SOITEC Dossier de demande d’autorisation environnementale du projet FAB 5G d’extension et d’augmentation de capacité de production du site de Bernin

Parc Technologique des Fontaines - Chemin des Franques 38190 BERNIN

DOSSIER DE DEMANDE D ’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE DU PROJET FAB 5G D’EXTENSION ET D ’AUGMENTATION DE CAPACITE DE PRODUCTION DU SITE DE BERNIN

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SOMMAIRE

1. HISTORIQUE DU SITE – OBJET DU DOSSIER 7

1.1. OBJET DU DOSSIER 7

1.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE SOITEC 7 1.2.1. Localisation et accès 7 1.2.2. Activité 7 1.2.3. Où se situe Soitec dans la chaîne de valeur de l’électronique 8 1.2.4. Un business model unique pour instaurer un standard de l’industrie 8 1.2.5. Présence à travers le monde 9 1.2.6. Historique 9 1.2.7. Chiffres clés 10 1.2.8. Responsabilité sociétale 10

1.3. DESCRIPTION DU PROJET – PROGRAMME NANO 2022 ET FAB 5G 11 1.3.1. Contexte 11 1.3.2. Objectifs du projet Nano 2022 pour Soitec 11 1.3.3. Evolution du site : projet FAB 5G 12

1.4. CONTEXTE REGLEMENTAIRE DES MODIFICATIONS 14

2. REFERENCES REGLEMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES 16

2.1. TEXTES REGLEMENTAIRES 16

2.2. DOCUMENTS DE REFERENCE 16

2.3. DOCUMENTS ET DONNEES LIES AU SITE ET AU PROJET 17

3. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS 18

3.1. CAPACITES TECHNIQUES 18 3.1.1. Un pionnier technologique 18 3.1.2. Une envergure mondiale 18 3.1.3. Une entreprise en croissance 19 3.1.4. Un système de management intégré Qualité, Santé et Environnement 19

3.2. CAPACITES FINANCIERES 21 3.2.1. Répartition du capital au 31/03/2019 21 3.2.2. Chiffres d’affaires 22 3.2.3. États financiers consolidés du groupe au 31/03/2019 22 3.2.4. Organismes d’assurances 23

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3.2.5. Organismes bancaires 23

4. DESCRIPTION DU PROJET 24

4.1. GENERALITES 24 4.1.1. Phase 1 25 4.1.2. Phase 2 25

4.2. TRAITEMENT D ’A IR 27 4.2.1. Phase 1 27 4.2.2. Phase 2 27 4.2.3. Désenfumage 27

4.3. EXTRACTIONS ET LAVAGE DES GAZ 29 4.3.1. Phase 1 29 4.3.2. Phase 2 30

4.4. PRODUCTION ET DISTRIBUTION D ’É NERGIE 32 4.4.1. Production d’eau glacée 32 4.4.2. Production d’eau chaude 32 4.4.3. Production Eau Ultra Pure 33 4.4.4. Production et distribution de gaz vrac (N2, Ar, O2, H2) 33

4.4.5. Sources et distribution de gaz spéciaux (HCL, CO 2, HN 3, He) 34

4.4.6. Production et distribution de produits chimiques liquide PCL (H 2O2, HCl, HF, NH 4OH) 34

4.5. TRAITEMENT DES REJETS : NEUTRALISATION ET REJETS HF ET NH4OH 36 4.5.1. Ségrégation et traitement des rejets liquides ammoniaqués concentrés (BW) et fluorés dilués (HFW) 36 4.5.2. Traitement des rejets par neutralisation 36

4.6. PROTECTION INCENDIE ET SSI 38 4.6.1. Murs coupe-feu 38 4.6.2. Protection incendie par sprinkler 40 4.6.3. SSI 41

4.7. DISTRIBUTION DES COURANTS FORTS 41

5. EVOLUTION DE LA SITUATION ADMINISTRATIVE AU REGARD DE LA REGLEMENTATION DES ICPE 42

5.1. INSTALLATIONS CLASSEES 43

5.2. CONCLUSION ET IMPACT DU PROJET SUR LE CLASSEMENT ICPE DU SITE 47

5.3. LOI SUR L ’EAU (A RTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ’ENVIRONNEMENT ) 48

6. ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE 49

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6.1. DESCRIPTION DES ASPECTS PERTINENTS DE L ’ETAT ACTUEL DE L ’ENVIRONNEMENT ET DE LEUR EVOLUTION 49 6.1.1. Milieu physique 49 6.1.1.1. Topographie 49 6.1.1.2. Météorologie – Conditions climatiques 49 6.1.1.3. Sismicité 51 6.1.1.4. Géologie 52 6.1.1.5. Hydrogéologie et captage d’eau potable 52 6.1.1.6. Hydrologie et qualité des eaux superficielles 52 6.1.1.7. Qualité de l’air 56 6.1.1.8. Bruit 63 6.1.2. Milieu naturel 63 6.1.2.1. Biodiversité – Zones protégées 63 6.1.2.2. Périmètre d’inventaire et périmètre réglementaire 63 6.1.2.3. Zones humides 67 6.1.2.4. Continuité écologique – Trame Verte et Bleue – Biocorridors 68 6.1.3. Patrimoine historique et paysager 69 6.1.3.1. Paysages 69 6.1.3.2. Sites remarquables et sites archéologiques 69 6.1.4. Environnement humain 70 6.1.4.1. Populations 70 6.1.4.2. Habitations 70 6.1.4.3. Etablissements Recevant du Public (ERP) 70 6.1.4.4. Plan Local d’Urbanisme 71 6.1.4.5. Activités économiques et occupation des sols 71 6.1.4.6. Voies de communication 71 6.1.4.7. Réseaux au voisinage du secteur 72 6.1.5. Risques naturels et technologiques 76 6.1.5.1. Risques naturels 76 6.1.5.2. Risques industriels 78 6.1.6. Bilan sur les principaux enjeux environnementaux 79 6.1.6.1. Synthèse par thème 79 6.1.6.2. Hiérarchisation des sujets à forts enjeux 80

6.2. INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT 80 6.2.1. Incidences notables du projet sur l’environnement en phase chantier 80 6.2.1.1. Incidences sur l’air 80 6.2.1.2. Incidences sur l’eau 81 6.2.1.3. Incidences en termes de bruit et vibrations 81

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6.2.1.4. Incidences en termes de déchets 81 6.2.1.5. Incidences pour l’environnement (milieux naturel – faune flore) 81 6.2.2. Incidences notables du projet sur l’environnement en phase exploitation 82 6.2.2.1. Incidence sur le paysage 82 6.2.2.2. Incidence sur le sol et le sous-sol 82 6.2.2.3. Incidence sur l’air 83 6.2.2.4. Incidence sur l’eau 89 6.2.2.5. Incidences en termes de bruit et de vibrations 103 6.2.2.6. Incidences sur le trafic 103 6.2.2.7. Incidences sur la luminosité 104 6.2.2.8. Incidences en termes de déchets 104 6.2.2.9. Incidences sur la santé humaine 107 6.2.2.10. Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore) 108 6.2.2.11. Gestion de l’énergie 108

6.3. MESURES D ’EVITEMENT , DE REDUCTION OU DE COMPENSATION DES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT 110

6.4. COMPATIBILITE DU PROJET AUX PLANS ET SCHEMAS DIRECTEURS 113 6.4.1. Compatibilité du site aux orientations du SDAGE 113 6.4.2. Compatibilité du site aux orientations du SAGE 116 6.4.3. Plan de Protection de l’Atmosphère 116 6.4.4. Compatibilité du projet avec le Plan de Prévention et de gestion des déchets non dangereux de d’Auvergne-Rhône-Alpes 116 6.4.5. Conformité du projet avec les PPRN et PPRT 117

6.5. MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE PREVUS 117 6.5.1. Rejets atmosphériques - Autosurveillance 118 6.5.2. Rejets Aqueux - Auto surveillance 118 6.5.1. Auto surveillance des déchets 119 6.5.2. Mesures acoustiques périodiques 119

6.6. REMISE EN ETAT DU SITE 119 6.6.1. Conditions de remise en état du site 119 6.6.2. Garanties financières 119

7. ETUDE DE DANGERS 120

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AVANT PROPOS

Les responsables du dossier sont :

Signataire du dossier Fonction Cyril MENON Directeur de site

Responsable(s) du suivi Fonction Coordonnées du dossier

Directeur Adjoint des [email protected] Claude TALON Facilities Tel : 06-08-56-48-15

C a été rédigée avec la contribution de Bureau Veritas Exploitation dont le siège social est situé 8 cours du Triangle - 92800 PUTEAUX (SIRET Siège : 79018467500961) :

Rédacteur Fonction Coordon nées

Tel : +33 (0)4 79 85 90 03 Consultante Gaëlle BERTHIER Mobil : +33 (0)6 31 16 76 15 Risques Industriels [email protected]

Suivi des révisions :

Révi sion Date Objet 0 16 janvier 2019 Document initial 1 Octobre 2019 Reprise suite aux remarques DREAL

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1. HISTORIQUE DU SITE – OBJET DU DOSSIER

1.1. OBJET DU DOSSIER Le projet FAB 5G d’extension et d’augmentation de capacité de production du site de Bernin s’inscrit dans le projet européen Nano 2022, présenté au paragraphe 1.3. Soitec remet à l’Administration le présent dossier de de demande d’autorisation environnemental présentant ce projet FAB 5G d’extension et d’augmentation de capacité de production du site de Bernin.

1.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE SOITEC

1.2.1. LOCALISATION ET ACCES SOITEC est implanté sur la commune de Bernin, à la limite de la commune de Crolles, au niveau du Parc Technologique des Fontaines.

SOITEC

Il correspond aux parcelles cadastrales suivantes : N° 44, 121, 124, 125 section AT et N°101,128, 130, 184, 226, 256, 265, 268, 269, 270, 273, 274, 275, 306, 315, 316, 317, 318, 348, 349, 350, 351, 352, 353, 354, 362, 363, 364, 366, 367, 413 section AV pour une superficie totale de 110 746 m². (Note : Il y a des erreurs de parcelles dans l'arrêté préfectoral complémentaire N°2014101-0072) Annexe 1 : Justificatifs des parcelles cadastrales et des surfaces associées du site de SOITEC

1.2.2. ACTIVITE SOITEC joue un rôle clé dans l’industrie de la microélectronique. Elle conçoit et produit des matériaux semi- conducteurs innovants : des substrats sur lesquels sont gravés puis découpés les circuits de composants

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électroniques. Elle offre des solutions inédites et compétitives pour poursuivre la miniaturisation des puces, augmenter leurs performances et réduire leur consommation d’énergie.

1.2.3. OU SE SITUE SOITEC DANS LA CHAINE DE VALEUR DE L ’ELECTRONIQUE SOITEC achète des tranches de silicium aux fabricants de silicium qui ont fondu, façonné et découpé en tranches le silicium brut. SOITEC utilise des technologies de pointe (principalement la technologie Smart Cut™) pour intercaler une couche de matériau isolant entre chaque couche d'oxyde de silicium et fabriquer des plaques de silicium sur isolant (le SOI). Puis, elle revend ces tranches aux fabricants de circuits intégrés. Au-delà des gains de performance et d’efficacité énergétique des composants électroniques, la gravure sur SOI permet de bénéficier de coûts de fabrication réduits, du fait d’une architecture simplifiée. Le procédé Smart Cut™, mis au point dans le bassin grenoblois et unique au monde, est une invention française. Il s’agit d’un domaine de très haute technologie, reposant sur des techniques de nanotechnologie et opérant à l’échelle atomique.

1.2.4. UN BUSINESS MODEL UNIQUE POUR INSTAURER UN STANDARD DE L ’INDUSTRIE SOITEC dispose du plus grand site industriel de production de plaques de SOI au monde (en taille de 200 et de 300 mm). Il compte 4 500 m² de salles blanches, réparties sur trois lignes de fabrication en Isère à Bernin proche de Grenoble. L’entreprise a conclu en 2015 un partenariat avec la société chinoise Simgui pour la fabrication de plaques de SOI en 200 mm destinées au marché chinois et en tant que sous-traitant pour les clients de SOITEC à l’extérieur de Chine (en tant que "fondeur"). Elle dispose également d’une ligne pilote de production de substrats FD-SOI à Singapour. SOITEC est ainsi le leader de la fabrication et de la fourniture de plaques de SOI. Elle a été le précurseur dans la fabrication de plaques SOI avec sa technologie Smart Cut™ utilisée aujourd’hui pour la production de près de 100 % des plaques SOI vendues dans le monde. SOITEC a également conclu des accords de licences avec : Shin-Etsu Handotai en 1997 (société japonaise), SunEdison en 2013 (société américaine, récemment rachetée par GlobalWafers) et Simgui en 2014.

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1.2.5. PRESENCE A TRAVERS LE MONDE

1.2.6. HISTORIQUE

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1.2.7. CHIFFRES CLES

1.2.8. RESPONSABILITE SOCIETALE SOITEC intègre pleinement sa stratégie RSE à ses activités. Les décisions et réflexions sont guidées par cet engagement pour un monde plus durable et plus équitable. La stratégie RSE de SOITEC se décompose classiquement autour des 3 piliers constitutifs du développement durable : People, Planet et Ethical business.

PEOPLE Durant l’année 2017 - 2018, la croissance économique s’est accompagnée d’un plan de recrutement important qui se poursuivra sur l’année 2018 - 2019, avec un fort enjeu de diversification des profils des équipes. Cette année a aussi vu se concrétiser les réflexions initiées sur l’année précédente autour du style de management avec des actions mises en œuvre sur les thématiques de Qualité de vie au travail.

PLANET Le berceau de SOITEC se trouve dans la Vallée du Grésivaudan, une des plus belles régions de France, mais aussi l’une des plus polluées. SOITEC est donc d’autant plus attentive à ce sujet et améliore chaque année ses installations et ses procédés pour mieux prendre en compte l’impact de ses activités sur le changement climatique.

ETHICAL BUSINESS Les produits développés par SOITEC sont au cœur des bouleversements de la vie quotidienne sur la planète à moyen terme et cela sensibilise l’entreprise à un écosystème complexe, avec de nombreux clients, un positionnement très en amont dans la chaîne de valeur, constituée de produits pointus avec des ressources rares. Dans ses interactions, SOITEC s’attache à agir, au plan mondial, conformément à des principes sociaux et éthiques exigeants. Sur l’année 2017 - 2018, les règles de Soitec se sont particulièrement renforcées sur des sujets comme la lutte anti-corruption ou la protection des données et de la vie privée. Les salarié·e·s ont d’ailleurs été massivement sensibilisé·e·s à l’éthique des affaires grâce à une formation sur le Code de bonne conduite de Soitec.

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1.3. DESCRIPTION DU PROJET – PROGRAMME NANO 2022 ET FAB 5G

1.3.1. CONTEXTE La filière française de la nanoélectronique, menée par STMicroelectronics et SOITEC, va recevoir un soutien de l’Etat de 800 millions d’euros en cinq ans. C’est ce qui a été annoncé par le Conseil national de l’industrie (CNI), le 28 mai 2018, en conclusion de la feuille de route lancée, le 20 novembre 2017, par le Premier ministre Edouard Philippe. La nanoélectronique fait partie des 12 priorités de travail décidées par le gouvernement en raison de leurs forts enjeux pour la compétitivité et la transformation de l’industrie française. L’engagement de l’Etat se fera dans le cadre de Nano 2022, le volet français du plan européen IPCEI (Important project of commun european interest) sur la nanoélectronique associant quatre pays : l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Nano 2022 apparaît comme le prolongement de Nano 2017 qui s’est déroulé de 2013 à 2017. Mais il s’en différencie par le fait qu’il s’inscrit dans une démarche européenne, alors que Nano 2017 était un plan national. Il se distingue aussi par l’utilisation de l’instrument IPCEI qui autorise des aides publiques au-delà de la R&D pour le financement de lignes pilotes et du passage des innovations en production. Il vise des développements technologiques jusqu’à la phase de pré-industrialisation, pour des applications dans l’automobile, l’Intelligence artificielle embarquée, les objets connectés, l’aérospatial et la défense.

Pour SOITEC, Nano 2017 avait permis le développement des technologies RF, qui représentent aujourd’hui 50% des revenus de la société (RFSOI : Radio Fréquence SOI pour les applications Smartphone). Le programme Nano 2022 sera donc dans la continuité, avec des développements de produits innovants avec en plus une phase de pré-industrialisation.

1.3.2. OBJECTIFS DU PROJET NANO 2022 POUR SOITEC

R&D : Développer 5 substrats très innovants • pour les composants électroniques à haute efficacité énergétique : FDSOI, RF SOI, POI • pour l’électronique des matériaux semi-conducteurs composés : Photonics, micro-LED • marchés visés : smartphones, automobile, internet des objets, datacenters, aéronautique

Construction de nouvelles lignes de fabrication à Bernin • Réalisation de la 1ère industrialisation grâce à des investissements majeurs sur 5 ans • Aménagement des salles blanches existantes : Bernin 2, Bernin 3 • Construction de nouvelles infrastructures : Fab 5G , ligne R&D au CEA-Leti • 370M€ de capex équipements et 80M€ d’investissements bâtiments (ratio invest/ annuel CA autour de 20 %)

Grâce à Nano 2022 construire une croissance pérenne et générer des emplois • Après une phase de retournement en 2015, SOITEC est en phase de croissance • 400 collaborateurs déjà présents seront alloués à ce projet • SOITEC prévoit la création de 700 emplois supplémentaires sur le site de Bernin

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1.3.3. EVOLUTION DU SITE : PROJET FAB 5G Les résultats de la société depuis son redressement en 2015 démontre l’adoption des produits par nos clients. Paul Boudre, Directeur Général de Soitec a déclaré en octobre 2018 : « Nous avons enregistré une forte croissance de notre chiffre d’affaires et une nouvelle amélioration de notre profitabilité au cours du premier semestre, en ligne avec nos attentes pour l’ensemble de l’exercice. Un flux de trésorerie d’exploitation positif et une émission d’obligations convertibles opportune nous ont permis de financer d’importantes dépenses d’investissements, de rembourser nos lignes de crédit et de clôturer le semestre avec un niveau de trésorerie élevé. Au cours de la deuxième moitié de l’exercice, nous allons poursuivre les investissements de capacité actuellement menés sur nos sites de production existants, tant en France qu’à Singapour. Ces investissements sont déterminants pour accompagner la demande de nos clients et reflètent notre confiance dans nos perspectives de croissance, confortée par la confirmation de l’adoption de nos produits RF-SOI et FD-SOI par nos clients. Nous travaillons en parallèle pour faire de l’acquisition des actifs de Dolphin Integration une opportunité stratégique effective permettant d’accélérer l’adoption du FD-SOI dans des segments de marché majeurs en proposant une offre complète de brevets et de services dédiée à la conception sur FD-SOI de puces offrant des solutions efficaces sur le plan énergétique ».

Les perspectives à moyen terme sont positives : SOITEC confirme que son chiffre d’affaires est attendu en hausse de plus de 35% à périmètre et taux de change constants. La demande de produits RF-SOI en 200 mm et celle de Power-SOI (200 mm) étant attendues à des niveaux toujours soutenus, le site de Bernin I devrait continuer d’opérer à pleine capacité, tandis que SOITEC continuera de bénéficier marginalement de capacités de production de plaques de 200 mm externalisées. Dans le même temps, la croissance de l’activité de 300 mm devrait se poursuivre au 2nd semestre de l’exercice 2018- 10 / 17 2019 grâce notamment à de nouvelles augmentations des ventes de plaques de FD-SOI et de RF-SOI en 300 mm. Par conséquent, SOITEC s’attend toujours à ce que le site de Bernin II atteigne un taux d’utilisation de sa capacité de production proche de 100% à la fin de l’exercice 2018-2019 ou au début de l’exercice 2019-2020.

Au cours du 2nd semestre de l’exercice 2018-2019, SOITEC va poursuivre ses investissements en cours, confirmant que les dépenses d’investissement devraient atteindre un montant d’environ 120 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2018-2019 : • SOITEC va poursuivre son projet visant à augmenter la capacité de production annuelle de Bernin I de 50 000 plaques de 200 mm pour la porter à 950 000 plaques et continuer de réaliser des investissements d’optimisation. • A Bernin II, les travaux préparatoires concernant l’extension du bâtiment ( FAB 5G ) existant devraient commencer en vue de porter ultérieurement la capacité de production totale de l’usine de 650 000 à 800 000 plaques de 300 mm par an (phase 1 du projet FAB 5G). • A Singapour, les investissements continueront d’être dédiés à la réalisation de l’installation de la ligne pilote de production de plaques de FD-SOI. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du plan de redémarrage de l’usine, dans l’optique d’atteindre potentiellement une capacité de production de 800 000 plaques de 300 mm par an afin de répondre à la demande de plaques de FD- SOI et de RF-SOI en 300 mm sur le long terme.

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Bernin aujourd’hui : 3 lignes de production, 1100 emplois

Bernin en 2022 : Extension de l’outil industriel et 1700 emplois

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Plan directeur cible du site de Bernin :

Annexe 2 : Plan d’implantation du site actuel et après projet

Annexe 3 : Plan du projet avec demande d’une dérogation pour une échelle 1/500 ème

Annexe 4 : Plan des réseaux avec demande d’une dérogation pour une échelle 1/250 ème sur 2 planches

1.4. CONTEXTE REGLEMENTAIRE DES MODIFICATIONS Conformément à l’article R181-46 du Code de l’Environnement, « Toute autre modification notable apportée aux activités, installations, ouvrages et travaux autorisés, à leurs modalités d'exploitation ou de mise en œuvre ainsi qu'aux autres équipements, installations et activités mentionnés au dernier alinéa de l'article L. 181-1 inclus dans l'autorisation doit être portée à la connaissance du préfet, avant sa réalisation, par le bénéficiaire de l'autorisation avec tous les éléments d'appréciation ». L'information du préfet n'est toutefois requise que si les modifications envisagées entrainent un changement significatif des éléments du dossier de demande d'autorisation, ce qui est le cas pour ce projet. Si le préfet estime, après avis de l'inspection des installations classées, que la modification est substantielle, il invite alors l'exploitant à déposer une nouvelle demande d'autorisation d'exploiter son installation classée.

Nature de la Régime de l’ICPE Pouvoirs du préfet modification Dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation (avec Modification substantielle enquête publique) ICPE soumises à autorisation Prescriptions complémentaires à l’arrêté Modification non d’autorisation (ou adoption d’un nouvel arrêté) avec substantielle consultation du CODERST.

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Dans le cas présent, la modification est considérée comme substantielle et le présent dossier est un dossier de demande d’autorisation environnementale, avec dispense de l’avis de l’autorité Environnementale après examen au cas par cas.

Annexe 5 : Décision relative à l’examen au cas par cas (décision 2019-ARA-KKP-1829)

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2. REFERENCES REGLEMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES

2.1. TEXTES REGLEMENTAIRES

Les textes réglementaires en vigueur, considérés dans le cadre du présent dossier, sont :

[R1] Arrêté du 26 mai 2014 relatif à la prévention des accidents majeurs dans les installations classées mentionnées à la section 9, chapitre V, titre Ier du livre V du code de l’environnement. [R2] Arrêté du 29 septembre 2005 – dit arrêté « PCIG » – relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations soumises à autorisation. [R3] Circulaire du 10 mai 2010 « récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l’appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003 » applicable aux installations soumises à simple autorisation moyennant le principe de proportionnalité. [R4] Circulaire du 14 mai 2012 sur l'appréciation des modifications substantielles au titre de l'article R. 512-33 du code de l'environnement

2.2. DOCUMENTS DE REFERENCE [R5] G. HESKESTAD – « Engineering Relations for Fire Plumes » – Factory Mutual Research Corporation – Fire safety Journal, 7, 1984, pp 25-32. [R6] Toxicité et dispersion des fumées d’incendie – Phénoménologie et modélisation des effets – INERIS – rapport Ω16. [R7] SFPE – Handbook of fire protection engineering – 3rd edition. [R8] Incendie dans les tunnels routiers – Guide DSC/DR – Avril 1999 ; Les études spécifiques des dangers (ESD) pour les tunnels du réseau routier – Guide méthodologique – Juillet 2001. [R9] G. A. BRIGGS – « Plume Rise », U.S. Atomic Energy Commission, Office of information Services – 1969. [R10] INERIS – Rapport d’étude 04/11/2005 N° 71165/P01b – « Estimation de l’exposition aux fumées de l’incendie du 27/06/2005 sur le site de SBM Formulation à Béziers. [R11] Flammability Handbook for Plastics – Carlos J. Hilado – 4th edition. [R12] Produits de dégradation des matières plastiques – INRS – 1999. [R13] A Literature Review of the Chemical Nature and Toxicity of the Decomposition Products of Polyethylenes – Maya Paabo and Barbara C. Levin – FIRE AND MATERIALS, VOL. 11, 55-70 (1987). [R14] Facteurs d’émission de polluants de feux simulés de déchets et de produits issus de la biomasse – INERIS – Rapport d’étude N°DRC-11-118389-04583A – 12/04/2011. [R15] Caractéristiques des émissions de polluants engendrées par l’incendie de cinq produits types – Rapport d’étude DRC-09-93632-01522A – INERIS – 23/01/2009. [R16] C. STEINERT – Smokes and heat production in tunnel fires – Proceedings of the international Conference on Fires in tunnels – Boräs – Suède – 10-11 octobre 1994.

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2.3. DOCUMENTS ET DONNEES LIES AU SITE ET AU PROJET

Les principaux documents et données sur lesquels l’étude s’est appuyée sont : • les plans du site • les arrêtés préfectoraux • le dossier de demande d’autorisation d’exploiter de mai 2012 • les FDS des produits • le bilan du classement ICPE • les caractéristiques des activités projetées

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3. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

Nom : SOITEC Statut : Société Anonyme Capital : 12 210 579,20 euros N° SIRET : 384 711 909 00034 RCS : 384 711 909 Code APE : 2611Z Adresse siège social : Parc Technologique des Fontaines - Bernin 38926 CROLLES – Cedex Effectif actuel (fin sept. 2018) : 1057 salariés en 5 équipes (E1 : 143 pers ; E2 : 133 pers ; E4 : 109 pers ; E5 : 92 pers), plus du personnel en horaire administratif (485 pers).

3.1. CAPACITES TECHNIQUES

3.1.1. UN PIONNIER TECHNOLOGIQUE Leader mondial dans la génération et la production de matériaux semi-conducteurs d’extrême performance pour les marchés de l’électronique, SOITEC est une entreprise industrielle qui a acquis sa renommée grâce à la fabrication de produits à base de son matériau phare : le SOI ou Silicium sur Isolant. Créée en 1992 par Jean-Michel Lamure et André-Jacques Auberton-Hervé, à partir de la technologie révolutionnaire Smart Cut™, véritable scalpel à l’échelle atomique, Soitec n’a cessé de se développer en cultivant l’innovation. Les technologies, les produits et la capacité industrielle de SOITEC en font un fleuron de l’industrie française. L’entreprise est née il y a 27 ans au cœur de l’écosystème grenoblois.

3.1.2. UNE ENVERGURE MONDIALE SOITEC conçoit et produit des matériaux semi-conducteurs innovants : des substrats sur lesquels sont gravés puis découpés les circuits de composants électroniques. Elle offre des solutions inédites et compétitives pour poursuivre la miniaturisation des puces, augmenter leurs performances et réduire leur consommation d’énergie. En répondant aux défis techniques et économiques de l’électronique grand public, SOITEC accélère ainsi les révolutions mobile et numérique. Ses produits sont utilisés pour la fabrication des puces qui équipent les smartphones, les tablettes, les ordinateurs, les serveurs informatiques ou les data centers. On les retrouve aussi dans les composants électroniques présents dans les automobiles, les objets connectés, les équipements industriels et médicaux. SOITEC est une société internationale : • par ses activités de R&D, de production qui sont installées en France, en Belgique et à Singapour ; • par son portefeuille de clients : acteurs mondiaux des marchés de la microélectronique sur les cinq continents (plus de 90% de son chiffre d’affaires est réalisé à l’export) ; • par la diversité de ses collaborateurs : de 25 nationalités différentes, présents dans plus de 10 pays ; • Un business model unique pour instaurer un standard de l’industrie. SOITEC dispose du plus grand site industriel de production de plaques de SOI au monde (en taille de 200 et de 300 mm). Il compte 4 500 m² de salles blanches en Isère. L’entreprise a conclu en 2015 un partenariat avec la société chinoise Simgui pour la fabrication de plaques de SOI en 200 mm destinées au marché

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chinois et en tant que sous-traitant pour les clients de SOITEC à l’extérieur de Chine (en tant que "fondeur"). Elle dispose également d’une ligne pilote de production de substrats FD-SOI à Singapour. En 2019 elle a signé un accord définitif en vue d’acquérir EpiGaN (Belgique), un leader européen de la fourniture de plaques épitaxiées à base de nitrure de gallium (GaN) Les substrats à base de nitrure de gallium d’EpiGaN sont principalement destinés aux applications de radiofréquence pour la 5G, à l’électronique de puissance et aux applications pour capteurs, la taille du marché adressable par les technologies basées sur le nitrure de gallium étant estimée à un total compris entre 500 000 et 1 million de plaques par an d’ici cinq ans.

3.1.3. UNE ENTREPRISE EN CROISSANCE Cette croissance repose sur le développement et l’industrialisation de technologies et de procédés, qui, seuls ou combinés, font réaliser un saut de performance déterminant aux marchés auxquels ils sont destinés. Dans cette perspective, SOITEC décline trois grands principes : - Imposer les produits issus de ses technologies disruptives comme des standards du marché : SOITEC entend conquérir rapidement des marchés de fort volume, caractérisés par des cycles de production de courte durée, et faire de ses produits les standards de demain. Dans ce but, SOITEC n’hésite pas à installer des infrastructures de production « state of the art » en appui des marchés qu’elle développe. SOITEC mène par ailleurs une démarche sélective de transfert de technologies sous licence avec d’autres industriels du secteur rigoureusement sélectionnés. Ainsi SOITEC détient directement ou indirectement environ 80 % du marché mondial du Silicium sur Isolant (SOI). Au cours de l’été 2018, la société a créé la société Dolphin Design. Celle-ci est détenue à 60 % par SOITEC et à 40 % par MBDA. Cette filiale permet d’étendre plus en amont la pénétration des activités de SOITEC dans la chaine de valeur de la microélectronique et ainsi proposer une offre de service plus importante. - Diversifier les marchés susceptibles de bénéficier de ses avancées technologiques : SOITEC conquiert des marchés sans cesse plus diversifiés : informatique, consoles de jeux, imageurs, composants radio fréquence présents dans les téléphones, PC et smart phones, microélectronique embarquée dans les automobiles. Sur tous ces marchés, SOITEC se positionne là où la différenciation technologique apporte le plus de valeur aux produits finis. Le dernier exemple en date et l’annonce de l’augmentation de la capacité de production de son substrat piézoélectrique-sur-isolant (POI) afin de répondre à la demande croissante des clients. Le POI est un substrat innovant fabriqué grâce à la technologie brevetée Smart Cut TM de SOITEC. A sa base se trouve un substrat de silicium à haute résistivité, agrémenté d’une couche d’oxyde dite enterrée et d’une couche fine et uniforme de matériau piézoélectrique monocristallin sur le dessus. Les réseaux 4G et 5G utilisent un nombre croissant de bandes de fréquences pour permettre la transmission de données à haut débit. En conséquence, les smartphones doivent intégrer davantage de filtres de plus en plus performants pour garantir l’intégrité du signal et une communication fiable. - Dynamiser ses efforts de R&D grâce à des partenariats et accélérer l’introduction de nouveaux produits : La société noue de nombreux partenariats en R&D avec des laboratoires de référence (CEA-Leti, Institut Fraunhofer des énergies solaires, UC Berkeley, IMEC, etc.), tout comme avec ses clients, des leaders sur leur secteur d’activité. Elle participe également à des initiatives et groupements professionnels (pôles de compétitivité, SOI Industry Consortium, SOITEC bénéficie de la synergie et de cet enrichissement mutuel pour proposer des produits en rupture technologique offrant de nouvelles perspectives à nos clients.

3.1.4. UN SYSTEME DE MANAGEMENT INTEGRE QUALITE , SANTE ET ENVIRONNEMENT Pour contribuer à sa performance et à sa pérennité, SOITEC a mis en œuvre un système de management intégré Qualité, Sécurité, Santé et Environnement qui fait partie de ses engagements de Développement durable.

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Par cette démarche SOITEC s’engage à mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’efficacité de ce système basé sur : • le niveau de satisfaction élevé de ses clients ;

• la prise en compte des attentes de toutes les parties intéressées ;

• le respect de la législation, de la réglementation et de toute exigence applicable à ses activités ;

• la prévention des risques ;

• l’amélioration continue des performances ;

• l’implication et la responsabilisation du personnel à tous les niveaux de l’organisation.

Ce système de management porte les valeurs de l’entreprise et assure le déploiement de la stratégie et des politiques. SOITEC est certifié pour son système Qualité ISO 9001 depuis 1998 (certificat délivré par le LRQA), pour son système Environnement ISO 14001 depuis 2001(certificat délivré par LRQA) et pour son système Sécurité OHSAS 18001 depuis 2010. SOITEC intègre pleinement sa stratégie RSE à ses activités. Les décisions et réflexions sont guidées par cet engagement pour un monde plus durable et plus équitable. La stratégie RSE de SOITEC se décompose classiquement autour des 3 piliers constitutifs du développement durable : People, Planet et Ethical business. PEOPLE : Durant l’année 2017 - 2018, la croissance économique s'est accompagnée d'un plan de recrutement important qui se poursuivra sur l'année 2018 - 2019, avec un fort enjeu de diversification des profils des équipes. On a dernièrement aussi vu se concrétiser les réflexions initiées sur l'année précédente autour du style de management avec des actions mises en œuvre sur les thématiques de Qualité de vie au travail. PLANET : Le berceau de SOITEC se trouve dans la Vallée du Grésivaudan, une des plus belles régions de France, mais aussi l’une des plus polluées. SOITEC est donc d’autant plus attentive à ce sujet et améliore chaque année ses installations et ses procédures pour mieux prendre en compte l'impact de ses activités sur le changement climatique. ETHICAL BUSINESS : Les produits développés par SOITEC sont au cœur des bouleversements de la vie quotidienne sur la planète à moyen terme et cela sensibilise l’entreprise à un écosystème complexe, avec de nombreux clients, un positionnement très en amont dans la chaîne de valeur, constituée de produits pointus avec des ressources rares. Dans ses interactions, SOITEC s'attache à agir, au plan mondial, conformément à des principes sociaux et éthiques exigeants. Sur l'année 2017 - 2018, les règles de SOITEC se sont particulièrement renforcées sur des sujets comme la lutte anti-corruption ou la protection des données et de la vie privée. Les salarié·e·s ont d'ailleurs été massivement sensibilisé·e·s à l'éthique des affaires grâce à une formation sur le Code de bonne conduite de SOITEC.

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3.2. CAPACITES FINANCIERES SOITEC est cotée en bourse (Euronext, Paris) depuis 1999. Son équipe de direction est dirigée par Paul Boudre. Son conseil d’administration s’appuie sur quatre comités (stratégique, audit et risques, rémunérations et nominations, questions stratégiques sensibles) et sur un dispositif de contrôle interne animé par la direction financière. Le capital social de SOITEC (09/2019) est : 65 234 492,80 €. Depuis la construction de la première unité de production Bernin I, offrant aux clients une capacité industrielle de production du SOI, SOITEC est en constante progression. Ainsi depuis 1998 SOITEC connaît une croissance de 60% par an. Fort de sa technologie Smart Cut™, SOITEC a su séduire de nombreux clients et partenaires, tels que Global Foundry,, Freescale Semiconductor, TSMC, NXP , STMicroelectronics, Sony, Samsung et Intel …, qui ont adopté le SOI dans leur nouvelles technologies, tant au niveau des composants que des systèmes. Au-delà de la production, SOITEC vend des licences d’exploitation de sa technologie Smart Cut™, ce qui lui permet de s’associer aux grands noms des producteurs mondiaux de silicium

3.2.1. REPARTITION DU CAPITAL AU 31/03/2019

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3.2.2. CHIFFRES D ’AFFAIRES Le chiffre d’affaire de SOITEC Bernin est en net augmentation ces 4 dernières années et avec notamment +42% réalisé entre 2018 et 2019. :

2015-2016 : 233,2 millions d’euros 2016-2017 : 245,7 millions d’euros 2017-2018 : 310,6 millions d’euros 2018-2019 : 443,9 millions d’euros

3.2.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDES DU GROUPE AU 31/03/2019

RESULTAT GLOBAL

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3.2.4. ORGANISMES D ’ASSURANCES Courtier Compagnies d’assurance

Dommages aux biens - Perte AON d’exploitation – Assurance usine 31-35, rue de la Fédération AXA-XL et Chubb 75717 PARIS Cédex 15 Responsabilité civile – Dommages AON aux tiers 31-35, rue de la Fédération Générali et Amlin 75717 PARIS Cédex 15 Responsabilité civile AON environnement 31-35, rue de la Fédération AIG 75717 PARIS Cédex 15

3.2.5. ORGANISMES BANCAIRES BNP Paribas 60 rue Lavoisier ZIRST de Montbonnot 38330 MONT-BONNOT ST MARTIN CAISSE D’EPARGNE RHÔNE ALPES Tour Incity 116 Cours Lafayette BP 3276 69404 LYON Cedex 03 LCL Centre d'Afffaires Entreprises des Alpes 1Rue Molière 38000 GRENOBLE Société Générale 3 ter rue Clos-Bey BP-335 38013 GRENOBLE cedex 1 Crédit Agricole Sud Rhône Alpes 12 place de la Résistance 38041 GRENOBLE Cedex 9 HSBC 1 Place de la bourse BP 2611 69217 LYON Cedex

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4. DESCRIPTION DU PROJET 4.1. GENERALITES Dans le but d’étendre ses capacités de production sur son site de BERNIN, SOITEC envisage de créer une nouvelle tranche de salle blanche et les compléments d’utilités nécessaires à son fonctionnement. SOITEC a réalisé pour cela un dossier de faisabilité d’un niveau avant-projet sommaire APS en été 2018 suivi d’un avant-projet définitif APD au 1er semestre 2019, définissant les besoins et attendus du projet. Le projet se fera sur 2 phases d’investissement : • PHASE 1 : Réalisation d’un ensemble permettant l’installation d’une production additionnelle de 150 kWafer/an (passage de 650 à 800 kWafer/an) avec une salle blanche limitée dans un bâtiment dimensionné pour une production supérieure et prenant en compte un bâtiment magasin. • PHASE 2 : Réalisation d’un ensemble permettant l’installation d’une production additionnelle de 200 kWafer/an (passage de 800 à 1000 kWafer/an) avec des investissements sur les utilités et bâtiments. Le projet intègre donc le besoin ultime pour les infrastructures (VRD, électricité HT/BT, air neuf/extraction, EG/EC, bâtiments, sprinkler, ....). Le descriptif technique des installations ci-après est issu d’un avant-projet sommaire réalisé à l’été 2018. Il pourra évoluer à travers un avant-projet détaillé qui sera réalisé e de juillet 2019. En cas d’écart substantiel entre les deux projets ayant un impact sur les dangers ou sur l’environnement, ceux-ci seront portés à la connaissance de l’administration. Dans un premier temps (PHASE 1) cette augmentation de capacité de production sera supportée pour partie par les infrastructures et utilités existantes (VRD, électricité HT/BT, air neuf/extraction, EG/EC, sprinkler, ....) avec des adaptations traitées au cas par cas.

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4.1.1. PHASE 1 Dans cette phase l’avant-projet prévoit la création de : • un bâtiment R de 3.000 m 2 avec : o une salle blanche de 1 000m 2, extensible, contigüe à celle de Bernin 2 ; o un basement au niv. 0 sous la salle blanche ; • un bâtiment S magasin pour le stockage des plaques de silicium (matières premières et produits finis) et matériaux d’emballage 1 (incluant un sas vestiaire pour la salle blanche) de 1400 m 2 dont la structure est prévue en béton armé pour la stabilité coupe-feu ; • un bâtiment W accolé à la salle blanche pour la distribution électrique de courant fort (cellule de protection HT, tableaux TGBT, transformateurs, onduleurs, locaux batteries) de 170 m 2 avec l’arrivée HT depuis un nouveau poste de livraison 20 kVolt (voir au § 4.7) ; • l’utilisation des facilities déjà présents (extraction/lavage/cheminée de rejet, eau ultrapure, station de neutralisation, production d’eau glacée & eau chaude). Les bâtiments créés en PHASE 1 intègreront les espaces, les arrivées et les évacuations pour le besoin ultime avec les infrastructures (VRD, électricité HT/BT, air neuf /extraction, EG/EC, bâtiments, sprinkler, ....) pour les activités de PHASE 2 définis plus loin.

4.1.2. PHASE 2 Dans le cas de cette phase, l’avant-projet prévoit : • l’extension de la salle blanche à 2.600 m2 dans le bâtiment R créé en PHASE 1 ; • l’extension du bâtiment W (ELEC) accolé à la salle blanche à 480 m 2 pour la distribution électrique de courant fort (TGBT, Transformateur, onduleurs, locaux batteries) ; • la création d’un bâtiment V de 530 m 2 accolé pour les installations de traitement des effluents liquides (intérieur) et d’extraction/lavage des gaz (toit terrasse) ; • la création d’un bâtiment T de 865 m 2 avec un rack le reliant au bâtiment R comprenant les locaux techniques suivant : o production & distribution eau glacée (300 m²) avec des tours de refroidissement à circuit ouvert ouvertes en toiture (115 m²) ; o locaux électriques HT/BT (60 m 2) pour la production eau glacée ; o production & distribution d’eau chaude (120 m²) ; o un local de stockage de produits chimiques liquides (265 m²).

1 Les matériaux combustibles présents dans le magasin, en considérant la phase 2 représenteront : 11,573 t de polypropylène, 0,167 t de polystyrène, 116,560 t de polycarbonate, 1 t de polyéthylène, 2,715 t de carton et 2,238 t de bois soit une quantité totale inférieure à 500 t. Le magasin n’est donc pas classé dans la rubrique ICPE 1510.

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Zone de déchargement

Production Eau glacée

Local stockage PCL

Production Eau chaude

Le basement abritera aussi certaines facilities selon l’aménagement suivant :

en orange : PHASE 1 en bleu : PHASE 2

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4.2. TRAITEMENT D ’A IR

4.2.1. PHASE 1 Pour la salle blanche l’alimentation en air neuf sera assurée par une centrale de traitement d’air neuf d’une capacité de débit maximum 60 000 m 3/h ; cette CTA211 sera localisée au bâtiment U. L’injection d’air neuf permet de régler l’hygrométrie 45%HR de la salle blanche, d’assurer l’apport d’air hygiénique dans les locaux, de les maintenir en surpression pour éviter les entrées de particules de poussières à l’intérieur et de compenser les extractions. Dans le cas particulier de la zone d’emballage OGM, il sera mis en œuvre une centrale de déshumidification pour atteindre le 35% HR. La CTA210 existante permettra de secourir la CTA211 en cas de dysfonctionnement. Il sera prévu un maillage idoine des réseaux aérauliques de soufflage des deux CTAN permettant cette fonction secours. Il sera également prévu la mise en œuvre d’un réseau aéraulique idoine pour alimentation des besoins en air neuf supplémentaires du bâtiment B2 (bâtiments G & H existants). La régulation de la température en salle sera assurée par des recycleurs équipés de batteries froides alimentées en eau glacée. Le bilan thermique et le plan d’aménagement de la salle blanche nécessite la mise en place de 8 recycleurs d’air équipés chacun d’une batterie froide pour une capacité utile totale 94 000 m 3/h. Certaines unités seront installées pour la redondance.

4.2.2. PHASE 2 Pour la salle blanche en PHASE 2 l’alimentation en air neuf sera assurée par deux CTAN pour subvenir aux besoins ultimes : les CTA212 & CTA213 auront une capacité unitaire de 60 000 m 3/h. (en complément de la CTA211 décrite précédemment au bâtiment U). Ces deux CTA seront localisées dans les combles du bâtiment extension au niveau + 13.2 m. Pour la PHASE 2, il pourra être mis en œuvre une troisième CTA de redondance dans les combles du bâtiment créé. L’injection d’air neuf permet de régler l’hygrométrie 45%HR de la salle blanche, d’assurer l’apport d’air hygiénique dans les locaux, de les maintenir en surpression pour éviter les entrées de particules de poussières à l’intérieur et de compenser les extractions. Dans le cas particulier de la zone d’emballage OGM, il sera mis en œuvre une centrale de déshumidification pour atteindre le 35% HR. La CTA210 existante permettra dans un premier temps de secourir les CTA212 et 213 en cas de dysfonctionnement. Il sera prévu un maillage idoine des réseaux aérauliques de soufflage des deux CTAN permettant cette fonction secours. Il sera également prévu la mise en œuvre d’un réseau aéraulique idoine pour alimentation des besoins en AN supplémentaires du bâtiment B2 (bâtiments G & H existants).

4.2.3. DESENFUMAGE Dans le cadre de l’extension de salle blanche, il est prévu le désenfumage de toute zone aéraulique distincte d’une surface supérieure à 300m 2. Ces zones aérauliques ne seront pas entièrement cloisonnées par un cloisonnement coupe-feu comme actuellement en salle blanche Bernin 2. Le dimensionnement est réalisé sur les débits d’extraction d’air calculés selon : 1 m 3/s pour 100m 2. Le désenfumage mise en œuvre sera réalisé comme suit : • Extraction d’air mécanique par un ventilateur hélicoïdal d’extraction avec un rejet en toiture ou en façade selon sa localisation ;

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• Extraction d’air par gaine aéraulique en acier galvanisé traversant le plénum jusqu’à une grille d’extraction d’air sous faux-plafond de type résille ; • Amenée d’air neuf mécanique via un mode désenfumage de la CTAN 211 : o réseau de gaine aéraulique en acier galvanisé, INOX dans le plénum SB ; o Sur piquage pour départ réseau aéraulique de désenfumage : registre motorisés NF.

Il sera prévu la mise en œuvre d’un BYPASS sur le réseau aéraulique permettant de réaliser les tests annuels sans perturbation de la salle blanche (registre manuel permettant de faire fonctionner l’extracteur avec un tirage dans l’enceinte des combles techniques et non dans les gaines de désenfumage, séquence de test des ouvertures de registres...). Dans les études d’avant-projet détaillée (APD) prenant en compte les surfaces à désenfumer en fonction des cloisonnements prévus les débits d’air mis en jeux sont décrits dans le tableau ci-dessous :

Il est prévu une conception similaire à celle de Bernin 2 actuel.

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4.3. EXTRACTIONS ET LAVAGE DES GAZ

4.3.1. PHASE 1 Extraction générale EXG Les besoins en extraction d’air général ou chaleur du programme ne seront pas traités par les ventilateurs, laveurs et cheminée existantes : pas de système existant. Les besoins identifiés en APD pour ce réseau à ce jour sont : • délestage EXA des équipements RTP de Bernin 2 : + 16.000 m 3/h ; • ajout de nouveaux équipements PHASE 1 : 4.000 m 3/h ; • ajout de nouveaux équipements PHASE 2 : 19.000 m 3/h ;

Il sera créé une nouvelle source d’extraction générale avec les équipements suivants : • 2 extracteurs : o turbine à réaction, entraînement direct ; o matière : Acier galvanisé à chaud, peint Epoxy ; o redondant d’une capacité de 60.000 m 3/h, -1200Pa ; o dimensionné pour prendre en charge les besoins futurs de la phase 2 ; • variateurs de fréquence électrique pour réglage de la charge ; • registre d’isolement ; • armoire de contrôle / commande ; La localisation de cette source est prévue dans l’étude APD sur le toit du bâtiment W (ELEC). Son refoulement vertical est prévu au même endroit. Il sera prévu la mise en œuvre de réseau aéraulique d’extraction d’air en gaine spiralée (acier galvanisé). Les éventuels tronçons de gaine cheminant en salle blanche ou plénum de la salle blanche seront en tôle INOX.

Extraction acide EXA Les besoins en extraction d’air acide du programme seront totalement traités par les extracteurs, laveurs et la cheminée existants (conduit 4 B1/B2). Ceci pourra être réalisé grâce à un délestage des équipements de RTP (fours et implanteurs) de B2 sur le réseau d’extraction générale évoqué précédemment. Les rejets de ces équipements ne sont pas chargés en polluants. Les besoins identifiés en APD pour ce réseau à ce jour sont de 10.000 m 3/h : • délestage EXA des équipements RTP de Bernin 2 : - 16.000 m 3/h • ajout de nouveaux équipements PHASE 1 : + 26.000 m 3/h La mise en œuvre de réseau aéraulique d’extraction d’air sera prévue en gaine • jusqu’à DN400, en PVDF liner, sans sprinkler. • au-delà, soit en INOX revêtu HALAR sans tête de sprinkler, soit en plastique avec tête de sprinkler.

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Extraction basique EXB Les besoins en extraction d’air basique du programme seront traités par les ventilateurs, le laveur et la cheminée existants (conduit 4 B1/B2). Les besoins identifiés en APD pour ce réseau à ce jour sont de 6.000 m 3/h. La mise en œuvre de réseau aéraulique d’extraction d’air sera prévue en gaine • jusqu’à DN400, en PVDF liner, sans sprinkler. • au-delà, soit en INOX revêtu HALAR sans tête de sprinkler, soit en plastique avec tête de sprinkler.

Cheminée de rejet B1/B2 (conduit 4) Le débit du conduit 4 passera avec ces travaux de 236.000 m 3/h (mesure APAVE de SEP-2018) à 255.000 m3/h. La vitesse d’air dans la cheminée après l’ajout des débits mis en jeux dans le cadre du programme serait inférieure à 15 m/s. Pour information, la capacité de la cheminée existante est d’environ 300.000 m 3/h (débit max pour une vitesse de passage limite acceptable de 17 m/s).

4.3.2. PHASE 2 Extraction générale Les besoins en extraction d’air général ou chaleur du programme ne seront pas traités par la nouvelle source d’extraction générale décrite précédemment d’une capacité initiale de 60.000 m 3/h. Les besoins supplémentaires identifiés à ce stade APD sont de : • 22.000 m 3/h pour la PHASE 1 • 19.000 m 3/h pour la PHASE 2 Il sera prévu la mise en œuvre de réseau aéraulique d’extraction d’air en gaine spiralée (acier galvanisé). Les éventuels tronçons de gaine cheminant en salle blanche ou plénum de la salle blanche seront en tôle INOX. 2.5.2.2 Extraction acide EXA Les besoins en extraction d’air acide du programme ne seront pas traités par les extracteurs, laveurs et cheminée existants. Les besoins supplémentaires identifiés à ce stade sont de • extraction équipements process : 67.000 m 3/h pour la salle blanche et basement • extraction équipements Facilities : 10.000 m 3/h pour Bunker Chimie, Neutra et EUP Il sera créé pour cela une nouvelle source d’extraction générale avec les équipements suivants : • 2 extracteurs : o avec une turbine à réaction à entraînement direct muni de variateurs de fréquence électrique pour réglage de la charge ; o avec des registres d’isolement ; o de matière : PEHD (volute) et PPH (turbine) ; o redondants d’une capacité de 100.000 m 3/h, -1200 Pa, dimensionné pour prendre en charge les besoins futurs de la phase 2 ;

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• un laveur de gaz vertical de 100 000 m 3/h : o dimensionné pour prendre en charge la capacité théorique future des extracteurs : 2 x 60 000 m3/h x 0,8 = 100.000 m 3/h ; o de type : LRV (laveur à Remplissage Vertical), pulvérisation de réactifs ; • une armoire de contrôle / commande.

La mise en œuvre de réseau aéraulique d’extraction d’air sera prévue en gaine • jusqu’à DN400, en PVDF (agréé FM4910) liner, sans sprinkler ; • au-delà, soit en INOX revêtu HALAR sans tête de sprinkler, soit en plastique avec tête de sprinkler.

2.5.2.3 Extraction basique EXB Les besoins en extraction d’air basique du programme ne seront pas traités par les extracteurs, laveurs et cheminée existants. Les besoins supplémentaires identifiés à ce stade sont de • extraction équipements process : 15 000 m 3/h pour la salle blanche et basement • extraction équipements Facilities : 5 000 m 3/h pour Bunker Chimie , Neutra Il sera créé pour cela une nouvelle source d’extraction basique avec les équipements suivants : • 2 extracteurs : o avec une turbine à réaction à entraînement direct munis de variateurs de fréquence électrique pour réglage de la charge o avec des registres d’isolement o de matière : PEHD (volute) et PPH (turbine) o redondants d’une capacité de 25 000 m 3/h, -1200Pa dimensionné pour prendre en charge les besoins futurs du programme PHASE 2 • un laveur de gaz vertical de 25 000 m3/h : o dimensionné pour prendre en charge la capacité théorique future des extracteurs ; o Type : LRV (laveur à Remplissage Vertical), pulvérisation de réactifs ; • armoire de contrôle / commande. La mise en œuvre de réseau aéraulique d’extraction d’air sera prévue en gaine • jusqu’à DN400, en PVDF liner, sans sprinkler ; • au-delà, soit en INOX revêtu HALAR sans tête de sprinkler, soit en plastique avec tête de sprinkler.

Laveur redondant Il sera prévu la mise en œuvre d’un laveur en secours : laveur mixte capable de traiter aussi bien les rejets d’air acide que basique. Ce laveur sera dimensionné pour prendre en charge la capacité du laveur (acide ou basique) le plus dimensionnant à savoir le laveur acide de 100 000m 3/h.

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Nouvelle cheminée de rejet extension Une nouvelle cheminée verticale (conduit 8 dans l’étude) d’une capacité de 160 000 m 3/h sera créé pour prendre en charge la capacité maximale des installations : • laveur acide : 100 000 m 3/h. • laveur basique : 25 000 m 3/h. • extraction local de stockage produits chimique liquide : 10 à 30 000 m 3/h Les caractéristiques de la nouvelle cheminée (conduit 8) sont : • hauteur : 24,1 m ; • vitesse de rejet : au moins égale à 8 m/s ; • Débit : 160 000 m 3/h.

4.4. PRODUCTION ET DISTRIBUTION D ’É NERGIE

4.4.1. PRODUCTION D ’EAU GLACEE Phase 1 Les besoins d’eau glacée découlant du programme de ces deux cas, toutes localisations confondues, sera d’environ 1500 kW. Il est prévu que ces besoins seront pris en charge par l'installation existante du Bât I. Phase 2 Les besoins d’eau glacée découlant du programme PHASE 2 à ce jour, toutes localisations confondues, sera d’environ 3100 kW supplémentaires. Il est prévu que ces besoins seront pris en charge par une nouvelle installation qui sera réalisée dans le nouveau bâtiment technique T. Cette installation sera similaire à celle de Bernin 2 actuelle. Elle disposera de : • 2 groupes froids turbo centrifuges d’une puissance unitaire de 3.000 kW à haute performance énergétique utilisant un fluide frigorigène R1233zd ; • 5 tours de refroidissement à circuit ouvert d’une puissance totale de 8.727 KW.

4.4.2. PRODUCTION D ’EAU CHAUDE Phase 1 Les besoins d’eau chaude découlant du programme, toutes localisations confondues, sera d’environ 1390 kW. Il est prévu que ces besoins seront pris en charge par l'installation existante du Bât I.

Phase 2 Les besoins d’eau chaude découlant du programme PHASE 2 à ce jour, toutes localisations confondues, sera d’environ 2210 kW supplémentaires. Il est prévu que ces besoins seront pris en charge par une nouvelle installation qui sera réalisée dans le nouveau bâtiment technique. Cette installation sera similaire à celle de Bernin 2 actuelle. Elle disposera de 2 chaudières triples parcours acier monobloc avec brûleur au gaz naturel d’une puissance unitaire de 1.500 kW.

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4.4.3. PRODUCTION EAU ULTRA PURE Les besoins en EUP seront pris en charge par les installations suivantes: • Phase 1 : o augmentation de la capacité de production actuelle de + 20 m3/h d’EUP sur la station Bernin 2 situé au bâtiment H. A charge maximale l’installation passera : ° 45 m 3/h actuel à 60 m 3/h pour le débit moyen ° 60 m 3/h actuel à 84 m 3/h pour le débit maximum de pic o augmentation des rejets vers la neutra B2 au bâtiment I (voir plus loin) o augmentation de la consommation d’eau de ville pour l’EUP estimée à : ° 27 m 3/h d'eau de ville en considérant un rendement hydrique de 75% de la station d’eau ultra-pure ° + 640 m 3/jour + 230.000 m 3/ an

• Phase 2 : o Mise en place au basement du bâtiment de la salle blanche d’une seconde station EUP avec une capacité de production de 50 m 3/h avec: ° une nouvelle alimentation en eau de ville pour la cuve eau brute d’entrée ° la mise en place d’un osmoseur RO-CT de recyclage pour le re-traitement des concentrats des osmoseurs RO1 du pré-traitement afin d’obtenir un rendement hydrique de 75% minimum o augmentation des rejets vers la nouvelle station de neutralisation (voir plus loin) o augmentation de la consommation d’eau de ville pour l’EUP estimée à : ° 66 m 3/h d'eau de ville en considérant un rendement hydrique de 75% de la station ultra-pure ° + 1.640 m 3/jour => + 570.000 m 3/an

4.4.4. PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE GAZ VRAC (N2, AR, O2, H2) Azote Les besoins en Azote de la PHASE 1 et 2 seront pris en charge en partie par les installations existantes et en partie par de nouvelles installations :

3 • mise en œuvre d’un nouveau générateur N 2, de type Floxal, de capacité évaluée à 600 Nm /h. • si besoin : mise en œuvre de l’unité de compression d’air nécessaire pour le fonctionnement du générateur N 2.

Argon Les besoins en Argon des PHASES 1 et 2 seront pris en charge par l’installation source existante.

Oxygène Les besoins en Oxygène des PHASES 1 et 2 seront pris en charge par l’installation source existante.

Hydrogène Les besoins en Hydrogène des PHASES 1 et 2 seront pris en charge par l’installation source existante.

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4.4.5. SOURCES ET DISTRIBUTION DE GAZ SPECIAUX (HCL, CO 2, HN 3, HE)

Pour les besoins en CO 2 des PHASES 1 et 2, il sera prévu la mise en œuvre d’une nouvelle source en gaz room, comprenant 2 cadres type V09 de bouteilles de CO2 sur centrale d’inversion comme actuellement et d’un nouveau réseau de distribution (type collecteur) depuis la nouvelle source créée. Il sera disposé un nombre de vannes en attente suffisant pour le raccordement des équipements en salle blanche. Pour les besoins en HCL des PHASES 1 et 2, il sera prévu la mise en œuvre d’une nouvelle source en gaz room comprenant deux bouteilles de HCL format B50 en gaz cabinet sous extraction et détection de gaz ainsi que les boîtes à vannes asservie à l’automatisme de la détection gaz.

Pour les besoins en NH 3 de la PHASE 2, il sera prévu la mise en œuvre d’une nouvelle source en gaz room comprenant une bouteille de NH 3 format B05 en gaz cabinet sous extraction et détection de gaz ainsi que les boîtes à vannes asservie à l’automatisme de la détection gaz.

Pour les besoins en He de la PHASE 1, il sera prévu la mise en œuvre d’un réseau de tuyauteries de distribution, depuis l’attente sur FIT-UP existant en bout de réseau, BAT B2, zone G.

4.4.6. PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE PRODUITS CHIMIQUES LIQUIDE PCL (H 2O2, HC L, HF, NH 4OH) Phase 1 : Certains systèmes de distribution de PCL situés au bunker chimies du bâtiment H, dédiés à l’activité du bâtiment B2, seront suffisants pour prendre en charge les besoins du programme, à savoir : • HF 49% grâce à des mises à niveau effectuées en 2019 (fût fixe passé de 200 L à 600 L; capacité pompe);

• NH 4OH 28% grâce à des mises à niveau effectuées en 2019 (ajout d’un fût mobile de 200 L en complément du fût actuel; ajout d’un fût fixe 600 L au fût fixe 200 L actuel ; ajout pompe de redondance); • HCl 37% sans travaux de mise à niveau. En revanche les systèmes de distribution suivants nécessiteront une modification technique (volume de stockage, pression de distribution...) pour répondre aux besoins du programme PHASE 1 :

• H2O2 30% après le rajout d’un module de dépotage pour un IBC 1000 L supplémentaire;

• NH 4OH 0,5% après le rajout d’un module de préparation Il en résulte que les stockages tampon de fûts et IBC dans les locaux de distribution pour les PCL seront réduits. Il est prévu une augmentation de la surface totale des locaux de stockage PCL comme indiqué précédemment avec le bâtiment T.

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Phase 2 : Il sera créé un nouveau bunker de distribution de produits chimiques au basement dans le nouveau bâtiment R. Les données de dimensionnement sont:

Produit HF 49% HCL 37% H2O2 30% NH4OH 28% NH4OH 0.5 %

Fût ou IBC 2x200 L 2x200 L 1.000 L 2x200 L sans objet mobile

2x200 L (mélange) + Fût fixe 2x600 L 2x250 L 2x600 L 2x600 L 2x250 L (distribution)

Les armoires seront sous extraction. La distribution se fera comme par ailleurs au moyen de boîtes à vannes de dérivation ou de distribution sous extraction muni des asservissements sécurité usuels (détection de fuite, temps d’ouverture trop long). Ces systèmes seront conçus pour assurer la redondance de Bernin 2 et réduire le nombre d’arrêt technique.

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4.5. TRAITEMENT DES REJETS : NEUTRALISATION ET REJETS HF ET NH4OH

4.5.1. SEGREGATION ET TRAITEMENT DES REJETS LIQUIDES AMMONIAQUES CONCENTRES (BW) ET FLUORES DILUES (HFW) Les rejets basiques d’ammoniaque concentré (mélange SC1) et acide fluorhydrique dilués des équipements seront ségrégués dans leurs drains et dirigés vers des cuves spécifiques installées dans les locaux des stations de neutralisation. Phase 1 : Pour prendre en charge les besoins du programme ces rejets seront redirigés vers le traitement in-situ actuel des effluents fluorés et ammoniaqués composé de : • la cuve R50 de pré-traitement effectuant un mélange volumétrique (1 vol. HFW + 2 vol. BW) et une correction de pH ; • deux équipements d’évapo-concentration d’une capacité de traitement à 25 m 3/ jour pour un facteur de concentration de 4 ; • la cuve de concentrat R60 ; • une évacuation du distillat par évapocentrateur (muni d’un contrôle de conductivité) dirigée vers les cuves de neutralisation avant rejet à l’Isère. Le but est de réduire au maximum le volume des effluents à traiter en externe. Les solutions techniques retenues sont l’évaporation sous vide (EVAPO 01) et atmosphérique (EVAPO 02). Il faut noter cependant que les rotations de camions seront toujours nécessaires pour le concentrat et les excédents non traités de BW et HFW générés par l’augmentation de ce programme. Phase 2 : Pour prendre en charge les besoins du programme, les rejets basiques d’ammoniaque concentré (mélange SC1) et acide fluorhydrique dilués des nouveaux équipements installés dans la nouvelle salle blanche seront toujours ségrégués dans des drains et dirigés vers des cuves spécifiques installées dans les locaux de la nouvelle station de neutralisation. Ces rejets seront transférés vers un nouveau traitement in-situ, comme actuellement, composé de : • une cuve de pré-traitement effectuant un mélange volumétrique (1 vol. HFW + 2 vol. BW) et une correction de pH; • un équipement d’évapo-concentration d’une capacité modulable de 16 m 3/jour à FCV 4 • une cuve de concentrat de 25 m 3 • une évacuation du distillat sur évapocentrateur (muni d’un contrôle de conductivité) dirigée vers les cuves de la nouvelle neutralisation avant rejet à l’Isère • une nouvelle zone de dépotage pour la collecte des effluents à traiter à l’extérieur avec une récupération spécifique des égouttures éventuelles sous le camion. (Cf. § 6.2.2.2)

4.5.2. TRAITEMENT DES REJETS PAR NEUTRALISATION Phase 1 : Les rejets des drains du programme de la PHASE 1 seront pris en charge par les installations existantes du site : station de neutralisation des effluents liquides B2 située au bâtiment I. A ce jour cette station de neutra B2 traite les effluents de l’activité du bâtiment B2 et a une fonction de secours pour la neutra B1 via un bassin de blocage situé à proximité. Ce dernier est aussi utilisé par la neutra B2 en cas de mesure de pH hors tolérance avant le rejet à l’Isère. Les projections de rejets pour ce programme sont les suivantes : • ajout 575 m 3/jour en moyenne.

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• passage de 2.400 à 3.000 m 3/jour avec des pompes en sortie de station neutra B2 plus chargées (temps de fonctionnement) qu’actuellement • débit de pic en sortie de site identique à 180 m 3/h, ce qui représente une augmentation du débit de 10,4% par rapport à l’arrêté d’autorisation actuel. Phase 2 : Les rejets des drains du programme de la PHASE 2 seront pris en charge par une nouvelle installation d’une capacité de 80 m 3/h. Elle sera composée à minima des éléments suivants : • 2 Cuves de 10m 3 pour le recueil des effluents salle blanche o R10_drains AW (acide dilué) o R11_effluents autres à relever avant neutralisation. • 2 Cuves de 50 m 3 pour la neutralisation (R12 & R13) • 1 Cuve de 10 m 3 de contrôle de pH et de rejet des effluents AW (R14). • 1 Cuve de 2 m 3 de recueil des déconcentrations des tours de refroidissement à circuit ouvert avant neutralisation (R15). • 1 Cuve de 25 m 3 de récupération des égouttures de la zone de dépotage (R22). • 4 Cuves de stockage des réactifs neutralisation : o 5 m 3 (R40_acide chlorhydrique) o 15 m 3 (R41_lessive de soude) o 15 m 3 (R42_acide sulfurique) o 12 m 3 (R43_lessive de potasse) • 1 Cuve 30 m 3 de recueil des déconcentrations des laveurs basiques (R30) • 1 Cuve 25 m 3 de recueil des effluents salle blanche BW (R31) • 1 Cuve 25 m 3 de recueil des effluents salle blanche HFW (R32) • 1 Cuve 5 m 3 de mélange des effluents R31/R32 pour pré-traitement avant Evapoconcentration (R50) • 1 Cuve 25 m 3 de concentrats pour l’Evapoconcentration (R60) • des groupes de pompage (cuve à cuve et relevage vers évacuation site) • des groupes de pompes doseuses réactifs

Pour cette nouvelle station de neutralisation il sera créé sur site une canalisation PVC enterrée pour son rejet futur et un nouveau bassin de blocage de l’ordre de 500 m 3 en cas de pH hors contrôle.

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Pour ce nouveau rejet, un nouveau canal de mesures réglementaires sera créé (débit, volume quotidien, pH, température, préleveur pour analyse en laboratoire des échantillons quotidiens).

Les projections de rejets pour ce programme sont les suivantes : • ajout de 945 m 3/jour en moyenne ; • passage de 3 000 à 4 000 m 3/jour ; • passage du débit de pic en sortie de site de 180 à 260 m 3/h.

4.6. PROTECTION INCENDIE ET SSI

4.6.1. MURS COUPE -FEU Il est prévu autour de la salle blanche des murs coupe-feu 2 heures auto-stables ( en vert ) entre bâtiments et au niveau des locaux techniques selon le principe ci-dessous:

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Mur CF2H

Dans le cadre des réalisations des locaux techniques il sera retenu les principes suivants: • Murs et planchers hauts coupe-feu de degré REI 120,

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• Couvertures incombustibles, • Portes pare-flamme de degré EI 120.

4.6.2. PROTECTION INCENDIE PAR SPRINKLER Les zones protégées par sprinkler pour les nouveaux bâtiments seront les suivantes : 1. Bâtiment R Salle Blanche avec des réseaux a. sous toiture b. dans le plénum technique ‘FFU’ c. en salle blanche d. sous le faux plancher de la salle blanche e. au basement f. rideau d’eau pour la protection du bâtiment R au droit des laveurs de gaz sur le toit du bâtiment V 2. Bâtiment S Magasin de stockage (hauteur 9.1 m) a. sous toiture avec une densité ESFR K242 (pour prise en compte des racks de 7.6 m) b. sur le quai extérieur 3. Bâtiment T Locaux Techniques (sous toiture) 4. Bâtiment U Locaux des Centrales de Traitement d’Air Neuf (sous toiture) 5. Bâtiment V Traitements des effluents liquides (sous toiture)

L’étude d’avant-projet prévoit • la mise en place d’un nouveau réseau enterré d’eau incendie surpressée DN200 depuis l’angle Nord-Ouest du bâtiment I existant • la création d’un local incendie au bâtiment S pour tous les nouveaux postes de contrôle cités ci- dessus • la création d’un poste 1 pour le bâtiment local technique et magasin de stockage

SOITEC dispose des deux installations suivantes maillées au niveau du poste du magasin actuel (bâtiment L), à savoir: 1. Source B1&B2 : a. Groupe motopompe diesel B : 240 m 3/h Réserve d’eau B : 319 m 3 b. Electropompe A : 60 m 3/h Réserve d’eau A : 30 m 3 2. Source B3 : a. Groupe motopompe diesel B : 300 m 3/h Réserve d’eau B : 472 m 3 b. Electropompe A : 100 m 3/h Réserve d’eau A : 30 m 3 Compte tenu des besoins en pression pour les têtes ESFR du magasin, la pompe B de la source B1B2 sera mise à niveau pour plus de pression disponible. Les autonomies des cuves ont été vérifiées pour une autonomie d’une heure en accord avec l’assureur.

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4.6.3. SSI Les locaux seront équipés des systèmes suivants : • déclencheurs manuels d’alarme dans les locaux ; • détecteur automatiques incendie (optique de fumée) dans les locaux et les systèmes de ventilation (recycleurs, centrales de traitement d’air). Les asservissements se feront au niveau: • des portes et clapets coupe-feu ; • des diffuseurs d’alarme. Cette nouvelle infrastructure sera raccordée au niveau de la nouvelle boucle créée au bâtiment U pour la nouvelle CTA210.

4.7. DISTRIBUTION DES COURANTS FORTS Compte tenu des réunions de 2019 avec ENEDIS et des besoins industriels, le principe général de distribution électrique SOITEC est basé sur la mise en place d’un nouveau poste de livraison envisagé pour juin 2020 (PHASE 1: 12MW & PHASE 2 => 24MW).

Une nouvelle demande de raccordement haute tension 20 kVolt (HTA) avec alim Normale-Secours 12 MVA a été adressée début juillet 2019 auprès d’ENEDIS.

PHASE 1 De nouveaux postes de transformations seront créés depuis le nouveau poste de livraison 20 kVolt ci- dessus pour la distribution de courant fort. Un bâtiment (W) sera créé à cet effet. Ce bâtiment W de conception modulaire abritera sur 2 modules : • cellules HTA comprenant o cellules interrupteur permettant la réalisation d’une boucle HTA future autonome pour les extensions.

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o cellules protection transfo à fusibles • un transformateur 20 kV / 400 V _ 2500 kVA pour le PROCESS (équipements de salle blanche ) • une distribution de courant PROCESS depuis 2 TGBT 400 V avec des onduleurs pour les équipements secourus • un transformateur 20 kV / 400 V_ 2500 kVA pour les FACILITIES • une distribution de courant FACILITIES depuis 2 TGBT 400 V avec des onduleurs pour les équipements secourus • des chaînes d’onduleurs disposeront de batteries Plomb étanches sur châssis pour une réserve/autonomie de 10 minutes Nota : la technologie des transformateurs sera de type transformateur sec.

PHASE 2 Le bâtiment W de conception modulaire sera étendu pour abritera sur 4 modules : • cellules HTA comprenant o cellules interrupteur permettant la réalisation d’une boucle HTA future autonome pour les extensions. o cellules protection transfo à fusibles • 2 transformateurs 20 kV / 400 V _ 2500 kVA pour le PROCESS (équipements de salle blanche) • une distribution de courant PROCESS depuis 2 TGBT 400 V avec des onduleurs pour les équipements secourus • 2 transformateurs 20 kV / 400 V_ 2500 kVA pour les FACILITIES • une distribution de courant FACILITIES depuis 2 TGBT 400 V avec des onduleurs pour les équipements secourus • des chaînes d’onduleurs disposeront de batteries Plomb étanches sur châssis pour une réserve/autonomie de 10 minutes Nota : la technologie des transformateurs sera de type transformateur sec.

Pour les 2 groupes froids de la PHASE 2 il est prévu la mise en place dans le nouveau bâtiment technique T, 2 postes de transformation 20kV/410 V de 800 kVA pour chaque groupe froid.

5. EVOLUTION DE LA SITUATION ADMINISTRATIVE AU REGARD DE LA REGLEMENTATION DES ICPE

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5.1. INSTALLATIONS CLASSEES

Rubrique ICPE Situation Prise en compte du Projet actuelle Classement Classement N° Libellé Commentaires selon AP après projet Classement inchangé mais Emploi ou stockage de soude ou potasse 1630 NC NC dépassement de caustique à plus de 20% en poids la capacité autorisée Gaz à effet de serre fluorés visés par le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone visées par le règlement (CE) n° 1005/2009 (fabrication, emploi, stockage). 1. Fabrication, conditionnement et emploi autres que ceux mentionnés au 2 et à l’exclusion du nettoyage à sec de produits textiles visé par la rubrique 2345, du nettoyage, dégraissage, décapage de Non concerné surfaces visés par la rubrique 2564, de la par le projet 1185-1-b D D fabrication en quantité industrielle par Pas de transformation chimique ou biologique modification d’hydrocarbures halogénés visée par la rubrique 3410-f et de l’emploi d’hexafluorure de soufre dans les appareillages de connexion à haute tension. Le volume des équipements susceptibles de contenir des fluides étant : a) Supérieure à 800 l b) Supérieure à 80 l, mais inférieure ou égale à 800 l Gaz à effet de serre fluorés visés par le règlement (CE) n° 842/2006 ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone visées par le règlement (CE) n° 1005/2009 (fabrication, emploi, stockage). 2. Emploi dans des équipements clos en exploitation. Pas de a) Équipements frigorifiques ou climatiques (y 1185-2-a DC DC modification liée compris pompe à chaleur) de capacité au projet unitaire supérieure à 2 kg, la quantité cumulée de fluide susceptible d’être présente dans l’installation étant supérieure ou égale à 300 kg b) Équipements d’extinction, la quantité cumulée de fluide susceptible d’être présente dans l’installation étant supérieure à 200 kg 2561 Métaux et alliages (trempe, recuit ou revenu) DC DC Inchangé Traitement de surface des métaux par voie chimique 2- Procédés utilisant des liquides (sans mise 2565 - 2a A A Inchangé en œuvre de cadmium). a) Le volume des cuves étant supérieur à 1 500 L

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Rubrique ICPE Situation Prise en compte du Projet actuelle Classement Classement N° Libellé Commentaires selon AP après projet Abrasives (emploi de matières) telles que sables, corindon, grenailles métalliques, etc. sur un matériau quelconque pour gravure, dépolissage, décapage, grainage, à Pas de nouvelle 2575 l’exclusion des activités visées par la rubrique D D installation 2565. La puissance maximum des machines fixes concourant au fonctionnement de l'installation étant supérieure à 20 kW Combustion à l’exclusion des activités visées par les rubriques 2770, 2771, 2971 ou 2931 et des installations classées au titre de la rubrique 3110 ou au titre d’autres rubriques de la nomenclature pour lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières entrantes A. Lorsque sont consommés exclusivement, DC DC 2910 - A2 seuls ou en mélange, du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du biométhane, du fioul domestique, du charbon, des fiouls lourds, …, si la puissance thermique nominale est: 1. Supérieure ou égale à 20 MW, mais inférieure à 50 MW 2. Supérieure ou égale à 1 MW, mais inférieure à 20 MW. Refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air Classement 1. Lorsque l’installation n’est pas du type inchangé mais 2921 - 1a «circuit primaire E E dépassement de fermé » la capacité a) La puissance thermique évacuée actuelle maximale étant supérieure à 2 000 kW Classement Accumulateurs (ateliers de charge) inchangé mais La puissance maximale de courant continu 2925 D D dépassement de utilisable pour la capacité cette opération étant supérieure à 50 kW actuelle Toxicité aiguë catégorie 1 pour l’une au moins des voies d’exposition, à l’exclusion de l’uranium et ses composés. 2. Substances et mélanges liquides. La Classement quantité totale susceptible d’être présente inchangé mais dans l’installation étant : 4110 - 2 A (SB) A (SB) dépassement de a) Supérieure ou égale à 250 kg la capacité b) Supérieure ou égale à 50 kg, mais actuelle inférieure à 250 kg

Quantité seuil bas au sens de l’article R. 511-10 : 5 t

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Rubrique ICPE Situation Prise en compte du Projet actuelle Classement Classement N° Libellé Commentaires selon AP après projet Toxicité aiguë cat 2 pour l'une au moins des voies d'exposition 2. Substances et mélanges liquides. La quantité totale susceptible d’être présente Dépassement du 4120 - 2 A A (SB) dans l’installation étant : seuil bas Seveso a) Supérieure ou égale à 10 t b) Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 10 t Toxicité aiguë cat 2 pour l'une au moins des voies d'exposition Arrêt de 3. Gaz ou gaz liquéfiés. La quantité totale l’épitaxie susceptible d’être présente dans l’installation 4120 - 3 NC NC (entrainant la étant : suppression de a) Supérieure ou égale à 2 t certains produits) b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t Toxicité aiguë catégorie 3 pour les voies d’exposition par inhalation 3. Gaz ou gaz liquéfiés. La quantité totale Non concerné susceptible d’être présente dans l’installation par le projet 4130 - 3 NC NC étant : Pas de a) Supérieure ou égale à 2 t modification b) Supérieure ou égale à 200 kg, mais inférieure à 2 t Gaz inflammables Catégorie 1 et 2.La quantité totale susceptible d’être présente Arrêt de dans les installations y compris dans les l’épitaxie 4310 cavités souterraines étant : NC NC (entrainant la 1. Supérieure ou égale à 10 t suppression de 2. Supérieure ou égale à 1 t et inférieure à 10 certains produits) t Liquides inflammables de catégorie 1, liquides inflammables maintenus à une température supérieure à leur point d’ébullition, autres liquides de point Arrêt de éclair l’épitaxie 4330 inférieur ou égal à 60°C maintenus à une D D (entrainant la température suppression de supérieure à leur température d’ébullition ou certains produits) dans des conditions particulières de traitement, telles qu’une pression ou une température élevée Non concerné Liquides inflammables de catégorie 2 ou par le projet 4331 catégorie 3 à NC NC Pas de l’exclusion de la rubrique 4330. modification Non concerné par le projet 4430 Solides pyrophoriques cat 1 NC NC Pas de modification Non concerné par le projet 4431 Liquides pyrophoriques cat 1 NC NC Pas de modification 4441 Liquides comburants cat 1, 2 ou 3 D D

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Rubrique ICPE Situation Prise en compte du Projet actuelle Classement Classement N° Libellé Commentaires selon AP après projet Non concerné par le projet 4442 Gaz comburants cat 1 NC NC Pas de modification Dangereux pour l'environnement aquatique 4510 de catégorie NC NC aigue 1 ou chronique 1 (Ammoniaque 28%) 47XX « substances nommément désignées » A A

Annexe 6 : Tableau détaillé des rubriques ICPE

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5.2. CONCLUSION ET IMPACT DU PROJET SUR LE CLASSEMENT ICPE DU SITE

L’établissement est actuellement classé SEVESO seuil bas par dépassement direct du seuil de la rubrique 4110 - 2.

Calcul selon la règle de cumul pour les seuils SEVESO :

Selon l’article R.511.11 du code de l’environnement les calculs de la règle de cumul ont été effectués :

Calcul de cumul tenant Calcul de cumul actuel compte du projet Seuil bas Seuil haut Seuil bas Seuil haut Somme (a) >1 0,56 >1 0,93 Somme (b) 0,84 0,16 0,53 0,11 Somme (c) 0,17 0,07 0,14 0,07 Annexe 7 : Détail du calcul de cumul pour les seuils SEVESO

Annexe 8 : Politique de Prévention des Accidents Majeurs

Définition des sommes : a) Dangers pour la santé : la somme est calculée, pour l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant les classes, catégories et mentions de danger visées par les rubriques 4100 à 4199 (y compris le cas échéant les substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4899 et les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799) ; b) Dangers physiques : la somme est calculée, pour l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant les classes, catégories et mentions de danger visées par les rubriques 4200 à 4499 (y compris le cas échéant les substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux 16 rubriques 4700 à 4899 et les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799) ; c) Dangers pour l’environnement : la somme est calculée, pour l’ensemble des substances ou mélanges dangereux présentant les classes, catégories et mentions de danger visées par les rubriques 4500 à 4599 (y compris le cas échéant les substances ou mélanges dangereux nommément désignés aux rubriques 4700 à 4899 et les déchets visés par les rubriques 2700 à 2799) ;

Dans le cadre du projet, SOITEC reste classé SEVESO seuil bas par dépassement direct pour les rubriques 4110-2 et 4120-2.

Le projet d’augmentation de la capacité de production n’entraine donc pas de modification du classement ICPE du site de SOITEC à Bernin.

Annexe 9 : Plan de localisation du site au 1/25 000 et son rayon de 3 km

Les communes comprises dans le rayon de 3 km autour du site de SOITEC sont au nombre de 11, soit : - Bernin (commune d’accueil de l’établissement) - Crolles - Saint Nazaire-les-Eymes - Villard- Bonnot - Froges - Laval - Sainte-Agnès - Saint-Mury- Monteymond - la Combe de Lancey - Saint Ismier - Saint Pancrasse Le seul département concerné est l’ Isère .

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5.3. LOI SUR L ’EAU (A RTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ’ENVIRONNEMENT ) Le projet est concerné par les rubriques suivantes de la nomenclature de la Loi sur l’Eau :

Rubrique Prise en compte du Projet N° Libellé Impact du projet Classement Surface totale du site : Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces 110 746 m² 2 (11,0746 ha) superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la Nouvelles surfaces surface correspondant à la partie du bassin imperméabilisées dans le cadre 2.1.5.0 D naturel dont les écoulements sont interceptés du projet : par le projet, étant : 1° Supérieure ou égale à 20 ha (A) Voiries : 13 674,5 m² 2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (D) Toitures : 6 010 m² soit 19 684,5 m² (1,96845 ha) Rejet dans les eaux douces superficielles susceptible de modifier le régime des eaux, à l'exclusion des rejets visés à la rubrique 2.1.5.0 Module inter annuel de l’Isère : ainsi que des rejets des ouvrages visés aux 178 m 3/s rubriques 2.1.1.0 et 2.1.2.0, la capacité totale de rejet de l'ouvrage étant : Rejet des eaux industrielles en 2.2.1.0 D 1° Supérieure ou égale à 10 000 m 3/j ou à 25 % tenant compte du projet : du débit moyen interannuel du cours d'eau (A) ; 4 000 m3/j 2° Supérieure à 2 000 m 3/ j ou à 5 % du débit soit 0,026% du débit moyen moyen interannuel du cours d'eau mais interannuel de l’Isère inférieure à 10 000 m 3/ j et à 25 % du débit moyen interannuel du cours d'eau (D). Nouvelle plateforme déchet (y Installations, ouvrages, remblais dans le lit compris voirie créée) : 2 700 m² majeur d’un cours d’eau : Fab 5G (bâtiment locaux 1° Surface soustraite supérieure ou égale à 3.2.2.0 techniques jusqu'à plateforme D 10 000 m²(A) H2) : 4 000 m² 2° Surface soustraite supérieure ou égale à

400 m² et inférieure à 10 000 m² (D) Total : 6 700 m²

Le projet est donc soumis au régime de la déclaration pour les rubriques 2.1.5.0, 2.2.1.0 et 3.2.2.0.

2 Le projet n’entraine pas d’extension des limites de propriété. La superficie totale du site est et reste après projet de 110 746 m². La valeur de 110 005 m² précisée dans l'arrêté préfectoral complémentaire N°2014101-0072 est erronée.

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6. ETUDE D’INCIDENCE ENVIRONNEMENTALE

Dans ce chapitre sont examinés les impacts potentiels du projet phase 2 (incluant donc la phase 1) sur l’environnement.

6.1. DESCRIPTION DES ASPECTS PERTINENTS DE L ’ETAT ACTUEL DE L ’ENVIRONNEMENT ET DE LEUR EVOLUTION

6.1.1. MILIEU PHYSIQUE

6.1.1.1. Topographie La Vallée du Moyen Grésivaudan se trouve à environ 250 m NGF, bordée au Nord-ouest par le Massif de la Chartreuse (altitude 2 000 mètres) et par la Chaîne de Belledonne (altitude 2 850 mètres) au Sud-Est. SOITEC est situé dans la partie plane de la Vallée du Moyen Grésivaudan, à une altitude comprise entre 226,7 et 233,3 mètres. Le terrain présente une pente générale Nord / Sud faible, de 3 à 4 % en partie haute et 2 % en partie basse. Le site de SOITEC est implanté sur la partie Est de la commune de Bernin, limitrophe à la commune de Crolles.

6.1.1.2. Météorologie – Conditions climatiques Le climat de Grenoble est de type montagnard, avec des hivers très froids et des étés frais à chauds. La station METEOFRANCE représentative de la situation climatique de Bernin est celle de Grenoble – Le Versoud, située à une altitude de 220 mètres et située à 4 km au Sud-ouest du site. La fiche climatologique obtenue auprès de METEOFRANCE présente les statistiques pour les paramètres de température, précipitation, vitesse des vents sur la période de 2000-2009. La rose des vents présente les vitesses et direction de vents pour la période Le site SOITEC est situé en bordure de l’Isère et le climat observé à Bernin ne diffère pas de celui de Grenoble sauf en ce qui concerne la rose des vents (influencée par l’axe de la Vallée du Moyen Grésivaudan). Les données statistiques, issues des stations, sont présentées dans les pages suivantes. Températures Les températures en saison estivale correspondent aux moyennes générales (juin à septembre : 17°C < T < 25°C) avec des températures maximales quotidiennes égales en moyenne mensuelle à 27,8 °C sur les mois de juillet / août. L’hiver est une saison froide de novembre à mars, avec 6,4°C de moyenne et des températures minimales quotidiennes négatives en décembre, janvier et février. L’amplitude thermique annuelle est marquée ( ≈ 12°C) en accord avec la tendance continentale qui s’exerce sur le secteur.

Minimum Températures moyennes mensuelle Maximum historique Minimale Moyenne Maximale historique

-16,6°C 12,4°C 39,5°C -1,7°C 28,2°C (11 janvier (1999- (13 août (janvier) (juillet) 2011) 2011) 2003) Principales donnes de température (Grenoble – Le Versoud)

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Les jours de gel (T < 0°C) sont fréquents dans la région (72 jours par an de gelée sous abri et 8 jours par an sans dégel). Des dispositions sont prises par SOITEC pour que ce facteur ne soit pas source de dysfonctionnement : conduites aériennes calorifugées, canalisations souterraines disposées à une profondeur hors-gel, salage des voies de circulation … Pluie La pluviométrie du secteur est assez importante avec une moyenne annuelle de 933,6 mm et un nombre moyen annuel de 107 jours de pluie (supérieure à 1 mm). Des précipitations importantes (supérieures à 10 mm) tombent en moyenne pendant 34 jours par an. On distingue un léger pic durant les mois d’automne (octobre / novembre) et une période plus sèche en été (juin). En terme de hauteur de précipitations maximales en 24 heures, les statistiques de la station de Grenoble – Le Versoud montrent un maximum de 59,6 mm. Les installations de procédés et les zones de stockage du site de SOITEC sont couvertes, hormis la zone de stockage des déchets. En revanche, les déchets sont stockés dans des emballages ou bennes fermées. Neige En hiver, la neige tombe entre 1 et 5 jours par mois, de novembre à mars avec une moyenne de 14,5 jours par an. Nota : Aucune donnée n’étant disponible sur la station de Grenoble – Le Versoud pour les paramètres de neige et gel, cette observation repose sur la consolidation des données des trois dernières décennies de la station de Saint-Martin-d’Hères (station antérieure et remplaçant la station de Grenoble – Le Versoud) Il est important de noter que le site SOITEC n’observe que quelques jours de neige par an (moins de 3) au niveau de son implantation (en plaine, proche de l’Isère). Brouillard Des brouillards sont enregistrés tout au long de l'année, mais plus particulièrement d’octobre à janvier. Vents Le régime des vents suit rapidement l’axe de la Vallée tout en étant localement influencé par le relief montagneux et les brises locales dues à l'action du soleil sur les pentes.

Rose des vents générale de la station de Grenoble - Le Versoud (2007)

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La rose des vents générale présente deux directions prédominantes : - Vents du Nord-Est (40°) - Vents du Sud-Ouest (240°) Les conditions de dispersion sont plutôt favorables puisque 39,2% des observations présentent une atmosphère neutre. Toutefois, la vitesse moyenne du vent (toute classe confondue) est assez faible (1,41 m/s soit 5 km/h environ) et le pourcentage de vents calmes est assez élevé (25%).

Rose des vents générale par classe de vitesse de la station de Grenoble - Le Versoud (2007)

La figure présente la rose des vents générale par classe de vitesse pour la station Météo-France du Versoud. Les intersections de la courbe avec les cercles d’isofréquence fournissent les fréquences d’apparition des vents en fonction de leur direction. On constate sur : - Les vents les plus fréquences sont de vitesse égale à 1 m/s. Ces vents proviennent majoritairement du Nord-Est. - Les vents forts (de vitesse supérieure à 7 m/s) sont peu fréquents. Ils proviennent du Nord-Est et du Sud-Ouest.

6.1.1.3. Sismicité D’après les décrets n°2010-1254 et 2010-1255 du 22 octobre 2010 relatifs à la prévention du risque sismique, la commune de Bernin se situe en zone de sismicité moyenne (niveau 4).

Rappel : le territoire français est découpé en 5 zones de sismicité croissante : - Zone de sismicité 1 : très faible, - Zone de sismicité 2 : faible,

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- Zone de sismicité 3 : modérée, - Zone de sismicité 4 : moyenne, Zone de sismicité 5 : forte.

6.1.1.4. Géologie Les études des sols réalisées lors de l’implantation du site Bernin 1 et avant l’extension Bernin 2 ont montré un contexte géotechnique présentant de bonnes caractéristiques mécaniques du sol. Le site est très hétérogène à faible profondeur avec en alternance des horizons graveleux et des niveaux limono-argileux. Les niveaux graveleux sont de qualité diverse, enrobés par une matrice plus ou moins limoneuse et sensible à l’eau. Les caractéristiques mécaniques sont donc elles aussi très hétérogènes à cette profondeur. En profondeur sur tout le site, les sols deviennent plus homogènes en plan avec un niveau limoneux mou puis un socle sablo graveleux de forte épaisseur. Ces graviers présentent des caractéristiques mécaniques élevées. SOITEC est implanté sur un sol présentant des caractéristiques mécaniques assez bonnes.

6.1.1.5. Hydrogéologie et captage d’eau potable Eaux souterraines Le site SOITEC est implanté à 840 m de l’Isère et se situe donc sur la nappe alluviale de l’Isère qui est une nappe d’accompagnement. Cette nappe est à une faible profondeur et présente une potentialité aquifère moindre avec des problèmes de qualité physico-chimique liés à la nature de la roche encaissante : Vallée de l’Isère entre Grenoble et Montmélian où l’aquifère est peu productif, confiné par des niveaux argileux avec une présence assez régulière de fer, manganèse et sulfates. Captages en eau potable aux environs du site La nappe alluviale de l’Isère présente des possibilités de pompage élevées pour des particuliers (puits pour l’irrigation) mais elle n’est pas utilisée pour l’alimentation en eau potable. En effet, la mauvaise qualité des eaux de cette nappe a conduit les collectivités à aller chercher leurs ressources en eau hors de ce secteur.

6.1.1.6. Hydrologie et qualité des eaux superficielles Environnement hydrologique Le réseau hydrique superficiel est constitué par l’Isère et plusieurs ruisseaux affluents qui évacuent les eaux du versant Sud-Est de la chaîne de la Chartreuse. Le bassin versant occupe une surface de 8 km², dont environ un tiers dans la vallée (aval de la dernière cascade). L' Isère, située à 840 m au sud Est du site de SOITEC, est une puissante rivière de régime nivo- glaciaire à influence pluviale qui draine une grande partie des Alpes du Nord françaises. Sa pente est de l'ordre de 1% sur l'ensemble du Haut Grésivaudan. Le régime saisonnier des écoulements est marqué par une période de basses eaux hivernales liées à la rétention nivale et des écoulements de fin de printemps très abondants en relation avec la fonte des neiges (FRAPNA). Le cours de l'Isère est également influencé par des aménagements EDF. Le ruisseau de Craponoz , situé à 160 m à l’est du site, se déverse dans le canal de la Chantourne , qui s’écoule parallèlement à l’Isère (rive droite) avant de la rejoindre à la confluence (2 km en aval du pont de Brignoud). Il est alimenté par le ruisseau d’alpage des Meunières (à partir du Col des Ayes) et par le ruisseau de Gorgette (torrent d’érosion). Le canal de la Grande Chantourne collecte également les ruisseaux de Montfort et de Crolles.

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Les ruisseaux sont assortis de fossés de drainage et de résurgences ou de sources (appelées « clapisses »).

Schéma Directeur d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SDAGE) La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (aujourd’hui intégrée dans le Code de L’Environnement) instaurant l'eau et les milieux aquatiques comme un patrimoine fragile et commun à tous, a mis en place des outils de planification décentralisée pour la mise en œuvre de la gestion globale et équilibrée de l'eau et des milieux aquatiques : - les SDAGE - Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux - élaborés de 1992 à 1995, pour chacun des 7 grands bassins hydrographiques français (France métropolitaine). Ils déterminent les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre. - les SAGE - Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux, élaborés, à une échelle plus locale, pour des unités hydrographiques cohérentes (bassin versant d'une rivière, aquifère ou zone homogène du littoral par exemple), par les Commissions Locales de l'Eau. Ces schémas constituent des documents de planification ayant une portée juridique envers les décisions publiques prises par l'Etat et les Collectivités Locales dans le domaine de l'eau.

Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) est un document de planification décentralisé qui définit, pour une période de six ans, les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Rhône Méditerranée. Il est établi en application de l’article L.212-1 du code de l’environnement. Le SDAGE du bassin Rhône Méditerranée a été adopté le 20 novembre 2015 par le Comité de bassin et est entré en vigueur le 21 décembre 2015. Les 9 orientations fondamentales du SDAGE sont les suivantes : • S’adapter aux effets du changement climatique ; • Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité ; • Concrétiser la mise en œuvre du principe de non-dégradation des milieux aquatiques ; • Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement, • Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau ; • Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé ; • Préserver et restaurer le fonctionnement des milieux aquatiques et des zones humides ; • Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir ; • Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel de milieux aquatiques.

Schéma d’Aménagement de la Gestion des Eaux (SAGE) Il n’y a pas à ce jour de projet de SAGE concernant le secteur étudié. (Source : http://gesteau.eaufrance.fr)

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Contrat de milieu Un contrat de milieu (généralement contrat de rivière, mais également de lac, de baie ou de nappe) est un accord technique et financier entre partenaires concernés pour une gestion globale, concertée et durable à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente. Avec le SAGE, le contrat de milieu est un outil pertinent pour la mise en œuvre des SDAGE et des programmes de mesures approuvés en 2009 pour prendre en compte les objectifs et dispositions de la directive cadre sur l'eau. Il peut être une déclinaison opérationnelle d'un SAGE. La commune de Bernin est concernée par le contrat de milieu « Grésivaudan ». Ce contrat est en cours d’élaboration. (Source : http://gesteau.eaufrance.fr)

Qualité de l’eau Les données relevées sur la station « 06330170 – RUISSEAU DE CRAPONOZ A BERNIN 1 » présente les caractéristiques suivantes :

Les données relevées sur la station « 06330310 – CANAL DE LA CHANTOURNE A ST ISMIER » présente les caractéristiques suivantes :

Les données relevées sur la station « 06141900 – ISERE A MEYLAN » présente les caractéristiques suivantes :

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6.1.1.7. Qualité de l’air La qualité de l'air en Rhône Alpes est surveillée par l'Association Air Rhône-Alpes, membre du réseau national ATMO. L’indice ATMO 3 de l’agglomération grenobloise en 2018 a été de 2 à 4 (qualité de l’air bonne à très bonne) sur 228 jours, de 5 à 7 (qualité de l’air médiocre à moyenne) sur 137 jours. La station de mesure la plus proche du site SOITEC et la plus représentative est celle de l’Est Grenoblois / Grésivaudan, située sur Crolles, à moins de 2 km au Nord du site. Cette station est de type périurbain et donc bien représentative du de la zone étudiée.

Localisation des stations Air Rhône Alpes les plus proches du site SOITEC :

Descriptif de la station de mesure la plus proche du site SOITEC : Lieu : Crolles Altitude : 260 mètres La station Est Grenoblois / Grésivaudan a été créée dans le but de renforcer la surveillance de la qualité de l'air des unités urbaines de plus de 10 000 habitants dans le bassin grenoblois et le Grésivaudan (milieu périurbain). Elle permet également d’étudier les transferts de pollution inter-zones (Agglomération grenobloise / Grésivaudan et Agglomération grenobloise / Sud grenoblois). Cette station mesure :

3 Cet indice est construit à partir de 4 polluants : dioxyde de soufre, dioxyde d’azote, ozone et poussières. Une valeur de 1 à 10 est associée à un qualificatif qui exprime la qualité de l’air : un indice 1 correspond à une qualité de l’air excellente, un indice 10 à une qualité de l’air exécrable.

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- le dioxyde d’azote – NO 2 - le monoxyde d’azote - NO

- l’ozone – O3 (résultats non donnés ici car la surveillance de ce polluant est trop récente) - les poussières (PM10) Une autre station de type périurbaine/industrielle est localiée à Brignoud. Seules les poussières (PM10) sont mesurées.

Données de surveillance de la qualité de l’air :

Le récapitulatif des mesures en moyenne annuelle pour la station périurbaine de l’Est Grenoblois / Grésivaudan (station la plus proche de la zone d’étude, située à environ 1 km au Nord du site), est le suivant :

Station périurbaine de mesures Est Grenoblois / Grésivaudan

Objectif de qualité de l’air en Moyennes annuelles moyenne annuelle Polluant (Code de l’environnement – 2014 2015 2016 2017 2018 Art R221-1)

Particules (PM10) 30 µg/m 3 (objectif de qualité) 20 22 18 19,1 18,8

30 µg/m³ en moyenne annuelle civile (niveau critique annuel Monoxyde d’azote pour la protection de la 8 11 9 8,4 5 (NO) végétation pour les oxydes d’azote)

Dioxyde d’azote 40 µg/m 3 18 19 16 16,4 14,8 (NO 2)

120 µg/m 3 en moyenne sur une Ozone (O 3) 37 39 - 43,8 47,4 plage de 8h

Source : http://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr

Par comparaison des résultats de mesure en moyenne annuelle de la station Est Grenoblois / Grésivaudan avec les valeurs limites réglementaires aujourd’hui applicables, on peut voir que celles-ci sont respectées.

Les principales origines des pollutions au niveau de la commune de Bernin sont le secteur résidentiel et les transports (principalement à l’origine de dioxyde d’azote et de particules).

L’air du secteur étudié est de qualité assez bonne.

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Plan de protection de l’atmosphère La Loi sur l’Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie du 30 décembre 1996 (Loi LAURE) définit : • le droit à respirer un air qui ne nuise pas à la santé, • le droit à l'information sur la qualité de l'air et ses effets, • la responsabilité de chacun, • l’obligation de surveillance, • les objectifs de qualité d'air fixés par l’État, • des instruments de planification destinés à réduire la pollution atmosphérique et ses effets. Cette planification s'articule de la manière suivante : - Les «Plans de Déplacements Urbains» - PDU - qui définissent les mesures spécifiques aux agglomérations et aux questions de pollution automobile. - Les «Plans de Protection de l’Atmosphère» - PPA - qui définissent les contraintes réglementaires locales. Ils précisent les mesures permanentes et temporaires prises lors d’une procédure d’alerte, arrêtées par le Préfet de Région. La loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle des Energies de 1996 (dite loi LAURE) fixe les modalités d’élaboration d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) pour toutes les agglomérations de plus de 250 000 habitants dont les polluants dépassent les valeurs limites.

La région grenobloise est concernée par un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) révisé et approuvé par arrêté du préfet de l’Isère le 25 février 2014. Piloté par le Préfet, il fixe des objectifs de réduction de polluants et définit un plan d'actions sur l'ensemble des secteurs d'activités (industrie, résidentiel, transport) comprenant des mesures préventives et correctives visant à respecter la réglementation européenne. Les polluants visés par le PPA sont essentiellement les oxydes d'azote et les particules. Les politiques menées par la Métro dans le cadre de son Plan Climat, de ses politiques de déplacement ou d'habitat, contribuent aux objectifs de réduction de la pollution atmosphérique définis dans le PPA.

Le territoire du PPA Grenoblois épouse celui du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) grenoblois (273 communes : agglomération grenobloise, Voironnais, Bièvre Valloire, Grésivaudan, Sud Grenoblois, Trièvres, Sud Grésivaudan).

FFF La commune de Bernin est soumise au PPA Grenoblois.

Le PPA a pour objectif final et principal de ramener les concentrations en polluant à des niveaux inférieurs aux valeurs limites. Cet objectif peut être décliné et hiérarchisé en fonction des problématiques locales et du contexte de la révision du PPA. Les actions définies dans le cadre du nouveau PPA sont au nombre de 22 et concerne tous les secteurs d’activités : industrie, chantier/BTP, transports, résidentiels, bâtiment et urbanisme. 21 d’entre elles sont pérennes et 1 action concerne les pics de pollution. Dans l’industrie, 6 actions sont définies : - 3 actions industrielles sur les grands émetteurs NOx, PM, HAP, sur les chaudières biomasses et sur les émissions diffuses, - 1 action spécifiques pour les chantiers / BTP, - 2 actions spécifiques aux chaufferies biomasse

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La part de gain attendu pour le secteur industriel par rapport au gain total des émissions du PPA, pour les PM10 et les NOx sont les suivants : - 22% pour les PM10, - 1% pour les NOx

Les actions du secteur industriel sont données dans le tableau ci-dessous :

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N° Type de mesure ou d’action Objectif Situation SOITEC action Caractériser les installations classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), non concernées par le champ d'application de la directive IPPC/IED (2010/75/UE), les plus émettrices en NOx, PM, HAP - Caractériser les ICPE, ne relevant pas afin de cibler le besoin de renforcement de la de la directive IPPC/IED, les plus surveillance et de mise en œuvre d’actions de émettrices en oxydes d'azote et réduction des émissions. poussières et proposer en cas de Les installations de production ne sont pas émettrices de PM10. besoin des arrêtés préfectoraux visant Sur la base de cette caractérisation, à renforcer la surveillance et à réduire Les brûleurs des chaudières mises en œuvre dans le cadre du les émissions. projet seront bas NOx. - Rechercher, sur la base d'études technico- économiques, la mise en œuvre de meilleures - Réduire et contribuer au respect des 1 techniques disponibles pour ces installations et mettre seuils réglementaires de qualité de l’air en place une surveillance en continu des émissions de (nombre de jours en dépassement des Remarque : le fluide frigorigène des nouveaux groupe froids sera R1233zd de catégorie A1L, (HFO non inflammable ; ODP = NOx et de PM. valeurs limites), pour les PM10 et NOx. 0 ; GWP< 1) - Fixer des objectifs de qualité pour les combustibles. - L’application de meilleures techniques disponibles à chaque industrie Pour les chaudières ICPE biomasse, la mesure concernée pourrait entraîner une concernera dans un premier temps les chaudières de réduction jusqu’à 40% des émissions forte puissance (P> 20 MW) puis sera étendue de chaque établissement. progressivement, après retour d'expérience de la mesure sur les unités de forte puissance, aux chaudières de puissance inférieure. Abaisser les Valeurs Limites d’Emission (VLE) pour les chaudières à combustibles liquides et solides (dont la biomasse) de puissance comprise entre 2 et 20 MW. Non concerné : les chaudières actuelles et prévues dans le Réduction des émissions industrielles 2 cadre du projet d’extension consomment uniquement du gaz Fixer des objectifs de qualité pour les combustibles. de la totalité du parc. naturel Augmenter la fréquence de surveillance des émissions.

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N° Type de mesure ou d’action Objectif Situation SOITEC action Améliorer les connaissances (affiner notamment les facteurs d’émissions et Caractériser les émissions diffuses sur la zone PPA l’estimation des flux) des émissions L’activité du site n’est pas génératrice de poussières. des principaux émetteurs de poussières notamment industrielles diffuses en poussières sur dans le secteur des carrières, du traitement des la zone PPA et les réduire si besoin. matériaux et de l’enrobage, du recyclage des déchets 3 La réduction des émissions de Cependant, des poussières pourront être émises uniquement du BTP, d'enrobage et d'asphalte et de la lors de de la phase chantier de l’extension. En particulier, il est transformation du bois. poussières n’est pas quantifiable avant l’action d’amélioration des prévu la mise en place des mesures suivantes : Généraliser les bonnes pratiques par la réglementation connaissances. - Pas de terrassement en période de grand vent ; et par des accords volontaires. - Arrosage des matériaux si nécessaire. Objectif de réduction des émissions de ce secteur : 10%.

Réduire les émissions de polluants lors des opérations de chantiers Le Maitre d’Ouvrage communiquera un document d’incidence (construction – déconstruction – prévu par les articles L.214-1 à L.214-6 du Code de bâtiments – travaux publics) répondant l’Environnement aux entreprises de travaux publics consultées Élaborer une charte « chantier propre » intégrant un à un appel d’offre incluant un pour la réalisation des travaux. L’entreprise retenue devra volet qualité de l’air et l'annexer aux appels d'offres financement public. Réduction attendue justifier ses méthodes de travail et les modes opératoires au incluant un financement public. regard de la réduction des impacts et nuisances des travaux principalement sur les émissions de 4 sur l'environnement. Imposer dans le cadre des marchés publics des poussières (travaux) et d’oxydes spécifications qualité de l’air et encourager son d’azote (engins de chantier). Lors de la préparation du chantier, seront définies et délimitées développement dans les marchés privés. les différentes zones de chantier : stationnement, cantonnement, Pour les marchés privés, une diffusion aire de livraison et de stockage d’approvisionnements, aires de de la charte devra être réalisée. fabrication ou livraison de béton, aire de manœuvre des engins Objectif de réduction des émissions de imposants, aire de tri et stockage des déchets. ce secteur de 10%.

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N° Type de mesure ou d’action Objectif Situation SOITEC action Conditionner les aides pour les nouvelles chaufferies biomasse en zone PPA aux mesures suivantes : - jusqu'au 31 décembre 2014 : avoir une valeur limite à l'émission en poussières inférieure ou égale à 30 L’objectif est d’encourager 3 3 mg/Nm à 11% d'O 2 (ou 45 mg/Nm à 6% d'O 2) l’amélioration des performances en 5 Non concerné - à partir du 1er janvier 2015 : avoir une valeur limite matière de qualité de l’air pour les à l'émission en poussières inférieure ou égale à 20 nouvelles chaufferies biomasse. 3 3 mg/Nm à 11% O 2 (ou 30 mg/Nm à 6% d'O 2) Encourager la mise en œuvre de mesures compensatoires des émissions des chaudières biomasse. Limiter le développement des chaufferies collectives au bois dans les communes des 6 Non quantifié. Non concerné territoires PPA qui sont situées en zone sensible à la qualité de l'air.

ÏÏÏ Le projet d’extension prévu sur le site de SOITEC est compatible avec le PPA Grenoblois.

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6.1.1.8. Bruit Des mesures de bruit ont été réalisées les 7 et 8 janvier 2019. Les résultats de ces mesures, en limites de propriété, sont conformes aux exigences réglementaires, à l’exception de 2 points de mesures. Toutefois, pour ces 2 points de mesure, le bruit résiduel est supérieur aux seuils de l’arrêté ministériel. Le dépassement des niveaux limites est dû à des bruits extérieurs à l’entreprise et non à son activité. Les valeurs d’émergences sont conformes à la réglementation.

6.1.2. MILIEU NATUREL

6.1.2.1. Biodiversité – Zones protégées Cf paragraphe 6.1.2.2. Le site d’implantation du projet n’est pas situé au sein d’une zone protégée de type ZNIEFF, ZICO, Natura 2000… Milieux et végétation L’ensemble des terrains aménagés dans le cadre du projet sont des terrains appartenant déjà à SOITEC. Avant leur acquisition par SOITEC en 1997, ces terrains étaient utilisés pour l’agriculture. La partie ouest du site, aménagée dans le cadre du projet, abrite un secteur resté actuellement en prairie de fauche. Faune flore Un inventaire Faune / Flore a été réalisé en 2012 par la société EVINERUDE. Cette étude a identifié l’aspect humide de la partie sud du site, certainement en lien avec la zone humide des Cloyères, comme étant à enjeux forts à très fort sur le site. Annexe 10 : Inventaire Faune / Flore a été réalisé en 2012 par la société EVINERUDE

Parmi les espèces identifiées, la rousserolle turdoïde présente un enjeu notable en Isère. Cette espèce est considérée en danger d’extinction en Isère. Cette rareté est la conséquence de la réduction de son habitat : les phragmitaies. En effet, cette espèce niche dans les roseaux, comme ceux présents dans le bassin végétalisé sur le site de SOITEC, où un couple a été vu.

6.1.2.2. Périmètre d’inventaire et périmètre réglementaire

Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Un inventaire des ZNIEFF a été lancé par le Ministère de l’Environnement en 1982, ayant pour objectif de recenser les zones importantes pour le patrimoine naturel national, régional ou local. Une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique ou Faunistique) est définie par l’identification d’un milieu naturel présentant un intérêt scientifique remarquable.

Pour mémoire, on distingue deux types de ZNIEFF :

Les zones de type II , grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrent des potentialités biologiques importantes (massif forestier, vallée, plateau, confluent, zone humide continentale). Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres biologiques, en tenant compte, notamment du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice.

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Les zones de type I , d’une superficie limitée, sont caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares ou menacés du patrimoine naturel (mare, étang, lac, prairie humide, tourbière, forêt, lande...)

Ces zones sont particulièrement sensibles à des équipements ou à des transformations du milieu.

Cet inventaire est devenu aujourd’hui un des éléments majeurs de la politique de protection de la nature.

Le site n’est pas situé dans le périmètre d’une ZNIEFF. La ZNIEFF la plus proche du site se situe à environ 150 m à l’est du site. Il s’agit d’une ZNIEFF de Type 1 « Boisement alluviaux de l'Isère, de Pontcharra à Villard-Bonnot » (Identifiant national : 820032102). Cette ZNIEFF, d’une superficie de 1338,87 hectares présente un de nombreux intérêts : Ecologique - Faunistique - Amphibiens - Oiseaux - Mammifères - Insectes - Floristique – Phanérogames. Les autres ZNIEFF à proximité du site sont présentés ci-dessous :

Zone naturelle Localisation par rapport au site Intitulé protégée SOITEC

ZNIEFF I Boisement alluviaux de l'Isère, de Pontcharra à 150 m 820032102 Villard-Bonnot ZNIEFF II Zone fonctionnelle de la rivière Isère entre 150 m 820032104 Cevins et Grenoble ZNIEFF I Lieu dit le Moulin à Saint Nazaire les Eymes 1,7 km n°820030447 ZNIEFF II Versant méridionaux de la Chartreuse 2,1 km 820006899 ZNIEFF I Gorges du Manival 2,2 km 820032106 ZNIEFF II Contreforts occidentaux de la chaine de 2,4 km 820000395 Belledonne ZNIEFF I Marais de Montfort 2,8 km 820030513

Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) Il n’y a pas de zone ZICO à proximité du site. La zone la plus proche se situe à 19 km (Haut Plateaux du Vercors).

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Natura 2000 Le réseau Natura 2000 s’inscrit au cœur de la politique de conservation de la nature de l’Union européenne et est un élément clé de l’objectif visant à enrayer l’érosion de la biodiversité. Ce réseau mis en place en application de la Directive "Oiseaux" datant de 1979 et de la Directive "Habitats" datant de 1992 vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, à forts enjeux de conservation en Europe. Il est constitué d’un ensemble de sites naturels, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces de la flore et de la faune sauvage et des milieux naturels qu’ils abritent.

La structuration de ce réseau comprend : Des Zones de Protection Spéciales (ZPS), visant la conservation des espèces d'oiseaux sauvages figurant à l'annexe I de la Directive "Oiseaux" ou qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais à des oiseaux migrateurs ; Des Zones Spéciales de Conservation (ZSC) visant la conservation des types d'habitats et des espèces animales et végétales figurant aux annexes I et II de la Directive "Habitats". Le site n’est pas situé dans le périmètre d’une zone Natura 2000.

Un site d’importance communautaire (Directive Habitats) : les Hauts de Chartreuse (N° I20), est localisé à plus de 4,5 km au Nord du site.

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NATURA 20000

SO ITEC

(Source : site datARA - https://carto.datara.gouv.fr)

Ï Compte tenu de l’éloignement, il n’est pas jugé nécessaire de réaliser une notice d’incidence simplifiée .

Arrêté préfectoral de protection de biotope Les objectifs des APPB sont la préservation de biotope (entendu au sens écologique d’habitat) tels que dunes, landes, pelouses, mares… nécessaires à la survie d’espèces protégées et plus généralement l’interdiction des actions pouvant porter atteinte à l’équilibre biologique des milieux. L’arrêté fixe les mesures qui doivent permettre la conservation des biotopes. La réglementation édictée vise le milieu lui-même et non les espèces qui y vivent (maintien du couvert végétal, du niveau d’eau, interdiction de dépôts d’ordures, de constructions, d’extractions de matériaux…). APPB autour du site : Dans le secteur étudié, une partie du territoire (soit 54 hectares) de la commune de Crolles est concerné par un arrêté de biotope. Il s’agit du Marais de Montfort (arrêté N°APPB38 pris le 25/02/91) accueillant deux espèces rares de papillons inféodées à des graminées de marais de basse altitude. Cet espace protégé se trouve à environ 2,9 km au Nord-Est du site SOITEC. Le site de SOITEC n’est pas inscrit dans l’emprise d’un site faisant l’objet d’un arrêté préfectoral de protection de biotope.

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Parc naturel régional et national La commune de Bernin fait partie du parc naturel régional de la Chartreuse mais le site de SOITEC n’est pas situé au sein de ce parc.

SO ITEC

(Source : site datARA - https://carto.datara.gouv.fr)

6.1.2.3. Zones humides Le site de SOITEC est situé en bordure de la zone humide « Les Cloyères » (Code hydrographique : 38GR0027) comme le montre la figure suivante. Une petite surface au sud-est du site est impactée par cette zone humide.

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6.1.2.4. Continuité écologique – Trame Verte et Bleue – Biocorridors Issu des lois Grenelle de l’environnement et codifié par le décret n°2011-739 du 28 juin 2011, le comité régional "Trames verte et bleue" (CRTVB) constitue un lieu d’information, d’échange et de consultation sur tout sujet ayant trait aux continuités écologiques, à leur préservation et à la remise en bon état de ces continuités au sein de la région, y compris en ce qui concerne les initiatives et avancées dans les régions voisines, et le cas échéant transfrontalières. La loi « Grenelle 2 » de juillet 2010 définit la TVB (Trame Verte et Bleue) comme l’assemblage de 3 composantes complémentaires : • des réservoirs de biodiversité qui sont des espaces dans lesquels la biodiversité, rare ou commune, menacée ou non, est la plus riche ou la mieux représentée… • …reliés de manière fonctionnelle par des corridors écologiques permettant le déplacement des espèces, • et une composante aquatique, la Trame bleue, constituée de certains cours d’eau, lacs, zones humides,… Le SRCE de la région Rhône Alpes est adopté par délibération du Conseil régional du 19 juin 2014 et par arrêté préfectoral du 16/07/2014. L’objectif du SRCE est de répondre à plusieurs enjeux : a) préserver les corridors écologiques de l’urbanisation ; b) orienter le développement urbain ; c) restaurer les continuités écologiques rompues ou les compenser ; d) proposer des orientations d’aménagement urbain intégrant la préoccupation du passage de faune. Le site de SOITEC se situe dans un secteur identifié comme urbanisé. Il est situé en bordure d’une zone humide à préserver ou à remettre en bon état. Le site de SOITEC est situé en dehors des corridors écologiques permettant le déplacement des espèces.

SOITEC

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6.1.3. PATRIMOINE HISTORIQUE ET PAYSAGER

6.1.3.1. Paysages Entités paysagères Le site se situe dans une zone d’activité économique (Parc Technologique des Fontaines), en bordure de champs agricoles. Pollutions de sol Sur la base de données BASOL, 1 zone polluée est référencée sur la commune de Bernin. Ce site est situé à plus de 650 mètres au Nord de SOITEC et correspond au site de NS COMPO (ex ZAPOLY). L’ensemble des terrains aménagés dans le cadre du projet sont des terrains appartenant déjà à SOITEC. Avant leur acquisition par SOITEC en 1998, ces terrains étaient utilisés pour l’agriculture. Après leurs acquisitions, ces terrains ont été utilisés pour les VRD, en tant que parking ou laissés en friches.

6.1.3.2. Sites remarquables et sites archéologiques Les bases de données documentaires mises en œuvre par la direction de l'Architecture et du Patrimoine (Ministère de la Culture et de la Communication) recensent les monuments inscrits au registre des monuments historiques protégés au titre de la loi du 31/12/1913 modifiée. Aucun site remarquable n’a été identifié sur la commune de Bernin. La commune de Crolles possède deux monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques. Il s’agit : - de l’abbaye des Ayes fondée au XII ème siècle par Marguerite de Bourgogne, épouse du dauphin Guigues IV. Celle-ci a été démolie sous la Révolution si bien que son emplacement est aujourd’hui marqué par un grand mur, dernier vestige de l’église et une belle maison du XVII ème siècle,

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probablement construite à l’emplacement de l’ancien logis abbatial. Cette abbaye est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1990. Elle est située à plus de 1,4 km du site SOITEC.

- du château de Bernin construit vers le milieu du XIV ème siècle et considérablement agrandi au XVIII ème siècle. Ce château est composé de deux bâtiments de plan rectangulaire, disposés dans le prolongement l’un de l’autre avec, au nord, deux massives tours rondes. Cette ancienne maison forte demeura longtemps la propriété des seigneurs de Beaumont et accueillit en 1600 Henri IV et en 1639 Louis XIII et Richelieu. Ce château est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1965. Il est situé à environ 2,3 km du site SOITEC.

De par son éloignement, le site SOITEC ne se trouve pas dans les périmètres de protection de ces monuments.

6.1.4. ENVIRONNEMENT HUMAIN

6.1.4.1. Populations La population de Bernin, au recensement de 2015 (INSEE), était de 3 228 habitants. Les populations des communes limitrophes sont les suivantes :

Nombre d’habitants Nom de la Commune recensés (2015)

CROLLES 6 605 SAINT-PANCRASSE 451 SAINT-NAZAIRE-LES-EYMES 3 048 VILLARD-BONNOT 7 169

6.1.4.2. Habitations Le site SOITEC est situé sur les terrains du Parc Technologique des Fontaines, en retrait du bourg de Bernin et en bordure d’une zone à vocation agricole. Dès lors, la densité de population dans le proche environnement est faible. Cependant, on peut noter la présence d’une première maison d’habitation, à moins de 50 m, au-delà du chemin des Franques (au Nord du site). Cette maison fait partie d’une exploitation agricole.

6.1.4.3. Etablissements Recevant du Public (ERP) Les ERP les plus proches du site sont : • L’hôtel Holliday Inn ; • La salle de sport Home Fitness Bernin-Crolles. Ces deux ERP sont situé à environ 250 m au nord du site.

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6.1.4.4. Plan Local d’Urbanisme Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Bernin a été approuvé le 8 juin 2016.

Le secteur occupé par l’établissement de SOITEC est classé en zone UI, une zone urbaine équipée correspondant au Parc Technologique des Fontaines, destinée à accueillir des activités économiques industrielles et tertiaires.

6.1.4.5. Activités économiques et occupation des sols

Le site de SOITEC est situé dans une zone d’activité économique (Parc Technologique des Fontaines) accueillant une 40 d’entreprises dont la majorité dans le secteur de la micro-électronique.

6.1.4.6. Voies de communication Voies aériennes L’aérodrome le plus proche est celui de Grenoble le Versoud, situé à environ 5 km au Sud-Ouest du site.

Voies ferrées La voie de chemin de fer la plus proche du site se situe à plus d’un kilomètre au Sud-Est, sur la rive opposée de l’Isère.

Axes routiers Les principaux axes routiers autour du site de SOITEC sont : • L’A41 Sud, à 540 m au sud ; • La D10 à 1 300 m à l’est ; • La D1090, à 1 100 m au nord ; • La D30 à 3 000 m à l’ouest.

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Les comptages routiers disponibles pour ces axes sont les suivants :

Mesure journalière Axe routier Année annuelle A41 au niveau de 57 700 Bernin 27 200 D10 (3,4 %) 2016 D1090 8 700

D30 6 500 (Source : Conseil Général de l’Isère et Direction Interdépartementale des Routes (DIR) Centre-Est)

Transports en communs Le Parc Technologique des Fontaines et le Parc technologique Pré Roux (avec notamment l’entreprise STMicroelectronics) est largement desservie par des navettes et bus du réseau de transport TouGo.

6.1.4.7. Réseaux au voisinage du secteur Servitudes Le terrain de SOITEC est concerné par la servitude PT1 : Transmissions radio-électriques. Le site est dans le périmètre de protection des centres de réception contre les perturbations électromagnétiques.

En limite de propriété du site, les servitudes suivantes ont été identifiées : • I4 : Canalisation électrique, passant au Nord du site ; • A4 : Terrains riverains des cours d’eau non domaniaux au sud-ouest et au sud.

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Extrait du plan des servitudes d’utilité publique de la commune de Bernin, en date du 6 mai 2011

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Eau potable La commune de BERNIN dispose de deux réseaux publics d’alimentation, un réseau d’eau industrielle et un réseau d’eau potable qui sont alimentés par deux sources distinctes : • Les eaux de la ROMANCHE alimentant en eau potable le réseau « Eau de Ville » (pour 1/4 de la consommation de la commune) et le réseau « Eau Industrielle », à partir de captages dans la nappe alluviale de La Romanche situés sur les territoires des communes de Vizille et Saint Pierre de Mésage ; • Les eaux de la DHUY alimentant en eau potable le réseau « Eau de Ville » (pour ¾ de la consommation de la commune) à partir du réseau d'adduction du Syndicat de la Dhuy qui exploite la source de la Dhuy située sur la commune de Revel.

Autres réseaux Une ligne Haute Tension (HT – inférieure ou égale à 150 kV) est située à environ 500 m au sud du site de SOITEC. Par ailleurs, un poste de transformation est localisé à environ 280 m au nord-est.

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SO ITEC

La commune de Bernin n’est pas traversée par des canalisations de matières dangereuses. Toutefois, des canalisations de gaz naturel et d’hydrocarbure passent à environ 1 km du site.

SO ITEC

(Source : http://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr )

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6.1.5. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES

6.1.5.1. Risques naturels PPRI La commune de Bernin est concernée par le plan de prévention des risques d’inondation de l’Isère. La figure ci-après présente un extrait du zonage réglementaire du risque d’inondation de l’Isère dans la vallée du Grésivaudan à l’amont de Grenoble de zonage réglementaire du risque – datant du 30/07/2007.

SOITEC

Avec la légende :

Une grande superficie du site et certains bâtiments du projet se trouvent dans le lit majeur de l'Isère, en zone à contraintes faibles Bi3. Dans l'emprise de cette zone inondable, la surface soustraite par le projet à l'expansion des crues correspond à la surface concernée par le projet qui augmente la hauteur du terrain par rapport à la situation du dernier DAE (mai 2012). Cette surface est estimée à 4 100 m² : • Nouvelle plateforme déchet (y compris voirie créée) : 2 700 m²

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• Fab 5G (bâtiment locaux techniques jusqu'à plateforme H2) : 1 400 m² Cette superficie est prise en compte pour le classement du site sous la rubrique 3220 de la loi sur l’eau. Plan de prévention des risques naturels prévisibles Par ailleurs, la commune de Bernin dispose d’un Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles (en date du 22 novembre 2012) relatif : • aux inondations en pied de versant ; • aux crues des torrents et des rivières torrentielles ; • aux ravinements et ruissellements sur versant ; • aux glissements de terrain ; • aux chutes de pierres Vis-à-vis du risque de ruissellement de versant et du risque de suffosion, selon l’extrait du zonage réglementaire du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles relatif, le site de SOITEC est implanté en zone de contraintes faibles (suffosion) :

SOITEC

Seul l’extrémité Est des terrains de SOITEC est concernée par une zone de contraintes faibles pour des crues de torrent et rivières torrentielles comme le montre l’extrait du zonage réglementaire du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles suivant :

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SOITEC

Avec la légende :

6.1.5.2. Risques industriels La commune de Bernin n’est pas concernée par un PPRT.

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6.1.6. BILAN SUR LES PRINCIPAUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

6.1.6.1. Synthèse par thème

Milieu Physique

Le site de SOITEC est bordé au Nord-ouest par le Massif de la Chartreuse (altitude 2 000 mètres) et par la Chaîne de Belledonne Topographie (altitude 2 850 mètres) au Sud-Est. Le terrain de SOITEC présente une pente générale Nord / Sud faible, de 3 à 4 % en partie haute et 2 % en partie basse

Pas de particularités de températures ou précipitations. Les vents Conditions climatiques dominants proviennent du Nord-Est et du Sud-Ouest.

Sismologie Zone de sismicité moyenne (zone 4)

Le site n’est pas implanté au sein de périmètres de protection de Hydrologie - captages. Le réseau hydrographique est caractérisé par la présence de Hydrographie l’Isère et plusieurs ruisseaux affluents qui évacuent les eaux du versant Sud-Est de la chaîne de la Chartreuse.

La commune de Bernin fait partie du périmètre du SDAGE du bassin Schémas de gestion des Rhône Méditerranée a été adopté le 20 novembre 2015. eaux La commune de Bernin est concernée par le contrat de milieu « Grésivaudan ». Ce contrat est en cours d’élaboration.

La parcelle du site est en zone périurbaine. Air Les principales origines des pollutions au niveau de la commune de Bernin sont le secteur résidentiel et les transports. Les principales sources sonores au voisinage du site sont les voies de Acoustique circulation.

Milieu Naturel

Un inventaire Faune/Flore, réalisé en 2012 par EVINERUDE, a identifié l’aspect humide du bassin végétalisé, en lien avec la zone humide des Faune Flore Cloyères, comme étant à enjeux forts à très fort. Un couple de rousserolle turdoïde, considérée en danger d’extinction en Isère, a été vu au niveau de ce bassin. Le site n’est pas implanté au sein d’une zone protégée (NATURA 2000, Zones protégées ZNIEFF, etc)

Patrimoine historique et paysager Le site se situe dans une zone d’activité économique (Parc Paysage Technologique des Fontaines), en bordure de champs agricoles.

L’ensemble des terrains aménagés dans le cadre du projet sont des Pollution de sol terrains appartenant déjà à SOITEC. Avant leur acquisition par SOITEC en 1997, ces terrains étaient utilisés pour l’agriculture.

Environnement humain

Influence de l'Homme sur L’habitation la plus proche est située à moins de 50 m du site. le milieu

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Milieu Physique

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Bernin a été approuvé le 8 juin 2016. Urbanisme et Servitudes SOITEC se trouve en zone UI. Le terrain de SOITEC est concerné par la servitude PT1 : Transmissions radio-électriques.

Risques naturels et technologiques

La commune de Bernin est concernée par le plan de prévention des risques d’inondation de l’Isère. Une grande superficie du site et certains PPRN et PPRT bâtiments du projet se trouvent dans le lit majeur de l'Isère, en zone à contraintes faibles Bi3. La commune de Bernin n’est pas concernée par un PPRT.

6.1.6.2. Hiérarchisation des sujets à forts enjeux Parmi les sujets précédemment présentés dans l’analyse de l’état initial, le thème se révélant être un sujet à enjeux est la gestion du risque d’inondation dans le cadre du projet (surfaces imperméabilisées supplémentaires, gestion des eaux pluviales,…).

Ainsi ce thème sera développé avec attention dans la partie Etude d’incidence.

6.2. INCIDENCES NOTABLES PROBABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT Cette partie a pour objectif de déterminer les incidences directes et indirectes, temporaires et permanentes du projet. Dans cette partie et conformément à la forme demandée par le livre Ier du code de l’environnement – Partie réglementaire, l’étude d’incidence est proportionnée à l’importance du projet et à son incidence prévisible sur l’environnement. Pour faciliter la lecture, ces effets potentiels sont détaillés par aspects environnementaux. La phase chantier et la phase d’exploitation ont été traitées de façon distincte. Cette analyse est suivie pour chaque aspect, des mesures envisagées pour éviter, réduire et compenser les effets négatifs notables du projet.

6.2.1. INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT EN PHASE CHANTIER

6.2.1.1. Incidences sur l’air La qualité de l’air pourra être perturbée par l’émission de poussières soulevées par le passage des engins sur le chantier, ainsi que certains travaux spécifiques. Une attention particulière sera demandée aux sociétés intervenant sur le chantier afin de limiter les envols de poussières. Cette potentielle pollution n’affectera qu’un faible périmètre autour du chantier. • Mise en place d’un système de lavage de roue sur le site durant les phases de terrassements et si nécessaire selon les conditions météorologiques, • Mise en place d’un système de récupération des laitances de béton issues des différents coulages (gros œuvre / dallage).

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6.2.1.2. Incidences sur l’eau L’incidence potentielle sur l’eau en phase chantier est le risque de déversement accidentel qui impliquerait une pollution du milieu naturel (eau et sol). Pour limiter l’impact sur l’environnement, les mesures suivantes seront en place : • Stockage des produits polluants sur rétention et transfert de ces produits sur zone étanche, • Mise en place d’un système de récupération des laitances de béton issues des différents coulages (gros œuvre / dallage).

6.2.1.3. Incidences en termes de bruit et vibrations Le bruit et les vibrations seront liés à la circulation des véhicules de chantier et aux opérations de gros œuvre. Les travaux auront lieu en journée et les véhicules seront limités au nombre nécessaire.

6.2.1.4. Incidences en termes de déchets Un plan de chantier sera élaboré permettant la localisation claire des zones de stockage de matériaux, de maintenance et de collecte des déchets. Un tri sélectif des déchets de chantiers (essentiellement palettes / cartons / aciers) sera mis en place avec un prestataire extérieur permettant de valoriser l’ensemble des déchets évacués.

6.2.1.5. Incidences pour l’environnement (milieux naturel – faune flore) Dans la démarche de prise en compte de l’environnement dans la phase chantier, des mesures sont mises en place pour le projet afin de protéger la biodiversité. Ï Le chantier sera clôturé. Ï Les matériaux susceptibles d'être emportés par le vent (déblais, remblais...) seront stockés dans une zone protégée. Ï Dans le cadre du projet, le bassin végétalisé où a été identifiée la Rousserolle turdoïde sera supprimé en dehors de la période de reproduction (allant de mars à août) pour ne pas avoir d'impact. Ï La terre sera stockée sous forme de merlons sur une épaisseur maximale de 2 m afin de maintenir le fonctionnement biologique de la terre végétale. Ï L’apport de remblais sera limité au strict nécessaire aux fondations et dallage des bâtiments et des voiries (matériaux spécifiques).

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6.2.2. INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT EN PHASE EXPLOITATION

6.2.2.1. Incidence sur le paysage

DESCRIPTION ET INCIDENCES Les photos ci-dessous illustrent l’évolution attendue du site.

L’ensemble des terrains aménagés dans le cadre du projet sont des terrains appartenant déjà à SOITEC. La partie ouest du site, aménagée dans le cadre du projet, abrite un secteur resté actuellement en prairie de fauche.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Dans le cadre du projet : • de nouveaux bâtiments seront réalisés dans le prolongement des bâtiments existants. Ces nouveaux bâtiments seront de hauteur et de construction similaires à ceux déjà présents sur le site ; • les parkings existants seront agrandis. Des arbres seront implantés sur ces nouveaux parkings. Ces modifications constitueront un ensemble homogène avec les constructions actuelles. L’impact visuel et l’insertion paysagère seront donc négligeables.

6.2.2.2. Incidence sur le sol et le sous-sol

DESCRIPTION ET INCIDENCES L’activité du site est susceptible de provoquer des pollutions accidentelles dues à la présence de produits chimiques : • Stockage et mise en œuvre de produits chimiques, • Stockage de déchets.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Des précautions sont prises par la mise en place de façon systématique de rétentions adaptées et conformes à la réglementation, pour éviter l’infiltration de produits chimiques dans les sols. Les nouvelles aires de dépotage/empotage des produits chimiques en vrac et de livraison des produits chimiques en contenants (IBC, fûts, bidons, flacons) seront réalisées de sorte à éviter tout

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risque de pollution du réseau d'eau pluviale et du sol en cas d'épandage accidentel d'un produit chimique. Ainsi, ces aires seront suffisamment dimensionnées en terme de surface pour permettre le stationnement du camion et résistantes aux produits chimiques concernés : • L'aire de dépotage/empotage des produits chimiques en vrac sera réalisée en "pointe de diamant" de sorte à orienter le produit épandu vers un point bas qui sera raccordé à une cuve de récupération des égouttures dédiée, d'un volume de 10 m 3. • Le quai de livraison des produits chimiques en contenants sera équipé d'un point bas permettant l'orientation d'un épandage éventuel vers un caniveau type rétention d'une capacité de 1,2m 3 (Dimension : l40xL500xp60 en cm). En cas de fuite pendant la livraison, le produit retenu sera pompé par chariot pompe mobile dans un contenant type IBC et sera ensuite éliminé dans la filière approprié. En l'absence d'activité de transfert de produit chimique sur ces aires, les collecteurs seront raccordés au réseau d'eau pluviale. L'isolement de ces aires par rapport au réseau eau pluviale se fera avant le début de chaque opération.

6.2.2.3. Incidence sur l’air

ESTIMATION DES TYPES D’EMISSION ATTENDUS Les principaux rejets gazeux du site actuel ont pour origine : • l’activité de production, • les chaudières, • les tours de refroidissement à circuit ouvert, • les opérations de dépotage des DID liquides, • les opérations d’empotage des produits chimiques liquides en vrac, • la circulation des véhicules. Le projet ayant pour objet d’augmenter la capacité de production du site, les rejets associés à l’activité de production seront donc augmentés. Par ailleurs, dans le cadre du projet, les installations suivantes seront également installées : - deux nouvelles chaudières eau chaude seront mises en place mais 2 chaudières vapeur seront retirées. L’impact des nouvelles chaudières est donc considéré comme négligeable ; - cinq nouvelles tours de refroidissement à circuit ouvert seront également mises en place, équivalentes à celle de Bernin 2.

DESCRIPTION ET INCIDENCES ∑ L’activité de production L’activité de production utilise divers produits chimiques dont les principaux sont : - produits liquides : acide chlorhydrique, acide fluorhydrique, acide acétique, acide nitrique, acide sulfurique, dichloroéthylène, ammoniaque, alcool isopropylique, eau oxygénée, soude et slurry (non toxique). - produits gazeux : ammoniac, chlorure d’hydrogène, hydrogène, chlore, trifluorure d’azote, oxyde d’azote, gaz neutres (oxygène, argon, azote) Ces produits chimiques sont à l’origine de l’émission de polluants tels que composés organiques volatils (COV), chlorures, fluorures, sulfates, ammonium et d’une certaine acidité ou alcalinité.

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∑ Les nouvelles tours de refroidissement à circuit ouvert Les tours de refroidissement à circuit ouvert génèrent : • De la vapeur d’eau ; • de gouttelettes entraînées dans l’atmosphère par la circulation de l’air dans la tour susceptibles de véhiculer des bactéries (légionelles).

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET ∑ L’activité de production Sur le site, deux types de réseaux d’extraction sont présents : - le réseau d’exhaust des rejets basiques qui collecte l’ensemble des vapeurs basiques des équipements de production et des installations facilities ; - le réseau d’exhaust des rejets acides qui collecte les rejets acides des équipements de production et des installations facilities.

Les réseaux de collecte des polluants gazeux acide/base est donc séparatif pour ces deux types de polluants. Ces polluants sont canalisés pour être acheminés jusqu’à des laveurs de gaz. Dans le cadre du projet FAB 5G, il est prévu : - pour la phase 1, de traiter les rejets via les laveurs existants de B2 (Conduit 4) ; - pour la phase 2, de créer deux nouveaux laveurs acide/basique et un nouvel exutoire (Conduit 8), en aval des nouveaux laveurs acide/basique permettant de traiter les nouveaux rejets atmosphériques.

Chaque laveur de gaz est composé de : - 2 entrées des gaz, - 3 cellules de lavage avec une rampe de pulvérisation équipée de buses à jet creux à contre-courant, - 1 dévésiculeur final à passage horizontal comprenant une sortie des gaz faisant office de cheminée et d’une cuve pour le liquide de lavage, - différents équipements comme des détecteurs de niveau, trop plein, etc., - 1 pompe de recirculation équipée de filtres tamis et d’un ph-mètre, - 1 bac de rétention, - 1 pompe doseuse pour l’injection de produit chimique (soude ou acide chlorhydrique ou acide sulfurique).

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Le captage des gaz se fait par pulvérisation d’eau sur le flux d’air pollué, eau à laquelle on a additionné de la soude ou de l’acide sulfurique. Chaque laveur fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, avec une efficacité d’abattement des polluants de 88% pour le Bâtiment K, de 95% pour Bernin 1 et Bernin 2, et de 60% pour Bernin 3. Grâce aux dévésiculeurs, l’efficacité d’abattement des particules est supérieure à 99%.

Dans le cadre de la phase 2 du projet FAB 5G, de nouveaux laveurs « acide et basique » seront installés pour des débits maxima de : Basique : 50 000 m 3/h ; Acide : 100 000 m3/h.

Rejet atmosphérique supplémentaire dans conduit 4 Une augmentation de 40% de rejets liés à la production est attendue sur ce conduit. Par ailleurs, un retrait de 13 000 m 3/h d’air « chaud » (= air propre) est également prévu sur ce conduit (passage de 237 300 m 3/h à 224 300 m 3/h soit une diminution de 5,48 % du débit d’extraction) on peut légitimement s’attendre à une augmentation de la concentration de l’effluent de l’ordre de 5,48% également (sans impact en revanche sur le flux de polluant). Enfin, il est également ajouté au rejet du conduit 4 un débit total d’air vicié de 30 787 m 3/h (portant le débit total du conduit 4 (B1/B2) à 255 087 m3/h) décomposé comme suit :

Type de rejet Débit (m 3/h) Rejet d’air acide (acidité H+, HF et HCl) 23 393 Rejet d’air basique : soit basicité OH- 7 118 Rejet d’air toxique : 276 TOTAL 30 787 Ces augmentations pondérées de rejets sont supposées être (par hypothèse) aux mêmes concentrations que le rejet initial et n’auront donc pas d’impact sur les concentrations. En revanche, elles augmentent respectivement les flux de polluants de : - Rejet d’air acide (acidité H+, HF et HCl) : +10,43 % - Rejet d’air basique : soit basicité OH- : +3,17 %

Rejet atmosphérique dans le nouveau conduit 8 Il est considéré que le rejet de ce nouvel exutoire serait identique, en termes de concentration, à ceux mesurés sur le conduit 4 B1/B2. Toutefois le flux de polluants émis par ce futur conduit 8 est lui calculé sur la base des concentrations attendues dans ce conduit (idem conduit 4) rapporté au débit réel attendu dans ce conduit, pour chaque nature de rejets :

Type de rejet Débit (m 3/h) Rejet d’air acide (acidité H+, HF et HCl) 100 000 Rejet d’air basique : soit basicité OH- 50 000 Rejet ventilation local PCL 10 000 TOTAL 160 000

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Les caractéristiques de ce conduit sont : • hauteur : 24,1 m ; • vitesse mini de rejet : 8 m/s ; • Débit : 160 000 m3/h.

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Valeurs après projet de rejets que SOITEC s’engage à respecter

LIMITES DE L ’AP SOITEC VALEURS LIMITES DE REJET APRES PROJET PROPOSEES

Flux (g/h) Concentration (mg/m 3) Flux (g/h)

Concentration 3 Conduit 4 Conduit 4 Conduit 8 Conduit 4 Conduit 8 (mg/m ) Flux global (4+8) Paramètres B1/B2 B1/B2 FAB5G B1/B2 FAB5G Acidité H+ 0,50 50 0,50 0,50 50 30 20 Basicité OH- 10,00 850 10,00 10,00 850 500 350 HF exprimé en F- 1,00 110 1,00 1,00 110 70 40 HCl 5,00 300 5,00 5,00 300 200 100 COV 20,00 1700 20,00 20,00 1700 1200 500 NH3 10,00 500 10,00 10,00 500 350 150

Les concentrations en polluants des rejets projetés du conduit 4 existant et du conduit 8 seront conformes aux valeurs limites de concentration définis par l’arrêté préfectoral actuel pour le conduit 4 . Les sommes par paramètre des flux du conduit 4 existant et du nouveau conduit 8 sont conformes aux valeurs fixées par l’arrêté préfectoral actuel pour le conduit 4. Dans le cadre de l’arrêté complémentaire ou du nouvel arrêté, il sera nécessaire de définir les concentrations et flux autorisés pour le rejet du nouveau conduit 8.

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∑ Les nouvelles tours de refroidissement à circuit ouvert Les règles d’exploitation de la nouvelle tour aéroréfrigérante seront identiques à celles des tours existantes. Les moyens mis en œuvre par SOITEC sont fondamentalement calqués sur les prescriptions de l’arrêté du 14 décembre 2013 relatif aux installations de réfrigération par dispersion dans un flux d’air : • Mise en œuvre du carnet sanitaire, incluant les différentes entreprises intervenantes sur le site, le journal des interventions, les consommations d’eau et les analyses des eaux, ainsi que les procédures générales de gestion du risque lié aux légionelles ; • Analyses mensuelles de la teneur en légionella pneumophilla dans les circuits de refroidissement, montrant un niveau de concentration en légionelles majoritairement inférieur à 100 UFC/L ; • Suivi des prescriptions à suivre en cas de dépassement des seuils d’intervention ; • Si dépassement du seuil de 1 000 UFC/L en légionella pneumophila, une désinfection du réseau sera mise en place et une contre analyse sera réalisée 48 après. • Si dépassement du seuil de 100 000 UFC/L en légionella pneumophila, un arrêt de la dispersion est mis en place dans des conditions compatibles avec la sécurité du site ou de l'outil de production. Par la suite un nettoyage du circuit est mis en œuvre et une contre analyse est réalisée. • Analyse de risque revue annuellement • Élaboration et suivi de plans d’actions suite aux analyses de risque • Arrêt et nettoyage annuelle des circuits de refroidissement.

6.2.2.4. Incidence sur l’eau

ESTIMATION DES TYPES ET DES QUANTITES DE RESIDUS ET D ’EMISSION ATTENDUS Les postes de consommation en eau sur le site actuel sont : - les usages domestiques (les sanitaires, le réfectoire et salles de pause, les opérations de nettoyage), - les centrales de production d’eau ultra pure, - les centrales d’air neuf, - les installations annexes (groupes froid, chaudières), - les laveurs de gaz, - les réserves d’eau incendie. Le projet ayant pour objet d’augmenter la capacité de production du site, les rejets associés à l’activité de production seront donc augmentés.

Par ailleurs, dans le cadre du projet, cinq nouvelles tours de refroidissement seront également mise en place, équivalente à celles de Bernin 2.

DESCRIPTION ET INCIDENCES Origine de l’eau La commune de BERNIN dispose de deux réseaux publics d’alimentation, un réseau d’eau industrielle et un réseau d’eau potable qui sont alimentés par deux sources distinctes : • Les eaux de la ROMANCHE alimentant en eau potable le réseau « Eau de Ville » (pour 1/4 de la consommation de la commune) et le réseau « Eau Industrielle », à partir de captages dans la nappe alluviale de La Romanche situés sur les territoires des communes de Vizille et Saint Pierre de Mésage ;

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• Les eaux de la DHUY alimentant en eau potable le réseau « Eau de Ville » (pour ¾ de la consommation de la commune) à partir du réseau d'adduction du Syndicat de la Dhuy qui exploite la source de la Dhuy située sur la commune de Revel.

Le site de SOITEC est alimenté en 4 points, exclusivement à partir des eaux de la ROMANCHE : • Une alimentation en « Eau Industrielle » de Bernin1/Bernin 2 ; • Une alimentation en « Eau de Ville » de Bernin 1/Bernin 2 ; • Une alimentation en « Eau Industrielle » de Bernin 3; • Une alimentation en « Eau de Ville » de Bernin 3 ; Dans le cadre du projet, les nouvelles installations seront approvisionnées par les points d’approvisionnement de Bernin1/Bernin 2.

La consommation d’eau prélevée par SOITEC n’engendre pas de vulnérabilité de la ressource. En effet, pour le champ captant de la Romanche, sa capacité de production est 53 millions de m 3 pour une quantité prélevée en 2017 de 14,5 millions de m3 soit 28% de la ressource (valeur 2018 non disponible). En 2017 le site de SOITEC a consommé 3% de cette ressource globale acheminée, soit 0,7% de la ressource naturelle. Le site SOITEC projeté consommera 1,3% au maximum de la ressource naturelle de ces champs captant. Le facteur limitant n'est en effets pas la vulnérabilité des champs captant mais l'infrastructure pour transporter l'eau pour laquelle des investissements seraient à priori à réaliser pour la phase 2 (en 2024-25) ; un bilan besoins/ressources est en cours incluant le site STMicroelectronics de Crolles.

Usage de l'eau En 2018, la consommation annuelle du site était de 904 000 m 3 dont 4 292 m 3 pour les usages domestiques. Dans le cadre du projet FAB 5G, les besoins supplémentaires en eau proviennent : • des besoins sanitaires ; • des besoins en eau ultra-pure nécessaire à la production ; • des besoins pour les installations annexes (tours de refroidissement à circuit ouvert, nouvelles chaudières et laveurs de gaz).

Eaux domestiques Dans le cadre du projet, il est prévu une augmentation du personnel sur le site de SOITEC (700 personnes pour un total à terme de 1757 personnes, soit 66% d’augmentation), entrainant de ce fait une augmentation de la consommation en eau potable dans les mêmes proportions soit 2 833 m3 par an . Eaux industrielles ‹ Les unités de production (eau ultra pure)

Les unités de production nécessitent l’utilisation d’eau ultra pure. Dans le cadre du projet, la consommation en eau ultra pure nécessaire pour les nouvelles salles blanches seront fournies par : • une augmentation des capacités de production de la station de production d’eau ultra pure de B2H : soit une consommation supplémentaire de 640 m3/jour ou 230 000 m 3/ an (+ 27 m 3/h d'eau de ville à 75%) ;

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• la création d’une nouvelle centrale de production d’eau ultra pure d’une capacité maximale de 66 m3/h d'eau de ville à 75% soit 1 562 m3/jour ou 570 000 m 3/ an.

Dans le cadre du projet, l’augmentation de la consommation d’eau pour les besoins de la production sera augmentée d’environ 800 000 m 3/an .

‹ Tours de refroidissement à circuit ouvert:

Dans le cadre du projet, il est prévu : • d’augmenter la puissance froid nécessaire en été à partir des installations existantes (augmentation de 1 500 kW de la puissance froid nécessaire en été dont 600 kW fixe à l'année), représentant une augmentation de la consommation en eau industrielle de 20 000 m 3/an environ ; • de mettre en place cinq nouvelles tours de refroidissement à circuit ouvert pour un besoin en été de 2 700 kW (équivalent au besoin de Bernin 1), représentant un besoin en eau de 30 000 m 3/ an environ.

‹ Les chaudières eau chaude :

Dans le cadre du projet, deux nouvelles chaudières eau chaude seront ajoutées et deux chaudières vapeurs seront supprimées. Les chaudières à eau chaude servent à alimenter différents échangeurs de chaleur. L’eau circule en circuit fermé. Les seules consommations d’eau correspondent au volume nécessaire pour sa mise en œuvre initiale (20 m 3) et à d’éventuels appoints nécessaires après des interventions de maintenance. La consommation d’eau liée aux chaudières est donc négligeable.

Dans le cadre du projet, l’augmentation de la consommation d’eau pour les installations annexes sera augmentée de 50 000 m 3/an .

‹ Les laveurs de gaz

Le traitement des effluents gazeux est assuré par deux types de laveurs : des laveurs acides qui collectent les effluents chargés en polluants acides et des laveurs basiques qui collectent des effluents chargés en polluants basiques. Le principe de fonctionnement d’un laveur d’eau est basé sur le lavage des polluants par rideau d’eau, auquel on a additionné un réactif. Le captage des gaz polluants se fait par un échange à contre- courant entre le flux d’air et le rideau d’eau pulvérisé. Afin d’augmenter l’efficacité du lavage, de la soude ou de l’acide (sulfurique ou chlorhydrique) sont injectés dans la solution de lavage. L’eau chargée en polluants est ensuite soit dirigée vers l’installation de neutralisation correspondante, soit vers une cuve de récupération et de stockage selon la nature de l’effluent. Les laveurs de gaz fonctionnent en continu, 24/24h et 7/7j avec recyclage de l’eau de lavage. Le volume d’eau pour le réapprovisionnement des laveurs correspond à 1 m3/j/laveurs. Un laveur de gaz acides et un laveur de gaz basiques seront mis en œuvre dans le cadre du projet, représentant une consommation additionnelle d’eau de 730 m 3/an pour les deux laveurs.

Le schéma de principe suivant synthétise les consommations d’eau après projet :

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En tenant compte du projet, SOITEC ne respectera plus son arrêté préfectoral. Le projet entraine une augmentation de 30% de la consommation d’eau industrielle par rapport à l’arrêté préfectoral.

Eaux pluviales Les eaux pluviales du site sont actuellement gérées en trois zones avec des bassins dédiés comme suit, disposant chacune de leur exutoire :

Bassin incendie 1217 m3

Dans le cadre du projet, les surfaces imperméabilisées du site passeront de 63 490 m² à 78 940 m² (+15 450 m²) soit une augmentation d’environ 24%, ce qui entrainera une augmentation des eaux pluviales du site.

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MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Consommation d’eau SOITEC a déjà mis en place des mesures pour maîtriser au mieux sa consommation d’eau : • Mise en place de boucles de recyclage des “eaux perdues” sur l’unité de production 200 mm. Ce projet a permis d’économiser près de 90 000 m 3/an. Ce projet a également permis de réduire l’utilisation de traitements chimiques (nécessaires pour les traitements antibactériens) ; • Mise en place d’une boucle fermée sur le module de fabrication de l’eau distillée (étape préliminaire à la fabrication d’eau ultra pure). Ce projet a permis un gain de 25 000 m 3/an supplémentaire. Ï soit au total pour ces deux projets, une réduction de la consommation d’eau annuelle du site de 13 %. • Dans un objectif de poursuivre nos efforts de maîtrise des consommations d’eau du site, une base de données a été créée afin de recenser toutes les entités consommant de l’eau. Ainsi un diagramme de Sankey de l’eau a été réalisé permettant d’identifier de manière quantitative et avec précisions les différents contributeurs et donc d’identifier les contributeurs principaux sur lesquels agir en priorité. • Des plans d’actions sont mis en œuvre afin de diminuer la consommation de ces principaux contributeurs et le suivi de la bonne réalisation des actions est réalisé par une cellule Environnement/Energie, le site SOITEC de Bernin étant certifié ISO 50001 et ayant des obligations d’amélioration continue de ses consommations de ressources naturels. Des indicateurs de consommation d’eau sont en cours de construction. Concernant le projet, les axes de travail et les potentiels d’économie d’eau sont : • Pour la partie production d’eau ultra-pure : - Récupération de l’eau ultra-pure chaude de l’équipement appelé SWC de B2 (équipement de production faisant du nettoyage plaque à plaque) représentant une économie de 9 360m 3/an ; - Récupération du drain du 2 nd rinçage de l’équipement de production appelé PRET (paillasse de chimie automatisée) de l’extension. La qualité de le l’eau reste à étudier et le gain à consolider. Il est estimé actuellement à environ 2 000 m 3/an.

Enfin, il faut noter que la consommation d’eau par plaque diminuera après projet, comme le montre le tableau suivant en passant de 0,46 m 3/plaque à 0,44 m 3/plaque :

Production de plaques Nombre de 200 mm Consommation Consommation 300 mm 150 mm plaques en (8'') annuelle d’eau d’eau / plaque équivalent Coéff. équivalent 8’’ (m 3) equiv 8‘’ 8'' 1 2,7 0,8 Année 900 000 400 000 - 1 980 000 903958 0,46 2018 Après 950 000 1 000 000 409 000 3 977 200 1 758 000 0,44 projet

Eaux domestiques Chacune de ces alimentations dispose de disconnecteurs anti-pollution afin d’assurer la protection du réseau d’eau de ville.

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Eaux usées industrielles ‹ Collecte des effluents aqueux de salle blanche:

Les effluents aqueux des équipements de salle blanche sont ségrégués sur trois drains principaux: • AW: acide waste _ acide dilué • BW: basic waste _ mélange aqueux avec ammoniaque concentré (SC1) • HFW: HF waste _ mélange aqueux avec acide fluorhydrique

Les rejets aqueux BW et HFW sont traités par évapoconcentrateur qui fournit un concentré et un distillat. Le concentré est traité en tant que déchet. Les rejets AW et les distillats des évapoconcentrateurs sont traités par les stations de neutralisation du site.

‹ Traitement par évapoconcentrateur des effluents ammoniaque concentré & fluoré

Les rejets aqueux BW et HFW sont dirigés vers des cuves spécifiques installées dans les locaux des stations de neutralisation. Ces effluents sont : 1. mélangés dans une cuve de pré-traitement effectuant un mélange volumétrique (1 vol. HFW + 2 vol. BW) et une correction de pH adapté; 2. transféré dans un évapo-concentrateur avec un facteur de concentration de 4 qui produit un concentrat dirigé en cuve avant traitement externe et un distillat contrôlé en conductivité avant rejet en cuves de neutralisation. Le but est de réduire au maximum le volume des effluents à traiter en externe. Les solutions techniques retenues sont l’évaporation sous vide (EVAPO 01) et atmosphérique (EVAPO 02). Il faut noter cependant que les rotations de camions seront toujours nécessaires pour le concentrat et les excédents non traités de BW et HFW générés par l’augmentation de ce programme dans la phase 1.

‹ Station de Neutralisation

Dans le cadre du projet, il est prévu : • pour la phase 1 de gérer les volumes d’effluents supplémentaires par les installations de Bernin2 : évapo-concentrateurs (EVAPO 01 et EVAPO 02) et neutralisation en augmentant son taux de charge. • pour la phase 2 de créer une nouvelle installation de neutralisation des effluents liquides (y.c. un nouvel évapoconcentrateur (EVAPO 03)). Le fonctionnement de ces installations sera identique aux trois autres installations de neutralisation déjà existantes et situées dans les bâtiments techniques (bâtiments E, I et 3C). Ces installations de neutralisation traitent en continu les effluents aqueux des salles blanches et de certains laveurs de gaz. Ceux-ci doivent être neutralisés car ils sont chargés en polluants chimiques divers. Cette opération de neutralisation se fait en plusieurs étapes successives dans des cuves différentes : - cuve tampon : les effluents aqueux des laveurs de gaz acide et de la salle blanche sont collectés dans cette cuve. Y sont également envoyés les concentrats des osmoseurs inverses de la production d’eau ultra-pure afin de re-minéraliser l’eau provenant des salles blanches. Cet ensemble est ensuite homogénéisé ; - cuve neutralisation 1 : l’effluent homogénéisé arrive dans cette cuve. Cette cuve est équipée d’une sonde pHmètre avec 2 points d’injection : acide chlorhydrique et soude afin de ramener le pH de l’effluent à une consigne comprise entre 6.5 et 8.5 ;

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- cuve neutralisation 2 : par débordement, l’effluent se déverse dans une deuxième cuve de neutralisation fonctionnant comme la précédente et qui, si le pH n’a pas pu être ramené à la valeur de consigne, réalise à son tour une neutralisation ; - cuve finale de contrôle : toujours par débordement, l’effluent neutralisé arrive dans une dernière cuve où est réalisé automatiquement un contrôle du pH. Si celui-ci est conforme avec le pH de consigne, l’eau est rejetée dans le réseau communal. Si le pH mesuré se situe en dehors de la fourchette de consigne, l’effluent est renvoyé sur la cuve de neutralisation 1. Les capacités de traitement actuelles de ces installations de neutralisation sont respectivement de : - 40 m 3/h pour Bernin 1 ; - 110 m 3/h pour Bernin 2 ; - 30 m 3/h pour Bernin 3.

Dans le cadre du projet, la capacité instantanée de traitement de la nouvelle station de neutralisation des effluents liquides sera de 80 m 3/h (pour une capacité de la nouvelle station EUP 4 de 50 m 3/h). Cette nouvelle station de neutralisation sera composée de : - 2 cuve de 10 m3 de recueil des effluents « salle blanche » (drains AW, et autres effluents à relever avant neutralisation, et les concentrats des osmoseurs inverse (production d’EUP) ; - 2 cuves de 50 m 3 de neutralisation ; - 2 cuves de stockage des réactifs de neutralisation: 5 et 15 m3 pour acide chlorhydrique et soude ; - 1 cuve de relevage de 10 m 3 pour rejet final muni de contrôle du pH et de débitmètre ; - de groupes de pompage (cuve à cuve et relevage vers évacuation site) ; - de groupe de pompes doseuses réactifs ; - 1 cuve de 20 m3 de recueil des concentrats rejetés par les laveurs d’air basique (ammoniaque).

Il sera également prévu la mise en œuvre d’un évapo-concentrateur (EVAPO 03) capable de traiter les drains BW et HFW (distillat vers cuve neutralisation et concentrat vers cuve 20 m 3), avec les caractéristiques suivantes : - Débit nominal : 16 m 3/jour ; - Facteur de concentration : 4.

Il sera équipé de : - 1 cuve de 30 m 3 de recueil des concentrats rejetés par les laveurs d’air basique (ammoniaque). - 1 cuve de stockage de réactif pour le laveur basique : de 15 m 3 d’acide sulfurique H2SO4; - 1 cuve de 25 m 3 de recueil des effluents « salle blanche BW » reliée à la plateforme de dépotage extérieure; - 1 cuve de 25 m 3 de recueil des effluents « salle blanche HFW » reliée à la plateforme de dépotage extérieure ; - 1 cuve de stockage de réactif de pré-traitement pour l’évapo-concentrateur : 12 m 3 potasse KOH ; - 1 cuve de 2 m 3 de mélange et de correction de pH pour le pré-traitement ; - 1 cuve de 25 m3 des concentrats de l’évapo-concentrateur traitant les drains BW et HFW.

4 Eaux Ultra Pure

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Cette nouvelle station traitera les effluents suivants :

Débits projetés des effluents traités par la nouvelle station de neutralisation

l/min m3/h m3/j

Drain AW 459 27,54 661 Drains AW issus des salles blanches + distillats de Distillats l’évapo-concentrateur EVAPO03 2,7 0,16 4 (BW/HFW)

Concentras rejetés par les laveurs d’air (*) 4 0,25 6

Concentras des osmoseurs inverse (*) 83 5 120

TOTAUX 549 33 791

(*) Par analogie aux flux de la station de neutralisation de B2

‹ Point de rejet, débit, flux et concentration

Les rejets industriels de la nouvelle station de neutralisation seront raccordés au réseau existant du site. En amont du raccordement, il sera prévu la mise en œuvre d’un nouveau bassin de blocage d’un volume de 500 m 3, permettant recueillir les effluents de production (salle blanche) en cas de dysfonctionnement de la nouvelle station de neutralisation. L’ensemble de ces eaux industrielles sera rejeté via le point de rejet unique du site équipé d’un système d’auto surveillance qui permet de vérifier que le rejet respecte les seuils imposés par l’arrêté préfectoral en débit, en concentrations et en charge de pollution. Ces eaux industrielles sont ensuite rejetées dans l’Isère via le réseau communal.

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Le tableau ci-après présente la qualité et les flux de l’ensemble des rejets aqueux du site que SOITEC s’engage à respecter après projet :

Valeurs limites de rejet après projet Limites de l’arrêté préfectoral proposées Concentra° Flux Concentra° Flux Concentra° Concentra° Flux Flux maxi max maxi moyenne moyen max moyenne moyen journalier Paramètres à journalière journalier mensuelle mensuel journalière mensuelle mensuel (kg/j) mesurer (mg/l) (kg/j) (mg/l) (kg/j) (mg/l) (mg/l) (kg/j)

Débit (m 3/j) 4900 4000 3900 3200 MES 8 39 4 16 10 39 5 16 DBO5 16 78 8 32 20 78 10 32 DCO 48 234 24 96 60 234 30 96 N-NH4 15 58 10 32 15 58 10 32 P total 4 19 0,75 3 5 19 1 3 Fluorure 12 46 7 22 12 46 7 22 Hydrocarbures 0,1 - <0,1 - 0,1 - - - totaux NB : en rouge les valeurs supérieurs à celles autorisées par l’arrêté préfectoral actuel.

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Les débits moyens et max journaliers dépasseront les débits moyens et max journaliers autorisés par l’arrêté préfectoral actuel. Ces dépassements correspondent à une augmentation de 25 % par rapport aux seuils de cet arrêté. Dès lors, afin de rester dans les flux imposés par l’arrêté préfectoral du site, à l’exception des paramètres HF et N-NH4, les concentrations moyennes mensuelles et max journalières sont revues à la baisse pour les paramètres MES, DBO5, DCO et P total. Pour les paramètres HF et N-NH4, les concentrations dans le rejet sont conservées à l’identique des valeurs définies dans l’arrêté préfectoral actuel, ainsi que le flux moyen mensuel le flux maxi journalier. Annexe 11 : Note sur le rejet d’azote ammoniacal lié au site de SOITEC

Dans le cadre de l’arrêté complémentaire ou du nouvel arrêté, il sera nécessaire de : • définir les concentrations moyennes mensuelles et max journalières autorisées pour les paramètres MES, DBO5, DCO et Ptotal, • et enfin de définir les débits autorisés moyen et maxi journaliers pour le rejet d’eau industrielle : - PHASE 1 : augmentation du débit maximal horaire de 163 m 3/jh à 180 m 3/h, représentant une augmentation de 10,4% ; - PHASE 2 : augmentation du débit maximal journalier de 3900 m 3/jour à 4900 m3/jour, représentant une augmentation de 25,6 % ; augmentation du débit moyen journalier de 3200 m 3/jour à 4000 m 3/jour, représentant une augmentation de 25 % ; augmentation du débit maximal horaire de 163 m 3/h à 260 m3/h, représentant une augmentation de 59,5 % ;

Eaux usées domestiques Ces eaux sont raccordées au réseau d’eau usées de la commune de Bernin, aboutissant à la station d’épuration du SIZOV, via le point de rejet n°1. Le rejet d’eaux usées domestiques sera augmenté de façon proportionnelle à l’augmentation de personnes présente sur le site, soit de 66% (2 833 m3/an).

Eaux pluviales Le projet FAB 5G d’extension et d’augmentation de capacité de production du site se situe en zone 2 (du découpage du site pour les eaux pluviales) pour laquelle les bassins d’orage et d’incendie sont à ce jour séparés. Dans le cadre du projet d’extension, il est envisagé la gestion des eaux pluviales de manière différenciée avec le réseau existant. Ainsi, trois sous bassins versant sont envisagés sur la zone de Bernin 2 (voir figure suivante) : • BV 1 : Bernin 2 (vert) • BV 2 : parking Nord (jaune) • BV 3 : projet d’extension (violet)

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Compte tenu de l’environnement de l’usine, de la présence d’une nappe affleurante et des résultats de l’étude hydraulique d’Hydrétudes, qui met en évidence le sous dimensionnement des fossés exutoires, la prise en compte d’une pluie trentennale a été retenue pour le dimensionnement des ouvrages (bassin de stockage et collecteurs).

Ainsi, les volumes des eaux pluviales à contenir dans les bassins d’orage sont : • 1 939 m 3 pour une pluie décennale ; • 2 783 m 3 pour une pluie trentennale.

Les bassins permettant la collecte de ces eaux pluviales sont : • Le bassin de rétention existant, de volume utile 600 m³ • Le bassin de confinement existant, de volume utile 1 217 m³ • Un bassin d’orage à créer, de volume utile 1 000 m³. Ce nouveau bassin remplacera le bassin d’orage existant. Il sera enterré et situé sous le parking. Son aménagement prendra en compte la localisation des bâtiments projetés pour le futur village des entreprises. Soit un volume utile total de 2 817 m 3.

Ces 3 bassins seront connectés entre eux par des conduites Ø1000, de façon que l’ensemble des volumes soient mis en équilibre. La sortie du système de rétention se fera au niveau du bassin de confinement de 1217m3 par un ouvrage de régulation permettant de limiter le débit en sortie. Cet ouvrage visitable est composé : • d’une vanne motorisée de fermeture permettant le confinement des eaux incendie ;

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• d’une grille de protection ; • d’un orifice de régulation (pour assurer le débit de fuite de 60l/s pour un débit trentennale) : Ø200 ; • d’une surverse de sécurité (dimensionné pour un épisode centennal) : Ø1200 ; • d’une canalisation raccordée au fossé existant à l’extérieur de l’enceinte du site : Ø 1200. Les réseaux projetés sont illustrés sur les figures suivantes :

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L’exutoire des eaux pluviales de la zone 2, est un fossé communal (en jaune sur le schéma et photo en fond) puis le fossé “dit des cloyères à la côte” (en rouge) géré par l’AS de Bresson avant de rejoindre le canal de Bois claret. Annexe 12 : Etude hydraulique – Gestion des eaux du site

La capacité de cet exutoire est actuellement déjà saturée pour une pluie décennale, sans prise en compte des rejets de SOITEC. Le débit de fuite retenu pour le dimensionnement des bassins de rétention des eaux pluviales, de 60 l/s, est inférieur aux recommandations de l’étude hydraulique d’impact du rejet des eaux pluviales de SOITEC. En effet, cette étude préconisait un débit de fuite de 100 l/s pour assurer : • Une cohérence du rejet avec les capacités hydrauliques du fossé « dérivé » relevées pour le scénario favorable ; • La prise en compte du faible impact du rejet sur un état déjà saturé en cas d'événement majeur. Annexe 13 : Etude hydraulique d’impact du rejet des eaux pluviales de SOITEC

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Pour les zones 1 et 3, non impactées par le projet, les eaux rejoignent un bassin d’orage communal dont le trop plein utilise un fossé géré par l’AS de Bresson pour rejoindre le Canal de Bois Claret : • via une partie du réseau enterré communal sur le chemin des Fontaines pour la zone 1 ; • via un fossé communal pour la zone 3.

A noter que dans le cadre de l’extension du parking de B3, ces eaux pluviales seront collectées et dirigées vers une noue enherbée.

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6.2.2.5. Incidences en termes de bruit et de vibrations

Annexe 14 : Rapport des dernières mesures de bruit

DESCRIPTION ET INCIDENCES Aucune source de vibrations n’a été identifiée sur le site. Les principales machines ou installations susceptibles de provoquer des nuisances sonores sont : • Les extracteurs des laveurs de gaz ; • Les locaux TGBT ; • Le local technique (chaufferies et les compresseurs des groupes froids) ; • Les tours de refroidissement à circuit ouvert positionnées en toiture du local technique ; • Les prises d’air neuf des centrales de traitement d’air situées en façades des bâtiments U et R.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Les extracteurs des laveurs de gaz seront situés à l’extérieur, dans une zone enclavée par les bâtiments du site, permettant de limiter les nuisances sonores. Les locaux TGBT seront dans les bâtiments et également situés dans une zone enclavée par les bâtiments du site, permettant de limiter les nuisances sonores. Les chaufferies et les compresseurs des groupes froids seront à l’intérieur de bâtiment permettant d’atténuer les émissions sonores. Enfin, les tours de refroidissement à circuit ouvert, et les centrales de traitement d’air disposeront de silencieux à baffles acoustiques à l’aspiration d’air. De nouvelles mesures de bruit seront réalisées suite à l’extension et SOITEC s’engage à respecter les prescriptions de son arrêté préfectoral.

6.2.2.6. Incidences sur le trafic

DESCRIPTION ET INCIDENCES Dans le cadre du projet, il est attendu : • une augmentation des rotations de camions (matières premières, produits finis, déchets) • une augmentation du trafic de véhicules légers (employés et visiteurs). Trafic de véhicules lourds Le trafic actuel de poids lourds sur le site est de 36 camions/jour ouvré. Dans le cadre du projet, ce trafic augmentera de 25% maxi pour atteindre 45 camions/jour ouvré. Trafic de véhicules légers Suite à une enquête réalisée dans le cadre du Plan de Déplacement Entreprise (PDE), il ressort que : • le taux de co-voiturage est de 16.3% (applicable à tous les horaires) ; • le taux d'utilisation du vélo est de 3.5% (applicable à horaire administratif seulement) • le taux d'utilisation bus est de 5.1% (applicable à horaire administratif seulement).

En considérant ces éléments, le trafic actuel associé aux véhicules légers sur le site de SOITEC est le suivant : Semaine Week-end Jour 707 véhicules 100 véhicules Nuit 107 véhicules 84 véhicules

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Dans le cadre du projet, l’effectif sera augmenté de 700 personnes, représentant une augmentation de 66% et l’augmentation du nombre de visiteur est estimée à 15% (soit 80 visiteurs projetés par jour). Le trafic de véhicules léger sera donc également augmenté de 66%. Le nombre de places de parking actuel est de 650 et sera porté à 800 dans le cadre du projet.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SOITEC prend l'ensemble des dispositions pour réduire cet impact : • un accord sur le télétravail a été signé par l’ensemble des organisations syndicales suite à une expérimentation ; • SOITEC s’engage pour des transports plus doux : - mise à disposition d’une flotte de vélos électriques pour les trajets domicile-travail pendant les saisons printemps, été, automne afin d’amorcer une dynamique en faveur de ce mode de transport ; - mise à disposition de bornes électriques sur le parking de l’entreprise afin de favoriser les véhicules « propres » ; - partenariat avec les sociétés de transport en commun de la région permettant au personnel de bénéficier d’une réduction de 25% sur son abonnement annuel - et participation au PDMIE de la Communauté de communes depuis fin 2018 (animation interne « rezopouce »). Enfin, l’accès au site depuis l’autoroute A43 évite les zones fortement urbanisées.

6.2.2.7. Incidences sur la luminosité Le site respectera l’Arrêté du 25 janvier 2013 relatif à l'éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d'énergie.

DESCRIPTION ET INCIDENCES Des lampes dirigées vers les nouvelles voies et les nouveaux parkings assureront l’éclairage et la sécurité pour les déplacements sur le site en période nocturne. Cet éclairage sera d’une puissance équivalente à des lampadaires implantés sur la voirie publique. Les éclairages seront uniquement orientés vers les installations du site et non pas vers le milieu naturel.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Les éclairages extérieurs seront limités aux exigences de sécurité des personnes et à la réalisation des rondes de surveillance, et seront réglés afin qu’ils éclairent uniquement les aires de circulation internes du site, sans créer d’éblouissements sur les aires de circulation externes à l’établissement et sans impact significatif pour le voisinage.

6.2.2.8. Incidences en termes de déchets

ESTIMATION DES TYPES ET DES QUANTITES DE RESIDUS ET D ’EMISSION ATTENDUS SOITEC produit des déchets non dangereux (DND) et des déchets dangereux (DD). Le projet FAB 5G ne génèrera pas de nouveaux types de déchets. Il génèrera uniquement une augmentation de déchets de l’ordre de 50% dont la gestion est déjà connue :

Tonnage annuel à Tonnage annuel à Tonnage annuel à l’issue de la phase 1 l’issue de la phase 2 actuel (T) DND (T) (T)

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Tonnage annuel à Tonnage annuel à Tonnage annuel à l’issue de la phase 1 l’issue de la phase 2 actuel (T) DND (T) (T)

Bio-déchets (Cafeteria) 15,64 18,77 23,46

Bois et Aggloméré 84,92 101,90 127,38

Compacteur CARTON 51,66 61,99 77,49

Compacteur DND 89,34 107,21 134,01

Déchets vertes (ESAT) 6,00 7,20 9,00

DND Déchets ultimes 49,42 59,30 74,13

Emballages Alimentaires (SICIOMG) 1,02 1,22 1,53

Film Plastique 0,36 0,43 0,54

Graisse_Bac à graisse restauration 0,70 0,84 1,05

Huile alimentaire 0,43 0,52 0,65

IBC avec vanne (unité) / Fûts 200L (Glanzox) 3,04 3,65 4,56

Métaux divers (cannettes…) 13,36 16,03 20,04

Palettes 11,49 13,79 17,24

Papier 2,10 2,52 3,15

Plastique (Polypropylène/ Polycarbonate/Gobelets) 21,48 25,78 32,22

Polypropylène Expansé 4,76 5,71 7,14

Polystyrène Expansé 1,24 1,49 1,86

Silicium 11,50 13,80 17,25

Verre 0,54 0,65 0,81

Tonnage annuel à Tonnage annuel à Tonnage annuel à l’issue de la phase 1 l’issue de la phase 2 actuel (T) DD (T) (T)

Acide Fluorhydrique (HF) 605,68 726,82 908,52

Alcool Isopropylique (IPA) 48,38 58,06 72,57

Concentrât EVAPO (HF-NH4OH- H2SO4) 882,08 1058,50 1323,12

Déchet contenant de l'ammoniaque (R31) - 287,44 344,93 431,16

Mélange NH4OH + H2SO4 1513,30 1815,96 2269,95

Acides Minéraux 1,71 2,05 2,57

Bases Minérales/Organiques 12,04 14,45 18,06

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Tonnage annuel à Tonnage annuel à Tonnage annuel à l’issue de la phase 1 l’issue de la phase 2 actuel (T) DD (T) (T)

Batteries plomb 0,97 1,16 1,46

Bombes Aérosols 0,03 0,04 0,05

D.A.S.R.I 0,07 0,08 0,11

D.E.E.E 13,25 15,90 19,88

Eaux souillées 14,69 17,63 22,04

F.C.R (Fibres Céramiques Réfractaires) 1,57 1,88 2,36

Liquides organiques divers (Huile vidange, solvants) 0,58 0,70 0,87

Pâteux organique non halogénés _Peintures, colles, résines 0,06 0,07 0,09

Piles en mélange 0,19 0,23 0,29

Produits Chimiques Laboratoire 0,21 0,25 0,32

Solides et emballages souillés 19,78 23,74 29,67

Tubes fluorescents et ampoules 0,29 0,35 0,44

DESCRIPTION ET INCIDENCES Les prévisions de déchets supplémentaires dans le cadre du projet FAB 5G sont donc : Tonnage annuel Tonnage lié à la Tonnage annuel projeté après actuel Phase 1 projet (phases 1 & 2) Déchets non dangereux 369 +73,80 553,5 Déchets dangereux 3402 + 680 5103,48

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Actuellement, SOITEC valorise 85% de ses DND et 81% de ses DD dont : • l’IPA (alcool isopropylique) est régénéré et utilisé comme réactif au sein de la station de traitement de ONDEO à Crolles (38) ; • l’ammoniaque concentrée est incinérée avec récupération d’énergie ce qui permet l’alimentation en chauffage de la plateforme chimique du Pont-de-Claix (38) ; • les DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) sont recyclés par l’association “Solidarité Enfance”. Les pratiques de valorisation seront poursuivies. Le site SOITEC de Bernin est certifié ISO 14001 pour l’amélioration continue de son système de management de l’environnement. Enfin, pour réduire ses déchets dangereux, SOITEC disposera d’un nouvel évapoconcentrateur afin de diminuer le volume de déchets vrac ammoniaqués ou fluorés. Le concentrat sera envoyé en traitement par incinération avec récupération d’énergie et le distillat est adressé à la station de neutralisation du site.

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6.2.2.9. Incidences sur la santé humaine Une étude d’impact sanitaire a été réalisée dans le cadre du dossier de demande d’autorisation déposé en 2012. Annexe 15 : Etude d’impact sanitaire réalisée en 2012

Les émissions prises en compte dans ce dossier provenaient : • des émissions des laveurs de gaz ; • des chaudières.

DESCRIPTION ET INCIDENCES Emissions des laveurs de gaz Pour les émissions liées aux laveurs de gaz, les valeurs suivantes ont été prises en compte dans le cadre de la dernière étude d’impact sanitaire :

Conduit N°4 Laveurs Conduit N°5 Laveurs Conduit N°6 Laveur

Bernin 1/2 Bât K Bernin 3 Débit nominaux (Nm3/h) 338 000 (1) 37 000 (1) 155 000 (2) HF 1 1 1 VLE - AP HCl 5 5 5 29/10/2009 (en mg/Nm 3) COV 20 20 20

NH 3 10 10 10 HF 3.38E-01 3.70E-02 1.55E-01

Flux émis HCl 1.69E+00 1.85E-01 7.75E-01 (en kg/h) COV 6.76E+00 7.40E-01 3.10E+00

NH 3 3.38E+00 3.70E-01 1.55E+00 (1) Débits nominaux des laveurs (AP du 29/10/2009). (2) Débit prévu dans le cadre des projets de Ramp-up et CORSICA sur Bernin 3.

Le tableau suivant permet de comparer les valeurs prises en compte dans le cadre de l’étude sanitaire avec les valeurs rejetées après projet FAB 5G :

VALEURS PRISES EN COMPTE VALEURS LIMITES DE REJET DANS L ’ETUDE SANITAIRE DE LIMITES DE L ’AP SOITEC APRES PROJET PROPOSEES POUR 2012 POUR LES EMISSIONS L’ENSEMBLE DU SITE ISSUES DES LAVEURS DE GAZ Concentration Concentration Flux (g/h) Flux (g/h) Flux (g/h) (mg/m 3) (mg/m 3) Concentration 3 (mg/m ) Conduit 4 Concentration Concentration Flux global Flux global Paramètres B1/B2 globale globale HF exprimé en F- 1,00 110 1,00 200 1,00 530 HCl 5,00 300 5,00 772,5 5,00 2 650 COV 20,00 1700 20,00 3 220 20,00 10 600 NH3 10,00 500 10,00 1 725 10,00 5 300

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Nous pouvons conclure que les valeurs projetées après projet restent en deçà des valeurs considérées dans le cadre de l’étude sanitaire du dossier de demande d’autorisation d’exploiter de 2012.

Emissions des chaudières Dans le cadre du projet, deux nouvelles chaudières eau chaude seront mises en place mais 2 chaudières vapeur seront retirées. L’impact des nouvelles chaudières est donc considéré comme négligeable. Ainsi, le projet FAB 5G n’est pas de nature à remettre en cause les hypothèses de l’étude sanitaire réalisée en 2012.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Les mesures prévues sont détaillées dans les paragraphes sur les incidences sur l’air.

6.2.2.10. Incidences pour l’environnement (milieux naturels – faune flore)

DESCRIPTION ET INCIDENCES Un inventaire Faune / Flore a été réalisé en 2012 par la société EVINERUDE. Cette étude a identifié l’aspect humide de la partie sud du site, certainement en lien avec la zone humide des Cloyères, comme étant à enjeux forts à très fort sur le site. Parmi les espèces identifiées, la rousserolle turdoïde présente un enjeu notable en Isère. Cette espèce est considérée en danger d’extinction en Isère. Cette rareté est la conséquence de la réduction de son habitat : les phragmitaies. En effet, cette espèce niche dans les roseaux, comme ceux présents autour dans le bassin végétalisé sur le site de SOITEC, où un couple a été vu. Dans le cadre du projet, ce bassin sera supprimé.

MESURES PREVUES POUR EVITER , REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET Une mesure type de veille/prévention/lutte sur les espèces invasives en phase d'exploitation et de chantier sera mise en place et dans le cas où la Rousserolle turdoïde serait reproductrice sur le bassin, la suppression du bassin sera réalisé en dehors de la période de reproduction (allant de mars à août) pour ne pas avoir d'impact.

6.2.2.11. Gestion de l’énergie Certifiée ISO 50001 depuis 2015, Soitec s’attache à mieux maîtriser sa consommation d’énergie et agit pour mesurer et améliorer son efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables. Dans le cadre du système de management de l’énergie, une revue énergétique est réalisée annuellement. Les énergies consommées sur le site sont l’électricité et le gaz. Les consommations actuelles du site sont : • 60 760 MWh pour l’électricité ; • 18 740 MWh pour le gaz naturel.

Electricité Dans le cadre du projet, les besoins supplémentaires sont estimés à : • phase 1 : environ + 2 MVA (passage de la consommation maximale actuelle de 8,6 MVA à 10,6 MVA).

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• phase 2 : environ + 4 MW (passage de la consommation à 14,6 MVA). L’augmentation de la consommation en électricité du site sera donc de l’ordre de 70 %. Compte tenu des réunions de 2019 avec ENEDIS et des besoins industriels, le principe général de distribution électrique SOITEC sera basé sur la mise en place d’un nouveau poste de livraison envisagé pour juin 2020 de 12MW qui pourra être étendu à 24MW. Une nouvelle demande de raccordement haute tension 20 kVolt (HTA) avec alimentation Normale- Secours 12 MVA a été adressée début juillet 2019 auprès d’ENEDIS.

Les mesures d'optimisation énergétique : • variateur de fréquence électrique sur le compresseur ; • palier céramique sur la mécanique pour limiter les consommations électriques de pointe au démarrage ; • efficacité EER (Efficacité Energétique en Réfrigération) de 6.3 mini @ 100% de charge).

Gaz naturel La consommation de gaz naturel est beaucoup plus dépendante de la météo que de l’activité industrielle. Ces dernières années, SOITEC a réduit sa consommation de gaz naturel de 40% par différentes actions : récupération d'énergie fatale (projet Ecotar sur B1), récupération de chaleur sur compresseur pour l’eau ultra-pure et réglage chaufferie. La consommation de gaz naturel actuelle pour 3 CTAN (Centrales de Traitement d’Air Neuf) d'une capacité totale de 176 000 m 3/h et quelques locaux hors gel à Bernin 2 est de 8 700 MWh/an. Dans le cadre du projet, SOITEC va principalement augmenter sa capacité de CTAN (+ 130 000 m 3/h) nécessitant un besoin de 6 430 MWh/an et un besoin en pic de + 2 535 kW. A noter que dans le cadre de la phase 2 de l’extension, il sera étudié des solutions de récupération d'énergie fatale pour le réchauffage de l'eau de ville notamment avec la mise en place de récupération d'énergie sur les circuits condenseurs des groupes froids comme actuellement sur Bernin 1 ou Bernin 2.

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Ainsi, dans le cadre du projet, du fait de la création de nouvelles salles blanches et d’un bâtiment administratif, la consommation de gaz devrait augmenter de l’ordre de 34% (+ les besoins en pic).

6.3. MESURES D’EVITEMENT , DE REDUCTION OU DE COMPENSATION DES EFFETS NEGATIFS NOTABLES DU PROJET SUR L ’ENVIRONNEMENT Ces données sont détaillées spécifiquement dans chaque paragraphe du point 6.2 de la présente étude d’incidence. Toutefois, une synthèse est reprise ci-dessous pour les principaux aspects. L'Étude d’incidence environnementale doit être conforme aux dispositions de l’Article R181-14 du livre Ier du code de l’environnement – Partie réglementaire. Les mesures décrites permettent de garantir que le site pourra fonctionner dans le respect des normes environnementales.

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Thématique Mesure E, R ou Modalités de suivi Effets attendus Dépenses Investissement C* annuelles (hors études)

1 Paysage Aménagements paysagers / Espaces verts R Entreprise d’entretien Amélioration de l’impact 50 000 € N.C. des espaces verts visuel

2 Paysage Traitement architectural des façades R Contrôle visuel Amélioration de l’impact N.C. 890 000 € visuel (mur rideau)

3 Air Nouveaux laveurs acides et basiques R Auto-surveillance Limiter les rejets de polluants 5 000 € 450 000 € à l’atmosphère Mesures trimestrielles

4 Air Intégration de la nouvelle tour de R Moyens de contrôles Réduction de la concentration 35 000 € N.C. refroidissement à circuit ouvert dans le conformes aux en légionnelles dans les programme de surveillance du risque lié à la prescriptions de l’arrêté rejets atmosphériques légionnelle du 13 décembre 2004 Traitement d’eau

5 Eau Récupération de l’eau ultra-pure chaude de R - Réduction de la N.C. 60 000 € l’équipement appelé SWC de B2 consommation d’eau

6 Eau Récupération du drain du 2 nd rinçage de R - Réduction de la 5 000 € 60 000 € l’équipement de production appelé PRET consommation d’eau (paillasse de chimie automatisée) de l’extension

7 Eau Nouvelle station de neutralisation (hors R Analyses en continue Réduction des rejets de 10 000 € 400 000 € bâtiment) et périodiques polluants

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Thématique Mesure E, R ou Modalités de suivi Effets attendus Dépenses Investissement C* annuelles (hors études)

8 Eau/Déchet Nouveau évapo-concentrateur (EVAPO 03) R Entretien régulier Traitement des rejets aqueux 8 000 € 900 000 € capable de traiter les drains BW et HFW et et réduction des quantités de permettant de limiter l’externalisation du déchets traitement (avec camions)

9 Eau Aménagements pour la gestion des eaux R Contrôle de l’étanchéité Dimensionnement des N.C. 150 000 € pluviales de la zone 2 du site, en considérant des bassins bassins de rétention des eaux une pluie trentennale pluviales avec un ouvrage de régulation pour un débit de fuite inférieur aux recommandations de l’étude hydraulique d’impact du rejet des eaux pluviales de SOITEC

10 Trafic / Air Engagement de SOITEC pour des transports R - Réduction du trafic et des N.C. 20 000 € plus doux (flotte de vélos électriques, bornes émissions polluantes électriques, réduction sur les abonnements de associées transport en commun)

11 Trafic / Air Accord sur le télétravail R Mise à disposition de Réduction du trafic et des N.C. N.C. poste de travail émissions polluantes associées

12 Faune Flore Adaptation du calendrier des travaux E - Préserver les milieux N.C. N.C.

*E = Evitement R = Réduction C = Compensation

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6.4. COMPATIBILITE DU PROJET AUX PLANS ET SCHEMAS DIRECTEURS

6.4.1. COMPATIBILITE DU SITE AUX ORIENTATIONS DU SDAGE La loi sur l'eau du 3 janvier 1992 (aujourd’hui intégrée dans le Code de L’Environnement) instaurant l'eau et les milieux aquatiques comme un patrimoine fragile et commun à tous, a mis en place des outils de planification décentralisée pour la mise en œuvre de la gestion globale et équilibrée de l'eau et des milieux aquatiques : • les SDAGE - Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux - élaborés de 1992 à 1995, pour chacun des 12 grands bassins hydrographiques français dont 7 pour la France métropolitaine. Ils déterminent les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les aménagements à réaliser pour les atteindre. • les SAGE - Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux, élaborés, à une échelle plus locale, pour des unités hydrographiques cohérentes (bassin versant d'une rivière, aquifère ou zone homogène du littoral par exemple), par les Commissions Locales de l'Eau. Ces schémas constituent des documents de planification ayant une portée juridique envers les décisions publiques prises par l'Etat et les Collectivités Locales dans le domaine de l'eau.

En 2000, l’adoption de la directive cadre sur l’eau (DCE) a modifié le contexte institutionnel dans lequel s’inscrivait le SDAGE. La DCE engage en effet les états membres à mettre en place les outils nécessaires pour atteindre le bon état des eaux de surface (cours d’eau, eaux côtières, lacs et lagunes) et des eaux souterraines d’ici 2015. Le contenu et la portée juridique du SDAGE ont ainsi été adaptés suite à l’adoption de cette directive, pour faire du SDAGE le document central du plan de gestion par grand bassin hydrographique demandé par la DCE, avec pour objectif de restaurer le bon état des eaux d’ici 2015. Le SDAGE fixe ainsi les orientations d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que les objectifs à atteindre pour chaque masse d’eau (unité de découpage élémentaire du bassin). Comme demandé par la DCE, le SDAGE est accompagné d’un programme de mesures, qui décline ses grandes orientations en actions concrètes (amélioration de certaines stations d’épuration, restaurations des berges de certains cours d’eau etc.). Les dérogations par rapport à l’objectif de bon état en 2015 sont encadrées de manière stricte par la directive cadre sur l’eau. Pour les masses d’eau qui n’auraient pu recouvrer le bon état en 2015, la directive prévoit le recours à des reports d’échéance dûment justifiés ne pouvant excéder deux mises à jour du SDAGE (2027) ou à des objectifs environnementaux moins stricts. Le site de SOITEC est situé dans le bassin Rhône-Méditerranée .

Le SDAGE du bassin Rhône Méditerranée a été adopté le 20 novembre 2015 par le Comité de bassin et est entré en vigueur le 21 décembre 2015. Pour cela 9 orientations fondamentales ont été développées : • S’adapter aux effets du changement climatique ; • Privilégier la prévention et les interventions à la source pour plus d’efficacité ; • Concrétiser la mise en œuvre du principe de non-dégradation des milieux aquatiques ; • Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement, • Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l’eau ; • Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la santé ; • Préserver et restaurer le fonctionnement des milieux aquatiques et des zones humides ;

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• Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant l’avenir ; • Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel de milieux aquatiques.

La conformité du projet aux orientations fondamentales du SDAGE Rhône Méditerranée figure dans le tableau ci-dessous :

Orientations fondamentales Application SOITEC

Le berceau de Soitec se trouve dans la Vallée du Grésivaudan, une des plus belles régions de France, mais aussi l’une des plus polluées. Soitec est donc d’autant plus attentive à ce sujet et améliore chaque année ses installations et ses procédés pour mieux prendre en compte l’impact de ses activités sur le changement climatique. S’adapter aux effets du changement climatique Depuis plusieurs années, l’entreprise cherche à optimiser en permanence les flux logistiques et les contenants d’expédition, en y associant ses fournisseurs et sous-traitants. Une attention particulière a également été portée aux transports avec des investissements et changements des politiques d’entreprise pour s’orienter vers des transports plus respectueux de l’environnement.

Prévention de toute pollution du milieu naturel Privilégier la prévention et les interventions à la avec la mise en place de rétention, gestion des source pour plus d’efficacité eaux pluviale en cas de déversement accidentel ou d’incendie.

Les eaux industrielles sont traitées par la station de traitement des effluents aqueux sur le site avant Concrétiser la mise en œuvre du principe de non- rejet au milieu naturel (Isère). dégradation des milieux aquatiques Les eaux pluviales de voiries susceptibles d’être polluées sont traitées par séparateur hydrocarbures.

Prendre en compte les enjeux économiques et sociaux des politiques de l’eau et assurer une - gestion durable des services publics d’eau et d’assainissement

Renforcer la gestion de l’eau par bassin versant et assurer la cohérence entre aménagement du - territoire et gestion de l’eau

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Orientations fondamentales Application SOITEC

Lutter contre les pollutions, en mettant la priorité En raison du stockage et de l’utilisation de sur les pollutions par les substances dangereuses substances et préparations dangereuses, le site de et la protection de la santé Bernin est un établissement classé Seveso seuil bas Soitec prend toutes les dispositions pour collecter, traiter et surveiller ces rejets atmosphériques et aqueux, conformément à son arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter. Soitec prend également toutes les dispositions pour prévenir toute pollution du sol (collecte des eaux pluviales avec séparateur d’hydrocarbures, distributions de produits chimiques en canalisation double enveloppe avec détection de fuite, rétention pour les stockages de produits chimiques,…) Motivée par l’économie des ressources naturelles Préserver et restaurer le fonctionnement des et pour éviter des traitements au chlore, la décision milieux aquatiques et des zones humides a été prise de végétaliser les bassins d’ornement à l’entrée du site plutôt que rénover leur étanchéité. Afin de réduire les consommations en eau, plusieurs actions ont été réalisées sur l’année 2017 - 2018 : • Les procédés de fabrication d’eau ultra-pure sur le site ont été améliorés par la mise en place de boucles de recyclage des “eaux perdues” sur l’unité de production 200mm. Ce projet SEPTOPERM a permis d’économiser près de 70 000 m 3, soit 8 % de la consommation annuelle Atteindre l’équilibre quantitatif en améliorant le partage de la ressource en eau et en anticipant globale du site. Ce projet a également permis de l’avenir réduire l’utilisation de traitements chimiques (nécessaires pour les traitements antibactériens). • Dans un objectif de meilleure maîtrise des consommations d’eau du site, une base de données a été créée afin de recenser toutes les entités consommant de l’eau. • Des plans d’actions ont été mis en œuvre avec les principaux contributeurs afin de diminuer la consommation sur ces entités.

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Orientations fondamentales Application SOITEC

Une partie des installations projetées (locaux techniques, village entreprises extérieurs, parkings) seront dans implantés dans la zone de contraintes faibles liées à l’inondation de l’Isère (PPRI : Plan de Prévention des Risques d’Inondations). Le site de SOITEC est implanté en zone de Augmenter la sécurité des populations exposées contrainte faible (suffosion) (PPRN : Plan de aux inondations en tenant compte du Prévention des Risques Naturels). fonctionnement naturel de milieux aquatiques L’extrémité Est des terrains de SOITEC est concernée par une zone de contraintes faible pour des crues de torrent et rivières torrentielles (PPRN : Plan de Prévention des Risques Naturels) Ces risques ont été intégrés dans le projet d’extension. Bassins d’orage correctement dimensionnés.

6.4.2. COMPATIBILITE DU SITE AUX ORIENTATIONS DU SAGE Le SAGE a pour rôle de définir des priorités, des objectifs ainsi que des actions permettant d’aboutir à un partage équilibré de l’eau entre usagers et milieux. C’est un document qui contribuera à la mise en œuvre des réglementations nationales et européennes dans la perspective d’un développement durable prenant en compte la préservation du patrimoine « eau et milieux aquatiques ». L’ambition du SAGE est, à travers la gestion équilibrée de l’eau et des milieux aquatiques, de contribuer à promouvoir un développement social et économique durable. Depuis 2000, La Directive Cadre européenne sur l’Eau précise les objectifs d’une gestion équilibrée de la ressource : • la non dégradation de l’état des eaux ; • la reconquête du bon état des eaux à horizon 2015, soit des seuils de qualité physicochimique à ne pas dépasser et des conditions morphologiques, support de la biologie, à même de respecter un bon état écologique dont les références sont en voie de calage. F Il n’y a pas à ce jour de projet de SAGE concernant le secteur étudié. (Source : http://gesteau.eaufrance.fr)

6.4.3. PLAN DE PROTECTION DE L ’A TMOSPHERE Cf. paragraphe 6.1.1.7.

6.4.4. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE PLAN DE PREVENTION ET DE GESTION DES DECHETS NON DANGEREUX DE D’A UVERGNE -RHONE -ALPES L’article L 541-14 du code de l’environnement indique que chaque département est couvert par un plan départemental ou interdépartemental d’élimination des déchets ménagers et autres déchets.

En Auvergne-Rhône-Alpes, le plan régional de prévention et de gestion des déchets est en cours d’élaboration (Source : http://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr).

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Dans l’attente de l’approbation du plan régional de prévention et de gestion des déchets, les plans régionaux et départementaux approuvés restent en vigueur : • Plan d’élimination des déchets dangereux en Rhône-Alpes ; • Plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés de l’Isère (indisponible sur le site internet).

Les objectifs du Plan d’élimination des déchets dangereux en Rhône-Alpes sont : • prévenir la production de déchets dangereux et réduire leur nocivité afin de minimiser les impacts environnementaux et sanitaires, • améliorer le captage et la collecte des déchets dangereux diffus afin de mieux maîtriser les flux et diminuer les risques de gestion non contrôlée, • favoriser la valorisation des déchets dangereux afin de maximiser les gains environnementaux, économiques et sociaux, liés à leur traitement, • optimiser le regroupement des déchets dangereux et réduire les distances parcourues, en incitant à une gestion de proximité (en envisageant notamment la création d’une ISDD), • privilégier les modes de transports alternatifs afin de réduire les impacts et les risques liés au transport routier.

Comme présenté dans la partie déchet de ce dossier, SOITEC valorise actuellement 85% de ses DND et 81% de ses DD dont : • l’IPA (alcool isopropylique) est régénéré et utilisé comme réactif au sein de la station de traitement de ONDEO à Crolles (38) ; • l’ammoniaque concentrée est incinérée avec récupération d’énergie ce qui permet l’alimentation en chauffage de la plateforme chimique du Pont-de-Claix (38) ; • les DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) sont recyclés par l’association “Solidarité Enfance”. Les pratiques de valorisation seront poursuivies. Le site SOITEC de Bernin est certifié ISO 14001 pour l’amélioration continue de son système de management de l’environnement. Enfin, pour réduire ses déchets dangereux, SOITEC disposera d’un nouvel évapoconcentrateur afin de diminuer le volume de déchets vrac ammoniaqués ou fluorés. Le concentrat sera envoyé en traitement par incinération avec récupération d’énergie et le distillat est adressé à la station de neutralisation du site.

6.4.5. CONFORMITE DU PROJET AVEC LES PPRN ET PPRT La commune de BERNIN n’est pas concernée par un PPRT.

Une partie des installations projetées (locaux techniques, village entreprises extérieurs, parkings) seront dans implantés dans la zone de contraintes faibles du PPRI. Les nouvelles installations seront réalisées en conformité avec le règlement du PPRI.

6.5. MOYENS DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE PREVUS Les modalités de surveillance des nouveaux points de rejets seront identiques à celles déjà en place sur le site. Tous les résultats seront analysés et des mesures correctives seront prises en cas de besoin. Ces résultats seront transmis au Préfet selon les modalités prévues dans l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter de SOITEC.

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6.5.1. REJETS ATMOSPHERIQUES - AUTOSURVEILLANCE Nouvelles chaudières :

Paramètre Fréquence Débit Tous les 3 ans

O2 Tous les 3 ans

NO x en équivalent NO 2 Tous les 3 ans

Point de rejet du conduit n°8 :

Paramètre Fréquence H+ Trimestrielle OH - Trimestrielle HF exprimé en F Trimestrielle HCl Trimestrielle COV Trimestrielle

NH 3 Trimestrielle

Nouvelle tour aéroréfrigérante : Les modalités de surveillance de la nouvelle tour aéroréfrigérante seront identiques à celles en place sur les tours déjà exploitées sur le site. En particulier, ces modalités de surveillance seront réalisées conformément à l’arrêté ministériel du 14 décembre 2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2921 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement.

6.5.2. REJETS AQUEUX - AUTO SURVEILLANCE Le projet n’entraine pas de nouveau point de rejet. Les modalités de de surveillance seront poursuivies telles que prévues dans l’arrêté préfectoral d’autorisation d’exploiter de SOITEC. Par ailleurs, SOITEC a étudié sa situation par rapport à l’arrêté du 24/08/17 modifiant dans une série d'arrêtés ministériels les dispositions relatives aux rejets de substances dangereuses dans l'eau en provenance des installations classées pour la protection de l'environnement, et notamment l’annexe VI relative au traitement et revêtement de surface. Polluants spécifiques du secteur Pour les polluants, tels que le plomb, le cuivre, le nickel, le zinc et leurs composés, le fer et l’aluminium, les analyses faites par SOITEC dans le cadre de l’autocontrôle montrent que les concentrations et flux sont très en deçà des limites fixées par l’arrêté. De ce fait, SOITEC réalise un contrôle annuel sur ces substances.

SOITEC n’utilise pas dans ses procédés, de métaux ou substances susceptibles de générer des rejets d’argent, de cadmnium et ses composés, de chrome VI et chrome III ni de trichlorométhane. Ces substances ne seront donc pas suivies. De même, pour les mêmes raisons, les autres substances entrant dans la qualification de l’état des masses d’eau ne sont pas susceptibles d’être présentes dans les rejets de SOITEC. Autres polluants

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Pour les autres polluants, SOITEC les surveille conformément à son arrêté préfectoral, à l’exception du cyanure libre qui n’est pas susceptible d’être présentes dans les rejets de SOITEC. Pour les composés organiques halogénés (AOX) et les nitrites, les analyses faites par SOITEC dans le cadre de l’autocontrôle montrent que les concentrations et flux sont très en deçà des limites fixées par l’arrêté. De ce fait, SOITEC réalise un contrôle annuel sur ces substances. Annexe 16 : Analyse des valeurs de rejet par rapport à l’arrêté du 24 août 2017

6.5.1. AUTO SURVEILLANCE DES DECHETS Le projet n’engendre pas de nouveau type de déchet sur le site. Les modalités de surveillances des déchets actuelles seront poursuivies.

6.5.2. MESURES ACOUSTIQUES PERIODIQUES Une mesure de la situation acoustique sera réalisée : • dans les 6 mois à compter de la mise en service des nouvelles installations relatives au projet (pour la Phase 1 puis pour la Phase 2) afin de s’assurer du respect de la réglementation en termes d’émissions acoustiques ; • puis tous les 3 ans.

6.6. REMISE EN ETAT DU SITE 6.6.1. CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE Dans ce paragraphe, nous évoquons les dispositions qui seraient prises par SOITEC dans le cas d’un arrêt de ses activités. Cette cessation d’activité n’est bien sûr pas d’actualité à ce jour, mais l’entreprise doit prendre en compte, dans la réalisation de ses installations, la possibilité qu’un jour celles-ci soient à démanteler ou à transférer. Nous listons ci-après les principales étapes d’un chantier de remise en état du site afin que celui-ci ne présente aucun danger et nuisance pour son environnement. SOITEC adressera au Préfet une notification de mise à l’arrêt de l’installation dans un délai de 3 mois avant la cessation. Cette notification indiquera les mesures prises ou prévues pour assurer la mise en sécurité du site dès son arrêt : • Evacuation ou élimination des produits dangereux et des déchets : - vidange des installations et destruction des produits (notamment des produits chimiques), en centre de traitement de déchets, - vidange des cuves de stockage et enlèvement de celles-ci ou neutralisation, - vidange et nettoyage des rétentions, - évacuation des déchets résiduels en centre de traitement autorisé. • Interdiction ou limitation d’accès au site • Suspension des risques d’incendie et d’explosion : - démontage des équipements, - mise en sécurité des circuits électriques, - maintien en l’état de fonctionner des utilités (chauffage, alimentation électrique, climatisation…), après consignation des équipements en arrêt de sécurité. • Surveillance des effets de l’installation sur son environnement. 6.6.2. GARANTIES FINANCIERES Les activités du site de SOITEC ne sont pas soumises à des garanties financières.

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7. ETUDE DE DANGERS Conformément à l’article R181-12 du Code de l’Environnement et de l’instruction du gouvernement du 6 novembre 2017 relative à la mise à disposition et aux conditions d’accès des informations potentiellement sensible pouvant faciliter la commission d’actes de malveillance dans les installations classées pour la protection de l’environnement, l’étude de dangers a été classée « Confidentiel ». Le lecteur peut toutefois se référer au résumé non technique du document, comprenant un paragraphe relatif à l’étude des dangers.

Annexe 17 : Etude des dangers

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Justificatifs des parcelles cadastrales et des surfaces associées du site de SOITEC

Annexe 2 : Plan d’implantation du site actuel et après projet

Annexe 3 : Plan du projet avec demande d’une dérogation pour une échelle 1/500 ème

Annexe 4 : Plan des réseaux avec demande d’une dérogation pour une échelle 1/250ème sur 2 planches

Annexe 5 : Décision relative à l’examen au cas par cas (décision 2019-ARA-KKP-1829)

Annexe 6 : Tableau détaillé des rubriques ICPE

Annexe 7 : Détail du calcul de cumul pour les seuils SEVESO

Annexe 8 : Politique de Prévention des Accidents Majeurs

Annexe 9 : Plan de localisation du site au 1/25 000 et son rayon de 3 km

Annexe 10 : Inventaire Faune / Flore a été réalisé en 2012 par la société EVINERUDE

Annexe 11 : Note sur le rejet d’azote ammoniacal lié au site de SOITEC

Annexe 12 : Etude hydraulique – Gestion des eaux du site

Annexe 13 : Etude hydraulique d’impact du rejet des eaux pluviales de SOITEC

Annexe 14 : Rapport des dernières mesures de bruit

Annexe 15 : Etude d’impact sanitaire réalisée en 2012

Annexe 16 : Analyse des valeurs de rejet par rapport à l’arrêté du 24 août 2017

Annexe 17 : Etude des dangers

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ANNEXE 1 : JUSTIFICATIFS DES PARCELLES CADASTRALES ET DES SURFACES ASSOCIEES DU SITE DE SOITEC

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ANNEXE 2 : PLAN D ’IMPLANTATION DU SITE ACTUEL ET APRES PROJET

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ANNEXE 3 : PLAN DU PROJET AVEC DEMANDE D’UNE DEROGATION POUR UNE ECHELLE 1/500 EME

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ANNEXE 4 : PLAN DES RESEAUX AVEC DEMANDE D’UNE DEROGATION POUR UNE ECHELLE 1/250 EME SUR 2 PLANCHES

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ANNEXE 5 : DECISION RELATIVE A L ’EXAMEN AU CAS PAR CAS (DECISION 2019-ARA-KKP-1829)

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ANNEXE 6 : TABLEAU DETAILLE DES RUBRIQUES ICPE

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ANNEXE 7 : DETAIL DU CALCUL DE CUMUL POUR LES SEUILS SEVESO

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ANNEXE 8 : POLITIQUE DE PREVENTION DES ACCIDENTS MAJEURS

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ANNEXE 9 : PLAN DE LOCALISATION DU SITE AU 1/25 000 ET SON RAYON DE 3 KM

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ANNEXE 10 : INVENTAIRE FAUNE / FLORE A ETE REALISE EN 2012 PAR LA SOCIETE EVINERUDE

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ANNEXE 11 : NOTE SUR LE REJET D ’AZOTE AMMONIACAL LIE AU SITE DE SOITEC

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ANNEXE 12 : ETUDE HYDRAULIQUE – GESTION DES EAUX DU SITE

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ANNEXE 13 : ETUDE HYDRAULIQUE D’IMPACT DU REJET DES EAUX PLUVIALES DE SOITEC

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ANNEXE 14 : RAPPORT DES DERNIERES MESURES DE BRUIT

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ANNEXE 15 : ETUDE D ’IMPACT SANITAIRE REALISEE EN 2012

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ANNEXE 16 : ANALYSE DES VALEURS DE REJET PAR RAPPORT A L ’ARRETE DU 24 AOUT 2017

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ANNEXE 17 : ETUDE DES DANGERS

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