17ème Festival international Musique Danse Poésie-Performance Intallation-Expositions 22.23.24 OCTOBRE 2010

DOSSIER DE PRESSE STATION

STSTATATIOIONN Communiqué Ouverture, improvisation, rencontre, découverte, corps, composition, texture, humour, rêve, poésie, bruit, aventure, matières, son, mouvement sont quelques-uns des mots clefs pour es- quisser le portrait chinois du festival Densités. Un événement difficile à définir ? OUI. En quelques mots toutefois on peut affirmer que cette dix septième édition propose un espace ouvert à la création d’aujourd’hui. Ici le choix n’est pas celui d’un académisme barbant, d’un élitisme agaçant, d’un jeunisme ou d’un populisme débridés. NON. Il s’agit de faire entendre de la musique, des performances multiples, dansées, de faire voir des installations ou des images, d’entrer en somme dans un mouvement opportunément convivial et chaleureux. Avec ce qui reste une gageure : dépasser les frontières des genres et des styles. Comment ? En invitant deux compositeurs d’électroacoustique aux côtés de deux groupes de rock. En savourant la fine fleur de la scène des musiques dites improvisées tout en goûtant une opérette. En invitant des représentants confirmés, voire indispensables de la scène électronique et un médecin spécialiste de l’audition. En convoquant un poète-performeur avec une pépinière de jeunes musiciens qui “montent”. En vivant un voyage en auto (apparemment) immobile et une exposition photo itinérante. En goûtant l’art de trois chorégraphes en solo pour entrer ensuite sur la piste de bal. Une dix-septième édition comptant près de vingt événements en trois jours (c’est dense) où la poésie et la fantaisie ne sont jamais très loin. Le programme en un clin d’oeil VENDREDI 22 OCTOBRE Composition-Electroacoustique DIMANCHE 24 OCTOBRE Musique Improvisée “Mantra” par Jean-François Laporte Électronique «Strike» Trio Clayton Thomas, John (Canada) Solo Kevin Drumm (États-Unis) Rose, Mike Majovski (Australie) Musique Improvisée Electronique Danse “Germ Studies” Duo Thomas Charmetant, Solo Laure Terrier (France) Duo Chris Abraham, Clare Cooper, Paul Laurent (France) Composition-Electroacoustique (Australie) Danse “Waves” par Jean-François Laporte Solo Julyen Hamilton (UK) (Canada) SAMEDI 23 OCTOBRE SOIR Musique Improvisée Musique Improvisée Musique Improvisée Solo Lionel Garcin (France) Duo Spencer Yeh, Okkyung Lee + The Contest of Pleasures Sean Baxter Trio John Butcher, Axel Doerner, Rock Noise (Etats-Unis, Corée du Sud, Australie) Xavier Charles Sister Iodine (France) (UK, France, Allemagne) Danse SAMEDI 23 OCTOBRE Solo Irena Tomazin (Slovénie) APRÈS-MIDI Opérette Composition-Electroacoustique Électronique «Mets moi au trou petit gendarme» “Trilogie de la Mort” Livre 2 «Monoïde» Duo Martin Tétrault, (France) par Eliane Radigue (France) Nancy Tobin (Canada) + Bal Musette et plus encore… + Performances Poésie sonore Les «penser à rien» par Christophe Rock Noise “Voyage en auto immobile” (France) Marchand-Kiss (France) Ultralyd (Norvège) + Conférence «Complexité du son, perception et entendement» par Laurent Vergnon Présentation des 20 événements Tenter de donner une image de la création d’aujourd’hui en ouvrant des pistes avec des propositions ouvertes sur multiples tendances musicales et artistiques… Densités, c’est beaucoup de cela ! Avec plusieurs lignes de force pour cette dix-septième édition. 1- Les chemins improvisés 2- L’électronique : les grands voix de la composition, les matières sonores 3- Explosions rock 4- Entrez dans la danse : l’art du solo 5- Un espace en performances

1- Les chemins improvisés Influencées par le , la musique contemporaine ou encore le rock, proposant un langage libre et ouvert, les scènes de la Free-Music et de l’improvisation sont aujourd’hui à visages multiples. Généreuses ou plus minimales, jouant sur les matières et les strates sonores et avant tout sur l’écoute, les propositions faites illustrent ces tendances.

The Contest of Pleasures Trio John Butcher / Xavier Charles / Axel Doerner Saxophone, Clarinette, Trompette (UK, France, Allemagne) Que dire de ce trio unique ? Qu’il est unique ! Il réunit trois soufflants au sommet de leur art. Depuis sa création en 1999, ce projet est en effet une référence de la musique improvisée : fluidité du propos, immensité des palettes sonore, précision de l’écoute, vitesse de réaction, attention à l’autre, sculpture de l’espace, évidence des percements et des fractures, façonnage du silence. ” Déployant tous trois avec grâce et sérénité une posture instrumentale hautement personnelle, ils s’imposent comme The Contest of Pleasures les acteurs essentiels d’un théâtre d’expérimentation ou les géomètres d’un terrain d’aventures sans cesse en mouvement, dans le sens de l’Histoire.” Gérard Rouy

Strike Trio Clayton Thomas, Jon Rose, Mike Majovski Violon, Contrebasses (Australie) Un trio tout en cordes venu d’Australie. On y retrouve le mythique violoniste Jon Rose, virtuose mais aussi auteur d’une somme impressionnante et passionnante de travail et de recherche autour de cet instrument. Virtuose encore, le jeune contrebassiste Clayton Thomas joue dans une foule de projets allant du jazz à la musique improvisée à travers l’Europe. Leur troisième acolyte, encore plus jeune et lui aussi contrebassiste, complète ce trio généreux et enthousiaste oscillant du free Strike jazz… à la fantaisie furieuse. “Germ Studies” Chris Abraham, Clare Cooper Guzheng, DX 7 (Australie) Germ Studies c’est la rencontre, en Australie, d’un clavier japonais des années 80 et d’un Guzheng, une harpe chinoise datant de la nuit des temps. C’est aussi le duo de Chris Abrahams (pianiste du magnifique trio “The Necks“) et de Clare Cooper, jeune musicienne aventureuse et à la musique subtile. Immense tapisserie finement improvisée et élaborée, la musique de Germ ouvre nos oreilles à de paysages microscopiques et ciselés comme des pierres précieuses. Duo Spencer Yeh, Okkyung Lee + Sean Baxter Violon, Violoncelle, Batterie (Etats-Unis, Corée du Sud, Australie) Un duo jeune et plein de fougue, très peu vu en France, avec deux cordistes aux influences multiples : la musique écrite qui est leur formation, le jazz qui est leur background, la musique traditionnelle coréenne qui les a bercés. Le résultat une musique fougueuse et inventive. Ils convient ici Sean Baxter, extraordinaire batteur australien (entendu aux côtés d’Anthony Pateras et Dave Brown), rythmicien et coloriste toujours sur la brèche. Ces trois-là vont inventer une musique libre, ouverte, unique. Solo Lionel Garcin Saxophone (France) «L’instar intime » … Attiré par ce beau titre de disque, vous vous mettez à l’écouter. Affluent alors des timbres et des couleurs inouïes dans un continuum fluide, élégant, évident… Et voilà que vous découvrez qu’il s’agit de Lionel Garcin et vous vous dites : oui, oui… il est indispensable de donner à entendre un saxophoniste explorant tant de belles pistes pour nos oreilles qui voyagent entre l’intime (justement) et la matière du son.

Illustrations de haut en bas : C. Spencer Yeh, Sean Baxter, Germ Studies. 2- L’électronique : les grands voix de la composition, les matières sonores Deux invités exceptionnels avec des compositeurs de poids, de deux générations différentes : la française Eliane Radigue et le canadien Jean-François Laporte nous feront partager leur amour de la matière sonore. Matière sonore encore et toujours avec le must de la scène électronique improvisée dont Kevin Drumm ou Martin Tétrault. Eliane Radigue “Trilogie de la Mort” Livre 2 Composition- Diffusion avec Lionel Marchetti (France) Dans les années soixante, elle compose de la musique électronique aux côtés d’autres pionniers tels que Pierre Henry et Pierre Schaeffer. Elle se tourne ensuite vers les Etats-Unis dans le vivier du minimalisme américain (James Tenney, Charlemagne Palestine, Phill Glass, John Gibson et Steve Reich), Au cours des années 70, elle est sensibilisée au bouddhisme tibétain et son travail musical s’oriente vers une musique à base de drones. L’œuvre proposée ici explore l’harmonie et la texture du son, invitant le corps à un voyage en profondeur. Sans exagération aucune Eliane Radigue est une des compositrices majeures du vingtième siècle. À ne pas manquer donc…

“Waves” et “Mantra“ Jean-François Laporte Composition- Diffusion (Canada) CanadaMatériaux bruts, sons quotidiens, instruments inventés : le travail de composition de Jean-François Laporte résulte de la complicité de tous ces éléments. S’il est intuitif, il est aussi extrêmement précis. Ce qui produit des pièces hors normes et inclassables (trait d’union entre deux continents de la musique électroa- coustiques ? ). Et trop rarement entendues en France. Il était donc temps de réparer. Dans “Waves”, une œuvre créée en 2007, on retrouve les composantes ludiques et subtiles d’une musique intense et vibratoire. Avec “Mantra“ qui est “un must”, nous voilà face à une fantastique expérience d’écoute. Sans cesse attiré par les nouveaux instruments ou les sons des machines, Laporte explore avec cette pièce un compresseur. Une découverte inouïe pour une œuvre rarement donnée en France.

Kevin Drumm Électronique (USA) Peu entendu en France, le travail de Kevin Drumm est une véritable référence sur la scène internationale. Depuis plus de vingt ans son travail navigue du ténu (un minimalisme organique) au tétu (un bruitisme sauvage et rock). Il atteint en tout cas toujours une profondeur véritable de la matière sonore. À vivre sans Illustrations : Eliane Radigue et Jean-François attendre. Laporte. Duo Thomas Charmetant, Paul Laurent Objets et magnétophone (France) Quand les objets amplifiés de Thomas Charmetant (instrumentiste, compositeur et producteur d’essais radiophoniques) nourrissent le magnétophone à bandes de Paul Laurent (compositeur électroacoustique et auteur d’installations sonores), un jeu d’influences et de rebonds se met rapidement en place. Boucles, couleurs, timbres ouvrent ici des espaces où flâner.

Monoïde Martin Tétrault (canal gauche) / Nancy Tobin (canal droit) Québec, Canada Recette. Pour 45 minutes de concert prenez des matériaux sonores retrouvés dans vos fonds de tiroirs. Gravez les matériaux sur huit disques compacts stéréo non identifiés. Réunissez vos ingrédients dans un espace scénique au centre du public. Durant la performance pour provoquer la surprise, exciter les réflexes, choisir un disque au hasard et l’insérer dans un lecteur portatif. Partager la diffusion pour finaliser la performance. Savourez sans attendre “Le gai hasard” réinventé par deux musiciens très plasticiens.

Thomas Charmetant. 3- Explosions Rock Explosions sonores au programme pour ces groupes travaillant avec l’énergie du rock, la liberté de l’improvisation et une totale urgence rythmicienne.

Sister Iodine Lionel Fernandez, Nicolas Mazet, Érik Minkkinnen Guitare, batterie, guitare-chant (France) Haute saturation, murs de sons, distorsions : nous voici au cœur du magma industriel des Sister Iodine. Illustrations de haut en bas : Sister Ici point d’effets d’électroniques pour ce trio 100 % Iodine et Ultralyd. pur rock, juste des guitares, une batterie et une voix qui entraînent dans les influx (nerveux) de l’électricité.

Ultralyd Kjetil D. Brandsdal , Anders S. Hana, Kjetil T. Møster, Morten J. Olsen Basse, guitare-synthétiseur, saxophone, batterie- percussions (Norvège) Influences multiples pour ce groupe fondamenta- lement sonique : improvisation libre, jazz, musique contemporaine autant que le rock le plus débridé. Ils parcourent l’europe et le reste du monde en proposant ce cocktail détonant qui n’oublie jamais l’urgence du rythme. Skåle ! 4- L’art du solo Quoi de nouveau dans la danse ? La proposition est de mettre cette année en jeu trois solos, trois danseurs, trois générations, trois manières différentes d’habiter l’espace scénique. L’occasion de découvrir des danseurs n’ayant pas peur de se mettre en jeu avec le corps en entier : voix, mouvement, action, performance ?

Solo Julyen Hamilton Danse (UK) Formé à la danse à Londres, dans les années 1970, Julyen Hamilton interprète de nombreuses performances novatrices à travers l’Europe et collabore avec des compagnies et artistes du monde entier (Barre Phillips, Fred Frith ou Micha Mengleberg…), tout en créant des solos et en dirigeant sa propre compagnie. Son travail est basé sur la création de pièces instantanées, sur la pratique de l’improvisation. Cet artiste foisonnant propose une danse toute en physicalité et en mots. Encore un événement !

Solo Laure Terrier Danse (France) Laure Terrier fait danse de tout. Dans la rue ou dans sa voiture, sur scène, à la campagne, dans un salon avec des musiciens ou des passants, des commerçants ou avec d’autres danseurs… Quotidienne ? Eclectique ? Oui parce que le quotidien est son réservoir intérieur, et qu’avec sa compagnie Jeanne Simone, elle ne craint pas de dépasser les limites trop souvent rigides (et finalement académiques) des genres. Un solo à fleur d’espace qui prend aussi l’intime à bras le corps.

Solo Irena Tomazin (Slovénie) Imprévisible et talentueuse, la jeune slovène Irina Tomazin pose un regard résolument éclectique sur sa pratique : elle danse comme elle chante, libre, drôle, inventive. Sa présence peut évoquer tour à tour (ou en même temps ?) Nina Hagen, Bjork ou Betty Boop. Titulaire d’un doctorat de philosophie, elle fait partie de cette scène si vivante de la danse à l’est de l’Europe (même si la Slovénie est au sud), et si différente. Pour découvrir donc une autre face de la danse et de la performance. 5- Un espace en performances Placé sous le signe de la diversité, le festival propose ici des ouvertures pluridisciplinaires : vidéo, photo, conférence sur l’audition, danse, opérette, poésie sonore se croisent ici sans souci de hiérarchie ou de stlye. Vivent les différences !

Cabotage en Meuse Phonographies : Olivier Toulemonde, Home-made instruments : Jéranium, danse-présence : Emilie Borgo, Images : Stéphane Collin et Guillaume Greff (France) Ils ont parcourus la Meuse, à pied, en péniche, en voiture, avec un bateau sur les collines mais surtout avec leur ouverture d’esprit et leurs passions… Décalages, poésie humour et rencontres marquent ce travail de résidence mené depuis trois ans. * Performance “Voyage en auto immobile” Ils se sont laissés surprendre ici par un apiculteur, là par une usine désaffectée ou un terrain vague, là encore par un plaisancier ou un commerçant… Des personnages sont apparus : le petit cochon désormais mythique incarné par Emilie Borgo ou le mystérieux Samouraï de Jeranium, La douceur et parfois la rudesse des paysages rencontrés sautent aux yeux, la poésie est en tout cas omniprésente. Alors tous en route pour ce voyage inédit et (apparemment) immobile !

* Installation interactive photo / son / vidéo “Ca c’est Sassey” Une escale dans le nord meusien, haut-lieu de verdure et de campagne… Une installa- tion interactive résulte de cette découverte. Avec les prismes si différents des sons, de l’image, de la vidéo, on obtient ici un regard neuf et non “folklorisant” sur le paysage.

Les “Penser à rien” de Christophe Marchand-Kiss Poésie (France) Mais qui est Christophe Marchand-Kiss ? Un traducteur de l’anglais et de l’allemand, un essayiste, un romancier et un poète. On trouve pêle-mêle sur son chemin : John Cage, Serge Gainsbourg, Léo Ferré, Gertrude Stein, Peter Greenaway. Ces quelques pistes nous donnent l’image d’un poète érudit, éclectique, touche- à-tout, indépendant, certes. Mais ses “Penser à rien” seront l’occasion d’entrer dans son univers. CONFÉRENCE Complexité du son, perception et entendement Par Laurent Vergnon, GRAP, Groupe de Recherche Alzheimer Presbyacousie, ancien chef de service ORL Pourquoi l’audition apporte-t-elle le bonheur plus que n’importe quel autre sens (les aveugles sont gais et les sourds tristes). Où finit la perception et où commence l’entendement ? Comment faisons- nous du sens. Comment notre cerveau se construit-il pour être capable de ces performances. Comment pouvons- nous donner du sens aux bruits qui nous entourent ? Comment comprenons-nous les signaux perçus ? Autant de questions posées par Laurent Vergnon qui nous fait découvrir avec intelligence et humour ce labyrinthe complexe qu’est “le monde de l’audition”.

“Mets moi au trou petit gendarme” Opérette de poche en un acte Héléne Gehin et Ivan Gruselle, (France) Une femme se languit dans son boudoir, son mari est fort occupé, arrivent un voleur et un gendarme (des amants ?), s’en suivent des entrées et sorties permanentes dans une unité de lieu et de temps : est-ce une pièce de Feydeau ou une opérette d’Offenbach ? Non ! Mais usant des ingrédients de ces deux genres, Hélène Gehin et Ivan Gruselle s’attaquent ici à une opérette de poche. Sans avoir peur de l’irrévérence , ils nous entraînent dans cette farce grivoise, très chantante et pleine de dérision… en mode “low tech”. Olé !

EXPOSITION Vu D’un Oeil #1 Depuis 2004, Reynold Masse arpente avec discrétion les plateaux de Densités avec ses oreilles et son appareil photographique. S’il est un amateur passionné par l’image, il est aussi un fan des musiques d’aujourd’hui. Portraits et instants volés sans souci hiérarchique, cette exposition retrace cinq années de flâneries. Biographies de quelques invités LES MUSICIENS de rock les Sparklers à Sydney. A partir de là, il collabore régulièrement avec la chanteuse Melanie Oxley, écrivant des *Eliane Radigue chansons et produisant ses albums durant les années 90 : Resisting Calm (1990), Welcome to Violet (1992), Coal (1994), Composition • France Jerusalem Bay (1998) and Blood Oranges (2003). Eliane Radigue compose de la musique électronique depuis Au début des années 2000, il enregistre deux albums en les années soixante. Elle est l’unique compositrice française solo Glow et Streaming, and Thrown. Membre fondateur de de sa génération qui puisse être considérée comme une des “The Necks” avec Lloyd Swanton et Tony Buck à la batterie, il pionnières majeures de ce genre musical, ainsi que de la parcourt la planète avec ce groupe culte en Australie. Il colla- musique de sons continus. Sa musique est un lent flux de bore et enregistre régulièrement avec de nombreux artistes de sonorités denses subissant d’imperceptibles mutations. Une la scène australienne dont Anthony Pateras et Clare Cooper... architecture intemporelle faite de vibrations graves, qui s’adresse moins à l’intellect ou aux tympans, qu’au corps tout entier. Une musique par laquelle il est bouleversant de *Jean-François Laporte * se laisser submerger. Une musique qui a la discrétion monu- Composition • Canada mentale du mouvement des océans. Son parcours est remar- Depuis ses débuts en musique en 1993, Jean-François quable. Au milieu des années cinquante, elle étudie à Paris les Laporte a écrit une cinquantaine d’œuvres qui ont été pratiques de la musique concrète avec Pierre Schaeffer et jouées au Canada, en Europe, au Japon et aux États-Unis. Pierre Henry, dont elle sera plus tard l’assistante, notam- Plusieurs d’entre elles ont été l’objet de commandes de la ment pour la réalisation de «L’Apocalypse de Jean». Durant part d’ensembles et d’organismes de Montréal ou à l’étran- les années soixante elle commence à composer avec des ger, en plus d’être récipiendaires de nombreuses bourses moyens électroniques primitifs (larsens et bandes magnéti- ou prix (dont plusieurs du Conseil des Arts du Canada et ques bouclées asynchrones), mais ne trouvera que peu de du Conseil des Arts et des Lettres du Québec). En 2002, reconnaissance pour ses recherches en France. C’est à New le compositeur a remporté plusieurs récompenses lors de York qu’elle trouvera compréhension et émulation, au début la remise des Prix Opus (découverte de l’année et compo- des années soixante-dix, en explorant les voies d’un certain siteur de l’année). Son oeuvre «Tribal, pour orchestre d’ins- minimalisme aux côtés de James Tenney, Charlemagne Pales- truments inventés» a également reçu le prix de la création tine, Phill Glass, John Gibson et Steve Reich. Sa fidélité aux de l’année. En 2003-2004, le compositeur est en résidence sonorités électroniques commence à cette époque, et elle a depuis composé sur les meilleurs synthétiseurs qui aient exis- à la radio de Radio-Canada. té : Buchla, Moog, Système Modulaire Serge, puis ARP qui Parallèlement à ses activités de compositeur, il développe sera son instrument fétiche. Elle collabore dans les années et conçoit de nouveaux instruments de musique, ainsi les soixante-dix avec Robert Ashley, qui lui prêtera sa voix pour Tu-Yo, Bol, Canettes Sifflantes et l’Orgue de sirènes se sont “Les Chants de Milarepa”. Elle a composé de 1967 à 2000 retrouvés au centre de plusieurs de ses œuvres récentes une vingtaine d’œuvres, qu’elle a présenté, et qu’elle continue comme Tshiluetum, Lumières sur la musique (commandes à présenter, dans de nombreux lieux et festivals prestigieux du Musée Pointe-à-Callière), L’Éveil d’un Titan ou encore des Etats-Unis et d’Europe. En 2004, sur la demande de Tribal (avril 2002). Kasper Tœplitz, Eliane Radigue a commencé un travail L’ensemble Totem Contemporain, fondé et dirigé par le de composition instrumentale destinée à un ou plusieurs compositeur, assure la création de ces oeuvres pour ins- interprètes, avec le ou lesquels elle travaille en étroite colla- truments inventés. boration durant le processus de composition. Ce travail s’est Tout récemment, le compositeur a donné à ses instruments rapidement concentré sur les sons purement acoustiques, une nouvelle autonomie tout en accroissant leurs possibi- travail de timbres d’une subtilité inouïe qui prolonge sans lités de jeu en les dotant d’un contrôle à la fois robotisé rupture esthétique son œuvre électronique. Elle a notam- et informatisé. Il travaille pour le cinéma et la danse, Le ment achevée entre 2004 et 2009 le cycle en trois parties collectionneur du réalisateur Jean Beaudin, avec la choré- «Naldjorlak», pour Charles Curtis au violoncelle, Carol Robin- graphe japonaise Heidi S. Durning (Intuitive Sound Danse, son et Bruno Martinez aux cors de basset. Elle a depuis aban- Spiral Wind et Kimono séries). Depuis 2000, il a également donné la composition électronique. Eliane Radigue peut être composé de nombreuses pièces pour instruments tradi- considérée sans emphase comme une des compositrices tionnelles pour l’ensemble Contemporain de Montréal, le majeures, et des plus novatrices du vingtième siècle. Manu quatuor de saxophones Quasar… Holtenbach

*Sister Iodine* *Chris Abrahams* Rock • France DX , Piano • Australie Groupe séminal totalement singulier dans le paysage musical Né en Nouvelle-Zélande, il a grandi à Sydney. Au début des français, formé à l’orée des années 90 par Lionel Fernandez, années 80, il devient très actif sur la scène jazz australienne Erik Minkkinen et Nicolas Mazet, la musique de SISTER jouant au sein d’ensemble tels que le Freeboppers de Mark IODINE est la collision radicale entre l’énergie dévastée de la Simmonds ou le Keys Music Orchestra. En 1982, il fonde The No Wave, la tension brute des musiques free et leur amour Benders avec le contrebassiste Lloyd Swanton. Ils enregistrent primitif de la . Batteries primales, guitares lacé- trois albums. rées, cris, bandes, irruptions électroniques et autres fracas- En 1984 il enregistre son premier disque en solo “Piano” suivi series, SISTER IODINE cherche le conflit terminal entre rock deux ans plus tard par “Walk”. En 1985 il fonde le groupe et chaos. …). Répond à des commandes de création, notamment *Lionel Garcin* avec Jean Pallandre et Marc Pichelin : Paris, Los Angeles, Saxophone • France Atlanta, Patagonie, incluant la réalisation de cartes postales « La matière sonore, c’est un peu sa matière première, sa sonores (Compagnie Ouie/Dire). Profondément engagé dans glaise, son bloc de marbre... Son instrument, c’est le saxo- la vie musicale, il est membre fondateur de l’association Vu phone. Un instrument à vent, soi-disant. Mais dont il sait ex- D’un Oeuf et du festival Densités. ploiter toutes les facettes sonores. Certaines, parfois même assez inattendues... Le saxophone l’emmène le plus souvent *Martin Tétreault* sur le versant jazz de la musique; les sons qu’il tire de ses Platine • Canada instruments et ses rythmiques si particulières le situeraient Martin Tétreault, platiniste improvisateur montréalais de re- plutôt du côté des recherches acoustiques chères à la musi- nommée internationale est issu du milieu des arts visuels. que contemporaine.» J-M Lecarpentier Son parcours est ponctué de productions variées sur disque Au fil des rencontres Lionel Garcin a travaillé du solo au grand compact et de performances sur scène avec divers collabo- ensemble avec Barre Phillips, Claude Tchamitchian, Alain rateurs: Diane Labrosse, René Lussier, Jean Derome, Michel Joule, J-P Jullian, Christine Wodrascka, Thierry Madiot, F Côté, I8U, Otomo Yoshihide, Kevin Drumm, Xavier Charles, Stéphane Oliva, Marc Siffert, Raymond Boni, Isabelle Duthoit, Ikue Mori et plusieurs autres. Délaissant la citation musicale, Guillaume Orti, Denis Fournier, Jean-Luc Cappozzo, Bernard sur laquelle son travail se développait depuis ses débuts en Santacruz, Patrice Soletti, Aurélien Besnard, Remi Charmasson, 1985, il explore aujourd’hui les qualités intrinsèques du tourne- Phillippe Deschepper, Frank Lowe, Michael Zerang, Hamid disques: bruit de moteur, sons parasitaires, etc. Il utilise aussi Drake, Luc Bouquet, Guillaume Séguron... ainsi que pour le des aiguilles et des surfaces préparées (merci John Cage) et théâtre (Jean-Claude Giraudon) ou la danse (Mitia Fedoten- de petits instruments électroniques. Demeurant analogique, ko, atelier de recherches chorégraphiques de Royaumont- cette approche bruitiste lui permet de ne plus répondre à la Susan Buirge). question: «Mais que fais-tu des droits d’auteurs?» et de se On peut le retrouver actuellement en solo, en duo avec Michael faire inviter dans des manifestations de musiques électroni- Nick, Alain Joule, Silvia Tarozzi ou Eve Risser en trio avec ques. Lorsqu’il veut se reposer de la musique il retourne aux Barre Phillips et Emilie Lesbros ainsi qu’avec Charles Fichaux arts visuels où il sable, gratte, et découpe des livres, des et Guillaume Viltard, avec l’ensemble d’improvisateurs EMIR. revues…

*Kevin Drumm* *C. Spencer Yeh* Électronique • USA Violon • USA Né à South Holland, Illinois, Kevin Drumm vit depuis 1991 à Né à Taipei, Taiwan en 1975. Vit aux Etats-Unis depuis 1980. Chicago. Musicien caméléon, il s’est taillé une solide réputa- Il a étudié les arts audio-visuels à l’université de Northwestern. tion sur la scène internationale des musiques expérimentales Il vit aujourd’hui à New-York. Outre son projet Burning Star et improvisées. De ses collaborations avec Taku Sugimoto, Core, C.Spencer Yeh est un musicien et improvisateur très Martin Tétreault et Axel Doerner, où il dissèquait sa guitare à actif sur la scène des musiques improvisées et expérimenta- l’aide d’aimants, métaux, archets, pinces et autres ressorts... les, il collabore et/ou se produit aux côtés de nombreux mu- à ses derniers travaux proposant une musique dense, bruyan- siciens ou groupes comme Tony Conrad, New Humans avec te et envoutante... Kevin Drumm navigue entre musique con- Vito Acconci, Evan Parker, Thurston Moore, Amy Granat with crète, électro-acoustique, metal noise et minimalisme. Jutta Koether, Okkyung Lee, Paul Flaherty et Chris Corsano, Une pratique et une musique personnelle, riche, ouverte et John Wiese, Nate Wooley, Wally Shoup, Don Dietrich et Ben foisonnante. Il a collaboré avec Phill Niblock, Tony Conrad, Hall, Dylan Nyoukis, Clare Cooper, Prurient, and Jandek... Jim O’Rourke, MIMEO, Mats Gustafsson, John Butcher, Thomas Il a joué dans de nombreux festivals et clubs à travers le mon- Ankersmit, Taku Sugimoto et bien d’autres. de : Sonar, FIMAV à Victoriaville, Frieze Arts Fair, Issue Project Room, No Fun Fest, High Zero, the 24 Hour Drone People à Fylkingen, The Kitchen, ZKM Karlsruhe. Elle a enregistré pour *Xavier Charles* les labesl Tzadik, Ecstatic Peace, Cuneiform, My cat is an Clarinette • France Alien … Xavier Charles multiplie les collaborations : Axel Dörner, Ingar Zach, John Butcher, Jacques Di Donato, Tony Buck, Ivar Grydeland, Tim Hodgkinson, Camel Zékri, Etage 34, Michel *Okkyung Lee* Donéda, Frédéric Blondy... En solo ou avec différentes forma- Violoncelle • Corée du sud tions, il tourne à travers l’Europe et ailleurs (Russie, Maroc, Née en Corée, vit à New-York. Okkyung Lee a développé depuis Japon, Canada, États-unis, Australie…) et travaille en relation une dizaine d’années une pratique personnelle du violoncelle. avec différents groupes et collectifs (No Spaghetti Edition en Entre improvisation et composition, elle jouit d’un solide back- Norvège, Chris Burn ensemble à Londres, The Ex à Amsterdam, ground lui permettant de traverser les genres, du classique la Philharmonie du bon vide en Lorraine). au jazz, de la musique traditionnelle coréenne à la pop en Ses recherches musicales l’ont orienté vers un système de passant par la noise. L’étendue de sa pratique l’a amené à hauts-parleurs vibrants : des univers sonores aux frontières de jouer et à enregistrer avec de nombreux musiciens tels que la musique improvisée, du rock noisy, de l’électroacoustique Laurie Anderson, Carla Bozulich, John Butcher, , Chris qu’il partage notamment avec Martin Tétreault (Duo MXCT), Corsano, John Edwards, Carlos Giffoni, Vijay Iyer, Paul Lytton, Frédéric Le Junter, stéphane Levigneront et Jérôme Jeanmart Christian Marclay, Thurston Moore, Lawrence D. «Butch» (Silent Block), Hervé Gudin, Michel Deltruc et Jean-Sébastien Morris, Liam Noble, Jim O’Rourke, Evan Parker, Keith Rowe, Mariage (Wiwili), ou encore Pierre Berthet et Otomo Yoshi- Mark Sanders, Wadada Leo Smith, C Spencer Yeh and John hide. Il a également mis au point une installation voyageant Zorn. Elle a enregistré pour les labesl Tzadik, Ecstatic Peace, dans les galeries d’art (Lille 2004, Courtrai, Albi, Vandoeuvre, Cuneiform, My cat is an Alien … *ULTRALYD* moment… Au sein de Jeanne Simone, qu’elle initie en 2005, Norvège son rapport à la danse trouve un écho dans une relation non Le groupe norvégien de post-avant rock Ultralyd se compose frontale, où il s’agit davantage d’un partage d’espace, d’une de Kjetil Møster (du groupe The Core) au sax, d’Anders Hana relation de corps à corps, et de perceptions à perceptions, (MoHa!/Noxagt) à la guitare, de Kjetil D. Brandsdal (Noxagt) que du déploiement d’une prouesse technique. Laure Terrier à la basse et de Morten J. Olsen (MoHa!) à la batterie et au reçoit le prix SACD Arts de la rue en 2009. ). Nourrie par vibraphone. Ultralyd a été formé par le légendaire saxophonis- l’écoute et l’espace sonore, elle poursuit cette démarche avec te free-jazz scandinave Frode Gjerstad en 2004 avant d’être les musiciens Nicolas Desmarchelier, Olivier Toulemonde, remplacé par Møster. Au cours de deux intenses tournées Hervé Gudin, Frédéric Blondy, Jean Léon Pallandre, Jéranium, européennes et plusieurs sessions en studio, la direction la chanteuse Agnès Pallier, le poète sonore Li Tan Tien… musicale d’Ultralyd a doucement évolué d’une approche free- rock plutôt chaotique vers la composition et des formes d’im- provisation plus structurées, expérimentant avec différentes *Christophe Marchand-Kiss* superpositions et des rôles instrumentaux altérés, intégrant Poésie • France des éléments de la musique contemporaine et électronique, Il est poète et traducteur (de l’anglais : Herman Melville, Edgar du funk et du doom métal. Poe, Gertrude Stein, John Cage, Yoko Ono, James Kelman, Laird Hunt, Rashid Khalidi… ; de l’allemand : Wiener Gruppe, Ernst Jandl, Paul Scheerbart). LES DANSEURS, LES PERFOMEURS Livres parus : Joël Ducorroy - L’immatriculée conception *Julyen Hamilton * (éditions Polaris, 1991), L’Anthropologue, récits (éditions Danse • UK Comp’Act, 1995), Regard fatigué, poèmes (éditions Aleph, Formé à la danse à Londres, dans les années 1970, Julyen 1998), Traduire en poésie (collectif, éditions Farrago, 2002), Hamilton interprète de nombreuses performances novatrices Haus / raus-aus (avec Natacha Nisic, La Lettre volée, Bruxelles, à travers l’Europe et collabore avec des compagnies et artis- 2003), Ferré, la musique avant tout (Textuel, 2003), Zwei Mal tes du monde entier, tout en créant des solos et en dirigeant “Innerlich“ Ein Vergleich, in Ich bin nicht Innerlich, Annäherun- sa propre compagnie. Son travail est basé sur la création de gen an Gottfried Benn, (Klett-Cotta Verlag, Stuttgart, 2003) pièces instantanées, sur la pratique de l’improvisation. Régu- Poésie ? Détours (collectif, Textuel, 2004), Text and Line lièrement invité dans les centres de formation, il y enseigne in Figurated Poems and Calligrams (Spatula, édited by ses techniques. Installé aujourd’hui à Gironé, en Espagne et Gordon Shrigley, Marmalade, London, 2004), alter ego (Tex- à Amsterdam, il est reconnu comme l’un des principaux im- tuel, 2005), Gainsbourg, le génie sinon rien (Textuel, 2005), provisateurs européens. Depuis les années 1980, il collabore Passé, retours, récit (Inventaire-Invention, site internet, 2006), avec les musiciens live : Barre Phillips, Fred Frith, La Quan aléas (Le bleu du ciel, 2007), Moins quelque chosE (Idp édi- Winh, Tristan Housenger, Alfred Spirli, Micha Mengleberg… teur, 2007), Situation sans évolution semblable (Publie.net, Avec son solo 40 monologues, créé à Londres en 1995, il 2009). fait une tournée mondiale. Développée depuis 2000, la série Il a été directeur de la collection L’œil du poète aux éditions de solos Suite, nommés et créés individuellement en fonction Textuel de 1999 à 2006 qui a publié une trentaine d’auteurs de l’espace de présentation est une continuité de ce succès parmi lesquels Bashô, Shelley, Michel-Ange, Herman Melville, mondial. Parmi ses dernières autres créations : La Langue Gertrude Stein, E.E. Cummings, Fernando Pessoa, Paul van des oiseaux, Libro en 1997, Pré-sent passés, Life with Toky, Ostaijen, Pier Paolo Pasolini, John Cage, Volker Braun, Durs Sophie’s move en 1998, Something between us en 1999, Grünbein, Yoko Ono, Philippe Beck, Nichita Stanescu, Domini- Spain en 2001. que Grandmont, Patrick Beurard-Valdoye…. Il a créé avec Anne Kawala le duo s(ChMAK)s en 2009, et travaille, également en duo, avec Heike Fiedler (un livre sera *Laure Terrier* publié à Genève cette année). Danse • France En tant que critique d’art, il est l’auteur de nombreux textes sur l’art contemporain dans des catalogues et des revues Après une licence de lettres modernes, elle développe son (Photographies Magazine, Beaux-Arts Magazine, Télérama, approche de la danse contemporaine (Christine Burgos, Les Lettres françaises, Action poétique etc.) et a notamment Hervé Diasnas, Nathalie Pernette…) par le Contact Improvi- travaillé sur Thierry Kuntzel, Natacha Nisic, Hervé Vachez, sation et la Composition Instantanée (avec Julyen Hamilton, Colette Raynaud etc. Patricia Kuypers, Urs Stauffer…). Elle s’initie au Body Mind Enfin, il est également l’auteur de livrets pour les compositeurs Centering avec Véra Orlock et Lulla Chourlin (formation « Art Chiyoko Szlavnics et Jean-Luc Hervé et travaille actuellement du mouvement expérimental ») et suit actuellement la forma- avec Julien Dassié. tion diplômante en France. Son parcours est jalonné d’allers et retours entre le mouvement dansé et la théâtralité : elle a notamment été l’interprète d’Odile Duboc, Laure Bonicel ou Nathalie Pernette tout en abordant le clown avec Nicole Rivier (Clémence Carabosse) puis avec Franck Esnée du Théâtre du Zèbre. C’est dans les chemins de traverse qu’elle découvre son propre goût pour la création et son appétit des formes hybrides et des lieux de représentations atypiques. Petit à petit, l’espace public s’impose. L’écriture instantanée devient pour elle la modalité la plus cohérente pour révéler l’espace dans ce qu’il a de vivant, son présent, ses modulations de population, ses transformations d’énergies suivant le LES INFORMATIONS PRATIQUES TARIFS 23 octobre : 16 euros, Tarif Réduit 12 euros 24 octobre A-M : 12 euros, TR 10 euros 24 octobre Soir : 16 euros, TR 12 euros 25 octobre : 16 euros, TR 12 euros PASS festival (3 jours, 18 spectacles, tarif unique) : 40 euros PASS Jeunes, moins de 20 ans (tarif unique) : 20 euros Tarifs réduits : lycéens, étudiants, chômeurs, titulaires cartes vermeil et familles nombreuses. Entrée gratuite au bal et accès libre aux installations.

LIEU DES CONCERTS • Fresnes-en-Woëvre en Lorraine, à 120 km de Châlons-en-Champagne, 80 km de Nancy, 40 km de Metz et 20 km de Verdun. • Pôle culturel, rue de Bonnétage, 55160 Fresnes-en-Woëvre.

ACCÈS Route : accès direct par l’autoroute depuis Paris-Reims, Strasbourg et l’Allemagne (autoroute A4 sortie Fresnes-en-Woëvre). Train : Gare Meuse TGV , accès direct au départ de Strasbourg, Paris, Poitiers, Bordeaux (navettes sur demande). Plus d’informations sur http://www.meuse-tgv.fr/

RENSEIGNEMENTS, RÉSERVATIONS Association Vu D’un Œuf BP 10, 55160 Fresnes-en-Woëvre Tél : (33) 03 29 87 38 26 / Fax : (33) 03 29 88 84 19 Email : [email protected] / http ://www.vudunoeuf.asso.fr

LE FESTIVAL DENSITÉS EST ORGANISÉ… • Avec le soutien : de la DRAC Lorraine, du Conseil général de la Meuse, du Conseil Régional de Lorraine, de la mairie et de la CODECOM de Fresnes-en-Woëvre, de la SPEDIDAM, du Parc Naturel Régional de Lorraine. • En collaboration avec l’association Fragment et le Frac Lorraine (Metz). • Avec la participation : de Metamkine, de la librairie Grand Guignol à Lyon, du Bar-tabac «Chez Monique à Fresnes-en-Woëvre, et de l’orchestre “The Omelettes Dens’in project”. * Le festival Densités fait partie de la communauté des événements culturels en Meuse, plus d’informations sur http://www.cg55.fr/culture/user_evenement_evenement2008.htm * Le festival Densités est membre de la Fédération des Musiques Créatives, plus d’informations en nous écrivant à : [email protected].

L’ÉQUIPE Organisation : Association VU D’UN ŒUF et avec le précieux concours de nombreux bénévoles. - Programmation et direction : Emmanuelle Pellegrini - Régie et presse : Jean-Philippe Gross - Communication : Stéphanie Georges. - Régie technique : Etienne Foyer, Pierre Gammacurta, Clément, Thomas Coltat et Clothilde Ast. - Décoration du Pôle culturel : Manh’u, Bernadette et Marie Bouchacourt.