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25 MARS 1921 NUMERO UN Franc DOUBLE DE PAQUES CINÉ :: NUMERO 62 :: Paraît tous les 14 jours POUR TOUS - LE VENDREDI PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrateur DÉPÔT DE VENTE A PARIS — aux Bureaux du Journal — ■■•■■•■■■■■■■«■■■■■■■■■■■■■ ■■■■■■■■■ «■misvÉ.É sacs ■■■■■■■ Agence Parisienne de Distribution lllllllllll|ll|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||f||||||||||a| — 20, Rue du Croissant, 20 —

SESSUE HA Y A KA WA le grand artiste japonais que Forfaiture nous a révélé et qu'on revoit actuellement dans Pour l'honneur de sa race CI N Ê POUR TOUS 1' a c t i v i té cinématographique

Le Rail, composé ét réalisé par Abel (lance Opérateurs : lînrcl et Bujard. Interprètes : LES PROCHAINS Les Fleurs sur lu mer. scénario d'André Séverin .Mars, Ivy Close, Pierre Magnie'r, Ga- Legrand, réalisé par Liabel. Interprètes : Bi- briel de Gravbne, Georges Terof: (Films Abel FILMS FRANÇAIS née Sylvaire, Pierre Delmondé, etc. (Films Gànce; Pàthé; éditeur). André Legrand.) Pour ilon Carlos, adaoté du roman de Pierre Fromoitt jeune cl Risler dùié, adapté du pellani et Maxiidiim. i Films Louis Mercanton, roman d'Alphonse Dàiidel et réalisé par Henri édition Royal-Film.) Benoit et réalisé par Pierre Lassevne. Inter- Krauss. Interprètes : Henri Kruuss. Andrée prètes : Musidora et Abel Tarri.de.; Pascal, Es"rande, Philippe Garnicr, Angelo, Su- Au creux des sillons, adaoté d'un roman d'Alexandre Arnoux et réalisé par M. Bou- L'éqitique. adapté du roman de Francis Gar- zanne Pai'isis. .ToffrCj Sch'utz; (Film S. C. A. co et réalisé par Jeanne Diris et Lagrenée: G. L. ; Pathé éditeur): drioz. Interprètes : Jacques de Féraudy et Henri Roussell, (Films Abel Gance; Pathé Interprètes : Jeanne Diris et Lagrenée. Gigolette, adapté du roman populaire île éditeur.) L'aventure de René, scénario de J.-H. Rosny Pierre Decourerlle et réalisé par H. Pouetal. Blahçhefte, adapté de la pièce d'Eugène jeune, réalisé-ef interprété par René Cresté. Interprètes : Séphora Mossé, Georges Colin, Le Son de la cloche, scénario de M. de l'És- Andrée .Lyonel, Camille Bert, Ch. de Boche- Brieux, par André Legrand et réalisé par René Hervil. Interprètes : Léon Mathot, M. de Fé- pinglet, réalisé par René Coiffard. Interprè- fort, Miss Vernon, Maud Gipsy et Mme Jala- tes : de Max, Andrew, Br.unelle; Dolly Spring, bert: (Film Société d'Editions Cin.; Pathé védi- raudy, Pauline Johnson, Thérèse Kolb ét Bap- tiste. (Films André Legrand: Pathé éditeur.) Suzanne Lille, Edgar Fasquelle. teur.)..' r^' ' ' ï";-.. J ^^l'y^-'; - . • . L'Américain, composé et réalisé par Louis L'Atlantide, adapté du roman de Pierre Be- Miss Ronel, adapté du roman de V. Cher- noit et réalisé par Georges Feyder. Interprè- buliez, réalisé par Jean Kemm. Interprètes : Delluc. Interprètes : Eve Francis, Durée, Gas- ton Jacquet, Mlle Doudjam, Valter, J.-B. Mari- tes : Stacia Napierkowska, Georges Melchior, Geneviève Félix, Jean Worms et Jane Faber. (S. C. A. G. L. — Pathé.) Angelo, Jané Iribe. chalar et Marcelle Delville. (Parisia-Film.) La Terre, adapté du roman d'Emile Zola et Micheline, adapté du roman d'André Theu- Crime, ou Folie? scénirio de Léonid Valter, réalisé par André Antoine. Interprètes : riet et réalisé par Jean Kemm. Interprètes : réalisé par l'auteur et P. Trévaux. Interprè- Geneviève Félix et Polack. (S. C. A. G. L. — tes : Eve Francis. Gaston Jacquet et Léonid Alexandre, Jean Hervé, Berthe Bovy, Armand Pathé.) Iîour, Jane Briey, Lerner, Mme Grumbach. Valter. (Parisia-Film ; édition Select.) (Film S. C. A. G. L.; Pathé éditeur.) La Ferme des Choquart, adapté du roman La Boue, composé et réalisé par Louis Del- Mathias Sandorf, adapté du roman de Jules de V. Cherbuliez et réalisé par Jean Kemm. luc. Interprètes : Eve Francis, Van Daële, Verne et réalisé par Henri Fescourt. Interprè- Interprètes : Mary Marquet, Geneviève Félix, Elena Sagrary, Modot, A. Bru'nelle, Léonid les : Romuald .loubé, Jean Toulout, Gaston Jane Even, Mevisto, Varennes. (S. C. A. G. L. Valter, Footit, Yvonne Aurel, etc.. (L. Delluc — Pathé.) Modot, Yermoyal. Yvette Andreyor et Mme Productions : édition Select.) Pelisse. Le Doute, composé et réalisé par René Le- Tentation, composé et réalisé par H. de Go L'Agonie des Aigles, tiré du roman de Paul prinee. Interprètes : Jean Dax, Jean Ayme, len. Interprètes : Mlles Vahdah et S. Landray, d'Esparbès Les Demi-Soldes et réalisé par Do- Arquillière, Christiane Delval et Mme Delau- Pierre Daltour, Georges Wague, et la petite Christiane Delval. minique-Bernard Deschamps. Interprètes : noy. (Production Pathé.) Séverin-Mars. Desjardins, Gilbert Dalleu, Mo- Les Trois Masques, adapté de la pièce de La Maison vide, composé et réalisé par Ray- réno, Mailly, le petit Rozenat et Gaby Morlay. Charles Méré et réalisé par Henri Krauss. mond Bernard. Interprètes : Alcored, Andrée Interprètes : Henri Krauss, Georges YV'ague, Rrabant, Jacques Roussel, Mme Montbazon et Quutre-vingtrtreize, adapté du roman de- Henri Debajn. Victor-Hugo et réalisé par Albert Capellani. Henri Kollan. Schutz, Mmes Barhier-Krauss et G. Avril. (S. C. A. G. L. — Pathé.) L'Empereur des panures, adapté du roman I^e Père Goriot, adapté du roman de Balzac de Félicien Champsaur et réalisé par René Romain Kalbris, adapté du roman d'Hector et réalisé par J. de Baroncelli. Interprètes : l.eprince. Interprètes : Léon Mathot, Henri Malot et réalisé par Georges Monca, avec le G. Signoret et Andrée Brabant. (Le Film d'Art; édition A. G. C.) Krauss, Gina Kelly, etc. (Production Pathé.) jeune Fabien Haziza dans le rôle principal. (S. C. A. G. L. — Pathé.) Les Trois mousquetaires, adapté du roman Le Voile déchiré, réalisé par Léon Poirier. «l'Alexandre Dumas et réalisé par Henri Dia- Mimi-Trottin. adapté du roman de Marcel Interprètes : Suzanne Desprès, Roger Karl, mant-Berger et Andreani, avec, pour interprè- Nadaud et réalisé par Andréani. Interprètes : Madys, Jacques-Robert, Tallier et Myrga.. les principaux : Aimé Simon-Girard (D'Arta- Louise Lagrange, Lagrenée, etc. (S. C. A. G. L. Le Sens de la mort, adapté du roman de gnan), Henri Rollan (Athos), Martinelli (Por- -— Pathé.)' Paul Bourget et réalisé par la Société Paul thos), De Guingand (Aramisi, De Max (Riche- L'éternel féminin, composé et réalisé par Thomann. Interprètes : André Nox et René lieu), Desjardins (M. de Trévillc), Andrew F. Roger Lion, Interprètes : Gina Païenne, Mar- Chomette. liruncllé (Buckingham), Rieffler (Louis1 XIII;, the Lenclud, Mlle Raymone, Eugénie Nau et Lili-Yertu, scénario et réalisation de Da- Joffre (Bonacieux), Armand Bernard (Plan- Mina Lecœuvre, Rolla-Xorman, Maxudian, Jac- niel Bompard. Interprète principale : Hu- chet), Pierrette Madd (Madame Bonacieux), ques Volnys. guette Duflos. (Eclipse.) Claude Mérelle (Milady), Jeanne Desclos (An- Fils du uent, composé et réalisé par M. de La Douloureuse comédie, scénario et réali- ne d'Autriche), Germaine Larbaudière (Mme Carbonnut. Interprètes : Francine Mussey, Su- sation de Théodore Bergerat. Interprètes : de Chevreuse), G. Jacquet (de Winter). zanne Talba, Mlle Nautzy, Dehelly fils et Du- Stacia Napierkowska, Dalsace, Marcelle ICcee Homo, composé et réalisé par Abel vclleroy. Schmitt et Eugénie Nau. (Eclipse.) Galice. Interprètes : Berthe Bady, Silvio de Lacenle Stella, composé et réalisé par M. Une série de comédies sentimentales inter- Pédrelli. Dourga. (Films Abel Gance; Pathé d'Auchy, avec Madeleine Lyrissè, Andrew F". prétées par Christiane Vernon. (Eclipse.) éditeur.) Brunelle- et Claude Mérelle pour interprètes 9 Une série de films ' dont la vedette sera L'épingle, rouge, scénario de Pierre Bienai- Agnès Souret. (Pal-Film.) /.c liére, adapté du roman de Yola et réalisé ine. réalisé par F. Violet. Interprètes : Mag. Le Crime de Lord Arthur Savile, tiré du ro- par Jacques de Baroncelli. Interprètes : An- Murray, F'élix F'ord, Donatieu, Simone Vaudry, drée Brabanl, Eric Bàrclav, G. Signoret, Jean- man d'Oscar Wilde par André Legrand. Inter- etc.. (F'ilms Lucifer: édition Aubert.) prète principal : Cecil Mannering. Films An- ne Dclvair et Chamhreuil. (« Le Film d'Art ».>' Christmas, composé et réalisé par E. Violet, dré Legrand ; édition Pathé.) » L'Hirondelle « et « la Mésange », scénario avec John Warriley, Mag. Murray et Félix Èl Dorado, composé et réalisé par Marcel île Gustaye Grillet. réalisé par André Antoine. Ford pour interprètes. (Films Lucifer: édition L'Herbier. Interprètes : Eve Francis. Jaque- Interprètes : Ftavet, Alcover. Mils Maylianes Âubcrti) Catclaiu cl Marcelle Pradot. (Films Gaumonl cl Maguy Deliae. (S. C. A. G. L. - Pathé.) L'Ile sans amour, scène préhistorique d'An- Pax.)' Phroso, adapté du roman d'Anthony Hope dré Legrand, réalisée par Liabel. Interprètes: Kcenigsmark, adapté du roman de Pierre cl réalisé par l.onis Mercanton. Interprètes : Elmire • Vautièr, Renée Sylvaire, etc. (Films •Benoit et réalisé par Léonce Perret avec Doris Malvina Longfellow. Jeanne Desclos, Paul Ca- André Legrand.) Keane et Le Bargy. ■H ' tJU-

CINÉ POUR TOUS CINÉ POUR TOUS 5 POUR PLACER VOS SCÉNARIOS VERS LE VÉRITABLE CINÉMA Lillian Gish, Frohman Amrusemenl Corpo- Scènes dramatiques Pour toutes communications adressées aux ration, Times Building, New-York-City. Les plaisirs de l'homme sont, essentiel- maisons américaines, ajouter, immédiatement lement, les plaisirs — ou distractions, d'une majorité ou plutôt d'une minorité ou sentimentales après le nom de la Firme, la mention : Scé- les têtes et ces pistolets incroyables qu'on (femme) comme on voudra — de ses sens. Ainsi, supérieure qui a transformé ces quatre nario Department. Exemple : Star comédie sort brusquement de sa ceinture pour im- (ne comportant pas de "grand premier rôle) alors que le toucher, le goût et O'odorat louis de toile et de couleurs en monu- Associated Produrers (Scénario Department), Mary Pickford (voir adresse ci-dessus). mobiliser trois douzaines de brutes, au- 729, Seventh Avenue, New-York-City (U.S.A.). lui procurent des plaisirs purement./, ma- ment de cent mille francs. L'art s'est im- FRANCE : Viofa Dana, Métro Studios, 1026, Lillian tant de personnages qui nous ont conquis tériels, l'ouïe el la vue sont pour lui la posé. Le paysage de la carte postale est Aigle-Film, Comptoir Sutto, 9, place de la Bour- Way, Hollywood (Cal.) UJS.A. et troublé. Pensez à ces deux manchettes se, Paris. source d'une grande variété de jouissances peut-être le même que celui du peintre. idireclion) ; théâtre Atnena-Nike, Marseille (stu- Constance Ta'lmadge, C. Tallmadge Produc- de gros cuir, cloutées de cuivre et lacées Burdigala-Film, 237, rue Nayrac, Bordeaux. tions, 318 East, 48th street, New-York-City spirituelles ; à l'origine, pour l'ouïe, ce Mais celui du peintre a uli sens. Ce n'ést dio). avec une coquetterie sauvage, que l'on Clnégraphie d'Art (René Le Somptier), 5, bou- S.C.A.G.L.. 30, rue Louis-4e-Gramd Paris (di- (U.S.A.). fut la musique, pour l'œil Tes arts graphi- pas de la photographie. Et le cinéma est rection) ; 1, mie du Cinématographe, Vincennes voit aux poignets de William Hart. Leurs levard des Italiens, Paris. Realart Pictures Corp., 469, Fifth avenue, ques. Plus tard est venu le théâtre où de la peinture animée. Ca&mograph, 7, faubourg Montmartre, Paris. (studio). premiers plans résumaient la force, la co- Société d'Editions Cinématographiques, 40, rue New-York City. l'on trouve beaucoup pour l'oreille et un « Il est curieux que cette instruction lère ou là douleur, et les poings mêmes Eclair, 12, rue Gaillon, Paris (direction) ; 2, de Provence, Paris. Lhliversal Film C" (voir adresse plus haut). peu pour l'œil, et, ces dernières années, ne nous vienne pas à proprement parler Société des Ciné-Romans, 23. rue de la Butta. Fox-Film C (voir adresse plus haut). de Rio-Jim, ses poings de bronze ont va- avenue d'Enghien, Eplnay-sur-Seine (studios). ' le cinéma où il devrait y avoir beaucoup des artistes du cinéma mais de ses ou- Eclipse, 94, rue Saint-Lazare, Paris (direction); Nice (direction et studio). Mabel Normand, Sennett Studio, 1712, Ales- vriers, et que ce soient vraiment les pho- lu souvent un beau portrait » 32, imie de >la TofumeUle, Boulogme-s.-Seine (studios). Visio-Film, lit, faubourg St-Honoré Paris (S- sandro Street, Los Angeles (Cal.) UJS.A. pour le plaisir de l'œil et un peu pour tographes qui nous aient appris à être Ermolieff-Films, 106, mre de Richelieu, Paris. Geneviève Félix. S.C.A.G.L., 30, rue Loui.-- celûl de l'oreille. SUEDE : peintres. Sitfïfj^Pfl Films Abel Gance, 9, avenue de l'Opéra, Paris. Ic-Grand, Paris. , Pourtant, quoique étant l'égal du théâ- Sveusk-Film Industrie, 19, Kungsgatan, « Le vrai film dramatique est né le Les Américains les premiers, donc, ont Films André Legrand, 52, avçtnue Victor-Hu- Stockholm. tre, le cinéma, jusqu'à présent; tout en go, Paris. intéressant, n'a pas réussi à émouvoir, à jour où quelqu'un a compris que la trans- vu « cinéma » ; les Américains, c'est-à-dire Star (homme) fantaisie position a l'écran des acteurs de théâtre et Film d'Art, 10, rue d'Aguesseau, Paris (S«) (di- AMERIQUE : captiver à un degré égal, sauf à de rares quelques-uns d'entre eux, les Griffith, les rection) ; 14, rue Chauveau, Neuilly-s.-Seine (stu- de leur télégraphie plastique devait s'ef- Associated Produccrs, 729, Seventh ave- iMax Linder, Universal Studios, Universal- et courts instants. C'est que l'art cinéma- Ince et leurs élèves. Ça n'a pas empêché dios). facer devant la nature. Quand je dis la nue, New-York-City. City (Cal.) U.S.A. tographique n'est point encore parvenu à d'autres producteurs, d'Améirique. puis Films Comiques, 5, boulevard des Italiens, Pa- Kinig Vidor Prod., 6642, Santa Monica bou- Douglas Fairbanks, Fairbanks Pict. Corp., nature, je veux dire nature morte. Plantes ris. son plein développement, rendu difficile d'ailleurs, de continuer à filmer pièces de levard, Hollvwood (California). (5.234, Selma avenue, HOl'lywood (Cal.) U.S.A. ou objets, plein-airs ou intérieurs, détails théâtre et romans à succès. Mais du moins Films Valetta (direction De Morlhon), 16, fau- Goldwyn Film C°, 469, Fifth avenue, New- Charlie Chaplin, 1416, La Brea avenue, Hol- d'ailleurs, il faut l'avouer, par le peu de bourg St-Denis, Paris. compréhension des masses, dont l'éduca- matériels, toute la matière enfin, donne un l'ont-ils fait avec une certaine conscience York-City. lywood (California), U.S.A. relief nouveau au thème dramatique. Mise Films D. H. (Mme Germaine A.-Dulac), 188, Métro Pict. Corp., 1475, Broadwav, New- Buster Keaton, 6250, Eleanor avenue, Hol- tion visuelle est très inférieure à l'éduca- visuelle. Pour ce qui est de la France, on boulevard Haussmaon, Paris. en relief elle-même, cette nature morte York-City. lywood (Cal.) U.S.A. tion auditive* en verra encore sous peu un exemple Films Jules-Verne, 37, rue St-Lazare, Paris. Paramount-Artcraft Corp., 486, Fifth ave- ou muette s'anime selon la place où l'u- réussi dans l'adaptation de la Planchette, Films Diamant (H. Diamant-Berger), 18, fau- nue, New-York-City. tilise le compositeur du film. Cette mise de Brieux. bourg du Temple, Paris. (homme) D. \V. Griffith Productions, Griffith Studios, Star dramatique en avant des choses mêmes atténue la per- N'empêché que les compositeurs de vé- Film Français (Monat), 42, rue Le Peletier, Pa- Orienta Point, Mamaroneck (N.Y.). sonnalité de l'homme, de l'acteur. Il n'est rts. William S. Hart. Prod. 1215, Bâtes street, A l'origine, le cinéma dramatique n'a ritable cinéma, de cinéma intégral sont Universal Film C°, 1600, Rroadway, New- Hollywood (Cad.) U.S.A. plus lui aussi qu'un détail, qu'un frag- encore l'exception, quoique quatre ans se Films Mystérieux (Gambagui et Niek Winter), York-City. guère été qu'une espèce de « théâtre des 5, toouHevaid des Italiens. , Robertson Cole Studios, ment de la matière du monde. Il est une soient déjà écoulés depuis la révélation Thos. H. Ince Productions, Ince Studios, Melrose avenue and Gower street, Los An- sourds >'. absolument indigne d'attirer Films Jupiter (Frantz Toussaint), 8, avenue note dans la grande composition du mu- des premiers « Triangle » d'Ince et de Gulver-City (Coll.). geles (Call.) U.S.A. l'attention de l'artiste le mieux intention- de Ciichy, Paris. Vitagraph C°, 1600. Broadway, New-York- né. On se bornait à cinématographier des sicien visuel. Les choses dont le rôle est Griffith, des séries Chaplin, des Blue- Frank Keenan, Robert Brunton Studio, immense dans la vie et dans l'art retrou- Films Louis Nalpas, au Ciné-Studio, Chemin City. 5341, Melrose Avenue, Hollywood (Cal.) U.S.A. scènes théâtrales jouées par des acteurs Bird, etc. Ceux-là, au cours des dernières Saint-Augustin, Carras-Nice (direction et studios*. G. Signoret, Film d'Art, 14, rue Chauveau, de théâtre dans des décors de théâtre. vent leur vrai rôle et leur éloquence fati- années, ont été pour ainsi dire arrêtés Films Lucifer, 5, bouleivard des Italiens, Paris dique. Lorsque ce ' premier pas fut fait dans leur développement par l'obligation ijdirection) ; irue de l'Aimirail-Mouchez (studio). Scènes historiques Neuillly-sur-Seine. I.e cinéma, jusqu'à ces dernières années William Farnum, Fox Studio, 1401, Wes- vers Là synthèse de" l'orchestration ciné- de produire à outrance, encore que Le Films Mercanton, 23, rue de la Michodière, Cinès, via Macerata, 51, Rome (Italie). n'était donc pas encore entré dans sa vé- Guazzoni Film, Viale délie Provincie, 7, tern, avenue, Hollywood (Cal.) U.S.A. ritable voie. matographique, le cinéma, art d'expres- Pauvre Amour et Le Lijs brisé, pour Grif- Paris. Victor Siostrom, care of Svensk Film In- sion, a existé réellement. Et ce jour-là seu- Films Molière, 6, rue Le Ghârelier. Paris. Villa Massimo (Italie). « Si tout un labeur documentaire n'a- fith. The Kid. pour Chapilin, certains Palatino-Film, Piazza ss. Giov. et Paolo. dustrie, 19, Kunsgatan, Stockholm. lement vous y êtes venus tous, profondé- films de Charles Bay, de Douglas Mac Films " Lus Rouge » (M. de Marsan), 8, rue de John Barrymore, care of Godsoll C", 509, vait pas été l'ail, le film dramatique ou Douai, Paris. 8. Rome (Italie). ment, avec stupeur, avec joie. Lean et Doris May, de Hobart Bosworth Union-U.F.A. Film, Ufa haus, Kôthener- Fifth avenue. New-York-City (U.S.A. psychologique serait encore bien loin de Films René Leprince, PaUié-Cinéma, 30, rue des réaliser ses destinées, déclarait dernière- et le tout récent T^ying TAps, pour Thos. Vignerons, Vincennes. strasse, 1-4, Berlin (Allemagne). ment Louis Delluc au cours d'une confé- H. Ince, témoignent que leurs composi- Films Pierrot, 42, avenue de Neuilly, Neuilly- Fox-Film. lOth, avenue and 55th, Street, New-York-City (U.S.A.). Star (homme) comédie rence prononcée au Colisée. Comme i'ai: teurs continuent à aller de l'avant dans sua*-Seine. « C'est aux Américains que no'us de- la vraie voie cinématographique. Films Servais, au Bar Perrin, cours St-Louis, Charles Ray, 1425, Fleming Street, Los An- nierais qu'un apprenti metteur en scène vons ce miracle. Dans leurs premiers Chez nous, les véritables artistes de Marseille. Star (femme) dramatique geles (Cal.) U.S.A. commençât toujours par ce travail en films du Far-West — que depuis lors ils Films René Plaissetty. 10 bis. rue de Chàtaau- Norma Talmaidge Productions. .'S18 East, Wallace Rciid, Laskv Studio, Hollvwood marge ! Voir, disent-ils. tout est là. Oui. l'image animée sont encore plus rares et dim. Paris. (Cal.) U.S.A. fabriquent en série, car il n'y a pas que encore moins compris. Pour un Louis 48th Street, New-York-City (U.S.A.). mais apprendre à voir, voilà le grand se- chez nous des mercantis du cinéma — Gallo-Film (G. Roudès), 3, boulevard Victor- Katherine Mac Donalld Prod., Georgia and Douglas Mac Lean, Iuce Studios, Culvcr City cret. Et voilà le-grand appoint des modes- Delluc et un Marcel L'Herbier, que de Hugo, Neudlly-suir-Seiine (direction et studios). Girard Streets, Los Angeles (Cal.) U.S.A. (Cal.) U.S.A. dans ces films, dont le plus typique fut Gaston Roudès et de Charles Maudru ! Gaumont, 53, rue de la Villette (direction et Tom Moore, Goldwvn Studios, Culver-Citv tes ouvriers de l'écran, les opérateurs. certainement Pour sauver sa race, on Anita Stéwart C°, 3800, Mission Boulevard, « Certainement, le cinéma part de la Pour un admirateur de L,a Fête esnaanole. studios) ; 2, Chemin Saint-Augustin, Carras-ïNice (Cal.) U.S.A. vous a intéressés autant au cheval du cow- (studios). Glendale (Cal.) U.S.A. du Silence ou de Rose-France, que de fa- Clara K. Young, Garson Studio, 1845, Ales- nature, comme tous les arts. Et comme boy qu'à ce cow-boy lui-même. Un chien Films Luitz Morat, Pathé-Ctnéma, 30, rue des tous les arts, il doit interpréter la nature natiques de films théâtraux, de clamatoi- Vignerons, Vincennes. sandro street, Edendale (Cal.). Comédies gaies est un grand personnage. Le cabotinisme res. verbeux et 'niais ! Alla Nazimova Prod., Métro Studio, 1025. et la styliser et la recréer sous un angle reçoit un rude coup, l'atmosphère change, Kappa-Productions, 37, rue Taitbout, Paris. Christie Comédies, 6101, Sunset Boulevard, visuel nouveau. C'est que pour goûter le véritable ciné- Messidor-Film, 6, rue Beautreillis, Paris. Lillian Way, Hollywood (Cal.). il n'y .a plus une vedette et des figurants, Louise Glaum, Parker Read jr Prod., Ince Hollywood (California), U.S.A. ma une éducation de l'œil est nécessaire Monte-Carlo-Film, 18, oité Trévise, Paris. « La gran-de erreur des Italiens .et de il y a des hommes, des choses, pas même, Studio, Culver-City (Cal.) U.S.A. Mack Sennet comédies, 1712, Allessandro beaucoup de Français fut de vouloir faire comme une éducation de l'oreille est né- Osso-Productions, 416, rue St-Hoooré, Paris. Pauline Frederick, Robertson-Cole Studios, Street, Los Angeles (California), U.S.A. une vaste pâte svmphonique triturée par eessaire à la compréhension de la vérita- collaborer à leurs oeuvres la nature toute un rythme qui n'est encore que l'unani- Palladium-Films (Pierre Oawxn), 2, rue de Mon- Melrose avenue and Gower street, Los An- Universal Film C, 1600, Broadwav, New- entière sous forme de paysages. Vous avez ble musique. Et encore, mieux vaut une bel, Paris. York-City (U.S.A.) misme mais qui présage la grande ca- geles (Call.), U.S.A. vu et. je le crains bien, vous verrez encore éducation à faire' qu'une éducation à re- Parisia-Film, 10, rue de l'Elysée, Paris. Mary Pickford, Robert Bruuton Studios, Sunshine-Fox Comédies, 1401,. Western ave- dence des futures symphonies visuelles. faire. La masse ne eomnrend guère que nue, Los Angeles (Cal.). les brunes héroïnes passionnées'aux yeux Pathé-Cinéma, 30, rue des Vignerons, Vincen- 5341, Melrose avenue, Hollywood (Cal.), U S.A. « L'importance de ces détails expres- l'anecdote, alors que le jeune public des nes, direction) ; rue du Bois, Vincennes (studios). Maë Marsh (même adresse que Pauline Fre- Harold Lloyd, Rolin Studios, Court and pâmés, qui. couchées à midi et en robe du sifs est étonnante. Si étonnante qu'elle matinées du jeudi saisit du premier coup, Phocéa-Film, 83, cours Pierre-Puget, Marseillt derick). Hill Streets, Los Angeles (Cal.), USA. soir sur une terrasse latine, contemnlent paraît naturelle maintenant — et indis- avec une admirable intuition, le sens des avec de puissants soupirs l'horizon lumi- pensable. C'est l'harmonie du vrai stvle. neux des collines italiennes. Oh ce n'est mille notations visuelles qui constituent Etiez-vous choqués par le seau où boit le véritable cinéma. pas tellement désagréable à regarder. FA il Rio Jim, les dés qu'il jette sur le comp- arrive qu'on applaudit. Mais quand vous toir du bar, les cartes significatives des REGION PARISIENNE : Studio « Gallo-Film », 3, boulevard Victor- recevez une belle carte postale de Xaples buveurs ? Le plan de ces images dépas- Hugo, Neuilly-sur-Seine. {Tél. : Wagram ou de Taormine. vous êtes enchantés, aus- Stadios Gaumont, 53, rue de la Villette, LES STUDIOS DES sait en proportion la tête des héros et Les générations nouvelles, grandissant 94-21.) si, et vous admirez, vous savourez, vous Paris-XIX (Nord 40-97). condensait tout un drame sur un objet mi- avec lui, aideront sans nul doute le ciné- Studio S. C. A. G. L.-Pathé, 1, rue du Ci- dégustez le paysage si tentant. Avouez Studio des Films Lucifer, 92, rue de l'Amiral nématographe, Vincennes. (T. Roquette 48-69.) nuscule grandi cent fois. Nous sommes ma à entrer de plus en plus dans son pro- Mouchez, Paris XIII. cependant que tri carte postale en ques- PRODUCTEURS familiarisés avec ces accessoires du film pre domaine. Déjà, partout, le public com- Studio Hervé, 93, rue Villiers de l'Isle- COTE D'AZUR : tion a bien des chances de finir au oanier. d'aventures, nous songeons même à les prend mieux, à la lueur de quelques es- dam, Paris-XX. (Roquette 51-57.) Ciné-Studio, Chemin Saint-Augustin, Car- Qn paysage de Corot, d'' Courbet. de sais fugitifs, l'alphabet des -images ani- Studio des Lilas, rue des Villegranges, Les abandonner ou à les employer à de plus FRANÇAIS : ras-Nice (Alpes-Maritimes). Claude Monol ne finira lias au panier. mées. Des conversions nouvelles se font Lilas (Seine). Studio-Gaumont, Chemin Saint-Augustin, 2, hardis usages, mais ne les renions uns. 52, rue du Sergent Bo- Vous me direz que la carte postale vaut R h amie jour, dont nous sommes les té- Studio Ermolieff, Studio Eclair-Menchen, 10, rue Dumont, Carras-Nice (A.-M.). N'oublions pas Pour sauver sa race. Grand ibillot, à Montreuil-sous-Bois (Seine). (Télé- quinze centimes el (pie la toile est nég> moins. Epinay-sur-Seine. (Téléphone : Epinay-43.) Studios de la Sté des Ciné-Romans, rue de frère, L'auberae du sian'e du loup. La phone : Montreuil 00.57.) e.iable à cinquante mille, voire à cent Chercher à comprendre, puis aider de Studio d'Asnières, 14, rue de l'Ouest, As- la Bufifa, 23, et boulevard du Tsarévitch, Conquête de l'or, L'Homme aux ucn.v 43, rue du Bois, Vincannes. mille francs. Mais à supposer que votre Studio Pathé, nières (Seine.) Nice. ekiirs. I.e serment de Rio Jim, belles heu- toutes nos forces ceux qui s'efforcent de (Roquette 35-99.) goût personnel n'estimé pas à cent mille Studio du u Film d'Art », 14, rue Chauveau, Studio de, la Monte-Carlo-Film, à Saint- res nour nos yeux et pour notre amour composer des œuvres essentiellement vi- Cinéma-Studio, 7, rue des Réservoirs, Join- francs un tableau dont les frais de toile, Neuilly-sur-Seine. (Téléphone : Wagram 74-54, Laurent du Var, près Nice (Alpes-Maritimes). de la vie. La ceinture ebarsée d'or, la suelles, voilà notre devoir, à nous tous qui ville-le-Pont (Seine). Téléph. : JoinviIle-112. couleur et cadre ne dcbassenl pas posi- Wagram 94-06.) Studio Pathé, route de Turin, Nice. table du croupier, la cruche de grès d'où aimons et admirons ebaque jour davan- Studio Eclair, 2, avenue d'Enghien, Epinay- Studio Eclipse, 32, rue de la Tourelle, Bou- Studio Ambulant Mercanton, bureau : 23. tivement trois ou quatre louis, e'esl le vœu tage l'art des images animées. Nur-Seine. rue de la MîchoidièrCi Paris-U. deuule un file-en-quntre qui fait flamber logne-snr-Seinc (Téléphone : Autruil 0(5-31.5 P. H. CINÉ POUR TOUS 7 SESSUE HAYAKAWA et I interprétation visuelle

Si, en ce qui concerne bien des étoiles des sentiments d'émotion violente sans masculines et féminines, il est particuliè- Né à Tokio le 10 juin 1889. contracter les traits de mon visage. Et rement intéressant de savoir qui est leur Taille : 1 mètre 66. pourtant j'estime que c'est aisé. Je pense Poids : 71 kilos. tailleur, leur coiffeur ou tel autre spé- Yeux : noirs. simplement de toute la puissance de mon cialiste de l'art de « réparer des ans l'irré- Cheveux : bruns. esprit à ce que je suis en train de faire et parable outrage », il est spécialement in- A dresse ; je « vis » littéralement ce que je suis en Kobertson-Cole Studios dans téressant de connaître, en ce qui regarde .Melrose avenue and Gower "treet train de penser. Mes traits n'ont donc- Sessue Hayakawa, ses théories sur le ciné- HOLLYWOOD (Cal.) alors nullement besoin de se mouvoir; mes ma en général et sur l'art de l'interprète (U. S. A.) ' . pensées s'exprimeront tout naturellement, le en particulier. 9 même sur l'écran. I Ainsi, quelqu'un émettait un jour devant rôle SES FILMS u J'ai observé nombre de directeurs de lui l'opinion que faire saisir au spectateur réalisation au travail, ajoute Hayakawa, une situation particulièrement subtile est TRIANGLE-1NCE (1914-1915). et je ne comprends pas encore comment à peu près impossible avec l'unique se- The Wrath of the Gods (La Colère des ils peuvent arriver à un résultat avec la d'HASHIMURA cours de l'image animée. Dieux). méthode dont ils se servent. Par exemple, A quoi Hayakawa répliqua immédiate- The Typhoon (L'honneur japonais). ils disent à un artiste : « Maintenant, vous TOGO ment : « Bien au contraire, j'estime, pour PARAMOUNT-ARTCRAFT vous préparez à dévaliser la banque; éle- ma part, qu'il est impossible d'exprimer (Septembre 1915 à juin 1918) vez la main de cette manière, fixez votre une telle situation ou certains sentiments The bottle imp regard sur cet endroit du mur — un peu avec les simples mots. » Alien Soûls (Ames d'étrangers). The Cheat (Forfaiture, sous la direction de plus haut encore...; bien, maintenant, nous la qualité de l'interprétation. C'est très —■ « Pardon, reprit son interlocuteur, Cecil B. de Mille, avec Fannie Ward). allons tourner ». Et l'acteur pense, non à souvent de lui que dépend la vérité que ce n'est pas par des contorsions faciales Honorable Friend. la banque qu'il va dévaliser, mais à c les interprètes montrent dans leur jeu. « quelles qu'elles soient aue vous vous ferez Each to his kind. The soul of Koura-San (L'àme de Koura- petit endroit bleu-gris du mur sur leque' • comprendre. » San). Edition prochaine en France par Pathé. il a les yeux fixés, se préoccupe de savoir un cadre aussi typiquement japonais que The Jaguar claws (El Jaguar). Sessue Hayakawa possède un véritable — « Exact, convint Hayakawa. Ecoutez. s'il regarde haut assez, et si sa main es possible, certaines pièces des collections Forbidden Paths. tempérament d'artiste. Il aime être envi- Nous avions, au Japon, il y a quelques an- Hashimura Togo (Hara-KirD. élevée de la manière désirée... de Sessue Hayakawa furent utilisées. nées, un grand acteur, Danjuro. Je me rap- The call of the East (Œil pour œil). ronné de belles œuvres d'art et prend au- The white man's laiv (Drame au pays de pelle l'avoir vu une fois s'avancer au mi- « Quand je pense à cambrioler une ban- tant souci de l'arrangement de celles qu'il l'ivoire). que, je ne regarde aucun endroit du mur. possède chez lui, que de son travail au lieu de la scène et fixer l'audience avec The Secret game. « Hayakawa est un mélange bizarre The bravest way (le Sacrifice de Tamura). ni même le mur ; je suis un malfaiteur insistance. Il ne proféra pas une parole. studio. Sessue a l'une des plus belles col- d'acteur, de philosophe, d'athlète, de poè- Hidden Pearls (La Blessure qui sauve). j'ai besoin d'argent, je vais voler. Si lections d'art oriental qu'un particulier Son visage restait absolument immobile; The Honor of his house (Soupon tragique.). te et d'artiste, écrivait dernièrement un on n'aurait pu y trouver la moindre trace The City of dim faces (La voix du sang). pense céla ferme, les spectateurs saisisse-1 possède, en Amérique. 11 a tout un ameu- critique américain. Il est de tout premier d'expression, on eut dit un masque sculp- ma pensée, même si je néglige de fixer blement exécuté par des artisans japonais ordre dans sa sphère, ayant apporté dans HAWORTH-MUTUAL avec des bois rares, une infinité de cu- té dans la pierre. Danjuro continuera à (de juillet 1918 à août 1920) les yeux sur un endroit quelconque du le jeune art de l'image animée l'art anti- mur. rieux objets en vieil ivoire, en laque, en rester immobile sur le devant de la scène His Birth right (Fils d'Amiral). que de l'Orient, qui peut exprimer sans et, tandis que son regard était toujours 77ie Temple of Dusk (Le Temple du Cré- « La sincérité avant tout, voyez-vous. jade cl aussi un grand nombre de dessins, avoir recours aux artifices que nous em- puscule). de peintures et dé statues représentatives fixé sur l'assistance, vous eussiez pu voir .4 Heart in Pawn (Amours de Geisha). Et si les artistes, pour émouvoir le public, ployons, les nuances les plus délicates de cette dernière rester suspendue, l'oreille Bonds of honor (Pour l'honneur de sa race). doivent être sincères, il appartient à ceux de ce que l'art japonais a produit de plus la pensée et des sentiments, même par tendue et le regard immuablement rivé au The courageous coward. qui les dirigent, aux metteurs en scène, de original et de plus complet. Dans plu- l'intermédiaire d'un moyen d'expression His debt. sieurs scènes de ses films qui demandaient visage de l'artiste. L'assistance parvint The man beneath. les mettre à même, par quelques explica- HARA-KIRI " aussi limité, à première vue, que l'écran. » ainsi à un degré d'intensité dans l'atten- The gray horizon. tions préliminaires, de « sentir » aussi . tion vraiment extraordinaire; pour ma The Tong man (Le Lotus d'Or). complètement que possible quel est ou part, je me rappelle être presque parvenu The Illustrious Prince (Le Prince Mysté- juste l'état d'esprit du personnage qu'ils rieux). jusqu'à l'hystérie, quand enfin Danjuro The Brand of Lopez. incarnent. détourna son regard et laissa l'attention The Devil's daim. « Car les interprètes ne peuvent bien du public s'exercer sur d'autres points. » incarner leurs personnages que s'ils savent ROBERTSON-COLE Comme quelqu'un exprimait des doutes (depuis septembre 1920; quatre films par ani pourquoi ils agissent de telle ou telle ma- sur l'efficacité réelle du pouvoir en quel- Li-Ting-Lang. nière. Il m'est arrivé parfois de voir uni- que sorte magnétique de la volonté d'un An Arabian knighl. artiste ignorante des motifs qui la pous- homme sur une salle entière. Hayakawa The First Boni. saient à jouer telle scène d'émotion; cha- reprit : que fois que je l'ai pu je suis allé à elle et « Evidemment c'est là un phénomène lui ai dit, par exemple, quand c'était le bien difficile à expliquer... Pour moi, qui cas : « Votre mère est morte. On va devoir estime que l'art dramatique est le plus l'enterrer dans deux jours. Et vous n'avez ardu qui soit au monde, — parce que, pour pas de quoi la'parer pour son ultime toi- y réussir, vous devez bien vous garder de lette, pas de quoi payer les frais de ses jamais « jouer » — je crois que le seul funérailles... » Il y avait des larmes dans moyen de remplir convenablement un rôle mes yeux tandis que je lui parlais, je par dramatique devant l'appareil de prise de venais ainsi à la mettre aussi exactement vues c'est d'étudier la concentration — que possible dans l'état d'esprit du pef' concentration de pensée, concentration sonnage qu'elle était chargée d'incarner; d'émotion. « N'imitez p..s; Sentez ! Sentez elle allait pouvoir alors agir avec une en- ce que vous voulez exprimer. » tière sincérité... » « On s'étonne, très souvent devant moi. u Un directeur de réalisation, on le voit, de ce qu'il m'est possible d'extérioriser peut avoir une influence*considérable sur MON IDÉAL MASCULIN

« Pour mon imagination, "'nomme idéal soit riche, ce n'est point là la grande af- « Physiquement parlant, mon homme est celui qui prend la vie d'une façon faire. Tout cela n'est que surface... et c'est idéal devrait être grand et franchement large, qui jamais ne ronchonne ou ne se le fond même de l'individu qui importe. blond, une sorte de chevalier de la Table- # ronde très modernisé... en somme. Il serait d'un naturel calme; il aurait une patience d'ange. Il aurait cependant beaucoup de volonté, sans que cela, naturellement, lasse de lui une sorie de tyran. 11 serait indul- gent et prendrait allègrement son parti de bien des petites déconvenues ou difficul- tés inévitables dans l'existence. » Je ne verrais aucun inconvénient à ce qu'il fût un peu « vieux jeu », mais oas au point d'être par trop cérémonieux, car je le voudrais sincère. Son train de vie serait celui d'un être tout à fait normal, sain, et, par dessus tout, il serait doué d'une compréhension suffisante de « l'éter- nel féminin » sans toutefois pousser, là non plus, l'indulgence par-trop loin...

MAE MTJRRAV. e «.Voici comment je conçois les très rigi- des « sept 'commandements » de l'homme idéal : 1. II est avant un simple humain, et non un surhomme ; ne devant pas être trop mauvais, et ne devant pas non plus être trop bon... sauf pour moi ! 2. Il doit avoir un tempérament souple, n'être jamais monotone et toujours inté- ressant. Il doit être capable de s'amuser sans arrière-pensée, et, également, être apte à une suffisante concentration d'es- prit. 3. Il doit être de son époque ; c'est- à-dire ni rigoriste ni extravagant en ce qui concerne les coutumes et les modes. 4. Il doit être bon juge de la valeur réelle de ses semblables, sachant discerner la Mae sincérité de l'hypocrisie et la compétence du bluff. MURRAY 5. Il doit avoir du goût pour ce qui re- garde l'habillement — pour décider du sien comme pour juger du mien ; doit ad- mirer ma dernière robe, la teinte de mes désole à propos de toul et de rien, l'hom- » Il m'est donc impossible de vous faire cheveux et celle de mes yeux vus sous me, en un mot, qui, comme on dit, a « le un portrait de mon idéal masculin... » certaines lumières. cœur sur la main », qui sait être généreux LOUISE HUFF. fi. Il doit toujours tenir ma curiosité en sans toutefois dépenser de manière exces- sive et à l'aveuglette. » C'est aussi, pour moi, l'homme qui fait de bonne besogne, sait être énergique, qui a l'esprit ouvert à toutes les possibili- tés et les vues larges sur toutes choses, tout en gardant un sens solide du bien el du mal. » Je suis persuadée qu'un tel homme serait doué d'un large sens de l'humour el de la plaisanterie. Ne crpyez-VOUS pas. en somme, qu'avec un tel compagnon la vie rie saurait apporter qu'un bonheur de tous les instants ?»

VIVIAN MARTIN.

« Souvent nous voyons le jeune et se- duisant héros du film sur *ir et se porter au secours de l'héroïne au moment précis où le « traître » va porter a main sur elle. Et pourtant est-ce bien là l'exact portrait du véritable gentleman ? Non-; je ne vois en lui qu'un héros de théâtre, un héros imaginaire et non celui (pie nous côtoyons dans l'existence. Celui-là, c'ésl sur le front de France, venu de toUtès paris, qu'on !e rencontrait jusque dans les derniers mois de 1918... » Le reconnaître, à l'heure actuelle, est devenu plus malaisé : je puis toujours dire, en ce qui me concerne, (pie j'attache à la question physique fort peu d'impor- Louise tance. Qu'il soit trapu ou élancé, qu'il ait reçu une instruction très complète, qu'il HUFF I

ÎO CINE POUR TOUS

éveil ; car l'homme dont on peut deviner « La femme accorde à l'homme qu'elle 11 devrait nous féliciter pour des qualités d'avance l'attitude dans telle et telle cir- juge idéal tous les attributs d'un dieu el, qu'il sait que nous n'avons pas. Lu pille de la Tourbière, une adaptation d'une nouvelle de Sel- constance donnée est totalement dépourvu ensuite, s'amourache d'un diable. Donc, » 11 doil, en oublie, nous compromettre d intérêt. une femme intelligente ne devrait jamais avec application ; et, en tête-à-tête nous nia Lagerlof, le grand auteur suédois contemporain. 7. Il peut admirer d'autres femmes au définir très précisément' son idéal mascu- traiter avec un absolu respect. Et cepen- café si, au bout du compte, il se tourne lin. Si elle le fait, elle est sûre d épouser dant il devrait toujours être prêt à nous De nouveau sous la direction de Maurice Stiller, Lars Hanson vers moi et conclut : « Lhe est gemme, exactement L'opposé. Inconsistence; quelle faire une terrible scène très réussie cha- 'c'est certain, mais, en définitive, ne te tourne ensuite, avec Edith ËraStoff, Dans les- Remous — édité exacte définition de la femme ! Je préfère que fois qtie nous en ^souhaitons une et se vaut pas... il s'en faut de beaucoup ! » donc laisser la.parole, pour définir l'hom- faire tout humble avëc la même soudai- l'an dernier en France, ainsi que La Fille de la Tourbière, par me idéal, au plus intelligente des hommes. neté. » CORINNE GRIFFITH. les Etablissements Gaumont. Voici donc ce qu'en dit Oscar Wilde : » Mais j'ajoute qu'on ne devrait jamais « L'Homme idéal devrait nous parler céder à l'homme idéal, à moins qu on ne « Je ne pense pas qu'il y ait une femme comme à des déesses t nous traiter com- veuille se fatiguer de lui. » Pour fa Skandia, qui forme avec la Svenska la « A. B. Svensk- me des enfants. II opposerait un refus for- au monde qui n'ait pas, à. un certain mo- LOUISE GLAUM. Film Industri », Lars Hanson tourne, en 1919 et 1920 : La Petite ment de son existence, connu, ou vu, ou mel'à toutes nos requêtes sérieuses et se entendu parier d'un homme nui s'appro- conformerait à chacune de nos manies. II Fée de Solbakken, d'après la nouvelle de Bjornstorn, sous la nous encouragerait à avoir des caprices « Mon homme idéal est un être qui, phy- chait de son idéal. Une fois, rien qu une- direction de John Bruriius, et aux côtés de Karine Molander. fois dans ma vie il m'a été donné de ren- et nous empêcherait de nous considérer siquement, ne s'effraie de rien, mais qui contrer un homme que je pus nettement comme investies de missions. II. devrait est aimable, tendre et respectueux. Puis, avec Mlle Cronwall. Quand l'amour commande (EU Farligt considérer comme idéal, à mon point de toujours délayer sa pensée en beaucoup » Je ne demande pas du tout qu'il ait le vue. de mots... et penser beaucoup plus qu'il physique d'un géant; qu'il ait simplement Frieri) d'après le roman de Bjornstorn; réalisé-nar Rune Karl- n'exprimerait. l'aspect d'un gentleman... el aussi la nien- » La première, la grande qualité de cet sieh. Les Etablissements Gaumont éditeront ce film en France homme était d'ordre intellectuel, non phy- » Il ne devrait jamais paraître s'intéres- L.lité. Et par « gentleman » j'entends qu'il sique — c'était un caractère, son caractère ser à d'autres femmes ; car cela indique- doit être bien élevé et net en toutes cho- dans la dernière semaine d'avril. formé par des années de lutte. Il était, je rait qu'il-a eu jadis mauvais goût, ou pour- ses, ce qui ne doit pas aller jusqu'à faire me le rappelle, la douceur même ; jamais rait faire supposer qu'il a agi avec un dis- de lui un simple pantin. De nouveau, pour la Svenska, sous la direction de Maurice je ne le vis perdre son sang-froid ou pro- cernement trop... intéressé. » L'homme idéal, pour moi, est aussi Stiller, Lars Hanson a tourné deux films l'an dernier. noncer, des paroles grossières. Les enfants » Si nous lui posions une question sur celui , qui aime une femme — et je vou- et les animaux l'aimaient. 11 était tout quelque chose, il devrait donner une ré- drais bien être cette femme. » aussi à l'aise dans un grand bal qu'à che- ponse nous concernant personnellement. PF.AKL WHÎTE. Le premier, Fiskeb^n, a déjà été édité en France par les Eta- val dans l'immense solitude de i'Ouest. Il blissements Gaumont. C'est La Vengeance de Jacob Vindas, où il pouvait aussi bien conduire un bateau qu une auto, chanter une chanson, allu- a de nouveau pour partenaire Karine Molander. mer un feu, faire la cuisine et manger de tous les plats imaginables. Il trouvait du Le deuxième est : Erotiken, dont l'auteur n'est autre que Mau- . plaisir à assister à la représentation d'une rice Stiller, qui en a également d rigé la réalisation. opérette comme il savait goûter "la splen- deur d'un coucher de soleil ou dë fout au- Les autres interprètes en sont : Anders de Wahl, Karine Mo- tre spe tacle de la nature. » il y avait en lui quelque chose d'un lander et la protagoniste remarquée du Monastère de Sendomir, poète, et quelque chose d'un soldat ; il savait être aimable et sévère, encore que' Tora Tèje. Les Etablissements Gaumont'éditeront ce film, ainsi cette sévérité n'apparut pourtant ni dans que d'autres productions de la Svenska, au début de la saison ses paroles ni sur son visage. Par-dessus tout il était humain. Il connaissait la vie prochaine, sous le titre : Vers le bonheur. et l'aimait pour elle-même, il en goûtait les manifestations les plus délicates. Il voyait loin et profond au travers du fouil- lis de l'existence. U aimait la nature et envisageait tout du point de vue de la LARS HANSON nature ; il savait compatir, honorer et prendre position. » Dois-je parler de son aspect physique? Lars Hanson, le jeune premier le plus populaire du cinéma Je ne le pense pas, car je me rappelle bien mieux non pas ce qu il paraissait que com- Scandinave, -est né dans une petite cité suédoise voilà trente- ment les gens et les choses lui apparais- quatre ans. saient. C'était un fils de ses œuvres, un personnage essentiellement humain, la dé- Dès vingt ans, irrésistiblement attiré par le théâtre, Lars Han- finition correcte du mot : Homme. » son incarne, dans, des tournées organisées dans les villes de la ANN LITTLK. Scandinavie, les personnages les plus divers — jeunes premiers, ; vieillards, rôles de caractère — du répertoire moderne comme « On voit quantité de héros imaginaires, à l'écran. Invariablement, ils sont beaux du répertoire c.lassicntj — Shakespeare en particulier. Amou- garçons, aimables, intelligents, bien édu- reuse, de notre compatriote G. de Porto-Riche,• fut longtemps nués et chevaleresques. » Mon idéal ne ressemble pas à ce héros son principal succès. Karinc Molander, devenue depuis lors, elle D'ailleurs ce n'est pas un héros, c'est sim- plement un homme. Il est normal plutôt aussi, l'éloile-préférée du public des cinémas Scandinaves, jouait que beau, mais ses vêtements l'avantagent le principal rôle féminin de la même pièce à ses côtés. Lars dans toute la mesure du possible. Ses veux ne sont pas une affolante énigme ; ils sont Hanson interpréta, en outre, la plupart des pièces d'Ibsen, de simplement doux et en eux l'enfant recon- Strindberg de ce dernier la Maison de l'Œuvre a montré naît d instinct l'homme bon ; sa bouche est dessinée avec une certaine fermeté. Il récemment à Paris Les Créanciers. ' <• n'est pas d'intelligence telle que chacun parle de lui, mais il sait voir juste et pren- C'est en 19T<1 seulement que Lars Hanson s'est laissé tenter par": dre toujours le parti qu'il faut. Il saura me comprendre, toujours. Je n'attends pas le cinéma. Après quelques films de début, il tourne Les Ailes. de lui des discours pleins de flamme, mais sous la direction de Maurice Stiller; pûjs Wo.lo, avec le même, il saura commander un dîner en des ter- mes qui lui attireront le respect des servi- aux côtés de la grande ballerine suédoise Jenny Hasselquist. teurs. » Je ne tiens pas à ce qu'il me dise que Le succès grandissant que lui fait le public au cinéma, déter- je suis la seule femme au monde qu'il ait mine alors Lars Hanson à quitter définitivement la scène pour se aimée ; mais quand il se trouve en ma compagnie, il n'accordera pas d'attention consacrer à l'écran. * aux autres femmes, même s'il en est une réellement digne d'arrêter le regard. » Sous la direction de Victor Siostrom, il est ensuite désigné par MARCARITA FISI.IF.H; la Svenska pour incarner le principal personnage masculin de KARINE MOLANDER CINE 12 CINÉ 13 POUR TOUS POUR TOUS LES FILMS DE LA QUINZAINE

er Ternac . Gaston Jacquet Du 1 au 7 Avril: Paul Delord ...... André Luguet L'amie de Paul Delord . . . Jane Exiane LES TROIS MASQUES Mme Delord Mme Marcilly adapté du drame de Charles Méré e et réalise par Henri Krauss ORMER LOCKLEAR Production S.C.A.G.L. Edition Pallié. et Louise Lovely Signer délia Corha . Henri Krauss dans : Dans les Nues Paolo Henri Roi 1 an FRED. STONE Sa mère Aime Barbier-Krauss dans : Le Remplaçant Speranza ...... Suzanne Avril lîIÎSSIE BARR1SCALE Son frère . Georges Wague et Jack HOLT Omn ia-Pa th é, Pal h é-Palàc( Ciné-Pax, Lu- dans : La Doctoresse lelia. Baliqvolles, Artistic, Palais Roche- P.ERT LYTELL ekouart, Sééretan, Pathé-Temple, Tivoli, Pa- dans : L'ingénieux ingénieur lais des Fêles. Lyon-Palace, etc.. a BILL PARSONS LE SECRET DE L'OR dans : Bill à l

Suzanne GRANDAIS

F homme, le plus vivant du monde

HENRI BOSC « J'ai débuté au cinéma à la « Société dans des Auteurs et Gens de Lettres »i Après avoir tourné quelques films comiques avec une scène mon camarade Prince, sous la direction de Monca, j'abandonnai le « genre Rigadin » de L'ESSOR DOUGLAS pour tourner des films plus sérieux : Zijte; d'après Hector Malot, avec Robinne, le Mot (te l'Enigme, la Rout,e du Devoir, Sa Marruine, 48, avenue de l'Opéra, de Pierre Decourcelle, Voleuse, Cœur de Sol- FAIRBANKS dat, et bien d'autres encore. Pour Benoit- Lévy, j'ai tourné ensuite un film de guerre, Les Vainqueurs de la Marne, avec Cécile Guyon. « A l'Eclair : « Bussy^à, de la'Dame de Montsoreau; l'Apprentie, avec Cbautard ; Le Remords, avec Bourgeois. Au Film ' d'Art : la Brebis perdue, avec Pouctal; avec Baroncelli : le Délai, le Siège des Trois, avec Suzanne Grandais et dernière- que nous'reverrons le mois prochain dans un film Triangle 1917 ment l'Héritage, avec Louise-Lagrange. «. Mes trois derniers films ont été réali- encore inédit en 'France : sés par Charles Burgu l pour la série Su- zanne Grandais de la Phoeéa. Ce furent : d'abord Mea Cutpa, puis Gosse de Riches, et enfin l'Essor, achevé sans son étoile re- THES AMERICANO (L'AMÉRICAIN)] gret lée, au prix de multiples difficultés. - ° « Ce que je pense de l'art cinématogra- phioue '? Mon Dieu, je crois qu'avant tout îL faut toujours tenir, compte de ce que le cinéma n'est qu'à ses débuts; on peut fon- der sur lui de belles espérances et l'on peut, en travaillant, rivaliser avec n'im- porte oui, — mais avec l'esprit français. »

l iVT Renée CARLI = DU THÉATRE-CINÊ GAUMONT = : Q : j Leçons particulières sur rendez-vous I et Cours, le Samedi de 3 h. à 6 h. : 7, Rue du 29-JuiIlet — Métra : Tuilerie:» : Tou« lu joa» de 3 h. i S h CINÉ 17 POUR TOUS

mon choix sur une jeune personne de type " MON IDEAL FEMININ " exactement opposé. , » Paradoxal ? Evidemment... Mais n'est- que j'aurais autant de rivaux pour i'ol) « Il y a une quinzaine d'années, mon prit et même à ce qu'elle; prenne part à ce pas exactement là ce que sont toutes les te'ntiori de sa main. » Idéal féminin avait des cheveux argentés des besognes d'ordinaire réservées à femmes ? » WALLACE REID. et possédait toujours, au fond de son sac l'homme. TOM Mix. à ouvrage une boite de pastilles de men- » Avant tout, son esprit sera brillant. O Je cherche en elle autarvt l'inspiration th°. Quelques années plus tard, mon idéal « Santé avant tout », ayant toujours été que la camaraderie. L'esprit vraiment fé- féminin avait un puéril visage encadré de ma devise, j'estime que l'idéal féminin, s'il minin a le pouvoir de passer d'emblée boucles. Un peu plus tard encore, cet idéal existe, est, pour moi, la plus « aérée ». « Un jour ensoleillé de fin 1917 j'ai ren- au-dessus de la foule des choses et des était devenu la trop blonde étoile de cer- la plus ensoleillée, et la mieux portante contré cet « idéal féminin ». New-York fails que l'homme.a l'habitude de considé- tain cirque.... des jeunes personnes qui ait jamais monté rer et de classer pour arriver lentement- à était alors dans toute la pompe et tout » Toutes trois se sont estompées depuis un « mustang ». Elle pourrait avoir un une conclusion. - l'affairement d'une grande cérémonie et lors dans mon esprit et l'idéal qui a cours visage quelque peu parsemé de taches de la Cinquième avenue était bondée de spec- actuellement chez moi est une sorte d'ima- « L'attribut intellectuel le plus impor- rousseur et avoir «les mains un peu cal- tateurs attentifs. Les Etats-Unis étaient de- ge composée des traits essentiels de cha- tant de ma « femme idéale » est son hu- leuses par endroits, d'avoir pagayé, que je cune d'elles. Elle est douce — cette nou- manité. Elle est plus profondément so- n'y verrais aucun inconvénient, au con- puis quelques mois en guerre, mais n'y velle femme idéale — comme celle aux ciable que 'l'homme ; elle l'aidera à sonder traire. Ce serait une bonne camarade. avaient pas encore pris une part active. cheveux blancs; elle est gentille et bonne bien des choses et bien des gens; elle for- » Une fois, je pensai l'avoir trouvée; ii I.e porte-monnaie américain avait fait ce camarade comme celle aux boucles, et en- mera et entretiendra les relations avec les y a déjà quelques années de cela. Pour qu'on pouvait souhaiter de lui, depuis les fin elle a toute l'allure féminine de elle amis, sans lesquels la vie d'un homme n'est pousser plus avant l'étude de ce person- premières ruines de Belgique ; mais le aux cheveux trop blonds qui faisait alors jamais complète. » nage je l'invitai, elle el sa mère, à une ex- cœur américain n'avait pas été réellement la gloire du cirque en question. ANTONIO MORENO, cursion — « camping » dans les monta- atteint. Il allait être donné à cette splen- » Evidemment je viens de tracer là un gnes de l'Yosemite. Le jour du départ, je e dide femme^de le faire. portrait bien sommaire, je l'admets, et su- les vis arriver nanties de sept-'malles et jet à des modifications ultérieures possi- « Accomplie, belle, bien élevée, facé- de deux femmes de chambre. Nous par- » Parmi la double rangée de foule im- bles. En tout cas, c'est là, pour le moment tieuse, bonne, heureuse de vivre, incom- tîmes néanmoins comme convenu; niais mense, dans le son de l'hymne national, présent la description la plus exacte que préhensible parfois, telle serait ma « fem- quand nous revînmes nous n'étions plus lotit au long de l'avenue parut l'immense je puisse donner de ma « femme idéale ». me idéale ». Jamais à aucun prix elle ne exactement ce qu'on peut appeler une file blanche des femmes avançant rvtb- CHARLES RAY. lirait de romans français ni ne manque- paire de copains; elle, étant raidie comme e rait en rien à la parole jurée à celui a un épouvantait d'avoir chevauché, et sa miquement et par ordre. Durant de longs qui elle a remis sa destinée — et elle sau- mère se trouvant obligée d'aller passer instants on les vit passer devant la tribu- «La tendance naturelle de l'esprit hu- rait faire la cuisine. En outre, elle ne me quelque temps dans un sanatorium, en ne centrale, la lueur de la résolution et du main est de chercher à se former un idéal. téléphonerait jamais durant les heures de raison des nuits passées sous la tente ! » sacrifice dans le regard. La pensée me Mon idéal féminin est très réaliste, mais travail et croirait tout ce que je lui affir- WILLIAM HART. vint alors que, d'aussi près que possible, difficile à décrire. merais. cette femme américaine portant l'emblème « Son corps est vigoureux, son esprit de telle sorte que celle que certains aime- » N'empêche, d'ailleurs, que, sans doute est actif, elle a beaucoup de sensibilité et » Elle aimerait la vraie musique et ce- ront indifférera ou même répugnera à de la Croix-Bouge approchait île mon « La nature savait certainement ce en raison de la loi énoncée par Darwin, d'imagination. Sa voix est une chose à la- pendant ne hausserait pas les épaules d'autres, et vicet-versa. idéal féminin. » qu'elle faisait quand elle doua chacun je suis toujours porté, lorsque pour un quelle j'attache beaucoup d'importance, quand je l'emmènerais au music-hall. Elle d'entre nous autres hommes d'un jugement, » Il ne vit pas, en vérité, l'homme nor- film j'ai à choisir une partenaire, à fixer Doi

Voilà pour moi. quel est l'idéal fé'niï- nui. CINE CINE 19 18 POUR TOUS POUR TOUS après Henry ROUSSELL C'est eu 1913 que pour la première t'ois LES PROSCRITS Henri Roussel] est venu au cinéma. D'abord comme interprète, clans les films que tournait LA FILLE DE LA TOURBIÈRE alors l'Eclair. On le vit clans uu certain nom- bre des films cjue réalisait pour cette compa- gnie Emile Chautard, qui, à présent, travaille DANS LES REMOUS aux Etats-Unis. Certains vieux amateurs de cinéma peuvent donc se rappeler les créa- LE TRÉSOR D'ARNE tions d'Henri Roussell dans L'Aiglon et dans Quelques autres grandes productions de l'épo- LE MONASTÈRE DE SENDOMIR que. En 1915 et 1916, Henri Roussell tourne à nouveau, cette fois sous la direction de Char- LA VOIX DES ANCÊTRES les Maudru, qui produit les films de l'A.C. A.D., qu'édite la société Eclair ; c'est Une LA MONTRE BRISÉE vengeance diabolique, aux. côtés du regretté Dnquesne et d'Emmy Lynn ; c'est un autre filin' avec la même et Violet, aujourd'hui met- LA PETITE FÉE DE SOLBAKKEN teur en scène, estimé lui aussi. . En 1916, Henri Roussel commence à tâter LA VENGEANCE DE JACOB VINDAS de la mise en scène, toujours pour l'Eclair, avec La Femme Blonde., qu'interprète Eve Francis. En 1917. M. Jourjon, qui était alors direc- et teur de l'ancienne société Eclair, demande à Roussell de composer un scénario d'après la QUAND L'AMOUR COMMANDE nouvelle que vient de faire paraître Georges Le Eaure : l'Ame du Bronze. Le scénario est LE SECRET DU MOULIN bientôt établi et avec le concours d'Harry Baur, Riefler et Liliane Greuzc, pour l'inter- prétation des principaux rôles, la réalisation commence et, en dépit des innombrables dif- ficultés rencontrées auprès des autorités mi- la "Svenska" et la "Skandia" ont produit litaires, s'achève très heureusement en un délai relativement court. L'Ame du Bronze achevée, Henry Roussell re- et les Etablissements Gaumont éditeront sous peu : tourne à la scène, lors d'une reprise du Se- cret de Bernstein, puis parait .comme inter- prète dans les Frères Corses qu'André Antoine tourne alors pour la S.C.A.G.L. Toujours comme interprète, il paraît en- LE CHARRETIER FANTOME VERS LE BONHEUR suite, en 1918, dans Le Torrent, de Marcel L'Herbier, que réalisent Mercanton et Hervil, LA VEUVE DU PASTEUR A TRAVERS LES RAPIDES puis dans La p'tite du sixième et dans Son aventure, des mêmes, aux côtés de Suzanne LE CHEVALIER DU BONHEUR Grandais. SACRIFICE SUBLIME En 1919, Henri Roussell redevient metteur en scène, puisqu'il tourne pour le Film d'Art un scénario dont il est l'auteur, L'Irréparable, avec Ellimy Lynn, Jean Toulout, R. Joubé et combien Henri Roussell'possède à un haut de- " Quel est l'auteur, metteur en scène qui, André Dubosc. Le film a peu près terminé il gré les qualités du grand réalisateu.-. Et chose présentant un film exécuté en France, peut se et fallut en refaire le dénouement ; l'auteur étonnante chez un homme qui a passé toute flatter de livrer à l'écran sa vision défini- l'avait fait logique, c'est-à-dire malheureux. la première partie de sa carrière à la scène, tive, son œuvre réalisée intégralement avec- MAITRE SAMUEL L'irréparable, sur la volonté de l'Editeur, fut Roussell voit nettement « cinéma » et non toutes ses conceptions atteintes, imperfecti- donc... réparé et devint La faute d'Odette théâtre comme c'est malheureusement encore bles ? Maréchal qui, on le sait, se termine par le le cas pour nombre de metteurs en scène » Aucun sans doute. pardon du mari. français. « Peut-être — disons « peut-être pour- Redevenu interprète aux côtés de Suzanne Pourtant, malgré tout ie succès qu'ont rem- rait-on faire une exception pour les metteurs Grandais dans Gosse de Riches, H. Roussell porté ses derniers films, on peut dire qu'Henri en scène privilégiés qui, usant à discrétion retourne à la mise en scène avec uu scénario Roussell n'a pas encore donné toute sa me- d'un budget illimité, ne se souciant aucune- dont il est l'auteur : Le Simoun, intitulé en- sure ; et cela, faute de moyens matériels, ment — à tort ou à raison -— rie la question suite Au pays des Mirages, puis, en définitive: comme il l'expliquait en ces termes à la industrielle, jonglent voluptueusement avec Visages voilés, âmes closes. veille de la parution de La Faute d'Odette des prix de revient iuamortissahles. Ceux-là Oui a vu l'un de ses trois grands tïuns sait Maréchal : voient un tas d'impossibilités de tous ordres 20 CINÉ POUR TOUS

des producteurs à qui vous pouvez envoyer foudre devant la toute-puissance de l'argent. qu'ils ne mettent jatmais les pieds dans une on vous sabote votre » présentation » de Sessue Hayakawa avec une" japonais», Tsuru néma qui devrait éditer A day's pleasure, la votre scénario. — Prenez donc modèle sur La Aoki, que vous avez pu voir dans plusieurs Mais le metteur en scène qui veut à toute salle de cinématographe... Pourquoi faire '? film. Fête Espagnole telle que nous l'avons publiée comédie que Chaplin a tournée après une films de cet artiste. idylle aux champs. Mais chacun sait que ni force atteindre un maximum artistique en » Ils sont frappés de la grâce. Ils ont reçu » Pourquoi cette incompréhensible aberra- dans le numéro 35. restant dans des possibilités commerciales, Lucette P. — Tout cela a été indiqué déjà; l'ordre ni le sens des affaires ne régnent en du ciel le don de deviner à coup sûr ce qui tion de l'éditeur ? Sisters three. — Il reste encore une dizaine voyez les réponses données dans les derniers celui-là connaît, pendant l'exécution de son de films Select de Constance Talmadge à édi- cette maison, surtout depuis quelques mois. — plaira ou déplaira au public (de quel pays, » Incompétence artistique et technique des numéros. N'ayant pas vu cette Intrépide Canadienne, je film, bien des désillusions, hélas J bien des directions commerciales ? Il y a de cela, mais ter en France. — Il m'est à peu près impossi- Cody. — Le ranch de la mort, avec Eddie de quelle ville, de quel quartier ?) ble de vous dire quand el par cui tous ces ne puis pas vous renseigner. — Je connais peu renoncements. aussi mystères et combinaisons industrielles, Polo, n'ayant pas paru à Paris, je ne puis le cinéma russe, ainsi que ses artistes. » Ces oracles décrètent un tas de formules, films des artistes que vous nommez seront > Vous pensez bien que je voudrais pouvoir oh ! combien compliquées ! vous renseigner. — Elmo Lincoln (Tarzan) est E. et G. — Les cours d'interprétation ciné- de clichés définitifs, péremptoires. édités. Nous ne pouvons guère îeriseigner que marié. Adresse dans le numéro 41. — Enid exécuter les « extérieurs » de nuit autrement » Tels qu'ils sont, mes films bornent leur sur le passé et le présent. graphique ne peuvent qu'apprendre la techni- Alarkey ne fait plus de cinéma. que du métier, et non gratifier du « don » » .Exemple :' il faut finir toutes les his- ambition à ne pas trop ennuyer le spectateur, G. Smith. — Nul ne sait encore quand sor- qu'en recourant à l'antique et puéril pro- Jeanne Martin. — Frank Mayo, Universal ceux qui ne l'ont pas naturellement. La car- toires racontées à l'écran, par des dénoue- tira La Roue de Gance. — Si vous désirez des cédé : « Teinture bleue sur négatif tourné en à l'émouvoir un peu, peut-être... Studios, Universal-City (Cal.) U. S. A. rière d'interprète, aux Etats-Unis, est lucra- plein soleil », mais pour cela il faudrait dis- ments de tout repos, il faut que >< ça finisse » Et cela, sans les coïncidences abracada- photos c'est aux artistes eux-mêmes qu'il faut Zêzette. — Lillian Gish ayant quitté la Cie les demander. tive, mais beaucoup plus encombrée qu'ici. — poser de groupes électrogènes puissants que bien ». Même, si la logique et la vérité sont brantes, inséparables, semble-t-il, de toute Frohman, dont nous avons annoncé la récente Présentez-vous dans les studios, si vous dési- molestées ! Smiles. — Les interprètes de ces films da- faillite, écrivez-lui aux : Griffith Studios, rez absolument « faire du cinéma ». nous aurons, paraît-il, un jour, mais que seuls, aventure dramatique, sans une seule de ces nois — et non américains — de la Nordisk pauvres Français, nous ne possédons pas » Il ne faut pas que votre histoire porte ce situations dites <• exceptionnelles », proba- Orienta Point, Mamoroneck (N- Y.), U. S. A. — Broken Heart. — Sans doute voulez-vous me sont inconnus. — Vous trouverez ces Pour Anne Luther, qui n'est attachée à aucune parler de Betty Compson. Son adresse est la encore. titre donné par vous, auteur : L'Irréparable. blement parce qu'elles ne pourraient jamais adresses dans le numéro 41. firme, je ne puis vous renseigner. Essayez de même que celle où tourne Wallace-Reid. Age: •• Ah ! si au lieu d'avoir à se « débrouil- mais La Faute d'Odette Maréchal, titre da- se rencontrer dans la vie d'un être humain. William F. — Si cet artiste américain ne l'atteindre par l'intermédiaire de : Willis and 22 ans. vantage « public ». » Si ces filins permettent de prouver une comprend pas notre langue, l'une de ses secré- Inglis, Wright and Callender Building, Los C. L. O. — Voyez la réponse donnée plus ler » on pouvait travailler normalement, lo- taires la comprend certainement. giquement et activement chez nous comme » Rien heureux encore si. ayant apporté à fois de plus que nous avons en France la plus Angeles (Cal.) U. S. A. haut à Suzy Berg. Celcy. — Pour la ...ième fois démentons le Ch. Baruch. — Ceux dont vous me parlez dans d'autres pays... iMais rie rêvons pas de votre oeuvre les corrections demandées par complète artiste de l'écran — j'ai nommé bruit du décès de M. Cresté. P. Miss. — Même moyen pour écrire à My- Emmy Lynn el des éléments d'interpré- riam Cooper. — Maë Murray, Famous-Players me sont inconnus; d'ailleurs ce film na pas châteaux en... Amérique ! l'éditeur, vous ne vous trouvez pas ensuite Diamant noir. — Jaecjues Robert, Studio encore été édité. tation qui. utilisés 'à « plein rendement ». e Studio, Pierce Avenue and 6th Street, Long- » Voyez-vous, les sacrifices les plus péni- dans l'obligation d'obtempérer aux ordres Gaumont, 53, rue de la Villette, Paris XIX . Mady. — Vous trouverez tous ces renseigne- nous permettent de rivalisér avec les Améri- Mandy. — Voyez réponse faite plus haut à Island-City (N. Y.) U. S. A. — Je ne pense pas ' blés sont ceux qu'on doit faire aux exigences d'une aveugle censure... qu'Elmire Vautier ait déjà atteint la tren- ments dans les réponses données dans les der- cains, nos maîtres ciné-graphiques, je me dé- Gina. — Dans ses premiers films, Russell de gens qui se sont octroyé le pouvoir discré- taine. Vingt-six ou vingt-sept ans, à mon avis. niers numéros. » Et quand vous avez intrépidement lou- clarerai enchanté, car c'est ià tout ce que je avait pour partenaire Francelia Billington, tionnaire de juger le goût du puMic. Leurs — Mais non, ce documentaire sur les tribus Quito. — Mais oui, votre calcul est juste. — voyé à travers tous ces récifs et méné finale- désire. puis ce fut sa première femme, Charlotte Bur- Les films de ce prétendu coriiique n'ont jamais arrêts sont saus appel. Vous entendez bien ton ; depuis deux ans, il change très souvent indiennes est authentique, voyons ! ment au port votre barque à peu pies intacte. HENRY-ROUSSELL. » £. Mariotti. — Les ciné-romans ne m'inté- été édités officiellement à Paris. — Des ciné- de partenaire. — Norman Kerry dans Une romans je préfère ne rien penser du tout, car enfant terrible, avec Olive Thomas. Je ne con- ressent pas; les voir est déjà pénible; les lire est au-dessus de mes forces. Car il y a tout de si j'en pensais quelque chose... — Rééditions nais par l'adresse de cet artiste. improbables parce que trop nombreuses; peut- Piccolo. — L'adresse de M. Canudo m'est même autre chose à lire que les œuvres des délayeurs de ciné-romans ! être certains articles. Ruseiui Morgane. — Une flétrissure est l'un inconnue ; celle de René Hervil est : 56, rue Georges Lan nés je ne saurais vous répondre. Ledoute. — C'est la maison Harry qui met . Domithorpe. — Marcelle Pradot répond très des premiers films tournés par Mae Murray des Petites-Ecuries, Paris. Pour les autres, je aimablement à ses admirateurs. — Aux Etats- ENTRE NOUS — Mafhias Sandorf ne sera pas édité avant ne puis vous renseigner. en location et c'est Gallo-Film qui produit en 1915 pour la Paraimount. Ne pas confondre cette série de films horriblement « mélo » et Unis la réputation de Jack Warren-Kerrigan a plusieurs mois. — Pour avoir leur photo Assidu de la Scala de Lyon. — Ni Pearl avec un autre film du même nom interprété n théâtre » qui s'appellent La Dette, Le Doute, terriblement baissé, et celle de Wallace Reid C'est simple, vous n'avez qu'à la leur de- White, ni William Hart n'ont cessé de tour- beaucoup augmenté. Pour ma part, je préfère par Dolorès Cassinelli et produit par Léonce mander. etc.. — Inutile d'ajouter qu'ils rapportent Perret il y a un an. Maë Murray a tourné une ner. Seulement l'édition dans notre pays de ce dernier, qui est infiniment plus simple, M. Douglas. — Vous pouviez lire la dis- beaucoup plus d'argent que les films de Mar- vingtaine de films depuis Une Flétrissure. On sur les cœurs sensibles... — Oui, c'est aussi leurs films est irrégulière. — Sandra Milova- plus sympathique. — Je lis avec beaucoup tribution de La Vierge de Stamboul dans, l "off (Mme de Meck) a légèrement dépassé 1: cel L'Herbier et de Louis Delluc ! Enfin; tous a vu en France : Anice, fille de ferme, la Bonté mou avis : Marcelle Pradot, très travailleuse. d'amusement les conversations entre lectrices numéro 58. vingtaine. — Non, le réalisme est une chose- les goûts sont dans la nature; les mauvais sur- guérit (Paramount, édition Gaumont) ; Dolly, ' marque de nouveaux progrès à chaque nou- tout, hélas ! d'Eve — qui, soit dit en passant, me parais- Mady. — Non, aucun lien de parenté entre Fleur des Ruelles,yPour le sauver, Amour mo- velle création. — Le rédacteur dont vous par- nécessaire à l'écran, où l'on a trop vu d'élu- sent positivement idolâtrer Nazimova, à qui, le mime Gaston Séverin et Séverin-Mars. cubrations à l'eau-de-rose. J. P. — Vous n'allez tout de même pas com- derne, Un délicieux petit diable, le Mignard lez n'est pas un écrivain, c'est un agent de parer Henri Roussell à Griffith, j'espère ! pour ma part, je préfère nettement Norma N'envoyez pas de timbre, mais un mandat in- Enragé de cinéma. — Geneviève Félix, à la (Universal, éditions Pathé, Harry et Sutto) ; publicité, simplement. C'est pourquoi tous les Quand on a vu La Vierge de Stamboul et La Talmadge, Lillian Gish, Mary Pickford et quel- ternational. — L'interprète du principal r S. C. A. G. L , 30, rue Louis-le-iGrand, Paris. L'A. B. C. de. l'amour, et Avidité, produits par films dont il parle sont des chefs-d'œuvre et T Délaissée, on admire beaucoup moins Visages ques autres. tous leurs interprètes des ngloires de l'écran», du film anglais : Le Chevalier de la Taverne — J'évite toujours de subir, lorsque je vais au voilés, âmes closes. — Je ne m'en cache pas, Pervenche. — Evidemment l'auteur-lmetteur Léonce Perret et édités en France par Pathé. cinéma, l'insipide épisode de ciné-roman — ou quelque chose de ce genre ! Ce qui m'éton- réalisé par Maurice Elvey, se nomme Martin j'aime beaucoup les films américains et, plus en scène de l'Essor a beaucoup de mérite, — Actuellement Mae Murray est redevenue une Les deux gamines y compris. — Max Linder ne c'est qu'il ait encore des lecteurs. — Non. Harvey. Adrese : care of Stoll Studios. Re- encore peut-être, les films suédois, car j'aime mais. n'empêche que son film, un vaste dé- star > de la Paramount et c'est son mari. tourne depuis plus d'un an en Californie. Le Message Secret est loin de valoir La Cara- tfericy House. Park Road. Surbiton (Surrev) le cinéma. Et les films français, pour la ma- layage, est franchement abracadabrant. Et Robert Léonard, qui dirige la réalisation de Enefand. J. Bouquier. — Mme Maria Kousnczoff ses fibns. vane. — Les intérieurs de L'Homme du Lariv jorité, sont plus « théâtre » que cinéma, Voilà dire qu'il s'est trouvé uu scribe pour délayer Thérésia. — Mario Ausonia incarne Atlas. doit être aux alentours de la quarantaine. 23. Mocking Bird. -— Attendez, puisque les let- ont été tournés! au Studio Gaumont de la rue tout; et sans rancune. — Je crois que la So- ça en un feuilleton quotidien... Et aussi des de la Villette. — Marie Osbornc ne fourni' Leonona Leonidoff dans Sapho. Tous deux square du Bois de Boulogne. — Cela dépend ciété Select, 8, avenue, de Clichy, pourra vous gens pour lire sa prose, ce qui est encore plus tres pour la Californie mettent une vingtaine sont Italiens. des studios et des "roducteurs. fort ! — Bien que M. G. Lannes interprète de jours à l'aller et autant au retour. D'ail- plus depuis près d'un an. vendre cette photo. Alfred Pfluger. — Seul un producteur amé- Gina. — C'est Winifred Westower qui est Jacinthe. — On a répondu à toutes ces ques- Little Girl. — Demandez cette photo à dans La double épouvante et dans Le Talion leurs les stars ne répondent parfois qu'au tions dans les derniers numéros. ricain peut vous procurer cela. — Je connais la partenaire de William Russell dans Jack Creighton Haie lui-même. Adresse dans le nu- des personnages déjà âgés, vous auriez tort de bout de plusieurs semaines. cherche un emploi. Vous avez pu la revoir Sin-é-Mah. — Tout .ce que vous dites est lui donner plus de trente à trente-cinq ans. Petite Curieuse. — Attendez, et vous ver- trop peu les éditeurs suisses pour vous ren- méro 41 et biographie dans le numéro 39. aux côtés de Fatty dans Faffy rival de Picratt. très juste ; cela prouve simplement que l'ou- X. — Quels détails m'avez-vous demandé Sans doute attend-on pour lui faire, jouer les rez. seigner. — William Hart, fidèle à ses innom- tillage électrique, dont nos producteurs se brables admiratrices, est resté célibataire: - William Russell. aux Etats-Unis, est une sur l'Homme qui vendit son âme au diable ? jeunes premiers qu'il ait atteint la cinquan- L. L. R. — Miles Welch est le partenaire star « de popularité moyenne. — Voyez l'ar- servent est bien insuffisant. — Oui, évidem- taine... — On peut assurer que Christiane Ver- d'Enid Bennett dans Sœurette (rôle de Bobby Willy René. — Ne prenez donc pas pour de — Ch. Chaplin ne connaît pas notre langue; ticle récemment paru ici sur : <■ les lettres ment ; .il faut choisir : ou cinéma, ou café- mais il a des secrétaires qui la comprennent. non et lui vont faire avant peu de sensibles Baker), et c'est Lloyd Hughes qui incarne Dick l'argent comptant tout ce que raconte ce ré- que reçoivent les stars ». concert! C'est ainsi que le Gaumont-Palace, Yvonne Petit. — Mabel Normand ne cesse de progrès; en effet, il ne tourneront plus pour Armitage. — Nèlly Connon ne tourne plus dacteur, qui remplace la documentation par Pierrot. - Van Daële dans le rôle de Jean- qui d'ailleurs est loin de présenter & son pu- tourner. Seule l'édition de ses film's est irré- l)e-Marsan-Maudru ! depuis deux ans. des saillies d'un bon goût discutable et d'une blic la crème de la production hebdomadaire, ironie facile. — Milton Sills est le partenaire Marie de Ici Croisade. — Ne comptez pas re- gulière dans notre pays. T. P. S. Dandy. — La secrétaire de Ruth Jean Bart. — Adresse d'Anità Stewart dans devient de plus en plus i> théâtre ». Roland comprend notre langue — Si vous de Viola Dana dans Diablinette. — II est pos- voir Mahlon Hamilton à l'écran avant quel- Arlequinette. — Vous trouverez dans le nu- le numéro 41. que temps. Harold. — N'exagérons rien : le maquillage méro o9 la distribution de L'Ordonnance. — désirez la photo de Nazimova joignez 3 fr. 50 Bouclette. — Article sur Ch. de Rocheforc sible que Hart, son neuvième et dernier film rectifie certaines défectuosités, mais n'a ja- en un mandat international quand vous adres- pour Paramount terminé, entreprenne un Blondinette. — Léon Mathot tourne un film Ces artistes français n'indiquent pas leur âge. daus le numéro 49. — Adresse des artistes mais fait d'un laideron une beauté. — Bien serez votre demande à cette artiste. — Séve- voyage en Europe. — Milton Sills, care of en plusieurs chapitres : l'Empereur des Pau- — C'est aussi mon avis. américains dans le numéro 41 ; celles des ar- »res; intérieurs à Vincennes: extérieurs sur la des artistes même gagnent beaucoup à être Gaumontphile. — Ne comptez pas voir Villa rin Mars tourne à présent pour les films An- tistes français dans le numéro 40. ...Et ce Willis and Inglis, Wria'ht and Callender buil- vus à la ville, plutôt qu'à l'écran. dré Legrand. Vous le reverrez dans La Roue ding, Los Angeles (Cal.), U. S. A. Côte d'Azur. — Je ne connais pas exactement Destin avant plusieurs mois. — Gaumont loue, n'est pas la dernière fois que nous le répé- l'âfe de M. Herrmann. Hardy. — Martha Mansfield a un peu plus depuis quelque temps ses studios de la vue de d'Abel Gance et L'Agonie des Aigles. tons, hélas ! M. Paris. — L'adresse d'Anne Luther m'est de vingt ans. Dolly Desy. — Seena Owen — l'épouse di- inconnue. Celle de Mia May. artiste alleman Zinelta. — Vous trouverez dans le numéro 21 la Villette. Un film peut donc y avoir été Christian P. — Je ne puis que vous répon- la biographie de Sessue Hayakawa. Suzy Berg. — Jean Dax, 36, rue de Pen- tourné et néanmoins être édité par une autre vorcée de George Walsh — est la partenaire dre très brièvement : c'est suivant la nature de. également. thièvre, Paris. d'Ovven Moore dans II ne faut jamais dire : Lewimichly. — Ainsi vous estimiez que J. Tunisienne. — Vous reverrez May Alli maison. — Quand, dans notre pays, le cinéma de votre scénario que je vous indiquerai une son dans une comédie qui sera éditée d'ici Joyce. — Oui, Wheeler Oakman. — Sabine. sera plus développé et mieux compris. s Fontaine... — Douglas Mac Lean est le par- adresse de producteur plutôt qu'une autre Tout se paie est un film « important ». Je ne Lanciray a. je crois, vingt-six ans. — Non, tenaire de Dorothy Dalton dans -4 la dérive trouve pas. C'est, à mon avis, production mé- quelques semaines. — Depuis Globe-Trotter Roméo. — Pour la ...ième fois disons nue car chacun a son genre bien défini. — On ne par amour. George R. Seitz a tourné d'autres c'est Miss Easler Walters que vous avez vue William Hart est remis depuis longtemps de (The Homebreaker). — Je ne connais pas le diocre à tous points de vue. — J'en dirai au- gagne pas sa vie à être interprète de cinérr- ciné-romans d'aventures pour la Pathé-Ex- aux côtés de Ruth Roland dans Hands up ! son accident de cheval et qu'il termine les titre américain de Rose Mary, la fée aux pou- et à n'être que cela, en France. — Non, je tant d'Une flétrissure, le film américain de Fifi. — Oui, ces deux artistes sont mariés. pées. Léonce Perret interprété par Dolorès Cassi- ••hange d'Amérique, que Pathé-Cinéma de derniers films de son contrat Paramount. — n'ai pas vu ce film. — On ne peut rien dire • France éditera sans doute. C'est tout ce que Biographie illustrée dans le numéro 44. photographie-et cinéma donnent souvent des nelli, que plusieurs publics,, celui de Lutétia Aux lettres qui nous sont parvenues après Wagram, entre autres, a nettement sifflé. j'en puis dire. Adresse dans le numéro 41. résultats très différents. Rosette D. Demandez au directeur de ce Muguet. — Elsie Fergusson dans La Délais- le 16 mars, il sera répondu dans le prochain Simone Arden. — Evidemment, Hart est un Les renseignements en question sont difficile numéro. à obtenir et n'intéresseraient pas la majorité studio l'autorisation de visiter. — Je croîs sée, La menace, du passé, avec Mahlon Hamil- interprète de premier ordre... mais i! est tou- J ton, et dans L'Auberge isolée. On la reverra de nos lecteurs. que. Luitz Morat est le véritable nom de cet ■ ■Si vous cherchez ■■ jours exactement le même dans tons ses artiste suisse. bientôt dans l'Avalanche. — Aucun film de films. Et puis... il fait tellement impression Marina. — C'était évidemment une erreur. pour votre Cinéma, ou pour tout Dorothy Gish, l'amusante sœur cadette de Lil- — Dans l'Essor. Suzanne Grandais incarnai! Leruju. — Voyez, d'autre part, les adresses lian, n'a encore été édité en France. Bientôt INSTITUT CINÉGRAPHIQUE Suzanne Lefranc: Suzanne Wurtz (Yvonne Le- autre Commerce ou Industrie Gaumont nous la montrera avec Richard franc) ; Mme Jalahert (Mme Lefranc): Hein- PLACE DE LA RÉPUBLIQUE Barthelmess dans Le Mariage secret et autres (18 et 20, Faubourg du Temple) Brise l'Henri Mougins): Maurice Escandc' COURS GRATUITS Un Successeur comédies humoristiques. — Roscoë Arbuckle Téléphone . ROQUETTE 85-85 — (Ascenseurs) me iM-'x de Chéroy), etc.. ROCHE CI. o. O) tourne actuellement au Lasky Studio, à Los M George WAGUE | Jacqueline de. L. William Russell, di- Un Associé Angeles-frlollywood. vorcé de Charlotte Bttrton, a épousé en se- t W anné" ; subventionnés onr le Préparation complète au Ministre de l'Instruction Publique' R. S. Douglas. — Ecrivez à Douglas Fair- LEÇONS D'ART condes noces Helen Ferguson. que l'on vient Des Capitaux banks à l'adresse publiée dans le numéro 41. Cinéma dans Studio moderne de voir dans Les Mutinés de. l'Elsinore el C i n é m a Cinémart. — Normalement c'est Pathé-Ci- par artistes et metteurs en scène connus : MM. Pierre CINÉGRAPHIQUE qu'on reverra bientôt dans Les Vautours, éga- Adressez-vous : BRESSOL (Nat Pinher on, N tek-Carter), F. ROBERT, lement en compagnie de Mitchelle Lewis. Tragédie C'ONSTHANS Yves B. — Kolla-Norma est un artiste de Comédie BANQUE " PETITJEAN " Les Elèves sont filmés et panés à l'écran acantde suivre les cours Cours de 5 h 7, le Dimanche, en son studio théâtre; pensionnaire de l'Odéon en 1913-14. il jonc à présent sur les scènes des boule- Chant 12. Rue Montmartre, 12 — PARIS IVIoto B.S. A., 5 H.P., avec side-car sport ponte, COURS et LEÇONS PARTICULIÈRES (de 14 à 21 h.) S, Cité Pigalle .9'» Tél. : Central 23-36 10. Run Jnrnn'mont. PARIS (18*) roues pleines, état neuf, avec garantie. Très avan- vards. A encore peu tourné juscru'ici. PRIX MODÉRÉS Blighty. — Gaston Modot est marié. Pour (Nord-Sun : La Fourche) tageux. S'adresser %. rue Lauriston, Paris (16"). CINE HENRY DE GOLEN présente : ■ TENTATION " 23 POUR TOUS

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Henry de Golen est uu nouveau venu au cinéma. Déjà très connu du grand public par les romans populaires qu'il fit éditer chez Ferenczy, Albin Michel et Flammarion, il commença, dès sa démobilisation, à s'intéresser au nouveau irio. en d'expression qui, depuis li)i4, avait t'ait tant de progrès. Pendant un au, Henry de Golen s'est initié, au studio du Film d'Art, aux mille et un secrets de l'art des images animées et c'est en posses- sion d'une connaissance approfondie de la technique de l'écian qu'il s'est décidé, voici deux mois, à tourner son premier film. Du scénario nous ne dirons rien de plus que ce que nos confrères en ont déjà divulgué. Qu'on sache seulement que la thèse illustrée par l'auteur est à la fois simple et forte et qu'elle expose une situation qui. trop souvent, hélas ! se rencontre dans l'existence de bien des gens. Le développement qu'Henry de Golen a donné à sou idée est d'une grande simplicité également et donne lieu à une suite de situa- tions dramatiques qui produiront certainement impression. 11 fallait à Tentation une interprète de tout premier plan, capable d'exprimer des sentiments très divers. L'auteur l'a trouvée en Mme Vahdah, dont c'est seulement la seconde création cinématographique. Car le personnage qu'elle incarne dans l.c Drame des Eau.r-mortes est le premier rôle à l'écran de Mme Vahdah. On l'y remarquera cer- tainement pour le naturel et la distinction qui émane de tout son jeu: ce qui d'ailleurs surprendra moins le spectateur quand il saura que Mme Vahdah « n'est cpie le pseudonyme d'une personnalité appartenant à l'une des plus hautes familles de l'aristocratie. Dans Tentation, on retrouvera dans le principal personnage mascu- lin Georges Wague, à qui sa remarquable création des Trois Masques va gagner beaucoup d'admirateurs. Aux côtés des deux principaux protagonistes, ou verra encore, dans Tentation, Sabine I.andray, la charmante interprète d'Une fleur dans ies ronces, cl Pierre Daltour, le jeune pensionnaire de l'Odéon. dont ce sont les débuts à l'écran. En outre, il faut citer, dans deux rôles d'enfants, les charmants artistes en herbe que sont Christiane Delval et le petit Jacques Gilbert.

Mme Ydlidîîh cl M. Wdgue dans une scène de Tentation

Mme VAHDAH •dont on peut déjà apprécier la beauté et le naturel dans Le Drame des Eaux Mortes incarne l'héroïne dè TENTATION ABONNEMENTS: 25 Mars 1921 France Etranger S2naméroi.. 20 h. 22 fr. 26 numéro».. 10 fr. 1 1 fr. |UN Franc) Adresser Correspondance et mandats-poste : :: NUMÉRO 62 :: Pierre HENRY, directeur CINÉ 26 bh. Rue PARIS Paraît tous les 14 jours Traversière ( XII* ) POUR TOUS LE VENDREDI PUBLICITE DÉPÔT DÈ VENTE A PARIS S'Adreaaer À l'Administrateur '■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■a*. Agence Parisienne de Diotributiaa — anz Bureaux du Journal — ■ ■■■■■■ ■■■■■■■ ■■■ Illlllll IIIIIIIIIIIIIIS* — 20. Rue du Croissant, 20 —

PEARL WHITE l'héroïne de tant de ciné-romans d'aventures, vient d'arriver pour quelques semaines à Paris Nous la reverrons en avril dans l'un de ses derniers films : La Fille du "Fauve'*

Imp. Jules LOGIER, Paris. Le Gérant : P. HENRY.