André Manoukian
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ENZO PRODUCTIONS PRÉSENTE « Le chant du périnée » Conférence psycho-érotique pianotée par ANDRÉ MANOUKIAN DOSSIER DE PRESSE Photo : Solène Renault Photo Synopsis Le chant du périnée Conférence pianotée par André Manoukian. « Savez-vous que le premier microsillon fut inventé en 3000 avant JC dans une pyramide égyptienne? Que l’exécutionles chanteurs de àRobespierre la voix aigüe a affolentdonné naissance les filles ? au Jazz ? Que l’expression ‘’Con comme un ténor» est justifiée par les lois de l’acoustique ? AssisQue les au notespiano, de André la gamme Manoukian influencent nous propose nos humeurs un parcours ? érudit et déjanté dans l’histoire de la musique. Il nous explique pourquoi certaines notes nous tirent des larmes, quand d’autres nous angoissent ou nous rendent idiots d’amour. Il nous fait partager la magie de la création musicale. Si le petit Wolfgang, à 3 ans, cherchait « les notes qui s’aiment » sur son clavecin, donnant au passage la plus belle définition de la musique, l’inspiration suprême, c’est… quand on se fait larguer. Un bon chagrin d’amour, rien de mieux pour composer… Beethoven et Wagner, en grands spécialistes du râteau, ont produit une quantité impressionnante de chefs d’œuvres. André ayant connu lui-même un certain nombre de muses et de sirènes, a voulu savoir pourquoi il transpirait de la moustache quand une jeune fille chantait « Fever » en claquant des doigts à contretemps. Tachant de percer le mystère de la voix, il nous emmène des Égyptiens de l’Antiquité aux divas du jazz en passant par les castrats de la Renaissance. De sa cure de désintoxication vocale à sa rédemption grâce à Pythagore et Claude François, André Manoukian nous brosse une histoire de la musique comme vous ne l’avez jamais entendue Vous n’écouterez plus jamais Sheila de la même manière ! «Artiste de la punchline, le pianiste touche-à-tout qui vit à Chamonix s’invente un seul-en-scène. Le rythme ralentit, le débit s’étire, le souffle syncope le propos. Même en pleine ascension, André Manoukian est intarissable : les origines du blues, le travail des gammes, l’éthio-jazz, les Yorubas… On arrive essoufflé au sommet de son duplex parisien, perché sous les toits à une encablure de la place de la République. Lui non. L’expérience croisée du Savoyard rompu à l’effort en altitude et du musicien en équilibre sur le fil de l’impro, sans doute. Miles Davis, les gammes orientales, Mozart et Beethoven… Il a le flow, Dédé. Et une «culture musicale impression- nante. C’est un passeur, capable de faire le pont entre Sheila et le stérilet afghan», s’amuse Charline Vanhœnacker. Les auditeurs de France Inter et les spectateurs de Photo Samuel Kirszenbaum pour «Libération» ses concerts connaissent ses tirades savantes, mélange d’érudition documentée et de joyeuses approximations. Il les a réunies dans un seul-en-scène, au Théâtre de l’Œuvre : le Chant du périnée, une «conférence pianotée» version très personnelle de l’histoire de la musique. La sienne a commencé tôt. A 6 ans, lors de son premier cours de piano à l’église arménienne de Lyon. Depuis, sa quête, c’est la grâce. Son graal, les quarante secondes de magie qui surgissent parfois au milieu d’une heure et demie de concert. «Avant d’improviser, il faut faire des gammes, à l’endroit, à l’envers. Là seulement, tu commences vaguement, petit à petit, à jouer vraiment ce dont tu as envie.» L’étincelle brille dans l’œil de ce skieur chevronné : «Avant de faire du freeride, de descendre des couloirs et de faire des sauts de dingue, il faut bouffer du piquet.» De son père tailleur, il a hérité le goût pour «la musique, la philosophie et la randonnée». Garde un souvenir mitigé de la marche dominicale imposée par le patriarche, «sa manière de revivre l’exil qui fut celui de ses parents quand il avait 2 ans». En revanche, sa capacité à croiser Sheila et Spinoza a beaucoup fait pour sa notoriété. C’est en 2002, alors juré de Nouvelle Star, l’émission de télé-crochet de M6, que Manoukian devient Dédé. Une révélation pour le (grand) public, opérée en quelques punchlines bien senties à base de «potentiel psycho-érotique» des candidates et de «moustache qui transpire». Le début aussi d’une relation durable et consentie avec Libé : chaque semaine, il s’applique à relever les défis et place en prime-time les mots et expressions im- posés par les Garriberts, ex-chroniqueurs médias du journal. «Il ne se prend pas au sérieux, mais il fait les choses sérieu- sement», glisse le trompettiste Ibrahim Maalouf, compagnon de groupe. «Il est fondamentalement curieux, ouvert aux autres, pas dogmatique. C’est rare dans le jazz.» Moins chez les fils et petits-fils d’exilés. «Le sens de la formule, c’est pour me faire comprendre, tente l’intéressé. Ma grand-mère arménienne s’est sauvée du génocide comme ça : elle voyait que le commandant turc était pieux, elle lui a parlé sa langue.» Quand d’autres ont changé leur nom, André est resté Manoukian. Depuis une dizaine d’années, sa notoriété l’a propulsé ambassadeur naturel de la communauté arménienne. En octobre 2018, il était à Erevan pour l’inauguration du musée Azna- vour, au côté de Macron. Il avait fait confiance à Hollande («Kung Fu Panda qui rencontre James Brown») contre Sarkozy en 2012. Et a voté pour le jeune impatient aux deux tours en 2017. Mais se dit «déçu par la putain de politique de droite» menée depuis. Où est passée la révolte de l’étudiant trotskiste qui allait tracter à l’ouverture des usines pour dire «Réveillez-vous !» avant d’aller se coucher ? Cela a mué en une forme pacifiée de «conscience politique en forme d’humanisme». Bien-pensant, Dédé ? «C’est devenu bobo, on se fait trasher, mais je m’en fous !» Au fond, il n’a jamais cessé de croire. Pas en Dieu, plutôt aux «forces de l’esprit». Il confesse une «crise de mysticisme» à l’adolescence, couplée à une entrée en puberté qui brouille un peu les frontières : «Je priais la Vierge Marie, une femme plutôt jolie. En même temps, je commençais à me masturber et je ne savais pas s’il fallait le faire avant ou après la prière. En fait, la religion et le sexe, c’est la même chose.» Punchline. Suite article... En couple à 18 ans, il plaque études de médecine et domicile familial pour s’installer avec sa copine. Et avec une bande de potes, bouillant mélange d’idées, des substances et de fluides. «On essayait des trucs, comme ne pas tomber dans la ja- lousie, ce cliché bourgeois. On n’a pas réussi.» En 1979, la mère de sa fille s’envole avec le percussionniste de la bande, lui pour les Etats-Unis. Objecteur de conscience insoumis, il échappe au bataillon disciplinaire de Lunéville quand le doua- nier américain lui rend son passeport avec un sonore «barheev» («salut» en arménien). Direction Boston et le Berklee College of Music. Il en revient pianiste de jazz, enchaîne cachets et collaborations. Rencontre Liane Foly, devient son Pygmalion. Elle est sa muse, et l’une des femmes de sa vie : «Sophie m’a donné une fille, avec Liane j’ai eu trois albums, et avec Stéphanie deux fils.» La progéniture musicale est la plus nombreuse, le reste, une légende savamment entretenue. «André est un séducteur pour l’honneur. Le jeu amoureux le stimule intellectuellement. Il n’a pas besoin de consommer pour être satisfait», décrypte le chanteur Tété. Acteur, producteur, arrangeur, écrivain, animateur… il est un touche-à-tout, tendance boulimique. Son problème, il ne sait pas dire non. «Et ça n’est pas maintenant que je vais apprendre !», convoquant Pierre Barouh et son «devoir de disponibilité». «Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir vivre de ma musique.» Charline Vanhœnacker : «On se fout de sa gueule quand il fait de la pub pour les bijoux ou le poker, alors que c’est peut-être pour faire tourner la Maison des artistes.» Le lieu, installé dans l’ex-villa de Herzog à Chamonix, accueille des musiciens en résidence. Pas loin de là où il vit avec Stéphanie et où ses deux fils ont grandi. L’aîné travaille dans la finance. Le second est parti étudier à Boston, «par hasard» bien sûr. C’est aussi à Chamonix, où il a créé le festival CosmoJazz, que Dédé réunit chez lui les fidèles, dont l’in- fatigable bourlingueur Sylvain Tesson et Jean-Christophe Rufin, pour discuter voyages et montagne. Depuis deux ans, il se découvre chef d’entreprise, avec la start-up cofondée avec un pro de l’informatique. L’idée : confier à l’intelligence artificielle la déclinaison d’une œuvre musicale originale : «Les robots assistent les musiciens, comme les apprentis dans les ateliers du Quattrocento. Pas l’inverse.» Pas sûr que la machine perce un jour le secret des maîtres : jouer plus de silences que de notes. ANDRÉ MANOUKIAN, QUI VA PIANO MONTE LÀ-HAUT Par Christophe Israël photo Samuel Kirszenbaum pour «Libération» — 6 octobre 2019 à 17:06 Spectacles Humour : Les one-man shows à Paris en 2019-2020 Dernière mise à jour : lundi 25 février 2019, par Jean https://www.lci.fr/sorties/emmenez-moi-manoukian-en-scene-la- lecon-de-piano-2134571.html "Emmenez-Moi" : Manoukian en scène, la leçon de piano EMMENEZ-MOI - André Manoukian, connu pour ses envolées lyriques, nous présente son nouveau spectacle intitulé "Le chant du périnée". 10 oct. 2019 07:55 - "Le chant du périnée" est une conférence psycho-érotique pianotée par André Manoukian.