LATEX pour les débutants sous MacOS X

Paul SALORT - Jim

9 juin 2003 Remerciements

Je remercie chaleureusement Julien SALORT et Benoit RIVET pour leur aide précieuse pour la rédaction de ce petit opuscule. Une page plus complète sur LATEX peut être consultée ici : http://jim.fcsm.free.fr/LaTeX.html

I Préambule

1. Lorsque j’ai décidé d’utiliser LATEX pour la première fois, j’ai recherché sur le web quelles pouvaient être les sources de documentation pour un débutant. J’ai trouvé pas mal de ma- nuels d’initiation, dont quelques uns étaient rédigés ou traduits en français. – « Une Courte Introduction à LATEX 2e » traduit par Matthieu Herrb 1 – « Joli manuel pour LATEX 2e, Guide local de l’ESIEE » par Benjamin Bayart 2 – « Apprends LATEX ! » ouvrage de l’ENSTA par Marc Baudouin – « Guide d’introduction au traitement de textes LATEX » par Frédéric Geraerds La plupart de ces ouvrages sont de qualité, mais supposent des pré-requis que je ne possé- dais pas, ils sont tous rédigés par des unixiens plus habitués à la ligne de commande qu’à la simplicité d’un logiciel pour élaborer des documents LATEX . Ils ne m’ont donc pas permis de progresser à mon rythme, c’est aussi la raison de ce petit opuscule. 2. Utilisant un , je souhaitais également disposer d’un outil en GUI 3 sous MacOS X.

Plusieurs outils étaient disponibles :

– BBEdit Lite distribué par Bare Bones Software, Inc et disponible en téléchargement à l’adresse http://www.barebones.com/products/bblite/index.shtml – jedit, un programme OpenSource en java, disponible en téléchargement à l’adresse http: //www.jedit.org/index.php?page=download. Logiciel sans outils LaTeX à proprement parlé, sinon indentation et mise en gras des commandes. – Enhanced Carbon Emacs - 2.1 qui est une version carbonisée du logiciel emacs. Cette version carbonisée est téléchargeable ici : http://www.cs.man.ac.uk/∼franconi/enhanced-carbon-emacs/ – iTeXMac. Excellent logiciel de Jérôme Laurens aux multiples fonctionnalités, téléchar- geable ici : http://itexmac.sourceforge.net/Download.html. – TeXShop. Très bon logiciel téléchargeable ici : http://www.uoregon.edu/∼koch/texshop/texshop. html – OzTeX, portage du soft développé par Donald Knuth téléchargeable ici : http://www.trevorrow. com/oztex/index.html#download. Ce partagiciel a été développé par Andrew Trevorrow On peut également citer trois éditeurs qui peuvent être assimilés à du wysiwyg4 – Le projet Lyx propose une interface wygiwyg pour LaTeX.. . mais LyX n’est pas disponible sous , il ne tourne que sous X115. Une mini-présentation peut être consultée sur la page http://cbenz.tuxfamily.org/livre_GNU_Linux/livre_GNU_Linux/node134.html#sec:logiciels_ cr__233_ation_doc ou encore en téléchargeant l’excellent tutoriel de Benoît Le Rohellec à l’adresse http://www.abul.org/conferences/LyX_DocBook/Lyx-DocBook-HOWTO.

1Ecole Supérieure d’Ingénieurs En Electrotechnique et Electronique 2l’Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées 3Graphical User Interface 4What You See Is What You Get 5Une copie d’écran est disponible ici : http://jim.fcsm.free.fr/Diaporama/Html/5.htm

II – Scientifist Assistant 6. La clé d’évaluation de ce logiciel coûte 129 dollars. – Le projet TexMacs http://www.texmacs.org/ Le meilleur à mes yeux, pour le débutant que j’étais, était iTeXMac. J’en appréciais les ou- tils d’aide à la saisie comme la palette d’outils très complète dans la version 1.2.6 (version instable) que je testais, et le fractionnement possible de l’Editeur LaTeX, très pratique. Une version stable notée 1.2d1 était disponible. De plus, « une mailing list » permettait de dis- cuter directement avec son auteur

Dans tout ce qui suivra, n’importe quel outil de compilation LATEXpourra être utilisé. Rappelons que TeXShop7 qui possédait une palette d’outils permettant l’apprentissage des commandes LATEX

3. Je souhaitais disposer d’exemples du plus simple au plus détaillé, ainsi que d’une sorte de glossaire des principaux termes, commandes et environnement utilisés dans LATEX.

6http://www.advanced-science.com/html/scientific.htm 7TeXShop est distribué sous la licence GPL c’est à dire GNU General Public Licence, outil convivial développé par Richard Koch, Dirk Olmes et Gerben Wierda (teTeX) III Table des matières

1 Pour commencer : un exemple simple 3 1.1 Outils nécessaires...... 3 1.2 Un exemple minimaliste ...... 3 1.2.1 Création d’un fichier source ...... 3 1.2.2 Résultat de la compilation ...... 4 1.2.3 Constatations sur la structure d’un document élaboré sous LATEX...... 4 2 Premières généralités 6 2.1 Le préambule et le corps ...... 6 2.2 Structure d’un document ...... 6 2.2.1 Environnement d’un document ...... 6 2.2.2 Le titre ...... 7 2.2.3 Les divisions d’un document ...... 7 2.2.4 Exportation vers html ...... 7

3 Notion de packages et exemples 9 3.0.5 Lire la documentation ...... 9 3.0.6 Installer un nouveau package ...... 9

4 Polices, encodages, langues étrangères 11 4.1 Utilisation simple ...... 11 4.1.1 Commandes de base ...... 11 4.1.2 Quelques mots des encodages ...... 12 4.1.3 Utilisation d’Unicode ...... 13 4.2 Utilisation avancée ...... 16 4.2.1 Différents types de police ...... 16 4.2.2 Installation de nouvelles polices ...... 16 4.2.3 Utilisation des polices ...... 18 4.2.4 Autres attributs de textes avec des packages tierces ...... 21 4.3 Quelques autres problèmes de police ...... 22 4.3.1 Autres techniques de grec ...... 22 4.3.2 Utilisation de l’inuktitut ...... 24 4.3.3 Utilisation de Symbol et ZapfDingbats avec pifont ...... 25

5 Quelques exemples simples 28 5.1 Rédiger une poésie sous forme de calligramme ...... 28 5.2 Rédiger un livre de chansons avec accords de guitare ...... 30 5.2.1 Installation du package requis ...... 30

1 TABLE DES MATIÈRES

5.2.2 Exemple traité : 3 chansons de Carla Bruni extraites de l’album Quelqu’un m’a dit ...... 31

2 Chapitre 1

Pour commencer : un exemple simple

1.1 Outils nécessaires...

– Tout d’abord, il nous faut installer TeXShop ou iTeXMac et l’environnement LATEX 1. TeXShop est téléchargeable en passant par http://www.versiontracker.com et plus spé- cifiquement http://www.versiontracker.com/redir.fcgi/kind=1&db=mac&id=8523/texshop. dmg 2. iTeXMac est téléchargeable sur la page de son auteur, Jérôme Laurens http://sourceforge. net/projects/itexmac 3. L’environnement LATEX est téléchargeable grâce à l’application i-installer de Gerben Wierda. Son installation est simple. Rappelons-en les étapes : Après avoir lancé i-installer, il nous faudra choisir les paquetages requis, demander à l’application de récupérer les fichiers et de les installer. Pour teTex, il nous faudra cocher : « foundations » (le texmf) et « tex binaries » (les programmes). Notons que i-installer permet également de mettre en place ghostcript 6 et 7, imagemagick, quelques lib graphiques, et les polices cm- super. (Je vous conseille de le faire si cela n’est pas encore fait). 4. Vous aurez également besoin d’un ordinateur de marque MacIntosh 1 5. Il sera également indispensable dans ce qui suivra, de disposer du système d’exploita- tion MacOS X 2 Désormais nous considérerons que 4 conditions sont remplies : environnement LATEX en place et opérationnel, un outil de compilation (iTeXMac ou TeXShop) prêt à fonctionner sur un Ma- cIntosh doté de MacOS X

1.2 Un exemple minimaliste

1.2.1 Création d’un fichier source

1.2.1.1 Création avec TeXShop Dans TeXShop, taper Pomme+M 1http://www.apple.fr 2 Il est bien sûr évidement que sous MacOS pré-X LATEX est également utilisable mais pas les outils GUI préconisés dans ce document 3 CHAPITRE 1. POUR COMMENCER : UN EXEMPLE SIMPLE pour créer un nouveau document puis saisir les 6 lignes qui suivent :

\documentclass[a4paper]{article} \usepackage[applemac]{inputenc} \usepackage[french]{babel} \begin{document} Ceci est un test \end{document}

Cliquer sur le bouton LATEX qui se situe dans la barre d’outils ou Menu(Composer) LATEX. Nommer ce document Test1 et décocher masquer l’extension .Dès lors, vous voyez défiler rapi- dement dans la fenêtre LaTeX Console de TeXShop les différentes manoeuvres qui généreront le document final.

1.2.1.2 Création avec iTeXMac Fichier > Nouveau Choisir Document TeX Copier coller le texte ci-dessus TeX > Compiler (ou dans la barre d’outils, cliquer sur l’icône notée C

Vous venez de compiler votre premier fichier source

1.2.2 Résultat de la compilation 1. Vous visualisez instantanément le fichier généré qui apparaît dans une fenêtre dédiée à cet effet 2. 4 fichiers viennent d’être créés (a) Test1.tex qui est le fichier source, qui vous sert à créer le document. (b) Test1.aux, fichier qui contient diverses informations utiles à LATEX (c) Test1.log qui est le fichier d’historisation des messages contenues dans la Console La- TeX. (d) Test1.pdf, fichier résultat. 3. En cas d’erreur de saisie (le texte que vous venez d’écrire va être interprété), la Console va apparaître en premier plan avec un message d’erreur (pas toujours très clair pour un débu- tant). Un simple clic sur le bouton Erreur vous amène directement à l’endroit où l’erreur se situe. Vous noterez également que TeXShop dispose d’un vérificateur orthographique (en fait celui de MacOS X).

Conseil n°1 : Créer un dossier pour chaque document LATEX vous permettra de mieux vous repé- rer par la suite.

1.2.3 Constatations sur la structure d’un document élaboré sous LATEX Très grossièrement nous observons 3 parties logiques à notre document source : 1. Indication du type de document que nous voulons rédiger. Ici nous avons créé un docu- ment de type article , au format a4 noté ainsi : \documentclass[a4paper]{article} 4 CHAPITRE 1. POUR COMMENCER : UN EXEMPLE SIMPLE

2. Indication de commandes qui ajoutent de nouvelles fonctions à LATEX \usepackage[applemac]{inputenc} \usepackage[french]{babel}

(a) Ici comme avons souhaité utiliser l’encodage spécifique aux ordinateurs MacIntosh, nous avons utilisé : \userpackage[applemac]{inputenc}

(b) S’agissant d’un document rédigé à l’attention de francophones, nous avons opté pour : \usepackage[french]{babel} (reconnaissant ainsi les accents et les indentations à la française) 3. Enfin, le corps du texte à saisir entre \begin{document} et \end{document}

5 Chapitre 2

Premières généralités

Nous venons de remarquer que le document qui a été créé comprend très sommairement 2 parties différentes : le préambule et le corps. Un document écrit sous LaTeX est structuré.

2.1 Le préambule et le corps

Le préambule d’un document écrit en LATEXsert de description, il n’apparaît pas dans le do- cument mis en forme mais il fournit des informations indispensables à LATEXcomme la classe du document, l’encodage utilisé et les différents packages requis. Le corps du document à propre- ment parler se situe entre \begin{document} et \end{document} Le préambule comprend le type de document qui est noté \documentclasse{...} Il indique sur quel type de document nous allons travailler Après cela des commandes particulières sont notées. Elles vont influencer le style et ajoutent des fonctionnalités au langage LATEXElles sont notées : \usepackage{nomdupackage} enfin, nous pouvons y trouver des commandes définis par l’utilisateur (nous en analyserons quelque s unes de très simples un peu plus tard) La syntaxe de ces nouvelles commandes est schématiquement la suivante : \newcommand{\nomdelacommande}{description des fonctionnalités}

2.2 Structure d’un document

2.2.1 Environnement d’un document Un environnement décrit une zone de texte sur lequel seront appliquées des propriétés par- ticulières Cela s’exprime de la façon suivante : \begin{nomdelenvironnement} et \end{nondelenvironnelent}

6 CHAPITRE 2. PREMIÈRES GÉNÉRALITÉS

Le tout premier environnement sur lequel nous avons travaillé dans l’exemple minimaliste est l’environnement document . Il est nécessaire à tout document écrit sous LATEX, mais il y en a bien d’autres comme par exemple verbatim ou encore center.

2.2.2 Le titre Dans le préambule, nous notons généralement \author{MonNom} \title{MonDocument} Dès lors le simple fait de noter dans l’environnement document : \maketitle permet de générer un titre au document.

2.2.3 Les divisions d’un document Généralement un document est structuré en différentes parties, sous-parties. Il n’est pas écrit d’un seul tenant où alors dans ce cas, le document est extrêmement simplifié et dans ce cas, je pense qu’utiliser LATEXest superfétatoire. Les divisions du document vont dépendre de la nature du document. Plusieurs types de document existent : article pour des articles dans des revues scientifiques, ce sont généralement des textes assez courts report pour des documents plus longs book pour des livres slides pour des transparents letter pour écrire des lettres Les divisions (commandes de sectionnement) sont alors les suivantes : Pour article \part \section \subsection \subsubsection \parapgraph \subparagraph

Pour book ou report \part \chapter \section \subsection \subsubsection \paragraph \subparagraph

2.2.4 Exportation vers html

Ce qui m’intéressait aussi dans la confection d’un document en LATEX. . . était de pouvoir l’ex- porter en html. Pour cela, il existe plusieurs outils, comme par exemple : 7 CHAPITRE 2. PREMIÈRES GÉNÉRALITÉS

– Le logiciel HeVeA qui peut s’installer par fink, en tapant dans terminal.app, fink install he- vea – Le logiciel tex4ht installable également par fink en tapant fink install tex4ht J’ai opté pour text4ht, pour exporter en html le document mondocument.tex, rien de plus simple : Ouvrir le terminal Taper : htlatex mondocument.tex

Conseil n°2 : : Dans le cadre d’une exportation en html, il est recommandé d’utiliser l’enco- dage [latin1]. Dans ce cas, il conviendra de définir : \usepackage[latin1]{inputenc} et modifier l’encodage utilisé par l’éditeur de texte. Avec Texshop : preferences > document > encoding > isolatin, avec iTeXMac Format > Encodage de caractères > Actuel >Occidental (ISO Latin 1).

8 Chapitre 3

Notion de packages et exemples

Une des difficultés que rencontre le débutant est la connaissance du contenu des packages (ou extension en français) qui peut utiliser et l’installation de nouveaux éléments.

3.0.5 Lire la documentation – La principale source d’information est le catalogue en ligne CTAN1 dont une des adresses2 est : http://www.ctan.org/tex-archive/help/Catalogue/brief.html. Cette édition du catalogue est main- tenue par Graham William. Y sont documentés plus de 1400 packages différents. Un mo- dule de recherche est disponible sur le site, parfois un bref résumé. Le catalogue CTAN est également accessible par ftp∼tug.ctan.org – Le plus souvent, la documentation des packages installés par l’utilisateur se trouve dans un dossier /doc dans le dossier éponyme du package. Elle se présente sous différents formats : .dvi, .pdf, .ps Par exemple, la documentation du package lettrine que j’ai installé, se trouve /Library/texmf/tex//lettrine/doc/

– Pour tout ce qui reléve des packages installés par défaut par tetex, je recherche la docu- mentation via un % locate nom_du_package en utilisant terminal.app Conseil n°3 : Pour ouvrir un document .dvi nous pouvons utiliser xdvi sous X11, qui est installable par fink, pour les documents .ps nous utiliserons gv (installable par fink) ou le shareware Macghostview3 qui est une application carbonisée. Signalons également le visualisateur de dvi MacDviX de Tom Kiffe4 Conseil n°4 : Il faut penser à réactualiser de temps à autre, la base locate en tapant dans terminal.app : % sudo /usr/libexec/locate.updatedb

3.0.6 Installer un nouveau package

3.0.6.1 Un exemple vécu - une première approche de téléchargement Un exemple vécu : J’ai décidé de constituer un livre de chansons avec accords de guitare.

1the Comprehensive TeX Archive Network 2Celle que j’utilise 3http://www.kiffe.com/macghostview.html 4http://www.kiffe.com/textools.html 9 CHAPITRE 3. NOTION DE PACKAGES ET EXEMPLES

– Sur le web, je me lance dans une recherche et trouve rapidement ce qui me convient ici : http://rath.ca/Misc/Songbook/index.shtml – Je télécharge http://rath.ca/Misc/Songbook/SongbookRelease-4.0.tar.gz et décompresse l’ar- chive. J’obtiens alors un dossier intitulé Songbook Release 4.0 dans lequel figure un grand nombre d’éléments dont un fichier .ins

3.0.6.2 Une approche plus généraliste Recherche sur CTAN – Tout d’abord, il nous faut nous connecter sur le site CTAN http://www.ctan.org/ puis cli- quer sur Search. Chercher l’extension voulue, en noter le chemin (un copier dans le presse- papier fera l’affaire) – Ouvrir terminal.app – Se connecter sur l’un des sites miroir de CTAN en tapant par exemple : % ftp ftp.loria.fr

– Après s’être connecté en indiquant son nom (taper : anonymous) et son password (taper son email) Un message d’accueil apparait : Bienvenue sur le serveur ftp de LORIA, tout est dans /pub – Le promp ftp > apparait, plaçons nous dans /pub en tapant : – ftp > cd pub/ctan – ftp > cd CheminDansLePressepapier (voir étape précédente pour le copier) – ftp > binary (Nous allons demander un téléchargement compressé) – ftp > get NomDuDossier.tar.gz – quit (Pour sortir du mode ftp)

Conseil n°5 : Vous pouvez créer dans votre navigateur favori (Safari5 est un bon choix en la ma- tière), un signet personnalisé que l’on peut appeler Recherche LATEX en le paramétrant avec l’url http://www.ctan.org/search/?preferredCTAN=ctan.unsw.edu.au&action=/index.html Conseil n°6 : Voici quelques commandes utiles sous protocole ftp – ftp > ls (pour visualiser le contenu d’une directory) – ftp > pwd (pour connaître dans quel répertoire nous nous situons sur le serveur) – ftp > lpwd (pour connaître dans quel répertoire local nous nous trouvons) – ftp > lcd (pour changer de répertoire local) (important pour savoir où va se trouver le fichier téléchargé)

3.0.6.3 Installation proprement dite Pour installer le package, il faut ouvrir terminal.app et taper : % latex le_fichier.ins % latex le_fichier.dtx % Puis après s’être placé dans le dossier où ont été générés les fichiers % mv *.tex *.sty *.dvi *.pdf ~//Library/texmf/tex/latex/songbook % sudo texhash Le package est désormais installé. Il est utilisable. Sa documentation (59 pages) se trouve ici : /Library/texmf/tex/latex/songbook/songbook.pdf

5http://www.apple.com/fr/safari/ 10 Chapitre 4

Polices, encodages, langues étrangères

4.1 Utilisation simple

4.1.1 Commandes de base

4.1.1.1 Typographie usuelle

LATEX comprend un jeu de commandes capables de changer la forme, la taille ou le style des caractères comme la commande \textsf qui permet d’utiliser la famille sans sérif.

bla bla \textsf{bla bla}

Voici la liste des commandes disponibles : Polices Commande Résultat \textrm Famille roman \textsf Famille sans serif \texttt Famille typewriter \textbf Série gras \textit Forme italique \textsl Forme penchée \textsc FORMEENPETITESCAPITALES Le changement de taille s’effectue avec les commandes du type \small. L’appel à une com- mande de ce type change la taille pour tout le texte qui suit.

Texte en taille normale. Texte en taille normale. Maintenant, le texte est petit. La taille re- devient normale. \tiny Maintenant, le texte est petit. \normalsize La taille redevient normale.

Il est possible de limiter la portée de ces commandes en l’insérant dans un groupe entre accolades.

Texte normal. Texte normal. texte petit. Texte normal. {\tiny texte petit.} Texte normal.

11 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Voici la liste des commandes de changement de taille : Tailles des polices Commande Résultat

\tiny minuscule \scriptsize très petit \footnotesize assez petit \small petit \normalsize normal \large grand \Large plus grand \LARGE très grand \huge énorme \Huge géant

4.1.1.2 Utilisation d’autres jeux de polices Il est possible de modifier globalement les polices utilisées dans un document : le cam- mandes du type \textrm s’adaptent alors au jeu choisi. Pour cela, il convient d’utiliser l’un des packages de PSNFSS dont voici la liste : Package Roman Sans serif Typewriter Mathématiques (aucun) Computer Mo- Computer Mo- Computer Computer Mo- dern Roman dern Sans Modern dern Roman Typewriter mathptmx Times Times mathpazo Palatino Palatino helvet Helvetica avant Avant Garde courier Courier chancery ZapfChancery bookman Bookman Avant Garde Courier newcent New Century Avant Garde Courier Schoolbook utopia Utopia charter Charter

4.1.2 Quelques mots des encodages

Lorsque l’on compose un document sous LATEX, il est utile d’avoir quelques notions sur les encodages afin de savoir quoi écrire dans le préambule afin d’utiliser des caractères accentués, des caractères non latins, des symboles monétaires, . . . Deux encodages entrent en jeu lors de la composition avec LATEX: Codage d’entrée Lorsque l’on écrit un fichier texte, chaque octet (ou multiplet) du fichier va correspondre à un caractère dans le texte. Par exemple, en ASCII, le caractère « a » est codé 97. Il existe plusieurs encodages différents dans le monde de l’informatique tels ISO-8859- 1 dit Latin1 — cet encodage est très fréquemment utilisé sur Internet — ou MacRoman qui était l’encodage par défaut sous MacOS 9. 12 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Il est donc nécessaire de préciser à LATEX quel encodage vous avez utilisé dans votre code source grâce au package inputenc. Si vous ne savez pas quel encodage vous utilisez, il est probable que ce soit MacRoman. Dans ce cas, il suffit d’ajouter dans le préambule \usepackage[applemac]{inputenc}. Codage de sortie Il s’agit de la façon dont sont encodées les polices utilisées par LATEX, c’est à dire où se trouve le caractère « a » dans le fichier police utilisé. En gros, il y a deux en- codages : le codage Cork qui permet de coder les caractères accentués en respectant les césures et le codage OT1 qui simule le codage Cork. En général, on utilise le codage Cork. Pour cela, il convient d’ajouter au préambule \usepackage[T1]{fontenc}. Il est possible, dans certaines circonstances que le résultat soit moche, nous expliquerons en 4.2.1 d’où ça vient et comment y remédier. Nous développerons en 4.1.3 l’utilisation des encodages Unicode avec LATEX.

4.1.3 Utilisation d’Unicode Afin de taper toute sorte de caractère spéciaux (comme « e »), il peut être intéressant d’utiliser l’encodage UTF8. À l’heure où j’écris ces lignes, TeXShop et BBEdit savent utiliser cet encodage mais pas iTeXMac. Afin d’utiliser cet encodage, il suffit de charger le package ucs. \usepackage[autogenerated]{ucs} \usepackage[utf8]{inputenc}

4.1.3.1 Nécessité de packages annexes

Les polices TEX, par contre, ne sont pas Unicode. Il convient donc d’utiliser plusieurs fichiers de police afin d’accéder à tout le panel des caractères. Heureusement, il y a des packages qui automatisent cela. Pour utiliser le symbole Euro, il convient de charger \usepackage{eurosym} ou \usepackage{textcomp}. Le symbole Euro du package eurosym est utilisé préférentiellement par ucs dans le cas où les deux packages sont chargés car il est plus conforme aux spécifications officielles. Quant au package textcomp, il permet d’accéder à tous les symboles de l’encodage de sortie TS1 et il définit également la macro \oldstylenums : . Pour utiliser le grec, le russe et la plupart des langues, il convient de charger babel.

4.1.3.2 Utilisation de babel Babel est compatible avec le package ucs. Pour taper du texte dans une langue non latine, il suffit de charger la langue en question dans babel et il sera possible de taper le texte directement en UTF8. Notez qu’il est tout de même nécessaire d’utiliser la commande \selectlanguage à chaque changement de langue. Il est bien sûr possible de spécifier plusieurs langues lors du chargement de babel. C’est celle qui est donnée en dernier qui est utilisée par défaut.

13 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

\usepackage[autogenerated]{ucs} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[greek,french]{babel}

\begin{document} \selectlanguage{greek}

Ta beggĹlika sou mĹtia \selectlanguage{french} Texte en français \end{document}

Cette technique permet également d’écrire en grec ancien.

KÜroc metapemyĹmenoc toÌc strathgoÌc tÀn

La police utilisée pour le grec moderne ou ancien est cbgreek. Elle est installée par défaut en version bitmappée mais une version PostScript est disponible sur CTAN. Il est également possible d’utiliser le package kerkis. Il inclut la police Kerkis qui est PostScript de type 1 et il est lui aussi compatible avec babel et ucs.

Exemple avec la police Kerkis Τα ϐεγγάλικα σου µάτια

4.1.3.3 Quelques mots sur les claviers grecs

Pour pouvoir profiter du package ucs, il convient de coder le source en UTF-8. Pour cela, il faut non seulement utiliser un éditeur qui gère l’Unicode (TeXShop par exemple) mais également un clavier adapté. Je vais donc dire quelques mots sur les différents claviers grecs disponibles sous MacOS X. Depuis MacOS X 10.2, le système comprends par défaut un clavier pour le grec moderne. Pour l’activer, il faut aller dans « Préférences Systèmes » depuis le menu Pomme puis « Inter- national » et choisir l’onglet « Menu saisie ». Cochez alors la case « Greek ». Un menu avec un drapeau apparaît dans la barre de menu, c’est grâce à lui que l’on peut sélectionner le clavier courant. Notez que l’on peut revenir au clavier précédemment sélectionné au clavier en tapant Pomme + Espace.

4.1.3.3.1 Utilisation du clavier de grec moderne Le clavier grec présent dans MacOS X ressemble au clavier qwerty (le alpha s’obtient en pressant la touche « q » par exemple). Pour la plupart des caractères, il y a correspondance entre la touche et le caractère (comme le pi qui s’obtient en tapant « p »). Finalement, on s’habitue rapidement à son utilisation. Les signes diacritiques s’obtiennent avec des touches mortes (du même style que la touche accent circonflexe sur le clavier français). Ainsi, le tonos (’) s’obtient par la touche « m » et le tréma (") par la touche « M ». La touche « m » permet aussi d’obtenir le caractère ; en tapant « m » puis « m » (deux fois la même touche). Pour le reste, il est résumé dans le tableau suivant :

14 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

a z e r t y u i o p ; c e r t u j i o p q s d f g h j k l m a c d f g h x k l ; w x c v b n , ; : = z q y w b n m , . /

4.1.3.3.2 Clavier Unicode pour le grec ancien Il existe également un clavier pour taper le grec an- cien. On le doit à l’American Philological Association, il s’appelle GreekKeys Unicode et peut être téléchargé à l’adresse http://ist-socrates.berkeley.edu/∼pinax/GKUni1.8.sit.hqx. Son utilisation est proche de celle du clavier moderne sauf qu’il permet de taper les accents de façon assez simple selon le tableau suivant : Combinaison de touche Accent option-1 aigu ( ’) option-2 grave (‘) option-3 circonflexe (~) option-4 esprit doux (>) option-5 esprit rude (<) option-6 doux et aigu (^) option-7 rude et aigu (V) option-8 doux et grave (_) option-9 rude et grave (C) option-0 doux et circonflexe (\) option-) rude et circonflexe (@) option-shift-1 tréma (") option-shift-2 tréma et aigu (#) option-shift-3 tréma et grave ($) option-shift-4 tréma et circonflexe ( )

On obtient le iota souscrit avec la combinaison de touche option-voyelle. Par exemple option- q donne ø On peut bien sûr faire toutes sortes de combinaisons, option-3 option-q donne ᾷ.

4.1.3.4 Utilisation des lettres grecques en mode mathématique Il est également possible d’utiliser les lettres grecques en mode mathématiques en les tapant en Unicode et non plus avec les commandes du type \alpha. Pour cela, il faut passer l’option mathletters au package ucs. Dans le cas où l’on souhaite utiliser à la fois du texte grec et des lettres grecques en mode mathématique, il convient de faire la chose suivante :

15 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

\usepackage[autogenerated,mathletters]{ucs} % Package ucs % pour gérer l’unicode \usepackage[utf8]{inputenc} % UTF-8 comme encodage du source \usepackage[greek,french]{babel} % Il faut charger babel pour % que cbgreek soit utilisé \usepackage{eurosym} % Permet d’avoir le caractère e \SetUnicodeOption{nomathletters} % On ne veut pas de poor man’s % greek dans le texte \everymath{\SetUnicodeOption{mathletters}} % Permet d’utiliser % les lettres grecques directement en mode % mathématique

4.2 Utilisation avancée

4.2.1 Différents types de police Avant de développer l’installation et l’utilisation de nouvelles polices, il convient de dire quelques mots sur les différents types de polices utilisables avec LATEX. Cela va permettre en par- ticulier d’expliquer pourquoi certains PDF sont moches lors de la visualisation avec Acrobat® Reader®. Polices bitmappées Historiquement, les polices utilisées par TEX étaient conçues avec METAFONT. Les polices crées par ce logiciel sont bitmappées, c’est à dire quelle ont une résolution don- née (300 dpi par exemple). Les versions d’Acrobat antérieures à la version 6.0 ne savent pas bien afficher ce type de police, c’est pourquoi certains PDF sont moches. Polices vectorielles Aujourd’hui, beaucoup de polices sont vectorielles, comme les polices Post- Script de type 1 ou les polices TrueType. Ces polices là s’affichent toujours correctement et restent impeccables quelle que soit la taille à laquelle on les utilise. Par défaut, TETEX ne comporte pas de version Cork de Computer Modern (la police par dé- faut) au format PostScript. Afin d’avoir de beaux PDF, il convient d’installer les polices cm-super. Celle-ci est d’ailleurs installable avec l’i-Installer de Gerben Wierda.

4.2.2 Installation de nouvelles polices Dans toute la suite, je suppose que l’on a créé le dossier ~/Library/texmf et que l’on place toute installation tierce dans ce dossier. Cela permet de ne pas interférer avec l’installation stan- dard, de ne pas avoir à refaire les modifications lors d’une mise à jour et de pouvoir sauvegarder ou copier facilement la configuration personnalisée.

4.2.2.1 Installation de polices bitmap Malheureusement, de nombreuses polices gratuites ne sont pas postscript mais bitmap. Le rendu dans Acrobat Reader (antérieur à 6.0) est tellement mauvais que ces polices sont inutili- sables pour un document destiné à être seulement visionné sur un écran. En revanche, il n’y a aucun problème à l’impression. Ces polices peuvent donc tout de même être utiles. L’installation consiste simplement à copier les fichiers dans les dossiers idoines. Voici une liste des fichiers que l’on peut rencontrer. Souvent, il n’y aura pas autant de type de fichier pour une police donnée mais j’ai essayé de faire une liste complète afin de ne pas être démuni face à un fichier inconnu. Il s’agit donc de copier : 16 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

– les fichiers *.mf dans ∼/Library/texmf/fonts/source/NOMPOLICE – les fichiers *.tfm dans ∼/Library/texmf/fonts/tfm/NOMPOLICE – les fichiers *.pk dans ∼/Library/texmf/fonts/pk/NOMPOLICE – les fichiers *.vf dans ∼/Library/texmf/fonts/vf/NOMPOLICE – les fichiers *.tex, *.sty et *.fd dans ∼/Library/texmf/tex/latex/NOMPOLICE S’il y a des fichiers *.vpl, il faut les convertir avec vptovf fichier.vpl

4.2.2.2 Installation de polices postscript Tout ce qui a été dit pour l’installation des polices bitmap reste valable. On peut de plus devoir copier : – les fichiers *.pfa et *.pfb dans ~/Library/texmf/fonts/type1/NOMPOLICE – les fichiers *.afm dans ~/Library/texmf/fonts/afm/NOMPOLICE – les fichiers *.map dans ~/Library/texmf/dvips Il faut de plus informer PDFTEX des nouveaux fichiers *.map grâce à la commande updmap. sudo updmap --enable Map fichier.map Il faut remarquer que updmap nécessite le chemin d’accès complet. Exemple : sudo updmap --enable Map /Users/jsalort/Library/texmf/dvips/fichier.map Et pas sudo updmap --enable Map ~/Library/texmf/dvips/fichier.map ni sudo updmap --enable Map ./fichier.map

4.2.2.3 Installation de police TrueType au format .ttf

PDFTEX permet d’incorporer les polices TrueType aux documents PDF. Acrobat Reader gère sans problème ce type de police. Il peut être intéressant d’utiliser les polices distribuées avec MacOS X qui sont justement format ttf. Nous allons pour cela utiliser ttf2tex qui s’installe avec le i-Installer de Gerben Wierda. Il convient tout d’abord de renommer le fichier ttf à convertir en fonction du style de police comme ci-dessous :

17 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Weight Berry code File name Upright Italic ultra light, thin, hairline a fama16.ttf famai16.ttf extra light j famj16.ttf famji16.ttf light l faml16.ttf famli16.ttf book k famk16.ttf famki16.ttf regular r famr16.ttf famri16.ttf medium m famm16.ttf fammi16.ttf demibold d famd16.ttf famdi16.ttf semibold s fams16.ttf famsi16.ttf bold b famb16.ttf fambi16.ttf extra bold x famx16.ttf famxi16.ttf heavy h famh16.ttf famhi16.ttf black c famc16.ttf famci16.ttf ultra bold u famu16.ttf famui16.ttf poster p famp16.ttf fampi16.ttf

Si on ne connaît pas le nom complet de la police, on peut le connaître avec ttf2pt1. Il suffit enfin de taper ttf2tex -u -f Fondrie -o FontName nomfamille pour convertir et installer la police. (Le programme demande plusieurs confirmations. Il faut taper Entrée pour continuer). Pour terminer, il convient d’activer la map crée par ttf2tex avec sudo updmap –enable Map /Users/NOMUTILISATEUR/Library/texmf/pdftex/config/NOMFAMILLE.map. Attention, la remarque faite en 4.2.2.2 reste valable. updmap a besoin du chemin d’accès complet.

4.2.2.4 Exemple Voici un petit échantillon de polices installées via les méthodes indiquées ci-dessus. Nom Exemple StarTrek™ TNG Federation TNG Title StarTrek™ DS9 Federation DS9 Title StarTrek™ Movies Federation Classic Movies Astérix JE NE SUIS PAS GROS. Universal Universal Punk Hello world

4.2.2.5 Tester une police Il est possible tester une police en tapant au terminal : % tex testfont

TEX vous demandera alors le nom du fichier de police à tester.

4.2.3 Utilisation des polices

4.2.3.1 Préambule

Il y a deux méthodes pour sélectionner une police dans LATEX. La première nécessite de connaître l’encodage et le nom d’une famille de police, l’autre consiste à utiliser tel fichier de police. 18 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

4.2.3.2 Première méthode On peut changer de famille de police avec la commande

\fontencoding{encoding} \fontfamily{famille} \fontseries{serie} \fontshape{shape} \fontsize{14}{16pt} \selectfont Nous allons détailler dans les paragraphes suivants les valeurs que l’on peut donner à enco- ding, famille, serie et shape.

4.2.3.2.1 Famille et encoding Voici un liste (non exhaustive) de polices. Elles sont toutes instal- lées par défaut ou disponibles sur CTAN. Elles ne sont pas toutes disponibles dans tous les en- codages. Le tableau ci-dessous précise l’encodage dans lequel elles le sont.

Police Encoding Famille URL Polices PostScript Computer Modern Roman T1 cmr ctan/fonts/ps-type1/cm-super Computer Modern Sans T1 cmss Computer Modern T1 cmtt Typewriter Computer Modern T1 cmfib Fibonacci Computer Modern Funny Roman T1 cmfr Computer Modern Dunhill T1 cmdh Computer Modern Bright OT1 cmbr ctan/fonts/ps-type1/hfbright Gothic U ygoth ctan/fonts/ps-type1/yfonts Fraktur U yfrak SĚwabaĚer U yswab Euler Roman U eur EULER SCRIPT U eus Euler Fraktur U euf Times T1 ptm Palatino T1 ppl NewCenturySchlbk T1 pnc Bookman T1 pbk Helvetica T1 phv AvantGarde T1 pag Courier T1 pcr Utopia T1 put http://www.math.harvard.edu/ ∼nathand/software1 Σψµβολ U psy ✺❁❐❆✤❉■❇❂❁▼▲ U pzd ZapfChancery T1 pzc

1 Ici, la police était présente mais TEX n’utilisait pas utopia.map. Il a donc fallu utiliser la méthode décrite en 4.2.2.2 pour qu’il l’utilise. 19 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Charter T1 bch Polices non PostScript Pandora Roman OT1 panr Pandora Sans OT1 pss Nimbus Roman OT1 unm Nimbus Sans OT1 unms URW Antiqua OT1 uaq URW Grotesk OT1 ugq Concrete OT1 ccr

Yinit U yinit

4.2.3.2.2 Serie Cette commande combine graisse et largeur (exemple : bc signifie Bold et Conden- sed). Graisse Largeur Ultra light ul Ultra condensed uc Extra light el Extra condensed ec Light l Condensed c Semi light sl Semi condensed sc Medium (normal) m Medium m Semi bold sb Semi Expanded sx Bold b Expanded x Extra bold eb Extra expanded ex Ultra bold ub Ultra expanded ux

4.2.3.2.3 Shape Abréviation Description n forme normale it forme italique sl forme penchée sc FORME PETITES CAPITALES ui forme droite italique

4.2.3.3 Deuxième méthode On peut choisir le nom de n’importe quel fichier .tfm présent parmi les fichiers polices ac- cessible à TEX. On déclare alors la police, en tapant : \newfont{\myname}{fontname} dans le préambule. Il est possible d’agrandir la police en question en ajoutant scaled\magstep# à la commande newfont.

20 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Commande Échelle magstep1 1,200 magstep2 1,440 magstep3 1,728 magstep4 2,074 magstep5 2,488

Ensuite, \myname permet d’utiliser la police en question.

Salut \newfont{\myfont}{% bchb7t scaled\magstep2} Autre {\myfont Salut}

\newfont{\anotherfont}{% antpb scaled\magstep1} {\anotherfont Autre}

4.2.3.4 Quelques exemples Fichier Exemple antpr Exemple anttr Exemple bbm10 Exemple bbold10 Exemple pcr10 Exemple cmbxcd10 MAJUSCULES

cmsslu30 Exemple ccr10 Exemple cmfrak Exemple plb10 Exemple vnff10 Exemple callig15 Exemple

4.2.3.5 Considérations spéciales On peut noter que certaines familles de polices ont des hauteurs plus grandes que celle de Computer Modern. On peut alors être amené à utiliser la commande \linespread{facteur} dans le préambule.

4.2.4 Autres attributs de textes avec des packages tierces

4.2.4.1 La package ulem Styles du package ulem \uline Souligné \uuline Double souligné

\uwave ::::::::::::::Vaguelettes \sout Barré \xout ///////////////Hachuré 21 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

On peut noter que par défault, le package ulem remplace la commande \emph par un souligné. Pour empécher cette définition, il convient d’utiliser l’option normalem lors du chargement du package.

4.2.4.2 Rayer un mot On peut utiliser le package cancel. Exemple :

\documentclass{article} totoXXX \usepackage[thicklines]{cancel}

\begin{document} \leavevmode\xcancel{toto} \end{document}

4.3 Quelques autres problèmes de police

4.3.1 Autres techniques de grec

On a vu en 4.1.3.2 qu’il était possible assez simplement de taper du grec en UTF8 grâce aux packages ucs et babel. On peut toutefois vouloir se compliquer la vie et utiliser le package rgr ou psgreek, ou encore les polices d’Omega.

4.3.1.1 Polices rgr

4.3.1.1.1 Installation On peut les trouver sur CTAN/fonts/greek/yannis et les installer selon la mé- thode décrite en 4.2.2.1.

4.3.1.1.2 Utilisation Il y a deux polices familles de polices disponibles (rgr et mrgr). La famille mrgr correspond au grec monotonique (c-à-d qu’elle permet d’écrire le tonos du grec moderne). Le fichier rgreekmacros.tex définit plusieurs macros telles que \polutoniko et \monotoniko qui permette de passer facilement du grec polytonique au monotonique. Malheureusement, ce fichier est incompatible avec le package psgreek. Aussi, je suggère l’utilisation de la méthode décrite en 4.2.3.3 qui s’avère finalement plus souple et plus compatible.

Exemple : \newfont{\Grec}{mrgrrg10} Ta Begg£lika sou m£tia {\Grec Ta Begg’alika sou m’atia}

Voici la liste des polices du package rgr :

22 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Nom du fichier Exemple mrgrbf10 Ta Begg£lika sou m£tia mrgrrg10 Ta Begg£lika sou m£tia mrgrsl10 Ta Begg£lika sou m£tia mrgrti10 Ta Begg£lika sou m£tia rgrbf10 Ta Begg£lika sou m£tia rgrrg10 Ta Begg£lika sou m£tia rgrsc10 Ta Beggalika sou matia rgrsl10 Ta Begg£lika sou m£tia rgrti10 Ta Begg£lika sou m£tia

4.3.1.2 Le package psgreek On peut obtenir d’autres polices grecques PostScript sur CTAN/fonts/greek/psgreek. On ins- talle alors les fichiers comme précisé en 4.2.2.2 Il convient alors de charger babel avec l’option greek et le package psgreek. Ensuite, on peut écrire en grec avec l’environnement greek ou la commande localgreek. Le package psgreek peut prendre comme option regular, garamond, oxonia, oldface, milan pour choisir la police par dé- faut. Cependant, il est possible de changer de police à la main comme vu en 4.2.3.1 sachant que l’encodage à choisir est LGR.

Nom de la police Famille de police Exemple Regular fgr Ta Begg£lika sou m£tia Greek Garamond fgm Τα Βεγγάλικα σου µάτια Greek Oxonia fof Τα Βεγγάλικα σου µάτια

4.3.1.2.1 Utilisation Le code source LATEX ne contient que des caractères latins qui sont convertis en caractères grecs. Voici la table de correspondance :

αβγδεζηθικλµν abgdezhjikl mn ξοπρστυφχψως xoprstufqywc

On peut également utiliser les accents et les esprits en ajouter un caractère spécial devant la lettre : Accent Symbol Exemple Résultat Aigu ’ g’ata γάτα Grave ‘ dad‘i δαδˆ Circonflexe = ful~hc φυλÁς Esprit rude < <’otan Óταν Esprit doux > >’aneu ¥νευ Iota souscrit | >anate’ilh| ¢νατείλV Tréma " qa"ide’uh|c χαϊδεύVς

Enfin, on peut obtenir les signes de ponctuations tels que le point en haut :

23 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

Signe de Ponctuation Symbol Résultat Point . . Point en haut ; · Virgule , , Point d’interrogation ? ; Guillemet gauche “ \\ Guillemet droite ” ΄΄ Autre guillemet gauche (( >> Autre guillemet droite )) >>

4.3.1.2.2 Exemples

4.3.1.2.3 Grec moderne Ο Κεµαλ (Μαρία φαραντούρη) Στης ανατολής τα µέρη µια φορά κι ένα καιρό ΄Ηταν άδειο το κεµέρι µουχλισµένο το νερό Στη µοσούλη στη Βασόρα στη παλιά τη χουρµαδιά Μικραµένα κλαίνε τώρα της ερήµου τα παιδιά

4.3.1.2.4 Grec ancien Τί φήις; `Ιδëν ™νθέδε πα ιδ΄΄ ™λευθέραν τ¦ς πλησίον Νύµφας στεφανοàσαν, Σώστρατε, ™ρîν άπÁλθες εÙθύς;

4.3.1.3 Polices Omega Les polices Omega installées par défaut dans tetex2 sont des polices postscript qui permettent d’écrire en grec.

4.3.1.3.1 UtilisationΤονος On utilise la méthode donnée en 4.2.3.3. Police Fichier Exemple OmegaSerifGreek omsegr ΤαΒεγγαλικασουµ΄ ατια΄ OmegaSerifGreek-Italic omsegri ΤαΒεγγαλικασουµατια OmegaSerifGreek-Bold omsegrb ΤαΒεγγαλικασουµατια OmegaSerifGreek-BoldItalic omsegrbi ΤαΒεγγαλικασουµατια

4.3.2 Utilisation de l’inuktitut

Il y a deux méthodes. La première consiste à utilise un dérivé de TEX nommé Omega et le pa- ckage oinuit. Malheureusement, Omega est, à l’heure où j’écris ces lignes, buggué sous MacOS X. L’autre méthode consiste à utiliser le package Casyl qui gère l’inuktitut et le Cree. Son utilisation est assez simple. Il faut charger le package casyltex qui définit la macro \sylla et l’environnement syllab. Il suffit alors de spécifier la syllabe désirée et on obtient le caractère correspondant.

2En tout cas dans celui de Gerben Wierda 24 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

€ à \sylla{a} \sylla{gi}

4.3.3 Utilisation de Symbol et ZapfDingbats avec pifont

4.3.3.1 Accès direct aux symboles Les caractères de ZapfDingbats sont directement accessibles par la commande \ding. Par exemple, \ding{43} donne ☞. (voir 4.3.3.4 pour la liste des symboles). Le package fournit également la commande \Pisymbol{family}{number} pour accéder aux caractères d’une police donnée. On pourra utiliser cette commande pour accéder aux caractères de la police Symbol.

4.3.3.2 Utilisation dans les listes Le package pifont définit de nouveaux environnements de liste qui permettent d’utiliser les caractères de ZapfDingbats ou de Symbol.

4.3.3.2.1 L’environnement dinglist \begin{dinglist}{228} ➤ Premier élément \item Premier élément \item Deuxième élément ➤ Deuxième élément \item Troisième élément \end{dinglist} ➤ Troisième élément

4.3.3.2.2 L’environnement dingautolist \begin{dingautolist}{182} ❶ Premier élément \item Premier élément \item Deuxième élément ❷ Deuxième élément \item Troisième élément \end{dingautolist} ❸ Troisième élément

4.3.3.2.3 L’environnement Pilist \begin{Pilist}{psy}{170} ♠ Premier élément \item Premier élément \item Deuxième élément ♠ Deuxième élément \item Troisième élément \end{Pilist} ♠ Troisième élément

4.3.3.2.4 L’environnement Piautolist \begin{Piautolist}{pzd}{172} ① Premier élément \item Premier élément \item Deuxième élément ② Deuxième élément \item Troisième élément \end{Piautolist} ③ Troisième élément 25 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

4.3.3.3 Remplissage 1. \dingline{35}

✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃✃ 2. \dingfill{253} Comment vas-tu ➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽➽ yau de poëlle ?

4.3.3.4 Liste des caractères de ZapfDingbats 32 33 ✁ 34 ✂ 35 ✃ 36 ✄ 37 ☎ 38 ✆ 39 ✇ 40 ✈ 41 ✉ 42 ☛ 43 ☞ 44 ✌ 45 ✍ 46 ✎ 47 ✏ 48 ✐ 49 ✑ 50 ✒ 51 ✓ 52 ✔ 53 ✕ 54 ✖ 55 ✗ 56 ✘ 57 ✙ 58 ✚ 59 ✛ 60 ✜ 61 ✝ 62 ✞ 63 ✟ 64 ✠ 65 ✡ 66 ✢ 67 ✣ 68 ✤ 69 ✥ 70 ✦ 71 ✧ 72 ★ 73 ✩ 74 ✪ 75 ✫ 76 ✬ 77 ✭ 78 ✮ 79 ✯ 80 ✰ 81 ✱ 82 ✲ 83 ✳ 84 ✴ 85 ✵ 86 ✶ 87 ✷ 88 ✸ 89 ✹ 90 ✺ 91 ✻ 92 ✼ 93 ✽ 94 ✾ 95 ✿ 96 ❀ 97 ❁ 98 ❂ 99 ❃ 100 ❄ 101 ❅ 102 ❆ 103 ❇ 104 ❈ 105 ❉ 106 ❊ 107 ❋ 108 ● 109 ❍ 110 ■ 111 ❏ 112 ❐ 113 ❑ 114 ❒ 115 ▲ 116 ▼ 117 ◆ 118 ❖ 119 ◗ 120 ❘ 121 ❙ 122 ❚ 123 ❛ 124 ❜ 125 ❝ 126 ❞ 127 128 129 160 161 ❡ 162 ❢ 163 ❣ 164 ❤ 165 ❥ 166 ❦ 167 ❧ 168 ♣ 169 ♦ 170 ♥ 171 ♠ 172 ① 173 ② 174 ③ 175 ④ 176 ⑤ 177 ⑥ 178 ⑦ 179 ⑧ 180 ⑨ 181 ⑩ 182 ❶ 183 ❷ 184 ❸ 185 ❹ 186 ❺ 187 ❻ 188 ❼ 189 ❽ 190 ❾ 191 ❿ 192 ➀ 193 ➁ 194 ➂ 195 ➃ 196 ➄ 197 ➅ 198 ➆ 199 ➇ 200 ➈ 201 ➉ 202 ➊ 203 ➋ 204 ➌ 205 ➍ 206 ➎ 207 ➏ 208 ➐ 209 ➑ 210 ➒ 211 ➓ 212 ➔ 213 → 214 ↔ 215 ↕ 216 ➘ 217 ➙ 218 ➚ 219 ➛ 220 ➜ 221 ➝ 222 ➞ 223 ➟ 224 ➠ 225 ➡ 226 ➢ 227 ➣ 228 ➤ 229 ➥ 230 ➦ 231 ➧ 232 ➨ 233 ➩ 234 ➪ 235 ➫ 236 ➬ 237 ➭ 238 ➮ 239 ➯ 240 241 ➱ 242 ➲ 243 ➳ 244 ➴ 245 ➵ 246 ➶ 247 ➷ 248 ➸ 249 ➹ 250 ➺ 251 ➻ 252 ➼ 253 ➽ 254 ➾

26 CHAPITRE 4. POLICES, ENCODAGES, LANGUES ÉTRANGÈRES

4.3.3.5 Liste des caractères de Symbol 32 33 ! 34 ∀ 35 # 36 ∃ 37 % 38 & 39 ∋ 40 ( 41 ) 42 ∗ 43 + 44 , 45 − 46 . 47 / 48 0 49 1 50 2 51 3 52 4 53 5 54 6 55 7 56 8 57 9 58 : 59 ; 60 < 61 = 62 > 63 ? 64 ≅ 65 Α 66 Β 67 Χ 68 ∆ 69 Ε 70 Φ 71 Γ 72 Η 73 Ι 74 ϑ 75 Κ 76 Λ 77 Μ 78 Ν 79 Ο 80 Π 81 Θ 82 Ρ 83 Σ 84 Τ 85 Υ 86 ς 87 Ω 88 Ξ 89 Ψ 90 Ζ 91 [ 92 ∴ 93 ] 94 ⊥ 95 _ 96  97 α 98 β 99 χ 100 δ 101 ε 102 φ 103 γ 104 η 105 ι 106 ϕ 107 κ 108 λ 109 µ 110 ν 111 ο 112 π 113 θ 114 ρ 115 σ 116 τ 117 υ 118 ϖ 119 ω 120 ξ 121 ψ 122 ζ 123 { 124 | 125 } 126 ∼ 127 128 129 160 161 ϒ 162 ′ 163 ≤ 164 ⁄ 165 ∞ 166 ƒ 167 ♣ 168 ♦ 169 ♥ 170 ♠ 171 ↔ 172 ← 173 ↑ 174 → 175 ↓ 176 ° 177 ± 178 ″ 179 ≥ 180 × 181 ∝ 182 ∂ 183 • 184 ÷ 185 ≠ 186 ≡ 187 ≈ 188 … 189  190  191 ↵ 192 ℵ 193 ℑ 194 ℜ 195 ℘ 196 ⊗ 197 ⊕ 198 ∅ 199 ∩ 200 ∪ 201 ⊃ 202 ⊇ 203 ⊄ 204 ⊂ 205 ⊆ 206 ∈ 207 ∉ 208 ∠ 209 ∇ 210  211  212  213 ∏ 214 √ 215 ⋅ 216 ¬ 217 ∧ 218 ∨ 219 ⇔ 220 ⇐ 221 ⇑ 222 ⇒ 223 ⇓ 224 ◊ 225 〈 226  227  228  229 ∑ 230  231  232  233  234  235  236  237  238  239  240 241 〉 242 ∫ 243 ⌠ 244  245 ⌡ 246  247  248  249  250  251  252  253  254 

27 Chapitre 5

Quelques exemples simples

5.1 Rédiger une poésie sous forme de calligramme

L’idée ici est de composer une poésie à la façon d’Apollinaire dans ses calligrammes.1 Pour cela nous allons utiliser le package ’shapepar’ de Donald Arseneau2 Nous utiliserons le petit texte poétique suivant : Un sourire écumant de rage éclabousse son paysage, une épée dans les yeux, il regarde les étoiles qui dansent. Le ciel est immense. Le som- meil ne vient pas et il se fait tard. C’est beau. Les étoiles. . . autant de rêves infinis, visibles, à deux pas de nous , une porte ouverte sur le rêve et l’imaginaire.3 Pour se faire, il va falloir ajouter dans le préambule de notre document : \usepackage[shapepar} puis écrire dans le corps du document : \diamondpar{le texte poétique} Nous pouvons obtenir : 1. Si nous voulons que notre poésie se présente sous forme de diamant : ♦ Un sourire écu- mant de rage éclabousse son pay- sage, une épée dans les yeux, il regarde les étoiles qui dansent. Le ciel est immense. Le som- meil ne vient pas et il se fait tard. C’est beau. Les étoiles. . . autant de rêves infinis, visibles, à deux pas de nous , une porte ouverte sur le rêve et l’ima- ginaire. ♦

1http://petits.poetes.free.fr/HTML/SALLEDEJEU/JEUCALLI.html 2ftp :// ftp.fdn.org/ pub/ CTAN/ macros/ latex/contrib/other/ misc/ 3Extrait issu de http://achastenberg.free.fr 28 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES

2. Sous forme de coeur nous utiliserons : \heartpar{texte poétique...} Un sou- rire écumant de rage écla- bousse son paysage, une épée dans les yeux, il regarde les étoiles qui dansent. Le ciel est immense. Le sommeil ne vient pas et il se fait tard. C’est beau. Les étoiles. . . autant de rêves infinis, vi- sibles, à deux pas de nous , une porte ouverte sur le rêve et l’ima- ginaire ♥ 3. Sous forme de rectangle nous écrirons : \squarepar{texte poétique...} Un sourire écumant de rage éclabousse son paysage, une épée dans les yeux, il re- garde les étoiles qui dansent. Le ciel est immense. Le sommeil ne vient pas et il se fait tard. C’est beau. Les étoiles. . . autant de rêves infinis, visibles, à deux pas de nous , une porte ouverte sur le rêve et l’imaginaire 4. Sous forme de boulon nous écrirons : \shapepar\nutshape{texte poétique...} Un sourire écumant de rage éclabousse son paysage, une épée dans les yeux, il regarde les étoiles qui dansent. Le ciel est immense. Le sommeil ne vient pas et il se fait tard. C’est beau. Les étoiles. . . autant de rêves infinis, visibles, à deux pas de nous , une porte ouverte sur le rêve et l’imaginaire 5. Sous forme de sablier nous écrirons : 29 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES

\newcommand{\monsablier}{% {1}% {0}b{0}\\% {0}t{0}{2}\\% {1}t{1}{0}\\% {2}t{0}{2}\\% {2}e{2}% } \shapepar\monsablier{texte poétique...} Un sourire écumant de rage éclabousse son paysage, une épée dans les yeux, il regarde les étoiles qui dansent. Le ciel est immense. Le som- meil ne vient pas et il se fait tard. C’est beau. Les étoiles. . . autant de rêves infinis, visibles, à deux pas de nous , une porte ouverte sur le rêve et l’imaginaire

5.2 Rédiger un livre de chansons avec accords de guitare

5.2.1 Installation du package requis Nous utiliserons le package[chordbk]{songbook} qui permet d’éditer les paroles et les ac- cords d’une chanson. Nous avons montré dans la section précédente comment le télécharger et l’installer. Passons donc à la pratique. Il va falloir ajouter dans le préambule de notre document \usepackage[chordbk]{songbook} Pour des raisons de présentation, nous choisissons de créer 3 commandes spécifiques – Une commande pour le titre de la chanson que nous appellerons \titre – Une commande pour l’indication du compositeur et du parolier que nous appellerons \stitre – Une commande pour l’indication de l’effet recherché pour l’instrument que nous appelle- rons \rythme

Nous plaçons ces 3 commandes dans le préambule :

\newcommand{\titre}[1]{\center \LARGE \textbf{\texttt{#1}} \normalsize } \newcommand{\stitre}[1]{\center \Large \textit{\texttt{#1}} \normalsize } \newcommand{\rythme}{\small \textit{}\normalsize} 30 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES

5.2.2 Exemple traité : 3 chansons de Carla Bruni extraites de l’album Quelqu’un m’a dit Nous tapons alors le premier couplet et les indications de titres dans le corps du document : \titre{Tout le monde} \stitre{Paroles et musique : Carla Bruni}\\ \rythme{Rythme de valse} \begin{center} Tout le \Ch{MiM}{monde} est une \Ch{Sol#M}{drôle} de \Ch{Do#m}{personne}\\ Et \Ch{LaM}{tout} le monde a l’âme em\Ch{MiM}{mêlée},\\ Tout le \Ch{Sol#M}{monde} a de l’enfance qui \Ch{Do#m}{ronronne},\\ Au \Ch{MiM}{fond} d’une \Ch{Si7}{poche} \Ch{Do#m}{oubliée}\\ \Ch{LaM}{ } \Ch{Si7}{ } \Ch{MiM}{ }.\\ \bigskip \end{center} Et ainsi de suite jusqu’à la fin de la chanson et pour les 3 morceaux que nous avons choisis. Nous obtenons notre premier recueil de chansons, qui aura la forme suivante : 3 chansons de Carla Bruni Extraites de son dernier album « Quelqu’un m’a dit »

Tout le monde Paroles et musique : Carla Bruni Rythme de valse MiM Sol]M Do]m Tout le monde est une drôle de personne LaM MiM Et tout le monde a l’âme emmêlée, Sol]M Do]m Tout le monde a de l’enfance qui ronronne, MiM Si7 Do]m Au fond d’une poche oubliée LaM Si7 MiM .

MiM Sol]M Do]m Tout le monde a des restes de rêves , LaM MiM Et des coins de vie dévastés, Sol]M Do]m LaM Tout le monde a cherché quelque chose un jour , MiM Si7 Do]m Mais tout le monde ne l’a pas trouvé, LaM Si7 MiM Mais tout le monde ne l’a pas trouvé. . .

Sol]M Do]m Il faudrait que tout le monde réclame, 31 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES

LaM Si7 MiM Auprès des autorités , Sol]M Do]m LaM Une loi contre toute notre solitude, MiM Si7 Do]m Que personne ne soit oublié. LaM Si7 MiM Et que personne ne soit oublié. . .

MiM Sol]M Do]m Tout le monde a une seule vie qui passe LaM MiM Mais tout le monde ne s’en souvient pas, Sol]M Do]m J’en vois qui la plient, qui la cassent, MiM Si7 Do]m Et j’en vois qui ne la voient même pas LaM Si7 MiM Et j’en vois qui ne la voient même pas ...

Sol]M Do]m Il faudrait que tout le monde réclame, LaM Si7 MiM Auprès des autorités , Sol]M Do]m LaM Une loi contre toute notre indifférence, MiM Si7 Do]m Que personne ne soit oublié. LaM Si7 MiM Et que personne ne soit oublié. . .

MiM Sol]M Do]m Tout le monde est une drôle de personne LaM MiM Et tout le monde a l’âme emmêlée, Sol]M Do]m Tout le monde a de l’enfance qui résonne, MiM Si7 Do]m Au fond d’une heure oubliée LaM Si7 MiM Au fond d’une heure oubliée.

32 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES Quelqu’un m’a dit Paroles : Léos Carax, musique : Carla Bruni Arpèges LaM MiM On me dit que nos vies ne valent pas grand chose Fa]m ReM Qu’elles passent en un instant comme fânent les roses, LaM MiM On me dit que le temps qui glisse est un salaud Fa]m ReM Et que de nos chagrins il s’en fait des manteaux

LaM MiM Fa]m ReM Pourtant quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore LaM MiM Fa]m ReM C’est quelqu’un qui m’a dit que tu m’aimais encore LaM MiM Fa]m ReM Serait-ce possible alors ? (refrain)

LaM MiM On me dit que le destin se moque bien de nous Fa]m ReM Qu’il ne nous donne rien et qu’il nous promet tout , LaM MiM Paraît que le bonheur est à portée de main Fa]m ReM Alors on tend la main et on se retrouve fou

Pourtant quelqu’un m’a dit. . . LaM MiM Mais qui est-ce qui m’a dit ue toujours tu m’aimais ? Fa]m ReM Je ne me souviens plus c’était tard dans la nuit , LaM MiM J’entends encore la voix mais je ne vois plus les traits Fa]m ReM « Il vous aime, c’est secret ne lui dites pas que je vous l’ai dit. »

LaM MiM Fa]m ReM Tu vois, quelqu’un m’a dit que tu m’aimais encore LaM MiM Fa]m ReM Me l’a-t-on vraiment dit que tu m’aimais encore LaM MiM Fa]m ReM Serait-ce possible alors ? (refrain)

LaM MiM On me dit que nos vies ne valent pas grand chose Fa]m ReM Qu’elles passent en un instant comme fânent les roses, LaM MiM On me dit que le temps qui glisse est un salaud Fa]m ReM Et que de nos chagrins il s’en fait des manteaux 33 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES

Pourtant quelqu’un m’a dit. . .

34 CHAPITRE 5. QUELQUES EXEMPLES SIMPLES Le ciel dans une chambre Paroles : Julio Rapetti, musique : Renato Angiolini Slow-Arpèges LaM Fa]m Quand tu es près de moi ReM MiM LaM Cet’ chambre n’a plus de parois, Fa]m ReM MiM Mais des arbres oui, des arbres infinis, LaM Fa]m Et quand tu es tellement près de moi, ReM MiM LaM C’est comme si ce plafond-là , Fa]m ReM MiM LaM Il n’existait plus, je vois le ciel penché sur nous. . . Fa]m Qui restons ainsi, ReM MiM LaM Aban donnés tout comme si , Fa]m ReM MiM Il n’y avait plus rien , non plus rien au monde, LaM Fa]m ReM MiM J’entends l’harmonica . . . mais on dirait un orgue, LaM Fa]m Qui chante pour toi et moi, ReM MiM LaM Là-haut dans le ciel infini , Fa]m ReM MiM Et pour toi , et pour moi .

Quando sei qui con me Questa stanza non ha piu pareti Ma aberi, aberi infiniti Et quando tu sei vicino a me Questo softitto, viola no No esiste piu, e vedo il cielo sopra a noi Che restiamo qui abbandonati come se Non ci fosse piu niente piu niente al mondo Suona l’harmonica, mi sembra un organo Che canta per te e per me Su nell’immensità dell cielo E per te e per me.

35 Index

Arseneau Donald, 28

Baudouin Marc, II Bayart Benjamin, II

Geraerds Frédéric, II

Herrb Matthieu, II

Kiffe Tom, 9 Knuth Donald, II Koch Richard, III

Laurens Jérôme, II Le Rohellec Benoît, II

Olmes Dirk, III

Trevorrow Andrew, II

Wierda Gerben, III, 3 Williams Graham, 9

36