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Figure 30 : Localisation des établissements accueillant du public par rapport au projet

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Figure 31 : Chemins inscrits au PDIPR

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Documents d’urbanisme

Parmi les communes concernées par le projet, seules les communes de Château-Renard, Courtenay et Triguères disposent d’un Plan Local d’Urbanisme.

2.5.4.1 Zonage

Le tableau suivant présente pour chaque plate-forme les zones des documents d’urbanisme associées. Tableau 22 : Zonage des documents d’urbanisme Document Date Zonage Signification du Commune d’urbanisme d’approbation emplacements zonage Château- PLU 04/06/2014 A Zone Agricole Renard Courtenay PLU intercommunal 21/03/2013 A Zone Agricole

A Zone Agricole Triguères PLU 04/06/2014 N Zone Naturelle

2.5.4.2 Emplacements réservés

Les terrains des plates-formes ne sont pas concernés par un emplacement réservé. 2.5.4.3 Espaces Boisés Classés – EBC

La zone d’étude est concernée par la présence d’Espaces Boisés Classés. L’ensemble des espaces boisés situés sur les communes de Château-Renard, Triguères et Courtenay sont classés.

Plusieurs plates-formes envisagées sont situées à proximité d’Espaces Boisés Classés.

Les plates-formes concernées par le projet sont existantes et toute opération d’extension sera effectuée sur des terrains agricoles. Les travaux n’affecteront pas l’emprise des Espaces Boisés Classés.

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Transports

2.5.5.1 Infrastructures routières Source : - Conseil Départemental 45

Le département du Loiret est maillé par le réseau routier suivant :

- 102 km d’autoroutes,

- 392 km de routes nationales,

- 3 234 km de routes départementales.

De par sa proximité avec la région parisienne, le Loiret est traversé par les principaux axes de communication reliant le Sud de la France à Paris (A10, A71, A6 et A77). Le réseau est complété par une autoroute structurante qui permet le contournement Sud et Est de la région parisienne et de relier les différentes autoroutes entre elles (A19).

Le réseau routier principal est structuré par les anciennes nationales reliant Paris au Sud de la France. Le département est traversé par la RN7 (Paris-Nice-Italie) à l’Est et l’ancienne RN20 (Paris-Toulouse-Espagne) aujourd’hui RD2020, à l’Ouest. La vallée de la Loire est longée par 2 axes parallèles en rive droite et rive gauche.

La zone d’étude est située à proximité d’un nœud autoroutier entre les autoroutes A6 (Paris- Lyon) et A19 (Orléans-Sens). L’A6 longe la zone d’étude au Nord-Est. L’A19 traverse le territoire en Est-Ouest côté Nord, traversant la commune de Courtenay. Cette commune accueille d’ailleurs l’extrémité Est de l’échangeur entre les autoroutes A6 et A19, essentiellement situé dans le département voisin de l’Yonne.

Les principaux axes secondaires sont les suivants :

- La RD 2060 qui relie Montargis et Sens au Nord, via Courtenay,

- La RD 943 qui relie Montargis et Joigny au Sud, via Château-Renard et Triguères,

- Les RD 34, 36 et 37 qui assurent la liaison Nord-Sud entre les RD 2060 et 943.

Le reste du réseau correspond à des départementales de moindre importance et à la voirie communale.

La Figure 32 synthétise les données de trafic routier obtenues en 2013 (en dehors des autoroutes). Elle montre que le secteur d’étude est traversé par deux axes qui supportent un trafic journalier de plus de 5 000 véhicules par jour (RD 2060 et RD 943) en moyenne. Les axes de liaison Nord-Sud enregistrent des flux moyens journaliers inférieurs à 1 000 véhicules par jour, excepté pour la RD 34 (Courtenay / Douchy) et la RD 37 (Courtenay / Chuelles / Château-Renard) qui enregistrent des flux compris entre 1 000 et 2 000 véhicules par jour.

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Figure 32 : Carte du trafic routier dans la zone d’étude (source : CG du Loiret, 2013)

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Les sites de forage se trouvent à l’écart des principaux axes de circulation. Leur accès se fera essentiellement par le réseau de routes communales, parfois directement depuis les axes précités. La majorité des sites est ensuite directement accessible par des accès routiers étroits, puis une section de chemin empierré pour certains.

2.5.5.2 Axes ferroviaires

Du point de vue de la desserte ferroviaire, pénalisé par sa proximité avec Paris, le Loiret est exclu du réseau TGV. Il est traversé par 2 grandes lignes classiques : Paris-Austerlitz – Orléans - Toulouse et Paris-Bercy – Montargis - Clermont-Ferrand. Un réseau secondaire régional longe la vallée de la Loire ou permet de rejoindre le département du Cher au Sud.

La zone d’étude compte une l’ancienne ligne ferroviaire Sens - Montargis via Courtenay, Triguères et Château-Renard. Cette voie est fermée aux voyageurs depuis 1939 et quasiment plus utilisée depuis. La section Courtenay-Triguères a même été déclassée en 1998. Une seconde ligne Triguères - Surgy (Nièvre) longeait l’amont de la vallée de l’Ouanne. Elle est également partiellement déclassée.

2.5.5.3 Desserte aérienne

Compte tenu de la proximité de la région parisienne et de ses aéroport, le département ne dispose pas d’aéroport disposant de lignes régulières.

Aucun aérodrome n’est situé dans la zone d’étude.

L’aérodrome le plus proche est celui de Montargis – Vimory, situé à environ 15 km à l’Ouest. Il s’agit d’un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique, situé sur la commune de VIMORY à 5 km au Sud-Ouest de MONTARGIS dans le Loiret.

Il est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, hélicoptère, parachutisme, montgolfière et aéromodélisme).

2.5.5.4 Voies navigables

Le périmètre d’étude n’est traversé par aucune voie fluviale navigable. Les voies navigables les plus proches se situent au niveau de Villeneuve-sur-Yonne à environ 20 km à l’Est de Courtenay (vallée de l’Yonne), ainsi qu’au niveau de la section canalisée du Loing depuis la confluence avec la Seine jusqu’à Montargis.

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Figure 33 : Infrastructures de transport sur la zone des emplacements concernés par le projet

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Réseaux et servitudes

Le périmètre de protection éloigné du captage prioritaire d’alimentation en ECDH de Livernais sur la commune de Triguères englobe les plates-formes CR 3, CR 4, CR 19 et CR 556. Il s’agit d’un captage désigné comme « prioritaire » dans le SDAGE Seine-Normandie.

Aucune autre servitude d’utilité publique d’ordre majeur n’est susceptible d’entrer en interférence avec les travaux. Les réseaux seront pris en compte dans le cadre des travaux prévus (lignes électriques, canalisations d’eau…)

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Synthèse des enjeux

Le secteur d’étude est marqué par une activité agricole prédominante. Les villes de Courtenay et de Château-Renard, situées en périphérie, concentrent l’essentiel des activités industrielles et de services du secteur. Il s’agit d’une zone démographique dynamique en raison de la proximité de la région Ile-de-France. C’est également, toujours par la proximité de la région parisienne, un secteur à forte densité de résidences secondaires. L’habitat est très dispersé avec quelques bourgs, des hameaux de quelques maisons et des lotissements datés des années 1970 dans certaines zones boisées.

Ce sont des établissements accueillant du public ou une population sensible de la commune de Chuelles, qui sont les plus proches des emplacements concernés par le projet. Un centre équestre est situé à 580 mètres de la plate-forme la plus proche tandis que l’école est à 900 mètres au plus proche.

Au niveau des transport, la zone d’étude est desservie par des réseaux de transport routiers importants avec l’A6, l’A19, la RD 2060 et la RD 943. Les emplacements retenus pour le projet se trouvent tout de même à l’écart de ces axes de communication. Un réseau secondaire et un réseau de routes communales dense quadrille le territoire où se trouvent les plates-formes.

Le réseau principal est déjà très sollicité, par contre, les routes départementales secondaires et particulièrement les routes communales connaissent un trafic relativement faible.

Le secteur n’est pas concerné par d’autres types de réseaux de transport.

La zone concernée par le projet de travaux n’est pas concernée par des servitudes particulières.

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Tableau 23 : Les enjeux au niveau de l’environnement humain

Eléments Description Enjeux

Zone agricole avec des activités industrielles et commerciales limitées – Pérennisation de l’activité Economie pétrolière + retombées Fort Cohabitation entre l’activité agricole et l’activité pétrolière Pas d’établissement à proximité immédiate des Population sensible Très faible plates-formes

Pas d’établissement à proximité immédiate des Accueil du public Très faible plates-formes

Plates-formes en zone « agricole », bordées Urbanisme Faible essentiellement par des terrains agricoles

Axes principaux à l’écart du projet Réseau routier Faible Axes locaux peu fréquentés Pas de servitude particulière Servitudes (hors périmètre captage AEP – voir chapitre Faible 2.2.7.2)

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2.6. Risques et nuisances

Nuisances sonores et lumineuses Sources : - Conseil Départemental 45 - Plan de Prévention des Bruits dans l’Environnement - AHIDA Conseil

2.6.1.1 Généralités : l’échelle de bruit

L’échelle du bruit s’étend de 0 dB (seuil d’audibilité) à 130 dB (seuil de la douleur). La plupart des sons de la vie courante sont compris entre 30 et 90 décibels. On trouve des niveaux supérieurs à 90 dB essentiellement dans la vie professionnelle (industrie, armée, artisanat…) et dans certaines activités de loisirs (chasse, musique, sports mécaniques). Les discothèques et salles de concert ont, quant à elles, un niveau sonore maximal autorisé de 105 dB. Certaines sources (avions, fusées, canons) émettent des niveaux supérieurs à 130 dB et pouvant aller jusqu’à 200 dB.

2.6.1.2 Classement sonore

Les voies de communication importantes ont un classement sonore qui leur est affecté. Certaines zones bruyantes font aussi l’objet d’un Plan d’Exposition au Bruit.

‰ Classement sonore des infrastructures terrestres

¾ Définition

Le classement sonore des infrastructures de transports terrestres est réalisé pour l’ensemble des voies (autoroutes, routes nationales d’intérêt local, routes départementales et voies communales) dont le trafic est supérieur à 5 000 véhicules par jour. Sont classées également les voies ferrées interurbaines dont le trafic moyen est supérieur à 50 trains par jour, ainsi que

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 110/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux les lignes de transports collectifs en site propre et les voies ferrées urbaines dont le trafic moyen est supérieur à 100 bus, rames ou trains par jour. Les infrastructures sont ainsi classées, dans l’ordre croissant, en 5 catégories (de la catégorie la plus bruyante à la catégorie la moins bruyante). Ce classement permet de déterminer un secteur, de part et d’autre de l’infrastructure classée, variant de 300 mètres à 10 mètres, dans lequel des règles d’isolement acoustique sont imposées aux nouvelles constructions de bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement, de santé, d’action sociale et de sport.

¾ Sur la zone d’étude

Les communes du territoire d’étude sont traversées par 2 grands axes routiers susceptibles de générer des émissions sonores gênantes pour l’environnement et surtout pour les riverains, et dont les abords font l’objet d’un classement en secteur de bruit de catégorie n°2 : - L’autoroute A19 qui relie Orléans à Sens. Elle traverse le territoire de la commune de Courtenay. - La RD 2060 qui relie Montargis et Sens, Les deux axes majeurs (autoroute A 19 et RD 2060) sont plus au Nord, à l’écart des emplacements prévus pour le projet. La zone d’étude est traversée par d’autres axes routiers plus modérément fréquentés et qui ne font pas l’objet d’un classement sonore.

La zone où sont prévus les travaux n’est traversée par aucun axe routier faisant l’objet d’un classement sonore.

‰ Plan d’Exposition au Bruit

Le PEB est instauré dans le but de contrôler l’urbanisation de manière à ne pas exposer de nouvelles populations aux nuisances sonores générées par un aéroport. Il anticipe à l’horizon 15-20 ans le développement de l’activité aérienne, l’extension des infrastructures et les évolutions des procédures de circulation aérienne.

La zone d’étude n’est pas concernée par un Plan d’Exposition au Bruit.

2.6.1.3 Environnement des sites et sources de bruit

Le bureau d’étude AHIDA Conseils a été mandaté pour réaliser une étude sur l’estimation du bruit pour les chantiers de forage (AHIDA Conseils, 2015).

L’analyse de l’état initial de l’environnement a mis en évidence le caractère rural de la zone d’étude dans laquelle sont implantés les sites des futurs travaux de forages.

La zone est traversée par des axes routiers modérément fréquentés, à savoir les RD 37, RD 35, RD 162 et RD 163 qui supportent des trafics inférieurs à 1500 véhicules/j. La zone concernée par les travaux fait l’objet d’aucun classement sonore d’infrastructures terrestres ni Plan d’Exposition au Bruit. Les principaux axes du secteur sont suffisamment éloignés des implantations prévues pour les travaux.

Ainsi, en l’absence d’établissements, d’infrastructures ou d’activités générateurs de bruit, la zone d’étude peut être considérée comme assez calme en période de jour (40-45 dB(A)) à calme en période de nuit (30-35 dB(A)).

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 111/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Le tableau suivant présente pour chaque plate-forme susceptible de recevoir les travaux de forages, leur distance minimale avec les habitations les plus proches.

Au regard de ce tableau, les habitations les plus proches à considérer sont situées au plus près à 100 m et jusqu’à 460 m des sites des futurs travaux de forages. Seule la plate-forme CHU 516 est située à proximité immédiate d’une habitation inoccupée au moment de l’étude.

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Tableau 24 : Distance minimale entre les plates-formes envisagées pour le projet et les habitations les plus proches

Distance minimale des Commune Lieu-dit habitations CR 3 Triguères 270 m Les Dubois

CR 4 Triguères 290 m Les Raignaults

CR 556 Triguères 350 m Les Dubois

CR 19 Triguères 440 m Les Dubois

CR 26 Chuelles 280 m Les Logues

CR 77 Chuelles 100 m Les Moreaux

CR 502 Chuelles 100 m LaBourdinerie

SF 7 Saint-Firmin-des-Bois 330 m Les Dodinets

SF 10 BIS Saint-Firmin-des-Bois 280 m Les Nauzolles

SF 40 Chuelles 230 m Les Chambaults

SF 47 BIS Saint-Firmin-des-Bois 190 m Les Nauzolles Les Mauclairs SF 59 Saint-Firmin-des-Bois 460 m (Château-Renard) SF 69 Saint-Firmin-des-Bois 370 m Les Nauzolles Les Mauclairs SF 71 Château-Renard 390 m (Château-Renard) SF 112 Saint-Firmin-des-Bois 290 m Les Nauzolles

SF 515 Saint-Firmin-des-Bois 210 m Les Dodinets

CHU 17 Chuelles 230 m Les Carrats

CHU 47 Chuelles 240 m Bourg de Chuelles

CHU 50 Chuelles 200 m Les Grands Rosets

CHU 146 Chuelles 190 m Le Verger

CHU 516 Chuelles 20 m/ 100 m Bourg de Chuelles

CY 13 Courtenay 190 m La Malgouverne

CY 514 Chuelles 100 m La Bissaugerie

CY 527 Chuelles 100 m Les Sabards

CY 35 Courtenay 320 m Les Gros Aulnes

CY 42 Chuelles 230 m La Bissaugerie

CY 60 Courtenay 200 m La Genèterie

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2.6.1.4 Les vibrations

Le secteur n’est pas soumis à des vibrations particulières.

2.6.1.5 Pollutions lumineuses

Le secteur est peu sujet à des pollutions lumineuses

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 114/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Qualité de l’air Sources : - Lig’Air - Plan Régional pour la Qualité de l’Air en Région Centre-Val de Loire

2.6.2.1 Contexte général

Certaines substances polluantes émises par l'activité anthropique dans l'atmosphère peuvent avoir des conséquences sur la santé et l'environnement.

La Figure 34, page 116 présente les principaux polluants émis dans l'atmosphère et leur origine.

2.6.2.2 Eléments d’appréciation de la qualité de l’air dans la zone d’étude

Le Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA) en vigueur en région Centre-Val de Loire a été adopté le 26 février 2010. Ce document d’orientation vise à proposer, sur la base d’un diagnostic, des mesures et des recommandations en vue d’améliorer la qualité de l’air et son suivi dans les années à venir. Il constitue également une référence régionale importante sur les multiples sources et les quantités d’émissions polluantes en région Centre-Val de Loire et notamment dans le Loiret. Les objectifs visés dans ce document s’appuient sur les conclusions de l’évaluation de la qualité de l’air entre 2002 et 2007 dans le cadre du premier PRQA de 2002.

Un dispositif de mesure de la qualité de l’air, piloté par l’association agréée Lig’Air, permet de suivre l’évolution des polluants principaux dans l’air. Il consiste en un réseau de 25 stations fixes généralement disposées en milieu urbain et de moyens mobiles autorisant des relevés en milieu rural. Les stations fixes relèvent généralement les paramètres suivants : COV, NO x (NO 2 et NO), O 3, poussières (PS < 10 µm), SO 2, NH 3.

La station fixe la plus proche du territoire d’étude se situe à Montargis et mesure les concentrations des composés suivants : Ozone (O 3), Monoxyde et Dioxyde d’azote (NO et NO 2), Particules < 10 µm (PM10).

Son éloignement relatif de la zone d’étude ne permet toutefois pas de considérer les résultats obtenus comme représentatifs de la qualité de l’air locale. Néanmoins, sans rentrer dans le détail des polluants, on peut souligner que la qualité de l’air ambiant est « normale » et correspond à un indice caractéristique d’une zone rurale dénuée de toute émission gazeuse notable (à bonne distance des axes autoroutiers et routiers d’importance).

Pour illustrer ce point, le bilan 2006-2014 de l’Indice de Qualité de l’Air (IQA) à Montargis montre que 73,2% des jours furent classés en qualité bonne (IQA de 3 à 4) en 2014 (cf. Annexe 13).

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Figure 34 : Tableau des effets et contributions des principaux polluants atmosphériques à 3 échelles (Source : plan régional pour la qualité de l’air en Bourgogne) (1) Péroxy-Acétyl-Nitrate (2) HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 116/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Pollution des sols Sources : - Base de données BASIAS – BRGM - BASOL

Les sources de pollution du sol et du sous-sol peuvent être, soit chroniques (fuites provenant de tuyautages et réseaux enterrés dégradés, cuvettes de stockage non étanches, rejets de polluants d’usines de papeterie, décharges …), soit diffuses (engrais, rejets aqueux, retombées atmosphériques…), soit accidentelles (déversement ponctuels de substances polluantes).

2.6.3.1 Eléments liés à la base de données BASIAS

La base de données BASIAS du BRGM a été créée à la suite d’inventaires régionaux de sites industriels et activités de service (en activité ou non). Les sites recensés dans les sections des communes accueillant les travaux projetés sont localisés sur la Figure 35, page 119. Tableau 25 : Sites industriels et activités de services (source : Base de données BASIAS du BGM)

Etat d'occupation du Commune Identifiant Nature Raison sociale site

Chuelles CEN4501102 Atelier de serrurerie RICHARD Guy Activité terminée ELF AQUITAINE EXPLORATION PRODUCTION FRANCE (Sté), Saint-Firmin-des- CEN4501008 Dépôt Elf Aquitaine ex/MADISON OIL En activité Bois FRANCE-CHART ENERGY SCS, ex/JUPITER (Cie des Pétroles) Château-Renard CEN4502276 Sablage-peinture HARRY Thierry En activité SCS MADISON CEN4502453 Extraction du pétrole En activité CHART ENERGY Triguères COCHERY Albert CEN4500519 Station service Activité terminée SA (Ets)

2.6.3.2 Eléments liés à la base de données BASOL

La base de données BASOL porte sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif.

La base de données BASOL recense deux sites qui ont fait l’objet d’une action des pouvoirs publics, à savoir :

- la station-service anciennement exploitée par SARL Carlier sur la commune de Château-Renard, suite à une pollution en hydrocarbures de la rivière Ouanne située à proximité. Cette pollution, découverte lors des opérations de démantèlement de la station en 2012, a induit la présence de concentrations significatives en hydrocarbures totaux et en BTEX dans les sols et les eaux souterraines ;

- l’ancien site de stockage des terres souillées par les hydrocarbures provenant de l’activité pétrolière exercée par Elf Aquitaine exploration Production France dans la région, situé à 600 m à l’Est de la station pétrolière de Saint-Firmin-des-Bois, d’une superficie de 6 500 m 2. Le site, réhabilité entre les années 2000 et 2001, est

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actuellement toujours exploité par la société VERMILION. Il s’agit de la plate-forme SF 515 qui fait partie des 27 plates-formes retenues pour le projet et qui est occupée actuellement par un puits injecteur ;

Les fiches descriptives de ces sites sont fournies en annexe 14.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 118/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 35 : Sites industriels présents sur les communes accueillant le projet (source : site BASIAS)

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 119/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Risques majeurs Sources : - Prim Net -Dossier Départemental du Risque Majeur du Loiret - Site Géorisques - DDT Loiret - argiles.fr

2.6.4.1 Généralités

Le département du Loiret dispose d’un Dossier Départemental du Risque Majeur en date de janvier 2012.

Au regard de cet arrêté, les communes accueillant les travaux projetés sont concernées par trois types de risques naturels :

- Risque inondation

- Risque mouvement de terrain : retrait/gonflement des argiles et cavités souterraines

- Risque sismique

2.6.4.2 Risque inondation

Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d'une zone par l'eau avec des hauteurs d'eau variables. Elle correspond au débordement des eaux lors d'une crue. Elle est due à une augmentation du débit d'un cours d'eau (quantité d'eau passant en un point donné) provoquée par des pluies importantes et durables et/ou par la fonte des neiges. Un Plan de Prévention des Risques Inondations (PPRI) a été établi pour les communes de la Vallée de l’Ouanne. Les communes de Château-Renard et de Triguères sont donc concernées. Il a été approuvé par Arrêté Préfectoral le 21 Juin 2011. La zone concernée par les risques d’inondation correspond au lit majeur du cours d’eau. Aucune autre zone présentant un risque inondation n’a été identifiée dans la zone d’étude.

Les zones concernées par les risques d’inondation sont présentées sur la Figure 36.

Les emplacements concernés par le projet sont tous situés sur le plateau de Chuelles et ne sont pas concernés par le risque inondation.

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Figure 36 : Zones inondables (source : DDT Loiret / PPRI de la Vallée de l’Ouanne)

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 121/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.6.4.3 Risque mouvement de terrain

Aucune commune du périmètre d’étude ne dispose d’un PPR mouvement de terrain. En revanche, toutes les communes du secteur étudié font état d’un risque de mouvement de terrain existant lié à la présence de cavités souterraines et du retrait-gonflement des argiles.

‰ Aléa retrait-gonflement des argiles

En période de sécheresse, l’argile va tendre vers une réduction de son volume tandis qu’en présence d’eau, l’argile va avoir tendance à gonfler. Ces variations de volume liées aux conditions naturelles (pluviométrie) ou humaines (étanchéité, drainage…) pourront se répercuter sur des bâtiments si leurs fondations sont superficielles, entrainant des fissurations.

Au regard de la carte d’aléa (Figure 37 ), l’ensemble du secteur est concerné par un aléa retrait- gonflement des argiles « faible » à « moyen ». Ce type de risque s’applique à des constructions légères ayant très peu de fondations. Il ne s’applique pas à l’activité projetée, le risque est négligeable.

‰ Cavités souterraines

La nature crayeuse des formations sous-jacentes est propice au développement de phénomènes de karstification et de dissolution susceptibles d’affecter très localement la stabilité des sols.

Ces terrains ont été également intensément exploités par l’homme depuis le Moyen-Age jusqu’au milieu du XXème siècle sous la forme de marnières. Ce type d’ouvrage est typique des plateaux crayeux du Bassin de Paris. Il s’agit d’un puits d’une profondeur généralement supérieure à une dizaine de mètres à travers les couches superficielles et les premiers mètres de craie, qui débouche sur une galerie horizontale. En fin d’exploitation, le puits est rebouché et le vide est susceptible de remonter en surface par fontis.

L’inventaire des cavités souterraines a recensé une densité assez élevée d’objets : 132 cavités sur les 5 communes accueillant les travaux projetés, dont 56 cavités naturelles, 36 carrières (marnières), 39 caves et un ouvrage civil.

La liste des cavités par commune est disponible en annexe 15.

Ces cavités sont localisées sur la Figure 38.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 122/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 37 : Aléa retrait-gonflement des argiles (source : Site Géorisques )

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 123/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 38 : Emplacement des cavités souterraines abandonnées dans le secteur des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois (source : site Géorisques )

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 124/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.6.4.4 Risque sismique

L’ensemble des communes appartenant à la zone d’étude sont concernées par une zone de sismicité 1 très faible selon l’arrêté ministériel n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français .

Ainsi, et au regard du projet considéré " à risque normal ” au sens de l’article R563-3 du Code de l’environnement , le projet n’est soumis à aucune règle de construction parasismique particulière conformément à l’article R563-5 du Code de l’environnement .

Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois

Figure 39 : Carte nationale du zonage sismique, décret du 22 octobre 2010 (©MEDDTL)

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 125/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.6.4.5 Environnement technique : menaces et vulnérabilités

‰ Risque industriel : installations classées

D’après les données du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, il existe 16 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) à proximité de la zone concernée par les travaux projetés, dont 11 sur les seules communes de Château-Renard et de Courtenay. Les activités exercées par ces établissements classés sont très variées allant du stockage agricole à la production chimique, la logistique ou le commerce, etc. Les principales caractéristiques de ces établissements sont présentées dans le tableau page suivante.

Les installations ICPE sont localisées à plus de 2 km des emplacements faisant partie du projet , à l’exception du dépôt VERMILION de Saint-Firmin-des-Bois. A partir de Septembre 2015, en raison de la modification de la législation et de la réduction de la capacité de stockage des bacs d’huile sur ce dépôt, il n’y aura plus de site ICPE VERMILION dans le secteur au régime d’autorisation. Aucune installation classée de type SEVESO n’est présente sur la zone d’étude.

‰ Autres types de risques

Il est notable qu’aucun risque nucléaire, ni aucun risque de rupture de barrage ne sont identifiés sur les communes concernées.

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Tableau 26 : Liste et principales caractéristiques des établissements classés ICPE dans le secteur d’étude (Source : MEDDTL, base des installations classées, 2015)

Nom de Régime Commune Activité principale Etat d’activité Régime l’établissement Seveso Château- Industries En Non- COMEXO SAS Autorisation Renard alimentaires fonctionnement Seveso Château- Installations de En Non- GATINAIS BIOGAZ Autorisation Renard méthanisation fonctionnement Seveso MARTINIERE (GAEC Château- En Non- DE LA) CHATON Elevage Autorisation Renard fonctionnement Seveso Renée Stockage et Château- En cessation Non- SARC traitement d’ordures Autorisation Renard d’activité Seveso ménagères Stockage de AFL HONEYCOMB En Non- Courtenay liquides Autorisation STUCTURES fonctionnement Seveso inflammables Commerce de gros, à l’exception des En Non- Courtenay CAPROGA Autorisation automobiles et des fonctionnement Seveso motocycles Activités administratives et ECO-LOGISTIQUE En Non- Courtenay autres activités de Autorisation Réemploi fonctionnement Seveso soutien aux entreprises En Non- Courtenay HUBBARD SAS Elevage Autorisation fonctionnement Seveso Fabrication d'autres En Non- Courtenay IBIDIEN DPF France produits minéraux Autorisation fonctionnement Seveso non métalliques En cessation Non- Courtenay PROTIME - Autorisation d’activité Seveso SAINT GOBAIN Fabrication d'autres En Non- Courtenay MATERIAUX produits minéraux Autorisation fonctionnement Seveso CERAMIQUES non métalliques

UNILEP En Non- Courtenay - Autorisation (FROMAGERIE) fonctionnement Seveso

Avant Sept 2015 : St-Firmin-des- VERMILION REP SAS Dépôts En Autorisation Non- Bois (ex TOREADOR) d'hydrocarbures fonctionnement A partir de Sept Seveso 2015 : Déclaration St-Hilaire-les- AVICOLE G2R AGIN En Non- Agriculture, élevage Autorisation Andrésis GERVAIS fonctionnement Seveso Entreposage, St-Hilaire-les- ITM LAI – BASE ST En Non- manutention, Autorisation Andrésis HILAIRE fonctionnement Seveso commerce Culture et production animale, En Non- Triguères BARDAT Sarl Autorisation chasse et services fonctionnement Seveso annexes

Exploitation de En Non- Triguères BARDAT Sarl Autorisation carrières fonctionnement Seveso

CASSE AUTO En Non- Triguères - Autorisation THEVRET (ex LAINE) fonctionnement Seveso

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 127/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 40 : Etablissements ICPE en activité dans le secteur d’étude

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 128/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.6.4.6 Les risques liés aux transports

Le risque de Transport de Matières Dangereuses ou risque TMD est lié à la possibilité d’accidents se produisant lors du transport, par voie routière, ferroviaire, aérienne, voie d'eau ou canalisation, de matières dangereuses.

Dans la zone d’étude, les matières dangereuses transportées sont acheminées par :

- route : le trafic routier est une source potentielle de danger pour l’activité d’exploitation de la concession et les travaux prévus (extension, aménagement de plates-formes, forages…). Les RD 943 et RD 2060 supportent les véhicules lourds. Les installations sont donc maintenues à distance des axes de transport de matières dangereuses ;

Remarque : l’itinéraire de citernage entre le dépôt de Saint-Firmin-des-Bois et la raffinerie de Grandpuits emprunte la RD 2060.

- canalisation (gazoduc) : la commune de Courtenay est traversée par une canalisation de transport de gaz naturel haute pression. Cette canalisation passe au Nord de la zone concernée par les travaux et hors des champs pétroliers.

A noter que certaines collectes de production enterrées traversent ou longent les routes départementales RD 163, RD 35, RD 37, ainsi que certaines voies communales. La zone d’étude est située à plus de 20 km de tout aérodrome.

L’activité pétrolière est le principal acteur dans le transport de matières dangereuses dans le secteur concerné par le projet.

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Figure 41 : TMD sur le secteur des champs pétroliers de Châteaurenard / Saint-Firmin

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Le risque majeur est la possibilité d'un événement d'origine naturelle ou anthropique, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société. L'existence d'un risque majeur est liée : - d'une part à la présence d'un événement, qui est la manifestation d'un phénomène naturel ou anthropique ; - d'autre part à l'existence d'enjeux, qui représentent l'ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non monétaire) pouvant être affectés par un phénomène. Les conséquences d'un risque majeur sur les enjeux se mesurent en termes de vulnérabilité. Les risques majeurs se présentent sous deux formes principales présentées dans le tableau suivant : Les risques naturels Les risques technologiques Inondation Industrie nucléaire Avalanches Ruptures de barrage Incendies de forêt Industrie chimique Mouvement de terrains/cavités souterraines Industrie pétrolière Risques sismiques Transports de matières dangereuses Tornades – cyclones Raz de marée Encadré n°4 : Le risque majeur

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Synthèse des enjeux

Concernant les nuisances, les emplacements concernés par le projet sont à l’écart des axes de grande circulation, vecteurs de bruit et de vibrations. Il s’agit d’un secteur rural peu fréquenté où l’espace périurbain gagne du terrain avec la proximité des autoroutes A6 et A19. Le principal ensemble urbain présent à proximité des plates-formes est le bourg de Chuelles. Le reste du secteur est marqué par un habitat très dispersé. Les plates-formes sont toutes situées à moins de 500 mètres de l’habitation la plus proche et à 100 mètres de certaines. Il s’agit d’habitations isolées ou de petits hameaux de quelques maisons. Toutefois la faible distance les séparant du chantier est source de préoccupations, d’autant que l’environnement est d’ordinaire très calme.

Les routes permettant d’accéder à certaines plates-formes traversent également des hameaux.

La qualité de l’air ambiant en « normale » dans le secteur de Montargis , situé à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de la zone d’étude.

Concernant l’activité industrielle, la densité des sites industriels à l’origine de potentielles pollutions ou de sites pollués est faible dans le secteur. Deux des sites industriels sont des sites VERMILION. Le site BASOL qui a fait l’objet d’une dépollution en 2000-2001 correspond à la plate-forme SF 515. Les travaux ont laissé une grande parcelle pratiquement inexploitée.

Les autres sites en activité ne sont pas à proximité immédiate des plates-formes envisagées pour le projet.

En ce qui concerne les risques majeurs, la zone d’étude est soumise aux risques naturels et industriels à degrés divers.

Les risques naturels sont principalement liés à la présence de cavités souterraines d’origine naturelle ou anthropique. La karstification des plateaux crayeux est à l’origine des cavités naturelles. Parallèlement, ces plateaux ont vécu des périodes d’exploitation importantes par le creusement de marnières. Elles peuvent être à l’origine d’effondrements en surface après une lente remontée des fontis. Le secteur n’est pas touché par les risques d’inondation et très faiblement par le risque sismique. Seules les constructions légères sont soumises au phénomène de retrait-gonflement des argiles.

Les risques industriels sont faibles dans le secteur. A l’exception des activités pétrolières, il n’y a pas d’activité industrielle à risque et les axes de transport de matières dangereuses sont à distance des emplacements.

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Tableau 27 : Les enjeux sur les sites industriels et la pollution des sols

Eléments Descriptions Enjeux

Densité faible – habitat dispersé Distance entre les plates-formes et l’habitation la plus proche < 500 m Bruit Plusieurs habitations à environ 100 Fort m Routes d’accès traversant des hameaux Densité faible – habitat dispersé Distance entre les plates-formes et l’habitation la plus proche < 500 m Vibrations Plusieurs habitations à environ 100 Fort m Routes d’accès traversant des hameaux Densité faible – habitat dispersé Distance entre les plates-formes et l’habitation la plus proche < 500 m Sources lumineuses Plusieurs habitations à environ 100 Fort m Routes d’accès traversant des hameaux Zone rurale / qualité normale à Qualité de l’air Faible Montargis Faible densité, pas de site en exploitation à proximité immédiate des emplacements envisagés Sites industriels Faible (sauf site VERMILION dont un directement concerné par le projet : CR 3) Seul site à proximité des plates- Pollution des sols formes : site de stockage Faible d’hydrocarbures dépollué – SF 515

Inondations Hors des zones inondables Nul

Retrait-gonflement des argile - Nul

Densité élevée de cavités Cavités souterraines Faible souterraines

Pas d’activité ICPE hors activité Risques industriels Très faible pétrolière / SEVESO Réseau de transport de matières Transport de matières dangereuses à distance des Très faible dangereuses travaux – activité pétrolière préexistante

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2.7. Synthèse de tous les enjeux

Les différents enjeux ont été traités par thématique pour l’état initial avant la réalisation du projet. L’enjeu lié à chacun de ces éléments a été décrit et un niveau de sensibilité a été attribué. Le regroupement de ces informations permet de hiérarchiser ces éléments par leur sensibilité vis-à-vis du projet. L’ensemble de cette méthodologie est indiquée au chapitre XI.

Les enjeux sont synthétisés dans le tableau suivant.

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Tableau 28 : Synthèse des enjeux

Caractéristiques des principaux enjeux de l’état initial au Enjeu au regard du regard du projet de VERMILION projet

Climat océanique dégradé, précipitations modérées et réparties Climat Faible toute l’année, vent Sud-Ouest modéré

Structuration / lithologie Nul

Géologie Ressources pétrolières dans le Néocomien Intérêt limité de la craie et des argiles à silex en contexte de Fort plateau pour l’exploitation de la ressource

Parcelles essentiellement exploitées pour l’agriculture, présence Occupation de boisements, exploitation pétrolière déjà très présente au droit Faible des sols des gisements exploités

Plateau avec des champs ouverts et nombreux boisements : Paysage perspectives panoramiques dégagées avec présence régulière Faible d’écrans de boisements, activité pétrolière marquée

Concession traversée par plusieurs ruisseaux rejoignant les Moyen à fort cours d’eau principaux (Ouanne ou Cléry)

Eaux Ruisseaux alimentant directement des réseaux karstiques par Moyen à fort superficielles cavité naturelle en surface

Ecoulement de surface alimentant une cavité naturelle Moyen à fort

Milieu physique Nappes du Tertiaire : localisées et peu épaisses Nul

Nappe de la craie exploitée pour l’alimentation en eau potable Fort et pour l’irrigation des terres agricoles

Aquifère de l’Albien conservé en tant que réserve d’eau potable de secours en cas de pollution massive des nappes de surface : Fort inscription en ZRE

Eaux Complexe aquifère Barrémien et Aption : inscription en ZRE Fort souterraines

Complexe aquifère du Néocomien conservée, au même titre que la nappe de l’Albien, en tant que réserve d’eau potable de secours en cas de pollution massive des nappes de surface : Très faible inscription en ZRE Exploitation pétrolière dans les niveaux inférieurs

Nappes profondes : pas de réserve d’eau potable, uniquement Nul exploitées pour les réserves pétrolières et la géothermie

4 plates-formes situées dans le périmètre éloigné d’un captage AEP « prioritaire » d’après le SDAGE Seine-Normandie (CR3, Eau potable Fort CR4, CR19 et CR556) et 8 autres-plates formes situées dans le périmètre de l’Aire d’Alimentation de Captages AEP Pas de risque identifié liés aux inondations ou retrait-gonflement

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Sites culturels Pas de site protégé, pas de monument historique ou de site protégés / Très faible archéologique remarquable inventoriés

Zone agricole, activités industrielles et commerciales limitées et concentrées sur les agglomérations de Courtenay et Château- Renard. Socio- Cohabitation entre l’activité agricole et l’activité pétrolière économie et Apport en termes d’activités et d’emploi au niveau local de Fort emploi l’activité pétrolière. Retombées financières pour les communes, communautés de communes et département par les redevances pétrolières. Participation à l’activité des associations locales Milieu Humain Population Pas d’établissement à proximité immédiate des plates-formes Très faible sensible Etablissements d’accueil du Pas d’établissement à proximité immédiate des plates-formes Très faible public

Secteur traversé par des axes secondaires et de nombreuses Infrastructures Faible routes communales, trafic relativement limité

Densité d’habitations faible, mais habitat dispersé Nuisances Pas de plate-forme envisagée à plus de 500 mètres d’une Fort habitation

Plates-formes situées sur des « terrains agricoles » ou « zones naturelles » avec activité pétrolière admise sur les PLU existants Urbanisme Présence d’Espace Boisés Classés à proximité de plates- Faible formes sur les communes de Château-Renard, Triguères et Coutenay

Servitudes Pas de servitude particulière Faible

Pas d’activité ICPE identifiée autre que les activités VERMILION dans le périmètre des concessions Risques Pas d’activité SEVESO Très faible technologiques Pas de transport de matières dangereuses identifié dans le périmètre en dehors des activités pétrolières en cours

Un seul site pollué puis réhabilité directement concerné par le Sols pollués Faible projet : plate-forme SF 515 Qualité de l’air normale (Montargis) – peu d’activité dans le Qualité de l’air Faible secteur - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard et Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

2.8. Interrelations entre les différents éléments de l’environnement

Les interactions potentielles entre les différents éléments sont étudiés si les enjeux sont au minimum modérés. En cas de moindre importance, les enjeux ne sont pas suffisamment importants pour entrer en réelle interaction avec d’autres enjeux. Le tableau récapitule les thématiques pour lesquels la sensibilité de l’enjeu est moyenne au minimum.

Tableau 29 : Les thématiques retenus pour les interrelations entre les différents éléments de l’environnement

Elément Enjeux Evaluation de l’enjeu

Ressources pétrolières dans le Néocomien, autres Géologie / ressources Fort types de ressources minérales limitées dans le secteur

Présence de ruisseaux à proximité de certaines plates-formes rejoignant en aval l’Ouanne ou la Cléry ou encore la nappe de la craie par infiltration Eaux superficielles Moyen à fort Infiltration possible par cavités souterraines Présence d’un périmètre éloigné AEP prioritaire

Nappe de la craie – exploitée pour l’eau potable Eaux souterraines Fort Nappes de l’Albien et du Néocomien : inscrites en ZRE

4 plates-formes situées dans un périmètre de protection éloigné de captage Eau potable Fort 12 plates-formes situées dans un périmètre de protection AAC de captage

Intérêt potentiellement modéré faune/flore dans les Faune / Flore Faible à moyen boisements

Poids économique / emploi de l’activité pétrolière Economie Fort Coexistence avec l’activité agricole

Densité d’habitations faible, mais habitat dispersé Nuisances Moyen Pas de plate-forme à plus de 500 m d’une habitation

Ressources géologiques et eaux souterraines

Les ressources pétrolières sont situées dans l’aquifère du Néocomien, qui est protégé en raison de son classement en ZRE.

Les niveaux de réservoirs contiennent une phase « huile » et une phase « eau ». L’eau n’a pas vocation à être exploitée pour l’alimentation en eau potable.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 138/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Ces niveaux sont séparés des niveaux sus-jacents par des niveaux argileux imperméables qui ont piégé le pétrole dans les réservoirs et l’ont empêché d’atteindre les niveaux supérieurs. Les niveaux contenant une bonne qualité d’eau (nappe de l’Albien et probablement certains niveaux sous-jacents) n’ont connu naturellement aucun échange avec les niveaux pétroliers. Les niveaux renfermant des eaux de bonne qualité et ceux renfermant du pétrole sont bien isolés localement les uns des autres.

Le projet sera défini de manière à ne pas établir de contact entre les niveaux pétroliers et les niveaux présentant une réserve d’eau de bonne qualité.

Eaux superficielles et eaux souterraines

La surface du plateau du Gâtinais est recouverte par une couche d’argiles à silex qui forme un écran plus ou moins imperméable entre la surface et la nappe de la craie. Elle est ondulée et présente des sections de concentration des écoulements vers des points d’infiltration préférentiels. Il peut s’agir de doline ou de perte. Les eaux superficielles peuvent alors atteindre rapidement la nappe, ce qui en fait une nappe relativement sensible aux pollutions de surface.

La nappe de la craie est la principale ressource d’eau potable dans la région.

Eaux superficielles et milieu naturel

La richesse du milieu naturel est largement influencée par la répartition des eaux en surface. Il apparaît que les milieux les plus riches sont des milieux humides de type zones humides ou vallées. Ces milieux ne sont pas directement concernés par le projet.

A proximité des emplacements choisis, les parcelles agricoles sont soumises à un phénomène de ruissellement très important par le tassement des terrains par les engins et par l’absence d’obstacles dans les champs ouverts. Les milieux boisés conservent davantage les eaux superficielles, les écoulements sont ralentis par la végétation et favorisent le développement de la végétation et des habitats.

Le milieu humain et les eaux

2.8.4.1 Les eaux superficielles

L’écoulement des eaux superficielles sont très influencées par le milieu humain. Le développement de l’urbanisation et les surfaces imperméabilisées en général favorise le ruissellement et la concentration des écoulements. L’agriculture avec des champs ouverts est également un milieu favorable au ruissellement, à un degré moindre.

Le développement de surfaces imperméabilisées est susceptible d’augmenter le ruissellement et diminuer l’infiltration des eaux. L’occupation des sols est un enjeu pour l’écoulement des eaux superficielles.

La qualité des eaux superficielles influe à son tour sur l’alimentation en eau potable de la population. La vulnérabilité de la nappe est forte vis-à-vis des pollutions de surface.

2.8.4.2 Les eaux souterraines

La qualité des eaux souterraines est très influencée par l’activité humaine et l’eau souterraine est utilisée par l’activité humaine pour l’irrigation et la consommation.

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Les eaux souterraines sont riches en pesticides et nitrates.

La qualité des eaux souterraines est directement répercutée dans l’alimentation en eau potable. La nappe de la craie est l’unique ressource d’eau potable exploitée dans le secteur.

Le milieu naturel et l’économie

L’activité économique a façonné le paysage et le milieu naturel. Le milieu est assez faiblement diversifié dans les zones cultivées alors qu’il est potentiellement plus varié dans les boisements plus ou moins entretenus. L’enjeu sur la diversité des espèces est plus faible dans les espaces cultivés que dans les zones boisées.

Ressources naturelles et économie

Les ressources pétrolières du secteur sont exploités depuis plus de 50 ans et font partie intégrante de l’économie locale. L’exploitation des ressources naturelles est vecteur d’emploi et de ressources pour les collectivités locales à travers les redevances minières versées en fonction de la production.

A l’échelle nationale, l’exploitation pétrolière en France est destinée à la consommation française. La France ne produit qu’1% du pétrole qu’elle consomme. L’exploitation des ressources naturelles a un effet économique par la réduction des coûts de transport entre le lieu de production et le lieu de consommation et également sur la balance commerciale nationale avec l’étranger.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 140/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

III.I. PRESENTATION DU PROJET

Ce chapitre décrit brièvement le projet qui fait l’objet de la présente étude d’impact. Le projet des travaux de forages et les modalités d’exploitation des futurs puits ont fait l’objet de descriptifs détaillés en pièces jointes n°3 « Mémoire exposant les travaux prévus » et n°4 « Méthodes d’exploitation envisagées ».

3.1. Stratégie de développement pour l’exploitation des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois

Bien qu’il s’agisse d’un gisement mature exploité depuis 50 ans, les champs de Châteaurenard / Saint-Firmin présentent encore aujourd’hui un potentiel de récupération de pétrole important.

Les travaux d’optimisation effectués par VERMILION depuis 2012 sont à l’origine d’une hausse importante de production. Parallèlement, la reprise d’études intégrées (géologie, géophysique, réservoir), ont révélé un potentiel de développement très intéressant pour accéder à de nouveaux volumes de pétrole non drainés par les puits existants.

Les nouvelles cibles identifiées doivent donc faire l’objet d'investissements avec la réalisation de nouveaux forages pour les atteindre.

La présente demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation vise donc la réalisation d’un maximum de 35 nouveaux forages de développement sur les concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois.

L’objectif principal est de drainer un maximum du réservoir pétrolier dans les meilleures conditions techniques, économiques et environnementales, à cette fin VERMILION MORAINE souhaite réaliser ces nouveaux puits à partir d’emplacements existants pour atteindre les objectifs géologiques identifiés.

Ce programme de développement concerne uniquement l’exploitation d’hydrocarbures dits « conventionnels ». Il est important de souligner que les nouveaux forages ont pour objectif de produire du pétrole à partir des niveaux géologiques déjà exploités. Conformément à la loi 2011-835 du 13 Juillet 2011 visant à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique, ces nouveaux forages ne feront appel à cette technique et n’auront pour objet la recherche ou l’exploitation de pétrole ou de gaz de schiste. Le département du Loiret, ne présente par ailleurs, aucun potentiel dans ce domaine.

3.2. Choix des sites pour les projets de forage

Les concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois comptent 103 plates-formes en activité. La taille moyenne des plates-formes étant très réduite (majoritairement entre 1 000 m² et 2 500 m²) , une extension sera à envisager pour la plupart sur des terrains attenants pour la durée des travaux. La liste des emplacements envisagés avec l’éventualité d’effectuer une extension est présentée dans la pièce jointe n°3 « Mémoire exposant les travaux prévus ».

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 141/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Le choix des sites s’est effectué selon plusieurs critères : - la prise en compte des objectifs de forage à atteindre (cibles géologiques identifiées) et faisabilité technique : pour cela, la géologie du site ainsi que sa topographie et sa géographie sont des éléments importants à considérer ; - et la réduction au maximum des impacts des travaux de forage sur le milieu environnant : prise en compte des habitations, des accès, du trafic routier, de l’environnement naturel, …

A cette fin, plusieurs visites de terrain ont été effectuées au cours du 1 er semestre 2015, permettant de réaliser une étude de faisabilité avec les différents corps de métier et acteurs de ce projet (chef de projet, géologue, foreur, ingénieur environnement, opérateur,…).

Il s’agit de vingt-sept emplacements retenus par rapport aux plates-formes existantes afin de s’éloigner au maximum des zones les plus urbanisées et limiter ainsi les impacts des travaux de forage sur le voisinage (cf. Chapitre 4.3 « Justification du choix des sites », de la pièce jointe n°4 « Etude d’impact »).

L’utilisation des plates-formes existantes présente des avantages considérables, à tout point de vue :  environnemental : emprise au sol déjà existante, pas de destruction d’habitat naturel et extension temporaire possible sur des parcelles concernées par une agriculture intensive ;

 technique : connaissance du sous-sol pour prévoir l’architecture du puits ;  logistique : infrastructures et méthodes de production déjà mises en place (évacuation de la production, surveillance des puits, maintenance etc…) – les nouveaux puits forés s’intégreront dans ce schéma d’exploitation ;

 économique : pas de travaux de création d’une plate-forme, juste des travaux d’extension temporaire et les sites sont déjà reliés aux réseaux de collectes existants. Les nouveaux puits, si leurs résultats sont positifs, seront raccordés aux réseaux de collectes existants sur les concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois.

Ces emplacements de surface seront susceptibles d’être concernés un ou plusieurs forages de développement.

Les emplacements retenus sont présentés dans la Figure 42 , page suivante.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 142/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 42 : Emplacements de surface retenus pour les forages

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 143/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

IV.V.JUSTIFICATION DES CHOIX

Afin de réaliser plusieurs forages de développement sur les différents objectifs pétroliers identifiés, VERMILION a plusieurs possibilités, sachant que l’objectif principal de l’exploitation est de drainer un maximum du réservoir pétrolier dans les meilleures conditions techniques, économiques et environnementales tout en réduisant les nuisances possibles de l’activité en surface.

Il convient alors de croiser les techniques utilisées avec les différentes options possibles sur l’implantation des forages en surface.

Le projet en surface est centré sur le choix de la plate-forme de forage. Deux possibilités sont envisageables, sachant que la surface nécessaire pour implanter le chantier de forage est de l’ordre de 2 500 m² :

1) Création d’une nouvelle plate-forme,

2) Réutilisation d’une plate-forme existante avec des extensions temporaires à envisager pour la majorité d’entre elles,

Pour le forage, plusieurs options techniques sont envisageables :

1) Réalisation d’un puits vertical pour chaque cible identifiée en profondeur : création d’une nouvelle plate-forme pour chaque nouveau forage ;

2) Réalisation de nouveaux puits déviés à partir d’emplacements existants (avec un déport de plusieurs centaines de mètres) ;

3) Réalisation de drains horizontaux à partir d’emplacements existants (avec un déport de plusieurs centaines de mètres) ;

4.1. Scénarios possibles pour la localisation des plates-formes

Création de nouvelles plates-formes

Le champ de Triguères / Châteaurenard / Saint-Firmin a possédé au total dans son histoire environ 300 plates-formes de surface pour 341 puits forés. Dans l’histoire du champ, pratiquement chaque puits foré était associé à une plate-forme.

Sur les 341 puits, 227 étaient situées sur des plates-formes qui ne sont plus en activité et ont été restituées à leur propriétaire. Le secteur est marqué historiquement par une très forte concentration de petites plates-formes.

Cette configuration particulière s’explique par :

- Réalisation de forages verticaux ; - Faible épaisseur des deux niveaux de réservoir ; - Faible pente des réservoirs ; - Contraintes et préoccupations environnementales moindres dans les années 1960 et 1980 ;

La création de nouvelles plates-formes induirait :

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 144/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

- L’apparition de nouvelles plates-formes dans un paysage dans lequel l’activité est déjà très présente ; - L’artificialisation de nouvelles terres pour cette activité au détriment de terres agricoles / boisées ; - L’apparition de potentielles nouvelles plates-formes à proximité d’habitations ;

Les techniques actuelles permettent désormais de fréquemment contourner les difficultés obligeant de créer de nouvelles plates-formes.

Pour ces raisons, VERMILION a décidé de ne pas privilégier cette possibilité.

Choix de plates-formes existantes facilitant l’accès aux cibles choisies dans le réservoir

La deuxième possibilité consiste à utiliser des plates-formes existantes parmi les 103 plates- formes en activité, sans en créer de nouvelle. L’option pouvant s’offrir à VERMILION est de choisir parmi toutes ces plates-formes, les plus favorables pour atteindre ses cibles dans le réservoir. Cette solution nécessite toutefois un agrandissement temporaire de la majorité des plates-formes pour les travaux, en raison de leur trop petite taille.

Cette possibilité a été peu utilisée dans l’historique de l’exploitation. La majorité des forages a été réalisée dans les années 1960 et 1980. La technique a progressé depuis, ce qui permet davantage de flexibilité au niveau du choix de l’implantation en surface. Compte tenu du nombre de plates-formes disponibles, les flexibilités sont relativement larges afin d’atteindre la plupart des cibles voulues.

Cette possibilité est extrêmement favorable pour le projet d’exploitation, mais selon les choix, des effets négatifs peuvent apparaître du point de vue environnemental et au niveau des nuisances pour le voisinage :

- Extension de plates-formes sur des terrains sensibles type boisements ; - Extension de plates-formes sur des zones avec une maîtrise foncière difficile ; - Proximité d’habitations possible ; - Accès inadaptés : gabarit, proximité d’habitations ;

La réutilisation de l’ensemble des plates-formes exploitées pour de nouveaux forages peut trouver de nouvelles difficultés liées aux attentes d’aujourd’hui en termes de protection de la faune et de la flore ainsi qu’au niveau des nuisances pour les riverains. VERMILION a décidé de compiler ses objectifs de production et les effets de son projet sur l’environnement et le voisinage.

Choix de plates-formes en tenant compte des critères environnementaux et de nuisances pour les riverains

Il s’agit de sélectionner parmi les 103 plates-formes, celles qui induisent un minimum d’impact environnemental et de nuisances pour les riverains. Cette dernière possibilité est celle qui représente le plus de contraintes pour l’exploitation de réservoirs pétroliers. Toutefois les techniques actuelles permettent d’atteindre les cibles recherchées dans le réservoir, à condition que les plates-formes choisies soient suffisamment nombreuses et bien réparties sur l’ensemble du périmètre des gisements concernés.

Les critères de sélection des plates-formes sont les suivantes :

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 145/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

- Sélection des plus grandes plates-formes afin d’éviter des extensions temporaires pour les travaux ; - Possibilités d’extension : évitement des zones boisées et connaissance du terrain ; - Evitement des habitations et des zones urbanisées : délicat dans une zone à habitat dispersé ; - Facilité d’accès et nuisance potentielle pour les riverains le long des accès ;

Parmi ces 103 plates-formes, 27 sont susceptibles d’accueillir des travaux de forage en tenant compte de ces critères.

Dans tous ses projets, la société VERMILION cherche à exploiter les ressources pétrolières dans un respect optimal de l’environnement et en souhaitant s’impliquer dans la vie locale auprès des riverains et des élus locaux. Ce sont les raisons pour lesquelles VERMILION a favorisé en priorité ce scénario pour sélectionner les plates-formes envisageables pour son projet de 35 forages.

4.2. Scénarios possibles pour la technique de forage

Forage vertical

La grande majorité des forages réalisés dans l’histoire des champs de Châteaurenard / Saint- Firmin sont des forages verticaux. Cela a induit la réalisation de nombreuses plates-formes associées chacune généralement à un seul puits. L’utilisation de cette technique est également à l’origine de la multiplication des puits pour atteindre le réservoir. La faible épaisseur des zones productrices et le faible pendage des couches géologiques induit pour ses forages, une zone de draînage de petite taille. Ainsi, le nombre de puits doit être multiplié pour couvrir une zone entière.

Malgré son coût moindre, cette technique possède plusieurs inconvénients :

- Impossibilité de mettre cette technique en application en cas d’utilisation de plates- formes existantes uniquement ; - Exploitation du gisement faiblement optimisé ;

VERMILION a décidé de ne pas privilégier cette solution technique pour ce projet.

Forage dévié

Le forage dévié est l’option technique la plus répandue dans l’exploitation pétrolière, notamment dans le Bassin Parisien. Cela permet de garder une flexibilité pour le choix d’implantation en surface pour atteindre une cible en profondeur. Ainsi, de manière générale, plusieurs puits sont concentrés sur une même plate-forme pour atteindre des cibles différentes en profondeur. Plusieurs forages de ce type ont été effectués dans l’histoire des champs pétroliers de Châteaurenard / Saint-Firmin, en particulier dans les années 2000.

Cette technique est donc adaptée aux contraintes imposées par l’implantation du chantier en surface.

Du point de vue de l’exploitation du réservoir, cette technique a les mêmes inconvénients que le forage vertical. Le puits atteint le réservoir avec une forte pente. En raison de sa faible épaisseur, le forage traverse rapidement le réservoir et la surface de contact entre le réservoir est le puits est faible. Par conséquent, l’aire de drainage est limité pour chaque puits ce qui favorise la multiplication des puits pour exploiter une zone.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 146/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

VERMILION a décidé de ne pas choisir prioritairement cette solution technique, toutefois elle compte la retenir si la configuration s’y prête.

Drain horizontal

Comme le forage dévié, le point de départ du forage peut être adapté à des contraintes de surface tout en pouvant atteindre la cible recherchée. L’avantage technique est la possibilité d’exploiter des réservoirs peu épais et à faible pendage, comme c’est le cas pour les sables de Châteaurenard et de Griselles. Le forage est d’abord dévié légèrement puis l’angle devient plus important à l’approche du réservoir. A son contact, le forage devient proche de l’horizontale et suit le pendage de la formation. Il permet alors le drainage d’une grande partie de l’épaisseur de la formation sur plusieurs centaines de mètres. La surface de contact entre le puits et le réservoir est multipliée et l’aire de drainage pour chaque puits est beaucoup plus importante que pour un forage dévié. Cette technique limite par conséquent le nombre de puits à réaliser pour exploiter un réservoir dans une zone donnée. Par ailleurs, il convient de rajouter que cette technique a été testée par Elf Aquitaine sur le champ de Châteaurenard en 1986 (puis CR 163 H).

Le drain horizontal est l’option technique la plus adaptée à une configuration de réservoir peu épais avec un faible pendage. Cette technique limite le nombre de puits nécessaires pour exploiter une zone. Les opérations de forage sont optimisées. Ce sont les raisons pour lesquelles cette option a été choisie en priorité par VERMILION dans le cadre de son projet.

4.3. Solution technique choisie

Les forages seront réalisés depuis 27 plates-formes possibles, sélectionnées à la fois pour leur impact limité sur l’environnement et des nuisances moindres pour le voisinage ainsi qu’en fonction des cibles recherchées. Des forages avec drains horizontaux seront effectués depuis ces emplacements, afin d’assurer une optimisation maximale de l’exploitation des réservoirs. Le forage dévié reste toutefois une possibilité à ne pas écarter pour les travaux. Il peut convenir à des objectifs propres à certains forages.

Rappelons que le nombre de forage définitif et le nombre de plates-formes utilisées ne seront connus qu’en fin de projet, les chiffres indiqués sont les valeurs maximales envisagées. Ces valeurs dépendent de nombreux facteurs tels que les résultats obtenus à l’issue de chaque forage ou les résultats de la mise en exploitation des nouveaux puits.

Le choix permettra d’optimiser les opérations en réduisant au maximum l’impact de l’activité sur l’environnement proche des travaux.

VERMILION a croisé les différents scénarios possibles et a retenu la meilleure configuration. Ce choix est guidé par les objectifs de production de la société et les contraintes environnementales.

4.4. Justification du choix des sites

L’objectif du projet est d’extraire du pétrole depuis des zones des champs pétroliers aujourd'hui non exploitées. Afin d’extraire ces volumes de pétrole piégés dans la roche, VERMILION souhaite réaliser 35 nouveaux forages. Les cibles géologiques en profondeur devant être atteintes par ces nouveaux forages ont été identifiées grâce aux études techniques récemment effectuées.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 147/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Les paragraphes suivants ont pour objectif d’exposer les différentes étapes qui ont amené VERMILION MORAINE à choisir certains emplacements des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois comme points d’entrée des forages envisagés dans le projet de travaux de développement :

1. Tout d’abord, les équipes techniques ont cartographié les zones d’intérêt des champs pétrolier de Châteaurenard / Saint-Firmin devant être drainées par de nouveaux forages. Ce travail a nécessité de confirmer qu’il existe encore un potentiel de production de pétrole important et a demandé des compétences dans les domaines de la géologie pétrolière, une expertise poussée en géophysique, des études de modélisation des mouvements de fluide en profondeur… Ces études ont permis de confirmer le potentiel du champ pétrolier (qui présente encore des volumes importants de pétrole à extraire) et d’identifier les cibles géologiques à atteindre.

2. Par la suite, une étude de faisabilité a été effectuée permettant d’étudier les différentes options possibles pour la réalisation des travaux, les coûts associés, la faisabilité technique et la rentabilité.

Cette étude a ainsi choisi la meilleure technique envisageable entre les forages verticaux, déviés ou par drain horizontal.

Elle a révélé que les sites en surface déjà existants et aménagés sont suffisants pour accueillir de nouveaux forages ; la création de nouveaux emplacements n’est donc pas envisagée. Toutefois une extension temporaire devra être réalisée dans la plupart des cas pour les travaux car les plates-formes sont peu étendues.

3. Parmi les sites existants des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des- Bois, les équipes techniques, en accord avec l'équipe Etudes et Environnement, ont sélectionné une série de plates-formes susceptibles d'accueillir des travaux de forages. Cette sélection s'est effectuée en fonction des contraintes environnementales afin de réduire au maximum les impacts des travaux de forages sur le milieu environnant.

Justification technique et logistique

Techniquement , l’utilisation des infrastructures existantes présente un avantage important puisqu’elles ne nécessitent généralement pas la réalisation de gros travaux de génie civil pour la création d’un emplacement de surface. Une extension devra tout de même être faite pour la plupart des emplacements afin d’atteindre une surface permettant d’accueillir tout le chantier. Ces emprises seront restituées au propriétaire après remise en état. Les plates- formes existantes seront aménagées pour accueillir les nouveaux puits (cf. pièce jointe n°2 « Mémoire exposant les travaux prévus ») .

De nouveaux puits seront ainsi créés grâce à la technique de puits déviés prolongés avec un drain horizontal dans le réservoir . Cette technique ne représente pas de difficulté technique pour VERMILION puisque la société dispose d’une excellente connaissance du sous-sol acquise par de nombreux travaux de prospection et plus de 50 ans d’exploitation des concessions, permettant ainsi de prévoir l’architecture adéquate des futurs puits. Cette technique permet ainsi d’atteindre les cibles de fond avec un déport de plusieurs centaines de mètres et de drainer le réservoir sur une grande partie de son épaisseur et sur une longueur de plusieurs centaines de mètres. VERMILION a déjà de nombreuses fois utilisé cette technique dans les forages qu’elle a réalisé. Ainsi, depuis son installation en France en 1997, VERMILION a foré 16 forages avec drain horizontal sur 66 au total. La majorité des drains horizontaux forés ont été réalisés dans le Bassin Parisien.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 148/215 Novembre 2015 - VERMILION MORAINE - Concessions de Châteaurenard / Saint-Firmin-des-Bois- Département du Loiret (45) Demande d’autorisation d’ouverture de travaux d’exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux

Figure 43 : Technique du puits dévié avec un drain horizontal

D’un point de vue logistique , l’utilisation des plates-formes existantes des concessions de Châteaurenard et de Saint-Firmin-des-Bois présente également plusieurs avantages :

 les plates-formes accueillent déjà des puits pour la quasi-totalité et sont raccordées par le réseau de collectes, permettant l’acheminement du fluide produit jusqu’aux dépôts. Par conséquent, le raccordement des nouveaux puits forés au réseau de collectes de production sera immédiat et nécessitera un minimum de travaux,  les plates-formes sont déjà situées dans le périmètre d’intervention des activités de surveillance, d’entretien et de maintenance des champs de Châteaurenard / Saint- Firmin,

 les voiries permettant d’accéder aux plates-formes et qui seront utilisées pour les activités de forages et pour l’exploitation des nouveaux puits forés sont existantes et utilisées quotidiennement.

De plus, l’acquisition d’un nouvel emplacement de surface situé au sein du périmètre des deux concessions, s’avérait complexe : elle aurait impliqué des démarches incertaines et des procédures d’instruction beaucoup plus longues. Il convient également de rappeler que le nombre de plates-formes de surface en aplomb des zones exploitées est déjà particulièrement important. L’utilisation et l’optimisation de surfaces déjà destinées à cette activité relève du bon sens.

Pièce Jointe n°5 – Etude d’impact PJ5 - 149/215 Novembre 2015