Département des Hautes-Pyrénées COMMUNE DE CAUTERETS

DOMAINE SKIABLE DU LYS Projet de captages dans le ruisseau du Lys Dossier de demande d'Autorisation Environnementale Unique

Pièce n°5 : ETUDE D'INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE

Mars 2018

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SOMMAIRE

RESUME NON TECHNIQUE ...... 1 1. PREAMBULE : RAPPEL DE LA MISSION ...... 7 1.1. CONTEXTE ...... 7 1.2. DEMANDE D'AUTORISATION AU TITRE DES IOTA ...... 7 1.3. CONTENU DE L’ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE ...... 8 1.4. NOTION DE PROPORTIONNALITE DE L'ETUDE D'INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE ...... 10 1.5. BIODIVERSITE DANS L'ETUDE D'INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE ...... 11 1.6. PREINSTRUCTION DU DOSSIER DE DEMANDE ...... 11 2. PRESENTATION DU PROJET ...... 13

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... 13 2.2. DESCRIPTION DU PROJET ...... 14 2.2.1. Les ouvrages de captages ...... 15 a) Captage n°1 et n°2 (respectivement indices A et B sur la carte n°4) ...... 15 b) Captage n°3 (indice C sur la carte n°4) ...... 18 c) Récapitulatif des captages prévus ...... 18 2.2.2. La conduite d'adduction ...... 20 2.2.3. La salle de pompage ...... 20 3. ANALYSE DE L'ETAT ACTUEL DU SITE ...... 23

3.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... 23 3.2. ACCESSIBILITE AU SITE ...... 24 3.2.1. La route ...... 24 a) En voiture ...... 24 b) En bus : ...... 25 3.2.2. Le train ...... 25 3.2.3. L'avion ...... 26 3.3. CONTEXTE ADMINISTRATIF ...... 26 3.4. CONTEXTE HISTORIQUE ...... 28 3.4.1. Contexte historique de Cauterets ...... 28 3.4.2. Contexte historique du Domaine skiable de Cauterets ...... 29 3.5. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET INVENTAIRES DU PATRIMOINE NATUREL ...... 29 3.5.1. Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ...... 29 3.5.2. Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ...... 30 3.5.3. Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ...... 30 3.5.4. Document d'urbanisme ...... 34 3.5.5. Risques naturels et Plans de Prévention des Risques ...... 35 a) Plan de prévention des risques ...... 35 b) Recensement des risques naturels et prévention ...... 36 3.5.6. La loi montagne ...... 37 3.5.7. Protection des captages d'eau potable ...... 37 3.5.8. Les forêts soumises ...... 38 3.5.9. Parc National des Pyrénées ...... 39 3.5.10. Législation sur la protection des sites ...... 39 3.5.11. Réserve naturelle ...... 40 3.5.12. Réseau Natura 2000 ...... 41 3.5.13. Les inventaires du patrimoine naturel : les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ...... 42 3.6. LE MILIEU PHYSIQUE ...... 44 3.6.1. Géologie, sensibilité à l'érosion et au ravinement ...... 44 3.6.2. Aperçu climatique ...... 45 3.6.3. Hydrographie du site et masses d’eaux souterraines ...... 45 a) Contexte hydrographique général ...... 45 b) Hydrographique et caractéristiques du ruisseau du Lis ...... 47 c) Approche des débits ...... 48 3.6.4. Réseau d'assainissement présent sur le site ...... 52 3.7. PATRIMOINE CULTUREL ET ARCHEOLOGIQUE ...... 53

3.8. LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE ...... 54 3.8.1. L'activité pastorale ...... 54 3.8.2. Hydroélectricité ...... 56 3.8.3. Les activités touristiques et de loisirs autres que le ski alpin ...... 56 a) L'activité thermale ...... 56 b) Le tourisme contemplatif et le cyclotourisme ...... 57 c) La pratique de la randonnée ...... 57 d) Pêche et chasse ...... 59 3.8.4. L'activité touristique hivernale ...... 59 3.9. PAYSAGE ...... 60 3.9.1. Le grand paysage ...... 60 3.9.2. Perception en vision rapprochée ...... 62 3.10. CONTINUITES ECOLOGIQUES ET TRAME VERTE ET BLEUE ...... 67 3.11. MILIEU VIVANT ...... 67 3.11.1. Habitats naturels et flore ...... 67 a) Méthodologie et bibliographie ...... 67 b) Habitats recensés ...... 69 c) Description des habitats rencontrés par grands milieux ...... 73 3.11.2. Faune ...... 91 a) Méthodologie et bibliographie ...... 91 b) Aperçu général de la faune rencontrée ...... 93 c) Mammifères ...... 93 d) Oiseaux ...... 95 e) Reptiles ...... 99 f) Amphibiens ...... 101 g) Odonates ...... 104 h) Lépidoptères ...... 104 i) Coléoptères ...... 107 j) Orthoptères ...... 107 3.11.3. Synthèse et enjeux naturalistes sur le site ...... 108 a) Flore et habitats ...... 108 b) Faune ...... 109 3.12. SYNTHESE DE L'ETAT DES LIEUX ...... 111 4. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES, TEMPORAIRES ET PERMANENTES DU PROJET ...... 113

4.1. INCIDENCES SUR L'HYDROLOGIE DU RUISSEAU DU LIS ...... 113 4.2. INCICENCES SUR LES SOLS ...... 115 4.3. INCIDENCES PAYSAGERES ...... 115 4.4. IINCIDENCES SUR LE MILIEU BIOLOGIQUE ...... 117 4.4.1. Incidences sur la flore et les habitats ...... 117 4.4.2. Incidences sur la faune ...... 117 a) Les impacts négatifs ou positifs, directs ou indirects ...... 117 b) Incidences sur les espèces de faune à souligner ...... 119 4.4.3. Incidence sur le site Natura 2000 "Gave de Pau et de Cauterets" ...... 119 4.5. INCIDENCES SUR LES RISQUES ...... 120 4.6. INCIDENCES SUR LE CLIMAT ET SUR L'AIR ...... 120 4.7. INCIDENCES SUR LES ACTIVITES HUMAINES ...... 120 5. MESURES ENVISAGEES POUR EVITER ET REDUIRE LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET ...... 123

5.1. MESURES D'EVITEMENT ...... 123 5.2. MESURES REDUCTRICES ADOPTEES ...... 124 5.3. DETAILS/PRECISIONS SUR CERTAINES MESURES PREVUES ...... 125 5.3.1. Entretien des prises d'eau ...... 125 5.3.2. Formation du personnel et suivi ...... 125 6. PROPOSITION DE MESURES DE SUIVI ...... 127 7. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE ADOUR-GARONNE ...... 129 8. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION ...... 131 9. NOMS ET QUALITES DES AUTEURS ...... 133 10. TABLE DES CARTES, PHOTOGRAPHIES ET TABLEAUX ...... 135

11. ANNEXES ...... 139

11.1. AVIS RENDUS PAR LA DDT65-SEREF ET LA DREAL OCCITANIE DANS LE CADRE DE LA PREINSTRUCTION DE LA DEMANDE D'AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE ...... 141 11.2. ZNIEFF DE TYPE II "VAL D’AZUN ET HAUTE-VALLEE DU GAVE DE CAUTERETS" ...... 153 11.3. ZNIEFF DE TYPE I « MASSIF DU CABALIROS ET DU MOUN NE» ...... 157 11.4. DONNEES TERRAIN AMIDEV 2015 SUR SECTEUR CAMBASQUE (ETAT DES LIEUX DU VERSANT COURBET) ...... 159 11.5. RAPPORT DESMAN CAMBASQUE (AMIDEV/PYREN) ...... 165 11.6. DONNEES ASSOCIATION NATURE MIDI-PYRENEES ...... 183 11.7. DONNEES FAUNE DU PARC NATIONAL DES PYRENEES ...... 184 11.8. RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES AMIDEV ...... 185 11.9. LISTE DES PRINCIPAUX STATUTS ET DES PRINCIPAUX TEXTES UTILISES POUR LA FLORE ...... 191 11.10. LISTE DES PRINCIPAUX STATUTS ET DES PRINCIPAUX TEXTES UTILISES POUR LA FAUNE ...... 195 11.11. BIBLIOGRAPHIE ...... 199 11.11.1. Bibliographie naturaliste utilisée ...... 199 11.11.2. Bibliographie locale ...... 201 a) Ouvrages : ...... 201 b) Site internet : ...... 202 hghghghg

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RESUME NON TECHNIQUE

Afin de sécuriser ses installations de production de neige de culture, Espaces Cauterets projette l'aménagement de trois points de captage sur le chevelu amont du ruisseau du Lis.

Ce projet nécessite une demande d'autorisation au titre des Installations, Ouvrages, Travaux et Activités (IOTA) en application des articles L. 214-1 à L. 214-6 du Code de l’environnement qui relève de la rubrique 1.2.1.0 de la nomenclature, relative aux prélèvements d'eau. Il est à noter que le projet nécessite une déclaration au titre des rubriques n°3.1.1.0 et 3.1.5.0, couverte par la procédure d'autorisation. Celle-ci sera instruite dans le cadre de la nouvelle procédure d'autorisation environnementale unique. Compte tenu de la situation du projet dans un site classé, elle vaudra également "autorisation de modification de l'état des lieux ou de l'aspect d'un site classé". Il est à noter que le présent dossier a fait l'objet d'une préinstruction par la DDT65-SEREF et la DREAL Occitanie-Direction de l'Aménagement, et qu'il intègre les des modifications liées aux remarques formulées.

Au titre de l'art. R122-2 du code de l'environnement le projet n'est soumis ni à évaluation environnementale, ni à procédure d'examen au cas par cas. En conséquence le présente étude d’incidence a été établie ; elle intègre les éléments spécifiques demandés au titre du site classé.

Le projet se développe sur le domaine skiable du Cirque du Lys, inscrit dans le cirque du Lis sur le territoire administratif de la commune de Cauterets dans le département des Hautes-Pyrénées (65).

Localisation de la zone d’étude en vue rapprochée

Dans le cadre du réseau neige existant, non modifié, les surfaces existantes à enneiger sont de 5,4 ha. Les volumes de neige nécessaires pour enneiger cette surface sur une saison sont de 48 600 m³ de neige, soit 24 300 m³ d’eau environ. Aujourd’hui, ce réservoir, constitué d'une pièce d'eau de 1 000 m3, se remplit en environ 13 heures et se vide en environ 8 heures. Il faut environ 280 heures pour assurer la production compte tenu du manque d’eau. Ce manque d’eau stocké nécessite l’arrêt du pompage et donc de la production. En conséquence, ces interruptions entrainent des pertes de créneaux de froid qui se produisent notamment en début de saison.

Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 1

Pour pallier à ce phénomène et éviter la création d’un nouveau lac, le parti pris a été d’augmenter le volume d’eau pour le remplissage de l’installation.

Trois captages seraient donc créés sur le ruisseau du Lys, avec des débits unitaires de prélèvement différents au regard de la surface de leurs bassins versants (2,2, 9,9 et 6,1 l/s), pour une capacité totale instantanée théorique de 18,2 l/s, soit 65,6 m3/h, d’apport pour l’installation. Ce dispositif permettrait d’atteindre l’objectif de production en 150 heures, soit un impact sur le volume prélevé dans les nouveaux captages de 11 250 m³ annuel.

De façon plus détaillée, le projet porte sur : • la mise en place de 3 captages, pour une surface impactée de l'odre de 10 m2 chacun, comprenant des regards, mais sans bâti en élévation ; • l'ouverture d'une tranchée pour la pose de l'adduction sur un linéaire de l'ordre de 250 m avec une emprise travaux de 10 m de large (comprenant la tranchée, la bande de roulement pour les engins de pose et le cordon de stokage des terres de découverte) ; • l'extension d'un bâtiment technique existant (local technique de la gare de départ d'un télésiège) pour l'amégament de la salle de pompage.

Plan projet et localisation des trois captages

Source : AD2i

Les trois points de captages, édifiés sur trois branches du chevelu du ruisseau du Lys, vont concerner les débits figurant sur le tableau suivant, en fonction des données hydrauliques de référence présentée au §. 3.6.3-b. Répartition des prélèvements sur les trois capatges Estimation sous bassins-versants Captage 1 Captage 2 Captage 3 Total du ruisseau du Lys (1240 m) (indice A) (indice B) (indice C) Débit estimé (l/s) 14,72 65,94 40,65 121,30 Débit prélevé (l/s) 2,22 9,95 6,13 18,30 Débit prélevé (m3/h) 8 36 22 66 Source : Amidev

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L'état des lieux fait apparaître un contexte économique local essentiellement basé sur la valorisation des ressources naturelles du territoire : pastoralisme, tourisme, sports d’hiver et d’été, thermalisme. L’activité économique du secteur porte essentiellement sur le tourisme hivernal (ski) et de façon moindre sur le tourisme estival (contemplatifs, randonnée et sports de nature) et le pastoralisme.

La zone d’étude est concernée directement par plusieurs plans et zonages réglementaires ou inventaires environnementaux au regard desquels porte l'analyse du projet : • Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ; • Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ; • Plan Local d’Urbanisme de la commune de Cauterets ; • Loi Montagne mais sans nécessiter de demande d'autorisation d'Unité Touristique Nouvelle pour ce projet ; • Charte du Parc National des Pyrénées puisque Cauterets a intégré la zone d’adhésion et adopté la charte ; • Site classé "Bassin du Gave de Cauterets" ; • ZNIEFF de type II « Val d'Azun et haute-vallée du Gave de Cauterets" ; • Le projet est inclus pour partie dans le périmètre de la ZNIEFF de type I "Massif du Cabaliros et du moun Né".

Les autres zonages réglementaires ne sont pas directement concernés par le projet, mais il convient de souligner la présence à proximité de quatre sites Natura 2000, et de cinq ZNIEFF.

Le projet prend place dans un territoire où de multiples risques naturels sont présents : risque d’avalanche, sismique, feux de forêt, mouvement de terrain, risque d’inondation. Le projet présente cependant une exposition très modérée aux risques naturels étant donné le contexte

Le contexte physique du site d’étude peut être résumé par : • un climat de type oro-atlantique ; • des formations géologiques principalement constitué de schistes et de quartzites se rapportant à la série de Sia ; • le projet se localise sur le chevelu amont du ruisseau du Lis ; • un site qui n'est principalement accessible qu’en voiture, les autres moyens de transport étant beaucoup plus contraignant.

Le paysage de la zone, façonné à l'origine par l'activité agropastorale, est aujourd'hui fortement marqué par les aménagements du domaine skiable ; il est dominé par des milieux ouverts et la présence d’un chevelu de ruisseau. La zone d’étude est située au sein de l’unité paysagère du cirque du Lis, fortement anthropisée par l'activité touristique, à l'inverse du reste du Site Classé au paysage beaucoup plus "naturel".

Concernant la flore et les habitats naturels, sur l'ensemble de la zone d’étude la quasi totalité des habitats naturels sont d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000. Ces habitats sont à préserver à l’échelle européenne mais sont courants sur le site. Il est par contre à noter que la conception du projet a veillé à ce que l’emprise du projet porte principalement sur des secteurs déjà remaniés par le passé qui ne sont donc pas d’intérêt communautaire ; la conduite du captage empruntera : • sur 200ml une piste de ski en cours de revégétalisation "Habitat dégradé en cours de revégétalisation (pâtures mésophiles)" ; • sur 50 ml l’habitat d’intérêt communautaire "Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante" ; • sur 30 ml l’habitat "Pelouses à laîche ferrugineuse et groupements apparentés x groupement des affleurements et rochers érodés alpins x éboulis" également d’intérêt communautaire. Le ruisseau du Lys, objet des captages constitue un habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008. Aucune station de flore à statut n’a été inventoriée sur la zone d’étude.

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La faune du site d’étude est relativement variée compte tenu de : • la présence de milieux différents : zones rudérales, de petites falaises, pelouses alpine et ruisseau ; et la proximité de milieux tels que, les landes, et forêts ; • sa situation en zone de montagne, avec quelques espèces inféodées à ces altitudes, voire uniquement aux Pyrénées (endémiques). La petite taille de la zone d’étude, et la présence d’habitat similaire à proximité limite les enjeux sur la zone. Les plus importants sont liés aux milieux aquatiques (chevelu ruisseau du Lis).

Ainsi sur la zone d’étude, 22 espèces de faune ont été recensées et 23 ont été retenues comme potentielles. Parmi ce total de 45 espèces, 26 sont protégées. Pour les mammifères, les espèces recensées et potentielles ne présentent pas d’enjeu de conservation particulier, mis à part le Desman des Pyrénées et la Loutre dont la présence n'est toutefois pas avérée. Ainsi, l'enjeu à retenir pour ce groupe serait plutôt en termes d'habitats aquatiques (ruisseau du Lis). Les enjeux les plus forts à retenir pour les oiseaux, bien que limités au regard d'une très faible emprise des travaux, portent sur les espèces des milieux aquatiques et des milieux ouverts susceptibles de nicher au sol dans l'emprise des travaux.

Pour les reptiles, peu d’enjeux spécifiques sont à mettre en avant, si ce n’est la présence de talus bien exposés en amont du projet de captage n°3, favorable au Lézard des murailles.

Pour les amphibiens, les enjeux, au sein de la zone du projet, se concentrent principalement sur l’existence au niveau du Lis de zones favorables à la reproduction de la Salamandre tachetée et sur la présence potentielle, mais non recensée malgré une prospection spécifique, de l’Euprocte des Pyrénées, espèce endémique à fort enjeu de conservation.

Pour les insectes, les enjeux sont limités au vu de la faible superficie de la zone d’étude et de la présence d’habitats favorables à proximité. Ils convient tout de même de souligner l’existence d’habitats ouverts bien exposés et fleuris favorisant une diversité entomologique, dont des espèces inféodées aux milieux de montagne, voire endémiques des Pyrénées.

En termes d'incidences du projet, celle sur l'hydrologie va être essentiellement liée aux prélèvements sur le bassin supérieur du ruisseau du Lis pour la production de neige par le biais des trois captages projetés.

L'incidence de ce prélèvement sur le débit estimé du ruisseau du Lis est traduit sur le tableau suivant. L'incidence sur les débits qui y figure est celle en période de fonctionnement (soit un objectif de 150 h / saison) ; le reste du temps, le débit du ruisseau n'est pas impacté. Sur la base de la période d'ouverture de la station, estimée à 3600 h par la DDT 65, la période impactée ne représente que 4,2 % de la période hivernale (décembre à avril).

Analyse du prélèvement Moy Débits estimés Moy 5 du ruisseau du Lys J F M A M J Jt A S O N D Année mois (1750 m) hiver Débits moy. l/s 71,0 65,1 95,3 156,0 278,7 291,7 125,6 70,8 59,6 66,1 92,4 76,5 121,3 80,0 Débits min l/s 43,3 43,3 57,8 50,5 50,5 0,0 49,1

Débit réservé minimum 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 1/10 module

Prélèvement max l/s 18,3 18,3 18,3 18,3 18,3 18,3

% du débit moy 25,8 28,1 19,2 19,8 23,9 22,9 % du débit min 42,2 42,2 31,7 36,2 36,2 37,3 Débit moy débord l/s 52,7 46,8 77,0 74,1 58,2 61,7 à 150 h / saison / h 150 à

Débit min débord l/s 25,0 25,0 39,5 32,2 32,2 30,8 limités en moyenne Lors des prélèvements prélèvements des Lors Débit réservé 1/10 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 proposé Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 4

Le tableau ci-dessus permet de noter que : • le débit de pompage instantané souhaité est toujours assuré (66 m3/h, soit 18,3 l/s) ; • le débit prélevé (de façon non continu) ne représentera qu'en moyenne 18,3 % du débit moyen estimé du ruisseau, avec une variation de 19,2 à 28,1 % ; • le débit réservé proposé reste toujours inférieur au débit débordant, tant moyen que minimum.

Dans le contexte du ruisseau du Lis, il est proposé un débit réservé aligné sur le minimum, soit 1/10 du module au niveau de chaque captage : • en raison du nombre limité d'heure de prélèvement d'eau, soit de l'ordre de 150 h par saison, c'est à dire 4,2% du temps sur la base de 150 jrs d'ouverture (2 880h) ; • de la période de repos hivernal des principales espèces concernées (amphibiens) au moment de ces prélèvements.

Il est également à préciser que le prélèvement d'eau vise à alimenter la production de neige de culture, uniquement en hiver et en période de faible enneigement et que dans tous les cas la neige ainsi produite réalimente le réseau hydrographique du site et donc ce même ruisseau du Lis lors de sa fonte.

Les coupes de principes des captages 1, 2 et 3, respectivement les illustrations n°1, 2 et 3 (cf. §. 2.2.1), présentent les grilles calibrées qui assurent et limitent le prélèvement par captage. Une goulotte indépendante permet également la circulation du débit réservé, elle sera calée au 1/10 du module.

Les volumes des prélèvements et débits réservés sont détaillés sur le tableau ci-dessous.

Débits des prélèvements et débits réservés Répartition par sous bassins-versants Captage 1 Captage 2 Captage 3 Total du ruisseau du Lys (1240 m)

Débit selon AMIDEV (l/s) 14,72 65,94 40,65 121,30 Débit réservé 10 % (l/s) 1,47 6,59 4,06 12,13 Débit prélevé (l/s) 2,22 9,95 6,13 18,30 Débit prélevé (m3/h) 8 36 22 66 Source : Amidev

En ce qui concerne les crues, et le transfert des sédiments, compte tenu de leur faible hauteur (30 cm), ces seuils n'auront pas d'incidence. La continuité pour la faune piscicole n'est pas concernée ici, en l'absence de poissons.

En ce qui concerne le paysage, au final, c'est uniquement l'extension pour le local de pompage qui aura une faible incidence paysagère sur le site, d'autant plus que la tranchée doit majoritairement être ouverte dans des terrains déjà remaniés (emprise d'une piste de ski).

L'extension du bâtiment d'une emprise de 5,10 X 5,25 m sera construite dans le prolongement du local technique de la gare de départ du télésiège des Crêtes et reprendra son parti achitectural avec recours aux mêmes matériaux.

Les incidences sur la flore et les habitats seront limitées aux emprises des aménagements précedemment décrits, soit : • de l'ordre de 30 m2 pour la réalisation des prises d'eau, les habitats concernés étant alors "Sources et ruisselets" et "Pelouses à Fétuque noircissante" ; • de l'ordre de 2000 m2, pour la tranchée et l'extension du bâtiment de pompage, les habitats concernés étant "Pelouses à Fétuque noircissante", et des terrains remaniés pour l'aménagement d'une piste, distingués sur la carte des habitats en "piste", "et "habitats dégradés en cours de revégétalisation, éboulis calcaires ou pâtures mésophiles).

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Ces habitats ne représenent à ce jour aucun enjeu particulier si ce n'est pastoral, pour les pelouses, ou paysager pour la qualité du site.

Il est à noter que par ailleurs, aucune espèce protégée de flore n'avait été recensée dans l'emprise.

Les incidences sur la faune portent en premier lieu sur un risque de destruction des espèces à faible capacité de fuite durant la phase de chantier. Ce risque est ici limité au vu du projet, faible en surface, en terrassement, et principalement situé sur l’emprise d’une piste de ski existante, également utlisée pour partie en piste d'exploitation estivale.

A l'occasion du chantier, un risque de dégradation temporaire d’habitats pour les espèces des milieux ouverts est également à craindre lors de la mise en place de la conduite d’adduction, avec une tranchée qui entame la couverture végétale en place. Cette dégradation est également à nuancer par l’emprise concernée en grande majorité sur une piste de ski précitée et déjà largement remaniée.

Les incidences plus perennes portent tout d'abord sur une perte d'habitat pour les espèces de milieux ouvert ; elle se limite toutefois ici à quelques m2, pour les trois prises d'eau (emprise de l'ordre de 3 x 10 m2) et à l'emprise de l'extension du bâtiment pour la salle de pompage (< 30 m2), ce qui est peu significatif à l'échelle du domaine skiable. La modification du régime des eaux est ensuite la principale perturbation potentielle de ce type de projet : modification du transport solide, de la qualité des eaux, de la continuité écologique, du régime des eaux.

En fonction des caractéristiques connues des installations, les constats suivants peuvent être établis : • il n'y aura pas d'impact sur la qualité des eaux dans la mesure où il n'y a pas de retenue où la qualité peut se dégrader (températures par exemple) ; • l’installation fonctionnant au fil de l’eau, sans éclusée, il n’y a pas de variation de niveau en aval de la restitution, de plus il faut oréciser que le fonctionnement sera limité aux périodes de remplissage de la retenue existante, soit de l'ordre de 150 h par saison ; • l’obstacle généré par les prises d’eau (30 cm) ne sera pas impactant pour des espèces comme la Loutre et le Desman (ici non avérées et seulement potentielle), car ce sont de petites installations qui se contournent facilement, d’autant plus que le contexte reste globalement naturel (pas de route à proximité par exemple). Les continuités écologiques ne seront pas affectées car les prises d’eau constitueront un obstacle sensiblement de même ampleur que certains seuils naturels de ces torrents ; les espèces piscicoles migratrices sont absentes de ce secteur.

En conclusion, durant l’exploitation, en fonction des caractéristiques du projet, le faible volume d’eau prélevé au regard de l’existant (au total, maximum 11 250 m3 annuel seront prélevés) et la mise en place d’un débit réservé total de 12,1 l/s (réparti en proportionnalité des modules respectifs entre les trois prises par prise d'eau) permettront de ne pas impacter sensiblement la faune aquatique.

Pour la faune aquatique sensible avérée (Salamandre), ou potentielle (Desman, Crapaud accoucheur, Grenouille rousse, Euproct), le risque d'introduction et de piégeage d'individus adultes dans la conduite sera évité par la pose de grilles (écartement de 10 mm), au niveau des prises d'eau.

Aucune incidence significative n'a été dégagée de l'analyse vis à vis du site Natura 2000 de proximité, le " Gave de Pau et Cauterets".

Il en est de même au regard des activités humaines exercées sur le site.

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1. PREAMBULE : RAPPEL DE LA MISSION

1.1. CONTEXTE Afin de sécuriser ses installations de production de neige de culture, Espaces Cauterets projette l'aménagement de trois points de captage sur le chevelu amont du ruisseau du Lis. Le bassin versant alimentant ces captages correspond en majeure partie au cirque du Lis. La présente étude d’incidence porte ainsi sur ces différents aménagements au sein du domaine skiable.

1.2. DEMANDE D'AUTORISATION AU TITRE DES IOTA La demande, au titre des Installations, Ouvrages, Travaux et Activités soumis à autorisation ou à déclaration en application des articles L. 214-1 à L. 214-6 du Code de l’environnement, porte sur les rubriques de la nomenclature suivantes :

Rubrique Intitulé Régime Justification Titre Ier - Prélèvements A l'exception des prélèvements faisant l'objet d'une convention avec l'attributaire du débit affecté prévu par l'article L. 214-9, prélèvements et installations et ouvrages permettant le prélèvement, y compris par dérivation, dans un cours d'eau, dans sa nappe Prélèvement dans d'accompagnement ou dans un plan d'eau ou canal alimenté par trois cours d'eau ce cours d'eau ou cette nappe : par trois captages 1.2.1.0 Autorisation 1o D'une capacité totale maximale supérieure ou égale à 1 000 supérieurs à 5% du m3/heure ou à 5 % du débit du cours d'eau ou, à défaut, du débit débit du cours global d'alimentation du canal ou du plan d'eau (A) ; d’eau concerné. 2o D'une capacité totale maximale comprise entre 400 et 1 000 m3/heure ou entre 2 et 5 % du débit du cours d'eau ou, à défaut, du débit global d'alimentation du canal ou du plan d'eau (D). Titre III - Impacts sur le milieu aquatique ou sur la sécurité publique Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d'un cours d'eau, constituant : 1° Un obstacle à l'écoulement des crues (A) ; La mise en place 2° Un obstacle à la continuité écologique : de seuils sur les a) Entraînant une différence de niveau supérieure ou égale à 50 cm, trois prises d'eau pour le débit moyen annuel de la ligne d'eau entre l'amont et l'aval de entraîne une 3.1.1.0 l'ouvrage ou de l'installation (A) ; Déclaration différence de b) Entraînant une différence de niveau supérieure à 20 cm mais niveau supérieure à inférieure à 50 cm pour le débit moyen annuel de la ligne d'eau 20 cm mais entre l'amont et l'aval de l'ouvrage ou de l'installation (D). inférieure à 50 cm. Au sens de la présente rubrique, la continuité écologique des cours d'eau se définit par la libre circulation des espèces biologiques et par le bon déroulement du transport naturel des sédiments. Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un Risque de cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de destruction limité croissance ou les zones d'alimentation de la faune piscicole, des à quelques m2 3.1.5.0 crustacés et des batraciens, ou dans le lit majeur d'un cours d'eau, Déclaration (emprises des étant de nature à détruire les frayères de brochet : 2 trois petits 1° Destruction de plus de 200 m de frayères (A) ; ouvrages) 2° Dans les autres cas (D).

Il est par ailleurs à noter que le projet peut être soumis à examen au cas par cas s'il est soumis à autorisation au titre de certaines rubriques, notamment n°3.1.1.0, 3.1.2.0 ou 3.1.5.0, ce qui compte tenu des besoins en eau semble le cas au moins pour la rubrique 1.2.1.0 (cf. tableau ci-après rubrique 10° et 21°).

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Extrait de l'Annexe de l'art. R. 122-2 du Code de l'environnement CATÉGORIES PROJETS PROJETS D’AMÉNAGEMENTS, soumis à evaluation soumis à examen Remarque d’ouvrages et de travaux environnementale au "cas par cas" Ouvrages de canalisation, de reprofilage et de régularisation des cours d'eau s'ils entraînent une artificialisation du milieu sous les conditions de respecter les critères et seuils suivants : - installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones Non concerné car de croissance ou les zones projet non soumis à 10. Canalisation et régularisation d'alimentation de la faune autorisation au titre des cours d'eau. piscicole, des crustacés et des des rubriques 3.1.2.0 batraciens, ou dans le lit majeur et 3.1.5.0 d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet pour la destruction de plus de 200 m2 de frayères (rub 3.1.5.0 – A) ; - installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à la dérivation d'un cours d'eau sur une longueur supérieure ou égale à 100 m (rub 3.1.2.0 – A). Barrages et autres installations destinées à retenir les eaux ou à Barrages et autres installations les stocker de manière durable destinées à retenir les eaux ou non mentionnés à la colonne à les stocker de manière précédente : durable lorsque le nouveau d) Installations et ouvrages volume d'eau ou un volume destinés à retenir les eaux ou à Non concerné car 21. Barrages et autres supplémentaire d'eau à retenir les stocker, constituant un seulement soumis à installations destinées à retenir ou à stocker est supérieur ou obstacle à la continuité déclaration pour les eaux ou à les stocker. 3 égal à 1 million de m ou écologique ou à l'écoulement la rubrique 3.1.1.0 lorsque la hauteur au-dessus des crues, entraînant une du terrain naturel est différence de niveau supérieure supérieure ou égale à 20 ou égale à 50 cm pour le débit mètres. moyen annuel de la ligne d'eau entre l'amont et l'aval du barrage ou de l'installation.

Aucune contrainte réglementaire spécifique au milieu aquatique (Périmètre de protection, zone de répartition des eaux, réservoirs biologiques, etc.) n’a par ailleurs été recensée à ce stade.

Les cours d’eau du cirque sont par contre identifiés comme "cours d’eau en très bon état". Le maintien de la qualité du cours d’eau sera une priorité dans la définition des modalités de travaux et de l’exploitation du captage.

La zone d’implantation est proche de plusieurs sites Natura 2000 ; à ce titre, le projet nécessite également l’établissement d’une notice d’incidence.

1.3. CONTENU DE L’ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE La présente étude d'incidence, s'inscrit dans un dossier de demande d'autorisation environnementale dont le contenu est défini dans l'art. R. 181-13 du code de l'environnement (Décr. no2017-81 du 26 janv. 2017, art. 1er, en vigueur le 1er mars 2017)

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"La demande d'autorisation environnementale comprend les éléments communs suivants : 1o Lorsque le pétitionnaire est une personne physique, ses nom, prénoms, date de naissance et adresse et, s'il s'agit d'une personne morale, sa dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique, son numéro de SIRET, l'adresse de son siège social ainsi que la qualité du signataire de la demande ; 2o La mention du lieu où le projet doit être réalisé ainsi qu'un plan de situation du projet à l'échelle 1/25 000, ou, à défaut au 1/50 000, indiquant son emplacement ; 3o Un document attestant que le pétitionnaire est le propriétaire du terrain ou qu'il dispose du droit d'y réaliser son projet ou qu'une procédure est en cours ayant pour effet de lui conférer ce droit ; 4o Une description de la nature et du volume de l'activité, l'installation, l'ouvrage ou les travaux envisagés, de ses modalités d'exécution et de fonctionnement, des procédés mis en œuvre, ainsi que l'indication de la ou des rubriques des nomenclatures dont le projet relève. Elle inclut les moyens de suivi et de surveillance, les moyens d'intervention en cas d'incident ou d'accident ainsi que les conditions de remise en état du site après exploitation et, le cas échéant, la nature, l'origine et le volume des eaux utilisées ou affectées ; 5o Soit, lorsque la demande se rapporte à un projet soumis à évaluation environnementale, l'étude d'impact réalisée en application des articles R. 122-2 et R. 122-3, s'il y a lieu actualisée dans les conditions prévues par le III de l'article L. 122-1-1, soit, dans les autres cas, l'étude d'incidence environnementale prévue par l'article R. 181-14 ; 6o Si le projet n'est pas soumis à évaluation environnementale à l'issue de l'examen au cas par cas prévu par l'article R. 122-3, la décision correspondante, assortie, le cas échéant, de l'indication par le pétitionnaire des modifications apportées aux caractéristiques et mesures du projet ayant motivé cette décision ; 7o Les éléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier, notamment de celles prévues par les 4o et 5° ; "

Cette étude d'incidence, demandée au point 5° de l'article ci-dessus, a été réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et notamment aux dispositions de l’article R. 181-14 qui le définit ainsi :

I. — L'étude d'incidence environnementale établie pour un projet qui n'est pas soumis à étude d'impact est proportionnée à l'importance de ce projet et à son incidence prévisible sur l'environnement, au regard des intérêts mentionnés à l'article L. 181-3. "L'étude d'incidence environnementale : 1o Décrit l'état actuel du site sur lequel le projet doit être réalisé et de son environnement ; 2o Détermine les incidences directes et indirectes, temporaires et permanentes du projet sur les intérêts mentionnés à l'article L. 181-3 eu égard à ses caractéristiques et à la sensibilité de son environnement ; 3o Présente les mesures envisagées pour éviter et réduire les effets négatifs notables du projet sur l'environnement et la santé, les compenser s'ils ne peuvent être évités ni réduits et, s'il n'est pas possible de les compenser, la justification de cette impossibilité ; 4o Propose des mesures de suivi ; 5o Indique les conditions de remise en état du site après exploitation ; 6o Comporte un résumé non technique."

II. — Lorsque le projet est susceptible d'affecter des intérêts mentionnés à l'article L. 211-1, l'étude d'incidence environnementale porte sur la ressource en eau, le milieu aquatique, l'écoulement, le niveau et la qualité des eaux, y compris de ruissellement, en tenant compte des variations saisonnières et climatiques. Elle précise les raisons pour lesquelles le projet a été retenu parmi les alternatives au regard de ces enjeux. Elle justifie, le cas échéant, de la compatibilité du projet avec le schéma directeur ou le schéma d'aménagement et de gestion des eaux et avec les dispositions du plan de gestion des risques d'inondation mentionné à l'article L. 566-7 et de sa contribution à la réalisation des objectifs mentionnés à l'article L. 211-1 ainsi que des objectifs de qualité des eaux prévus par l'article D. 211-10. Lorsque le projet est susceptible d'affecter un ou des sites Natura 2000, l'étude d'incidence environnementale comporte l'évaluation au regard des objectifs de conservation de ces sites dont le contenu est défini à l'article R. 414-23.

III. — Les informations que doit contenir l'étude d'incidence environnementale peuvent être précisées par un arrêté du ministre chargé de l'environnement.

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Dans le cas présent, les intérêts mentionnés à l'article L. 181-3 sont les suivants : "I. - L'autorisation environnementale ne peut être accordée que si les mesures qu'elle comporte assurent la prévention des dangers ou inconvénients pour les intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 511- 1, selon les cas. II. - L'autorisation environnementale ne peut être accordée que si les mesures qu'elle comporte assurent également : 1° Sans objet ; 2° Sans objet ; 3° La conservation ou la préservation du ou des intérêts qui s'attachent au classement d'un site ou d'un monument naturel mentionnés à l'article L. 341-1 ainsi que de ceux mentionnés par la décision de classement, lorsque l'autorisation environnementale tient lieu de l'autorisation spéciale prévue par les articles L. 341-7 et L. 341-10 ; 4° Sans objet ; 5° Le respect des objectifs de conservation du site Natura 2000, lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d'absence d'opposition mentionnée au VI de l'article L. 414-4 ; 6° à 10° Sans objet.

Au regard de ces intérêts, le dossier devra également comprendre les éléments figurant dans l'article suivant.

Art. D. 181-15-4 (Décr. no2017-82 du 26 janv. 2017, art. 2, en vigueur le 1er mars 2017) Lorsque l'autorisation environnementale tient lieu d'autorisation de modification de l'état des lieux ou de l'aspect d'un site classé ou en instance de classement, le dossier de demande est complété par les informations et pièces complémentaires suivantes : 1o Une description générale du site classé ou en instance de classement accompagnée d'un plan de l'état existant ; 2o Le plan de situation du projet, mentionné à l'article R. 181-13, précise le périmètre du site classé ou en instance de classement ; 3o Un report des travaux projetés sur le plan cadastral à une échelle appropriée ; 4o Un descriptif des travaux en site classé précisant la nature, la destination et les impacts du projet à réaliser accompagné d'un plan du projet et d'une analyse des impacts paysagers du projet ; 5o Un plan de masse et des coupes longitudinales adaptées à la nature du projet et à l'échelle du site ; 6o La nature et la couleur des matériaux envisagés ; 7o Le traitement des clôtures ou aménagements et les éléments de végétation à conserver ou à créer ; 8o Des documents photographiques permettant de situer le terrain respectivement dans l'environnement proche et si possible dans le paysage lointain. Les points et les angles des prises de vue sont reportés sur le plan de situation ; 9o Des montages larges photographiques ou des dessins permettant d'évaluer dans de bonnes conditions les effets du projet sur le paysage en le situant notamment par rapport à son environnement immédiat et au périmètre du site classé.

1.4. NOTION DE PROPORTIONNALITE DE L'ETUDE D'INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE La rédaction est conforme à l’alinéa I de l’article R. 181-14 : nous nous sommes attachés à développer une étude d'incidence "proportionnée à l'importance de ce projet et à son incidence prévisible sur l'environnement, au regard des intérêts mentionnés à l'article L. 181-3."

Sur le plan de la proportionnalité à "la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par le projet", il est important de rappeler que ce secteur a été aménagé de longue date pour le développement économique. Une première étape s'est effectuée au fil des siècles sous la pression de l'agropastorale qui a généré ces vastes espaces de pelouses d'altitude transformés en ressource herbagère pour le bétail transhumant, éliminant ainsi la majeure partie des formations forestières. Dès la fin de la guerre, l'Etat a fait du développement des sports d’hiver une cause nationale, mais le développement du ski au domaine du Lys débute qu’en 1964. Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 10

Le projet présenté dans ce dossier concerne donc des milieux déjà aménagés et façonnés par l'activité agropastorale et touristique ; la notion de milieu "naturel" doit donc y être nuancée par rapport à d'autres espaces montagnards voisins ayant subi moins de pression anthropique. Par ailleurs, l'objet principal de la demande portant sur les problèmatiques relatives à l'Eau, c'est cette thématique qui sera principalement abordée et seulement resituer, de façon générale, dans le contexte du milieu naturel et des activités humaines.

1.5. BIODIVERSITE DANS L'ETUDE D'INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE La zone d’étude a fait l’objet d’un inventaire général faune, flore, habitats en 2016, par le BE AMIDEV. A proximité immédiate, le versant du Courbet a également fait l’objet d’inventaires de ce type en 2015. Les périodes d'inventaires ont, dans la mesure du possible, été calées sur le planning proposé par la DREAL. Schéma n° 1 : Périodes propices aux inventaires des espèces

Source : DREAL Occitanie

1.6. PREINSTRUCTION DU DOSSIER DE DEMANDE Le présent dossier de demande d'Autorisation Environnementale Unique a déjà fait l"objet d'un dépôt pour préinstruction, en date du 7 décembre 2017 auprès de la DDT des Hautes-Pyrénées, Service "Environnement, Ressources en Eau et Forêt (SEREF) qui l'a également transmis pour avis, en date du 19 décembre 2017, à la DREAL Occitanie, "Direction de l'aménagement". En retour, il a fait l'objet d'un premier avis de la DDT65-SEREF, en date du 22 décembre 2017, et d'un avis de la DREAL Occitanie en date du 23 janvier 2018.

Une réunion de travail pour un bonne prise en compte de ces retours, s'est tenue entre la DDT 65, l'AFB 65, le Maître d'Ouvrage et notre bureau d'études, le 9 février 2018, au cours de la quelle des compléments relatifs aux deux avis précédemment émis ont été apportés. Elle a été suivie d'un compte rendu de la DDT 65, en date du 13 mars 2018. Le présent dossier tient donc compte de l'ensemble des remarques émises et y apportent des compléments. Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 11

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2. PRESENTATION DU PROJET

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE La présente étude porte sur un projet de sécurisation de l'alimentation du réseau neige de la station du Lys en développant la capacité d'alimentation du réservoir de pompage actuel ; trois captages et une station de pompage seront créés à cet effet. Ce projet se développe intégralement dans le cirque du Lis sur le territoire administratif de la commune de Cauterets dans le département des Hautes-Pyrénées (65).

Carte n° 1 : Localisation de la zone d’étude à l’échelle du Sud ouest de la France

Source : AMIDEV (sur fond géoportail)

Carte n° 2 : Localisation de la zone d’étude en vue rapprochée

Source : AMIDEV (sur fond géoportail) Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 13

2.2. DESCRIPTION DU PROJET Dans le cadre du réseau neige existant, non modifié, les surfaces existantes à enneiger sont de 5,4 ha. Les volumes de neige nécessaires pour enneiger cette surface sur une saison sont de 48 600 m³ de neige, soit 24 300 m³ d’eau environ.

Aujourd’hui, ce réservoir, constitué d'une pièce d'eau de 1 000 m3, se remplit en environ 13 heures et se vide en environ 8 heures. Il faut environ 280 heures pour assurer la production compte tenu du manque d’eau. Ce manque d’eau stocké nécessite l’arrêt du pompage et donc de la production. En conséquence, ces interruptions entrainent des pertes de créneaux de froid qui se produisent notamment en début de saison.

Pour pallier à ce phénomène et éviter la création d’un nouveau lac, le parti pris est d’augmenter le volume d’eau pour le remplissage de l’installation. Trois captages seraient donc créés sur le ruisseau du Lys avec un débit unitaire de prélèvement de 22 m³/h, soit une capacité instantanée théorique de 66 m³/h d’apport pour l’installation. Ce dispositif permettrait d’atteindre l’objectif de production en 150 heures, soit un impact sur le volume prélevé dans les nouveaux captages de 11 250 m³ annuel.

Carte n° 3 : Localisation du projet

Source : AD2i

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2.2.1. LES OUVRAGES DE CAPTAGES Les ouvrages de captages seraient édifiés sur trois branches du chevelu du ruisseau du Lys, afin d'alimenter en gravitaire le puit de pompage qui desservira le réservoir existant.

Carte n° 4 : Plan réseau neige existant et projet des trois captages

Source : AD2i a) Captage n°1 et n°2 (respectivement indices A et B sur la carte n°4) L’ouvrage de captage sera réalisé en béton armé en travers du torrent permettant de prélever le débit autorisé, à savoir 2,2 l/s, soit 7,92 m3/h maximum pour le captage n°1 et 9,9 l/s, soit 36,64 m3/h maximum pour le captage n°2. L’écoulement d’eau est ensuite décanté dans un regard prévu à cet effet permettant de limiter au moyen d’un orifice calibré, le débit à prélever.

Il comprendra : • un seuil en béton armé d’épaisseur 30 cm et de hauteur maximum 30 cm encastré dans le lit du torrent et protégé des affouillements lors des crues, par un pavage longitudinal et en aval ; • la réalisation d'un pavage naturel avec des blocs posés à même le lit du torrent sans jointage ni béton, disposés sur 2 épaisseurs permettant d’éviter l’érosion due à la surverse au-dessus du barrage. Réalisation suivant plans fournis au dossier. Le linéaire de pavage naturel en fond sera limité à 6 ml pour casser le trop plein du débit réservé et préserve le torrent ; • la réalisation d’un regard de décantation de dimensions 1,50 m x 1,50 m et de profondeur 1,20 m avec grille à orifice calibré permettant le prélèvement de 2,2 l/s ou de 9,9l/s avec trappe de visite DN 800 et bonde de fond pour vidange et curage. Bonde de fond et curage raccordé sur l’aval au torrent • la mise en place d’une vanne martellière pour isoler le regard de décantation du torrent. • la mise en place à l’aval du regard de décantation d’un regard 1,50 m x 1,50 m et de profondeur 1,20 m avec tampon fonte isolé et mise en place d’une vanne manuelle DN 100 sur la conduite PEHD pour isoler le réseau d’adduction d’eau. • la mise en place d’une ventouse de mise à l’air libre dans le regard de de sectionnement. Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 15

Illustration n° 1 : Plan du captage n°1

Source : AD2i

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Illustration n° 2 : Plan du captage n°2

Source : AD2i

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b) Captage n°3 (indice C sur la carte n°4) L’ouvrage de captage sera réalisé en béton armé en travers du torrent permettant de prélever le débit autorisé, à savoir 6,1 l/s, soit 21,96 m3/h maximum. L’écoulement d’eau est ensuite décanté dans un regard prévu à cet effet permettant de limiter au moyen d’un orifice calibré, le débit à prélever.

Il comprendra : • un mur en béton armé d’épaisseur 30 cm et de hauteur maximum 50 cm encastré dans le lit du torrent et protégé des affouillements lors des crues, par un pavage longitudinal et en aval. Mise en place d’une fenêtre de débit réservé permettant d’assurer le débit réservé à l’aval de 6,1 l/s minimum ; • la réalisation d’un pavage naturel avec des blocs posés à même le lit du torrent sans jointage ni béton, disposés sur 2 épaisseurs permettant d’éviter l’érosion due à la surverse au-dessus du barrage. Réalisation suivant plans fournis au dossier. Le linéaire de pavage naturel en fond sera limité à 2 ml pour casser le trop plein du débit réservé et préserve le torrent ; • la réalisation d’un regard de décantation de dimensions 1,50 m x 1,50 m et de profondeur 1,20 m avec grille à orifice calibré permettant le prélèvement de 6,1 l/s. Le regard sera muni d’une trappe de visite DN 800 ; • la mise en place d’une vanne martellière pour isoler le regard de décantation du torrent ; • la mise en place d’un réseau DN 100 avec crépine inox pour filtrer les eaux qui chemineront jusqu’au regard de pompage ; • la réalisation d’un regard de pompage de 1,50 m x 1,50 m et de profondeur 1,60 m en béton armé, mur d’épaisseur de 20 cm ; • un regard qui sera équipé de 2 pompes immergée de type vide cave. Chaque pompe pourra relever 6,1 l/s, les pompes fonctionneront en secours l’une de l’autre afin de pouvoir assurer la sécurité de prélèvement et d’alimentation en eau de l’installation ; • le refoulement des pompes sera raccordé à une conduite d’adduction DN 100 PEHD PN 16, jusqu’au local pompage ; • le regard de pompage sera muni d’un orifice de décantation et de curage DN 200 en PVC ; • l’exutoire de cette conduite sera rejeté dans le ruisseau.

c) Récapitulatif des captages prévus Les trois points de captages, édifiés sur trois branches du chevelu du ruisseau du Lys, vont concerner les débits figurant sur le tableau suivant, en fonction des données hydrauliques de référence présentée au §. 3.6.3-b. Tableau n° 1 : Répartition des prélèvements sur les trois capatges Estimation sous bassins-versants Captage 1 Captage 2 Captage 3 Total du ruisseau du Lys (1240 m) (indice A) (indice B) (indice C) Débit estimé (l/s) 14,72 65,94 40,65 121,30 Débit prélevé (l/s) 2,22 9,95 6,13 18,30 Débit prélevé (m3/h) 8 36 22 66 Source : Amidev

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Illustration n° 3 : Plan du captage n°3

Source : AD2i

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2.2.2. LA CONDUITE D'ADDUCTION L’adduction d’eau depuis le regard de décantation jusqu’au local de pompage sera réalisé en tube PEHD Ø 100 PN 16.

Les travaux comprendront : • la tranchée et son remblaiement sur la totalité du parcours, • la fourniture et pose du réseau PEHD DN 100 PN 16, • le raccordement sur l’ouvrage de décantation, • les pénétrations dans la cuve tampon du local pompage. La tranchée aura une emprise réduite d’environ 10 m de largeur, pour les besoins de dépôt provisoire des terres excavées avant remblais. Elle sera d’une profondeur de 1.2 m pour la mise hors gel du réseau. Carte n° 5 : Plan de la conduite d’adduction et du raccordement au réseau neige

Source : AD2i

2.2.3. LA SALLE DE POMPAGE Positionné en continuité du local de commande de l’actuel télésiège des Crètes à l’altitude de 1730 m, le local de pompage sera réalisé en béton armé ferraillé : • les façades seront recouvertes d’un habillage en pierre de pays dans la continuité de l’existant. • la toiture sera de type charpente traditionnelle en bois, avec bac acier teinte identique à l’existant.

Le local sera accessible depuis le pignon par une porte en acier laquée à double vantaux. Il sera partiellement enterré et drainé en périphérie. Il sera chauffé par un aérotherme électrique pour le maintien hors gel du local. Sa partie inférieure formera une cuve de stockage d’eau d’une contenance de 30 m3 environ. Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 20

La cuve de stockage sera équipée de 2 pompes immergées de type « forage », en acier inoxydable pour gaver les pompes de surface. Dans sa partie supérieure, le local pompage sera équipé de 2 pompes de surface pour surpressée l’eau et l’envoyer sur le réseau neige. La cuve de stockage sera munie d’une conduite de vidange/nettoyage en DN 200 PVC ainsi que d’un trop plein en DN 200 PVC qui sera rejeté à l’aval dans le talweg. La cuve sera accessible par des échelons d’accès et par une trappe isolée au niveau de la dalle. Le refoulement des pompes de surface sera tuyauté en conduite acier DN 150 PN 64 jusqu’au réseau existant. Dans sa partie supérieur, le local sera constitué d’une partie électrique (tableau d’alimentation des pompes), d’une partie automatisme (gestion du fonctionnement de l’ensemble).

Illustration n° 4 : Plan de la salle de pompage

Source : AD2i

Illustration n° 5 : Coupes de la salle de pompage

Source : AD2i

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Illustration n° 6 : Facades de la salle de pompage

Source : AD2i

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3. ANALYSE DE L'ETAT ACTUEL DU SITE

3.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE Le projet de captage sur le chevelu amont du ruisseau du Lis, se localise dans le sud ouest du département des Hautes-Pyrénées, sur la commune de Cauterets. Il s'inscrit dans le Cirque du Lis, lequel est délimité par une ligne de crêtes reliant le Pic Moun Né (2724 m) au Soum de Mauloc (2074 m) en passant par le Soum de Grum (2657 m).

Ce cirque est drainé par le Ruisseau du Lis, constitué de nombreux affluents et qui rejoint lui-même le Gave d'Ilhéou au niveau du Courbet.

Le Cirque du Lis, ouvert sur l'Est et le Nord-Est, apparaît comme un ensemble de deux unités, séparées par le Ruisseau du Lis : - une unité, au Sud, représentant la plus grande superficie du site qui supporte la majeure partie des aménagements existants du domaine skiable, - une unité aux dimensions plus réduites, au Nord, séparée de la précédente par une barre rocheuse descendant du Soum de Grum et qui ne comporte qu'un seul télésiège et les pistes qu'il dessert.

Le projet se localise à la limite de ces deux unités, il se situe sur des altitudes allant d’environ 1725 m à 1750 m. Carte n° 6 : Localisation du projet et de la zone d’étude

Source : Amidev

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3.2. ACCESSIBILITE AU SITE 3.2.1. LA ROUTE a) En voiture Depuis la France, on accède à Cauterets par l’autoroute A64 depuis la sortie Tarbes-Ouest puis par Lourdes (N21) et la vallée des Gaves (D821 –D920A).

Tableau n° 2 : Distance et temps moyen pour rejoindre Cauterets depuis la frontière espagnole Cauterets (route du Distance (Km) Temps cambasque) Tarbes (Via RN21- D821) 51 1h14 Source : Base Via Michelin, les temps et les vitesses sont moyennés à l’année et ne prennent pas en compte la congestion routière et les aléas météo en saison neige.

Depuis l’Espagne, ces passages transfrontaliers les plus proches sont le tunnel d’Aragnouet Bielsa (vallée d’Aure), les cols du Pourtalet (vallée d’Ossau) et du Somport (Vallée d’Aspe).

Tableau n° 3 : Distance et temps moyen pour rejoindre Cauterets depuis la frontière espagnole Cauterets (route du Distance (Km) Temps cambasque) Tunnel Aragnouet – Bielsa (Via D918) 115 2h29 Col du Somport (Via N134 – D918 – D35) 137 2h56 Col du Pourtalet (Via D918) 90 2h08 Source : Base Via Michelin, les temps et les vitesses sont moyennés à l’année et ne prennent pas en compte la congestion routière et les aléas météo en saison neige.

Depuis le centre de Cauterets, la desserte s’effectue ensuite par télécabine pour le public. Un accès routier pour l’exploitation s’effectue par la D312W (route de Cambasque). Une piste carrossable desservant le domaine skiable de Cauteret-Lys permet de rejoindre le site. Carte n° 7 : Accessibilité routière depuis Cauterets au site d’étude

Source : Amidev (sur fond cartographique via michelin)

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b) En bus : La commune de Cauterets est desservie par les transports du Conseil Départemental des Hautes- Pyrénées. Des bus assurent des liaisons quotidiennes avec les villes de Lourdes, Argelès Gazost et Barèges.

3.2.2. LE TRAIN Carte n° 8 : Accessibilité ferroviaire

Source : Amidev sur fond cartographique GoogleMaps

Autour du site de Cauterets, sur une zone dite « à 3 heures », on dénombre treize gares ferroviaires, dont 8 sont situées en France : • deux gares ferroviaires à moins d’une heure et demi (Lourdes et Tarbes) ; • trois gares ferroviaires comprises dans une zone entre 1h30 et 2h30 (Pau, Lannemezan et Saint Gaudens) ; • les autres gares ferroviaires situées en France sont toujours à plus de 2 heures du site.

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3.2.3. L'AVION Carte n° 9 : Accessibilité aéroportuaire

Source : Amidev sur fond cartographique GoogleMaps

La zone de chalandise bénéficie de 4 aéroports côté français dont un à moins d’une heure (Tarbes Lourdes Pyrénées) et un à une heure et demie (Pau), Toulouse et Biarritz Anglet Bayonne étant situés à 3 heures. Côté espagnol, deux aéroports sont situés en dehors d’une zone de chalandise à 3 heures (Huesca et Lérida).

3.3. CONTEXTE ADMINISTRATIF Le projet se développe en totalité sur le territoire administratif de la commune de Cauterets, dans sa partie ouest. Il est implanté sur le domaine skiable de Cauterets (Cirque du Lis).

Du point de vue foncier, les terrains appartiennent à la Commission Syndicale de Saint-Savin qui rassemble les communes d’Adast, Cauterets, Lau Balagnas, Pierreffite Nestalas, Saint Savin, Soulom et Uz (elles sont surlignées dans la carte ci-dessous). La gestion et l’exploitation du domaine skiable relève des compétences d’Espaces Cauterets, régie municipale.

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Carte n° 10 : Découpage communal et projet

Source : AMIDEV, données Mipygéo

Carte n° 11 : Localisation du projet sur fond cadastral

Source : AD2i

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3.4. CONTEXTE HISTORIQUE 3.4.1. CONTEXTE HISTORIQUE DE CAUTERETS Selon la source site internet vallée des gaves (http://www.valleesdesgaves.com) :

« Les recherches archéologiques attestent que le site de Cauterets a été fréquenté dès l’époque Gallo- Romaine. En effet, au-dessus des anciens thermes de Pauze Vieux, figure encore de nos jours, une des premières piscines thermales de l’époque, identifiée par sa canalisation en ciment rouge et des pièces de monnaie Gallo-Romaine du IVème siècle.

Les sources d’eaux chaudes dégageaient une forte odeur de soufre, d’où le nom de Caldarez, puis de Cauterès : la vallée du chaudron.

Vers 1075 l’Abbé Bernard III de Saint-Savin fonde Cauterets - Dessus, hameau constitué de cabanes en bois aux toits pentus, à 200/300 mètres au - dessus du Gave sur les flancs de Peyraute, à proximité des sources. Ce village est donc situé bien au-dessus de la ville actuelle, il en subsiste des ruines très arasées dans les bois.

A cette époque, la principale activité est l’élevage de troupeaux transhumants, suivant la pratique de l’agropastoralisme de part et d’autre des Pyrénées.

Au XIVème siècle, les flancs de Peyraute, très pentus et d’accès difficile deviennent trop étroits pour que le village originel puisse se développer. De ce fait, la population s’est adaptée en quittant Pauze et en s’installant sur la rive gauche du Gave. C’est en 1317 que le bourg devient autonome par rapport à l’Abbaye de Saint-Savin. Ainsi, les habitants sont autorisés à s’établir sur le Pla de las Tocoerés, à l’intérieur de certaines limites : le nouveau Cauterets va se développer autour de la Touratte (Tour de Guet).

Au cours du XVIème siècle, Cauterets accroit sa popularité grâce aux visites de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er. Marguerite de Navarre vient pour la première fois en 1541, accompagnée de son mari, Henri d’Albret, Roi de Navarre, Seigneur souverain de Béarn, Comte de Foix et de Bigorre. En 1546, elle trouve l’inspiration à Cauterets pour écrire l’Heptameron, et c’est à partir de là que la renommée de Cauterets se développa. Cependant, la fin du XVI ème siècle marque une période d’effacement de l’aspect thermal de Cauterets, faisant suite aux guerres de religion.

Il faut attendre le XVIIème siècle et le développement des sciences pour que les soins thermaux redeviennent populaires grâce notamment à la découverte des sources de la Raillère et du Mahourat. Cependant, à cette époque c’est l’accès à Cauterets qui est rendu trop difficile, ce qui freina considérablement son développement, malgré la renommée de ces sources.

Le siècle des Lumière (XVIII ème siècle) remet le thermalisme au goût du jour. La Raillère apporte une nouvelle clientèle permettant de développer l’activité économique de Cauterets. C’est ainsi que l’activité hôtelière fait ses débuts, engendrant le Pyrénéisme, c’est -à-dire, la volonté de découvrir la beauté des montagnes, anciennement considérées comme un monde diabolique et hostile.

A partir du XIXème siècle, l’accès à la vallée fut facilité par une petite voie ferrée dont il ne reste plus qu’une magnifique gare en bois datée de 1895-1896, et furent édifiés plusieurs bâtiments qui restent encore aujourd’hui des identités de Cauterets comme les thermes de César, le Grand Hôtel d’Angleterre, le Grand Hôtel Continental marquant l’âge d’or du thermalisme.

Cauterets a été le lieu de séjour de certains grands noms tels que Georges Sand en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. Louis Napoléon Bonaparte, plus connu sous le nom de Napoléon III y a même été conçu, alors que sa mère, Hortense de Beauharnais, Reine de Hollande y séjournait sans son mari, pour venir oublier le décès de son premier fils.

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À partir de 1831, sous la monarchie de juillet, le village est complètement reconstruit : c’est l’âge d’or du Pyrénéisme. C’est ainsi que les premiers sommets sont gravis et baptisés par Henry Russel. Les familles royales ne sont pas les seuls à profiter des vertus des sources d’eaux chaudes de Cauterets, puisque Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, vient y séjourner plusieurs fois entre 1858 et 1859.

Au début du XXème siècle, la station continue sur sa lancée avec l’apparition du ski et des sports d’hivers, dès 1903. Lors de la Première Guerre Mondiale, l’hôtel d’Angleterre fut utilisé comme centre de repos pour les malades et blessés.

Dans la deuxième moitié du XXème siècle, alors que l’activité agropastorale s’efface progressivement et que le thermalisme cherche un nouveau souffle, c’est l’activité hivernale et les sports d’hiver qui donnent une nouvelle direction au développement de la station.

En effet, dès 1964 le premier téléphérique reliant Cauterets au cirque du Lys est inauguré. Àpartir de cette période, le cirque du Lys n’a cessé de s’adapter au contexte touristique, en utilisant l’espace disponible pour mettre en place de nouvelles remontées mécaniques, et ainsi, faire du cirque du Lys, une destination incontournable pour les pratiquants de sport d’hiver.

Le XXIème siècle met en lumière la volonté nationale de protéger les espaces naturels, remarquables, d’intérêt historique et culturel. Sur le territoire Cauterésien les premières protections juridiques voient le jour dès l’entre-deux-guerres. En ce sens, le bassin du gave de Cauterets devient un site classé le 28 juillet 1928, l’ancienne gare devient un monument historique le 18 décembre 1981. Le Parc National des Pyrénées est créé le 23 mars 1967 sur les départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées Atlantiques. Les gorges de Cauterets deviennent un site Natura 2000 en septembre 1998. Les années 2000 constituent la pierre angulaire de la conciliation entre le développement du territoire à tout point de vue, et la protection de l’environnement. De ce fait, dès 2005, les quatre télécabines mis en place en 1964 sont remplacées par une télécabine beaucoup plus rapide permettant de fluidifier le passage des touristes. La mise en place de cette dernière génération de télécabine a ainsi permis de faire face à l’augmentation de la fréquentation du cirque du Lys en rendant les remontées plus fluides.

Ensuite, s’en suit une période de modernisation gouvernée par la volonté de réhabiliter et rénover le bâti existant afin de protéger et deconserver l’architecture typique du territoire, et garder l’esprit thermal du village, à l’origine de la notoriété actuelle de Cauterets. En 2009, la municipalité met en place une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Paysager et Urbain donnant la possibilité de protéger de façon juridique, les différents bâtiments historiques et leurs architectures. En ce sens, le 21 juin 2010 le thermalisme contemporain voit le jour avec l’inauguration d’un centre thermo ludique. Les thermes César quant à eux, sont rénovés et réhabilités dans le respect des règles architecturales typiques. L’esplanade, face au Casino a également fait l’objet d’une réhabilitation et d’un réaménagement en 2013 »

3.4.2. CONTEXTE HISTORIQUE DU DOMAINE SKIABLE DE CAUTERETS Le Ski Club Cauterésien, créé en novembre 1907 est l’un des plus anciens clubs de ski de la chaîne Pyrénéenne. La création de la société des remontées mécaniques de Cauterets date de 1950 pour l’exploitation de deux petits fils-neige. Le développement du ski au domaine du Lys débute en 1964 avec l’inauguration du téléphérique du Lys puis du télésiège du Grum et des téléskis débutants.

3.5. CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET INVENTAIRES DU PATRIMOINE NATUREL 3.5.1. SCHEMA DIRECTEUR D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE) Le S.D.A.G.E. Adour-Garonne 2016-2021, présente notamment 4 orientations fondamentales, chacune étant déclinée en plusieurs actions pour atteindre ces objectifs.

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L’adéquation du projet par rapport au S.D.A.G.E. sera évaluée selon les 4 objectifs ci-dessous au chap. 7. : A. Créer les conditions de gouvernance favorables à l’attente des objectifs du SDAGE, B. Réduire les pollutions, C. Améliorer la gestion quantitative, D. Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques.

3.5.2. SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SAGE) Comme illustré dans la carte ci-dessous, la zone d’étude n’est concernée par aucun SAGE.

Carte n° 12 : Carte de situation des SAGE au regard du projet

Source : Eaufrance

3.5.3. SCHEMA REGIONAL DE COHERENCE ECOLOGIQUE (SRCE) Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) permet à chaque région d’identifier sa Trame Verte et Bleue, support des continuités écologiques permettant d'atténuer l'érosion de la biodiversité.

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En conséquence, le SRCE identifie : • des réservoirs de biodiversité qui englobe tout ou partie d'espaces déjà inventoriés ou préservés (ZNIEFF, site Natura 2000, Parc National, …), que nous avons également recensés par ailleurs au regard de l'aire d'étude (cf. §. 3.4.9, 3.4.12 et 3.4.13) et présentés dans les extraits de carte suivants par une entrée milieu, • des corridors écologiques favorables à la continuité de la biodiversité également distingués par type de milieu, mais également en fonction de leur état de conservation.

Il convient de noter sur la carte à petite échelle ci-dessous que la zone d'étude se situe au sein de la zone à forte densité de réservoirs de biodiversité de la zone montagne et que ces espaces sont quasiment en continuité les uns avec les autres. Ce constat n'a rien d'étonnant du fait de la forte concentration de biodiversité sur ces espaces au final modérément anthropisés, et principalement par des activités à moindre impact sur les espèces et les habitats (pastoralisme, production forestière, …) ou à impacts localisés (hydroélectricité, tourisme estival ou hivernal, …).

Carte n° 13 : Zone d’étude et éléments du schéma régional de cohérence écologique (1/100 000ème)

Source : AMIDEV, données MIPYGéo

A plus grande échelle, la même carte permet de préciser la situation de la zone, au sein de réservoirs de biodiversité d'altitude : réservoirs de « milieux ouverts et semi-ouverts d’altitude », « boisés d’altitude » et de « cours d’eau ». S’y observe également un corridor de cours d’eau à préserver.

Il est à préciser qu’au niveau de la zone d’étude, la délimitation du "réservoir de milieu boisé d'altitude" figuré sur la carte, n'est pas justifiée, au sein d’un site en milieu ouvert qui ne présente aucun boisement.

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Carte n° 14 : Zone d’étude et éléments du schéma régional de cohérence écologique (1/100 000ème)

Source : AMIDEV, sur fond MIPYGéo

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Carte n° 15 : Zone d’étude et éléments du SRCE spécifiques aux milieux rocheux d’altitude

Source : AMIDEV, sur fond MIPYGéo

Carte n° 16 : Zone d’étude et éléments du SRCE spécifiques aux milieux ouverts, semi ouverts et boisés

Source : AMIDEV, sur fond MIPYGéo

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Carte n° 17 : Zone d’étude et éléments du SRCE spécifiques aux cours d’eau

Source : AMIDEV, sur fond MIPYGéo

3.5.4. DOCUMENT D'URBANISME Comme déjà précédemment évoqué, le secteur d’étude se développe sur le territoire communal de Cauterets. La commune dispose d’un Plan Local d’Urbanisme approuvé le 19 mars 2014. D’après ce document d’urbanisme, les espaces concernés par le projet sont classés en zone Ns. Zone Ns – « Le secteur Ns est une zone naturelle vouée à la pratique des activités sportives ». Article N1 occupations et utilisations du sol interdites en zone Ns « A l'exception des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif et des aménagements indispensables à l’exercice des activités sportives et à l’accueil et la sécurité en toute saison, toutes les occupations et utilisations du sol sont interdites. » Carte n° 18 : Zonage PLU

Source : AMIDEV, données Mipygéo et DDT 65

D’après le règlement de ce zonage, le PLU permet la mise en œuvre du projet de pompage, inscrit dans l’objectif de sécuriser les installations de neige de culture dans ce secteur du domaine skiable.

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3.5.5. RISQUES NATURELS ET PLANS DE PREVENTION DES RISQUES La zone d’étude se situe sur la commune de Cauterets. Elle présente des secteurs concernés par les phénomènes naturels suivants (d’après la liste des risques mise à disposition sur le portail d’information des risques majeurs) : • le risque mouvement de terrain, • le risque sismique, • le risque d’inondation, • le risque d’avalanche, • le risque de feu de forêt. • le risque retrait gonflement des argiles.

a) Plan de prévention des risques La commune est dotée d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRn) approuvé le 23/07/2014. La zone d’étude est située dans la zone non étudiée de ce PPR et ne bénéficie alors d’aucune réglementation relative à ce PPRn.

Carte n° 19 : PPR de Cauterets numérisé et zone d’étude

Source : Amidev, données MipyGéo

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b) Recensement des risques naturels et prévention

Ø Le risque sismique La commune de Cauterets est classée, au sens du décret du 22 octobre 2010, en zone de sismicité moyenne (échelle 4 sur 5). Carte n° 20 : Carte sismique de la France 2009

Source : MEEDDAT.

Le projet sera conduit en application de la règlementation en vigueur.

Ø Le risque d’avalanche D’après la Carte de Localisation des Phénomènes Avalanches (CLPA), le projet est en parti concerné par ce risque, mais il est cependant localisé sur le domaine skiable. Sur ce site, ce risque, est pris en compte dans le cadre du Plan d’Intervention et de Déclenchement des Avalanches (PIDA), mis en place chaque saison hivernale, et toutes les zones à risque sont régulièrement purgées.

Carte n° 21 : Zone d’étude et carte de localisation des avalanches

Source : Extrait Carte de Localisation des Phénomènes Avalanches (IRSTEA)

Au vu du contexte, aucune précaution particulière n’est à prescrire vis à vis de ce risque ; le projet en a tenu compte pour le positionnement des trois captages et du local de pompage (cf. § 5 pièce n° 4 Note technique). Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 36

Ø Le risque inondation et de crue torrentielle La zone d’étude localisée en amont du ruisseau du Lis n’est pas concernée par ce risque.

Ø Le risque de feu de forêt Située en milieu ouvert, la zone d’étude n’est pas concernée par ce risque.

Ø Le risque de mouvement de terrain La commune de Cauterets est exposée aux mouvements de terrains.

Nous n'avons pas de donnée plus précise pour le site du projet.

3.5.6. LA LOI MONTAGNE La commune de Cauterets est concernée par l'application de la Loi Montagne (loi n°85-30 du 9 janvier 1985,) du fait de son appartenance au Massif Pyrénéen. A ce titre, certaines opérations de développement touristique peuvent être soumises à autorisation de création d'Unité Touristique Nouvelle (U.T.N.), en application des articles L. 145-11 I, R. 145-2 et R. 145-3 du Code de l'urbanisme.

En vertu de l'article L.145-9, le projet de pompage ne nécessite pas de demande d'autorisation au titre d'Unité Touristique Nouvelle (UTN).

3.5.7. PROTECTION DES CAPTAGES D'EAU POTABLE La carte qui suit présente l’ensemble des captages d’eau potable présents à proximité de la zone d’étude ainsi que leurs périmètres de protection immédiats, rapprochés et éloignés d’après le site de MIPYGéo. Carte n° 22 : Captages d’eau potable et périmètres de protection autour du projet

Source : AMIDEV, données Mipygéo selon ARS

Le projet ne concerne aucun périmètre de captage immédiat ou rapproché. Comme illustrée dans la carte ci dessus, le captage d’eau potable le plus proche est la source du Lys.

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3.5.8. LES FORETS SOUMISES La zone d’étude n’est concernée par aucune forêt domaniale ou communale bénéficiant du régime forestier. La plus proche est la forêt communale d’Aramits à environ 1,2 km au nord du site d’étude.

À titre d’information, les forêts publiques les plus proches au regard du projet sont : • Forêt communale de Cauterets à environ 2,4 km à l’est • Forêt de la Vallée de Saint Savin à environ 2,3 km à l’est • Forêt domaniale du Péguère à environ 2,3 km à l’est • Forêt du Labat de Bun à environ 2,9 km au nord ouest

L’ensemble des forêts domaniales et communales situées à proximité du projet sont matérialisées sur la carte ci-dessous.

Carte n° 23 : Localisation de la zone d’étude par rapport aux forêts soumises

Source : AMIDEV, données Dreal Midi-Pyrénées

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3.5.9. PARC NATIONAL DES PYRENEES La vallée de Cauterets constitue l’une des vallées principales du parc National des Pyrénées, mais la zone d’étude n’est pas située dans la zone cœur ; la limite se situe au plus prés à 1 km au sud est. La zone d'étude est par contre située dans l’Aire d’Adhésion du Parc National des Pyrénées définie par un arrêté du préfet de la région Midi-Pyrénées en date du 18 novembre 2013 car la commune y a adhéré.

Carte n° 24 : Localisation de la zone d’étude par rapport au Parc National des Pyrénées

Source : AMIDEV, données MipyGéo

3.5.10. LEGISLATION SUR LA PROTECTION DES SITES Il est à noter que la zone d’étude est directement concernée par la réglementation au titre des articles L. 341-1 et suivants et R. 341-1 et suivants (loi du 2 mai 1930). Le site classé "Bassin du Gave de Cauterets", recouvre le domaine skiable en totalité.

Carte n° 25 : Site classé au regard de la zone d’étude

Source : AMIDEV, données Dreal Midi Pyrénées

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88% de la surface de Cauterets constitue ce site classé qui recouvre les vallées des gaves du Lutour, de Gaube, de Jerret, du Marcadau et du Cambasque. Carte n° 26 : Site classé Bassin du gave de cauterets et zone d’étude

Source : AMIDEV, données Dreal Midi Pyrénées 3.5.11. RESERVE NATURELLE Aucune réglementation de ce type ne s'applique aux espaces concernés par le projet. Pour mémoire les deux réserves les plus proches sont : • la Réserve Naturelle Régionale du Pibeste-Aoulhet : Un arrêté préfectoral du 7 octobre 1994 créé la réserve naturelle volontaire du Pibeste. La procédure de classement en RNR porté par le SIVU du massif du Pibeste et l’ONF des Hautes-Pyrénées est initiée en 2009 et aboutit en 2012. La limite de la RNR se situe à environ 16 km au nord du projet ; • la Réserve Naturelle du Néouvielle : créée par décret du 4 avril 1994 (en application de la loi du 10 juillet 1976), abrogeant l'arrêté du 8 mai 1968 (réserve naturelle créée en application de la loi du 9 mai 1930), englobe les vallons d'Estibère et d'Aumar-Aubert. La limite de la RNN se situe à environ 23 km au sud est du projet.

Carte n° 27 : Reserve naturelle au regard de la zone d’étude

Source : AMIDEV, données DREAL

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3.5.12. RESEAU NATURA 2000 Aucun site Natura 2000 ne concerne directement l'espace projet.

Dans un rayon de 5 km autour de la zone d’étude, quatre sites Natura 2000 (désignés au titre de la Directive Européenne Habitats, 92/43/CEE), ont été recensés. Ils sont donnés à titre informatif, car ils ne concernent pas les aménagements projetés : • la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) "Moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros" n°FR7300923 distante d’environ 750 m au Nord ; • la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) "Péguère, Barbat, cambalès" n°FR7300924 distante d’environ 2,8 km au sud ; • la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) "Gaves de Pau et de Cauterets", n°FR7300922 distante d’environ 3,5 km à l’est ; • la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) "Gaube, Vignemale", n°FR7300925 distante d’environ 3,8 km au sud.

Carte n° 28 : Sites Natura 2000 au regard du projet

Source : AMIDEV, données DREAL Midi Pyrénées

Aucune Zone de Protection Spéciale (ZPS), désignée au titre de la Directive européenne Oiseaux (92/43/CEE) n’est concernée par le projet. A titre d’information la plus proche est la ZPS « Cirque de Gavarnie», située à environ 11,7 km au sud.

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3.5.13. LES INVENTAIRES DU PATRIMOINE NATUREL : LES ZONES NATURELLES D'INTERET ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)

Rappel : Les zones ZNIEFF sont de deux types : le type I correspond à des "zones homogènes sur le plan biologique et présentant un intérêt remarquable nécessitant des mesures de protection renforcées" ; elles constituent des parties de zones de type II qui sont des "ensembles de milieux sensibles où toute modification du milieu doit être évitée".

Dans le cadre de l'inventaire national des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique, et Floristique (ZNIEFF) effectué par le Ministère de l'Environnement et le Secrétariat Faune-Flore du Muséum d'Histoire Naturelle, plusieurs ZNIEFF ont été définies sur le territoire qui nous occupe. Celles présentées ci-après sont issues de la révision de Midi-Pyrénées validée par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel en 2011.

La zone d’étude est concernée par deux ZNIEFF, et cinq autres ZNIEFF se situent à proximité. Les informations relatives aux ZNIEFF englobant pour partie ou totalement le projet (liste des milieux, des habitats et des espèces déterminantes) sont présentées en annexe.

Carte n° 29 : ZNIEFF de type II et I au regard de la zone d’étude

Source : AMIDEV, données DREAL Midi Pyrénées

Le projet est inclus en totalité dans le périmètre de la ZNIEFF de type II « Val d'Azun et haute- vallée du Gave de Cauterets", n°Z2PZ2043, qui s'étend sur 35 377 ha. Cette zone a été inventoriée pour ses intérêts paysagers et écologique, avec notamment de nombreux taxons emblématique (Desman, Loutre, Gypaète…), et floristique (Aster des Pyrénées, Androsace des Pyrénées,…). « L’ensemble forme un ensemble très varié de milieux représentant la quasi-totalité des milieux potentiellement présents dans les Pyrénées centrales.» ;

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Le projet est inclus pour partie dans le périmètre de la ZNIEFF de type I "Massif du Cabaliros et du moun Né" Z2PZ0034. Cette dernière est localisée dans la partie nord de la zone d’étude. D’après le bordereau de la ZNIEFF, elle a été inventoriée pour ses intérêts écologiques. L'ensemble des habitats présents hébergent des enjeux naturels, qu'ils concernent des espèces floristiques au sens large (espèces végétales endémiques, subendémiques, à aire disjointe ou en limite d'aire : 80 espèces déterminantes de phanérogames), des galliformes, des rapaces ou encore des insectes déterminants…

A titre d’information, dans un rayon de 5 km autour du projet, cinq autres ZNIEFF peuvent être dénombrées : • ZNIEFF de type I "Massif du Vignemale et vallée du Marcadau, Gaube, Lutour" n° Z2PZ0035, distante de la zone d’étude d’environ 480 m au sud ; • La ZNIEFF de type I " Gave d’Arrens, d’Estaing et de Cauterets" n° Z2PZ0106, distante de la zone d’étude d’environ 3,1 m à l’est ; • La ZNIEFF de type I "Hautes vallées des Gaves d’Arrens et de Labat de Bun" n° Z2PZ0032, distante de la zone d’étude d’environ 3,3 km à l’ouest ; • ZNIEFF de type I "Massif du Pic du midi d’Arrens" n° Z2PZ0033, distante de la zone d’étude d’environ 4,3 km au nord-ouest ; • La ZNIEFF de type I " Versant ouest du Viscos" n° Z2PZ0079 distante de la zone d’étude d’environ 4,7 km au nord-est.

Carte n° 30 : ZNIEFF de type I au regard de la zone d’étude

Source : AMIDEV, données DREAL Midi Pyrénées

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3.6. LE MILIEU PHYSIQUE 3.6.1. GEOLOGIE, SENSIBILITE A L'EROSION ET AU RAVINEMENT Sur le plan géologique, les terrains concernés datent du Paléozoïque (Primaire) et sont constitués de schistes et de quartzites se rapportant à la série de Sia. D'un point de vue géomorphologique, nous sommes en présence de modelés adoucis par l'érosion glaciaire, d'où émergent çà et là des ressauts rocheux. Ces modelés se raccordent aux crêtes par des versants à forte inclinaison.

Des héritages de la phase périglaciaire témoignent du retrait des glaciers : formations morainiques et coulées de solifluxion stabilisées. Signalons, enfin, s'appuyant sur la base des falaises du Moun Né (Labassa du Moun Né), un puissant éboulis en grande partie fonctionnel et qui vient mourir à hauteur du torrent.

Les sols développés durant la période postglaciaire, sur la majeure partie des versants du cirque, présentent des propriétés physico-chimiques très favorables à un bon développement des pelouses qui se sont principalement mises en place sous l'action d'une pression pastorale multiséculaire. La grande richesse en éléments fins de ces sols, générée par l'altération des schistes, constitue à la fois un inconvénient et un avantage. Un inconvénient, car ils sont très sensibles à la manifestation des phénomènes périglaciaires, dès qu'une écorchure apparaît dans la couverture végétale comme c'est le cas lors de travaux de terrassement mal conduits. Dans ce cas, la reprise de l'érosion prend le dessus sur la capacité de réaction de la végétation naturelle, conduisant à une rupture d'équilibre du milieu, à l'évacuation accélérée par les eaux superficielles d'une partie des éléments fins du sol et à une extension des zones minérales. Les trop nombreux exemples de terrassements anciens illustrent parfaitement ce processus. Un avantage, car dans la plupart des cas, ils sont favorables à une revégétalisation facile des terrains remaniés moyennant une intervention rapide et soignée.

D’après la carte géologique ci dessous la zone d’étude même est constituée de : • terrains paléozoïques du Carbonifère : Formation calcaréo-schisteuses du Cambasque (hC) sur le versant sud de la crête susmentionnée, • formations quaternaires : nappes d'éboulis (E) plus ou moins colmatés qui tappissent la combe de Cacou ou le versant ouest du col du Lisey. Carte n° 31 : Localisation de la zone d’étude sur la carte géologique

Source : AMIDEV sur fond de carte Géologique

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3.6.2. APERÇU CLIMATIQUE D’une façon très globale, nous pouvons qualifier le climat de type oroatlantique. En effet les influences atlantiques sont manifestes (humidité importante notamment) au niveau macroclimatique, mais subissent une forte correction du fait de la présence du relief.

Les données anciennes de la station météorologique du réseau départemental de Cauterets, permettent de caractériser succinctement ce climat.

Données météorologiques de la station de Cauterets : Station T°C moy P mm Nbr jrs. Nbr jrs. Nbr jrs. Nbr jrs. annuelle moy précip. Neige gel < 0°C gel < - annuelle 5°C Cauterets 9,2 1178 133 25 89 14 (922 m) (18 ans) (27 ans) (9 ans) (13 ans) (17 ans) (9 ans)

Du fait de la morphologie des crêtes, abrupte vers l’Est, et de la provenance des vents dominants secteur Ouest, le cirque du Lis bénéficie d’un phénomène d’accumulation de la neige. La neige est en effet prélevée sur les versants au vent (versants Ouest) et déposée sur les versants sous le vent (versants Est) avec formation de corniches sur ces derniers au niveau de la crête. Il en résulte pour ce site, un enneigement de qualité (hauteur de neige, durée d’enneigement), très favorable à la pratique du ski. A titre anecdotique, le domaine skiable du Lis a d’ailleurs été reconnu "station la plus enneigée du monde", le 7 février 2013 (source site officiel de la commune de Cauterets).

3.6.3. HYDROGRAPHIE DU SITE ET MASSES D’EAUX SOUTERRAINES a) Contexte hydrographique général Le cirque du Lis est drainé par le ruisseau du même nom. C'est est un cours d'eau non domanial qui conflue avec le Gave d'Ilhéou au Cambasque, constituant ainsi le gave du Cambasque, affluent en rive gauche du Gave de Cauterets, au niveau du bourg. L’ensemble appartient au réseau hydrographique du Gave de Pau.

Au sein du cirque du Lis, plusieurs écoulements, temporaires ou permanents, viennent constituer ce ruisseau. Deux secteurs d’écoulement préférentiel peuvent y être distingués, dans la partie nord deux branches drainent pour partie les versants du Soum de Grum et du Moun Né, au sud un court ruisseau, récupère les écoulements du Soum de Mauloc. Plus bas, en amont de la cascade du Courbet, le ruisseau temporaire d'Escoudère, rejoint celui du Lis. Le projet se localise sur le chevelu amont du ruisseau du Lis.

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Carte n° 32 : Contexte hydrographique

Source : Amidev sur fond cartographique géoportail

En ce qui concerne les masses d'eau souterraines, la zone d’étude appartient aux terrains plissés du bassin versant des gaves secteur hydrographique q4, q5, q6, q7.

Carte n° 33 : Informations sur les terrains plissés du Bassin Versant des Gaves

Source : Système d’information sur l’eau du Bassin Adour Garonne

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b) Hydrographique et caractéristiques du ruisseau du Lis Les trois prises d'eau prévues vont capter un bassin versant d'une superficie de 2,69 km2, comme précédemment décrit, ce bassin se subdivise en trois petits sous-bassins.

Le régime hydrologique de ce secteur géographique présente les caractères suivants : • un étiage hivernal, généralement en janvier/février ; les précipitations sont constituées par des chutes de neige, et les températures basses réduisent considérablement le ruissellement ; • un second étiage d'été, généralement fin août/septembre, dû à l'essorage du bassin par manque de précipitations ; parfois des pluies d'automne précoces, ou des orages de fin d'été, viennent atténuer cet étiage ; • une période de hautes eaux de fonte de neige régulièrement centrée fin mai début Juin. C'est le type même du régime nival, lié à l'altitude de la prise d'eau.

Il est à noter que compte tenu de la topographie du Cirque du Lis : • il bénéficie d'un apport de neige complémentaire important, par un phénomène de déflation sur le versant nord-ouest du massif Soum de Grum / Pic de Monné, avec dépôt sur le versant sous le vent que constitue ce cirque ; • la branche nord du ruisseau du Lis est très régulièrement alimentée au cours de l'hiver, au fil des redoux successifs, en raison de l'appartenance de son bassin au versant sud du Pic du Monné, prolongé vers l'est par la crête de Mans Arrouy.

Les trois petits sous-bassins du ruisseau du Lys, sur lesquels sont prévus les trois captages, présenent les caractéristiques suivantes, en termes de superficie : - Bassin versant en amont du captage n°1 : 0,33 km2 ; - Bassin versant en amont du captage n°2 : 1,46 km2 ; - Bassin versant en amont du captage n°3 : 0,90 km2.

Carte n° 34 : Carte détaillée des sous-bassins des 3 captages

Source : Amidev

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c) Approche des débits Nous n'avons bénéficié d'aucune mesure de suivi pertinente du débit du ruisseau du Lis directement sur le site du projet et nous sommes donc appuyé sur la méthodologie préconisée dans ce cas par l'Onema - "Connaître les débits des rivières : quelles méthodes d'extrapolation lorsqu'il n'existe pas de station de mesures permanentes," n°21 Col. Comprendre pour agir – Onema – 2015.

L'estimation proposée a été effectuée par deux approches croisées : • une vérification de la cohérence des débits des cours d'eau de référence, effectuée à partir à partir des relevés de la station météorologique de Cauterets sur deux périodes (27 ans < 1980 et 1981- 2010), pour comparaison avec les données des deux stations de mesures les plus proches, celle sur le gave de Cauterets, au pont de Fanlou, et, celle du gave du Cambasque ; • une extrapolation du débit du ruisseau du Lis au niveau des prélèvements prévus, à partir des débits mesurés par la station sur le gave du Cambasque qui a fonctionné pendant 13 ans1, qui présente l'intérêt de disposer de débits hivernaux mois par mois mesurés, confortée par une comparaison avec les mesures effectuées sur le Gave de Cauterets. Selon le document de l'Onema, cette méthode des rapports de surface de bassin versant doit être préférée à celle reposant sur la pluviométrie (pluie-débit).

Ø Cadrage des débits à partir des données pluviométriques La pluviométrie moyenne de référence pour notre calcul est de 1178 mm/an, en fonction des relevés météorologiques, d'une station située à Cauterets à 922 m d'altitude (moyennes sur 27 ans <1980, source : Météofrance). Elle a été privilégiée car elle correspond à la même période de fonctionnement que celle de la station de jaugeage du gave du Cambasque. La cohérence des données a toutefois été vérifiée par comparaison avec la série la plus récente disponible (1981-2010, selon la source Météofrance).

1 Sources : Données 5ème Circonscription Electrique du Sud-Ouest – Ministère de l'Equipement Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 48

Tableau n° 4 : Données météorologiques de la station de Cauterets Cauterets Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juilt Août Sept Oct Nov Déc Année Période 27 ans < 111,6 90,7 93,7 95,9 108,7 86,1 66,4 82,4 84,9 100,08 124,1 132,6 1177,6 1980 (mm) alt. 922 Période 1981-2010 128 91,5 99,7 122,2 108,1 79,6 72,1 72,1 86,3 111,7 135,4 131,1 1238,2 (mm) alt. 917 Source : Météofrance

Ces mêmes relevés, pour l'ensemble des stations météorologiques du département, établissent un gradient pluviométrique de 36,61 mm supplémentaires tous les 100 m. Nous avons donc établi un calcul qui repose sur la pluviométrie corrigée, selon l'altitude moyenne du bassin versant (point le plus haut – altitude station météo).

Ce calcul est détaillé ici pour le gave de Cauterets, la moyenne altitudinale du bassin versant, en amont du niveau de la station de mesure, est estimée à 2 106 m. Soit un dénivelé de 1 185 m, entre cette moyenne et la station météo de Cauterets de 922 m. Le différentiel lié à l'altitude est donc de 1185/100 * 36,61 mm = 434 mm/m2, à ajouter à 1178 mm/ m2, soit 1 612 mm/m2 par an qui correspond donc à l'estimation de la pluviométrie annuelle au niveau du projets des prises d'eau.

Sur cette base, nous obtenons un débit moyen annuel de 6,9 m3/s pour le Gave de Cauterets au pont de Fanlou.

Toutefois, ces calculs ne prennent pas en compte les quantités soustraites par évaporation, évapotranspiration via les plantes, infiltration dans le sous-sol, etc. En raison de l'altitude, des pentes marquées du bassin versant (drainage souterrain latéral souvent restitué en bas de pente) et de son caractère très rocheux en amont, le pourcentage d'écoulement superficiel est fort, il est ici estimé entre 70% et 90 %, par analogie avec d'autres sites comparables. Selon le taux appliqué le débit moyen annuel varie alors de 4,8 à 6,2 m3/s. Le même calcul a été effectué pour le gave du Cambasque et le ruisseau du Lis qui appartient au bassin versant de ce dernier. Les résultats figurent sur le tableau ci-après avec comparaison avec ceux des jaugeages au niveau de deux stations précitées.

Il est à noter que pour ces calculs, nous avons tablé sur les moyennes les plus défavorables, puisque la moyenne des précipitations mesurée à Cauterets pour la période suivante (1981-2010) est de 1238 mm, soit 5% de plus. Il est également à noter que ce calcul ne tient pas compte de l'apport de neige par déflation du versant Estaing, bien connu, qui fait du Cirque du Lis l'un des domaines les mieux enneigés des Pyrénées françaises. Au regard du projet, ce phénomène n'est pourtant pas neutre pour le débit hivernal des divers cours d'eau du Cirque du Lis.

Tableau n° 5 : Débits calculés selon la pluviométrie Débit Débit Altitude station Années Débit moyen Débit station corrigé corrigé et superficie BV référence calculé brut mesure (ruis 70 %( (ruis 90 %( Gave de 915 m 27 ans 6,899 m3/s 4,829 m3/s 6,209 m3/s 7,79 m3/s Cauterets 135 km2 < 1980 Gave du 1240 m 27 ans 0,933 m3/s 0,653 m3/s 0,840 m3/s 0,840 m3/s Cambasque 18,6 km2 < 1980 1740 m 27 ans 3 3 3 Gave du Lis 0,141 m /s 0,099 m /s 0,127 m /s - 1,46 km2 < 1980 Source : Amidev et Société Pyren

Le tableau ci-dessus, fait apparaître des résultats très cohérents entre l'approche pluie/débit et les mesures effectuées au niveau des stations de jaugeage même si elles sont un peu anciennes ; le débit mesuré du gave de Cauterets est même supérieur.

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Nous noterons également que le débit mesuré pour le Gave du Cambasque correspond bien au débit calculé à partir de la pluviométrie, corrigé avec un taux de ruissellement de 90%. Il est à noter que les débits estimés auraient été encore légèrement supérieurs en se basant sur la pluviométrie moyenne de la série de mesures 1981-2010, puisque celle-ci est supérieure à celle de la série utilisée.

Ø Approche estimative à partir de données mesurées disponibles Vu l'approche comparative qui précède, nous retiendrons donc la méthode des rapports de surface de bassin voisin à partir des données mesurées disponibles pour les deux cours d'eau, Gave de Cauterets (données sur 28 ans) et Gave du Cambasque (données sur 13 ans) ; celle-ci étant de plus préconisée par l'AFB (Connaître les débits des rivières : quelles méthodes d'extrapolation lorsqu'il n'existe pas de station de mesures permanentes," n°21 Col. Comprendre pour agir – Onema – 2015).

Tableau n° 6 : Débits mesurés disponibles Altitude Débit spécifique Années de Débit moyen & Relation à la station et Moyenne mesures QMNA 5 zone d'étude superficie BV Mini - Maxi Sur 28 ans : 7,79 m3/s CAUTERETS 915 m QMNA 5 : 57,7 l/s/km2 Gave de 2 1960 - 1987 3 7,5 km 135 km 2,2 m /s 24,0 février - 148,5 juin Cauterets = pour 1 km2 : 0,0163 m3/s CAUTERETS Sur 13 ans : 1240 m Gave du 1952 - 1964 0,84 m3/s 45,2 l/s/km2 2,0 km 18,6 km2 Cambasque Source : Amidev et Société Pyren

Tableau n° 7 : Estimation du débit moyen du Ruisseau du Lis sur la base des données mesurées des gaves de Cauterets et du Cambasque Débit spécifique moyen Valeur ramenée

= module, corrigé au BV du ruisseau du Lis CAUTERETS Gave de Cauterets 57,7 l/s/km2 2,7 km2 x 57,7 l/s = 156 l/s (alt 915 m) CAUTERETS Gave du Cambasque 45,2 l/s/km2 2,7 km2 x 45,2 l/s = 122 l/s (alt 1 240 m) Source : Amidev et Société Pyren

Selon le cours d'eau de proximité immédiate de référence choisi, le débit moyen établi par cette méthode varie de 122 à 156 l/s ; nous retiendrons l'estimation basée sur les débits du Gave du Cambasque pour deux raisons : • c'est le cours d'eau le plus proche de notre zone d'étude et appartient à l'un de ses sous-bassins ; • le débit du Gave de Cauterets dans sa partie supérieure, subit des influences météorologiques du sud-ouest qui pourraient contribuer à surestimer les débits. Les débits mensuels moyens du Gave du Cambasque, mesurés pendant 13 ans de 1952 à 1964, et retenus pour l'estimation du ruisseau du Lis, figurent sur le tableau qui suit.

Tableau n° 8 : Débits mensuels mesurés du Gave du Cambasque Gave du Cambasque Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc Année (1240 m) Débits l/s 492 451 660 1080 1930 2020 870 490 413 458 640 530 840 Débits min l/s 300 300 400 350 350 Source : Société Pyren

A partir de ces débits du Gave du Cambasque, bassin auquel appartient le ruisseau du Lis, les débits estimés de celui-ci, au niveau du 1er point de confluence en aval des trois captages sont les suivants.

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Tableau n° 9 : Estimation des débits mensuels du Ruisseau du Lis Estimation Ruisseau du Lys Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Déc Année (1750 m) Débits l/s 71,0 65,1 95,3 156,0 278,7 291,7 125,6 70,8 59,6 66,1 92,4 76,5 121,3 Débits min l/s 43,3 43,3 57,8 50,5 50,5 0,0

Source : Amidev

Au regard du projet qui porte sur trois captages sur trois branches du chevelu amont du ruisseau du Lys, les débits estimés par analogie des surfaces respectives sont détaillés dans le tableau qui suit.

Tableau n° 10 : Estimation des débits annuels de 3 sous-bassins du Ruisseau du Lis Estimation sous bassins-versants Captage 1 Captage 2 Captage 3 Total du ruisseau du Lys (1240 m) Estimation débit (l/s) 14,72 65,94 40,65 121,30 Estimation débit moy min hiver (l/s) 6 26,7 16,5 49,2 Source : Amidev

Il est à noter que les données retrouvées par la Société Pyren présentent l'intérêt de fournir également les moyennes de débits mensuel minimales mesurées pour les années à faibles précipitations. Ces moyennes mesurées tiennent donc compte du débit réel et donc de la mobilisation de l'eau sous forme de neige ou de glace durant l'hiver (ce que les estimations à partir des données météorologiques ne révèlent pas.

Pour information, nous avons fait figurer sur le tableau ci-après, l'estimation fournie par la DDT 65 dans son avis du 19/12/2017, sur la base d'une approche théorique de l'ISTEA. Il convient d'y noter que les chiffres y comportent des écarts significatifs avec notre approche sur la base de l'anciiene station de mesure du Cambasque, mais surtout une absence de proportionnalité étonnante avec la surface des bassins versants concernés.

Tableau n° 11 : Estimation des débits annuels de 3 sous-bassins du Ruisseau du Lis Estimation sous bassins-versants Captage 1 Captage 2 Captage 3 Total du ruisseau du Lys (1240 m) Surface BV (km2) 0,33 1,46 0,90 2,69 Estimation débit (l/s) 14,72 65,94 40,65 121,30 Estimation débit IRSTEA/DDT65 (l/s) 11,0 26,0 30,0 67,0 Source : Amidev

Ø Récapitulatif des modules obtenus Les différentes approches ont permis la définition de plusieurs modules théoriques :

Approche débits ruisseau Lis m3/h (point 2) l/s (point 2) Etiage Fév (l/s) Estimation / relevés météo 353 à 454 98 à 126 99 à 127 Estimation / débit Gave du 65,1 436,7 121,3 Cambasque (min 43,3) Demande globale projet 66 18,3

Il convient de noter que la demande est largement assurée par le calcul théorique des débits. Le module annuel étant de 436,70 m3/h, soit 121,30 l/s, le 1/10 du module retenu sera donc ici de 12,1 l/s (43,4 m3/h).

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3.6.4. RESEAU D'ASSAINISSEMENT PRESENT SUR LE SITE Au regard du projet, il convient de mentionner la présence d'une filière de traitement des eaux usées de la gare du Lys en amont des points de captage projetés.

Carte n° 35 : Localisation de la zone d'épandage au regard des points de captage projetés

Source : Espaces Cauterets

Cette zone d'épandage est constituée de filtres successifs, mis en place sur un petit plateau qui permettent l'infilatration dans le sol ; selon les informations fournies par Espaces Cauterets, il n'y a pas de rejet direct dans un ruisseau.

Carte n° 36 : Plan de la filière de traitement

Source : Espaces Cauterets

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3.7. PATRIMOINE CULTUREL ET ARCHEOLOGIQUE Aucun vestige archéologique n’a, à notre connaissance, été recensé sur le secteur étudié.

La carte ci dessous, extraite de l’atlas des patrimoines permet de constater que mise à part le site classé du "Bassin du gave de Cauterets", aucune autre zone de protection lié au patrimoine culturel ou archéologique n’est présente sur le secteur du projet.

Carte n° 37 : Zone de protection du patrimoine culturel et archéologique au regard du projet

Source : Amidev, données Ministère de la Culture et de la Communication, Direction générale des patrimoines

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3.8. LE CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE 3.8.1. L'ACTIVITE PASTORALE La zone d’étude est située intégralement sur un espace à usage pastoral qui fait l’objet d’une gestion collective : l’Unité Pastorale (UP) 046. Elle fera à ce titre, l’objet d’une présentation ci dessous. Pour cette thématique, les données retranscrites ci-après ont été fournies par le Centre de Ressources sur le Pastoralisme et la Gestion de l'Espace des Hautes-Pyrénées (CRPGE 65), données issues de la BD pastorale et des déclarations PAC (DDT).

Carte n° 38 : Carte des Unités Pastorales

Source : Gip-CRPGE

Comme sur l’ensemble des secteurs de la Vallée de Cauterets, l’activité pastorale n’est pas très forte sur les estives du Cirque du Lis, avec un cheptel total sur l’UP046 de 1129 têtes en 2015.

Cette unité pastorale est gérée par la Commission Syndicale de la Vallée de Saint-Savin. Elle est principalement exploitée pour l’élevage ovin et dans une moindre mesure pour l’élevage bovin. L’élevage bovin représente cepandant la part la plus importante en Unité de Gros Bétail (UGB) avec 64%.

LES CHEPTELS DE L’UNITE PASTORALE 046 EN 2015 Nb de Têtes UGB % UGB Bovins 305 273 64,29% Ovins (agnelles 791 118,62 27,94% comprises) Caprins 0 0 0,00% Equins 33 33 7,77% Asins 0 0 0,00%

TOTAL GENERAL 1 129 424,62 100,00%

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L’évolution des effectifs de 1993 à 2015 fait apparaître une tendance globale à la baisse des cheptels. Depuis 2011, l’effectif ovin marque une nette hausse ; historiquement ce cheptel est fluctuant.

Les éleveurs de l’UP 046 sont au nombre de 11 et sont hétérogènes tant sur la pyramide des âges que sur leur origine.

SAINT-SAVIN 2 Ayant-droit ADAST 1 4 LAU-BALAGNAS 1 AGOS-VIDALOS 1 Reste du 3 département JARRET 1 LEZIGNAN 1 COARRAZE 1 Hors JUXUE 1 4 département SAINT-CASTIN 1 USTARITZ 1 Total 11 11

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3.8.2. HYDROELECTRICITE A ce jour, aucun aménagement hydroélectrique ne concerne la zone du projet ; un projet de microcentrale est toutefois en gestation plus en aval sur le Gave du Cambasque. La haute vallée de Cauterets est une des rares vallées pyrénéennes sans gros équipement hydroélectrique. L’équipement hydroélectrique le plus proche est implanté sur le Gave de Cauterets, en aval du village (cf. localisation carte ci-dessous). Il s’agit de la centrale de Tournaro, ouvrage fonctionnant au fil de l’eau.

Carte n° 39 : Localisation des barrages et usines hydroélectriques aux alentours de la zone d’étude

Source : www.adour-garonne.eaufrance.fr et AMIDEV

3.8.3. LES ACTIVITES TOURISTIQUES ET DE LOISIRS AUTRES QUE LE SKI ALPIN a) L'activité thermale Cauterets doit son existence même à la richesse de ses sources d’eaux thermales, autour desquelles elle a bâti son histoire, son développement et sa réputation.

Cette activité thermale a entre autres contribué à créer l’âge d’or des stations de montagne pyrénéennes au XIX° siècle, pour les vertus sanitaires et curatives de leurs eaux et qui s’est poursuivie depuis.

Cauterets propose une filière conventionnée pour des cures thermales de trois semaines en voies respiratoires et rhumatologie. Des forfaits d'entretien et de découverte de 6 ou 12 jours sont également proposés. Les soins sont dispensés dans deux établissements, un au centre de ville de Cauterets, les Thermes de César et l’autre sur le site de la Raillère, les Thermes des Griffons.

Aujourd’hui, le développement de l’activité thermoludique ré-oriente les activités liées à l’exploitation des eaux vers davantage de loisirs et de recherche de ressourcement personnel. Cauterets développe une filière bien-être avec « Les bains du Rocher » et ces espaces balnéothérapie, yoga, et spa.

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b) Le tourisme contemplatif et le cyclotourisme Le tourisme contemplatif est très lié aux déplacements routiers (voiture individuelle et autocar) avec une attractivité pour les espaces accessibles d’altitude : • route de Cauterets - Pont d’Espagne ; • route de Cauterets – Cambasque.

Les touristes fréquentent les cols et belvédères, les pelouses et bords de ruisseaux, généralement dans un périmètre de 200 à 300 m maximum autour de leur point de stationnement. L’utilisation des systèmes de remontées mécaniques et de la télécabine du Lys, proposée au grand public en saison estivale permet d’étendre cette aire d’influence théorique (remontées de Gaube notamment). Il en résulte une intensification des flux en saison estivale et une augmentation des aires de visites parcourues par les randonneurs. L’ouverture estivale de la télécabine du Lys et du TS du Grand barbat permet également des descentes en VTT.

Les points de visites contemplatives les plus caractéristiques sont la vallée de Gaube, du Lutour, du Marcadau et le Lys, secteur de la zone d’étude.

c) La pratique de la randonnée La Vallée dIlhéou et le Val de Jéret avec la vallée de Marcadau et de Gaube structurent les principaux départs des randonnées autour de Cauterets. Cette offre majeure fait de Cauterets un véritable "spot de randonnées pédestres".

Ci dessous quelques exemples de balades et randonnées au départ de Cauterets : • le chemin des cascades (de 932 à 1180m.) - 2h15 en montée depuis Cauterets pour atteindre le Pont d’Espagne ; • le lac de Gaube (1725m.) Par le sentier, après 1h de marche (+230m. de dénivelé). Accessible par télésiège de Gaube ; • la vallée du Marcadau (1865m.) Accés à pied ou en télécabine au coeur du parc national des Pyrénées. Depuis le parking, 15 min à pied pour accéder au refuge du Clot et 2h30 pour atteindre le refuge Wallon ; • la vallée du lutour (la fruitière : 1180m.). Depuis la Fruitière (route du pont d’espagne), accès au lac d’Estom en 2h de marche ; • le lac d’ilhéou. Depuis le cambasque après 2h de marche ou depuis les crêtes du Lys (1h15 de marche) accessible depuis le village par la télécabine du Lys et le télésiège du Barbat.

Seule la dernière concerne la zone d'étude.

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Carte n° 40 : Itinéraire de randonnée autour de Cauterets

Source : site officiel de Cauterets

Deux autres itinéraires de randonnée se trouvent dans les environs du projet : • au sud, le GR10 de Cauterets vers Estaing, passant notamment par le refuge d’Ilhéou ; • au nord, un sentier permettant d’accéder au Pic de Monné depuis le plateau du Cambasque.

Carte n° 41 : Randonnées proche de la zone d’étude

Source : site internet Topo Pyrénées et Amidev (fond Google earth)

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d) Pêche et chasse D’après les informations transmises par l’APPMA de Cauterets, la pêche est pratiquée sur le ruisseau du Lis en partie aval pour la Truite fario. Ce ruisseau est alleviné.

La chasse est également une activité pratiquée dans ce secteur. Les données retranscrites ci-après ont été fournies par la Fédération Départementale des Chasseurs des Hautes-Pyrénées (FDC 65). La chasse est gérée par la société de chasse la Diane de Saint Savin. Les principales espèces potentiellement chassées sur cette zone sont : la Perdrix grise, le Lièvre, le Renard, le Lagopède alpin et l’lsard. Les modes de chasse pratiqués sur la zone sont la chasse à l’approche, la chasse au chien d’arrêt et la chasse au chien courant.

3.8.4. L'ACTIVITE TOURISTIQUE HIVERNALE L'activité d'hiver débute en décembre pour se terminer en avril, soit une période d'activité d'environ 125 jours. A Cauterets, deux domaines skiables permettent de pratiquer le ski alpin dans le Cirque du Lis (secteur concerné par le projet), et au Pont d’Espagne. Sur ce dernier sont également pratiquées des activités nordiques (ski de fond, raquettes, luges).

Le ski alpin est l’activité prédominante pour le domaine du cirque du Lis concerné par le projet. Ce domaine skiable est concentré au cœur du cirque naturel : 90 ha de pistes sur 206 hectares d’emprise. Il est constitué de 21 pistes, de toutes catégories (4 vertes, 8 bleues, 7 rouges et 2 noires), et 11 remontées mécaniques.

Carte n° 42 : Domaine skiable du Lis

Source : Site officiel de Cauterets

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Avec un chiffre d'affaire de 8 698 086 € pour la saison 2016/2017, le domaine du Lys se situe au 4ème rang des stations des Pyrénées françaises. Pour la même saison, le nombre de journées skieurs a été de 301 282.

3.9. PAYSAGE A l'origine et pendant plusieurs siècles, la notion de paysage relevait purement d'une approche picturale, et le tableau était figé. A la fin du XIXème, le paysage a fait l'objet d'une approche géographique et au XXème, selon une définition de Georges Bertrand (1968) "C'est, sur une certaine portion de l'espace, le résultat de la combinaison dynamique, donc instable, d'éléments physiques, biologiques et anthropiques qui, en réagissant dialectiquement les uns sur les autres, font du paysage un ensemble unique et indissociable en perpétuelle évolution". Dans tous les cas, un paysage n'existe en tant que tel que parce qu'il est observé ou contemplé ; son interprétation ou son ressenti dépend en grande partie de la culture de chacun.

En matière d'analyse paysagère, il convient de rappeler que selon la définition de la convention européenne du paysage "Le paysage est une partie de territoire, telle que perçue par les habitants du lieu ou les visiteurs, qui évolue dans le temps sous l'effet des forces naturelles et de l'action des êtres humains." En conséquence, la réalité du paysage d'un lieu dépend grandement des éléments physiques qui le structure (orographie, géomorphologie, végétation, …) et de la façon dont les activités humaines ont pu, plus ou moins, le façonner. De facto, sa perception relèvera aussi de l'usager qui l'utilise ou le contemple, avec des critères d'appréciation dépendant grandement de la culture de chaque individu et de son usage du site. L'analyse paysagère s'effectue toujours à partir de points d'observation privilégiés permettant une perception globale du site. Il faut également préciser que l'analyse des impacts paysagers s'apprécie et se relativise en fonction de l'état de chaque site et de son histoire : à titre d'exemple, le remplacement d'une remontée mécanique au sein d'un domaine existant peut permettre d'améliorer la qualité visuelle du lieu, à contrario, le même appareil dénaturera complètement un site vierge.

3.9.1. LE GRAND PAYSAGE Carte n° 43 : Contexte paysager du projet

Source : Amidev sur fond google earth

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La zone d’étude est située au sein d’une seule unité paysagère, le Cirque du Lis. Cette dernière est formée de pelouses et de quelques zones rocailleuses, qui s’appréhende dans son ensemble depuis la gare d’arrivée du téléphérique. Cette unité représente un ensemble bien individualisé et délimité par des crêtes très marquées sur les trois quarts de son pourtour. Carte n° 44 : Carte unité paysagère Cirque du Lis

Source : Amidev sur fond google earth

Les points forts de cette unité paysagère : Du fait de cette structure en cirque glaciaire, les lignes de crêtes constituent des éléments importants et sensibles du paysage. Parmi celles-ci nous relèverons : • la crête de Mans Arrouy, les Pènes du Moun Né, les crêtes du Lis et les crêtes du Soum de Mauloc qui délimitent le cirque ; • la crête secondaire qui descend à l'Est du Soum de Grum et partage le cirque en deux sous- unités. Au sein de ces lignes de crêtes deux sommets s'individualisent nettement et focalisent le regard : le Moun Né et le Soum de Grum; dans une moindre mesure le Soum de Mauloc marque également ce cirque. Le cirque par son aménagement en domaine skiable a subi d'importantes modifications sur le plan paysager, et présente de nombreuses plages totalement minérales ou peu végétalisées, témoignages d'anciens terrassements non encore cicatrisés. En effet, il a été équipé à une époque où le souci d'efficacité primait largement sur la notion de conservation d'une certaine qualité paysagère, même dans un site classé. Les versants sont donc striés de pistes de desserte et de terrassements non stabilisées (remontées mécaniques, pistes de ski, pistes carrossables, ...). Dans les aménagements récents, autorisés à partir de 1989, l'approche a considérablement évolué et des actions de "reverdissement" ont chaque fois été mises en oeuvre après travaux, notamment pour la réhabilitation du TS de Grum. Cette approche a été confirmée lors de l'adoption du Schéma Global de Gestion du Site Classé en 2005. Sensibilité particulière du site à aménager : Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 61

Le secteur à aménager n'offre aucune sensibilité particulière à l'échelle du grand paysage. Il ne relève que d'une perception en vue rapprochée. En effet cette partie basse du cirque qui doit accueillir les aménagements est masquée par la ligne de rupture du ressaut rocheux qui limite le cirque du Lys à l’Est.

3.9.2. PERCEPTION EN VISION RAPPROCHEE L'analyse repose sur les différentes photos ci après qui ont été prises au printemps et à l’été 2016 (sauf la photo P3 fourni par AD2I), sur les secteurs concernés par le projet.

Carte n° 45 : Simulation du projet sur fond de photo Google earth

Source : Google earth

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Carte n° 46 : Localisation des points de prises de vue

Source : Amidev sur fond géoportail Les secteurs du projet des 3 captages s’insérent dans un paysage de pelouse pastorale ponctué de quelques blocs rocheux. Les canalisations de transferts de l’eau seront implantées en grande partie sur une piste de ski (piste rouge campanule) ou son talus aval. Ce secteur, en paysage ouvert, n'est visible qu'en vision rapprochée notamment depuis la piste rouge campanule.

Photo n° 1 : Vue vers l’amont (P1) sur le chevelu amont du ruisseau du Lis au niveau des projets de captages n°1 et 2

Source : Amidev (Sabine de Redon et Fanny Catanzano)

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Photo n° 2 : Vue vers l’aval (P2) sur le chevelu amont du ruisseau du Lis au niveau des 3 projets de captage

Source : Amidev (Sabine de Redon)

Photo n° 3 : Vue sur le captage n°1 (P3)

Source : AD2i

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Photo n° 4 : Vue vers l’aval et vers l’amont (P4) au droit du captage n°2

Source : Amidev (Sabine de Redon)

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Photo n° 5 : Vue vers l’aval (P5) au droit du captage n°3

Source : Amidev (Sabine de Redon)

Photo n° 6 : Vue sur le captage n°3 (P6)

Source : Amidev (Sabine de Redon)

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3.10. CONTINUITES ECOLOGIQUES ET TRAME VERTE ET BLEUE Dans cet espace montagnard, plus ou moins anthropisé, les continuités écologiques semblent assurées comme le démontre le fait qu’il ait été classé pour la majeure partie de la zone d’étude en réservoir de biodiversité, pour les milieux ouverts et semi-ouverts d’altitude et pour les cours d’eau, dans le cadre du schéma Régional de Cohérence Ecologique de Midi-Pyrénées (cf & 3.5.3). La partie sud est de la zone d’étude n’y figure pas, certainement, en raison de l’anthropisation du versant du Courbet (équipements du domaine skiable, piste…). Dans les faits, à l’exception de la grande faune pour cette zone et pour la faune aquatique du chevelu du ruisseau du Lis, busé par places en amont, les continuités écologiques sont fonctionelles.

3.11. MILIEU VIVANT 3.11.1. HABITATS NATURELS ET FLORE a) Méthodologie et bibliographie Données existantes En termes de bibliographie, ce sont essentiellement les données du Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi Pyrénées (CBNP-MP), du Parc National des Pyrénées et de notre bureau d’étude (AMIDEV) qui ont été compulsées.

Ø Les données du Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi-Pyrénées (CBNP-MP) Elles ont fait l’objet d’une extraction ponctuelle pour le secteur d’étude à partir de leur base de données (cartographie des stations enregistrées et relevés floristiques). Le CBNP-MP précise ainisi que en l’état actuel de leur base de donnée, aucune station de flore à statut ne se trouve sur ou à proximité de le zone d’étude.

Ø Les données du Parc National des Pyrénées (PNP) Le Parc National des Pyrénées nous a transmis les données disponibles pour ce secteur géographique.

Une station à Ibéris de Bernard (Iberis bernardiana) est mentionnée à proximité de la zone d’étude (voir carte qui suit). C’est une espèce protégée au titre de l’arrêté du 30 décembre 2004 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Midi-Pyrénées complétant la liste nationale (protégé également en région aquitaine). Cette espèce est mentionnée à plusieurs reprises dans le cirque du Lys et sur les crêtes plus en amont.

Quatre autres espèces à statut sont mentionnées par le PNP au sein du cirque du Lys : • le Cytise retombant (Cytisus decumbens) est localisé sur la partie amont d’un versant exposé au sud. Deux stations se trouvent à proximité de la zone d’étude (voir carte qui suit). C’est une espèce protégée dans le département des Hautes-Pyrénées ; • le Plantain à une graine (Plantago monosperma), est localisé en amont du cirque du Lys, au nord du Soum du Grum, à l’étage Alpin. Cette espèce est protégée en région Midi Pyrénées ; • l’Androsace de Vandelli (Androsace Vandelli), protégée sur tout le territoire métropolitain, est présente dans ce même secteur géographique ; • la Saxifrage pubescente (Saxifraga pubescens subsp. pubescens), protégée à l’échelle régionale, a été inventoriée dans le même secteur. C’est une plante des étages subalpins et alpins, qui pousse dans les fissures des rochers siliceux.

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L’Iberis bernardiana et Cytisus decumbens, ont été recensées en contexte calcaire, en contexte rocailleux ou de pelouses rases, à l’étage montagnard. Ce contexte étant présent sur la zone d’étude, nous avons recherchées ces deux espèces, mais ne les avons pas trouvées (cf. chapitre suivant). Les trois dernières espèces se dévelopent en contexte siliceux, à l’étage subalpin et surtout alpin, contextes absents de notre zone d’étude.

Le tableau qui suit mentionne quelques espèces inventoriées par le PNP au sein de notre zone d’étude. Aucune de ces espèces n’a un statut de protection règlementaire. La Linaria alpina et la Scrophularia canina font l’objet de mentions patrimoniales.

Tableau n° 12 : Liste d’espèces inventoriées au sein de la zone d’étude (Parc national des Pyrénées - FLORENCE PNP (Etienne - 22/07/2008), repris AMIDEV Espèces Statut de protection Clinopodium acinos (L.) Kuntze, 1891 / Carduus carlinoides Gouan, 1773 / Linaria alpina (L.) Mill., 1768 Liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine – 1 (2012) : VU Plantago atrata Hoppe, 1799 Scrophularia canina L., 1753 Liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine – 1 (2012) : VU

Carte n° 47 : Localisation de la flore à statut inventoriée par le Parc National des Pyrénées

Source : AMIDEV, données PNP

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Ø Les données AMIDEV Une carte des formations végétales avait été réalisée en 1996, pour l’ensemble du secteur du Lys. Une seconde étude a été menée en 2015 sur le secteur du Courbet.

Méthodologie d’inventaire Les inventaires dont les résultats suivent ont été effectués par Claire BATAILLES (BE AMIDEV) le 29 juin 2016. La liste d’espèces (cf. en annexes) a été établie en fonction de la bibliographie, de communications orales personnelles et à partir des observations réalisées lors de l’étude. Des relevés phytososiologiques et un relevé de type présence/absence (voir relevés de végétation en annexe) ont été établis, afin de caractériser les habitats selon la typologie CORINE biotope avec correspondance éventuelle avec le code EUR 27.

Carte n° 48 : Localisation des relevés phytososiologiques réalisés au sein de la zone d’étude

Source : AMIDEV, fond de carte BING

b) Habitats recensés Les formations végétales rencontrées ont été rattachées à la typologie Habitats CORINE Biotope. Cette typologie répertorie tous les habitats supposés être présents sur le territoire européen. Les habitats peuvent être qualifiés selon un niveau de précision plus ou moins fin. Les correspondances avec le manuel EUR27 - Habitats d'intérêt communautaire dans l'union européenne - sont indiquées dans le cas où l'habitat est reconnu d'intérêt communautaire. Les codes EUR ont été définis à partir des habitats de la typologie CORINE Biotopes qui relèvent de la Directive Habitats. Les habitats humides, ou zones humides, sont définis selon l'arrêté modifié du 24 juin 2008. Le tableau, ci-après, présente la liste des habitats CORINE biotope rencontrés sur la zone d’étude.

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Pour une meilleure lisibilité des correspondances habitats CORINE biotope et habitats d'intérêt communautaire, les habitats ont été listés de façon individuelle. Ils ont été rencontrés sur le terrain en interaction les uns avec les autres.

Tableau n° 13 : Récapitulatif des formations végétales rencontrées

N° des relevés de Code Code EUR 27 végétation CORINE Intitulé CORINE biotope Habitat d'intérêt Intitulé de l'habitat EUR 27 effectués dans biotope communautaire cet habitat

EAUX COURANTES 24.11 Ruisselets Ø Ø R.2, 54.122 Sources calcaires Ø Ø R.2, LANDES 31.6214 Broussailles de Saules pyrénéens Ø Ø R. 9 PELOUSES ALPINES ET SUBALPINES GROUPEMENTS DES 36.2 AFFLEUREMENTS ET ROCHERS Ø Ø R. 1, R. 3, ERODES ALPINS Pelouses à laîche ferrugineuse et Pelouses calcaires alpines et 36.41 6170 R. 3, groupements apparentés subalpines Pelouses calcicoles orophiles Pelouses pyrénéennes à fétuque 36.4142 6170-3 méso-hygrophiles des R. 1, R. 4 noircissante Pyrénées Pelouses calcaires alpines et 36.43 Pelouses en gradin et en guirlandes 6170 R. 9 subalpines Pelouses calcicoles orophiles 36.434 Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri 6170-14 R. 7, R. 8 sèches des Pyrénées PATURES Mégaphorbiaies hydrophiles 37.88 Communautés alpines à Patience 6430 d'ourlets planitiaires et des / étages montagnard à alpin 38.1 PATURES MESOPHILES Ø Ø R.5, EBOULIS 61 Eboulis Ø Ø R. 3, Éboulis calcaires et de schistes calcaires 61.231 Eboulis à Petasites 8120 des étages montagnard à R. 8, R. 9 alpin

Éboulis ouest-méditerranéens 61.3122 Eboulis à Rumex scutatus 8130 et thermophiles R. 8

Éboulis ouest-méditerranéens 61.34 Eboulis calcaires pyrénéens 8130 et thermophiles R. 6

FALAISES CONTINENTALES ET ROCHERS EXPOSES Pentes rocheuses calcaires VEGETATION DES FALAISES avec végétation 62.1 8210 R. 7, R. 9 CONTINENTALES CALCAIRES chasmophytique

PAYSAGES ARTIFICIELS Sites industriels en activité (Gare 86.3 d'embarquement du télésiège débrayable Ø Ø / 6 places.) 87.2 Zones rudérales Ø Ø R.5, R. 6, R. 8 Source : AMIDEV Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, Habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Les descriptions qui suivent présentent les milieux tels qu’ils ont été vus, c'est-à-dire généralement en mosaïque ou en dynamique d’habitats CORINE biotope. La carte des habitats naturels recensés est présentée en page suivante, selon la légende ci-après.

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Carte n° 49 : Cartographie des habitats naturels

Source : AMIDEV, fond de carte BING

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c) Description des habitats rencontrés par grands milieux

EAUX COURANTES Ruisselets

Photo n° 7 : Ruisselet du Lis survollé par le télésiège des crêtes

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 24.11 Ruisselets Ø Ø Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Ce ruisseau s’écoule en amont du point de captage n°3. Il constitue la tête d’un ruisselet de montagne et fait partie de la zone du crénon.

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Ruisselets x Sources calcaires

Photo n° 8 : Ruisseau du Lis, partie aval de la zone d’étude.

Source : AMIDEV

Photo n° 9 : Ruisseau du Lis, partie amont de la zone d’étude.

Source : AMIDEV

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Photo n° 10 : Eaux courantes du ruisseau du Lis.

Source : AMIDEV

Code Intitulé Code Intitulé CORINE biotope CORINE biotope EUR 27 de l'habitat EUR 27 24.11 x Ruisselets x Sources calcaires Ø Ø 54.122 Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Le ruisseau du Lis coule sur la zone du crenon et traverse des affleuremennts calcaires. L’écoulement de l’eau fait des remous et éclabousse les bords du ruisseau. En bordure du ruisseau on observe une flore caractéristique des eaux calcaires telle que Saxifraga aizoides (voir relevé 2 en anexes). Les eaux du ruisseau ne sont pas pétrifiantes.

Cet habitat est humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Le projet vise à capterpour partie, les eaux de ce ruisseau.

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PELOUSES ALPINES ET SUBALPINES Pelouses à laîche ferrugineuse et groupements apparentés x Groupements des affleurements et rochers érodés alpins x Eboulis

Photo n° 11 : Eboulis en bordure du ruisseau du Lis

Source : AMIDEV

Code Intitulé Code Intitulé CORINE CORINE biotope EUR 27 de l'habitat EUR 27 biotope 36.41 Pelouses à laîche ferrugineuse et groupements apparentés Pelouses calcaires x 6170 x alpines et subalpines x GROUPEMENTS DES AFFLEUREMENTS ET X 36.2 Ø ROCHERS ERODES ALPINS Ø X x X x Ø éboulis Ø 61 Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Cet habitat correspond à des secteurs d’éboulis en bordure du ruisseau du Lis. Ils sont colonisés par des espèces caractéristiques des pelouses calcicoles alpines et subalpines. Helianthemum nummularium est très présente accompagnée d’autres espèces telles que Thymus serpyllum, Festuca mycrophylla … (voir relevé n°3) Des communautés d’orpins et de joubarbes colonisant les affleurements rocheux sont également présents avec Sempervivum arachnoideum, S. tectorum, Sedum album ...

L’habitat est d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000.

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Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante

Photo n° 12 : Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante et éboulis sur le bas du versant Moun Né (Relevé 1)

Source : AMIDEV

Photo n° 13 : Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante et éboulis (Relevé 1)

Source : AMIDEV

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Photo n° 14 : Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante (Relevé 4)

Source : AMIDEV

Code Intitulé Code Intitulé CORINE CORINE biotope EUR 27 de l'habitat EUR 27 biotope Pelouses calcicoles Pelouses orophiles méso- 36.4142 pyrénéennes à 6170-3 hygrophiles des fétuque noircissante Pyrénées Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Cette pelouse dominée par Festuca microphylla représente en surface environ la moitiée des habitats de la zone d’étude. Elle occupe le fond du vallon traversé par le ruisseau du Lis (Relevé 4) ainsi que le bas du versant du Moun Né où elle se trouve en mosaïque avec des éboulis (Relevé 1).

L’habitat est d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000.

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Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri

Photo n° 15 : Affleurement calcaire, pelouse à Fétuque de Gautier et télésiège des crêtes

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 Pelouses Pelouses calcicoles 6170- 36.434 pyrénéennes à orophiles sèches des 14 Festuca gautieri Pyrénées Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Cette pelouse sèche des soulanes tôt déneigées sur calcaire s’observe sur la partie sud de la zone d’étude. Elle constitue des peuplements souvent discontinus organisés en gradins sur les pentes fortes en amont de la piste, et sur les surfaces convexes plus ou moins rocailleuses et bien exposées.

L’habitat est d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000.

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Communautés alpines à Patience

Photo n° 16 : Enclos à bétail

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 Mégaphorbiaies hydrophiles Communautés alpines 37.88 6430 d'ourlets planitiaires et des à Patience étages montagnard à alpin Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Sur la zone d’étude la terre se retrouve à nu sur deux secteurs où le bétail est parqué. L’habitat "Communautés alpines à Patience" a été choisi pour la cartographie, mais cet habitat ne correspond pas totalement. Le milieu est bien nitrophile mais pas de présence de mégaphorbiaie en raison du surpiétinement du lieu par le bétail.

L’habitat n’est donc pas retenu comme étant d’intérêt communautaire.

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FALAISES CONTINENTALES ET ROCHERS EXPOSES VEGETATION DES FALAISES CONTINENTALES CALCAIRES (Broussailles de Saules pyrénéens x Pelouses en gradins et en guirlande x Eboulis à Petasites)

Photo n° 17 : Escarpement rocheux sous le télésiège des crêtes

Source : AMIDEV

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Code Intitulé Code Intitulé CORINE biotope CORINE biotope EUR 27 de l'habitat EUR 27 Pentes rocheuses calcaires avec végétation VEGETATION DES FALAISES CONTINENTALES chasmophytique 62.1 CALCAIRES 8210 x x x x Ø (31.6214 (Broussailles de Saules pyrénéens Ø x x x x Pelouses calcaires 36.43 Pelouses en gradin et en guirlandes 6170 alpines et subalpines x x x x 61.231) Eboulis à Petasites) 8120 Éboulis calcaires et de schistes calcaires des étages montagnard à alpin

Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Cet habitat correspond à un escarpement rocheu calcaire très raide. Il est colonisé par le Saule des pyrénées, ainsi que par des pelouses en gradins avec des espèces caractéristiques telles que Ranunculus Thora. Ainsi que par de petits éboulis calcaires fins relativement humides avec Valeriana montana (voir liste d’espèces, Relevé 9).

L’habitat est d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000.

VEGETATION DES FALAISES CONTINENTALES CALCAIRES x Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri

Photo n° 18 : Affleurement rocheux calcaire (Relevé 7)

Source : AMIDEV

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Photo n° 19 : Erine des alpes sur l’effleurement rocheux.

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 Pentes rocheuses VEGETATION DES calcaires FALAISES 8210 avec végétation 62.1 CONTINENTALES chasmophytique x CALCAIRES x x x 6170- Pelouses calcicoles 36.434 Pelouses 14 orophiles sèches des pyrénéennes à Pyrénées Festuca gautieri

Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Groupement de végétation sur un escarpement rocheux calcaire sec, avec comme espèces dominantes Galium pumilum, Helianthemum nummularium subsp. tomentosum et Teucrium pyrenaicum (voir relevé n°7). Cet habitat est propice à L’Ibéris de bernard, espèce à statut inventoriée par le Parc National des Pyrénées à proximité de la zone d’étude. Aucune station à Ibéris n’a été inventoriée dans cet habitat. Il est d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000.

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HABITATS DEGRADES

Habitats dégradés en cours de revégétalisation

Photo n° 20 : Habitat dégradé en cours de revégétalisation, tend vers les Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante

Source : AMIDEV

Photo n° 21 : Habitat dégradé en cours de revégétalisation, tend vers les Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri

Source : AMIDEV

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Code Code Intitulé Intitulé EUR CORINE biotope CORINE biotope de l'habitat EUR 27 27 Habitat dégradé en cours de 87.2 revégétalisation Ø Ø (36.4142) (Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante) Habitat dégradé en cours de 87.2 revégétalisation Ø Ø (36.434) (Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri) Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Ces habitats sont le résultat de terrassements anciens. Leur revégétalisation se fait peu à peu et tend vers l’habitat « Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante » et l’habitat « Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri ». Ces milieux conservent avant tout un caractère dégradé. L’habitat « Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante » est d’intérêt communautaire, en raison de son caractère dégradé il n’est pas retenu comme étant d’intérêt communautaire. Pour les même raisons l’habitat « Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri » d’intérêt communautaire prioritaire n’est pas retenu comme étant d’intérêt communautaire.

Habitat dégradé non revégétalisé (éboulis)

Photo n° 22 : Terrassements antérieurs réalisés au droit du projet de retenue.

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 87.2 ZONES RUDERALES Ø Ø (61) (EBOULIS) Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Il sagit d’éboulis fins sans végétation, resultant d’anciens travaux de terrassements. Ce milieu s’observe essentiellement sur les talus de piste non revégétalisés.

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Habitat dégradé en cours de revégétalisation (Eboulis à Rumex scutatus, à Petasites et pelouse à Fétuque de Gautier)

Photo n° 23 : Habitat dégradé qui tend vers un éboulis à Rumex scutatus

Source : AMIDEV Photo n° 24 : Milieu remanié, au droit du projet de captage n°3

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 ZONES RUDERALES

X 87.2 Eboulis à Rumex (61.312 scutatus 2 x X Ø Ø 36.434 x Pelouses pyrénéennes 61.231) à Festuca gautieri X Eboulis à Petasites

Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

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Ce mileu a été remanié par le passé, les éboulis fins calcaires ont été laissés sans être revgétalisés. Aujourd’hui la végétation revient peu à peu sur ces éboulis avec des espèces adaptées telles que Rumex scutatus, Festuca gautieri, Teucrium pyrenaicum, petasites paradoxus… (voir relevé n° 8) La végétation colonisant ces éboulis tend vers les habitats « Eboulis à Rumex scutatus X Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri X Eboulis à Petasites », mais l’habitat conserve avant tout un caractère dégradé. Il n’est donc pas retenu comme étant d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000.

Même remanié, ce milieu peut être propice à l’Ibéris de Bernard, espèce à statut inventoriée par le PNP à proximité de la zone d’étude.

Habitat dégradé en cours de revégétalisation (Eboulis calcaires pyrénéens)

Photo n° 25 : Talus aval de la piste de ski.

Source : AMIDEV

Photo n° 26 : Carduus carlinoïdes, sur éboulis du talus de la piste

Source : AMIDEV

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Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 ZONES RUDERALES 87.2 (61.34 X Ø Ø ) Eboulis calcaires pyrénéens Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Le talus de la piste est constitué d’éboulis calcaire, résultant des anciens terrassements. Cet habitat de revégétalisation tend vers le code CORINE biotope 61.34 « Eboulis calcaire pyrénéen » (voir relevé n°6). Il est d’intérêt comunautaire au titre de Natura 2000, ici du fait de son carractère avant tout artificiel, il n’est pas retenu comme habitat d’intérêt communautaire.

Ce milieu peut être propice à l’Ibéris de Bernard, espèce à statut inventoriée par le PNP à proximité de la zone d’étude.

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Habitat dégradé en cours de revégétalisation (PATURES MESOPHILES) Photo n° 27 : Piste en cours de revégétalisation.

Source : AMIDEV Photo n° 28 : Piste en cours de revégétalisation, vue de près.

Source : AMIDEV

Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 Habitat dégradé 87.2 en cours de x revégétalisation Ø Ø 38.1 (PATURES MESOPHILES) Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

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La piste de ski est le résultat d’anciens terrassements. La terre nue est peu à peu colonisée par des espèces telles que Poa alpina, Trifolium repens… L’habitat en cours de revégétalisation tend vers l’habitat CORINE biotope « Patures mésophiles ». La reconquête végètale est rendu difficile sur ces terrassements par la circuation d’enjins (4x4 et dameuses lorsque la neige fond)

PAYSAGES ARTIFICIELS

Gare d'embarquement du télésiège débrayable 6 places. Photo n° 29 : Gare d’embarquement du télésiège débrayable 6 places.

Source : AMIDEV Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 SITES INDUSTRIELS EN Ø Ø 86.3 ACTIVITÉ Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Cet habitat qualifie la gare d’embarquement du télésiège 6 places.

Piste Photo n° 30 : Piste carrossable

Source : AMIDEV Code Code Intitulé Intitulé CORINE EUR CORINE biotope de l'habitat EUR 27 biotope 27 87.2 Zones rudérales Ø Ø Légende : Habitats sans statut, Habitats d'intérêt communautaire, Habitats prioritaires, habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008. Piste carosable permettant l’accès à la gare d’embarquement du 6 place.

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3.11.2. FAUNE a) Méthodologie et bibliographie Les listes d’espèces ont été établies en fonction de la bibliographie, et à partir des observations de terrain réalisées lors de l’étude.

Ø Méthodologie d’inventaire Les inventaires ont été effectués sur l’ensemble des zones projet (retenue, pompage, canalisations) et à proximité immédiate : • pour la mammofaune, l’avifaune et la batracofaune, le 31/05/16 (dont inventaires nocturnes) par Sabine de REDON ; • pour l’herpétofaune, la batracofaune et l’entomofaune, le 27/07/16 par Fanny CATANZANO.

De plus, lors de chaque visite, toute espèce identifiée avec certitude est notée, indépendamment de la spécialité de l'observateur. Des guides naturalistes ont été utilisés afin d’aider à la détermination des espèces. Ils sont listés en annexe.

Les inventaires faunistiques se sont concentrés sur les vertébrés (mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles) et pour les insectes, sur les deux ordres les mieux connus, ceux pour lesquels nous sommes le plus à même d’évaluer le statut des espèces, c’est-à-dire les odonates (libellules et demoiselles) et les lépidoptères rhopalocères (papillons de jour).

L’inventaire systématique de ces nombreux groupes faunistiques requiert l’utilisation de plusieurs techniques de prospection et d’échantillonnage : • les indices de présence (crottes, empreintes et terriers) des diverses espèces de mammifères susceptibles d’être rencontrés ont été recherchés. Dans le cas présent, les mammifères semi- aquatiques (Vison, Loutre, Desman,…) ont été recherchés de façon plus spécifique au droit des sites, ainsi qu’en amont et en aval, notamment dans les secteurs favorables aux dépôts d’indice et de traces : bancs de sable, buses, confluences, divers rochers émergés, … • les oiseaux ont été contactés à vue et au chant tout au long du parcours. Divers indices de présence ont été recherchés (plumes, crottes, pelotes de réjection) ; • les reptiles ont été recherchés à vue, notamment ceux en train de thermoréguler. A chaque fois que cela est possible, nous avons inspecté les refuges, sous les pierres, souches, et bois mort, dans l’espoir d’y observer un individu ou y trouver une mue ; • les amphibiens adultes ont fait l’objet de prospections diurnes et nocturnes aussi bien en milieu terrestre qu’aquatique, les pontes et les larves ont également été recherchées dans tout milieu favorable ; une recherche nocturne a particulièrement ciblé l'Euprocte ; • les insectes : pour les odonates et les papillons, de manière générale, la prospection s’est faite à vue, des individus en vol ou posés. Les exuvies et les chenilles ont également été recherchées. Les espèces ayant un statut de protection ont été recherchées en priorité, mais toutes les autres également vues ont été notées afin d'avoir un aperçu des cortèges. Le filet n’a été utilisé que pour les espèces qui ne sont déterminables qu'en main. Un autre groupe a également été recensé, mais de façon moins exhaustive : les orthoptères (sauterelles, grillons et criquets) ; • Pour les chiroptères, poissons et les invertébrés aquatiques : aucun inventaire spécifique n’a été réalisé.

Pour l’ensemble de ces groupes, une attention particulière est portée aux milieux susceptibles d’héberger des espèces protégées.

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Ø Données bibliographiques Le temps d’investigation, toujours limité en nombre de jours, ne permet pas de dresser un inventaire exhaustif de la zone d’étude, mais d’avoir des résultats représentatifs des cortèges d’espèces présents et des enjeux qu’ils représentent. Afin de les compléter, une liste d’espèces potentielles a été réalisée à partir de la bibliographie.

D’une façon générale, elle est issue de la confrontation entre l’évaluation des potentialités écologiques des milieux présents sur la zone d’étude, la biologie des espèces (issue de nos connaissances personnelles ainsi que de la consultation d’ouvrages naturalistes listés en annexe) et de données bibliographiques. Pour les lépidoptères, pour lesquels la bibliographie est très riche, sans intérêt majeur vis à vis du projet, il n’a été retenu comme espèce potentielles que celles présentant un enjeu particulier au regard du site d’étude (statut, rareté et/ou endémisme) ; la liste des espèces issue de la bibliographie est toutefois présentée en annexes.

Ces dernières sont issues : - de la base de données faune du Parc National des Pyrénées (2001-2016) qui localise dans, et à proximité de, la zone d’étude des contacts d’espèces (cf. carte en annexe). Ces données étant localisées, nous avons considérées les espèces comme présentes lorsque le contact est situé sur la zone d'étude ; - du Bureau d’études AMIDEV, dans le vallon du Cambasque (cf cartes et tableaux en annexes). Ces données étant proches la plupart des espèces contactées ont été considérées comme potentielles ; Ces observations (28/05/15, 23/07/15 et 02/09/15) ont été réalisées dans le cadre d’un état des lieux naturaliste du versant du Courbet. - de la base de données l’association Nature Midi-Pyrénées (2012-2014) qui localise à proximité de la zone d’étude des contacts d’espèces (cf. carte et tableau en annexe).

Les données des ZNIEFF et sites Natura 2000, englobant pour partie, ou totalement, le site d’étude n’ont pas été retenues. En effet, ces données non localisées précisément, concernent de vastes zones et n’apportent pas d’intérêt majeur vis à vis de la zone d‘étude, de faible ampleur spatiale, d’autant plus que nous disposions par ailleurs de données localisées.

Ø Les résultats Toutes les espèces inventoriées et potentielles sont listées dans des tableaux où figurent : • le nom scientifique, • le nom français, • le statut de protection au regard de la législation nationale, • le statut au regard de la législation nationale en termes d’espèce "chassable" et/ou "nuisible", • le statut au regard des directives européennes, habitats ou oiseaux, • le statut au regard de différentes conventions internationales (Berne, Bonn, Washington,..), • le statut de vulnérabilité ou degré de menace dans la colonne "livre rouge", • la présence ou sa potentialité (espèces potentielles issues de la bibliographie) dans l’emprise de la zone d’étude. De plus, est abordé pour l’avifaune en dernières colonnes le statut biologique dans la région et sur la zone d'étude. Les statuts et la signification des abréviations utilisées dans les tableaux figurent en annexe "signification des abréviations et des statuts".

Les enjeux sur le secteur du projet, par espèce ou groupe d’espèce, sont également présentés, ils ont été évalués à l’aide de nos connaissances personnelles et de la consultation d’ouvrages bibliographiques, notamment des Atlas régionaux, listés en annexe. Ils ont été estimés en fonction de la répartition, du statut de ces espèces et de leur utilisation du milieu d’étude.

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b) Aperçu général de la faune rencontrée La faune rencontrée est constituée, du fait de l’altitude (aux environs de 1750/1800m), d’une part de quelques espèces ubiquistes et, d’autre part, d'espèces liées au milieu montagnard, dont certaines sont emblématiques de la faune pyrénéenne. Compte tenu de la petite taille de la zone d’étude, la diversité des espèces est limitée. c) Mammifères

Ø Espèces rencontrées Seule une espèce de mammifère a été recensée, le Hérisson d’Europe (donnée Parc National en 2009). Tableau n° 14 : Espèces de mammifères rencontrées MAMMIFÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Lieux de Nom Législation Dir. Source de Nom latin Berne Bonn Rouge présence français nationale habitats la donnée France Commentaires Données contact Parc Erinaceus Hérisson Nm.1 B3 LC mentionnées sur la National des europaeus d'Europe zone d'étude Pyrénées Source : Amidev Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

Ø Espèces potentielles Six autres espèces sont potentielles. Il s'agit de quatre espèces ubiquistes que nous avons contactées à proximité lors de l’état des lieux du versant du Courbet. Et de deux espèces liées au réseau hydrographique. La Loutre, contactée par le Parc National des Pyrénées sous forme d’épreintes au niveau du pont du Gave de Cambasque, et le Desman, non mentionnée dans la bibliographie locale, mais estimée possible sur le site. Il est mentionné sur le site Natura 2000 "Gaves de Pau et de Cauterets" et son Document d’Objectif précise "Le Desman semble avoir fréquenté l’ensemble du bassin du Gave de Pau jusqu’à St-Pé de Bigorre, voire plus en aval à Peyrehorade". Par rapport à cette espèce, il est à noter qu'un zonage informatif a été établi dans le cadre de son Plan National d'Action ; la zone d'étude y figure en gris c'est à dire en zone de présence potentielle qui correspond à des données anciennes. Tableau n° 15 : Espèces de mammifères potentielles MAMMIFÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Nom Législation Dir. Lieux de présence Source de Nom latin Berne Bonn Rouge français nationale habitats Commentaires la donnée France Espèce non mentionnée dans bibliographie mais Amidev/ZSC Galemys An2, estimée possible sur le Gaves de Desman Nm.1 B2 NT pyrenaicus An4 site - Mentionnée sur le Pau et de site Natura 2000 "Gaves Cauterets de Pau et de Cauterets" Epreinte trouvée par le Parc An2, PNP le 23/01/12 au Lutra lutra Loutre Nm.1 B2 LC National des An4 niveau du pont du Gave Pyrénées de Cambasque Lepus Lièvre Ch B3 LC europaeus d'Europe Données 2015 à Marmotta Marmotte Nm.3, Ch B3 LC proximité lors de l'état marmotta Amidev des lieux sur le versant Vulpes Renard Ch,Nu2 LC Courbet vulpes roux Sus scrofa Sanglier Ch, Nu3 LC Source : Amidev Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

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Ø Statut des espèces Sur les 7 espèces évoquées, 3 sont protégées intégralement. Parmi elles, La Loutre et le Desman figurent aussi à l'annexe 2 et 4 de la Directive Habitat. Ce dernier est également classé "quasi menacée" sur la liste rouge des espèces menacées en France.

Ø Espèces à enjeux Un intérêt en terme réglementaire est présent pour 3 espèces. Si les espèces recensées et potentielles ne sont pas particulièrement menacées, et ne présentent pas d'enjeu patrimonial fort, la présence possible de la Loutre et du Desman mérite d’être mise en avant au vu des enjeux de conservation plus importants qu’elles représentent.

Le Desman, endémique du quart nord-ouest de la péninsule ibérique et du massif pyrénéen, est inféodé aux cours d’eau oligotrophes. De part sa répartition restreinte et ses éxigences écologiques, il a une haute valeur patrimoniale. Même si la zone d'étude est mentionnée en gris (zone de présence potentielle) dans le zonage établi dans le cadre du Plan National d'Action, sa présence semble peu probable sur le chevelu amont du ruisseau du Lis, secteur concerné par les captages. Il est à noter qu'il n'a pas été rencensé lors d'un inventaire réalisé par nos soins lors de l'été 2017, selon la nouvelle méthodologie préconisée par ce même PNA sur le gave du Cambasque plus en aval (cf. extrait de rapport Desman en annexe).

La Loutre est un mammifère semi-aquatique qui occupe tous les types de cours d’eau, les lacs, les étangs, les mares, les marais... En France l’espèce est présente dans 47 départements, avec 2 grands ensembles principalement occupés : la façade atlantique et le Massif Central. Actuellement le maintien de populations relativement stables et viables se confirme sur la façade atlantique et dans le Massif Central. En revanche, dans la chaine pyrénéenne et, dans une moindre mesure, en Bretagne, dans les Pays-de-la-Loire et en Poitou-Charentes, des signes de régression persistent dans certains secteurs. Toutefois elle recolonise progressivement quelques réseaux hydrographiques désertés. Vis à vis du projet, sa présence a été détectée en aval, au niveau du pont du Gave de Cambasque. Elle n'est potentielle et avec une présence épisodique, compte tenu du faible gabarit de ce ruisseau du Lis dans le chevelu amont concerné par des captages.

Tableau n° 16 : Enjeux mammifères MAMMIFÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Nom Législation Dir. Niveau Nom latin Rouge Commentaires français nationale habitats d'enjeu France Esp. Protégée sensible à forts enjeux de conservation - endémique du quart nord ouest de la péninsule ibérique et du massif pyrénéen - Potentielle sur le Galemys FORT à Desman Nm.1 An2, An4 NT réseau hydrographique, mais peu pyrenaicus MOYEN probable compte tenu des caractéristiques du cours d'eau à ce niveau - Enjeu pollution, dégradation du réseau hydrographique Esp. protégée avec effectifs relativement stables sur la façade atlantique – Présence potentielle sur Lutra lutra Loutre Nm.1 An2, An4 LC MOYEN site, mais épisodique au ragrd des caractéristiques du cours d'eu à ce niveau - Enjeu pollution, dégradation du réseau hydrographique Esp. protégées et non protégées Autres espèces largement distribuées - Enjeu Nm1/Nm2/.. An5/.. LC FAIBLE mammifères principal : dérangement individus travaux Source : Amidev Les espèces potentielles figurent en italique dans le tableau ci dessus

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d) Oiseaux

Ø Espèces rencontrées 8 espèces ont été recensées sur la zone d’étude.

Tableau n° 17 : Espèces d’oiseaux rencontrées OISEAUX ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Liste Statut Statut Source Législation Dir. Rouge Nom latin Nom français Berne Bonn Rouge dans la dans la de la nationale Oiseaux Midi- France région zone donnée Pyrénées

Prunella Accenteur Nicheur No.1 B2 LC LC Nicheur Amidev modularis mouchet Probable

Aquila Passage Aigle royal No.1 OI B2 b2 EN VU Nicheur Amidev chrysaetos (chasse) Motacilla Bergeronnette Nicheur No.1 B2 LC LC Nicheur Amidev cinerea des ruisseaux Probable

Corvus Corneille Passage corone Ch, Nu2 OII/B LC LC Nicheur Amidev noire (Alim) corone Anthus Pipit Nicheur No.1 B2 LC LC Nicheur Amidev spinoletta spioncelle Probable Phoenicurus Rouge-queue Nicheur No.1 B2 LC LC Nicheur Amidev ochruros noir Probable Oenanthe Traquet Nicheur No.1 B2 NT NT Nicheur Amidev oenanthe motteux Probable Passage Gyps fulvus Vautour fauve No.1 OI B2 b2 NT LC Nicheur Amidev (Alim) Source : Amidev Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

Le cortège est représenté par des passeraux communs dans les milieux ouverts d’altitude (Traquet motteux, Rougequeue noir, Pipit spioncelle) et des rapaces qui le survolent à des fins d’alimentation (Aigle royal et Vautour fauve). La présence du ruisseau du Lis, permet également la présence d’une espèce liée au milieu aquatique, la Bergeronnette des ruisseaux.

Photo n° 31 : Traquet motteux seul puis en compagnie d’un Rouge-queue noir

Source : Amidev (Fanny Catanzano)

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Ø Espèces potentielles 8 espèces contactées à proximité, par Nature Midi Pyrénées et/ou le Parc National des Pyrénées et/ou par nous-même en 2015, sont potentielles sur la zone d’étude. L’Observatoire des Galliformes de Montagne (OGM) ne dispose pas dans sa base de données d’informations dans la zone d’étude ou à proximité directe (que ce soit pour Perdrix, Lagopède ou Grand tétras). Cependant il mentionne la Perdrix grise comme potentielle au vu des habitats présents.

Tableau n° 18 : Espèces d’oiseaux potentielles OISEAUX ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Dir. Rouge Liste Statut Statut Source Nom Législation Lieux de présence Nom latin Oiseau Berne Bonn Midi- Rouge dans la dans la de la français nationale Commentaires x Pyrénée France région zone donnée s Donnée de contact à Prunella Accenteur Nicheur No.1 B2 LC LC Nicheur proximité, probable NMP collaris alpin possible sur la zone d'étude

Recensée en 2015 à De Pyrrhocorax Chocard à proximité lors de No.1 B2 LC LC Nicheur passage Amidev graculus bec jaune l'état des lieux sur le (chasse) versant Courbet

Recensée par le Parc National des Cinclus Cincle Nicheur Amidev No.1 B2 LC LC Nicheur Pyrénées et en 2015 cinclus plongeur possible et PNP par Amidev, sur le Gave d'Ilhéou -

Recensée en 2015 à De Falco Faucon proximité lors de No.1 B2 b2 LC LC Nicheur passage Amidev tinnunculus crécerelle l'état des lieux sur le (chasse) versant Courbet

De Donnée de contact à Gypaetus Gypaète No.1 OI B2 b2 CR EN Nicheur passage proximité, probable NMP barbatus barbu (chasse) sur la zone d'étude

Recensée en 2015 à Linotte Carduelis Nicheur proximité lors de mélodieus No.1 B2 VU VU Nicheur Amidev cannabina possible l'état des lieux sur le e versant Courbet

Merle de Recensée en 2015 à Monticola roche, Nicheur proximité lors de No.1 B2 VU LC Nicheur Amidev saxatilis Monticole possible l'état des lieux sur le de roche versant Courbet NMP et De Parc Donnée de contact à Montifringilla Niverolle passage National No.1 B2 NT LC Nicheur proximité, probable nivalis alpine (alimenta des sur la zone d'étude tion) Pyrénée s (PNP) Pas donnée sur la zone d'étude mais Perdrix OI, Perdix perdix Nicheur habitat grise de Ch OII/A, B3 LC VU Nicheur OGM hispaniensis possible potentiellement montagne OIII/A favorable pour cette espèce Source : Amidev

Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

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Ø Statut des espèces Sur les 17 espèces évoquées, 15 sont intégralement protégées. En effet, la grande majorité des espèces d’oiseaux sont protégées en France. Ceci n’indique toutefois pas une fragilité ou des enjeux très spécifiques à la zone d’étude.

De plus, 4 espèces figurent à l’annexe I de la directive "Oiseaux" (espèces nécessitant des zones de protections spéciales) : Gypaète barbu Vautour fauve Perdrix grise de montagne Aigle royal

8 espèces sont sur la liste rouge France et/ou Midi Pyrénées des espèces menacées : • Gypaète barbu (En danger France, En danger critique d’extinction Midi-Pyrénées), • Aigle royal (Vulnérable France, En danger Midi-Pyrénées), • Linotte mélodieuse (Vulnérable France + Midi-Pyrénées), • Perdrix grise de montagne (Vulnérable France, Préoccupation mineure en Midi-Pyrénées), • Monticole de roche (Préoccupation mineure France, Vulnérable Midi-Pyrénées), • Traquet motteux (Quasi menacée France + Midi-Pyrénées), • Vautour fauve et Niverolle (Préoccupation mineure France, Quasi menacée Midi-Pyrénées).

Ø Espèces à enjeux La notion d'espèce protégée au niveau national, n'étant pas réellement discriminante en terme d'enjeux au regard du projet, nous avons établi des niveaux d'enjeux, uniquement pour les espèces qui ont un statut de protection européen (directive oiseaux) ou un degré de vulnérabilité au niveau français et/ou régional (critères UICN). Au vu du projet, qui concerne plus particulièrement le ruisseau du Lis nous avons également rajouté deux espèces inféodées à cet habitat. Ces enjeux ont été évalués en fonction de la répartition régionale de ces espèces et de leur utilisation du milieu d’étude.

Les enjeux les plus forts, bien que limités au regard de l’emprise des travaux très faible, portent sur les espèces des milieux aquatiques et des milieux ouverts susceptibles de nicher au sol. Les enjeux portent ainsi sur un risque de destruction de nichée, de dérangement durant les travaux et de dégradation minime d’habitat d’alimentation pour les espèces inféodées au ruisseau. Vis à vis des rapaces nichant en milieux rupicoles, les enjeux sont très faibles au regard du site, aucun site de nidification favorable n’est présent.

Tableau n° 19 : Enjeux oiseaux OISEAUX ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Rouge Législation Dir. Statut biologique Niveau Commentaires (les statuts nicheur, migrateur et Nom français France nationale Oiseaux dans la zone d'enjeu hivernant font référence au statut national) (Midi Pyrénées) Espèce recensée - Nicheuse, migratrice et hivernante peu commune, localement commune - Le statut de l'espèce en Midi-Pyrénées semble Bergeronnette No.1 LC (LC) Nicheur probable MOYEN stable - Fréquente les eaux courantes froides des ruisseaux pendant la période de reproduction - Enjeux sur la zone d'étude : destruction nichée, dérangement, dégradation habitat de chasse Espèce potentielle - Nicheur sédentaire et hivernant peu commun, migrateur rare. Fréquente les torrents, les cours d'eau rapides - Sauf sur Cincle No.1 LC (LC) Nicheur possible MOYEN quelques localités, l'espèce paraît stable en Midi- plongeur Pyrénées - Enjeux sur la zone d'étude : destruction nichée, dérangement, dégradation habitat de chasse

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OISEAUX ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Rouge Nom Législation Dir. Statut biologique Niveau Commentaires (les statuts nicheur, migrateur France français nationale Oiseaux dans la zone d'enjeu et hivernant font référence au statut national) (Midi Pyrénées) Espèce potentielle - Nicheuse, migratrice et hivernante commune - Vulnérable dont les effectifs MOYEN Linotte déclinent et la région Midi-Pyrénées ne semble No.1 VU (VU) Nicheur possible à mélodieuse pas faire exception - niche dans les paysage FAIBLE ouverts - Enjeux sur la zone d'étude : destruction nichée, dérangement Espèce potentielle – Nicheur et migrateur, peu commun et localisé, présent dans les massifs montagneux. Dans les Pyrénées, à l’étage MOYEN Monticole montagnrad sur des zones rocailleuses à proximité No.1 LC (VU) Nicheur possible à de roche de pelouses et landes avec exposition à FAIBLE composante sud, il utilise aussi l’étage subalpin, éboulis-amas de bloc. Enjeux sur la zone d'étude : destruction nichée, dérangement Espèce recensée - Nicheur peu commun, MOYEN migrateur commun, hivernant occasionnel - En Traquet No.1 NT (NT) Nicheur probable à régression, localisée aux pelouses rases d'altitude motteux FAIBLE avec éboulis et pierriers - Enjeux sur la zone d'étude : destruction nichée, dérangement Espèce potentielle - Vulnérable, localisée, Perdrix exigeante en termes de milieu - L'avenir de cette OII/A, grise de Ch VU (LC) Nicheur possible FAIBLE forme (hispaniensis) reste précaire dans les OIII/A montagne Pyrénées françaises - Enjeux sur la zone d'étude : dérangement Espèce potentielle – Migratice, nicheuse, transhumante. Rare, en partie anthropophile, montagnarde, à l’avenir incertain du fait des Niverolle De passage Faible à changements climatiques, niche plutôt au dessus No.1 LC (NT) alpine (alimentation) Nul de 1800 m, sur falaises ou constructions humaines proches des pelouses et névés pour y chasser les insectes. Enjeux sur la zone d'étude : dérangement en phase chantier Espèce potentielle - Pas d'habitat de nidification favorable, suceptible de survoler le secteur pour l'alimentation - Nicheur très rare, sédentaire et erratique - Les effectifs des Hautes-Pyrénées se Gypaète Faible à No.1 OI EN (CR) Alimentation/passage sont renforcés mais la population reste très fragile barbu Nul - En danger critique d’extinction à l’échelle régionale. - Enjeux sur la zone d'étude : dérangement en phase chantier lors de l'activité de chasse Espèce recensée - Pas d'habitat de nidification favorable, fréquente le secteur pour l'alimentation Vautour Faible à - nicheur rare, essentiellement sédentaire, mais No.1 OI LC (NT) Alimentation/passage fauve Nul comportement erratique - Enjeux sur la zone d'étude : dérangement en phase chantier lors de l'activité de chasse Espèce recensée - Pas d'habitat de nidification favorable, fréquente le secteur pour l'alimentation Faible à - sédentaire et erratique - la population en Mi- Aigle royal No.1 OI VU (EN) Alimentation/passage Nul Pyrénées apparaît stable voire en augmentation - Enjeux sur la zone d'étude : dérangement en phase chantier lors de l'activité de chasse Source : Amidev

Les espèces potentielles figurent en italique dans le tableau ci dessus

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e) Reptiles

Ø Espèces rencontrées Une espèce de reptiles a été contactée sur la zone d’étude, le Lézard des murailles.

Tableau n° 20 : Espèces de reptiles rencontrées REPTILES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Rouge Liste Lieux de Nom Protection Dir. Source de la Nom latin Berne Midi- Rouge présence français nationale habitats donnée Pyrénées France Commentaires Podarcis Lézard des Plusieurs N1 An4 B2 LC LC Amidev muralis murailles individus sur talus Source : Amidev Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

Photo n° 32 : Lézard des murailles

Source : Amidev (Fanny Catanzano)

Plusieurs adultes de Lézard des murailles ont été contactés en amont du captage n°3 sur des talus bien exposés.

Photo n° 33 : Talus chevelu amont du ruisseau du Lis avec présence du Lézard des murailles

Source : Amidev (Fanny Catanzano)

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Ø Espèces potentielles Deux espèces contactées à proximité par nous-même en 2015 sont potentielles sur la zone d’étude. Tableau n° 21 : Espèces de reptiles potentielles REPTILES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Liste Source Nom Protection Dir. Rouge Lieux de présence Nom latin Berne Rouge de la français nationale habitats Midi- Commentaires France donnée Pyrénées Vipera Vipère N3 B3 VU LC aspis aspic Recensées en 2015 dans les environs sur AMIDEV Zootoca Lézard N2 B3 NT LC le versant Courbet vivipara vivipare Source : Amidev Les espèces intégralement protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

Ø Statut des espèces Elles sont intégralement protégées au niveau national mise à part la Vipère aspic qui bénéficie d’une protection partielle. L’habitat du Lézard des murailles est également protégé. Sur la liste rouge des espèces menacées en France, elles sont toutes classées en préoccupation mineure. Cependant sur la Liste rouge reptiles et amphibiens de Midi-Pyrénées, la Vipère Aspic est classé vulnérable et le Lézard vivipare quasi menacée.

Ø Espèces à enjeux Un intérêt en terme réglementaire (les espèces sont intégralement ou partiellement protégées) est présent pour l’ensemble des reptiles rencontrés. Il convient cependant de souligner que ces reptiles protégés sont dans l’ensemble des espèces relativement fréquentes dans ce type d’habitat. Même si au regard de la région deux espèces présentent un enjeu de conservation plus important, la répartition de ces espèces sur les Pyrénées attenue ces enjeux régionaux.

Le Lézard des murailles, espèce ubiquiste liée à des substrats fermes et secs, est dans la région, le plus familier et le moins menacé de nos reptiles.

Le Lézard vivipare affectionne les milieux herbacés denses. A basse altitude (0-500 m), les exigences écologiques du Lézard vivipare le circonscrivent au microclimat frais et humide. En altitude, il occupe une gamme d’habitats très étendue (de la pelouse subalpine chaude aux forêts en passant par les landes et tourbières). Dans la région les populations semblent dans un relativement bon état de conservation et l’espèce peut être considérée comme abondante au sein des Pyrénées. Le classement "quasi menacée" sur la liste rouge de Midi-Pyrénées est lié à la réduction de l’espèce en plaine.

La Vipère aspic, commune sur les reliefs des Pyrénées, fréquente une grande gamme de milieux. Sa distribution correspond cependant aux zones faiblement cultivées, c’est pourquoi cette espèce est plus commune en zone de montagne qu’en plaine. En montagne, elle fréquente plus ou moins strictement les milieux rocheux fragmentés. Au niveau régional, l’espèce autrefois présente en plaine centrale y est devenue rarissime. Le classement "vulnérable" sur la liste rouge de Midi Pyrénées est lié à la très forte inquiétude de disparition de cette espèce en plaine, sensible à la fragmentation et à la disparition de ses habitats.

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Tableau n° 22 : Enjeux reptiles REPTILES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Protection Dir. Liste Rouge Niveau Nom français Commentaires nationale habitats Midi-Pyrénées d’enjeu Esp. protégée - largement distribuée en Midi-Pyrénées - Lézard des Recensé à plusieurs reprises, habitat favorable présent en N1 An4 LC FAIBLE amont du captage n° 3 - Enjeu sur la zone d'étude : murailles destruction individus travaux et dégradation/modification habitat Esp. protégée, signalée dans l'atlas de Midi Pyrénées Lézard comme pratiquement omniprésente aux étages N2 NT FAIBLE montagnard et subalpin- Potentielle sur la zone d'étude - vivipare Enjeu sur la zone d'étude : destruction individus travaux et dégradation/modification habitat Esp. partiellement protégée en régression - Elle est commune sur les reliefs des Pyrénées - potentielle sur la N3 VU FAIBLE Vipère aspic zone d'étude - Enjeu sur la zone d'étude : destruction individus travaux et dégradation/modification habitat Source : Amidev Les espèces potentielles figurent en italique dans le tableau ci dessus f) Amphibiens

Ø Espèces rencontrées Une seule espèce d'amphibien a été contactée sur la zone d'étude : la Salamandre tachetée.

Tableau n° 23 : Espèces d’amphibiens rencontrées AMPHIBIENS ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Liste Lieux de Source Protection Dir. Rouge Nom latin Nom français Berne Rouge présence de la nationale habitats Midi- France Commentaires donnée Pyrénées Larves dans vasques Salamandra Salamandre proches N2 B3 LC LC Amidev salamandra tachetée ruisseau Lis (amont secteur captage n°2) Source : Amidev Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

Photo n° 34 : Larves de Salamandre tachetée et habitat

Source : Amidev (Fanny Catanzano)

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Elle a été contactée sous forme larvaire dans un trou d’eau présent à coté du ruisseau du Lis. Lors des inventaires en 2015, sur le versant du Courbet (proche de la zone d’étude) plusieurs adultes et larves avaient également été contactés. Cette espèce semble bien présente dans cette zone.

Ø Espèces potentielles Le Crapaud accoucheur et la Grenouille rousse, contactées à proximité par nous-même en 2015 sont potentiels sur la zone d’étude. Aucune ponte ou tétard n’a été detecté au sein du chevelu du Lis, leur reproduction est peu probable mais ne peut être exclue.

L’Euprocte des Pyrénées est mentionné par le Parc National des Pyrénées à proximité sur un petit affluent du Gave de Cambasque. Lors de nos inventaires, malgré une recherche spécifique nocturne, il n’a pas été contacté.

Tableau n° 24 : Espèces d’amphibiens potentielles

AMPHIBIENS ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Liste Lieux de Source Nom Protection Dir. Rouge Nom latin Berne Rouge présence de la français nationale habitats Midi- France Commentaires donnée Pyrénées Alytes Crapaud Recensées en N1 An4 B2 EN LC obstetricans accoucheur 2015 dans les Amidev Rana Grenouille environs sur le N3 An5 B3 LC LC temporaria rousse versant Courbet Non recensé sur zone d'études, présence Euprocte mentionnée Calotriton des N1 An4 B2 VU VU hors zone PNP asper Pyrénées d'étude à proximité dans un petit affluent du Gave de Cambasque Source : Amidev Les espèces intégralement protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus.

Ø Statut des espèces Toutes ces espèces sont intégralement protégées au niveau national, mis à part la Grenouille rousse qui bénéficie d’une protection partielle. L’habitat du Crapaud accoucheur et de l’Euprocte des Pyrénées est également protégé. Sur la liste rouge des espèces menacées en France et sur la liste rouge reptiles et amphibiens de Midi- Pyrénées, elles sont toutes classées en préoccupation mineure, hormis l’Euprocte classé vulnérable au niveau national et quasi menacée au niveau régional et le Crapaud accoucheur, classé en danger au niveau régional.

Ø Espèces à enjeux Un intérêt en terme réglementaire est à souligner pour l’ensemble des amphibiens. Il convient cependant de préciser que ces amphibiens protégés ne présentent pas le même enjeu en termes de conservation.

Deux espèces apparaissent peu menacées. La Grenouille rousse, commune et localement abondante sur les reliefs de Midi-Pyrénées, se reproduit dans une grande variété de pièces d’eau. Globalement, les populations semblent stables dans la région.

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La Salamandre tachetée, espèce à nette tendance forestière, affectionne notamment les massifs de feuillus ou les peuplements mixtes. Il convient également de noter qu’à haute altitude (étage subalpin et alpin), cette espèce fréquente des biotopes non forestiers avec quelques arbres épars, mais riches en refuges souterrains humides (landes établies sur moraines, chaos rocheux, etc …). Les milieux aquatiques où peuvent être rencontrées les larves sont très variés : ruisseaux, ruisselets, mares, flaques… Bien distribuée dans la région et localement commune, elle se raréfie cependant dans les zones cultivées ou non boisées.

Au contraire, deux espèces ont un plus fort enjeu de conservation.

L’Euprocte des Pyrénées, endémique Pyrénéen strict, lié aux petits cours d’eau torrentueux de montagne, est encore relativement commun, mais des menaces pèsent sur lui, liées à la fréquentation grandissante de la chaîne.

Le Crapaud alyte, largement distribué en zone pyrénéenne, fréquente de nombreux habitats terrestres avec une préférence pour les substrats meubles ou fragmentés. Pour la reproduction, de nombreux habitats aquatiques peuvent être utilisés : mares, fossés, ornières, ruisseaux… Même si l’espèce a une répartition homogène dans la région, cette espèce très sensible à la chytridiomycose (surtout les populations d’altitude pour le moment) et la baisse des effectifs en plaine, laisse présager une forte menace pesant sur elle.

Les enjeux ont été évalués en fonction de la répartition régionale de ces espèces et de leur utilisation du milieu d’étude. Tableau n° 25 : Enjeux amphibiens AMPHIBIENS ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Liste Protection Dir. Rouge Niveau Nom latin Nom français Rouge Commentaires nationale habitats Midi d’enjeu France Pyrénées Esp. protégée, endémique des Pyrénées, exigeante en terme de milieu, encore Euprocte Calotriton relativement commune, mais des menaces des N1 An4 VU VU MOYEN pèsent sur elle, liées à la fréquentation asper Pyrénées grandissante de la chaîne. Espèce potentielle - Enjeu perturbation/dégradation de son habitat Esp. protégée bien distribuée dans la région et localement commune. Globalement, les Salamandra Salamandre populations semblent stables dans la N2 LC LC MOYEN région. Contactée en bordure du Lis sous salamandra tachetée forme larvaire- Enjeu/destruction individus travaux et dégradation milieu de reproduction Esp. protégée - largement distribué en zone pyrénéenne, s'accommode localement de milieu fortement anthropisés et plus ou Alytes Crapaud MOYEN à moins dégradés, mais très sensible à la N1 An4 EN LC obstetricans accoucheur FAIBLE chytridiomycose les populations semblent menacées. potentielle sur la zone d'étude mais reproduction peu probable - Enjeu/destruction individus travaux Esp. partiellement protégée, commune, localement abondante sur les reliefs de Rana Grenouille Midi-Pyrénées. Globalement les populations N3 An5 LC LC FAIBLE semblent stables dans la région.Potentielle temporaria rousse sur la zone d'étude mais reproduction peu probable -Enjeu/destruction individus travaux Source : Amidev

Les espèces potentielles figurent en italique dans le tableau ci dessus

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g) Odonates Nous n’avons pas recensé d’odonate lors des inventaires. La zone d’étude n’étant pas constituée de zones d’eaux stagnantes riches en végétation, type tourbière, lac, mare, et de plus, localisée en altitude, elle n’apparaît pas favorable à un cortège odonatologique riche. La présence tout de même dans le chevelu du ruisseau du Lis, du Cordulégastre annelé recensé à proximité en 2015, est possible. Cette espèce ne bénéficie pas d’un statut de protection, et bien répandue en France, elle ne présente pas d’enjeu conservatoire particulier.

Tableau n° 26 : Espèces d’odonates potentielles ODONATES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Protection Dir. Lieux de présence Source de la Berne Rouge Nom latin Nom français nationale habitats Commentaires donnée France Recensées en 2015 à Cordulegaster Cordulégastre proximité lors de l'état des Amidev boltonii annelé lieux sur le versant Courbet

h) Lépidoptères

Ø Espèces rencontrées 10 espèces de lépidoptères ont été recensées. Au vu de la petite superficie de la zone d’étude, le nombre d’espèce contacté est relativement élevé.

Tableau n° 27 : Espèces de lépidoptères rencontrées LÉPIDOPTÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Lieux de Protection Dir. Liste Rouge Source de Nom latin Nom français Berne présence nationale habitats France la donnée Commentaires Argynnis aglaja Grand nacré LC Amidev Boloria pales Nacré subalpin LC Amidev Cyaniris semiargus Demi-argus LC Amidev Erebia manto Moiré variable LC Amidev Lasiommata maera Némusien LC Amidev Cuivré de la Lycaena virgaurae LC Amidev Verge d'or Lysandra Argus bleu LC Amidev (=Polyommatus) coridon nacré Macroglossum Moro-Sphinx Amidev stellatarum En vol - Parnassius apollo Apollon Ni.1 An4 B2 LC Amidev alimentation Plebejus cf. idas Moyen Argus LC Amidev Source : Amidev

Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus

Sur le site, la présence de milieux ouverts riches en fleurs permet aux différentes espèces de s’alimenter et de trouver sur le site leur plante-hôte.

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Photo n° 35 : Cuivré de la Verge d’or

Source : Amidev (Fanny Catanzano)

Parmi ces espèces, une seule bénéficie d’un statut de protection, l’Apollon.

L’Apollon, a été contacté en vol/alimentation, sur les talus du ruisseau du Lis dans le secteur amont du captage n°3. Il a également été contacté dans les environs par Nature Midi-Pyrénées au niveau du parking du Cambasque et en vol sur le versant du courbet en 2015 par nous-même.

Le site d’étude est fréquenté plus pour du passage et de l’alimentation que pour de la reproduction. Aucune densité importante d’Apollon pouvant traduire de la reproduction n’a été recensé sur le site et de plus, ses plantes hôtes, orpins et joubarbes sont présentent mais de façon éparse et diffuse. Dans les environs, hors projet, un bloc rocheux présentant de nombreux Orpins peut être potentiellement utilisé pour la reproduction de cette espèce.

Photo n° 36 : Habitat favorable à la reproduction de l’Apollon (présent hors projet)

Source : Amidev (Fanny Catanzano)

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Ø Espèces potentielles La présence de 2 espèces supplémentaires de lépidoptères, présentant un intérêt en termes de conservation est possible sur la zone d’étude.

Tableau n° 28 : Espèces de lépidoptères potentielles LÉPIDOPTÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Lieux de Protection Dir. Source de la Nom latin Nom français Berne Rouge présence nationale habitats donnée France Commentaires Recensée dans Lycaena les environs par Cuivré écarlate LC Amidev et NMP hippothoe NMP et en 2015 par Amidev - Recensée dans Erebia sthennyo Moiré andorran LC les environs par NMP NMP

Elles sont potentielles, car citées dans la bibliographie sur la zone géographique du domaine skiable du cirque du Lis et en raison de la présence de milieux favorables. Elles pourront être présentes uniquement de passage ou pour s’alimenter (sans présenter d’enjeu en termes de conservation dans ces conditions) ou effectuer leur cycle complet de vie (présence de leur plantes hôtes). De nombreuses autres espèces communes, tel que la Petite tortue, le Fadet commun, le Vulcain, sont mentionnées dans la bibliographie, mais n’ont pas été reprises dans la liste des espèces potentielles car elles ne présentent pas d’intérêt particulier.

Ø Statut des espèces Parmi les espèces recensées et potentielles, seul l’Apollon, ainsi que ses habitats sont protégés au niveau national. Il figure également à l’annexe IV de la Directive Habitat.

Ø Espèces à enjeux Le cortège est représenté par des espèces communes et relativement fréquentes au niveau national (Moro-Sphinx, Argus bleu nacré) … et par d’autres, plus exigeantes, en régression, endémiques, et/ou protégées (Apollon, Cuivré écarlate, et Moiré andorran).

Parmi les espèces présentées dans les deux tableaux, une présente un enjeu en raison de son statut de protection national, et de sa localisation restreinte aux massifs montagneux.

L’Apollon, espèce protégée, encore répandu et abondant dans les Pyrénées, est présent sur des pentes et talus rocheux, prairies et lisières rocailleuses et fleuries. La chenille de cette espèce se développe sur les Orpins et les Joubarbes.

… et deux méritent d'être mentionnée en raison de leur intérêt (en régression, endémiques)

Le Moiré andorran, espèce endémique des Pyrénées, localisée mais assez abondante, est inféodée aux pelouses d’altitude. Les chenilles se nourrissent de Fétuques (Festuca sp.).

Le Cuivré écarlate, espèce en régression en France, fréquente les prairies et clairières mésophiles et humides. Ses plantes-hôtes sont des Oseilles (Rumex acetosa et R. acetosella).

Toutefois, au vu de la faible superficie de la zone d’étude, de la présence d’habitats favorables à proximité, et de l’utilisation du site par les espèces parfois uniquement pour du passage/de l’alimentation, les enjeux du site pour les papillons apparaissent limités.

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Tableau n° 29 : Enjeux lépidoptères LEPIDOPTERE ESPECES ou Ordre PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Nom Protection Dir. Niveau Nom latin Berne Rouge Commentaires français nationale habitats d’enjeu France Esp. protégée recensée - Encore répandue et localement abondante dans les Pyrénées ; Plantes hôtes peu présentes sur la zone d'étude et localisées, Parnassius Apollon Ni.1 An4 B2 LC FAIBLE semble utiliser la zone d'étude apollo pour de l'alimentation/survol, peu probable en reproduction, habitat favorable bien représenté à proximité - Enjeu dégradation habitat d'alimentation Espèce sans statut de protection potentielle - localisée et peu abondante en France - plante Lycaena Cuivré LC FAIBLE hôte commune, habitats hippothoe écarlate favorables bien représentés à proximité - Enjeu/destruction individus travaux - Espèce sans statut de protection potentielle - Endémique des Pyrénées - plante hôte Erebia Moiré FAIBLE commune, habitats favorables sthennyo andorran bien représentés à proximité - Enjeu/destruction individus travaux Pas d'espèce protégée, présence FAIBLE à d'espèces communes - Autres Lépidoptères NUL Enjeu/destruction individus travaux et milieu de reproduction Source : Amidev

Les espèces potentielles figurent en italique dans le tableau ci dessus i) Coléoptères Aucun coléoptère n’a été recensé. Aucun enjeu particulier n’est à mettre en avant pour ce groupe, comme la présence de boisement agés sur site, favorable à la présence de coléoptères saproxylique protégés.

j) Orthoptères

Ø Espèces rencontrées Nous avons recensé une espèce sur le site, le Criquet jacasseur. Aucun enjeu particulier vis à vis de cette espèce ou de façon plus globale vis à vis des orthoptères n’est à mettre en avant.

Tableau n° 30 : Espèces d’orthoptères rencontrées Orthoptères (Criquets, sauterelles,...) ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Lieux de Nom Protection Dir. Liste Rouge Source de la Nom latin Berne présence français nationale habitats France donnée Commentaires Stauroderus Criquet Amidev scalaris jacasseur Source : Amidev

Les espèces protégées figurent en rose dans le tableau ci dessus.

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3.11.3. SYNTHESE ET ENJEUX NATURALISTES SUR LE SITE a) Flore et habitats Les différents enjeux flore et habitats présents sur la zone d’étude sont résumés sur les cartes n° 40 et 41 : les habitats d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000, les habitats humides au titre de l'arrêté modifié du 24 juin 2008, ainsi que la flore à statut inventoriée sur le site. Hormis les zones remaniées et les ruisseaux la quasi totalité des habitats de la zone d’étude sont d’intérêt communautaire. Même si ces habitats d’intérêt communautaire sont à préserver à l’échelle européenne, ils sont courants au niveau du massif Pyrénéen.

Il est par contre à noter que la conception du projet a veillé à ce que l’emprise du projet porte principalement sur des secteurs déjà remaniés par le passé qui ne sont donc pas d’intérêt communautaire ; la conduite du captage empruntera : • sur environ 200ml une piste de ski en cours de revégétalisation "Habitat dégradé en cours de revégétalisation (pâtures mésophiles)" ; • sur environ 50 ml l’habitat d’intérêt communautaire "Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante" ; • sur environ 30 ml l’habitat "Pelouses à laîche ferrugineuse et groupements apparentés x groupement des affleurements et rochers érodés alpins x éboulis" également d’intérêt communautaire.

Le ruisseau du Lis qui accueilleura les deux captages constitue un habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008.

Aucune station de flore à statut n’a été inventoriée sur l’emprise de la zone d’étude.

Carte n° 50 : Cartographie des habitats d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000

Source : AMIDEV

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Carte n° 51 : Cartographie des habitats humides au titre de l’arrêté du 24 juin 2008

Source : AMIDEV b) Faune La faune du site d’étude est relativement variée compte tenu de : • la présence de milieux différents : zones rudérales, de petites falaises, pelouses alpines et ruisseau ; et la proximité de milieux tels que les landes et forêts ; • sa situation en zone de montagne, avec quelques espèces inféodées à ces altitudes, voire uniquement aux Pyrénées (endémiques).

La petite taille de la zone d’étude et la présence d’habitats similaires à proximité limitent les enjeux sur la zone. Les plus importants sont liés aux milieux aquatiques (chevelu ruisseau du Lis).

La notion d’enjeu développée et synthétisée ci-après repose principalement sur l’intérêt patrimonial de l’espèce concernée au regard de ses statuts de protection, de la répartition des populations et de l’intérêt des habitats du site en termes d’accueil. N’entre pas ici en ligne de compte la notion d’impact du projet.

Pour les mammifères, la zone d’étude comprend sept espèces dont six potentielles. Parmi elles, trois sont intégralement protégées. Les espèces recensées et potentielles ne présentent pas d’enjeu de conservation particulier, mis à part, la Loutre et le Desman dont la présence n'est toutefois pas avérée. Ainsi, l'enjeu à retenir pour ce groupe serait essentiellement le ruisseau du Lis, en tant d'habitat aquatique.

Parmi le total de 17 espèces d'oiseaux, recensées et potentielles, 15 sont protégées au niveau national, dont 8 potentielles. De plus, 8 espèces sont inscrites sur la liste rouge des espèces menacées de France ou de Midi-Pyrénées, à des degrés divers, dont 4 sont également à l’annexe I de la Directive Oiseaux (espèces nécessitant des Zones de Conservation Spéciale). Les enjeux les plus forts, bien que très limités au regard de l’emprise des travaux très faible, portent sur les espèces des milieux aquatiques et des milieux ouverts susceptibles de nicher au sol dans l'emprise des travaux.

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Pour les reptiles, une espèce contactée et deux potentielles, elles sont toutes protégées, mis à part la Vipère aspic partiellement protégée. Les espèces de reptile bénéficient sur la zone d’étude, comme à proximité, d’habitats favorables. Elles sont relativement ubiquistes et bien répandue, peu d’enjeux spécifiques sont à mettre en avant, si ce n’est la présence de talus bien exposés dans le secteur en amont du captage n°3, favorable au Lézard des murailles.

Pour les amphibiens, une espèce a été recensée et trois sont potentielles. Toutes sont protégées, mis à part la Grenouille rousse qui bénéficie d’une protection partielle. Les enjeux pour les amphibiens, au sein de la zone d’étude, se concentrent principalement sur l’existence au niveau du Lis de zones favorables à la reproduction de la Salamandre tachetée et sur la présence potentielle, mais non recensée malgré une prospection spécifique, de l’Euprocte des Pyrénées, espèce endémique à fort enjeu de conservation.

Pour les insectes, la zone d’étude comprend une espèce potentielle d’odonate, une d’orthoptère, douze de lépidoptères dont deux potentielles. Parmi ces espèces, un lépidoptère est protégé au niveau national, l’Apollon. Les enjeux sont limités au vu de la faible superficie de la zone d’étude et de la présence d’habitats favorables à proximité. Ils convient tout de même de souligner l’existence d’habitats ouverts bien exposés et fleuris favorisant une diversité entomologique, dont des espèces inféodées aux milieux de montagne, voire endémiques des Pyrénées. Carte n° 52 : Zones à enjeux pour la faune

Source : Amidev

Commentaires des zones à enjeux 1 : Chevelu amont du ruisseau du Lis, secteur projet de captage : habitat de reproduction de la Salamandre tachetée, présence de la Bergeronette des ruisseaux, habitat potentiel pour le Desman, la Loutre, le Cincle plongeur et pour l’Euprocte. 1* : Vasque ruisseau du Lis : Localisation des larves de Salamandre trouvée lors des inventaires 2 : Chevelu amont du ruisseau du Lis, en amont du captage n°3 : habitat potentiel pour la reproduction de la Salamandre tachetée, et présence potentielle de la Bergeronette des ruisseaux, du Cincle plongeur et de la Loutre. 3 : Talus ruisseau du Lis: Habitat favorable pour le Lézard des murailles et potentiel pour la Vipère aspic, habitat favorable aux Lépidoptères dont à l’alimentation de l’Apollon

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4 : Ensemble de la zone d’étude : zone d’alimentation des rapaces (notamment Vautour fauve, Aigle royal et potentiel Gypaète barbu), nidification des oiseaux des pelouses d’altitudes, habitat d’alimentation de l’Apollon, habitat des reptiles et des amphibiens protégés.

3.12. SYNTHESE DE L'ETAT DES LIEUX L'état des lieux fait apparaître un contexte économique local essentiellement basé sur la valorisation des ressources naturelles du territoire : pastoralisme, tourisme, sports d’hiver et d’été, thermalisme. L’activité économique du secteur porte essentiellement sur le tourisme (ski) et de façon moindre sur le pastoralisme (Cirque du Lis, avec un cheptel total de 1129 têtes en 2015).

La zone d’étude est concernée directement par plusieurs plans et zonages réglementaires ou inventaires environnementaux au regard desquels porte l'analyse du projet : • Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ; • Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) ; • Plan Local d’Urbanisme de la commune de Cauterets ; • Loi Montagne mais sans nécessiter de demande d'autorisation d'Unité Touristique Nouvelle pour ce projet ; • Charte du Parc National des Pyrénées puisque Cauterets a intégré la zone d’adhésion et adopté la charte ; • Site classé "Bassin du Gave de Cauterets" ; • ZNIEFF de type II « Val d'Azun et haute-vallée du Gave de Cauterets" ; • Le projet est inclus pour partie dans le périmètre de la ZNIEFF de type I "Massif du Cabaliros et du moun Né".

Les autres zonages réglementaires ne sont pas directement concernés par le projet, mais il convient de souligner la présence à proximité de quatre sites Natura 2000, et de cinq ZNIEFF.

Le projet prend place dans un territoire où de multiples risques naturels sont présents : risque d’avalanche, sismique, feux de forêt, mouvement de terrain, risque d’inondation. Le projet présente cependant une exposition très modérée aux risques naturels étant donné le contexte

Le contexte physique du site d’étude peut être résumé par : • un climat de type oro-atlantique ; • des formations géologiques principalement constitué de schistes et de quartzites se rapportant à la série de Sia ; • le projet se localise sur le chevelu amont du ruisseau du Lis ; • un site qui n'est principalement accessible qu’en voiture, les autres moyens de transport étant beaucoup plus contraignant. Le paysage de la zone, façonné à l'origine par l'activité agropastorale, est aujourd'hui fortement marqué par les aménagements du domaine skiable ; il est dominé par des milieux ouverts et la présence d’un chevelu de ruisseau. La zone d’étude est située au sein de l’unité paysagère du cirque du Lis, fortement anthropisée par l'activité touristique, à l'inverse du reste du Site Classé au paysage beaucoup plus "naturel".

Concernant la flore et les habitats naturels, sur l'ensemble de la zone d’étude la quasi totalité des habitats naturels sont d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000. Ces habitats sont à préserver à l’échelle européenne mais sont courants sur le site. Il est par contre à noter que la conception du projet a veillé à ce que l’emprise du projet porte principalement sur des secteurs déjà remaniés par le passé qui ne sont donc pas d’intérêt communautaire ; la conduite du captage empruntera : • sur 200 ml une piste de ski en cours de revégétalisation "Habitat dégradé en cours de revégétalisation (pâtures mésophiles)" ; • sur 50 ml l’habitat d’intérêt communautaire "Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante" ; • sur 30 ml l’habitat "Pelouses à laîche ferrugineuse et groupements apparentés x groupement des affleurements et rochers érodés alpins x éboulis" également d’intérêt communautaire.

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Le ruisseau du Lys, objet des captages constitue un habitat humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008. Aucune station de flore à statut n’a été inventoriée sur la zone d’étude.

La faune du site d’étude est relativement variée compte tenu de : • la présence de milieux différents : zones rudérales, de petites falaises, pelouses alpine et ruisseau ; et la proximité de milieux tels que, les landes, et forêts ; • sa situation en zone de montagne, avec quelques espèces inféodées à ces altitudes, voire uniquement aux Pyrénées (endémiques). La petite taille de la zone d’étude, et la présence d’habitat similaire à proximité limite les enjeux sur la zone. Les plus importants sont liés aux milieux aquatiques (chevelu ruisseau du Lis).

Ainsi sur la zone d’étude, 22 espèces de faune ont été recensées et 23 ont été retenues comme potentielles. Parmi ce total de 45 espèces, 26 sont protégées.

Pour les mammifères, les espèces recensées et potentielles ne présentent pas d’enjeu de conservation particulier, mis à part le Desman des Pyrénées et la Loutre dont la présence n'est toutefois pas avérée. Ainsi, l'enjeu à retenir pour ce groupe serait plutôt en termes d'habitats aquatiques (ruisseau du Lis).

Les enjeux les plus forts à retenir pour les oiseaux, bien que limités au regard d'une très faible emprise des travaux, portent sur les espèces des milieux aquatiques et des milieux ouverts susceptibles de nicher au sol dans l'emprise des travaux.

Pour les reptiles, peu d’enjeux spécifiques sont à mettre en avant, si ce n’est la présence de talus bien exposés en amont du projet de captage n°3, favorable au Lézard des murailles.

Pour les amphibiens, les enjeux, au sein de la zone du projet, se concentrent principalement sur l’existence au niveau du Lis de zones favorables à la reproduction de la Salamandre tachetée et sur la présence potentielle, mais non recensée malgré une prospection spécifique, de l’Euprocte des Pyrénées, espèce endémique à fort enjeu de conservation.

Pour les insectes, les enjeux sont limités au vu de la faible superficie de la zone d’étude et de la présence d’habitats favorables à proximité. Ils convient tout de même de souligner l’existence d’habitats ouverts bien exposés et fleuris favorisant une diversité entomologique, dont des espèces inféodées aux milieux de montagne, voire endémiques des Pyrénées.

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4. INCIDENCES DIRECTES ET INDIRECTES, TEMPORAIRES ET PERMANENTES DU PROJET

4.1. INCIDENCES SUR L'HYDROLOGIE DU RUISSEAU DU LIS L'incidence sur l'hydrologie va être essentiellement liée aux prélèvements sur le bassin supérieur du ruisseau du Lis pour la production de neige par le biais des trois captages projetés.

Comme précisé dans la notice descriptive des travaux, "… les surfaces existantes à enneiger sont de 5,4 ha. Les volumes de neige nécessaires pour enneiger cette surface sur une saison sont de 48 600 m3 de neige, soit 24 300 m3 d’eau environ. Aujourd’hui l’installation possède un lac de 1 000 m3 qui se rempli en environ 13 heures et se vide en environ 8 heures. Aujourd’hui il faut environ 280 heures pour assurer la production compte tenu du manque d’eau. Ce manque d’eau stocké nécessite l’arrêt du pompage et donc de la production. Ces interruptions entrainent des pertes de créneaux de froid qui se produisent notamment en début de saison. Pour pallier à ce phénomène et éviter la création d’un nouveau lac, le parti pris est d’augmenter le volume d’eau pour le remplissage de l’installation. Trois captages seront créés sur le ruisseau du Lys avec une une capacité instantanée globale de 66 m3/h d’apport pour l’installation (soit 18,33 l/s). Ce dispositif permettrait d’atteindre l’objectif de production en 150 heures. Soit un impact sur le volume prélevé par les nouveaux captages de 11 250 m3 annuel.

La mise en place de trois captages a été privilégiée en tenant compte, à la fois : • du niveau altitudinal qui permet une alimentation du local de pompage par gravité ; • de l'hydrographie du secteur qui permet des prélèvements en hiver sur trois branches du cours d'eau qui présentent des conditions d'écoulements diversifiés au regard de leur exposition et donc une mobilisation d'eau libre différentiée selon es moments de la journée, voire la saison ; • du risque d'avalanche qui porte sur la localisation des prises d'eau projetées.

Il convient de bien préciser que pour le domaine skiable de Cauterets, très bien enneigé naturellement, la production de neige de culture se limite à un appoint pour sécuriser les zones d'usure rapide de la neige, en période de faible enneigement, et quelques secteurs altitudinalement les plus bas du domaine, et/ou à flux intense de skieurs.

L'incidence de ce prélèvement sur le débit estimé du ruisseau du Lis est traduit sur le tableau suivant. L'incidence sur les débits qui y figure est celle en période de fonctionnement (soit un objectif de 150 h / saison) ; le reste du temps, le débit du ruisseau n'est pas impacté.

Sur la base de la période d'ouverture de la station, estimée à 3600 h par la DDT 65, la période impactée ne représente que 4,2 % de la période hivernale (décembre à avril).

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Tableau n° 31 : Analyse du prélèvement Moy Débits estimés Moy 5 du ruisseau du Lys J F M A M J Jt A S O N D Année mois (1750 m) hiver Débits moy. l/s 71,0 65,1 95,3 156,0 278,7 291,7 125,6 70,8 59,6 66,1 92,4 76,5 121,3 80,0 Débits min l/s 43,3 43,3 57,8 50,5 50,5 0,0 49,1

Débit réservé minimum 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 1/10 module

Prélèvement max l/s 18,3 18,3 18,3 18,3 18,3 18,3

% du débit moy 25,8 28,1 19,2 19,8 23,9 22,9 % du débit min 42,2 42,2 31,7 36,2 36,2 37,3 Débit moy débord l/s 52,7 46,8 77,0 74,1 58,2 61,7 à 150 h / saison / h 150 à

Débit min débord l/s 25,0 25,0 39,5 32,2 32,2 30,8 limités en moyenne Lors des prélèvements prélèvements des Lors Débit réservé 1/10 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 proposé Source : Amidev/Sté PYREN

Le tableau ci-dessus permet de noter que : • le débit de pompage instantané souhaité est toujours assuré (66 m3/h, soit 18,3 l/s) ; • le débit prélevé (de façon non continu) ne représentera qu'en moyenne 18,3 % du débit moyen estimé du ruisseau, avec un variation de 19,2 à 28,1 % ; • le débit réservé proposé reste toujours inférieur au débit débordant, tant moyen que minimum.

Dans le contexte du ruisseau du Lis, il est proposé un débit réservé aligné sur le minimum, soit 1/10 du module : • en raison du nombre limité d'heure de prélèvement d'eau, soit de l'ordre de 150 h par saison, c'est à dire 4,2% du temps sur la base de 150 jrs d'ouverture (2 880h) ; • de la période de repos hivernal des principales espèces concernées (amphibiens) au moment de ces prélèvements.

Il est également à préciser que le prélèvement d'eau vise à alimenter la production de neige de culture, uniquement en hiver et en période de faible enneigement et que dans tous les cas la neige ainsi produite réalimente le réseau hydrographique du site et donc le ruisseau du Lis lors de sa fonte.

Les coupes de principes des captages 1, 2 et 3, respectivement les illustrations n°1, 2 et 3 (cf. §. 2.2.1), présentent les grilles calibrées qui assurent et limitent le prélèvement à 2,2 l/s, soit 7,92 m3/h pour le captage n°1, 9,9 l/s, soit 36,64 m3/h, pour le captage n°2 et 6,1 l/s, soit 21,96 m3/h, pour le captage n°3.

Une goulotte indépendante permet également la circulation du débit réservé, elle sera calée au 1/10 du module, soit à 1,47 l/s, pour le captage n°1, 6,59 l/s, pour le captage n°2 et 4,06 l/s, pour le captage n°3.

Tableau n° 32 : Débits des prélèvements et débits réservés Répartition par sous bassins-versants Captage 1 Captage 2 Captage 3 Total du ruisseau du Lys (1240 m)

Débit selon AMIDEV (l/s) 14,72 65,94 40,65 121,30 Débit réservé 10 % (l/s) 1,47 6,59 4,06 12,13 Débit prélevé (l/s) 2,22 9,95 6,13 18,30 Débit prélevé (m3/h) 8 36 22 66 Source : Amidev

En ce qui concerne les crues, et le transfert des sédiments, compte tenu de leur faible hauteur (30 cm), ces seuils n'auront pas d'incidence. La continuité pour la faune piscicole n'est pas concernée ici, en l'absence de poissons.

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4.2. INCICENCES SUR LES SOLS Aucune modification n'aura lieu au niveau des sols en dehors des emprises limitées des trois ouvrages et des tranchées ouvertes pour l'adduction d'eau et les conduites de raccordement au réseau neige.

4.3. INCIDENCES PAYSAGERES Comme déjà évoqué, le projet porte sur : • la mise en place de 3 captages, pour une surface impactée de l'odre de 10 m2 chacun, comprenant des regards, mais sans bâti en élévation ; • l'ouverture d'une tranchée pour la pose de l'adduction sur un linéaire de l'ordre de 250 m avec une meprise travaux de 10 m de large (comprenant la tranchée, la bande de roulement pour les engins de pose et le cordon de stokage des terres de découverte) ; • l'extension d'un bâtiment technique pour l'amégament de la salle de pompage.

Au final, c'est uniquement l'extension pour le local de pompage qui aura une faible incidence paysagère sur le site, d'autant plus que la tranchée doit majoritairement être ouverte dans des terrains déjà remaniés (emprise d'une piste de ski). L'extension du bâtiment d'une emprise de 5,1 X 5,25 m sera construite dans le prolongement du local technique de la gare de départ du télésiège des Crêtes et reprendra son parti achitectural avec recours aux mêmes matériaux.

Photo n° 37 : Implantation de la salle de pompage en extension d'un bâtiment de départ de télésiège

Source : AD2i

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Photo n° 38 : Bâtiment actuel départ télésiège

Source : AD2i

Ce bâtiment reprenant le parti architectural qualitatif de l'ensemble des bâtiments techniques récemment construits sur le domaine du Lys en accompagnement des remplacements de remontés mécaniques, l'impact paysager sera réduit et sans réelle incidence sur cette partie du site classé dévolue au ski alpin. Le choix d'une construction en extension limite le mitage de l'espace. La notice descriptive des travaux en donne la simulation ci-dessous pour l'extension prévue.

Photo n° 39 : Simulation de l'extension pour la salle de pompage

Source : AD2i

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4.4. IINCIDENCES SUR LE MILIEU BIOLOGIQUE Dans ce domaine, les impacts seront également limités en raison de la faible emprise des aménagements où de leur localisation sur des espaces déjà anthropisés (emprise de la tranchée pour l'adduction d'eau).

4.4.1. INCIDENCES SUR LA FLORE ET LES HABITATS Les incidences sur la flore et les habitats seront limitées aux emprises des aménagements précedemment décrits, soit : • de l'ordre de 30 m2 pour la réalisation des prises d'eau, les habitats concernés étant alors "Sources et ruisselets" et "Pelouses à Fétuque noircissante" ; • de l'ordre de 2000 m2, pour la tranchée et l'extension du bâtiment de pompage, les habitats concernés étant "Pelouses à Fétuque noircissante", et des terrains remaniés pour l'aménagement d'une piste, distingués sur la carte des habitats en "piste", "et "habitats dégradés en cours de revégétalisation, éboulis calcaires ou pâtures mésophiles).

Ces habitats ne représenent à ce jour aucun enjeu particulier si ce n'est pastoral, pour les pelouses, ou paysager pour la qualité du site.

Il est à noter que par ailleurs, aucune espèce protégée n'avait été recensée dans l'emprise.

4.4.2. INCIDENCES SUR LA FAUNE a) Les impacts négatifs ou positifs, directs ou indirects

Ø Les effets négatifs directs Ils seront principalement liés à la phase de travaux avec la destruction possible d'espèces à faible rayon d’action qui ne fuient pas.

ü Risque de destruction d’espèces Lors des circulations d’engins, des terrassements, ce risque n'est potentiel que pour certaines espèces. De façon générale, les espèces à grand rayon d’action et/ou à déplacement facile ne sont que peu sujettes à ce risque (grands mammifères, oiseaux). Au contraire, en ce qui concerne les œufs, juvéniles, larves, et les petites espèces ne présentant pas les mêmes facilités de fuite, ce risque est possible (amphibiens, reptiles, petits mammifères, insectes). Au vu du projet, faible en surface, en terrassement, et essentiellement situé sur l’emprise d’une piste existante, également utlisée pour partie en piste d'exploitation estivale, ce risque est d’autant plus limité. Au niveau des prises d’eau, il conviendra d’installer une grille sur les tuyaux afin d’éviter "l’aspiration" dans les conduites, de la petite faune aquatique.

ü Dégradation et pertes des habitats Incidences temporaires liés aux travaux Une dégradation temporaire d’habitats pour les espèces des milieux ouverts est à craindre lors des travaux de mise en place de la conduite d’adduction, avec une tranchée qui entame la couverture végétale en place. Cette dégradation est à nuancer par l’emprise concernée et par le fait que la conduite sera implantée en grande majorité sur une piste de ski déjà existante et ses talus.

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Vis à vis des espèces liées au milieu aquatique une dégradation temporaire est également à craindre lors de la phase chantier (ruissellement de fines, modification débit…).

ü Incidences perennes en période de fonctionnement Les canalisations : Les canalisations n’ont pas d’impact pérenne sur les espèces animales et très marginalement sur leurs habitats dans la mesure où la végétation reprend ses droits par la suite.

Les structures bâties (prises d’eau et usine) Une perte durable d’habitat est à mentionner au droit des ouvrages de captages et de la salle de pompage. Cette dernière sera toutefois implantée contre un bâtiment existant en milieu déjà artificialisé. Les emprises concernées, de l’ordre de 30 m2, sont minimes et s’insèrent pour partie sur des milieux anthropisés ou sur des habitats bien représentés à proximité. De plus ils peuvent constituer de nouveaux habitats pour d’autres espèces (oiseaux, insectes, reptiles). Cet impact n’apparaît pas significatif.

La modification du régime des eaux C’est là, la principale perturbation pérenne d’habitats d’espèces de ce type de projet : modification du transport solide, de la qualité des eaux, de la continuité écologique, du régime des eaux.

En fonction des caractéristiques connues des installations, les constats suivants peuvent être établis : • il n'y aura pas d'impact sur la qualité des eaux dans la mesure où il n'y a pas de retenue où la qualité peut se dégrader (températures par exemple) ; • l’installation fonctionnant au fil de l’eau, sans éclusée (à confirmer), il n’y a pas de variation de niveau en aval de la restitution ; • l’obstacle généré par les prises d’eau (30 cm) ne sera pas impactant pour des espèces comme la Loutre et le Desman, car ce sont de petites installations qui se contournent facilement, d’autant plus que le contexte reste globalement naturel (pas de route à proximité par exemple). Les continuités écologiques ne seront pas affectées car les prises d’eau constitueront un obstacle sensiblement de même ampleur que certains seuils naturels de ces torrents ; les espèces piscicoles migratrices sont absentes de ce secteur. Ainsi durant l’exploitation, en fonction des caractéristiques du projet avec notamment un volume d’eau prélevé faible au regard de l’existant (au total, maximum 11250 m3 annuel seront prélevés) et la mise en place d’un débit réservé total de 124 l/s (soit 4 l/s par prise d'eau), permettront de ne pas impacter sensiblement la faune aquatique qui de plus est en repos hivernal aux périodes de prélèvement

La recolonisation du site après travaux ne devrait pas poser de problème du fait des faibles surfaces modifiées. Il peut donc être estimé qu'il n'y aura pas de perte significative de milieu de vie, seulement diminution ou dégradation, de façon localisée ou temporaire. Cet impact sera plus important pour les petites espèces aux domaines vitaux peu étendus (amphibiens, reptiles, insectes, petits passereaux, micromammifères) que pour les espèces à plus grand rayon d’action (rapaces, grands mammifères).

Ø Les effets négatifs indirects Ils seront liés au dérangement sur la faune à grand rayon d’action qui pourra éviter le secteur pendant les travaux, mais ne devrait pas déserter le site. En effet, elle cohabite déjà avec l'activité ski depuis des décennies et a intégré la pratique du ski et une forte activité estivale (maintenance des équipements, randonneurs, pastoralisme, …). Les impacts seront ici très limités, du fait des très faibles surfaces concernées au regard de la taille du domaine, et du contexte déjà très aménagé et anthropisé.

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Ø Les effets positifs directs Aucun effet positif direct n’est à mentionner, si ce n’est la création de bâtis (salle des machines et prises d’eau), potentiellement favorables à quelques espèces (oiseaux, reptiles, insectes).

Ø Les effets positifs indirects De tels effets n’ont pas été recensés, ou sont difficilement quantifiables. A titre d'exemple, la modification de certains habitats peut favoriser la présence de certaines espèces à moyen terme, et ce changement profiter à leurs prédateurs ; néanmoins, nous ne disposons pas de suivi en ce sens sur des zones similaires.

b) Incidences sur les espèces de faune à souligner Vis à vis des mammifères aquatiques, uniquement potentiels, et peu probables sur la zone d’étude, le Desman et la Loutre, l’incidence porte sur un risque de dégradation temporaire de la qualité du cours d’eau lors de la phase chantier. Pour ce faire il conviendra de prendre des mesures pour éviter ces risques de pollution durant la conduite des travaux (particules fines, hydrocarbures liés aux engins de chantier, …). Durant l’exploitation, les caractéristiques du projet avec notamment l’absence de retenue, de seuil important, un volume d’eau prélevé faible avec maintien d’un débit réservé total de 12 l/s, permettront de ne pas impacter la qualité de l’eau pour ces deux espèces sensibles. Pour la faune, afin d'éviter le risque d'introduction et de piégeage d'individus dans la conduite, il convient de noter que des grilles ont été prévues au niveau des prises d'eau.

Concernant l’avifaune, compte tenu du contexte et du projet, le risque de destruction d’une nichée s’avère extrèmement faible. Les seules incidences notables concernent le risque de pollution du cours d’eau et de dérangement lors de la phase chantier, pour les espèces liées au réseau hydrographique (Bergeronette des ruisseaux et Cincle plongeur).

Vis à vis des amphibiens, malgrès des inventaires nocturnes spécifiques, seule la reproduction de la Salamandre tachetée a été observée, dans une vasque d’eau d’un bras mort du cours d’eau, localisée en amont, hors zone de travaux. Le secteur concerné par le chantier ne représente pas un habitat de reproduction favorable pour ce groupe (eau courante, peu de présence de vasque, d’eau calme). Les incidences bien que limitées portent sur un risque de dégradation temporaire de la qualité du cours d’eau en aval, lors de la phase chantier. Comme pour les mammifères, il convient de noter que des grilles ont été prévues au niveau des prises d'eau. Au vu des espèces aquatiques dont la présence est avérée (Salamandre), ou potentielles (Desman, Crapaud accouchuer, Grenouille rousse, Euprocte), une grille à écartement de 10 mm est préconisée qui évitera aux adultes de passer dans la conduite.

Vis à vis des reptiles, aucune incidence notable n’est à mentionner. Les habitats concernés par le projet ne présentent pas d’enjeu particulier pour ce groupe. Le secteur le plus favorable inventorié n’est pas concerné par les travaux (talus bien exposés).

Vis à vis de l’Apollon (seul insecte protégé recensé), aucun impact significatif n’est à craindre. Aucun habitat de reproduction n’a été recensé sur l’emprise des travaux. La dégradation de ses habitats d’alimentation est trop faible au vu des surfaces concernées et de leurs représentativités dans les alentours pour représenter un réel enjeu.

4.4.3. INCIDENCE SUR LE SITE NATURA 2000 "GAVE DE PAU ET DE CAUTERETS" Vis à vis des trois des quatre sites Natura 2000 situés à proximité, soit "Moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros", "Péguère, Barbat, cambalès", et "Gaube, Vignemale", le projet n'a aucune incidence significative compte tenu des espèces et habitats soumis à incidence et de l'absence de continuité fonctionnelle avec le domaine skiable du Lys.

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En ce qui concerne le site "Gave de Pau et Cauterets", la confluence se situe à 3,5 km en suivant le réseau hydrographique. Les deux espèces concernées par cette ZSC sont le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus) – potentiellement présent (mais non recensé même sur le gave du Cambasque), et le Saumon atlantique (Salmo salar), totalement absent.

Les risques pour ces 2 espèces sont, d'une façon générale, les suivants (Source : cahiers d'habitats Natura 2000 ; Tome 7 ; espèces animales) : • destruction volontaire, • modification des rives ; disparition des cavités, de la végétation, ... • construction de routes, salage hivernal, • déversement d'eaux usées, d'hydrocarbures, • destruction directe.

Le projet, en tenant compte des mesures préconisées (grille sur les prises d'eau) n'entraîne aucun de ces risques, si ce n'est celui d'une pollution accidentelle durant les travaux.

L'incidence sur ce site Natura 2000 n'est donc pas significative.

4.5. INCIDENCES SUR LES RISQUES Le nouvel aménagement, en l'absence de retenue de stockage d'eau, ne présente pas de sensibilité aux risques naturels et n'en généère pas.

4.6. INCIDENCES SUR LE CLIMAT ET SUR L'AIR Le projet n'entraîne pas d'émissions atmosphériques polluantes, et n'a pas d'impact direct sur le climat. La seule incidence est liée à la consommation d'énergie électrique pour le fonctionnement des pompes et compresseurs du réseau de production de niege de culture.

L'entretien des installations ne nécessite qu'une utilisation ponctuelle de véhicule à moteur, ne génère pas non plus d'accroissement de pollution par ce biais.

4.7. INCIDENCES SUR LES ACTIVITES HUMAINES Au regard des usages locaux recensés, les principales incidences potentielles à envisager ici pourraient porter sur : • les activités touristiques, • la santé humaine, • la pêche et la chasse, • le pastoralisme.

Les incidences sur les activités touristiques : Ces incidences doivent être analysées selon la saisonnalité hivernale ou estivale. Au regard de l'activité hivernale, fondée sur le ski alpin, les incidences sont positives puisque le projet vise à sécuriser la pratique. Il doit donc générer des retombées positives sur l'économie locale. Par ailleurs, le projet n'entraîne ici aucun impact sur la ressource en eau potable dans la mesure où ce domaine n'offre aucun hébergement sur site et que la consommation locale y est limitée à quelques services (cafétéria/restaurant, sanitaires, locaux du personnel, …). L'impact lié au bruit des nouvelles installtions n'est également pas significatif dans la mesure où les appareils répondront aux normes en vigueur et que leur fonctionnement s'effectue prioritairement en dehors des heures d'ouverture du domaine.

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Au regard des activités estivales, pour le tourisme sportif (VTT et randonnée) ou contemplatif, l'enjeu est surtout celui de la qualité du site et donc paysager. Nous avons pu voir qu'en la matière l'incidence n'est pas significative et que le seul élément pouvant marquer durablement le site, l'extension d'un bâtiment pour abriter le local de pompage est traitée de façon qualitative.

Les incidences sur le pastoralisme : En ce qui concerne le pastoralisme, en dehors du dérangement lié à la prériode des travaux, l'atteinte temporaire aux estives est limitée à une surface maximale de 2 500 m2, pour l'ouverture de la tranchée et à environ 60 m2 pour les emprises des trois captages et de l'extension du bâtiment. Le bruit de la microcentrale suit les périodes de fonctionnement qui est continu.

Les impacts sur la santé humaine L'installation en place ne génère pas de source de pollution atmosphérique ou aquatique.

Les impacts sur la pêche et la chasse : Les aménagements ne pénaliseront pas directement l'activité pêche qui n'est pratiquée à ce niveau du ruisseau du Lis. Les mesures prises dans la conduite du chantier doivent éviter toute pollution du réseau hygraphique en aval où cette activité est pratiquée (cours inférieur du ruisseu du Lis et gave du Cambasque. Le projet n'est pas significatif pour l'activité de chasse en dehors de la phase de travaux qui pourra se dérouler à l'automne. Dans tous les cas, ceux-ci vont se situer à proximité d'équipements existants (départ de télésiège, emprise de piste, …) et confondront aux travaux de maintenance estivale habituels sur site.

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5. MESURES ENVISAGEES POUR EVITER ET REDUIRE LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET

5.1. MESURES D'EVITEMENT Les mesures d'évitement, listées ci-après, sont indexées dans les colonnes de droite au regard des thématiques sur lesquelles elles portent.

Les codes mentionnés en colonne de gauche les regroupent en type : EC : mesure d'Evitement relevant de la Conception du projet, ET : mesure d'Evitement lors de la mise en œuvre des Travaux.

Tableau n° 33 : Mesures d'évitement retenues

Code Mesures adoptées flore Faune Habitats Habitats Paysage Activités Activités humaines graphique graphique naturels et et naturels Réseau hydro hydro Réseau Lors de la définition du projet, exclusion de la solution de EC1 création d’un lac (limitations des impacts) X X X X Conception et réalisation des projets en concertation avec EC2 un ingénieur écologue. X X X X X Balisage des aires de chantier et contrôle du respect (délimitation stricte des zones autorisées aux travaux / ET1 dépôts, retournement, circulation, etc.) en préalable au X X X X X démarrage de ceux-ci. Pour les déplacements sur les pistes carrossables du domaine skiable et sur les pistes de ski, définition d'un plan ET2 de circulation pour éviter la divagation des engins de X X X X X chantier en phases de travaux avec contrôle du bon usage. Utilisation des routes goudronnées et pistes carrossables existantes permettant d’accéder aux zones de travaux. ET3 X X X X X Il n’est pas prévu la création d’accès complémentaire (sauf piétonnier pour les travaux). Interdiction de mise en dépôt définitive sur le site du ET4 chantier de déchets de toutes natures, et mise en place sur X X X X X le site du chantier de containers vidés chaque semaine. Mise en place d'information actualisée sur le déroulement du chantier pour les usagers du site (bergers, touristes, ET5 sportifs, …) et la gêne occasionnée (secteurs X temporairement interdit, déviations de piste ou de sentiers, …) Mise en place de parcs de stationnement unique des ET6 engins de TP. X X X X Visite préalable de l'emprise du chantier lors du piquetage ET7 pour dernière validation de l'absence d'espèces sensibles X X par un ingénieur écologue.

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5.2. MESURES REDUCTRICES ADOPTEES Les mesures réductrices sont listées ci-après :

Tableau n° 34 : Mesures réductrices retenues

Code Mesures adoptées Faune flore et Réseau Réseau

Paysage hydro graphique graphique hydro Habitats naturels Habitats Activités humaines Activités

Utilisation d’engins et matériel de chantier conforme aux R1 normes en vigueur / risque de pollution X X X X Incitation à l’utilisation de fluides biodégradables pour R2 X X X X les circuits hydrauliques pour les engins de chantier Mise à disposition par l'entreprise d’un kit d’absorption R3 des hydrocarbures dans tous les engins de chantier en X X X X cas d’accident (rupture de flexible, etc.) Evitement des périodes de fortes pluies pour la R4 X X X manipulation des déblais et des remblais. Traitement de la couche de surface (réservation et stockage) terre végétale et matériaux fins, R5 X X X X revégétalisation et mise en défens des espaces terrassés. Revégétalisation de tous espaces remaniés pour les R6 travaux, y compris l'emprise de la tranchée pour la pose X de l'adduction d'eau Mise en place de systèmes de protection (filtres à R7 paille…) pour éviter la pollution des cours en aval des X X X prises d'eau lors de la phase de chantier Maintien d’un débit réservé total de 12,1 l/s réparti en R8 1,47 l/s au niveau du capatage 1, 6,59 l/s au niveau du X X X X captage 2 et 4,06 l/s au niveau du captage 3 Mise en place d’une grille d’écartement de 10 mm sur R9 les 3 prises d’eau afin d’éviter un risque de piégeage X d’espèces aquatique (amphibiens adultes, Desman, …) Entretien annuel des prises d'eau en automne ou début d'hiver pour limiter les incidences sur la faune R10 aquatique. X A l'occasion de cet entretien les éléments solides éventuellement bloqués seront rendu mobilisables. R11 Sensibilisation du personnel à la faune aquatique X

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5.3. DETAILS/PRECISIONS SUR CERTAINES MESURES PREVUES Des vérifications des prises d'eau seront réalisées régulièrement, notamment en périodes de basses eaux. 5.3.1. ENTRETIEN DES PRISES D'EAU Un entretien régulier des prises d'eau sera effectué annuellement (R9). Hors contrainte de sécurité, les travaux, interventions de dégravages, seront effectués en fin d'automne et avant la saison hivernale pour prendre en compte les cycles biologiques de la faune aquatique. Les éléments solides éventuels bloqués au niveau de la prise d'eau seront remis dans le lit mineur immédiatement à l'aval de façon à être remobilisables.

5.3.2. FORMATION DU PERSONNEL ET SUIVI Le personnel en charge de l'entretien des prises d'eau bénéficiera d'une session de sensibilisation à la faune aquatique afin de pouvoir assurer un suivi lors des opérations d'entretien (connaissance des espèces, libération d'un regard, repérage de dysfonctionnement, …).

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6. PROPOSITION DE MESURES DE SUIVI Une intervention annuelle (1jr) d'un ingénieur écologue est proposée pour un suivi d'inventaire pour la faune aquatique au niveau des prises d'eau et aux abords pendant 5 ans.

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7. COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE ADOUR-GARONNE Le S.D.A.G.E. Adour-Garonne 2016-2021, présente notamment 4 orientations fondamentales, chacune étant déclinée en plusieurs actions pour atteindre ces objectifs. L’adéquation du projet par rapport au S.D.A.G.E. est commentée selon ces 4 objectifs dans le tableau ci-dessous. Tableau n° 35 : Compatibilité du projet avec le S.D.A.G.E Adour Garonne

Principales orientations SDAGE Compatibilité du projet

A - Créer les conditions de gouvernance favorables à l’atteinte des objectifs du SDAGE A12 – Favoriser la consultation des Les bureaux d'études techniques en charge de la définition du projet données ont utilisé les divers systèmes d'information en la matière. Le projet de renforcement de l'alimentation de l'installation de neige de culture vise notamment à enneiger des zones de piste très A20 – Raisonner conjointement les ponctuelles et discontinues. En l'absence de cette possibilté ce sont polititiques de l'eau et de l'énergie les dameuses qui doivent pourvoir à cet enneigement par déplacement de neige, ce qui engendre alors une surconsommation d'énergie fossile. A37 – Respect des espaces de Limitation des interventions dans les lits mineurs à la strcite fonctionnalité des milieux aquatiques implantation des prises d'eau. Le projet de captages vient ici en dans l’utilisation des sols et la gestion substitution d'un projet de création de retenue, un temps envisagé et des eaux de pluie étudié. B - Réduire les pollutions Même si les mesures proposées ne relèvent pas directement de cette orientation, il convient de mentionner que des sujétions de B2 – Réduction des pollutions dues au chantier seront mises en œuvre pour éviter les transferts ruissellement des eaux pluviales d’éléments polluants vers le réseau hydrographique en phase de travaux (cf. § 5.1 et 5.2). C – Améliorer la gestion quantitative Les installations de production de neige de culture sont pourvues C2 – Connaître les prélèvements réels de compteurs qui permettent un suivi des prélèvements. Le projet vise vient ici renforcer l'alimentation d'un équipement de production de neige de culture d'appoint, uniquement destiné à renforcer l'enneigement naturel d'un domaine bien pourvu en la matière. Cet équipement existant ne concerne qu'une faible partie du domaine (5,4 ha) et permet d'enneiger des points d'usure rapide C14 – Généraliser l'utilisation de la neige et des sections de retour skieurs en partie basse du rationnelle et économe de l'eau et domaine. La surface enneigée ne sera pas étendue, mais la quantifier les économies d'eau capacité de production sur les périodes de froid sera améliorée. Il est également à souligner ici que la production de neige de culture ne génère qu'une très faible consommation de l'eau prélevée (liée à une évaporation peu significative), mais se traduit essentiellement par sa remobilisation sous forme solide, assorti d'un décalage de fonte. D - Préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques Le projet de captages vient ici en substitution d'un projet de D15 – Eviter et réduire les impacts des création de retenue, un temps envisagé et étudié ; cela constitue nouveaux plans d'eau donc en soi une mesure d'évitement. Dans le cadre du présent dossier, l'analyse des caractéristiques du D22 - Renforcement de la préservation bassin amont du ruisseau de Lys a été effectuée, afin d'intégrer et de la restauration des têtes de ces paramètres dans la définition du projet. Des mesures bassin versant et des chevelus proposées (débit réservé, grilles sur les prise d'eau, …) en hydrographiques découlent directement. Le bassin versant du Gave de Cambasque, auquel appartient le D26 – Définir des milieux aquatiques et ruisseau du Lys a éré défini comme "cours d'eau en très bon état humides à forts enjeux écologiques. écologique" (B0065 Bv du gave de cambasque) ; les ouvrages liés aux projets ont donc été définis pour ne pas porter obstacle à la

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continuité écologique. D27 - Préservation des milieux L'emprise des projets, sur les lits mineurs de cours, a été aquatiques et des zones humides à strictement limitée à celle des 3 prises d'eau. A ce niveau, diverses forts enjeux environnementaux mesures permettent d'assurer la continuité écologique : • seuils de 30 cm, pourvu d'un radier incliné en pavage naturel à l'aval ; D29 - Préservation des zones • maintien d'un débit réservé de 1/10 du module à chaque majeures de reproduction de certaines captage ; espèces • mise en place de grilles d’écartement de 10 mm sur les 3 prises d’eau afin d’éviter un risque de piégeage d’espèces aquatique (amphibiens adultes, Desman, …) D44 - Préservation des espèces des Les prélèvements hivernaux n'auront pas d'incidence sur les milieux aquatiques et des zones espèces aquatiques protégées recensées, essentiellement des humides remarquables menacées et amphibiens, ou potentielles (Calotriton des Pyrénées, Desman, …) quasi-menacées de disparition du en période de repos à cette période. bassin Ces ouvrages resteront franchissables par ces espères compte tenu D47 – Renforcer la vigilance pour de leurs caractéristiques (hauteur de 30 cm, radier incliné et débit certaines espèces particulièrement réservé à l'aval). Les grilles précitées empêcheront également le sensibles sur le bassin piégéage des individus adaultés au niveau des prise d'eau. Un inventaire et une cartographie des habitats naturels ont été D38 - Cartographier les zones établis lors de l'étude du projet (cf. tableau n°12 et carte n°46) et ne humides font apparaître aucune zone humide impactée.

Le projet est jugé compatible avec le SDAGE du bassin Adour Garonne.

Il est à noter que compte tenu de l'absence de rejet en fin de filière de traitement des effluents de la gare du Lys directement dans le réseau hydrographique, le prélèvement n'aura pas d'incidence sur leur dilution et donc sur la dégradation de la qualité du réseau hydrographique.

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8. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION Les sites des trois prises d'eau seront remis en état (effacement des seuils) en cas d'abandon des installations de captage.

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9. NOMS ET QUALITES DES AUTEURS

Nom Qualité Prestations effectuées

Gérant Coordination, rédaction partielle et Georges DANTIN Ingénieur écologue relecture de l’étude. AMIDEV

Technicienne Rédaction partielle, cartographie générale Fanny CATANZANO environnement Inventaires terrain amphibiens, reptiles et AMIDEV insectes

Ingénieur écologue Inventaires terrain avifaune, amphibien et Sabine de REDON AMIDEV mammofaune

Technicienne Inventaire terrain, cartographie et rédaction Claire BATAILLES environnement volet flore et habitats, AMIDEV

Assistante administrative Sylvie MAUGET Secrétariat et mise en forme AMIDEV

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10. TABLE DES CARTES, PHOTOGRAPHIES ET TABLEAUX

CARTES Carte n° 1 : Localisation de la zone d’étude à l’échelle du Sud ouest de la France ...... 13 Carte n° 2 : Localisation de la zone d’étude en vue rapprochée ...... 13 Carte n° 3 : Localisation du projet ...... 14 Carte n° 4 : Plan réseau neige existant et projet des trois captages ...... 15 Carte n° 5 : Plan de la conduite d’adduction et du raccordement au réseau neige ...... 20 Carte n° 6 : Localisation du projet et de la zone d’étude ...... 23 Carte n° 7 : Accessibilité routière depuis Cauterets au site d’étude ...... 24 Carte n° 8 : Accessibilité ferroviaire ...... 25 Carte n° 9 : Accessibilité aéroportuaire ...... 26 Carte n° 10 : Découpage communal et projet ...... 27 Carte n° 11 : Localisation du projet sur fond cadastral ...... 27 Carte n° 12 : Carte de situation des SAGE au regard du projet ...... 30 Carte n° 13 : Zone d’étude et éléments du schéma régional de cohérence écologique (1/100 000ème) ...... 31 Carte n° 14 : Zone d’étude et éléments du schéma régional de cohérence écologique (1/100 000ème) ...... 32 Carte n° 15 : Zone d’étude et éléments du SRCE spécifiques aux milieux rocheux d’altitude ...... 33 Carte n° 16 : Zone d’étude et éléments du SRCE spécifiques aux milieux ouverts, semi ouverts et boisés ...... 33 Carte n° 17 : Zone d’étude et éléments du SRCE spécifiques aux cours d’eau ...... 34 Carte n° 18 : Zonage PLU ...... 34 Carte n° 19 : PPR de Cauterets numérisé et zone d’étude ...... 35 Carte n° 20 : Carte sismique de la France 2009 ...... 36 Carte n° 21 : Zone d’étude et carte de localisation des avalanches ...... 36 Carte n° 22 : Captages d’eau potable et périmètres de protection autour du projet ...... 37 Carte n° 23 : Localisation de la zone d’étude par rapport aux forêts soumises ...... 38 Carte n° 24 : Localisation de la zone d’étude par rapport au Parc National des Pyrénées ...... 39 Carte n° 25 : Site classé au regard de la zone d’étude ...... 39 Carte n° 26 : Site classé Bassin du gave de cauterets et zone d’étude ...... 40 Carte n° 27 : Reserve naturelle au regard de la zone d’étude ...... 40 Carte n° 28 : Sites Natura 2000 au regard du projet ...... 41 Carte n° 29 : ZNIEFF de type II et I au regard de la zone d’étude ...... 42 Carte n° 30 : ZNIEFF de type I au regard de la zone d’étude ...... 43 Carte n° 31 : Localisation de la zone d’étude sur la carte géologique ...... 44 Carte n° 32 : Contexte hydrographique ...... 46 Carte n° 33 : Informations sur les terrains plissés du Bassin Versant des Gaves ...... 46 Carte n° 34 : Carte détaillée des sous-bassins des 3 captages ...... 47 Carte n° 35 : Localisation de la zone d'épandage au regard des points de captage projetés ...... 52 Carte n° 36 : Plan de la filière de traitement ...... 52 Carte n° 37 : Zone de protection du patrimoine culturel et archéologique au regard du projet ...... 53 Carte n° 38 : Carte des Unités Pastorales ...... 54 Carte n° 39 : Localisation des barrages et usines hydroélectriques aux alentours de la zone d’étude 56 Carte n° 40 : Itinéraire de randonnée autour de Cauterets ...... 58 Carte n° 41 : Randonnées proche de la zone d’étude ...... 58 Carte n° 42 : Domaine skiable du Lis ...... 59 Carte n° 43 : Contexte paysager du projet ...... 60 Carte n° 44 : Carte unité paysagère Cirque du Lis ...... 61 Carte n° 45 : Simulation du projet sur fond de photo Google earth ...... 62 Carte n° 46 : Localisation des points de prises de vue ...... 63 Carte n° 47 : Localisation de la flore à statut inventoriée par le Parc National des Pyrénées ...... 68 Carte n° 48 : Localisation des relevés phytososiologiques réalisés au sein de la zone d’étude ...... 69 Carte n° 50 : Cartographie des habitats d’intérêt communautaire au titre de Natura 2000 ...... 108 Carte n° 51 : Cartographie des habitats humides au titre de l’arrêté du 24 juin 2008 ...... 109

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Carte n° 52 : Zones à enjeux pour la faune ...... 110 Carte n° 53 : Contacts Vipère aspic sur la zone d’étude du Cambasque ...... 163 Carte n° 54 : Contacts amphibiens sur la zone d’étude du Cambasque ...... 163 Carte n° 55 : Contacts Apollon sur la zone d’étude du Cambasque ...... 164 Carte n° 56 : Localisation des contacts faune de l’Association Nature Midi Pyrénées ...... 183 Carte n° 57 : Localisation des contacts faune du Parc National des Pyrénées ...... 184

PHOTOGRAPHIES Photo n° 1 : Vue vers l’amont (P1) sur le chevelu amont du ruisseau du Lis au niveau des projets de captages n°1 et 2 ...... 63 Photo n° 2 : Vue vers l’aval (P2) sur le chevelu amont du ruisseau du Lis au niveau des 3 projets de captage ...... 64 Photo n° 3 : Vue sur le captage n°1 (P3) ...... 64 Photo n° 4 : Vue vers l’aval et vers l’amont (P4) au droit du captage n°2 ...... 65 Photo n° 5 : Vue vers l’aval (P5) au droit du captage n°3 ...... 66 Photo n° 6 : Vue sur le captage n°3 (P6) ...... 66 Photo n° 7 : Ruisselet du Lis survollé par le télésiège des crêtes ...... 73 Photo n° 8 : Ruisseau du Lis, partie aval de la zone d’étude...... 74 Photo n° 9 : Ruisseau du Lis, partie amont de la zone d’étude...... 74 Photo n° 10 : Eaux courantes du ruisseau du Lis...... 75 Photo n° 11 : Eboulis en bordure du ruisseau du Lis ...... 76 Photo n° 12 : Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante et éboulis sur le bas du versant Moun Né (Relevé 1) ...... 77 Photo n° 13 : Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante et éboulis (Relevé 1) ...... 77 Photo n° 14 : Pelouses pyrénéennes à Fétuque noircissante (Relevé 4) ...... 78 Photo n° 15 : Affleurement calcaire, pelouse à Fétuque de Gautier et télésiège des crêtes ...... 79 Photo n° 16 : Enclos à bétail ...... 80 Photo n° 17 : Escarpement rocheux sous le télésiège des crêtes ...... 81 Photo n° 18 : Affleurement rocheux calcaire (Relevé 7) ...... 82 Photo n° 19 : Erine des alpes sur l’effleurement rocheux...... 83 Photo n° 20 : Habitat dégradé en cours de revégétalisation, tend vers les Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante ...... 84 Photo n° 21 : Habitat dégradé en cours de revégétalisation, tend vers les Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri ...... 84 Photo n° 22 : Terrassements antérieurs réalisés au droit du projet de retenue...... 85 Photo n° 23 : Habitat dégradé qui tend vers un éboulis à Rumex scutatus ...... 86 Photo n° 24 : Milieu remanié, au droit du projet de captage n°3 ...... 86 Photo n° 25 : Talus aval de la piste de ski...... 87 Photo n° 26 : Carduus carlinoïdes, sur éboulis du talus de la piste ...... 87 Photo n° 27 : Piste en cours de revégétalisation...... 89 Photo n° 28 : Piste en cours de revégétalisation, vue de près...... 89 Photo n° 29 : Gare d’embarquement du télésiège débrayable 6 places...... 90 Photo n° 30 : Piste carrossable ...... 90 Photo n° 31 : Traquet motteux seul puis en compagnie d’un Rouge-queue noir ...... 95 Photo n° 32 : Lézard des murailles ...... 99 Photo n° 33 : Talus chevelu amont du ruisseau du Lis avec présence du Lézard des murailles ...... 99 Photo n° 34 : Larves de Salamandre tachetée et habitat ...... 101 Photo n° 35 : Cuivré de la Verge d’or ...... 105 Photo n° 36 : Habitat favorable à la reproduction de l’Apollon (présent hors projet) ...... 105 Photo n° 37 : Implantation de la salle de pompage en extension d'un bâtiment de départ de télésiège ...... 115 Photo n° 38 : Bâtiment actuel départ télésiège ...... 116 Photo n° 39 : Simulation de l'extension pour la salle de pompage ...... 116

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TABLEAUX Tableau n° 1 : Distance et temps moyen pour rejoindre Cauterets depuis la frontière espagnole ...... 24 Tableau n° 2 : Distance et temps moyen pour rejoindre Cauterets depuis la frontière espagnole ...... 24 Tableau n° 3 : Données météorologiques de la station de Cauterets ...... 49 Tableau n° 4 : Débits calculés selon la pluviométrie ...... 49 Tableau n° 5 : Débits mesurés disponibles ...... 50 Tableau n° 6 : Estimation du débit moyen du Ruisseau du Lis sur la base des données mesurées des gaves de Cauterets et du Cambasque ...... 50 Tableau n° 7 : Débits mensuels mesurés du Gave du Cambasque ...... 50 Tableau n° 8 : Estimation des débits mensuels du Ruisseau du Lis ...... 51 Tableau n° 9 : Estimation des débits annuels de 3 sous-bassins du Ruisseau du Lis ...... 51 Tableau n° 10 : Estimation des débits annuels de 3 sous-bassins du Ruisseau du Lis ...... 51 Tableau n° 11 : Liste d’espèces inventoriées au sein de la zone d’étude (Parc national des Pyrénées - FLORENCE PNP (Etienne - 22/07/2008), repris AMIDEV ...... 68 Tableau n° 12 : Récapitulatif des formations végétales rencontrées ...... 70 Tableau n° 13 : Espèces de mammifères rencontrées ...... 93 Tableau n° 14 : Espèces de mammifères potentielles ...... 93 Tableau n° 15 : Enjeux mammifères ...... 94 Tableau n° 16 : Espèces d’oiseaux rencontrées ...... 95 Tableau n° 17 : Espèces d’oiseaux potentielles ...... 96 Tableau n° 18 : Enjeux oiseaux ...... 97 Tableau n° 19 : Espèces de reptiles rencontrées ...... 99 Tableau n° 20 : Espèces de reptiles potentielles ...... 100 Tableau n° 21 : Enjeux reptiles ...... 101 Tableau n° 22 : Espèces d’amphibiens rencontrées ...... 101 Tableau n° 23 : Espèces d’amphibiens potentielles ...... 102 Tableau n° 24 : Enjeux amphibiens ...... 103 Tableau n° 25 : Espèces d’odonates potentielles ...... 104 Tableau n° 26 : Espèces de lépidoptères rencontrées ...... 104 Tableau n° 27 : Espèces de lépidoptères potentielles ...... 106 Tableau n° 28 : Enjeux lépidoptères ...... 107 Tableau n° 29 : Espèces d’orthoptères rencontrées ...... 107 Tableau n° 30 : Analyse du prélèvement ...... 114 Tableau n° 31 : Mesures d'évitement retenues ...... 123 Tableau n° 32 : Mesures réductrices retenues ...... 124 Tableau n° 33 : Compatibilité du projet avec le S.D.A.G.E Adour Garonne ...... 129 Tableau n° 34 : Espèces de faune recensées par NMP ...... 183

ILLUSTRATIONS Illustration n° 1 : Plan du captage n°1 ...... 16 Illustration n° 2 : Plan du captage n°2 ...... 17 Illustration n° 3 : Plan du captage n°3 ...... 19 Illustration n° 4 : Plan de la salle de pompage ...... 21 Illustration n° 5 : Coupes de la salle de pompage ...... 21 Illustration n° 6 : Facades de la salle de pompage ...... 22

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11. ANNEXES

11.1. AVIS RENDUS PAR LA DDT65-SEREF ET LA DREAL OCCITANIE DANS LE CADRE DE LA PREINSTRUCTION DE LA DEMANDE D'AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE ...... 141 11.2. ZNIEFF DE TYPE II "VAL D’AZUN ET HAUTE-VALLEE DU GAVE DE CAUTERETS" ...... 153 11.3. ZNIEFF DE TYPE I « MASSIF DU CABALIROS ET DU MOUN NE» ...... 157 11.4. DONNEES TERRAIN AMIDEV 2015 SUR SECTEUR CAMBASQUE (ETAT DES LIEUX DU VERSANT COURBET) ...... 159 11.5. RAPPORT DESMAN CAMBASQUE (AMIDEV/PYREN) ...... 165 11.6. DONNEES ASSOCIATION NATURE MIDI-PYRENEES ...... 183 11.7. DONNEES FAUNE DU PARC NATIONAL DES PYRENEES ...... 184 11.8. RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES AMIDEV ...... 185 11.9. LISTE DES PRINCIPAUX STATUTS ET DES PRINCIPAUX TEXTES UTILISES POUR LA FLORE ...... 191 11.10. LISTE DES PRINCIPAUX STATUTS ET DES PRINCIPAUX TEXTES UTILISES POUR LA FAUNE ...... 195 11.11. BIBLIOGRAPHIE ...... 199 11.11.1. Bibliographie naturaliste utilisée ...... 199 11.11.2. Bibliographie locale ...... 201 a) Ouvrages : ...... 201 b) Site internet : ...... 202

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11.1. AVIS RENDUS PAR LA DDT65-SEREF ET LA DREAL OCCITANIE DANS LE CADRE DE LA PREINSTRUCTION DE LA DEMANDE D'AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE UNIQUE

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Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 142 1er avis de la DDT 65-SEREF, en date du 19/12/2017, dans le cadre de la préinstruction du dossier de demande d'Autorisation Environnementale Unique

Espace Cauterets : Projet de captage dans le ruisseau du Lis

Afin de sécuriser ses installations de production de neige de culture, le projet présenté par Espace Cauterets prévoit de prélever de l’eau dans la partie du chevelu amont du ruisseau du Lis dans le cirque du Lys. Ce chevelu comprend 3 branches principales qui se rejoingnent et confluent pour former le ruisseau du Lis. Le prélèvement se situe en 3 points distincts sur les 3 branches du chevelu amont, soit un captage par branche.

1. Etat initial des débits 1.a Comparaison avec les débits estimés par l’IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) Les valeurs de débits indiqués dans le dossier sont systématiquement supérieures à celles fournies par l’IRSTEA. Ceci est vrai pour les débits du ruisseau du Lis et de son chevelu amont, tout comme pour les débits du Gave de Cambasque (tableau page 49). 2.b Méthode employée pour l’estimation La méthode utilisée pour estimer les débits semble incorrecte ou en tout cas non adaptée à une zone d’altitude pour la période envisagée, à savoir l’hiver (page 48) : en effet, le dossier prend en compte un gradient pluviométrique qui est fonction de l’altitude et estime ainsi les débits des cours d’eau en fonction de la pluie qui est censée tomber sur le bassin versant correspondant. Or, il n’est pas pris en compte le fait qu’en hiver, c’est de la neige qui tombe et non de la pluie. Cette eau, qui est certes présente sur le bassin versant sous forme de neige, viendra gonfler le débit des cours d’eau à la fonte nivale seulement et pas en plein hiver. Cette approche via le gradient pluviométrique ne peut donc pas donner une estimation valable des débits durant l’étiage hivernal.

En prenant en compte les débits indiqués par l’IRSTEA dans le ruisseau du Lis (dans les 3 branches du chevelu amont), et les besoins de prélèvement indiqués dans le dossier, les 3 branches seront asséchées totalement. Le débit de prélèvement est supérieur ou égal au QMNA5 (valeur de l’IRSTEA).

Enfin, le 3ème point de prélèvement est positionné à l’aval ou à l’amont (point exact à vérifier) du rejet de la station d’épuration du restaurant du Lys, sur le même linéaire de cours d’eau. Or, le prélèvement envisagé va se dérouler en hiver, lorsque la station sera à son pic d’utilisation et donc de rejets. Le rejet de la STEP ne pourra donc pas être dilué, en l’absence de débit naturel dans le cours d’eau. La dilution de la pollution risque de ne pas être effective, et d’impacter directement le cours d’eau. De plus, si le rejet se trouve à l’amont du prélèvement, celui-ci prélèvera les eaux de sortie de la STEP pour produire la neige de culture. Si le rejet est à l’aval, celui-ci se déversera dans le lit d’un cours d’eau asséché. 2. Au titre du SDAGE 2016, le ruisseau du Lis est en très bon état écologique Pour rappel, art. L181-3 du code de l’environnement : « l’autorisation environnementale ne peut être accordée que si les mesures qu’elle comporte assurent la prévention des dangers ou inconvénients pour les intérêts mentionnés aux articles L.211-1 et L.511-1, selon les cas. »

1/3 Ceci implique entre autres, que l’autorisation environnementale ne pourra être accordée qu’à la condition que le projet ne dégrade pas le cours d’eau. En effet, dans sa forme actuelle, (prélèvements non compatibles avec les débits naturels) le projet va impacter le ruisseau du Lis, et augmenter les impacts du rejet de la station d’épuration. Or, au regard de l’article L.181-3, il n’est pas possible de dégrader ce cours d’eau considéré comme en très bon état écologique au titre du SDAGE 2016. 3. Le dossier doit être complété avec les éléments suivants :

• réévaluer les débits naturels pour proposer des débits prélevables qui n’impacteront pas le milieu ou revoir les débits de prélèvement si les débits naturels ne sont pas réévalués • réaliser un inventaire desman, selon les préconisations du conservatoire d’espaces naturels de Midi-Pyrénées (CEN Midi-Pyrénées). Le cirque du Lys est en effet situé en zone grise, qui correspond à une présence potentielle de l’espèce. • fournir des explications claires concernant le fonctionnement actuel de la production de la neige de culture, du prélèvement d’eau jusqu’à la production de neige (les explications figurant aux pages 1 et 2 sont difficilement compréhensibles et suscitent beaucoup de questionnements dans leur rédaction) : ◦ méthode actuelle pour prélever l’eau et remplir le réservoir : quel débit de prélèvement, quelle source d’approvisionnement, quand a-t-il lieu, durée de remplissage, durée de vidange ? ◦ à quoi correspondent les 280 heures indiquées pour « assurer la production compte-tenu du manque d’eau » ? ◦ « ce manque d’eau stockée nécessite l’arrêt du pompage et donc de la production » (page 1) : de quel pompage s’agit-il ? quelle provenance, quelle destination ? Concernant la production : s’agit-il de la production de neige de culture, de l’eau servant à remplir le réservoir ? autre chose ? ◦ « ces interruptions entrainent des pertes de créneaux de froid qui se produisent notamment en début de saison » : des explications sont nécessaires ◦ « ce dispositif permettrait d’atteindre l’objectif de production en 150 heures, soit un impact sur le volume prélevé dans les nouveaux captages de 11250 m3 annuel »: idem • un inventaire a été réalisé en 2007 et 2012 concernant les stations de ski des Hautes-Pyrénées qui produisent de la neige de culture. De ces inventaires, il semble que le réservoir se remplit à partir d’un trop plein sur l’alimentation en eau potable de la commune. ◦ Si cette information est exacte, il est nécessaire de décrire le lieu du prélèvement pour l’eau potable, de préciser le lieu du déversement du trop-plein selon les deux possibilités : le trop plein retourne au milieu, le trop plein sert à alimenter le lac. 4. Durée du prélèvement Le dossier indique en page 5, une base de 120 jours d’ouverture, soit 2880h. En fait, la station est ouverte : • hiver 2016-2017 : du 26 novembre 2016 au 30 avril 2017 • hiver 2017-2018 : du 1er décembre 2017 au 22 avril 2018 (information sur le site de l’office de tourisme de Cauterets)

La durée d’ouverture de la station est donc d’environ 5 mois, soit 3600 heures. Cette durée supplémentaire aura un impact sur le prélèvement. 5. Hydroélectricité Le dossier indique en page 54 qu’aucun aménagement hydroélectrique ne concerne la zone du projet. Pour information, un projet d’hydroélectricité est prévu à l’aval sur le gave du Cambasque. Le

2/3 ruisseau du Lis étant un de ces affluents, le prélèvement peut occasionner une perte de production pendant la période hivernale. Un échange entre les deux maîtrises d’ouvrage semble pertinente. 6. Observations complémentaires

• L’installation actuelle n’a semble-t-il pas fait l’objet d’un arrêté d’autorisation au titre de la loi sur l’eau, mais elle a pu faire l’objet d’une instruction par la DRIRE, et pourrait être concernée par un arrêté pour l’installation centralisée de la compression d’air. Le cas échéant, il est nécessaire de fournir cet arrêté dans le dossier.

• Le projet prévoit de réaliser des enrochements libres pour chaque captage (pages 15 et 18). Les linéaires doivent être précisés. En effet, si le cumul des trois enrochements est supérieur ou égal à 20 mètres, il s’agira de viser la rubrique 3.1.4.0 relative aux protections de berges.

• Le dossier indique que les ouvrages de captage sont calibrés pour prélever le débit de 22 m3/h, mais sauf erreur, il n’est pas fait mention : • de compteurs, permettant de s’assurer que le volume total prélevé est bien de 11250 m3 ; • de systèmes de fermeture du prélèvement pour le stopper une fois le volume total prélevé.

7. Données IRSTEA relatives aux débits Vous trouverez dans le tableau ci-dessous, un récapitulatif des valeurs de débit provenant de l’IRSTEA. Les valeurs y sont indiquées en m3/s.

Gave de Cambasque (juste Captage 1 Captage 2 Captage 3 avant la confluence avec Gave de Cauterets) QA BASN 0,008 0,020 0,023 0,626 QA MOY MN 0,011 0,026 0,030 0,829 QA HAUN 0,015 0,035 0,040 1,099 Q5 BASN 0,001 0,004 0,004 0,165 Q5 MOYMN 0,002 0,005 0,006 0,221 Q5 HAUN 0,003 0,007 0,008 0,286

QA : module débit moyen interannuel BASN : valeur minimale Q5 : QMNA5 débit mensuel quinquennal sec HAUN : valeur maximale MOY MN : valeur moyenne

3/3 PRÉFET DE LA RÉGION OCCITANIE

Direction régionale de l'environnement. de l'aménagement et du logement Toulouse, le 23 JAN, 2018 Direction de l'amcnagement Le directeur régional à A ffaire suivie par : Geneviève Sasia Téléphone : 05 61586523 Direction Départementale des Territoires des Télécopie : 0561586551 Hautes-Pyrénées Courricl : gcncvic\'c.sasia Service Environnement, Ressources en Eau et Forêt @dc\'cloppcrncnl-durablc.gouv.rr 3, rue Lordat BP 1349 65013 Tarbes cedex

A l' attention de M. Christophe SCHANG

Objet: projet de pompage dans le ruisseau du Lys; consultation en amont du dépôt de dossier d'Autorisation Environnementale Unique.

Par courriel en date du 22 décembre 2017, vous avez sollicité notre avis sur le dossier provisoire en amont de la demande d'Autorisation Environnementale Unique pour un projet de pompage dans un ruisseau du Lys pour sécuriser la production de neige de culture de la station de ski du Lys, dans le site classé du bassin de Cauterets.

Nous vous remercions pour cette consultation.

Après examen du dossier provisoire, repérage in situ des futurs points de captage à la station du Lys, échanges avec notre paysagiste conseil et le service de l'évaluation environnementale, nos remarques sont les suivantes:

• Nous confirmons que le dossier n'est pas soumis à demande au cas par cas à évaluation environnementale • Nous n'avons pas de remarque particulière sur l'opportunité de sécuriser la production de neige artificielle dans la station du Lys en site classé: la station d'altitude du Lys bénéficie naturellement d'un bon enneigement: le système de production de neige artificielle y est donc bien envisagé comme un appoint en cas d'aléas et pas comme une condition de survie de la station; le projet ne prévoit pas d'extension de la surface enneigée (5,4ha) ni d'augmentation du nombre des 15 enneigeurs. Il s'agit d'optimiser l'installation existante par un meilleur approvisionnement en eau pour remplir plus vite le bassin existant d'une capacité de 1000m3 et donc être en capacité de mieux profiter des périodes de froid pour produire la neige.

~u niveau du site classé, les impacts vont relever essentielleme~t : - de la diminution du débit du ruisseau du Lys lors des périodes de prélèvement en saisons de ski de décembre à mi-février, générant en conséquence un régime plus contrasté du Gave de Cam basque et de ses cascades participant au paysage de Cauterets (moins de débit lors de l'étiage hivernal suite à une plus grande rétention neigeuse et plus de débit au printemps à la fonte des neiges)

1 rue de la Cité administrati"e - CS 80002 - 31074 TOULOUSE CEDEX 9 - Tél. 05 61 58 50 00 1/3 http://wv,w.occitanic.gouv.rr mais surtout: - d'une artificialisation/anthropisation du paysage estival de la station au niveau du tronçon du ruisseau du Lys concerné entre les 3 captages et son raccordement au circuit existant en passant par un nouveau local de pompage: surface d'environ 10m2 par captage comportant un seuil en béton (2,5 m de large sur 30cm d'épaisseur et 30 à 50cm de hauteur) en travers du ruisseau avec angle se prolongeant en goulotte encadrée de murs-béton le long du ruisseau et 2 regards carrés respectivement de 1,60 et 1,20m de côté pour les captages N° 1 et 2, 1,60 et 2,40m pour le captage N°3) - d'une destruction ponctuelle des pelouses d'intérêt communautaire et des milieux humides du ruisseau en lien avec l'emprise des aménagements et des terrassements pour la pose des canalisations sur 280ml.

R : l'extension du local à côté de la gare de départ du télésiège des crêtes pour abriter le local de pompage parait peu impactant dans la mesure où il prolonge un volume bâti existant avec les mêmes caractéristiques architecturales dans un secteur déjà très équipé de la station.

Au regard du classement du site, il s'agit donc surtout de porter une attention particulière à la diminution des impacts paysagers et environnementaux des barrages, des regards des captages ct des terrassements dans le site. Le dossier doit donc être complété sur les aspects suivants: - Mieux justifier pourquoi 3 captages sont nécessaires sur le chevelu amont des confluents du ruisseau du Lys et qu'il est impossible de trouver de solution réduisant ce nombre de captage et le linéaire de canalisation en se rapprochant de l'aval et du nouveau local de pompage.

- Ne pas limiter dans l'exposé l'incidence paysagère du projet au seul prolongement du local technique de la gare du télésiège des crêtes (cf incidences environnementales, résumé non technique page 5 et incidences paysagères page 112) ; les impacts paysagers des aménagements connexes des captages ou de tranchées mal cicatrisées sur la perception estivale et pastorale de la station ne sont pas à négliger: même si ces zones ne sont pas directement desservies par des chemins de randonnée, elles sont perceptibles en vision plongeante depuis le télésiège des crêtes et depuis les secteurs de promenade estivale directement accessibles depuis l'esplanade d'arrivée des œufs de Cauterets (correspondant aux pistes gentiane et campanule). - Illustrer les impacts des aménagements des captages par des schémas en projection et des simulations sur photo-montage des seuils et des regards qui seront aménagés pour chacun de ces captages (en perception rapprochée, à partir des photos estivales, cf étude d'incidences environnementales, page 60 mais aussi en perception plongeante depuis le télésiège ou les plateaux de promenade ou ski).

- Proposer des solutions pour diminuer les impacts paysagers de ces installations connexes, en particulier: Concernant les barrages: - sur le côté non coudé, il convient que la hauteur du mur diminue progressivement pour que l'arase vienne se fondre dans le terrain naturel en suivant le profil du lit de la rivière et en proscrivant toute tranche latérale d'un mur en surplomb du terrain. - le linéaire du coude du mur du barrage formant un côté de la goulotte de dérivation doit être minimal (limité au côté du regard de décantation voire à la largeur de la grille à orifice calibrée) - l'aval du barrage doit être remplie de cailloux pour masquer la hauteur du barrage depuis l'aval quitte à élargir un peu la rivière; ce remplissage doit se développer sur une longueur suffisante pour que la pente pavée du radier soit plus ou moins assimilée à la déclivité du terrain naturel, - en surface, le calibre et la disposition des pierres, toutes issues des abords immédiats du site, doit donner une image très naturelle de cette partie remblayée avec des blocs qui affleurent et des micro-aspérités.

Concernant les 6 regards apparents en surface: -la taille des regards doit être minimisées au maximum: les carrés en surface de 2,4 m voire 1,6 m de côté seront très impactants en vision rapprochée comme plongeante, -la pose des tampons (= couvercle) doit être prévue dans le sens de la pente naturelle - le béton des surfaces apparentes sera "lavé" pour moins refléter la lumière et favoriser la colonisation par les mousses

2/3 Concernant les terrassements: - l'emprise des terrassements pour les ouvrages et les canalisations doit être réduite au minimum" même si le tracé concerne des pistes ou des couverts déjà dégradés. - après travaux, le profil naturel du terrain doit être restituée à l'identique avec les mêmes matériaux en respectant la même identité de la couche superficielle originale; en conséquence, pour favoriser la cicatrisation du site, il convient lors de la réalisation des tranchées, de collecter les 20 cm du dessus avec le couvert végétal en place et de les mettre de côté, séparés des déblais plus profonds, pour pouvoir être réemployés à la même place lors de remblais de finition (technique de déplacage/replacage) : mesure R5 à compléter. - si besoin, le terrain final restitué sera ensemencé avec des espèces locales.

Nous restons à votre disposition pour tout complément ou participer à une réunion de cadrage avec le BE ou la station.

PI le directeur régional de l'environnement de l'aménagement et du logement, Le directeur de l'aménagement Jean-Em~UCHUT

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11.2. ZNIEFF DE TYPE II "VAL D’AZUN ET HAUTE-VALLEE DU GAVE DE CAUTERETS" Milieux déterminants Communautés amphibies pérennes septentrionales, Végétations enracinées immergées, Végétations enracinées flottantes, Mares de tourbières à Sphaignes et Utriculaires, Landes naines à Azalée et à Vaccinium, Landes à Empetrum et Vaccinium, Tapis à Dryade, Pelouses semi-sèches médio- européennes à Bromus erectus, Communautés des combes à neige acidiphiles, Communautés de combes à neige sur substrats calcaires, Gazons à Nard raide et groupements apparentés, Pelouses siliceuses thermophiles subalpines, Pelouses à laîche courbée et communautés apparentées, Pelouses à laîche ferrugineuse et communautés apparentées, Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri, Mégaphorbiaies pyrénéo-ibériques, Forêts de Pins de montagne à Rhododendron ferrugineux, Buttes, bourrelets et pelouses tourbeuses, Tourbières basses, Sources d'eaux dures, Bas-marais alcalins pyrénéens, Eboulis siliceux alpins, Eboulis siliceux des montagnes nordiques, Végétation des falaises continentales calcaires, Dalles rocheuses, Névés, Glaciers rocheux, Glaciers, Grottes.

Habitats déterminants : Communautés flottantes de Sparganium, Gazons des bordures d'étangs acides en eaux peu profondes, Tapis immergés de Characées, Groupements d'Epilobes des rivières subalpines, Landes humides à Erica tetralix, sans E. ciliaris, Landes sub-montagnardes pyrénéo-cantabriques à Vaccinium, Landes alpines à Vaccinium, Landes à Empetrum et Vaccinium, Tapis de Dryas de haute montagne, Maquis bas à Ericacées, Mesobromion des Pyrénées occidentales, Communautés acidiphiles des combes à neige alpines à mousses, Communautés acidiphiles des combes à neige alpines à Saule nain, Communautés acidiphiles de combes à neige alpines à Carex-Gnaphalium, Communautés des combes à neige sur calcaires à Arabis-Gnaphalium, Communautés des combes à neige sur calcaires, à Saules en espaliers, Communautés des affleurements et rochers désagrégés alpins, Pelouses pyrénéo-alpines hygrophiles à Vulpins, Pelouses pyrénéennes fermées à Festuca eskia, Pelouses en gradins à Festuca eskia, Pelouses à Carex curvula, Pelouses à Festuca borderei, Pelouses pyrénéennes à laîche sempervirente, Pelouses à fétuque violette et communautés apparentées, Pelouses pyrénéennes à Elyna, Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri, Prairies à Renouée bistorte, Prairies à Molinie sur calcaires, Mégaphorbiaies pyrénéo-ibériques, Prairies de fauche de montagne, Tillaies de ravin xérothermophiles pyrénéennes, Sapinières à Rhododendron, Sapinières pyrénéennes à Rhododendron, Forêts pyrénéennes de Pins de montagne à Rhododendron, Forêts de Pins de montagne à Véronique, Forêts pyrénéennes de Pins de montagne à Raisin d'Ours, Forêts de Pins de montagne à Pulsatille, Forêts mésophiles acidiphiles pyrénéennes de Pins sylvestres, Bois tourbeux de Pins de montagne, Buttes de Sphaignes colorées, Buttes de Sphagnum magellanicum, Buttes de Sphagnum fuscum, Buttes de Sphagnum papillosum, Buttes à buissons nains, Buttes à buissons de Callune prostrée, Tourbières bombées à Erica et Sphagnum, Sources d'eaux dures, Sources calcaires, Bas-marais alcalins pyrénéens, Bas-marais à Carex nigra, Gazons riverains arctico-alpins à élyne fausse Laîche, Ceintures lacustres à Eriophorum scheuchzeri, Radeaux de Sphaignes et de Linaigrettes, Radeaux à Menyanthes trifoliata et Potentilla palustris, Eboulis pyrénéens à Oxyria, Eboulis thermophiles péri-alpins, Eboulis calcaires sub-montagnards, Eboulis pyrénéo-alpiens siliceux thermophiles, Eboulis calcaires pyrénéens, Eboulis calcaires fins pyrénéens, Eboulis calcaires grossiers pyrénéens, Eboulis calcaires des Pyrénées de haute altitude, Eboulis calcaires humides pyrénéens, Falaises calcaires des Pyrénées centrales, Falaises siliceuses catalano-languedociennes, Dalles rocheuses, Névés, Glaciers rocheux, Glaciers.

Liste des espèces de flore déterminante : Ptéridophytes: Cystopteris montana, Diphasiastrum alpinum, Dryopteris remota, Equisetum variegatum Schleich., Lycopodiella inundata, Woodsia alpina.

Phanérogames : Acer opalus Mill., Achnatherum calamagrostis, Aconitum variegatum subsp. pyrenaicum Vivant & Delay, Alchemilla flabellata Buser, Allium ericetorum Thore, Allium victorialis L., Alopecurus geniculatus L., Anacamptis laxiflora, Androsace ciliata DC., Androsace cylindrica subsp. Hirtella, Androsace pyrenaica Lam., Androsace vandellii, Androsace vitaliana, Anemone alpina subsp. Alpina, Aquilegia pyrenaica DC., Arabis serpillifolia Vill., Arenaria purpurascens Ramond ex DC., Armeria bubanii G.H.M.Lawr., Armeria pubinervis Boiss., Arnica montana var. montana, Artemisia eriantha Ten., Artemisia umbelliformis Lam., Aster pyrenaeus Desf., Bellardiochloa variegata, Berberis vulgaris L., Brimeura amethystina, Bromopsis benekenii, Cardamine pentaphyllos, Carex atrata L.,

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Carex bipartita Bellardi, Carex buxbaumii Wahlenb., Carex capillaris L., Carex macrostylon Lapeyr., Carex ornithopoda subsp. Ornithopodioides, Carex paniculata L., Carex parviflora Host, Carex pulicaris L., Carex rostrata Stokes, Carex rupestris All., Cirsium carniolicum subsp. Rufescens, Cirsium glabrum DC., Cirsium heterophyllum, Cirsium rivulare, Colchicum montanum L., Comastoma tenellum, Conopodium pyrenaeum, Convallaria majalis L., Dactylorhiza elata subsp. Sesquipedalis, Dactylorhiza viridis, Dasiphora fruticosa, Dethawia splendens, Dethawia splendens, Dianthus barbatus L. subsp. Barbatus, Dianthus superbus L., Draba fladnizensis Wulfen, Draba incana L., Draba subnivalis Braun- Blanq., Draba tomentosa subsp. Ciliigera, Drosera rotundifolia L., Eleocharis palustris, Epilobium alpestre, Epilobium nutans F.W.Schmidt, Epipactis palustris, Erica arborea L., Eriophorum scheuchzeri Hoppe, Eriophorum vaginatum L., Eryngium bourgatii Gouan, Erysimum duriaei subsp. Pyrenaicum, Festuca borderei, Festuca glacialis Miégev., Festuca pyrenaica Reut., Festuca trichophylla, Fourraea alpina, Gagea lutea, Galium cespitosum Lam., Galium papillosum Lapeyr., Galium pumilum subsp. Marchandii, Gentiana occidentalis Jakow., Gentiana occidentalis var. aragonensis Nègre, Gentiana orbicularis Schur, Gentiana pneumonanthe L., Geranium cinereum Cav., Geum pyrenaicum Mill., Gnaphalium norvegicum Gunnerus, Gymnadenia nigra subsp. Gabasiana, Gymnadenia odoratissima, Heliosperma pusillum, Herniaria latifolia Lapeyr., Iberis bernardiana Godr. & Gren., Iberis carnosa Willd., Iberis spathulata J.P.Bergeret ex DC., Iris latifolia, Lathraea squamaria L., Leontopodium nivale, Lilium pyrenaicum Gouan, Luzula alpinopilosa, Luzula desvauxii Kunth, Luzula hispanica Chrtek & Krísa, Luzula luzulina, Medicago suffruticosa Ramond ex DC., Melampyrum sylvaticum L., Menyanthes trifoliata L., Micranthes clusii, Minuartia recurva, Minuartia villarii, Neottia cordata, Nothobartsia spicata, Oreochloa disticha subsp. Blanka, Orthilia secunda, Oxytropis foucaudii Gillot, Paradisea liliastrum, Paronychia capitata, Pedicularis kerneri Dalla Torre, Pedicularis mixta Gren., Pedicularis pyrenaica J.Gay, Petrocallis pyrenaica, Petrocoptis pyrenaica, Phyteuma charmelii Vill., Phyteuma pyrenaicum R.Schulz, Pinguicula alpina L., Plantago atrata Hoppe subsp. Atrata, Plantago monosperma Pourr., Poa minor Gaudin, Poa supina Schrad., Potamogeton alpinus Balb., Potentilla brauneana Hoppe, Primula elatior subsp. Intricata, Pseudorchis, Ramonda myconi, Ranunculus amplexicaulis L., Ranunculus glacialis L., Ranunculus platanifolius L., Reseda glauca L., Rhaponticum centauroides, Rhynchospora alba, Rosa ferruginea Vill., Rosa vosagiaca Desp., Rubus hirtus Waldst. & Kit., Rubus saxatilis L., Sagina saginoides subsp. Pyrenaica, Salix bicolor Willd., Salix hastata L., Salix retusa L., Sanguisorba officinalis L., Saponaria caespitosa DC., Saxifraga aquatica Lapeyr., Saxifraga aretioides Lapeyr., Saxifraga cotyledon L., Saxifraga intricata Lapeyr., Saxifraga iratiana F.W.Schultz, Saxifraga longifolia Lapeyr., Saxifraga praetermissa D.A.Webb, Saxifraga pubescens Pourr., Scorzoneroides duboisii, Scrophularia pyrenaica Benth., Scutellaria alpina L., Scutellaria minor Huds., Sedum candollei Hämet-Ahti, Sedum villosum L., Sempervivum arachnoideum L., Sempervivum arachnoideum var. arachnoideum, Silene vulgaris subsp. Glareosa, Silene vulgaris subsp. Prostrata, Streptopus amplexifolius, Swertia perennis L., Tephroseris helenitis var. pyrenaica, Thalictrum alpinum L., Thalictrum macrocarpum Gren., Trifolium badium Schreb., Triglochin palustre L., Trisetum baregense Laffitte & Miégev., Valeriana dioica L., Veronica bellidioides L., Veronica nummularia Gouan, Viscaria alpina.

Bryophytes: Amblyodon dealbatus, Anthelia juratzkan, Brachythecium turgidum, Bryum schleicheri DC., Bryum weigelii Spreng., Buxbaumia viridis, Calypogeia suecica, Campylopus atrovirens De Not., Cephalozia ambigua C.Massai., Dicranum majus Sm., Didymodon giganteus, Fissidens grandifrons Brid, Fissidens osmundoides Hedw., Frullania fragilifolia, Grimmia anomala Hampe ex Schimp, Grimmia elatior Bruch ex Bals.-Criv. & De Not., Grimmia reflexidens Müll.Hal., Grimmia unicolor Hook., Hamatocaulis vernicosus, Hookeria lucens, Hygrohypnum smithii, Isopterygiopsis muelleriana, Jungermannia confertissima Nees, Jungermannia exsertifolia subsp. Cordifolia, Kurzia pauciflora, Lescuraea saxicola, Marsupella alpina, Meesia uliginosa Hedw., Mielichhoferia mielichhoferiana, Mnium spinosum, Odontoschisma elongatum, Palustriella decipiens, Plagiobryum zieri, Plagiothecium piliferum, Racomitrium macounii Kindb., Riccardia latifrons, Riccardia palmata, Scapania cuspiduligera, Scopelophila ligulata, Sphagnum auriculatum Schimp., Sphagnum capillifolium, Sphagnum compactum Lam. & DC., Sphagnum flexuosum Dozy & Molk., Sphagnum girgensohnii Russow, Sphagnum magellanicum Brid, Sphagnum papillosum Lindb., Sphagnum quinquefarium, Sphagnum rubellum Wilson, Sphagnum squarrosum Crome, Sphagnum subnitens Russow & Warnst., Sphagnum subsecundum Nees, Sphagnum tenellum, Sphagnum teres, Tayloria tenuis, Weissia wimmeriana.

Champignons : Agrocybe elatella, Arrhenia epichysium, Arrhenia griseopallida, Bovista glacialis Kreisel, Chrysomphalina grossula, Clitocybula lacerata var. odorata M. Bon ex M. Bon, Cortinarius

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scotoides J. Favre, Entoloma byssisedum var. microsporum Esteve-Raventó & Noordeloos, Entoloma chalybaeum, Entoloma cuspidiferum, Entoloma infulum, Entoloma pseudoturci Noordeloos, Entoloma turci, Gymnopilus bellulus, Gymnopilus picreus, Gyromitra infula, Hericium flagellum, Hygrocybe coccineocrenata, Hygrocybe punicea, Lycoperdon foetidum Bonorden, Multiclavula mucida var. mucida, Neolentinus adhaerens, Pluteus luctuosus Boud., Pluteus pouzarianus Singer, Pluteus tricuspidatus Velenovsky, Psilocybe medullosa, Resupinatus striatulus, Scutellinia minor, Scutellinia pilatii, Tricholoma pardinum.

Lichens : Graphis elegans, Opegrapha corticola Coppins & P. James, Parmotrema crinitum.

Liste des espèces de faune déterminante Mammifères : Galemys pyrenaicus, Lutra lutra, Rhinolophus hipposideros.

Oiseaux : Aegolius funereus, Bubo bubo, Dendrocopos leucotos, Dendrocopos medius, Falco peregrinus Tunstall, Lagopus mutus pyrenaicus Hartert, Perdix perdix hispaniensis Reichenow, Pyrrhocorax graculus, Pyrrhocorax pyrrhocorax, Tachybaptus, Tetrao urogallus aquitanicus Ingram.

Reptiles : Coronella austriaca Laurenti, Iberolacerta bonnali.

Amphibiens : Alytes obstetricans, Calotriton asper.

Poissons : Salmo trutta fario Linnaeus.

Odonates : Cordulegaster bidentata Selys, Ischnura pumilio, Sympetrum flaveolum, Sympetrum vulgatum.

Rhopalocères : Agriades glandon, Boloria pales, Colias phicomone, Erebia gorgone Boisduval, Erebia pronoe, Maculinea alcon, Parnassius apollo, Pyrgus alveus.

Coléoptères : Acanthocinus reticulatus, Ampedus balteatus, Ampedus nigrinus, Corticeus longulus, Danosoma fasciatum, Diacanthous undulatus, Mycetoma suturale, Ostoma ferruginea, Platycis minutus, Pytho depressus Linnaeus, Sinodendron cylindricum, Tetratoma fungorum Fabricius, Thymalus limbatus, Tragosoma depsarium, Xylita laevigata.

Lépidoptères : Parnassius apollo.

Orthoptères : Antaxius hispanicus Bolívar, Callicrania ramburii, Chorthippus montanus, Cophopodisma pyrenaea, Zeuneriana abbreviata.

Mollusques : Abida pyrenaearia, Chilostoma acrotricha, Cochlostoma obscurum obscurum, Cochlostoma partioti.

Crustacés : Austropotamobius pallipes, Oritoniscus remyi Dalens, Oritoniscus simplex Vandel.

Syrphes : Arctophila bombiforme.

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11.3. ZNIEFF DE TYPE I « MASSIF DU CABALIROS ET DU MOUN NE»

Habitats déterminants : Gazons de Littorelles, étangs à Lobélies, gazons d'Isoètes, Ruisselets, Zone à Truites, Zone à Ombres, Landes sèches, Landes submontagnardes à Vaccinium, Landes sub-atlantiques à Genêt et Callune, Landes alpines à Vaccinium, Landes à Rhododendron, Lisières mésophiles, Communautés acidiphiles des combes à neige alpines, Communautés de combes à neige sur substrats calcaires, Pelouses pyrénéennes fermées à Festuca eskia, Mégaphorbiaies pyrénéo-ibériques, Prairies de fauche de montagne, Hêtraies acidiphiles sub-atlantiques, Hêtraies neutrophiles pyrénéo-cantabriques, Hêtraies subalpines, Hêtraies sur calcaire, Forêts de ravin à Frêne et Sycomore, Sapinières acidiphiles de la zone du Hêtre, Sapinières pyrénéennes à Rhododendron, Buttes, bourrelets et pelouses tourbeuses, Eboulis ouest-méditerranéens et éboulis thermophiles, Eboulis calcaires pyrénéens, Falaises calcaires des Pyrénées centrales, Falaises siliceuses pyrénéo-alpiennes, Falaises siliceuses catalano- languedociennes, Falaises continentales calcaires nues, Falaises continentales siliceuses nues.

Liste des espèces de flore déterminante : Aconitum variegatum subsp. pyrenaicum, Alchemilla flabellata, Allium victorialis, Androsace pyrenaica, Androsace vandellii,Androsace vitaliana,Arenaria purpurascens, Armeria bubanii,Armeria pubinervis, Bromopsis benekenii, Cardamine pentaphyllos, Carex macrostylon, Carex paniculata, Carex pulicaris, Carex rostrata,Cirsium rivulare,Colchicum montanum, Comastoma tenellum, Dactylorhiza viridis, Dianthus barbatus subsp. barbatus, Dianthus superbus, Draba tomentosa subsp. ciliigera, Drosera rotundifolia, Epilobium nutans, Epipactis palustris, Equisetum variegatum, Eryngium bourgatii, Erysimum duriaei subsp. pyrenaicum, Festuca glacialis, Festuca pyrenaica, Festuca trichophylla subsp. trichophylla, Fissidens grandifrons, Fourraea alpina,Gagea lutea, Galium cespitosum, Galium papillosum, Gentiana occidentalis subsp. occidentalis,Gentiana orbicularis, Geranium cinereum, Geum pyrenaicum, Gnaphalium norvegicum, Herniaria latifolia, Iberis bernardiana, Iberis carnosa, Iberis spathulata, Leontopodium nivale, Lilium pyrenaicum, Lycopodiella inundata, Micranthes clusii, Mielichhoferia mielichhoferiana, Pedicularis mixta, Pedicularis pyrenaica, Plantago atrata subsp. atrata, Plantago monosperma, Poa supina, Ranunculus amplexicaulis, Reseda glauca, Sagina saginoides subsp. pyrenaica, Saxifraga aquatica, Saxifraga aretioides, Saxifraga iratiana, Saxifraga praetermissa,Scopelophila ligulata,Scrophularia pyrenaica, Scutellaria alpina, Sedum candollei, Sedum villosum, Sempervivum arachnoideum, Sphagnum auriculatum, Swertia perennis, Thalictrum macrocarpum, Trifolium badium, Trisetum baregense, Veronica bellidioides,Veronica nummularia, Viscaria alpina.

Liste des espèces de faune déterminante Amphibiens, batraciens : Alytes obstetricans,Calotriton asper (Dugès, 1852)

Insectes : Acanthocinus reticulatus, Callicrania ramburii, Cordulegaster bidentata , Ischnura pumilio , Zeuneriana abbreviata

Malacostracés : Oritoniscus remyi

Mammifères : Galemys pyrenaicus , Lutra lutra , Rhinolophus hipposideros

Oiseaux : Aquila chrysaetos, Bubo bubo, Dendrocopos leucotos, Dendrocopos medius, Falco peregrinus , Lagopus mutus pyrenaicus, Perdix perdix hispaniensis, Pyrrhocorax graculus, Pyrrhocorax pyrrhocorax, Tachybaptus ruficollis, Tetrao urogallus aquitanicus

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11.4. DONNEES TERRAIN AMIDEV 2015 SUR SECTEUR CAMBASQUE (ETAT DES LIEUX DU VERSANT COURBET) Les données ci dessous sont les résultats bruts des inventaires effectués par le bureau d’étude AMIDEV : Les 28/05/15, 23/07/15 et 02/09/15 pour les amphibiens, reptiles et insectes par Fanny CATANZANO; Le 23/07/15 pour les oiseaux et les mammifères par Sabine de Redon.

Elles sont complétées par une donnée d’observation (Loutre) du Parc National sur la zone d’étude.

Les espèces intégralement protégées figurent en rose dans les tableaux ci dessous.

MAMMIFÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Législatio Dir. Roug Bon Lieux de présence Source de la Nom latin Nom français n habitat Berne e n Commentaires donnée nationale s Franc e Lièvre Lepus europaeus Ch B3 LC fécès Amidev d'Europe Epreintes trouvé par le PNP le An2, Parc National Lutra lutra Loutre Nm.1 B2 LC 23/01/12 au niveau An4 des Pyrénées du pont du Gave de Cambasque Marmotta marmotta Marmotte Nm.3, Ch B3 LC Amidev

Sus scrofa Sanglier Ch, Nu3 LC boutis Amidev

Vulpes vulpes Renard roux Ch,Nu2 LC Amidev

OISEAUX ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Lieux de Législation Dir. Statut Source de Nom latin Nom français Berne Bonn Rouge présence nationale Oiseaux biologique la donnée France Commentaires Saxicola Tarier des No.1 B2 VU Nicheur Couple - Landes Amidev rubetra prés Motacilla Bergeronnette Ruisseaux- Plaa No.1 B2 LC Nicheur des Artigues, Amidev cinerea des ruisseaux Cambasque Motacilla alba Bergeronnette No.1 B2 LC Nicheur Bas de station Amidev alba grise Emberiza Bruant jaune No.1 B2 NT Nicheur Landes Amidev citrinella Carduelis Chardonneret Landes- No.1 B2 LC Nicheur Amidev carduelis élégant Boisements Pyrrhocorax Chocard à No.1 B2 LC Alimentation Pelouses Amidev graculus bec jaune Cincle Cinclus cinclus No.1 B2 LC Nicheur Gave d'Ilhéou Amidev plongeur Falco Faucon No.1 B2 b2 LC Nicheur Landes pelouses Amidev tinnunculus crécerelle Sylvia Fauvette à Landes- No.1 B2 LC Nicheur Amidev atricapilla tête noire Boisements Turdus Landes- Grive draine Ch B3 LC Nicheur Amidev viscivorus Boisements Carduelis Linotte No.1 B2 VU Nicheur Landes-Pelouses Amidev cannabina mélodieuse Monticola Monticole de Aval Turon du No.1 B2 LC Nicheur Amidev saxatilis roche Lys

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OISEAUX ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Lieux de Législation Dir. Statut Source de Nom latin Nom français Berne Bonn Rouge présence nationale Oiseaux biologique la donnée France Commentaires Fringilla Pinson des Landes- No.1 B3 LC Nicheur Amidev coelebs arbres Boisements Anthus Pipit Pelouses et No.1 B2 LC Nicheur Landes bas de Amidev spinoletta spioncelle station Phylloscopus Pouillot Landes- No.1 B2 LC Nicheur Amidev collybita véloce Boisements Phoenicurus Rougequeue Pelouses- No.1 B2 LC Nicheur Amidev ochruros noir Pierriers Landes - Serinus serinus Serin cini No.1 B2 LC Nicheur Amidev Boisements Oenanthe Traquet Pelouses bas de No.1 B2 NT Nicheur Amidev oenanthe motteux station

Gyps fulvus Vautour fauve No.1 OI B2 b2 LC Alimentation Crêtes Amidev

REPTILES ESPECES PROTECTION Liste Protection Dir. Lieux de présence Source de la Nom latin Nom français Berne Rouge nationale habitats Commentaires donnée France

nombreux individus Podarcis Lézard des (talus de piste, socle N1 An4 B2 LC Amidev muralis murailles pylones, zones remaniées, pierriers)

3 juvéniles recensés N3 B3 LC Amidev Vipera aspis Vipère aspic sur la zone d'étude

Zootoca Plusieurs individus Lézard vivipare N2 B3 LC dans landes et zones Amidev vivipara humides

AMPHIBIENS ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Protection Dir. Lieux de présence Source de la Nom latin Nom français Berne Rouge nationale habitats Commentaires donnée France un mâle sous une pierre avec ses œufs - tétards dans zones Alytes Crapaud N1 An4 B2 LC humides - un juvénile Amidev obstetricans accoucheur contactés sur l'ensemble de la zone d'étude Grenouille tétards et pontes dans Rana temporaria N3 An5 B3 LC Amidev rousse zones humides Larves, jeunes, Salamandra Salamandre adultes et cadavres N2 B3 LC Amidev salamandra tachetée trouvés sur la zone d'étude

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INSECTES ODONATES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Protection Dir. Lieux de présence Source de la Berne Rouge Nom latin Nom français nationale habitats Commentaires donnée France Cordulegaster Cordulégastre Plusieurs individus (dont femelle en train de pondre dans ruisselet Amidev boltonii annelé bord de fossé)

INSECTES ORTHOPTÈRES (Criquets, sauterelles,...) ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Liste Lieux de Protection Dir. Source de la Nom latin Nom français Berne Rouge présence nationale habitats donnée France Commentaires Arcyptera fusca Criquet bariolé Chrysochraon d. Criquet des

dispar clairières Dectique Decticus verrucivorus verrucivore Euthystira Criquet des

brachyptera Genévriers Amidev Gryllus campestris Grillon champêtre Metrioptera roeselii Decticelle bariolée Oedipoda germanica Oedipode rouge Pholidoptera Decticelle cendrée griseoaptera Uromenus Ephippigère

rugosicollis carénée

INSECTES LÉPIDOPTÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Protect Liste Lieux de ion Dir. Source de la Berne Rouge présence Nom latin Nom français nationa habitats donnée France Commentaires le Aglais urticae Petite tortue LC Anthocharis Aurore LC cardamines Argynnis aglaja Grand nacré LC Boloria euphrosyne Grand collier argenté LC Thécla de Ronce, Argus Callophrys rubi LC vert Carterocephalus Hespérie du Brome LC palaemon Coenonympha Fadet commun LC pamphilus Colias crocea Souci LC Erebia cassioides (= Moiré arverne LC arvernensis) Amidev Erebia epiphron Moiré de la canche LC Erebia manto Moiré variable LC Erebia triaria Moiré printanier LC Erynnis tages Point de Hongrie LC Hesperia comma Virgule LC Lasiommata maera Némusien LC Lasiommata megera Satyre (M), Mégère (F) LC Lycaena hippothoe Cuivré écarlate LC Lycaena virgaurae Cuivré de la Verge d'or LC Lysandra (=Polyommatus) Argus bleu nacré LC coridon Macroglossum Moro-Sphinx chenille

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INSECTES LÉPIDOPTÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Protect Liste Lieux de ion Dir. Source de la Nom latin Nom français Berne Rouge présence nationa habitats donnée France Commentaires le stellatarum Macrothylacia rubi Bombyx de la ronce chenille Melanargia galathea Demi-Deuil LC Melitae sp. Mélitée sp. Melitaea didyma Mélitée orangée LC Ochlodes venatus Sylvaine LC Papilio machaon Machaon LC 2 individus en vol Parnassius apollo Apollon Ni.1 An4 B2 LC sur la zone d'étude Pieris brassicae Piéride du Chou LC Polyommatus eros Azuré d'Eros LC Polyommatus icarus Azuré de la Bugrane LC Pyrgus sp Hespérie sp Vanessa atalanta Vulcain LC Vanessa cardui Belle-Dame LC Zygaena sp. Zygène sp

INSECTES COLEOPTÈRES ESPECES PROTECTION ZONE D'ETUDE Protectio Dir. Liste Lieux de Source de n habitat Berne Rouge présence Nom latin Nom français la donnée nationale s France Commentaires Carabus (Chrysocarabus) Carabes splendens Trichius sp. Trichie sp. Amidev Aromie

Aromia moschata musquée

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Carte n° 53 : Contacts Vipère aspic sur la zone d’étude du Cambasque

Carte n° 54 : Contacts amphibiens sur la zone d’étude du Cambasque

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Carte n° 55 : Contacts Apollon sur la zone d’étude du Cambasque

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11.5. RAPPORT DESMAN CAMBASQUE (AMIDEV/PYREN)

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Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 166 FORMATION DESMAN – CEN MP

EXTRAIT DU RAPPORT DE PROSPECTIONS

1 Sabine de REDON OCTOBRE 2017 CONTEXTE

Dans le cadre de la formation « Desman » organisée en 2017 par le CEN MP, j’ai réalisé à l’été plusieurs prospections sur 3 sites d’études en Hautes-Pyrénées. Les trois étaient classés en « zone grise Desman » : - Le Neez, affluent rive droite du Gave de Pau, entre Argelès et Lourdes ; - Le Cambasque, affluent rive gauche du Gave de Cauterets, à Cauterets ; - Le ruisseau de Holle, affluent rive gauche du Gave de Gavarnie, à Gavarnie.

- Pour le Neez, il s’agissait d’une expertise ciblée sur le Desman dans le cadre du changement de débit réservé sur une microcentrale existante. L’espèce a été contactée dés la première sortie. Cette prospection est la plus développée dans le rapport qui suit.

- Pour Cambasque, il s’agissait d’inventaires dans le cadre d’une étude d’impact pour la création d’une micro- centrale pour le compte de la Société PYREN. Les deux premières sorties de l’été ont été infructueuses ainsi que la troisième réalisée le 11 octobre.

- Pour Gavarnie, il s’agit d’un état initial naturaliste général dans le cadre de réaménagements futurs de la station de DESMAN ski Gèdre-Gavarnie. La prospection Desman telle que préconisée par le CEN n’a pas été proposée ; ce sera sans doute le cas dans le cadre des compléments suggérés au maître d’ouvrage. Une seule prospection a été réalisée, à priori sans succès bien que des photos nécessiteraient une expertise complémentaire. PROSPECTIONS DE RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 2 LE CAS DU CAMBASQUE DESMAN PROSPECTIONS DE RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 3 CONTEXTE DU CAMBASQUE ET SITUATION DE LA ZONE D’ETUDE

Le projet de microcentrale consiste à dériver un tronçon assez court mais qui correspond à un fort dénivelé. Il s’agit du dernier tronçon du Gave avant sa confluence et après une longue zone de plateau. Ce secteur est donc très pentu avec de nombreux blocs, cascades, …d’accès assez difficile. DESMAN PROSPECTIONS DE RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 4 DONNEES DU PNA SUR LA ZONE D’ÉTUDE

Le zonage du PNA Desman donne l’unité hydrographique dans laquelle se trouve le tronçon dérivé (en pointillé rouge) en zone grise. Zone Grise : le Desman des Pyrénées est considéré comme présent historiquement. La présence actuelle du Desman est potentielle. Zone Noire : le Desman des Pyrénées est considéré comme présent actuellement.

En zone grise, les cours d’eau en orange nécessitent 3 passages de prospection. Toutefois, si une crotte de Desman des Pyrénées est observée avant d’avoir réalisé le nombre de passages indiqué sur la carte, il n’est pas nécessaire de réaliser les passages suivants car l’espèce a déjà été détectée

PNA Desman : zone de présence PNA Desman : effort de passage DESMAN PROSPECTIONS DE RAPPORT

Source : Picto Occitanie

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 5 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Conditions de prospections

Les prospections ont été réalisées : - le 3 août 2017 par temps brumeux/nuageux puis beau temps sec et ensoleillé par deux personnes (Sabine de REDON, ingénieur écologue du B.E. AMIDEV et Arnaud Desnos – Pedon Environnement) ; - Le 13 août 2017 par très beau temps par deux personnes (Sabine de REDON, ingénieur écologue du B.E. AMIDEV et Yann Chourre - salarié de la Sie PYREN) ; - Le 11 octobre 2017 par très beau temps par deux personnes (Sabine de REDON, ingénieur écologue du B.E. AMIDEV et Yann Chourre - salarié de la Sie PYREN).

- Les prospecteurs ont parcouru les sections à inventorier dans le cours d’eau. L’ensemble des cailloux émergeants et les berges a été inspecté méticuleusement. Des torches électriques ont été utilisées afin d’éclairer les interstices sous les berges susceptibles d’abriter les fèces de Desman, indice de présence recherché. DESMAN Au total 2 sections ont été parcourues. Le tronçon a été positionné par A. Desnos qui étudie le cours d’eau dans le cadre du projet de microcentrale. Il a tenu compte de l’accessibilité du tronçon: la section de 300m non prospectée correspond à la zone la plus difficile d’accès. La partie finale du Cambasque, très aménagée (bétonnée) dans Cauterets, n’a pas été incluse. Donc la section aval du tronçon se situe en aval des gorges, et la section amont se situe en amont de ces gorges, au tout début du replat et de part et d’autre de la future prise d’eau. Le cours d’eau était en situation d’étiage cependant le débit est assez fort, quelques zones de chaos ne sont pas totalement accessibles. PROSPECTIONS Le 11 octobre, bien qu’il n’y ai pas eu de pluie depuis une dizaine de jours, le niveau semblait un peu pus élevé

avec plus de caches en eau. Une prospection complémentaire a été réalisée sur deux sections plus amont, sur le DE plateau de part et d’autre du pont qui donne accès au parking de la station de ski, sans résultat.

Les résultats sont présentés dans les pages ci-après dans l’ordre suivant : Section aval puis amont. RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 6 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Carte localisation du tronçon prospecté

A DESNOS – Pedon Environnement DESMAN (Source : d'après © IGN sur www.geoportail.gouv.fr consulté en 2017) PROSPECTIONS Photographie de la limite aval de la station. DE (© A. Desnos, 2016)

Photographie du tronçon RAPPORT amont de la station. (© A. Desnos, 2016) Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 7 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – première section – partie aval gorges

Différentes vues de la section aval DESMAN PROSPECTIONS DE RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 8 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – première section – partie aval gorges

Crotte de Cincle

Epreinte de Loutre DESMAN PROSPECTIONS DE

Pelotes de réjections de Cincle RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 9 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – première section – partie aval gorges Crotte de chenille

Crotte de Campagnol sp DESMAN

Pelotes de réjections de Cincle PROSPECTIONS DE RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 10 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – deuxième section – amont gorges au niveau prise d’eau

Vue vers l’amont depuis la limite aval de la section amont DESMAN PROSPECTIONS DE

Vue vers l’amont un peu en aval de la prise d’eau du projet RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 11 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – deuxième section – amont gorges au niveau prise d’eau

Un bloc avec d’un côté une crotte de Renard et de l’autre une crotte indéterminée DESMAN PROSPECTIONS DE RAPPORT

Grenouille rousse

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 12 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – deuxième section – amont gorges au niveau prise d’eau DESMAN

Cambasque au dessus de la confluence avec le Cinquet PROSPECTIONS DE

Epreinte de Loutre sur rocher en sous berge RAPPORT Lézard des murailles et une de ses crottes

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 13 RESULTATS DES PROSPECTIONS

Tronçon Cambasque – deuxième section – amont gorges au niveau prise d’eau

Bloc avec de nombreuses crottes de Cincle DESMAN PROSPECTIONS DE RAPPORT Grenouille rousse

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 14 CONCLUSION DES PROSPECTIONS

Pas d’indice de présence du Desman. En termes de milieu, la section amont semble être la plus favorable du futur tronçon dérivé. En effet, assez vite après le niveau de la prise d’eau du projet, au niveau de la confluence en rive gauche avec le Cinquet, le cours devient extrêmement chaotique, avec de gros blocs, très pentu… DESMAN PROSPECTIONS

Vue du Cambasque en limite amont de la section amont DE RAPPORT

Bureau d’Etudes Amidev – Sabine de REDON Octobre 2017 15 JKJJKJKJKK

11.6. DONNEES ASSOCIATION NATURE MIDI-PYRENEES Carte n° 56 : Localisation des contacts faune de l’Association Nature Midi Pyrénées

Source : Données NMP – Mise en forme AMIDEV

Tableau n° 36 : Espèces de faune recensées par NMP Localisation Localisation (cf.numéro Nom Latin Nom Français Nom Latin Nom Français (cf.numéro sur la sur la carte carte ci dessus) ci dessus) Erebia sthennyo Moiré andorran 1 Erebia manto Moiré variable 4 Gypaète barbu Gypaetus barbatus 2 Erebia meolans Moiré des Fétuques 4 Némusien (M) ou Accenteur alpin Prunella collaris 2 Lasiommata maera 4 Ariane (F) Niverolle alpine Montifringilla nivalis 2 Coenonympha pamphilus Fadet commun 4 Libelloides coccajus Ascalaphe soufré 2 Coenonympha arcania Céphale 4 Melanargia galathea Demi-Deuil 3 Melanargia galathea Demi-Deuil 4 Macrothylacia rubi 3 Melitaea didyma Mélitée orangée 4 Argynnis aglaja Grand Nacré 3 Melitaea diamina Mélitée noirâtre 4 Zygaena purpuralis Zygène pourpre 3 Plebejus argus Azuré de l'Ajonc 4 Parnassius apollo Apollon 4 Cyaniris semiargus Azuré des Anthyllides 4 Ochlodes sylvanus Sylvaine 4 Pieris brassicae Piéride du Chou 4 Thymelicus Hespérie de la Houque 4 Polyommatus damon Sablé du Sainfoin 4 sylvestris

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Localisation Localisation (cf.numéro Nom Latin Nom Français Nom Latin Nom Français (cf.numéro sur la sur la carte carte ci dessus) ci dessus) Polyommatus Argus bleu-nacré 4 Melitaea athalia Mélitée du Mélampyre 4 coridon Argynnis aglaja Grand Nacré 4 Lycaena hippothoe Cuivré écarlate 6 Zygaena purpuralis Zygène pourpre 4 Polyommatus coridon Argus bleu-nacré 6 Zygaena loti Zygène du Lotier 4 Polyommatus damon Sablé du Sainfoin 6 Vanessa atalanta Vulcain 5 Melitaea parthenoides Mélitée des Scabieuses 6 Macroglossum 5 Zygaena contaminei Zygène de Barèges 6 stellatarum Argynnis aglaja Grand Nacré 5 Zygaena purpuralis Zygène pourpre 6 Pyrgus alveus Hespérie du faux-Buis 6 Zygaena loti Zygène du Lotier 6 Vanessa atalanta Vulcain 6 Zygaena osterodensis Zygène de l'Orobe 6 Zygène du Aglais urticae Petite Tortue 6 Zygaena lonicerae 6 Chèvrefeuille Plebejus idas Azuré du Genêt 6 Aricia agestis Collier-de-corail 6

Parnassius apollo Apollon 6 Source : Données NMP – Mise en forme AMIDEV

11.7. DONNEES FAUNE DU PARC NATIONAL DES PYRENEES

Carte n° 57 : Localisation des contacts faune du Parc National des Pyrénées

Source : Données PNP – Mise en forme AMIDEV

Espaces Cauterets – Domaine skiable du Lys – Projet de pompage dans le ruisseau du Lis B.E AMIDEV – Etude d'incidence environnementale – Mars 2018 184

11.8. RELEVES PHYTOSOCIOLOGIQUES AMIDEV relevé : R.1 - habitat Corine Biotope : Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante + Communautés des affleurements et rochers désagrégés alpins (36.4142 + 36.2) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 25° SW 1750 m 442032,6203722 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Festuca microphylla (St.-Yves) Patzke, 1964 4 3 4 Cerastium arvense L., 1753 3 2 2 Galium pumilum Murray, 1770 3 2 2 Lotus corniculatus L., 1753 2 2 2 Thymus serpyllum subsp. serpyllum L., 1753 3 2 2 Trifolium repens L., 1753 3 1 1 Carduus carlinoides Gouan, 1773 2 1 1 Sedum album L., 1753 2 1 1 Veronica chamaedrys L., 1753 3 1 1 Strate herbacée Cruciata laevipes Opiz, 1852 2 1 1 Ranunculus bulbosus L., 1753 2 1 1 Paronychia kapela (Hacq.) A.Kern., 1869 2 1 1 Sempervivum arachnoideum L., 1753 2 1 1 Viola cornuta L., 1763 3 1 1 Plantago atrata Hoppe, 1799 3 1 1 Poa alpina L., 1753 3 1 1 Dianthus deltoides L., 1753 3 1 1 Conopodium majus (Gouan) Loret, 1886 3 1 1 Urtica dioica L., 1753 +

relevé : R.2 - habitat Corine Biotope : Ruisselets x Sources calcaires (24.11 x 54.122) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 0° S 1730 m 441939,6203740 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Saxifraga aizoides L., 1753 3 1 1 Parnassia palustris L., 1753 2 1 1 Veronica ponae Gouan, 1773 3 1 1 Galium mollugo L., 1753 3 1 1 Strate herbacée Alchemilla fissa Günther & Schummel, 1819 3 1 1 Epilobium palustre L., 1753 3 1 1 Saxifraga umbrosa L., 1762 3 1 1 Veronica beccabunga L., 1753 3 1 1 Tractema verna (Huds.) Speta, 1998 3 1 1

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relevé : R.3 - habitat Corine Biotope : Pelouses à laîche ferrugineuse et communautés apparentées x Communautés des affleurements et rochers désagrégés alpins x Eboulis (36.41 x 36.2 x 61) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 0° SE 1730 m 441904,6203756 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Thymus serpyllum L., 1753 3 3 3 Cerastium alpinum L., 1753 3 3 3 Helianthemum nummularium subsp. 3 3 3 tomentosum (Scop.) Schinz & Thell., 1909 Festuca microphylla (St.-Yves) Patzke, 1964 3 3 3 Carduus carlinoides Gouan, 1773 3 2 1 Festuca eskia Ramond ex DC., 1805 3 2 1 Veronica ponae Gouan, 1773 3 1 1 Conopodium majus (Gouan) Loret, 1886 3 1 1 Silene vulgaris (Moench) Garcke, 1869 3 1 1 Galium pumilum Murray, 1770 3 1 1 Alchemilla plicata Buser, 1893 3 1 1 Galium laevigatum L., 1763 3 1 1 Strate herbacée Clinopodium alpinum subsp. alpinum (L.) 3 1 1 Kuntze, 1891 Chaenorrhinum origanifolium (L.) Kostel., 1844 3 1 1 Erinus alpinus L., 1753 3 1 1 Sedum album L., 1753 3 1 1 Lotus corniculatus L., 1753 3 1 1 Horminum pyrenaicum L., 1753 3 1 1 Plantago atrata Hoppe, 1799 3 1 1 Scabiosa columbaria L., 1753 3 1 1 Poa alpina L., 1753 3 1 1 Trifolium pratense L., 1753 3 1 1 Sempervivum tectorum L., 1753 3 1 1 Carlina acaulis L., 1753 2 1 1

relevé : R.4 - habitat Corine Biotope : Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante (36.4142) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 5° S 1725 m 441942,6203695 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Festuca microphylla (St.-Yves) Patzke, 1964 4 3 3 Poa alpina L., 1753 4 2 2 Lotus corniculatus L., 1753 4 2 1 Sisymbrium austriacum Jacq., 1775 2 1 1 Strate herbacée Urtica dioica L., 1753 2 1 1 Scorzoneroides duboisii (Sennen) Greuter, 3 1 1 2006 Anthyllis vulneraria subsp. boscii Kerguélen, 2 1 1 1987

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relevé : R.4 - habitat Corine Biotope : Pelouses pyrénéennes à fétuque noircissante (36.4142) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 5° S 1725 m 441942,6203695 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Bellis perennis L., 1753 2 1 1 Erinus alpinus L., 1753 2 1 1 Thymus serpyllum L., 1753 2 1 1 Clinopodium alpinum subsp. alpinum (L.) 2 1 1 Kuntze, 1891 Plantago atrata Hoppe, 1799 2 1 1 Hieracium piliferum Hoppe, 1799 2 1 1 Strate herbacée Cruciata laevipes Opiz, 1852 2 1 1 Galium pumilum Murray, 1770 2 1 1 Cerastium alpinum L., 1753 2 1 1 Rumex alpinus L., 1759 2 1 1 Trifolium repens L., 1753 2 1 1 Festuca eskia Ramond ex DC., 1805 3 1 1 Carduus carlinoides Gouan, 1773 2 1 1

relevé : R.5 - habitat Corine Biotope : Zones rudérales x Pâtures mésophiles (87.2 x 38.1) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 0° S 1738 m 442027,6203601 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Poa alpina L., 1753 3 4 1 Trifolium repens L., 1753 3 2 1 Scorzoneroides duboisii (Sennen) Greuter, 3 2 1 2006 Leucanthemum vulgare Lam., 1779 3 2 1

Strate herbacée Plantago major L., 1753 3 2 1 Carduus carlinoides Gouan, 1773 2 1 1 Plantago lanceolata L., 1753 2 1 1 Lotus corniculatus L., 1753 2 1 1 Capsella bursa-pastoris (L.) Medik., 1792 2 1 1 Geranium molle L., 1753 2 1 1

relevé : R.6 - habitat Corine Biotope : Zones rudérales Dynamique x Eboulis calcaires pyrénéens (87.2 x 61.34) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 0° S 1736 m 442036,6203602 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Carduus carlinoides Gouan, 1773 3 2 1 Vicia pyrenaica Pourr., 1788 2 1 1 Strate herbacée Linaria supina (L.) Chaz., 1790 2 1 1 Chaenorrhinum origanifolium (L.) Kostel., 1844 2 1 1

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relevé : R.6 - habitat Corine Biotope : Zones rudérales Dynamique x Eboulis calcaires pyrénéens (87.2 x 61.34) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 0° S 1736 m 442036,6203602 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Thymus serpyllum L., 1753 2 1 1 Minuartia verna (L.) Hiern, 1899 2 1 1 Sagina procumbens L., 1753 2 1 1 Poa alpina L., 1753 2 1 1 Arabis alpina L., 1753 2 1 1 Strate herbacée Erinus alpinus L., 1753 2 1 1 Galium pumilum Murray, 1770 2 1 1 Sisymbrium austriacum Jacq., 1775 2 1 1 Festuca microphylla (St.-Yves) Patzke, 1964 3 1 1 Anthyllis vulneraria subsp. rubriflora Arcang., 2 1 1 1882

relevé : R.7 - habitat Corine Biotope : Végétation des falaises continentales calcaires x Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri (62.1 x 36.434 ) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 45° N 1743 m 441979,6203624 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Galium pumilum Murray, 1770 3 3 2 Helianthemum nummularium subsp. 3 3 2 tomentosum (Scop.) Schinz & Thell., 1909 Teucrium pyrenaicum L., 1753 3 3 2 Koeleria vallesiana (Honck.) Gaudin, 1808 3 2 2 Erinus alpinus L., 1753 3 2 2 Herniaria latifolia Lapeyr., 1813 2 1 1 Clinopodium alpinum subsp. alpinum (L.) 2 1 1 Kuntze, 1891 Strate herbacée Thymus serpyllum L., 1753 2 1 1 Galium pyrenaicum Gouan, 1773 2 1 1 Horminum pyrenaicum L., 1753 2 1 1 Saxifraga paniculata Mill., 1768 2 1 1 Saxifraga granulata f. granulata L., 1753 2 1 1 Saxifraga moschata Wulfen, 1781 2 1 1 Androsace chamaejasme Wulfen, 1786 2 1 1 Asplenium ruta-muraria L., 1753 2 1 1 Hypericum maculatum Crantz, 1763 2 1 1 Sempervivum tectorum L., 1753 2 1 1

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relevé : R.7 - habitat Corine Biotope : Végétation des falaises continentales calcaires x Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri (62.1 x 36.434 ) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 45° N 1743 m 441979,6203624 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Helictotrichon sedenense (Clarion ex DC.) 2 1 1 Holub, 1970 Anthyllis vulneraria subsp. boscii Kerguélen, 2 1 1 Strate herbacée 1987 Gentiana occidentalis Jakow., 1899 2 1 1 Tractema verna (Huds.) Speta, 1998 2 1 1 Teucrium chamaedrys L., 1753 2 1 1

relevé : R.8 - habitat Corine Biotope : Zones rudérales x Eboulis à Rumex scutatus x Pelouses pyrénéennes à Festuca gautieri x Eboulis à Petasites (87.2 (61.3122 x 36.434 x 61.231)) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 25° E 1733 m 442083,6203561 BATAILLES Strate Taxon Abondance Dominance Sociabilité Festuca gautieri (Hack.) K.Richt., 1890 3 2 1 Erinus alpinus L., 1753 3 2 2 Rumex scutatus L., 1753 3 2 2 Mentha longifolia (L.) Huds., 1762 3 1 1 Valeriana montana L., 1753 3 1 1 Veronica chamaedrys L., 1753 3 1 1 Strate herbacée Petasites paradoxus (Retz.) Baumg., 1816 2 1 1 Stellaria holostea L., 1753 2 1 1 Teucrium pyrenaicum L., 1753 2 1 1 Silene vulgaris (Moench) Garcke, 1869 2 1 1 Sisymbrium austriacum Jacq., 1775 2 1 1 Galium mollugo L., 1753 2 1 1

relevé : R.9 - habitat Corine Biotope : Végétation des falaises continentales calcaires x Broussailles de Saules pyrénéens x Pelouses en gradins et en guirlandes x Eboulis à Petasites ( 62.1 (31.6214 x 36.43 x 61.231) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 40° W 1738 m 442086,6203534 BATAILLES Strate Taxon Liste d'espèces Anemone alpina L., 1753 Cardamine raphanifolia Pourr., 1788 Betonica alopecuros L., 1753 Strate herbacée Hypericum nummularium L., 1753 Valeriana montana f. montana Globularia nudicaulis f. nudicaulis Veronica chamaedrys L., 1753

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relevé : R.9 - habitat Corine Biotope : Végétation des falaises continentales calcaires x Broussailles de Saules pyrénéens x Pelouses en gradins et en guirlandes x Eboulis à Petasites ( 62.1 (31.6214 x 36.43 x 61.231) coordonnées GPS Observateur : Exposition : Altitude : (L93) : Claire date : 2016-06-29 Pente : 40° W 1738 m 442086,6203534 BATAILLES Strate Taxon Liste d'espèces Salix pyrenaica Gouan, 1773 Ranunculus thora L., 1753 Strate herbacée Milium effusum L., 1753 Alchemilla sp. Saxifraga umbrosa L., 1762

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11.9. LISTE DES PRINCIPAUX STATUTS ET DES PRINCIPAUX TEXTES UTILISES POUR LA FLORE

Il existe deux grands types de protections, les protections règlementaires et les protections patrimoniales.

Les protections règlementaires sont mise en œuvre par décret ou arrêté lorsqu’elles relèvent de la responsabilité de la Communauté européenne ou de l’Etat. Les protections règlementaires Européennes qui s’imposent à nous découlent de la directive habitat- faune flore. Les protections réglementaires nationales, peuvent également être à portée régionale ou départementale. Contrairement aux protections règlementaires, les protections patrimoniales ne font pas force de loi. Elles constituent des états des lieux réalisés par des experts.

1 - LES PROTECTIONS REGLEMENTAIRES 1.1 - PROTECTIONS INTERNATIONALES

Convention de Berne du 19 septembre 1979 relatif à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe

L’annexe I liste les espèces de la flore sauvage devant faire l’objet de mesures législatives et règlementaires appropriées par les états signataires dans le but de protéger les espèces. Sont interdits par la Convention : la cueillette, le ramassage, la coupe ou le déracinage intentionnel de ces plantes.

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Convention de An I Espèce protégée au titre de l’annexe I de la convention de Berne Berne

Directive Habitats -Faune-Flore n° 92/43/CEE du Conseil du 21/05/92 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Directive habitat An II Espèce d’intérêt communautaire au titre de l’annexe II de la directive Habitats- Faune-Flore de 1992 An IV Espèce d’intérêt communautaire nécessitant une protection stricte au titre de l’annexe IV de la directive Habitats-Faune-Flore de 1992

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1.2 - PROTECTIONS NATIONALES

Arrêté du 20 janvier 1982 fixant la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire national.

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Liste Nationale An.I Espèce protégée au titre de l’article 1 de l’arrêté du 20 janvier 1982. An.2 Espèce protégée au titre de l’article 2 de l’arrêté du 20 janvier 1982.

Arrêté du 24 juin 2008 précise les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l'environnement.

La liste des espèces indicatrices de zones humides figurant à l’annexe 2.1 est un outil utilisé dans la définition et la délimitation des zones humides. Elle ne peut être assimilée à une liste attribuant des protections aux espèces énumérées.

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées ZH X Espèce indicatrice de zones humide inscrites à l’annexe 2.1 de l’arrêté modifié du 24 juin 2008

1.3 - PROTECTIONS REGIONALES

Arrêté du 30 décembre 2004 listant les espèces végétales protégées en région Midi-Pyrénées complétant la liste nationale.

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Liste Midi- PM-P Espèce protégée en région Midi-Pyrénées au titre de l’article 1 de l’arrêté du 30 Pyrénées décembre 2004. P09 Espèce protégée dans le département de l’Ariège au titre de l’article 2 de l’arrêté du 30 décembre 2004. P12 Espèce protégée dans le département de l'Aveyron au titre de l’article 3 de l’arrêté du 30 décembre 2004. P31 Espèce protégée dans le département de la Haute-Garonne au titre de l’article 4 de l’arrêté du 30 décembre 2004. P32 Espèce protégée dans le département du Gers au titre de l’article 5 de l’arrêté du 30 décembre 2004. P46 Espèce protégée dans le département du Lot au titre de l’article 6 de l’arrêté du 30 décembre 2004. P65 Espèce protégée dans le département des Hautes-Pyrénées au titre de l’article 7 de l’arrêté du 30 décembre 2004. P81 Espèce protégée dans le département du Tarn au titre de l’article 8 de l’arrêté du 30 décembre. P82 Espèce protégée dans le département du Tarn-et-Garonne au titre de l’article 9 de l’arrêté du 30 décembre.

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Arrêté du 8 mars 2002 listant les espèces végétales protégées en région Aquitaine complétant la liste nationale.

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Liste Aquitaine PA Espèce protégée en région Aquitaine au titre de l’article 1 de l’arrêté du 8 mars 2002 P24 Espèce protégée dans le département de la Dordogne au titre de l’article 2 de l’arrêté du 8 mars 2002. P33 Espèce protégée dans le département de la Gironde au titre de l’article 3 de l’arrêté du 8 mars 2002. P40 Espèce protégée dans le département des Landes au titre de l’article 4 de l’arrêté du 8 mars 2002. P47 Espèce protégée dans le département du Lot-et-Garonne au titre de l’article 5 de l’arrêté du 8 mars 2002. P64 Espèce protégée dans le département des Pyrénées-Atlantiques au titre de l’article 6 de l’arrêté du 8 mars 2002.

Arrêté du 29 octobre 1997 listant les espèces végétales protégées en région Languedoc- Roussillon complétant la liste nationale.

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Liste Languedoc PLR Espèce protégée en région Languedoc Roussillon au titre de l’article 1 de l’arrêté Roussillon du 29 octobre 1997.

Arrêtés concernant les autres régions :

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Liste autre Bret Espèce protégée en région Bretagne au titre de l’arrêté du 23 juillet 1987 région complétant la liste nationale. Bourg Espèce protégée en région Bourgogne au titre de l’arrêté du 27 mars 1992 complétant la liste nationale. PACA Espèce protégée en région Provence-Alpes-Côte d’Azur au titre de l’arrêté du 9 mai 1994 complétant la liste nationale. Champ Ard Espèce protégée en région Champagne-Ardenne au titre de l’arrêté de l’arrêté du 8 février 1988 complétant la liste nationale. Pays L Espèce protégée en région Pays de la Loire au titre de l’arrêté du 25 janvier 1993 complétant la liste nationale. Centre Espèce protégée en région Centre au titre de l’arrêté du 12 mai 1993 complétant la liste nationale. Als Espèce protégée en région Alsace au titre de l’arrêté du 28 juin 1993 complétant la liste nationale. N Pas Calais Espèce protégée en région Nord - Pas-de-Calais au titre de l’arrêté du 1 avril 1991 complétant la liste nationale. Bas Norm Espèce protégée en région Basse-Normandie au titre de l’arrêté du 27 avril 1995 complétant la liste nationale. Auv Espèce protégée en région Auvergne au titre de l’arrêté du 30 mars 1990 complétant la liste nationale.

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2 - LES PROTECTIONS PATRIMONIALES LES LISTES ROUGE

Le livre rouge de la flore menacée de France (1995)

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Livre rouge A .S espèces à surveiller (liste provisoire). national P prioritaires

La liste rouge des orchidées de France

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Liste rouge CR En danger critique d'extinction France EN En danger Orchidées VU Vulnérable NT Quasi menacée (espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée si des mesures de conservation spécifiques n'étaient pas prises) LC Préoccupation mineure (espèce pour laquelle le risque de disparition de France est faible) DD Données insuffisantes (espèce pour laquelle l'évaluation n'a pu être réalisée faute de données suffisantes) NA Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite dans la période récente ou présente en métropole de manière occasionnelle ou marginale) NE Non évaluée (espèce non encore confrontée aux critères de la Liste rouge)

3 - AUTRES INFORMATIONS

LES ESPECES ENDEMIQUES

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Endémique E E (P) subE (E)

LES ESPECES INVASIVES AVEREES OU POTENTIELLES

Abréviations utilisées dans le tableau "Espèces" Colonne Abréviations Détail utilisées Invasive avérée IA ou potentielle Intro IP Env

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11.10. LISTE DES PRINCIPAUX STATUTS ET DES PRINCIPAUX TEXTES UTILISES POUR LA FAUNE Rappel de la réglementation pour les espèces animales, et principales abréviations utilisées (se référer aux textes cités pour plus d'informations)

PROTECTION NATIONALE

Mammifères : Arrêté modifié du 23/04/2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection Nm.1 : espèce et milieu protégés

Arrêté du 29/04/2008 relatif à la protection et à la commercialisation de certaines espèces de mammifères sur le territoire national Nm.2 : protection partielle (mutilation, détention, transport, vente interdits) Nm.3 : protection partielle (colportage, vente interdits)

Oiseaux : Arrêté ministériel du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection No.1 : espèce et milieu protégés No.2 : espèce protégée No.3 : possibilités réglementées de désairage

Reptiles et Amphibiens : Arrêté du 19/11/2007 fixant la liste des Amphibiens et Reptiles protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection N1 : espèce et milieu protégés N2 : espèce protégée N3 : espèce partiellement protégée

Poissons : Arrêté du 08/12/88 fixant la liste des espèces de poissons protégées sur l'ensemble du territoire national Np1 : protection des milieux de reproduction par arrêté préfectoral et protection des œufs N : Arrêté du 20 décembre 2004 relatif à la protection de l'espèce Acipenser sturio (Esturgeon)

Insectes : Arrêté du 23/04/2007 fixant la liste des insectes protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection Ni.1 : espèce et milieu protégés Ni.2 : espèce protégée

Mollusques : Arrêté du 23/04/2007 fixant la liste des mollusques protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection Nmo.1 : espèce et milieu protégés Nmo.2 : espèce protégée Nmo.3 : espèce protégée de la destruction pas de la capture, vente,…

Crustacés : Arrêté du 21/07/1983 relatif à la protection des écrevisses autochtones modifié le 18/01/2000 Nec.1 : protection du milieu particulier aux espèces Nec.2 : importation réglementée

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CHASSE

Arrêté modifié du 26/06/1987 fixant la liste des espèces gibier dont la chasse est autorisée : Ch

Arrêté du 3 avril 2012 (DEVL1107115A), fixant la liste des espèces envahissantes, classées nuisibles par arrêté ministériel annuel, sur l’ensemble du territoire métropolitain : Nu1

Arrêté du 02 août 2012, fixant la liste des espèces classées nuisibles par arrêté ministériel triennal, sur proposition du préfet, après avis de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage : Nu2

Arrêté du 3 avril 2012 (DEVL1107123A), fixant la liste des espèces figurant sur une liste ministérielle, pouvant être classées nuisibles par arrêté préfectoral annuel : Nu3

TEXTES INTERNATIONAUX

Directive Habitats -Faune-Flore n° 92/43/CEE du Conseil du 21/05/92 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage Ann 2 : espèces d'intérêt communautaire nécessitant la création de Zones Spéciales de Conservation Ann 4 : espèces qui nécessitent une protection stricte Ann 5 : espèces dont le prélèvement doit être géré

Directive Oiseaux n°2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil du 30/11/2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages OI : espèces nécessitant des Zones de Conservation Spéciale OII : espèces chassées dans des aires géographiques spécifiques (A : zones maritimes et terrestres, B : seulement dans les états membres mentionnés) OIII : espèces pouvant être commercialisées

Convention de Berne du 19 septembre 1979 relatif à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe B2 : espèces de faune strictement protégées B3 : espèces de faune protégées dont l’exploitation est réglementée

Convention de Bonn du 23 juin 1979 relative à la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage b1 : espèces migratrices nécessitant une protection immédiate b2 : espèces migratrices nécessitant des mesures de conservation et de gestion appropriées

Convention de Washington du 3 mars 1973 sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) W1 : Commerce interdit pour les espèces menacées d’extinction W2 : Réglementation stricte du commerce des espèces vulnérables W3 : Limitation par une des parties contractantes

Règlement (CE) CITES CEE n°407/2009 de la Commission du 14 mai 2009 modifiant le règlement (CE) n°338/97 du Conseil relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce C1 : Commerce interdit, sauf conditions exceptionnelles pour les espèces menacées d’extinction C2 : Commerce strictement réglementé pour les espèces vulnérables

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LISTE ROUGE DES ESPECES MENACEES (Listes nationales et internationales)

Liste rouge des mammifères, amphibiens, reptiles, oiseaux nicheurs, papillons de jour poissons et crustacés menacés de France métropolitaine ; (Comité français de l’UICN – reptiles/amphibiens : septembre 2015, Crustacés d’eau douce : juin 2012, Papillons de jour : mars 2012, oiseaux nicheurs : mai 2011, poissons : 16 décembre 2009 et mammifères : 13 février 2009 – www.uicn.fr). Les catégories de menaces pour la Liste rouge de l'UICN sont les suivantes, par ordre décroissant : à Espèce menacée de disparition de France CR : en danger critique d’extinction EN : en danger VU : vulnérable à Autres catégories NT : quasi-menacé : espèce proche du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée en l’absence de mesures de conservation spécifiques et permanentes ; LC : préoccupation mineure : espèce pour laquelle le risque d'extinction est faible ; DD : données insuffisantes : il n'y a pas eu d'évaluation parce qu'il n'y avait pas assez de données ; NA : Non applicable (espèce non soumise à évaluation car introduite dans la période récente) ; NE : Non évaluée (espèce non encore confrontée aux critères de la Liste rouge).

Liste rouge des Mollusques et Insectes (sauf papillon de jour) menacés de France métropolitaine Les degrés de menace mentionnés pour ces catégories valent pour la France et se réfèrent aux listes rouges nationales, habituellement considérées comme les références dans le domaine : MAURIN et KEITH (1994) " Inventaire de la faune menacée en France, le Livre rouge". Les critères employés pour classer les espèces menacées en France sont calqués sur les catégories et critères de menace de l'UICN (Union mondiale pour la nature) dans leur version dite "ancienne" (1990) : E = En danger V= Vulnérable R = Rare I = Indéterminé S = A Surveiller La catégorie "Taxon à surveiller" correspond quant à elle à un critère supplémentaire qui a été introduit par les coordonnateurs de "l'Inventaire de la faune menacée en France, le Livre rouge" (MAURIN & KEITH, 1994).

Liste rouge européenne et mondiale des espèces menacées : La cotation utilisée correspond à la dernière publication de l'UICN (2001, Version 3.1. Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. UICN, Gland, Suisse et Cambridge, Royaume-Uni. ii + 32 pp. ) : Éteint (Ex) Éteint à l'état sauvage (EW) En danger critique d’extinction (CR) En danger (EN) Vulnérable (VU) Quasi menacé (NT) Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD) Non évaluée (NE)

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Statut européen des oiseaux nicheurs en France (Birdlife international ; www.lpo.fr ; 2006) E = En danger V = Vulnérable R = Rare D = Déclin AS = A Surveiller S = Safe I = Indéterminé SX = Information insuffisante N : Nouvellement installé

LISTE ROUGE RÉGIONALE DES ESPECES MENACEES Liste rouge des amphibiens et des reptiles de Midi-Pyrénées 2014

AVIFAUNE (Abréviations utilisées pour le statut biologique des espèces)

Echelle globale Ni. = Nicheur : Espèce sédentaire donc présente aussi en période de nidification Hiv. = Hivernant : espèce présente uniquement en hiver Mig. = Migrateur de passage : espèce uniquement de passage au moment des migrations pré ou post- nuptiales Mig-Ni. = Visiteur d'été : espèce migratrice présente uniquement pendant la saison de reproduction Err = Erratique : espèce non territoriale qui, hors période de reproduction, vagabonde en fonction des conditions climatiques ou alimentaires, sans se fixer (erratisme des juvéniles par exemple)

Echelle plus précise des zones d'études Ni = Nidification certaine : activité de construction, nourrissage, nid ou jeunes non volants vus. Ni Prob = Nidification probable : mâle chanteur vu, couple cantonné Ni Poss = Nidification possible : oiseau vu en période de nidification dans un biotope favorable

Plans Nationaux d’Actions

Les plans nationaux d’actions (PNA) visent à définir les actions nécessaires à la conservation et à la restauration des espèces les plus menacées par la mise en œuvre d’actions visant les populations et leurs milieux. Ils ont également pour objectif de faciliter l’intégration de la protection de l’espèce dans les politiques sectorielles. Cet outil de protection de la biodiversité est mis en œuvre par la France depuis une quinzaine d’année. Ces plans ont été renforcés suite au Grenelle Environnement.

Les autres plans existants : - Les stratégies nationales : fixent des orientations fortes énoncées par le ministère en charge de l’Ecologie avec des déclinaisons régionales.

- Les plans d’actions : concernent des espèces, qui sans être menacées d’extinction, n’en demeurent pas moins strictement protégées, et dont la protection nécessite des interventions.

- Les plans d’actions spécifiques : répondent à un besoin spécifique identifié pour une espèce.

- Les plans régionaux : mis en place à l’initiative des régions.

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ESPECES POTENTIELLES ; TOUTES ESPECES CONFONDUES

Prob = Espèce probable : espèce pour laquelle on a des données certaines dans des milieux similaires à proximité ; tout porte à penser que l’espèce est présente mais une absence d’observation sur le site d’étude empêche de conclure positivement.

Poss = Espèce possible : espèce présente dans la région et pour laquelle on a rencontré des biotopes favorables sur le site d’étude.

11.11. BIBLIOGRAPHIE 11.11.1. BIBLIOGRAPHIE NATURALISTE UTILISEE

ACEMAV coll., DUGUET R. & MELKI F. ed., 2003. Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze, collection Parthénope, 480 p.

BANG P., DAHLSTROM P. 1996. Guide des traces et indices. Les guides du naturaliste. Delachaux et Niestlé, 244 p.

BAUDIERE A., Analyse détaillée du manuel "Corine biotope", Habitats of the European Community - Habitats naturels d’intérêt communautaire susceptibles d’être rencontrés dans les divers secteurs de la région Midi-Pyrénées. 1994 – 61p.

BELLMANN H. & LUQUET G. 2009 Guide des sauterelles, grillons et criquets d’Europe occidentale, Les guides du naturalistes. Delachaux et Niestlé, 383 p.

BLANCHARD F., CAZE G., CORRIOL G., LAVAUPOT N. 2007. Zones humides du bassin Adour- Garonne - Manuel d'identification de la végétation des zones humides. Agence de l'eau Adour Garonne ; Diren Aquitaine ; Diren Midi-Pyrénées. 126 pages.

BOUZILLE J-B., 2007. Gestion des habitats naturels et biodiversité - Concepts, méthodes et démarches. Editions Tec et Doc, Lavoisier, 331 pages.

CASTANET J. & all. 1989. Atlas de répartition des amphibiens et reptiles de France, Muséum National d’Histoire Naturelle, S.H.F.

CNRS, carte de la végétation de la France –n°70 TARBES.

CHINERY M., 1998. Insectes de France et d'Europe occidentale. Arthaud. 320 pages.

CISTUDE NATURE (coordinateur : M. BERRONEAU) 2010 – Guide des Amphibiens et Reptiles d’Aquitaine. Association Cistude Nature. 180p.

CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL DES PYRENEES ET DE MIDI-PYRENEES (collectif), 2010. Guide des plantes protégées de Midi-Pyrénées. 400 pages.

DELFORGE P., 1994. Guide des orchidées d'Europe, d'Afrique du Nord et du Proche-orient. Delachaux et Niestlé, 481 pages.

DESFOSSEZ P., VANDERBECKEN A. 1994. Manuel technique de l'agent de terrain des espaces naturels. Ministère de l'Environnement.

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DIJKSTRA K.-D.B. 2007. Guide des Libellules de France et d’Europe, Delachaux et niestlé, 320p.

DOUCET G., 2010. Clé de détermination des exuvies des Odonates de France. – Société française d’odonatologie, 64 pages. DUBOIS P. J., Le MARECHAL P., OLIOSO G., YESOU P. 2008 Nouvel inventaire des Oiseaux de France, Delachaux et Niestlé"

DUHAMEL G., 1998. Flore et cartographie des Carex de France, 297 pages

ENGREF, Corine biotopes : version originale, types d’habitats français. 1993 - 175p.

EUROPEAN COMMISSION DG ENVIRONNEMENT, Nature and biodiversity, The interpretation manual of european union habitats, EUR25, 2008, 126p.

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FOURNIER Paul, 2000, Les quatre flores de France, Dunod, 1107 pages.

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LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2001. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Tome 1 – volume 1 : Habitats forestiers, 339 p.

LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2001. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Tome 1 – volume 2 : Habitats forestiers, 423 p.

LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2005. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Tome 4 – volume 1 : Habitats agropastoraux, 445 p.

LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2005. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Tome 4 – volume 2 : Habitats agropastoraux, 487 p.

LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2004. Cahiers d'habitats Natura 2000 – Tome 5 : Habitats rocheux, 381 p.

LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2002. Cahiers d'habitats Natura 2000 – Tome 6 : Espèces

LA DOCUMENTATION FRANCAISE, 2002. Cahiers d'habitats Natura 2000 - Tome 7 : espèces animales, 353 p.

LAFRANCHIS T., 2010. Papillons d'Europe. Guide et clés de détermination des papillons de jour. Diatheo, 379 ps.

LAFRANCHIS T., 2000. Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Biotope, Mèze, collection Parthénope,447 pages.

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LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX - Muséum National d'Histoire Naturelle – CRBPO : Le statut des oiseaux présents en France métropolitaine - LPO Service Editions © 2006

LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX - Suivi Temporel des Oiseaux Communs – 20 ans de programme STOC ! Bilan pour la France en 2008

M.N.H.N. 1992-1995. Inventaires de la faune de France. Nathan, 415 p.

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M.N.H.N. 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. MNHN,225 p.

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PORTAL R., 1999. Festuca de France, 369 pages.

POTTIER G. Guides des reptiles et amphibiens de Midi-Pyrénées. Les escapades naturalistes de Nature Midi-Pyrénées. Nature Midi-Pyrénées, 138p. SAULE M. 2002. La grande flore illustrée des Pyrénées, Milan, 730 pages.

TOLMAN T., LEWINGTON R. 2009. Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord. Les guides du naturalistes. Delachaux et Niestlé, 384 p.

VACHER J-P, GENIEZ M. (coords), 2010. Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope) ; Muséum national d’histoire naturelle, Paris, 544p.

WENDLER A., NÜT J-H. Libellules. Guides d'identification des libellules de France, d'Europe septentrionale et centrale. Société Française d'Odonatologie. 129 pages.

11.11.2. BIBLIOGRAPHIE LOCALE a) Ouvrages :

• FREMAUX S., RAMIERE J., coord. (2012). Atlas des oiseaux nicheurs de Midi-Pyrénées. Nature Midi-Pyrénées, Delachaux et Niestlé. • JOACHIM J., BOUSQUET J.F., FAURE C. 1997. Atlas des oiseaux nicheurs de Midi-Pyrénées, 1985 à 1989. Association Régionale d’Ornithologie de Midi-Pyrénées. • POTTIER G. et collaborateurs. 2008. Atlas de répartition des reptiles et amphibiens de Midi- Pyrénées. Atlas naturaliste de Midi-Pyrénées. Nature Midi-Pyrénées,126p. • JACQUOT E. (coord) 2011. Atlas des mammifères sauvages de Midi-Pyrénées - Tome 2 – Lagomorphes et Artiodactyles. Nature Midi-Pyrénées – Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées, 79 p. • JACQUOT E. (coord) 2011. Atlas des mammifères sauvages de Midi-Pyrénées - Tome 3 – Carnivores. Nature Midi-Pyrénées – Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Midi- Pyrénées, 95 p. • JACQUOT E. (coord) 2011. Atlas des mammifères sauvages de Midi-Pyrénées - Tome 4 – Erinacéomorphes, Soricomorphes et Rongeurs. Nature Midi-Pyrénées – Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées, 145 p.

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b) Site internet : • BRGM – www.infoterre.brgm.fr (Géologie). • Carte de Localisation des Phénomènes d’Avalanche -http://www.avalanches.fr/clpa-les-donnees/ (carte des avalanches). • DREAL Midi Pyrénées - www.midi-pyrenees.ecologie.gouv.fr - www.mipygeo.fr - carte SRCE, numérisation PPRn et captage eau potable, localisation site natura 2000, ZNIEFF… • Géoportail - www.geoportail.fr (carte IGN, photo aérienne…). • INPN - www.inpn.mnhn.fr (consultation des bordereaux des sites Natura 2000 et des ZNIEFF). • INPN - www.inpn.mnhn.fr (consultation des fiches espèces). • Ministère de la culture et de la communication – www.atlas.patrimoines.culture.fr (localisation des zones de patrimoine culturels et archéologiques). • Site officiel de la commune de Cauterets – www.cauterets.com (activités touristiques). • Site de la vallée des gaves - www.valleesdesgaves.com (contexte historique de la commune de Cauterets). • Système d’information sur l’eau du bassin Adour-garonne - www.adour garonne.eaufrance.fr (Hydrographie). • Portail d’information des risques majeurs - www.prim.net. • Portail d’information des services de l’Etat sur les risques majeurs recensés dans les Hautes- Pyrénéeswww.risquesmajeurs-hautes-pyrenees.pref.gouv.fr. • Via Michelin –www.viamichelin.fr – itinéraire et carte routière.

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