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INVENTAIRE DES SITES FOSSOYÉS MÉDIÉVAUX (XI-XIIIE SIÈCLES) Pour les cantons de : Allaire, Elven, , , La Roche-Bernard, Rochefort-en-Terre, , et Vannes-est

ET RELEVÉS TOPOGRAPHIQUES Des sites de : - Coet-Bihan, commune de Questembert - Vieux-Moulin, commune de Saint-Nolff - Cadillac, commune de Noyal-Muzillac - Pont-Rose, commune de Theix

Rédaction du rapport : Lucie Jeanneret Intervention sur le terrain : 25 novembre / 4 décembre 2010 Date de rédaction : décembre 2010

Liberté • Égalité • Fraternité Û3Mkl entre de ocherche @n Archéologie ' rchéosciences, istoire

foé Avertissement

Ce rapport devait être la conclusion d'une campagne de prospection-inventaire et surtout d'une campagne de relevés topographiques menés durant le second semestre 2010. L'inventaire a pu être mené à bien, toutefois les relevés topographiques, programmés durant l'hiver (pour limiter la gêne due à la végétation très importante sur les sites) n'ont pu être achevés à la date de rédaction de ce rapport. En effet, les relevés, financés par la DRAC Bretagne (Ministère de la Culture et de la Communication) ont été planifiés en septembre pour une intervention sur le terrain du 24 novembre au 4 décembre 2010. La gestion du budget nécessitant de prévoir longtemps à l'avance ces interventions, les aléas météorologiques n'ont pu être pris en compte. Malheureusement ces 9 jours de relevés se sont déroulés sous la neige, avec les inconvénients qui en ont découlé : routes impraticables et parfois fermées à la circulation, sites inaccessibles (au moins dans le cas du Gaillard et du Vieux-Moulin) et matériel de relevé résistant mal au gel... Finalement la moitié seulement des relevés prévus (4) ont pu être effectués. Les derniers relevés sont donc reportés aux mois de janvier et février 2011 et seront portés en annexe à ce rapport en mars 2011. Remerciements

A la DRAC Bretagne (Ministère de la Culture et de la Communication) pour le soutien financier accordé

Aux propriétaires des sites concernés par les relevés : Mr et Mme Renard (Coet-Bihan) Mr Le Clair (Coet-Bihan) Mr Guénégo (Cadillac) La mairie de Theix (Pont-Rose) Mr Boleis (Vieux-Moulin)

Aux encadrants : Mellc Pauline Augé, Master II Archéologie médiévale, Univ. de Picardie-Jules Verne (UPJV) Mr Nicolas Bilot, Master I Archéologie médiévale, UPJV Aux étudiants bénévoles : MeUe Isabelle Brunie, Doctorante en archéologie, Univ. Rennes 2 - Haute-Bretagne (UHB) MeUe Julie Denunq, Master I Archéologie et Histoire, UHB Mellc Laura Le Goff, Master I Archéologie et Histoire, UHB M°"e Mylène Peck, Master I Archéologie et Histoire, UHB Mr Pierre Kempa, Master I Archéologie et Histoire, UHB Mr Romain Gaboriau, Master I Archéologie et Histoire, UHB Mr Gildas Le Marchand-Sourdrille, Master I Archéologie et Histoire, UHB Qu'ils soient tous remerciés pour leur patience et leur travail acharné malgré le froid et la neige.

Aux dépôts d'archives des départements du et de Loire-Atlantique, Au Centre de Documentation du SRA Bretagne (Marie-Dominique Pinel), Aux membres de la Société Polymathique du Morbihan, A Sébastien Daré et Xavier Carré, membres du C.E.RA.M., pour leur aide, A Nicolas Naudinot (UMR 6566), pour sa confiance. SOMMAIRE

Section administrative : Autorisation de prospection p.5 Cartes de localisation de la zone étudiée P-7

Introduction - Résumé du projet p.g

I. Présentation du projet 1. Etablissement du corpus P-10 2. Etude de terrain : choix des sites et méthodologie p. 17 3. Première synthèse p.20

II. Inventaire des sites p.24 1. Les sites conservés 2. Les sites détruits 3. Les sites hypothétiques ou indéterminés

Annexes :

Résultat du dépouillement des matrices cadastrales Budget de l'opération Affiche Offre de stage REPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

PREFECTURE DE LA REGION BRETAGNE

LE PREFET DE LA REGION BRETAGNE PREFET D'ILLE-ET-VILAINE Officier de la Légion d'honneur Commandeur de l'Ordre national du mérite

N° 2010-214 VU le code du "Patrimoine, notamment son livre V ;

VU le décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 modifié pris pour l'exécution du livre II du Code du travail (hygiène et sécurité sur les chantiers de travaux);

VU le décret n° 94-423 du 27 mai 1994 portant création des organismes consultatifs en matière d'archéologie nationale ;

Vu le décret n°2010-146 du 16 février 2010 modifiant le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets,à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et ies départements . après avis de la Commission interrégionale de la recherche archéologique OUEST, en date du 15/12/2009

ARRETE

Article 1er :

Mlle JEANNERET Lucie est autorisé(e) à procéder, en qualité de responsable scientifique, à une opération de prospection

[X thématique [ ]] inventaire [ ] avec relevés d'art rupestre

à partir de la date de notification du présent arrêté jusqu'au 31/12/2010

concernant la région BRETAGNE Intitulé de l'opération : Sites fossoyés et fortifiés liés à l'aristocratie médiévale sur le sud-est du Morbihan

Département : MORBIHAN

Programme : 2006 : 15 - 2006 15 Les formes de l'habitat

Organisme de rattachement : bénévole

Article 2 : prescriptions générales. Les recherches sont effectuées sous la surveillance du conservateur régional de l'archéologie territorialement compétent, qui pourra imposer toutes prescriptions qu'il jugera utiles pour assurer le bon déroulement scientifique de l'opération. A la fin de l'année, le responsable scientifique de l'opération adressera au conservateur régional de l'archéologie l'ensemble de la documentation relative à l'opération, et, en double exemplaire, un rapport accompagné de cartes et de photographies, ainsi que, le cas échéant, des fiches détaillées établies pour chacun des nouveaux sites identifiés au cours des recherches.

En outre, dans le cas d'une prospection thématique, le rapport détaillera les actions menées, tes résultats scientifiques obtenus et le nouvel état de la connaissance dans le domaine concerné ; dans le cas d'une prospection avec relevés d'art rupestre, le rapport comportera la localisation précise de chaque support d'art rupestre, accompagné de plans et de photographies ; un exemplaire supplémentaire de chacun des relevés réalisés lors de cette opération sera fourni pour archivage au Centre national de la préhistoire quelle que soit la technique utilisée (dessin, photographie, moulage, base de données numériques, etc.).

Le responsable scientifique de l'opération tiendra régulièrement informé le conservateur régional de l'archéologie de ses travaux et découvertes. Il lui signalera immédiatement toute découverte importante de caractère mobilier ou immobilier et les mesures nécessaires à la conservation provisoire de ces vestiges devront être prises en accord avec lui.

Article 3 : destination du matériel archéologique découvert. Le statut juridique et le lieu de dépôt du matériel archéologique découvert au cours de l'opération seront réglés conformément aux dispositions légales et réglementaires et aux termes des conventions passées avec les propriétaires des terrains concernés.

Article 4 : prescriptions/motivations/recommandations particulières à l'opération. Néant

Article 5 : Le Directeur régional des Affaires culturelles est chargé de l'exécution du présent arrêté.

Fait à Rennes le, 17 février 2010

Pour le Préfet de région Et par délégation

Jean-Yves LE CORRE Pour le directeur régional des affaires culturelles

Stéphane DESCHAMPS Conservateur régional de l'archéologie

COPIES A :

1[ 1] Intéressé(eIntéressé(e)) [ ] Préfet de région ! 1 Malrie(s) [ ] Direction régionale des affaires culturelles

[ ] Organisme de rattachement [ ] Préfet(s) du(des) département(s) concemé(s) [ ] Gendarmerie [ ] Sous-direction de l'archéologie

[ ] Propriétaire(s) du(des) terraln(s) [ ] Département des recherches archéologiques sous-marines et subaquatiques (si opération subaquatique) Emprise de la zone d'étude

-Sâ^it-Niiolat- •Coriay Plœuc-sur-Lie àjfiPétem .Broons

22 COTES-D'ARMOR ;~âaint-Méen- Gauel ri •k?-Grand >Montauban ^29 FINISTERE Gui mené» tôYrfqirœ iur-Scerff POMTiVY i-orhoet Mdwion

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Maure-de- Bretagne

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Ile de 'Saint-NIcolas- de-Redon Océan

Atlantique Presqu'île de

Iled' Ponchàteau Belle-lie; V 44 LOIRE-ATLANTIQUE lie d'Hoedic ¿rtontolr-de-Bretagne

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Communes actuelles concernées par l'inventaire

Bignan Le Roc-Saint- 1 André . Mostoir-Ac Saint-Jean- Réminiac Brévelay Sérent Ruffiac ^Quelneuc ( Brandlvy Grand- Trédtoii Champ La Chapdle- Gaceilney te Cours Saint-Martin MonterWane Satnt-Avé Salnt-Noflf

VANNES Questembert

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56 MORBIHAN

GEOAUAS' I ©GrepW-OjT» 2000 - Franai • tau» drolli t* Introduction

Résumé du projet et cadre de la recherche

Cette demande d'autorisation de prospection interprétations anciennes et erronées, par exemple thématique a pour l'objet l'inventaire de dans le cas de mottes considérées comme tumuli l'ensemble des sites aristocratiques médiévaux ou vice-versa. Les problèmes de datation relatifs à conservés et connus et est donc destinée à la nature ambiguë de certains sites, les enceintes compléter la documentation archéologique notamment, pourront également être revus par disponible sur ce sujet. La période étudiée une étude comparative et surtout historique correspond aux Xle-Xllle siècle. L'inventaire (archives). concerne donc principalement les sites de type motte et enceinte. Les études du XIXe siècle ont eu Les sites pris en compte dans cette étude sont tendance à regrouper un grand nombre de des sites fortifiés et / ou fossoyés, lies a structures sous le terme de « fortifications de l'aristocratie médiévale (Xle-Xllle siècles). A côté terre » ou « de pierre ». Enceintes rectangulaires, des quelques forteresses majeures qui ovoïdes ou circulaires, mottes rondes ont parfois apparaissent au début de l'époque dite été rattachées à une même réalité, toutefois les « féodale », la période charnière des Xle-Xlle sites, dès cette époque, sont reconnus et siècles correspond également à la multiplication de inventoriés. Le modèle de la motte d'Arcisse de fortifications de moindre ampleur, la plupart de Caumont, le plus souvent repris, est celui d'un terre, telles que les mottes, les plates-formes ou tertre surmonté d'une tour de bois, entourée encore les enceintes, qui viennent selon leur d'une palissade et avec une basse-cour à sa base. Il importance, jouer un rôle dans un vaste dispositif est vrai qu'en dehors de cette représentation de mise en défense du duché breton et des « idéale » nous ne disposons que de très peu de nouvelles châtellenies et d'affirmation du pouvoir données issues d'étude archéologique et de seigneurial sur le territoire. Ce pouvoir seigneurial fouilles pour venir compléter et préciser cette s'incarne dans des édifices de terre, de bois et/ou vision. Le but de cette étude est donc de jeter les de pierre dont les vestiges sont aujourd'hui bases d'un travail de plusieurs années sur le sujet. menacés. En effet les structures fossoyés ne font Le projet ici présenté s'inscrit également dans le que très rarement l'objet de protection et ne sont cadre d'une thèse de doctorat, intitulée « Les que partiellement recensées. La destruction de ces résidences aristocratiques du Vannetais : étude de sites de type motte et enceinte se produit encore la structuration des pouvoirs et du peuplement au trop fréquemment et ce sans aucun suivi Moyen-Age (Xe-Xllle siècles) ». Ce travail a débuté archéologique. Il est donc nécessaire pour protéger en novembre 2009. L'inventaire exhaustif des sites ce patrimoine d'en dresser un inventaire exhaustif. est donc un préalable à cette étude à la fois Ce premier travail permettra par la suite archéologique et historique. Dans ce cadre, les d'envisager l'étude de la mise en place de réseaux recherches menées durant la première année de castraux autour d'une frontière et d'analyser les thèse sont amenées à compléter et enrichir les liens entre l'implantation de ces résidences dossiers de la Carte Archéologique. Afin d'allier les seigneuriales, notamment les plus modestes, et la objectifs de cette thèse et des services de l'Etat mise en valeur du terroir au cours du Moyen Age (Service Régional de l'Archéologie), la demande de central. prospection thématique a porté sur une partie du Vannetais (dans son acception historique) et se Parallèlement à l'établissement de ce corpus de limite à une série de cantons jusque là peu sites médiévaux, une campagne de relevés renseignés sur le sujet, et correspondant à une aire topographiques est destinée à enrichir la géographique restreinte la première année. Cette documentation archéologique sur le sujet et à recherche permettra également de revoir certaines offrir des points de comparaison fiables quant à la morphologie des sites fossoyés. Cette phase de travaille déjà activement sur ces thématiques et relevés de terrain est le principal aspect de ce avec une équipe déjà formée), l'autre portant sur 4 projet. Un projet similaire a été mené début 2009 à 5 sites et permettant aux étudiants en dans la région de Fougères (llle-et-Vilaine), en archéologie de l'université de Rennes 2 de se collaboration avec le Laboratoire d'Histoire et former sur le terrain aux techniques de relevés d'Archéologie Médiévales de l'Université de topographiques (toujours sur la base du Picardie (le rapport est consultable au SRA de volontariat). Bretagne). Concrètement, le projet devait porter La mise à disposition de deux appareils de relevé pour l'année 2010 sur un corpus de 8 sites environ par les Laboratoires d'archéologie de Rennes 1 et dans notre zone d'étude, nécessitant une Rennes 2 a permis de ne faire qu'une session de quinzaine de jours de travail de terrain (et une relevé menée par des étudiants déjà formés au semaine de traitement informatique, mise en page relevé topographique (P. Augé et N. Bilot de et rédaction des notices individuelles des sites). l'université de Picardie-Jules Verne) et permettant L'état de conservation des sites, ainsi que le refus la formation en parallèle des étudiants bénévoles de certains propriétaires de sites majeurs n'ont pas du Master 1 Archéologie et Histoire de l'université permis la réalisation de tous les relevés. Ainsi, les de Rennes 2. Dix jours de relevés ont donc été sites de Luhan (Saint-Nolff), Vielle-Roche (Camoël) programmés en hiver, pour limiter la gêne due à la et L'Ile () sont des sites majeurs dont les végétation très abondante sur tous les sites. relevés manquent à notre rapport. Espérons que le travail mené cette année convaincra les Ce rapport présente les résultats des travaux propriétaires de laisser leurs sites libres d'accès d'inventaire menés durant l'année et des relevés pour l'année 2011. topographiques menés entre le 25 novembre et le 4 décembre 2010. Sur le plan pratique, ce projet devait se décomposer en deux phases : l'une menée en collaboration avec l'Université de Picardie (qui I. Présentation du projet

La première partie de ce rapport est consacrée à nos recherches. Dans le cadre de ce travail la présentation du corpus et aux méthodes d'inventaire plusieurs ouvrages sont importants : d'inventaire utilisées. Il s'agit de méthodes mises en - Le Morbihan, son histoire et ses monuments de œuvre dans le cadre de la thèse et donc ont François-Marie Cayot-Délandre, publié en 1847 est souvent le rôle de « test » pour une étude à plus sans doute le plus complet et le plus précis pour grande échelle. Les activités de terrain sont cette aire géographique. Les identifications de sites également présentées ainsi qu'un premier bilan et sont parfois incertaines : de très nombreux des pistes de recherches qui se dégagent dans le « retranchements » sont cités sans plus de domaine de la géographie historique « féodale ». description. Les confusions motte/tumulus sont Nous ne reviendrons pas ici sur les questions de toujours existantes, mais sa connaissance de la terminologie et de typologie des sites, largement réalité des sites médiévaux est tout de même réelle. débattues dans les années 1980. Ce sera le cas sans - Essai sur les antiquités du département du doute à l'issue de la thèse, mais pour ce travail Morbihan, par l'abbé Mahé, publié en 1825, d'inventaire nous optons pour une étude portant présente également un certains nombre de sites sur les sites aristocratiques attestés, c'est-à-dire les concernés par cette étude. Toutefois les châteaux de pierre, les mottes et dans une moindre interprétations des sites sont presque toujours mesure les enceintes de terre. erronées. Ainsi, à propos du site de Luhan à Saint- Nolff, identifié sans aucune ambiguïté comme une i. Etablissement du corpus fortification médiévale, nommée couramment er fordeu (les forts), il écrit « les gens habiles ne seront

Bilan des études antérieures pas dupes de cette opinion invraisemblable [qu'il Les données ici présentées sont volontairement s'agisse d'une fortification] et ne balanceront pas à synthétiques : les sources (archives, références le regarder comme un ouvrage gaulois ». Il identifie bibliographiques) sont détaillées dans les fiches de ce site à une tombe celtique, le rapprochant d'une sites (partie II). Nous tenterons ici une présentation description de Virgile. Cet ouvrage est donc partiel rapide des données disponibles et des ressources (il ne porte pas sur toutes les communes, mais sur utilisées. celles connues par l'auteur) et les données sont 1 L'inventaire a été dressé et réactualisé à partir de souvent inexploitables . plusieurs sources. Tout d'abord les fichiers de la - D'autres mentions sont issues des ouvrages de Carte Archéologique, mis à disposition au SRA Joseph-Marie Le Mené, notamment de Histoire Bretagne. Une grande partie des sites présentés et archéologique, féodale et religieuse des paroisses en élévation y sont recensés. Les données sont plus du diocèse de Vannes, publié en 1891, ont inégales concernant les sites aujourd'hui disparus, également été relevées mais le plus souvent il s'agit toutefois ce n'est pas le rôle premier de la Carte de sites déjà évoqués par F.-M. Cayot-Délandre. Archéologique de recenser les sites qui n'existent - Enfin, de nombreux articles traitant des plus. Pour les retrouver plusieurs recours sont « antiquités » du Morbihan ont paru dans les possibles : la documentation médiévale et moderne Bulletins de la Société Polymathique du Morbihan (présentée ci-dessous), les documents cadastraux (B.S.P.M.). Leur dépouillement apporte donc ainsi que la bibliographie ancienne. Les érudits du XIXe siècle ont été particulièrement actifs en Bretagne comme dans les autres régions de .

Leurs dictionnaires, inventaires des antiquités, des 1 Toutefois les légendes autour de ces sites sont souvent monuments religieux, sont une base essentielle de mentionnées et apparaissent récurrentes : au moins 3 mottes sont rattachées à des résidences de Poulpiquets (ou Poulpikans)... ce qui est un autre sujet ! également sont lot d'information, notamment pour mention du château de l'Ile à Marzan dans le cadre les mentions de fouilles. L'abbé Luco, au début du de la Guerre de Succession. Ce site, majeur dans la XXe siècle, relate ainsi la fouille de plusieurs de ces région, est donc largement méconnu des textes « tertres ». alors que les vestiges visibles attestent de la présence d'un château majeur antérieur au Xllle Plus récemment, plusieurs documents, non siècle. L'appartenance de ce site au duc de Bretagne publiés, ont apporté des indications explique sans doute le silence des textes. supplémentaires pour cette étude. Il s'agit d'une Les textes médiévaux concernant la région n'ont part de l'étude de Nicolas Le Badézet sur les mottes pas été dépouillés intégralement pour le moment. et les enceintes du Morbihan réalisée en 20022. Ce Seul le Cartulaire Général du Morbihan, édité par mémoire présente un premier inventaire des sites Louis Rosenzweig en 1895 l'a été intégralement. Les du département. Il est ici complété par quelques rares mentions laissent craindre un apport très fiches de sites qui n'y étaient pas mentionnés, ainsi restreint des textes anciens à la connaissance des que l'étude historique et des plans cadastraux qui sites castraux du Morbihan. n'avaient pas été effectués. L'étude plus ancienne d'Emile Brochard, réalisée Pour pallier à ce problème, nous avons choisi de en 1994 à l'université de Caen et portant cette fois recourir plus largement à la documentation sur le diocèse de Vannes, n'apporte pas plus moderne, souvent plus descriptive. Lors d'une d'indications. Dans les deux cas aucune activité de étude précédente3 les indications de sites inconnus terrain n'avait été menée : aucun plan ou étaient issues de la documentation des XVe-XVIIIe observations n'étaient donc exploitables, les siècles. La totalité des aveux et dénombrements de sources historiques n'ont pas non plus étaient seigneuries bretonnes sont conservés aux Archives prises en compte. Ce sont sur ces deux points que Départementales de Loire-Atlantique. Pour chacune nous avons axé nos recherches. des paroisses concernées par l'étude nous avons donc consulté les aveux disponibles dans la série B (Cours et juridictions de l'Ancien Régime qui Documents d'archives : archives conserve la totalité des documents de la Chambre anciennes et série B des archives des Comptes du Duché). Ce dépouillement de près départementales de Loire-Atlantique de 190 actes n'a pas permis de trouver la mention La documentation médiévale est assez pauvre de sites inconnus. La plupart des « châteaux » et dans le domaine. Seuls quelques sites sont « mottes » cités dans les textes étaient déjà connus mentionnés. Il s'agit encore une fois des places par la bibliographie ancienne. Cette approche fortes majeures : Rochefort-en-Terre, Rieux, La permet donc uniquement d'évaluer l'importance de Roche-Bernard, Muzillac, Vannes, Elven. Toutefois ces sites à l'époque moderne : sont-ils restés chefs- les mentions de ces sites, si elles existent en lieux de seigneurie ? les bâtiments sont-ils quantité, ne permettent pas de définir précisément conservés ? Le sujet de la pérennité de ces sites la morphologie de ces premiers châteaux. Les sans intérêt défensif à partir du Xllle siècle et loin vestiges antérieurs au Xllle siècle ont d'être des « résidences de plaisance » serait systématiquement été détruits et remplacés par d'ailleurs à approfondir. Il serait notamment des châteaux du bas Moyen Age. Ces mentions ont intéressant de déterminer à quelle période ces sites donc été relevées et mentionnées dans les fiches de ont disparus, de quelle manière ils ont été site même si elles ne peuvent être exploitées réaménagés ou conservés. pleinement. Pour les sites de moindre importance les mentions sont quasiment inexistantes. Tout au plus à la fin du Moyen Age nous pouvons noter la

3 L. Jeanneret, L'habitat aristocratique fortifié et fossoyé dans une région de marche : les baronnies de Fougères et Dol- 2 Mémoire de D.E.A. soutenu à l'université de Rennes 2. Combourg face à la Normandie, Mémoire de Master 2, Direction : Daniel Pichot. Université de Rennes 2, 2009 L'étude de ces documents a toutefois une limite croisade en 1248, et dont les descendants (directs que nous ne pouvons surmonter : les mentions de ou indirects) se retrouvent à la tête d'une seigneuries sont toujours postérieures à la période seigneurie aussi importante au XVe siècle (la étudiée. Les documents les plus anciens de cette seigneurie de Carné est l'une des plus puissantes de série B remontent aux années 1390. Il est donc Noyal-Muzillac avec la seigneurie de Kéralio) devait impossible de faire remonter les lignages possédait au moins au Xllle siècle une résidence que seigneuriaux mentionnés aux Xle, Xlle ou Xllle l'on peut alors qualifier d'aristocratique. Peut-être siècles. Les mentions du bas Moyen Age, ou s'agissait-il déjà d'un manoir dont nous n'avons plus modernes, ne sont donc exploitables que si la de traces aujourd'hui. nature du site est précisée dans les aveux ou si un Il faut garder à l'esprit que si la motte reste membre de cette famille est mentionné caractéristique de l'habitat aristocratique du Moyen antérieurement dans un acte des Xle-Xllle siècles. Age elle n'est pas le seul type alors existant. Il est Même dans ce dernier cas, un déplacement du certain que des résidences de type manoir, centre de la seigneurie n'est pas à exclure. De aujourd'hui disparues, ont coexister avec les même, nombre de seigneurs mentionnés dans les mottes. Malheureusement, les datations par textes du Moyen Age central ne peuvent être dendrochronologie de certains manoirs médiévaux rattachés à un site précis. L'anthroponyme ne se du Morbihan ne montrent pas de vestiges de ce rapporte souvent à aucun nom de lieu, tandis que la type correspondant à la période qui nous intéresse4. lignée s'est éteinte ou a changé de nom au cours de Ainsi, si les tertres de terre ont pu survivre plus de ces 3 siècles. Nous nous trouvons donc face à un 800 ans, il n'en est apparemment pas de même défaut majeur de ces études : les vestiges et les pour des élévations. familles étudiés concordent rarement et plus de la

moitié des seigneurs mentionnés dans les textes Il est donc important de cerner les lacunes de la médiévaux (en temps que milites par exemple) ne documentation écrite et archéologique afin de peuvent être rattachés à aucune résidence garder à l'esprit que la cartographie des sites seigneuriale. Il est donc évident qu'une majeure proposée ici est évidemment lacunaire. partie des sites qui devraient constituer cet inventaire ont disparu. Certains ont été remplacés

par des résidences plus tardives, mais en l'absence Malgré ces défauts de la documentation, qui de documentation ancienne nous ne pouvons pourront s'atténuer avec une étude à plus large prendre en compte dans notre étude échelle, plusieurs remarques sont déjà à noter. d'hypothétiques résidences antérieures dont nous Nous y reviendrons dans la partie « Synthèse ». ne connaissons ni la localisation, ni la nature. Un seul exemple, celui de la famille de Carné. Dès 1427 Payen de Carné est cité comme témoin d'un acte Une autre approche de l'inventaire : concernant la paroisse de Noyal-Muzillac, tandis matrices cadastrales et toponymie qu'un Olivier de Carné apparaît dans les textes en Face au faible apport des documents anciens afin 1248 lors de son départ en croisade. Le manoir de de recenser des sites jusque là inconnus, nous Carné, dont les élévations remontent tout au plus avons souhaité évaluer le potentiel des documents au XVIe siècle, se trouve toujours sur la commune cadastraux. Le cadastre ancien, dit « napoléonien », de Noyal-Muzillac. Il possédait par ailleurs une réalisé entre les années 1810 et 1850 pour la chapelle (dédiée à saint Sébastien) au moins depuis région, est le premier document cadastral complet l'époque moderne. Il est donc évident que cette exploitable. Aucun plan terrier n'est conservé pour résidence aristocratique a pris la suite d'une résidence plus ancienne, située au même emplacement ou non. Toutefois, sans autre indication écrite et sans vestige archéologique, il est impossible de prendre en compte ces éléments 4 dans notre étude. Il reste cependant certain qu'un G. Meirion-Jones, « La résidence noble en Bretagne du Xlle personnage apparaissant lors de son départ en au XVIe siècle : une synthèse illustrée par quelques exemples morbihannais », dans BSPM, 2000. la zone étudiée5, ce qui rend l'étude du cadastre napoléonien indispensable. Le parcellaire du XIXe siècle n'est certes pas identique à celui du Moyen Age mais est bien antérieur au remembrement des années 1970 qui a profondément bouleversé le parcellaire. Des indices de sites (parcelles circulaires, traces de talus disparus) ont souvent disparus entre ces deux états du cadastre. L'un des axes de recherche consisterait donc dans le dépouillement des planches du cadastre. Ce travail est considérable. Pour chacune des soixante communes concernées le nombre de planches varie En revanche, toujours sur la commune de Theix, le de 11 à 33. Ce qui représente plus d'un millier de site de Tréfléher apporte des indices explicites. Ici planches à dépouiller. Après avoir consulté les plans une parcelle semi-circulaire est repérable au centre cadastraux des sites connus, il est apparu qu'à d'un parcellaire elliptique caractéristique des peine la moitié des sites étaient nettement ensembles motte/basse-cour. Toutefois les indices repérable sur les cadastre. Soit par leur toponyme, de ce type sont nombreux et nous n'aurions pas pu soit par leur morphologie. Or, certains sites, même confirmer la présence d'un site si J.-M. Le Mené ne très bien conservés, comme les sites de Luhan ou parlait pas au XIXe siècle d'un « camp circulaire à du Vieux-Moulin à Saint-Nolff ne sont pas double enceinte de 200 pas de diamètre dont il ne représentés sur les plans. Un dépouillement reste que la moitié ». La présence d'un site entouré systématique apporterait donc des données très de talus et de fossés est donc attestée, même si la aléatoires. Le dépouillement effectué pour les présence d'une motte reste hypothétique. Ici, communes de Theix, Saint-Nolff, Tréffléan, Elven, l'appartenance à une seigneurie, celle de Tréfléher, Noyal-Muzillac et Allaire ont permis de repérer 18 au moins depuis 1427 (registre de réformation) indices parcellaires (parcelles circulaires indiquant pourrait attester la présence d'un site dont la une motte ou parcellaire elliptique pouvant morphologie pourrait le faire remonter aux Xle-Xlle conserver le souvenir d'une basse-cour). Aucun ne siècles. Toutefois, si ces indices supplémentaires se rapporte à un site connu et sur le terrain aucune n'avaient pas exister, l'attribution du statut de trace de site n'est visible. « site détruit » aurait été hâtive.

Un exemples, la parcelle circulaire 947(section F) à Theix qui ne correspond à aucun site, ne se trouve à proximité d'aucun habitat aristocratique postérieur et disparaît sur la seconde version du cadastre de Theix (dans les années 1850). La parcelle circulaire a un diamètre de 25 mètres environ.

L'étude du cadastre apporte donc un grand nombre d'indications qui doivent être confirmées par d'autres biais : mentions anciennes, existence de seigneurie au XVe siècle.

5 Ni aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, ni aux Archives Départementales du Morbihan, ni aux archives Nationales Un autre axe de recherche porte sur la microtponymie. L'étude des matrices cadastrales A l'issue de ce dépouillement 250 toponymes ont est un autre axe de recherche. Afin de déterminer le été relevés. Il ont ensuite été regroupés par unité potentiel de ces matrices, nous avons décidé de de site en raison de leur proximité. 33 sites « sonder » un quart des registres de l'aire d'étude, potentiels ont ainsi été déterminés. 4 soit treize communes. Les registres atteignent correspondaient à des sites déjà connus (sites de parfois plus de 1500 feuillets ce qui explique que Saint-Nolff, Larré et Marzan). Les autres ont été seules 13 communes soient concernées. Pour la confrontés aux sources écrites et au parcellaire. moitié d'entre elles il s'agissait de communes pour Dans la plupart des cas aucun indice lesquelles au moins un site était connu (Marzan, supplémentaire n'a permis de confirmer l'existence Larré, Saint-Nolff, Questembert, Camoël, Le Tour- d'un site même disparu. Il s'avère que les du-Parc). Pour les 7 autres communes nous avons toponymes de « butte » et la plupart des dérivés de choisi des zones de « vide » pour lesquelles aucun « motte » (« La Petite Motte », « Les Mottes ») ne site n'était recensé (, Ambon, , Allaire, correspondent jamais à un site. Quant à la plupart Férel, , ). Plusieurs toponymes ont des toponymes « Château », « Le Vieux Château » été relevés : et leurs dérivés, il s'agit systématiquement de sites - Le toponyme « motte », ainsi que les toponymes modernes pour lesquels nous n'avons aucun autre « château », « chastel » et les dérivés de « castel » indice d'antériorité. Il s'avère toutefois que plus de (Coh castel pour le plus courant) ont été la moitié des sites en élévations sont mentionnés systématiquement relevés, par des toponymes caractéristiques, ce qui permet - le toponyme « butte » également, même si celui- d'utiliser ces matrices pour recenser des sites sur ci est très rarement un indice de site, des zones mal renseignées et mal inventoriées. - les toponymes « douve » et « fossé », L'inventaire de ces matrices se trouve en annexe. - ainsi que toutes les associations de ces toponymes : « le champ du vieux fort », « la butte du château », « la gagnerie de la motte », etc. Le résultat du dépouillement de cette documentation est présenté dans le tableau ci-dessous. La toatlité des sites mentionnés ici font l'objet d'une notice dans l'inventaire qui suit.

Inventaire dressé à partir de la documentation disponible et des prospections de l'année 2010 Commune Nom site En élévation Détruits Incertains Allaire ; Ambon ; Ker Marcel X Le Cosquer X ; La Motte-Bourgerel motte Arzón ; Butte de César exclu Béganne; Berric ; ; Caden ; Camoël Vieille-Roche motte Cours (le) ; Trégouët indéterminé Damgan ; Elven ; Clezentes motte Largoët château Lesvy X Lescastel exclu Férel ; Guerno (le) ; Hézo (le) ; Larré ; Le Château Site fossoyé ; ; ; Bois de Coet Loret X Marzan ; L'isle Site fossoyé (château) Le Gaillard motte Saint-André indéterminé Molac ; ; Muzillac ; Château / Penmur château Nivillac ; Noyal-Muzillac ; Bourgerel exclu Moulin de Cadillac motte Noyalo ; Péaule ; Le Château exclu ; Pénestin ; Pieucadeuc ; ; Questembert ; Coët-Bihan Plate-forme Rieux ; Château Indéterminé Roche-Bernard (la) ; La Roche-Bernard indéterminé Rochefort-en-Terre ; Château indéterminé Saint-Armel ; Saint-Avé ; Saint-Congard ; Saint-Dolay ; Saint-Gildas-de-Rhuys ; Saint-Gorgon ; Saint-Gravé ; Saint-Jacut-les-Pins ; Saint-Jean-la-Poterie ; Saint-Laurent-sur-Oust ; Saint-Nolff ; Le Vieux-Moulin Motte Luhan Motte Saint-Perreux ; Saint-Vincent-sur-Oust ; Sarzeau ; La Motte-Rivault Motte Suscinio château Séné ; Bourg X ; Le Château Plate-forme Le Vieux Château indéterminé ; Théhillac ; Theix ; Le Pont-Roz motte Tour-du-Parc (le) ; Caden motte Trédion ; Treffléan ; Castel-Cran X Bizole Enceinte Trinité-Surzur (la) ; Vannes. Le Château de la motte indéterminé Vraie-Croix (la) ; Total 35 13 12 6 (+4 exclus) occupation plus ancienne (bruit de fond antique en 2. ETUDE DE TERRAIN: CHOIX DES particulier), mais également proposer une datation à l'abandon du site ou à son changement de SITES ET METHODOLOGIE destination (à partir du comblement des fossés par exemple) Problématiques - Compléter (ou confirmer) les données L'intérêt d'une étude de terrain est évidemment historiques dont nous disposons de venir compléter les données issues des - Etudier de façon plus systématique la documents dépouillés. Les problématiques de morphologie des mottes de la région d'étude (profil départ sont celles de la thèse portant sur les originel du site, processus de remblaiement des résidences aristocratiques. Exposées en fossés (naturel ou anthropique), présence introduction, nous n'y reviendrons pas. S'ajoutent à systématique ou non de ces fossés) ces problématiques des questions plus larges et - Caractériser plus précisément la nature de plus « archéologiques », relatives à la morphologie certains sites encore hypothétiques, par exemple des mottes et autres sites aristocratiques. dans le cas des enceintes. L'organisation interne de ces sites est un point important de la recherche : de quelle manière Des diagnostics devraient suffire à répondre aux s'organisait la résidence sur ou autour de ces sites, problématiques ainsi avancées sans engager de quelle manière étaient élevés ces tertres ? voilà d'opération archéologique lourde et sans mesure des questions importantes. Quant aux sites de avec la faible ampleur des sites. En attendant le petite ampleur (an particulier les mottes sans fossé développement de telles entreprises, notre étude avec un diamètre inférieur à 25 mètres ou les se porte sur des observations externes de ces sites. petites enceintes), très nombreux en Bretagne, ils amènent à s'interroger sur leur intérêt et leur En l'absence de toute autre intervention utilisation primitive. La question de la conservation archéologique sur les sites de la région, nous des fossés, pour la plupart totalement remblayés à resterons très prudents quant à la description de la tel point que certains sites paraissent ne jamais en morphologie des sites. Il est important de souligner avoir possédés, est également à résoudre : existait- que les données présentées dans cet inventaire il des mottes élevées sans fossé ou les fossés correspondent systématiquement à une description faisaient-ils systématiquement partie intégrante de de l'état actuel du site, avec éventuellement leur structure6? quelques hypothèses quant à son état originel. Si le travail de prospection permet de faire Toute typologie des sites en fonction de leur profil quelques constatations sur la morphologie de ces est de toute façon impossible actuellement. P. sites, leur profil actuel ne doit pas non plus faire Racinet et D. Quenehen ont abouti aux mêmes oublier que l'érosion et l'activité humaine ont conclusions concernant la « discordance entre la parfois profondément modifié leur aspect. forme actuelle de la motte et de son fossé et la réalité archéologique » après les diagnostics Seuls des sondages permettraient donc de entrepris sur deux sites de la région de Beauvais7. répondre à plusieurs problématiques qui nous semblent aujourd'hui majeures : Il a tout de même été décidé pour cette année - Identifier la nature de l'occupation du site à 2010 d'entreprendre une première étude partir du mobilier (site militaire ou non) et de archéologique qui a pris la forme d'une campagne l'étude des vestiges maçonnés de relevés topographiques, afin de constituer un Identifier la période d'occupation, éventuellement identifier la présence d'une

7 P. Racinet, D. Quenehen, « A propos de deux mottes castrales de la région de Crèvecoeur-le-Grand... », dans Des châteaux et 6 Ce qui a été jusqu'ici accepté et apparaît comme l'un des des sources, mélanges en l'honneur de A.-M. Flambard-Héricher, facteurs fondamentaux de la classification des mottes. 2008, p. 222 corpus de site avec une étude archéologique non les propriétaires. C'est ainsi que le site de Luhan, invasive aussi poussée que le permette nos moyens. qui se présente comme une fortification complexe avec basse-cour défensive, avancée fortifiée côté éperon, le tout sur une surface de plusieurs - Le choix des sites : sites prospectés et hectares, ne conserve qu'une motte certes élevée sites relevés mais de diamètre limité (30 mètres au maximum). Le choix des sites étudiés et relevés dans la région Ces témoignages ont également permis de d'étude a été imposé par le faible nombre de connaître l'existence de certains sites aujourd'hui vestiges conservés. Les sites conservés en élévation disparus. Le plus souvent il s'agit de fortifications et accessibles pour un relevé topographique sont au dont la morphologie est mal définie, le plus souvent nombre de 9. Ce faible nombre a donc empêché de réseaux de fossés que nous ne pouvons pas tout choix pour les relevés topographiques. Cela interprêter. Dans le cas du Vieux-Moulin, il nous a nous a amené à travailler sur des sites aux statuts été indiqué l'existence d'un tertre semblable de divers, avec des dimensions et des morphologies l'autre côté de la vallée, à 1 kilomètre en vis-à-vis, très diverses. Notre premier travail a consisté à au lieu-dit le Peh (commune d'Elven), détruit dans prospecter la totalité des sites afin de déterminer les années 1970. En l'absence de toute vérification leur intérêt et de compléter les observations qui nous n'avons pas inclus ce site dans cet inventaire composent cet inventaire. pour le moment. Le statut des sites est à prendre en compte dans cette étude. A l'exception du site de Pont-Rose (Theix) appartenant à la commune de Theix, tous Méthodologie du relevé les sites à prospecter et à relever sont des topographique des sites fossoyés propriétés privées. Certaines sont donc Afin de répondre à une forte demande de la part inaccessibles et non visibles sans l'accord des des étudiants en archéologie de l'université de propriétaires. Pour le travail de prospection, nous Rennes 2, nous avons décidé d'organiser une avons rencontré les propriétaires lorsqu'ils résident véritable semaine de formation destinée aux sur place. Pour les relevés, dans la plupart des cas étudiants de Master 1 en archéologie médiévale8. nous avons choisi de contacter tout d'abord les Les relevés topographiques se ont donc été propriétaires par courrier, expliquant notre organisés en dehors des semaines de cours, sur une démarche et présentant des exemples de résultats dizaine de jours. Nous avons ainsi pu travailler avec de relevé déjà effectués. Les réponses ont été le deux appareils de relevé : un Nikon NPL-3329 et un plus souvent favorables, à l'exception du cas de Leica TCR 805Power10. Ces deux tachéomètres Luhan (Saint-Nolff) où nous avons pu voir le site lasers ont fonctionné en parallèle sur les mêmes mais pas l'inclure dans notre programme de relevé. sites avec des stations communes. Les listes de points topographiques, déchargées sur ordinateur Ce travail de terrain a permis de recueillir via deux logiciels différents peuvent ensuite être plusieurs informations. Les témoignages des confondues pour le traitement par courbes de propriétaires des différents sites prospectés a niveau. permis de préciser l'évolution de certains sites. Sur le terrain, la méthodologie de relevé est Nombreuses sont les mottes qui ont fait l'objet de relativement simple. Dans un premier temps, il réaménagements partiels et de fouilles anciennes. s'agit de placer toutes les stations utilisées pour le Ainsi, le site de Coët-Bihan, partagé en deux lors du remembrement en 1972, a vu sa moitié est totalement aplanie au bulldozer, ce qui explique son profil particulier. Les sites de Cadillac (Noyal- 8 Les relevés seront ensuite proposés à tous les étudiants en Muzillac), de Luhan (Saint-Nolff) et du Vieux-Moulin archéologie, mais la demande étant forte nous avons organisé (Saint-Nolff) ont fait l'objet de « fouilles » ou plutôt cette semaine en fonction de l'emploi du temps du Master 1 Archéologie et Histoire. les frais de chercheurs de trésor et ont été attaqués 9 Matériel mis à disposition par le Laboratoire d'Archéologie et à divers endroits. Ces traces sont encore visibles d'Histoire Merlat (Rennes 2) 10 Matériel mis à disposition par Nicolas Naudinot, membre de pour chacun des sites et nous ont été indiqués par l'UMR 6566 relevé (de 4 à 14 selon les sites) et de les repérer les dimension et les mieux conservés : Cadillac, Coët- unes par rapport aux autres. Pour les relevés Bihan et Saint-Nolff. Certains n'ont pas été effectués le choix d'un système de coordonnées accessible en raison des routes coupées pour cause locales s'est imposé. En effet, la couverture de gel et de neige durant cette semaine. C'était le végétale des sites ne permettait pas d'implanter les cas de Caden et du Vieux-Moulin (site sur lequel stations grâce à un système GPS et les points nous nous sommes rendus à pieds depuis le bourg). géodésiques se trouvaient en général beaucoup De plus la neige et le gel nous ont obligé à trop loin des sites. L'orientation des systèmes de interrompre l'utilisation des tachéomètres dont les coordonnées a donc été fait en fonction du nord mollettes gelaient ! magnétique. Les repères locaux ont toujours été x = Abstraction faite de ces conditions 100,000 ; y = 500, 000 et z=10,000. Ensuite le relevé météorologiques exceptionnelles, le travail de effectué au tachéomètre était organisé de manière terrain s'est parfaitement déroulé et a permis à limiter la prise de points inutiles. Les parties d'aboutir à 4 relevés achevés. Les 4 derniers sont planes (pâtures environnants les sites par exemple) prévus pour janvier et février 2011. Ils concerneront ont été relevées avec une prise de points tous les 3 des sites de petite ampleur, qui peuvent être mètres en moyenne. Les parties fossoyées (tertre, relevés en une seule journée (Le Gaillard, Caden et talus, fossé) ont été relevées avec une maille de 1 La Motte-Bourgerel) et un site plus important mètre à 1,5 mètre, respectée le plus (Saint-Luhan si le propriétaire donne son accord, ou rigoureusement possible. De cette manière, le Vieille-Roche). relevé des parties les plus intéressantes est relativement précis. L'accord d'une subvention pour la campagne de relevé topographique par la DRAC Bretagne a Suite à cette première phase de terrain, conditionné l'organisation de ces relevés en l'ensemble des données collectées a été traitée semaine pleine de terrain, prévue plusieurs mois à informatiquement. Ce traitement a été réalisé sur l'avance. Il s'est avéré compliqué d'allier Autocad/Covadis et sur Surfer. Le premier logiciel planification d'une semaine de terrain en hiver et montre une plus grande fidélité dans la restitution prévision météorologique. Pour cette raison, et afin des courbes de niveau, tandis que le logiciel Surfer a d'être plus flexibles dans les opérations de terrain, tendance à lisser davantage les courbes. Pour les les opérations de relevé qui seront effectuées à sites de moyenne dimension, la différence de rendu partir de 2011 seront organisées au coup par coup, est minime (cas de Cadillac et de Theix ici), tandis sur des week-ends. Aucune demande de subvention que pour les deux principaux sites (Coët-Bihan et le pour une campagne de relevé topographique ne Vieux Moulin) le rendu est bien plus fidèle via sera donc faite pour 2011. Autocad/Covadis. C'est donc ce logiciel qui a été Toutefois, malgré les conditions, nous avons pu retenu pour les plans des sites principaux. former neuf étudiants aux techniques de relevés Systématiquement les fichiers Autocad (.dxf) ont topographiques et au traitement des données, ce été ensuite retraités avec Adobe lllustrator CS3. qui est déjà une avancée. Pour les fichiers présentés, la maille des courbes de niveau est de 0,10 mètre pour la plupart des sites et de 0,20 mètres pour les sites avec des dénivellations très marquées (afin d'alléger le rendu). Quant au traitement 3D (MNT) il a été réalisé avec Surfer exclusivement.

Bilan de la campagne Le bilan est ici mitigé. En raison des aléas météorologiques seule la moitié des sites a pu être relevée. Nous avons conservé dans notre programme les sites les plus importants en 3. PREMIERE SYNTHESE Rieux, Rochefort, etc.) dont la morphologie primitive est trop mal connue pour être exploitée. En ce qui concerne les fortifications de terre les Bilan quantitatif et qualitatif sites possèdent presque tous des particularités qui Les sites conservés en bon état sont rares sur les les rendent presque tous différents. Les dimensions communes étudiées. Sur un total de 32 sites et les formes sont très variables. La majorité des retenus, dont 26 attestés, seuls 13 conservent des sites adoptent un plan circulaire lorsqu'il s'agit élévation et leurs profils sont divers. Un tiers d'une motte ou un plan quadrangulaire. Dans ce seulement du corpus de départ est donc dernier cas il est souvent difficile de savoir si l'on exploitable pour une étude morphologique (voir doit assimiler ces sites à des mottes (cas du Vieux- plus bas). Quant aux questions d'implantation et de Moulin par exemple) ou à des plates-formes de répartition des sites elles se basent sur un corpus de manoir (cas de Coët-Bihan par exemple). D'autres 26 sites. encore s'apparent à des fortifications à mi-chemin Parmi ces sites, la majorité (12) sont des mottes entre la motte et l'enceinte (les sites de Pont-Roz à ou des plates-formes quadrangulaires qui Theix et du Vieux-Moulin à Saint-Nolff pouvant se pourraient être associées à des maisons-fortes ou retrouver dans cette catégorie pour l'instant mal des plates-formes de manoirs. D'autres s'apparent à définie). Plusieurs sites présentent en effet un des châteaux aménagés sur des sites remaniés aménagement un peu particulier avec un tertre (aménagement de fossés et apport de terre) sans entouré de fossés mais dont la surface intérieure ne qu'il soit possible de les qualifier de « motte ». Il domine pas le terrain environnant. Dans ce cas, s'agit des sites de L'Ile à Marzan, du Château à l'espace interne du tertre est protégé par Sulniac et du Château à Larré. Une seule enceinte l'élévation de talus sur tout son pourtour. La est retenue dans cette étude, celle de Bizoie, à multiplicité des sites adoptant ce type Tréffléan. Le reste des sites est constitué de d'aménagement (4 pour les sites conservés en châteaux en élévation (Largoët à Elven, Suscinio à élévation) amène à s'interroger sur leur Sarzeau) et d'un grand nombre de sites organisation interne : ces talus périphériques indéterminés dont nous ne connaissons pas l'aspect abritaient-ils des habitations ou des constructions originel (parmi lesquels les sites de Rieux, qui ne dominaient pas leur environnement? et Rochefort, La Roche-Bernard... très important mais dans ce cas, quel était l'intérêt de ces sites ? inexploitables !). S'agissait-il simplement d'habitat protégé, sans rôle de guet ? Ces questions ne peuvent être résolues en l'absence de fouilles. Morphologie des sites fossoyés Une étude morphologique des sites devrait D'autres sites adoptent des plans qui s'adaptent à permettre de déterminer plusieurs types de l'environnement topographique : c'est le cas de la fortifications. Le corpus, ici assez restreint, ne plupart des éperons, barrés par des fossés : permet pas d'établir de typologie. Les essais de Muzillac, Larré, etc. Ces sites sont des lieux de typologie des fortifications de terre sont de toute résidence aristocratique mais leur aménagement manière largement remis en cause depuis les n'a que rarement nécessité un apport études des années 1970. Il paraît plus pertinent supplémentaire de terre. La protection naturelle est d'essayer de relier les conditions d'implantation des souvent suffisante et aucun tertre n'y est aménagé. sites et la qualité de leur possesseur et leur Il existe donc une grande diversité morphologique morphologie. Ce sera le but de la thèse. pour les sites étudiés, ce qui pour l'instant ne trouve pas d'explication par leur statut. Une

La dizaine de sites ici exploitable pour une étude évolution chronologique des formes est à prendre morphologique des fortification de terre permet de en compte. Nous sommes tentés de faire des sites dresser un panel des différentes fortifications de quadrangulaires des sites plus récents que les terre de la moyenne et petite aristocratie (à défaut mottes « classiques » (parce que souvent plus de pouvoir en faire une étude statistique). Nous grands et positionnés dans des lieux moins laissons de côté les châteaux majeurs (Vannes, stratégiques militairement), mais cela reste à démontrer. et donc d'en définir le plan. D'autres Sur le plan de la morphologie et de l'implantation « retranchements » sont mentionnés dans la des sites, notons que peu nombreux sont les sites bibliographie ancienne, particulièrement dans avec un réel intérêt défensif. Nombreuses sont les l'ouvrage de François-Marie Cayot-Délandre. Il mottes trop petites (Caden, La Motte-Bourgerel), décrit la plupart de ces retranchements (une d'autres semblent davantage liées à des points de quarantaine mentionnés) comme des sites antiques franchissement des cours d'eau (Pont-Roz, Vieille- ou sans datation. Si aucune seigneurie médiévale ou Roche), d'autres enfin à l'implantation d'une moderne n'est connue par les textes, nous n'avons seigneurie et d'un peuplement associé (Coët-Bihan, pas retenu ces sites dans l'inventaire. La plupart Clezentes à Elven). Les sites clairement défensifs se sont aujourd'hui détruits ce qui ne permettra pas trouvent sur la frange nord et est de la zone, le long de déterminer leur morphologie. Ainsi, l'enceinte de cours d'eau importants (Vilaine et ). C'est le de Lescastel en Elven, est décrite comme « un carré cas de L'Ile à Marzan, du Château à Larré. Il faut de 100 mètres de côté »n, mais malgré son noter également l'importance du site de Luhan à toponyme évocateur Saint-Nolff, méconnu mais majeur par ses dimensions. S'ajoutent évidemment à ces sites bien défendus les châteaux de Rieux, Muzillac, Géographie historique : orientations Rochefort-en-Terre et la Roche-Bernard, méconnus de recherche mais systématiquement implantés en position A l'issue de l'établissement de ce corpus plusieurs dominante. remarques sont à noter quant à la répartition des L'implantation de ces sites, si elle n'est pas sites. L'étude de la cartographie montre en effet systématiquement dictée par une nécessité de des disparités dans la répartition des sites. défense, apparaît toujours liée à la présence d'un Contrairement au nord-ouest du département du élément majeur et naturel : l'eau. Dans quasiment Morbihan, le tissu aristocratique est ici très 2 tous les cas, les sites s'implantent à moins 100 distendu : pour une superficie de 1340 km , seuls 20 mètres d'un cours d'eau. La plupart sont associés à sites peuvent être certainement reliés aux Xle-Xllle un moulin, privilège seigneurial et source de siècles, tandis que 9 sont des sites dont la datation revenus très importante. Cette localisation ou la morphologie sont indéterminés. La densité est 2 préférentielle ne signifie pas pour autant que les donc d'un site certain pour 67 km , et d'un site pour 2 sites fossoyés soient protégés par l'eau : le plus 45 km en prenant en compte tous les sites souvent les fossés sont des fossés secs et les sites mentionnés dans cet inventaire. sont installés en rebord de plateau, dominant de 5 à Au niveau de la répartition des sites, les cartes 15 mètres d'eau, ce qui empêche toute montrent une zone de vide sur la frange est du mise en eau des « douves ». Aucun site n'est département. La question du « vide littoral » se d'ailleurs représenté sur le cadastre entouré d'eau, pose également. Dans ce domaine nous pourrions hormis les châteaux majeurs qui tirent en effet nous attendre à la même constatation que systématiquement profit de cet élément pour dans l'étude portant sur le département des Côtes- aménager des étangs et ennoyer leurs douves (tout d'Armor et menée par Stéphan Hinguant en 199112. du moins pour ce que nous connaissons de ces A l'occasion de cet inventaire S. Hinguant avait châteaux à la fin du Moyen Age). évoqué l'absence de site le long du littoral et ce sur une largeur de 5 km, tout comme dans le Finistère La question des enceintes : La question n'est pas primordiale dans le cas de cet inventaire. En effet, seule deux enceintes sont répertoriées comme potentiellement médiévales dans les travaux anciens et la Carte Archéologique. Il s'agit des enceintes de Bizole et de Castel Cran sur la commune de Tréffléan. Les prospections de 11 François-Marie Cayot-Délandre, Le Morbihan, son histoire et terrain, menées en février et mars 2010 sur cette ses monuments, 1847, p.249 12 Stéphan Hinguant, Les mottes médiévales des Côtes- commune, n'ont pas permis de retrouver ces sites d'Armor, Institut Culturel de Bretagne/CERAA, 1994 et dans le Nord de l'Ille-et-Vilaine13. Cette bande la zone étudiée, le long de la Vilaine et autour de littorale, dépourvue de site n'avait pu être Rieux et Rochefort-en-Terre14. Cette quasi-absence expliquée. Le peu de site en élévation ici ne permet de site, qui ne peut s'expliquer simplement par des pas de distinguer clairement une absence de site le destructions plus importantes, peut se comprendre long du littoral : la densité n'y est pas plus faible de plusieurs manières. Pour la partie est, autour de que dans les terres. Toutefois la nature des sites est Rieux, il faut noter la présence très importante des quelque peu différente. Le littoral est ici marqué terres de l'abbaye de Redon. Largement par la présence de grandes forteresses ducales : possessionnée dans les environs depuis le IXe siècle, Vannes, Suscinio et l'Ile. Le littoral, ainsi que elle a pu influer sur l'implantation et le l'embouchure de la Vilaine sont donc maîtrisés par développement des seigneuries périphériques. le duc au Xllle siècle. La situation se met sans doute Cette région est pourtant historiquement assez bien en place au Xlle et se consolide au Xllle siècle. De connue jusqu'au Xle siècle grâce à l'apport ces fortifications majeures dépendent des documentaire considérable de l'abbaye de Redon. fortifications de moindre importance. Ainsi de L'importance des possessions religieuses est donc Suscinio dépend sans doute Caden, de l'Ile un facteur qui est à prendre en compte. Une dépendent Le Gaillard et Vieille-Roche. Pour le site cartographie de ces terres dépendantes de l'abbaye de Caden il est même difficile de le qualifier de pourrait permettre de cerner davantage résidence aristocratique en raison de ses petites l'organisation spatiale de cette zone. dimensions. Mais dans le cas de Caden et du La situation de Vannes à une trentaine de Gaillard, ces sites sont positionnés le long des voies kilomètres peut également être prise en compte. La d'accès aux châteaux ducaux. Ils marquent donc majorité des sites se sont implantés dans un rayon sans doute davantage l'entrée sur un espace ducal, de 20 kilomètres autour de Vannes. Faut-il y voir un et dans le cas de Caden l'entrée dans le parc de effet attractif qui aurait entraîné une concentration chasse de Suscinio (la commune du Tour-du-Parc a de sites à la grande périphérie de Vannes ? L'étude d'ailleurs tiré son nom de cette situation). Le cas de des sites à l'ouest de Vannes pourra sans doute Vieille-Roche est également particulier : aucune permettre de répondre à cette question. Notons seigneurie ne peut y être liée et ce site apparaît toutefois que les paroisses possédant la plus forte comme un poste avancé contrôlant le passage sur la concentration de manoirs à la manoirs à la fi du Vilaine entre le Nantais et le Vannetais. Il se trouve Moyen Age se trouvent autour de Vannes. Ainsi, 3 kilomètres en aval du site de l'Ile à Marzan. Sarzeau connaît une densité très importante qui est Toutefois quelques sites de moindre importance à mettre en relation avec le château de Suscinio. se sont également implantés sur le littoral : La L'«activité» noble se concentre donc autour des Motte-Bourgerel (Arzal), La Motte-Rivault (Sarzeau) lieux de pouvoir les plus importants (Vannes, et Le Cosquer (Ambon) (ce dernier site restant à Suscinio, Elven). confirmer). Les deux premiers correspondent à des Le dernière hypothèse tient à la politique des fortifications de taille moyenne, caractéristique des châtelains tenant les places fortes majeures. Il est résidences de la petite aristocratie bretonne. Le en effet possible que la fortification des habitats littoral semble largement maîtrisé par la famille des seigneurs vassaux ait été contrôlée ou ducale : les fortifications qui s'y sont implantées encadrée. Nous n'avons toutefois aucun texte sont à rapprocher de leur installation à Vannes, permettant d'attester de cela dans la région et Marzan et Suscinio. l'existence de petits sites aristocratiques (type

Un autre vide est en revanche beaucoup plus frappant : il s'agit de toute la zone située à l'est de

14 Notons pour nuancer cette constatation que l'apparente absence de site entre les cours de l'Arz et de l'Oust est démentie par la concentration plus importante de sites au nord de l'Oust

13 (hors de la zone étudiée). Dans le cas de I^Ile-et-Vilaine cette absence de site s'explique plus certainement par la présence du régaire de Dol sur toute cette frange littorale. petite motte sans réel aspect défensif) est rarement arbres fragilise les structures fossoyées ... les remise en cause par la présence d'une seigneurie atteintes sont silencieuses mais réelles. Les vestiges importante. d'élévation disparaissent également : le travail de destruction entamé au XVIIIe siècle par les Enfin, la dernière question est relative au régaire « récupérateurs » de pierre est aujourd'hui achevé de l'évêché de Vannes. Celui-ci n'est pas très par le mauvais entretien des dernières maçonneries étendu. Il concerne ici les paroisses de Theix, de conservées. Le site de Sulniac a ainsi disparu Saint-Avé et de Surzur (et sa trêve de la Trinité- récemment, le site de Coët-Bihan a été Surzur). Sur ces 4 communes actuelles, un seul site partiellement nivelé lui aussi comme plusieurs est recensé : celui de Pont-Roz (ou Pont-Rose) à autres à des dates indéterminées. Finalement les Theix. Le régaire est donc quasiment vide de sites sites les plus préservés sont ceux rendus aristocratiques. Sa faible étendue ne permet inaccessibles par la végétation. Il est donc toutefois pas d'en conclure que l'absence de sites nécessaire que les propriétaires de tous ces sites est due à ce statut particulier, même si toutefois soient sensibilisés à la conservation de ces vestiges. cette constatation a pu être faite pour le régaire de La méconnaissance des habitants est toujours Dol, en llle-et-Vilaine, et qu'il est certain qu'un lien frappante. Nous avons autant que possible entre terres appartenant à l'évêque et absence de communiquer sur ce point auprès des personnes sites aristocratiques peut être établi. rencontrées. Mais la protection n'est pas suffisante si ces vestiges ne sont pas reconnus par la population et par les autorités. A minima, il paraît impératif d'intégrer dans les dossiers de la Carte Archéologique certains sites encore en élévation, déjà mentionnés mais non référencés jusque là. Le site de Vieille-Roche à Camoël, le site du Gaillard à Marzan, mais surtout le château de l'Ile à Marzan Conclusion qui conserve certainement des vestiges très importants font partie des sites à préserver. Cette étude, portant sur une partie seulement du département, nous a permis d'évaluer le potentiel Le problème de la fragilité de ces sites est certes des différentes sources d'archives, notamment des un lieu commun, mais malheureusement nous nous archives modernes et des plans et matrices devons encore de le rappeler pour conserver cadastraux. Nous ne reviendrons pas sur l'apport de encore quelques années ce patrimoine. chacun de ces types de données, sauf pour insister sur la nécessité de recouper les informations dans une étude comme celle-ci. Les sites concernés, souvent trop modestes pour apparaître dans les textes ne peuvent alors être visibles que par le recoupement de plusieurs informations périphériques : mention d'un seigneur, d'un manoir moderne, d'une chapelle, microtoponymie, indice parcellaire, etc. Au-delà de cet apport, nous tenons plus particulièrement à nous attarder en conclusion sur un point important concernant la protection de ces sites. Les destructions ont certes été nombreuses avant le XXe siècle, mais elles sont toujours d'actualité. Les divers aménagements ont amené à la destruction de sites de petite et de moyenne ampleur. Une maison est aménagée et empiète petit à petit sur la motte, les fossés sont remblayés pour accroître la surface du jardin, l'abatage des SITES CONSERVÉS EN ÉLÉVATION Inventaire des sites

la liste des annexes inconographiques et une carte Présentation de l'inventaire de localisation sur fond IGN au 1/250006. La quatrième page est facultative, mais comporte Les sources utilisées pour établir cet inventaire si besoin un extrait du cadastre « napoléonien ». ont été exposées plus haut. A partir de ces D'autres documents annexes peuvent être ajoutés données planimétriques, cadastrales, d'archives et pour certains sites : des photographies pour ceux de prospection un certain nombre de sites ont été encore en élévation et les relevés topographiques retenus dans cet inventaire. Cette liste ne prétend effectués. pas être exhaustive, notamment pour les sites détruits. Les indices issus de l'étude des cadastres n'ont pas pu être tous pris en compte faute de confirmation. La seconde catégorie « sites t. Les sites conservés en détruits » doit être incomplète. Quant aux sites élévation hypothétiques, les fiches (très incomplètes) ne Ces sites ne sont pas les plus nombreux (13 sur sont pas jointes à cet inventaire. Nous en 32 sites recensés), mais ce sont presque les seuls à donnerons simplement la liste. être exploitables dans notre analyse (que nous n'avons fait qu'aborder ici). Pour les sites conservés et ceux attestés mais Les premiers sites présentés sont ceux qui ont détruits, les fiches de sites comportent plusieurs fait l'objet d'un relevé topographique cette année. types d'indication. Viennent ensuite ceux qui seront relevés en La première page est volontairement janvier/février 2011, puis ceux dont le relevé n'est synthétique : elle comporte un cartouche pour l'instant pas prévu (soit parce que les d'informations administratives, un cartouche de propriétaires ne souhaitent pas donner leur localisation (en coordonnées Lambert II étendu) et accord, soit que les sites sont pour l'instant de références cadastrales anciennes et actuelles. inaccessibles). Un cartouche synthétise les données historiques Y sont jointes les fiches des sites qualifiés de liées au site. Le dernier cartouche présente les « majeurs », même si les vestiges antérieurs au vestiges fossoyés conservés ou supposés. Les Xllle siècle sont souvent trop réduits pour pouvoir dimensions du site, son état de conservation, les définir la morphologie du site : Elven (Largoët), et indications toponymiques ou parcellaires y sont Suscinio comportent encore des vestiges indiquées si il y a lieu. attribuables au Xllle siècle. Pour les autres sites La seconde page comprend un descriptif des majeurs, Rieux, Rochefort-en-Terre, la Roche- vestiges maçonnés si il y en a, ainsi qu'un Bernard, Vannes et Muzillac, l'absence de vestiges historique des opérations menées sur le site. Vient clairement identifiés du Moyen Age central les a ensuite un cartouche destiné à synthétiser les donc amené à se retrouver dans le seconde données relatives à la topographie et à catégorie de cet inventaire (« sites détruits ») l'environnement du site : situation par rapport au même si aujourd'hui il existe encore des élévations centre paroissial, lien avec les cours d'eau, les plus tardives. voies e communication, aménagement d'éléments économiques caractéristiques (étangs, moulins, viviers notamment), ainsi que le lien avec le peuplement rural. Enfin, l'historique de la seigneurie est mentionné. La troisième page comporte les références des sources relatives au site, la bibliographie, ainsi que Voici la liste des sites présentés dans cette section : Autres sites en élévation : Sites relevés : - Vieille-Roche (Camoël) - Cadillac (Noyal-Muzillac) - Le Château (Larré) - Coët-Bihan (Questembert) - L'Ile (Marzan) - Vieux-Moulin (Saint-Nolff) - Pont-Roze (Theix) Et les deux châteaux de : Sites à relever : - Suscinio (Sarzeau) - La Motte-Bourgerel (Arzal) - Largoët (Elven) - Le Gaillard (Marzan) - Luhan (Saint-Nolff) - Caden (Le Tour-du-Parc)

Carte des sites majeurs et des sites conservés en élévation

ELVEN ÌX Château Luhan © LeVieux-Moulin ROCHEFORT^'g,^ "¿¡VANNES EN-TERRE

Cadillac

Caden MUZULAC Le Gaillard L'Ile Wi „i^"~RÖCHE-BERNARD 9 1 i ^ g Vieille-Roche Légende : •£r Châteaux majeurs •Ù Châteaux conservant des élévations du XHIe siècle • Mottes F...~lRégaire de Vannes

GEOAUAS* 0&JBp*il-0gr» im - Franc» -1»» 'itmytt Commune Toponyme du site Le Moulin de Cadillac

Nature du site motte

Site ® en élévation O attesté O hypothétique Kl Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation

Date de prospection 03/04/2010 Date de rédaction novembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES

iv a entite arcneoiogique 56149 0004 Département 56 - Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton Muzillac Propriété privée (g) Oui O NON

PPIMNÉE? CARTQQPAPHIQG^ ET CADASTRAIS Réf. carte IGN 1/25000° 1021 O Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 236 579 Y = 2301551 Altitude moyen ne= 34 m

Cadastre : Section Année 2010 Parcelle(s) 142 Cadastre ancien (napoléonien)

Côte 3 p 196/7 Section Cl Année 1833 Parcelle(s) 218

DONNÉES HISTORIQUES

Seigneurie dépendante de (Muzillac)

1re mention du site -

1er seigneur associé --

1 " mention de la paroisse/trêve 1252, villa Noeal Pour les trêves, paroisse de rattachement Muzillac

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée <§> Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VERTIGE? (PARTIE FQSSQYÉE) Etat de conservation en élévation

Fossés partiellement conservés Basse-cour partiellement conservée Forme du tertre circulaire

Dçsçription :

La motte est située sur un éperon, qui domine le ruisseau du Moulin de Cadillac d'environ 15 mètres. Le tertre est bien conservé, avec une hauteur de 4,7 à 5 mètres, un diamètre à la base de 30 mètres et 25 mètres. Les fossés, secs en raison de la hauteur du site, semblent partiellement comblés, le fond étant aujourd'hui plat. La contrescarpe est conservée au sud, à l'est et à l'ouest du tertre. Au nord, l'aménagement d'un chemin a sans doute entraîné la destruction de cette contrescarpe. De plus le site est largement défendu par la pente naturelle de ce côté. Le sommet de la motte n'est pas une surface plane. Il est marqué par des reliefs sans cohérence apparente qui pourrait trahir la présence de vestiges. Une basse-cour (?) est située à l'est du site. De forme quadrangulaire, ses dimensions restreintes (16m sur 13 en intérieur) ne permettent pas d'en définir le rôle. La "basse-cour" n'est pas en position défensive par rapport au tertre. Elle se présente comme un petit enclos entouré de talus de 0,5 à 0,8 mètre de hauteur. Côté extérieur, ces talus atteignent jusqu'à 1,5 mètre côté nord-ouest. Aucun franchissement du double fossé la séparant de la motte n'est visible. Toutefois cet élément est lié à la motte, son orientation étant la même.

Ce site est particulièrement bien conservé et entretenu. VESTIGES MAÇONNÉS ® présence O Absence O Mention Datation indéterminée

Localisation Dans le tertre (?) Description :

Quelques élément construits sont repérables sur le flanc de la motte. Toutefois leur état de conservation ne permet pas de savoir si ces éléments appartiennent à une véritable construction. Le sommet de la motte, très inégal, pourrait conserver la trace de vestiges maçonnés, mais aucun plan ne se dégage.

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique ® Oui 0 Non Date 12-13 novembre 2010 Nombre de points 1245 Intervenants L. Jeanneret (UHB), R. Jonvel (UPJV), 1. Brunie (UHB)

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Promontoire Site en limite de paroisse O Oui ® Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau du moulin de Cadillac

Voie ancienne à proximité O Oui O Non

Eléments économiques attestés Moulin de Cadillac [d.i.]

Référence carte BRGM Occupation du sol zone boisée

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance 200 m

Nature du peuplement Le cadastre ancien indique la présence de deux noyaux d'habitat à l'entrée du promontoire : Larhénic et le Petit Cadillac.

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HLSTQRJAYE site associé à un miles O Oui <§) Non Autre

Aucune seigneurie ne peut être rattachée à ce site avant le XVe siècle. Toutefois dans le registre de réformation de 1427, Olichon Bertelot et son fils Jehan sont mentionnés comme seigneurs de Cadillac, ce qui correspond au manoir du Grand Cadillac. Cette seigneurie comprend également deux moulins à eau sur le ruisseau de Kervily et un moulin à vent à Larhény. Ces éléments se trouvent tous à proximité de la motte. Celle-ci devait donc être incluse dans cette seigneurie, même si elle n'est pas explicitement mentionnée dans les aveux. SpgRCES REjLATIVE«; Ag ?ITE ET A LA ?E|ÇNEgRIE

- registre de réformation de 1427

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - AVENEAU DE LA GRANCIERE, Paul. "La région de la Roche-Bernard aux époques gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes", dans Association Bretonne, 1904, p. 178

Récente : - BROCHARD, Emile. Les fortifications médiévales de terre du comté de Vannes (Xe-Xllle siècles), Rapport de prospection thématique, S RA Bretagne, 1994, p. 9 - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 65

LISTE DES ANIMÉES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1833) - Relevé topographique du site - Vue 3 D du site - Photographies du site

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Lambert II étendu ! NTF 500 m

Département : DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le plan visualisé sur cet extrait est géré MORBIHAN par le centre des impôts foncier suivant : EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL INFORMATISÉ VANNES Commune : Cité administrative 13 Avenue Saint NOYAL-MUZILLAC Symphorien 56020 56020 VANNES Cedex tél. 02 97 01 50 66 -fax 02 97 01 51 75 [email protected] Section : C Feuille : 000 C 01

Échelle d'origine : 1/2500 Cet extrait de plan vous est délivré par : Échelle d'édition : 1/2500

Date d'édition : 13/12/2010 (fuseau horaire de Paris) cadastre.gouv.fr

Coordonnées en projection : RGF93CC48

©2010 Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État Relevé topographique Site : Le Moulin de Cadillac Commune : Noyal-Muzillac (56, Morbihan) Date : 25-26 novembre 2010 | Alt min : 33,40 m | Alt max : 42,98 m Système de coordonnées : local Matériel utilisé ¡Tachéomètre Laser Leica 307

Nombre de points : 1245 Intervenants : L. Jeanneret (UHB), R. Jonvel (UPJV), Nombre de stations : 9 1. Brunie (UHB) Relevé topographique Site : Le Moulin de Cadillac Commune: Noyal-Muzillac (56, Morbihan) Date : 25-26 novembre 2010 | Alt min : 33,40 m | Alt max : 42,98 m Système de coordonnées : local Matériel utilisé : Tachéomètre Laser Lelca 307

Nombre de points : 1245 Intervenants : L Jeanneret (UHB), R. Jonvel (UPJV), Nombre de stations : 9 1. Brunie (UHB) Site de Cadillac (Noyal-Muzillac)

Projection depuis le nord-ouest Localisation des photographies (3) Vue du double fossé séparant le tertre de la basse-cour depuis l'ouest Toponyme du site

Nature du site motte, maison forte ?

Site (§> en élévation O attesté O hypothétique Kl Vestiges DTexte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 66,38 km2 Date de prospection mars 2010 Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1 A_

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton Questembert Propriété privée (g) Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET ÇADA$TRAM5 Réf. carte IGN 1/25000' 1021 E (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 244599 Y = 2302804 Altitude moyenne= 90m

Cadastre : Section YK Année 2010 Parcelle(s) 64, 68,120-121 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 230/33 Section N3 Année 1825 Parcelle(s) 1890-1892

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de seigneurie de Rochefort-en-Terre

1re mention du site ~

Ie'seigneur associé -

1 mention de la paroisse/trêve 1160, elemosina de Kestembert (Dom Morice, Preuves..., 1,638) Pour les trêves, paroisse de rattachement --

Site religieux associé ® Oui O Non une chapelle castrale et une chapelle Saint Barthélémy à 200m à l'ouest du site

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure ® Attestée O Inconnue Nature inconnue (gallo-romaine et haut Moyen Age)

Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FÇSSÇYÉE) Etat de conservation ensemble partiellement conservé

Fossés partiellement conservés Basse-cour Forme du tertre quadrangulaire Description :

Le site de Coëtbihan s'apparente davantage à une plate-forme de maison forte. Le tertre est ici quadrangulaire, d'assez grandes dimensions (50 mètres de côté environ), et entourés de fossés et de contrescarpes. Le site se situe à deux pas de la "Rue de la motte féodale". Le site, depuis le XIXe siècle au moins est désigné par les habitants sous le nom de "château". Il domine d'une vingtaine de mètres une petite vallée. Sa morphologie le distingue des mottes : il est plus large et moins haut. En effet la plate-forme ne domine pas, mais elle est protégée par des talus internes (voir relevé). La partie ouest du site a été totalement nivelée dans les années 1970 suite au remembrement. Le relief interne n'est donc conservé que pour la moitié est, avec des dénivellations importantes. Les fossés entourant le site ne sont conservés qu'à l'est et sur une moitié de la partie sud. Au nord le site devait être naturellement protégé. L'ensemble de la plate-forme quadrangulaire est maçonné sur le flanc, ce qui explique le tracé très rectiligne et les angles droits du site. Cette plate-forme est surmontée par un talus de 1 mètre de hauteur en moyenne qui devait délimiter à l'origine une surface interne de 30 mètres sur 25, soit 700 m2. Les traces des bâtiments, pourtant attestés par les fouilles anciennes, ne sont plus visibles aujourd'hui. L'aménagement de murets délimitant les parcelles suite au remembrement est également à prendre en compte, car elle brouille la lecture du site. Des fouilles ont été pratiquées dans ce tertre, et le chanoine Le Mené mentionne la présence de substructions de 3 mètres d'épaisseur et les traces d'un puits, ce qui n'a rien d'étonnant. Les traces du puits sont toujours visible au centre du tertre. Toutefois Une chapelle castrale, détruite dès le XVIIe siècle, existait à proximité du site. Le petit bourg qui y est associé doit correspondre à un noyau d'habitat castrai fossilisé autour de deux petites rues. Des monnaies, romaines et médiévales, ont également été retrouvées. Des cercueils de pierre anthropomorphes ont également été retrouvés à proximité (F.-M. Cayot -Délandre date ces sarcophages anthropomorphes des Xlle-XIVe siècles d'après les travaux d'Arcisse de Caumont sur les sépultures). F.-M. Cayot-Délandre parle lui aussi de ces fouilles menées par le maire de Questembert (voir "Vestiges maçonnés"). VESTIGES IYIAÇQNNÉ? ® Présence O Absence O Mention Datation indéterminé

Localisation Plate forme Description :

F.-M. Cayot-Délandre rapporte que le maire de Questembert a effectué des recherches sur ce sites. Il aurait reconnu dans la partie sud-ouest du site un ensemble maçonné de 20 mètres sur 15, avec des murs de 3 mètres d'épaisseur. Un puits se situait au milieu de ces ruines. Lors de la destruction de la partie ouest du site les habitants ont noté l'existence de murs assez épais dans les talus rasés.

Au centre du site se trouve une dénivellation qui peut marquer la présence d'un puits ou d'une ancienne salle basse. Les maçonneries ne peuvent être distinguées sans nettoyage du site.

INTERVENTIONS Fouilles anciennes ® Oui O NON Nature et année plusieurs découvertes au XIXe sur le site et aux environs Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier monnaies, sarcophages, briques...

Relevé topographique ® Oui O Non Date 27 novembre / 2 décembre 2010 Nombre de points 1750 Intervenants L. Jeanneret, M. Peck, G. Le Marchand-Sourdrille, J. Denuncq, R. Gaboriau (UHB); P. Augé, N. Bilot (UPJV)

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEIVIENJ Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau à 400 mètres au nord-est

Voie ancienne à proximité O Oui O Non

Eléments économiques attestés Un moulin est attesté à Coët-Bihan à l'époque moderne

Référence carte BRGM Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui • Non C Eventuellement Distance sur place

Nature du peuplement village de Coëtbihan (les habitants se nommaient "nobles bourgeois de Coëtbihan" encore au XIXe siècle, gardant le souvenir d'une ancienne charte leur accordant des privilèges.

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Le site de Coëtbihan faisait partie à la fin du Moyen Age des domaines de la maison de Rochefort. Toutefois, ce site, qui est le seul sur la paroisse de Questembert, pourrait être rattaché à la famille de Questembert. En 1164 Bartholomeus de Questembert est cité comme témoin dans un acte d'Eude et Alain de Rohan (Cartulaire général du Morbihan, n"227). Au Xllle siècle, entre 1253 et 1263 un autre Batholomeus de Questembert apparaît dans les textes (Cartulaire général du Morbihan, n° 290,294,312, 318). Il possède également en 1255 un herbergamentum de Guaru à Elven. SQMRÇES RELATIVES AM SITE ET À LA SÇIÇNEMRIE

- éventuellement Cartulaire général du Morbihan, n° 227, 290,294, 312,318

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Vannes, 1847 (rééd. 1990), pp. 236-238 - LE MENE, Jean-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, tome 2,1891, p. 244 - LE CORNEC. "Découvertes archéologiques". Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan (B.S.P.M.), 1961, p. 19

Réçente : - AMIOT, Christophe. Lignages et châteaux en Bretagne avant 1350, Thèse dactylographiée, Université de Rennes 2,1999, pp. 102-104 - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise. Université de Rennes 2, 2002, p. 90

LISTE DE? ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1825) - Vue aérienne - Localisation du relevé topographique sur cadastre actuel - Relevé en plan du site - Modélisation 3D du site - Photographies du site Commune Questembert Toponyme Coëtbihan

Cadastre ancien (extrait)

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Vue aérienne / Source : Géoportail Département : MORBIHAN

Commune : QUESTEMBERT

Section : YK Feuille : 000 YK 01

Échelle d'origine : 1/2000 Échelle d'édition : 1/2000

Date d'édition : 12/12/2010 (fuseau horaire de Paris)

Coordonnées en projection : RGF93CC48

©2010 Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État

_ Relevé topographique Site : Coët-Bihan Commune : Questembert (56, Morbihan) Système de coordonnées : local| Alt, min : 83,78 m | Alt, max : 94,24m

Matériel utilisé :Tachéomètre Laser Leica TCR 805 Power / Nikon NPL-352

Nombre de points : 1748 Intervenants : L Jeanneret, M. Peck, J. Denuncq, Nombre de stations : 12 G. Le Marchand-Souidrille, R. Gaborlau (UHB) / P.Augé.N. Bllot (UPJV) Date : 27 novembre / 2 décembre 2010 Notes sur le site de Coët-Bihan : emplacement des fossés, des vestiges maçonnés et des talus en élévation

En pointillés bleus : Emprise de la plate forme En noir : rebords maçonnés conservés En gris: chemins aménagés au XXe siècle En rouge : accès originaux? En orange : talus conservés En vert : fossés conservés Note : la partie de fossé restituée au sud-est correspond à une limite nettement visible dans la végétation

(2) Vue de la partie est du site depuis le sud. A gauche, le passage permettant d'accéder à la plate-forme. (4) Vue du talus est situé sur la plate-forme depuis le nord. A droite, la brèche aménagée dans le talus pour le passage. (6) Vue de la face nord-est du site depuis le nord. Le rebord de la plate-forme est ici totalement maçonné. (8) Vue du site depuis le nord-est. A gauche le fossé est, à droite la plate-forme avec en arrière plan le talus sommital. (10) Profil du talus sur la plate-forme au niveau du passage. A gauche (hors photo), la dénivellation du puits Commune SAINT-NOLFF Toponyme du site Le Vieux Moulin

Nature du site motte

Site ® en élévation O attesté O hypothétique Kl Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 25,92 km2 Date de prospection 11/02/2010 Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56- Morbihan 56 231 0005 (Données PATRIARCHE) Canton Elven Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉE? ÇARTQ

Cadastre : Section Cl Année 2010 Parcelle(s) 83a Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 271/6 Section Cl Année 1830 Parcelle(s) 111

DONNÉE HISTORIQUE? Seigneurie dépendante de 1èr* mention du site

1er seigneur associé ~ (Jehan de Kerboulart, 1427 ?) 1re mention de la paroisse/trêve 1374, Saint Maiol Pour les trêves, paroisse de rattachement Theix

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'pgcupatÏQP : Nature Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Manoir du Kerboulard ? Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue

VESTIGES (PARTIE FQSSOYÉE) Etat de conservation en élévation

Fossés partiellement conservés Basse-cour non conservée Forme du tertre quadrangulaire Description :

Le site se trouve en surplomb du ruisseau de Condat, qui alimente un moulin situé au bas de la motte. Le tertre domine ce ruisseau d'une quinzaine de mètres. Au premier abord, le site apparaît bien conservé, et présente un profil tabulaire. Le tertre est quadrangulaire. Ses dimensions sont de 35 mètres (longueur nord-sud) sur 29 mètres (est-ouest). Le centre du tertre est partiellement évidé, de manière très régulière, sur environ 1,5 à 2 mètres de profondeur. La hauteur de la motte atteint 5 mètres côté plateau (sud) et environ 4 mètres côté nord. Une rampe d'accès est reconnaissable à l'angle nord-ouest du site, permettant de monter sur le tertre par son flanc nord. Toutefois rien ne permet de dire s'il s'agit de l'accès primitif. Comme d'autres sites des environs, le tertre a un niveau intérieur identique au niveau du terrain environnant, mais il est protégé par un talus qui fait le tour de son sommet et s'ouvre au nord-ouest. Les fossés sont bien conservés sur 3 des 4 côtés de l'ensemble (ouest, sud et est). Réaménagés en chemin creux, ils atteignent 2 mètres de profondeur côté sud (par rapport à la pâture), pour une largeur variant de 6 à 8 mètres.

il n'existe pas de trace de basse-cour associée à ce site. Toutefois l'ensemble fossoyé est encore très bien conservé.

En 1825, la description par l'abbé Mahé était la suivante : "presqu'au bord du grand chemin, est un tumulus, qui d'un côté paraît avoir vingt pieds de haut et qui offre quelques irrégularités. Car sa forme est celle d'une pyramide carrée dont les angles sont rabattus et arrondis. De plusn son sommet, qui est tronqué, présente une cavité semblable au cratère d'une montagne volcanique." VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

Aucun vestige maçonné n'est repérable sur le site.

INTERVENTIONS ® Oui 0 NON Nature et année indéterminés, années 1970 : attaque du talus sud côté extérieur O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique ® Oui 0 Non Date Nombre de points 1800 Intervenants L. Jeanneret, R. Gaboriau, M. Peck (UHB); P. Augé, N. Bilot (UPJV)

TOPOGRAPHE ET ENVIRONNEMENT Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau de Condat

Voie ancienne à proximité ® Oui O Non à 200 m au sud

Eléments économiques attestés Moulin

Référence carte BRGM Occupation du sol zone boisée

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui || Non Eventuellement Distance Nature du peuplement L

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre

Aucune seigneurie ne peut être rattachée à ce site. Toutefois la seigneurie de Kerboulard est à 250 mètres seulement au sud de ce site, sur un point plus dominant. A partir de 1427 la famille de Kerboulart[d] est citée dans les textes (registre de réformation de 1427). Il est possible que le château de Kerboulard ait pris la suite du site à motte du Vieux-Moulin. SOURCES RELATIVE? AM SITE ET À LA SEIGNEURIE

- ADLA, B 2332, aveux pour la paroisse de Saint-Nolff, aveu de Robert de Kerboulard (1520) - registre de réformation de 1427

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Vannes, 1847 (rééd. 1990), p. 261 - FOUQUET, A. Des monuments celtiques et des ruines romaines dans le Morbihan. éditions Cauderan, Vannes, 1853, p. 95 - MAHE, Joseph. Essai sur les antiquités du département du Mobihan. Vannes, imp. Galles, 1825, p. 143 - ROSENZWEIG, Louis. Monographie des villes et villages de France. Le Morbihan. Rais, Res Universis, 1992, p. 238

Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 94 - CARRE, Xavier. Recherches sur l'histoire de la commune de Theix. fascicule consultable à la bibliothèque municipale de Saint-Nolff, 1999 - SALC'H, C.-L.. Dictionnaire des châteaux et fortifications du Moyen Age en France. Strasbourg. 1979, p. 1070

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1830) - Vue aérienne - Localisation du relevé topographique sur cadastre actuel - Relevé en plan du site - Modélisation 3D du site - Photographies du site

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Vue aérienne / Source : Géoportail Département : DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le plan visualisé sur cet extrait est géré MORBIHAN par le centre des impôts foncier suivant : EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL INFORMATISE VANNES Commune : Cité administrative 13 Avenue Saint SAINT-NOLFF Symphorien 56020 56020 VANNES Cedex tél. 02 97 01 50 66 -fax 02 97 01 51 75 [email protected] Section : C1 Feuille : 000 C1 01

Échelle d'origine : 1/2500 Cet extrait de plan vous est délivré par : Échelle d'édition : 1/2500

Date d'édition : 13/12/2010 (fuseau horaire de Paris) cadastre.gouv.fr

Coordonnées en projection : RGF93CC48

©2010 Ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État

1277500 1277750 Relevé topographique Site: Vieux Moulin Commune : Saint-Nolff (56, Morbihan) Date : 1 er/2 décembre 2010 1 Alt, min : 84,73 m | Alt, max : 94,07m Système de coordonnées : local Matériel utilisé : tachéomètres laser LeicaTCR 805 Power / Nikon NPL-352

Nombre de points : 1830 Intervenants : L. Jeanneret, M. Peck, R. Gaborlau Nombre de stations : 6 (UHB) / P. Augé, N, Bllot(UPJV) A Notes sur le relevé topographique du site du Vieux-Moulin

zone dominée (Vers le ruisseau)

Partie du plateau dominant le site (emplacement d'une ancienne basse-cour protégeant l'accès au site?)

En grisé : zones partiellement fouillées (en falaise)

circulation

Localisation des photographies (2) Vue du tertre depuis le sud. Son élévation atteint ici 5 mètres, mais n'est pas renforcée par la présence d'un fossé. (3) Partie sud-ouest du fossé. Sur la gauche, le tertre avec au premier plan la première élévation et en haut le talus couronnant le site.

(4) Vue depuis le point de franchissement du fossé (vue du sud). Le chemin contournant le talus à mi-hauteur de la plate-forme se distingue au milieu de la photographie. (6) Vue du fossé ouest depuis le nord. A gauche, le tertre, à droite les restes de contrescarpe. (7) Vue de l'appareillage (non daté) du fossé ouest. Ce mur se poursuite également le long du fossé sud,

(8) Environnement du site vu depuis le sud-est. A gauche, le tertre, à droite une habitation du XIXe siècle, au fond le moulin. Le ruisseau s'écoule derrière la maison et le sapin. Toponyme du site

Nature du site enceinte / motte ?

Site ® en élévation O attesté O hypothétique El Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superfìcie de la commune

47,13 km2 Date de prospection mars 2010 Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1 (+1?) _yv_

DONNÉES ADMINISTRATIVES

IM a entite arcneoiogique 5g ^ 0Q12 Département 56 - Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton Vannes Est Propriété privée O Oui ® NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000" 1021 O (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 225278 Y = 2303327 Altitude moyenne= 8m

Cadastre: Section WN Année 2010 Parcelle(s) 20 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 292/34 Section G3 Année 1844 Parcelle(s) 638

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de -- lère mention du site —

1er seigneur associé - lère mention de la paroisse/trêve Xle Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FQSSOYÉE) Etat de conservation ensemble partiellement conservé

Fossés partiellement conservés Basse-cour Forme du tertre circulaire

Description :

Le site est amputé en partie par l'aménagement d'une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Jusqu'au XXe siècle le site était donc complet. Il se présente comme une motte en grande partie naturelle, de forme circulaire. Elle est détachée du côté plateau (côté sud) par un fossé qui atteint 1,5 à 2 mètres de profondeur pour une largeur de 4 mètres en moyenne. Côté nord, elle domine une zone marécageuse terminant l'étang de Kernicole. La plate forme ne domine pas, mais elle est entourée d'un talus. L'intérieur de la plate-forme est donc plus bas que le plateau. Ses dimensions sont de 12 à 16 mètres pour la partie conservée. Aucune construction n'est visible sur ce site.

Cette motte semble contrôler le passage sur le ruisseau du Plessis vers le bourg de Theix. Il faut sans doute voir dans ce pont la raison d'être de la motte, d'autant plus qu'aucune autre résidence n'a pris sa suite (ni manoir, ni métairie). VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique ® Oui O Non Date 28 novembre/3 décembre

Nombre de points 2>Sk Intervenants L. Jeanneret,¿^U-6uJJ"T. Srun.', JMtempe e (UHB), P. Augé, N. Bilot (UPJV)

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Rebord de plateau

Site en limite de paroisse O Oui ® Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non

Voie ancienne à proximité o Oui ® Non

Eléments économiques attestés lien avec le passage vers Theix (?) moulin de Roz (?)

Référence carte BRGM

Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT

Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre

Aucune seigneurie ne peut être associée cartainement à ce site. La seigneurie de Roz, située plus au sud, n'est mentionnée qu'à la fin du Moyen Age. Jehan Le Baron et Jehan de Kernicol sont mentionnés comme nobles résidants à Roz en 1427. SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- registre de réformation de 1427

BIBLIOGRAPHIE

Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise. Université de Rennes 2, 2002, p. 103 - TRISTE, Alain. Rapport de prospection inventaire 2002 sur les communes à l'est de Vannes, 2002, SRA Bretagne, p. 46-50

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1844) - Vue aérienne - Localisation du relevé topographique sur cadastre actuel - Relevé topographique du site - Photographies du site

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Cadastre ancien (extrait)

Vue aérienne / Source : Géoportail DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Le plan visualisé sur cet extrait est géré par le centre des impôts foncier suivant : VANNES EXTRAIT DU PLAN CADASTRAL INFORMATISE Cité administrative 13 Avenue Saint Symphorien 56020 56020 VANNES Cedex tél. 02 97 01 50 66 -fax 02 97 01 51 75 [email protected]

Cet extrait de plan vous est délivré par :

cadastre.gouv.fr

1275500 1275625

1275500 1275625 BELEVÉ TOPOGKAPHIUUE Site : Pont-Roz Commune : Theix (56, Morbihan) Système de coordonnées :local| Alt. min :9,05 m | Alt. max :18,34m

Matériel utilisé : Tachéomètre Laser LeicaTCR 805 Power / Nikon NPL-352

Nombre de points : 954 Intervenants : L. Jeanneret, 1. Brunie (UHB) / Nombre de stations : 4 P. Augé, N. Bilot(UPJV)

Date : 28 novembre / 3 décembre 2010

"i 1 1 1 i i i i i i r 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130 Notes sur le relevé de Pont-Roz

MR

(1) Vue de la motte depuis le nord-ouest. A gauche, la grotte à Notre-Dame de Lourde. Le sommet de la motte (avec son talus) est visible dans la végétation au centre de la photo.

(2) Vue du site depuis l'est. Au centre le rebord du tertre, à droite, le fossé débouchant sur la route. (3) Vue du fossé sud depuis l'est. Y ARZAL Toponyme du site La Motte-Bourgerel

Nature du site motte

Site ® en élévation O attesté O hypothétique [ Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune

23,4 km2 Date de prospection février 2010 Date de rédaction août 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1 -A»

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56- Morbihan 56 004 0001 (Données PATRIARCHE) Canton Muzillac Propriété privée (§) Oui O NON

DONNES ÇARTQGRAPHIQU^ ET CADASTRAIS Réf. carte IGN 1/25000° 1022 OT (2002) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 241191 Y = 2289418 Altitude moyenne= 15 m

Cadastre : Section Gl Année 2009 Parcelle(s) 209 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 44 /14 Section G de Bourgerel Année 1832 Parcelle(s) 674-690

DONNÉES HISTORIQUE? Seigneurie dépendante de - l're mention du site -

1er seigneur associé lère mention de la paroisse/trêve vers 1089, mention de Riocus d]'Arzal (charte du Cartulaire de Redon) Pour les trêves, paroisse de rattachement détaché de Marzan à une date indéterminée

Site religieux associé O Oui <§> Non

Pérennité de l'ocçup^tipn : Occupation antérieure O Attestée

VESTIGES (PARTIE FOSSOYÉE) Etat de conservation en élévation

Fossés comblés Basse-cour non conservée Forme du tertre ovalaire Desçriptipn :

Le site est mentionné pour la première fois par E, Brochard dans un rapport de prospection thématique de 1994. Il n'existe aucune autre mention de ce site décrit comme un tertre de forme ovalaire partiellement tronqué et avec une élévation maximale de 3 mètres. Le site, situé à un carrefour de routes, est aujourd'hui très altéré. Son élévation ne dépasse pas 2 mètres pour un diamètre de 15 mètres au maximum. Il est difficile de déterminer sa taille originelle, même si ce site n'a jamais du être très important. Le site occupe une sorte de petit promontoire dominant un petit affluent de la Vilaine (Vilaine qui coule à 650 m au sud du site).

Les parcelles situées à l'est du hameau de la Motte forment un ensemble partiellement elliptique qui reprend en réalité la pente naturelle du terrain (voir carte IGN). Il est donc impossible à partir du parcellaire de déterminer la présence ou non d'une basse-cour. VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation | Description :

INTERVENTIONS

O Oui ® NON Nature et année ... . 1 0 Oui ® NON Nature et année 1

Nature du mobilier 1 - , 1

Relevé topographique O Oui O Non Date à prévoir l Nombre de points Intervenants 1

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENJ Situation Promontoire Site en limite de paroisse ® Oui 0 Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non

Voie ancienne à proximité 0 Oui o Non

Eléments économiques attestés aucun en dehors de la proximité des cours d'eau

Référence carte BRGM J Occupation du sol zone lotie

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance sur place

Nature du peuplement frairie de Bourgerelle à 50 mètres au sud-ouest et habitat à proximité de la motte.

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre

Il n'existe aucune seigneurie mentionnée dans les textes à cet endroit, pas plus que de seigneur du nom de "La Motte" ou "Bourgerel" lors des réformations de 1427 ou à la montre de 1481. Les aveux et dénombrements modernes ne mentionnent pas non plus ce site ou une hypothétique seigneurie.

Depuis une date indéterminée le hameau de Bourgerel est une frairie, c'est-à-dire un groupement d'habitants formant un paroisse dans la paroisse avec souvent une chapelle. Les dîmes de Bourgerel revenaient alors au recteur de la paroisse d'Arzal, sans qu'il soit fait mention dans les textes d'un seigneur laïc résidant à Bourgerel. SOURCES RELATIVE AU $ITE ET A LA SEIGNEURIE

BlBl,IO

Récente :

- E. Brochard, Les fortifications médiévales de terre du comté de Vannes (Xe-Xllle siècles), Rapport de prospection thématique, SRA Bretagne, 1994 - N. Le Badézet, Mottes et enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles), volume 1, mémoire de DEA, Univ. Rennes 2,2002, p. 1

LISTE DES ANNEXES IÇQNPGRAPMQYIS

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1832) - Photographies du site Cadastre ancien (extrait) Vue du site depuis l'est. MARZAN Toponyme du site Le Gaillard

Nature du site motte

Site ® en élévation O attesté O hypothétique IEI Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune

33,84 km2 Date de prospection décembre 2010 Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune yv_

DONNÉES ADMINISTRATIVES

IM a entite arcneoiogique Département 56 - Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton La Roche Bernard Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000" 1022 OT (2002) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = f" 247644 Y = 2290669 Altitude moyenne= j 25m

Cadastre: Section ZW Année 2010 Parcelle(s) 75/76 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P173/18 Section 12 Année 1834 Parcelle(s) 960

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de - lère mention du site ~

1er seigneur associé - lè,e mention de la paroisse/trêve 895, Marsin (Cartulaire de Redon) Pour les trêves, paroisse de rattachement -

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FQSSOYÉE) Etat de conservation en élévation

Fossés - Basse-cour non conservée Forme du tertre circulaire

Description :

Le site se présente comme un tertre assez haut, en bordure de route. Sans fossé apparent, son diamètre atteint environ 30 mètres pour une hauteur de 9 à 10 mètres environ. De forme tronconique, son sommet est très peu large, irrégulier et ne semble pas conserver de traces d'aménagement. Ses dimensions sont donc importantes, toutefois cette butte n'est pas cernée de fossés et ne semble pas en conserver la traces. Son caractère défensif n'est donc pas certain. Côté sud-est se développe une parcelle triangulaire. Cette parcelle conserve encore des traces de talus et de fossés, mais aucune relation nette avec le tertre ne peut être mise en évidence. D'après les témoignages d'érudit du XIXe siècle, il se trouvait en réalité 2 buttes à cet endroit, chacune d'un côté de la route mais il n'en reste qu'une actuellement et la seconde ne peut pas être localisée. Le cadastre ancien ne conserve pas de trace de ces sites. De l'autre côté de la route menant au château de l'isle les terrains sont aujourd'hui lotis et pourraient se trouver à l'emplacement de la seconde butte. Le point intéressant de ce site est qu'il se situe au bord du seul accès vers le site de l'Ile, qui est une forteresse ducale majeure. Le rapprochement avec le site de Caden, situé à une entrée du parc ducal de Suscinio, est donc tentante. Leur morphologies sont différentes et leur caractère défensif reste à démontrer (il est même inexistant dans le cas de Caden). Il peut donc s'agir ici d'un tertre contrôlant ou plutôt marquant l'entrée de cette propriété ducale, ce qui expliquerait l'existence d'une seconde butte. VESTIGES MAÇONNAS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation | Description :

INTERVENTIONS. Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année • Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année • Nature du mobilier

Relevé topographique ® Oui O Non Date prévu pour 2011 Nombre de points Intervenants

TQPO

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non Vilaine

Voie ancienne à proximité O Oui ® Non

Eléments économiques attestés moulin

Référence carte BRGM Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui K Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre

Aucune seigneurie ne peut être rattachée à ce site. Il était sans doute dépendant du château de l'isle et n'indique donc pas la présence d'une seigneurie au lieu-dit Le Gaillard. SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1834) - Vue aérienne

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Cadastre ancien (extrait)

Vue aérienne / Source : Géoportail (1) Vue du sud-est. Au fond, le tertre. (3) Vue du site depuis le nord. Les routes aménagées à droite et à gauche du site ont endommager les vestiges associés à ce site (fossé, talus ?) Commune SAINT-NOLFF Toponyme du site Moulin de Luhan/Le Foulon

Nature du site motte

Site (§) en élévation O attesté O hypothétique IE1 Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 25,92 km2 Date de prospection février 2010 Date de rédaction novembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 2

DONNÉES ADMINISTRATIVES

Département 56 - Morbihan 6 56 2310004 (Donnee,n s oI™!PATRIARCHED°ruCT) Canton Elven Propriété privée (g) Oui O NON

DONNÉE? CARTOGRAPHIQUE? ET CADASTRALES Réf. carte IGN l/25000e 1021O(1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 224676 Y = 2312771 Altitude moyenne= 102 m

Cadastre : Section B1 Année 2010 Parcelle(s) 258-262 (260) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 p 271/4 Section B1 Année 1830 Parcelle(s) 26, 24-25, 29-30

DONNÉES HISTORIQUES

Site religieux associé O Oui Non

Pérennité dç l'pcçup^ipn : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FOSSOYÉE! Etat de conservation en élévation

Fossés partiellement conservés Basse-cour partiellement conservées Forme du tertre circulaire

Description : Le site, présenté comme un tumulus et un "barrow" par l'abbé Mahé, est en réalité une motte. F.-M. Cayot-Délandre l'avait d'ailleurs identifié comme tel en raison de son association à deux enceintes fossoyées correspondant sans doute à des basses-cours. Traditionnellement ce site était désigné sous le terme de "Er Fordeu" (Les Forts). Le site se situe à moins d'un kilomètre du bourg de Saint-Nolff, dont l'église s'est établie en fond de vallée, au bord du ruisseau de Condat. La motte se situe en amont du moulin dit du Petit Luhan, sur un promontoire dominant la confluence de deux cours d'eau (la rivière de Condat et l'un de ses affluents) d'environ 35 mètres. Le site est donc largement dominant. En 1847, F.-M. Cayot-Délandre indiquait que le tertre atteignait une hauteur de 12 à 13 mètres. Suite à des fouilles menées dans les années 1930 par M. Mazeres, la motte n'est aujourd'hui conservée que sur une hauteur de 5 à 6 mètres, et est encore entourée de fossés secs. C. Amiot a noté la présence de nombreuses pierres sur les flancs de la motte, trahissant peut-être la présence originelle d'une chape. Des fouilles de 1934, il nous reste quelques Indications. Notamment la présence de constructions vitrifiées à la base du tertre. M. Mazeres a indiqué que ces matériaux vitrifiés (granullte, micachiste, phtanites, schiste argileux, scories ferrugineuses) trahissaient la présence d'un atelier de métallurgie. Il a également dégagé une voûte en matériaux réfractalres, sans qu'il en décrive plus précisément la constitution. Il en conclue que ce site était auparavant occupé par un four (d'une époque difficile à déterminer) qui aurait été ensuite recouvert de terre. Ces quelques indications ne nous permette pas de préciser davantage ces données. Logiquement, une basse-cour est reconnaissable côté plateau (au nord-est), protégeant le site sur son point le plus vulnérable (l'éperon est en pente nord-est / sud-ouest, la motte est donc légèrement dominée par le plateau). Les talus et les fossés sont encore partiellement conservés sur la partie nord du site. Mais un autre ensemble fossoyé se développe à l'opposé de la motte, vers le sud-ouest (côté promontoire). Il est composé d'une première "basse-cour" d'environ 80 mètres de longueur, légèrement surélevée et partiellement entourée de fossés, elle-même suivie d'une autre plate-forme d'environ 40 mètres sur 10. VESTIGES MAÇONNÉS Q Présence O Absence ® Mention Datation indéterminé

Localisation sous le tertre Description :

Aujourd'hui aucune construction n'apparaît sur le site. Quelques pierres éparses peuvent laisser présumer qu'il existait des aménagements de pierre au niveau du tertre. C. Amiot a émis l'hypothèse d'une chape. Des vestiges maçonnés étaient en revanche conservés à la base de ce tertre. Les fouilles de M. Mazeres ont mis au jour en 1934 des vestiges d'un four destiné à la métallurgie sans doute, toutefois, sans autre précision il est difficile d'en proposer une datation, si ce n'est que ces vestiges construits sont antérieurs à la motte. La réutilisation d'une structure maçonnée comme salle basse au Moyen Age paraît donc exclue.

INTERVENTIONS ® Oui 0 NON Nature et année fouille partielle du tertre, 1934, M. Mazeres O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRQNNEMEM Situation Promontoire Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau de Condat et l'un de ses affluents

Voie ancienne à proximité O Oui O Non

Eléments économiques attestés Moulin du Petit-Luhan [d.i.

Référence carte BRGM Occupation du sol zone boisée (motte et talus), pâture (basse-cour)

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui JL Non Eventuellement Distance

Nature du peuplement La présence du bourg à moins de 1 kilomètre, explique sans doute l'absence de peuplement associé au site.

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Le site n'est pas connu dans les textes antérieurs à la fin du Moyen Age. Pourtant plusieurs seigneuries sont connues sur la paroisse de Noyal- Muzillac à partir du Xllle siècle. Ce site devait dépendre d'une seigneurie plus importante située sur une autre paroisse. Lors de la réformation de 1427 aucun seigneur n'est mentionné comme résidant sur ce site. Toutefois, C. Amiot a rapproché ce site de "la forteresse et bastille de Loczon cernée de grosses douves" qui apparaît en 1481 dans un aveu de la seigneurie de LArgoët (Elven). SOURCE? RELATIVES AM SITE ET À LA SEIGNEURIE

- ADLA, B 2324, aveu de la seigneurie de Largoët

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Vannes, 1847 (rééd. 1990), p. 261 - LE GRAND, R. La Butte de Luhan, dans B.S.P.M. [Bull, de la Société Polymathique du Morbihan). 1934, pp. 19-20 - MAHE, Joseph. Essai sur les antiquités du département du Mobihan. Vannes, imp. Galles, 1825, p. 140-141

Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 95 - AMIOT, Christophe. Lignages et châteaux en Bretagne avant 1350, Thèse dactylographiée, Université de Rennes 2,1999, p. 171-172 - SALC'H, C.-L.. Dictionnaire des châteaux et fortifications du Moyen Age en France. Strasbourg. 1979

LISTE DES ANNEXES IÇPIYIPQRAPHIQMES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1830), annoté -Vue aérienne - Photographies du site

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Cadastre ancien (extrait)

Vue aérienne // Source : Géoportail (1) Vue du tertre. Il a été largement endommagé par des fouilles ou des récupérations de matériaux.

(2) Vue du tertre depuis le nord-ouest. Au premier plan la basse-cour. Au centre, la motte. (3) Vue de la basse-cour et du talus enserrant la basse-cour depuis le sud-est. Commune TOUR-DU-PARC (LE) Toponyme du site Caden

Nature du site motte

Site ® en élévation O attesté O hypothétique Kl Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 9,3 km2 Date de prospection octobre 2010 Date de rédaction novembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan (56 252 0001 POUR LE MANOIR) (Données PATRIARCHE) Canton Rochefort-en-Terre Propriété privée (g) Oui O NON

e DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN l/25000 912 OT (1997) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 222538 Y = 2294307 Altitude moyenne= 11m

Cadastre : Section AC Année 2010 Parcelle(s) 64 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 155/2 Section Année 1828 Parcelle(s) 239

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de Suscinio (duc de Bretagne) lè,e mention du site (1348 pour le manoir) 1er seigneur associé officiers ducaux, XlVe li,e mention de la paroisse/trêve Pour les trêves, paroisse de rattachement Sarzeau jusqu'au XIXe siècle

Site religieux associé O Oui ® Non la chapelle du manoir de Caden n'est attestée qu'au XVe siècle

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature

Occupation postérieure ® Attestée O Inconnue Nature Manoir

PARTIE FQSSOYËE) VESTIGES ( Etat de conservation en élévation

Fossés Basse-cour non conservée Forme du tertre circulaire

Description :

La motte est un tertre d'une trentaine de mètres de diamètre, qui ne conserve pas de douves. Sa hauteur résiduelle n'excède pas 2,5 mètres. Ce site a souvent été interprété comme un tumulus en raison de sa faible hauteur, mais il s'agit sans doute d'une motte de moyenne dimension dont les fossés ont été comblés. La végétation y est aujourd'hui très importante.

Le manoir qui est associé à ce site est connu pour être l'un des plus ancien du Morbihan. Toutefois les datations dendrochronologiques n'ont donné qu'une datation entre 1480 et 1494. La motte pouvait sans doute lui être antérieure et fonctionner avec l'une des entrées du parc de Suscinio, qui est créé au Xllle siècle. Le manoir de Caden est d'ailleurs détenu au XVe siècle par des officiers ducaux. Le rôle de la motte serait donc là tout à fait symbolique, le rôle militaire de ce type d'ouvrage étant déjà totalement obsolète au Xllle siècle. VESTIGE? MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année _ I Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année ZZ Nature du mobilier

Relevé topographique ® Oui O Non Date prévu pour 2011 Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation littoral Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau O Oui O Non site sur le littoral Voie ancienne à proximité O Oui ® Non ZZ Eléments économiques attestés -

Référence carte BRGM Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT Peuplement associé H Oui E] Non • Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE Site associé à un miles O Oui ® Non Autre officiers ducaux

La seigneurie de Caden est tenue en 1427 par Guillaume Mahé et Jehan Malhotte (registre de réformation). Avant cette date, il est probable que le site soit détenu par des officiers ducaux, installés à proximité du château de Suscinio. Le lignage, si il existe, n'est sans doute pas associé à ce site avant le Xllle siècle. SOURCES RELATIVES AU SITE ET A LA SEIGNEURIE

- registre de réformation de 1427

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - LE MENE, Jean-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, tome 2,1891, p. 468 - RIALAN, E. "Découvertes archéologiques faites dans le Morbihan de 1886 à 1892", dans Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan. 1924. p. 63

Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 105 - MEIRION-JONES, Gwyn. "La résidence noble en Bretagne du Xlle siècle au XVIe siècles : une synthèse illustrée par quelques exemples morbihanais". Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, tome CXXVI, 2000. p. 66-67

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1828) -Vue aérienne

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Lambert II étendu / NTF 500 m Cadastre ancien (extrait)

Vue aérienne / Source : Géoportail CAMOEL Toponyme du site Vieille-Roche

Nature du site motte

Site ® en élévation O attesté O hypothétique

M Vestiges DTexte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune

14,33 km2 Date de prospection Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DQNNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56-Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton La Roche Bernard Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000° 1022 OT (2002) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu

X = 244444 Y = 2288109 Altitude moyenne= 10m

Cadastre : Section AD Année 2010 Parcelle(s) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 70/ Section D1 Année 1834 Parcelle(s) 264

DONNÉES HISTORIQUES

Seigneurie dépendante de (Site dépendant du château de l'isle?)

1È" mention du site

1er seigneur associé 1 " mention de la paroisse/trêve 1287, Camoil Pour les trêves, paroisse de rattachement Assérac (diocèse de Nantes, département de Loire-Atlantique)

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

PARTIE FOSSOYÉE) VESTIGES ( Etat de conservation en élévation

Fossés partiellement conservés Basse-cour non conservée Forme du tertre circulaire Description :

Le site se trouve à l'embouchure de la Vilaine. Les dimensions du tertre sont importantes et les douves relativement bien conservées côté plateau. N'ayant pu visiter ce site, aucune dimension ne peut être ici donnée. Ce site n'est mentionné dans aucun inventaire.

Il est sans doute associé à un point de passage important vers Lantiern (route de la Roche-Bernard à Muzillac). Des mentions de trouvailles anciennes (monnaies de Tibère et roues de chars), si elles restent difficilement vérifiables, semblent attester de l'existence très ancienne de ce passage, mentionné au XVe siècle seulement. Le site se situe à proximité du lieu-dit Le Passage, aussi nommé Passage de l'isle, ce qui semble indiquer qu'il est lié à a forteresse ducale de l'isle, située à 3 km en amont de la Vilaine. Ce qui expliquerait également qu'aucune seigneurie connue ne lui soit associée. VERTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS, Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRPNNEIVTO Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non sur les bords de la Vilaine Voie ancienne à proximité ® Oui O Non passage sur la Vilaine vers Lantiern • Eléments économiques attestés

Référence carte BRGM Occupation du sol

PEUPLEMENT Peuplement associé ¡D Oui D Non D Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIÉ site associé à un miles O Oui ® Non Autre

Aucune seigneurie ne peut être rattachée à ce site. SOURÇES RELATIVE? AU ?|TE ET AIA SEIGNEURIE

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - AVENEAU DE LA GRANCIERE, Paul. La région de la Roche-Bernard aux époques gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes, dans Association Bretonne, 1904, pp.139-140 - PITRE DE LISLE. Dictionnaire archéologique de la Loire-Inférieure, arrondissement de Saint-Nazaire. B.S.A.N., Tome XXI, 1882, p. 99 Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 14 - ANDRE, Jean et THOMAS-LACROIX, Pierre. Les grands itinéraires de la Bretagne méridionale de la Vilaine à la Laïta. B.S.P.M., 1953-1954, p. 30

LISTE DES ANNEXE? IÇOIVQ(?RAPHIQME$

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien () - Vue aérienne Cadastre ancien (extrait)

Vue aérienne / Source : Géoportail Toponyme du site

Nature du site ancien château

Site O en élévation ® attesté O hypothétique

Identification du site IE1 Vestiges • Texte(s) • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 17,02 km2 Date de prospection novembre 2010 Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56-Morbihan 56 108 0001 (Données PATRIARCHE) Canton Questembert Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES ÇARTQGRAPHIQUES ET CAPA-ÎTRAI^ Réf. carte IGN 1/25000" 1020 O (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu

X = 239793 Y = 2313249 Altitude moyenne= 48m Cadastre : Section ZI Année 2010 Parcelle(s) 41,44,46 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 144/8 Section Cl Année 1823 Parcelle(s) 307-319

DONNÉES HISTORIQUE? Seigneurie dépendante de l're mention du site 1er seigneur associé 1500, Jean de la Haye mention de la paroisse/trêve 1387 (titres du chapitre cathédrale de Vannes) Pour les trêves, paroisse de rattachement Sulniac

Site religieux associé ® Oui O Non chapelle Sainte-Anne (date indéterminée) Pérennité <|e l'pçcupgtjon ; Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FPWOY^) Etat de conservation partie fossoyée en partie conservée

Fossés partiellement conservés Basse-cour partiellement conservée Forme du tertre (plate-forme) Desçrjption ;

Le site ne conserve plus d'élément en élévation intéressant la période étudiée. Toutefois, les éléments fossoyés encore importants attestent d'une occupation fortifiée. Le site est naturellement défendu : il s'agit d'un vaste éperon formant une plate-forme de 130 m sur 150 m environ, dominant d'une vingtaine de mètres la confluence entre la rivière de l'Arz et le ruisseau dit du Moulin de Larré. Sur ce promontoire, se trouve une enceinte entourée de fossés sur les parties les plus faiblement protégées : est, ouest et évidemment sud. Au nord la dénivellation naturelle est suffisante pour protéger le site. La plate-forme semble conserver quelques substructions, indatables et difficiles à caractériser. La partie est est occupée par un bâtiment pouvant faire 9m sur 6m en extérieur (avec les éboulis). Au sud, il est indiqué par N. Le Badézet la présence d'une structure carrée renfermant une autre circulaire. Vers le sud, côté plateau, le fossé, d'environ 20 m de large au maximum, sépare l'ensemble d'une seconde plate-forme moins vaste, semi- circulaire. Elle semble être dans le prolongement d'une contrescarpe qui s'étend du nord-est au sud-ouest du site.

Le parcellaire est Intéressant à étudier. On distingue nettement sur le cadastre ancien l'espace castrai, au nord, et une basse-cour secondaire beaucoup plu vaste côté promontoire, abritant la chapelle et quelques habitats. Le cadastre actuel ne conserve aucune de ces formes.

Le lieu-dit situé face au Château est dit "Pennepont" et est le lieu de passage de l'Arz vers le moulin de Larré. VESTIGES MAÇONNÉS ® Présence O Absence O Mention Datation indéterminée Localisation Plate forme Description :

Plusieurs vestiges maçonnés sont décelables sur le site sans qu'il soit possible d'en définir le plan exact et leur nature. Des traces de bâtiments recatngulaires sont repérables au niveau de la plate-forme, mais aucune élévation n'est conservée ce qui empêche toute datation. Au XIXe siècle le site du château était déjà mentionné comme "n'offrant plus qu'une masse ruinée". La forte couverture végétale du site ne permet pas davantage de précision malheureusement.

INTERVENTIONS, Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Eperon Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non confluence de l'Arz et du ruisseau de Larré à 150m au nord

Voie ancienne à proximité O Oui O Non

Eléments économiques attestés Moulin de Larré [d.i.]

Référence carte BRGM Occupation du sol zone boisée

PEUPLEMENT Peuplement associé [• Oui Kl Non • Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Nous ne disposons pas d'information concernant les occupants de ce site avant la fin du Moyen Age. A partir de 1500 la seigneurie de Larré, sise au lieu-dit Le Château, appartient à Jean de La Haye. Un autre Jehan de la Haye est mentionné dans les textes à partir de 1427. Commune Larré Toponyme Le Château

SPURÇEJI RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- ADLA, B 2325, aveux et dénombrements de la seigneurie de La Haie, dont dépendait l'ancien site du Château de Larré

BIBLIOGRAPHIE

Ançienne :

- LE MENE, Jean-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, tome 1,1891, p. 428

Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-XIlie siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 50 - BROCHARD, Emile. Les fortifications médiévales de terre du comté de Vannes (Xe-Xllle siècles), Rapport de prospection thématique, SRA Bretagne, 1994, p. 14 - GUIGON, Philippe. Les fortifications du haut Moyen Age en Bretagne. Institut culturel de Bretagne / CERAA, 1997, p. 61

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1823)

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Tranhotrèî

KnsaÉé leClosFIei

/es Brillons "MtëfrSnX Commune Larré Toponyme Le Château

Cadastre ancien (extrait)

parcellaire associé basse-cour secondaire

Emplacement du site castrai MARZAN Toponyme du site L'I si e

Nature du site château

Site O en élévation <§) attesté O hypothétique Kl Vestiges IXlTexte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 33,84 km2 Date de prospection mars 2010 Date de rédaction novembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 3

DONNÉES ADMINISTRATIVES

Département 56 - Morbihan IM A entite arcneoiogique (Données PATRIARCHE) Canton La Roche Bernard Propriété privée ® Oui 0 NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUE? ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000' 1022 OT (2002) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 247153 Y = 2290147 Altitude moyenne= 24m Cadastre : Section ZW Année 2010 Parcelle(s) 70 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 p 173/18 Section 12 Année 1834 Parcelle(s) 890

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de duc de Bretagne (au moins dès le Xllle siècle)

l4re mention du site 1282, castri di Insula (Cartulaire de Redon, col. 216) 1er seigneur associé -- 1 mention de la paroisse/trêve 895, Marsin (Cartulaire de Redon) Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé ® Oui O Non date et vocable inconnu Pérennité de l'pççMPatÏQn : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature cercueils haut MA et occupation gallo-romaine à prox Occupation postérieure <§> Attestée O Inconnue Nature

VERTIGES (PARTIE FPSSQYÉE) Etat de conservation partie fossoyée en partie conservée

Fossés partiellement conservés Basse-cour partiellement conservée Forme du tertre circulaire ?

Description :

Le site se situe à l'embouchure de la Vilaine et contrôlerait le passage de la voie Nantes-Vannes sur la Vilaine. Le site pourrait donc être occupé beaucoup plus anciennement. Des prospections récentes ont montré l'existence de vestiges de bois nombreux (pieux et éléments de berges aménagées) dans le lit de la Vilaine en contrebas du site. La zone marécageuse située à l'ouest du site conserve également des traces d'aménagement, en particulier celle d'une chaussée ou d'une digue trahissant un aménagement de ce cours d'eau. Le promontoire occupé par le site est de faible largeur (70 mètres environ) mais domine de 23 mètres le cours de la Vilaine. La plate-forme de ce château, en partie naturelle, est située en bout de promontoire. Elle est bordée sur 3 côtés par les falaises. Ses dimensions sont difficiles à évaluer en raison de la végétation très importante mais son diamètre doit dépasser les 50 mètres. Des vestiges en très mauvais état sont encore visibles sur l'ensemble du site. Mais aucun plan de cette fortification n'est reconnaissable. Il n'existe plus aucun bâtiment sur le cadastre ancien à cet endroit. Ce tertre est protégé côté terre par des systèmes de fossés barrant l'éperon. Les fossés conservés atteignent encore par endroit une dizaine de mètres. Le site est donc totalement isolé du reste du plateau. L'intérêt défensif de ce site est donc primordial. Le lieu-dit "L'isle" se situe à l'entrée du promontoire, avant un rétrécissement du passage (qui ne dépasse par 16 mètres de large à cet endroit).

A noter qu'une parcelle nommée "Jardin de la Butte" est référencée sur le cadastre "napoléonien" à proximité du château de l'isle (en avant du promontoire, à environ 250 mètres des ruines mentionnées sur la carte IGN). Le parcellaire conserve le souvenir d'un possible tertre sous la forme d'une parcelle semi-circulaire amputée par les constructions postérieures. Rien ne peut permettre de confirmer la présence d'une autre motte à l'entrée du promontoire. VESTIGES MAÇONNÉS ® présence O Absence O Mention Datation médiévale Localisation Plate forme Description :

Des vestiges du château de l'isle sont encore conservés. La végétation ne permet pas de les décrire précisément, toutefois plusieurs traces de bâtiments semblent se répartir autour de la plate-forme. D'après plusieurs témoignages, des salles souterraines sont encore accessibles. J.-M. Le Mené signale en 1891 que le site de l'isle n'est "qu'un monceau de décombres, au milieu desquels on découvre quelques vieux pans de muraille."

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Promontoire Site en limite de paroisse ® Oui O Non Proximité d'un cours d'eau ® Oui 0 Non Vilaine Voie ancienne à proximité ® Oui 0 Non

Eléments économiques attestés moulin contrôle du point de passage de la Vilaine situé à 900 mètres?

Référence carte BRGM Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE Site associé à un miles O Oui O Non Autre famille ducale

Le site de L'isle est lié à la famille ducale depuis au moins le Xllle siècle. En octobre 1286 Jean 1er, duc de Bretagne mourut au château de l'isle. En 1487 le château de l'isle est donné par François II à l'abbaye de Prières, tout comme avait été donné le château de Pen Mur à Muzillac à cette même abbaye. Le château devait donc déjà se trouver dans un état qui ne permettait plus de défense. En 1493 Anne de Bretagne abandonne définitivement la propriété du château aux religieux. SPMRÇE; RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- ADM, 3H8, fonds de l'abbaye de Prières - Cartulaire de l'Abbaye de Redon, col. 216 (1282)

BIBLIOGRAPHIE

Ançiennq : - CLOSMADEUC, G. "Le passage sur la Vilaine" dans Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan (B.S.P.M.). 1866, pp. 7-33 - LE MENE, Jean-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, tome 2,1891.

Récepte: - AMIOT, Christophe. Lignages et châteaux en Bretagne avant 1350, Thèse dactylographiée, Université de Rennes 2,1999, p. 36 et 244 - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise. Université de Rennes 2, 2002, p. 56 - TRISTE, Alain et DARE, Sébastien, Rapport de prospection diachronique, année 2008, SRA Bretagne, p.40-46

LISTE DES ANNEXE? ICONOGRAPHIQUE?

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1834) - Vue aérienne

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Cadastre ancien (extrait)

Vue aérienne / Source : Géoportail r v Commune ELVEN Château de Largoët Toponyme du site château Nature du site

Site ® en élévation O attesté O hypothétique Identification du site M Vestiges • Texte(s) • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 64,05 km2 Date de prospection mars 2010 Date de rédaction juin 2010 Nb de sites référencés sur la commune 2 (+2?)

DONNÉES ADMINISTRATIVES

Département 56 - Morbihan N° d'entité archéologique 56 053 0003 (Données PATRIARCHE) Elven Canton Propriété privée <§> Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000° 920 E (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 228563 Y = 2314562 Altitude moyenne= 114m Cadastre : Section Année Parcelle(s) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 87/39 Section Année 1830 Parcelle(s) 10-16

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de Seigneurie d'Elven (Largoët)

1 mention du site

Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée <§> Inconnue Nature Occupation postérieure (*) Attestée O Inconnue Nature Château

VESTIGES (PARTIE FOSSOYÉE! Etat de conservation Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description :

Ce site prend sans doute la suite du site de Clezentes, château à motte abandonné avant ou au début du Xllle siècle. Les élévations ne correspondent pas à notre période d'étude. Les plus anciennes élévations pourraient remonter au Xllle siècle. Mais au XlVe siècle la tour nord- ouest est rebâtie. La tour octogonale remonte également au XlVe siècle. Le châtelet d'entrée en revanche remonte en partie à la fin du Xllle siècle.

L'implantation de ce site au coeur de la forêt correspond à l'aménagement d'un site fortifié en plein coeur du parc de chasse des seigneurs de Largoët. La réserve de chasse est connue par les textes au Moyen Age. Pour cette raison le site a pu coexister avec la forteresse de Clezentes, au bourg d'Elven. VESTIGES MAÇONNÉS (g) présence O Absence O Mention Datation fin Xllle/XIVe-XVe Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Plateau Site en limite de paroisse O Oui ® Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau Voie ancienne à proximité O Oui ® Non Eléments économiques attestés _ (mais réserve de chasse)

Référence carte BRGM Occupation du sol emplacement du château

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Pour la seigneurie de Largoët, nous renvoyons à la fiche concernant le site de Clezentes à Elven.

L'ensemble château et parc est affermé à l'époque moderne : en 1702 il est affermé(à simple ferme) à Jan Masson pour la somme de 138 livres. SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- cf. fiche de Clezentes, Elven

BIBLIOGRAPHIE

-cf. fiche de Clezentes, Elven

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1830)

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Lambert II étendu / NTF , 500 m Cadastre ancien (extrait)

i

JT /«il /¿HI' |//,7l|'(i \

..•'•"Vf*" x

f,. 7 -

/ / Commune SARZEAU Toponyme du site Suscinio

Nature du site château

Site ® en élévation O attesté O hypothétique IXI Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 2 60,23 km Date de prospection avril 2010 Date de rédaction octobre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan 56 240 0019 (Données PATRIARCHE) Canton Vannes Est Propriété privée O Oui ® NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUE ET CADASTRALE? Réf. carte IGN 1/250008 921 OT (1997) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 218688 Y = 2291527 Altitude moyenne= 6m

Cadastre : Section Année 2010 Parcelle(s) 14-15 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 282/19 Section Q1 Année 1828 Parcelle(s) 148

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de duc de Bretagne

lère mention du site 1218 (Dom Morice, Preuves, 1,839)

Ie' seigneur associé Pierre de Dreux, puis Jean le, ducs de Bretagne lire mention de la paroisse/trêve fin Xe Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé ® Oui O Non chapelle au Xllle siècle (à l'extérieur du château)

Pérennité de l'ocçupatipn : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure ® Attestée O Inconnue Nature Château

VESTIGES (PARTIE FOSSOYÉE) Etat de conservation partiellement conservé

Fossés partiellement conservés Basse-cour Forme du tertre

Description :

Le château de Suscinio s'est implanté sur la presqu'île de Rhuys. Territoire antérieurement occupé par les moines de Saint-Gildas de Rhuys, il est couvert de bois et propice à la chasse. C'est pour cette raison que le duc de Bretagne y fait construire Suscinio au Xllle siècle. A cette occasion, la réserve de chasse sera enclose de murs. Le site s'implante en bord de mer, séparé de la terre par des marécages qui entourent le site. La morphologie actuelle du château correspond à un état du bas Moyen Age. Les opérations archéologiques étant rares sur ce site, il nous est difficile de définir l'aspect de ce château avant la fin du Xllle siècle. Les vestiges les plus anciens en élévation ne remontent pas au-delà du milieu du Xllle siècle. Le pavement de la chapelle extérieure (mise au jour dans les années 1970) est également daté des années 1250-1350. Les textes mentionnent le château, ou plutôt la résidence à partir de 1218 lorsque Pierre de Dreux investi la presqu'île de Rhuys. Il semble que le premier château ait adopté un plan rectangulaire avec 4 tours saillantes. Le plan a ensuite été enrichi par l'ajout de tours et de nouveaux corps de logis, mais le plan général doit correspondre à l'état originel. Malgré sa datation tardive, nous l'avons toutefois intégré car il se trouve ici en relation avec le site de Caden (Le Tour-du-Parc) notamment.

De très nombreux manoirs se sont implantés sur le territoire de Sarzeau. On rencontre ici l'une des plus fortes concentration d'habitat noble à la fin du Moyen Age. Toutefois pour la période Xle-Xllle siècle, en grande partie antérieure à la construction de Suscinio, un seul site noble, celui de la Motte-Rivault, peut être identifié. VESTIGES MAÇONNÉS @ Présence O Absence O Mention Datation Xllle siècle Localisation Description :

Les vestiges conservés sont pour la plupart postérieurs au Xllle siècle. Le château a en effet été plusieurs fois réaménagé. Toutefois le plan général reste assez proche du plan originel quadranguiaire avec 4 tours saillantes.

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui O NON Nature et année Fouilles récentes ® Oui O NON Nature et année années 1970 au niveau de la chapelle (extérieur) Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRQNNEMEM Situation littoral Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau O Oui ® Non littoral Voie ancienne à proximité O Oui ® Non Eléments économiques attestés

Référence carte BRGM Occupation du sol

PEUPLEMENT Peuplement associé [EU Oui • Non D Eventuellement Distance 50m Nature du peuplement Quelques habitats au nord du site, mais aucune chapelle, ce qui montre la faible importance de ce peuplement.

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE Site associé à un miles O Oui ® Non Autre famille ducale

Manoir de chasse, puis forteresse, le château de Suscinio a toujours été propriété ducale. Fondé vers 1218 par Pierre de Dreux sans doute, plusieurs ducs y ont résidé durablement : Jean 1er (sa femme y accoucha d'Alix de Bretagne en 1243) puis Jean II notamment. Le site est régulièrement mentionné dans les textes : ainsiqen 1238 le baron de Lanvaux y est retenu. Le site se retrouve ensuite pris et repris pendant la guerre de succession. Duguesclin s'y est rendu. Jean de en 1380 en fut le gouverneur. Avant le XlVe siècle les textes ne mentionnent pas le nom des gouverneurs de Suscinio. SOURCES RELATIVES AM SITE ET A LA SEIGNEURIE

(Seules les principales sources antérieures au XlVe siècle sont mentionnées Ici) - Dom Morice, Preuves, 1,839, mention de 1218 - Idem, 1,41,111, mention de 1238 (baron de Lanvaux) - Idem, 1,1203, mention des divers travaux effectués par Jean II en 1305

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - LE MENE, Joseph-Marie. "Châteaux forts du Morbihan". Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan (B.S.P.M.), 1916 - CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Vannes, 1847 (rééd. 1990), pp. 219-223

Récente : - ANDRE, Patrick. Suscinio. Vannes, 1992

La documentation archéologique (Rapports de fouilles) est consultable au S RA Bretagne.

LISTE PES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1828) - Vue aérienne

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Lambert II étendu/NTF 500 m Commune Sarzeau Toponyme Suscitilo

Cadastre ancien (extrait)

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Vue aérienne / Source : Géoportail SITES ATTESTÉS MAIS DÉTRUITS 2. Les sites détruits Ces sites sont présentés par ordre alphabétique Nous présentons ici les fiches des sites connus des communes : par les textes (anciens et/ou modernes) et l'étude - Le Cours, Trégouët du parcellaire. Parmi ces sites se trouvent les plus - Elven, Clezentes importants de notre corpus sur le plan historique. - Marzan, Saint-André Ainsi les châteaux de Rochefort-en-Terre, Rieux, La - Muzillac, Pen Mur Roche-Bernard et Muzillac, qui sont des chefs-lieux - Rieux, Château de seigneuries très importantes sont présentés. - La Roche-Bernard, Le Château Toutefois leurs élévations actuelles ne - Rochefort-en-Terre, Le Château correspondent pas à la période étudiée (Xl-Xllle - Sarzeau, La Motte-Rivault siècles). Il s'agit donc d'un bilan des sources et - Sulniac, Le Château d'hypothèses quant à la morphologie et l'origine - Sulniac, Le Vieux Château de ces sites majeurs. - Tréffléan, Bizole S'ajoutent à ces sites des mottes et des enceintes - Vannes, Le Château de moindre importance mentionnés pour la plupart par les érudits du XIXe siècle mais qui ont disparus depuis.

Carte des sites majeurs et des sites attestés mais détruits Commune COURS (LE) Toponyme du site Trégouët

Nature du site indéterminé

Site O en élévation ® attesté O hypothétique Kl Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 18,53 km2 Date de prospection décembre 2010 Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton Questembert Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRAI^ Réf. carte IGN 1/25000" 1020 O (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 238206 Y = 2314766 Altitude moyenne= 38m Cadastre : Section ZH Année 2010 Parcelle(s) 75 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P182/12 Section G2 Année 1823 Parcelle(s) 374-385

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de

lè,e mention du site 1er seigneur associé Avant 1200, Guy de Molac 1 " mention de la paroisse/trêve ce site dépendait de la paroisse de Molac Pour les trêves, paroisse de rattachement Molac (jusqu'au XXe siècle)

Site religieux associé ® Oui O Non vestiges d'une chapelle mentionnée en 1327

Pérennité de l'occupation ; Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FQSSOYÉE) Etat de conservation ensemble partiellement conservé Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description :

Ce sites est indiqué sur les cartes IGN comme "Château ruiné". Situé sur un rebord de plateau, il domine le cours de l'Arz d'une dizaine de mètres. Lors d'une prospection de 2008, le site a été indiqué comme détruit pour récupérer les matériaux et le terrain entièrement nivelé. Seule la chapelle, attestée dès 1327, est conservée, en ruine.

Le site était repérable sur le cadastre ancien sous le toponyme "Le Château de Trégouët". Toutefois la morphologie ne laissait apparaître aucun indice permettant de relier ce site à la période des Xl-Xllle siècle. Toutefois ce site est lié à la famille de Molac, attestée dès 1200. Même si la morphologie du site n'est pas déterminée, il existait donc un site aristocratique à cet endroit avant la fin du Xllle siècle. VESTIGES MAÇONNÉS ® Présence O Absence O Mention Datation Localisation Description :

Seuls les vestiges de la chapelle sont encore visibles, mais en très mauvais état.

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non Arz Voie ancienne à proximité O Oui ® Non Eléments économiques attestés (moulin du Colombier?)

Référence carte BRGM Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Le site est associé à la famille des seigneurs de Molac qui possède le site au Xllle et au XlVe siècle. Guy 1er de Molac est cité en 1200. En 1411 le site passe entre les mains des seigneurs de Rieux. Le seigneur de Molac était sénéchal de la vicomté de Rohan au XlVe siècle à partir du mariage de Guy IV de Molac avec Marie de Trébrimoël en 1320. SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- ADLA, B 1982, fonds de la vicomté de Rohan

BIBLIOGRAPHIE

Récente : - TRISTE, Alain et DARE, Sébastien, Rapport de prospection inventaire, année 2008, SRA Bretagne

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1823) - Vue aérienne

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Commune ELVEN Toponyme du site Clezentes

Nature du site motte

Site O en élévation ® attesté O hypothétique • Vestiges IE1 Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 64,05 km2 Date de prospection mars 2010 Date de rédaction juin 2010 Nb de sites référencés sur la commune 2 (+2?)

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan - (Données PATRIARCHE)

Canton Elven Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUE? ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000° 920 E (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 230389 Y = 2315398 Altitude moyen ne= 68 m Cadastre : Section I Année 2010 Parcelle(s) 803, 2100, 2315-2316 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 87/28 Section P3 Année 1830 Parcelle(s) 443-446

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de Seigneurie d'Elven (Largoët) 1èr6 mention du site 1533, aveu de Suzanne de Bourbon 1er seigneur associé Suzanne de Bourbon lè,e mention de la paroisse/trêve 910, Plou Elven (Cartulaire de Redon) Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé ® Oui O Non église paroissiale d'Elven reconstruite en 1121 par Even, seigneur de Largoët

Pérennité de l'pçcMpation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FOSSOYÉE! Etat de conservation site détruit Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description :

Le site est mentionné dans un aveu de 1481 : "la moste et bastille ancienne de Clézentes ...". Cette motte est aujourd'hui détruite et a laissé place à un lotissement d'Elven. La proximité du bourg explique sa disparition. Cette localisation permet donc de la rattacher sans doute au lignage des seigneurs d'Elven cités dès les années 1020. Il s'agit sans doute du site primitif de cette famille, qui s'est ensuite déplacé au sud-ouest, où le château de Largoët a été élevé à la fin Xllle siècle. Il est associé au bourg, qui s'est développé autour de l'église, à 200 mètres de la motte, et également au moulin d'Elven, qu'il domine d'une quinzaine de mètres.

Seul le parcellaire du cadastre ancien conserve la trace d'un tertre entouré de fossés, et contournée à l'est par un chemin menant du bourg au moulin. Toutefois il est difficile d'en évaluer les dimensions. En se fiant à la représentation de la parcelle, la motte devait atteindre environ 50 mètres de diamètre. D'après le parcellaire, il est possible qu'une basse-cour se soit développé à l'est de la motte, vers le bourg. Une parcelle au nord semble conserver le souvenir d'un talus ou d'un fossé aujourd'hui disparu. Si la zone est aujourd'hui entièrement lôtie, le parcellaire est conservé presque intact. VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse O Oui ® Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau de Kerbiler Voie ancienne à proximité O Oui ® Non M Eléments économiques attestés moulin

Référence carte BRGM Occupation du sol zone lotie

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance 150 mètres à l'est Nature du peuplement bourg

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles ® Oui O Non Autre

Le site est à associer à la famille des seigneurs de Largoët. Le premier seigneur identifié est Derrien, un des fils d'Alain le Grand. Le lignage remonterait donc aux années 1020. En 1121 un Even de Largoet est cité lors de la fondation du prieuré Saint-Martin de Trédion, dépendant de l'abbaye de Marmoutiers. A la fin du Xlle siècle on retrouve le fief de Largoet entre les mains des seigneurs de Malestroit. Ce sont eux qui font élever le château de Largoët au Xllle siècle. SOURCES RELATIVES AU SITE ET A LA SEIGNEURIE

- Archives Départementales d'Indre-et-Loire : fonds de l'abbaye de Marmoutiers avec mention en 1121 d'Even. - ADLA, B 2324, Aveux du comté de Largoët : divers aveux des seigneurs de Malestroit et de Largoët de 1460 à 1689

BIBLIOGRAPHIE

Récente : - AMIOT, Christophe, lignages et châteaux en Bretagne avant 1350. Thèse dactylographiée, Université de Rennes 2,1999, p. 569 - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xie-Xille siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 24 - GALLET, Jean. La seigneurie bretonne (1450-1680) : l'exemple du Vannetals. Publication de la Sorbonne, Paris, 1983, p. 607 - OILLIC, Henri. Le pays d'Elven. ed. Coop Breizh, 2000, p. 40

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1830)

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Commune Elven Toponyme dezentes

Cadastre ancien (extrait)

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•8 ! basse-cour ?

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YVl \ -.n rr " «T'i*-' "4\ , --• k}«£¥„ ; . - - J /ASF MARZAN Toponyme du site Saint-André

Nature du site motte? manoir?

Site O en élévation O attesté © hypothétique • Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier Kl Interprétation Superficie de la commune 33,84 km2 Date de prospection Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 3

DONNÉES ADMINISTRATIVES

Département 56 - Morbihan im a entite arcneoiogique (Données PATRIARCHE) Canton La Roche Bernard Propriété privée ® Oui 0 NON

DONNÉE; ÇARTQ

250291 Y = 2293549 Altitude moyenne= 34m

Cadastre : Section ZN Année 2010 Parcelle(s) 15-17 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 173/14 Section F2 Année 1834 Parcelle(s) 659/655

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de lère mention du site 1er seigneur associé (seigneur de Marzan?) lire mention de la paroisse/trêve 895, Marsin (Cartulaire de Redon) Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé ® Oui O Non chapelle Saint-André Pérennité te rpcçMpatjpn : Occupation antérieure ® Attestée O Inconnue Nature sarcophages Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature Abandon

VESTIGES (PARTIE FOSSQYÉE) Etat de conservation site détruit Fossés Basse-cour Forme du tertre Description :

Seule une chapelle est conservée sur ce lieu, côté est de la route. Mais le cadastre ancien conserve le souvenir d'une parcelle circulaire à quelques mètres de là, côté ouest de la route. Le manoir de Marzan, appelé la Cour de Marzan, se trouve à 350 mètres au nord et est le siège de la seigneurie de Marzan à partir du XVe siècle. Le site de Saint-André n'était au XIXe siècle plus qu'une ferme. Mais un site médiéval a du se trouver à cet emplacement, sans doute sous la forme d'une motte, et on peut y voir un site précédent celui de la Cour ou du Château de Marzan. Ce site est situé à 1,2 km au nord-est du bourg de Marzan.

Plusieurs sarcophages anciens étaient mentionnés autour de la chapelle par J.-M. Le Mené. VESTIGES MAÇQNNÉ? O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS, Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE G ENVIRONNEMENT Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non Vilaine à 100m

Voie ancienne à proximité O Oui ® Non

Eléments économiques attestés —

Référence carte BRGM Occupation du sol zone lotie et boisée

PEUPLEMENT • Oui H Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSQCIÉE : HISTORIQUE Site associé à un miles O Oui O Non Autre

Le site est sans doute associé au lignage des seigneurs de Marzan qui s'installent à la Cour de Marzan au XVe siècle. Mais aucun membre de cette lignée n'est connu par les textes avant la fin du Moyen Age. SOGRÇG REIATIVES AU SITE ET ÀIA SEIGNEUR

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - LE MENE, Joseph-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, tome 2,1891.

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1834)

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Commune Marzan Toponyme Saint-André

Cadastre ancien (extrait)

A

• V • I

[ À chapelle \ JisMWt/ Y1 V'

MOm I Toponyme du site

Nature du site motte? château?

Site O en élévation O attesté ® hypothétique • Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier IS[ Interprétation Superficie de la commune 2 39,50 km Date de prospection mars 2010 y. Date de rédaction juin 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES entite arcneoiogique Département 56 - Morbihan N A (Données PATRIARCHE) Canton Muzillac Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000° 1021 O (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu 236808 Y = 2295997 Altitude moyenne= 17m Cadastre : Section BP Année 2010 Parcelle(s) 86-87, 278-285 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 190/7 Section C2 Année 1833 Parcelle(s) 559-560

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de Muzillac lèra mention du site 1er seigneur associé 1252, de Penmur (Cartulaire général du Morbihan, n°286), (1060, Bernard de Musullac?) lère mention de la paroisse/trêve 1070, Musullac (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 239) Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui O Non éventuellement chapelle dans le château

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure ® Attestée O Inconnue Nature voie gallo-romaine (?) à l'emplacement de l'étang Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FOSSQYÉE) Etat de conservation site détruit Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description : La nature du site primitif de Muzillac est inconnue. Aucun vestige en élévation n'est connu à Muzillac même, toutefois F.-M. Cayot-Délandre mentionne une enceinte au bord de l'étang de Pen Mur ainsi qu'un ancien tumulus arasé. L'un ou l'autre, mal situés, aurait pu être le siège de la seigneurie de Muzillac citée dès le Xle siècle. La famille de Penmur n'est connue qu'avec Josselin de Penmur qui est mentionné en 1252 lorsqu'il vend une propriété à l'abbaye de Prières. Le site de Penmur est installé au milieu de marécages. Situé sur un éperon dominant l'étang du même nom d'une dizaine de mètres et mesurant 200 mètres de long pour 50 mètres de large au sommet, il a été fouillé partiellement en 1858 par l'abbé Piéderrière lors de la construction d'une maison. Plusieurs éléments du château ont alors été reconnus, mais les plans sont difficiliment exploitables et le mobilier n'a pas été étudié ce qui empêche toute datation. Toutefois l'éperon était barré par un fossé, et l'accès au château était marqué par deux tours (châtelet d'entrée). L'intérieur du site conservait également des vestiges de bâtiments massifs. Seules des fouilles permettraient de compléter cette image de la forteresse. Après l'épisode de 1363 où plusieurs otages de Jean de Montfort y sont retenus lors de la Guerre de Succession de Bretagne, le château disparaît des textes. Un poème de Guillaume de Saint-André, cite également cet événement "ceux furent gardez bien assur en Guerrande et Penmur". Le site appartient au XVe siècle à l'abbaye de Prières. En mai 1460 François II, duc de Bretagne donne à l'abbaye de Prières "l'enclos de Penmur, les moulins, les prairies jusqu'au Pont Saint-Yves et la Prée que l'on appelle de Madame...". Les élévations sont donc déjà détruites ou en ruines à cette période. Ogée indique dans son dictionnaire qu"'on n'y voit plus que des ruines avec quelques souterrains comblés". Tout comme la châtellenie de l'Ile (Marzan), la châtellenie de Penmur appartient à Jeanne de Penthièvre en 1343. Elle est donc au même titre que les châtellenies de Suscinio, de Banastère, de Rhuys, de Vannes une propriété ducale au XlVe siècle. Les seigneurs de Muzillac, cités dès le Xle possédaient sans doute ce site primitivement. Lorsque les Muzillac disparaissent de la documentation vers 1250, la famille de Penmur apparaît. La famille de Penmur aurait-elle été un simple dépositaire de la châtellenie suite à la disparition de la lignée des Muzillac? VESTIGES MAÇONNÉS O Présence O Absence ® Mention Datation médiévale Localisation eperon Description :

Les quelques vestiges découverts en 1858 par l'abbé Piéderrière. Ses notes et dessins faits durant la fouille sont conservés à la Société Polymathique du Morbihan (manuscrit n°138). L'entrée du site a été reconnue, avec un châtelet composé de deux tours, précédé d'un fossé. Mais aucune dimension n'est donnée. Des vestiges de bâtiments étaient également conservés dans la haute cour. Les quelques dessins laissés par cet abbé ne permettent pas de dresser un plan complet ni de dater ces vestiges conservés en sous-sol, qui par l'historique du site doivent être antérieurs au XVe siècle. Nous renvoyons à ses notes, conservées à la Société Polymathique du Morbihan.

INTERVENTIONS 0 Oui ® NON Nature et année 0 Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non rivière de Saint Eloi/ étang de Pen Mur

Voie ancienne à proximité ® Oui O Non

Eléments économiques attestés Moulin de Pen Mur [d.i.]

Référence carte BRGM Occupation du sol zone lotie/jardin

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance Nature du peuplement Bourg-Paul?

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre Scutarius

La famille de Penmur apparaît dans les textes au Xllle siècle. En 1252 c'est Josselin de Penmur qui est cité comme témoin dans un acte de Jean 1er (donation du prieuré de Prières, Cartulalre Général du Morbihan, n°286). En 1266 c'est Rolland de Penmur qui est cité, son fief comprenant l'église de Muzillac (ultra capput ecclesie de Musuillac, in feodo praedicti Rollandi de Penmur, Cartulaire Général du Morbihan, n°331). Dans ce texte, Roland de Penmur est dit scutarius. En 1302, un certain Lorriz est cité comme "châtelain de Penmur" dans le testament de Jean II, duc de Bretagne. Bertrand de Penmur, ainsi que Guillaume de Penmur sont également mentionnés dans des actes du XlVe siècle. Le lien direct entre cette famille et les ducs de Bretagne montre qu'il s'agit de personnages chargés de la garde de la place-forte ducale de Muzillac par le duc. Le lien avec la famille de Muzillac, citée dès 1070 avec Bernard de Musullac (Cartulaire de Redon, 239), reste à déterminer. Cette famille disparaît des textes vers 1250. Faut-il voir dans la famille des Penmur les successeurs des Muzillac dans ce château? SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- Cartulaire de l'abbaye de Redon, 239, 297,293, 331, 346 - Dom Morice, Preuves, II, 318

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - AVENEAU DE LA GRANCIERE, Paul. "La région de la Roche-Bernard aux époques gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes", dans Association Bretonne, 1904, p. 41, pp.139-140 - CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Vannes, 1847 (rééd. 1990), p. 227 - ROSENZWEIG, Louis. Répertoire archéologique du Morbihan, 1863, p. 193

Récente : - AMIOT, Christophe. Lignages et châteaux en Bretagne avant 1350, Thèse dactylographiée, Université de Rennes 2,1999, p. 35 - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise. Université de Rennes 2, 2002, p. 64 - TRISTE, Alain et DARE, Sébastien, Rapport de prospection inventaire, année 2008, SRA Bretagne, p.47-57

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1833) - Vue aérienne

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Commune Muzillac Toponyme Pen Mur

Cadastre ancien (extrait)

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emplacement du château ^ /

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Vue aérienne / Source : Géoportaii v RIEUX Toponyme du site Le Vieux Château

Nature du site château

Site O en élévation ® attesté O hypothétique • Vestiges M Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 27,78 km2 Date de prospection mars 2010 Date de rédaction juin 2010 Nb de sites référencés sur la commune 1

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan 56 194 0001 (Données PATRIARCHE) Canton Allaire Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000" 1121O(1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = j 266610 Y = 2298237 Altitude moyen ne= 11m Cadastre : Section Année Parcelle(s) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 240/ Section El Année 1812 Parcelle(s) 120

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de Rieux l6re mention du site I—

1er seigneur associé 1065, Alanus de Reus (IXe, Alain?) lère mention de la paroisse/trêve (862, Reus?) Pour les trêves, paroisse de rattachement Allaire

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure ® Attestée O Inconnue Nature Château

VESTIGES (PARTIE FQSSQYÉEI Etat de conservation site détruit Fossés - Basse-cour Forme du tertre

Description :

La résidence d'Alain de Broherec est mentionnée dans le cartulaire de Redon au IXe siècle à Reus. C'est pour cette raison que le site primitif a souvent été assimilé à une motte. Mais aucun vestige ne permet de confirmer la présence de ce site ancien. Le château est plusieurs fois ruiné et ses élévations ne sont pas antérieures au XVe siècle. Nous ne connaissons donc rien du plan du château avant cette période. Implanté en bout d'éperon, il domine la Vilaine d'une dizaine de mètres seulement. VESTIGES MAÇONNÉS (§> Présence O Absence O Mention Datation XVe Localisation Description :

Le site, totalement en ruines et réaménagé en jardin, ne conserve aucun vestige en élévation antérieurs au XVe siècle

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Eperon Site en limite de paroisse <§> Oui O Non Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non Vilaine Voie ancienne à proximité O Oui O Non Eléments économiques attestés

Référence carte BRGM Occupation du sol jardin

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance 200 mètres Nature du peuplement bourg de Rieux

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

La famille des seigneurs de Rieux est connue à partir de 1065 lorsque Alain de Rieux se trouve au siège de Dol aux côtés du duc de Bretagne. Ils sont considérés par les historiens comme l'une des plus vieilles familles de barons, sans doute en raison de leur descendance supposée d'Alain le Grand, comte de Broherec au IXe siècle. Les seigneurs de Rieux sont bien connus par les textes: ils apparaissent régulièrement dans les actes de l'abbaye de Redon et dans les actes civils dans l'entourage des ducs de Bretagne. Voici une liste des premiers seigneurs portant ce nom cités : - au Xe : Alain de Reus, Rodald de Reus - au Xle : Alain II de Reus, Rodald de Reus, Goscelin de Reus - au Xlle : Guethenoc de Reus, Rolland de Reux (part en croisade en 1185) - au Xllle : Alain III de Reux, Gilles de Reux, Geffray de Reux, Guillaume de Reux. Commune Rieux Toponyme Le Vieux Château

SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- Cartulaire de l'abbaye de Redon, 187,216,220,373,374,375,376,377,439

BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1812)

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

le-Grand Pré 1 de Roru[

./» Bellten (Robinardrêr/l '

Mués- - , tes fritáis Jd'enHa'àu \ 'pTip. V > s , ! S.- Jd Métairie la Fosse les Bauches Tortes lùutïfi Cadastre ancien (extrait) ROCHE-BERNARD (LA) Toponyme du site Le Château

Nature du site

Site O en élévation ® attesté O hypothétique • Vestiges M Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 0,43 km2 Date de prospection Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune A

DONNÉES ADMINISTRATIVES IM a entite arcneoiogique Département 56 - Morbihan - (Données PATRIARCHE) »

Canton La Roche Bernard Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES RÉF. carte IGN1/25000' 1022 OT (2002) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = | 250778 Y = 2290207 Altitude moyenne= [ 17m Cadastre : Section - Année ! - Parcelle(s) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 p 129/1 Section unique Année sxLJ Parcelle(s)

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de Roche-Bernard lère mention du site 1063, castello 1er seigneur associé 1026, Simon de la Roche lère mention de la paroisse/trêve Xle Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui O Non 1063, chapelle castrale

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FQSSOYM Etat de conservation site détruit

Fossés - Basse-cour - Forme du tertre -

Description :

Le site est aujourd'hui détruit et aucune indication ne nous permet de définir sa morphologie.Le site devait se situer au centre de la ville actuelle, sur un promontoire dominant la Vilaine. La chapelle dédiée aujourd'hui à Notre Dame, située Rue Notre-Dame est une chapelle d'origine castrale et permet donc de préciser la localisation du château. Situé sur la rive gauche de la Vilaine, le site de La Roche-Bernard domine la Vilaine d'une quinzaine de mètres. Son implantation permet le contrôle d'un point de passage important sur la Vilaine. Ce passage est d'ailleurs vendu en 1252 par Guillaume de la Roche au duc Jean 1er. En 1095 le port de La Roche-BErnard est également mentionné ce qui montre l'importance économique de cet emplacement. En 1095 un texte mentionne le château lorsque Bernard il de la Roche donne à Redon un terrain à proximité du château pour bâtir une église. Mais le premier membre de la famille de la Roche est mentionné en 1026 (il s'agit de Simon de la Roche, fils de Bernard). La seigneurie n'appartient plus à la famille de la Roche depuis le XlVe siècle. Sa destruction doit donc être très ancienne. Le cadastre napoléonien ne conserve aucune trace de ce site. VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description : LZ

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui O NON Nature et année Nature du mobilier _____

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Eperon Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non Vilaine Voie ancienne à proximité ® Oui O Non passage sur la Vilaine

Eléments économiques attestés Moulin Passage sur la Vilaine (antérieur au Xllle siècle)

Référence carte BRGM Occupation du sol zone lotie

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance surplace Nature du peuplement bourg mentionné dès 1063

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Le site de la Roche-Bernard, si il est mal connu dans sa morphologie, avait à sa tête une famille très présente dans les textes. Sa proximité avec l'abbaye de Redon explique leur présence dans la documentation dès le Xle siècle. Sans rentrer dans les détails, la première mention d'un seigneur de la Roche date de 1026 lorsque Simon de La Roche, fils de Bernard (fondateur du château?), fonde le prieuré Saint-Gildas-des-Bois (Dom Morice, Preuves, I, 373). Bernard II son fils donne en 1063 à Redon tous ses revenus. De nombreuses donations à l'abbaye de Redon explique que les seigneurs soient souvent mentionnés : en 1100,1112,1127,1131,1158, etc. Après Bernard II mentionné jusqu'en 1100 on rencontre donc Rivallon de la Roche (mentionné en 1112, 1127, 1131), Eudon de la Roche (1158), Josselin 1er (1166), Olivier (1184,1199), Josselin II (1239 lorsqu'il part en croisade), Guillaume (1252), Eon (1279,1294,1298), puis au XlVe siècle Bernard III, Payen qui épouse Isabeau de Laval. Le mariage entre une autre Isabeau et Raoul Vllde Montfort et de Gael vers 1395 marque le passage de la seigneurie à une autre famille, non résidente cette fois-ci. SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- Dom Morlce, Preuves, I, 373,357,363,493,531,588,653,697,769,912,953,1006 - Cartulaire de l'abbaye de Redon, 258,314,340,395,348.

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : -MAITRE, Léon. L'ancienne baronnie de la Roche-Bernard. Nantes. 1893

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Carte de localisation - Extrait du cadastre ancien ()

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Cadastre ancien (extrait) Commune ROCHEFORT-EN-TERRE Toponyme du site Le Château

Nature du site château

Site O en élévation ® attesté O hypothétique

• Vestiges Texte(s) Identification du site [X] • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 2 1,22 km Date de prospection octobre 2010 Date de rédaction décembre 2010 ••Jb de sites référencés sur la commune

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan 56 196 0001 (BAS MOYEN-AGE) (Données PATRIARCHE) Canton Rochefort-en-Terre Propriété privée O Oui O NON

e DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN l/25000 1021 E (1996)

Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 249254 Y = 2310478 Altitude moyen ne= 66m

Cadastre : Section Année Parcelle(s) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 241/3 Section unique Année s.d. Parcelle(s) 101-110

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de - ZI Ie ' mention du site

1er seigneur associé 1118, Abbon de Rochefort lè,e mention de la paroisse/trêve XI le

Pour les trêves, paroisse de rattachement Pluheriin

Site religieux associé ® Oui O Non chapelle aménagée au sud de l'église paroissiale Notre-Dame de la Tronchaye

Pérennité de l'occupation : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature

Occupation postérieure ® Attestée O Inconnue Nature Château

VESTIGES (PARTIE FOSSQYÉE) Etat de conservation site détruit Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description :

Le château de Rochefort est encore en élévation. Mais aucune partie antérieure au Xllle siècle n'est conservée. Nous ne pouvons donc pas étudier la morphologie de ce site. Implanté en rebord de plateau, le château domine légèrement le bourg de Rochefort et domine la vallée d'une trentaine de mètres. Autour du château s'est développé un bourg (le Vieux-Bourg), puis un second englobant l'église paroissiale. La ville et le château étaient entourés d'une muraille dont il ne reste aujourd'hui que 2 portes. Le château a largement été rebâti au Xlve et au XVe siècle après le mariage de Thibaud III avec Jeanne d'Ancenis.

L'aveu de Suzanne de Bourbon au XVIe siècle pour ce site n'apporte aucune indication sur l'état antérieur du site.

En 1135 un prieuré (La Madeleine de Rochefort) est fondé à 300 mètres au nord du château. Il dépend de l'abbaye de Marmoutier. VESTIGES MAÇONNÉS ® Présence O Absence O Mention Datation bas Moyen Age Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT Situation Promontoire Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non

Voie ancienne à proximité O Oui O Non

Eléments économiques attestés moulins

Référence carte BRGM • Occupation du sol emplacement du château

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance à 50 mètres au sud Nature du peuplement bourg

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui O Non Autre

Les seigneurs de Rochefort-en-Terre ne sont pas très présents dans les textes. Hamon de Rochefort est mentionné en 1173 lors de la prise de Dol. En 1135 le prieuré de la Madeleine est fondé en faveur de Marmoutier. On rencontre ensuite dans les textes Jarnogon de Rochefort, puis en 1203 Amain de Rochefort. son fils, Thébaud épouse l'héritière de la vicomté de Donges. Après 1275 Guillaume, leur fils, apparaît dans des textes de l'abbaye de Prières. Les mentions sont tout de mêmes rares pour un site de cette envergure. Commune Rochefort-en-Terre Toponyme Le Château

SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

- ADM, 3H8, fonds de l'abbaye de Prières - Archives Départementales d'Indre-et-Loire : fonds de l'abbaye de Marmoutier

BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien ()

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

le Port ai

le BoulirfD -JaCroix Neuve • -Rochefort- Guenfol , PffMsiuritfßS

k îiurtîf

Lambert II étendu / NTF Commune Rochefort-en-Terre Toponyme Le Château

Cadastre ancien (extrait) A 'Vf

'J

> ^ .1*" .7

RIN UKKORT

I

i /i.i/r.i II • j f t • a ->

. y • \ V\ 0 -s.

A. SARZEAU Toponyme du site La Motte (-Rivault)

Nature du site motte ?

Site O en élévation O attesté ® hypothétique • Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier E3 Interprétation Superficie de la commune 38,35 km2 Date de prospection [ mars 2010 Date de rédaction juin 2010 Nb de sites référencés sur la commune 2

DONNÉES ADMINISTRATIVES

Département 56 - Morbihan IN a entite arcneoiogique 56 240 0028 (Données PATRIARCHE) Canton Sarzeau Propriété privée (§) Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN 1/25000" 921 OT (1997) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 219591 Y = 2294876 Altitude moyenne= 10m

Cadastre : Section Année 2010 Parcelle(s) Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 282/3 Section Dl/2 Année 1828 Parcelle(s) 563-565

DONNÉES HISTORIQMES Seigneurie dépendante de lère mention du site 1er seigneur associé lèra mention de la paroisse/trêve fin Xe Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'occupatiQn ; Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FQSSQYÉE) Etat de conservation site détruit Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description :

Le site de "la Motte" ne conserve actuellement aucun vestige fossoyé en élévtion. Seul le toponyme laisse supposer la présence d'une ancienne fortification de ce type. Le lieu-dit est cité en 1680 mais aucun site n'est explicitement mentionné. Le manoir de la Motte est mentionné au XVlie siècle en revanche, il est entouré d'un parc et associé à un moulin. Au Xllle siècle ce site se trouvait sur l'une des voies permettant d'accéder au parc de Suscinio, ce qui permet de le rapprocher du site de Caden. VESTIGES MAÇONNÉS O Présence (D Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIBPNNÇWEM Situation plaine Site en limite de paroisse ® Oui O Non Proximité d'un cours d'eau O Oui ® Non littoral à 500m Voie ancienne à proximité ® Oui O Non voie Nantes - Vannes

Eléments économiques attestés moulin

Référence carte BRGM Occupation du soi

PEUPLEMENT Peuplement associé Q Oui D Non D Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre

Aucune seigneurie ne peut être associée à ce site avant le XVIe siècle. En 1580 le manoir de la Motte-Rivault appartient à la famille de Francheville. Il est problable qu'un lignage du nom de Rivault ait possédé le site auparavant, mais aucune mention n'en est faite dans les textes. SOURCES RELATIVES AU SITE ETAIA SEIGNEURIE

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne : - LALLEMENT, L "Découverte à Saint-Colombier en Sarzeau", Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan (B.S.P.M.). Procès-verbaux. 1908, pp. 29-30

Récent^: - BROCHARD, Emile. Contribution à la connaissance archéologique du comté de Vannes (Xe-Xllle siècles), Mémoire de maîtrise, Université de Caen, 1994, p. 83 - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xllle siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 100

LISTE DES ANNEXES IÇQNOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e

Carte de localisation (fond IGN l/25000e)

Lambert II étendu / NTF SULNIAC Toponyme du site Le Château

Nature du site motte

Site O en élévation ® attesté O hypothétique • Vestiges E3 Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 2 27,92 km Date de prospection mars 2010

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan 56 247 0002 (Données PATRIARCHE) Canton Elven Propriété privée (g) Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES ET CADASTRALES Réf. carte IGN1/25000° 1021 O (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu

X = (234241) Y = (2307379) Altitude moyenne= 110 m

Cadastre : Section ZK Année 2010 Parcelle(s) 59-62,16 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 288 Section D4 Année 1830 Parcelle(s) 1025-1031

DONNÉES HISTORIQUES Seigneurie dépendante de [n.d.] 1èr" mention du site

er 1 seigneur associé Baud ???? lère mention de la paroisse/trêve 1160, Suluniac Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui

Pérennité de l'oçcupatiçn : Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée Inconnue Nature

VESTIGES (PARTIE FQSSOYÉE) Etat de conservation site détruit

Fossés comblés Basse-cour détruite (quadrangulaire) Forme du tertre circulaire

Description :

Le village du Château se trouve au nord du site. La motte, aujourd'hui détruite pour laisser place à une maison, se situait plus au sud. Seul un lévé dénvellé côté ouest marque l'ancien rebord du site. F.-M. Cayot-Délandre décrit "sur un terrain incliné à l'ouest et contourné par un ruisseau, est un carré irrégulier formé par des parapets en terre qui ont 6 à 7 mètres de hauteur à partir du fond des douves qui les entourent. A côté de ce retranchement, qui a 200 mètres de circonférence, on voit une motte arrondie, élevée d'environ 6 mètres et défendue par des douves qui ont 10 mètres de largeur et 200 mètres de développement. On a pratiqué une chenevière au sommet de cette butte. Il paraît qu'il existait un puits dans la partie orientale de la douve, car on y voit encore une dépression circulaire de 1 mètre de diamètre, les habitants du village affirment qu'ils l'ont plusieurs fois comblée mais que le terrain s'y affaisse toujours à la longue et laisse réapparaître l'orifice du puits". La description permet d'évaluer le diamètre du site. L'ensemble avec fossé atteint donc 65m de diamètre, soit un tertre de 40 à 45 mètres pour 6 mètres de hauteur. Le site est donc de dimensions importantes.

Le village, situé au nord du site, est associé à un parcellaire elliptique qui se développe au sud-ouest. VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONNEMENT; Situation Rebord de plateau Site en limite de paroisse O Oui ® Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau temporaire Voie ancienne à proximité O Oui O Non Eléments économiques attestés aucun

Référence carte BRGM Occupation du sol

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui • Non • Eventuellement Distance moins de 100 m Nature du peuplement petit hameau du Château

SEIGNEURIE ASSOCIÉE : HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre

La mention du site sous le terme de "Castelbaud" au XVIIe siècle, laisse supposer que ce site a appartenu, à une date indéterminée, à un seigneur nommé Baud, sans autre preuve. Le site n'est associé à aucun seigneur dans les textes durant le Moyen Age. SQURÇES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEMRIE

BIBLIOGRAPHIE

Ancienne :

- CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Vannes, 1847 (rééd. 1990), p. 247-248

Récente : - LE BADEZET, Nicolas. Mottes en enceintes du département du Morbihan (Xle-Xille siècles). Mémoire de maîtrise, Université de Rennes 2, 2002, p. 101

LISTE DE ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1830)

Carte de localisation (fond IGN l/25000e) Cadastre ancien (extrait) Toponyme du site

Nature du site motte ?

Site O en élévation O attesté ® hypothétique Kl Vestiges • Texte(s) Identification du site • Mobilier • Interprétation Superficie de la commune 2 27, 92 km Date de prospection ^ * V Date de rédaction décembre 2010 Nb de sites référencés sur la commune 2

DONNÉES ADMINISTRATIVES N° d'entité archéologique Département 56 - Morbihan (Données PATRIARCHE) Canton Elven Propriété privée ® Oui O NON

DONNÉES CARTOGRAPHIQUE? ET ÇAPA?TRAM? Réf. carte IGN l/25000e 1021 O (1996) Coordonnées Lambert - Système : Lambert II étendu X = 229938 Y = 2304432 Altitude moyenne= 38m

Cadastre : Section ZY Année 2010 Parcelle(s) 69 Cadastre ancien (napoléonien) Côte 3 P 288/10 Section F2 Année 1830 Parcelle(s) (616-619?)

DONNÉES HISTORIQUE? Seigneurie dépendante de 1re mention du site --

1er seigneur associé

1 mention de la paroisse/trêve 1160, Suluniac Pour les trêves, paroisse de rattachement

Site religieux associé O Oui ® Non

Pérennité de l'pccupgtjçm ; Occupation antérieure O Attestée ® Inconnue Nature Occupation postérieure O Attestée ® Inconnue Nature manoir du Plessis-Josso?

VESTIGES (PARTIE FOSSQYÉE) Etat de conservation site détruit Fossés Basse-cour Forme du tertre

Description :

La conservation du site est trop mauvaise pour distinguer sa morphologie. Les cadastres ancien et actuel ne gardent aucune trace d'une fortification à cet endroit. Toutefois en 1994, E. Brochard indiquait les restes de ce qui devait être une fortification fortement altérée. L'association du toponyme "Vieux Château" amène à rattacher ce site peut être au site proche du Plessis-Josso, siège d'une très importante seigneurie. Ce site pourrait être également à rapprocher du village du Gorvello, situé à 300 mètres au nord-ouest, et siège d'un établissement de Templiers dès le début du Xlle siècle. VESTIGES MAÇONNÉS O Présence ® Absence O Mention Datation Localisation Description :

INTERVENTIONS. Fouilles anciennes O Oui ® NON Nature et année Fouilles récentes O Oui ® NON Nature et année Nature du mobilier

Relevé topographique O Oui ® Non Date Nombre de points Intervenants

TOPOGRAPHIE ET ENVIRONI^MEM Situation Plateau Site en limite de paroisse ® Oui O Non

Proximité d'un cours d'eau ® Oui O Non ruisseau du Plessis Josso Voie ancienne à proximité O Oui ® Non Eléments économiques attestés -

Référence carte BRGM Occupation du sol boisé

PEUPLEMENT Peuplement associé Oui Non Eventuellement Distance Nature du peuplement

SEIGNEURIE ASSOÇIÉE ; HISTORIQUE site associé à un miles O Oui ® Non Autre SOURCES RELATIVES AU SITE ET À LA SEIGNEURIE

BIBLIOGRAPHIE

Récente : - BROCHARD, Emile. Les fortifications médiévales de terre du comté de Vannes (Xe-Xille siècles), Rapport de prospection thématique, SRA Bretagne, 1994 - TRISTE, Alain. Rapport de prospection inventaire 2002 sur les communes à l'est de Vannes, 2002, SRA Bretagne, p. 46-50

LISTE DES ANNEXES ICONOGRAPHIQUES

- Localisation du site sur carte IGN l/25000e - Extrait du cadastre ancien (1830) Cadastre ancien (extrait) Cadastre ancien (extrait) SITES HYPOTHÉTIQUES 3. Les sites incertains vers le centre. On n'y rencontra d'abord que des terres Les sites présentés dans cette dernière partie rapportées ; mais peu avant midi, le tertre du sud commença à montrer une couche de 0,15m à 0,2m de sont divers. II s'agit pour une part de sites mal cendres et de charbon mélangés. (...) La butte du nord identifiés et interprétés à tort comme des mottes ne tarda pas aussi à montrer une couche de cendres et ou des enceintes médiévales, il y a également de charbon mais rien de plus. PAs une pierre, pas un fragment de poterie. LEs tranchées avaient atteint le plusieurs sites qui sont potentiellement des centre, les tranchées s'élargirent alors pour faire un résidences aristocratiques antérieures au Xllle vaste puits. (...) il fallait se rendre à l'évidence des faits et siècle, mais pour lesquels nous n'avons pas assez s'avouer que ces deux tertres ne couvraient aucun d'indice attestant certainement l'existence d'un dolmen, aucun monument. (...)". (LUCO, abbé. "Fouilles des deux buttes d'Ambon", dans Congrès Archéologique site. De plus leur morphologie est le plus souvent de France, 1882, p. 349-352) totalement inconnue, ce qui ne permet pas Aucun indice de site n'est repérable sur le cadastre d'utiliser ces sites dans une synthèse sur le sujet. ancien et aucune seigneurie n'est mentionnée à cet endroit. Il est difficile d'associer certainement ce site à La plupart des « retranchements », mentionnés une motte, d'autant plus que 2 sites identiques sont par F.-M. Cayot Délandre principalement, et sans mentionnés et que les dimensions du tertre sont datation proposé n'ont pas été retenu ici : il s'agit restreintes. Le nom de Tumiec leur était le plus souvent de petites enceintes circulaires ou traditionnellement attribué. quadrangulaires davantage antique et protohistorique. Commune : AMBON Site : LE COSQUER Les 6 sites retenus comme incertains sont Localisation (Lambert II étendu) :x=236.554 présentés par ordre alphabétique de communes. 4 y=2294.046 z=5m autres sites sont mentionnés en fin d'inventaire Référence Cadastre ancien : 3 P 42, section H2, mais doivent être exclus des sites hypothétiques, 1832 nous les avons tout de même présentés car ils sont N° d'E.A. :- parfois mentionnés dans la bibliographie comme sites médiévaux. Description du site : Le site est mentionné une seule fois dans la bibliographie par L. Rosenzweig en 1863. "Près du village du Cosquer, sur une élévation de terrain, existe une enceinte circulaire de 45 mètres de diamètre, avec douves et remparts". Le site se présentait donc comme une enceinte Site hypothétiques presque circulaire, entourée de fossés peu marqués. Le site ne semble pas correspondre à un établissement Commune : AMBON médiéval. Site : KER MARCEL Bibliographie : Localisation (Lambert II étendu) :x= 232.693 y= - TRISTE, Alain. Rapport de prospection inventaire 2002 sur les 2298.487 z= 41m communes à l'est de Vannes, 2002, SRA Bretagne Référence Cadastre ancien : 3P41/5, section Bl, 1832 Commune : ELVEN N° d'E.A. Site : LESVY Localisation (Lambert II étendu) : Description du site : En 1881, l'abbé Luco relate la Référence Cadastre ancien : découverte de ces buttes, mentionnées par l'abbé Piéderrière. Sa descritption est la suivante : "il nous fut N° d'E.A. : 56053 0013 très facile de trouver nos buttes. Elles s'élèvent à 10 mètres l'une de l'autre, sur une ligne nord-sud, dans une Description du site : L'identification de ce site repose lande parsemée de sapins et portant au cadastre le nom sur une mention par H. Oillic, dans son ouvrage Le pays de Er-Houët (le bois ou la forêt). De mêmes dimensions d'Elven. Il indique la présence d'une motte détruite à et semblables, elles ont chacune environ 60 mètres de une époque récente par des paysans. Mais aucun indice circonférence et 3 mètres de hauteur". Suite à cette n'est visible sur le cadastre (ancien ou actuel) et aucune découverte des fouilles furent menées par M. Capé. "Les seigneurie n'est mentionnée dans les environs. deux buttes furent attaquées à la fois par des tranchées de deux mètres de largeur et dirigées de la circonférence Les indices sont trop faibles pour attester l'existence probable du site se trouve le long d'un chemin d'un site à cet endroit. d'exploitation forestière. D'après sa description il s'agit d'un promontoire barré avec une enceinte au bout duquel est mentionnée une petite enceinte, dont nous Commune : MALANSAC n'avons pas les dimensions et qui a été attribuée au Site : BOIS DE COET LARET Moyen Age. M. Wheeler a interprété ce site comme un Localisation (Lambert II étendu) : x= 254.331 y= château ou une exploitation médiévale. Cette attribution 2306.106 z=184m nous paraît peu fondée. Il n'existe pas de seigneurie à cet endroit et le village de Cran, situé en contrebas à Référence Cadastre ancien : 3 P 170/25, section F, l'ouest, possède une chapelle qui passe pour être une parcelle du Bois de Coloré, 1840 fondation Templière. N° d'E.A. : - Bibliographie : Sur le bord du chemin qui mène de Malansac à - LE BADEZET, Nicolas. Mottes et enceintes du Tournebride, l'abbé Marot a noté la présence d'un département du Morbihan(Xle-Xllle siècle), Mémoire de "mamelon de pierre et de terre". Dans ses notes, il DEA, Rennes 2, 2002, p.105 mentionne quelques maçonneries "formant un côté de - CAYOT-DELANDRE, François-Marie. Le Morbihan, son polygone" dans ce tertre qui servait alors de garenne à histoire, ses monuments. Vannes, 1847, p.249 lapin. Aucun fossé n'est mentionné. Le site n'est pas - LE MENE, Joseph-Marie. Histoire archéologique, indiqué sur les cadastres. Le cadastre napoléonien féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, n'indique qu'un bois à cet emplacement. tome 2,1891, p. 522 Aucune autre donnée ne vient compléter ces quelques notes. Toutefois, il faut noter que les seigneurs de Malansac sont cités dès le Xle siècle. Aucun site sur la commune de Malansac ne peut leur être attribué certainement. Sites exclus

Bibliographie : - HELIGON, J. "Notes de monsieur l'abbé Marot", dans Bulletin Commune : ELVEN de la Société Polymathique du Morbihan, 1907, pp. 301-302 Site : LESCASTEL Localisation (Lambert II étendu) : x= 232.696 y= Commune : SENE 2312.243 z=151m Site :COH CASTEL (Bourg) Référence Cadastre ancien : 3 P 87/18, section M Localisation (Lambert II étendu) : (1830) Référence Cadastre ancien : N° d'E.A. : 56 053 0026 (POUR L'OCCUPATION GALLO- N° d'E.A. : - ROMAINE)

Description du site : Le seul indice de site est une Description du site : Il ne reste aucun vestige fossoyé mention par J.-M. Le Mené d'un lieu dans le bourg de au lieu-dit Lescastel. C'est toutefois là que N.-Y. Tonnerre Séné nommé Coh Castel. Ce toponyme, si il existe encore place la fortification primitive de la seigneurie de dans les matrices cadastrales du XIXe siècle, n'est associé Largouët ou tout du moins une fortification plus à aucun parcellaire particulier. Toutefois un seigneur de ancienne sur le territoire d'Elven. Celle-ci remonterait au Séné est mentionné en 1294 dans le Livre des Osts. Sa haut Moyen-Age, voire au Bas empire. résidence n'est pas localisée. En dehors de ce toponyme, composé de "lis" ou "les", caractéristique du haut Moyen Age et de "castel", évocateur; l'étude du cadastre n'apporte pas davantage Bibliographie : de renseignements. -LE MENE, Joseph-Marie. Histoire archéologique, Un ensemble de parcelles, au centre du village, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes, pourrait conserver le souvenir d'une ancienne tome 2,1891, p. 182 fortification de forme elliptique, d'environ 90 mètres sur 60. Mais elle pourrait plus vraisemblablement être liée à Commune : TREFFLEAN l'installation du foyer de peuplement. Il faut toutefois Site : CASTEL CRAN noter que cet ensemble occupe un point haut, dominant l'ancienne voie (Vannes-Angers) qui passe à 100 mètres Localisation (Lambert II étendu) : x= y= z= au nord du site. Référence Cadastre ancien : F.-M. Cayot-Délandre mentionne au lieu-dit Lez-Castel N° d'E.A. : des retranchements formant un carré de 100 mètres de côté, dominant la voie. Rien ne nous permet d'affirmer que cette fortification, Description du site : Le site de Castel Cran n'a pas pu sans doute antique, est restée occupée au haut Moyen être retrouvé lors des prospections. Le terrain est actuellement envahi de Fougères et l'emplacement Age, et encore moins qu'il s'agisse d'une résidence Saint-Gildas de Bourgerel, dépendant de Saint-Gildas de seigneuriale au Moyen Age central. Rhuys. Ce prieuré remonte au Xlle siècle (cf. ADM, 9H1).

Commune : NOYAL-MUZILLAC Commune : PEAULE Site : BOURGEREL Site : LE CHATEAU Localisation (Lambert II étendu) : x= 237.469 y= Localisation (Lambert II étendu) : 2301.099 z=54m Référence Cadastre ancien : Référence Cadastre ancien : N° d'E.A. : 56153 0002 N° d'E.A. : --

Description du site : Le toponyme renvoie à une Description du site : Situé à moins de 900 mètres du fortification du Moyen Age. Toutefois ce site est site du Moulin de Cadillac (motte), le site de Bourgerel référencé comme oppidum de l'âge du fer dans la Carte est hypothétique. Il nous semble que les indices Archéologique, ce qui correspond davantage à sa toponymiques "le castellec" et "le clos chatelle" repéré morphologie. sur le cadastre ancien, ne renvoient pas à un site castrai. Ce village est en effet le lieu d'implantation du prieuré

3 P 1114 DAMGAN A 502/544 CASTELLEC TERRE 1122/1154 LE GRAND CASTELLIC TERRE 3 1286/1304 LE CASTELLIC TERRE n B 223/252 LE CASTEL BEC TERRE rD 853/873 LE CHAMP DU CAMP TERRE 874 LE CAMP PATURE 875/917 LE CHAMP DU VIEUX FORT TERRE N 816/828 LE FOSSE DU COURTIL COURTIL, PATURE? MAISON Q 1112/1118 LE CHAMP DU CHÂTEAU 38 PATURE, TERRE R 163/169 ERVOTENN 230 TERRE

3 P 2025 MOLAC E 827/829 LE CHAMP DE LA PORTE TERRE 838/843 LE CLOS DU FOSSE F 146/147 LES PETITES MOTTES 78 TERRE 156/157 LES GRANDES MOTTES g3 158/160 LE PRE DES MOTTES 3 1108/1110 AU DESSOUS DE LA PETITE MOTTE 1113/1115 LES PETITES MOTTES n> a.

3 P1164 FEREL A 182/205 LA COUTUME nil ) 301/336 LA BUTTE DU TRESOR 3 262/264 LA BUTTE SOUS LE FOUR fD 526 LA BUTTE DU KERTILY 3.07.00 « 680/681 LA BUTTE DE L'EPINE 31.00 g- 722/728 LA BUTTE DES CHEVRES 745/748 LA BUTTE DU TERTRE LANDE 3- 22. D1602/604 SUR LA BUTTE ct—>i 606/607 CLOS SUR LA BUTTE a>a. 647/649 SUR LA BUTTE 658/661 SUR LA BUTTE G 324/348 BUTTE DU GRAY LANDE S L 429/439 LA BUTTE DU PONT MENARD o min r> ai. ai 3P577 ALLAIRE D 355/357 LE PLESSIX RIVAUX MAISONS, CHAPELLE £

3P778 BERRIC A 21/23 CHÂTEAU DE COHIGNAC 58/67 LAN COHIGNAC 329/330 ER CASTELLEC AR ER LAN 561 CHÂTEAU DE KERVILY B 392 ER CASTELLEC 467 ER CASTELLEC

3 P1696 LARRE B 600 LE VIEUX CHÂTEAU 601/608 LALANDE DU MOULIN 609 LE VIEUX CHÂTEAU 610/620 LA LANDE DU MOULIN 618 MOULIN A VENT DE LA HAIE C DU CHÂTEAU 42/45 LA LANDE DU CHÂTEAU 183 MOULIN DE LARRE 206 LE CHÂTEAU MAISON 229/234 LE CLOS DE LA CHAPELLE 235 LE CHÂTEAU CHAPELLE 239 LA MONTAGNE 266/272 LE CHÂTEAU MAISON MASURES SOLS 307/309 LE VIEUX CHÂTEAU PATURES 310/312 LE CLOS DU CHÂTEAU TERRE 315/319 LE VIEUX CHÂTEAU PATURES

3 P 598 AMBON B| 21/22 CLOS DE LA BUTTE 28/42 LANDE DE LA BUTTE 502/514 LE CASTELLY 515/516 LE PETIT CASTELLY 525, 528 LE CASTELLY

3 P 2938 SAINT-NOLFF 93/102 LE GRAND LUHAN FOUR MAISON SOL VERGER COURTILS 105/106 LE GRAND LUHAN MAISON COURTIL SOL 121/135 LE GRAND LUHAN MAISON AIRES COURTILS FOUR VERGERS 29 LA DOUVE PATURE 30/31 LE GRAND COURTIL COURTIL 305 LE FOULON MOULIN VIEUX 99 CLOS DE LA CHAPELLE TERRE 102 PARCCOH VILINEC TERRE 103 LE VIEUX MOULIN TERRE 104/106 CLOS DU VIEUX MOULIN PRES 107/108 LE VIEUX MOULIN ETANG MOULIN 109/110 PRE DU MARAIS PRES 111 LAN COH VILINEC LANDE 112 LAN KERBOULARD LANDE 257 L ESTANG ETANG E 782 LA BUTTE ENTRE LES DEUX CHAMPS 1.78.40 LANDE 791 LA CHAPELLE CHAPELLE 809 LE COLOMBIER FUIE 6 107 LE LANDIER DE LA BUTTE 1.51.50 LANDE 127 LE VIEUX CHÂTEAU DE ROSCANREC MAISON 129 LE PETIT JARDIN DE LA COUR COURTIL 131 AU TOUR DU CHÂTEAU PATURE 132 LA VIEILLE CHAPELLE CHAPELLE 134 AVENUE PATURE 151 LE COURTIL DU PIGEONNIER COURTIL 173 LE MOULIN A VENT DU [TENAN] MOULIN 297 LANDE DE LA BUTTE 1.06.00 LANDE 300 LANDE DE LA BUTTE 68.00 LANDE 457 IA BUTTE DU MARO 1.95.00 LANDE

3 P 2580 QUESTEMBERT 270 LA LOGE BATIMENT 271 L ECURIE DE LA LOGE COURTIL 272 LE FOUR FOUR 818 BIS LES DOUVES PIECE D EAU MARAIS 819/821 LE CHÂTEAU DE RECH BATIMENTS ET COUR 818 LAVANT COUR CHATAIGNERAIE 826 LE JARDIN NEUF 830 LA CHAPELLE RUINES 840 LE COURTIL DU FOUR 842 LA METAIRIE NEUVE B 879 LE CHATEAU MASURE 880 LE COURTIL DU CHÂTEAU COURTIL 881 LE CHAMP DE L HERITAGE TERRE >3 3 G 238 PRE DE LA MOTTE PRE CT> 239 LA MOTTE LANDE mX 1 640/656 LE PARC/LE CLOS/ LA CHATAIGNERAIE DE L HOPITAL <3 K 9 MOULIN DE CELAC MOULIN A EAU 3 14 LES BUTTES BATIMENT 15 LE VAGUE DE LA CROIX DES BUTTES VAGUE CD 16/23 LE PRE DES BUTTES PRE Q. m 33/39 LE PRE/LE PARC DES DAMES i/> 1007/1008 o PRE DES BUTTES 3) 1011/1012 LES BUTTES GRANGE PRES a>CL 1016/1017 PRE DES BUTTES PRES 201/204 CHAMP DE LA MOTTE L LANDE TERRES f22D. 218 LE LANDIER DE LA MOTTE LANDE M 335/339 LE CHÂTEAU TERRES 340/342 LE LANDIER DU CHÂTEAU LANDES 343 LE PARC DU CHÂTEAU CHATEAIGNERAIE 385/388 LANDE DU CHÂTEAU N 293/304 BUTTE DES PARCS 1292/1301 LE CHAMP DE FOIRE PRES 1409 MOULIN DE COET BIHAN MOULIN A VENT 1421 COET BIHAN CHAPELLE 1692/1694 LE PRE DU CHÂTEAU PRES 1682/1689 PARC DU CHÂTEAU LANDES 1854/1855 CHAMP DU CHÂTEAU TERRES 1856/1857 BAUCHE DU CHÂTEAU LANDES 1858/1859 COURTIL DU CHÂTEAU COURTIL 1890/1892 PRE DU CHÂTEAU PRES 1893;1897/1900 PARC DU CHÂTEAU 1944 LES BRIERES LANDE COMMUNE 1939 MOULIN DE COET BIHAN ETANG

3 P 873 CADEN B 546/547 LES FOSSES LANDES E 310/314 BANDE DU CHÂTEAU TERRE 315/317 LE CHÂTEAU COURTILS 319/323 LE CHÂTEAU BATIMENT AIRE MAISON SOL 363 COURTIL DERRIERE LE CHÂTEAU 364/368 LE CHÂTEAU BATIMENT COURTILS F 1 LA MOTTE TERRE 2 LE COURTIL DE LA MOTTE COURTIL G 1026/1028 LES FOSSES D AVIS TERRES

3 P 1897 MARZAN 0 16 LA BUTTE DU PONT 23.10 LANDE 268/269 LE CHAMP DE LA BUTTE 39 LANDE, TERRE G [549 LA MOTTE 6.10 PRE 550 LA MOTTE 60.80 LANDE, TERRE 551/559 LA MOTTE MASURE,COURTILS 560 LA MOTTE RUE A BATTRE 561/562 LE CLOS DE LA MOTTE 50 LANDE, TERRE 565/567 LA NOE (LA MOTTE) HERBIER 568/569 PATURE DU CLOS DE LA MOTTE 16 576/584 LA MOTTE 140 TERRE I 898 LE JARDIN DE LA BUTTE (L'ISLE) 9.30 COURTIL

3 P 895 CAMOEL

3 P 2997 LE TOUR DU PARC Budget

Budget demandé : 960 euros Subvention DRAC : 1000 euros (budget géré par l'UMR 6566)

Objet Budget prévisionnel Dépenses réelles

Logement des bénévoles 300 euros 255 euros (en gîte durant 8 jours16) Nourriture (9 jours) 200 euros 201,46 euros Frais de déplacement 260 euros - Frais de péage (Amiens-Rennes) 29 euros - Frais d'essence - véhicule personnel 1 (1174 km17) 167,24 euros - véhicule personnel 2 (1230 km18) 139 euros (Total : 335,24 euros)

Assurance du matériel de relevé (A.F.O.) - 20 euros Petit matériel 90 euros - Petit outillage et équipement de mesure 49,01 euros et de marquage - Equipement de protection 18,80 euros (Total : 67,81 euros) Impression des rapports 150 euros 118 euros (exemplaires SRA, Laboratoire d'Archéologie, bénévoles et dossiers de sites pour les propriétaires concernés)

Total 1000 euros 997,51 euros

16 Logement en Gîte de France (Le Haut Mounouff, Questembert) 17 Comprend les allers-retours tous les 2 jours pour véhiculer les bénévoles entre Rennes et Questembert, plus les déplacements entre Questembert et les sites relevés. 18 Comprend un aller-retour Amiens-Questembert, ainsi que les déplacements sur place. Dans le cadre d'une thèse en cours sur les sites castraux du Vannetais (Xe- Xllle siècles), des opérations de relevés topographiques systématiques des sites encore en élévation est entreprise depuis janvier 2010. Il s'agit pour la plupart de mottes, connues ou non par les textes, pouvant être occupées entre le Xle et le XVe siècle. Cette première approche archéologique permet- tra, à terme, une étude comparative des sites à l'échelle d'un département.

En cette fin d'année, la campagne est ouverte à tous les étudiants d'histoire et/ou d'archéologie qui souhaiteraient s'initier au relevé topographique, notamment à l'utilisation d'une station totale (tachéomètre laser) et au traitement informatique des données (plan et modélisation 3D).

Les relevés se dérouleront sur plusieurs sites (entre 5 et 7 selon l'avance- ment) situés dans le sud-est du Morbihan (à 1 h de Rennes).

CÔTÉ PRATIQUE : Cette campagne se déroulera sur une dizaine de jours, du 25 novembre au 4 décembre 2010, avec 2 encadrants et 2 appareils, les étudiants pouvant venir un jour ou deux pour s'initier. Le logement est prévu en gîte (aux envi- rons d'Elven et Questembert), la nourriture est prévue et les frais de déplace- ment pourront être remboursés (tout ou partie selon le budget).

Ces relevés se déroulent en hiver, période où la végétation est la moins gênante, par conséquent, prévoir aussi des vêtements chauds et imperméa- bles pour parer à tout aléa climatique ! Gants, bonnet, bottes seront toujours utiles.

Le travail pouvant être fatigant selon le temps, les horaires (en général de 9h à 17h) peuvent être variables.

L'équipe étant limitée à 4 ou 5 personnes par jour, merci d'indiquer vos préférences de dates afin de pouvoir organiser les équipes.

Pour toute autre question pratique, contactez moi directement par mail.

Contact: luciejeonneret@aol. com

Lucie Jeanneret, Doctorante en Archéologie médiévale, Laboratoire d'Archéologie et d'Histoire Merlat, Rennes 2

RENNEsO (MM/*! LAHM UNIVERSITE^ Centre de Recherche an Archeologie HAUTE BRETAGNE Archóosclences, Histoire