle de la taille do la paroisse sélève à 4,299 livres. En1774, à 9,831 li- vres, 6 sous, 6 dèciseos, polir 321 feux, - ln 1763, il y flait une brigade à cheval des fermes d9 roi. noisnat (e. de Saint-Pardoux). Devait, on 1517, des cens et rentes n la baronnie de Crocq.

Bouis.Ine (e. de Chard). Roucines, 1580, Rous,incs. Irlef. Il y avait un château féodal qui vient des Tinières. Claude de Tiniéres, tille de Jacques, s. do Mixrinehal, porta Roussine on dot; itt 1473, à louis de la Roehe-Aymon, s, de . Deux descend Louis de In R-oehe-A ymon, t. de Roussie marié à Françoise de Rochefort, fille de François, s. de Cliard, dont François, s. de Roussino, Moussai, marié,non I,en 1576, à Françoise Le Loup de Pierrebrurie, dont 10 Re- Il, qui suivra; 2e Charles, s, dc Roussine, mon, en 1627 ne laissant que 2 filles naturelles. Renaud Il, s. de Roussine, Ilainsas., Barmosit. fut père de Nicolas, s. de Itoussiun fl637J, père de Michel, s. de Houssine, père de Nicolas-Louis, s. de Roussine, mort en 1721. 5lère dHenriette-Françoiae, dame de Houssine, morte en 1796, Fila- liée, en 1737, à Jiint-Henri du Bourg, marquis dc Saint-lolgnes et de Boxas, doit t:Ein manuel-Gaspard, marquis de Boxas, s. de Rous- sine, en 1778. Celui-ci vendit Houssine, en 1780, à Marie-Leuis Sa- pin, s de Trouffy et de Clisludet. .1.es héritiers de eu dernier lon t morcelé et revendu a divers. Létang de Houssine appartient encore à des nombres de Is famille. Le ehitteau féodal était composé dun corps de bstiment avec 2 cours latérales rondes et un.donjon carré et crénelé sur la façade de milieu. Il a disparu depuis la Révolution. Le cachot du donjon existe. (V. le mot lrufly du ,Dictionn.). Déjà, le 2G oct. 1696, Marguerite de Villelume, veuve de Gilbert de Saint- Quintin-Beaufort, avait cédé un domaine, é Roussins, à Georges Sap- pin, châtelain de Paileyreis, avec droits féodaux.

uonzelle Cc. de Saint-Georges-Nigreieonth En 1763, le prieur de N.-D. de la Blanche(à Follesin), y percevait la dires. Saint-Agnn.ag. Chef-1, de comte. 1,160 habit. 53 feux en 1357. 732 met. daltit. Cure à la collation de lévêque de Limogea, 1482,

Quelques-unes de ses peintures sont comparables à celles du Guer- chin leur la fores et la magie.

6 168 PICrIONNAIRE HISTORIQUE

1627, 163. 1681, 1707, 1717, 17I2.Fèt(, : Saint-Anian dOrléans. (Labbe, Sore Bibtiotkece, t. Il, P. 700). Cape U $"""fan"xlv s. (Pouillé) Saint-AnS. 1357, 1391, Poroehie courU Anhiani. 1428. Cariifi. de C,ocoj Scint-Agny, eu 1580. [Terrier de Fel letin]. Dons cette église, il y avait divirtes vicairi es. avant 1789, savoir Une vicairie de la sainte-Vierge[1467]; autre fondée par Jean )4i ron, curé, à lautel du rosaire: cdllateur le fondateur, en 1650; au- tre dite de Saint-Laurent de tteberolles. Curs Jean Miron, 1631 Jacquet de Boutinierguet [1660] ; Michel Robiclion [1680], bachelier en théologie. Les grandes piuics de 17S7, ont emporté trois moulins à Saint-Agnant. La seigneurie et les Élimes: En 1322, Marguerite de Laschamps, veuve de Robert dEsse], clerc, donna t Guillaume, ton fils, une rente de 15 setiers de blé que noble Ebïea de Ventadour, chevalier, seig. dCssel, avait coutume de percevoir dans la paroisse de Saint-Agnant. Cette rente appartenait, en 1363, n Guillotin dEs- sel. Elle fut vendue par Jehan dUntel, s. de la Gardn.Guillotin à Jean de Bourpnhanaud, seig. de 1.esclauze [vers l570J. Charlotte de Beaufort-Caniliac, femme de Gsspard ILe Loup, e. de Montfan, la re- vendit, en 1618, à Aima de Ruben, veuve dEymon deGuillauman- clies. s. de Chiclieix et colle-ci la vendit IL Jean Miron, curé de Saint-Agnan, en 631. En 1366, Pierre (le la Roche. qui possédait une dime dans la paroisse de Saint-Agnant, en fit donation â ton neveu Jean de Laithert. le S décembre 1435, Dauphine de alontlaur. veuve de Jacques du 1,,sehin, baron de Cran 1 , 0e tin échange avec lacquette du Peschin, femme de Bertrand de la Tour, comte dAu- vergne. Elle leur abandonna sa châtellenie de Volcon, sen réservant lusufruit et, en retour, ceux-ci loi donnèrent 9,000 pièces dor et les dimes de Saint-Agnant, En 1414, la ménie Dauphine de Montlnur, en fondant in chapitre collégial de Crocq, lui abandonna les dunes de Saint-Agnant qui furent In principal revenu de ce chapitre jusquà la Révolution française. - Chapelle rlesoint-Micliel (prés de Saint- Agaan). Cette pittoresque petite chapelle, placée sur en monticule [850 mèt. daltit.], qui saperçoit fort loin, s été fondée vers 1440, par un dAubusson, qui avait guerroyé contre lee Anglais à cité de ,Ieannn dArc. Elle fut placée sous le vocable de Saint-Micliel, ar- change, alors, lun des patrons de la France, Ayant été incendiée, elle fut réédifiée en 1634, comme lindique lino date. Reconstruite avec in petit clocher, en 1870. Grand pêlerinage le jour de la fête de

saint-^I,ard (o. de Easville). Pierre levée druidique, surle bord de la voie romaine. La tradition dit que cest le tombeau dun LIES CANTOVS DAu7.ANCRS ET 1110 CIOOÇQ 169

général gaulois. De eonceo ElrvareIo 1949. —Ldgjisc, Donnée. .111 219, au chapitre d}{errue.nt soir page 66), qui, depuis. juaue,, 1789. a nommé le curé. Patron SaintLclair, Curée Antoine dAul- Jehesse, 1490; Cousturier,1600 Micliel Cousturier, 1633-1347 ; Jac- quet Cou e (tri er, 1847-1683; Jacquet Bessédé,1688-169-i; Bepse. 1701 Annet IlessbrIc, 1738; ilalelcasartI de Bladis, 1747-1750; Louis Becs- y en, 17i0. La paroisse de Saint-Alvard A ôté réunie à celle de Bas- v:IIe, le 14 d4cemhre 1836. Fief. Claude du IJanladja, écu yer. soi.. le Sain l-Al tard [1629]» le Leyrit. teita en 163 et ma unit Suas Cl) fants. Aux, sa soeur, son héritière, clame leu Saint-Alvard, ejuousa

Cl lAPaIT, 111)1, SAl:u"&5TlcEFJ (V. j). 168) louis de Montrognon de Salvert, s. tIc Nouville, la Chauc-Brandon, Nbizat ; elle était veuve, en 1643. Jean de Mocutrogoon tic Sauvent. écuyer, s. de Saine-alvard, Saint-Maurice, la Chau-Braadous [1673] .Jean-Françous Laville Lfam iulp . dorigine bourgeoise, ancien],,. à Clermont-Ferran.J] écu yer, s;. de Saint-Alvard, fils do1.-13., con- sellier au présidial de Clèchront, épouaa Marie-Anne Thouiuneu, dont: atmable, s. de Saint-Alvard en 1789, conseiller eu présidial de Cler- mont, marié, en 1776, à Fran toise Brouet.

Saint-Arnand Ic. de Saint-George-Nigremontl, Fief qui sup- partenaif, en 1771, :1 M. de Larfeul, marié AN. Prugnini, Il ûsJ, en

170 DICTIONNAIRE HISTORIQUE

1789 député tin Tiers-Etat ioiir lis paroisse V do Saiut-Oenrges-Nigreiliorit. la famille de ., Larfeul , qui possédait. depuis la fi. du 4 xvir aiiicle, 10 fief du Mas, pros de Clodot latin. de Puntaumur, (11-d.-O., porte lor. Ç ,fr ,j 7 es tourier arraché de sinople. Représen- tants NI. di Larfeul, juge ait civil - de Moulins, et sou frère Alfred. - En 1763, I le prieur de N.-D. du la Manche (à Felletin) percevait la dune dans te lieu. Saint-liard. Chef-l. do commune. 39 iiI LARFtCL feux, eu 357. 375 habit. Prio,altcs de Sains- Bar, 1287 (Baluze, M(sceltee,ie,i, t, 299. BC eteøo d,., , .. 10 Haro, 1240. (Mcsibon dA ueergne, li, 1075 :Sainrt - Bard. 1357: Saine) Bar, 1471. Prieuré de Sainet Bort. 1533 terr. de Saini-IlardI. ScIstrI si Spottius, autrement Saint-Bar, 1535. l-a cure avait cour collateur le prevot de Chanibuu IIs35. - Prieure. 1)e lordre de Citeaux. Le prévôt de (hambou nommait te prieur. Prieurs: Miche) il,e Jannoveyre F1609-1605t Gabriel de lanneveyre, 16-12; Gilbert de l)ouhet, 1675; Jean-P ranQois de Slo set, 1735. - lillus- tre- Sts,ssillon. évôque de Clermont, visita vers 1730, cotte paroisse cl ui ôtait tic lari:hij rètré dllerment. Seigne.are Charles de Ville- chevalier. seig. de Saint-liard (vers tOtO,Gabrielle epousa de I.angeac. i.e 27, liai Intel, le oui-d de Saint-Bard Gilbert tiuuet de Lariisii xl, lit planter, dans le cimetière, un tilleul qui na ôte Coupe ilueii 1875. saint.CeorgeM-tgrCniOflt. Chef-l. de coisimune dat) inèt. dal tu - 1 424 habit. Ai cionseni quern nom inc dira ni, vs s. iGr.Sgoire de Tours, Rec. des Hies.. II, 211 in pag,, iv syro mon- rense et VICOS ii de ipso tïgrcitnoiitr. vers 962.(I)mis Col.. Bibl as. nias. cari., j 35, I, 93) Pu,rorhse de i,ueveCP. 1157 eh. de Bou iser -Ii oseille) ; ICee/ecia $ancti Oeorgii de Zsigrcnisonte. 1158 eh. dEtaux ; Porroc/sia Nigrinsonsis, 1310 (eh. de 3ln,uticr-Roseillo)1 Parr,,clsioXi-M- Rigrosnontis, 1330 eh. de Bleisac) ; pairoelie d 9 cli - de lloutier-Roseillel Pa,roch es, le Neo,et,.o ut, 1462 {Séiiéclistussée) ; Sainl-OeurQeR de Niqretssorsl. 1477 ilert. 00 FeIl.tsn) ; Sieinee-Oeorges de AigsroiQni, 1536 net 1. de Poux); Ss5ii55- G eorq,s de Niqremont, 1557 (terr, de Blessae) , Soincs-GeOrf/"s di Nigri-en oui, 1.580 lier, de ltelletin). - Cure 1, 0 11-ce- 1 le 1irév ut dEvaua 1616, lOti, 1627, 1611, 165s, iÇUS; le Iresorier de la Sainte- DES CANTONS DÂuZANCES Fi DE CROCQ 1_11

de Riom, depuis ]union de la prffl té dEv aux , 1740, 1783. Les décimes valaient 37 livres. Cure François Ruyneau, (1670-1692i. Fête Saint-Georges. - Entre les villages de Chansaux et Pontas, beau dorme,,, composé de 9 pierres, 7 supportant la table, qui n 4 m. 75 de long sur 3 m, de large. Lemonument est entouré dueo enceinte en pierres sèches, de 29 mèt. de circonférence, Lintérieur était pavé avec 7 ou S grosses pierres que le docteur Caocaloss fit dé placer en faisant une fouille infructueuse (Reflet. ai -eh. acta Cres.sej. Sur le territoire de la commune de Sains-Georges, eut lieu nue ren- contre, en 555, entre Chrammeet ses frères Caribert et Gontran, fils du roi Clotaire, qui se disputaient la succession de leur père avant quil fût mort. Au moment de la bataille, une violente tempête, mêlée de tonnerre, arrêta ces malheureux. La tradition a conservé lem- placement des 2 camps.. - Le village de Saint-Georges est situé au sommet dune montagne escarpée; non loin, une hauteur dite le Mu- trou. Des fortifications, dont il reste des vestiges, embrassaient le tous. - Au r siècle, Saint-Georges fut le chef-lieu dune circons- cription judiciaire, dite viceirie (oicorie). dont il est narlé en non - tirent ueputes du Tiers-Etnt pour la paroisse. - Seigmeetel-s An: tome Ruyneau, seig. de Sains-Georges-Nigremont [1083J. François Ruyoeau, seig. de Saint Georges-Nigremont, président, chittelain, lieutenant-général de police et-lieutenant criminel, subdélégué de Felletin.fi!s de noble.Claude i seigneur do Saint-Georges, et d6 Ma- rie Marhin de Lavnud, épousa, en 1765, Gslberte de Lavastd de Pier- rehrunc li vivait encore, en 1782. - En 1756, la taille se montait é - 1013 livres, 9 sous, pour 104 feux. - Mulot (/itaI. d0 Fronce,), n écrit que le fameux capitaine de routiers anglais, Tète-sNoiae qui mourut en 1379, au château de Ventadour, laissa par testament, 1,500 livres â la chapelle do Samot-Georges_Nigremons mils ces oratoire est appelé psi lui Saint-Georges simplement. Or, Tète- Noire était breton. Il y a sûrement une erreur de Millot. Salnt.Maurlee. Chef-l. de commune. 000 habit, 40 feux en 1357. Cure collateur, lévèqne de Limoges, 1550, 1564, 1573, 1574, 1575, 1605, 1710, t735. Fête Samt-Maurice. Les décimes produisaient au curé, 112 livres. Vicairie de Saint-Maurice &lauWl Saint-Fiacre, ndée le 3 décembre, 1516, dans -léglise, par Pierre l-lagon, curé or son plus proche parent, vacante aile titulaire sabsente 6 mois teurle curé cootèra ; lévêque nomma, 1566, 1618; puis ceux-ci artin, dit Leclerc, marchand de Crocq et ses successeurs, 1566 ortie, notaire royal, 1531 Thévenet, laboureur, avec Ville- 172 - picrioxxsletg HISTORIQUE

Loneix. 1711 Alochdn, marchand, de ciel, 1731 Leweav, 5734, Prieuré [V. BonaveiU sec, III. p. 173, col. IL). - Parrocéi6 Sancli Mauricii, 1157 (PouiiL Sanctus flfeuricius,XIiS. (ont, de Messoie); Porroc/iie Secoué jlÎeuricii, 1359: Capelle Sourti Mausi- cli, Xtt" 5. (PduiIlé) Sainl-Mau,te, 1357; Sni,ect-Maurice, 154.9 terr. de lllessac) Suinct Mcnericc, 1555 (terr. de Poux); Sas,icl Mouricc, pes Crocq, 1580 (terr. de Fellesin). - Minet l3enulne, chanoine dHermcnt, curé, 1567; Michel de Vauchaiiasade, prieur- curé. 1640-1645. - Scigsscss,-t. La famille Auboux destdveny, qui résidait au château des \ergnes, près de Saint . Maur,ce, a possédè Sainl-Maurice en fief depuis.1636 (au moins), & 1789. [V. Les qr- sncs, .Diction.]n Les grandes pluies, de 1757, emportèrent 3 moulins du laparoisse et le pont du chilin,,e voisin des Vergues. - En 102e, Gilberte de ta Roche-A ymon,. veuve de ltenaud Moinillon, notaire royal, de Saint-Avit-de-Tardc. avait des dunes dans la paroisse. - En 1756, la raille se monte S 488 livres, 11 sens, - En 1789. Pierre- Aunbroise de Fournoux de la Chue, notaire royal et Léonard Patitv, députés de la paroisse, refusèrent de signer les cahiers du Tiers- Etat. salnt-oradonx Chef-l. de coiniellne. 44 feus, en 1357. Dé souci) Orcssorc, 1249; salues Orador, 1357, sainct JFou,adnuuu. près Cuucq, 153.7 (u,rr. de Saint-Bard; sainci Ouradour, 1543 uterr. de lslessac). 715 iuiht. daIs.; 435 habitants. Ce lieu nappartenait é au- cungrenier â sel. Léglise fuit donnés, on 1240, au cluapitredI{erment qui, depuis jusquen 1789, nomma le curé. IV. page 661. Curés 1),i- rand de lOuruse, 1321 ; l)uurand Palmes, clerc, 1317; Thomas. 1131 Pierre \,llefeulh, 1432; Anteune dAultebesse. 1509; Aubine Mea-ton, 1513 ; Jacques d.Aulieluesec, mort en 5555; Guillaume Girard, 155!. Etienne M ourton, 1551 ; Miche] Cnusturier, 16 ; Pierre pour,1613;. Jean le Faure, chanoine de Crocq, 1614-1625; Mtnet Bourbon, 1612- 1661 ; Jeun Le Paure. 5675; Jean Bourbon, 1671: Pierre Bourbon, 1673-1693; Julien Iflattud, 1693-1716. Jean Orégéire, 1712-171S : Ber- trand JaIlat, 1731-1741; Faure, 1751: .Peyronnet, VO!.; hUche! de Courtois, 1761-1781. Lés députés du Tiers-Etat, en 1789, furent Lée- nald Chermaitin dés Btsséières et Claude ileurant. - De lélection do Guéret, en 1789. - Léonard dIluaI, baves de Crocq, seig. de Ssint, Oradeux [17693. - Près le Saint-Oradous, ancien village détru. appelé liarbe,o. On croit quil était habité par des Protes, xvf sien! e), Lé en voit dus r chies, restes, dit-en. de lancien te. nu lieu dit les Kqtises. Ce dernier aura été dèLruit, eu 1683, I la revoonuon de lédit de Nantes. -

LI

DES CANTONS O AUZANCSS ET DE IJROCQ 173

Saint-rariloux-dArurt. Chef-l. de commune. 654 habit, 375 habit., en 1720. A Sanst-Pordolf, x,i s. (cart. 4e Blessac) Cu- pelle Seecri Pardut/( prope Disy cec, xiv s. (Peuillé) ;eeelesia Sancti las-dulfl projse Da) sel , 14S9(ch. deq Blessac; paroisse de Saine:- Jardoulx-le-Eauvre. 1513 (tnrr. de Blessac); paroisse de Saint- Pardoalx-ie-Put.tre, prIs Croc, 3557 (teLi. de Blessai). - De Far- chiprètré dAubusson. - Cure collateur, lévêque le Limoges, 1478, 1577, 1668. 1671, 16S7 1688, 1712, 1714. 1759. écimea SP livres. Fête Saint-P,krdoux. Dans lérlise, jadis, les vicairies de Sainte-

VUE FIE SAINTOESIJOUX

Aune et Saint-Michol. Préceptorerie ou prieuré régulier. Décimes 152 livres. Fête Sainte-Csthorine. Collateur-: le prieur de lArtir. 1519,- 158!, 1605: le recteur-des jésuites de Limoges, 1720, 17:31; lé-. vequt, 1766 [le bureau du collè ge y a nominé Avant 17331; était ossêd0 à: cette époque pur Uuiion {Poiillé- de 1783). Pierre de ,aint-,lulien, prieur d Muet, 1072.— En 1789, le marquis de Ligon- •-N dès de Chltcaubodenit s. de Saint-Pardo,s,ç dArnes. -. Eu .1615. Mine de Fournoux, veuve de BIaise Richapt,. s. tIc Saint-Pardoux 174 DICTIONNAIRE HISTORIQUE dArnet. Pierre Joseph de Miomaridre, ehevaliei, L de Seint-Pt-. dons, la Chaud, le Banals, mousquetaire, ensuite conseiller au grand conseil, en 1789. Armes des Miomandre eux J et 4 dargeul, ail lion do,, lampasse de gueules aux 2es 3, de salle, à ?aig?e nIe i:ol abaissé dargent. - En 1746, la collecte sélevait à 1.298 livres 4 sous. pour 80 feux, - En 1789, un atelier de charité fut organisé dans as lie!! pour louverture de la route dAuzsnces à Auhussoni. - • Enquête vers 1700], pour Pierre de Miomandre, seig. de Saint- Pardotsx et du Baneix, capitaine (le la bourgeoisie de .Felletin, con- treBra000is Mesclun, dort, en théoloie, cura de Saint-Pardoux et coutre M Meschin des Combes, son frere, au sujet des droits hono- viOques appartenant audit seig. dans église dt la paroisse Dépose Ani.et dAudebrand, âgé de 19 ans, écuyer, snsig. dc Lavai, demeu- rant au lic.! dc laneix. par. de la Celle-Barmontoise. que ledit curé ayant aperçu le sieur Gingaud, qui travaillait à ladite ceinture fo- nèbre, il fut à lui et lui dit « Gingaud, que Gingautes-tu là? Tu mériterais que je te fie sauter en bas et que ledit curé ajouta quil estoit maistre du choeur de son église et quil ne souffriroit . jamais quon chifTonnàt son église. w Jean Annuel, niaitre peintre 4Fcllettn. dépose que le frère du curé layant trouvé travaillant à ladite cein- ture, tous es mu de onlière, vint à léchelle où il étoit et lui dit « Que fais-tu là puna? Si tu sic descends, je te jeteroy du haut en bas et, en même tempe, renversa un banc sur lequel il avoit mis ses couleurs et M. de Miumandre étant survenime le frère du curé sauta sur luy et iuy osta sa perruque en lui disant gueu Tu na pas de droit icy retire-toi 3 et comme polir lors il survint au bruit qui se faisoit dnns léglise, un preetre avec deux menettes, à ce quil croit, ils firent retirer le frère dudit curé s (A,chives de le Creuse).

%nlesses (c. de Saiut-Agnanll. Saleissa, 1293. Ce village avait une ancienne paroisse qui s Mb réunie à la commune de Saint-Agnaot, le 20 décembre 1835 Curé François Parrot, )677; La casa ,tsanderie, Annexe de celle de Sainte-Anne (Haute-Vienne), lordre de Saint- Jean de Jérusalem, avait déjà ube commanderie, en 1293, léglise paroissiale était dédiée â Saint-Jean-Baptiste et en mauvais état, en .1610. I.e curé, recevait 10 setiers de blé, mesure de Salesme [1616]. Le domaine de la commanderie comprenait un étang rompu. La Aime produisait 50 à 70 setiers de blé. Tous tes sujets de la paroisse étaient main nsortables. [V. Nabeross. Dictioun.l La liante justice appartenait au baron de Crocq. [V. Lordre deseiint4ean de Jés-sssa lent cia .Lisnosssin, par A. Vayssiére, page 52]. DES CANTONS DAUZANOF.S ET DE CROCQ - 175

Salo.ugettc (e. de Saint-Georges-Njgrereont], En 1645, François la l(oche-Àvinoss céda la seigneurie de Sc/engceecs à Louis et Annet llraschet, pire et fils, seig. du Maalaurenr.

Sécondat (o. de Compas), Ségandal, Flot P. de Ségondac, (cuycr, seig. dudit lieu [l:b7] MashiM de Vaucheussade, écuyer, s. de Vauellaussade. Siigondet, époux de Nicolle des Esoots, laissa Jean, écuyer, s, de Ségondat, marié, en 1469, à Catit, des Brandons, dont: Asstoine, écuyer, S. de Ségondat -marié, en 1504, 5 Jeanne de la Marche. Gabriel de Chaulz, s, de égondat [1492], Oradour de

à JeSsune de Misileres femme de Bl,,,.td du Jol,annet, éuyer, s.. "_de la Rue, la maison noble de Ségondat, composée de 2 tours, dune chapelle dun colombier, tenus en fief de la châtellenie de Surmoi-, plus deux domaines audit lieu, doux étangs, le tout, 8,553 livres Cette terre lut revendue, forces derniers, à Françoia de M ont grut , ècuyer, s. du Chas-aine, réaidant au Chier, paroisse de Saint-Avit rIeTardes, il fut père dAntoine, e. de Sàgondat, eu 5608, 0e dernier avait une sentir Marguerite, qui épousa Gilbert de Saunade, s. de Vauchaussarje, doit vint Gilberte, u,ariée, en 1682, à François de Dorst. Leurs descendants, messieurs de .Durae, ont possédé fiel rie Ségondat,jimsquen 1780. [V, page 182]. — Le château de Me.- tisa ld&rurr au xix s.], avait sine grossd tour carrés, crénelce, bâtie cii pierre de mille. --

eIongettes. 4VOir Salouùetie). - Sermur, CImef.l. de commune. La tour est à 721 niés. daltit. 13 feux, eu 1357. 348 habit,,, en 1720. Le bourg na que 30 nsaiaons environ. - Apesd Serinai, 1188 (Mort de Bonlieu): Ceseellcnéa de Senntts, 1231 [Areli. nat, P, 1369, cote 1673, no 4]. De sites flhmseo [vers )210] eu 1249, SeIme, [Bonaventure, t. 111, p. 38] Crmscmitus rIe Si.srnuio, JE?) ; Seriner, 1311, 1862 [Maie. dAuvergne, II, ni?, ISI\j Tes-iv, Seimutii, 1388 eh. dé Rommlieu) ,Caslrann rIe So,nsurit, 1373 [Mais. dAuvergne, II, 108]; pries €1 capelle de .Seresu,i xivt s. 1Pouillé - Sciera,, Seriner, 1692 terr. de Bon- lien] Seri tu. 1530; Scrmier ers Coenhiailje, 1,556 eh. de Ch,sm- LétvAologie serait.eIle Sine mlzso (sans mur) iarce qua longine [e cliâsean se composait dune simple tour? Sert m us es t appelé Sine oneeso en 1249 l, V. Spicilepietet Jliivntcnse, par A, 176 D[MONNAIRE JilSTOitIQtiIi

Chassaing, p. 62]. Liq lise, très ancienne, placée À mi-cote suv "ne butte do rochers. On dit quelle s appui teAu aux Templiers elle était dédiée à lAssomption de La Vierge et sous le patrouaçe de saint l{ocb. Les religieuses le la Croix, de Limoges, ont établi une écolo libre dans la paroisse, en 1871. Cure collateurq lévêque de limoges [I623 le prévôt de Chambon (1507,1555, 1723, 175J. Les décimes produisaient 30 lIvres. Pète saint hilaire do Paillera. Prieurd Do lordre de saimit lieaost, dépendant de - labbaye de Chaluboim. Franois de Monigrut, chanoirie-archidiacre do Montou- ban,prieur en 1751; - En 1871, une hache celtique, brisée, fut trouvée à .Serinur. Une .tradition .raconte que les Druides furent les premiers habitants. On croit que ce lieu fut occupé par les Romains. En 1817, découverte dune urne romaine en métal.. La tradition dit que le 00115 primitif de la ville est ftfosst,oc)mes. Serur,in aux xiiie et xLvc siècles, capitale du franc-alleu plus tard, ce rut Ecllegarde. parce que Scrinur avait été détruit par les Anglais. - La c!idtclfenit. Cétait lont des cinq , du pays de Combraille. En 1301, la chancellerie de ce pays était inédite fixée à Serr.inu - Le Ctmameoiz faim. On croit quil remonte aux premiers temps de la saonarchio française et comprenait alors une simple tour carrée dont il reste encore la base. Plus tard, le château te composa lun vaste bâtiment de 20 métres de long sur 15 de large,.défendu par tours, lune carrée [le donjon], au sud lautre ronde au nord, la tout assis sur lin énorme rocher. Celle du nord devait sélever â 20 mètres environ avant 1780, cIle avait environ 15 mè- tres elle nen a que 5 actuelleinentj, les cotés ont O et 7- nôtres de large. Distance de la tour carrée à la tour ronde, 40 mètres environ. Une partie de lancienne cheminée du château .,oit dans la maison Briffant, h Serinur. Cette forteresse, la clef du pa ys, dabord assiégée par 1cc Anglais, inutilement, en 1M1 mais colin fut prise par eus en 1357, presque dés lorigine de la guerre de Cent-Aima, eu Combraille; de â, ils asetlaient tout A feu es A sang, . coineso on le voit au compte Robert (le limai, receveur en Auvergne, chargé, de lever les fonds pour payer les troupes asseio blées contre eux. Cet état obligea les PiLais dauvergne â offrir 31000 pièces dor, dites. moutons tparoe quelles nOtaient, un agneau) à Arrond de cubiste, seig. de Lobret. lin occupait alors Sormur. Il envoya - dés délégués A Herioent (15 avril 1355), et, H, mut fait un traité avec ceux de5 états provmnciaus dAuvergne. Arnauid sobligeait à abaimmloiiocrSermnur. [V. le traité iei-enlasteo. dans lHist. de Clerssioemt-P,,ri osid, par A., l-ardieu, t. Il]. 1)" son- terrain se trouve à lest de la rontpgue de Serinur, pour servir de DES CUiTONS OAUMNCXS £1 Dli. CE&OCQ 177

retraite aux assiégés. —Le prix de lurine de la terre dc Sernitir était 1,100 livres par ailnee, un .1727. - La tour de Serinur a servi, en lan V •11797j. au eélM,rc astronome ])elambre (1);pourinesurer larcjdu méridien, entre ])tinlicrque et Barcelone, qui a servi de base pour établir le système métrique. Les lieux dobservatinù tes

LA T.U. Dit aitriMuic (Ruines acitiellue). plus rapproch és iaile nt légliscfmd erent (Puy-de-] )( n1 e), leion n- ticule de la Eaetilre (Creuse), et 1e f;uy de Dort (Corrère). Lillustre

(k Delanilirs (J.-13 -Joseph), né en 1749, mort en 1822, membre de I Académie des sciences. - Voir Bore du spsiènes siiétrique nu encoure de larc ries rnérfdiee entre J)un/sc,quc et Bnrceloue, cird- cuide de 1792 il par Méchain, Dclombte, Biot et Arago. Paris, 1806-11, 1 vol. in-40. 178 DICTIONNAIRE BISTOR1QUR

astronome Cassini avait déjà observé A Serirnir, précédemment, vers 1740. Cotte tour appartient à M. le comte de Ilonntvie de Po- gniat qui la acquise dans un but de conservation historique. - Copiêaines du château: Antoine de la Fayette, s. de èlontboissier, 1481 Jean de Durât, chevalier, s. des Portas [nommé le 29 oct. 1510-[524] François de Durat, chevalier, s. des Portas, fils de précéd. Lnommé le 72 d4. 1524] Jean 1! de Dorst, chevalier, S. des Portes, fils du 1,récéd., 1536-1554; llenri de Salers, l6S7. - 1.55 seîgsaciIrx. Sermstr stable avoir appartenu b Guy II, comte dAuvergne, seign. du pays de Combraille [1200-1222], auquel iliilippe-Augiiste fit la guerre et enleva des places, quil donna on garde â Uuiv Il de Dampierre, s. de Bourbon [1213], qui mourut en 1215. Celui-ci laissa Arelsambaud IX, dit le Grand, seig. (le Bourbon et de Sermur. en 1231 (Il. dont Archamband X. s. de eut Après, dame d. menée on premières e Bouroorrue et. en à Robert Il, comte (3), mort en 1233. e, et dame de Sermur apres sa insre, epoilsa, en tri r, t000ert 0es rance, fils do salut Louis, mort en 1317, qsi eut entre autres enfants Blanche de Clermont. Mariée le 25 juin 1303 k Robert Y!!, comte dAuvergne et de lieulogne elle porta en dot larchàtellenie de Sermur et mourut en -1304. Leur fils Jean I, comte dAuvergne de Sermur. Montgascon, tIn pays de Cernbr Jeanne da Clerniont et mourut eut 1386. Comas vers 1336. la erre-de .00mbraille à Pierre de Giec, chant rance, pur suite sel, La Sermur, celui-ci revendu, va Louis 11, duc de Bourbon, mort en 1410. louis Il, qui ré1 rteresse de Sermur, fut père do Jean I, duc de uo,irhoi seig. de Sermur. A partir de cette époque, Se runur u eu seigneurs ,1,,Auza,tces jusquen 1730 [V. At9nnees, pu n 1537, la châtellenie de. Sennur avait passé iLii sieur du suite de la eoufiscatioa des biens du connétable Charles li ion [1527]; amis, pius tard, il. en fut évincé et Sermur re! la esaison de Bourbon [1533]. En ISIS, les confina de la e do Ber-

Il) ,trch. suai.. P, 1260, cote 1673. 2) Vers 1249, il rendit foi-hommage an prince Alphonse, frère do saint Louis, pour lu château de Sermur, avec ses dépendances [V Spicirpium Briealeese, par Chassaing]. (3) Â rob. nat,, P, 1369, cote 1669. DES catiroNs DAuZANCES rr DE CROCQ 179.

mur étaient ceux dAuzances, Aubuason, (liamljoii, Lépnud, le conseé de la Marche, la seigneurie de Saint-Julien et les baronnies de Crocq, ]fermant, le Montel-de-Gelae. Les consuls de Senteur qui comparurent dans un acte de cette année il), recoisnureut que Sermtir appartenait alors (1534], au roi, comme confisqué sur le connétable de Bourbon que cette terre contenait c en iong, de- puis les Ayraux, paroiese de Dontreix, jimaqua Mon-le-Franc, paroisse de Bostrogier, six lieues et de large, depuis Saint-Bard. Jusqué Nouvialle, deux lieues, et depuis Néoux jusquà Bonliets et Chamaud, quatre lieues. »Les umémes consuls reconnurent quA Sermur il y avait alors e le Château fort et place smschière (sur au rocher). de lsr4senl étoal n ruines et cadueire, ut, il ap n guère quune portée de la grosse tour ocreS debout ; ladmete place ruehière fossoyée, avec dautres aisances; lequel chateau i ouchier, le seigneur de Clierden (V. ce mot), vassal de Sortant, est tenu dentretenir de ferrures de ona genres et den garnir les portes dudit château; quils ont oui dire à leurs prédécesseurs, que ce seigneur de Cherdosi, à cause dun certain droit de salinage, de forge et de ferrage levait, sur le pays, sine redevance.., que le château est dépérv. etc. s>. On voit, dans le môme acte, que la terre de Sermur avait alors divers bois, plusieurs étsns.s, un moulin banal, un droit de péage. - Les consuls, Serisiur avait une sssunici- 1,alé. dés 1534 ;mais remontant, sûrement, fort loin. Les seigneurs avaient accordé un tânement exempt de droits, dit la fsnactmise, autour du bourg. pour lequel celui-ci payait chaque année, au seigneur, à la Saint-Miche,l, 28 livres 6 deniers: ils percevaient encore 12 anus â la Saint-Julien, parce que lei habitants de Seriner avaient le droit de cuire le pain ois bon leur semblait. - Victoire Seguin a publié â Ambert (xix s ) ait in-24, de 120 pages, roanm intitulé Richard Ccriss"de-Lioa au c/idtcou de Seinsstr. - Aucun doitunsent historique-ne confirme la présence du roi Richard A Sermsmur. Tralalgese (c. de Saint-Oradoux).Jean de Cliaupevre, s. de Tralaiue. 10,50; Minet de Cheispoyro, s. de Tralaigue ; Marg,uerite lelliaaier, sa fesssnie, en 1673. Trimoullue (e. de Saint-Pardoux-dAinet). René de Mioman-

chartes tom ,uu,tales de là Creuse, par Duval, p 142. 180 DIcTIONNAIRE HISTORIQUE

die, s. de Saiut-Pardoux, avait ;une rente féodale sur ce village [kviiie sièdlej.. .

troupine (e: de Lioux-les-MongeaLFief. Bernard de Tropinas, seig. de Trosipine. en 1337. Nobleaide. Lorge (le Troupine, s de Lau sac- pied, pi-es dl1erinent, épousa, en 1492, (lande de Sausiade. Il était 111e de ,Pehan, lequel vivait eu 1450. TrnlTy (7"oseffy, en 160$) Fief. Marguerite de VilIelssme, darne de Trulfy. épolice dAntoine de fumaI, s. des Gironds et sa soeur Marguerite, femme de Gilbert de Saint-Qointin. vendirent Trufl, te 26 oct. 1606, à GoorgenSapide, scie. deB elair, notaire royal, ch a- telain de Paneyreis, lequcl, en 169$. rendit foi hommage au baron dljerpnent. Cluarles-Alexauudre. son fils, r. de Trufi, marié, en 1717, à Marguerite de ?dontressoux, rendit foi-hommage au tel Riom, le 29 sept. 1730, pour ce fief et celui de Chalûdet. Les ,leaceiudauuas de cette branche possèdent eeucoro la propriété de Trufi; Quant sas Sapin, ils uuut eu les fiefs de Belair, de Chaludet. des ItosIssinos et des B.ayaauds. Leurs armes sont de gueu- les, ait chevron derg. e000nsp. est peinh, duss croissant dor; au vhif decg. chargé Y dun sapin de sinopPe. En 1960. Richard de Chastes, damoiseau, et son frère Arbert firent SAPIN DE TRCFFT échange avec le commandeur de Torte- besse, (le tout le droit quils avaient sur lé- tang di; Tralalgue pour un seller de acide et un dacoioe, de rente que e.etle consmanderie possédait à TruIy, appelé, alors, Tréfla. tcncl.evaebe (psroisse de lilavat). Village disparu mentionné en 1739. - - vasieluausgade(e. du Compas). Ancien cluàseas, agrandi et rhparê depuis peu et assis sur, une belle terrasse nuis pieds dun 3oli bois de )stere. Seigneurs. Etuenne de Vasicharissede, en 1116, - -Aubine de Savagnat, seig. de -Va,ucha,ussade elle Léatuerte: damé de Y auchasissado, mariée, le 1,3 mars 1340, à hIndi dru Huit. chevalier, descendant dEsmes

tedprlli9r reti,,t Je nom de Vauc-haustade que portèrent tes des,-nn— ianrs [V. Bruant. j)irtzon,z.. I nul Philippe, dit de \aueliauseade, ,ua.rié, en 12$], à MarRuerite de Lat ai, dont M ttltias. écu y er, SRIg. le Vauchaussade $ Ségondat, la arié, en 1422, à Nico]lt des Escote. 4-taie de Haboun.-1, dont Jean, écuyer. aeig. de Vaneltauteade, Se- gonelat, marié.. eu 1409, à Catherin,, de Brandon, dont Anto,ne, seig.

CS4ATEA Ui$ieVAticltAUSaAOa de Vauchaustade, marié, en 1501. fa Jeanne de la Marche. Claude de Graltin était seig. de Pu y—Leraiaud et de Vaurliaussade, en 160, liilt,ert de, Saunade, écuyer, e. de Vaunhaussade, né en 1610, épousa Gilberte de la Chapelle, dont Gilbert, t-cu er, t. de Vaucliatusead,,, e 1659. rnarié à Marguerite de Àlont&rltt. dont Gilberte, daIne de V:ttr-haussude, mariée, en 162 1 à François de Durat, dune illuttr, tuiton noble dAuvergne, originaire du net de Durat, connue de.

182 1 DICTIONNAIRE FIISTORIQUE

.1250 et qui compte 3 chevaliers de lordre du roi, des chevaliers de Saint-louis, etc., plusieurs officiers supérieurs, 3éoéraux, etc. La charge do grand bailli depée du pays de Combrasile et le commandement des grands châteaux de ce pays ont été cousine héré- ditaires chez eux,pendasst 250 ans. Franconin 7-11 de Durât adcoinpagna le roi saint Louis A la - croisade, en 1250. Les de Durat sont reoré- - sensés par le comte de Duras [Mai-cillât- dAllicrJ. Armes éc/!iqsselé dor et dense,. Gilberte de Saccade et Françoie sis Durât laissèrent: Assnet-François, chevalier, s. de Vauchaussade, maréchal de camo, né en 1685, mort en 1760, marié, en 1724, à Rose .l - de Vallot, dont JeanFras,çois, comte de De- rat, seig. de Vauchaussasle né au château DE DURST de Vauchaussade, le 3 octobre 1736, officiel supérieur, du plus grand mérite, qui se dis- tingua dasm diverses batailles, notamment lus de Grenade, dont il fut bosisss,é gouversseur, en 1770 f maréchal de cas,,», en 1788. che- avait épousé en secondes noces, 71 -3,-1 ,ouise I • •- de Bosredosit de Vieuxvoisin, dont E-J.- c 1lcnsielte.snaril,e, en 808, àG.-M,-ltinpolyse. comte de Bosnevio de Pogniat, dont Î, comte 1.o.sis propriétaire actuel du château de Vauci,aussado. résidant au château dAubiat lPuy-dc-l)ômnh, marié, en 1338, â 5lt Stlène Martha-Becher de Mous, dont un fila Henri. - ai-sues : Eca,leld aux Î et 4 danses, & 3 bos- r1 beaux tarp. posés en fsssce, accotais! en chef 4e 3 étoiles de ,s,ense (qui est de lioutses,ie,); u sen 2 et 3, danus à le tous das-p.,est lécu .W. sensé de fleurs de lasdor (qui de le na Borersvsst Tour tdAus:erpue). La Inaiton de Bonnevie, de race chevaleresque, originaire du Forez, est connue depuis le xIss t siècle, Elle compte un chevalier croisé, ois 1250, nombre de chevaliers de Saint-Louis des officiers de toutes urines. etc., et des alliances avec les premières reaisos,s. - En 1789, un atelier de chariié fut organisé à Vaucisaussade, pour louverture sic la roule dAuzances A Aubusson, IEANFRANÇOIS, COMTE DE DORfl 1>ercller Heigncur de \aucliaussade (I79) mréeha de camp (t 1S30) 184 DitrrlONNkIStE- IIISTOXIQUE

,vieux volein c. de Mériuchal). Fief. Vieittsvopsis, Viltenofsfa. banne dola Souche, veuve de Jacques de Barre, seig. (le Vieux- oisin [1525]; Levs, François, Jacquet et Isabelle, leurs enfants. boys de Barre, s. de \ieuxvoisin [15431. Francois de Ruben, écuyer, de Vieuxvnisin. Lsvaud-Promis pISO-idol]. épousa, Loyse de haussard; il mourut sans enfants ; Mitaine de Ruben, ton Irete, ipoux le Gilberte do Chausseco,irte, vendit Vieuxvoisin, le 7 mars I61 t • pour 7,000 livres, è Aune-Françoise do Bosredont. Le frisre (le ,olieci, Gabriol, s. de Combraille. posséda Vieunoisin et fit bhtir [e château, en 1640. Jean de B., son fils, reçut Vieuxvoisin en par- Lago en 1678. Il est lauteur de la branche de Ilosredont de Vieux- voisin, éteinte ou ]année lSSS. [V. Min. de be rn,isost de dont , par A. Tardieu]. Cette brdocho s vendu seulement Vieuxvûi- 5m, ois 1895. tIllehesetx (e. do Pougnat). La justice dépendait de la terr dAuzasices, en 1508. LArcI. Mal., P. 1364 , cote 12741. wIIteI.ime (o. de Mérinchal). ChâtéaTu féodal [détruit] et fief. Le eliàteau féodal était situé sur un monticule au .-O., aujourdhui couvert de bois; il fut détruit par les An elats, en 1357 et son pro- priétaire vint- alors résider dans . celui .8e Barmontet, près dUer- cent. La maiSon de Villelume, a possédé \illeluise des lan 1009, jusque vers 1730. Cest une famille dillustre noblesse, qui compte Guillaume de \illelnom, lequel, eu 1099, escalada les murs de Jéru- salent, avec Godefios de Bouillon, nec une telle vigueur, que celui-ci lui donna un drapeau pris par lui sur les Musulman,, et qui portait ID besams dargent sur tisuds dazur. Ce drapeau devint es armes des Villel,uiie (d7«- Ut, do besants téasqeis(, 4, 3, 2 cl 1). Il était conservé dans une boite de plomb au chateau de Barmen- tes et fut brûlé en 1703. La branche ainée deaVillelumo sest éteinte, ur Marie-Pétronille de Vilielume, mariée, en 1710, â Jean dAutier Se Villemontée, auquel elle porta Ilarmontet, que possède de nos jours son descendant, le comte Charles dAutior de la Rochebriaut. Les de Vmlleluu,e. comptent une foule dofficiers de toutes arille, des chevaliers de Malte: Jacques de Villetume, grand ami du roi lienri IV, syndic de la noblesse dAutorgsme. l a branche osstéo, dé- tachée de celle de liarmontet. par Gilbert de Villelumne, dabord cIte- voIler de Malte[ISIS], marié, en 3651, à ,leansie lsouyou, daine de )lomsrns,at et de la Vergne, est représentée, dans le Puy-de-Dônse, à Saiut-lttienne-des-Chsusps, par les petits-enfants de Jean-Aun et, mort en 1816, dernier seivueur de la Vergue, en 1789. Cette branche

liEs CANTONS DÂUZANCES Et DE CROCQ 185

est, mal heureusernerie, sans (ortine. La branche cadette, séparée de celle de Borie os tes, pur Jean de Villeluisso, marié, en 1583, à banne ______Boyol, etqui fut sefixeren Limousin, estrepré. siai, château tic Losrnooerie fI-laute- Vienne]. par le marquis de \rilIelisme et par Ses cousus. Un rameau est représenté, à Paris, par le comte de Villetnme_Soinbrouil, i000•Q Q o1 - Q ... t à la terre de Villelusuc, elle passa à Jeanno de t3osredont, Mie de Cleude de Ville- !meu [do la branche de la Verguel. mariée, (ofo sa 1704-a Etienne Doignen dont I Antoine, s de Villeluine [17501 2 ,Maximilien, s. de Saint-Hilaire et de Vi leliime (1756 .3 Mar- guerite, dame de Villelurne, mariée à Prao- Qoia Raynouard, dernier seig. de Viileluine DE \iiLBLUME [1767-1739]. Les descendants de celui-ci ré- sideiit encore é Villeluno. [Y. Généalogie des Vilielu isse, depuis 1O à os j...... ans lUsi. de (o »rnisoe de Bos r&oe, par A. Tardieu, 1361, tIIetonrIeI (c. de Saint-Oradoux). Fief. François Bnrgheau, aeig, de Vil ietourlei se, en .1666. çtlletoitrtelx (e. du Compas). leieflongtcmps possédé par la fa- nulle Moines dAuzaoeos. [V, page 52. Pt inter iei?/e, les Forces. 0e ueorges, notaire royal â Anzanees, en 1541- - 1551J était s, de Villesourteix, en lIéS: licencié en droit, lieut..-général dAuzaiicea [1565-1373]. Il épousa Jeanne Séguin , dont Jean, lieuL- giiieral dAuzseces [1590_15971 licencié en droit aToeat au présidial de hou,, teint du Monte!- de-Gelai, et do Barmont [1605], marié à tla- A brielle Sabbatier, dont: 1 Frsnçoit, qui suit; 2 Gabriel.seig. des Forgés - [V. Forges, Die- lieu- .]. François Moines, seig. le Villetourteix, Avocat en Parlement. lient. général tiAuzances DE .01ŒT [i60G_1610 tuis châtelain f1616], noble Jean Momet, s. illetoturteix, élit en lélection de (jonslsraille [1630]. Noble Michel Monet, s. de Villetourteir (1603), marte si Asses de Saint-du lien ; il eut Georges, écu yer, s. de Ville- tourteix, garde , du corps du roi, marié, en 1685, à Birbe Monet, fille 180 DICTIONNAIRe i]IST0RIQUR de Louis, s. deirunevieille, dont: Michel, s. de Viliotourtcix [1722], marié à Marguerite Nomet, fille de Jean, s, de Farges. tillevalel, (e. de Silvain, comte de Graitdsai- gne et Charles Ajasson, de seig, Villevaleix 116101.

Additions. Les documents suivants nous ont été transmis, après coup, parie. lecoilite Il. de Leslrange. Page 107,A19neperne. ajou- tez lrolliard de Montvert. seigneur do Magnat Aigueperse r14483. épousa , Marie de Chalua, laquelle, en 1440. fit don dAigueperse et asonevert; il ses enfants. Guillaume et Jlugues (le Mnntvert, mariés à Marguerite et Marie de la Garde, La Cour le. de .Saine-Oeorges-Nigreiiiontl. Louis de Leslrange, scia. de Magnao, rendit foi-hosnnsage an duc dOrléans, en 1545, pour ce fief. sain t-neorges-Nigreniont[p. 171]. A 1. liste des seigneurs il convient dajouter : Guillaume et l-luguei de Montveri, seigneurs de Magnac et du chélean de Saiot-Georges-Nigremont, qui, est 1457, donnèrent nommés û Jaequea dArmagnac, comte de la Marche, pour le lieu des Escurettes N p. 1481, et une tour, déjà en ruines, in- diquée ainsi : s U-cern tsctrésn. sire ,sedere (territ s, situéedevaut le portail de léglise de Nlgremosit. Jean de Montvert. épousa, Ga- brielle de Lestrango. Ils rirent une donation entre vifs, de leurs biens ,eosnpris Saint-Georges-N.]. dans le contrat de mariage, de 1516, dl ouy de Leatrange, qui épousait Catherine de la Roche. Ces derniers laissèrent : Louis de L., s. de Sui nt-000rges-Nigremorit, marié, en ISIS, û Rose Roehette des Iloteix, dont: Franois, s. de SaisSain l .Geor- ges-N., snarié.en 1573, â Louis,, gractiet, dont: René, s. (le t-Oeor- pet-N., marié, eu 1613, A Anse de Bonneval, dont: Annet-Marie, s. sicSaint-Georges-N., marié, en lGtO, t Asiiie Morin dArfeuille. dont : Maori, s. de Saint-Oeorges . Nigremont, marié. à Anue-Mar- guerite do In Saigne de Saint-Oenrges. Ce dernier, plaida, en 1683, avec Acitoine Ruyneau, acquéreur delie partie de la terre de Saint- Georges-N. [que lui avait vendue Michel de Saint-Julien, haie,, te DES CANTONS D AUZÂNcES ET 0E CROC 18/

lIayatj. Joseph de Lostrange, s. ers partie de Saint-Georges-N , fils dHenri qui précède, épousa, en 1710, Anne-Cath. de Soudeilles, dont Joseph, s. en partie de Saine-Georges-r -, marié, en 1742, t Susanne-Phslotêe de Blair. Les descendants de ces derniers forment la seule branche existante de la famille de Leatrarige Lv. pour cette famille, p, 140, l 4Ij. En 1740, Josephmarquis de Lestrange, s. de Saint-Georges-N vendit, à Bartlielmy de ns,Fardo curé de Saint- Georges-N., lemplacement de lancien château et tour dus fief de Saine-Georges, â présent défriché ».

Secam dia naaréehal dEfflat. - Depuis la publi- cation de ce volume, M. Ambroise Tardieu, lun de nous. a eu la bonne fonune de retrouver le magnifique sceau-matrice, de cuivre [de 4 centimètres 1/2,h, diamètre], du maréchal dElliat Ede 13t en- viron],femme. baron de Cu-oeq, aux armes mi-parti du maréchal et de sa h1-rio de Fouicy (celles-ci représentant une aigle au toi eu chef, cflargd de .P tomerteasux,). Ce .,.au s été gracieuse- ment cédé â M: Terdieu, par M. René de Ni."tjoye, un érudit de Chfltel-Censnjr (Yonnel, qui le tenait de M, Marlin de Lsvaud, der- nier descendant dAnitet Mas-lin, bailli de Crocq, auquel ce sceau a nervi en 1031-1632.

recala, - Page 52, ligne 3, en remontant, Rocheguron, corri- gez : .Roche-Aymost ç - P. 58, 0g. I, assiégeant, corrigez : resté- - p. 88, 1. 7, en 1cm,, après noces, ajoutez: en l6; - P. 105, I. 10, en renL, Villedmeu, corrig. %illedièie mémo p.. I. 8, en rem., 1675, corrig, : 1775 p. IlS, 1. 23, Chabauds, corrigez: C/merbeudy.

Page 31. Lécole d,t gr,aneps nest pas définitivement laïci- sée: En effet, le Préfet a signifié nerbalemnent cette lascisation mais na pas encore pris larrêté au nsosnent où nous écrivons. Cornudet des Clionie g les, Pages lOt, 103, 104, 147, le nom de Coi-ntsdez des £horneues s été imprimé, par crieur, Cflemmnnetics, Cornztdet des

-Le Puy, typographie Marchessou fils, boule yn,-d StLaurent, 23. t s-