OTRE couverture, chers lecteurs, est réservée cette semaine à René Dary. Ce sympathique artiste méri- Cr> CES DISQUES N tait bien qu'on le mette en valeur. JOumesnil (Jacques) En effet, René Dary appartient à la catégorie naquit à Paris, un 9 novembre, de parents des meilleurs comédiens. Si le cinéma ne provinciaux, comme il se doit pour un lui a pas toujours donné les rôles qui lui Parisien. DU JOUR convenaient, il faut bien dire que Dary Sa vie. — An rebours «le la coutume, il a toujours su interpréter ces rôles avec vérité, va passer à Ambérieu-en-Bugey son en- sincérité et simplicité. Heureusement, depuis fance et son adolescence, semblablement quelque temps, nous avons retrouvé René éprises de théâtre. Mais il faut un métier Dary tel que nous l'aimons, tel que nous l'ima- sérieux : études d'ingénieur, il deviendra Dans le répertoire dit « réaliste », U ginons. C'est sur la scène du Théâtre des même dessinateur industriel, et Paris le Bouffes-Parisiens que notre cher ami rem- reverra, dessinant pour manger, rêvant de est bien des chansons dont le carac- porte chaque soir, dans « Jean-Jacques », tère poétique frappe l'esprit, dès que théâtre pour vivre... Pas une audition théâ- un succès particulièrement mérité, dans ur. trale à laquelle il ne se présente : de la l'on y prête attention. Il en est peu rôle enMn digne de son talent. Potte-Saint-Martin à l'Odéon, il essuie d'aussi caractéristiques à ce sujet que échecs sur échecs, mais persévère ! Prépare cette rêverie d'Edith Piaf. « Le Vaga- clandestinement le Conservatoire et parvient bond » (1 ), qui oppose sans violence même à y être admis à la cinquième ten- à. la tyrannie de la ~ vie sociale les tative : il a 22 ans, sa vie commence ! féeries de l'imagination : Jeanne Héri- coumien de Caractéristiques physiques et morales. cart ia chante avec goût en lui laissant Très grand. A été. longtemps affreuse- ment (c'est le mot!) maigre, ce qui a nui son rythme berceur, sa naïveté d'ac- à son démarrage. S'est étoffé, équilibré et cent et son charme de jeunesse. veDmes représente aujourd'hui un échantillon par- Une autre chanson d'Edith Piaf, plus ti iculièrement réussi de force calme. Des populaire encore que la précédente et Dourdoine — Rassurez vite votre cœur yeux- dorés très doux dans un visage très aussi poétique dans sa simplicité, nous s'il bGt toujours bien fort : je me^suis dur. Marie. Cn fils de i 1 ans, dont la fait admirer la valeur phonogénique empressé de faire ce que vous me de- On va reprendre au Théâtre Edouard VII vocation ne se dessine pas avec une vi- "L'Insoumise " de Pierre Frondaie. gueur aussi décidée que celle de son papa. de la voix de Monu Goya, comédienne mandiez. Et sans bien savoir ce dont il s'agit, je souhaite vivement que tout Cette reprise marquera les débuts Emploie une partie de ses loisirs au sport, d'écran- dont les débuts dans le tour réussisse pour vous. D'abord, parce que à la scène du célèbre écrivain. mais la plus importante est consacrée au de chant ont été très remarqués. Ecou- veus serez heureuse ; ensuite, parce que spectacle: quand il n'est pas comédien, il tons-la dire (2) « C'était un jour de je crois bien que vous m'enverrez cette est spectateur enthousiaste. Aucun violon d'Ingres: curieux mais vrai ! « Aimez-vous fête », récit sans pose de l'éternelle vieille bouteille de cognac dont vous me DU RING A L'ECRAN, OU LA CARRIER TTEUSE DE aventure, l'amour à vingt ans, ses parlez ! la musique? — J'aime le théâtre. —- Aimez- vous la peinture ? — J'aime le cinéma ! 7 - ivresses, ses il 1 usions, ses déchire- Andrée. — Vous ne me donnez pas MAURICE SALABER suffisamment de renseignements sur votre Aimez-vous la lecture, la campagne, les encore du fait que ments, ses lendemains mélancoliques : omie pour que je puisse vous dire quelle Il débuta en 1920 — il était bien jeune — bétes. la mer ?... — J'aime le théâtre et le jamais été K.O. Il es^Krjc l'émotion est produite sans effort par est la farce qu'if faut lui faire pour le comme boxeur amateur, poids coq. Sélec- cinéma ! » de la F.N.B. après en avoir ^fe ce timbre grave et tendre, qui a le 1 pr avril. Le genre de divertissement dé- tionné en 1924 pour les Jeux Olympiques, Sa carrière. — l'as^e à l'Odéon quatre Pourquoi vint-il au cinéma, pend' souvent des circonstances en géné- c« tégorie des poids légers, et bientôt soldat, années magnifiques. Débute clans « Pu- mordant de l'archet sur la corde. On e d'autres? Parce que le métier lùT ral et de la personne en particulier. Bon il devint rapidement champion du 20 , lyeucte » et dans « Le Maître de son retrouve sur l'autre face du disque, e . et ce métier-là, quand il plaît, on sait jus? puis du 6 corps. Revenu à la vie civile, il '( \eur » (qui lui tient au cœur ! ). Voulait dans la valse du film «Caprices», poissen quGnd même ! ça peut aller. Maurice Salabert, aussitôt Edelweiss. — Tino Rossi est de taille se consacra surtout à l'entraînement, et des taire du cinéma... comme tout le monde... qu'il l'eut pratiqué, devint un fanatique de d'un accent tout autre, cette voix moyenne ; il s'énerve rarement et parle boxeurs tels que Criqui et Ledoux con- l*n essai très soigné lui vaut le conseil la vie des studios. Avant guerre, il avait curieusement prenante qui éveille au- lentement ; c'est surtout un grand ti- nurent cet entraînement. d'y renoncer. D'y renoncer net! II ne re- tourné dans « Le Jour se lève » et dans tour d'elle une atmosphère pathétique. mide. Au contraire, Alain Cuny est un Maurice Salabert ne fut jamais profes- nonce pas du tout et, la première. Solange sionnel. Mais sa carrière d'amateur ne compte « Bécassine ». D'autres voix encore nous sollici- garçcn fort et beau, très viril, à la voix Térac lui fait confiance: il tourne « Mon pas moins de cent combats, sur lesquels on Et ce fut 1939. En 1940, il était fait prison- .1 niant l'assassin » qu'elle met en scène. tent... Mais je veux signaler aujour- chaude et puissante, au regard énergique: nier, Le voici revenu en 1941. Le cinéma c'est un artiste particulièrement intelli- a pu enregistrer quatre-vingt-quinze vic- Suivent « Danton », « Les Rivaux de la d'hui l'intérêt que présente, pour les reprend à Paris et « Le Dernier des Six » toires. Beau palmarès, en vérité, renforcé Piste » puis «. Le Maître de Forges » et gent. lui remet le pied à l'étrier. Ce qu'il y a de auditeurs du remarquable disque de « Belle de Nuit », « Trois de la Marine ». Meicédès. — Les photos d'artistes que très bien chez Salabert, c'est qu'il ne se fait « Lily Marlène » par Suzy Solidor (3), nous vendons sont éditées dans un tirage « Le Roi des Champs-Klysées ». Beau rôle aucune illusion sur la manière dont on arrive l'enregistrement de la version alle- au théâtre dans « l'ne Kemme libre », un de luxe, de format 18X24. au cinéma. Travailleur et exact, il en est au- autre dans « La Prisonnière ». Des films mande chantée par Laie Andersen (4). Angevinette. — Vous terminez votre jourd'hui à son vingt-huitième film depuis son Des différences sensibles dans la réa- lettre en m'écrïvant « Eurêka ! J'ai encore: « Lucrèce Borgia », « V'n Homme retour de captivité. Au total, trente films. Je de trop à bord ». « Le Coeur dispose ». trouvé ». Mais qu'avez-vous trouvé ? crois bien que son meilleur rôle fut dans « Le lisation de l'atmosphère sonore, sans « Puits en Flammes » et « L'Or »; « Bach Chère petite fille qui aurait aimé signer Prince Charmant » où, patron de bistrot, parler de la langue et de l'interpré- « Canard bleu ». « Tendre pensée » ou détective » est suivi des « Pirates du tation vocale, laissent subsister le il se livra, contre Jimmy Gaillard, à une Rail ». Nouveau succès théâtral: « l'n « Cœur brisé »... Personnellement, j'ai SECRETS DE VEDETTES bagarre de premier ordre. Gendarme dans char ne obsédant et le caractère nos- trouvé que vous devez être folle ! Peut- Homme comme les autres », puis « Faust » « Signé illisible », agent cycliste dans « L'as- et « L'Homme de nuit»: beaux souve- talgi pie de la populaire chanson et la être me suis-je trompé. En tout cas, vous sassin habite au 21 », porteur aux halles dans nirs. A l'écran: « Retour à l'aube », « Va comparaison des deux épreuves est avez droit à mon indulgence. Vous suivez ia mode! « La Nuit Fantastique », chef mécano dans Françoise. — Il n'existe pas d'album de mile sous les cèdres ». « L'Homme du aussi attrayante que significative, Alors, vous devez participer à tous « Croisières Sidérales », il excelle dans ces Niger ». « L'Empreinte du Dieu ». Mobi- ce genre. Mais vous pouvez collectionner petits rôles « en puissance » vers lesquels (1) La Voix de son Maître: K.8548. les photos d'artistes, cela reviendra au li s tirages de ht Loterie Nationale dont lisation, armistice. « Le Mariage de Chif- la vogue ne se dément pas. il s'est plus particulièrement dirigé en tra- fon », « Boléro ». « La fausse Maîtresse ». Ci) Pathé: PA.2079. Ci) Pathe: PA. même. Jimmy Gaillard envoie sa photo vaillant la comédie, et c'est dans cet emploi 2Ô52. Mi La Voix de son Maître : Ht vous accroître/, votre chance en € Les Ailes blanches », « Malaria ». Théà centre remboursement. — pour lequel les postulants ne sont pas : K.8Ô72. Désenchantée. — Quel affreux pseu- prenant des billets dans les séries tre: « L'Idiot du Village», « Marche A <*1 U. si nombreux — qu'il doit être utilisé. Dans noir ». « Sébastien », « l'ne jeune Fille donyme ! Surtout si vous allez avoir 15 « Adémaï bandit d'honneur », il est l'un des ans aux prunes, comme vous dites ! At- savait ». Vient de tourner « Secrets ». partisans de Noël-Ncël. qui, après une des Joue « Mon Ami ». Va rejouer avec une tendez donc d'avoir 16 ans aux fraises, projections quotidiennes, ne lui a pas mé- 17 eux pommes, 18 aux poires. 19 aux ioîe. profonde la chère pièce de ses débuts: nagé ses pïus vifs compliments. « Le Maitre de son C

ANS doute Denise Bosc, qui a vu dans les « Misérables » à côté de la petite l'été dernier se refermer sur elle Daubray qui jouait Cosette. Ce n'est pas DYNASTIES les portes glorieuses de la Maison sans émotion que la grand'mère de Denise de Molière, peut-elle dire, non Bosc, qui une fois mariée, quitta le théâtre sans fierté, « Mon père, ce beau pour se consacrer à ses enfants, évoque LES traître au sourire si doux 1 » Mais encore le souvenir du grand poète, qui lui S elle peut aussi se vanter d'appar- apportait des bonbons à l'Ambigu I tenir à la famille la plus ancienne de la Si la carrière théâtrale de Jean Guyon n'a scène française après les Luguet, car si elle pas eu le même lustre que celle de son père ne descend pas d'une actrice célèbre du et celle de son grand-père, puisqu 'après XVHI6 siècle, du moins depuis Alexandre avoir joué au Palais-Royal, il l'avait quitté Guyon, qui brûlait les planches du Boule- pour entrer dans 1 'industrie, il joua par YO vard du Crime sous le second Empire, les contre un rôle particulièrement glorieux de Guyon, de père en fils ou de mère en 1914 à 1918 puisqu'il revint de la Grande- fille, ont toujours joué aux feux de la rampe. Guerre, capitaine et chevalier de la Légion d'honneur. Mais, depuis, U est revenu au Pauline Coulbois. Jean Guyon. Alexandre Guyon, l'arrière-grand-père de théâtre. la jeune pensionnaire de la Comédie-Fran- Par contre, sa sœur, Cécile Guyon, la mère çaise, fut un comique de grande classe qui, de Denise, serait incontestablement devenue après avoir joué les Debureau, lâcha la une de nos grandes vedettes si la mort ne, pantomime pour l'opérette où il allait acquérir l'avait pas prématurément fauchée en 1927, une grande réputation. Dans « La Belle à l'âge de 37 ans. Second prix de comédie Hélène », il avait été, à la création, impayable au Conservatoire, alors qu'elle avait déjà de cocasserie sous les traits du bouillant joué à la Porte-Saint-Martin, Cécile Guyon Achille et, aux Folies-Dramatiques, il avait s'était taillé une belle place par de remar- imité son grand ami Hervé dans « Chilpèric ». quables créations à la Renaissance dans De son mariage avec Pauline Jaxy, qui chan- « Les Roses Rouges » de Romain Coolus, au tait les pages, Alexandre Guyon avait eu un théâtre des Arts dans « Fantasio », « Le Car- fils et une fille qui, véritables enfants de la naval des Enfants », etc., où elle montra M' balle, devaient naturellement marcher sur tant de naturel et de charme. les traces de leurs parents. Dans la vie, elle était devenue la compagne Alexandre Guyon fils ! On se souvient en- d'Henri Bosc, ce fils de montagnards hostiles core de cet éblouissant comédien qui fit au théâtre, qui, aussi bien à la scène qu'à d'inoubliables créations et qui disparut trop l'écran, poursuit lui aussi une carrière qui tôt en 1923, alors qu'il venait de créer « Ta lui a valu tant d'admirateurs. Et cela bien que 1 bouche ». Parisien, il avait fait ses débuts, les rôles de traîtres, de bandits, de meurtriers en 1873, à l'âge de 19 ans, sur la scène de ou, pour le moins, d'aigrefins ou d'ivrognes l'Eldorado, où son père lui avait fait jouer lui soient toujours dévolus, aussi bien dans à côté de lui, un rôle de garçon de café. « Roger la Honte », « La Porteuse de Pain », MM L'essai avait été concluant et le jeune Guyon « Les Deux Orphelines », « L'Assommoir », s'était vu engager comme mime ! Soldat que dans « La Douceur d'Armer, » « Le Baron mm durant quatre ans, ce qui avait arrêté momen- Tzigane » ou « Hôtel du Nord ». tanément sa carrière, il était entré, en 1880, Et cette fulgurante lignée devait aboutir à à Beaumarchais, où il débuta dans une revue Denise Bosc, qui s'appelait Marie Guyon, « Pastille-Bas-de-Laine ». Le Château-d'Eau, lorsqu'elle était petite et même lorsqu'elle Cluny, les Menus-Plaisirs, furent ses pre- fut rayée des cadres du Conservatoire mières étapes avant les Folies-Dramatiques lorsque, élève de Renée du Minil, elle man- où il resta huit ans, y créant « Les 28 jours quait les cours trop souvent. Il est vrai que de Clairette », « Surcouf », « Cousin-Cou- c'était pour s'en aller jouer en tournées. sine », etc.. Puis ce fut l'Athénée, le Châ- Cela ne devait pas l'empêcher, le 4 juin der- telet, la Renaissance avant le Palais-Royal, nier, de faire rue de Richelieu, ses débuts où il entra en 1904 pour y rester jusqu'en dans le rôle d'Antoinette du « Gendre de 1921. M. Poirier ». Alexandre Guyon fils, dont la soeur Aline Pourvu cependant qu'un jour Denise Bosc Guyon, morte en 1900, joua elle aussi la comé- ne regrette pas les théâtres du Boulevard die sur les scènes parisiennes, avait épousé autant que ceux-ci la regrettent. Mais il est une jeune comédienne, Pauline Coulbois vrai qu'elle pourra faire comme Fresnay qui, à l'âge de 8 ans, fut choisie par Victor- et Luguet : y revenir ! Hugo lui-même pour être le petit Gervais Henry COSSIRA. Robert Rocca revierit lui oussi, opres très longue obsénce. Il a retrouve son op portement, asseï vide, assure-t-ll, mais recèlent encore, heureusement, son plono et les quelques livres indispensables, po- roît-il ou travail du jeune chansonnier.

ne joue jamais : elle vit sous nos yeux avec un naturel et une Après quatre ans d'absence, Coby Morlay vient de foire sa ren- vérité auxquels tous les artifices de théâtre ne pourront iamais trée au théâtre dans une pièce nouvelle de Germaine Letranc : atteindre. Il fout la voir souffrir, gémir et sangloter dans ce «Les Inséparables». Dire que Caby Morlay est une des plus rôle déchirant de victime pantelante, blessée a mort P<" u" grandes comédiennes de notre époque n'est pos suffisant. C est amour sans espoir, pour juger à quel point une artiste digne peut-être la plus gronde actrice de tous les temps. Et cette de ce nom peut s'identifier au personnage quelle incorne. création sera une des plus belles de sa glorieuse corriere. Elle

music-hall de l'Etoile vient de nous rendre Nadia Daufy. Nous ne l'avions pas applaudie ces dernières années sur une scène de la capitale. Dans sa loge, an la voit ici, se maquillant avant d'af- fronter le public parisien qui l'attend. François Corron avait fait construire, au milieu de l'arène, un abri... qui ne résista pas au taureau.

ESPAGNE chaude et ardente... Les arènes de Ronda ... - — Un jour, un taureau, plus vicieux que les autres, cligne son œil On tourne « Carmen »... Le soleil joue sur la soie et noir vers ce périscope inattendu, puis, sournoisement, enfonce une Une équipe de toreros excite le taureau avant le le velours des costumes de quatre mille figurants, corne dans la boiserie, secoue un bon coup l'ensemble, recule, prend mort par quelques passes savantes et spectaculaires. massés sur les gradins des arènes. Sur la piste, son élan, fonce droit devant lui, démolit la baraque et se retrouve le combat commence. Le fauve s'excite à la poursuite dans le trou d'où jaillit en trombe le reste du matériel ! ! ! de la cape écarlate qu'un torero jeune, élancé, souple„ et vigou- — Et alors, demandai-je anxieusement à François Carron?... reux, mène avec maîtrise. Personne, parmi les habitués de la Comédie- . — Alors ! me répondit-il, je n'étais pas dans le trou !!! Heureuse- Française, ne soupçonnerait Julien Bertheau sous le costume somp- ment, car le taureau n'avait pas l'air content... tueux de ce courageux Escamillo. Pourtant, c'est bien lui... Le métier Tout ça, c'est du cinéma, et du meilleur, avec du rythme et de d'artiste a parfois cet attrait de transporter les hommes dans un monde l'action, sans bluff, sans carton-pâte, sans chiqué. Et en plus de la inattendu. course de taureaux, qui est incontestablement le clou spectaculaire Pour jouer « Carmen » Julien Bertheau a dû, psychologiquement de ce film épique, nous relevons d'autres scènes où l'on retrouve et physiquement, incarner Escamillo. Il a dû s'entraîner sous la conduite autant d'action, tout ce débordement de couleurs, de vérité, d'enthou- de toreros exercés aux jeux de l'arène, il a dû, comme le fît Gina siasme, de charme et de hardiesse, notamment l'attaque de' la diligence Manès autrefois, avec ses lions de « La Belle Garce », prendre les par les contrebandiers, avec des chevauchées fantastiques où plus risques de son rôle. Toutefois, il n'a pu aller jusqu'au.bout... car le d'un cheval fut tué et plus d'un figurant blessé, qui fut tourné en Italie scénario' a de ces exigences qui ne sont pas toujours compatibles avec les autres scènes de ce film, que Christian-Jaque mit en scène, avec le métier d'artiste. Dans « Carmen », le taureau doit, à un certain tant pour la version française que pour la version italienne. moment, vaincre le matador et tuer Escamillo. n fallait, pour réaliser Je crois que « Carmen », qui coûta fort cher, sera l'un des rares cette scène, non seulement une «espada» entraînée, mais un acrobate films internationaux de la prochaine saison. Tourné pa*- une Société extraordinaire. C'est ainsi que Don Angel Luis Benevenida (qui française en.collaboration avec une Société italienne, avec des techni- d'ailleurs assura la réalisation en coopération avec François Carron ciens français et des artistes français et italiens, lefilm fut enregistré de la mise en scène de cette course) doubla Julien Bertheau au cours "en deux versions. Actuellement, cette production cinématographique de cette scène dramatique. s'annonce comme l'une des plus extraordinaires qui aient été réali- Notre talentueux et courageux artiste de la Comédie-Française,' sées depuis longtemps. après avoir excité le taureau, repassa sa cape à Don Luis Benevenida La nouvelle de Prosper Mérimée, déjà connue du monde entier, pour la scène finale. Ce dernier, calculant juste l'instant où le fauve, s'était enrichie d'une musique chaude et ardente, caractérisant bien exaspéré fonçait sur lui, subtilisa la cape, se trouva pris entre l'Espagne, composée par Georges Bizet. Christian-Jaque, qui est les deux carnes de la bête qui l'envoya rouler à quelques centaines actuellement l'un de nos meilleurs metteurs en scène, sut conser- de mètres sans toutefois le blesser. Le coup était risqué et dangereux, ver toute la forme romantique et dynamique de l'Opéra-Comique et mais le jeune torero avouait ensuite qu'il avait accepté de doubler du livre pour l'adaptation au cinéma. François Carron, qui dirigeait Julien Bertheau pour cette scène aventureuse beaucoup plus par" cette production, fit des prodiges pour assurer.la bonne fin d'un film amour du sport que par intérêt du gain, qui toutefois n'était pas à d'une telle envergure, en raison de la situation actuelle. Quant aux dédaigner... 'acteurs, personne ne doutera que Viviane Romance était toute désignée Au milieu de la piste, une sorte d'abri, creusé dans le sol protégé pour interpréter Carmen, fatale, perfide et voluptueuse; en surface d'un rempart de planches épaisses et de pieux énormes, pour interpréter un Don José au sang vif et chaud; quant à Julien formait un bastion à toute épreuve où s'étaient logés François Carron, Bertheau et à Bernard Blier, je laisse aux futurs spectateurs le soin l'opérateur et la caméra. François Carron, que j'ai rencontré par la de les apprécier dans le rôle du courageux Escamillo... et celui Dans quelques instants, suite dans un sleeping du train de Nice, à son retour d'Italie, me d'un contrebandier mêlé à tout le drame. Je cite encore, parmi les par le fauve. Un seul cri racontait comment fut détruit cet abri, improvisé pour les besoins artistes italiens, Elli Parvo, Gallina et Rimoldi, qui seront des révéla- tions pour le public français. Marcel WOLFF. r i

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ÉDITIONS MICRO 14, RUE WASHINGTON PARIS (VIII*)

ES deux séances du grand Concours Deux premiers prix ex-aequo, bien mé- de Sosies de vedettes, organisé par rités, à deux jeunes « espoirs » Mau- notre journal, se sont déroulées rice Alexandre, électricien de 17 ans, L avec succès dans le cadre populaire sosie de Maurice Chevalier, et Maurice du Moulin de la Galette, aimablement mis à Brie, employé de 19 ans, imitateur de notre disposition par son très actif direc- plusieurs vedettes! 31' Prix : Christiane teur, M. Pierre Chayrou, au cours des mati- Aubry, dans le «rôle vocal» d'Édith Piaf; nées hebdomadaires de caf'conc'. Le di- 4'" : Huguette Ducerf, dans celui d'Yvonne iCMSOH" manche 7, d'abord les Éliminatoires... Printemps et, enfin, deux 5e ex-aequo Présentés par notre excellent confrère André Yanette Janelli, imitant Rina Ketty et Guy MIELLE Avisse, secrétaire général de cette salle, Challier : Tino Rossi. Côté Cinéma : Premier trente-cinq concurrents furent examinés prix très justifié à un sosie parfait de Louise avec soin : douze dans la catégorie Cinéma Carletti ; Aimée Perrin, jeune fille de 21 ans... et vingt-trois pour la branche Music-Hall, qui voudrait faire du théâtre ! 2t- prix : Yvette tttt des sosies, aussi bien par le physique que Bondon, séduisante Viviane Romance; et par la voix ou les gestes... Dix jeunes ama- deux 3e prix ex-aequo : Annie Keiren, char- îÉr teurs-furent désignés pour la Finale ! mante Suzy Carrier et Marcel LaUemahd, Le 14 donc, épreuve décisive... Foule très sévère. Jean-Louis Barrault. nombreuse, atmosphère fort sympathique... Ëes quatre premiers prix furent engagés Le programme débuta par les tours de chant par M. Ducygne, directeur" de l'Étoile, pour d'Anette Lajon, Hélène Romanée, Jany Mas- passer sur cette scène le mois prochain... cou, Rogers, Steïlo, Serge Lilick, etc. tous Et cette amusante matinée se termina par accompagnés par le dynamique « orchestre- une attraction de circonstance : « l'inimi- maison » de Marcel Melet. Vint alors le table imitateur », Maurice Teynac, cet artiste défilé des « finalistes » introduits par Géo si spirituel qui réunit toutes les vedettes en Charley et dont le trac était augmenté une seule... et est certainement l'un des plus par la présence du micro de Radio-Paris, éblouissants numéros de music-hall actuels ! et d'un jury de qualité, composé de per- ÉDITIONS Souhaitons à tous les « aspirants-sosies MUSICALES sonnalités de la Presse et des milieux artis- de vedettes » de lui ressembler un jour... 25, RUE D ' H tiques. En voici le « verdict » : Music-hall : Pierre H AN I. I Après les résultats, les 10 concurrents 4 ■ ont moins le trac d'affronter les feux de la rampe qu'avant le concours. *\ Maurice... Alexandre, « sosie vocal » de notre grand « Maurice », félicité par M. Chayrou, directeur du Moulin. PRODUCTIONS JULSAM ET CODINI O Maurice Brie, imitateur d'avenir, con- temple-t-M... Jean Tissîer ? Non, Mau- £SVER LUISANT rice Teynoc, le roi des imitateurs ! 95 Rue La Boètie et 31, Rue du Fg St-lïlarlin A Céo Chcrley complimente-t-il Aimée P A R I S - 8 ' P A R I S - 1 O • " Pétrin ou Louise Corletti ? Avouez Editions JOUBERT qu'on pourrait bien s'y tromper... 25, RUE D'HAUTEVILLE PARIS Deux nouveaux gros Succès de

fc mm Sur L'ÉCRAN

L'AUBERGE DE L'ABIME. — D est certain toujours réussi, et, faute de moyens, peut- que Va Auberge de l'Abîme » ne tiendra être, son œuvre manque d'unité, de poli, Le cinéma a déjà trouvé dans l'œuvre d'Henry Bordeaux une pas, dans l'histoire du cinéma, la moindre de cette harmonie entre les séquences qui matière abondonte et diverse. A son tour, « Les Roquevillard » place, mais il n'est pas impossible qu'à ce caractérise, les grands films. Pourtant, l'ou- va connaître une carrière que son auteur ne soupçonnait certai- vrage n'est pas indifférent ! On découvre nement pas, lorsqu'il en écrivit les ardents chapitres En ce 51m s'attache le mérite d'avoir fait connaître temps-là, le cinéma en était à sa période première et ne s'atta- une artiste qui sera peut-être un jour une de loin en loin des intentions sympathiques quait jamais à des œuvres littéraires contemporaines. vedette et de qui l'on dira : « Elle a débuté de faire parler au cinéma son propre lan- Nous sommes en 1943. L'âpre sujet des «Roquevillard», ce par un petit rôle dans « L'Auberge de l'A- gage : ce n'est pas toujours très concluant, procès des procès, cette étude de la magistrature, est entre' les bîme »... Elle s'appelle pour l'instant Jeanine mais la bonne volonté est évidente. mains de Jean Dréville, metteur en scène, pour les productions Sirius. Dans tes rues de Courbevoie entourant les studios Photo- Hervé — je dis « pour l'instant », car, avec Aux côtés de cette jeune inconnue, Mlle sonar, l'autre après-midi, les passants étaient quelque peu intri- Jeanine Hervé, qui montre de réelles qualités les demoiselles du cinéma, on ne sait jamais gués par une foule de gens en robe noire, le chef coiffé du mor- si elles n'échangeront pas leur premier et affirme une personnalité attachante, on tier traditionnel ou non, parlant, allant et venont par petits nom contre un plus ronflant !... (Elles pour- trouve Aimé Clariond et son beau métier, groupes de la plus authentique allure «chats-fourrés». Il y avait raient en dire autant des journalistes...) Daniel Mendaille, le revenant, que l'on espère là des présidents, des assesseurs, des avocats ou des avoués, des Bref, Mlle Jeanine Hervé joue dans « L'Au- revoir souvent, Jeanine Darcey, Roger Du- huissiers, en un mot tout ce monde évoluant chaque jour, après le déjeuner, sur les marches ou dans les couloirs de notre véné- ge berge de l'Abîme » le rôle d'une farouche chesne, Legris, etc. Le dur et sauvage rable temple de la Justice. La caméra, entourée de ses techni- pays de Lozère apporte aussi au film son Il paysanne de la Lozère, dont le frère a été ciens, rassura bientôt les curieux. Et la voix de jean Dréville, 3k> tué à la suite d'une tragique méprise qui talent fait d'aride grandeur. guidant les artistes et les figurants, donna bientôt à tous l'expli- 3g a fait prendre pour un bandit de grands cation de ce froufrou de robes et de rabats. Seul Jean Paqûi LA DOUBLE VIE DE LENA MENZEL. —Le ifi chemins un inoffensif voyageur étranger au était en veston. 11 est l'accusé, mais Aimé Clariond, grave et point de départ de ce film est assez original. j|| pays. Or, ce dernier, meurtrier par légitime sévère, Charles Vanel, bien d'autres, ayant revêtu la digne robe, Une jeune fille, Léna Menzel, cherche une semblaient tout naturel Ir/ment échappés du vestiaire des avocats défense, a produit sur Maria, c'est le nom situation : le même jour elle en trouve deux La distribution comprend encore Mila Pcrély, Simone Valère 'M de la jeune fille, une impression profonde... et les accepte !... L'une de ces places l'oc- Varennes, Charpin, Crétillat, Poulette Elambert, Yolande Laffon' fH Traqué par toute une population déchaînée, cupe le jour dans un bureau de dessin d'une — L'atmosphère y est bien, déclara jean Dréville. ||] notre faux-bandit se réfugie dans une grotte Et peu après il déclarait ; grande usine; l'autre la retient, dans un [M de la montagne ; tous ceux qui connaissent — C'est à Chambéry que j'emmène toute la troupe, dans bureau technique de la même entreprise, quelques jcurs, pour les extérieurs. Meyrueis, Dargilan et l'Aven Armand savent de neuf heures du soir à six heures du matin. Chombéry, terre savoyarde chère à Henry Bordeaux, qui nous que les Causses recèlent dans leurs entrail- Il ne faut pas être trop pointilleux à l'égard en a décrit, en de si attachantes images, les couleurs vives et les des cachettes inexpugnables ! Par bon- du scénario, caT il est bien évident que prenantes, images confiées dorénavant au talent de Jean Dré- ville. 1 heur pour l'homme traqué, le médecin du cela ne tient pas debout et qu'à ce régime village n'est pas atteint par la folie collec- je n'en donne pas pour une semaine à la tive de ses concitoyens. Il admet parfaitement elot et jeune personne, si robuste soit-elte ! Pas- que l'on puisse porter des bottes noires Carette dans "Monsieur des Lourdines". sons... La situation est assez drôle; elle en- et voyager à cheval sans être pour cela le Wm gendre pas mal de complications sentimen- sinistre bandit qui couvre de ses forfaits tales inattendues, et, l'occasion est vraiment la région tout entière... Ayant découvert trop tentante, procure à Léna la joie de Photo extraite la retraite de l'homme suspect, il le retrouve, déconcerter son fiancé en le rendant deux le soigne, et le sauve. Et, comme il est, par fois amoureux : d'elle-même, et de la fausse* ailleurs, le père d'une charmante fille... soeur jumelle qu'elle s'est donnée... L'histoire est inspirée par un roman Hilde Krahl joue les deux rôles avec une d'André Chamson; le récit a de la force, un cavalière bonne humeur. La mise en scène, style âpre et violent. Willy Rozier, qui a fait de Wolfgang Liebeneiner, ne se signale le film, s'est efforcé de garder à ses images par aucune innovation particulière. le ton rude de l'aventure. D. n'y a point Roger RECENT.

A LA COMEDIE-FRANÇAISE Siècle n'est plus assez jeune pour séduire les dames d'un âge certain. est munis d'appareils à douches feraient beau- LE CHEVALIER A LA MODE un Crispin fils du Mascarille de Molière coup mieux l'affaire. En voyant de telles Mila Parély est Ta ravissante interprète fé- minine (Edith Frasne) des «Roquevillard». « Le Chevalier à la Mode » est le zazou et père du Figaro de Beaumarchais. inepties, on est sûr que la bêtise est encore Dans sa loge, pen- du dix-septième siècle. Les zazous ont ce qui donne le mieux l'idée de l'infini... dant la pause, Char- les Vanel se res- changé de noms suivant les siècles, mais VIDOCQ CHEZ BALZAC J'ignore sous quelle poussée de fièvre non de genre : on les a appelés les Petits taure frugalement. C'est encore sous l'égide de Balzac qu'É- M. André Hildebrand a écrit ce cauchemar Maîtres, les Petits Marquis, les Incroyables, en trois actes. Ce révolté, obsédé par sa mile Fabre, qui fut l'administrateur général Photos Studio Pioz. les Lions... Seule l'étiquette change. Us médiocrité, a dû trouver dans sa misère demeurent toujours aussi précieux et inutiles. de la Comédie-Française pendant vingt ans, revient chez Molière. Après « La Rabouil- un ferment à sa folie. Mais je jure qu'une Notre Chevalier à la Mode, lui, vit des femmes leuse » tirée d'un roman de Balzac, voici telle pièce mérite à son auteur la camisole dont il est idolâtré. C'est un libertin sans de force. L'homme qui écrit et joue de pa- scrupule, qui n'a d'amour que pour l'argent une création, « Vidocq chez Balzac », qui coïncide avec la célébration du centenaire reilles élucubrations est un dangereux ma- et pour le plaisir. de la « Comédie Humaine », dont son auteur lade. En présence d'une telle incohérence, Cinq actes sur un sujet aussi mince, cela eut l'idée voici justement cent ans. le public riait aux larmes. C'était triste paraît un peu copieux, car les intrigues C'est une histoire vraie, contée en trois à pleurer. et les escroqueries de notre beau Cheva- tableaux, qui portent à la scène une aven- L'histoire de ce voyageur qui regarde lier ne se renouvellent pas souvent. Malgré ture qui s'est passée aux environs de 1834, et écoute les ébats de ses voisins d'hôtel, d'importantes coupures, cette comédie sati- et qui fut racontée à Balzac par Vidocq. grâce à un trou percé dans le mur, et qui rique a paru un peu longue. Les décors et L'auteur nous montre moins Balzac, une des remplace un mari déficient pour faire un costumes de Suzanne Lalique sont fort beaux. figures les plus pittoresques du monde des enfant à « la dame d'à côté », est une des Une des scènes princi- Et la mise en scène de Jean Meyer est un lettres, que Vidocq, le célèbre policier. plus malsaines qui ait jamais germées dans pales : lo séance du aimable compromis entre le Palais Royal et Pour honorer Honoré de Balzac, le prologue un cerveau de déséquilibré. On parle beau- tribunal où |ean Paqui ïe Français. suffit. On lui fait dire quelques pensées coup, dans cette pièce, d'une Exposition, profondes, quelques brillants paradoxes, est mis en accusation. Andrée de Chauveron est une veuve vol- sans préciser laquelle. C'est sans doute des prédications divinatoires et assez faciles canique et crédule, Toute la pièce repose à cette époque que l'auteur est devenu fou. sur l'avenir de l'Europe, du monde, de l'hu- sur son rôle qu'elle a enlevé heureuse- On a l'impression qu'il s'exalte pour s'étour- manité. On entend son rire gras et sonore. Une scène non prévue: ment dans un mouvement étourdissant. Le dir et ne plus s'entendre. A partir du « trou Le spectateur est témoin de son inaltérable Aimé Clariond ( l'avo- personnage de la baronne, incarné par dans le mur », ni les spectateurs, ni les bonne humeur et de ses brusques fureurs cat Bastard), recevant Catherine Fonteney, était joué, lors de acteurs, ni l'auteur n'y comprennent plus contre les critiques, les amis déloyaux et un pli urgent, doit la création, par un homme. C'est à peu près rien. Une fois la crise déclenchée, il faut la les éditeurs malhonnêtes. En voilà plus qu'il s'ob«enter du studio. celui de la comtesse des « Plaideurs » de subir, mais le plus grave de tout cela, c'est n'en faut pour célébrer un centenaire. Racine. Dans les scènes de mouvement, le que cette ineptie ridicule ait trouvé un direc- zozotement de Catherine Fonteney évoque teur pour la monter et des acteurs pour la une colère d'enfant. On ne comprend presque AU THEATRE LANCRY jouer. Comment : il n'y a plus de scène dis- ponible, et c'est ce dérisoire hochet de fou PRODUCTION SIRIUS. rien de son texte, mais ainsi mimée, sa scène LE MÉTÉORE du duel est d'une drôlerie irrésistible. Pierre que l'on brandit sous notre nez ! Mais de Berlin aurait dû jouer le rôle du Chevalier U y a des soirs où l'on se demande pour- qui se moque-t-on? il y a quinze ans. Ce gigolo de la fin du Grand quoi la critique est invûée aux générales : (eon LAURENT. j.ETOILE^ MONTPARNASSE-BATY I Le Restaurant-Cabaret chic dt Paris M* ^\$, MUSIC-HALL m PARIS 100' PARIS-PARIS pP»V1* LYSIANLYSIANEE: REY ' "MACBETH" DANS UNE PRESENTATION INÉDITE— avec Marguerite JAM01S et Pierre RENOIR JANINE FRANCY JAMBUN - WILLYnJO I VONA - ANITA LANE REGIME Af FltRO - LL-.ADRIA VIEUX -COLOMBIER MOHYCT ALEX -* us GASTy LES P L |! « DORA VARENE iiTWOREXI'ANDrSILVIO " r—Er LA REVUE ranTASTIOUE DE—, I et GEORGES QUESTIAU TEDDY STRIKI" BEAUX YEUX 1 ET 5A COMPAGNIE >j I» I' M O N I» K ■ Pavillon de l'Elysée - AN]. 29 60 H «Il A fi n .si' t- c *; s

TH. EDOUARD VII «0 Représentations exceptionnelle» de Marguerite JAMOIS, la magnifique In- ROBERTA, la ravissante artiste que terprète de « Macbeth », que vous nous aurons bientôt le plaisir d'ap- pouvez applaudir au Théâtre Mont- plaudir à l'A.B.C. Ph. Harcourt. L'INSOUMISE parnasse, p^. Harcourt Pièce en 4 actes de Pierre Frondaie Pierre MAGNIER Andrée GUIZE .CARRER pour les débuis de MARIA FAVELLA 8L 43 bis, RUE PIERRE-CHARRON ""a et l'auteur 28, bd des Italiens - M' Richelieu-Drouot 2, nu ccsllalum - PRO. 88-81 - M" Richelieu-Drouot | PIERRE FRONDAIE | LE RESTAURANT Tous les soirs, 20 h. issu! lundi I. Sam., Dim.. Ib h. de grande classe L'Honoraèle L'Enfer du Jeu m AMBASSADEURS-ALICE COCÉA ■ JE\UNE COLOMBIER CLOTILDE DU MESNIL rue Fontaine TRI. 04- IBERTYS Catherine Le chef-d'œuvre d'Henry BECQUE MAIS N'TE PROMÈNE CAPITAINE PAUL 5. pl. Blonche. - Tri. 87-42 DONC PAS TOUTE NUE ! d'après Alexandre DUMAS I» IIV K R J» ■ ■ de George» FEYDEAU ■ ■ Ë Ts les soirs 20 h. Dimanches Ib h. 3 CiibHi'vt Parisien wige FeuiOère

fiimst que t>ou.« irem vntr : Du 24 au 30 Mars Du 31 Mari au 6 Avril MARCELLE D O R M O Y RENTRÉE à I' A. B* C * de Aubert Palace, 26, boul. des Italiens. Perm. 12 h. 45 à 23 h. .. L'Honorable Catherine L'Honorable Catherine 22, rue de la Trémoille, Balzac, 136. Ch.-Elysêes. Perm. 14 à 23 h Le Camion Blanc Le Camion Blanc LYS GAUTY Berthier, 35, bd Berthier. Sem. 20 h. 30. D.F.: 14 à 23 h Port d'Attache Une Étoile au Soleil Cinéma Champs-Elysées Forces Occultes Forces Occultes présente sa collection TOUT UN PROGRAMME A. B. C. Cinémonde Opéra, 4, Ch.-d'Antm. Perm. 13 à 23 h. OPE : 01-90. L'Auberge de l'Abîme L'Auberge de l'Abîme chaque jour à 15 heures. Clichy Palace, 49, av. de Clichy. 14 à 18.30, 20 à 23 h. Perm. S. D. Forte Tète Chambre 13 Club des Vedettes, 2, r. des Italiens, Perm. de 14 à 23 h La Couronne de Fer L'Enfer du Jeu Delambre (Le), 11, r. Delambre. Perm. 14 à 23 h. DAN. 30-12 Cap au Large Couronne de Fer MARCEL DHORME, BOUFFES PARISIENS Oenfert-Rochereau, 24, pl. Denfert. Odé. 00-11 Jenny jeune Prof L'Appel du Bled Ermitage, 12, Ch.-Elysées. Perm. de 14 à 23 h Secrets L'Appel du Bled 63, av. Victor-Emmanuel III RENÉ DARY Helder (Le), 34, bd des Italiens. Perm, de 13 h. 30 a 23 h Secrets Secrets C. GÉNIA et G. KERJEAN Impérial, 29, boulevard des Italiens. RIC. 72-52. L'Appel du Silence Secrets présente sa collection Lux Bastille, Perm. 14 à 23 h. DID. 79-17 Feu Sacré La Bonne Étoile Lux Rennes, 70, r. de Rennes. Perm. 14 à 23 h. LIT. 62 25 Patricia Le Destin Fabuleux de Désiré Ctary. chaque jour à 15 heures. Marbeuf, 34. rue Marbeuf. BAL. 47-19 Pontcarral Grand Combat Jean-Jacques Marivaux,,15, boulevard des Italiens. RIC. 72-52 Pontcarral Pontcarral Miramar, gare Montparnasse. Perm. 13 h. 40 à 22 h. 45. DAN. 41-02. Sérénade du Souvenir Pontcarral br'MKO,35,av.deFriedland Comédie de ROBERT BOISSY Olympia, bd des Capucines. Permanent Le Comte de Monte-Cristo (l* èp. ) La Croisée des Chemins E. LYNN -:- C. Dl DIER Ordener-Palace, 117, rue de la Chapelle Port d'Attache Le Comte deMonte-Cristo(2* ép. présente sa collection Radio-Cité Opéra, 8, boulevard des Capucines. Opé, 95-48 Andorra Andorra M. PIERRAT et Jean DAX Radio-Cité Bastille, 5, faubourg Saint-Antoine. Dor. 54 40 Croisières Sidérales Le Mariage de Chiffon L'Enfer du Jeu Le Roi S'amuse chaque jour à 15 heures. Tous les soirs (sauf lundi) 20 heures. Régent, 113, av. de Neuilly (Métro Sablonsj L'Appel du Silence Mat. : samedi, dimanche et fête 1 5 h. Zoo-Palace, 275, avenue Daumesnil Patricia Élysées 74-83.

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r\cms la charmante pièce du Michel, Location : Métro ' GARE « Nuit Blanche , de M. Jean Vallée, ? - CHATELET - ? PRO. 52-76 NOUVEAUTÉS Montmnrlr MONTPAMSSF DAN 41-02 l'excellent André Carnège est habillé Un spectacle incomparable g L'AMUSEUR PUBLIC N I Cabaret avec un chic extrême par TOMAS1NI, !*• RestauranRn t le Maître-tailleur du 20 rue Royale- Q** Orchestre Tzigane GEORGIUS L Croisée des Chemins Son pardessus esl remarquable. VALSES de FRANCE dan» ton nouveau tour de chant 94. rue d'Amsterdam Dans ■■ Nuit Blanche ' , au Michel, T | BAUNOl | VIVE PARIS ! MOULIN de la GALETTE la merveilleuse Valentîne Tessier Revue 43 en 2 actes Tous les Dimanches matinée à 15 heures BJMrXAC est chaussée à la perfection par et 35 tableaux avec CAF-CONC SURPRISE GEORGETTE, son bottier habituel LE à la ville comme 6 la scène. ALICE TISSOT Avec les meilleures Vedettes de Paris 1 Une production GERMAIN CHAMPELL ORCHESTRE MARCEL MÉLET FLEUVE AMOUR u Michel, la nouvelle directrice THKATKKdesMATtUKIIVSl A Mlle Parisys' a présenté - Nuit Comédie gaie d"ANDRÉ BIRABEAU # ROYAL-SOUPERS Marcel HFHRAND S. Jean MARCHATI Blanche » dans une mise en scène ex 62, r. Pigalle Tri. 20-43 quise où l'on remarque un canapé rouge .1 K A HI PAQUI Ta 1. loirs 19 h. 3D HPIRDRE des Relâche Lundi. Ma- r-.,r,L et un fauteuil jaune modernes exécutés SVXKT MAIS tinee far 15 h DOULEURS Dîners-Soupers par la Maison BERNARD (21, Foubourg St-Antoine) avec un goût parfait. 20 DERNIERES Nouveau Spectacle de Cabaret

Louis FLEURANT, professeur ou Conservatoire dc lolic coiffure dc style médiéval ins- MONA COYA. « Nancy, de passage dan» la capitale, ust'fêté par ses pirée par « Les Visiteurs du Soir » RERE ». actuellem anciens élèves : sa nièce Suzanne Fleurant, Mlle Bo- au jeune maitre STANKO, 34, rue T A !T B 0 U T 5 0-43 toujours coiffée i gard de l'Opéra-Comique, Georges Rollln et |ean Codot-de-Mauroy. La vedette des ph t0 L vile, par AL DO coiffeurs en vedette. Ph. Dorvyne. Laurent. ° 'd°-