Mercredi, 2 Avril 1862 Deuxième Année. — N° 95. Bureau du Àimuil : rue de la Mairie, 6.

PRIX DES INSERTIONS ON S'ABONNE : ANNONCES, A CnAort, bureau du Journal, 23 centimes la ligne chez À. LAYTOU, imprimeur, RÉCLAMES, ou en lui adressant franco un mandai 80 centimes la ligne. sur la poste. Les Annonces et Avis sont reçus PRIX DE L'ABONNEMENT ■ à , au bureau du Journal, , AVHYHO.K , CANTAL, rue du la Mairie, 6, et se paient CORHËZE, DOauOGNE, LOT-ET-GARONNE d'avance. TARN-ET-GARONNE : •A »fit

L'abonné pour un an au Journal du Lot a SERVICE DES POSTES. CALENDRIER DU LOT DISTRIBUTION. droit a une insertion de 30 lignes d'annonces ou BERN. LEVÉE DE BOÎTE. DÉSIGNATION DES COCRl.v.nS. DAT JOURS. FETE. FOIRES. LUNAISONS. 15 lignes de réclames.—Pour six mois, de 12 oiranol ris Jus lignes d'annonces ou 7 de réclames. Paris, Bordeaux, Toulouse _t le "g P. Q.*e 7 à Oh. 7 h. 30' du matin. 6 Dim.... La Passion. Cette faveur n'est accordée que pour le département. midi ^ 6 h, 30 m. du s. 23' du soir. du m. 7 heures du soir... .(Brives(Gourdon) 7 h @P. L. leU, à 3 h. M. HAVAS, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3, et MM. 7 Lundi. s. Hégésippe. (Montauban, Caussade, Toulon -c 7 h du m'0'îd' O'U/r 7' du soir. LAFFITE-nULLIER et C=. place de la Bourse, no 8, ^Castelnau-Montratier 7 h du m. *"! ! <2 D.Q.le2f,à 6 h, sont seuls chargés, à Paris, de recevoir les annonces . 8 Mardi.. s« Denyse. Lacapelle-Marival. 10 heures du soir... .( (Lalbenque, l'Aveyron).. 12' du mat. pour le Journal du Lot. (Fumel, , Puy-l'Évêque 6 h. 30 m. du s, 9 Mercr.. s. Marcel. Mauroux. © N.L.le 28. à 11 h. l Cazals, St-Géry 36' du soir. L'ABONNEMENT SE PAIE D'AVANCE rèMiAa Ntiii<»-ii J »t \ confédérés se sont enfuis dans la direction de Gol- fausseté de la nouvelle, aboutisse, et que, par Dépêches télégraphiques. Cahors, 2 avril 1862. derborough, brûlant les ponts sur les rivières de Trent suite, disparaissent à tout jamais de ce pays ces (Agence BavasJ. et de Claremont et mettant le feu à Newburn. La perte -HillwJ 09 19 OlllliJ lia irun <>!» i'i sn .i ; barbares exemples. p l«i:ne<|inq fiv iujv wM aob nwi-.i n i ,9yàlldb no* des fédéraux a été de 100 hommes tués et 400 blessés. Turin, 30 mars. La Chambre de New-York a pris une résolution Les nouvelles que nous donne notre corres- BULLETIN Suivant Vltalie, le général La Marmora . aurait tendant à ce que Boston, Philadelphie et New-York déclaré n'avoir pas besoin de renfortS'de troupes pondance de la santé duroiLéopold sont pleine- construisent des vaisseaux cuirassés pour résister au Un rapport concernant le compte rendu des pour réprimer le brigandage. ment rassurantes. Aussi, par suite de cette amé- Merrimac ou d'autres batteries. travaux du Conseil d'Etat, depuis le mois de Le général Garibaldi, arrivé à Parme, y a reçu une lioration, le prince de Brabant, dont on avait New-York, 20 mars. janvier 1852 jusqu'en décembre 1860, vient ovation bruyante. Dans son discours au peuple, il La nouvelle delà capture de l'île n° 10 était pré- annoncé le retourà Bruxelles, continue son voyage dit: Parme, qui m'a déjà fourni de nombreux com- d'être adressé à l'Empereur par S. Exc. M. Ba- maturée. Le combat y continue. Lecommodore Du- dans la Méditerranée. pagnons, m'en fournira beaucoup plus à l'occasion. roche. La longueur de ce document nous en in- immalijlqmoy Wvuoq i-nefe ,9iinuoi nrjiJ-ïûii ûùéi\ pont annonce la prise de Jacksonville et St-Augustin, f Turin, 31 mars. terdit la reproduction; nous sommes borné à dire La cassette impériale turque vient de payer dans la Floride, et du fort Marione. Le 20 mars, quarante brigands ont été vus, à six huit mois d'arriéré de solde à l'armée de Cons- On croit que le gouverneur de la Floride a recom- que l'intérêt qu'il présente est des plus grands, milles de dislance de la plage de Brindisi, s'achemi- mandé l'évacuation complète de la partie orientale et qu'il permet ( ainsi parle le Constitutionnel) tantinople. C'est aux cris de Vive le Sultan / que nant vers la rade pour favoriser un débarquement qui de la Floride par les confédérés. Le bruit court que cette somme a été reçue. On attribue cette gé- devait avoir lieu dans cet endroit. Les troupes les « d'apprécier l'étendue des services que rend M. Yancey, commissaire, a été capturé sur un schoo- poursuivent et la garde nationale surveille la côte. chaque jour à l'Empereur et à la ce Corps néreuse mesure du Sultan, au succès qu'a obtenu, ner qui forçait le blocus. Beauregard, en prenant le Le parti clérical s'efforce d'exciter des troubles illustre, que M. Baroche préside avec tant d'éclat à Londres, l'emprunt ottoman, succès qui a pro- commandement de l'armée de Mississipi, a publié un à Palerme parmi les étudiants ; ses menées ont été duit une vive satisfaction à Constantinople. ordre du jour ainsi conçu : et un zèle si infatigable. » découvertes et déjouées. « Les revers, loin de nous décourager, doivent La frégate YArchimède est partie de Naples pour Le ministère italien vient de se reconstituer. Les nouvelles d'Athènes, venues par Syra, nous encourager à de nouveaux actes de vaillance; le Pirée. MM. Durando, Conforti et Matteuchi font partie annoncent que, à la suite d'une amnistie signée si notre cause et nous-mêmes nous devons triompher, Vienne, 31 mars. de la nouvelle combinaison. M. Rattazi, ministre par le roi Othon, Nauplie s'est rendue. Les chefs nous le ferons avec la protection de Dieu. » L'Empereur doit revenir à Vienne jeudi prochain. New-York, 20 mars. de l'intérieur, conserve la présidence. qui n'avaient pas été amnistiés ont pris la fuite. Berlin, 30 mars. New-Burn, dans la Caroline du Nord, a été cap- La fusion de l'armée méridionale dans l'ar- On mande de Varsovie le 29 : Le journal Dziennok Aucun nouvel engagement n'a eu lieu en turé par Burnside. Les confédérés se sont repliés mée régulière, en Italie, dont les journaux de contient dans son numéro d'aujourd'hui un ordre Amérique entre les fédéraux et les séparatistes. sur Goldesborough, brûlant les ponts des chemins impérial aux termes duquel le code pénal doit être Turin se sont si longtemps occupés, est aujour- L'évacuation du fort Manassas, que l'on avait de fer, ils ont mis le feu à Newburn, mais l'incendie révisé et les lois nouvelles relatives aux crimes d'État d'hui effectuée. L'article 1ER du décret royal qui a été éteint, il avait fait peu de ravages. regardé comme une preuve de l'impuissance des modifiées dans l'esprit des temps modeçnes. Cinquante canons, environ, et trois mille fusils ont la prescrit, porte la dissolution du corps des confédérés à continuer la guerre, prend aujour- M. ScWenker, qui a été condamné à un empri- été pris La perte des fédéraux a été de quatre-vingt- volontaires. Les autres articles indiquent les dis- d'hui l'aspect d'une habile retraite savamment sonnement de quatre mois, a été transféré à Modlin. dix hommes tués,' et quatre cents blessés. L'île positions à prendre pour placer dans les corps M. Wielopolski est arrivé à Varsovie. dirigée par le général Beauregard, dans un but n° 10 n'a pas été prise. Le combat continuait. Sainte- Toulon, 31 mars. de l'armée régulière les officiers que cette mesure purement stratégique. Les journaux de New- Marie et Jacksonville, de la Floride, ont été pris par L'escadre delà Méditerranée rentrera le 12 avril à rend disponibles. La dissolution, toutefois, n'au- York disent que les confédérés s'arrêteront à les fédéraux. Toulon. Six vaisseaux en seront détachés pour se rait lieu qu'en temps de paix, le gouvernement Bippa pour faire face aux ennemis. Les mêmes Londres, 31 mars. rendre à Cherbourg, afin d'escorter l'Empereur lors- Le froment est coté aux prix de lundi dernier. ne voulant pas se priver, en temps de guerre, feuilles annoncent la nomination du général que Sa Majesté ira à Londres, pour y visiter l'expo- L'orge maintient ses prix. L'avoine,qualité inférieure, de l'appui des volontaires. Beauregard comme commandant en chef des sition. a fléchi de six pence. Tandis que la Gazette Je Breslav. dénonce à troupes séparatistes. L'amiral Bouet a été mandé à Paris. La Plata, paquebot des Indes occidentales, est D'après une dépêche d'Alexandrie (Egypte), M. l'Europe l'affreux châtiment infligé a l'imprimeur Le général Mac Clellan vient d'adresser une arrivé avec 1,198,200 dollars. proclamation à l'armée du Potomac. Il annonce Elderade est parti de cette ville, ramenant à Toulon Londres, 31 mars. du Pilote, et ajoute que ce patriote polonnais 700 soldats français venant de Chine. à ses troupes qu'il va les conduire sur un champ Vera-Cruz, 4. — Le président Juarez a ratifié la est mort par suite des coups de fouet qu'il a convention conclue avec les commissaires alliés à de bataille décisif et qu'il leur demandera des New-York, 12 mars. reçus, le journal officiel de Varsovie dément cette Les fédéraux ont occupé Dumfries, sur le Potomac Soledad. Les troupes françaises et espagnoles sont nouvelle et dit que Zamoïski, n'ayant pas été privations et de longues marches. Une partie de inférieur. L'expédition de Burnside a capturé New parties pour Tetuann et Orizaba. Les troupes anglaises battu, n'a cessé de jouir d'une santé parfaite. A la flotte avait descendu le Mississipi. burn dans la Caroline du Nord, après quatre heures de vont se rembarquer pour l'Angleterre. Une partie des 9V1989KJ . 99J00D91 JflC) -,O^cIJO'l SflflJ <:| f»lfn ; . Dieu plaise que l'enquête ordonnée par le gou- A. LAYTOU. combat. Burnside a pris trois batteries avec 46 troupes espagnoles retourne à Cuba. Les renforts français retourneraient sans même débarquer. Des vernement russe pour constater légalement la canons, 3,000 fusils et fait 200 prisonniers; 10,000

— 11 commence à faire frais, dit enfin la jeune fille ; — Folle enfant, avait répondu le comte avec humeur, FEUILLETON DU JOURNAL DU LOT aperçue que le Polonais la considérait d'un œil perçant. crois-tu que de sots bavardages me feront manquer à la — Alexandre ne restera pas longtemps auprès de nous, l'humidité pourrait être nuisible à maman : si nous ren- II/p , du 2 avril 1862. trions ?... promesse que j'ai faite à la mère d'Alexandre, de l'aimer — reprit la comtesse en regardant son mari ; il vient pren- comme un fils? Alexandre lui-même ne se plaindrait-il dre tes conseils sur une affaire importante. Cette proposition fut acceptée, et les dames se retirèrent pas d'une froideur imméritée? Non, Paula , le comte de N' 3. Paula rougit jusqu'aux tempes eu répétant d'une voix de bonne heure; elles avaient besoin de repos toutes les Schlettendorf n'impose sa fille à personne; il n'en est pas légèrement émue : deux, car Paula était plus émue qu'elle ne voulait le pa- réduit là, Dieu merci ! et Alexandre est plus que personne (*) — Une affaire importante? Va-t-il se marier? raître. Une fois à sa chambre , elle soupira ; elle pensait à incapable de nous taxer de vils calculs. D'ailleurs, tu as FAUTE DE CONFIANCE — Je l'ignore, répondit la comtesse en l'observant, car Alexandre et à sa fiancée, sans doute jeune et belle. Elle se reportait mentalement aux jours de son enfance , où seize ans à peine, et le plus sot de tout cela , c'est qu'on siip ln«s .wwJicft ab Haq-»«|j ynjj imm'w ;,„ il n'entre dans aucune explication ; cependant ta supposi- elle avait aimé son cousin d'un attachement naïf, jusqu'au t'ait mis ces idées en tête en t'entretenant de choses dont II tion pourrait bien être juste. une enfant de ton âge ne devrait jamais parler. Et main- — Je le voudrais ! s'écria joyeusement le comte; il aura moment où on l'avait arraché à son bonheur en lui disant: tenant, plus un mot là-dessus. (Suite, ) ma bénédiction s'il a fait un choix raisonnable. Depuis « Alexandre est l'héritier des biens de votre père, qui n'a Mais Paula n'était plus une enfant sous ce rapport. Le des années je lui conseille de prendre une femme, et je ne pas d'enfant mâle, et le comte songe à vous le faire épou- Et, pour prévenir une réponse, il s'empressa d'ajouter : comte avait cependant raison : depuis que ces imprudents sais vraiment pas pourquoi il tarde, car il a vingt-huit ser dès que vous serez en âge de devenir sa femme. » Elle — Je voudrais vraiment bien savoir d'où vient ce re- commérages l'avaient tirée de son heureuse ignorance, ans. Vivre seul, cela devient triste à la longue, n'est-ce s'était mise à réfléchir; sa fierté s'était révoltée, et dès froidissement subit, cette antipathie, allais-je dire, pour elle était contrainte, embarrassée avec Alexandre. Se te- pas, Kielsky? lors chaque témoignage d'affection du comte à son neveu Alexandre. Dans ton enfance, tu te suspendais sans cesse nait-il à l'écart, elle s'en irritait; s'approchait-il ('.'elle avec Et il frappa amicalement sur l'épaule du Polonais. avait produit sur elle une impression pénible. Elle avait a son cou; tu n'étais aussi complaisante, aussi obéissante son ancienne familiarité, elle le repoussait froidement. De — Oh ! oui, je l'éprouve bien vivement ; je vois se flé- craint qu'Alexandre n'y découvrît l'intention de le séduire, envers personne qu'envers lui, au point que j'étais obligé là de fréquentes petites querelles, et Alexandre ne faisait trir l'une après l'autre toutes mes espérances de jeunesse, lui, le riche héritier, et elle en avait un jour causé sérieu- de l'appeler à mon aide contre mon petit démon ; et main- plus à Schlettendorf que des visites assez rares. et cette solitude du cœur m'aigrit le caractère. Mais serait- sement avec son père. tenant que te voilà grande et capable d'apprécier son ma- Aujourd'hui Paula avait dix-huit ans, et elle inspirait un il juste de vouloir lier à mon sort incertain le sort d'une — Ne dira-t-on pas, lui avait-elle demandé, qu'en ac- gnifique caractère, tu montres de l'indifférence pour ton amour ardent et profond à son cousin, qui l'3imait depuis femme aimée? cablant de prévenances le futur seigneur de Schlettendorf, cousin. leur enfance. Mais il ne pouvait le lui avouer tant qu'elle Le comte se tut; la main blanche qui tenait l'ouvrage tu cherches à l'avoir pour gendre? Alexandre lui-même — Je ne suis plus un démon, papa, dit-elle en riant ; ne lui témoignait plus son ancienne affection pour lui. de Marie se mit à trembler, et la comtesse baissa la tête ne le croira-t-il pas? et n'est-il pas blessant pour ta fierté peut-être est-ce pour cette raison qu'il m'tîst moins né- — Demain, dit-elle en soupirant, demain donc je vais pour cacher lès larmes de reproche et d'indignation qui que l'on te prête l'intention de m'attirer de riches préten- cessaire, mais, crois-moi, — et elle devint sérieuse, je apprendre que je le perds pour toujours. Personne ne dira brillaient dans ses yeux, N'avait-il p3s eu en partage un dants? Alexandre, du moins, ne me retirera pas son es- connais sa valeur : il est si haut, si haut au-dessus de plus que j'ai tendu mes filets au riche héritier, et mon amour dévoué, prêt à le suivre dans l'exil et dans le mal- time; je lui prouverai que mon attachement n'avait rien «noi que... qu'il y a une grande distance entre nous, cœur seul me rappellera ce que m'a coûté cette lutte. heur, et n'avait-il pas trahi et foulé aux pieds cet amour? rie commun avec le prestige de ses richesses. O mon père, »jouta-t-elle en reprenant le ton badin, caï elle s'était Elle fut longtemps à s'endormir ; enfin le sommeil sécha Paula aussi se taisait; un certain malaise régnait dans je serais trop profondement affligée qu'il pût jamais me les larmes suspendues à ses longs cils soyeux, il dissipa (') La reproduction est interdite. la petite société. croire guidée par la soif de l'or ! .lioniîjjJaliitHà WIUUJ uti uuiuiai «1 u HUM j JOURNAL DU LOT

Un concours d'animaux gras des espèces négociations commenceraient le Ier avril à Orizaba. L'examen portera sur les matières dont le détail M. le Ministre des finances vient de décider bovine et ovine, aura lieu, à Brives, le 16 avril On s'attend à une solution pacifique. Des garanties suit : qu'à l'avenir les parents des élèves admis à 1° Ecriture 1res—lisible ; prochain, jour de foire du mercredi saint, sur suffisantes pour l'avenir seraient obtenues. Le porteur l'école des arts et métiers auront la faculté de 2° Rédaction correcte ; e champ de Guierle. Les primes sont de 100 des dépêches américaines a été assassiné entre Vera- verser le prix de la pension et du trousseau de 3° Dessin linéaire ; et de 50 fr. Les propriétaires de bœufs de tout Cruz et Mexico. 4° Arithmétique jusques et y compris les pro- ces élèves à la eaissé du receveur général du IH«f l'arrondissement sont admis à concourir. Paris, Ier avril. portions ; département qu'ils habitent et même à celle D'après la Patrie, il est inexact que le général de 5° Notions élémentaires de géométrie, de physique des receveurs particuliers des arrondissements. Goyon doive quitter Rome. et de chimie en ce qui concerne seulement la compo- Celte'nouvelle marche, est-il dit dans la circu- Ministère de l'Intérieur. Madrid, I" avril. sition des piles électriques ; laire qui la prescrit, aura le double avantage Avis. Le Maroc remplira bientôt ses engagements. L'Es- 6° Géographie. dduJilllJ de doiiuer aux parents le moyen de faire eux- DÉPARTEMENT DU CALVADOS. pagne se prépare à évacuer Tétouan. La connaissance de l'une ou de plusieurs des lan- mêmes les versements et dé recevoir immédia- Il sera ouvert, le 28 avril prochain, à la pré- Turin, 31 mars. gues, suivantes : l'allemand, l'anglais, l'espagnol et tement la pièce libératoire. fecture du Calvados, un concours pour l'examen Le ministère est reconstitué. M. Rattazzi a la pré- l'Italien, sera prise en grande considération pour lë les candidats pour les emplois d'agents-voyers sidence du conseil et le portefeuille de l'intérieur; M. classement des candidats. L'Empereur a décidé, le 29 mars, que les mi- qui deviendraient vacants dans le département. Durando, les affaires étrangères; M. Conforti, la jus- Ils seront informés individuellement de leur admis- litaires de la ligne libérables en 1862, actuelle- L'arrêté du préfet contenant le programme tice; M. Mateuci, l'instruction publique. Les autres sion ou non admission à l'examen dix jours au moins ment sous les drapeaux, dans tous les corps de et toutes les conditions du concours est déposé ministres restent en fonction. avant l'époque fixée pour l'ouverture du concours. de l'Intérieur de l'Algérie et de l'Italie, seront à la préfecture du Calvados el au ministère de Le stage des surnuméraires se fera à Paris, l'importance immédiatement renvoyés dans leurs foyers et l'intérieur (bureau de la voirie), où les person- toute exceptionnelle de cette ville offrant plus facilement rayés des contrôles de leurs corps pour être ins- nes qui désireraient concourir pourront en les moyens de s'initier rapidement à tous les détails du Chronique locale. crits sur ceux de la réserve. La même mesure travail de la transmission des dépêches prendre connaissance les mardi, jeudi et sa- I •. [po-i javA'J ,3up

Par arrêté préfectoral du V. avril 1862, présent avis toute la publicité posssible. garde impériale libérables en 1862. UOVIM] fe: ,j .i r .ïttt .■:'',.-> if.:l< les sieurs Devic ( Léon ) et Masbou (Jean- Les hommes libérables en 1862 qui sont en Direction générale des Postes. Adrien), actuellement employés dans le dépar- congé passeront également à la réserve. EXPÉDITION DE CHINE. COLLEGE DE CHALONS-SUR-MARNE. l»»p titiftUHj^yjgï Ml» il«lï«*II?»*»*»#»*J tement de l'Aveyron , le premier eu qualité Extrait du prospectus spécial pour les cours prépa- Sont exceptés : e Le public est prévenu que, par suite de la d'éclusier de 2 classe à l'écluse de Cajnboulan, ratoires aux Ecoles impériales Vétérinaires et 1° Les militaires qui font partie des portions rentrée en France du corps expéditionnaire de le 2:' en qualité d'éclusier de 3" classe a l'é- d'Arts et Métiers annexé au Collège. actives des corps employés au Mexique et en Chine, les correspondances adressées aux trou- cluse, de , sont maintenus avec leur La ville de Châlons-sur-Marne vient de fonder dans Cocbinchine ; emploi et grade au service des mêmes écluses, son Collège, en faveur des élèves qui se préparent à 2° Les militaires proposés pour la retraite ; pes de terre et de mer eu Chine et en Cocbin- dans le département du Lot. ces Ecoles, des bourses et des fractions de bourse 3° Les militaires qui veulent se rengager. chine, expédiées par la voie de Suez, doivent dont la concession sera faite d'après un concours qui -89II0J 9'iJOII Olifi'<.)li gilOil OtJp gûliâ/LIOfl, >s\.\ être affranchies au taux du tarif général, c'est- *rof*wan h oidqhbiilid'f .nolauJl oup -y, è lfiùbtié] aura lieu, chaque année, le second jeudi d'octobre, à-dire à raison de 80 centimes par lettre sim- En vertu d'un décret impérial en date du 27 devant une commission composée : Notre correspondant de nous écrit à la ple 9l Jijjîiraanoi î uiqqr/i (i I mars 1862, les opérations du conseil de révi- Du maire de Chàlons, président ; date du 1er avril : Par la voie du Cap, les lettres simples ne sion relatives à la levée de la classe de 1861, De deux membres du conseil municipal ; Par une coïncidence assez peu commune, cette De deux membres du bureau d'administration du 'paient q(r«'6@ lefeïiiiitiites.iïj'ni£c81 laivnxt commenceront le 22 avril prochain et la réu- année, Gramata eu deux foires tenues le même jour Collège; i •<<— ■— nk; % nion des listes du contingent cantonal, pour . Du directeur de l'Ecole impériale des Arts et Mé- (veille delà mi-carême et 26 mars). La place aux former la liste du contingent départemental, tiers de Chàlons ; bœufs, très-bien fournie, sans pouvoir complètement Un accident, heureusement sans suites fu- sera effectuée le 31 mai prochain. Du principal, du sous-principal et de l'aumônier répondre aux demandes qu'exige la boucherie, a nestes, est arrivé hier, jour de foire, à Cahors. du Collège, ainsi que du professeur de la première procuré à l'agriculture de forts bœufs de travail sur La nommée L. se trouvait sur une charrette ; _____ chaire de mathématiques. un prix élevé. " tout à coup elle veut descendre sans faire arrê- Préfecture du Lot. (Par exception et pour l'année 1862 seulement, un La foire de Beaulieu (Corrèze), du 26 mars, fut premier concours aura lieu le 3 avril prochain, sans ter, elle glisse et se précipite sous les roues. Direction générale des lignes télégraphique!. préjudice de celui du mois d'octobre suivant.) affaiblie, par l'approche de celle de , tenue le Aux cris de la pauvre femme el à ceux de toute Examen pour l'admission de surnuméraires. L'examen portera sur la lecture, l'écriture, l'or- 27. Cette dernière, sans être grande, fut active, mais la foule qui encombrait les boulevards, le che- Un examen pour l'admission des surnuméraires thographe, l'analyse grammaticale et logique, l'arith- révalisée, surpassée même par la foire de l'Hôpital val s'arrêta et la femme L. n'eut aucun mal. dans l'administration des lignes télégraphiques aura métique et les premiers éléments de la géométrie. Saint-Jean (mi-carême), qui fut jadis une des plus Les candidats aux Ecoles vétérinaires feront, en lieu le 19 mai 1862, dans les villes de Paris, Nantes, belles foires du pays, tant pour la vente des bœufs outre, une rédaction sur une question d'histoire et de Dans la nuit du 28 au 29 mars, un vol était Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Strasbourg et fins gras, que pour toute qualité de bétail. Mais à géographie de la France; et les candidats aux Ecoles commis à , au préjudice du sieur S..., Lille. l'époque actuelle, elle perd un peu chaque année, d'arts et métiers, une copie de dessin linéaire. voyageur en mercerie. Voici dans quelles cir- Les candidats devront se faire inscrire à la préfec- Seront admis à concourir tous les jeunes gens nés de son antique renommée ; deux causes principales constances : Ce voyageur s'arrêtait vendredi ture du département où ils résident et produire les en France, à quelque département qu'ils appartien- y contribuent : le voisinage des foires de Vayrac, et er soir à YHôlel du Cheval blanc; il laissait sa pièces ci-aprés : nent, pourvu qu'ils soient âgés, au 1 octobre de le mauvais état des voies de communications. l'année précédant le concours : voiture à la porte. Vers Irois heures du matin, 1° Demande indiquant la ville dans laquelle ils Ces diverses foires, tenues dans un périmètre assez De 12 ans au moins, de 15 ans au plus, pour les comme il se préparait à quitter l'hôtel, le sieur désirent concourir ; restraint, ne donnèrent à la vente du bétail de la foire écoles d'arts et métiers; S... s'aperçut que la toile qui couvrait la vache 2° Acte de naissance dûment légalisé ; De 14 ans au moins, de 17 ans au plus, pour les de Souillac, tenue le 28, qu'un cours un peu faible de sa voilure était soulevée, et il constata la 3° Certificat de bonnes vie et mœurs légalisé ; écoles vétérinaires. penchant sur la baisse On eût dit que tout mouve disparition d'une caisse contenant des fleurs ; • 4° Certificat constatant la libération définitive du Les pièces à produire sont : une copie authentique ments était épuisé quand s'est lenue la foire de Vayrac service militaire, pour les candidats qui, en raison de son acte de naissance, et un certificat de bonne 1er avril; foire nouvelle, tenue presque immédiate d'une autre caisse remplie de bordure alpaga conduite délivré par le chef de l'établissement dans de leur âge, devront avoir satisfait à la loi sur le re- ment après plusieurs foires'importantes qui, malgré couleur et de soulaches laine, couleur. Son lequel le candidat a fait ses dernières études. Ces crutement de l'armée ; carton à chapeau avait également été dévalisé; pièces doivent être adressées franco à M. MARIE, ces deux circonstances, a donné lieu à bien d'affaires le voleur s'était emparé des faux-cols, des 5° Diplômes constatant les grades universitaires principal du Collège. — Plusieurs atteliers du chemin de fer sur les qUe les candidats auraient obtenus. N À. Avec l'approbation et l'agrémenlde LL. Exc. communes de Floirac et St-Dènis, ont été momenta cols-cravates, des foulards et d'une chaîne de Dans le département de la Seine, l'inscription et MM. les ministres de l'agriculture, du commerce et nément suspendus ; 'plusieurs bruits contradictoires montre qui s'y trouvaient. , na'op uâli ii&i le dépôt des pièces auront lieu à la direction des des travaux publics, et de l'instruction publique et des circulent à cet égard. Le commis voyageur s'empressa d'avertir de cultes, un tiers de ces bourses est spécialement ré- lignes télégraphiques (bureau du personnel), rue de — On travaille activement à la construction d'un ce fait la police; el il quitta Gramat pour se servé : 1° pour les candidats'fils de vétérinaires ou pont en fonte sur la Dordogne, la plus grande partie Grenelle-Saint-Germain, n° 100. d'autres fonctionnaires ressortissant à son ministère ; rendre à Cahors. C'est dans celte ville que le des matériaux est sur place. Les demandes faites avant la publication du pré- 2° pour les fils de cultivateurs ayant obtenu un prix voleur a été découvert ce matin , encore pos- JASSAN, cultivateur. sent avis devront être renouvelées. ou une mention honorable dans les concours géné- sesseur des objets volés. Cet individu a fait des raux, régionaux ou dans ceux des sociétés et des Les registres d'inscription ouverts dans les préfec- Les récoltes, qui se présentaient d'ailleurs aveux complets et a été aussitôt conduit àija comices agricoles; 3° enfin et seulement à partir du tures et à Paris seront clos le 1o avril courant, à maison d de notre ville. second concours de. celte année, pour les fils d'insti- sous le plus riant aspect, sont vivifiées depuis 'arrêt quatre heures du soir, i tuteurs ou d'autres fonctionnaires appartenant au quelques jours, par une pluie douce et bien Pour être admis à concourir, les candidats devront service de l'instruction publique, ainsi que des élèves faisante. L'année s'annonce féconde et abon- CAISSE D'EPARGNE DE CAHORS. être âgés de dix-huit ans au moins et de vingt-huit qui auront déjà suivi pendant un an le cours du col- dante en productions de toute espèce. Espérons Séance du 30 mars 1862. ans au plus. Cette limite d'âge est reculée jusqu'à lège, avec ou sans fraction de bourse. que la Lune rousse, tant redoutée , préservera 24 Versements dont 1 nouveaux... .. 2,168 ' » trente ans pour les aspirants qui compteraient sept Cahors, le 2 avril 1862. Le préfet du Lot, l'année 1862 de ses ravages traditionnels. 9 Remboursements dont 3 pour solde. 1,622 27 ans de services effectifs dans l'armée ou dans l'en- MONTOIS. seignement.

— Vraiment? répondit-elle avec amertume , vous êtes — Vous vous échauffez inutilement, ma chère ; reprit — Mais, mon enfant, avec une société si nombreuse et la rougeur brûlante de ses joues, et sur ses lèvres se des- bien bon, monsieur le comte, de me féliciter d'un bonheur froidement Kielsky. Croyez-vous sérieusement qu'un si charmante, tu peux bien te passer de M. le comte, qui sina un sourire triomphant comme celui de l'amour heu- que je n'ai pas mérité, j'en conviens! homme de bon ton commettra une indiscrétion pour un s'est déjà promené ce matin et ne désirerait peut-être pas reux. Paula rêvait-elle d'Alexandre? — Toujours de la rancune ! Mon Dieu, comment pou- rien, pour une bagatelle comme un baiser refusé? Oh ! recommencer. •As •JUIWJ al , dim'l ; nott î sèliflipiini -luaMoiî aiici'u ,., vez-vous me haïr avec tant de persistance pour une folie non pas ; ce serait aussi contraire à la raison qu'à la ga Paula la regarda avec surprise et le comte d'un air de Lorsque Paula parut au déjeûner le lendemain, «lie était de jeunesse? Ne réfléchissez-vous donc pas qu'il y a entre lenterie. Pour motiver, pour excuser une indiscrétion, il reproche. Marie sentait elle-même la faiblesse et l'étran- si calme et si gaie qu'il eût été impossible de deviner ses nous des liens plus forts que la rsnpune et la haine? faut un cas tout spécial. Ecoutez-moi tranquillement. Je geté de son objection ; mais tout moyen de retenir Kielsky angoisses de la nuit. Malgré son vif désir de savoir à — "Y avez-vous jamais pensé, vous, avant aujourd'hui? |e répète, jê m? réjouis de tout cœur de votre bonheur lui était bon, parce qu'elle voulait le prévenir que Piaula quelle heure on attendait Alexandre, elle se garda d'ame- Non, jamais, et cet oubli a rompu nos liens et enseveli un imprévu, mais je le trquye si djgne d'envie que VQUS ne n'aurait que tl'ôS'peu de fortune, pensant que cela l'empê- ner la conversation sur ce chapitre. Elle n'en pensait pas passé affreux, dont je me repens chaque jour, afin de ne m'en voudrez pas d'aspirer à mon tour au port sûr que cherait de faire une déclaration à sa belle-fille. moins à lui ; elle désirait lui plaire, elle en avait le droit pas oublier que je suis indigne de mon sort actuel. Mais vous avez atteint, et de songer très-séneusement à devenir Cependant Paula persista. maintenant qu'elle était convaincue qu'il appartenait à une vous n'ayez aucun droit sur le triste bonheur qui me reste. votre gendre. Pour cela, je n'ai pas besoin, je m'en flatte, « Au contraire, dit-elle, il faut précisément que la pré- autre. — Il est devenu mien au prix de larmes que n'ont séchées de votre secours, mais seulement de votre neutralité ; une sence de M. le comte me rappelle à la réalité, si cette — Il ne pourra plus, se disait-elle, m'attribuer d'inten- ni une rmin aimante ni des p»role«s affectueuses. Aussi, déclaration de guerre de votre part constituerait, je vous société trop poétique venait à me le faire oublier ; car il tion égoïste; je vais donc me parer pour lui, et lui laisser monsieur le comte, vous prierai-je de ne vous occuper ni 0i) avertis, ce cas particulier où une indiscrétion devient importe que je ne m'abandonne pas à mes dispositions à lire de nouveau sur mon visage tous ces sentiments que la rêverie. i ".jt du passé ni du présent, et de me laisser l'orgueil d'être nécessaire. Et vous ne me forcerez point à la commettre. j'ai si longtemps dissimulés, refoulés au fond de mon cœur. pour vous une étrangère, Si vous saviez combien il est pénible de se voir contraint — Oh ! rêvez à votre aise ; je veillerai sur vous, c'est Immédiatement après le déjeûner, le comte était sorti ; — Femme! femme! que tu es belle dans ton courroux! à payer d'ingratitude une jolie femme! » un soin digne d'envie, dit le Polonais en lui offrant le grand amateur d'agriculture , il avait bien des choses à s'écria-t-il avec feu en essayant de la saisir dans ses bras, Marie était devenue toute pâle. tt03 oomëfii JiJ-wi nom Jiinti» sbie uofti i: v>\ym»'l il» visiter après une absence de six semaines. mais elle s'en arracha avec indignation, et le toisa d'un a Etes-vous sûr de l'amour de Paula ? demanda-t-elle. Marie les regarda par la fenêtre jusqu'à ce que les épais Bientôt elle quitta à son tour la salle à manger, laissant regard d'indicible mépris. — Je le crois ; madame la comtesse, ajouta-t-il d'un massifs ne lui permissent plus de les voir. liiist seuls en présence la comtesse et le Polonais. Ceux-ci de- — Vous êtes dans l'erreur, monsieur le comte. Vous ton moqueur, vous acquerriez, par mon mariage avec Les suivrait-elle" sous un prétexte quelconque? Elle meurèrent un moment muets, puis Kielsky s'avança avec m'avez vue faible, mais je ne suis pas perverse, je suis au elle, des droits à un respect assez grand, sans aucun était encore indécise, lorsqu'on annonça le baron de lenteur vers Marie. Quand elle le vit approcher, elle vou- moins une femme Adèle. J'aime mon mari, je l'aime de doute, pour me tenir à distance, malgré vos charmes, Schlettendorf. Au même instant parut un homme de bplle lut pousser un cri et fuir comme devant un danger immi- toutes les forces de mon âme malgré mon profond abais- car un homme à l'habitude de respecter sa belle-mère. stature, cheveux blonds légèrement bouclés, œil blëu, nent, mais la voix lui manqua et elle ne put bouger. sement, et je suis aimée de lui parce qu'il me croit pure, Marie allait répondre, lorsque Paula ouvrit la porte et front large, air d'intelligence et d'énergie. — Marie..., dit-il à voix basse avec un accent pas- — à ces mots sa voix s'affaiblit.—Divulguez-lui ma faute, avança la tête dans la pièce, en disant : ôn ,*t)ri'.» ' j-»;r?.-ih •itwe'ni m:i: 6 / li'np .. .aiip k'Kl: sionné , en lui tendant une main où elle ne mit la sienne et il me repoussera , et alors , monsieur le comte , vous G. RAIMUND. « Voulez-vous m'accompagner au parc, comte Kielsky? qu'avec une répugnance visible; Marie, c'est donc ainsi aurez le droit de m'outrager. Mais, tant que je porte son Il fait si beau que j'éprouve le besoin do voir le ciel, les * que je vous retrouve : belle, honorée, heureuse en ménage ! nom, je réclame le respect que vousdevez, non pas à Marie, fleurs et le soleil, et d'entendre le chant des oiseaux. [La suitt au prochain numéro.) Je vous en félicite de tout mon cœur. mais à la femme du comte Schlettendorf. JOURNAL DU LOT

ne, mais non moins beaux seront les résultats, parce TAXE DU PAIN.—10 décembre 1861. indices d'invasions qui ne trompent jamais un des causes à décider. C'est dans ces consistoires pu- blics qu'on plaidera la sainteté des bienheureux qui que ceux qui souffrent ne sont pas moins nombreux. 1" qualité 43 c, 2B qualité 40 c, 3e qualité 36 c. œil exercé, el qui sont : l'aspectalangui du cep, vont être canonisés et qu'on accueillera officiellement Nous partagerons avec vous le pain quotidien, nous ./ i:i'JTII)i'J^ TA/À'/Sf le temps d'arrêt dans la végétation, la décolo- souffrirons ensemble, mais nous vaincrons ensemble, TAXE DE LA VIANDE. — 12 mars 1862. les instances-des postulateurs. le Pape clora la réunion ration des pampres, des pousses nouvelles el et nous ouvrirons au monde entier une ère nouvelle f e e f e en disant qu'avant d'en venir à un acte de la plus Bœuf; I" catégorie, 1 15 ; 2 catégorie, 1 05 . du fruit. Taureau ou Vache : 1re catég., 95e; 2° catég., 85e haute gravité, il veut consulter les cardinaux et les de rédemption. G. GARIBALM. Avec les précautions que nous venons d'in- Veau: 1re catégorie, 1f 30e ; 2e catégorie, 1f 20e. prélats réunis autour de lui. Milan, 24 mars. r f e e diquer et qui sont d'une pratique facile et peu „„, . H-i Mouton : 1 * catégorie, 1 25 ; 2 catégorie V 15. Puis on tiendra plusieurs consistoires semi-publics -coûteuse , non-seulement on rétablira une où seront débattus les actes de la prochaine canoni- AUTRICHE. La foire d'hier,favorisée par un beau temps, vigne menacée de destruction, mais on lui I '.ii I,„,,,„,,H sation. On mande de Venise, 21 mars : Lors de la revue a été magnifique. Les marchés aux blés regor- donnera une vigueur et une puissance de pro- Chaque cardinal, chaque évêque, consulté à son que l'Empereur a passée à Vicence, le 17 mars, des geaient de grains ; on ne comptait pas moins duction qu'elle n'avait jamais eues. On peut tour, y donnera son avis d'une manière verbale, et troupes modenaises, il a fait sortir des rangs les offi- de 700 paires de bœufs sur toute la longueur essayer, mais au moins qu'on essaye. l'on constatera s'il n'y a point d'opposition de leur 1 !l,, 0< 6 KlIfiU wip 'JS , i'jni L'Empereur a passé en revue hier, à une brillantes draperies; elle resplendit de lumières et de I clique Hlo* -B)10iU9 »«l Départements. heure de l'après-midi, dans la cour du pa- RELGIQUE. lustres, et sa nef est coupée par des médaillons peints, lais des Tuileries et sur la place du Carroussel, Tarn-el-Garonne. — Par ordonnance de distribués avec art et représentant les miracles opérés La santé du roi Léopold, qui avait causé de sé- les corps de la garde impériale qui tiennent M. le premier président delà cour impériale par les bienheureux qu'on va canoniser. rieuses inquiétudes, s'est sensiblement améliorée. garnison à Paris et forment la '2e division de Toulouse, la session des assises du dépar- A dix heures du matin, au milieu d'une double Toutefois, son état ayant nécessité une opération qu d'infanterie. tement dé Tarn-et-Garonne, pourle 2e1 trimestre haie de troupes, descend, sur deux rangs, de la cha- pouvait avoir des suites graves, le duc de Brabant, 1862, s'ouvrira à Montauban, mardi 18 juin — Mardi soir a eu lieu aux Tuileries le pelle Sixtine, une longue procession, composée de sur une dépêche télégraphique, a suspendu, dit-on, prochain. dernier grand concert de la saison. Demain tout le clergé séculier et régulier de Rome : religieux son voyage d'Alicante, et s'est embarqué à Cadix M. le conseiller de Guer deBoisjolin, nom- jeudi aura lieu égalemenl la dernière récep- et prêtres tiennent tous un cierge allumé à la main. pour retourner en Belgique, où il est attendu d'un mé par le garde-des-sceaux pour présider les tion des hauls dignitaires et hauts fonction- Puis, viennent les étendards peints des saints ou des moment à l'autre. naires. martyrs qu'on va élever sur les autels. Toutes les assises, sera assisté de MM. Teulières et Tau- -!id:i--\>i un fisbiMifii» no l'Jà.eàSoBèd, asl - uuo! « 'om fil ab.èiuwww&yiJzuUiÀoii autorités romaines, ecclésiastiques et civiles, la cha- piac, juges au tribunal de première instance. Li Lorpn s Législatif se réunit hier dans PORTUGAL. pelle papale, la prélature et les officiers de la cour {Courrier de Tarn-et-Garonne.\ dans ses bureaux, pour l'examen du budget Nous apprenons qu'à Castello Branco, en Portu- du Pape, précèdent Sa Sainteté, qui s'avance sous un ordinaire et extraordinaire de 1863. gal, il y a eu une manifestation politique contre le Tarn. — La foire d'AIbi de mercredi der- baldaquin, revêlue de ses plus beaux habits pontifi- cabinet, sur différents points de la ville; il s'était for- nier avait attiré une foule nombreuse sur les — M. le marquis de Lavalelte a élé reçu caux et tenant aussi un cierge à la main. mé des groupes qui criaient : A bas les ministres ! divers marchés, mais elle a été cependant hier matin, en audience particulière par l'Em- La procession traverse la double colonnade de — contrariée par le vent d'autan qui soufflait avec pereur. On dit que l'honorable ambassadeur Saint-Pierre, ornée comme pour la Fête-Dieu, et une violence extrême et rendait les affaires apporte à Paris des renseignements de la plus gagne lentement sous les voûtes de la basilique vati- ANGLETERRE. difficiles au milieu des tourbillons de poussière. haute gravité sur le prochain concile auquel cane La presse anglaise se montre singulièrement émue •Le marché aux grains contenait sur place sont conviés les membres de 1 episcopat de tous Une fois arrivé à Saint-Pierre, le Pape descend de des faits qui viennent de se passer dans les eaux de 1,632 hectolitres de blé; 700 environ sont les points du monde. la fedia gestatoria, adore le Saint-Sacrement, monte Norfolk : restés invendus faute d'acheteurs. Le prix — M. Carutli, ancien secrétaire général du sur son trône et reçoit l'obédience de tous les cardi- * « La destruction du Cumberiand et du Congress, moyen est fixé par les mercuriales officielles baron Bicasoli, est arrivé à Paris se rendant naux , patriarches, archevêques et'évêques qui se dit entre autres le Daily Telegraph, nous prouve que a 26 fr. 92 c; — c'est une baisse de 34 c. à La Haye pour y occuper le poste de repré- pressent dans le sanctuaire. nous devons nous hâter de compléter notre marine Les étendards des saints dont nous venons de par- sur le prix du marché antérieur. senlant du roi d'Italie. cuirassée ; nous ne pouvons, en effet, abandonner M * (Journal du Tarn.) ler sont déposés autour du trône du Saint-Père, et l'empire de la mer, et le petit Monitor nous avertit fO « «. «, M ?<' . Ml -mon k\f l — S. Em. le cardinal archevêque de Paris a Pour la chronique départementale, A LAYTOU. au-dessus de sa tête, l'on voit briller, entouré de mille que cet empire appartiendra dans l'avenir à celui qui -.*•••'■•< *' * vo \C* .. lofc'jiT 0u afioiieptltlr * fait exposer dans son palais archiépiscopal de la - lumières, un tableau représentant la fête du jour (la aura les meilleurs vaisseaux cuirassés. » rue de Grenelle-Saint-Germain, le splendide II .'nl!i:t) u/ ftGV'Éft mp e'ftfrt ol 'inoq Jiuxuoii > Les vignes atteintes de l'oïdium.' Pentecôte ou la Trinité, etc.). reliquaire commandé par la cathédrale de Paris, Le cardinal-procureur de la canonisation, accom- tvatt èàà fîbuo! On nous demande si les vignes qui ont été AMÉRIQUE pour recevoir les clous et le bois de la sainte pagné d'un avocat eonsislorial, s'avance en ce mo- 1) ïl li ! lodfij oh atteintes de l'oïdium réclament des soins par- D'après les journaux de NewYork, l'armée des croix, rapportés de la Palestine par Saint-Louis, ment vers le Pape et lui adresse les trois instances ticuhers. confédérés n'a quitté ses positions du Potomac qu'en en 1254. Ce reliquaire, véritable chef-d'œuvre d'usage pour que Sa Sainteté veuille bien procéder à , La question est toute d'à-propos, et nous très-bon ordre, Le général Beauregard, après avoir de l'orfèvrerie moderne, va partir dans quelques la canonisation. nous empressons d'y répondre. ~ évacué Manassas et New-Madrid, doit, assure-t-on, jours pour l'Exposition universelle de Londres. A la première instance, le Saint-Père répond, par Une vigne qui a été oïdiée es>, plus qu'une s'arrêter à Ripa pour attendre l'ennemi et accepter la la bouche d'un de ses secrétaires, que, dans une af- 1 ■— L'ambassade japonaise va quitter Malte. bataille. autre accessible à la contagion, soit que les faire de cette importance, il faut s'aider de la prière, Elle est attendue à Marseille. M. le ministre Pour extrait : A. LAVTOD. spirules cryplogamiques persistent d'uneannéeà et, aussitôt, descendant du trône, il entonne les lita- l'autre, soit que le fléau, à son passage, ait fail des affaires étrangères, envoie M. le marquis de Trévise, secrétaire d'ambassade, au-devant nies des Saints. pénétrer dans le cep des principes malfaisants. A la seconde instance, le Pape fait répondre qu'il des dignitaires japonais. On se rappelle que ik' oh gfiâi Variétés flirt! Toujours.esl-il que celle vigne a un aspect faut avant tout invoquer les lumières du Saint-Esprit, M. de Trévise a fait partie de la mission, à la Traduction du Séries et acta Episcoporum de chélif qui dénote une aliénation profonde ; elle et s'agenouillant de nouveau, il commence le chant tête de laquelle se trouvait M. le baron Gros Lacroix, par M. Albouys, ancien magistral. est sujette a la coulure comme toul sujet du Veni Creator. lorsqu'il visita le Japon. (Suite). appauvri, el si l'oïdium éclate, c'est elle qui, A la troisième instance, le secrétaire du Pape re- Les envoyés japonais viendront directement non fi(ï .8^'!*ioHàii)S Himaniduloff JôHiaid Jo^iol la première, est frappée. Puis, si le sinistre se pond que Sa Sainteté va prononcer son décret défi- La légende de la consécration de l'abbaye à Paris. Des logements leur sont préparés à répèle Irois ou quatre années de suite, comme nitif, et alors, l'avocat consistorial qui accompagne le de Figeacest la plus curieuse; elle est appuyée l'hôtel du Louvre; dans la partie de ce magni- cela s'est vu dans les contrées où on s'obsti- cardinal-procureur, remercie le Saint-Père au nom de chartes qui en garantissent l'authenticilé ; fique hôtel, appelée le quartier royal. L'am- nait à ne pas recourir au soufre, ce sera toul de ce prélat, tandis que le cardinal lui-même va bai nous allons donner un fragment de celle qui bassade se compose de trois envoyés extraor- un vignoble à arracher, car, sur mille pieds séria main et les genoux du Pape. se trouve dans les archives du monastère de dinaires ministres plénipotentiaires, de deux jeunes et vigoureux, c'est à peine si on en L'avocat consistorial prie alors les proto-notaire Figeac, sur sa fondation : trouvera quelques douzaines en état dè pro- secrétaires d'ambassade, de 22 officiers ou apostoliques de vouloir produire le décret qu'on vient « Le cours de la moitié de la nuit était presque duire. ou interprètes, el de onze domestiques, Leurs d'annoncer, lecture en est donnée à haute voix. » achevé, lorsque N. S. J.-C, entouré de chœurs Quand une vigne a été oïdiée, et plus de Excellences doivent rester un mois à Paris; A peine le décret est-il lu, que le Pape entonne le » d'anges, chantant d'une voix harmonieuse des elles se rendront ensuite à Londres pour assister Te Deum, que les chantres de la chapelle papale con- fois elle l'aura été, plus de soins elle exigera, » hymnes et des cantiques, entra dans la nouvelle à l'inauguration de l'Exposition universelle. tinuent. La foule se prosterne, le canon gronde autour il faui, dès le mois de février ou de mars au » église. Ces chants furent entendus par le pontife de Saint-Pierre et fait tressaillir la basilique : le fort plus tard, et lors du premier binage, déposer — Les plaidoiries de l'affaire Mirés ont com- » (Etienne) et par le roi (Pépin) et par un grand nom- Saint-Ange tire aussi des salves d'artillerie; toutes les au piéri de chaque cep deux grammes environ mencé, lundi devant la Cour impétiale de » bre de personnes qui n'ont point craint de rendre cloches de Rome sonnent durant une heure. •j« sulfate de fer pulvérisé ; à défaut de sulfate, Douai; elles occuperont, dit-on, quatre au- » témoignage du miracle. Cependant notre divin Le Te Deum est suivi de l'invocation officielle des de la cendre de sà!.nien,s 00 (,e marcs; en»"' diences. » Sauveur daigna consacrer lui-même l'église de Pour extrait : A. LAYTOU. nouveaux saints, et le Pape donne une première bé- a défaut de cendre, des sarmenls hachés et » Figeac; il imprima le signe de la croix sur les au- nédiction. » tels et sur les murailles, il les oignit d'un chrême pilés, et des marcs eu nature. Seulement, dans Puis une grand'messe est chantée par Sa Sainteté : ce dernier^cas, il faut pratiquer l'opération dès » céleste, et leur donna la consécration. Lorsque le J Nouvelles Étrangères. après l'évangile, le Saint-Père prononce le panégy- » pape et le roi se rendirent à l'église que l'on devait le premier, mois de décembre ou de janvier. iu*n rique des bienheureux qu'il vient de canoniser. | ITALIE. » consacrer, dès l'entrée, une épaisse nuée les presse L'emploi, du sulfate de fer développe une A l'offertoire, des cardinaux s'avançant trois à Nous recevons de notre correspondant de Rome, » de toutes parts (car la gloire du seigneur avait en- énergie de végétation et de fructification vrai- trois, suivis des postulateurs des causes et des parents dit le Journal de Toulouse, de curieux détails sur les » tièrement rempli, sous la forme d'une nuée, la mai- menl mé-rveilleuse, et on pourra s'en assurer dés nouveaux saints, présentent au Pape des obla- cérémonies de la prochaine canonisation des bienheu- » son de Dieu). Enfin, après un grand nombre de en appliquant ce procédé à quelques ceps, tions de cierges, de pain et de vin. reux martyrs du Japon. Voici le résumé de sa lettre, » prières ferventes, les portes s'étaient complètement qu'on marquera comme des sujets de com- La messe terminée, le Pape donne une bénédiction datée du 22 mars ; » ouvertes, l'entrée fut permise au souverain pontife paraison. solennelle du haut du balcon de Saint-Pierre, puis se La santé du Saint-Père, qui semblait s'être promp- » et à ceux qui l'accompagnaient. Lorsqu'ils furent Mais ce n'est pas,là le seul traitement que retire dans ses appartements. tement remise, laisse encore à désirer. Vendredi le » entrés dans l'église, ils reconnurent la présence de réclame une vigne qui a élé ravagée par Le soir, la coupole, la façade et les portiques de la Pape n'a pu descendre à Saint-Pierre pour y faire » la Divinité par une odeur céleste répandue partout; l'oïdium. basilique valicane sont brillamment illuminés. la prière en usage tous les vendredis de carême. » s'approchant des autels, ils virent la croix du sei- Il faudra encore lors de la pousse, pratiquer C. Lefèvre. On ne parle plus guère que de la canonisation v gneur imprimée sur les murailles et sur les tables, un pinçage général et sans exception, c'est- prochaine et du concile qui se tiendra à cette occa- » et les traces de la liqueur sacrée avec laquelle l'onc- à-dire pincer tous les jeunes rameaux au-des- Voici l'adresse de Garibaldi aux prêtres lombards : sion. » tion avait été faite. » sus de la sixième feuille, ce qui sera un excel- •»«>.,,.Auxprêtres lombards, ,. De nombreux ouvriers sont déjà occupés aux pré- Suivent les détails des privilèges accordés lent moyen de prévenir la coulure. Ce n'est pas seulement le gouvernement qui vous paratifs de la solennité, qui aura lieu le 8 juin; une à cette occasion à l'église de Figeac, el des Puis on complétera la transformation, nous partie de la colonnade de Saint-Pierre leur sert d'ate- appuiera, qui vous bénira dans votre mission répara- précieuses reliques qui lui furent envoyées par pourrions presque dire,, la résurrection d'une lier. trice, mais la nation tout entière. En avant donc!... ie pape et le roi. vigne infectée, et on la préservera d'atteintes On s'attend à voir paraître bientôt un édit du car- Prêtez votre concours aux aspirations saintes de Sous le rapport historique, on peut voir ' nouvelles ' en la soufrant légèrement quinze dinal-vicaire, prescrivant des prières publiques, re- l'Italie, et jetez-vous dans l'arène de l'émancipation l'érection de Montauban en cilé sous la dépen- jours a va ni la Heur et sans attendre aucun commandant des jeûnes, etc. du peuple avec la généreuse résolution des anciens dance de l'évêcbé de Cahors, le serment de '-symptôme d'apparition du fléau qui. cessera Dès qu'un nombre suffisant d'évêques sera arrivé chrétiens. fidélité prêté par Raymond , vicomte de Tu- d'être redoutable. Il sera loisible ensuite d'al- à Rome, le Pape tiendra avec eux et le sacré-collége Plus ardue que celle que nous avons à parcourir renne, comme vassal de l'évêque Géraud , le tendre pour.renouveler le soufrage, certains deux consistoires publics au moins, suivant le nombre fui la carrière des anciens apôtres de l'égalité humai- uof iiutio'. Ë JuoJ Jiu mqui^j afidvc raùuu aop laiinom znof JOURNAL DU LOT ÉMIMÉMMaiaM

peu (le crédit que les erreurs des Albigeois velle charte , par laquelle il étend à ses rir el soulager les mendiants et les pauvres 1IULLET1M COHWEHIUL. vovageuis, avait été presque entièrement dé- trouvèrent dans notre pays, le pèlerinage dé « chers chancelier, recteur, maîtres, docteurs, licen- VINS ET SPIRITUEUX. Simon de Monfort à , son passage » ciés, bacheliers, étudiants, elles autres suppôts truit par les guerres et d'autres fléaux ; cet édi- t £ô«i «isnij,* — .ad'IAI'/ AJ 3r*.3/>T Spiritueux. — Nous avons fait connaître exacte- h Cahors, le litre de comte de Cahors donné à » de sa chère fille l'université de Cahors, les privi- fice était devenu un repaire de brigands. Par » lèges jusque là réservés à l'athénée de Paris, et de ment la situation de cette marchandise. Elle est des actes publics faits et signés le 8 octobre Guillaume de Cardailhac par Philippe-Auguste, » plus il affranchit tous les biens, même ceux qui calme; mais en réalité il y a, comme nous l'avons ce titre confirmé par Louis VIII, l'évoque » écherront à titre de patrimoine aux professeurs de 142!), cet hôpital fui rétabli el confié aux soins signalé, des tentatives de réaction de la part des dé- Géraud IV assistant à ses derniers moments » l'académie, de toute contribution à quel titre qu'elle des religieux de Notre-Dame delà Merci. tenteurs, qui ne peuvent se décider à subir indéfini- Raymond de Toulouse et recevant son abjura- » soit établie. » Louis d'Albrel , de l'illustre famille dont ment des cours qui ne leur laissent pas de rémunéra- tion. Dans la Charente, le mieux qui avait été signalé tion en présence de plusieurs de ses collègues Cette charte, des plus détaillées, est un des descendit Henri IV, gouverna le siège de Ca- dans les derniers temps ne paraît pas continuer. el autres grands personnages, les comtes et les monuments les plus honorables pour notre hors, et fui revêtu de la pourpre romaine le Vins. — Les vins nouveaux ont une vente assez citoyens de la commune de Cahors fidèles à célèbre université. dernier jour de février 1461. Son éloge est facile à Paris et dans le rayon ; on doit en attribuer leur religion et abhorrant l'hérésie, se donnant Mais nous voici arrivé à une époque bien remarquable : la cause au retour du beau temps,. Les prix sont sta- tionnâmes à Bercy et à l'Entrepôt; mais il y a tendance au roi de France Louis IX pour conserver in- désastreuse pour notre histoire. La bataille de « Il était chéri de tout le collège des cardinaux et tacte la foi de leurs pères, le droit de battre Poitiers esl perdue par le roi Jean : l'Aquitaine, à la baisse dans quelques vignobles du centre et des » de toule la cour, en sorte qu'on l'appelait l'amour bords de la Loire. La récolte de 1861, sans avoir été monnaie, dont jouissaient nos évéques, etc. le Périgord , Se Quercy sont abandonnés aux » et les délices de la ville ; car chez lui la noblesse plus qu'ordinaire, laissera celte année des excédants, Dans ces mêmes temps, les frères prêcheurs? Anglais. » du sang luttait avec la candeur de son âme ; il était le commerce d'exportation ayant pris nos vins dans sonl appelés dans le diocèse. Un peu plus » plein de religion et de modestie ; il ne sortait jamais une moins grande proportion que l'an dernier, ce qui « Les cadurciens gémirent sur la dureté des cir- » de sa bouche une parole arrogante ou malhonnête; lard, en 1273, les Carmes y sonl aussi attirés » constances qui les séparaient de leur roi légitime est démontré par le tableau comparatif des exporta- » et en mourant, il fut suivi d'un regret universel. » tions des deux années 1861-1862. (Temps.) par l'évêque Barthélémy, d'heureuse mémoire, » el les livraient à un étranger. Ils se virent avec » douleur forcés de renoncer à l'espoir de voir réta- Alexandre Farnèse (1554) illustra aussi le dont l'éloge, malgré sa brièveté, fait bien con- FOIRE DE CAHOKS. » blir les choses en faveur d'un roi pour lequel ils siège de Cahors par ses talents et ses vertus; naître le mérite. Voici les termes du nécrologe » auraient volontiers consenti à voir augmenter les Marché aux grains.— Mardi, 1er avril 1862. du chapitre de Cahors t » impôts et à exposer leur vie pour le rétablir dans mais, ayant élé décoré de la pourpre romaine, il se démil de son siège quatre ans après en « Aux nones de septembre a lieu la mort du sei- » ses anciens droits. Cependant, dans ce deuil pu- Hectolitres! Hectolitres rOIOS » gneur Barthélémy, d'heureuse mémoire, évêque de » blic et privé , ils ne se départirent en rien de la faveur de Pierre Berlrandi. Sous ce dernier exposes moyen de moje» de en vente. vendus. l'aectolitrs. l'hectolitre. « Cahors, en l'année 1273. Tout fait présumer que » sagesse et de l'amour du bien public; ils promirent pontificat commencèrent les guerres de reli- » ses vertus l'ont conduit au séjour du bonheur éter- » de se soumettre à l'ordre du roi, mais ils ajoutèrent gion , mais nous devons dire a l'honneur de Froment. 1115 » nel. A sa mort, l'éloge de notre évêque était dans » à leur promesse la condition qu'il n'y eût point de 250 27'51 78 k. 240 » fraude, etc. » notre pays que, quoiqu'il se soit trouvé parmi » toutes les bouches, et l'on entendait par les che- f nos illustres seigneurs de la province quelques Maïs.... 336 109 15 77 » mins publics cet éloge rithmique : Vive Dieu et le Forcés de prêter serment au roi d'Angle- oi oi m 9 hommes qui ont soutenu l'hérésie, néanmoins » seigneur Barthélémy. Il fut recommandable par sa terre, ils sauvegardent, autant qu'il est en leur » vigilance à régler les affaires de l'église, à émettre elle ne put pousser chez nous de fortes racines, BESTIAUX EXPOSES EN VENTE: pouvoir, les franchises, privilèges, juridiction, » de sages règlements, à réprimer le faste des grands, el que le catholicisme fui toujours la religion Bœufs, 1306. Chevaux, 3P. Mulets, 18. Anes, 34. » à.récompenser la piété et la probité et à obtenir domaines, et l'université de Cahors. dominante, et on peut même ajouter la seule » l'équité, même au péril de la vie de ses proches.» Les Anglais ayant violé le traité, les Cadur- professée, puisque les erreurs n'y furent que ciens secouèrent le joug et rentrèrent sous BULLETIN F1NANCBKK. En 1288, une école fut fondée dans l'église très-passagères. l'obéissance de leur roi légitime. Deux hom- BOURSE DE PARIS. de Cahors par les soins de l'évêque Baymond Hébrard de Saint-Sulpice appelle les Capu- mes très-renommés dans nos annales, le comte 31 mars 1862. de Cornil. Il la dota de ses propres revenus. cins à Cahors et leur donne un superbe jardin d'Armagnac et l'évêque de Cahors, Bertrand Au comptant: Jean XXII est l'objet de longs et intéres- qu'il possédait dans un faubourg de la ville. Dernier cours. Hausse. Baisse. de , jetèrent la semence de la défec- sants détails dans l'ouvrage que nous analysons. Son successeur, Siméon de Popian, pose la 3 pour 100 69 85 » 20 » » tion. L'historien de Vérone, rappelant les 4 1/2 pour 100 97 25 » » » 05 « Né à Cahors en 1244 de parents pauvres, son première pierre de leur maison. Il appelle à belles actions des Français, fait mention de Obligatons du Trésor .. 457 50 > > 1 25 » père Arnaud, surnommé Deuze, exerçait la pro- Cahors les Jésuites, avec la permission d'Henri Banque de France 3090 » > » 5 » » fession de savetier. Cet homme dont la naissance Beiirand de la manière suivante : IV, datée du 3 des ides de novembre 1604. Ils 1« avril. » n'avait aucun lustre, ne dut, après Dieu, sa haute « La ville de Cahors et tous les châteaux de son s'occupent de l'enseignement de la grammaire, Au comptant : » position qu'à lui-même,à ses talents et à ses vertus.» » territoire rentrèrent dans le domaine de la France, de la littérature, de l'éloquence , de la philo- 3 pour 100 . 69 55 » » » 30 A peine fut-il élevé sur le siège pontifical, » par l'œuvre de l'évêque. » 4 112 pour 100 97 20 » » > 05 sophie et de la théologie qu'il donna des preuves signalées de son atta- Mais Bertrand mourut en 1367, sans avoir Obligations du Trésor .. 457 50 » » » » En H12, l'évêque Siméon obtient du par- chement pour le pays qui l'avait vu naître. Il vu le succès de son entreprise, car ce ne fut Banque de France 3090 » » » » » lement de Toulouse de transférer ailleurs l'hô- .uuUbïb'I y>>fjft|>a <èw*ir »tl fonda une académie à la demande des consuls qu'en 1371 qu'eut lieu la défection, sous I epis- de Cahors, il la dota des plus sages règlements pital de la ville, nommé hôpital Saint-Jacques, Au comptant : hnifliaf- eUiOll liO copat de son successeur, Begon de Castelnau, 3 pour 100 69 85 » 30 » » qu'on peut lire en entier dans Lacroix et sa tra- qui était situé dans un quartier insalubre. Il qui recueillit une partie de l'honneur du à 4 fft pour 100 97 75 » 55 » > offre aux consuls à celle fin une partie de ses duction, il leur accorda de nombreux privilèges. son prédécesseur. Obligations du Trésor.. 458 75 1 25 » revenus. Il remet, en 1613, la chancellerie à Celle académie fut toujours très florissante et L'institution du collège de Pellegri, fondé Banque de France .... 3080 » » » 10 » son ancien lieu. Il fit de très-sages règlements renferma dans son sein plusieurs centaines d'é- par Baymond de Pellegri, archidiacre de Ca et mérita une place honorable auprès des plus coliers. Elle fut approuvée par lé roi Charles-le- hors, eu faveur des jeunes gens pauvres, date illustres de ses prédécesseurs. ÉTAT CIVlB DE LA VILLE DE CAHORS Sage, qui, dans un ample codicille, confirma de cette même époque. Le prince de Galles , 89 anp JI02 jlKM^I.jn... Cl l» J1UI«Z.)33C SflUS Ici se terminent les annales de Lacroix , les privilèges accordés à l'académie de Cahors, qui n'avait pas encore été expulsé de l'Aqui- Naissances. c'est-à-dire en l'année 1615. L'intérêt qu'elles par Louis d'Anjou son frère (les anglais ayant taine, lui cède plusieurs droits. 31 mars. Bergougnoux (Etienne). inspirent au lecteur fait naître le désir de voir élé chassés depuis peu des confins de l'Aqui- En 1372, les Ermites de Saint-Augustin Mariages. continuer l'histoire de nos évéques, jusqu'à taine par l'adresse des Cadurciens). Celte aca- quittent le local qu'ils occupaient dans Tinté 31 — Vaures (Jean), scieur de long, de Valroufié, l'époque où nous vivons. En effet, parmi les démie fui si utile par la prompte diffusion des rieur de la ville el se transportent de l'autre et Lonjou (Antoinette), de Cavaniès. successeurs de Siméon, plusieurs se sonl ren bonnes doctrines, que les mœurs de la cité côté du Lot, an lieu nommé encore l'Ermitage. dus recommandâmes à plus d'un titre, et la furent bientôt notablement améliorées. De nou- Par suite des guerres, famines, désastres 30 — Prataude (Antoine), 2 ans. relation de leurs vertus et de leurs sac velles et sages lois furent promulguées, el de toutes sortes qui accablèrent le pays à celle 34 _ Carriol (Jeanne), célibataire, 61 ans. institutions compléterait dignement celle dont bientôt le pays changea complètement de face. époque, Guillaume VI d'Arpajon donne de 2 avril. Bergougnoux (Etienne), 2 jours. nous donnons une courte et incomplète ana- Tous ces règlements sonl mentionnés et dé- nouveaux règlements el diminue le nombre des 2 — Tardieu (Edouard), 1 an. lyse. taillés dans la traduction de Lacroix. chanoines de sa cathédrale, dont les revenus J.-A.-S. — C. PAULIN. Nous verrons plus tard, en février 1469, ne suffisaient plus à leur entretien. :«èfi ï»!> ^aijciïriaJoqinàlq miiainun *'>iif>ïii Pour tous les articles et extraits non signés : A. LAYTOU. Charles, duc d'Aquitaine, donner une nou- L'hôpital de Saint-Georges, fondé pour nour-

Le sieur St-Sevey , conducteur en relraite, —à Cahors, — a Unedesbraneheslesplus intéressante* delà science médicale à la porte* |H||B YOLTA-ÉLElTIIiyi l'honneur d'informer le Public qu'il DES GENS EU MONDE du Docteur HOFF1IANN (de Berlin). se chargera, comme par le passé, de Traité pratique des Maladies urinaires Pour la guérison sûre et rapide des RHUMATISMES, l>.t KAI/YfelBK, COW- faire tous les plans, devis pour Et de toutesles infirmités qui s'y rattachent,chez l'homme et chez lafemme» !u|q. «Esmo.V*, JlIblttMi;, ASTHME, NEVUOSES, et de toutes les souffrances construction et réparation de toule me de l'organisme au moyen de l'électricité CONTENUE (sans secousses ni douleurs). 8 édition, 1 roi. de 900 pig», enrichi h 314 FIGURES D'ANATOMIE, Les autorités dans les sciences physique et médicale ont attesté la puissance théra- nature. Il offre de'conduire lui-mê- Parle B' «IOZAN, profess. spécial de pathologie uro-génitale, 182, r. de Rivoli. Maladies contagieuses. Iléti-écl»-.cineiiti>. Catarrhe île ve»s:e. Graveur. Pierre. peutique de cet appareil dont l'usage rend immédiatement la CUtLEUK, la SEN- me les travaux, à Cahors et dans le Stérilité. Débilité. Pertes. Maladies des tein'ines. Traitement. Préservatif». r SIBILITÉ, le MOUVEMENT et ravive bientôt les forces d'assimilation et d'éli- département. Prix: 5 fr.; poste, 6 fr. sous doub. envel., chez l'auteur D JOZAN, 182, r. de Rivoli t mination sans lesquelles BIE.\-ÉTRE, SANTÉ, tout dépérit. . MASS0N, librairt, 26, r. de l'Aneieune-Cgmcdie, cl Ici priât, libr. de Parii, du déparltn. et de l'étranger. Très simple, très maniable, la MtliOS&E t ttf. 'l'A -S-J ÏÏJI-J f 'S'BSJQ Du même auteur : D'une cause fréquente et peu connue est le plus complet et le moins coûteux des appareils connus. D'ÉPUISEMENT PRÉMATURÉ Dépôl général, à Paris, chez L BRANDIS, boulevard Bonne-Nouvelle, 35. Cet ouvrage, qui contient les causes, tes symptômes, les complications, la marché et le traitement de cette insidieuse maladie, est précédé de considérations générale» B*rix : 2© francs pour Paris. LITHOGRAPHE. A CAHORS \ sur l'éducation de la jeunesse, sur la génération dans l'espèce humaine et sur le problème de la population, avec des observations de guérison. 1 vol. de 400 page*. 80 CENTIMES EN PLUS POUR RECEVOIR. FRANCO EN PROVINCE ET ALGÉBIE. Cartes de Visite Vtix i S fr.; par il poits, 6 fr. double enveloppa— Le* HALADH peuvent se TRAITKH KUX'M&Mua On expédie en France seulement contre mandat sur la poste i faire préparer lei remède! ehex I.KUII ■'HARMACIKK. — TltAlTEMKNTK, COMavja,TSTiOaM ë4 midi à s heurtu, et cm COMUKWOND&NCB. (Aj/rauchir.) et non contre remboursement. Billets de mariages, etc. etc.

Bureaux : Bue du Faubourg-Montmartre, N° 10, à Paris. .noai c.sq FRANCS. FRANCS.

16 PAR TRIMESTRE 16 PAR TRIMESTRE • Jo »»lliiiiu(tt'^ai 'tus e lOtii'ë clhiiiil II ——

»-ui; zucanic, «!9iiii:)[ a», iiuoi TJ'»UI>| i.îsb-j, ?ah fi ou lédacleur en chef : A. »TZER, ancien rédacteur en chef de LA PRESSE. •i ca LE TEMPS publie tous les Dimanches une REVUE FINANCIÈRE, par M. EUGENE FORCADE. ' f (Extrait du programme.) «a Ja, LE TEMPS a acquis en outre la faculté de donner la « LE TEMPS sera ce que doit être un journal sous le ré- HYl. les abonnés nouveaux recevront en prime tout ce prime à ses abonnés, aux prix 1res réduit de i fr. 50cenl. gime du suffrage universel. Il ne relèvera d'aucun parti, quia paru du feuilleton en cours de publication : d'aucune secte, d'aucune coterie. Son programme, c'est le volume, expédié franc de port, tous les volumes des deux large programme de l'esprit moderne : la liberté. Ce mot LE MABI D'ANTOINETTE Collections suivantes, éditées par Hachette et Lahure : dit tout à la condition d'être hien compris, et nous espé- 1° La Collection des principaux Classiques français ; Vons montrer que nous l'avons compris. » par M. Louis ULBACH. S» La Traduction des meilleurs Romans étrangers.

Le propriétaire-gérant, A. LATTOU.

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