Édition 2010

Archives et collections particulières Archives et collections particulières Inventaire des fonds Archives et collections

Inventaire des fonds Médiathèque

La Médiathèque du CND est membre des réseaux internationaux : Centre national de la danse Édition 2010 Médiathèque archives et collections particulières

inventaire des fonds archives et collections particulières

inventaire des fonds

édition 2010

médiathèque Rédaction : Laurent Sebillotte avec l’étroite coopération de Franz Anton Cramer et Juliette Riandey et la participation de Mattia Scarpulla

Mise en pages Xavier Legrand-Ferronnière (Entrelignes, 64330 Cadillon)

L’opération d’identification et de description des fonds de la Médiathèque du Centre national de la danse qui a permis la rédaction des notices du présent inventaire a bénéficié du soutien de la Bibliothèque nationale de France, dans le cadre de la convention de coopération signée en 2007 avec le CND au titre de pôle associé pour la danse.

© Centre national de la danse, décembre 2009 PRÉFACE

La publication de ce guide des fonds d’archives et collections particulières de la Médiathèque du Centre national de la danse atteste, s’il en était besoin, la place éminente qu’occupent les activités de ce département au sein du projet général du C.N.D. Traiter les sources spécialisées documentant la création et les pratiques de danse depuis le xxe siècle, inciter à la sauvegarde et favoriser la conservation d’archives essentielles pour comprendre le développement de l’art chorégraphique, mettre en perspective l’histoire de la danse pour mieux faire comprendre la création contemporaine et, ainsi, favoriser le développement d’une culture du domaine auprès de larges publics : cette mission – qui est celle de la médiathèque – entre en effet en résonance avec les fonctions essentielles du Centre national de la danse que sont le soutien à la création, la programmation de spectacles, la formation, l’éducation artistique et la transmission des répertoires, et l’accompagnement des professionnels dans toutes les dimensions de leurs métiers. C’est pourquoi, parallèlement à la mise en ligne progressive des inventaires détaillés des fonds d’archives dont nous avons la garde, il était important de faire connaître aux usagers actuels ou futurs du C.N.D. la variété des fonds collectés et traités par la médiathèque : aussi bien des fonds de chorégraphes ou d’interprètes que des collections spécifiquement liées à la pédagogie ou à la diffusion de la danse, des dossiers de travail de notateurs, érudits et personnalités du domaine, ou des archives d’artistes plasticiens passionnés d’art chorégraphique. C’est l’objet de ce guide – qui présente soixante fonds spéciaux et qui, grâce à ses riches index, constituera pour beaucoup un précieux outil de travail – de faire apparaître cette diversité et, à travers elle, l’ampleur des sources d’ores et déjà disponibles à propos d’un art qui trop souvent est réputé laisser peu de traces. Qu’il s’agisse de documenter les contextes de création, l’histoire individuelle ou collective des artistes, l’évolution des théories, de la critique ou des systèmes d’écriture dans le

p r é f a c e | 7 domaine de la danse, on s’apercevra vite ici combien les ressources existantes sont substantielles et propres à susciter l’intérêt des amateurs et chercheurs. Je tiens à remercier de cet apport essentiel à la connaissance de la danse tous les producteurs et donateurs de ces collections et fonds d’archives : sans eux et la confiance dont ils nous honorent année après année, ce patrimoine documentaire n’existerait pas. Il faut aussi remercier la Bibliothèque nationale de France – dont la Médiathèque du C.N.D. est « pôle associé » pour la danse – pour son soutien à l’opération de signalement des collections qui a rendu possible la rédaction de ce guide. Enfin, je salue les équipes du Centre national de la danse dont l’implication dans le traitement et la valorisation de ces fonds est bien connue des publics de l’établissement. Tous, artistes et collectionneurs, partenaires et institutions œuvrant ensemble pour le développement d’une culture de l’art chorégraphique, documentalistes et archivistes gardiens des collections, seront demain – n’en doutons pas – engagés avec la même conviction pour répondre aux nouveaux enjeux posés par la révolution numérique en matière de diffusion du patrimoine, d’accès à la culture, et de recherche documentaire. Ensemble, au-delà du présent guide, il nous faudra inventer les outils de transmission des précieuses sources ici décrites et en faciliter la compréhension et l’exploitation afin que de nouvelles recherches et de nouvelles ressources soient à leur tour suscitées et produites au service de la danse.

monique barbaroux directrice générale du centre national de la danse

8 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières L’ARCHIVE EN DANSE 1 OU LA SAUVEGARDE D’UNE INTENTION

à la mémoire d’Olivier Marmin, notre collègue et grand ami

Temps de la présence La mémoire essentielle, en danse, est celle des corps. C’est l’opinion la plus souvent exprimée quand on interroge à ce propos les artistes chorégraphiques et la plupart des théoriciens qui s’intéressent à leur art. La chorégraphe Régine Chopinot, par exemple – qui a clos en 2008 une longue période de travail à La Rochelle, tout en achevant de transmettre au Centre national de la danse (C.N.D.) les archives de son « Ballet Atlantique » (BARC) – s’est souvent félicitée des « facultés d’enregistrement corporel » des « indispensables » et « bons gardiens » que sont pour elle ses interprètes 2. Anne Teresa De Keersmaeker, pour sa part, a pu dire : « C’est le corps surtout qui se rend compte des choses, se souvient le plus. À la reprise de Fase, l’odeur, la couleur, l’atmosphère revenaient vraiment, rien qu’en faisant les mouvements ; cela était une chaîne. On était mené non par le souvenir mental, mais par la motricité des choses 3. » C’est donc le mouvement plutôt que la mémoire qui est convoqué pour retrouver ce « présent vivant » où se situe la danse 4, ce temps « chronoscopique » ou temps de la présence.

1. Ce texte est une nouvelle version d’un article à paraître en 2010 en langue allemande, sous le titre « Archive des Tanzes oder Eine Intention bewahren » (traduit du français par Franz Anton Cramer), dans l’ouvrage collectif : Are hundred Objects enough to represent the world […], dirigé par Janine Schulze (Tanzarchiv Leipzig). 2. Cf. Régine Chopinot chorégraphe. Paris : Armand Colin (Arts chorégraphiques : l’auteur dans l’œuvre), 1990, p.117. 3. Cf. Rosas : album. Amsterdam : Theater Instituut Nederland, 1993, p. 118. 4. Pour citer Husserl avec Daniel Dobbels, L’espace gravitaire, entretien avec Laurence Louppe. In Danses tracées. Paris : Dis voir, 1994, p. 56.

introduction | 9 Et si c’était justement cette difficulté à « capturer » le moment de la création puis l’acte de production du geste, soit l’instant de la présence artistique, qui rendait plus encore essentielles les traces qui nous restent ? L’archive en effet, parce qu’elle raconte autre chose, se libère avec le temps de toute illusion de restituer l’œuvre chorégraphique, de la ressusciter aussi bien, pour simplement en raconter une façon d’histoire, son occurrence dans l’époque, sa survenue dans la carrière de l’artiste, ses procédés de composition, et finalement un peu de son impact sur les publics et un peu de sa trace dans la mémoire individuelle et collective. On est certes loin encore, dans notre champ, de la production d’une archive « fixant chaque étape de la création » et permettant « une lecture du déroulement de l’action », comme on l’observe à propos de certaines démarches relevant de « l’art de la performance » où tel artiste « jouant avec son instrument d’observation comme avec les apparences, construit le plus souvent une œuvre, devenue archive, avec les moyens censés la décrire 1 ». Mais si l’on admet que nos archives ne sont qu’un ensemble de traces matérialisées et reflets autant de l’intention créatrice et de la démarche de collecte que du référent qu’elles tentent d’évoquer, alors on peut convenir de ce qu’elles parviennent à rendre mieux lisibles le contexte et l’histoire de quelques aventures et activités humaines, et ce n’est pas rien.

Intention des œuvres Quelle espèce de mémoire parvenons-nous ainsi à maintenir ? Une mémoire efficace, si l’on vise ici la mémoire de l’intention des œuvres, de leur apparition sociale et de leur réception, de leurs composantes spectaculaires aussi, mais une mémoire défaillante si l’on vise à conserver le patrimoine des œuvres elles-mêmes, au sens où Denis Laborde désigne comme au-delà de l’archive,

1. Voir sur ce point, le commentaire de François Rouquet sur le fonds François Pluchart (théoricien de l’art corporel en France à partir des années 1970), en introduction à l’ouvrage collectif L’exploitation scientifique des archives (Rennes : Apogée, 2005, p. 10) et, dans le même volume, la contribution de Janick Béjoc et Nathalie Boulouch (p. 45-60) montrant comment, « envisa­ g[eant], inscri[vant] et maîtris[ant] la production de l’archive […] au cœur même de leur protocole artistique », les artistes de la performance ont joué à maintenir « une tension productive de sens, entre archive et œuvre ».

10 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières ce patrimoine qui – outre « l’énoncé produit » – viserait « le processus de production de l’énoncé lui-même 1 ». Qu’on ne croit pas en effet que l’archiviste, prisonnier d’une illusion, confonde « l’avenir d’une œuvre inscrite dans le spectacle vivant » et le « devenir des traces 2 ». En schématisant, on peut dire qu’il travaille surtout pour celui qui n’aura pas assisté à l’événement, et dont la perspective sur une œuvre qui ne valait qu’au présent devra s’établir à l’aide de traces subsistant après ce temps instantané et passé de la scène. L’archiviste s’occupe ainsi plutôt de contribuer à préserver, parfois complice en cela des artistes, certains « modes de survivance d’une œuvre du passé 3 », afin de rendre possible après coup l’interrogation sur cette œuvre, à partir des différentes traces existantes. Parmi la masse documentaire que lui lèguent les artistes, il pourra distinguer – une fois repérées les trop rares traces directes des œuvres et du travail de création – les archives liées aux personnes et celles plutôt liées aux structures dans lesquelles elles ont agi ou créé, les archives artistiques et les archives administratives, etc. Car ce qui l’occupera, rappelons-le, c’est de rendre compte de ce à travers quoi ont été produites les archives, entendues – selon la doctrine – comme les documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, dans l’exercice de ses activités. En matière artistique, de quel enchaînement de quels faits peut-on prétendre rendre compte ? Quelles affaires, au sens où l’on parle en archivistique de « dossiers d’affaires » ? C’est une image parfois difficile à fixer. Ainsi, si l’on s’intéresse – parmi les fonds conservés dans les collections du C.N.D. – aux archives fragmentaires de la danseuse classique Léone Mail (1916-2001) – qui ou que va-t-on faire émerger et dans quel ordre ? L’interprète du ballet

1. Cf. Denis Laborde, L’improvisation est-elle soluble dans le patrimoine. In A portées de notes. Musique et mémoire, actes du colloque de la F.F.C.L. (Grenoble, 14 et 15 octobre 2003). Grenoble, 2004, p. 175-192. 2. Cf. la juste distinction proposée par Noëlle Guibert, directrice du département des Arts du spectacle à la Bibliothèque nationale de France jusqu’en 2008 : La mémoire du spectacle à l’état de veille… In Revue de la Bibliothèque nationale de France. N° 5 (« Archives, patrimoine et spectacle vivant »), Paris, juin 2000, p.25. 3. L’expression est de Dominique Brun, à propos de son projet Le faune – Un film ou la fabrique de l’archive consacré à l’œuvre mythique de Vaslav Nijinski.

introduction | 11 de l’Opéra de Paris (1932-1960), l’assistante de , la répétitrice générale de ballets (1954-1967), la chorégraphe du Grand Théâtre de Bordeaux (1952-1953), celle de la Comédie Française (1954-1958), la conférencière, la pédagogue, la première inspectrice de la danse au ministère de la Culture (1970-1982) ? À l’inverse, s’agissant du fonds de la pédagogue Irène Popard, présent lui aussi au C.N.D., doit-on considérer qu’il fut produit par cette grande personnalité, fondatrice d’une méthode innovante inspirée de François Delsarte, Isadora Duncan, Georges Demeny et Émile Jaques-Dalcroze, ou par son « École de Gymnastique harmonique et rythmique » créée en 1921, ou bien plutôt par l’Association française de Gymnastique harmonique et rythmique qui lui a survécu, voire l’Association des Amis de l’École Popard qui vient aujourd’hui maintenir vivante sa mémoire en déposant ces archives ? De fait, face à la « collection extraordinaire » d’Anne Teresa De Keersmaeker, de plus de cent carnets contenant « une foule de notes chorégraphiques, d’analyses musicales, de références dramaturgiques, de listes et d’idées 1 » – pour prendre un exemple hors de nos collections –, le professionnel tâchera, « au double risque de l’inévitable positionnement personnel de l’observateur et de la reconstruction artificiellement ordonnée d’un matériau éclaté », « de mettre à jour la tension inaugurale qui, par une logique de conception, porte vers l’achèvement, toujours réajusté, de l’œuvre scénique 2 ».

Intention de l’archive En vérité, ce qui fait le prix de notre travail et ce qui nous guide métho­ dologiquement, c’est souvent l’effort pour rendre compte, en traitant la documentation qui nous parvient, des motivations qui ont présidé à sa transmission jusqu’à nous. L’archive, on le sait, est autant trace du présent que vestige du passé. Et, en paraphrasant le nom générique d’un projet de recherche, pluridisciplinaire et

1. Cf. Sara Jansen, La trajectoire d’une main. In Rosas / Anne Teresa De Keermaeker. Tournai : La Renaissance du livre, 2002, p. 284-288. 2. Cf. Jean-Marie Thomasseau, à propos des notes préparatoires de Brigitte Jaques-Wajeman à sa mise en scène de Ruy Blas de Victor Hugo à la Comédie-Française en 2001. In Le Théâtre au plus près : pour André Veinstein. Saint-Denis : Presses universitaires de Vincennes, 2005, p. 197-220.

12 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières passionnant, visant à explorer de nouvelles manières de documenter, analyser, noter et représenter le travail chorégraphique (à partir de l’atelier « Double Skin / Double mind » mené par la compagnie Emio Greco|PC), « capturing intention 1 », on peut dire que l’on vise aussi à révéler – en inventoriant et en valorisant le patrimoine documentaire qui nous est confié – uneintention de l’archive. Laquelle vient témoigner au moins, et c’est beaucoup, de la valeur dont le producteur de cette archive (artiste, théoricien ou autre) a nourri son acte de transmission et de mémoire. Si l’on envisage maintenant – parmi divers autres exemples issus de nos collections – les archives de la chorégraphe franco-vietnamienne Ea Sola, on voit bien comment elle nous livre à travers une documentation très complète autant la trace de sa propre mise en mémoire que l’histoire de ses œuvres chorégraphiques et musicales. On veillera dès lors à respecter cette mise en scène de l’archive, trace de l’activité de création et trace de l’activité de documentation de la création. Si l’on considère les archives de la chorégraphe de danse baroque aujourd’hui décédée Francine Lancelot, on tentera à travers elles de reconstituer la réalité plurielle d’une œuvre, entre recherche et création. Et nous chercherons à éviter, à notre tour, le risque que l’artiste redoutait, celui d’apparaître éclatée dans des directions trop diverses, quand elle rêvait plutôt de faire valoir la cohérence de ses préoccupations successives (théâtre, danse, musique, tradition et modernité, danses populaires, ballet de cour et formes contemporaines…). Enfin, si l’on évoque le cas d’une figure majeure de la danse en Allemagne, Albrecht Knust, on ne se demandera pas longtemps si ce dernier, qui s’est toujours défini comme danseur, avait pleinement conscience de l’importance de sa tâche et de son œuvre concernant la notation du mouvement. Il a toute sa vie travaillé avec acharnement et constance à en perfectionner les principes et les outils. Et il a sans relâche veillé à en transmettre la connaissance, comme en témoignent ses archives professionnelles qu’il a soigneusement conservées, se souciant finalement de les transmettre à la postérité et d’en

1. Cf. Marion Bastien, Maite Bermudez, Frédéric Bevilacqua et al. : Capturing intention : documentation, analysis and notation research based on the work of Emilio Greco PC. Amsterdam : Amsterdam School of the Arts, 2007, 86 p.

introduction | 13 rendre accessible un contenu jugé déterminant pour la compréhension du système qu’il avait développé à partir des principes de Rudolf Laban. C’est à Knust qu’est confiée 1, au début des années 1930, la création à Hambourg du premier bureau de la notation au sein de l’école Laban, puis la charge de celui de la Deutsche Tanzbühne à Berlin. Dans une lettre à Inge Danker, datée du 26 avril 1959 2, après la mort de Laban, Knust jugera que ce dernier s’était un peu désintéressé du sort de son système. « Son enfant, la cinétographie – écrit-il –, Laban l’a laissé croître de manière sauvage. […] Il n’avait pas de temps, et il n’avait pas non plus l’intention, et pas non plus d’endroit où il pouvait vérifier les décisions définitives. » Dès lors, le « gardien du temple » de la cinétographie sera plutôt Knust lui-même, lequel n’hésitait pas à afficher une rigueur qui le fera paraître, aux yeux de certains, pointilleux voire intransigeant quant à la cohérence du système 3. Quand il prendra finalement sa retraite d’enseignant en notation, en 1962, à Essen, au sein de la Folkwangschule, il entreprendra d’ordonner sa documentation et ses archives, et ne cessera de se préoccuper de leur destination jusqu’à sa mort en mars 1978, à l’âge de 81 ans. Dans son testament, il stipula qu’elles seraient cédées à Roderyk Lange, du Centre for dance studies à Jersey, à charge pour lui de les préserver, de « faire connaître leur existence et de les rendre accessibles aux chercheurs », tout en poursuivant la diffusion des cinétogrammes que Knust avait publiés. Ce sont ces mêmes documents, déjà organisés en fonds d’archives, qui seront donnés, 25 ans plus tard, en 2003, au Centre national de la danse par R. Lange. À Jersey, ce dernier avait commencé à traiter les papiers de Knust, souhaitant retrouver les classements qu’il avait définis et amorcés, distinguant par exemple : les notes, exercices et articles théoriques concernant la cinétographie ; les manuscrits et épreuves des publications majeures de Knust ; les notations, notes de chorégraphies et croquis de scène concernant (entre autres) des œuvres de danse théâtrale de Kurt Jooss, Rudolf Laban, Pino et Pia Mlakar ou de Knust lui-même ; la « Knust Collection of Notated and Copyrighted Dances », largement diffusée de son vivant ; les notations

1. Avec Azra von Laban, la fille aînée de R. Laban. 2. Traduite par Jacqueline Challet-Haass. 3. En témoignent certaines mentions personnelles d’A. Knust dans différents courriers, par exemple dans une lettre à Peter Fürstenau en 1957.

14 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières d’exercices et sujets d’examens ; la très importante correspondance (plus de 20 000 lettres) ; les photographies, les coupures de presse ou encore la documentation générale sur la danse. Et c’est ce travail que nous continuons aujourd’hui au C.N.D., quarante ans après Knust, avec Jacqueline Challet- Haas, la spécialiste du domaine en France, en veillant à rester fidèles à l’entreprise de toute une vie 1.

L’entre-deux « Ligne de force, ligne de fond » : Régine Chopinot, elle, évoquant sa démarche récente de re-visitation publique de son parcours de chorégraphe 2, introduisait son exposé en insistant sur le temps qui lui a été nécessaire pour adopter un regard rétrospectif sur son œuvre et en faire l’occasion d’un discours. Déjà, dans un travail universitaire qui lui était consacré en 1999, une chercheuse avait pu parler de « l’évidente singularité du parcours de la chorégraphe, plongeant le spectateur dans la déroute : comment retrouver le fil reliant les quelque vingt pièces existant en vidéo ? Comment dépasser le caractère hétéroclite des thèmes, procédés, et choix esthétiques ? 3 » Et son analyse bientôt venait se structurer dans l’idée de repérer des « périodes », sinon des « revirements » et des « étapes », induite en cela par la « déroute » du spectateur et du critique devant l’imprévisible d’une œuvre. Par rapport au discours de l’artiste, les documents que nous tentons dans l’après d’organiser en fonds d’archives, sont souvent riches autant de lacunes que de signes et d’échos. L’intérêt cependant de ces traces, c’est que leurs pleins et leurs marges ne coïncident que rarement avec les oublis (ou omissions) du souvenir. Sans doute, l’artiste – comme chacun – s’exprimera peut-être tout autrement d’un jour à l’autre. Car son vrai regard est dans un entre-deux, dans le réglage du point de vue, comme on joue de la lentille optique devant l’œil, ou bien opacifiant le champ et l’espace pour brouiller la vue, ou bien rendant transparente la lumière pour permettre que le regard la traverse.

1. Cf. l’inventaire partiel du fonds d’archives, en ligne sur Internet : mediatheque. cnd. fr 2. Interventions publiques à la Rochelle (7 décembre 2005, 8 février et 3 mai 2006). 3. Cf. Julie Perrin, Une perception des espaces dans Appel d’air, K.o.K, Paroles du feu, trois pièces chorégraphiées par Régine Chopinot, mémoire de D.E.A. en esthétiques, technologies et créations artistiques, option « Études théâtrales et chorégraphiques », sous la dir. d’Isabelle Ginot, Université Paris 8 Saint-Denis, juin 1999, p. 12-13.

introduction | 15 Et chaque fois, ce réglage ne vaut qu’un temps, celui de faire la netteté sur un présent avant d’en redéfinir un autre, chaque fois il ne vaut que pour la pensée qu’il permet de faire jaillir. On a là, on ne peut mieux signifiées, la raison d’être et la limite de l’archive. Car tandis que l’artiste produit librement un discours sur ses œuvres d’hier et invente librement le récit de sa trajectoire, l’archive s’organise le plus souvent selon l’échelle chronologique. En ce sens, si elle sert l’histoire comme discipline, l’archive plus encore lui rend raison, et dans le cas d’une chorégraphe souvent vue dans le passé comme « touche à tout », l’archive a ce mérite de faire tenir ensemble des temps et des désirs successifs qui chez Régine Chopinot paraissaient ne devoir jamais coïncider ou se succéder clairement. Et c’est ainsi que l’archive peut « s’entendre comme une forme de participation et d’interprétation active 1 ».

Temps présents Non, vraiment, « il n’y a rien d’innocent dans les gestes de préservation, de rétrospective, de re-visionnement » comme a pu le dire Hélène Cixous à propos d’Ariane Mnouchkine et des « restes » des spectacles du Théâtre du Soleil 2. Puisque l’artiste lui-même s’étonne publiquement du trou de mémoire qui le saisit, du souvenir absent dont il constate le manque au moment de commenter son parcours, l’archiviste se trouve en charge d’une responsabilité particulière, dans cette tension entre « le jaillissement dans l’instant » et « l’inscription dans la durée 3 ». Tout en sachant, pragmatiquement, que l’histoire en matière d’art est triple : à la fois histoire des œuvres mêmes, histoire de leur réception dans leur époque, et histoire du « cadre général peu à peu mis en place pour leur appréciation autonome 4 », voilà comment

1. L’expression est empruntée à Lioba Reddeker : “Making of” – Ateliers et archives dans la dynamique de la production documentaire, trad. de l’anglais par Jeanne Bouniort. In Les artistes contemporains et l’archive, actes du colloque des 7 et 8 décembre 2001 organisé par les Archives de la critique d’art. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 30. 2. Cf. « Germes, gestes, restes » in Revue de la Bibliothèque nationale de France, n° 5, « Archives, patrimoine et spectacle vivant », juin 2000, p. 82. 3. Cf. Denis Laborde, op. cit. 4. Cf. Antoine Hennion, Présences du passé : le renouveau des musiques anciennes – Sources et retours aux sources ». In A portées de notes, a. a. O., p. 40.

16 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières il vient structurer une masse documentaire souvent désorganisée afin de rendre possible un regard sur les créations révolues. Et voilà comment ces œuvres impossibles à reproduire et même à revisiter, et pourtant réalisées, constituées en images, parce qu’elles sont ancrées et désormais immobiles dans ce qui n’est plus une matérialité (les corps) mais une idée d’elle et un souvenir, deviennent l’objet perdu qui n’appartient plus qu’à celui qui les a reçues. Si, en danse, la mémoire est rarement commune, l’archiviste cherche (sans le savoir toujours) à la rendre la plus disponible pour tous, et à répondre aux enjeux de la rendre accessible dans les trois modes du temps présent définis par Saint Augustin (les trois réalités que peut connaître l’âme) : « un présent où il s’agit du passé, le souvenir ; un présent où il s’agit du présent, la vision ; un présent où il s’agit du futur, l’attente 1. » « Si une œuvre d’art se survit, c’est uniquement parce que nous pouvons encore l’arracher à la fixité de sa forme ; animer cette forme en nous d’un mouvement vital », disait le Doktor Hinkfuss, dans Ce soir, on improvise de Pirandello. L’archéologue, moins exalté, avoue tenter seulement de « tirer les vestiges du côté des vivants, de les ramener de cet autre côté où ils vont tomber en poussière avec nous 2 ». L’archiviste de la danse, lui, n’a pas même rêvé de retrouver, en guise de Gradiva, le spectre ou le souvenir encore animé d’un vrai corps. Mais il persiste à préserver, plutôt que l’idée idéalisée d’un mouvement insaisi et indicible (« l’absente de tout bouquet » mallarméenne), la plus ingrate matérialité du vase ébréché et de ces quelques pétales séchés et décolorés qui sont significativement venus se coller tout au fond et rappellent un peu de ce qui hier a pu s’ordonner et s’exposer sur la scène du théâtre.

Laurent Sebillotte Directeur de la Médiathèque

1. Cf. Les Confessions, Livre XI, chap. xx, trad. de Louis de Montadon. Paris : Seuil (Points Sagesse, Sa31), 1982, p. 317. 2. Cf. Laurent Olivier, Le sombre abîme du temps : Mémoire et archéologie. Paris : Seuil (La couleur des idées), 2008, p. 13.

introduction | 17 Note méthodologique

Les notices de fonds présentées dans cet inventaire sont classées par grandes catégories de producteurs de fonds ou de collectionneurs. Parmi ces personnalités ou organismes, certaines pouvaient ressortir à plusieurs de ces catégories (ainsi notamment des chorégraphes-pédagogues). Dans ce cas, a été privilégiée la catégorie la plus représentée intrinsèquement par et dans le fonds documentaire conservé au C.N.D. C’est ainsi que l’on trouvera par exemple Albrecht Knust parmi les « érudits » et non parmi les artistes ou les pédagogues, ou bien encore Claire Sombert parmi les pédagogues et non à côté d’autres interprètes célèbres. D’autre part, un fond d’artiste peut selon le cas avoir été répertorié en fonction du nom propre de la personne singulière qui l’a produit, ou en renvoyant au nom d’un collectif ou d’une compagnie ; plus rarement les deux noms sont accolés ou coexistent séparément. Nous avons ici tâché de respecter les usages retenus lors de la transmission des fonds ou les plus conformes à la réalité historique du cadre de production de l’archive : on trouvera ainsi un fonds « Ballet Atltantique-Régine Chopinot (BARC) » et non « Régine Chopinot », un fonds « Carnets Bagouet » et non « Dominique Bagouet », un fonds « Four Solaire » voisinant avec un autre fonds – complémentaire – baptisé « Anne- Marie Reynaud ». Par ailleurs, certaines collections, bien que non constituées par des artistes, ont été classées parmi les fonds d’artistes, car c’est à eux ou à leurs œuvres qu’elles se rapportent exclusivement (ainsi du fonds « Françoise et Georges Jacq » ou du fonds des Films Pénélope). À l’inverse, les fonds de festivals ou de théâtres sont classés à part, même s’ils documentent de façon aussi sérielle la vie artistique d’une époque. Enfin, la taille des notices et le degré d’indexation du contenu des fonds a été fonction tout à la fois des contraintes du format de publication retenu et de l’état d’avancement des inventaires respectifs des différents fonds à la date de rédaction des notices. S’il était impossible – faute de place – de livrer la liste de tous les artistes et de toutes les œuvres mentionnés dans le fonds du festival Danse à Aix qui couvre quelque trente années de programmation, il était souhaitable en revanche de fournir la liste la plus complète possible des œuvres couvertes dans un fonds d’artiste. Cependant, la description de tel fonds déjà traité doit être considérée comme plus précise que celle d’un fonds « en cours de traitement » dont le signalement reste indicatif.

18 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Pour toute information complémentaire : Médiathèque du Centre national de la danse 1 rue Victor Hugo 93500 Pantin T. 01 41 83 98 00 F. 01 41 83 98 01 [email protected] http://mediatheque.cnd.fr

n o t e méthodologique | 19 Liste des fonds

Artistes et compagnies chorégraphiques Fonds Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC) 24 Fonds Jérôme Bel 27 Fonds Gigi Caciuleanu 28 Fonds Carnets Bagouet 29 Fonds Daphnie Production-Camera Lucida 31 Fonds Lycette Darsonval 32 Fonds Andy De Groat 33 Fonds Catherine Diverrès 35 Dossiers d’artistes 37 Fonds Odile Duboc-C.C.N. de Franche-Comté à Belfort 38 Fonds Films Pénélope 40 Fonds Simone Forti 41 Fonds Four Solaire 42 Fonds Lila Greene 44 Fonds Françoise et Georges Jacq 46 Fonds Jeune Ballet de France (J.B.F.) 47 Fonds Francine Lancelot – Ris et danceries 48 Fonds José Limón 50 Fonds Léone Mail 51 Fonds Daniel Nagrin 52 Fonds Rudolf Noureev 53 Fonds Cécile Proust 56 Fonds Anne-Marie Reynaud 57 Fonds Ea Sola 59 Fonds Janine Solane 61 Fonds Théâtre du Silence 62 Fonds Hideyuki Yano 63 Fonds La Zouze 65

Pédagogues et écoles Fonds Marcelle Bourgat 68 Fonds École supérieure d’études chorégraphiques (ESEC) 69 Fonds Louise-Marie Goichot 70 Fonds Irène Popard 71 Fonds Claire Sombert 73

20 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Artistes plasticiens Fonds Patrick Bossatti 76 Fonds Lucien Caplain 79 Fonds Eugène Lacoste 80 Fonds Marcel Multzer 81 Fonds Jean-Michel Pourvoyeur 82 Fonds André Quellier 83

Théoriciens, écrivains, critiques et autres personnalités Fonds Gaston Capon 86 Fonds Anne Chiffert 87 Fonds Gilberte Cournand 88 Fonds Jeannette Dumeix 90 Fonds Isabelle Ginot 91 Fonds Jean-Marie Gourreau 92 Fonds Albrecht Knust 93 Fonds Antonine Meunier 97 Fonds Françoise Reiss-Stanciu 98 Fonds Pierre Tugal 100 Fonds Lisa Ullmann 102 Fonds Léandre Vaillat 103

Théâtres et lieux de diffusion Fonds Danse à Aix 106 Dossiers de lieux 108 Fonds Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) 109 Fonds Alexis Zereteli 110

Institutions et organismes spécialisés Archives audiovisuelles du Centre national de la danse (C.N.D.) 112 Archives sonores de la Cité de la musique 113 Fonds Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.) 114 Fonds Ricordi 116 Fonds Sida Solidarité Spectacle 117

s o m m a i r e s d e s f o n d s | 21

artistes et compagnies chorégraphiques Fonds Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC)

Description du fonds Archives artistiques liées aux créations chorégraphiques et cinématographiques de Régine Chopinot (et des artistes auxquels elle s’est associée) dans le cadre de ses compagnies successives entre 1978 et 2008, avant et pendant son installation à La Rochelle dans le cadre du Centre chorégraphique national (1986-2008), soit une cinquantaine de créations chorégraphiques et une vingtaine de créations audiovisuelles personnelles, ainsi qu’une dizaine de créations d’artistes invités. Sont présents dans le fonds des documents très variés et très complets : plans de financement, budgets, comptes de production, contrats, courriers, plannings et calendriers, dossiers de création ou de diffusion, documents de promotion, affiches, coupures de presse, programmes, archives techniques, notes et textes originaux, dossiers documentaires associés à certaines pièces, synopsis de films, photos, travaux graphiques, partitions chorégraphiques en notation Benesh, enregistrements sonores, captations, films montés et rushes (50 ml). Ce fonds procède d’un tri mis en place en partenariat avec les Archives départementales de Charente-Maritime qui ont reçu en versement les archives administratives du centre chorégraphique national de La Rochelle pour les mêmes années. Les costumes de la compagnie ont été déposés au Musée de la mode-Arts décoratifs (Paris) et au Centre national du costume de scène de Moulins.

Producteur du fonds Régine Chopinot, née en 1952 à Fort-de-l’Eau en Algérie, est très vite attirée par la danse. Après des cours de classique, elle découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Devenue lyonnaise, elle y fonde en janvier 1978 sa première compagnie, la « Compagnie du Grèbe » qui associe danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce « Halley’s Comet » (1981). Ses créations suivantes, « Délices » et « Via », ouvrent la chorégraphie aux apports d’autres médias dont le cinéma. C’est avec « Délices » (1983) que Régine Chopinot commence sa longue collaboration avec le couturier Jean-Paul Gaultier, qui marquera l’époque, avec des pièces comme « Le Défilé » (1985), « K.O.K. » (1988), « Ana » (1990), « Saint Georges » (1991) ou « Façade » (1993). Nommée en 1986, directrice du Centre chorégraphique national de Poitou- Charentes à La Rochelle (où elle succède au Théâtre du Silence de Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre), qui devient en 1993 le « Ballet Atlantique-Régine Chopinot » (BARC), R. Chopinot multiplie les rencontres artistiques : avec des plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean-Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat. Au début des années 90, elle quitte – selon son expression – les « espaces de grande légèreté » où, très jeune, elle s’était fait connaître, notamment dans sa collaboration avec J.-P. Gaultier. Elle se passionne alors pour des expériences de confrontation de la danse contemporaine aux éléments et aux rythmes naturels et de sa mise à l’épreuve de pratiques et de sciences du corps anciennes et complexes, comme le yoga. En 1999, dans le cadre des « artistes associés »,

24 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Régine Chopinot invite trois personnalités de la danse contemporaine à collaborer pendant trois ans à son projet artistique : Françoise Dupuy, Dominique Dupuy et Sophie Lessard rejoignent au BARC l’équipe de danseurs permanents et d’intervenants-chercheurs, comme interprètes, pédagogues et chorégraphes. En 2002, R. Chopinot ouvre son « triptyque de la Fin des Temps », une « longue remise en cause de l’écriture et de la création chorégraphique » qui fait suite à une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. Ce seront les pièces « Chair obscur », « WHA » et « O.C.C.C. » qui déconcertent le public. Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu’interprète avec des artistes qui lui sont proches : Alain Buffard (« Wall dancin’–Wall fuckin’», 2003 ; « Mauvais Genre », 2004), Steven Cohen (« I wouldn’t be seen dead in that », 2003). Ou encore, elle forme et dirige des danseurs vietnamiens dans le cadre d’une collaboration avec l’école supérieure de danse du Vietnam et l’Opéra-Ballet de Hanoï (« Anh Mat », 2002 ; « Giap Than », 2004). En 2008, la chorégraphe quitte le C.C.N. de La Rochelle et crée la compagnie indépendante Cornucopiae. dates extrêmes 1978-2008 nature des documents manuscrit ; correspondance ; document de diffusion ; document administratif ; dossier de presse ; coupure de presse ; dossier technique ; maquette de costume ; photographie ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; partition chorégraphique ; partition musicale ; vidéocassette ; audiocassette ; DVD ; enregistrement sonore ; affiche

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Richard Alston (1948-), danseur et chorégraphe ; Dominique Bagouet (1951-1992), danseur et chorégraphe ; Lee Black, danseur et chorégraphe ; Jean-Michel Bruyère (1959-), metteur en scène et plasticien ; Alain Buffard (1960-), danseur et chorégraphe ; Steven Cohen (1962-), performeur, danseur et chorégraphe ; Poonie Dodson (1956-1993), danseur et chorégraphe ; Dominique Dupuy (1930-), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Françoise Dupuy (1925-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Jean-Paul Gaultier (1952-), styliste et couturier ; Hervé Gauville (1949-), écrivain et critique de danse ; Andy Goldsworthy (1956-), plasticien ; Jean Le Gac (1936-), plasticien ; Sophie Lessard, danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Noémie Perlov, notatrice ; Michelle Prélonge (1960-), danseuse ; Michel Sala (1947-), dirigeant d’institution culturelle ; Tôn-That Tiêt (1933-), compositeur ; Compagnie du Grèbe (1978-1986) ; Compagnie Régine Chopinot (1986-1993) ; Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008) ; Centre chorégraphique national de La Rochelle ; Théâtre du Silence

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 25 (1972-1986) ; Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de Paris (G.R.C.O.P.) (1981- 1989) ; Archives départementales de Charente-Maritime ; Musée de la mode-Arts décoratifs (Paris) ; Centre national du costume de scène et de la scénographie (Moulins).

Œuvres chorégraphiques Jardin de pierres ; Ma Grand’mère Hippocampe ; Pierre dans l’eau ; L’Origine des poissons ; Reflux ; À Réaction ; Halley’s Comet ; Appel d’air ; Grand Écart ; Simone Popinot ; Swim one ; Délices ; Via ; Rats ; Rossignol ; Le Défilé ; A la Rochelle, il n’y a pas que des pucelles… ; Gustave ; K.O.K. ; Transport ; Ana ; Saint-Georges ; Façade ; Soli-Bach ; Végétal ; Colonne ; Paroles du Feu ; Les Quatre Saisons ; Chant de lune ; La Danse du temps ; Trans(E) ; Moi Monstre ; Chair-Obscur ; Le Sentiment océanique ; WHA ; Les Garagistes ; O.C.C.C. ; 3x3 gardiens ; Anh Mat ; Giap-Than ; Burn ; Modern woodoo white darkness ; Polyphonix ; Le Marteau sans maître ; Rainbow bandit ; Le Saut de l’ange ; Faits d’artifice ; Faire-play ; I wouldn’t be seen dead in that ; Wall dancin’–Wall fuckin’

bibliographie Laurent Sebillotte, « Régine Chopinot [et] les dépouilles du spectacle » in Jean-Paul Gaultier, Régine Chopinot : le défilé / sous la dir. d’Olivier Saillard. Paris : Les arts décoratifs, 2007, p. 36-46.

26 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Jérôme Bel

Description du fonds Documentation concernant les créations chorégraphiques de Jérôme Bel et de sa compagnie l’Association R.B., entre 1995 et 2004 (0,5 ml).

Producteur du fonds Né en 1964, Jérôme Bel, après avoir suivi pendant un an la formation dispensée par le Centre national de danse contemporaine d’Angers, danse dans les spectacles de plusieurs chorégraphes français entre 1985 et 1991. En 1992, il est l’assistant à la mise en scène de Philippe Decouflé pour les cérémonies des XVIe Jeux Olympiques d’hiver d’Albertville et de la Savoie. Il fonde sa compagnie – l’association R.B. – et propose sa première création en 1994 ; suivront régulièrement d’autres pièces très remarquées en France et à l’étranger. dates extrêmes 1995-2004 nature des documents coupure de presse ; programme ; vidéocassette ; DVD ; photographie

état du fonds fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne personnes ou organismes Xavier Le Roy (1963-), danseur et chorégraphe ; Frédéric Seguette, danseur ; Véronique Doisneau, danseuse ; Association R.B.

Œuvres chorégraphiques Nom donné par l’auteur ; Jérôme Bel ; Shirtologie ; Le Dernier Spectacle ; Xavier Le Roy ; The show must go on ; Véronique Doisneau ; The show must go on 2 bibliographie Site internet : www.catalogueraisonne-jeromebel.com

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 27 Fonds Gigi Caciuleanu

Description du fonds Documents concernant les créations chorégraphiques de Gigi Caciuleanu et ses activités pédagogiques entre 1972 et 2006, notamment dans le cadre du Théâtre chorégraphique de Rennes : dossiers de création ou de tournées, interviews, rapports d’activité, captations de spectacles, affiches, etc. (3 ml).

Producteur du fonds Gigi Gheorge Caciuleanu, né en 1947 à Bucarest, est formé en danse classique à l’école nationale supérieure de chorégraphie de sa ville natale. Il devient étoile du Ballet de l’Opéra national de Bucarest et remporte plusieurs prix de chorégraphie dès le début des années 1970. Ses rencontres avec des artistes de style très varié, telles Miriam Raducanu, Pina Bausch, marqueront son parcours professionnel, tout comme son compagnonnage étroit avec le danseur et comédien Dan Mastacan. Installé en France dès 1973, il met en place le studio de danse contemporaine du Grand Théâtre de Nancy qu’il dirige jusqu’en 1978, année de sa nomination comme directeur du Théâtre chorégraphique-Centre national chorégraphique de Rennes et de Bretagne. Au sein de cette structure, il réunit des danseurs issus de l’univers classique autant que de courants plus modernes. En 1994, il s’installe à Paris avec sa compagnie et contribue en tant que chorégraphe invité aux répertoires de nombreuses compagnies de danse dans le monde, notamment le Ballet national du Chili (depuis 2001).

dates extrêmes 1972-2006

nature des documents affiche ; dossier de presse ; coupure de presse ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; document de diffusion ; vidéocassette

état du fonds fonds ouvert ; fonds en classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Dan Mastacan, danseur et comédien ; Rosella Hightower (1920-2008), danseuse et pédagogue ; Théâtre chorégraphique de Rennes (1978-1993) ; Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne ; Ballet national du Chili ; Ballets de Lorraine (1972-1978) ; Studio de danse contemporaine de Nancy

Œuvres chorégraphiques News ; Le Manège ; Le Fou ; Les Quatre Saisons ; Saxographie ; Piazza Italia ; Oskolki, miroirs brisés ; No man’s land ; Les Mariés de la Tour Eiffel ; Trilogo ; Java ; Balle masquée ; Système lié ; Dans sa fuite

28 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Carnets Bagouet

Description du fonds Archives vidéographiques et sonores de l’association « Les Carnets Bagouet » concernant les œuvres du chorégraphe Dominique Bagouet et les activités de transmission entreprises par l’association de sa création à 2008 : captations de spectacles, répétitions, rencontres publiques, actions pédagogiques, documentaires, entretiens, débats et musiques des spectacles (env. 80 h. de vidéos et 28 h. d’enregistrements sonores ; 4 ml).

Producteur du fonds Comme l’explique l’association elle-même, « la disparition de Dominique Bagouet a posé avec brutalité le problème de la préservation et de la transmission d’un patrimoine chorégraphique marquant dans le domaine de la danse contemporaine » : c’est pourquoi Les Carnets Bagouet sont nés en 1993, avec pour objectif « que soient conservées et transmises une œuvre et une pédagogie qui aujourd’hui vivent à travers [les interprètes qui ont survécu au chorégraphe] ». Il s’agissait alors « de réfléchir aux moyens à développer afin de diffuser, de façon vivante et fidèle, l’œuvre de Dominique Bagouet, sa pédagogie, son style, son répertoire et de songer à la pérennisation de sa démarche ». Pour cela, trois axes sont privilégiés : la transmission (enseignement et répertoire), le remontage de pièces par des danseurs de la compagnie, la constitution d’un fonds documentaire autour de l’artiste. En 2008, après quinze années de réflexion et d’actions concrètes de transmission de l’œuvre du chorégraphe, Les Carnets Bagouet choisissent d’étendre leurs champs d’investigation et se donnent de nouveaux objectifs. Il s’agit désormais d’organiser l’association autour de 4 pôles : – la recherche et l’expérimentation sur la transmission de la danse – la pédagogie et les méthodologies de la transmission – la communication des travaux et des objectifs – un pôle ressources autour de l’œuvre de D. Bagouet. dates extrêmes 1976-2008 nature des documents vidéocassette ; enregistrement sonore ; tapuscrit

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Dominique Bagouet (1951-1992), danseur et chorégraphe ; Anne Abeille (1957-), danseuse ; Christian Bourigault (1956-), danseur et chorégraphe ; Régine Chopinot (1952-), danseuse et chorégraphe ; Matthieu Doze (1969-), danseur ; Dominique Fabrègue, costumière ;

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 29 Isabelle Ginot (1964-), universitaire et critique de danse ; Sylvie Giron (1957-), danseuse et pédagogue ; Bernard Glandier (1957-2000), danseur et chorégraphe ; Olivia Grandville (1964-), danseuse et chorégraphe ; Catherine Legrand (1963-), danseuse ; Charles Picq, réalisateur ; Fabrice Ramalingom (1965-), danseur et chorégraphe ; Michèle Rust (1955-), danseuse et chorégraphe ; Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008) ; Montpellier Danse ; Centre chorégraphique national de Montpellier-Languedoc-Roussillon

Œuvres chorégraphiques Assaï ; Le Crawl de Lucien ; Chansons de nuit ; Danses blanches ; Déserts d’amour ; Endenich ; Études tableaux ; F. et Stein ; F. et Stein, ré-interprétation ; Les Gens de… ; Grand Corridor ; Grande Maison ; Insaisies ; Jours étranges ; Mes amis ; Meublé sommairement ; Necesito, pièce pour Grenade ; Passages ; Les Petites Pièces de Berlin ; Ribatz, ribatz ! ; Le Roi des Bons ; Le Saut de l’ange ; Scène rouge ; Snark ; So Schnell ; Sous la blafarde ; Suitte d’un goût étranger ; Suite pour violes ; Sur des herbes lointaines ; Tant mieux, tant mieux ! ; Tartines ; Toboggan ; Une danse blanche avec Eliane ; Valse des fleurs ; Voyage organisé ; Les Voyageurs ; Zoulous, pingouins et autres indiens

bibliographie Les Carnets Bagouet : la passe d’une œuvre / Isabelle Launay. Besançon : Les Solitaires intempestifs, 2007. 350 p. Catalogue des œuvres de Dominique Bagouet 1976-1992. [Lyon] : Les Carnets Bagouet, 2002. 45 p. Meublé sommairement de Dominique Bagouet : de la création à la reprise / Laurent Sebillotte, Anne Abeille (dir.). Pantin : Centre national de la danse (Carnets de la documentation), 2000. 86 p. Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé / Isabelle Ginot. Pantin : Centre national de la danse (Recherches), 1999. 303 p.

30 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Daphnie Production-Camera Lucida

Description du fonds Collection de documents audiovisuels montés à partir des rushes issus des captations réalisées dans le cadre de la production du documentaire de Marie-Hélène Rebois intitulé « Maguy Marin, la danse cachée » (2009, 82 min.), consacré au travail de la chorégraphe depuis 2001 et notamment aux pièces « Grosse Fugue », « Ça, quand même », « Umwelt », « Ha ! Ha ! », « Turba » (Une dizaine de documents ; 0,5 ml).

Producteur du fonds Cinéaste née à Nancy, Marie-Hélène Rebois collabore au travail pédagogique du département réalisation de la Fémis de 1992 à 1997. Passionnée par la danse contemporaine, elle obtient en 2003 le grand prix du Festival International de documentaires de Marseille « FID / Vu sur les Docs » pour « Ribatz, Ribatz ou le grain du temps », un des films qu’elle consacre à la figure de Dominique Bagouet. Elle réalise aussi des films autour d’autres chorégraphes comme Catherine Golovine, François Raffinot ou Karine Saporta. Elle est cofondatrice de la société de production audiovisuelle « Daphnie Production », spécialisée depuis les années 1990 dans la création artistique contemporaine. Créée en 1995, la société de production « Camera Lucida » pourrait se définir comme un atelier de création. Les réalisations qu’elle produit sont aussi bien des œuvres de fiction, des documentaires, des captations musicales que des œuvres cinématographiques de plasticiens. Daphnie Production et Camera Lucida Productions, ont coproduit en 2009, avec Arte France et le Centre chorégraphique de Rillieux-La Pape, le documentaire de Marie-Hélène Rebois consacré à Maguy Marin. dates extrêmes 2006-2009 nature des documents DVD

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Marie-Hélène Rebois, réalisatrice ; Maguy Marin (1951-), danseuse et chorégraphe ; Denis Mariotte, musicien ; Jocelyne Ruiz, chef monteuse ; Ballet de l’Opéra de Lyon ; Compagnie Maguy Marin ; Centre chorégraphique national de Rillieux-La Pape

Œuvres chorégraphiques Grosse Fugue ; Ça, quand même ; Umwelt ; Ha ! Ha ! ; Turba

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 31 Fonds Lycette Darsonval

Description du fonds Documents témoignant de la vie professionnelle de Lycette Darsonval, première danseuse étoile au Ballet de l’Opéra de Paris : coupures de presse, écrits, lettres, et des notes de son amie Gilberte Cournand sur ses interprétations (0,5 ml).

Producteur du fonds Née à Coutances le 12 février 1912 sous le nom d’Alice Perron et sœur de Serge Perrault, Lycette Darsonval se forme à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle est admise dans le corps de ballet en 1930, puis le quitte pour poursuivre ses propres projets, tout en continuant d’étudier la danse classique auprès de Lubov Egorova. À nouveau engagée à l’Opéra, en 1935, elle y devient première danseuse en 1936, puis, après avoir dansé les principaux rôles du répertoire, y est promue danseuse étoile (c’est la première à porter ce titre) par Serge Lifar, en 1940. Elle crée de nombreux ballets de Lifar, dont « David Triomphant » en 1937 ou bien « Sylvia » en 1941 et sera une de ses partenaires préférées. De 1957 à 1960, elle dirige l’École de danse de l’Opéra et devient maîtresse de ballet de l’Opéra de Nice entre 1963 et 1965. C’est à Nice également qu’elle enseigne au Conservatoire dès 1975. Elle décède à Saint-Lô le 1er novembre 1996.

dates extrêmes 1936-1979

nature des documents coupure de presse ; correspondance ; manuscrit ; tapuscrit ; photographie

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes Gilberte Cournand (1913-2005), critique de danse et libraire ; Serge Lifar (1905-1986), danseur et chorégraphe ; Ballet de l’Opéra de Paris

Œuvres chorégraphiques Sylvia ou la Nymphe de Diane ; Trois siècles de danse à l’Opéra de Paris

32 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Andy De Groat

Description du fonds Ensemble de pièces d’archives et de documents de travail du danseur et chorégraphe Andy de Groat, se rapportant particulièrement à trois périodes significatives de son parcours et de l’activité de sa compagnie Red Notes en France : 1984-1986 (« Bouddha bleu », « La Petite Mort », « Devil dance »), 1992-1995 (« La Bayadère », « Tangos ! »), 2007-2009 (reprise de « Swann Lac » avec le Ballet de l’Opéra d’Avignon, « La Folie d’Igitur ») (env. 5 ml).

Producteur du fonds Né en 1947 à Paterson (New Jersey), Andy (ou Andrew) De Groat – après des études aux Beaux-Arts de New York – découvre la danse et suit de près le travail de Merce Cunningham, d’Yvonne Rainer, mais aussi de George Balanchine ou de Jerome Robbins. Au début des années 1970, il s’intéresse à une forme de minimalisme, le spinning, un tournoiement répétitif, et aux danses giratoires, qui marqueront certaines de ses œuvres chorégraphiques (« Rope dance translations » en 1974, « La Danse des éventails » en 1978, souvent reprise et transmise). Interprète de Robert Wilson, il collabore avec le metteur en scène pendant dix ans, notamment pour « Le Regard du sourd » (1971), « Une lettre pour la Reine Victoria » (1974), « Einstein on the Beach » (1976), et presque vingt ans plus tard, en France, pour « La Nuit d’avant le Jour » (1989) ou « La Flûte enchantée » (1991). Parallèlement à l’activité de sa compagnie « Andy de Groat and Dancers », née en 1973, il est aussi un membre fondateur, avec Farid Chopel, Serge Ducher, Sheryl Shutton, Janos Gat, du groupe de théâtre et de danse d’avant-garde Lailla. Andy De Groat quitte les États-Unis et la post-modern dance et s’installe à Paris en 1982. Il crée alors une compagnie baptisée « Red Notes » (du nom de sa pièce de 1977), tout en collaborant avec le G.R.C.O.P. et les danseurs de l’Opéra Wilfriede Piollet, Jean Guizerix et Jean-Christophe Paré qui ne cesseront d’œuvrer régulièrement avec le chorégraphe. Avec sa compagnie, il travaille aussi bien avec des danseurs amateurs que professionnels. Parmi les plus de soixante créations dont il est l’auteur, on trouve des pièces comiques comme des parties dansées pour des œuvres lyriques et des chorégraphies qui font date, notamment celles qui revisitent le répertoire classique : « Le Lac des cygnes » (1982), « La Bayadère » (1987-1992), « Giselle » (1992), « Casse-Noisette » (1993-1995), ou encore le registre du tango (1994). Installée en résidence à l’Opéra Théâtre de Massy en 1995, la compagnie est ensuite associée à la ville de Montauban où elle déploie de 1997 à 2001 de nombreuses actions pédagogiques en direction des enfants. En 2009, Andy De Groat ouvre le festival des Hivernales à Avignon avec une création en hommage à l’écrivain Stéphane Mallarmé, intitulée « La Folie d’Igitur » dates extrêmes 1984-2009

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 33 nature des documents manuscrit ; notes de travail ; dossier de création ; programme ; ouvrage imprime ; article de presse ; affiche ; dessin ; partition chorégraphique ; partition musicale ; photographie ; vidéocassette ; enregistrement sonore

état du fonds fonds ouvert ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes Red Notes (compagnie) ; Michaël Galasso (1948-2009), compositeur ; Alan Lloyd (1943- 1986), compositeur ; Stéphane Mallarmé (1842-1898), écrivain ; Martin Barré, danseur et chorégraphe ; Frédéric Nauczyciel (1968-), administrateur et photographe ; François Lebas ; Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de Paris (G.R.C.O.P.) (1981-1989) ; Ballet de l’Opéra d’Avignon ; Les Hivernales ; Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon

Œuvres chorégraphiques Swan Lac ; Bouddha bleu ; La Télé ; La Petite Mort ; Devil dance ; La Route de Louvie-Juzon ; La Bayadère ; Stabat mater ; Tangos ! ; La Folie d’Igitur

34 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Catherine Diverrès

Description du fonds

Archives artistiques relatives aux œuvres chorégraphiques créées par Catherine Diverrès dans le cadre de la compagnie Studio D.M. (avec Bernardo Montet), entre 1983 et 1993, puis du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (1994-2008) : captations audiovisuelles et photographies, documents textuels, dossiers de création et d’organisation des tournées en France et à l’étranger, documents techniques, etc. (env. 22 ml).

Producteur du fonds

Née en 1959 à Bègles, Catherine Diverrès se forme à l’école Mudra de Maurice Béjart jusqu’en 1978. Elle rencontre en 1979 Bernardo Montet, avec lequel elle danse auprès de Dominique Bagouet entre 1980 et 1982, au Centre chorégraphique de Montpellier. En 1982, les deux danseurs rencontrent Kazuo Ohno, l’un des pères fondateurs du butô qui les fascine. Ils obtiennent en 1983 une bourse du ministère de la Culture pour étudier au Japon auprès de lui. Ce voyage marque un tournant décisif dans leur carrière. Cette rencontre sera déterminante dans l’élaboration de leur propre langage artistique. Ils créent alors le duo « Instance », présenté en 1983 à Tokyo. À leur retour, ils fondent la compagnie « Studio D.M. ». En 1984, les deux chorégraphes sont primés au Concours de Bagnolet pour la pièce « Le Rêve d’Helen Keller ». En 1994, ils sont nommés directeurs artistiques du Centre chorégraphique de Rennes et de Bretagne, où ils prennent la suite de Gigi Caciuleanu. À partir de 1998, Catherine Diverrès assure seule la direction du C.C.N.R.B., qu’elle quitte en 2008, proposant désormais son travail sous l’appellation de « Compagnie Catherine Diverrès ». dates extrêmes

1983-2008 nature des documents affiche ; dossier de presse ; coupure de presse ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; document de diffusion ; photographie ; vidéocassette ; DVD ; enregistrement sonore ; dossier technique

état du fonds fonds ouvert ; fonds en cours de classement personnes ou organismes

Bernardo Montet (1957-), danseur et chorégraphe ; Laurent Peduzzi, scénographe et décorateur ; Gigi-Gheorge Caciuleanu (1947-), danseur et chorégraphe ; Kazuo Ohno (1906-), danseur et chorégraphe ; Studio D.M. (1983-1993) ; Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 35 Œuvres chorégraphiques Instance ; Le Rêve d’Helen Keller ; Lie, ou le sol écarlate ; L’arbitre des élégance ; Le Printemps ; Fragment ; Concertino ; Tauride ; Ces poussières ; L’Ombre du ciel ; Retour ; Fruits ; Stances ; Stances II ; Corpus ; Le Double de la bataille (Impromptu) ; 4+1 (little song) ; Voltes ; San ; Cantieri ; Echo ; Solides ; Alla Prima ; Blowin’; La Maison du sourd

bibliographie Mémoires passantes (titre provisoire) [: Catherine Diverrès] / Irène Filiberti. Pantin : Centre national de la danse, à paraître en 2010.

36 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Dossiers d’artistes

Description du fonds Collection ouverte de dossiers individuels d’artistes, regroupant principalement – par chorégraphe, interprète ou compagnie de répertoire, ou par œuvre – des dossiers de création ou de diffusion de pièces chorégraphiques, des dossiers de presse, biographies et autres textes, des invitations, programmes et divers supports de communication, documentant le paysage chorégraphique français depuis les années 1960 (env. 6 000 dossiers, 95 ml).

Producteur du fonds Ce fonds a été initialement constitué au sein des collections de la médiathèque du Centre national de la danse par fusion d’ensembles d’abord séparés, provenant notamment du Théâtre contemporain de la danse et de la donation de Mme Gilberte Cournand (2001). Il est alimenté en permanence à partir de la documentation reçue ou collectée couramment par le C.N.D. depuis sa création, ainsi que grâce à divers apports extérieurs réguliers. dates extrêmes 1960- nature des documents correspondance ; document administratif ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ; programme ; manuscrit ; dossier technique ; tapuscrit

état du fonds fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables en différé ; catalogue informatisé personnes ou organismes Centre national de la danse (C.N.D.) ; Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984- 1998) ; Gilberte Cournand (1913-2005), critique de danse et libraire

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 37 Fonds Odile Duboc-C.C.N. de Franche-Comté à Belfort

Description du fonds Archives concernant l’activité artistique d’Odile Duboc et de sa compagnie « Contre Jour », principalement durant ses années de direction du Centre chorégraphique nationale de Franche- Comté à Belfort (1990-2008), ainsi que d’autres activités du C.C.N. (développement de la culture chorégraphique, accueils d’artistes, etc.) pendant la même période (env. 20 ml).

Producteur du fonds Née en 1941, Odile Duboc baigne dès son plus jeune âge dans la danse classique avant de découvrir d’autres formes de danse. Dans les années 1970, elle crée à Aix-en-Provence sa propre école : les Ateliers de la danse. En 1983, elle crée à Paris, avec la créatrice lumières Françoise Michel, une compagnie baptisée « Contre Jour », en clin d’œil à leur collaboration. Elle est nommée en 1990 directrice du Centre chorégraphique national (C.C.N.) de Franche- Comté à Belfort, après le grand succès de sa pièce « Insurrection » (1989). Au sein du C.C.N., elle crée plusieurs œuvres chorégraphiques très remarquées comme « Projet de la matière » (1993), « Trois boléros » (1996) ou « Rien ne laisse présager de l’état de l’eau » (2005), tout en honorant diverses commandes extérieures, avec Ludovic Lagarde notamment, tant dans le monde théâtral qu’à l’opéra, ou encore pour d’autres compagnies de danse (Ballet de l’Opéra de Paris, Ballet du Rhin, Opéra de Lyon, etc.). Avec son équipe du centre chorégraphique de Belfort, elle organise aussi de nombreuses actions favorisant le développement de la culture chorégraphique auprès des divers publics de la danse, et crée des événements dont certains associent de nombreux amateurs (« La Pierre et les songes » par exemple, en 2007). Elle quitte le 31 décembre 2008 la direction du Centre chorégraphique national de Franche- Comté, auquel a été attaché pendant toute cette période le nom de sa compagnie, et prépare en 2009 la reprise de la pièce phare « Insurrection ».

dates extrêmes 1983-2008

nature des documents affiche ; document de diffusion ; document administratif ; dossier de presse ; coupure de presse ; dossier technique ; photographie ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; vidéocassette ; DVD ; enregistrement sonore ; manuscrit

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

38 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières personnes ou organismes Contre Jour (compagnie) ; Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort ; Françoise Michel (1955-), créatrice lumières ; Laurent Vinauger, dirigeant d’institution culturelle ; Ludovic Lagarde (1962-), metteur en scène

Œuvres chorégraphiques À la suite ; Avanti ; Brins d’histoire ; Comédie ; Détails graphiques ; Éclats de matière ; Entr’actes ; Et couleurs, et sons, et… ; Folies douces ; Ida y vuelta ; Il est huit heure moins quatre exactement ; Insurrection ; J’ai mis du sable… ; La Maison d’Espagne ; Nouvelle histoire ; La Pierre et les Songes ; Pour mémoire ; Pour tout vous dire ; Primum saltare… ; Projet de la matière ; Le Pupille veut être tuteur ; Repères ; Rien ne laisse présager de l’état de l’eau ; Rhapsody in blue ; Thaïs ; Trio 03 ; Trois Boléros ; Une heure d’antenne ; Vénus et Adonis bibliographie Odile Duboc — Françoise Michel : 25 ans de création / Julie Perrin. Belfort : Contre Jour ; C.C.N. de Franche-Comté à Belfort, 2007. 65 p. 12 ans de résidences / Gérard Mayen. Belfort : Contre Jour ; C.C.N. de Franche-Comté à Belfort, 2007. 65 p. 10 ans de développement de la culture chorégraphique / Marie-Christine Bordeaux. Belfort : Contre Jour ; C.C.N. de Franche-Comté à Belfort, 2008. 73 p.

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 39 Fonds Films Pénélope

Description du fonds Rushes et sources audiovisuelles des films documentaires sur la danse et captations de spectacle produits par la société Les Films Pénélope entre 2000 et 2004. Le fonds résulte principalement des prises de vues et montages réalisés dans le cadre des productions : « Dansons » (Marie- Hélène Rebois, 2000) ; « Point de vue d’Afrique, Montpellier Danse » (Marie-Hélène Rebois, 2000) ; « La Danseuse d’ébène » (Seydou Boro, 2001) ; « Janine Charrat » (Luc Riolon, 2001) ; « Dance celebration » (Don Kent, 2002) ; « Babelle heureuse » (Denis Caiozzi, 2002) ; « L’Homme qui danse » (Valérie Urréa et Rosita Boisseau, 2004) ; « Paradis » (Marie-Hélène Rebois, 2004) ; « La Danse dans tous ses espaces » (Denis Caiozzi, 2004 ; ce film est consacré à l’inauguration du C.N.D.) ; « Dance celebration 2 » (Denis Caiozzi, 2004) (286 supports ; 10 ml).

Producteur du fonds Entreprise spécialisée dans la production de films sur la danse (captations, documentaires, recréations de spectacles), la société Les Films Pénélope (Neuilly-sur-Seine) a été créée en 1998 par Leslie F. Grunberg. Après une activité intense de réalisation de films, notamment pour la chaîne de télévision ARTE, en 2004 la société fusionne avec Morgane Production pour devenir P.M.P. (Pénélope Morgane Production), filiale de Morgane Groupe dont Leslie Grunberg est un producteur dirigeant et associé.

dates extrêmes 2000-2004

nature des documents vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation

personnes ou organismes Leslie F. Grunberg, producteur ; Montpellier danse ; Suresnes Hip-Hop Cité danse ; Maison de la danse de Lyon ; Centre national de la danse (C.N.D.) ; Janine Charrat (1924-), danseuse et chorégraphe ; Irène Tassembédo (1956-), danseuse et chorégraphe ; Seydou Boro (1968-), danseur, chorégraphe et réalisateur ; José Montalvo (1953-), danseur et chorégraphe ; Dominique Hervieu (1962-), danseuse et chorégraphe ; Marie-Hélène Rebois, réalisatrice ; Luc Riolon, réalisateur ; Denis Caiozzi, réalisateur ; Valérie Urréa, réalisatrice ; Charles Picq, réalisateur ; Don Kent, réalisateur ; Rosita Boisseau, journaliste

Œuvres chorégraphiques Paradis ; Babelle heureuse

40 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Simone Forti

Description du fonds Collection de documents audiovisuels présentant des recherches artistiques, improvisations et ateliers de formation de la chorégraphe Simone Forti et représentatifs de ses travaux au cours des années 1990 et début 2000 (8 enregistrements vidéos ; < 0,5 ml).

Producteur du fonds D’origine italienne, née en 1935, Simone Forti émigre à Los Angeles dès l’âge de quatre ans. Après des études de psychologie et de sociologie, elle fréquente les milieux proches du courant de l’Expressionnisme abstrait et entame une carrière de peintre. À partir de 1955, elle participe à San Francisco aux ateliers d’Anna Halprin qui enseigne l’improvisation conçue comme performance artistique, puis intègre sa compagnie. En 1960, à New York, elle étudie la composition au Merce Cunningham Studio avec le musicologue Robert Dunn et se familiarise aux pratiques aléatoires. Elle y rencontre Trisha Brown, Lucinda Childs, Yvonne Rainer et Steve Paxton. Parallèlement aux premiers happenings auxquels elle participe, elle conçoit ses premières constructions de danse conceptuelles d’esprit minimaliste. À la fin des années 60, débutent ses études sur les mouvements des animaux au Zoo de Rome qui aboutiront au développement d’un vocabulaire de mouvements « naturels » qu’elle mettra en pratique dans des collaborations avec des musiciens. En 1986, c’est la création du « Simone Forti & Troupe » avec lequel elle développe plusieurs « portraits » naturels, géographiques ou historiques de lieux spécifiques. Elle élabore aussi une danse narrative mêlant la parole et le mouvement, qu’elle appelle « Logomotion ». Toujours active, elle enseigne dans le monde entier et continue à inventer des modules originaux d’exploration du mouvement. dates extrêmes 1989-2002 nature des documents vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sans rendez-vous personnes ou organismes Simone Forti (1935-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Simone Forti & Troupe

Œuvres chorégraphiques Touch ; News animation ; To be continued ; Animation ; A capella motion ; L.A. County library ; War and variations ; Highway

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 41 Fonds Four Solaire

Description du fonds

Archives du collectif Four Solaire (1975-1984), conservées par sa principale animatrice Anne- Marie Reynaud et couvrant les activités artistiques auxquelles cette dernière a participé avant son implantation au Centre chorégraphique régional de Nevers (4 ml)

Producteurs du fonds

Même si l’association « Le Four solaire » – avec pour objet le développement de « la pratique de la danse contemporaine » – est enregistrée par la Préfecture de Paris dès le 9 juin 1975, c’est véritablement en 1976 que démarre autour d’Anne-Marie Reynaud et d’Odile Azagury l’aventure de ce collectif d’artistes. Danseuses auprès de Carolyn Carlson, dans le Groupe de recherche théâtrale de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.), ces dernières ressentent le désir d’une danse plus engagée, plus en phase avec les questions sociales de leur époque, plus réaliste mais aussi fantasque et rieuse. Fritz Reinhart, créateur lumières, les rejoint et une première expression collective voit le jour avec « Collages », un spectacle composé à partir de moments chorégraphiques travaillés avec Carolyn Carlson et d’improvisations. Mais la vraie « pièce fondatrice » du Four Solaire, « Nom ou prénom », est créée à la Gaîté-Montparnasse en mai 1977. C’est le début d’une histoire de huit années, avec le soutien de Gilles Kléber qui administre l’association. Désir de petites formes, de pièces pouvant être agencées différemment d’un spectacle à un autre, goût d’une certaine « précision » dans l’écriture chorégraphique : c’est aussi un style de travail et de composition qui voit le jour et s’exerce création après création. En 1978, « On le raconte rue Biloko », pièce sarcastique et insolente, installe durablement le style Four Solaire. La pièce tournera jusqu’en 1981. L’activité du collectif ne connaît pas d’arrêt, tournant ici et là, dans un foisonnement incessant, ajoutant aux productions chorégraphiques, des défilés de mode, des participations à des émissions de variétés pour la télévision ou des spectacles de rues ou dans le métro. Tout le travail est partagé, dans une économie commune, et chacun se mêle non seulement de la composition chorégraphique et de l’interprétation, mais aussi de la scénographie, de la réalisation des costumes ou des supports de communication. Avec « Casablanca », en mai 1980, c’est le début d’une nouvelle phase dans la vie de la compagnie : la chorégraphie n’est plus collective mais est signée Picov Artur. De son côté, Anne-Marie Reynaud ne s’interdit pas à l’avenir de mener hors du groupe d’autres expériences de création, en son nom propre, souvent pour répondre à des commandes (cf. le fonds d’archives portant son nom). « Et je me retournerais vers toi… », créé en juin 1983 dans le cadre du Festival du Marais à Paris où la pièce est donnée de nombreux soirs, marque le triomphe de cette dernière période ; elle sera présentée jusqu’en 1985. La compagnie est alors très soutenue, visible ; elle fait partie des rares compagnies chorégraphiques « implantables » et travaille alors à son installation en Poitou-Charentes. Dernière production du groupe, définie comme « chorégraphie théâtrale », « Trompe cœur » (1984) est une pièce d’auteur pleinement assumée puisque c’est Anne-Marie Reynaud qui l’imagine et la crée (sans y danser), à la suite de la grande émotion qu’elle a ressentie en visitant l’exposition consacrée au peintre Balthus au Centre Georges Pompidou.

42 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Avec cette œuvre qui signe ainsi l’abandon du collectif, avec une chorégraphe nommée, c’est – en beauté – la fin du Four Solaire, même si le nom « Four Solaire » restera adjoint au label Centre chorégraphique régional de Nevers, dont A.-M. Reynaud est nommée directrice en 1984, jusqu’à sa transformation en Centre chorégraphique national (1989). dates extrêmes 1975-1984 nature des documents manuscrit ; photographie ; affiche ; programme ; dossier de presse ; coupure de presse ; document de diffusion ; document administratif ; vidéocassette ; enregistrement sonore ; maquette de costume ; partition chorégraphique

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Le Four Solaire (1975-1984) ; Odile Azagury, danseuse et chorégraphe ; Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) (1975-1980) ; Bernadette Doneux, danseuse ; Picov Artur, danseur ; Daniel Larrieu (1957-), danseur et chorégraphe ; Jean-Christophe Bleton, danseur et chorégraphe ; Henri Gendrot, compositeur ; Fritz Reinhart, créateur lumières ; Gilles Kléber, administrateur ; Centre chorégraphique régional de Nevers (1984-1989)

Œuvres chorégraphiques Collages ; Nom ou prénom ; Noir, habits blancs, midi noir ; Allecquere ; On le raconte rue Biloko ; Sonate n° 6 ; Vos rêves et les miens ; Ballade à Ménilmontant ; Casablanca ; Éphémère ; L’Antre temps ; Quai de l’arrivée ; Eréis ; Bal à blanc ; Vertige exquis ; Garance ; Impasse Félicité ; Tel quel pour mémoire ; Minerai ; De cendre et de braise ; Et je me retournerai vers toi… ; Aquatiques délices ; Trompe cœur

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 43 Fonds Lila Greene

Description du fonds Archives artistiques de la danseuse, performeuse et chorégraphe Lila Greene concernant ses œuvres personnelles ou en collaboration (notamment avec Mark Tompkins et Hideyuki Yano), ainsi que certaines de ses activités pédagogiques entre 1977 et 2008 (env. 2,5 ml).

Producteur du fonds Née en 1949 aux États-Unis, Lila Greene vit en France depuis 1975 et exerce son art aussi bien dans le domaine de la danse que du théâtre. Après une formation très complète en danse à New York, en Californie, puis à Paris, elle propose entre 1979 et 1982 avec Mark Tompkins, dans le cadre des Productions Lima Dreem et du Théâtre autarcique, de nombreux spectacles et performances atypiques. Parallèlement elle danse dans les chorégraphies de Hideyuki Yano (jusqu’en 1985), dans ses propres solos et chorégraphies ou encore lors d’événements exceptionnels (de « Masque dans la ville » à Nancy en 1982 à « L’heure où l’on ne savait rien » en 2001-2002 à Montpellier). Interprète pour d’autres chorégraphes encore (Kitsou Dubois et Stéphanie Aubin, notamment), elle est aussi comédienne auprès de Jean Jourdheuil et Jean-François Peyret, de 1990 à 1992, et artiste associée au Centre dramatique national de Languedoc-Roussillon-Les Treize Vents, dirigé par Jean-Claude Fall, de 1997 à 2004. Elle développe enfin des compétences complémentaires (langue des signes, culture chinoise, approches somatiques) qu’elle utilise dans les nombreuses actions pédagogiques qu’elle mène avec divers partenaires.

dates extrêmes 1977-2008

nature des documents manuscrit ; tapuscrit ; dossier de diffusion ; document de promotion ; programme ; correspondance ; photographie ; vidéocassette ; enregistrement sonore

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes Théâtre Autarcique ; Productions Lima Dreem ; Compagnie Lila Greene-Sunsets ; Mark Tompkins (1954-), acteur, danseur et chorégraphe ; Hideyuki Yano (1943-1988), danseur et chorégraphe ; Ma danse rituel théâtre ; Kitsou Dubois, danseuse et chorégraphe ; Stéphanie Aubin (1958-), danseuse et chorégraphe ; Centre dramatique national de Languedoc- Roussillon-Les Treize Vents ; Jean-Claude Fall (1947-), metteur en scène ; Jean Jourdheuil (1944-), metteur en scène ; Jean-François Peyret (1945-), metteur en scène ; Guo Shixing (1973-), écrivain ; Gabrièle Sparwasser, vidéaste ; Alain Longuet, réalisateur

44 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Œuvres chorégraphiques Aka-écarlate ; L’Arpenteur s’assoit sans chaise ; Arrêts sur la carpe ; Au puits de l’épervier ; Le Cas Muller ; Le Chant de la carpe ; Dans le vaste milieu ; Daily yours ; De l’autre côté de la lune ; De l’esprit d’escalier ; Démons ; Djaa la mode ; Double sens ; Éclats de ( ) ; L’État des mouches ; Flux-sape ; Géo-chorégraphie ; Giselle in Reno ; Gravité zéro ; L’Heure où l’on ne savait rien ; Humphrey, Humphrey ; Impair ; L’Inquiet Épicier ; Lima dreams ; Louche Mouche ; Maisons de verre ; Marco Polo ; Masque dans la ville ; La Nature des choses ; Pandora suite ; Propriétés ; Le Pupille veut être tuteur ; Régénérations ; Rigoles et buées ; Scènes d’ex ; Sneek preview ; Solstice d’été ; Solstice d’hiver ; Soupirs et cygnes ; Swooning slugs ; La Trilogie des hommes oisifs

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 45 Fonds Françoise et Georges Jacq

Description du fonds Série de 108 albums de photographies de grandes compagnies de danse classique et néoclassique ainsi que d’autres photographies, programmes et divers documents imprimés relatifs à des chorégraphes et interprètes, et à des spectacles de danse des années 1970 et 1980 (6 ml).

Producteur du fonds Françoise Jacq (née en 1925) et Georges Jacq (né en 1923) se passionnent pour le ballet à partir de 1972, après avoir assisté, au Palais des Sports de Paris, à une représentation de « Giselle » par le ballet du Bolchoï, avec Natalia Bessmertnova et Mikhail Lavrovski dans les rôles principaux. Dès lors, ils collectent de nombreux documents sur la danse et des critiques de spectacles. Georges, en amateur, dans les lieux où c’est possible, réalise de nombreuses photographies. Françoise organise la documentation dans des albums. L’ensemble constitue au fil du temps un témoignage personnel sur près de trente ans de ballet en région parisienne.

dates extrêmes 1972-1983

nature des documents photographie ; programme ; coupure de presse

état du fonds fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Ballets du XXe siècle ; Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe ; Ballets Roland Petit ; Roland Petit (1924-), danseur et chorégraphe ; Ballet de Cuba ; Kirov (Ballet) ; Ballet de l’Opéra de Paris ; Ballet ; George Balanchine (1904-1983), danseur et chorégraphe ; Ballet du Bolchoï ; Ballet de Wallonie

46 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Jeune Ballet de France (J.B.F.)

Description du fonds Documents relatifs aux activités de l’association « Le Jeune Ballet de France » et quelques-unes de ses tournées, notamment celle de 1995 au Cambodge (0,5 ml).

Producteur du fonds Issue des activités des « Jeunesses musicales de France » dès 1980, et organisée en structure autonome à partir de 1983, l’association « Le Jeune Ballet de France » (J.B.F.) est déclarée auprès des autorités le 31 janvier 1986. Dirigée par Robert Berthier (administrateur de la Compagnie Dominique Bagouet entre 1978 et 1982), elle a pour but d’offrir à de jeunes danseurs diplômés des conservatoires une plateforme de professionnalisation, par l’organisation de spectacles en France et à l’étranger, et l’invitation de chorégraphes pour des créations ou des reprises. L’association a mis un terme à ses activités durant la saison 2000-2001. dates extrêmes 1986-2001 nature des documents photographie ; tapuscrit ; programme ; document de diffusion ; coupure de presse ; ouvrage imprimé ; document administratif

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Robert Berthier, dirigeant d’institution culturelle ; Ben Van Cauwenbergh, danseur et chorégraphe ; André Prokowsky (1939-2009), danseur et chorégraphe ; Jeunesses Musicales de France (J.M.F.)

Œuvres chorégraphiques Le Bal des cadets ; Chansons françaises ; Les Trois Mousquetaires

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 47 Fonds Francine Lancelot – Ris et danceries

Description du fonds Archives artistiques et personnelles, archives audiovisuelles, bibliothèque et documentation professionnelle de Francine Lancelot, complétées par les archives administratives de la compagnie Ris et danceries (20 ml). Principaux documents ou dossiers : agendas personnels (1976-2003), partitions, notes de chorégraphie, plans de scène et autres documents concernant les pièces : « Quelques pas graves de Baptiste » (Opéra national de Paris, avril 1985), « Atys » (Opéra Comique, 1987), « Tempore et mesura » (Biennale de danse de Lyon, 1988), « Le Malade imaginaire » (Théâtre du Châtelet, 1990) ; autres notes, partitions, programmes, articles de presse etc. relatifs à des spectacles de danse de Ris et Danceries ; dossiers et carnets de notes concernant des collectages de danses traditionnelles et chansons à danser ; dossiers concernant la Basse Danse, la Renaissance française, le bal et les danses des xvie, xviie et xviiie siècles, les danses anciennes d’Angleterre, d’Italie, d’Espagne, la notation Feuillet et l’écriture Conté ; dossiers préparatoires pour des cours et conférences ; collection personnelle de livres, périodiques et partitions. Archives audiovisuelles : 58 supports concernant des spectacles de Ris et danceries, 11 supports concernant des participations de Ris et danceries à des opéras ou comédies ballets ; 36 supports relatifs à d’autres travaux et créations de F. Lancelot concernant la danse baroque ; 64 supports concernant la danse traditionnelle ; environ 300 bandes sons et 350 disques. Ce fonds complète les fonds spécifiques déposés parallèlement par Francine Lancelot à la Phonothèque de la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme à Aix-en-Provence, à Dastum, au centre Ti Kendalc’h, à la Cinémathèque de Bretagne, à Métive (Parthenay) et au Conservatoire occitan (Toulouse), au Département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, au Centre de musique baroque de Versailles et à la Cinémathèque de la danse.

Producteurs du fonds Née en 1929, formée à la danse classique et moderne, Francine Lancelot – après des débuts au théâtre – oriente rapidement sa carrière vers la redécouverte des danses populaires et de la danse baroque. En tant que chercheuse pour le C.N.R.S., elle conduit, dans les années 60 et 70, plusieurs missions de collectage de danses traditionnelles françaises, notamment en Bretagne, Languedoc-Roussillon, Aubrac et Vendée. En 1973, elle consacre sa thèse aux sociétés de farandoles en Provence et Languedoc, sous la direction d’Algirdas Julien Greimas. Elle y analyse le phénomène d’intégration d’une technique chorégraphique d’origine militaire à la danse populaire, par le biais des maîtres à danser, ainsi que le contexte sociologique de la pratique des farandoles. Francine Lancelot est aussi une actrice essentielle de la redécouverte de la danse dite baroque, art chorégraphique de cour et de théâtre des xviie et xviiie siècles. En 1980, elle crée la compagnie « Ris et danseries », dont le répertoire est composé de ces danses du Grand Siècle. En 1987, elle collabore avec William Christie et les Arts florissants pour la création d’« Atys » de Lully, qui connaît un très grand succès en France et à l’étranger. Chargée d’enseignement

48 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières à l’université, F. Lancelot poursuit son activité de transmission et d’enseignement jusqu’à son décès en décembre 2003. La compagnie « Ris et danceries » a été créée en 1980 à l’initiative de l’Institut de musique et danse anciennes de l’Ile-de-France, avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication. Dirigée par Francine Lancelot dès sa création, elle a été codirigée par François Raffinot de 1985 à 1989. Spécialisée dans les répertoires des xvie, xviie et xviiie siècles français, elle a cessé ses activités spectaculaires en 1995, pour se consacrer à la transmission des archives et du savoir de Francine Lancelot. dates extrêmes ca 1960-2003 nature des documents manuscrit ; autographe ; tapuscrit ; correspondance ; partition chorégraphique ; partition musicale ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ; programme ; document administratif ; photographie ; vidéocassette ; audiocassette ; enregistrement sonore ; ouvrage imprimé ; périodique ; disque ; maquette de costume ; estampe

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Ris et danceries ; William Christie (1944-), chef d’orchestre ; Andrea Francalanci (1949- 1994), danseur, chorégraphe et théoricien ; Béatrice Massin (1953-), danseuse et chorégraphe ; Rudolf Noureev (1938-1993), danseur et chorégraphe ; François Raffinot (1953-), danseur et chorégraphe ; Natalie Van Parys, danseuse ; Jean-Marie Villégier (1937-), metteur en scène ; Les Arts florissants

Œuvres chorégraphiques Quelques pas graves de Baptiste ; Atys ; Tempore et mesura ; Le Malade imaginaire ; Bal et ballets ; Rameau l’enchanteur ; Suitte d’un goût étranger ; Caprice ; Water music ; Partita ; Zarandanzas ; Danses historiques ; The Fairy Queen ; Les Indes galantes ; Castor et Pollux ; Bach-Suite ; Sarabande pour Jean-Philippe bibliographie Inventaire du corpus documentaire relatif à la thèse de doctorat de Francine Lancelot intitulée « Les sociétés de farandoles en Provence et Languedoc » / Céline Della Savia. Aix-en-Provence : Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, 2003. 151 p. [Inventaire du fonds « Ris et danceries »] / Cécile Coutin. Paris : Bibliothèque nationale de France (Département des Arts du spectacle), 2000.

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 49 Fonds José Limón

Description du fonds Collection de captations d’œuvres chorégraphiques de José Limón et de la Limón Dance Company, transmise à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du chorégraphe par le Limón Institute. Ces documents permettent d’approcher diverses facettes du chorégraphe, comme ses racines mexicaines ou ses références bibliques. La plupart des pièces filmées sont ici présentées dans plusieurs distributions distantes chronologiquement, jusqu’à très récemment (36 documents, env. 1,5 ml).

Producteur du fonds Américain d’origine mexicaine, José Limón (1908-1972) découvre la danse à l’âge de vingt ans. Après être entré à l’école de Doris Humphrey et Charles Weidman, tout en suivant des cours de danse classique, il intègre leur compagnie en 1930 ; il en sera le danseur principal en 1942-1943. En 1946, il crée sa propre compagnie et choisit Doris Humphrey comme directrice artistique. Après la Seconde Guerre mondiale, il crée et enseigne aussi bien aux États-Unis que, plus ponctuellement, au Mexique. Sa compagnie, dans les années 1950 et 1960 et jusqu’après la mort de son chorégraphe, va tourner dans le monde entier et la plupart des pièces de Limón sont célébrées comme des chefs-d’œuvre. Une des plus fameuses, « The Moor’s Pavane », continue d’être présentée dans le monde entier.

dates extrêmes ca 1950-2003

nature des documents Vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes José Limón (1908-1972), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Doris Humphrey (1895- 1958), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Limón dance company ; Limón institute

Œuvres chorégraphiques A choreographic offering ; Air ; Barren spectre ; Carlota ; La Cathédrale engloutie ; Chaconne ; Concerto grosso ; Dances for Isadora ; Day on earth ; The Emperor Jones ; The Exiles ; Fantomes ; Keeping still mountain ; La Malinche ; Magritte, Magritte ; Mazurkas ; Missa Brevis ; The Moor’s pavane ; Never no lament ; Psalm ; Scherzo ; Sonata for two cellos ; Symphony for strings ; There is a time ; The Traitor ; The Unsung ; The Waldstein sonata ; The Winged

50 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Léone Mail

Description du fonds Ensemble de photographies, programmes, affiches, arguments de ballet, maquettes de costumes documentant l’activité d’interprète et de chorégraphe de Léone Mail, principalement au sein de l’Opéra de Paris. On trouve aussi des documents relatifs à l’œuvre de Serge Lifar dont elle fut l’assistante : notamment des notes de chorégraphie et des photographies concernant « Suite en blanc » et « Variations » qu’elle remonta, et des enregistrements sonores de conférences et entretiens qu’elle lui consacra. Son activité pédagogique est représentée à travers divers documents dont des films, que complète encore une collection de partitions musicales et de disques (4 ml).

Producteur du fonds Née le 29 mai 1916 à Fécamp, d’abord élève de l’École de danse de l’Opéra de Paris, Léone Mail entre dans le corps de ballet en 1932. Elle devient Grand sujet en 1950, puis assistante de Serge Lifar, répétitrice générale des ballets et chorégraphe pour les ouvrages lyriques de 1954 à 1967. Parallèlement, elle est la maîtresse de ballet du Grand Théâtre de Bordeaux en 1952-1953, puis chorégraphe à la Comédie-Française de 1954 à 1958. Elle obtient en 1947 le prix de la meilleure troupe classique du Concours de chorégraphie organisé par les Archives internationales de la danse à Copenhague, avec sa pièce « Jeanne d’Arc ». Elle se consacre ensuite à la diffusion des œuvres de Serge Lifar notamment en dirigeant des remontages de ballets. Enseignante à l’école de musique de Saint-Denis et à l’Université de la danse, elle est nommée en 1970 première inspectrice de la danse auprès du ministère des Affaires culturelles, puis directrice adjointe du Centre national de danse contemporaine d’Angers de 1981 à 1984. Elle décède en 2001. dates extrêmes 1925-2001 (principalement 1932-2001) nature des documents programme ; affiche ; photographie ; enregistrement sonore ; disque ; film ; coupure de presse ; partition musicale ; manuscrit ; maquette de costumes

état du fonds fonds ouvert ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Serge Lifar (1905-1986) danseur et chorégraphe ; Ballet de l’Opéra de Paris ; Comédie- Française ; Grand Théâtre de Bordeaux ; Université de la danse ; Archives internationales de la danse (A.I.D.) (1932-1950)

Œuvres chorégraphiques Jeanne d’Arc ; Suite en blanc ; Variations

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 51 Fonds Daniel Nagrin

Description du fonds Collection de témoignages audiovisuels concernant la carrière du danseur, du chorégraphe et du pédagogue Daniel Nagrin (25 documents, env. 1 ml) : solos (des années 1940, 50 et 60 : « Spanish Dance », « Jazz : Three Ways ») et autres chorégraphies, mais aussi improvisations et ateliers de travail (« Steps », « The Edge Is Also a Circle », années 1970). Figure également dans le fonds, son film « The Art of Memory » (1985), véritable prise de position contre l’arme nucléaire qui a été diffusée dans le monde entier.

Producteur du fonds Danseur, chorégraphe et pédagogue, Daniel Nagrin (1917-2008) se forme à la danse moderne avec Martha Graham, Hanya Holm et Anna Sokolow. Il devient, durant la Grande Dépression aux États-Unis, un membre actif du New Dance Group, un collectif de danseurs et de travailleurs qui incarne alors une esthétique sociale en cherchant à réconcilier la culture du peuple avec l’élitisme inhérent à la nouvelle danse moderne. Il collabore aussi avec Helen Tamiris (1943-1962) sur la scène de Broadway pendant de longues années, et cosigne avec elle, qui deviendra son épouse, de nombreuses comédies musicales dans lesquelles il danse souvent. Parallèlement, comme chorégraphe indépendant, il est le créateur d’un vaste répertoire de solos au succès international qui témoigne de ses interrogations sur la condition humaine ou la violence de la guerre. En 1974, il crée la compagnie Workgroup, qui développe un travail autour de l’improvisation. Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la danse.

dates extrêmes 1948-1998

nature des documents Vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Daniel Nagrin (1917-2008), danseur, chorégraphe et pédagogue ; New dance group (1932-)

Œuvres chorégraphiques 19 upbeats ; Art of memory ; Changes ; Change to reel II ; The Edge is also a circle ; The Fall ; Fragments ; Indeterminate figure ; Jacaranda ; Jazz : Three times ; Man of action ; Not me, but him ; Peloponnesian war ; Poems off the wall ; Ruminations ; Silence in golden ; Spanish Dance ; Spring ; Steps ; Strange hero ; Word game

52 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Rudolf Noureev

Description du fonds Ce groupe de fonds réunit des archives et documents audiovisuels variés concernant la carrière ou la vie personnelle de Rudolf Noureev (captations de spectacles, interviews, hommages posthumes, documents privés), ainsi que des documents écrits, imprimés ou graphiques lui ayant appartenu (livres, périodiques, programmes, partitions musicales). Une partie des documents provient de la Foundation et une autre de Françoise Douce-Freitas. (25 ml).

Producteurs du fonds Rudolf Noureev est né, d’ascendance tartare, le 17 mars 1938. Après son enfance à Oufa (Bachkirie) où il pratique, contre l’avis de son père, la danse folklorique, puis la danse classique, il est accepté – à l’âge de 17 ans – à l’École Vaganova à Leningrad, où Alexandre Pouchkine le remarque et devient son professeur. En 1958, Rudolf – déjà âgé de 20 ans – est admis dans le corps de ballet du Kirov où il devient soliste (« Le Corsaire », « Don Quichotte », « Le Lac des Cygnes », « La Belle au bois dormant »). En 1961, lors d’une tournée avec le Kirov, le danseur éblouit le public parisien dans le rôle de Solor de l’Acte des ombres de « La Bayadère ». Le 16 juin, alors que la troupe s’apprête à s’envoler pour Londres, R. Noureev demande l’asile politique à l’aéroport du Bourget. Dès le lendemain, il est engagé dans les Ballets du Marquis de Cuevas et danse le 23 juin « La Belle au bois dormant » au Théâtre des Champs-Élysées. Il ne retournera dans son pays qu’en novembre 1989, après 28 ans d’exil, pour danser « La Syphide » sur la scène du Théâtre Kirov. En 1962, Rudolf Noureev part pour Copenhague où il étudie le style Bournonville auprès d’Erik Bruhn. Puis, Margot Fonteyn l’invite à Londres pour participer à un gala de charité et danser le « Lac des cygnes ». Cette rencontre va profondément marquer la vie artistique du danseur : Rudolf Noureev et Margot Fonteyn formeront désormais en scène, selon son expression, « un seul corps, une seule âme » dans « Giselle », le « Lac des Cygnes » ou encore « Marguerite et Armand » créé pour eux par Frederik Ashton en 1963. Dès lors, Noureev mène une carrière internationale auprès des plus grands chorégraphes tels que Frederick Ashton, Rudi van Dantzig, Roland Petit, Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley, Martha Graham ou Murray Louis. Il chorégraphie et interprète notamment « La Belle au bois dormant », « Don Quichotte », « Casse-Noisette », « Tancrède », « Roméo et Juliette », « Manfred » ou encore « La Tempête ». On le verra aussi dans des pièces inspirées du vocabulaire baroque sous la direction de Francine Lancelot (« Quelques pas graves de Baptiste », « Bach- Suite »). Fort d’une notoriété exceptionnelle dans le monde entier, Rudolf Noureev est nommé en 1983 directeur de la danse à l’Opéra de Paris. Fin août 1989, il n’est pas reconduit à ce poste mais est nommé par Pierre Bergé à l’automne « premier chorégraphe » du théâtre. Parallèlement à sa carrière de chorégraphe, l’artiste fait deux incursions dans le cinéma, jouant dans deux films : « Valentino » de Ken Russell (1977) et « Exposed » de James Toback (1982). En 1989, il danse dans la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein « The King and I », chorégraphiée par Jerome Robbins.

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 53 Ses dernières années sont marquées par la maladie, et par une nouvelle activité : la direction d’orchestre. Fin 1992, il remonte « La Bayadère » à l’Opéra de Paris : ce sera sa dernière apparition publique. Il décède le 6 janvier 1993 à Paris. La « Rudolf Nureyev Foundation » (RNF) a été créée par Rudolf Noureev en 1975 d’abord sous le nom de « Ballet Promotion Foundation ». Elle est basée au Liechtenstein et dispose d’un bureau à Zurich-Gockhausen en Suisse. Ses objectifs initiaux étaient la gestion de la fortune personnelle du danseur dont les premiers bénéficiaires ont été les membres de sa famille. La fondation a également pour but de soutenir le ballet par le biais d’aides financières accordées aux danseurs, aux compagnies. Elle encourage les échanges entre artistes de Russie et d’Europe. Née pendant la Seconde Guerre mondiale, Douce François-Freitas a découvert la danse classique grâce à Raymondo de Larrain qui réalisa les décors et les costumes de la « Belle au bois dormant » pour les Grands Ballets du Marquis de Cuevas. Elle rencontre Rudolf Noureev en 1969 et l’accueille, à l’occasion, dans la maison de son oncle, l’entrepreneur chilien Arturo Lopez Perez, à la Turbie près de Monaco. Amie et confidente du danseur, elle le suit fidèlement jusqu’à sa mort en 1993. Elle décède le 28 février 2005.

dates extrêmes ca 1950-2003

nature des documents ouvrage imprimé ; partition musicale ; coupure de presse ; périodique ; programme ; vidéocassette ; audiocassette ; correspondance ; manuscrit ; affiche ; autographe ; photographie ; tapuscrit ; dessin

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

personnes ou organismes Wallace Potts (1947-2006), réalisateur et archiviste ; Frederick Ashton (1904-1988), danseur et chorégraphe ; George Balanchine (1904-1983), danseur et chorégraphe ; Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe ; Erik Bruhn (1928-1986), danseur ; Flemming Flint (1936-), danseur et chorégraphe ; Margot Fonteyn (1919-1991), danseuse ; Isabelle Guérin (1961-), danseuse ; Sylvie Guillem (1965-), danseuse ; Jean Guizerix (1945-), danseur ; Charles Jude (1953-), danseur ; Francine Lancelot (1929-2003), danseuse, chorégraphe et universitaire ; André Larquié (1938-), dirigeant d’institution culturelle ; Kenneth Macmillan (1929-1992), danseur et chorégraphe ; Merle Park (1937-), danseuse et pédagogue ; Marius Petipa (1818-1910), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Jerome Robbins (1918-1998), danseur et chorégraphe ; Glen Tetley (1926-2007), danseur et chorégraphe ; Rudi Van Dantzig (1933-), danseur et chorégraphe ; Australian Ballet ; Ballet de l’Opéra de Paris ; Het

54 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Nationale Ballet ; Kirov (Ballet) ; London Festival Ballet ; Martha Graham Dance Company ; National Ballet of Canada ; Opéra de Paris ; Royal Ballet ; Scala ; Teatro alla Scala ; Wiener Staatsoper ; Centre national du costume de scène et de la scénographie (Moulins)

Œuvres chorégraphiques Apollon Musagète ; Bach Suite ; La Bayadère ; La Belle au bois dormant ; Auréole ; Casse- noisette ; Cendrillon ; Le Chant du compagnon errant ; Coppélia ; Le Corsaire ; Don Quichotte ; Giselle ; The King and I ; Le Lac des cygnes ; Manfred ; Marguerite et Armand ; Pierrot lunaire ; Quelques pas graves de Baptiste ; Raymonda ; Roméo et Juliette ; La Sylphide ; La Tempête ; Washington Square bibliographie Rudolf Nureyev : the life / Julie Kavanagh. Londres : Fig tree ; New York : Pantheon books, 2007. 810 p. Nureyev : an autobiography with pictures / Rudolf Nureyev. Londres : Hodder & Stoughton, 1962. 127 p. Rudolf Noureev, une étoile à Paris : collections de la Fondation Rudolf Noureev / Catalogue de l’exposition du Musée Carnavalet : 30 avril 1997- 27 juillet 1997. Paris : Paris Musées, 1997. 24 p. Nureyev : old masters paintings, european furniture and works of art, prints, musical instruments, textiles, ballet costumes and memorabilia from the collection of Rudolf Nureyev / [catalogue de vente]. New York : Christie’s, 1995. 307 p. Nureyev Part II : Christie’s, 20 et 21 november 1995 / [catalogue de vente]. Londres : Christie’s, 1995. 363 p. Rudolph Noureev : 1938-1993, costumes et photographies / [Exposition présentée au Centre national du costume de scène et de la scénographie à Moulins, 9 mai-11 novembre 2009] / Martine Kahane. Moulins-sur-Allier : Centre national du costume de scène ; Les éd. du Mécène, 2009. 159 p.

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 55 Fonds Cécile Proust

Description du fonds Collection de captations audiovisuelles de chorégraphies et performances de la danseuse Cécile Proust ou d’œuvres vidéo conçues avec Jacques Hoepffner entre 1991 et 2008, et notamment les « femmeuses actions » proposées par l’artiste (12 enregistrements vidéo ; 0,5 ml).

Producteur du fonds Danseuse contemporaine ayant traversé diverses formes de spectacle, interprète parmi d’autres pour Odile Duboc, le quatuor Albrecht Knust ou Alain Buffard, Cécile Proust développe depuis les années 1990 ses propres recherches chorégraphiques ainsi qu’un travail sur l’image avec le plasticien et vidéaste Jacques Hoepffner. En 1999, elle est choisie pour inventer avec lui une des roues du passage à l’an 2000 sur les Champs-Élysées à Paris et propose une œuvre vidéo-chorégraphique qui interroge les gestes de femmes dans de nombreux pays ainsi que leurs engagements politiques. En 2002, elle propose « Alors, heureuse ? », une œuvre multiforme qui traite de la sexualité vue du côté des femmes. Puis, en 2004, décidant d’approfondir radicalement ces questions, après sa rencontre avec la théoricienne Beatriz Preciado, elle met en chantier « femmeuses », un projet pluriel, artistique et théorique, nourri d’une recherche sur les interactions entre les pensées féministes, postcoloniales, queer et la postmodernité en art. Ce projet, qui rassemble artistes et théoriciens, interroge les liens entre ces théories et les arts plastiques, la performance et la danse. En résultent des « femmeusesactions » qui revêtent diverses formes : spectacles, performances, vidéos, site Web, textes, installations, programmations etc.

dates extrêmes 1991-2008

nature des documents vidéocassette

état du fonds fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Jacques Hoepffner, plasticien, photographe et vidéaste ; Laurence Louppe (1938-), écrivaine, critique et théoricienne de la danse ; Martha Rosler (1943-), plasticienne, théoricienne et critique d’art ; Martha Moore, danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Pascal Queneau, comédien et chorégraphe ; Ghyslaine Gau, comédienne et danseuse

Œuvres chorégraphiques L’envol de Lilith ; Entre chien et loup ; Attractions étranges ; Des gestes de femmes pour l’an 2000 (Les Roues) ; Alors Heureuse ? ; Por paso ; Le Bal des perceptions ; Femmeuses actions ; Final /ment /seule

56 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Anne-Marie Reynaud

Description du fonds Archives de la danseuse et chorégraphe Anne-Marie Reynaud, concernant son activité artistique personnelle parallèlement à l’aventure collective du Four Solaire (1975-1984) et après, notamment au sein du Centre chorégraphique national de Nevers qu’elle dirige entre 1984 et 1994 (4 ml)

Producteur du fonds Née en 1945, Anne-Marie Reynaud fait partie depuis fin 1974 du Groupe de recherche théâtrale de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) créé par Rolf Liebermann pour Carolyn Carlson et John Davis, et participe aux mémorables « L’Or des fous, Les Fous d’or » présentés au Théâtre de la Ville à Paris, ou « X Land » au Palais des Papes d’Avignon (1975). Auparavant, familière dès l’âge de 7 ans de la méthode Irène Popard qui lui est conseillée par son médecin de famille, elle a multiplié les expériences, danseuse à 25 ans, engagée dans diverses initiatives mêlant les disciplines artistiques, à Saint-Étienne et à Paris dans le mouvement d’agitation intellectuelle et politique qui marque les années 60, puis découvrant la technique Nikolaïs qui est pour elle une vraie révélation, et rejoignant enfin en 1973 « Les Ballets de la Cité » de Catherine Atlani. Au sein du G.R.T.O.P., l’envie vient à Anne-Marie Reynaud et Odile Azagury d’une danse « moins onirique », plus réaliste et plus engagée. De là va naître l’aventure collective du « Four Solaire » (voir le fonds d’archives concernant cette compagnie). Jusqu’en 1984, Anne-Marie Reynaud va être l’animatrice inlassable de ce groupe d’artistes, en phase avec son époque. À ce moment-là, la chorégraphe est nommée directrice du Centre chorégraphique régional de Bourgogne à Nevers, où elle présente la dernière création du collectif : « Trompe cœur ». Si le nom « Four Solaire » reste adjoint au label Centre chorégraphique régional jusqu’à sa transformation en Centre chorégraphique national (1989), c’est bien une autre période qui s’ouvre alors pour Anne-Marie Reynaud. Le « collectif » cède du terrain au chorégraphe individuel, auteur autant que coordinateur, comme c’est le cas aussi dans bien d’autres compagnies dans une époque où la politique publique de la danse tend à favoriser l’inscription territoriale de jeunes personnalités singulières, emblématiques de la « nouvelle danse », en leur offrant des lieux de création et de diffusion nouveaux. À Nevers, jusqu’en 1994, A.-M. Reynaud va produire maintes pièces chorégraphiques – dont « Drama », « Double tour » ou « Bal de masques » – en s’associant très souvent avec des artistes d’autres disciplines, musiciens, plasticiens, acteurs, etc. Parallèlement à des aventures solitaires ou des pas de côté moins connus, comme sa collaboration avec Bernard Lavilliers (1987), sa mise en scène de la cérémonie de clôture des 8e Jeux du Pacifique à Nouméa (1987), ou celle des 2e Jeux de la Francophonie à Evry (1994), ou encore, la même année, sa participation aux 4e Nuits fantastiques du Loto, la chorégraphe développe de nombreux projets avec des amateurs auxquels elle tient particulièrement. A partir de 1995, elle dirige le festival « Îles de Danses » au sein de l’organisme « Île de France Opéra et Ballet », avant d’être nommée à la tête du département de Pédagogie et Formation du Centre national de la Danse en 1998. Toujours prête à danser, elle chorégraphie aussi à l’occasion, comme pour le danseur Pedro Pauwels, un des solos de « Cygn etc. » (2000), ou « Pliages » (2005). Elle est décédée le 26 mai 2009.

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 57 dates extrêmes 1974-2001

nature des documents manuscrit ; photographie ; affiche ; programme ; dossier de presse ; coupure de presse ; document de diffusion ; document administratif ; vidéocassette ; enregistrement sonore ; partition musicale ; maquette de costume

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes Luc Ferrari (1929-2005), compositeur ; Giovanna Marini (1937-), chanteuse et compositrice ; Béniat Achary, chanteur ; Pedro Pauwels, danseur, chorégraphe et pédagogue ; Henry Fourès (1948-), pianiste et compositeur ; Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) (1975-1980) ; Gilles Kléber, administrateur ; Le Four Solaire (1975-1984) ; Centre chorégraphique régional de Nevers (1984-1989) ; Centre chorégraphique national de Nevers (1989-1994) ; Ile-de-France Opéra Ballet (IFOB) ; Centre national de la danse (C.N.D.)

Œuvres chorégraphiques Ma vagabonde ; Médée ; L’Arbre du voyageur ; Bal de masques ; Partita ; Solitude Transit ; Corazon 6 ; Norb Architas ; Dans l’éclat du moment ; Amonita ; Drama (per la danza) ; Valentine ; La Chambre de peinture ; Bistrot ; Concertino ; Mémoire d’éléphant ; Rayon de lune ; Carmen ; Scherzo inattendu ; Les Amants d’un jour

58 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Ea Sola

Description du fonds Archives de la chorégraphe franco-vietnamienne Ea Sola concernant son travail artistique de 1991 à 2006 et particulièrement ses créations : « Sécheresse et Pluie » (1995), « Il a été une fois » (1997), « La rizière des musiques » (1998), « Voilà Voilà » (1999), « Requiem » (2000), « Sécheresse et Pluie – Volume 2 » (2005). Outre une collection photographique importante et de très nombreux documents audiovisuels (documents de recherches, captations, interviews), le fonds rassemble les coupures de presse accompagnant la diffusion internationale des spectacles, les programmes, documents techniques ou administratifs (production, diffusion et relations publiques) ainsi que divers documents concernant la vie de la compagnie Ea Sola : notes de travail, documents de voyages, courriers (15 ml).

Producteur du fonds Chorégraphe française d’origine vietnamienne née en 1960, Ea Sola quitte son pays en 1974 et s’installe à Paris en 1978. Après des années de formation dans différents styles de théâtre et de danse, dont le Butô avec Min Tanaka, elle fonde en 1985 – avec Takuya Ishide et François Evangelisti – l’Ensemble Naka, tout en poursuivant une activité professionnelle d’actrice et danseuse. Grâce à des bourses de recherche, elle séjourne au Vietnam à plusieurs reprises entre 1991 et 1993. De ce retour et des recherches qu’il permet, va naître en 1995 « Sécheresse et Pluie », un spectacle dansé et chanté, auquel participe des femmes âgées, qui fera date. Suivront quatre autres pièces traitant de la mémoire, du deuil, du souvenir des morts et de la guerre, pour lesquelles Ea Sola s’inspire de traditions cérémonielles et théâtrales du Vietnam. En 2005, la chorégraphe reprend le sujet de sa création de 1995, et propose dans un nouveau spectacle (« Sécheresse et Pluie, volume 2 ») la confrontation symbolique sur scène de deux générations vietnamiennes, de jeunes danseurs professionnels faisant écho aux vieilles paysannes. Ce spectacle comme le précédent connaît une large diffusion internationale. dates extrêmes 1991-2005 nature des documents manuscrit ; correspondance ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ; programme ; document administratif ; photographie ; vidéocassette ; enregistrement sonore ; maquette de décor ; maquette de costume ; dossier technique

état du fonds fonds ouvert ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Ea Sola (1960-), danseuse et chorégraphe ; Ensemble Naka ; Ensemble Geste ; Opéra Ballet du Vietnam ; Festival de Hué ; Lê-Anh, Claude, photographe

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 59 Œuvres chorégraphiques Sécheresse et Pluie ; Il a été une fois ; La Rizière des musiques ; Voilà Voilà ; Requiem ; Sécheresse et Pluie – Volume 2

bibliographie Une histoire de « Voila Voilà » à travers les archives d’Ea Sola déposées au CND / réal. Valérie Urréa. Pantin : Centre national de la danse, 2006, 1 DVD. Une histoire de « Requiem » à travers les archives d’Ea Sola déposées au CND / réal. Valérie Urréa. Pantin : Centre national de la danse, 2006, 1 DVD.

60 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Janine Solane

Description du fonds Archives et documents relatifs à la danseuse et pédagogue Janine Solane, fondatrice en 1928 de la « Maîtrise de danse Janine Solane », et particulièrement à sa carrière d’interprète et de chorégraphe entre 1927 et 1965 : contrats et correspondance professionnelle, programmes, articles de presse et photographies (env. 1,5 ml).

Producteur du fonds Née en 1912, Janine Solane, après avoir étudié la danse classique, la danse expressionniste et le style d’Isadora Duncan, élabore son langage chorégraphique personnel qu’elle appelle « danse classique naturelle », en rapport étroit avec la musique. En 1932, elle ouvre à Paris, au sein du Montparnasse artistique, une école baptisée « Maîtrise de danse Janine Solane », qui sera dirigée après elle par sa fille Dominique, et qui accueille toujours de nombreuses élèves. Grande soliste, éprise de personnages forts comme Jeanne d’Arc, Janine Solane (« sculpture en marche », selon l’expression de Dominique Dupuy) est aussi une excellente meneuse de troupe. En 1938, lors de l’inauguration du Palais de Chaillot, puis après la Seconde Guerre mondiale, elle donne régulièrement des galas et présente des spectacles qui rassemblent jusqu’à 150 jeunes femmes. Elle crée de grandes fresques chorégraphiques sur des œuvres musicales classiques comme la « Symphonie pastorale » de Beethoven ou la « Grande Passacaille » de Bach. Janine Solane est aussi l’auteure du livre « Pour une danse plus humaine » (1950) et du disque : « La Belle au bois dormant, drame-féerie d’après le conte de Perrault » (sur une musique de Vivaldi et avec la voix de Gérard Philipe ; 1962). Elle décède en avril 2006. dates extrêmes 1927-1965 nature des documents manuscrit ; document administratif ; programme ; coupure de presse ; photographie

état du fonds fonds ouvert ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Dominique Solane, danseuse ; Maîtrise de danse-Janine Solane (1932-) ; Archives internationales de la danse (A.I.D.) (1932-1950)

Œuvres chorégraphiques La Belle au bois dormant ; La Fugue en sol mineur ; La Grande Passacaille ; Histoire de France ; Orphée ; La Pastorale ; La Symphonie des jouets ; La Symphonie pastorale

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 61 Fonds Théâtre du Silence

Description du fonds Documents et archives concernant les activités de création et de diffusion, et l’administration de la compagnie Ballet Théâtre du Silence durant son implantation à La Rochelle entre 1974 et 1986 (1 ml).

Producteur du fonds Fondé en 1972 par Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre, jusqu’alors danseurs au Ballet de l’Opéra de Paris, le Théâtre du Silence met en avant de nouvelles esthétiques de la danse et de la chorégraphie. Installée à La Rochelle dès 1974, la compagnie y crée de nombreuses pièces rassemblant de jeunes talents mais aussi des artistes de renom, et y participe à la diffusion de la danse en programmant divers événements. La compagnie connaît un grand succès en France comme à l’étranger. Elle est dissoute en 1986, année où la Compagnie Régine Chopinot s’installe dans la ville.

dates extrêmes 1971-1986

nature des documents coupure de presse ; document de diffusion ; programme ; affiche ; document administratif ; photographie

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Jacques Garnier (1940-1989), danseur et chorégraphe ; Brigitte Lefèvre (1947-), danseuse et chorégraphe ; Jean Guizerix (1945-), danseur ; Wilfriede Piollet (1943-), danseuse et pédagogue ; Michaël Denard (1944-), danseur et comédien ; Merce Cunningham (1919- 2009), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Andy De Groat (1947-), danseur et chorégraphe ; Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe ; Régine Chopinot (1952-), danseuse et chorégraphe ; Maison de la culture de La Rochelle

Œuvres chorégraphiques Le Cordon Infernal ; Tristan et Iseut ; Pawa ; Webern op. 5 ; Summerspace ; Carmina Burana

62 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Hideyuki Yano

Description du fonds

Archives artistiques et documents relatifs aux œuvres chorégraphiques de Hideyuki Yano et du groupe Ma danse rituel théâtre : cahiers personnels et notes de chorégraphies, photographies de représentations (créations ou tournées) et de répétitions des principales pièces créées en France, captations et films principalement réalisés par Alain Longuet, et divers documents de la compagnie. Un dossier complémentaire rassemble des documents relatifs aux différents hommages posthumes rendus au chorégraphe, principalement celui qui fut organisé à Saint-Florent le Vieil en 1997 (courriers, presse, programme). Enfin sont jointes à cet ensemble des notes de travail de Chantal Aubry, auteure d’une importante étude de l’œuvre de H. Yano. (env. 2,5 ml).

Producteur du fonds

Né à Tokyo en 1943, Hideyuki Yano part aux États-Unis en 1961 pour suivre des études littéraires, puis revient au Japon et s’intéresse au théâtre nô. En 1969, il crée ses premiers spectacles qui réunissent sur scène comédiens, danseurs et musiciens. Il s’installe à Paris en 1973 et fonde trois ans plus tard le groupe Ma Danse Rituel Théâtre, dont feront notamment partie Elsa Wolliaston, Lila Greene, Sidonie Rochon, Mark Tompkins, Karine Saporta et François Verret. Ses créations explorent les limites de la danse, aux frontières du théâtre et de la musique et sa figure – aujourd’hui en partie effacée et, à la fois, mythifiée – va occuper une place très particulière au sein de la nouvelle danse française. Tandis que parallèlement le public européen découvre le butô, de l’œuvre d’Hideyuki Yano se dégage l’idée que la danse est l’expression, non pas d’une technique, mais d’un état intérieur où la sensation et le désir sont au premier plan. L’artiste suscite ainsi des univers plastiques au pouvoir magnétique, notamment avec « Géo-chorégraphie » (1977), « Hana-Cristal fleur » (1979), « Au puits de l’épervier » (1983) ou le triptyque « Salomé » d’après Oscar Wilde (1986). En 1986, H. Yano devient directeur du Centre chorégraphique national de Besançon- Franche-Comté. Il décède à Paris en 1988. dates extrêmes ca 1970-1997 nature des documents

Photographie ; diapositive ; manuscrit ; tapuscrit ; coupure de presse ; dossier de presse ; revue de presse ; programme ; vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 63 personnes ou organismes Ma danse rituel théâtre ; Lila Greene (1949-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Sidonie Rochon (1949-), danseuse et chorégraphe ; Karine Saporta (1950-), danseuse et chorégraphe ; Mark Tompkins (1954-), acteur, danseur et chorégraphe ; François Verret (1955-), danseur et chorégraphe ; Elsa Wolliaston (1945-), danseuse et chorégraphe ; Chantal Aubry (1941-), écrivaine et journaliste ; Alain Longuet, réalisateur

Œuvres chorégraphiques Rivière Sumida ; La Mue ; Flux sape ; Géo-chorégraphie ; Impair ; Hana cristal fleur ; Aka- écarlate ; Hana 2 ; Work in progress ; Requiem ; Sillage ; Diario Marino ; Au puits de l’épervier ; Ciné-fiction ; Épilogue pour Salomé ; Salomé, parabole du désir ; Boulez-Répons ; Ishtar et Tammuz ; Une passion

bibliographie Yano : un artiste japonais à Paris / Chantal Aubry. Pantin : Centre national de la danse, 2008. 380 p.

64 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds La Zouze

Description du fonds Documents artistiques liés aux créations chorégraphiques de La Zouze-Cie Christophe Haleb, entre 2005 et 2010 : captations audiovisuelles, photographies, documents d’accompagnement et dossiers artistiques concernant les œuvres « Résidence secondaire » (2005-08), « Domestic Flight » (2006), « Evelyne House of Shame » (2007-08), « Liquide » (2009-10), et à la recherche photographique liée au projet « Evelyne » : « 2 Fresh 2 Die » (2008) (env. 1 ml)

Producteur du fonds Le chorégraphe Christophe Haleb, né en 1964, suit d’abord une formation de danse classique avant d’étudier lors de séjours à New-York au studio Lester Horton, puis avec Twyla Tharp, Lar Lubovitch, ou encore Peter Goss et Dominique Bagouet. Avec Anne Koren et Lisa Nelson, il expérimente un travail sur les perceptions et le mouvement, puis pratique la danse contact avec Gilles Musard, Mark Tompkins ou Steve Paxton. À partir de 1983, il devient interprète pour Rui Horta, Anne Dreyfus, Andy De Groat, Angelin Preljocaj, Daniel Larrieu et François Verret. En 1993, il fonde sa compagnie : La Zouze, et crée par ex. la « Marche des Vierges » au Théâtre de la Bastille, « Sous les pieds des citoyens vivants » au T.C.D., « Idyllique » au Théâtre de la Ville, « Yes, Yes, Yes » au Festival d’Avignon. La Zouze développe toujours ses projets dans plusieurs espaces de représentation et différentes temporalités de réalisation : productions chorégraphiques dans des théâtres institués, avec des espaces organisés et un public attribué, mais aussi à l’extérieur, « là où nous sommes exposés les uns aux autres, au plus proche des gens, de la vie quotidienne ». En 2008, autour des notions de cabaret et de salon artistique, le projet « Evelyne House of Shame » propose au public d’investir et de se réapproprier des lieux du patrimoine marseillais du xixe siècle, de dialoguer différemment avec l’espace architectural, son histoire, l’environnement sonore, la lumière et les corps qui viennent s’y rassembler. dates extrêmes 2005-2010 nature des documents DVD ; photographie ; document de promotion ; dossiers de création ; affiche

état du fonds fonds ouvert ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Christophe Haleb (1964-), danseur et chorégraphe ; Cyrille Weiner (1976-), photographe ; Alexandre Maillard, compositeur et musicien

Œuvres chorégraphiques Résidence secondaire ; Domestic Flight ; Evelyne House of Shame ; 2 Fresh 2 Die ; Liquide

a r t i s t e s e t c o m p a g n i e s chorégraphiques | 65 pédagogues et écoles Fonds Marcelle Bourgat

Description du fonds Documents de travail concernant la technique de la danseuse classique Marcelle Bourgat, et divers documents (dont des dessins de Jean Toth) concernant sa carrière d’interprète et de pédagogue (<0,5 ml).

Producteur du fonds Née en 1914 à Joinville, Marcelle-Claire Bourgat – tôt formée à la danse classique – est engagée dès l’âge de 15 ans à l’Opéra de Paris pour danser dans la sarabande de « L’éventail de Jeanne », avant d’y danser les grands rôles du répertoire. Elle est aussi interprète dans des programmes des Ballets russes de Monte-Carlo dirigés par René Blum. Elle propose également, avec sa sœur Alice, des récitals où se mêlent « extraits du répertoire classique, poèmes dansés, chorégraphies mystiques, évocations évangéliques et lyriques ». Après la Seconde Guerre mondiale, elle développe sa méthode pédagogique basée sur quatre « modes » de danse fondamentaux : « simple, naturelle, classique, associée », méthode dont elle expose les principes dans plusieurs publications parmi lesquelles sa « Technique de la danse » (1946) qui connaît une très large diffusion et de nombreuses rééditions.

dates extrêmes 1933-1964

nature des documents Manuscrit ; programme ; coupure de presse ; dessin

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Jean Toth (1899-1972), dessinateur ; École technique de l’enseignement de la danse ; École de danse Marcelle Bourgat

68 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds École supérieure d’études chorégraphiques (ESEC)

Description du fonds Documents relatifs à la pédagogie et au déroulement des enseignements proposés par l’École supérieure d’études chorégraphiques (ESEC) entre 1971 et 1986, et collection de fascicules et supports de cours (1,5 ml).

Producteur du fonds L’École supérieure d’études chorégraphiques, fondée en 1955 à l’initiative de Théodore d’Erlanger, propose une formation professionnelle pour tous les métiers de la danse et de la chorégraphie. Gérée au sein de l’Association pour le développement des études chorégraphiques, cette institution est agréée par le ministère de l’Éducation nationale et conventionnée avec l’Université Paris-VII. Elle propose trois cycles d’études (formation de base, spécialisation pédagogie ou scène, perfectionnement), se terminant soit par un certificat de participation par année de scolarité, soit par un diplôme de professeur de danse. Un brevet est aussi décerné au terme d’une formation de notateurs. L’ESEC cesse ces activités en 1986. dates extrêmes 1971-1986 nature des documents manuscrit ; correspondance ; document administratif ; tapuscrit

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Théodore d’Erlanger (1888-1971), mécène ; Jacqueline Challet-Haas (1934-), danseuse, pédagogue et notatrice ; Jean Challet (1934-), iconographe et traducteur ; Gilbert Canova (1929-1997), danseur et pédagogue ; Association pour le développement des études chorégraphiques bibliographie « L’École Supérieure d’Etudes Chorégraphiques, 1955-1986 » / Laetitia Doat et Ninon Prouteau, in Repères : Cahier de danse, n° 22, novembre 2008, p. 20-23.

p é d a g o g u e s e t é c o l e s | 69 Fonds Louise-Marie Goichot

Description du fonds

Collection de disques vinyles 33 tours ¹/³ (environ 300) et 45 tours (environ 150) des années 1960-1970 dont la majeure partie, éditée aux États-Unis, est destinée à l’apprentissage des différentes techniques de danse jazz (notamment les claquettes) avec des danseurs comme Danny Hoctor, Al Gilbert, Art Stone, Matt Mattox, Gus Giordano, Bob Audy, Luigi ou encore Lynda Gaché. La collection comprend également des enregistrements de comédies musicales américaines comme « Hair », « Follies », « Bubbling brown sugar » ou encore « Chicago », de danses traditionnelles du monde entier et en particulier des danses folkloriques israéliennes (2 ml).

Producteur du fonds Née en 1947 à Maubeuge, Louise-Marie Goichot décide de se consacrer à la danse après des études de langue à la Sorbonne. Tout au long de sa carrière, elle va entretenir un lien privilégié avec les États-Unis d’Amérique. Elle y part tout d’abord de 1976 à 1979 deux mois par an afin d’obtenir le diplôme d’enseignement de la danse de la Dance educators of America training school (New York), diplôme qu’elle est la première européenne à obtenir. Elle est ensuite invitée pendant cinq ans à venir donner des cours d’été à New York et Bowling Green (Université du Kentucky) où elle est l’assistante d’Henry Danton. Elle danse aussi avec Tracy Everitt. Professeure de danse depuis 1980 au Conservatoire à rayonnement départemental d’Argenteuil, elle donne aussi régulièrement des conférences d’histoire de la danse.

dates extrêmes ca 1960-1980

nature des documents disque

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Art Stone, danseur et pédagogue ; Robert Audy, metteur en scène et chorégraphe ; Lynda Gache, danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Al Gilbert (1921-2003), danseur ; Gus Giordano (1923-2008), danseur et pédagogue ; Danny Hoctor (-2003), danseur ; Luigi, Eugene Louis Facciuto dit, danseur et pédagogue ; Matt Mattox (1921-), danseur, chorégraphe et pédagogue

70 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Irène Popard

Description du fonds Documents relatifs à l’activité artistique d’Irène Popard, à l’élaboration de sa méthode pédagogique et à son enseignement au sein de l’École française d’assouplissement-Harmonie des mouvements (à partir de 1917) puis de l’École de Gymnastique harmonique et rythmique (à partir de 1921), ainsi qu’aux activités artistiques et pédagogiques de l’Association française de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.) et enfin de l’association des Amis de l’école Irène Popard. Sont notamment conservés dans ce fonds des papiers concernant l’élaboration de la méthode de gymnastique harmonique ainsi que l’enseignement de cette même méthode par Irène Popard et ses disciples. On trouve aussi trace de nombreuses activités artistiques d’I. Popard et de spectacles : aussi bien démonstrations de son école que véritables créations chorégraphiques, dont « La naissance des couleurs » créée en 1949 avec Serge Lifar. Les documents qui se rapportent à l’A.F.G.H.R. concernent les activités de l’association, la gestion du centre de formation Irène Popard et du réseau des écoles enseignant la gymnastique harmonique. On trouve aussi des dossiers relatifs aux actions de diffusion de la méthode menées par l’association ainsi qu’à l’organisation d’évènements commémoratifs (3 ml).

Producteurs du fonds Née le 30 septembre 1894 à Paris, décédée à Paris le 30 avril 1950, Marie Louise Antoinette Lièvre, dite Irène Popard, est la fondatrice d’une forme de gymnastique éducative connue sous le nom Gymnastique harmonique et rythmique, qu’elle développe sous l’influence de James Steele MacKaye, disciple de François Delsarte et d’Isadora Duncan, puis de Georges Demeny chez qui Irène se forme et s’initie au système dalcrozien de la Gymnastique rythmique. Après avoir œuvré comme infirmière pendant la guerre de 14-18, I. Popard enseigne dès 1917 au sein de l’École française d’assouplissement-Harmonie des mouvements, puis ouvre, en 1921, à Paris une école du mouvement réservée aux femmes et destinée à libérer leurs corps des contraintes que la société leur impose, tout en fondant l’Association française de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.). Dès 1923, l’école est autorisée à délivrer des diplômes de professeur. Les jeunes diplômées Irène Popard participent à la diffusion de la méthode en ouvrant des écoles de gymnastique harmonique en France et à l’étranger (New York et Alger par exemple). Des stages de perfectionnement sont organisés tous les ans pour les professeurs et Irène Popard fait régulièrement un tour de France de ses écoles. Cela lui permet d’exercer un contrôle sur ses anciennes élèves et sur la manière dont elles enseignent sa méthode. Elle se produit aussi avec ses élèves dans des manifestations gymniques et sportives aussi bien que lors de galas de bienfaisance, de réunions de syndicats, de fédérations d’aviation, de mouvements de jeunesse, etc. Parallèlement à ses publications pour faire connaître sa méthode, elle participe à l’élaboration d’une doctrine nationale pour le développement de l’éducation physique féminine, et fréquente volontiers les personnalités du monde politique et sportif. La presse se fait le relais de sa participation à de nombreux évènements mondains. En 1934, elle est nommée Chevalier de la Légion d’Honneur et accède au rang d’officier en 1948.

p é d a g o g u e s e t é c o l e s | 71 Irène Popard est également sollicitée pour organiser la figuration de ses élèves dans des oeuvres classiques du théâtre français, notamment à la Comédie-Française. En 1949, Georges Hirsch, administrateur de l’Opéra de Paris, lui propose d’établir la chorégraphie du ballet « La Naissance des Couleurs » en collaboration avec Serge Lifar (musique d’Arthur Honegger). L’Association française de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.), dont le fonds documente aussi l’activité, assure la continuité de l’enseignement de la gymnastique harmonique après la mort d’Irène Popard. En 1999, l’association devient la Fédération Irène Popard (fédération d’expression gymnique, harmonique et rythmique et disciplines associées).

dates extrêmes 1916-2001

nature des documents affiche ; manuscrit ; autographe ; correspondance ; coupure de presse ; photographie ; estampe ; dessin ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; enregistrement sonore

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

personnes ou organismes Jean Target (1910-1997), peintre ; Association française de Gymnastique harmonique et rythmique (A.F.G.H.R.) ; Association des Amis de l’École Popard ; Fédération française de Gymnastique ; École française d’assouplissement-Harmonie des mouvements ; Simone Caquille, danseuse et pédagogue ; Claude Chatel, danseuse et pédagogue ; Marie-Thérèse Eyquem (1913-1978), responsable politique ; Jeannine Lorca, danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Serge Lifar (1905-1986), danseur et chorégraphe ; Arthur Honegger (1892- 1955), compositeur

Œuvres chorégraphiques La Naissance des couleurs ; Les Sept contre Thèbes

bibliographie Irène Popard et la danse du feu / Marie-Thérèse Eyquem. Paris : Editions du Temps, 1959. 183 p. Cette gymnastique qui est aussi de la danse, Irène Popard aujourd’hui / Colette Buat, Claude Chatel et al. Paris : Chiron ; Association Danse-Sorbonne, 1987. 113 p. Site internet : www.irene-popard.com

72 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Claire Sombert

Description du fonds Archives témoignant de l’activité de la danseuse Claire Sombert dans sa fonction d’inspectrice de la danse de la Ville de Paris, et à la direction du Conservatoire de Danse Marius-Petipa (dossiers et carnets, documents pédagogiques), mais aussi collection des films réalisés par son association « Terpsichore » pour la diffusion de l’art chorégraphique, entre 1990 et 2000. Le fonds contient également des dossiers de notes de cours de danse et de descriptions d’œuvres classiques faites par Bruce Merrill, et des notes de chorégraphie concernant la pièce « Coppélia » (2 ml).

Producteur du fonds Née en 1935, Claire Sombert se forme à la danse à l’âge de 12 ans avec Yves Brieux de l’Opéra de Paris. En 1956, on la voit danser dans le film « Invitation to the Dance » de Gene Kelly, aux côtés d’Igor Youskevitch. Par la suite, elle crée de nombreux rôles qu’elle interprète au sein de plusieurs compagnies et avec des chorégraphes de renom tels Roland Petit, Maurice Béjart ou encore Mirko Sperenblek. En 1972, elle devient l’adjointe du directeur artistique et étoile du ballet de l’Opéra du Rhin, nouvellement fondé. En 1978, elle est nommée inspectrice de la danse pour l’enseignement dans les conservatoires de la Ville de Paris, qu’elle réorganise de façon profonde. Elle assure également la direction du Conservatoire de danse Marius-Petipa, fondé en 1980 à Paris, jusqu’à l’intégration de celui-ci au Conservatoire national de région en 1999. Elle décède en janvier 2008. dates extrêmes 1964-2000 (principalement 1985-1999) nature des documents manuscrit ; correspondance ; ouvrage imprimé ; partition chorégraphique ; affiche ; programme ; coupure de presse ; vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Thierry Malandain (1959-), danseur et chorégraphe ; Bruce Merrill, danseur et pédagogue ; Conservatoire Marius-Petipa ; Conservatoire national de région de Paris ; Association Terpsichore

Œuvre chorégraphique Coppélia

p é d a g o g u e s e t é c o l e s | 73 artistes plasticiens Fonds Patrick Bossatti

Description du fonds Archives artistiques, écrits personnels, articles et travaux universitaires du dessinateur et critique de danse Patrick Bossatti (1961-1993), concernant notamment son travail de création – avec le danseur Bertrand Lombard – de la « Mana Danse » (1988-90) et son doctorat en Arts plastiques (1993) (env. 15 ml).

Producteur du fonds Né en juin 1961 à Grenoble, Patrick Bossatti, après un Bac expérimental en Arts Plastiques, suit des études à l’École des Beaux-Arts de Reims (section Dessin animé), puis prépare une maîtrise, un DEA et un doctorat en Arts plastiques à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Il expose ses travaux graphiques au Salon de Montrouge en 1985, à la galerie du Théâtre de la Bastille en 1985 et 1986. Intéressé par la danse, il devient critique et écrit dans les revues « Gai Pied » (à partir de 1983), « Pour la danse » (1983-1985) et les « Saisons de la danse » (1986-1990). Très impliqué dans le milieu de la danse contemporaine, il organise notamment « Danse récital », une série de manifestations consacrées aux interprètes contemporains au Théâtre de l’Escalier d’or (1985), au Théâtre de la Bastille (1986), au New Morning (1987). Plus tard, en 1991, il est responsable du projet « Pour une nouvelle interprétation » au festival Montpellier Danse en 1991. Mais son importante œuvre graphique le lie aussi à la danse. Si dès 1984, il dessine « les traces d’une imaginaire cosmogonie » personnelle, sous les titres successifs : « le trajet des apparences », « le royaume du tain », « la condition des sommeils » – cosmogonie dont il étudiera la genèse et la signification dans son doctorat d’Arts plastiques –, il collabore particulièrement avec le chorégraphe Daniel Larrieu (compagnie Astrakan), notamment autour de la création de « Romance en stuc » au Festival d’Avignon 1985 (Cloître des Célestins). Pour cette création, il intervient comme graphiste et assistant pour le décor ; il réalise aussi jour après jour un « journal graphique » des répétitions de la pièce. « Au cours des nombreuses répétitions que j’ai dessinées depuis 1981, disait Patrick Bossatti en septembre 1988, la relation qui s’est établie avec les chorégraphes et leurs danseurs était complexe car ma présence ne se révélait pas indispensable à l’élaboration de leur œuvre. […] Je n’étais là ni pour noter le mouvement, ni pour le répertorier, encore moins pour en fournir une traduction chronologique. Il s’agissait en fait par cet exercice un peu téméraire d’acquérir une maîtrise graphique suffisante pour trouver une cohérence véritable entre le trait et la volonté qui l’ordonnait, saisir le cheminement d’une pensée : celle du chorégraphe révélée par l’interprétation, fixée aussitôt par le crayon, et la mienne regardant l’œuvre en chantier. » À partir de cette expérience, Patrick Bossatti va progressivement passer du dessin de danse à l’invention graphique de danses, dont un exemple majeur est la « Mana danse de nada » (1988- 1992) : des silhouettes sans nécéssairement de succession logique mais entretenant entre elles « au contraire, des rapports inégaux de latéralité, d’échelles, d’alternances rythmiques : bref, ce qu’il faut de liberté par rapport à un champ visuel établi, fut-ce celui d’une feuille de papier, pour contribuer réellement à ce qui s’appelle une “danse” » (selon les mots de

76 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Laurence Louppe). Bertrand Lombard, à qui l’œuvre graphique « Mana danse » a été offerte, entreprend d’interpréter la danse que porte ou propose le dessin, devant le dessinateur lui- même qui chaque fois redessine la danse : « Par un long échange entre patience et précision, j’exposais ma propre lecture des pages dessinées, Patrick Bossatti observait, affinait et guidait cette interprétation. Si Mana danse de nada a fini par être montrée, d’abord à des amis et par la suite à un public plus large, elle n’a jamais constitué un réel spectacle mais plutôt une occasion de partager cet échange entre interprétation et observation. Le plaisir direct de regarder un corps prendre progressivement possession d’un espace, mettre en évidence le cheminement même de la pensée d’abord notée et dessinée, puis transmise pour exister en chair et en os et devenir éventuellement souvenir ou pensée pour celui qui observe et qui peut à nouveau dessiner ce qu’il voit… » En 1989, après des mois de « déchiffrage » de la partition dessinée les deux artistes partent dans le Ladakh réinventer jour après jour une danse jamais figée, que l’un danse et que l’autre redessine : « une danse née du dessin et qui chaque fois y retourne », finalement représentée en public, telle un rituel, toujours à la lumière du jour, notamment au festival d’Avignon (1990) ou lors de « Danse à Aix » en 1992, souvent en parallèle d’une exposition des dessins de P. Bossatti. Entre autres « inventions de danse », on peut citer celle que le plasticien dessine en 1993, à la demande d’Alain Neddam, pour un spectacle tiré du texte de Paul Auster, « Espaces blancs ». En 1993, également, le 22 mars, Patrick Bossatti soutient sa thèse d’Arts plastiques intitulée : « Vers l’émergence et la cohérence d’un cosme » (sous la dir. d’Éliane Chiron). Il décède le 22 août de la même année. dates extrêmes 1974-1993 nature des documents Dessin ; tapuscrit ; affiche ; correspondance ; document de diffusion ; document administratif ; coupure de presse ; photographie ; programme ; partition chorégraphique ; film ; enregistrement sonore ; manuscrit

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Bertrand Lombard (1962-), danseur et chorégraphe ; Daniel Larrieu (1957-) danseur et chorégraphe ; Théo van den Boogaard (1948-), dessinateur ; Paul Auster (1947-), écrivain ; Dominique Brunet, danseuse et vidéaste ; Alain Buffard (1960-), danseur et chorégraphe ; Eliane Chiron, universitaire ; Régine Chopinot (1952-), danseuse et chorégraphe ; Vincent Druguet, danseur ; Marie-Christine Gheorghiu, danseuse et chorégraphe ; Alain Neddam

a r t i s t e s plasticiens | 77 (1957-), metteur en scène et pédagogue ; Kazuo Ohno (1906-), danseur et chorégraphe ; Jean-Pierre Raynaud (1939-), plasticien ; Cathy Rees, danseuse ; Jean Rudel (1917-2008), peintre et universitaire ; Emmanuel Sérafini (1965-), dirigeant d’institution culturelle ; Didier Silhol (1948-) ; James Smiley, danseur ; Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon ; Compagnie Astrakan ; Compagnie La Ronde ; Danse à Aix (1977-2005) ; Festival d’Avignon ; Gai Pied hebdo ; Institut des hautes études en Arts plastiques (IHEAP) ; Sida Solidarité Spectacle (1990-1998)

Œuvres chorégraphiques Mana danse de Nada ; La Peau et les os ; Romance en Stuc ; Anima ; Admiring La Argentina

bibliographie Mana danse de nada / [Catalogue d’exposition] de Patrick Bossatti et Bertrand Lombard ; préf. Alain Neddam. Le Creusot : LARC ; Paris : Association Vert sur Noir, 1992. 20 p. « Interprètes inventeurs » : « Cahiers du renard » n° 11-12 / Patrick Bossatti (dir.). Paris : Association nationale pour la formation et l’information Artistiques et culturelles (ANFIAC), 1992. 176 p.

78 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Lucien Caplain

Description du fonds Collection complète des illustrations réalisées par Lucien Caplain pour l’ouvrage « Ballets de l’Opéra de Paris » de Léandre Vaillat, publié en 1943, ainsi que trois maquettes de proposition de couverture pour l’ouvrage « Spessivtseva, Ballerine russe » (1942) du même auteur (0,5 ml).

Producteur du fonds Lucien Caplain est né à Paris le 31 mars 1892 au sein d’une famille tournée vers les arts. Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris et fréquente, après la Grande Guerre, les milieux artistiques de Montparnasse tout en travaillant comme dessinateur de mode et illustrateur de livres et de revues. Il habite à Sèvres pendant la Seconde Guerre mondiale et s’associe, après la Libération, en tant que dessinateur au service d’architecture de la Banque nationale pour le commerce et l’industrie. Il décède le 1er mai 1983 à Paris. dates extrêmes 1942-1943 nature des documents épreuve d’édition ; dessin

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Léandre Vaillat (1876-1952), écrivain et critique de danse ; Olga Spessivtseva (1895-1999), danseuse ; Opéra de Paris ; Ballet de l’Opéra de Paris

a r t i s t e s plasticiens | 79 Fonds Eugène Lacoste

Description du fonds Maquettes de costumes d’Eugène Lacoste pour le ballet « Sylvia ou la Nymphe de Diane » de Louis Mérante, créé à l’Opéra de Paris en 1876. Les documents, en partie aquarellés, comportent le tampon de la vente de l’Hôtel Drouot du 8 mars 1909 concernant l’« atelier de feu Eugène Lacoste, peintre dessinateur du Théâtre national de l’Opéra et des théâtres subventionnés » (94 dessins ; 0,5 ml).

Producteur du fonds Formé auprès de Léon Cogniet et d’Henri Cambon, Eugène Lacoste (1818-1908) est un peintre d’histoire et de portraits. Outre ses charges de peintre dessinateur de l’Opéra de Paris, il expose au Salon à Paris entre 1839 et 1875.

dates extrêmes 1876

nature des documents maquette de costume ; dessin

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Louis Alexandre Mérante (1828-1887), danseur et chorégraphe ; Ballet de l’Opéra de Paris

Œuvre chorégraphique Sylvia ou la Nymphe de Diane

bibliographie Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin : Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.

80 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Marcel Multzer

Description du fonds Dossier iconographique autour d’un projet de ballet intitulé « Houpette et Bigoudis », élaboré par Marcel Multzer avec la danseuse Jeanne Chasles, comprenant principalement des maquettes de costumes (croquis ou planches au crayon ou à l’encre) (<0,5 ml).

Producteur du fonds Marcel Multzer (1866 – 1937) est connu comme dessinateur de costumes pour l’Opéra- Comique. Les planches de ce dossier faisaient partie des documents appartenant à la danseuse Jeanne Chasles (1869-1939), collectionneuse de sources iconographiques sur la danse, qui furent dispersés après sa mort, une grande partie étant acquise par la Bibliothèque nationale de France. Le présent groupe de documents a été réuni par Mme Gilberte Cournand après la mort de l’artiste. dates extrêmes ca 1920 nature des documents maquette de costume ; dessin ; tapuscrit

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personne ou organisme Jeanne Chasles (1869-1939), danseuse et chorégraphe

Œuvre chorégraphique Houpette et Bigoudis ou la Table de beauté bibliographie Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin : Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.

a r t i s t e s plasticiens | 81 Fonds Jean-Michel Pourvoyeur

Description du fonds Collection de documents iconographiques (dessins, estampes, lithographies et photographies) relatifs à des artistes et œuvres liés aux Ballets russes de Serge de Diaghilev (1 ml)

Producteur du fonds Né en 1959 à Pointe Noire au Congo, Jean-Michel Pourvoyeur est diplômé de l’École du Louvre en 1982. Peintre partageant son temps entre New York et Paris, il crée en 1988 un décor pour le ballet « Turtles eat bones » de la compagnie Elisa Monte. Passionné par la danse et notamment par Nijinski et les Ballets russes, il réunit à titre personnel une importante documentation et des œuvres les concernant. Sa rencontre avec Françoise Reiss-Stanciu aboutira à leur collaboration pour l’édition du livre « Écrits sur Nijinsky » (1992), dans lequel il conçoit le cahier iconographique dont plusieurs reproductions concernent des documents de ce fonds. Il décède en décembre 1991.

dates extrêmes 1913-1929 ; 1942

nature des documents épreuve d’édition ; dessin ; lithographie ; photographie

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Françoise Reiss-Stanciu (1915-2001), universitaire et critique de danse ; Vaslav Nijinski (1889- 1950), danseur et chorégraphe ; Anna Pavlova (1881-1931), danseuse et chorégraphe ; Tamara Karsavina (1885-1978), danseuse ; Adolphe Bolm (1884-1951), danseur et chorégraphe ; Sofia Vassilievna Fedorova (1879-1963), danseuse ; Serge Lifar (1905-1986), danseur et chorégraphe ; Michel Fokine (1880-1942), danseur et chorégraphe ; Edmond Van Saanen Algi (1882-1958), architecte, peintre et décorateur ; Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963), écrivain ; Ballets russes de Serge de Diaghilev ; Georges Barbier (1882-1932), peintre et illustrateur ; Valentine Gross (1887-1968), peintre

Œuvres chorégraphiques Le spectre de la rose ; Jeux ; La Chatte ; Joan de Zarissa ; Cléopâtre

bibliographie Écrits sur Nijinsky / sous la dir. de Françoise Stanciu-Reiss ; iconographie : Jean-Michel Pourvoyeur. Paris : Chiron, 1992. 307 p.

82 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds André Quellier

Description du fonds Ensemble d’œuvres graphiques (croquis et esquisses, dessins, pastels) du peintre André Quellier consacrées aux spectacles proposés par la chorégraphe américaine, Katherine Dunham en France, entre 1947 et 1952, notamment aux œuvres « Veracruzana » et « Rites de passage » et, dans une moindre mesure, aux pièces « Adeus Terras », « Choros », « Shango » et « Batucada », qui correspondent aux programmes présentés à Paris auxquels Quellier a pu assister (env. 300 croquis, 81 dessins à l’encre, 76 pastels ; 2,5 ml).

Producteur du fonds Né en 1925, diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts, pensionnaire de la Casa Velasquez (1955), connu pour ses natures mortes et paysages, puis pour ses œuvres à sujets religieux et enfin pour son illustration de l’œuvre entier des Fables – d’après les dessins gravésde Jean-Baptiste Oudry – puis des Contes de Jean de La Fontaine (383 tableaux régulièrement exposés), André Quellier a commencé sa vie de peintre en se consacrant aux arts du spectacle : danse et mime principalement. Célèbre pour ses portraits de Marcel Marceau, il a aussi été le témoin et le collaborateur des spectacles de la danseuse et chorégraphe Katherine Dunham dans les années d’après-guerre. Au tournant des années 1950, il réalise une série importante de croquis, dessins et pastels qui constitue un témoignage majeur des œuvres de la chorégraphe et danseuse à l’époque de ses plus grands succès parisiens (1947-1950). Lorsqu’il rencontre Katherine Dunham, André Quellier est déjà familier des coulisses de la scène parisienne. Autorisé par relation à pénétrer les théâtres, il cherche à saisir la vie des salles de spectacles sous tous ses aspects. Sa rencontre avec la chorégraphe fut pour lui une source d’inspiration particulièrement féconde qui allait occuper sa production pour les cinq années à venir. Katherine Dunham appréciait particulièrement le regard qu’André Quellier portait sur son travail et lui confia l’illustration de la traduction française de sa thèse consacrée aux « Danses d’Haïti » (éditions Fasquelle, 1950), préfacée par Claude Lévi-Strauss. Admis à suivre le travail quotidien de la compagnie, lors des répétitions, des représentations, chaque fois que celle-ci se produisait à Paris – ce qui arriva quatre fois en cinq ans entre 1948 et 1953 – il devint, si ce n’est le dessinateur officiel de Katherine Dunham, du moins le témoin privilégié de l’activité parisienne de la compagnie. Ainsi ses dessins à la plume furent choisis pour illustrer les programmes des théâtres parisiens où la compagnie se produisait – comme le furent aussi ceux de Paul Colin – et lors du troisième passage de la compagnie à Paris, une exposition de dessins, pastels et tableaux fut accueillie pour une durée de deux mois au Théâtre des Champs-Élysées, obtenant un grand succès. dates extrêmes 1947-1952

a r t i s t e s plasticiens | 83 nature des documents dessin

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

personne ou organisme Katherine Dunham (1909-2006) danseuse et chorégraphe

Œuvres chorégraphiques Adeus Terras ; L’Ag’Ya ; Batucada ; Choros ; Maracatu ; Rites de passage ; Shango ; Suite brésilienne ; Veracruzana

84 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières théoriciens, écrivains, critiques et autres personnalités Fonds Gaston Capon

Description du fonds Dossier d’archives de l’écrivain et historien Gaston Capon réunissant ses notes de travail, manuscrits et épreuves de son livre « Les Vestris : le “diou” de la danse et sa famille, 1730- 1808 : d’après des rapports de police et des documents inédits » (Société du Mercure de France, 1908). S’y ajoutent des documents rassemblés pour ce travail, et notamment des lettres manuscrites de Noverre, Gardel, Gaëtan et Auguste Vestris, des courriers contemporains de Capon (Ambroise Tardieu, Pierre Louÿs), et d’autres documents concernant La Guimard (notamment la vente aux enchères des intérieurs de son ancien hôtel particulier à Pantin), ou encore des notes sur la vie de Jean-Georges Noverre (0,5 ml).

Producteur du fonds Dans ses nombreux ouvrages, Gaston Capon (1867-1940) – tour à tour écrivain, historien et chroniqueur – traite surtout de l’histoire culturelle de la France sous l’Ancien régime. Parmi les personnalités qu’il étudie figurent par exemple : Casanova, Mlle Deschamps, ou encore le prince de Conty, Louis-François de Bourbon. Son ouvrage sur les Vestris s’inscrit dans cet intérêt pour la vie mondaine du xviiie siècle.

dates extrêmes 1792-1913

nature des documents manuscrit ; autographe ; correspondance ; épreuve d’édition ; dessin

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Gaétan Vestris, (1729-1808) danseur et pédagogue ; Auguste Vestris (1760-1842), danseur et pédagogue ; Jean-Georges Noverre (1727-1810), danseur et chorégraphe ; Maximilien Gardel (1741-1787), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Ambroise Tardieu (1840-1912), archéologue et historiographe ; Pierre Louÿs (1870-1925), écrivain ; Marie-Madeleine Guimard (1743-1816), danseuse ; Mercure de France

bibliographie Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin : Centre national de la danse, 2001. 478-lx p. Les Vestris : le “diou” de la danse et sa famille, 1730-1808, d’après des rapports de police et des documents inédits / Gaston Capon. Paris : Mercure de France, 1908. 307 p.

86 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Anne Chiffert

Description du fonds Notes et documents de travail d’Anne Chiffert liés à des dossiers relatifs à la danse, traités dans le cadre de la Délégation à la danse ou de la Direction de la musique et de la danse du ministère de la Culture (1993-1997) – notamment la mise en place du Centre national de la danse (C.N.D.) –, ou liés à sa mission sur la carrière professionnelle du danseur (2004) (< 1 ml)

Producteur du fonds Née en 1947, historienne de formation, Anne Chiffert a été nommée déléguée à la danse en 1992, puis directrice de la musique et de la danse au ministère de la Culture et de la Communication en 1995. Dans ce cadre, elle mène une action résolue en faveur du développement des secteurs artistiques dont elle a la charge et contribue notamment à la modernisation du système français d’enseignement de la musique et de la danse. Après avoir instruit le dossier de création du Centre national de la danse au sein du ministère de la Culture, elle devient présidente du conseil d’administration de ce nouvel établissement public, position qu’elle occupe jusqu’en 2009, parallèlement à ses fonctions d’inspectrice générale de l’administration des affaires culturelles. En 2002, elle participe à une mission d’analyse et de propositions portant sur l’ensemble du dispositif d’éducation artistique en France. Puis en 2004, elle mène, à la demande du ministre de la Culture, une mission sur la carrière du danseur (formation, insertion professionnelle et reconversion). dates extrêmes 1993-1997 ; 2004 nature des documents manuscrit ; tapuscrit ; correspondance ; document administratif

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation personnes ou organismes Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984-1998) ; Association de préfiguration du Centre national de la danse (A.P.C.N.D.) (1995-1998) ; Centre national de la danse (C.N.D.) bibliographie La reconversion des danseurs : une responsabilité collective / Anne Chiffert et Maurice Michel. Paris : Ministère de la Culture et de la Communication (Inspection générale des Affaires sociales), 2004. 69 p.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 87 Fonds Gilberte Cournand

Description du fonds Documentation et archives professionnelles et personnelles de Gilberte Cournand témoignant de ses divers champs d’activité : critique de danse, libraire-galeriste, amateur d’art et figure importante du milieu de la danse durant la seconde moitié duxx e siècle. On trouve notamment dans ce fonds de très nombreux brouillons d’articles autographes, des textes de conférences, un ensemble important de photographies des années 50 aux années 80, plusieurs dossiers constitués autour de décorateurs, sculpteurs ou peintres liés à la danse, des notes et documents sur Lycette Darsonval, Solange Schwartz, le Marquis de Cuevas, Rudolf Noureev ou Claude Bessy, ainsi qu’une abondante correspondance échangée notamment avec Serge Lifar ou John Neumeier (5 ml).

Producteur du fonds Gilberte Cournand, passionnée de danse et désireuse d’en favoriser la connaissance mais aussi amateur et collectionneuse d’art, ouvre une librairie-galerie spécialisée en danse le 15 juin 1951. D’abord située Place Dauphine, la librairie déménage rue de Beaune en 1965. Elle cessera son activité en 1989. Outre son activité de libraire, Gilberte Cournand est également journaliste et critique de danse et suit de très près l’actualité des spectacles chorégraphiques. Elle donne de nombreuses conférences sur divers aspects de la danse et grâce à sa collection et à sa connaissance devient une experte sollicitée par divers musées à travers le monde, auxquels elle fait plusieurs donations. Elle décide en 2001 de transmettre sa bibliothèque et ses archives professionnelles à la médiathèque du Centre national de la danse, dont la salle de lecture porte désormais son nom. Elle décède en août 2005.

dates extrêmes 1947-2005

nature des documents coupure de presse ; manuscrit ; photographie ; programme ; correspondance ; dessin ; périodique ; autographe ; tapuscrit ; disque

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes Alexandre Benois (1870-1960), peintre et décorateur ; Claude Bessy (1932-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Maurice Charpentier-Mio (1881-1976), peintre et sculpteur ; Marquis George de Cuevas (1885-1961), mécène et directeur de compagnie ; Lycette Darsonval (1912-1996), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Serge Lifar (1905-1986),

88 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières danseur et chorégraphe ; Gilbert Mayer (1934-), danseur ; John Neumeier (1942-), danseur et chorégraphe ; Rudolf Noureev (1938-1993), danseur et chorégraphe ; Solange Schwartz (1910-), danseuse et pédagogue ; Hubert Yencesse (1900-1987), sculpteur ; Librairie-Galerie La Danse (1951-1989) bibliographie Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin : Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 89 Fonds Jeannette Dumeix

Description du fonds Dossiers de travail de Jeannette Dumeix élaborés à l’occasion de sa mission de recherche dans le cadre de la préparation de l’exposition « François Delsarte » au musée de Toulon en 1991, coproduite avec le Théâtre national de la danse et de l’image (T.N.D.I.) de Châteauvallon. Ils contiennent diverses sources concernant ce pédagogue et théoricien du mouvement (1811-1871) et des reproductions de pièces d’archives issues notamment de la Hill Memorial library (Louisiana State University). Ils font aussi apparaître le travail d’élaboration de l’exposition proprement dite (notes manuscrites, listes de documents exposés, plans, épreuves du catalogue, etc.) (1 ml).

Producteur du fonds Parmi les rencontres qui déterminent la carrière de danseuse et chorégraphe de Jeannette Dumeix, figure celle de Susan Buirge dont elle sera l’assistante de 1978 à 1982. En 1983, J. Dumeix crée, avec Marc Vincent, Artefact, cellule de recherches et de créations en danse contemporaine, à l’origine de plus de 20 pièces chorégraphiques, jusqu’en 2003. En 2002, elle réalise le film « Lexique dansé », puis fonde en 2004 Artefactlabo destiné à questionner le travail de la danse et sa réception par le biais de documentaires de création.

dates extrêmes 1990-1991

nature des documents Manuscrit ; tapuscrit ; ouvrage imprimé ; correspondance

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes François Delsarte (1811-1871), chanteur, théoricien du mouvement et pédagogue ; James Steele MacKaye (1842-1894), acteur, metteur en scène et pédagogue ; Samuel Silas Curry (1847-1921), pédagogue ; Hill Memorial library (Louisiana State University, Baton Rouge) ; Musée de Toulon ; Théâtre national de la danse et de l’image (T.N.D.I.) (Châteauvallon)

bibliographie François Delsarte 1811-1871, sources, pensée : [catalogue de l’exposition, du 21 mars au 14 mai 1991] / Carole Rambaud et Geneviève Vincent. Toulon : Musée de Toulon ; T.N.D.I., 1991. 127 p. François Delsarte : une anthologie / Alain Porte. Paris : I.P.M.C., 1992. 282 p.

90 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Isabelle Ginot

Description du fonds Archives professionnelles d’Isabelle Ginot relatives à sa thèse universitaire consacrée à Dominique Bagouet, ou à ses activités de critique : dossiers sur les spectacles, coupures de presse, notes de travail, interviews avec des chorégraphes, interprètes et autres personnalités. (2,5 ml)

Producteur du fonds Née en 1964, Isabelle Ginot est journaliste et critique de danse de 1983 au milieu des années 90. Depuis 1999, elle enseigne au département Danse de l’Université Paris 8 où elle est aujourd’hui habilitée à diriger des recherches. Elle a jusqu’en 2005 consacré la plus grande partie de ses travaux à l’analyse des œuvres en danse contemporaine et à la théorie de la critique. Également praticienne Feldenkrais, son activité s’oriente désormais vers l’analyse des pratiques somatiques, leur histoire et leur épistémologie. Elle a publié de nombreux articles érudits, ainsi que « La danse au xxe siècle » (avec Marcelle Michel, 1995) et « Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé » (1999). dates extrêmes 1987-2001 nature des documents coupure de presse ; document de diffusion ; programme ; manuscrit ; tapuscrit ; correspondance ; enregistrement sonore

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation personnes ou organismes Dominique Bagouet (1951-1992) danseur et chorégraphe ; Carnets Bagouet (1993-) ; Brigitte Asselineau, danseuse et pédagogue ; Chantal Aubry (1941-), écrivaine et journaliste ; Trisha Brown (1936-), danseuse et chorégraphe ; Susan Buirge (1940-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Odile Duboc 1941-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Hubert Godard, historien et universitaire ; Mark Tompkins (1954-), acteur, danseur et chorégraphe

Œuvres chorégraphiques Déserts d’amour ; Le Crawl de Lucien ; Assaï ; Le Saut de l’ange ; Les Petites Pièces de Berlin ; Meublé sommairement ; Jours étranges ; So Schnell ; Necesito, pièce pour Grenade bibliographie Dominique Bagouet, un labyrinthe dansé / Isabelle Ginot. – Pantin : Centre national de la danse (recherches), 1999. 303 p.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 91 Fonds Jean-Marie Gourreau

Description du fonds Collection de dossiers (env. 6 500) et de photographies (env. 60 000) autour de l’actualité de la danse et de la diffusion des œuvres chorégraphiques de tous styles entre 1970 et 2006, réunis dans le cadre de son activité de journaliste et critique de danse par Jean-Marie Gourreau (20 ml).

Producteur du fonds Directeur de recherches à l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), auteur de quelque 130 publications scientifiques et près de 400 publications techniques et de vulgarisation, Jean-Marie Gourreau, parallèlement à cette activité, pratique le métier de journaliste, photographe et critique de danse depuis 1970. Il a travaillé pour de divers supports : « Chaussons et petits rats », « Témoignage chrétien », « Valeurs actuelles », « Le Spectacle du monde », « Pour la Danse », « L’Avant-scène Ballet/ Danse », « E.P.S. », « Les Saisons de la Danse », « La Presse française », « Télex danse », « Danse- Danse-Danse », « Danse Light » (sous le pseudonyme de J. Deburau), etc. Dans ce cadre, il a réuni une très importante documentation sur les spectacles de danse, principalement présentés à Paris et en Île de France.

dates extrêmes 1970-2006

nature des documents dossier de presse ; manuscrit ; photographie ; programme ; document de diffusion ; coupure de presse

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

92 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Albrecht Knust

Description du fonds Archives et documentation professionnelle d’Albrecht Knust, comprenant notamment une très importante correspondance, de nombreux dossiers et documents directement liés à sa carrière, comme danseur et enseignant de danse (de chœurs de mouvements, particulièrement) mais surtout comme notateur et expert en cinétographie Laban : papiers et objets personnels ; correspondances générale, alphabétique et thématique ; notes de chorégraphie, croquis de mise en scène, textes, programmes, photographies de spectacles, articles sur la danse ; écrits théoriques dans leurs versions successives (« Abriss der Kinetographie Laban » ; « Handbuch der Kinetographie Laban » ; « Dictionary of Kinetographie Laban / Labanotation ») ; éléments de terminologie ; dossiers liés à l’International council of kinetography Laban (I.C.K.L.) ; partitions de la « Collection Knust de cinétogrammes » (plus de 200 notations) et de nombreuses transcriptions de danse impliquant A. Knust ou d’autres auteurs ; dossiers relatifs à l’enseignement de la notation ; documentation externe : périodiques, partitions musicales et publications diverses (25 ml).

Producteur du fonds Né à Hambourg le 5 octobre 1896, Albrecht Knust danse dès l’âge de 16 ans, et jusqu’en 1921, au sein de l’association de danse folklorique de sa ville, le Geestländer Tanzkreis. Délaissant des études de commerce, il devient alors, avec Kurt Jooss, l’élève de Rudolf Laban, et intègre en 1922 son groupe de danseurs professionnels, la Tanzbühne Laban. De 1924 à 1934, il dirige la Hamburger Labanschule où il fonde avec Azra, la fille aînée de Laban, le Tanzschreibstube (bureau de la notation). Parallèlement, dès 1926, il crée ses premières chorégraphies, en tant que maître de ballet du Friedrichstheater de Dessau pendant dix-huit mois : « Der Prinz von China » [« Le Prince de Chine »] et « Die Geschöpfe des Prometheus » [« Les Créatures de Prométhée »] qu’il remontera en 1933. À Hambourg, il commence à établir des partitions d’exercices et de danses chorales, et publie ses premiers articles sur la cinétographie, en relation avec les nécessités d’écriture qu’il rencontre dans son activité chorégraphique. En 1934, alors que Kurt Jooss et son groupe de danse quittent l’Allemagne pour l’Angleterre, après avoir remporté le concours des Archives internationales de la danse (A.I.D.) de 1932 avec « La Table verte », A. Knust laisse à Lola Rogge son école de Hambourg pour accepter la direction intérimaire de la Folkwangschule d’Essen. En 1935, ayant décidé de se consacrer presque exclusivement à la cinétographie, il fonde à la demande de Laban le Bureau de la notation à Berlin. L’été de cette même année, il note la chorégraphie de la danse de groupe de Laban d’après l’opéra de Wagner, « Rienzi », représentée au Zoppoter Waldoper, et avec Irmgard Bartenieff, chez qui il loge alors, transcrit en cinétographie Laban des danses historiques d’après Feuillet, Pécour et Taubert. Un autre travail important de notation est sa participation à l’établissement, dès l’hiver 1935-1936, des partitions des danses de groupe chorégraphiées par Laban pour les Jeux Olympiques de 1936 à Berlin. Ce spectacle – « Vom Tauwind und der neuen Freude » [« Vent de rosée et nouvelle joie »] – ne sera finalement pas représenté, en raison de l’opposition de Joseph P. Goebbels qui juge cette œuvre non- conforme à ses attentes, lors de la répétition générale du 20 juin 1936.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 93 À la fin de l’année 1936, le Bureau de la notation de Berlin est fermé, et tout enseignement de la cinétographie dissuadé puis interdit dans les écoles de danses d’Allemagne (ce qui – avec la fermeture de ses écoles – provoque le départ de Laban pour l’Angleterre en 1937). Albrecht Knust retourne alors à Hamburg-Bergedorf donner quelques cours dans son ancienne école, mais se consacre surtout à une première version de son « Abrégé de cinétographie Laban » qu’il soumettra à Jooss et à son proche collaborateur Sigurd Leeder, lors d’un voyage à Dartington en Angleterre. En 1939, invité par Pino et Pia Mlakar, A. Knust part s’installer à Munich avec sa mère. C’est là qu’il passe les années de guerre, jusqu’en 1945, officiant comme notateur du Bayerische Staatsoper. Il notera notamment, parmi d’autres chorégraphies des Mlakar, les pièces « Taler oder Geige » ou « Der Teufel im Dorf ». Knust est ainsi le premier à transcrire un ballet en entier, favorisant sa reprise ou sa transmission. C’est à partir de cette expérience qu’il constitue la masse des quelque 20 000 exemples documentant des problèmes de notation, qu’il organisera et présentera après la guerre dans son « Encyclopédie de la Cinétographie Laban » en huit volumes, une œuvre majeure jamais publiée. Devenu l’expert incontesté de la cinétographie, Albrecht Knust – qui reste toujours en contact avec Laban – donne, à partir de 1950, de nombreuses conférences dans différents lieux d’Europe et favorise la connaissance du système d’écriture dont des évolutions parallèles et parfois divergentes se développent des deux côtés de l’Atlantique, la cinétographie Laban en Allemagne et dans les pays latins, et la « Labanotation » dans le monde anglo-américain. En mai 1951, A. Knust est nommé en poste à la Folkwangschule par Kurt Jooss revenu en Allemagne, et crée le Kinetographisches Institut (baptisé depuis le Studio für Kinetographie) qu’il ne quittera plus, tout en œuvrant comme notateur du Ballet Jooss, notamment de la chorégraphie de « Colombinade » ou de « Christgeburt ». L’« Abriss » est publié dans une nouvelle édition en 1956 et une édition en langue anglaise paraît en 1958. À cette occasion, il fait une tournée de conférences aux États-Unis, à l’invitation de Nadia Chilkovsky et de la Philadelphia Dance Academy. Parallèlement, Lisa Ullmann, dernière compagne et exécutrice testamentaire de Laban, invite à Addlestone en 1959 tous les experts de la notation, lesquels décident de fonder un conseil international et de poursuivre ce travail d’échanges, afin d’essayer de réduire les différences intervenues entre les deux branches du système d’écriture, la cinétographie et la labanotation. C’est la naissance de l’International Council of Kinetography Laban (ICKL) dont A. Knust devient « chairman » en 1961, puis président à partir de 1969. À Essen, au sein de la Folkwangschule, Albrecht Knust prend sa retraite d’enseignant de notation en 1962, remplacé par une de ses collaboratrices, Diana Baddeley (puis Christine Eckerlé), mais il reste au sein de l’école en qualité de directeur de l’Institut de cinétographie, recevant les chercheurs internationaux, certains venant travailler à ses côtés durant plusieurs mois – notamment Jacqueline Challet-Haas, en 1960-1961. Il s’attache aussi à organiser ses archives en vue de sa retraite définitive prévue pour l’été 1978. Il ne terminera pas ce travail, décédant brusquement en mars 1978, à l’âge de 81 ans. Cependant ses archives ont pu, conformément à sa volonté, être transmises au Centre of Dance Studies (Jersey) dirigé par Roderyk Lange, qui en fait don ensuite, dans les années 2000, au Centre national de la danse.

94 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières dates extrêmes 1910-1978 nature des documents manuscrit ; autographe ; correspondance ; coupure de presse ; photographie ; dessin ; ouvrage imprimé ; périodique ; programme ; film ; microfilm ; partition chorégraphique ; note de mise en scène ; tapuscrit ; partition musicale ; épreuve d’édition

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne personnes ou organismes Rudolf Laban (1879-1958), danseur, chorégraphe et théoricien ; Kurt Jooss (1901-1979), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Roderyk Lange (1930-), choréologue et ethnologue ; Lisa Ullmann (1907-1985), danseuse et pédagogue ; Herbert Vogel, notateur ; Pino Mlakar (1907-2006), danseur et chorégraphe ; Sally Archbutt, danseuse et chorégraphe ; Diana Baddeley-Lange (1928-1981), notatrice ; Ingeborg Baier-Fraenger (1926-1994), danseuse, pédagogue et notatrice ; Irmgard Bartenieff-Dombois (1900-1981), danseuse, notatrice et théoricienne ; Nellie Biermann-Voogd, danseuse et pédagogue ; Jacqueline Challet-Haas (1934-), danseuse, pédagogue et notatrice ; Nadia Chilkovsky (1908-2006), danseuse, pédagogue et notatrice ; Inge Danker, danseuse, pédagogue et notatrice ; Martin Gleisner, danseur ; Ann Hutchinson-Guest (1918-), danseuse et notatrice ; Jan Krieger (?-1978), danseur ; Sigurd Leeder (1902-1981), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Marie-Luise Lieschke (?-1971), danseuse et pédagogue ; Ilse Loesch (1909-2006), danseuse, pédagogue et notatrice ; Emma Lugossy, danseuse, chercheuse et notatrice ; Valerie Preston-Dunlop, danseuse, notatrice et chercheuse ; Lola Rogge-Meyer (1908-1990), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Maria Szentpál (1919-1995), ethnologue et notatrice ; Dorothea de Vries- Hoffmann, danseuse, pédagogue et notatrice ; Jane Winearls (1908-2001), danseuse, pédagogue et notatrice ; Greta Wrage von Pustau (1902-1989), danseuse, pédagogue et notatrice ; Folkwanghochschule Essen ; Kinetographisches Institut (Essen) ; International council of kinetography Laban (I.C.K.L.) ; Centre for dance studies (Jersey) ; Dance notation bureau (D.N.B., New York) ; Laban Art of Movement Guild ; Laban Art of Movement Centre

Œuvres chorégraphiques Die Andächtige Frauen ; Aufbruch ; Der Bürger als Edelmann ; Dämmernde Rhythmen ; Erwachen ; Fackeltänze ; Faustwalzer ; Festliche Begrüssung ; Gegensätze ; Der Gesang der Zeit ; Geschichten aus dem Wienerwald ; Die Geschöpfe des Prometheus ; Götzendienst ; Hamburger Reigen ; Kunterbunte Polka ; Die lustigen Weiber von Windsor ; Der Maienkranz ; Menuet ; Nabukodonozor ; Das Narrenhaus ; Der Noye’s Fludde ; Opfergang 1 und 2 ; Orpheus ; Preciosa ; Der Prinz von China ; Reigen Arabeske ; Sakrales Tanzspiel ;

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 95 Der Schimmer ; Schnittertanz ; Sommernachtstraum ; Sprungtanz ; Strömungen ; Tannhäuser Bacchanal ; Trinklied ; Der Walzer von Novo Mesto ; Welle, Kreis und Trichter ; Wie lange noch ? ; Zur Sarabande von Bach ; Der Grüne Tisch ; Christgeburt ; Dithyrambus ; Die Feenkönigin ; Fausts Erlösung ; Der schwingende Tempel ; Der gefesselte Prometheus ; Agamemnons Tod ; Les Petits Riens ; Kampf der Farben ; Titan ; Alltag und Fest ; Gössling Marsch ; Fürst Igor ; Une nuit à Venise ; Rienzi ; Vom Tauwind und der neuen Freude ; Josephs- Legende ; Meistersinger ; Die verkaufte Braut ; Jahreszeiten der Liebe ; Taler oder Geige

bibliographie A dictionary of kinetography Laban (Labanotation) / Albrecht Knust. London : Macdonald and Evans, 1979. 2 vol. 420 et 162 p. « La correspondance d’Albrecht Knust : de l’amitié à l’histoire : l’exemple des lettres d’après- guerre » / Laurent Sebillotte et Jacqueline Challet-Haas. In « Quant à la danse », n° 5. Fontvieille : Mas de la danse ; Marseille : Images en manœuvre, 2007, p. 28-34. Les archives d’Albrecht Knust : donation de Roderyk Lange au Centre national de la danse / Laurent Sebillotte, avec Jacqueline Challet-Haas, 2005. En ligne : http://mediatheque. cnd.fr/themesTextes.php

96 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Antonine Meunier

Description du fonds Archives de la danseuse et pédagogue Antonine Meunier concernant notamment sa théorie et son système d’écriture de la danse (sténochorégraphie) ainsi que quelques projets de ballets (0,2 ml)

Producteur du fonds Née en 1877, Antonine Meunier se forme à l’École de danse de l’Opéra de Paris où elle est première danseuse jusqu’en 1926, avant d’y enseigner ainsi que dans des académies privées. Elle signe aussi des livrets de ballets et un ouvrage synthétique sur « La Danse classique (école française) » (1931). Elle œuvre également à la construction d’un système d’écriture de la danse classique qu’elle appelle « sténochorégraphie », en écho à la méthode de notation établie par Arthur Saint-Léon en 1852. Elle est promue en 1932 Chevalier de l’ordre national de la Légion d’Honneur en reconnaissance de ses services rendus au Théâtre aux Armées pendant la Première Guerre mondiale et de son dévouement à l’Académie de Musique et de Danse. Elle meurt le 12 mars 1972 à Paris. dates extrêmes 1916-1937 nature des documents photographie ; manuscrit ; partition musicale ; partition chorégraphique ; coupure de presse

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne personnes ou organismes Pierre Tugal (1883-1964), écrivain et critique de danse ; Ballet de l’Opéra de Paris

Œuvres chorégraphiques Danses de chez nous ; La Parade ; Le Parc enchanté ; Qui trop embrasse bibliographie Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin : Centre national de la danse, 2001. 478-lx p.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 97 Fonds Françoise Reiss-Stanciu

Description du fonds Archives professionnelles de Françoise Reiss-Stanciu relatives à ses travaux de chercheuse en danse et de critique, ainsi qu’à ses activités consacrées à Vaslav Nijinsky, notamment l’ouvrage collectif « Écrits sur Nijinsky » et l’exposition proposée en 1989 au Musée de la Seita à Paris (2 ml). Ce fonds complète le fonds principal déposé à Bibliothèque universitaire d’Angers puis transféré au Département des Arts du spectacle de la BnF.

Producteur du fonds Françoise Reiss-Stanciu (1915-2001) a mené une carrière à multiples facettes : après ses études de lettres, elle fut tout à la fois écrivaine, enseignante, journaliste et critique chorégraphique ou littéraire. Elle s’est plus particulièrement intéressée à Vaslav Nijinski auquel elle consacra sa thèse de doctorat d’esthétique (Sorbonne, 1956, publiée en 1957 sous le titre « Nijinsky ou la grâce »). C’est toujours à Nijinski et aux Ballets russes qu’elle consacra en 1989-90 la première exposition d’envergure en France, au Musée de la Seita à Paris. Elle enseigna aussi à l’École d’anthropologie (1969-1973) et à la Sorbonne (1974-1977) et proposa à la radio, une critique hebdomadaire des thèses soutenues en Sorbonne.

dates extrêmes 1941-2001

nature des documents manuscrit ; correspondance ; coupure de presse ; dossier de presse ; programme ; autographe ; tapuscrit ; document de diffusion

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

personnes ou organismes Vaslav Nijinski (1889-1950), danseur et chorégraphe ; Jean-Michel Pourvoyeur (1959- 1991), peintre ; Romola Nijinski (1891-1978) ; (1891-1972), danseuse et chorégraphe ; Vasile Stanciu (1900-1986), avocat et criminologue ; Ballets russes de Serge de Diaghilev ; Comité international Waslaw Nijinsky ; Association internationale des amis de Waslaw Nijinsky ; Musée de la Seita (1979-2000) ; Archives internationales de la danse (A.I.D.) (1932-1950) ; Marquis George de Cuevas (1885-1961), mécène et directeur de compagnie ; Lycette Darsonval, (1912-1996) danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Philippe Hériat (1898-1971), écrivain ; Ballet soviétique de Moscou

Œuvres chorégraphiques Trois siècles de danse à l’Opéra de Paris ; Roméo et Juliette

98 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières bibliographie Sur la pointe des pieds : annales chorégraphiques, 1951-1952 / Françoise Reiss. Paris : Revue Adam, 1952. 187 p. Sur la pointe des pieds : annales chorégraphiques 2 / Françoise Reiss. Paris : Lieutier, 1953. 185 p. Nijinsky : [exposition du] 15 décembre 1989 au 17 février 1990 au Musée-galerie de la Seita / Françoise Reiss-Stanciu, Laurence Courtillet, Jean-Hugues. Paris : Musée-Galerie de la Seita, 1989. 127 p. Écrits sur Nijinsky / sous la dir. de Françoise Stanciu-Reiss ; iconographie : Jean-Michel Pourvoyeur. Paris : Chiron, 1992. 307 p. Inventaire du fonds Françoise Reiss-Stanciu : R812000 / Cristiana Oghina Pavie, Valérie Neveu. Angers : Bibliothèque universitaire d’Angers, 2002. 63 p.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 99 Fonds Pierre Tugal

Description du fonds Archives de l’écrivain et critique de danse Pierre Tugal concernant ses recherches et projets d’ouvrages, principalement après la Seconde Guerre mondiale et la reprise des activités des Archives internationales de la danse (A.I.D.) en 1946, et jusqu’à sa mort. Le fonds regroupe notamment ses notes préparatoires à un ouvrage théorique sur la critique en danse, et des réflexions sur des thèmes aussi variés que les danses magiques ou macabres, les traditions indonésiennes ou d’autres pays, ou encore certaines œuvres de Maurice Béjart (1 ml).

Producteur du fonds Né en 1883 à Tauroggen en Courlande (Lettonie), alors administrée par l’Empire russe, Pierre Tugal s’installe en France vers 1917, où il publie d’abord des articles d’actualité politique. En 1931, il collabore pour la première fois avec Rolf de Maré lors de la tournée de la Comédie-Française en Suède que ce dernier a organisée. Cette même année, Tugal est nommé conservateur en chef des Archives internationales de la danse (A.I.D.) nouvellement fondées par de Maré. Il s’occupera – durant toute la période de fonctionnement de cette structure – de la bibliothèque et de ses collections, valorisant les fonds documentaires et gérant la programmation et l’organisation des différentes activités. Il est aussi rédacteur en chef de la revue des A.I.D. (1932- 1936). En 1935, il est cofondateur, avec Pierre Michaut et Fernand Divoire, de l’Association des écrivains et critiques de la danse. En 1942, il rejoint l’Organisation juive de combat. Après son retour à Paris en novembre 1944, Tugal reprend ses fonctions auprès des A.I.D. Il commence alors une activité intense de critique de danse pour de nombreuses publications et rédige ou prépare plusieurs ouvrages. Il participe, en 1948, au projet d’une nouvelle revue, « La Danse », avec Edmond Linval, Dinah Maggie, et Ferdinando Reyna. Président fondateur de l’association « Atelier de la danse », animée par Jacqueline Robinson, en 1955, il y organise les « Reflets de danse » qui présentent, entre autres, les danseuses Olga Stens ou Karine Waehner. Il mène aussi dans les années 50, au sein de l’Hôpital psychiatrique de Charenton-Saint Maurice, une recherche sur la valeur thérapeutique de la danse et ses applications rééducatives. Les présents documents sont – parmi les papiers personnels de Pierre Tugal – les seuls repérés actuellement, sa bibliothèque et sa documentation ayant été dispersées ou détruites à sa mort en 1964.

dates extrêmes 1935-1964

nature des documents Manuscrit ; tapuscrit

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

100 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières personnes ou organismes Pierre Tugal (1883-1964), écrivain et critique de danse ; Archives internationales de la danse (A.I.D.) (1932-1950) ; Maurice Béjart (1927-2007), danseur et chorégraphe

Œuvre chorégraphique Symphonie pour un homme seul bibliographie Sanja Andus-L’Hotellier, « The Archives internationales de la danse (1931-1952) : introductory reflections on memory in dance ». In Discourses in Dance, vol. 3, n° 1, 2005, p. 81-97. Les Archives internationales de la danse 1931 à 1952 / Inge Baxmann, Claire Rousier, Patrizia Veroli (dir.). Pantin : Centre national de la danse, 2006. 247 p. Körperwissen als Kulturgeschichte : Die Archives Internationales de la Danse / Inge Baxmann (dir.). Munich : K. Kieser Verlag (Wissenskulturen im Umbruch ; vol. 2), 2007. 167 p. Franz Anton Cramer : « Die Erfindung der Tanzwissenschaft : Das internationale Tanzarchiv von Paris ». In : TanzJournal 5 (octobre) 2006, p. 11-13. Dossier Pierre Tugal (49 pièces) dans les archives de la Société des Gens de Lettres (S.G.D.L.), Archives Nationales, cote 454 AP 422.

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 101 Fonds Lisa Ullmann

Description du fonds Archives professionnelles de Lisa Ullmann concernant la cinétographie et, plus généralement, les différents systèmes d’écriture du mouvement. On y trouve également des documents relatifs à son enseignement de la danse et à ses recherches chorégraphiques. Enfin plusieurs dossiers concernent les activités et conférences de l’International Council of Kinetography Laban (I.C.K.L.) qu’elle a fondé en 1959. Ce fonds, donné par Lisa Ullmann à Roderyk Lange pour compléter les archives d’Albrecht Knust que ce dernier conservait au sein de son Centre of Dance Studies, à Jersey, a été transmis par R. Lange en même temps que le fonds Knust (2 ml).

Producteur du fonds Lisa Ullmann (1907-1985), élève de Rudolf von Laban, devient une de ses collaboratrices les plus fidèles, d’abord dans l’école Folkwang à Essen, puis à Dartington en Grande-Bretagne, où Laban s’est exilé en 1938. Avec lui, elle œuvre pour la mise en place et la propagation du système d’écriture conçu par Laban, la cinétographie, et son application plus large à l’analyse du mouvement. Elle cofonde, toujours avec Laban, le Art of movement studio à Manchester (1948) et la Laban Guild (1949). Exécutrice testamentaire de Laban, elle invite après la mort de ce dernier, en 1958, tous les experts de la notation, lesquels décident de créer un conseil international et de poursuivre ce travail d’échanges, afin d’essayer de réduire les différences intervenues entre les deux branches du système d’écriture, la cinétographie et la labanotation. Ce sera le moment fondateur de l’International council of kinetography Laban (1959).

dates extrêmes 1940-1974

nature des documents manuscrit ; tapuscrit ; correspondance ; ouvrage imprimé ; périodique ; partition chorégraphique

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

personnes ou organismes Rudolf Laban (1879-1958), danseur, chorégraphe et théoricien ; Albrecht Knust (1896-1978), danseur et notateur ; Roderyk Lange (1930-), choréologue et ethnologue ; International council of kinetography Laban (I.C.K.L.) ; British dance notation society ; Dance notation bureau (D.N.B., New York) ; Kinetographisches Institut (Essen) ; Language of dance centre (L.O.D.C., Londres) ; Centre for dance studies (Jersey)

102 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Léandre Vaillat

Description du fonds Archives de l’écrivain, journaliste de danse et librettiste de ballets, Léandre Vaillat. Le fonds est composé principalement de dossiers regroupant manuscrits, brouillons, notes de travail, coupures de presse, lettres et courriers divers concernant divers projets professionnels : chroniques sur l’actualité de la danse, livrets de ballets, émissions radiophoniques, ouvrages d’histoire de la danse, etc. Outre les manuscrits de ses principaux livres sur la danse, sont réunis ceux de plusieurs de ses livrets (« La Belle Meunière », « Le Turc amoureux », « Le Nocturne de Nohant », « A chacun son destin » « Bagatelle », etc.), et un dossier de reconstitution de « La Sylphide ». Figurent encore dans le fonds une série complète des planches d’illustration de l’ouvrage « Réflexions sur la danse » (1947), soit 43 lithographies en couleurs réalisées par François Barette, et une lettre dactylographiée d’Isadora Duncan en date du 14 mai 1913 (sous-dossier « Grèce ») (1,5 ml).

Producteur du fonds Léandre Vaillat (1876-1952), journaliste et écrivain, fait paraître en 1904 ses premiers articles consacrés non pas à la danse mais à l’art de son temps, à l’urbanisme ou, plus tard, au régionalisme. En 1937, il est membre d’une commission chargée de préparer la section régionale de l’exposition internationale « Arts et techniques appliqués à la vie moderne » de Paris. Son ouvrage « Histoire de la danse » est publié en 1942. Suivent « La Taglioni » (1942), « Ballets de l’Opéra de Paris » (1943), « Olga Spessivtseva » (1945), « Réflexions sur la danse » (1947) puis « La Danse à l’Opéra de Paris » (1951). Léandre Vaillat est également préfacier pour de nombreux ouvrages, conférencier (cf. par ex. son cycle de conférences-récitals « Les samedis de la danse » organisé à la Comédie des Champs-Élysées en 1942), et anime des émissions radiophoniques. Son activité de librettiste de ballet commence semble-t-il en 1911 avec « Le Turc amoureux », et se termine avec « La Belle Meunière », cosigné avec David Lichine et créé en 1949 par le Grand Ballet de Monte-Carlo. dates extrêmes 1910-1952 (principalement 1927-1952) nature des documents manuscrit ; coupure de presse ; correspondance ; autographe ; épreuve d’édition ; livret de ballet ; partition musicale

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement

théoriciens , écrivains, critiques e t a u t r e s personnalités | 103 personnes ou organismes François Barette (1899-1979), peintre ; Marquis George de Cuevas (1885-1961), mécène et directeur de compagnie ; Boris Kniaseff (1900-1975), danseur, chorégraphe et pédagogue ; David Lichine (1910-1972), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Isadora Duncan (1877- 1927), danseuse et chorégraphe ; Grand Ballet de Monte-Carlo ; Ballet de l’Opéra de Paris

Œuvres chorégraphiques Le Turc amoureux ; La Belle Meunière ; Le Nocturne de Nohant ; À chacun son destin ; Dominos ; Princesse Brambilla ; Parny ; Bagatelle ; La Sylphide

104 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières théâtres et lieux de diffusion Fonds Danse à Aix

Description du fonds Archives artistiques du festival d’été de « Danse à Aix » (1976-2005) et des autres programmations saisonnières initiées à partir de 2002 : « Macadam » (dédié à la danse hip-hop et de rue), « Danse au futur » et « Danses d’alentours ». Le fonds, classé chronologiquement et par compagnie retrace toute l’histoire du festival et propose par programme des documents concernant les compagnies et artistes invités, des dossiers de diffusion, des fiches techniques, des feuilles de salle, revues de presse, affiches, photographies, etc. (12 ml)

Producteur du fonds Le festival « Danse à Aix » voit le jour le 20 juillet 1977 à l’instigation du Comité Officiel des fêtes de la ville d’Aix-en-Provence. La volonté affichée de ce festival est de « transformer Aix et sa zone piétonne en Académie provisoire de la danse ». Cette déclaration d’intention sonne comme le véritable acte de naissance du festival. Pourtant, les premiers tâtonnements sont visibles dès 1975, date à laquelle une place est accordée à la danse dans la manifestation « Saison d’Aix » alors majoritairement dédiée à la musique et l’art lyrique. Le festival se déploie en plusieurs activités : spectacles, conférences, colloques, stages, projections vidéo, cours et répétitions publics, ateliers pour les amateurs. Le festival accorde également une large part aux écoles et aux compagnies de la région. Les « projets de rue », développés à partir de 1981, sont aussi une de ses caractéristiques. Ils ont pour but de présenter au public des créations chorégraphiques conçues en fonction de l’identité urbaine aixoise. Déjà présente au Comité officiel des fêtes pour les activités danse, Ginette Escoffier devient directrice artistique du festival en 1981. Elle le restera jusqu’en 2001. Durant la période 1977-1980, Rosella Hightower occupe la fonction de conseillère artistique suivie de 1981 à 1987 par Susan Buirge. En 2002, Patrice Poyet prend la direction du festival. Autour de l’événement que constitue la programmation d’été, le festival met alors en place un certain nombre d’autres manifestations présentées tout au long de l’année. Au fil des ans, cette manifestation majeure consacrée à la danse tant classique que moderne et contemporaine, va favoriser la rencontre de créateurs de renom et de jeunes talents et « Danse à Aix » acquiert un statut d’incontournable parmi les festivals de danse. En 2005, malgré ce succès indéniable et la renommée internationale de la manifestation, les collectivités locales décident de mettre fin à leur soutien financier, ce qui conduit à la cessation immédiate de toutes les activités. Le festival et l’association « Danse à Aix » sont dissous en 2005, tandis qu’une soirée d’adieu et d’hommage est organisée le 8 décembre dans un climat polémique.

dates extrêmes 1976-2005

106 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières nature des documents affiche ; correspondance ; document administratif ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ; programme ; dossier technique ; photographie ; DVD ; cédérom ; vidéocassette

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne personnes ou organismes Comité officiel des Fêtes de la Ville d’Aix-en-Provence ; Ballet Preljocaj ; Ginette Escoffier, dirigeante d’institution culturelle ; Rosella Hightower (1920-2008), danseuse et pédagogue ; Susan Buirge (1940-), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Patrice Poyet, dirigeant d’institution culturelle ; Christiane Robin, photographe bibliographie Danse à Aix : le roman d’un festival / textes : Philippe Noisette ; photographies : Christiane Robin. Aix-en-Provence : Festival international Danse à Aix, 1997. 77 p.

t h é â t r e s e t l i e u x d e d i f f u s i o n | 107 Dossiers de lieux

Description du fonds Collection ouverte de dossiers de lieux significatifs du paysage chorégraphique français (théâtres, festivals, écoles, organismes professionnels, etc.), regroupant par territoire et par organisme des documents officiels, des programmes et brochures saisonnières, des dossiers de presse et revues de presse, des courriers et pièces d’archives, depuis les années 1960 mais plus systématiquement depuis 2000 (env. 1 000 dossiers, couvrant 400 villes en France et diverses structures dans env. 70 pays ; 85 ml).

Producteur du fonds Ce fonds a été initialement constitué au sein des collections de la médiathèque du Centre national de la danse par fusion d’ensembles d’abord séparés, provenant notamment du Théâtre contemporain de la danse et de la donation de Mme Gilberte Cournand (2001). Il est alimenté en permanence à partir de la documentation reçue ou collectée couramment par le C.N.D. depuis sa création, ainsi que grâce à divers apports extérieurs réguliers.

dates extrêmes 1960

nature des documents correspondance ; document administratif ; document de diffusion ; dossier de presse ; coupure de presse ; programme

état du fonds fonds ouvert ; fonds classé ; documents consultables en différé ; catalogue informatisé

personnes ou organismes Centre national de la danse (C.N.D.) ; Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984- 1998) ; Gilberte Cournand (1913-2005), critique de danse et libraire

108 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.)

Description du fonds Archives et documentation de l’association Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984-1998), regroupant principalement les supports de communication des différentes saisons, des courriers et documents administratifs ainsi que des revues de presse annuelles. Quelques dossiers portent sur des projets particuliers : par ex. la genèse et la diffusion du spectacle « Sobedo, un conte hip hop », créé à la Salle Favart en mars 1993 en coproduction avec l’Opéra-Comique puis remonté au Casino de Paris, ou l’organisation en avril 1996 à la Grande Halle de la Villette des « Rencontres nationales de la danse urbaine » (env. 5 ml).

Producteur du fonds Le Théâtre contemporain de la danse, association chargée de promouvoir le rayonnement de la danse contemporaine et de soutenir la création chorégraphique française, est créé en 1984 par le ministère de la Culture français. Présidé par André Larquié, alors directeur général de Radio France Internationale, et dirigé par Christian Tamet, le T.C.D. met en place une programmation régulière de spectacles de danse, coproduit des créations, œuvre pour la reconnaissance des danses urbaines, organise des stages et des colloques, et s’attache à améliorer le statut professionnel des danseurs. En 1987, est fondé le « Cercle des amis », destiné à mobiliser le soutien et le mécénat en faveur des activités du T.C.D. Un an plus tard est mis en place un centre de documentation, dont le fonds sera versé à la médiathèque du C.N.D. lors du transfert des activités du T.C.D. en 1998. Enfin, en 1991 est inauguré un Centre d’information et d’orientation du danseur, structure pionnière pour l’accompagnement des professionnels de la danse. dates extrêmes 1984-1998 nature des documents document de diffusion ; programme ; dossier de presse ; coupure de presse ; document administratif ; périodique ; correspondance ; affiche ; vidéocassette ; photographie ; disquette

état du fonds fonds clos ; fonds en cours de classement personnes ou organismes Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984-1998) ; André Larquié (1938-), dirigeant d’institution culturelle ; Christian Tamet (1956-), dirigeant d’institution culturelle

Œuvre chorégraphique Sobedo, un conte hip hop

t h é â t r e s e t l i e u x d e d i f f u s i o n | 109 Fonds Alexis Zereteli

Description du fonds Correspondance professionnelle et documents personnels d’Alexis Zereteli (1867-1942), dit le Prince Zereteli, concernant son activité d’impresario de l’« Opéra russe à Paris » à partir de 1930 et de codirigeant de l’« Agence théâtrale et office de concerts Zerbason » (0,5 ml).

Producteur du fonds Né en 1867, Alexis Zereteli est directeur d’une entreprise privée d’opéra quand la Révolution le pousse à s’exiler de sa Russie natale. Passant par de nombreux pays européens, il se rend finalement en France et y prend la direction de l’Opéra russe à Paris, initié parMaria Kousnetzoff en 1925. En outre, avec son ami Wassili de Basil (Vassili Voskresenski de son vrai nom, cofondateur en 1932 des Ballets russes de Monte-Carlo qu’il dirigera jusqu’à sa mort), le « Prince Zereteli » crée une agence d’artistes, Zerbason, qui travaillera – entre autres personnalités ou artistes – avec Serge de Diaghilev et Vladimir Horowitz. Il meurt en 1942.

dates extrêmes 1919-1943

nature des documents autographe ; manuscrit ; correspondance ; document administratif

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Fedor Chaliapine (1873-1938), musicien ; Emile Cooper (1877-1960), chef d’orchestre ; Michel Fokine (1880-1942), danseur et chorégraphe ; Colonel Wassili de Basil (1888-1951), directeur de compagnie ; Boris Romanoff (1891-1957), danseur et chorégraphe ; Alexandre Sanine (1869-1956), metteur en scène et décorateur ; Valerian Svetloff (1860-1935), historien et critique de danse ; Opéra russe à Paris (1925-1939) ; Agence Zerbason

bibliographie Catalogue de la donation Gilberte Cournand / sous la dir. de Laurent Sebillotte. Pantin : Centre national de la danse, 2001. 478-lx p. [Archives photographiques du Prince Zereteli] in Photographies anciennes et de collection : Drouot-Richelieu, salle 12, 8 octobre 2009 / catalogue de vente Chayette et Cheval ; expert : Claude Maire. Paris : Drouot-Richelieu, 2009, p. 2-15.

110 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières institutions et organismes spécialisés Archives audiovisuelles du Centre national de la danse (C.N.D.)

Description du fonds Archives audiovisuelles concernant les activités et manifestations du Centre national de la danse (C.N.D.) : spectacles, cours, master-classes, colloques, conférences dansées (plus de 800 heures jusqu’en 2009 ; 45 ml)

Producteur du fonds Depuis sa création en 1999, le Centre national de la danse, établissement public à caractère industriel et commercial sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication, veille – parallèlement à la collecte et au traitement des multiples fonds documentaires composant les collections de sa médiathèque – à constituer ses propres sources et archives en filmant une très large partie de ses activités publiques : captations des spectacles programmés au cours de ses saisons publiques, mais aussi de grands événements et de cours représentatifs des programmes pédagogiques proposés aux professionnels ; enregistrements sonores ou audiovisuels des conférences dansées, colloques, séminaires, rencontres publiques, organisés par le C.N.D. dans les domaines de la culture chorégraphique, de la formation, des métiers ou encore de la santé.

dates extrêmes 1999-

nature des documents vidéocassette ; DVD ; enregistrement sonore

état du fonds fonds ouvert ; documents consultables sur rendez-vous

personnes ou organismes Centre national de la danse (C.N.D.) ; Collège international de philosophie (C.I.P.H.)

112 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Archives sonores de la Cité de la musique

Description du fonds Enregistrements audio des manifestations autour de la danse organisées par le Centre de ressources de la Cité de la musique. Ces enregistrements comprennent trois tables rondes thématiques organisées sous le titre générique « Jeudis de la cité », deux journées autour des « Techniques documentaires » appliquées à la danse et destinées à un public de bibliothécaires et les interventions d’un colloque consacré à « l’histoire du bal » (22 h) (env. 36 heures d’enregistrements).

Producteur du fonds Fondé en 1996, le Centre de ressources musique et danse de la Cité de la musique, constitué de la médiathèque pédagogique et du C.I.M.D. (Centre d’information musique et danse), reprend une partie des activités de l’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C., 1987-1995), notamment l’organisation de tables rondes (série appelée depuis l’I.P.M.C. « Jeudi de la danse »), de colloques ou de réunions professionnelles. Lorsqu’en 1998 est fondé le Centre national de la danse, les ressources en danse y sont transférées ainsi que les missions concernant cette discipline. dates extrêmes 1996-1998 nature des documents enregistrement sonore

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Centre de ressources musique et danse (Cité de la musique) (1996-1998) ; Cité de la musique ; Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.) (1983-1995) ; Caroline Rosoor, dirigeante d’institution culturelle ; Claire Rousier ; Dominique Dupuy (1930-), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Yves Guilcher (1941-), danseur et chercheur ; Naïk Raviart (1943-), chercheuse et historienne de la danse ; Christine Gérard, danseuse et chorégraphe ; Françoise Du Chaxel (1940-), écrivain ; François Icher (1958-), historien ; Jacqueline Robinson (1922-2000), danseuse et pédagogue ; Claude Rabant, psychanalyste et philosophe bibliographie Histoires de bal : vivre, représenter, recréer le bal. Paris : Cité de la musique, 1998. 246 p.

institutions e t o r g a n i s m e s spécialisés | 113 Fonds Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.)

Description du fonds Archives et documentation issues des activités concernant la danse, menées au sein de l’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique (I.P.M.C.), et relatives notamment à la formation, à la documentation, à l’édition et à la recherche. On y trouve principalement des dossiers préparatoires, des programmes, des transcriptions et enregistrements d’interventions à différents colloques, journées d’étude, ou autres événements organisés par l’association : série baptisée « Jeudi de l’Institut » regroupant des tables rondes thématiques (3 à 4 par an consacrées à la danse à partir de 1991) ; stage-colloque annuel intitulé « Autres pas » ; « La Fureur de lire », événement initié par le Ministère de la culture et décliné par l’I.P.M.C. autour de thèmes comme « la lecture et la danse » ; sessions « Fais-moi signe » de stages, débats, démonstrations autour de la notation ; commissions sur l’enseignement et la formation supérieure en danse. S’ajoutent à ces archives des dossiers concernant des projets éditoriaux dans le champ chorégraphique et la collection des publications périodiques de l’I.P.M.C. (5 ml).

Producteur du fonds L’Institut de pédagogie musicale (I.P.M.), association créée en 1983 sous l’impulsion de Maurice Fleuret, directeur de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture et sous la direction du compositeur Henri Pousseur, est rebaptisée I.P.M.C. (Institut de pédagogie musicale et chorégraphique) en 1987, avec la nomination d’un nouveau directeur, le compositeur Claude-Henry Joubert. Celui-ci quittera son poste à la fin de l’année 1994 et sera remplacé par Caroline Rosoor. Le champ chorégraphique prend une réelle ampleur au sein de l’association lorsque Dominique Dupuy y est nommé responsable de la danse en mai 1991. Les champs principaux d’intervention tant dans le domaine de la danse que de la musique sont : la formation, l’édition, la documentation et la recherche. L’équipe, installée dans des locaux de la cité administrative du Parc de la Villette, est composée d’une vingtaine de personnes réparties dans les différents secteurs d’activités ; deux salariés travaillent exclusivement dans le domaine chorégraphique. L’association organise des colloques et met en place des journées d’étude régulières. Un centre de documentation est ouvert au public et propose des bibliographies thématiques en lien avec les « Jeudi de l’Institut » et les colloques « Autres pas ». Une revue trimestrielle, « Marsyas », est publiée de 1987 à 1997 ; elle reste aujourd’hui encore une revue de référence dans le domaine de la pédagogie musicale et chorégraphique. L’association est dissoute fin 1995, ses activités étant alors intégrées dans celles du nouveau Centre de ressources musique et danse de la Cité de la musique (1996-1998).

dates extrêmes 1985-1995

114 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières nature des documents enregistrement sonore ; programme ; document de diffusion ; document administratif ; correspondance ; périodique ; ouvrage imprimé

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous personnes ou organismes Dominique Dupuy (1930-), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Claude-Henry Joubert (1948-), compositeur et dirigeant d’institution culturelle ; Caroline Rosoor, dirigeante d’institution culturelle ; Françoise Vanhems, documentaliste ; Anne Nardin, conservatrice du patrimoine ; Eliane Séguin, danseuse, pédagogue et historienne de la danse ; Laurence Louppe (1938-), écrivaine, critique et théoricienne de la danse ; Hubert Godard, historien et universitaire ; Martine Kahane, conservatrice des bibliothèques et dirigeante d’institution culturelle ; Philippe Le Moal, inspecteur de la danse et chercheur ; Institut de pédagogie musicale (I.P.M.) (1983-1987) bibliographie Danse contemporaine, pratique et théorie : Marsyas, écrits pour la danse / Dominique Dupuy. Marseille : Images en manœuvres, 2007. 207 p. Dossier consacré à l’I.P.M.C., in « Quant à la danse », n° 3. Marseille : Images en manœuvres ; Fontvielle : Mas de la danse, 2006, p. 67-121. Une danse à l’œuvre / Françoise et Dominique Dupuy. Pantin : Centre national de la danse, 2001, p. 268-270. « L’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique », in « Mesures », n° 12. Paris : Ministère de la Culture et de la Communication, 1991. 4 p.

institutions e t o r g a n i s m e s spécialisés | 115 Fonds Ricordi

Description du fonds Série de dossiers documentaires de l’éditeur musical Ricordi, ayant servi au suivi d’œuvres figurant à son catalogue et concernant des musiques de ballet ainsi que quelques opéras. Ces dossiers, qui couvrent les représentations scéniques des œuvres entre 1953 et 1964, réunissent des coupures de presse, arguments de ballets, courriers et programmes (0,5 ml).

Producteur du fonds Fondée à Milan en 1808, la Casa Ricordi devient rapidement la principale maison d’édition musicale d’Italie. Après avoir acheté en 1825 la totalité des archives musicales de la Scala de Milan, elle soutient les compositeurs de son temps et, au cours du xxe siècle, propose des éditions critiques d’œuvres anciennes. La filiale parisienne de Ricordi est fondée en 1888. Conçue d’abord autour des activités de musique lyrique, elle devient en 1913 la SAER (Société anonyme des éditions Ricordi) et se donne pour objectif de promouvoir les créations de compositeurs français. Ricordi-Paris a également pour tâche de publier en France la musique des grands compositeurs italiens. Dans les années 80, la SAER se rapproche des éditions Salabert pour en devenir le principal actionnaire.

dates extrêmes 1953-1964

nature des documents Article de presse ; tapuscrit ; correspondance ; programme ; photographie

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur rendez-vous ; inventaire en ligne

personnes ou organismes Georges Auric (1899-1983), compositeur ; Raffaelo de Banfield (1922-2008), compositeur ; Marius Constant (1925-2004), compositeur ; Michel Descombey (1930-), danseur et chorégraphe ; Henri Dutilleux (1916-), compositeur ; Maurice Jarre (1924-2009), compositeur ; Léonide Massine (1895-1977), danseur, chorégraphe et pédagogue ; Nicolas Nabokov (1903- 1978), compositeur ; Henri Sauguet (1901-1989), compositeur ; Roland Petit (1924-), danseur et chorégraphe ; Janine Charrat (1924-), danseuse et chorégraphe ; Tatjana Gsovska (1901- 1993), danseuse et pédagogue ; Georges Skibine (1920-1981), danseur et chorégraphe ; Lycette Darsonval (1912-1996), danseuse, chorégraphe et pédagogue ; Jean Babilée (1923-), danseur et chorégraphe

Œuvres chorégraphiques Alerte… puits 21 ; Le Bal des voleurs ; Le Caméléopard ; La Chambre : Ciné-Bijou ; Le Combat ; Cyrano de Bergerac ; La Fâcheuse rencontre ; The Last Flower ; Le Loup ; Pour piccolo et mandolines ; Rain ; Le Violon

116 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Fonds Sida Solidarité Spectacle

Description du fonds Archives de l’association « Sida Solidarité Spectacle » pour la période de présidence de Régine Chopinot : documents relatifs au fonctionnement administratif de l’association et aux différentes activités de soutien et de conseil aux personnes du monde du spectacle, atteintes par le VIH ou malades du Sida (<0,5 ml).

Producteur du fonds Fondée en 1990 à l’initiative de Patrick Bossatti et Alain Neddam, l’association « Sida Solidarité Spectacle » a pour objectif l’amélioration de la situation professionnelle, sociale, médicale et financière des personnes séropositives ou malades du sida, dans le milieu du spectacle. À partir de 1995, un nouveau bureau est désigné, avec comme présidente Régine Chopinot, et comme vice-président Michel Sala. Depuis sa création, l’association organise des séances de sensibilisation et d’information, organise des soirées de soutien, publie un bulletin d’information et dispense des conseils personnalisés, mais au fil des années, tandis que l’on constate une plus grande difficulté à mobiliser le milieu du spectacle, elle connaît des difficultés dans son fonctionnement. Elle est finalement dissoute en octobre 1998, ses activités ayant cessé depuis le début 1997. dates extrêmes 1993-1996 nature des documents Manuscrit ; tapuscrit ; document administratif ; correspondance

état du fonds fonds clos ; fonds classé ; documents consultables sur autorisation personnes ou organismes Régine Chopinot (1952-), danseuse et chorégraphe ; Michel Sala (1947-), dirigeant d’institution culturelle ; Alain Neddam (1957-), metteur en scène et pédagogue ; Patrick Bossatti (1961-1993), dessinateur et critique de danse ; Sida-Solidarité-Spectacle (1990- 1998) ; Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008) ; Biennale nationale de danse du Val-de-Marne

institutions e t o r g a n i s m e s spécialisés | 117 index Sujets

a r t s p l a s t i q u e s d a n s e traditionnelle 68, 76, 79, 80, 81, 82, 83, 88 37, 48, 59, 70, 83, 92, 93, 100

b a l d i f f u s i o n d e l a d a n s e 48, 113 47, 62, 87, 92, 106, 108, 109, 110, 112, 117 b a l l e t 32, 33, 37, 40, 46, 51, 53, 68, 73, 79, 80, direction d’o r c h e s t r e 81, 82, 86, 88, 92, 93, 97, 98, 100, 103, 53 106, 108, 110, 112, 116 documentation b a n d e d e s s i n é e 113, 114 76 é c r i t u r e c o n t é cinétographie l a b a n 48 93, 102 édition c l a q u e t t e s 113, 114 37, 70, 108 é d u c a t i o n p h y s i q u e e t s p o r t i v e c o m é d i e m u s i c a l e 71 52, 53, 70 enseignement d e l a d a n s e c r é a t i o n v i d é o 69, 114 24, 31, 40, 44, 56 e t h n o l o g i e critique d e d a n s e 93, 100 76, 88, 91, 92, 98, 100, 103 e x p r e s s i o n s c é n i q u e d a n s e a m a t e u r 90 33, 38, 57, 93, 106, 108 f é m i n i s m e d a n s e b a r o q u e 56 37, 48, 53, 108, 112 f o r m a t i o n d e f o r m a t e u r d a n s e c h o r a l e 114 93 f o r m a t i o n m u s i c a l e d a n s e h i p -h o p 114 37, 40, 106, 108, 109, 112 f o r m a t i o n professionnelle d a n s e j a z z 69, 87, 108, 112, 114 37, 40, 52, 70, 83, 92, 106, 108, 112 g e n r e (é t u d e s s u r l e ) d a n s e k h m e r 56 47 gymnastique r y t h m i q u e d a n s e m o d e r n e e t contemporaine 71 24, 27, 28, 29, 31, 33, 35, 37, 38, 40, 41, 42, 44, 47, 48, 50, 52, 53, 56, 57, 59, 61, histoire d e l a d a n s e 62, 63, 65, 71, 76, 82, 88, 91, 92, 93, 98, 37, 48, 86, 90, 93, 100, 103, 108, 113, 100, 106, 108, 109, 112 114

120 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières improvisation p o l i t i q u e c u l t u r e l l e 41, 113 87, 108, 109, 112, 114 insertion professionnelle r e c h e r c h e scientifique 47, 87 48, 69, 76, 91, 98, 100, 112, 114 i s r a ë l r y t h m i q u e 70 61, 71 labanotation s a n t é 93, 102 117 m é t i e r d e l a d a n s e s i d a 87, 108, 109, 112 117 musicologie sténochorégraphie 48 97 m u s i q u e t h é o r i e d u m o u v e m e n t 48, 53, 59, 110, 116 90 m u s i q u e traditionnelle transmission 48, 59 29 n o t a t i o n d u m o u v e m e n t v i d é o d a n s e 24, 48, 76, 93, 97, 102, 113, 114 24, 31, 40, 44, 56 n o t a t i o n f e u i l l e t v i e t n a m 48 59 o p é r a 110 p é d a g o g i e d e l a d a n s e 24, 28, 29, 41, 51, 52, 56, 61, 68, 69, 70, 71, 73, 87, 88, 90, 93, 97, 102, 108, 109, 112, 113, 114

i n d e x | s u j e t s | 121 Personnes ou organismes

A Ballet Atlantique-Régine Chopinot (1993-2008), 24, 29, 117 abeille, Anne (1957-), danseuse, 29 Ballet de Cuba, 46 achary, Béniat, chanteur, 56 Ballet de l’Opéra d’Avignon, 33 Agence Zerbason, 110 Ballet de l’Opéra de Lyon, 31 alston, Richard (1948-), danseur et chorégraphe, 24 Ballet de l’Opéra de Paris, 32, 46, 51, 53, 79, 80, archbutt, Sally, danseuse et chorégraphe, 93 97, 103 Archives départementales de Charente-Maritime, 24 Ballet de Wallonie, 46 Archives internationales de la danse (A.I.D.) Ballet du Bolchoï, 46 (1932-1950), 51, 61, 98, 100 Ballet Kirov, 46, 53 Arts florissants (Les), 48 Ballet national du Chili, 28 artur, Picov, danseur, 42 Ballet Preljocaj, 106 ashton, Frederick (1904-1988), danseur et chorégraphe, 53 Ballet Promotion Foundation, 53 asselineau, Brigitte, danseuse et pédagogue, 91 Ballet soviétique de Moscou, 98 Association de préfiguration du Centre national de Ballets de Lorraine (1972-1978), 28 la danse (A.P.C.N.D.) (1995-1998), 87 Ballets du xxe siècle, 46 Association des Amis de l’École Popard, 71 Ballets Roland Petit, 46 Association française de Gymnastique harmonique Ballets russes de Serge de Diaghilev, 82, 98 et rythmique (A.F.G.H.R.), 71 Ballet-Théâtre du Silence (1972-1986), 62 Association internationale des amis de Waslaw banfield, Raffaelo de (1922-2008), compositeur, 116 Nijinsky, 98 barbier, Georges (1882-1932), peintre et Association pour le développement des études illustrateur, 82 chorégraphiques, 69 barette, François (1899-1979), peintre, 103 Association R.B., 27 barré, Martin, danseur et chorégraphe, 33 Association Terpsichore, 73 bartenieff-dombois, Irmgard (1900-1981), Astrakan (Compagnie), 76 danseuse, notatrice et théoricienne, 93 aubin, Stéphanie (1958-), danseuse et chorégraphe, 44 basil, Colonel Wassili de (1888-1951), directeur de aubry, Chantal (1941-), écrivaine et journaliste, compagnie, 110 63, 91 béjart, Maurice (1927-2007), danseur et audy, Robert, metteur en scène et chorégraphe, 70 chorégraphe, 46, 53, 62, 100 auric, Georges (1899-1983), compositeur, 116 bel, Jérôme (1964-), danseur et chorégraphe, 27 auster, Paul (1947-), écrivain, 76 benois, Alexandre (1870-1960), peintre et Australian Ballet, 53 décorateur, 88 azagury, Odile, danseuse et chorégraphe, 42 berthier, Robert, dirigeant d’institution culturelle, 47 b bessy, Claude (1932-), danseuse, chorégraphe et pédagogue, 88 babilée, Jean (1923-), danseur et chorégraphe, 116 Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, 117 baddeley-lange, Diana (1928-1981), notatrice, 93 biermann-voogd, Nellie, danseuse et pédagogue, 93 bagouet, Dominique (1951-1992), danseur et chorégraphe, 24, 29, 91 black, Lee, danseur et chorégraphe, 24 baier-fraenger, Ingeborg (1926-1994), danseuse, bleton, Jean-Christophe, danseur et chorégraphe, 42 pédagogue et notatrice, 93 boisseau, Rosita, journaliste, 40 balanchine, George (1904-1983), danseur et bolm, Adolphe (1884-1951), danseur et chorégraphe, 46, 53 chorégraphe, 82

122 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières boogaard, Théo van den (1948-), dessinateur, 76 Centre de ressources musique et danse boro, Seydou (1968-), danseur, chorégraphe et (Cité de la musique) (1996-1998), 113 réalisateur, 40 Centre dramatique national de Languedoc- bossatti, Patrick (1961-1993), dessinateur et Roussillon-Les Treize Vents, 44 critique de danse, 76, 117 Centre for dance studies (Jersey), 93, 102 bourgat, Marcelle (1914- ?), danseuse et pédagogue, Centre national de la danse (C.N.D.), 37, 40, 56, 68 87, 108, 112 bourigault, Christian (1956-), danseur et Centre national du costume de scène et de la chorégraphe, 29 scénographie (Moulins), 24, 53 British dance notation society, 102 chaliapine, Fedor (1873-1938), musicien, 110 brown, Trisha (1936-), danseuse et chorégraphe, 91 challet, Jean (1934-), iconographe et traducteur, 69 bruhn, Erik (1928-1986), danseur, 53 challet-haas, Jacqueline (1934-), danseuse, pédagogue et notatrice, 69, 93 brunet, Dominique, danseuse et vidéaste, 76 charpentier-mio, Maurice (1881-1976), peintre bruyère, Jean-Michel (1959-), metteur en scène et et sculpteur, 88 plasticien, 24 charrat, Janine (1924-), danseuse et chorégraphe, buffard, Alain (1960-), danseur et chorégraphe, 40, 116 24, 76 Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, 33, 76 buirge, Susan (1940-), danseuse, chorégraphe et pédagogue, 91, 106 chasles, Jeanne (1869-1939), danseuse et chorégraphe, 81 c chatel, Claude, danseuse et pédagogue, 71 chiffert, Anne (1947-), inspectrice générale, 87 caciuleanu, Gigi-Gheorge (1947-), danseur et chilkovsky, Nadia (1908-2006), danseuse, chorégraphe, 28, 35 pédagogue et notatrice, 93 caiozzi, Denis, réalisateur, 40 chiron, Eliane, universitaire, 76 Camera Lucida, 31 chopinot, Régine (1952-), danseuse et chorégraphe, canova, Gilbert (1929-1997), danseur et pédagogue, 24, 29, 62, 76, 117 69 christie, William (1944-), chef d’orchestre, 48 caplain, Lucien (1892-1983), dessinateur et Cité de la musique, 113 illustrateur, 79 cohen, Steven (1962-), performeur, danseur et capon, Gaston (1867-1940), écrivain et historien, 86 chorégraphe, 24 caquille, Simone, danseuse et pédagogue, 71 Collège international de philosophie (C.I.P.H.), 112 Carnets Bagouet (1993-), 29, 91 Comédie-Française, 51 Centre chorégraphique national de Franche-Comté Comité international Waslaw Nijinsky, 98 à Belfort, 38 Comité Officiel des Fêtes de la Ville d’Aix-en- Centre chorégraphique national de La Rochelle, 24 Provence, 106 Centre chorégraphique national de Montpellier- Compagnie Astrakan, 76 Languedoc-Roussillon, 29 Compagnie Christophe Haleb (La Zouze), 65 Centre chorégraphique national de Nevers (1989- Compagnie du Grèbe (1978-1986), 24 1994), 56 Compagnie La Ronde, 76 Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, 28, 35 Compagnie Lila Greene-Sunsets, 44 Centre chorégraphique national de Rillieux-La Pape, Compagnie Maguy Marin, 31 31 Compagnie Red Notes, 33 Centre chorégraphique régional de Nevers (1984- Compagnie Régine Chopinot (1986-1993), 24 1989), 42, 56 Conservatoire Marius-Petipa, 73

i n d e x | p e r s o n n e s o u o r g a n i s m e s | 123 Conservatoire national de région de Paris, 73 duncan, Isadora (1877-1927), danseuse et constant, Marius (1925-2004), compositeur, 116 chorégraphe, 103 Contre Jour (compagnie), 38 dunham, Katherine (1909-2006), danseuse et chorégraphe, 83 cooper, Emile (1877-1960), chef d’orchestre, 110 dupuy, Dominique (1930-), danseur, chorégraphe et cournand, Gilberte (1913-2005), critique de pédagogue, 24, 113, 114 danse et libraire, 32, 37, 88, 108 dupuy, Françoise (1925-), danseuse, chorégraphe et cuevas, Marquis George de (1885-1961), mécène pédagogue, 24 et directeur de compagnie, 88, 98, 103 dutilleux, Henri (1916-), compositeur, 116 cunningham, Merce (1919-2009), danseur, chorégraphe et pédagogue, 62 e curry, Samuel Silas (1847-1921), pédagogue, 90 École de danse Marcelle Bourgat, 68 École française d’assouplissement-Harmonie des d mouvements, 71 Dance notation bureau (D.N.B., New York), 93, Ecole supérieure d’études chorégraphiques (ESEC) 102 (1955-1986), 69 danker, Inge, danseuse, pédagogue et notatrice, École technique de l’enseignement de la danse, 68 93 Ensemble Geste, 59 Danse à Aix (1977-2005), 76, 106 Ensemble Naka, 59 Daphnie Production, 31 erlanger, Théodore d’ (1888-1971), mécène, 69 darsonval, Lycette (1912-1996), danseuse, escoffier, Ginette, dirigeante d’institution chorégraphe et pédagogue, 32, 88, 98, 116 culturelle, 106 de groat, Andy (1947-), danseur et chorégraphe, eyquem, Marie-Thérèse (1913-1978), responsable 33, 62 politique, 71 delsarte, François (1811-1871), chanteur et pédagogue, 90 f denard, Michaël (1944-), danseur et comédien, 62 fabrègue, Dominique, costumière, 29 descombey, Michel (1930-), danseur et fall, Jean-Claude (1947-), metteur en scène, 44 chorégraphe, 116 Fédération française de Gymnastique, 71 diverrès, Catherine (1959-), danseuse et fedorova, Sofia Vassilievna (1879-1963),danseuse , chorégraphe, 35 82 dodson, Poonie (1956-1993), danseur et ferrari, Luc (1929-2005), compositeur, 56 chorégraphe, 24 Festival d’Avignon, 76 doisneau, Véronique, danseuse, 27 Festival de Hué, 59 doneux, Bernadette, danseuse, 42 Films Pénélope (Les), 40 douce-freitas, Françoise (19 ??-2005), 53 flint, Flemming (1936-), danseur et chorégraphe, 53 doze, Matthieu (1969-), danseur, 29 fokine, Michel (1880-1942), danseur et druguet, Vincent danseur, 76 chorégraphe, 82, 110 du chaxel, Françoise (1940-), écrivain, 113 Folkwanghochschule Essen, 93 duboc, Odile (1941-), danseuse, chorégraphe et Fondation Rudolf Noureev, 53 pédagogue, 38, 91 fonteyn, Margot (1919-1991), danseuse, 53 dubois, Kitsou, danseuse et chorégraphe, 44 forti, Simone (1935-), danseuse, chorégraphe et dumeix, Jeannette, danseuse, chorégraphe et pédagogue, 41 réalisatrice, 90 Four Solaire (Le) (1975-1984), 42, 56

124 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières fourès, Henry (1948-), pianiste et compositeur, 56 Groupe de recherches théâtrales de l’Opéra de Paris francalanci, Andrea (1949-1994), danseur, (G.R.T.O.P.) (1975-1980), 42, 56 chorégraphe et théoricien, 48 Groupe Ma, 44, 63 grunberg, Leslie F., producteur, 40 g gsovska, Tatjana (1901-1993), danseuse et , 116 gache, Lynda, danseuse, chorégraphe et pédagogue, 70 pédagogue guérin, Isabelle (1961-), danseuse, 53 Gai Pied hebdo, 76 guilcher, Yves (1941-), danseur et chercheur, 113 galasso, Michaël (1948-2009), compositeur, 33 guillem, Sylvie (1965-), danseuse, 53 gardel, Maximilien (1741-1787), danseur, chorégraphe et pédagogue, 86 guimard, Marie-Madeleine (1743-1816), danseuse, 86 garnier, Jacques (1940-1989), danseur et chorégraphe, 62 guizerix, Jean (1945-), danseur, 53, 62 gau, Ghyslaine, comédienne et danseuse, 56 h gaultier, Jean-Paul (1952-), styliste et couturier, 24 gauville, Hervé (1949-), écrivain et critique de haleb, Christophe (1964-), danseur et chorégraphe, danse, 24 65 gendrot, Henri, compositeur, 42 hériat, Philippe (1898-1971), écrivain, 98 gérard, Christine, danseuse et chorégraphe, 113 hervieu, Dominique (1962-), danseuse et chorégraphe, 40 gheorghiu, Marie-Christine, danseuse et chorégraphe, 76 Het Nationale Ballet, 53 gilbert, Al (1921-2003), danseur, 70 hightower, Rosella (1920-2008), danseuse et pédagogue, 28, 106 ginot, Isabelle (1964-), universitaire et critique de Hill Memorial library (Louisiana State University, danse, 29, 91 Baton Rouge), 90 giordano, Gus (1923-2008), danseur et pédagogue, Hivernales (Les), 33 70 hoctor, Danny (-2003), danseur, 70 giron, Sylvie (1957-), danseuse et pédagogue, 29 hoepffner, Jacques, plasticien, photographe et glandier, Bernard (1957-2000), danseur et vidéaste, 56 chorégraphe, 29 honegger, Arthur (1892-1955), compositeur, 71 gleisner, Martin, danseur, 93 humphrey, Doris (1895-1958), danseuse, godard, Hubert, historien et universitaire, 91, 114 chorégraphe et pédagogue, 50 goichot, Louise-Marie (1947-), danseuse et hutchinson-guest, Ann (1918-), danseuse et pédagogue, 70 notatrice, 93 goldsworthy, Andy (1956-), plasticien, 24 gourreau, Jean-Marie, critique de danse, 92 i Grand Ballet de Monte-Carlo, 103 icher, François (1958-), historien, 113 Grand Théâtre de Bordeaux, 51 Ile-de-France Opéra Ballet (IFOB), 56 grandville, Olivia (1964-), danseuse et Institut de pédagogie musicale (I.P.M.) (1983- chorégraphe, 29 1987), 114 Grèbe (1978-1986) (Compagnie du), 24 Institut de pédagogie musicale et chorégraphique greene, Lila (1949-), danseuse, chorégraphe et (I.P.M.C.) (1987-1995), 113, 114 pédagogue, 44, 63 Institut des hautes études en Arts plastiques Gross, Valentine (1887-1968), peintre, 82 (IHEAP), 76 Groupe de recherche chorégraphique de l’Opéra de International council of kinetography Laban Paris (G.R.C.O.P.) (1981-1989), 24, 33 (I.C.K.L.), 93, 102

i n d e x | p e r s o n n e s o u o r g a n i s m e s | 125 j le roy, Xavier (1963-), danseur et chorégraphe, 27 jacq, Françoise (1925-), 46 lê-anh, Claude, photographe, 59 jacq, Georges (1923-), 46 lebas, François, 33 jarre, Maurice (1924-2009), compositeur, 116 leeder, Sigurd (1902-1981), danseur, chorégraphe et pédagogue, 93 Jeune Ballet de France (J.B.F.) (1983-2001), 47 lefèvre, Brigitte (1947-), danseuse et chorégraphe, Jeunesses Musicales de France (J.M.F.), 47 62 Jooss, Kurt (1901-1979), danseur, chorégraphe et legrand, Catherine (1963-), danseuse, 29 pédagogue, 93 lessard, Sophie, danseuse, chorégraphe et pédagogue, joubert, Claude-Henry (1948-), compositeur et 24 dirigeant d’institution culturelle, 114 Librairie-Galerie La Danse (1951-1989), 88 jourdheuil, Jean (1944-), metteur en scène, 44 lichine, David (1910-1972), danseur, pédagogue et jude, Charles (1953-), danseur, 53 chorégraphe, 103 lieschke, Marie-Luise (?-1971), danseuse et k pédagogue, 93 kahane, Martine, conservatrice des bibliothèques et lifar, Serge (1905-1986), danseur et chorégraphe, dirigeante d’institution culturelle, 114 32, 51, 71, 82, 88 karsavina, Tamara (1885-1978), danseuse, 82 Lila Greene-Sunsets (Compagnie), 44 kent, Don, réalisateur, 40 Limón dance company, 50 Kinetographisches Institut (Essen), 93, 102 Limón institute, 50 kléber, Gilles, administrateur, 42, 56 limón, José (1908-1972), danseur, chorégraphe et kniaseff, Boris (1900-1975), danseur, chorégraphe pédagogue, 50 et pédagogue, 103 lloyd, Alan (1943-1986), compositeur, 33 knust, Albrecht (1896-1978), danseur et notateur, loesch, Ilse (1909-2006), danseuse, pédagogue et 93, 102 notatrice, 93 krieger, Jan (?-1978), danseur, 93 lombard, Bertrand (1962-), danseur et chorégraphe, 76 l London Festival Ballet, 53 Laban Art of Movement Centre, 93 longuet, Alain, réalisateur, 44, 63 Laban Art of Movement Guild, 93 lorca, Jeannine, danseuse, chorégraphe et pédagogue, 71 laban, Rudolf (1879-1958), danseur, chorégraphe et théoricien, 93, 102 louppe, Laurence (1938-), écrivaine, critique et théoricienne de la danse, 56, 114 lacoste, Eugène (1818-1908), peintre, 80 louÿs, Pierre (1870-1925), écrivain, 86 lagarde, Ludovic (1962-), metteur en scène, 38 lugossy, Emma, danseuse, chercheuse et notatrice, 93 lancelot, Francine (1929-2003), danseuse, chorégraphe et universitaire, 48, 53 luigi, Eugene Louis Facciuto dit, danseur et pédagogue, 70 lange, Roderyk (1930-), choréologue et ethnologue, 93, 102 Language of dance centre (L.O.D.C., Londres), 102 m larquié, André (1938-), dirigeant d’institution Ma danse rituel théâtre, 44, 63 culturelle, 53, 109 mackaye, James Steele (1842-1894), acteur, metteur larrieu, Daniel (1957-) danseur et chorégraphe, en scène et pédagogue, 90 42, 76 macmillan, Kenneth (1929-1992), danseur et le gac, Jean (1936-), plasticien, 24 chorégraphe, 53 le moal, Philippe, inspecteur de la danse et mail, Léone (1916-2001), danseuse, chorégraphe et chercheur, 114 pédagogue, 51

126 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières maillard, Alexandre, compositeur et musicien, 65 nardin, Anne, conservatrice du patrimoine, 114 Maison de la culture de La Rochelle, 62 National Ballet of Canada, 53 Maison de la danse de Lyon, 40 nauczyciel, Frédéric (1968-), administrateur et Maîtrise de danse-Janine Solane (1932-), 61 photographe, 33 malandain, Thierry (1959-), danseur et neddam, Alain (1957-), metteur en scène et chorégraphe, 73 pédagogue, 76, 117 mallarmé, Stéphane (1842-1898), écrivain, 33 neumeier, John (1942-), danseur et chorégraphe, 88 marin, Maguy (1951-), danseuse et chorégraphe, 31 New dance group (1932-), 52 marini, Giovanna (1937-), chanteuse et New York City Ballet, 46 compositrice, 56 nijinska, Bronislava (1891-1972), danseuse et mariotte, Denis, musicien, 31 chorégraphe, 98 Martha Graham Dance Company, 53 nijinski, Romola (1891-1978), 98 massin, Béatrice (1953-), danseuse et chorégraphe, 48 nijinski, Vaslav (1889-1950), danseur et chorégraphe, 82, 98 massine, Léonide (1895-1977), danseur, chorégraphe et pédagogue, 116 noureev, Rudolf (1938-1993), danseur et , 48, 53, 88 masson, Fernand, compositeur, 81 chorégraphe noverre, Jean-Georges (1727-1810), mastacan, Dan, danseur et comédien, 28 danseur et chorégraphe, 86 mattox, Matt (1921-), danseur, chorégraphe et pédagogue, 70 o mayer, Gilbert (1934-), danseur, 88 mérante, Louis Alexandre (1828-1887), danseur et ohno, Kazuo (1906-), danseur et chorégraphe, 35, 76 chorégraphe, 80 Opéra Ballet du Vietnam, 59 Mercure de France, 86 Opéra de Paris, 53, 79 merrill, Bruce, 73 Opéra russe à Paris (1925-1939), 110 meunier, Antonine (1877-1972), danseuse et pédagogue, 97 p michel, Françoise (1955-), créatrice lumières, 38 park, Merle (1937-), danseuse et pédagogue, 53 mlakar, Pino (1907-2006), danseur et chorégraphe, pauwels, Pedro, danseur, chorégraphe et pédagogue, 93 56 montalvo, José (1953-), danseur et chorégraphe, 40 pavlova, Anna (1881-1931), danseuse et montet, Bernardo (1957-), danseur et chorégraphe, chorégraphe, 82 35 peduzzi, Laurent, scénographe et décorateur, 35 Montpellier Danse, 29, 40 perlov, Noémie, notatrice, 24 moore, Martha, danseuse, chorégraphe et pédagogue , petipa, Marius (1818-1910), danseur, chorégraphe 56 et pédagogue, 53 multzer, Marcel (1866-1937), peintre et petit, Roland (1924-), danseur et chorégraphe, 46, dessinateur, 81 116 Musée de la mode-Arts décoratifs (Paris), 24 peyret, Jean-François (1945-), metteur en scène, 44 Musée de la Seita (1979-2000), 98 picq, Charles, réalisateur, 29, 40 Musée de Toulon, 90 piollet, Wilfriede (1943-), danseuse et pédagogue, 62 popard, Irène (1894-1950), danseuse et pédagogue, 71 n potts, Wallace (1947-2006), réalisateur et nabokov, Nicolas (1903-1978), compositeur, 116 archiviste, 53 nagrin, Daniel (1917-2008), danseur, chorégraphe pourvoyeur, Jean-Michel (1959-1991), peintre, et pédagogue, 52 82, 98

i n d e x | p e r s o n n e s o u o r g a n i s m e s | 127 poyet, Patrice, dirigeant d’institution culturelle, 106 Ronde (La) (Compagnie), 76 Preljocaj (Ballet), 106 rosler, Martha (1943-), plasticienne, théoricienne prélonge, Michelle (1960-), danseuse, 24 et critique d’art, 56 preston-dunlop, Valerie, danseuse, notatrice et rosoor, Caroline, dirigeante d’institution culturelle, chercheuse, 93 113, 114 Productions Lila Dreem, 44 rousier, Claire, 113 prokowsky, André (1939-2009), danseur et Royal Ballet, 53 chorégraphe, 47 rudel, Jean (1917-2008), peintre et universitaire, 76 proust, Cécile, danseuse et chorégraphe, 56 Rudolf Nureyev Foundation (RNF), 53 ruiz, Jocelyne, chef monteuse, 31 q rust, Michèle (1955-), danseuse et chorégraphe, 29 quellier, André (1925-), peintre, 83 queneau, Pascal, comédien et chorégraphe, 56 s sala, Michel (1947-), dirigeant d’institution r culturelle, 24, 117 rabant, Claude, psychanalyste et philosophe, 113 sanine, Alexandre (1869-1956), metteur en scène et décorateur, 110 raffinot, François (1953-), danseur et chorégraphe, 48 saporta, Karine (1950-), danseuse et chorégraphe, 63 ramalingom, Fabrice (1965-), danseur et sauguet, Henri (1901-1989), compositeur, 116 chorégraphe, 29 Scala (Milan), 53 raviart, Naïk (1943-), chercheuse, historienne de la schwartz, Solange (1910-), danseuse et pédagogue , danse, 113 88 raynaud, Jean-Pierre (1939-), plasticien, 76 seguette, Frédéric, danseur, 27 rebois, Marie-Hélène, réalisatrice, 31, 40 séguin, Éliane, danseuse, pédagogue et historienne de Red Notes (Compagnie), 33 la danse, 114 sérafini, Emmanuel (1965-), rees, Cathy, danseuse, 76 dirigeant d’institution culturelle, 76 reinhart, Fritz, créateur lumières, 42 shixing, Guo (1973-), écrivain, 44 reiss-Stanciu, Françoise (1915-2001), Sida Solidarité Spectacle (1990-1998), 76, 117 universitaire et critique de danse, 82, 98 silhol, Didier, 76 reynaud, Anne-Marie (1945-2009), danseuse, chorégraphe et pédagogue, 42, 56 Simone Forti & Troupe, 41 Ricordi (éditions), 116 skibine, Georges (1920-1981), danseur et chorégraphe, 116 riolon, Luc, réalisateur, 40 smiley, James, , 76 Ris et danceries, 48 danseur Société anonyme des éditions Ricordi (S.A.E.R.), 116 robbins, Jerome (1918-1998), danseur et chorégraphe, 53 sola, Ea (1960-), danseuse et chorégraphe, 59 robin, Christiane, photographe, 106 solane, Dominique, danseuse, 61 robinson, Jacqueline (1922-2000), danseuse et solane, Janine (1912-2006), danseuse et pédagogue, 113 chorégraphe, 61 rochon, Sidonie (1949-), danseuse et chorégraphe, sombert, Claire (1935-2008), danseuse et 63 pédagogue, 73 rogge-meyer, Lola (1908-1990), danseuse, sparwasser, Gabrièle, vidéaste, 44 chorégraphe et pédagogue, 93 spessivtseva, Olga (1895-1999), danseuse, 79 romanoff, Boris (1891-1957), danseur et stanciu, Vasile (1900-1986), avocat et chorégraphe, 110 criminologue, 98

128 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières stone, Art, danseur et pédagogue, 70 van cauwenbergh, Ben, danseur et chorégraphe, 47 Studio D.M. (1983-1993), 35 van dantzig, Rudi (1933-), danseur et Studio de danse contemporaine de Nancy, 28 chorégraphe, 53 Suresnes Hip-Hop Cité danse, 40 van parys, Natalie, danseuse, 48 svetloff, Valerian (1860-1935), historien et van saanen algi, Edmond (1882-1958), critique de danse, 110 architecte, peintre et décorateur, 82 szentpál, Maria (1919-1995), ethnologue et vanhems, Françoise, documentaliste, 114 notatrice, 93 vaudoyer, Jean-Louis (1883-1963), écrivain, 82 verret, François (1955-), danseur et chorégraphe, t 63 tamet, Christian (1956-), dirigeant d’institution vestris, Auguste (1760-1842), danseur et culturelle, 109 pédagogue, 86 tardieu, Ambroise (1840-1912), archéologue et vestris, Gaétan (1729-1808), danseur et pédagogue, historiographe, 86 86 target, Jean (1910-1997), peintre, 71 villégier, Jean-Marie (1937-), metteur en scène, 48 tassembédo, Irène (1956-), danseuse et vinauger, Laurent, dirigeant d’institution culturelle, chorégraphe, 40 38 Teatro alla Scala, 53 vogel, Herbert, notateur, 93 tetley, Glen (1926-2007), danseur et chorégraphe, vries-hoffmann, Dorothea de, danseuse, 53 pédagogue et notatrice, 93 Théâtre Autarcique, 44 w Théâtre chorégraphique de Rennes (1978-1993), 28 Théâtre contemporain de la danse (T.C.D.) (1984- weiner, Cyrille (1976-), photographe, 65 1998), 37, 87, 108, 109 Wiener Staatsoper, 53 Théâtre du Silence (1972-1986), 24, 62 winearls, Jane (1908-2001), danseuse, pédagogue Théâtre national de la danse et de l’image et notatrice, 93 (T.N.D.I.) (Châteauvallon), 90 wolliaston, Elsa (1945-), danseuse et chorégraphe, tiêt, Tôn-That (1933-), compositeur, 24 63 tompkins, Mark (1954-), acteur, danseur et wrage von pustau, Greta (1902-1989), danseuse, chorégraphe, 44, 63, 91 pédagogue et notatrice, 93 toth, Jean (1899-1972), dessinateur, 68 y tugal, Pierre (1883-1964), écrivain et critique de danse, 97, 100 yano, Hideyuki (1943-1988), danseur et chorégraphe, 44, 63 u yencesse, Hubert (1900-1987), sculpteur, 88 ullmann, Lisa (1907-1985), danseuse et pédagogue, 93, 102 z Université de la danse, 51 zereteli, Alexis (1867-1942), directeur urréa, Valérie, réalisatrice, 40, 59 de compagnie, 110 Zouze (La)-Cie Christophe Haleb, 65 v vaillat, Léandre (1876-1952), écrivain et critique de danse, 68, 79, 103

i n d e x | p e r s o n n e s o u o r g a n i s m e s | 129 Œuvres chorégraphiques

A Atys 48 19 upbeats 52 Au puits de l’épervier 44, 63 2 Fresh 2 Die 65 Aufbruch 93 53 3x3 gardiens 24 Auréole Avanti 38 4+1 (little song) 35 A capella motion 41 b À chacun son destin 103 A choreographic offering 50 Bacchanale de Tannhauser 93 À la Rochelle, il n’y a pas que des pucelles… 24 Bach Suite 48, 53 Bagatelle 103 À la suite 38 Bal à blanc 42 À Réaction 24 Bal de masques 56 Adeus Terras 83 Bal des cadets (Le) 47 Admiring La Argentina 76 Bal des perceptions (Le) 56 Ag’Ya (L’) 83 Bal des voleurs (Le) 116 Agamemnons Tod 93 Bal et ballets 48 Air 50 Ballade à Ménilmontant 42 Aka-écarlate 44, 63 Balle masquée 28 Alerte… puits 21 116 Barren spectre 50 Alla Prima 35 Batucada 83 Allecquere 42 Bayadère (La) 33, 53 Alltag und Fest 93 Belle au bois dormant (La) 53, 61 56 Alors Heureuse ? Belle Meunière (La) 103 Amants d’un jour (Les) 56 Bistrot 56 Amonita 56 Blowin’ 35 Ana 24 Bouddha bleu 33 Andächtige Frauen (Die) 93 Boulez-Répons 63 Anh Mat 24 Bourgeois gentilhomme (Le) 93 Anima 76 Brins d’histoire 38 Animation 41 Bürger als Edelmann (Der) 93 Antre temps (L’) 42 Burn 24 Apollon Musagète 53 Appel d’air 24 c Aquatiques délices 42 Ça, quand même 31 Arabesques 93 Caméléopard (Le) 116 Arbitre des élégances (L’) 35 Cantieri 35 Arbre du voyageur (L’) 56 Caprice 48 Arpenteur s’assoit sans chaise (L’) 44 Carlota 50 Arrêts sur la carpe 44 Carmen 56 Art of memory 52 Carmina Burana 62 Aspirations 93 Cas Muller (Le) 44 Assaï 29, 91 Casablanca 42 Attractions étranges 56 Casse-noisette 53

130 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Castor et Pollux 48 d Cathédrale engloutie (La) 50 Daily yours 44 Cathédrale oscillante (La) 93 Dämmernde Rhythmen 93 Cendrillon 53 Dances for Isadora 50 Ces poussières 35 Dans le vaste milieu 44 Chaconne 50 Dans l’éclat du moment 56 Chair-Obscur 24 Dans sa fuite 28 Chambre de peinture (La) 56 Danse de Hambourg 93 Chambre (La) 116 Danse des moissonneurs 93 Change to reel II 52 Danse du temps (La) 24 Changes 52 Danse sacrée 93 Chanson à boire 93 Danse sautée 93 Chansons de nuit 29 Danses blanches 29 Chansons françaises 47 Danses de chez nous 97 Chant de la carpe (Le) 44 Danses des flambeaux 93 Chant de lune 24 Danses historiques 48 Chant du compagnon errant (Le) 53 Day on earth 50 Chant du temps (Le) 93 De cendre et de braise 42 Chatte (La) 82 De l’autre côté de la lune 44 Choros 83 De l’esprit d’escalier 44 Christgeburt 93 Défilé (Le) 24 Ciné-Bijou 116 Délices 24 Ciné-fiction 63 Délivrance de Faust (La) 93 Cléopâtre 82 Déluge de Noé (Le) 93 Collages 42 Démons 44 Colonne 24 Dernier Spectacle (Le) 27 Combat des couleurs (Le) 93 Des gestes de femmes pour l’an 2000 (Les Roues) 56 Combat (Le) 116 Déserts d’amour 29, 91 Combien de temps encore ? 93 Détails graphiques 38 Comédie 38 Devil dance 33 Concertino 35, 56 Diario Marino 63 Concerto grosso 50 Dithyrambus 93 Contrastes 93 Djaa la mode 44 Coppélia 53, 73 Domestic Flight 65 Corazon 6 56 Don Quichotte 53 Cordon Infernal (Le) 62 Double de la bataille (Le) 35 Corpus 35 Double sens 44 Corsaire (Le) 53 Drama (per la danza) 56 Couronne de Mai (La) 93 Crawl de Lucien (Le) 29, 91 e Créatures de Prométhée (Les) 93 Écho 35 Cyrano de Bergerac 116 Éclats de ( ) 44

i n d e x | œ u v r e s chorégraphiques | 131 Éclats de matière 38 Fou (Le) 28 Edge is also a circle (The) 52 Fragment 35 Eine Nacht in Venedig 93 Fragments 52 Élan nouveau 93 Fruits 35 Emperor Jones (The) 50 Fugue en sol mineur (La) 61 Endenich 29 Fürst Igor 93 Entr’actes 38 Entre chien et loup 56 g Envol de Lilith (L’) 56 Garagistes (Les) 24 Éphémère 42 Garance 42 Épilogue pour Salomé 63 Gefesselte Prometheus (Der) 93 Eréis 42 Gegensätze 93 Erwachen 93 Gens de… (Les) 29 Et couleurs, et sons, et… 38 Géo-chorégraphie 44, 63 Et je me retournerai vers toi… 42 Gesang der Zeit (Der) 93 État des mouches (L’) 44 Geschichten aus dem Wienerwald 93 Études tableaux 29 Geschöpfe des Prometheus (Die) 93 Éveil 93 Giap-Than 24 Evelyne House of Shame 65 Giselle 53 Exiles (The) 50 Giselle in Reno 44 f Gössling Marsch 93 Götzendienst 93 F. et Stein 29 Grand Corridor 29 F. et Stein, ré-interprétation 29 Grand Écart 24 Façade 24 Grande Maison 29 Fâcheuse rencontre (La) 116 Grande Passacaille (La) 61 Fackeltänze 93 Gravité zéro 44 Faire-play 24 Grosse Fugue 31 Fairy Queen (The) 48 Grüne Tisch (Der) 93 Faits d’artifice 24 Gustave 24 Fall (The) 52 Fantomes 50 h Fausts Erlösung 93 Faustwalzer 93 Ha ! Ha ! 31 Feenkönigin (Die) 93 Halley’s Comet 24 Femmes recueillies (Les) 93 Hamburger Reigen 93 Femmeuses actions 56 Hana 2 63 Festliche Begrüssung 93 Hana cristal fleur 63 Fiancée vendue (La) 93 Heure où l’on ne savait rien (L’) 44 Final / ment / seule 56 Highway 41 Flux sape 44, 63 Histoire de France 61 Folie d’Igitur (La) 33 Histoires de la Wienerwald 93 Folies douces 38 Hommage à La Argentina 76

132 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières Houpette et Bigoudis ou la Table de beauté 81 l Humphrey, Humphrey 44 L.A. County library 41 Lac des cygnes (Le) 53 i Last Flower (The) 116 I wouldn’t be seen dead in that 24 Légende de Joseph (La) 93 Ida y vuelta 38 Lie, ou le sol écarlate 35 Idolâtrie 93 Lima dreams 44 Il a été une fois 59 Liquide 65 Il est huit heures moins quatre exactement 38 Louche Mouche 44 Impair 44, 63 Loup (Le) 116 Lueur (La) 93 Impasse Félicité 42 Lustigen Weiber von Windsor (Die) 93 Indes galantes (Les) 48 Indeterminate figure 52 m Inquiet épicier (L’) 44 Ma Grand’mère Hippocampe 24 Insaisies 29 Ma vagabonde 56 Instance 35 Magritte, Magritte 50 Insurrection 38 Maienkranz (Der) 93 Ishtar et Tammuz 63 Maison des Fous (La) 93 Maison d’Espagne (La) 38 j Maison du sourd (La) 35 Jacaranda 52 Maisons de verre 44 Jahreszeiten der Liebe 93 Maitres Chanteurs (Les) 93 J’ai mis du sable… 38 Malade imaginaire (Le) 48 Jardin de pierres 24 Malinche (La) 50 Java 28 Man of action 52 Jazz : Three times 52 Mana danse de Nada 76 Jeanne d’Arc 51 Manège (Le) 28 Jérôme Bel 27 Manfred 53 Jeux 82 Maracatu 83 Marche de Gössling (La) 93 Joan de Zarissa 82 Marco Polo 44 Josephs-Legende 93 Marguerite et Armand 53 Jours étranges 29, 91 Mariés de la Tour Eiffel (Les) 28 Joyeuses Commères de Windsor (Les) 93 Marteau sans maître (Le) 24 Masque dans la ville 44 k Mazurkas 50 K.O.K. 24 Médée 56 Kampf der Farben 93 Meistersinger 93 Keeping still mountain 50 Mémoire d’éléphant 56 King and I (The) 53 Menuet 93 Kunterbunte Polka 93 Mes amis 29

i n d e x | œ u v r e s chorégraphiques | 133 Meublé sommairement 29, 91 Parc enchanté (Le) 97 Minerai 42 Parny 103 Missa Brevis 50 Paroles du feu 24 Modern woodoo white darkness 24 Partita 48, 56 Moi Monstre 24 Passages 29 Moor’s pavane (The) 50 Pastorale (La) 61 Mort d’Agamemnon (La) 93 Pawa 62 Mue (La) 63 Peau et les os (La) 76 Peloponnesian war 52 n Petite Mort (La) 33 Naissance des couleurs (La) 71 Petites Pièces de Berlin (Les) 29, 91 Naissance du Christ (La) 93 Petits Riens (Les) 93 Nabukodonozor 93 Piazza Italia 28 Narrenhaus (Das) 93 Pierre dans l’eau 24 Nature des choses (La) 44 Pierre et les Songes (La) 38 Necesito, pièce pour Grenade 29, 91 Pierrot lunaire 53 Never no lament 50 Poems off the wall 52 News 28 Polka pêle-mêle 93 News animation 41 Polyphonix 24 No man’s land 28 Por paso 56 Nocturne de Nohant (Le) 103 Pour mémoire 38 Noir, habits blancs, midi noir 42 Pour piccolo et mandolines 116 Nom donné par l’auteur 27 Pour tout vous dire 38 Nom ou prénom 42 Preciosa 93 Norb Architas 56 Primum saltare… 38 Not me, but him 52 Prince de Chine (Le) 93 Nouvelle histoire 38 Prince Igor 93 Noye’s Fludde (Der) 93 Princesse Brambilla 103 Printemps (Le) 35 o Prinz von China (Der) 93 O.C.C.C. 24 Projet de la matière 38 Ombre du ciel (L’) 35 Prométhée enchaîné 93 On le raconte rue Biloko 42 Propriétés 44 Opfergang 1 und 2 93 Psalm 50 Origine des poissons (L’) 24 Pupille veut être tuteur (Le) 38, 44 Orphée 61, 93 Orpheus 93 q Oskolki, miroirs brisés 28 Quai de l’arrivée 42 Quatre Saisons (Les) 24, 28 p Quelques pas graves de Baptiste 48, 53 Pandora suite 44 Qui trop embrasse 97 Parade (La) 97 Quotidien et la Fête (Le) 93

134 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières r Saxographie 28 Rain 116 Scène rouge 29 Rainbow bandit 24 Scènes d’ex 44 Rameau l’enchanteur 48 Scherzo 50 Rats 24 Scherzo inattendu 56 Raymonda 53 Schimmer (Der) 93 Rayon de lune 56 Schnittertanz 93 Reflux 24 Schwingende Tempel (Der) 93 Régénérations 44 Sécheresse et Pluie 59 Reigen Arabeske 93 Sécheresse et Pluie – Volume 2 59 Reine des Fées (La) 93 Sentiment océanique (Le) 24 Repères 38 Sept contre Thèbes (Les) 71 Requiem 59, 63 Shango 83 Résidence secondaire 65 Shirtologie 27 Retour 35 Silence in golden 52 Rêve d’Helen Keller (le) 35 Sillage 63 Rhapsody in blue 38 Simone Popinot 24 Ribatz, ribatz ! 29 Snark 29 Rien ne laisse présager de l’état de l’eau 38 Sneek preview 44 Rienzi 93 So Schnell 29, 91 Rigoles et buées 44 Sobedo, un conte hip hop 109 Rites de passage 83 Soli – Bach 24 Rivière Sumida 63 Solides 35 Rizière des musiques (La) 59 Solitude Transit 56 Roi des Bons (Le) 29 Solstice d’été 44 Romance en Stuc 76 Solstice d’hiver 44 Roméo et Juliette 53, 98 Sommernachtstraum 93 Rossignol 24 Sonata for two cellos 50 Route de Louvie-Juzon (La) 33 Sonate n°6 42 Ruminations 52 Songe d’une nuit d’été 93 Rythmes crépusculaires 93 Soupirs et cygnes 44 Sous la blafarde 29 s Sous ou le Violon (Les) 93 Sacrifice n°1 et 2 93 Spanish Dance 52 Saint-Georges 24 Spectre de la rose (Le) 82 Saisons de l’Amour (Les) 93 Spring 52 Sakrales Tanzspiel 93 Sprungtanz 93 Salomé, parabole du désir 63 Stabat mater 33 Salutations festives 93 Stances 35 San 35 Stances II 35 Sarabande pour Jean-Philippe 48 Steps 52 Saut de l’ange (Le) 24, 29, 91 Strange hero 52

i n d e x | œ u v r e s chorégraphiques | 135 Strömungen 93 Trilogo 28 Suite brésilienne 83 Trinklied 93 Suite en blanc 51 Trio 03 38 Suite pour violes 29 Tristan et Iseut 62 Suitte d’un goût étranger 29, 48 Trois Boléros 38 Summerspace 62 Trois Mousquetaires (Les) 47 Sur des herbes lointaines 29 Trois siècles de danse à l’Opéra de Paris 32, 98 Sur une sarabande de Bach 93 Trompe cœur 42 Swan Lac 33 Turba 31 Swim one 24 Turc amoureux (Le) 103 Swooning slugs 44

Sylphide (La) 53, 103 u Sylvia ou la Nymphe de Diane 32, 80 Symphonie des jouets (La) 61 Umwelt 31 Symphonie pastorale (La) 61 Une danse blanche avec Eliane 29 Symphonie pour un homme seul 100 Une heure d’antenne 38 Symphony for strings 50 Une nuit à Venise 93 Système lié 28 Une passion 63 Unsung (The) 50 t Table Verte (La) 93 v Taler oder Geige 93 Vague, cercle et tourbillon 93 Tangos ! 33 Valentine 56 Tannhäuser Bacchanal 93 Valse de Faust 93 Tant mieux, tant mieux ! 29 Valse de Novo Mesto (La) 93 Tartines 29 Valse des fleurs 29 Tauride 35 Variations 51 42 Tel quel pour mémoire Végétal 24 Télé (La) 33 Vent de rosée et nouvelle joie 93 Tempête (La) 53 Vénus et Adonis 38 Tempore et mesura 48 Veracruzana 83 Thaïs 38 Verkaufte Braut (Die) 93 The show must go on 27 Véronique Doisneau 27 The show must go on 2 27 Vertige exquis 42 There is a time 50 Titan 93 Via 24 To be continued 41 Violon (Le) 116 Toboggan 29 Voilà Voilà 59 Touch 41 Voltes 35 Traitor (The) 50 Vom Tauwind und der neuen Freude 93 Trans(E) 24 Vos rêves et les miens 42 Transport 24 Voyage organisé 29 Trilogie des hommes oisifs (La) 44 Voyageurs (Les) 29

136 | c n d médiathèque | a r c h i v e s e t collections particulières w x Waldstein sonata (The) 50 Xavier Le Roy 27 Wall dancin’— Wall fuckin’ 24 Walzer von Novo Mesto (Der) 93 z War and variations 41 Zarandanzas 48 Washington Square 53 Zoulous, pingouins et autres indiens 29 Water music 48 Zur Sarabande von Bach 93 Webern op.5 62 Welle, Kreis und Trichter 93 WHA 24 Wie lange noch ? 93 Winged (The) 50 Word game 52 Work in progress 63

i n d e x | œ u v r e s chorégraphiques | 137

table des matières

Préface 7

L’archive en danse ou la sauvegarde d’une intention 9 note méthodologique 18 liste des fonds 20

Artistes et compagnies chorégraphiques 23

Pédagogues et écoles 67

Artistes plasticiens 75

Théoriciens, écrivains, critiques et autres personnalités 85

Théâtres et lieux de diffusion 105

Institutions et organismes spécialisés 111

Index 119

sujets 120

Personnes ou organismes 122

Œuvres chorégraphiques 130 Édition 2010

Archives et collections particulières Archives et collections particulières Inventaire des fonds Archives et collections

Inventaire des fonds Médiathèque

La Médiathèque du CND est membre des réseaux internationaux : Centre national de la danse Édition 2010 Médiathèque