Honoré De Balzac Et La Musique
REGARDS SUR BALZAC ET LA MUSIQUE par Pierre Albert Castanet 1 À Thierry de la Croix, en témoignage de ma fidèle amitié. « Roule, musique, enveloppe-nous de tes plis redoublés, roule et séduis !» Balzac, Gambara. « Le sublime est toujours semblable à lui-même… « L’amour, vois-tu, sera toujours l’amour, il est partout semblable à lui-même » Balzac, Massimilla Doni. « C’était plus qu’une femme, c’était un chef-d’œuvre !» Balzac, Sarrasine. Les romans du XIX e siècle épousent le cours de la vie et racon - tent souvent les malheurs du monde. Parmi la gent littéraire et poétique, dans la multiplicité des espèces romanesques (pastora - le, didactique, satirique, épistolaire…), certains auteurs aiment narrer savamment quelques traits d’histoire ou désirent peindre 7 avec grandiloquence quelques drames fantastiques, d’autres se rapportent humblement aux faits et gestes de la société ou aiment bien se parer noblement de l’auréole des Arts pour développer quelques concepts ayant trait à la philosophie générale… Dans cette dernière catégorie, quelques ouvrages d’Honoré de Balzac, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Gustave Flaubert, George Sand, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Marcel Proust, Romain Rolland, Thomas Mann et bien d’autres encore ont mon - tré, chacun à leur manière et dans des styles fort différents, une certaine prise de conscience des vertus orphiques de la musique comme de l’ambition prométhéenne de l’art sonore. « Vous voulez faire de l’actuel ; faîtes donc au moins des romans musicaux. Laissez pour longtemps votre littérature mari - time et autre, (…) parlez-nous un peu d’orgues, de théâtres, d’épinettes, de la Chapelle Sixtine, d’Allegri, de Palestrina, de Pergolèse, de Jean Mouton, de Léo, de Sébastien Bach… » P.
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