Eau : le Conseil général à la source de l’action

L’innovation au bout du fil

Les enfants à la ferme !

Le Magazine du Département - Avril 2013

édito du Président

Le Conseil général garde le cap

sont encore aujourd’hui mis en œuvre pour éloigner le danger et il faut rendre hommage aux hommes et aux volontés locales qui ont œuvré à la création du SIVU et de l’EPAMA quand tout était à bâtir, toutes les concertations à mener, tous les financements à trouver. Encore une fois en cette fin d’hiver, chacun a pu mesurer l’utilité et les effets positifs de ces initia- tives, soutenues au fil du temps par tous les partenaires publics.

Le Conseil général s’est associé pour près de 20% du coût total aux interventions réalisées sur la Meuse entre Mouzon et qui représentent plus de 66 millions d’euros de travaux. Elles sont Benoît Huré lors de l’inauguration du nouveau centre aquatique du Pays rethélois, le 16 février. Le Conseil général a investi 2 millions € emblématiques de ces investissements dans Galea et confirme ainsi sa volonté d’équiper le territoire avec des infrastructures modernes et accessibles à tous. indispensables inscrits dans le long terme et exemplaires de l’utilité collective des ersonne ne peut aujourd’hui prédire le territoire, préparer le futur et soutenir politiques publiques qui peuvent naître du jusqu’où et pendant combien de l’activité de nos entreprises, la priorité du terrain, alors que des territoires comme Ptemps les turbulences que connais- moment est à la réduction des dépenses le nôtre ont attendu souvent bien trop sent actuellement les pays développés, de fonctionnement, pra- longtemps des décisions dont la , vont faire peser leurs tiquée certes avec discer- « Pour que d’aménagement venues effets négatifs sur toute la société. nement pour maintenir ce « d’en haut ». qui est essentiel. les Qu’il s’agisse d’une grande crise économi- continuent de servir Au moment où se jouent que ou plutôt selon certains d’une phase Le dossier de ce nouveau l’avenir des institutions de profonde mutation, le résultat en est numéro des Ardennes elles-mêmes locales, leurs futures mar- que nos repères traditionnels et nos habi- en marche est consacré leur destin. » ges de manœuvre et le tudes de vie sinon de facilité sont remis à l’eau sous ses diverses niveau effectif des déci- en question. On partage désormais large- formes, source de vie, de développement sions les plus importantes que pourront ment le constat que les pays ne peuvent mais parfois synonyme aussi de catastro- demain prendre les élus qui représente- vivre éternellement à crédit et que, faute phes, comme celle que les Ardennais ont ront nos concitoyens et tous nos territoi- de croissance suffisante, la réduction des connue en 1995. La Meuse, trait d’union res, gardons de tels exemples à l’esprit. dépenses est nécessaire pour faire recu- économique et touristique pour notre Pour que les Ardennes soient assurées de ler les déficits et la dette publique, qui département avec l’Europe du Nord, a pouvoir continuer d’agir et de servir elles- exposent les Etats à la faillite et plombent occasionné alors par sa crue pour 250 mêmes leur destin. notre avenir et celui des générations millions d’euros de dégâts, sans parler du suivantes. traumatisme des populations riveraines. Il n’était plus concevable après cela de Si l’on ne veut ni faire exploser la fiscalité, laisser la fatalité, la météo ou le climat ce qui stériliserait à terme tout effort et compromettre les activités, l’habitat et Benoît Huré toute initiative, ni sacrifier toute capacité la vie même de nos concitoyens. Des Sénateur d’investissement, essentielle pour équiper investissements considérables ont été et Président du Conseil généra