Plan Local D'urbanisme

Commune de Deuil-La Barre Département du Val-d’Oise

Plan Local d’Urbanisme

5 – Annexes

P.L.U. approuvé par le Conseil Municipal en date du 16 décembre 2019

Société Urballiance 78, rue de Longchamp - 75116 Paris [email protected]

Plan Local d’Urbanisme de la commune de Deuil-La Barre Annexes

SOMMAIRE

1 : Les servitudes d’utilité publique opposables au P.L.U. 3

1.1 : Les servitudes relatives à la conservation du patrimoine 6 AC 1 : Servitude de protection des monuments historiques 6

1.2 : Les servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements 7 I 3 : Servitude relative à l'établissement des canalisations de transport et de distribution de gaz 7 SUP1/2/3 : Servitude autour des canalisations de transport de matière dangereuses 8 I 4 : Servitude relative à l'établissement des canalisations de transport et de distribution d’électricité 9 PT 2 : Servitude de protection des centres radioélectriques d’émission et réception contre les obstacles 17 PT 3 : Servitude de protection des centres radioélectriques d’émission et réception contre les obstacles 19 T 1 : Servitude relative aux communications par voies ferrées 20 PSA Bourget : Servitude aéronautique de dégagement 35

2 : Les emplacements réservés 36

3 : Les voies classées bruyantes 39

4 : Le Plan d’Exposition au Bruit 58

5 : Les réseaux d'eau et d'assainissement et la collecte et le traitement des déchets 60

5.1 : Les réseaux d'eau et d'assainissement 60 5.1.1 : L’alimentation en eau potable 60 5.1.2 : L’assainissement 62 5.1.3 : La capacité des réseaux par rapport aux nouvelles constructions 62

5.2 : La collecte et le traitement des déchets 63

6 : La Zone d’Aménagement Concerté 66

7 : Le plomb 67

8 : La servitude liée à l’article L 151-41 alinéa 5 du Code de l’Urbanisme 69

9 : Sites archéologiques et historiques 70

10 : Secteur de sensibilité archéologique 73

11 : Annexe technique retraits et gonflements des sols argileux 74

12 : Taxe d'aménagement 80

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1 : Les servitudes d’utilité publique opposables au P.L.U.

De nombreuses servitudes d’utilité publique, instituées par les lois et règlements particuliers, ont un effet sur la constructibilité du sol. L'annexe du Livre 1er Règlementation de l’Urbanisme du Code de l’Urbanisme, mentionnée dans l’article R.151-41 du Code de l’Urbanisme, en distingue quatre grandes catégories :

- les servitudes relatives à la conservation du patrimoine ;

- les servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements ;

- les servitudes relatives à la défense nationale ;

- les servitudes relatives à la salubrité et à la sécurité publiques.

Les servitudes d’utilité publique doivent obligatoirement être respectées par le P.L.U. (cf. articles L.151-43 et L.151-28 du Code de l’Urbanisme). Selon leur importance, elles ont une influence directe ou indirecte sur la réalisation du projet qu’entend porter la commune.

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1.1 : Les servitudes relatives à la conservation du patrimoine

AC 1 : Servitude de protection des monuments historiques

Gestionnaire : Unité départementale de l'architecture et du patrimoine 37 rue de la Coutellerie 95300 Pontoise

1 - Cadre législatif

Articles L.621-1 à L.621-32 du Code du Patrimoine et décret 2007-487 du 30 mars 2007.

2 - Effets de la servitude des monuments classés

Autorisation préalable pour toute construction nouvelle, démolition, déboisement, transformation ou modification située dans le champ de visibilité de l'édifice protégé.

3 - Monuments concernés

- Eglise prieurale et paroissiale Saint-Eugène, classée par arrêté du 04 octobre 1962.

De plus, une partie du territoire de Deuil-La Barre est concerné par le périmètre des 500 mètres de protection :

- de l’église Saint-Martin, à Montmorency, classée par liste de 1840 ;

- de l’orangerie de l’ancien château de Montmorency, inscrit par arrêté du 07 septembre 1977 ;

- de la chapelle Sainte-Thérèse de Lisieux à Montmagny, classée par arrêté du 1er septembre 1997 ;

- de l’église Saint-Martin, à Groslay, classée par arrêté du 9 décembre 1929.

5 - Représentation graphique

Se reporter au plan des servitudes d’utilité publique

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1.2 : Les servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements

I 3 : Servitudes relatives à l'établissement des canalisations de transport et de distribution de gaz

Gestionnaire : GRTgaz 6, rue Raoul Nordling 92270 Bois-Colombes

1 - Cadre législatif

Loi du 15 juin 1906 modifiée (art. 12).

Loi n° 46-628 du 8 avril 1946 modifiée (art. 35).

Décret n° 67-886 du 6 octobre 1967 (art. 1 à 4).

Décret n° 70-492 du 1/06/1970 modifié (titre I - chapitre III et titre II).

Décret n° 85-1108 du 15 octobre 1985 modifié (art. 5 et 29).

Loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 modifiée (art.24).

Articles L.433-5 à L.433-11 du Code de l'Energie.

Articles L.555-16 à L.555-30 du Code de l'Environnement.

2 - Installation concernée

- canalisation de Ø 500 de VILLIERS-LE-BEL à GENNEVILLIERS / Arrêté du 24 août 1959 ;

- canalisation de Ø 600 de VILLIERS-LE-BEL à EPINAY-SUR-SEINE / Arrêté du 28 août 1968.

3 - Effets de la servitude

Obligation pour les propriétaires de réserver le libre passage et l'accès des agents de l'entreprise exploitante pour la pose, l'entretien et la surveillance des installations. Ce droit de passage ne doit être exercé qu'en cas de nécessité et à des heures normales, sauf en cas d'urgence pour assurer la continuité du service. Aucune activité, ni aucun obstacle ne doit compromettre l’intégrité des canalisations ou s’opposer à l’accès des moyens d’intervention dans une bande de terrain d’au moins cinq mètres de largeur.

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SUP 1 / SUP 2 / SUP 3 : Servitudes d’utilité publique autour des canalisations de matières dangereuses

Gestionnaire : GRTgaz 6, rue Raoul Nordling 92270 Bois-Colombes

1 - Cadre législatif

Articles L.555-16 et R.555-30 b du Code de l’Environnement, complétés par l’arrêté ministériel du 5 mars 2014. Arrêté du 22 octobre 2015.

2 - Effets de la servitude

Trois zones de SUP sont issues des études de dangers des canalisations de transport et/ou du guide professionnel relatif à l’élaboration des études de dangers validé par l’Administration. Ces zones sont centrées sur le tracé de la canalisation :

- canalisation de Ø 500 de VILLIERS-LE-BEL à GENNEVILLIERS / Arrêté du 24 août 1959 ;

- canalisation de Ø 600 de VILLIERS-LE-BEL à EPINAY-SUR-SEINE / Arrêté du 28 août 1968.

Pour chacune de ces zones, la réglementation fixe des restrictions en matière d’urbanisme :

- SUP 3 : Interdiction d’ouvrir un établissement recevant du public susceptible de recevoir plus de 100 personnes ou un immeuble de grande hauteur.

- SUP 2 : Interdiction d’ouvrir un établissement recevant du public susceptible de recevoir plus de 300 personnes ou un immeuble de grande hauteur.

- SUP 1 : La délivrance d’un permis de construire relatif à un établissement recevant du public susceptible de recevoir plus de 100 personnes ou à un immeuble de grande hauteur est subordonnée à la fourniture d’une analyse de compatibilité ayant reçu l’avis favorable du transporteur ou, en cas d’avis défavorable du transporteur, l’avis favorable du préfet au vu de l’expertise mentionnée au III de l’article R.555-31.

Le maire informe le transporteur de toute demande de permis de construire, de certificat d’urbanisme ou de permis d’aménager concernant un projet situé dans l’une des zones mentionnées au b de l’article R.555-30. Les contraintes d’urbanisme sont strictement limitées aux projets de construction ou d’extension d’établissements recevant du public (ERP) et d’immeubles de grande hauteur (IGH). Elles imposent de joindre à toute demande de permis de construire d’ERP de plus de 100 personnes ou d’IGH dont l’emprise touche la SUP la plus large d’une canalisation de transport (SUP n°1) une analyse de compatibilité du projet avec la canalisation existante qui ait reçu l’avis favorable du transporteur concerné ou à défaut celui du préfet, conformément à l’article R.431-16 du Code de l’Urbanisme.

4 - Représentation graphique

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I 4 : Servitudes relatives à l'établissement des canalisations de transport et de distribution d’électricité

Gestionnaire : RTE - Groupe Maintenance Réseaux NORD OUEST 14, avenue des Louvresses CS 60021 92 622 Gennevilliers Cedex

1 - Cadre législatif

Loi du 15 juin 1906 (art. 12 et 12bis) modifiée.

Loi de finances du 13 juillet 1925 (art. 298).

Loi n° 46-628 du 8 avril 1946 (art. 35) modifiée.

Décret n°67-886 du 6 octobre 1967 (art. 1 à 4 ).

Décret n° 70-492 du 1 juin 1970 modifié.

Articles L.321-1 et suivants et L.323-3 et suivants du Code de l'Energie.

2 - Installations concernées

- Ligne souterraine 225 KV n°3 FALLOU - FANAUDES-PLESSIS-GASSOT Décret du 6 octobre 1967 ;

- Ligne souterraine 225 KV n°4 FALLOU - FANAUDES-PLESSIS-GASSOT Décret du 6 octobre 1967.

3 - Effets de la servitude

Les propriétaires dont les immeubles sont grevés de servitudes d’appui sur les toits ou terrasses ou de servitudes d’implantation ou de surplomb conservent le droit de se clore ou de bâtir ; ils doivent toutefois, prévenir l'entreprise exploitante.

4 - Représentation graphique

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PT 2 : Servitudes de protection des centres radioélectriques d'émission et de réception contre les obstacles

Gestionnaire : Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information d'Île-de-France 8ème RT site du Mont Valérien à Suresnes / base des Loges 8 avenue du président Kennedy BP 40202 78102 Saint-Germain-en-Laye cedex

1 - Cadre législatif

Les servitudes applicables à cette zone sont celles fixées par l'article L.45-9 à L.69 du Code des Postes et des Communications Electroniques comme précisé à l’article L.5113-1 du Code de la défense.

2 - Faisceaux concernés

- Liaison TAVERNY - BESSANCOURT - LES LILAS (Fort de Romainville). Décret du 15 février 1994.

3 - Effets de la servitude

Obligations pour les propriétaires, dans toutes les zones et dans le secteur de dégagement, de procéder si nécessaire à la modification ou à la suppression des bâtiments constituant des immeubles par nature.

Obligations pour les propriétaires, dans la zone primaire de dégagement, de procéder si nécessaire à la suppression des excavations artificielles des ouvrages métalliques fixes ou mobiles, des étendues d'eau ou de liquide de toute nature.

4 - Représentation graphique

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PT 2 : Servitudes de protection des centres radioélectriques d'émission et de réception contre les obstacles

Gestionnaire : Ministères et exploitants publics de communications électroniques

1 - Cadre législatif

Articles L.54 à L.56 et R.21 à R.26 du Code des Postes et des Communications Electroniques.

2 - Faisceaux concernés

- Liaison PARIS - ROUEN 2, tronçon Andilly - Chennevières Décret du 15 février 1994.

3 - Effets de la servitude

4 - Représentation graphique

Se référer au plan des Servitudes d’Utilité Publique

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PT 3 : Servitudes relatives aux réseaux de télécommunications

1 - Cadre législatif

Cette servitude est instituée par les articles L.45-9 et L.48 Code des Postes et des Communications Electroniques.

2 - Câbles concernés

- Câble F 75 U 01 ECHIQUIER - ANDILLY ;

- Câble RU 93115 AUBERVILLIERS - SOISY-SOUS-MONTMORENCY ;

- Câble F 93 U 08 BLANC-MESNIL - LE PLESSIS-BOUCHARD ;

- Câble RU 93118 LE PLESSIS-BOUCHARD - SOISY-SOUS-MONTMORENCY ;

3 - Effets de la servitude

L'installation des ouvrages du réseau de télécommunication (communication électronique) ne peut faire obstacle au droit des propriétaires ou copropriétaires de démolir, réparer, modifier ou clore leur propriété. Toutefois, les propriétaires ou copropriétaires doivent, au moins trois mois avant d'entreprendre des travaux de nature à affecter les ouvrages, prévenir le bénéficiaire de la servitude.

Les agents des opérateurs autorisés doivent être munis d'une attestation signée par le bénéficiaire de la servitude et de l'entreprise à laquelle appartient cet agent pour accéder à l'immeuble, au lotissement ou à la propriété non bâtie. Lorsque, pour l'étude, la réalisation et l'exploitation des installations, l'introduction de ces agents dans les propriétés privées est nécessaire, elle est, à défaut d'accord amiable, autorisée par le président du tribunal de grande instance, statuant comme en matière de référé, qui s'assure que la présence des agents est nécessaire.

Le bénéficiaire de la servitude est responsable de tous les dommages qui trouvent leur origine dans les équipements du réseau. Il est tenu d'indemniser l'ensemble des préjudices directs et certains causés tant par les travaux d'installation et d'entretien que par l'existence ou le fonctionnement des ouvrages. A défaut d'accord amiable, l'indemnité est fixée par la juridiction de l'expropriation saisie par la partie la plus diligente.

4 - Représentation graphique

Se référer au plan des Servitudes d’Utilité Publique.

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T 1 : Servitudes relatives aux communications par voies ferrées

Gestionnaire : S.N.C.F. Délégation Territoriale Immobilière Pôle Pilotage des Actifs – Urbanisme 5 / 7 rue du Delta 75 009 Paris

Réseau Ferré de France Immeuble Séquana 1 87 / 89 quai Panhard et Levassor 75 013 Paris

1 - Cadre législatif

Loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer.

Articles L.2231-1 à L.2231-9 du Code des Transports

2 - Ouvrages créant la servitude

Le territoire de la commune est traversé par les emprises des lignes suivantes :

- La ligne ferroviaire de Paris à Pontoise ;

- La ligne ferroviaire de Paris à Luzarches.

3 - Procédure d’institution

Sont applicables aux chemins de fer :

- les lois et règlements sur la grande voirie ayant pour objet d'assurer la conservation des fossés, talus, haies et ouvrages, le pacage des bestiaux et les dépôts de terre et autres objets quelconques ;

- les servitudes spéciales faisant peser des charges particulières sur les propriétés riveraines, afin d'assurer le bon fonctionnement du service public ferroviaire ;

- les lois et règlements sur l'extraction des matériaux nécessaires aux travaux publics.

L'obligation d'alignement s'impose aux riverains de la voie ferrée et à ceux des dépendances du domaine public ferroviaire (gares, cours de gares), ainsi qu'aux riverains des avenues d'accès non classées dans une autre voirie.

L'alignement accordé est notifié à l'intéressé par arrêté préfectoral et a pour but essentiel d'assurer le respect des limites du chemin de fer.

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4 - Effets de la servitude

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6 - Représentation graphique

Se référer au plan des Servitudes d’Utilité Publique.

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PSA le Bourget : Servitudes aéronautiques de dégagement de l’aérodrome Paris - Le Bourget

Gestionnaire : Direction du Transport aérien Direction Générale de l’Aviation Civile

1 - Cadre législatif

Articles L.6351-1 à L.6351-5 du Code des Transports.

Articles R.241-3 à R.242-1 du Code de l’aviation Civile.

2 - Aérodrome concerné

Par décret du 28 juin 2018, l’aérodrome de Paris - Le Bourget est protégé par un plan des servitudes aéronautiques qui tend à interdire la création d’obstacles et si nécessaire à prescrire la suppression d’obstacles sur les terrains identifiés dans les zones d’emprise du périmètre au sol des servitudes.

3 - Effets de la servitude

Les constructions ne doivent pas dépasser les cotes NGF fixées par décret.

4 - Représentation graphique

Se référer au plan des Servitudes d’Utilité Publique.

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2 : Les emplacements réservés

1 - Cadre législatif

Articles L.151-41 du Code de l’Urbanisme

2 - Effets d’un emplacement réservé

L’emplacement réservé concerne un terrain désigné par le P.L.U. comme devant faire l’objet dans l’avenir d’une acquisition par une collectivité publique des projets de voies et ouvrage publics, d’installations d'intérêt général, soit des projets d'alignements ou d'élargissements de voies. Le terrain devient alors inconstructible pour toute autre opération.

3 - Liste des emplacements réservés

Emplacements réservés destinés à des projets de voies, d’ouvrage publics et d’installations d'intérêt général Superficie Numéro Destination Bénéficiaire en m² Conseil Départemental ER 1 Réalisation de l'avenue du Parisis 88 718 Val d'Oise Création d'une nouvelle voie entre la rue de Verdun ER 2 CAPV 4 435 et la rue des Mathouzines

ER 3 Création de la coulée verte Commune 724

ER 4 Création d'une place à La Barre Commune 450

ER 5 Elargissement de la rue Jean Bouin à 18 m Commune 5 791

ER 6 Création d'un bassin de retenue des eaux pluviales SIARE 18 726

ER 7 Agrandissement de l'école Jules Ferry Commune 287

ER 8 Elargissement des emprises de la voie ferrée RFF 1 225

Création d'un parc de stationnement public et ER 9 Commune 1 215 élargissement de la voie (Avenue Schaeffer)

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Numéro Localisation Bénéficiaire

A1 Ruelle et rue du Martinet Commune

Rue du Clos de Paris (de la rue des Martinets au A2 Commune sentier du Petit Encheval)

A3 Rue de Verdun Commune

A4 Rue Cauchoix / rue du Docteur Bousquet Commune

Rue des Mathouzines (du boulevard de A5 Commune Montmorency à la rue du beau Site)

A6 Rue des Granges Commune

A7 Rue des Presles Commune

A8 Rue des Hérondeaux Commune

A9 Rue de la Gare / rue Demarest Commune

A10 Rue Descartes Commune

A11 Rue Napoléon Fauveau (au niveau du 9) Commune

A11 20-32 rue Napoléon Fauveau (côté ouest) Commune

A11 Au nord et au sud de l'avenue Geneviève Commune

A11 Au Sud-ouest de la rue Napoléon Fauveau Commune

A11 Au Sud-est de la rue Napoléon Fauveau Commune

A12 Rue du Moutier / Sœur Azélie Commune

Rue du Moutier puis croisement avec la rue Georges A12 Commune Dessailly

A13 Rue Georges Dessailly Commune

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A14 Rue de la plante des Champs et rue Achille Viez Commune

A15 Rue du Château / place de la Barre Commune

Route de Saint Denis et avenue de la division A16 Commune Leclerc

A17 Place de la Barre / Avenue de la Division Leclerc Commune

A17 Route de Saint Denis / Avenue Foch Commune

A18 Rue Louis Braille Commune

A19 66-68 route de Saint-Denis Commune

A20 Rue Eugène Lamarre Commune

A21 Rue de la Barre (au nord de Victor Labarrière) Commune

A21 Rue de la Barre (au sud de Victor Labarrière) Commune

4 - Représentation graphique

Se référer au plan de zonage.

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3 : Les voies classées bruyantes

1 - Cadre législatif

Article L.571-10 du Code de l’Environnement

Arrêté préfectoral du 15 avril 2003, relatif à la lutte contre le bruit de voisinage dans le département du Val-d'Oise.

2 - Effets du classement

Le classement réglemente l’implantation et les caractéristiques acoustiques des bâtiments à usages d’habitation.

L’arrêté ministériel du 30 mai 1996 donne les modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et de l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit. Ce classement permet de répartir les voies routières et ferroviaires en 5 catégories selon les niveaux sonores qu’elles engendrent, la catégorie 1 étant la plus bruyante. Il définit également des secteurs affectés par le bruit autour de chaque infrastructure classée dans lesquels les bâtiments devront recevoir un isolement acoustique. Des règles de construction applicables aux zones exposées au bruit des transports terrestres sont fixées pour le maître d’ouvrage des bâtiments à construire. Ces mesures se traduisent par l’obligation de respecter une valeur minimale pour protéger les futurs habitants des nuisances sonores.

Les bâtiments à construire dans les secteurs affectés par le bruit doivent présenter un isolement minimum contre les bruits extérieurs conformément au décret 95-20 pris pour l'application de l'article L.111-11-1 du Code de la Construction et de l'Habitation et relatif aux caractéristiques acoustiques de certains bâtiments autres que d'habitation et d'équipements et au décret 95-21 relatif au classement des infrastructures de transports terrestre modifiant le Code de l'Urbanisme et le Code de la Construction et de l'Habitation.

Pour les bâtiments d'habitation, l'isolement acoustique est déterminé selon les articles 5 et 9 de l'arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation dans les secteurs affectés par le bruit.

Pour les bâtiments d'enseignement, l'isolement acoustique minimum est déterminé selon les articles 5 et 8 de l'arrêté du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d'enseignement.

3 - Voies concernées

L’arrêté préfectoral du 15 avril 2003, relatif à la lutte contre le bruit de voisinage dans le département du Val-d'Oise, a classé comme une infrastructure de transport terrestre bruyante sur la commune :

- les RD 928 et 144, en catégorie 3. La largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de ces voies est de 100 mètres ;

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- les RD 193, 144E et 311 ainsi que l’avenue Jean Jaurès et les rues du Château, de la Barre et des Presles en catégorie 4. La largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de ces voies est de 30 mètres ;

- les lignes ferroviaires en catégorie 1 et 2. La largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre des voies ferrées est respectivement de 300 et 250 mètres ;

- le projet routier du boulevard intercommunal du Parisis en catégorie 2. La largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d'autre de l'emplacement réservé n°1 est de 250 mètres.

4 - Représentation graphique

Se référer au plan Zones de bruit.

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4 : Le Plan d’Exposition au Bruit de l’aérodrome de Paris-Charles de Gaulle

1 - Cadre législatif et contexte règlementaire

Le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) définit les zones d’exposition au bruit des aéroports. Le PEB constitue le document d’application de la réglementation prévue par les articles L.112-3 et suivants du Code de l’Urbanisme. Il définit, à partir des prévisions du développement de l’activité aérienne, de l’extension prévisible des infrastructures, et des procédures de la circulation aérienne, des zones diversement exposées au bruit engendré par les aéronefs. Il les classe dans les zones de bruit fort, les zones "A" et "B", dans la zone de bruit modéré, la zone "C" et dans la zone de bruit faible, la zone « D ».

L’article L.112-10 du Code de l'Urbanisme précise : "Dans les zones définies par le plan d'exposition au bruit, l'extension de l'urbanisation et la création ou l'extension d'équipements publics sont interdites lorsqu'elles conduisent à exposer immédiatement ou à terme de nouvelles populations aux nuisances de bruit. A cet effet :

1° Les constructions à usage d'habitation sont interdites dans ces zones à l'exception : a) De celles qui sont nécessaires à l'activité aéronautique ou liées à celle-ci ; b) Dans les zones B et C et dans les secteurs déjà urbanisés situés en zone A, des logements de fonction nécessaires aux activités industrielles ou commerciales admises dans la zone et des constructions directement liées ou nécessaires à l'activité agricole ; c) En zone C, des constructions individuelles non groupées situées dans des secteurs déjà urbanisés et desservis par des équipements publics dès lors qu'elles n'entraînent qu'un faible accroissement de la capacité d'accueil d'habitants exposés aux nuisances et des opérations de reconstruction rendues nécessaires par une opération de démolition en zone A ou B dès lors qu'elles n'entraînent pas d'accroissement de la population exposée aux nuisances, que les normes d'isolation acoustique fixées par l'autorité administrative sont respectées et que le coût d'isolation est à la charge exclusive du constructeur ;

2° La rénovation, la réhabilitation, l'amélioration, l'extension mesurée ou la reconstruction des constructions existantes peuvent être admises lorsqu'elles n'entraînent pas un accroissement de la capacité d'accueil d'habitants exposés aux nuisances ;

3° Dans les zones A et B, les équipements publics ou collectifs ne sont admis que lorsqu'ils sont nécessaires à l'activité aéronautique ou indispensables aux populations existantes ;

4° Dans les zones D, les constructions sont autorisées mais doivent faire l'objet des mesures d'isolation acoustique prévues à l'article L. 112-12 ;

5° Dans les zones C, les plans d'exposition au bruit peuvent délimiter des secteurs où, pour permettre le renouvellement urbain des quartiers ou villages existants, des opérations de réhabilitation et de réaménagement urbain peuvent être autorisées, à condition qu'elles n'entraînent pas d'augmentation de la population soumise aux nuisances sonores. Une telle augmentation est toutefois possible dans le cadre des opérations prévues par le I de l'article 166 de la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, dans les conditions fixées aux I et II dudit article. Postérieurement à la publication des plans d'exposition au bruit, à la demande de la commune ou de l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière de plan local d'urbanisme,

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de tels secteurs peuvent également être délimités par l'autorité administrative compétente de l'Etat après enquête publique réalisée conformément au chapitre III du titre II du livre Ier du code de l'environnement. »

La commune est concernée par le Plan d’Exposition au Bruit de l’aérodrome de Paris-Charles de Gaulle approuvé le 3 avril 2007. Elle se trouve en zone C et D de ce PEB.

La zone C concerne le tiers Nord du territoire (Côte / Centre-ville et Blancport / Lac Marchais).

Le règlement du futur P.L.U. précise dans l’article 1.2 que dans la zone C du Plan d'Exposition au Bruit de l'aérodrome de Paris Charles de Gaulle, les nouvelles constructions à usage d’habitation sont autorisées à condition qu’elles ne dépassent pas 150 m² de surface de plancher. Un seul logement est autorisé par unité foncière. L'unité foncière est divisible une seule fois. De plus, toujours dans la zone C du Plan d'Exposition au Bruit de l'aérodrome de Paris Charles de Gaulle, les extensions des constructions à usage d’habitation sont autorisées à condition qu’elles ne dépassent pas 30% de la surface de plancher si la construction à usage d’habitation existante est supérieure ou égale à 100 m² et 40% de la surface de plancher si la construction à usage d’habitation existante est inférieure à 100 m².

La zone D couvre le reste du territoire à l’exception de la pointe Sud. Dans cette zone, toutes les constructions sont autorisées, mais doivent être insonorisées. Les frais d’insonorisation sont à la charge du propriétaire puisque la zone D se situe à l’extérieur du Plan de Gêne Sonore à l’exception d’une bande située entre la limite Nord de la zone D et la rue du Moutier.

2 - Représentation graphique

Se référer à la carte du Plan d’Exposition au Bruit de l’aérodrome de Paris-Charles de Gaulle.

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5 : Les réseaux d'eau et d'assainissement et la collecte et le traitement des déchets

5.1 : Les réseaux d'eau et d'assainissement

5.1.1 : L’alimentation en eau potable

La commune de Deuil-La Barre est alimentée en eau par le réseau du Syndicat des Eaux d'Île-de- France, dont l'exploitation est confiée à Veolia Eau d'Île-de-France.

Eléments statistique en décembre 2018 - La superficie est de 376 ha. - La population est de 22 572 habitants. - Le nombre d'abonnés est de 4 668. - La consommation de la commune a été, au cours de cette année, de 1 042 344 m3 .

Situations géographique et topographique La commune de Deuil-La Barre est limitée au Nord par les communes de Groslay et de Montmorency, a l'Est par celle de Montmagny, au Sud par celle d'Epinay-sur-Seine et a l'Ouest par celles d'Enghien-les- Bains et Montmorency. Elle est située sur le flanc Sud de la Butte de Montmorency. L'altitude, qui est de 35 m environ au Sud, culmine à la cote 110 mètres au Nord. Ces dénivellations rendent la commune de Deuil-La Barre tributaire de deux réseaux : - un réseau de 1ère élévation alimentant les propriétés situées au-dessous de la cote de 60 m environ, - un réseau de 2ème élévation desservant les propriétés situées entre la cote précitée et la cote de 110 m.

Nature et provenance de l'eau distribuée L'eau distribuée dans la commune de Deuil-La Barre est de l'eau d'Oise, traitée pour répondre à la réglementation sanitaire au niveau de l'usine de potabilisation de Méry-sur-Oise. Cette usine a produit en 2018 un volume moyen d'environ 149 403 m3/j avec une pointe à 192 340 m3. Sa capacité de production est de 340 000 m3/j. Un secours peut être assuré en eau de Marne par l'usine de Neuilly-sur-Marne/Noisy-le-Grand qui a produit en 2018 un volume d'environ 281 700 m3/j, avec une pointe à 489 810 m3. Sa capacité de production est de 600 000 m3/j.

Composition des réseaux

Réseau de 1ère élévation (M ERYS110) - NP 110 NP: niveau piézométrique (hauteur théorique, par rapport au niveau de la mer, qu'atteindrait l'eau en régime statique) L'alimentation de la commune de Deuil-La Barre est assurée à partir d'une conduite de diamètre 1 250 mm qui suit les rues Cauchoix, Massenet, Mortefontaines, Victor Labarrière, Georges Dessailly et la rue de la Plante des Champs.Cet ouvrage est doublé par une canalisation de diamètre 500/300 mm avenue de la Division Leclerc et route de Saint-Denis (RN 328). Depuis ces installations principales, des conduites, dont les diamètres s'échelonnent de 300 à 40 mm, répartissent l'eau sur le territoire communal.

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Dans le cas d'une alimentation provenant de Méry-sur-Oise, la pression dans ce réseau est stabilisée par les réservoirs semi-enterrés implantés sur le territoire de la commune de Montigny-lès-Cormeilles, dont la capacité totale est de 64 800 m3 et la cote de trop-plein TP de 110 m NGF.

Réseau de 2ème élévation (MONTCY153) - NP 153 L'alimentation des zones situées au-dessus de la cote d'altitude de 60 m est assurée principalement par l'usine élévatoire de Porte Rouge de Montmorency, dont l'aspiration sur le réseau de 1ère élévation est assurée par une conduite de 600 mm, issue du feeder de diamètre 1 250 mm Méry-sur-Oise/Noisy-le- Grand. La pression dans ce réseau est équilibrée par les réservoirs semi-enterrés de Montmorency (TP 153 m NGF), dont la capacité totale est de 30 000 m3 ainsi que par des réservoirs implantés au lieudit" La Croix Baillet "à Villiers-le-Bel, dont la capacité totale est de 6 000 m3 (TP 148 m NGF). L'eau issue de ces réservoirs est distribuée par une canalisation de 300 mm de diamètre traversant la commune de Groslay selon un axe Nord-Sud, et par une canalisation de diamètre 300/350 mm posée dans l'avenue Charles de Gaulle (CD 144), à la limite Nord-Ouest de Deuil-La Barre, d'où partent des conduites de 150 et 100 mm qui desservent la partie de la commune concernée par ce réseau, situé globalement au Nord de la rue des Matouzines et de la rue de la Gare. L'alimentation de ce réseau peut être assurée également par l'usine élévatoire de Pierrefitte, qui aspire normalement sur le réseau MERYS110 via un feeder de diamètre 1 250/ 800 mm provenant de l'usine de Méry-sur-Oise mais peut aspirer aussi sur le secteur Marne (réseau NEUIL124) via un feeder de diamètre 800 mm provenant de l'usine de Neuilly-sur-Marne/Noisy-le-Grand. L'aspiration de l'usine de Pierrette est réalisée par l'intermédiaire de 2 canalisations de diamètre 800 et 600 mm.

Renforcements et extensions nécessaires Dans le cadre des dispositions prévues par les articles 46 et 47 de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains telles que modifiées par la loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003 urbanisme et habitat, des participations aux frais d'extension et de renforcement du réseau public de distribution d'eau potable pourront être réclamées dans les conditions prévues par les articles L 332-11-1 et L 332-11-2 modifiés du Code de l'Urbanisme. Par ailleurs, les évolutions prévues par le PLU ne doivent pas obérer les ouvrages indispensables du Syndicat des Eaux d'Île-de-France assurant le service public de l'eau potable. Réseaux primaires - Ouvrages généraux : Actuellement, les réseaux sont suffisants pour couvrir les besoins de la commune de Deuil-La Barre. Réseaux secondaires et tertiaires : Les renforcements de réseau se feront au fur et é mesure du développement du programme de construction. Ils tiendront compte des capacités qui sont actuellement suffisantes pour assurer les besoins domestiques, industriels et commerciaux de la commune ainsi que la défense contre l'incendie.

Terrains hors voies publiques traversés par des canalisations d'eau de diamètre important Une canalisation de diamètre 500 mm traverse les parcelles figurant dans la liste ci-dessous et sur le plan du réseau au 1/5000ème.

Diamètre de la canalisation Adresse de la propriété Références cadastrales Voies ferrées SNCF Ligne d'Epinay-Villetaneuse au 500 mm Tréport P.K. 9,690 - PN3

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5.1.2 : L’assainissement

Le réseau d’assainissement de Deuil-La Barre est très majoritairement de type séparatif - 70% -, c’est- à-dire constitué de deux réseaux : un pour les eaux pluviales et un pour les eaux usées. Les 30% restants sont du réseau unitaire.

La station d’épuration dont dépend la commune est celle de Seine Aval, située à Achères (bassin versant du ru des Haras et du ru d’Enghien). Après leur traitement, les eaux épurées rejoignent la Seine. L’assainissement individuel est contrôlé par la Communauté d'Agglomération Plaine Vallée.

La station d’épuration Seine Aval dispose aujourd’hui d’un débit de traitement de 1 700 000 m3/jour. Aujourd’hui, elle traite environ 1 521 000 m3/jour. Si l’on considère que les eaux usées rejetées dans le réseau sont estimées à 120 l/jour/habitant, soit 0,12 m3/jour/habitant, l’augmentation de population projetée ferait augmenter le traitement de moins de 310 m3/jour, soit 0,17% de sa marge de capacité.

5.1.3 : La capacité des réseaux par rapport aux nouvelles constructions

‹ Consommation eau potable et capacité des réseaux d’eau potable

Au regard de la croissance démographique lors des différents recensements, du contexte dans lequel la commune s’inscrit, des attentes communales et des objectifs imposés par le Schéma Directeur de la Région Île-de-France, il est envisagé un scénario équilibré avec une croissance démographique annuelle de près de 0,9%, soit sur la période 2014 - 2030, 3 264 habitants supplémentaires. Deuil-La Barre passerait, ainsi, de 21 638 habitants en 2014 à 24 902 habitants en 2030.

La consommation globale d’eau moyenne annuelle étant de 1 036 987 m3 pour 22 325 habitants en 2017, le volume d’eau consommé par jour et par habitant est de 127 litres, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale.

Avec la croissance démographique estimée, la consommation d’eau moyenne annuelle passerait à moins de 1 157 000 m3, soit une augmentation de 120 013 m3

Il n’y a aucun problème d’approvisionnement en eau à relever pour un syndicat comme le SEDIF par rapport à une augmentation de 3 264 personnes sur la commune de Deuil-La Barre.

Concernant la capacité des réseaux d’eau potable, ces derniers apparaissent suffisants pour faire face à l’apport de nouvelles constructions au sein du tissu urbain.

‹ Capacité des réseaux des eaux pluviales et des eaux usées

La station d’épuration Seine Aval dispose d’un débit de traitement de 1 700 000 m3/jour. Aujourd’hui, elle traite environ 1 521 000 m3/jour. Si l’on considère que les eaux usées rejetées dans le réseau sont estimées à 120 l/jour/habitant, soit 0,12 m3/jour/habitant, l’augmentation de population projetée ferait augmenter le traitement de moins de 310 m3/jour, soit 0,17% de sa marge de capacité. Il n’y a aucun problème de traitement d’eau usée à relever pour Seine Aval par rapport à l’augmentation de population prévue sur la commune de Deuil-La Barre.

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5.2 : La collecte et le traitement des déchets

‹ Le contexte législatif

Depuis le 1er mars 2017, les décisions publiques prises en matière de déchets, d’autorisations environnementales ou d’installations classées pour la protection de l’environnement doivent être compatibles avec les plans de prévention et de gestion des déchets.

Depuis le 8 février 2017, plusieurs régions, dont celle d’Ile-de-France, doivent être couvertes par un Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets (cf. article L.541-13 du Code de l’Environnement).

Pour rappel, le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets a été créé par l’article 8 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République. Ses modalités d’applications ont été précisées par le décret n° 2016-811 du 17 juin 2016 relatif au Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets.

Ce plan a pour fonction première d'être un outil de coordination entre toutes les parties prenantes de la politique des déchets, à l'échelle de la Région. Il se substitue aux trois schémas territoriaux préexistants :

- le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux ;

- le plan départemental de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics ;

- le plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux.

Il vise à atteindre les objectifs mentionnés à l’article L.541-1 du Code de l’Environnement, en coordonnant à l’échelle régionale les actions entreprises par l’ensemble des parties concernées par la prévention et la gestion des déchets (cf. article R.541-13 du Code de l’Environnement).

‹ La collecte et l’élimination des déchets sur Deuil-La Barre

Deuil-La Barre appartient au Syndicat Emeraude qui est une structure intercommunale, formant le Syndicat Mixte pour la Collecte et le Traitement des Déchets de la Vallée de Montmorency. Ce Syndicat regroupe dix-sept communes.

Au service de près de 270 000 habitants, soit environ 1/5ème de la population du Val-d’Oise, le Syndicat Emeraude gère annuellement près de 124 000 tonnes de déchets produits sur son territoire, au travers notamment de :

- la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles ;

- la collecte sélective, le tri et la valorisation des emballages, des papiers et du verre ;

- la collecte et le traitement des encombrants ;

- la collecte et le traitement des déchets ménagers dangereux ;

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- la collecte et le traitement des déchets dits "assimilés" c'est à dire des déchets des professionnels dont la nature et le volume ne nécessitent pas de moyens spécifiques de collecte ;

- l’exploitation d’une déchèterie.

Depuis janvier 2011, le Syndicat Emeraude s’est engagé dans un programme local de prévention des déchets, avec l’Agence de Développement et de la Maitrise de l’Energie - ADEME -, sur cinq ans dont l’objectif principal est de réduire de 7% les quantités d’ordures ménagères et assimilés - OMA - produites sur le territoire. Les ordures ménagères et assimilés regroupent les ordures ménagères résiduelles, les emballages et le verre.

Sur la commune, la collecte des déchets ménagers s’effectue une fois par semaine à des jours spécifiques selon qu’ils s’agissent d’habitations pavillonnaires, d’habitations collectives de moins de 50 logements ou d’habitations collectives de plus de 50 logements. De plus, une déchèterie mobile a également été mise place par la ville, une fois par mois sur le parking de la ZAE du Moutier au centre de la commune.

De plus, le Syndicat Emeraude a mis en place la collecte DEMETOX (DÉchets MÉnagers TOXiques) pour recueillir des produits spécifiques. Un véhicule spécifique DEMETOX est présent une fois par mois sur la commune.

Enfin, deux déchèteries sont à la disposition des habitants pour éliminer les déchets encombrants. Il s'agit de :

- la déchèterie du Plessis-Bouchard, également Eco site ;

- la déchèterie de Sarcelles.

‹ La production de déchets sur Deuil-La Barre

Sur la commune, le tonnage de la collecte des déchets en 2016 s’élève à :

- 8 795 tonnes en 2016, soit 395 kg par habitants par an.

La répartition des déchets collectés pour 2016 est la suivante :

- 74% d'ordures ménagères résiduelles ;

- 11% d'emballages, de papiers et de cartons ;

- 8% d'encombrants ;

- 5% des verres.

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Sur la base des ratios exposés précédemment et de la population estimée en 2030 (24 902 habitants), la production de déchets pour la commune serait de l’ordre de 9 836 tonnes, dont :

- 7 278 tonnes d'ordures ménagères résiduelles ;

- 1 082 tonnes d'emballages, de papiers et de cartons ;

- 787 tonnes d'encombrants ;

- 492 tonnes des verres ;

- 197 tonnes autres.

Cette estimation ne tient naturellement pas compte de l’évolution des pratiques de tri, des modes de consommation ou encore de la proportion des matières d’emballages.

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6 : La Zone d’Aménagement Concerté

Gestionnaire : Hôtel de Ville 36 rue Charles de Gaulle 95170 Deuil-La Barre

La Z.A.C "Galathée - Trois Communes" a été créée par délibération du Conseil Municipal le 22 mars 2004.

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7 : Le plomb

1 - Cadre législatif

Articles L1334-9 et R1334-10 à R1334-12 du Code de la Santé Publique.

Arrêté préfectoral du 22 décembre 2000 relatif au classement de l’ensemble des communes du Val-d'Oise en zone à risque d’exposition au plomb.

Arrêté du 19 août 2011 relatif au constat de risque d'exposition au plomb.

La loi du 9 août 2004, relative à la politique de Santé publique, a renforcé le dispositif de lutte contre le saturnisme (Loi d'Orientation du 29 juillet 1998, relative à la lutte contre les exclusions), et a supprimé l'Etat de Risque d'Accessibilité au Plomb (E.R.A.P.) au profit du Constat de Risque d'Exposition au Plomb (C.R.E.P.).

L'entrée en vigueur de ces dispositions issues de la loi de santé publique du 9 août 2004 a étendu l’obligation à tout le territoire français, et donc à l'ensemble des communes de l’Ile-de-France. La Commune de Deuil-La Barre est donc concernée.

2 - Rôle du Constat de Risque d'Exposition au Plomb

Le C.R.E.P. est un diagnostic qui permet d'identifier la présence de plomb généralement dans les anciennes peintures d'un logement. Le vendeur (ou le bailleur en cas de location) doit prendre l'initiative de faire réaliser ce diagnostic par un professionnel. Ce diagnostic doit être intégré au sein d'un dossier de diagnostic technique (DDT) et être remis à l'acquéreur ou au locataire. Il doit également être accompagné d'une notice d'information résumant les effets du plomb sur la santé et les précautions à prendre en présence de revêtements contenant du plomb.

Le C.R.E.P. s'applique aux logements (appartement et maison individuelle) dont le permis de construire a été délivré avant le 1er janvier 1949.

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8 : La servitude liée à l’article L 151-41 alinéa 5 du Code de l’Urbanisme

L.151-41 alinéa 5 du Code de l’Urbanisme

"Le règlement peut délimiter des terrains sur lesquels sont institués : (…) 5° Dans les zones urbaines et à urbaniser, des servitudes interdisant, sous réserve d'une justification particulière, pour une durée au plus de cinq ans dans l'attente de l'approbation par la commune d'un projet d'aménagement global, les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement. Ces servitudes ne peuvent avoir pour effet d'interdire les travaux ayant pour objet l'adaptation, le changement de destination, la réfection ou l'extension limitée des constructions existantes."

La ville de Deuil-La Barre a instauré une servitude prévue à l’article L.151-41 alinéa 5 du Code de l’Urbanisme sur le secteur correspond au site dit "d’Emilie du Châtelet" au niveau du chemin de la Tour du Parc situé en zone UH. Celui-ci compte de nombreuses parcelles en lanières assez étroites mais profondes qui sont restées entièrement vierges car non accessibles aujourd’hui par une voie viabilisée. Ce secteur constitue un site stratégique de par sa position centrale. L’objet de cette servitude est de permettre à la commune de mener une réflexion approfondie sur l’évolution de ce secteur afin d'accueillir notamment un pôle d'équipements publics qui puisse répondre aux futurs besoins des Deuillois et à la croissance démographique induite par les différents projets de constructions envisagés. Pour ne pas compromettre la réalisation d’un projet global et cohérent, et au vu de la localisation stratégique de ce secteur, l’article 2 du règlement de la zone UH stipule que “dans le périmètre de la servitude L.151-41 alinéa 5 du Code de l’Urbanisme, les constructions ou installations autorisées ne doivent pas être d’une superficie de surface de plancher supérieure à 30 m2. “

Le périmètre de la servitude L.151-41 alinéa 5 du Code de l’Urbanisme Secteur Emilie du Châtelet

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9 : Sites archéologiques et historiques

État des connaissances archéologiques (Juillet 2016)

Important: la communication de ces informations est faite à titre purement informatif et ne sont pas tenues pour exhaustives. Toute prescription, zonage ou complément d'information relève en effet de l'État, DRAC Île-de-France, Service régional d'archéologie, 47 rue Le Peletier, 75009 Paris.

Ces informations reflètent l'état actuel des savoirs. En-dehors des secteurs renseignés, le potentiel archéologique est donc inconnu et non pas inexistant.

Peu d'informations archéologiques sont disponibles sur cette commune par ailleurs très urbanisée. Néanmoins, son territoire a été occupé dès la préhistoire car des restes d'animaux et un biface du Paléolithique ont été retrouvés. La présence d'habitants à l'époque gallo-romaine est attestée par de la céramique commune et de la céramique sigillée, découverte au 19ème siècle. Par ailleurs, la commune est traversée par la chaussée Jules-César, axe routier antique qui reliait Paris à la Manche en traversant de façon rectiligne le Val-d'Oise. L'appellation Jules-César est abusive, car cette route a été mise en place au 1er siècle après J.-C., ce qui ne correspond pas aux dates de règne du célèbre empereur (100 - 44 av. J.-C.). En outre, si son tracé est dans l'ensemble bien connu et encore présent dans le territoire actuel (sous forme de chemin de terre ou de rue par exemple), il se perd au niveau d'Enghien-les-Bains et de Deuil-La Barre avant d'être de nouveau reconnaissable sur Montmagny. Son tracé supposé passe dans la moitié Sud de la commune de Deuil, dans une zone en partie urbanisée.

Des sources écrites mentionnent Deuil au 9ème siècle de notre ère, c'est-à-dire au début du Moyen Âge. Au 10ème siècle, Diogilum appartient à la puissante famille des Montmorency. Plus tardivement, aux 14ème et 15ème siècles, nous parviennent des mentions de fiefs ou propriétés seigneuriales comme le fief de Crissay, le fief de Thibaut de Soisy et le fief de Becquet lequel se trouvait en face de l'église et a fait l'objet d'une prescription archéologique de diagnostic datée du 3 février 2012.

L'église Notre-Dame remonte aux 11ème/12ème siècles. Des vestiges plus anciens (sarcophages en plâtre du début du Moyen Âge) ont été mis en évidence durant des travaux en 1967. Plusieurs opérations archéologiques ont été réalisées en cœur de bourg. Le matériel et les structures archéologiques découverts à ces occasions ont confirmé l'existence du village médiéval. La multiplication des sources d'information à l'époque moderne permet d'inventorier les croix de chemins, les fontaines, etc… ainsi que certaines fermes ou bâtiments remarquables. Le château de la Chevrette et ses jardins à la française remonte au 17ème siècle. Il a été détruit en 1786, à l'exception de la conciergerie, des écuries et de la ferme associée (qui disparaitra par la suite). Par ailleurs des structures de l'époque moderne ont été mises au jour lors des diagnostics archéologiques.

Enfin, plusieurs indices de sites ont été classés en datation indéterminée. Il s'agit pour la plupart de toponymes en lien avec de l'hydrographie (mare, puits) et d'une potentielle carrière de sable. Malgré la densité de son urbanisation, la commune de Deuil-La Barre est susceptible de livrer des vestiges archéologiques ainsi que l'ont démontré les diagnostics réalisés en cœur de ville. Une partie importante de son histoire reste encore à découvrir.

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Nombre de sites ou indices de sites par période chronologique

Pléistocène 0 Paléolithique 2 Épipaléolithique-Mésolithique 0 Néolithique 0 Protohistoire 0 Antiquité Gallo-romaine 2 Moyen Age 14 Époque moderne 28 Époque contemporaine 0 Indéterminé 6 Opération négative 0

Tableau des périodes chronologiques

Pléistocène 2 000 000 à 10000 av. J.-C. Paléolithique 800 000 à 12 500 av. J.-C. Épipaléolithique-Mésolithique 12 500 à 6 000 av. J.-C. Néolithique 5 500 à 2 200 av. J.-C. Protohistoire 2 200 à 52 av. J.-C. Antiquité Gallo-romaine 52 av. J.-C. à 476 ap. J.-C. Moyen Age 5ème - 16ème siècle Époque moderne 17ème - 18ème siècle Époque contemporaine 1800 à nos jours

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10 : Secteur de sensibilité archéologique

Gestionnaire : Direction régionale des Affaires Culturelles 37, rue de la Coutellerie 95 300 Pontoise

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11 : Annexe technique retraits et gonflements des sols argileux

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12 : Taxe d'aménagement

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