Option Libre. Du Bon Usage Des Licences Libres Est Placé Sous : – Licence Art Libre (1.3) ; – GNU Free Documentation Licence (1.3) ; – Creative Commons By-SA (3.0)
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Benjamin Jean Option libre Du bon usage des licences libres Publié sous licence LAL 1.3, GNU FDL 1.3 et CC By-SA 3.0 II Framasoft a été créé en novembre 2001 par Alexis Kauffmann. En janvier 2004 une association éponyme a vu le jour pour soutenir le développement du réseau. Pour plus d’information sur Framasoft, consulter http ://www.framasoft.net. Se démarquant de l’édition classique, les Framabooks sont dits « livres libres » parce qu’ils sont placés sous une licence qui permet au lecteur de disposer des mêmes libertés qu’un utilisateur de logiciels libres. Les Framabooks s’inscrivent dans cette culture des biens communs qui, à l’instar de Wikipédia, favorise la création, le partage, la diffusion et l’appropriation collective de la connaissance. Le projet Framabook est coordonné par Christophe Masutti. Pour plus d’information, consultez http ://framabook.org. Copyright 2011 : Benjamin Jean, Framasoft (coll. Framabook) Option libre. Du bon usage des licences libres est placé sous : – Licence Art Libre (1.3) ; – GNU Free Documentation Licence (1.3) ; – Creative Commons By-SA (3.0). ISBN : 978-1-4716-1234-3 Prix : xx euros Dépôt légal : 2012, LULU.COM Pingouins : LL de Mars, Licence Art Libre Couverture : création par Nadège Dauvergne, Licence CC By Mise en page avec LATEX Remerciements Mes plus sincères remerciements à tous mes amis et collègues dont les échanges, la lecture (et pour certains leur relecture attentive) contribuèrent sensiblement à la qualité de cet ouvrage : Mathieu Basile, Michele Bat- tisti, Loïc Dachary, Sébastien Dinot, Camille Harang, Bernard Lang, An- toine Moreau, Lionel Morel, Camille Moulin, Gérald Sédrati-Dinet et Benoît Sibaud. Plus généralement, j’exprime ma reconnaissance à tous les individus des communautés du Libre, avec qui j’ai la chance et le plaisir d’échanger et de débattre depuis quelques années maintenant. Je remercie aussi maître Gilles Vercken et les professeurs Valérie-Laure Bénabou, Jean-Michel Bruguière et Michel Vivant : de véritables passion- nés qui déploient une énergie admirable pour faire avancer la doctrine et la pratique juridique. Tel un nain sur des épaules de géants, je n’aurais pu traiter ce sujet sans m’être appuyé sur leurs enseignements et réflexions. Je remercie aussi chaleureusement Christophe Masutti, Chloé Girard, ainsi que toute l’équipe du projet Framabook pour le travail énorme (le mot est faible) qui fut fourni pour cette édition. III IV Je ne saurai terminer cette liste sans remercier mes parents, et ma famille, auprès desquels j’ai tant appris. Merci encore à Quénie et Djayann qui me soutiennent dans tous mes projets. Pour reprendre la formule si chère à Framasoft:«Laroute est longue, mais la voie est libre. » Préface C’est à bien des titres que je connais M. Jean. Tout d’abord, il y a quelques années comme étudiant du master de « droit des créations im- matérielles » que j’avais fondé puis ensuite pour l’avoir recruté comme chargé de mission à Sciences Po ; pour l’avoir eu encore à mes côtés pour organiser diverses manifestations dont un prestigieux cycle de con- férences sur la propriété intellectuelle à la Cour de cassation ou comme membre d’un think tank sur le cloud computing. À chaque fois, j’ai pu apprécier ses qualités humaines comme ses qualités intellectuelles. Ben- jamin Jean sait mêler la rigueur, la finesse d’analyse, le sens des nuances et de l’à-propos à une réelle modestie et une constante gentillesse, ce qui est rare, sans oublier, sur un autre registre, une grande passion pour les sujets qu’il aborde. C’est tout cela qu’on retrouve dans les pages qu’il nous livre ici, et que j’ai pu, pour beaucoup d’entre elles, déjà découvrir en « bonnes feuilles ». Passion bien sûr car, très tôt passionné d’informatique, Benjamin Jean s’est aussi vite découvert une passion pour cet « autre modèle » qu’est le « libre » qu’il nous décrit dans sa véracité et sa complexité. Car le libre n’est pas sous sa plume cet objet d’effarouchement qu’il est pour bien des juristes traditionalistes qui n’aiment pas sortir du cadre qu’ils connaissent. V VI Il n’est pas non plus cet objet de militantisme (et pourtant Benjamin Jean est un militant) qu’il est pour bien des défenseurs du libre. Le libre est tout simplement. Il est, il existe comme un phénomène installé dans le paysage des pratiques, né de la pratique et en réaction contre les pratiques établies, répondant à diverses aspirations dont la volonté de partager la création faite (et le bénéfice qui en découle, point nécessairement le béné- fice économique) n’est pas la moindre. C’est le mérite de Benjamin Jean de présenter ainsi cette « Option libre » comme un phénomène qui mérite considération, appelle compréhension et décryptage, et ne se réduit pas à quelques modèles (quelques caricatures chez ses adversaires) simples. La présentation des diverses écoles de pensée qui font qu’en réalité il n’y a pas un libre mais des libres ou, si l’on préfère, de multiples voies pour organiser cette liberté (car c’est bien d’une liberté organisée qu’il s’agit), est sans doute, sur le terrain spéculatif, une des parties les plus intéressantes de l’ouvrage. D’autant que — notre auteur le montre bien — aujourd’hui, au-delà des mouvements qui ont initialement fait naître le Libre, chacun a sa raison qui le pousse à opter pour celui-ci, jusqu’aux grands acteurs du privé qui jouent ou jouaient traditionnellement la carte propriétaire : « Les individus, les associations et autres organismes à but non lucratif peuvent avoir un rapport au Libre complexe qui mêle philosophie, idéologie, et des arguments plus raisonnés comme le coût ou l’indépendance qu’offrent les solutions logicielles libres » écrit ainsi Ben- jamin Jean, avant de souligner comment entreprises et administrations ont elles aussi adopté le Libre comme élément de leur stratégie. Voilà peut-être qui pourra sembler bien spéculatif. C’est pourtant cer- tainement la condition préalable sans laquelle il n’est guère possible de se retrouver véritablement au sein du monde du Libre. Mais, pour qui veut des choses plus concrètes, on ne peut ignorer cet autre moment fort de l’ouvrage, qui prolonge les réflexions, quand Benjamin Jean nous pro- pose « repères » et « réflexes » à avoir. La « proposition d’une grille de lecture » des licences, avec la question délicate de leur compatibilité, les pages sur le choix des licences ou sur la manière de concevoir un projet pensé sous le signe du Libre sont des pages précieuses, certainement à lire et à relire. Ainsi, celui qui cherche des « recettes » comme celui qui veut prendre du recul trouvera son bonheur dans cet ouvrage. VII Libre à chacun de s’y plonger ou non. Option libre évidemment. Mais ce serait un bien mauvais usage de la liberté que de ne pas profiter de cette heureuse Option Libre. Michel VIVANT Professeur à l’École de droit de Sciences Po., Paris 1. 1. Responsable de la spécialité « propriété intellectuelle » du master de droit économique, docteur honoris causa de l’Université de Heidelberg, senior counsel Gide Loyrette Nouel. Quelques acronymes et abréviations utilisés AFL Academic Free License ADPIC Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (TRIPS : Agreement on Trade-Related As- pects of Intellectual Property Rights) APP Agence pour la protection des programmes ACTA Anti-Counterfeiting Trade Agreement (accord commercial anti- contrefaçon) APL Apache License AMM Autorisation de mise sur le marché ARMT Autorité de régulation des mesures techniques BSD Berkeley Software Distribution BIPL Broad Institute Public License C. civ. Code civil C. conso Code de la consommation CFC Centre français d’exploitation du droit de la copie CJUE Cour de justice de l’Union européenne IX X COV Certificat d’obtention végétale CPDLL Choral Public Domain Library License CPI Code de la propriété intellectuelle CPOV Comité pour la protection des obtentions végétales CDDL Common Development and Distribution License CPAL Common Public Attribution License CERN Conseil européen pour la recherche nucléaire (Organisation eu- ropéenne pour la recherche nucléaire) CSPLA Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique CSS Content Scrambling System (système de brouillage du contenu) CBE Convention sur (le délivrance) des brevets européens CC Creative Commons DGCCRF Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes DGME Direction générale de la modernisation de l’état DADVSI (loi) Droits d’auteurs et droits voisins dans la société de l’in- formation EPL Eclipse Public License EFF Electronic Frontier Foundation EFML Ethymonics Free Music License EUCD European Union copyright directive (directive 2001/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2001 sur l’harmon- isation de certains aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information) EUPL European Union Public License FOSS Free and Open Source Software GNU FDL (GFDL) Free documentation License GNU (licence de doc- umentation libre GNU) FMPL Free Music Public License FSD Free Software Definition FSF Free Software Foundation XI GNU AGPL GNU Affero General Public License GNU GPL GNU General Public License (licence publique générale GNU) GNU GNU is not Unix ! GNU LGPL GNU Lesser General Public License GIE Groupement d’intérêt économique HADOPI haute Autorité pour la diffusion des œuvres et pour la protec- tion des droits sur Internet IANG (License) IANG Ain’t No GNU ! INPI Institut national de la propriété industrielle ISA Interoperability Solutions for European Public Administrations IDABC