g U R E A U X : 3 Avril 19SO 26Ws, Rue Traversière ( X 1 1 ' ) BON NEMENTS : O fr. SO A FKANLL LIKANUtK

Un an.. .. 2" ir. Six mois- lOfr. 1 1 fr. :: NUMÉRO 31 :; pierre HENRY, directeur Parait le Samedi

PUBLICITÉ il DEPOT DE VENTE A PARIS S'adresser à l'Administrateur Agence Parisienne dm Distribution ,„i Bureaux du Journal i: 20. Rue du Croissant 20 t:

L'ÉMOUVANTE IANA , INTERPRÈTE ARENNE de

de f édem ption Marie-Madeleine

in n«'l 'raient pas de choquer les deux mentalités gatif ; s'il a été négligé, il rendra le surplus teurs en scène, les artistes et l'opérateur doi- e et anglo-saxonne, comme l'auteur latin des efforts et des dépenses absolument stériles. vent se donner pour but, non pas d'imiter ser- LES CONDITIONS ESSENTIELLES QUE DOIT REMPLI Fait généralement, lorsqu'il se donne pour Il devra être tiré en autant d'exemplaires qu'il vilement la production américaine, mais de sion d'exploiter le marché anglo-saxon en est nécessaire, pour que chacun des collabo- faire mieux. J'ose dire que, pour difficile que me temps que le marché français. Evitons rateurs du metteur en scène en reçoive un ; soit la tâche, elle n'est pas impossible. le film français ant que possible de montrer dans nos scéna- les convocations du metteur en scène indique- Inutile de l'essayer si ces trois collabora- En juin 1918, .1/. Charles Pathé, directeur de Ce n'est guère que dans les pays latins (» ront les 8 ou 10 tableaux devant constituer le teurs — le metteur en scène, l'artiste et l'opé- , (]cs artistes, sculpteurs, peintres, musiciens ne représentent, en somme qu'une faible p j rateur — et, en outre, l'auteur du scénario, la plus importante entreprise cinématogra- ar ^plaçons-les par des inventeurs, des in- programme de travail du lendemain, de façon phique française, faisait paraitre une brochu- pour réussir à 1 Etranger du monde) qu'on voit des hommes et des feu triels, etc. Le monde des artistes —■ fort in- que les principaux interprètes de l'opérateur n'ont pas pris pour habitude de visiter plu- re intitulée Etude sur l'Evolution de l'Iudus- mes tuer ou se suicider par amour ; lorsqi ■ssant d'ailleurs et dont les coutumes peu- puissent, après l'avoir étudié, apporter à l'exé- sieurs exhibitions chaque semaine. C'est une trie cinématographique française, dans le but ces faits se produisent ils n'en font pas cm t nous paraître curieuses — n'est en réalité cution telles modifications ou suggérer telles nécessité professionnelle absolue, chacun, au de fixer les conditions sine qua non que doi- me nous des héros ou des martyrs, niais il ], connu des étrangers. indications qui pourront avoir pour résultat cours de ces visites, devant s'astreindre à ne actuellement, considérer uniquement le titre s peu vent remplir nos films pour être accueillis considèrent comme des assassins ou d j une amélioration appréciable. voir et étudier les bandes qu'au point de vue de la pièce qu'ils comptent adapter, pas plus es favorablement à l'étranger et principalement ments qui subissent la rigueur des lois fo, 'oilà pour le scénario qui, je l'ai déjà dit, spécial de son emploi. que l'intensité ou la violence de l'action bien Charles PATHE. aux Etats-Unis, qui constituent le plus impor- relèvent les meurtriers et les fous. l'élément principal, point de départ du né- Beste l'exécution, pour laquelle les met- enchaînée, mais aussi, et surtout, la nature tant débouché que puissent viser nos produc- des sentiments qui y seront exprimés. Nos auteurs et nos metteurs en scène n teurs. C'est ainsi que les fortes situations des maî- désirent voir leur production s'exporter k Car il faut savoir qu'il est impossible d'a- vent tenir compte, dans l'élaboration de l , tres du théâtre, si elles ne sont pas amendées e Combien de films sont restés de la sorte ina- mortir un film rien que par l'exploitation dans sérieusement, ne passerons pas toujours de- scénarios, de ces conceptions si différentes! iana Karenne est Busse, disent les uns ; les salles de ce pays (il g en a environ 1.600), chevés à la » Karenne-Film » ! vant les Censures, dans les pays anglo-saxons chaque peuple dans leurs sentiments affeclj onaise, affirment les autres écrivait der- dès que ce film coûte plus de quarante mille notamment, et le public de ces pays n'appré- ou passionnels. Que ne lisent-ils davantage li rement un confrère dans la Cinématogra- Par la suite, Diana Karenne se consacra aux francs à établir. Il est donc essentiel que nous ciera pas, comme la grande généralité des traductions des littérateurs étrangers, angfc i Française. Nous nous contentons de di- sujets psychologiques. C'est alors qu'elle in- puissions obtenir le supplément de recettes Français, les situations à la fois risquées et saxons, surtout ?... Ils n'affronteraient pas ju'elle est une artiste très originale, ayant terpréta avec le talent que l'on sait, Les De- nécessaire à l'étranger. corsées dont Bernstein, et surtout Bataille, se ridicule certain qui résulte de l'exécution,i ucoup de talent et d'une beauté quelque Karenne mi-Vierges, de Marcel Prévost, qui fut son M. Charles Pathé est donc très qualifié, par sont fait une règle. France, des œuvres d'un Kipling ou d'un C i étrange.Ses yeux très doux.très câlins.sem- plus grand succès cinématographique jusqu'à ce jour. sa connaissance du marché américain et par J'ignore l'accueil que le public français ré- Dickens, mais ils seraient mieux à même s nt caresser d'intimes souvenirs. Ses yeux l'expérience qu'il a acquise à la suite des ten- servera aux œuvres de Bataille dans l'avenir, dapter les situations qu'ils imaginent à » s durs, très pervers semblent méditer froi- distinguée. Ses toilettes sont de bont goût et Diana Karenné est engagée actuellement à tatives qu'il a faite pour placer nos films aux mentalité qui ne serait pas exclusivement fra la Tiber-Film, aux appointements de 20.000 mais ce que je puis dire, c'est qu'il n'est pas ient les pires projets. pourtant il y a toujours un je ne sais quoi qui Etats-Unis, pour montrer à nos producteurs les désirable que les négatifs destinés à l'expor- çaise. lires par mois, dit-on. On a pu la voir dans i lèvre est malicieuse et le pli amer de sa décèle une personnalité. Sa voix harmonieuse, défauts de nos scénarios à cet égard et les tation cultivent la présentation de la série de Dans un scénario, assez bien conçu i'i un film de propagande du service cinémato- che semble douloureux, chantante lorsqu'elle peut être affable, devient qualités qu'il devront le plus rechercher. ces anormaux : jeunes filles éprises, jusqu'à leurs, qui m'était soumis dernièrement eti graphique de la marine italienne Patrie /... 'est une de ces femmes qui attirent et qui dure, mordante, quand elle éprouve quelque Nos jeunes scénaristes — et les autres — li- la folie, d'hommes mariés de 50 ans, mères paraîtra certainement sur les écrans des pi d'abord où elle fut la très dramatique et très t peur. Dans la comédie, elle est des plus sujet de mécontentement. ront certainement ces lignes avec intérêt. ruinant leurs foyers«en débauchant les cama- latins, l'action principale était basée sur vibrante interprète d'un rôle qu'elle a joué ouée, dans le drame, elle est presque terri- Le matin, au tennis, Diana Karenne a l'air Comme dans toutes les industries, et plus rades de collège de leur fils, etc.. consentement des parents au mariage d'i avec une sincérité des plus remarquable. Et ate. La diversité d'expression de Diana Ka- d'une jeune fille de 18 ans. L'aprés-midi, à la encore dans celle du Cinématographe, le petit Ces thèmes, je vous l'assure, n'ont aucune jeune fille ou sur leur refus. aussi dans : Justice de Femme et la Petite ne dénote un caractère capricieux et fan- ville, elle porte son âge, et le soir au théâtre, pays est handicapé contre le grand du fait chance de succès à l'étranger, notamment dans La jeune fille avait fait la connaissant]] dame de. Porcelaine, les deux fois en compa- que à l'excès. au jeu ou au bal — car elle est mondaine — d'une consommation intérieure plus réduite les pays anglo-saxons qui nous intéressent tout fiancé qu'elle s'était choisi et le voyait ass gnie d'Albert Capozzi. îxcellente musicienne, lorsqu'elle joue du elle paraît dans tout l'éclat de ses 30 ans. particulièrement. fréquemment en corrompant une duègne i qui fixe, au point de vue des dépenses, une li- Elle fait dix projets dans une même journée Mais c'est sa création de La Rédemption Parce que ces situations se sont présentées avait la charge de la surveiller. no, il lui arrive fréquemment de pleurer à mite à son effort et à ses buts. de Marie-Madeleine qui place Diana Karenne dans la vie, cela ne prouve pas qu'il soit né- rades larmes. Et, tout à coup, interrompant et n'en exécute aucun. La guerre a eu une in- Les industriels de notre profession, désireux Cette histoire parfaitement découpée i au rang des meilleures interprètes d'écran. cessaire ou même utile de les transporter au attendrissements par un rire sarcastique fluence morale considérable sur son caractère. d'aider les producteurs à lutter contre la con- point de vue cinématographique, mettait i Nous dirons, avec notre confrère Jean Carrère, théâtre, et si nos grands écrivains.en jugent [qui sonne faux, elle joue, avec une réelle Elle voulut partir au front comme ambulan- currence anglo-saxonne et, bientôt, allemande scène un monde d'artistes et de bourgeois p que, dans ce rôle, « Diana Karenne s'est vrai- autrement parce qu'il en résulterait une mau- estria, des czardas de son pays. cière, mais sa qualité d'étrangère lui ferma sur les marchés du monde, n'auront qu'un seul connu à l'étranger et se terminait par le sr l'accès de la Croix-Bouge Italienne. ment transmuée en son héroïne ; en elle pas- vaise opération commerciale au point de vue enue en Italie, U y a quelques années, i un moyen de parvenir au succès : ce sera de n'en- cide des deux jeunes gens. sent, tour à tour, tous les tourments de la pé- de leur exploitation sur les marchés étrangers ématographique la tenta. Elle fit ses pre- Lorsqu'elle fonda la <• Karenne-Film », courager que les producteurs de négatifs qui C'était, dans l'ensemble, un bon scénai cheresse et toutes les exaltations de la Sainte. importants, je conseille vivement à nos pro- ws débuts à « l'Ambrosio ». Puis, très ac- elle avait chaque matin un nouveau sujet de auront compris qu'il est indispensable, avant plausible pour des Français ou des Italien ducteurs de ne pas imprimer de telles histoi- scénario. Elle faisait travailler tout le monde Avec une sobriété classique de gestes, elle fait d'entreprendre l'exécution d'un scénario quel- mais absolument invraisemblable pour 1 très ambitieuse, et ne pouvant supporter res sur le film. sur le thème donné et lorsqu'on était au mo- revivre devant nous, par l'expression de son conque, que ce scénario ait une capacité com- Américains. aine rivalité féminine, elle voulut être chez J'entends bien qu'il nous a été donné de voir ment de tourner, elle avait une nouvelle idée visage et la profondeur de son regard le grand merciale certaine en dehors de notre pays. et, capricieusement fonda la « Karenne- La duègne est un sujet d'une espèce incd drame qui se déroule dans une grande des films importés d'Amérique qui tradui- m » qu'un beau jour, elle envoya au diable. et ne voulait plus entendre parler de celle Les scénaristes et auteurs, les metteurs en nue dans les pays anglo-saxons ; les jeu» saient des situations très osées, mais ce que la qu'elle pensait réaliser la veille. âme. » scène et les opérateurs qui s'adressent aux A silhouette de Diane Karenne est élégante, généralité ignore c'est que, dans l'énorme pro- filles n'attendent pas que leurs parents la Pouvoirs publics et qui comptent sur eux pour duction américaine, ils constituent des sujets choisissent un fiancé ; c'est une chose di améliorer leur situation se trompent grossiè- d'exception qui n'obtiennent jamais des résul- elles s'occupent généralement elles-mêmesi rement s'ils attendent une aide appréciable de tats appréciables sur leur propre marché et lorsque, très rarement d'ailleurs, les parents] leur intervention ; car nos députés et séna- LES FILMS AUBERT, 124, avenue de la Bépu- que dans la petite proportion où nous éditons, croient pas devoir acquiescer à leur choix, e| ÎOÏAL FILM, 23, rue de la Michodière, Paris. blique, Paris. teurs — alors même qu'ils seraient ministres se passent de leur autorisation sans songer i les producteurs == sur le marché français, les négatifs de ce pays, ^s FILMS DIAMANT, 18, faubourg du Tem- LES FILMS BENÉ PLAISSETTY, 10 bis, rue de — ne pourront jamais imposer à l'éditeur ce sont ceux-ci précisément que nos acheteurs seul instant au suicide. !, Paris. Châteaudun, Paris (direction). français l'obligation de ruiner ses actionnaires ===== de films choisissent de préférence, parce qu'ils répon- Ceci dit, il est facile de se rendre compf i.C.A.G.L., 30, rue Louis-le-Grand, Paris. LES FILMS MERCANTON, 23, rue de La Mi- en favorisant la production d'oeuvres qui ne dent à nos fâcheuses habitudes. de l'accueil qu'un tel négatif — même parfi français chodière, Paris (direction). peuvent être amorties que dans une proportion BURDIGALA-FILMS, 237, rue Nayrac, à Bor- Pour ne citer que Forfaiture, que tout le tement exécuté — peut recevoir lorsqu'il e aux. LES FILMS LUCIFER (E. Violet et J. Ollen- infime. monde connaît, ce film a été refusé par la présenté sur les marchés anglo-saxons. Adressez-vous aux producteurs de films, dont dorf), 23, rue Saint-Lazâre, Paris (direction). Le seul remède efficace contre notre déca- U FILM JULES-VERNE, 37, rue Saint-Lazare, Censure de plusieurs Etats américains, où il La situation qu'elle développe, pathétiql iris, voici les adresses : LES FILMS BENÉ NAVARRE, 2, rue des Ita- dence industrielle (qui est la véritable cause n'a pas été exploité, et il n'a pas été vu sur pour des Latins, est comique, sinon ridiculi liens, Paris. de leur détresse) réside dans la volonté de LES FILMS D.-H., boulevard Haussmann, 188, UNIO-FILM, 73, rue Caulaincourt, Paris (18e) les écrans anglais. pour des Américains, et son dénouement |" iris. LA PARISIENNE-FILMS, 21, rue Saulnier, Pa- chacun des professionnels de notre industrie (G. Tréville, directeur). ris (M. Paglieri, directeur). L'étranger n'admettra pas davantage la thè- le suicide des deux jeunes gens est tellement» qui devront, dans l'avenir, avoir comme objec- LES FILMS L. L (A. Legrand et Liabel), 52, FILM MESSIDOR (L. Lehman), rue Beautreil- LES FILMS CENTAURE, 7, square Théophile- se d'un Porto-Biche qui fait de l'amour une contradiction avec leurs mœurs, que pas » enue Victor-Hugo, Paris. e tif de faire mieux que la concurrence. lis, G, Paris (IV ). Gautier. continuelle souffrance dont le civilisé ne se des exhibiteurs ne consentirait à passer «11 Au lieu de marcher à la remorque des Amé- PHOCÉA-FILM, 3, rue des Bécollettes, Marseil- LES FILMS Louis NALPAS, villa Liserb, Ci- FILMS SERVAES, à Marseille. ricains qui font mieux que nous et de les co- débarrasse qu'avec la vie. Assez de l'amour bande sur son écran. (liouches-du-Khône). miez-Nice (Alpes-Maritimes). 11 pier servilement, ils devront s'appliquer à les jusqu'à la folie et jusqu'au crime. Et, en at- On éviterait ces erreurs grossières si, conu ECLIPSE, 94, rue Saint-Lazare, Paris (direc- LE FILM D'ART, 14, rue Chauveau, Neuilly- Jn dépasser (et la chose est possible) par une étu- tendant que ces pratiques disparaissent de nos je le disais plus haut, nos scénaristes et n« ) ! ateliers et studio à Boulogne-sur-. sur-Seine. 111 Auteurs de Scénarios de plus attentive des scénario? et des innova- mœurs, décrétons leur suppression radicale metteurs en scène voulaient bien consacrer GALLO-FILMS, 3 bis, boulevard Victor-Hugo, ECLAIR, 12, rue Gaillon, Paris. tions nombreuses auxquelles notre jeune in- dans nos scénarios cinématographiques dont peu de leur temps à lire des traductions dei iuilly-sur-Seine (direction et ateliers). Si vous voulez vous faire jouer, la Société PATHÉ, 67, faubourg Saint-Martin, Paris, et dustrie se prête merveilleusement. ils sont trop souvent la base aujourd'hui. littérature anglo-saxonne. Ils éviteraient w> LES FILMS MOLIÈRE, 6, rue Le Châtelier, Pa- de productions cinématographiques L. MOBAT s. 30, rue des Vignerons, Vincennes. et P. BEGNIEB met à l'écran tous genres de Le scénario, qui est et sera toujours l'élé- L'amour pour les Anglo-Saxons comme pour tamment de nous présenter des hommes a g1 VISIO-FILM, 111, rue du Faubourg St-Honoré, pièces, drames, comédies, etc... ment capital, devra être combiné de façon que les Scandinaves et plus encore pour les Bus- noux devant les femmes, ou s'effondrant » MONTE-CARLO-FILM, 18, cité Trévise, Paris Envoyez manuscrits à examiner à M. Cou- 1 '"ection). Paris. la bande se compose de 5 « réels » de 300 à ses et pour les Orientaux, est évidemment une larmes pour un amour contrarié ; ils "'"J rau, correspondant de la Société, 32, rue des LE FILM PIERROT, 42, avenue de Neuilly, à 320 mètres chacun ; l'auteur et le metteur en chose importante dans la vie ; mais ce n'est raient pas de violences inutiles vis-à-vis ^ GAUMONT, 28, rue des Alouettes, Paris (di- Vignes, Paris (XVI*). 'etionj. Neuilly-sur-Seine. scène ne devront pas, comme cela se pratique pas toute la vie. ne femme sans défense. En un mot, iIs'ne ris — 3 — CINÉ POUR TOUS CINÉ POUR TOUS

PRISCILLA DEAN La Loi de l'homme n'est pas, ainsi qu'on passé littéraire ,et surtout qu'on critique les Cette Semaine dans Le Plateau de cire (Electric-Pa- LE pourrait le croire, une adaptation de la pièce auteurs de films dans un grand quotidien, on lace, Cinéma des Mille-Colonnes de Paul Hervieu. C'est un film à thèse, fort se doit à tous, de ne produire que des chefs- HABBY MOBEY intéressant du reste. Ajoutez à cela une mise d'œuvre. Sinon, on perd toute autorité. C'est en scène intelligente, une photographie excel- trop commode de dire aux autres : « Ce que et miss Jean Paige dans Un Soir d'orage (Lutetia-Wugram). lente et une bonne interprétation, avec Bita vous faites est mal ! » Mais il faut encore, LA REDEMPTION DE MARIE- Jolivet en tête. lorsqu'on se mêle d'exécuter le même travail MADELEINE VIRGINIA PEARSON Passons maintenant à un genre un peu plus qu'eux, de faire de telle sorte, qu'ils y voient Drame biblique de Fausto Salvatore gai. un enseignement. Autrement, il vaut mieux se Décors de Camillo Innoccnti dans Une main dans la huit. Il faut citer tout d'abord Poucette, dont le contenter de prodiguer des conseils. Mise en scène de Carminé Gallone FREDERICK WARDE Medusa-Film premier épisode — rassurez-vous, il n'y en a « Dans les 2.700 mètres que nous avons vus, dans Hinton et Hinton (Cinéma Saint- que deux ! — parait cette semaine. Comme Marie Madeleine Diana Karenne Paul, Cinéma Moncey, Tivoli-Cinéma). quel enseignement ont pu retirer les au- Salomé Pépa Bonafé chacun sait, ce film est tiré du roman que teurs ? Pour ma part, je n'en vois aucun. Un Le Centurion Camillo de Bossi. MAY ALL1S0N Alfred Machard a publié dans le Journal l'an sujet ordinaire, qui nous mène parmi un dernier. Le Christ Alberto Pasquuli et Georges Fisher dans le Coureur de monde peu intéressant, et duquel se dégage 2-15 avril : Gaumont-Palace Dois. La réalisation est due à M. Caillard, qui, de- difficilement quelques situations, pouvant 21-27 mai : Gaumont-Théâtre puis Popaul et Virginie, semble s'être spécia- être dramatiques si elles- n'étaient pas, sou- O BILLIE RHODES lisé dans le film d'enfants ; c'est dire com- vent, invraisemblables. Trouve-t-on du nou- dans Mon oncle avait raison (Ciné- bien elle est adroitement menée. veau ? Non. Nous voyons une femme sous LA LOI DE L'HOMME Opéra, Electric-Palace, Kinérama, Pa- Quant aux jeunes interprètes, Maurice Tou- tous ses aspects, qui à un moment semble te- lais-Rochechouart, Legendre). Film Ivan zé et Simone Genevois, ce sont, comme chacun nir plutôt de la demi-mondaine huppée que Mise en scène par P. Capellani sait, dè'véritables artistes. de la femme honnête qu'elle est à la fin... Un Interprété par Bita Jolivet HALE HAMILTON dans 5.000 dollars à l'heure (Cotisée, homme qui aime passionnément sa femme, qui 2-18 avril : Aubert-Palace, Kinérama, Ciné- la pousse dans les bras d'un autre pour de ma Paradis, Palais-Rochechouart, Métropole, Cinéma Lccourbe). Royal-Wagram, Maillot-Palace, Régina (rue l'argent et qui se fâche vraiment quand ii de Bennes). croit qu'elle l'a trompé ; qui ne cesse de lui e LE DIEU DU HASARD répéter : « Je t'aime plus que tout au mon- Deux films dominent nettement par leur de », et qui l'étranglerait au moment où elle POUCETTE importance le reste de la production éditée refuse d'endosser un chèque. Nous voyons en- ou La plus jeune détective du monde cette semaine. L'un est français, c'est le Dieu Nombre de nos confrères estiment que xe core un gentleman millionnaire qui se sent Film tiré du roman d'Alfred Marchard du hasard, dont nous parlons plus en détail film eut pu facilement être bien meilleur pris d'un désir subit de travailler ardemment, par Adrien Caillard d'autre part ; l'autre est italien, c'est la Ré- qu'il n'est, si l'on considère que l'on avait dès qu'il voit Gaby; désir qui tombe trop à Poucette Maurice Touzé demption de Marie-Madeleine. demandé à Nozière d'écrire le scénario, con- point pour n'être pas mis à profit aussitôt par Anaïk •• Simone Genevois Ce dernier film est réellement remarquable. fié Ja réalisation à M. H. Pouctal, et engagé la jolie femme, mais qu'on ne s'explique Premier épisode : En plein mystère. Par son scénario d'abord, qu'a fort adroite- pour l'interprétation du rôle principal Gaby vraiment guère. Enfin nous voyons une foule 2-8 avril : Omnia-Pathé, Pathé-Palace, Ar- ment établi Fausto Salvatore, à qui l'on doit Deslys ; qu'en outre la Société éditrice n'a re- de détails qui font sourire, dont l'un, typique, tictic, Paris-Ciné, Ciné-Pax, etc. déjà Christus ; par sa réalisation toujours culé devant aucune dépense pour faire du vaut d'être signalé : Gaby a prêté un collier de perles de grande valeur à sou mari, qui le O somptueuse, souvent poétique ; par son inter- Dieu du Hasard un film d'un intérêt excep- prétation, où l'on remarquera surtout Diana tionnel à tous points de vue. lui rend pour une fête. Les invités voient que LE SAUVEUR Karenne, tout-à-fait supérieure, cette fois. DIEU « L'auteur du scénario, estime M. L. Leh- le collier est faux, la bonne, même, s'en aper- Film Paramount interprété par Ethel Clayton Nous ne voyons qu'un regret à exprimer : man, dans VHebdo-film, y est pour quelque çoit... seule, Gaby qui l'a portée toute la soi- et Elliott Dexter c'est que la Rédemption de Marie-Madeleine chose. Je m'en prendrai tout d'abord à lui, et rée, n'a pas vu que son mari avait vendu le 2-8 avril : Gaumont-Palace, Gaumont-Théâ- ne soit projetée que dans une seule salle de avec d'autant plus de sévérité que j'estime vrai, et lui avait donn,é un faux à la place. tre. Lutetia-Royal, Wagram. Paris. que. lorsqu'on s'appelle Nozière, qu'on a un « Vraiment, Monsieur Nozière, c'est vous

Scénario de 2-8 AVRIL : N O Z I È R E Salle Marivaux Ciné Max-Linder o Palais des Fêtes Cotisée Réalisation de Lutétia-Wagram POUCTAL Maillot-Palace o Cinéma des Terres Impéria- interprètes Mozart-Palace C in ém a-M étropolc Gaby. .. Harbès-Palace Gaby DESLYS Gaîté-Parisiemie Balmacer OUDART Furet 9-lû AVRIL : TRÉVILLE Cinéma Récamicr Ciné Magic-Palace Harry Duncan Cinéma Lecourbe Il H. PILCER Cinéma de la Convention

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désigné pour interpréter le milliardaire amé- une série de tableaux pittoresques dans des l'auteur ? Eh bien non, je ne le crois pas. u C'est peut-être le hasard, auquel on a don- le personnage du rabbin d'une façon remar- Mme Huguette Duflos a la beauté, la dis- ricain que la regrettée Gaby Deslys une fem- sites variés. La petite brasserie, l'intérieur de J'ai lu, en effet, la notice, qu'à grand'peine né un dieu... » quable. Il a des expressions d'une finesse ex- tinction et la grâce qui conviennent au rôle de O me du monde française. la vieille maison, la fête du village, la pro- quise et d'un comique discret. Et comme il l'a Suzel, et Mme Kolb a fort bien silhouetté la j'ai pu obtenir à la présentation, notice que « Pourquoi, à défaut d'artistes spécialistes menade en voiture. C'est un long enchante- habillé ! On ne pouvait faire mieux. M. Ma- vieille servante Katel. Voilà un film à voir et vous semblez avoir vous-même rédigée d'a- « Cela tient, déclare J.-J. Frappa, dans Eve, du cinéma que nous ne possédons pas encore ment. thot, un spécialiste du cinéma, n'a pas son dont une reprise s'impose à Paris. près votre scénario, et qui donne du film une à ce qu'on a voulu faire d'une œuvre drama- en France, ne prend-on pas de vrais comé- L'interprétation est de tout premier ordre. pareil pour jouer les rôles de braves garçons idée différant totalement de celle que nous tique une exhibition de cette pauvre Gaby Deslys pour l'Amérique. Or, Gaby Deslys, dont diens, au lieu de s'adresser à des danseurs, M. de Max, qui est un grand artiste, a composé sympathiques et loyaux. Il est l'ami Fritz rêvé. (Eve) Jean-José FRAPPA. avons eue. Dans le film, les caractères ne sont de talent certes, mais dénués des qualités pas assez dégagés : dans la notice, ils le sont la mort prématurée a vivement ému le monde des théâtres, était une artiste charmante, exigées par l'écran ? parfaitement. Celle-ci nous apprend même des « Seul, M. Tréville, dans Le Dieu du Ha- choses que nous ignorions : que Gaby, avant ayant de la gaîté, du mouvement, de l'ex- centricité, mais ne possédant pas un masque sard, possède un jeu sobre, une physionomie d'épouser son banquier, était une jeune fille très mobile. C'était une chanteuse de café- toujours en mouvement. M. Mercanton, metteur en scène de grande tout : Anglais, Français, Italiens, etc. Miss pauvre (dans le film, on dit qu'elle a une foi- concert spirituelle, une danseuse séduisante, « Le film de M. Pouctal représente un tra- valeur, mais responsable jusqu'ici de beau- Phyllis Nelson Terry est supérieure. Sobre, tune personnelle) et qu'elle avait consenti au ce n'était pas une comédienne. Elle ne pou- vail et un effort dignes de respect. La mise en coup d'œuvres médiocres et vaines, vient en- L'Appel du Sang puissante, aristocratique, elle joue en grande mariage, moins par amour de luxe que parce vait pas jouer des scènes violentes, extério- scène est excellente et l'on découvre d'artis- fin de faire un film, le film qu'il nous devait, comédienne anglaise de style et nous a fait qu'elle se sentait vraiment aimée. En somme, riser sur son visage de poupée délicieuse les tiques recherches de lumières et de sites. le film qu'il se devait. penser à l'illustre Ellen Terry. C'est du grand elle a un tempérament de petite bourgeoise sentiments qui bouleversent l'âme de Gaby « Son défaut primordial est une certaine Le plein air est un des trésors de M. Mer- art dramatique. Et ce n'est pas théâtral. M. Le ayant trouvé l'occasion de se caser honorable- lenteur dans l'exposition, noyée au milieu canton. Il suffit d'un scénario digne de l'art que la paysannerie latine affirme tout ce Bargy n'a pas trop l'air d'avoir passé vingt Balmacer. qu'elle a de royal. ment, qui s'acorde assez mal avec la vie de « Charmante dans toute la première partie d'une série de vues de Deauville et de la pla- muet pour donner tout son prix à une maî- ans à la Comédie-Française. Il est simple et plaisirs menée par elle. où la jeune femme heureuse n'a qu'à se lais- ce de la Concorde, à Paris. trise technique aussi brillante. Et si le scéna- Dans la plupart des films de M. Mercanton direct, un peu effacé en somme, maisMl a une « A côté de cela, des beautés : d'adorables rio était un vrai scénario au lieu d'un roman j'avais eu l'impression de feuilleter un album « Le metteur en scène serait-il fautif ? ser vivre et adorer, elle* devait manquer de si belle cravate pour finir. Très jolie, Mlle sous-bois avec des taches de soleil sur le sol, découpé, ce serait encore mieux. Cela n'incri- d photographies. L'appel du sang est certes Pouctal aurait-il saboté l'œuvre de Nozière ? force et de variété au moment où le drame se e Desdemona* Mazza est une petite fleur du pays des intérieurs élégants, une fête dans un parc mine point le beau roman de Robert Hic'hens, une remarquable collection de photographies. C'est impossible. Celui auquel nous devons précipite. Le petit nombre de ses expressions au charme précis, mesuré, vivant. M. Ivor Ne- bien réglée. si émouvant et si bien rythmé et d'une imagi- Du moins sont-elles liées par le mouvement. vello est aussi joli. On se demande tout le tant de beaux films est incapable, étant trop est la cause de l'impression de longueur que « Une bonne trouvaille : la lettre que le nation toute platique. Mais le cinéma dépouil- Ce film mérite toutes les sympathies de pair temps s'il ne l'est pas trop. Mais il a des ges- probe et trop adroit pour cela, d'agir de la nous éprouvons à certains moments. vent emporte, au dernier tableau... » le souvent la psychologie, et la perd même sa courbe élégante, distinguée, française. Il y tes délicats et vifs qui plaisent. M. de Gravon- sorte. Où est donc le coupable ? « M. Harry Pileer ne me semblait pas plus quand l'image n'est plus qu'une image. Il est a, comme on le voit, des jours où un film peut ne, dans un rôle de second plan, est parfait. certain qu'on nous prive un peu de l'envelop- être français et être un film quand même. Ce Voilà un vrai jeune premier français pour l'é- pement profond où le jeune anglais (dont la sont jours de fête. cran. Son visage expressif et fin de petit Cor- grand'mère était Sicilienne) se trouve pris. Ce n'est pas moins extroardinaire de voir se se modèle exactement pour traduire ce qu'il Détail, dira-t-on, puisque les rochers brillent un film français convenablement interprété. sent et pense. Harmonieuse figure de snsibi- ées sur es au soleil, que la mer baise la falaise, que le L'étrange est que pour obtenir cette homogé- lité. Queuelques~un.el s des appréciations les plus justes formul thym embaume le « paradou » d'Hermione et néité il ait fallu réunir des acteurs de par- (Paris-Midi) Louis DKLLUC. FIUVLS FRANÇAIS introduit dans l'intimité misérable des ou- En montant Travail d'après le roman de DERNIÈREMENT ÉDITÉS RÉPONSES POSÉES PAR vriers, pour lesquels le cabaret est — comme entre nous Zola, M. Pouctal me semble avoir fait un ef- il l'était pour tous les poilus de 1914 à 11118 AUX QUESTIONS fort considérable, une recherche vaste, et di- NOS LECTEURS — l'endroit illuminé où l'on boit, où l'on a rectement en rapport avec les possibilités de chaud, où l'on oublie. Toutes les scènes réa- cet Art qui se cherche depuis quinze ans. M. Dorolis. — Mais non ; Charlie Chaplin n'a pas et Chouquette et son as. Actuellement aux Capuci- listes de Zola sont transposées par M. Pouc- Chaplin doit chausser du quarante, environ, si l'on Pouctal est un artiste (qualité rarissisme au TRAVAIL quitté l'Amérique depuis 1914. — Je ne partage nes. — Suzanne Grandais est célibataire. en juge par les chaussures qu'il porte dans Char- tal avec un tact parfait, sans outrance démo- ciné), mais je n'insisterai pas sur le goût qu'il pas votre manière de voir, en ce qui concerne Mary lot noetambule. film où il ne porte pas son ru- dée. Hoberle P. — Alors vous êtes « une jeune fiille a apporté à la mise en page et en scène de Picktord, et ne discerne «en elle aucune « allure qui n'aime pas René Cresté », d'ailleurs les ex- ineux costume. Travail, sur son tact, même sur ses trouvail- Et Travail, surtout, nous montre l'usine, l'u- orgueilleuse », bien au contraire. ceptions confirment la règle, n'est-ce pas ?. — ventionnels et attitudes théâtrales, grimpaient sine en action, avec ses hautes cheminées qui A. King. — Aucun livre n'est encore paru, en les de paysages correspondant étonnamment Manu — Vous trouverez d'autre part un arti- André Bru.nel.le était le Docteur Hovey de la Nou- sur le parapet et se faisaient tuer pour de fument, avec ses entrailles qui grouillent ; France, traitant spécialement de la manière d'é- aux descriptions de Zola et à l'esthétique des cle relatif à Travail. — Maintenant, dites-^ous velle Mission de Judex. vrai. M. Pouctal a vaincu la dificulté. Il a nous voyons les hauts fourneaux, les coulées crire un scénario. — Néanmoins vous lirez utile- peintres ses contemporains. Car, à un tout' bien qu'il est inutile de om'enivoyer des lettres réussi à fondre si intimement les deux genres d'acier incandescent, le marteau pilon aveu- W. F. W. — Warner Oland est l'interprète du ment à ce propos Le Cinéma, par Henri Diamant- autre point de vue, son œuvre est une véri- anonymes, caT votre écriture est très reconnais- Berger édité par .la Renaissance du livre. table révélation, et peut être dépasse-t-elle que l'illusion de vie réelle est parfaite. C'est gle, toute cette gigantesque mécanique, autour rôle de Wu-Fang de Par Amour ; adresse dans te snblc. numéro 28 ; citoyen américain. même la portée qu'il espérait réaliser. à la probité de ses interprètes, sinon à la dis- de laquelle grouillent, parfois illuminés par Noëlle Tahtom. — M. Caillard est metteur-en- cipline par lui imposée, qu'il doit cet admira- G. C. R. P. — Jack WaVren-Kerrigan; dans Don La très grande difficulté de la mise en scène l'éclair d'une flamme pourpre, les pygmées hu- Aida. — Je ne pense pas que votre idée : « fil- scène de la Visio-Film, dont l'adresse a souvent ble résultat. Pour la première fois peut-être Inan ; Moitié King

— 7 - CINE POUR TOUS

Noëlle Tohtam. — Les artistes français étant peu Alla-Mege. — Phyllis Noilson-Terry est anglaise; ou que vous voyiez votre visage orner la première rétribués si l'on songe aux appointements des c'est son premier film. Actuellement en Angleterre, page de Ciné pour tous, et receviez des centaines « stars » américaines, il est compréhensible qu'ils où elle est artiste de tbéatre. — Un nouveau pseu- de lettres de louanges par jour.... ne puissent se livrer à d'aussi grandes dépenses donyme ? Je préfère, de tous ceux que vous me Germaine Yette. — Non, ne comptez pas voir . . )a que ces derniers pour l'envoi de photos à leurs donnez à choisir : Chonchita, simplement parce raltre à l'écran une troisième série « Judex », _ admiratrices. On aie peut que conseiller aux uns de que c'est le plus court. Pina Menichelli peut avoir une trentaine d'an- joindre des timbres à leur demande et aux autres, André Burton. — Votre erreur est la même que nées. — Suzanne Grandais à six films à tourner un petit sacrifice péennier qu'ils regagneront d'ail- celle qde je viens de relever un peu plus haut : pour Phocéa ; trois sont terminés : Simplette, Mea leurs par l'accroissement de leur popularité.. Il ne faut pas confondre producteur et loueur. C'est Culpa, Suzanne et les Brigands, le quatrième: GOJ.

Comtesse F. de Muryo. — Je n'ai connaissance ainsi que The Gentleman Bider est un film tourné se de Biches est presque achevé. — Vous verrez en- en Angleterre par la Broadwest C° et mis en loca- core un bon nombre de fibms interprétés p d'aucun projet formé par une compagnie américai- ar ne de venir tourner n Belgique. — Secourir les ar- tion dans ce pays par Walturdaw. Laquelle Cic Jewel Carmen ipour iFox. tistes dans le besoin est en effet une fort louable Walturdaw a mis également en location La Belle Barrabas. — La liste des filins de Charlie Cha- initiative ; mais, comme bien vous pouvez l'ima- de New-York, qui est un film américain tourné plin a paru dans notre numéro 27. — Les dessins giner, la grande difficulté est de les découvrir. par la marque Se.lzniek-Selcct. Plusieurs met- animés intitulés Chariot au harem et autres n'ont Pour ,ma part, croyez que je me ferai un devoir teurs-en-scène de second plan ont travaillé à la réa- pas le moins du monde été exécutés par Charlie de vous signaler tous les cas qui se présenteront à lisation d'.iu Sahara, mais c'est Allan Dwan qui Chaplin. — Dans le Fils de la nuit, le rôle de moi. — Le mieux est de s'adresser aux produc- doit être considéré comme le directeur de réalisa- Juanu Smithson est interprété par Mme Darson. teurs, dont la liste a paru dans le numéro 25. tion de ce film. — Les déchets sont plongés dans un bain d'acétone qui les met à même de recevoir Rita. — M. Mathot n'a pas tourné lorsqu'il est You corne. — 1° J'ignore ; 2° Oui, Monroê Salis- une nouvelle couche de gélatino-bromure d'ar- allé en Tunisie, voici deux mois. bury, dans VAigle. gent. Barr. — Chariot brocanteur est la réédition de Jack. — Dans La Nouvelle Aurore, Mme Jane Syrta. — J?our M. Maehard, adressez-vous à Vi- Chariot chez l'usurier ; Chariot Polieeman.de Char- Henriquez était Mme Martens ; Jacqueline Arr- sio-Film. Pour M. Lehman adressez-vous au Film iot ne s'en fait pas. Il n'est d'ailleurs pas difficile êtait Gisèle ; Lise Musette était Zoé. Messidor. Les adresses de ces deux firmes ont paru de l'imaginer. Caprice. — Theda Bara et Charles Clary dans dans le numéro 2-1. Lucg. — Les cheveux de Ruth Roland sont châ- La Du Barry. — W. S. Hart est un célibataire en- Vonette. — Dans .1/me Taïlien, c'est Amleto N6- tain clair. Ses yeux sont bleus. — Ne comptez pas durci. D'ailleurs si vous vous mettez à croire tou- yelli qui personnifiait Tallien ; il était le Baron voir Les aventures de Ruth, son dernier clnc-ro- tes les fausses nouvelles que répandent les quoti- Pétrovic dans La Pieuvre. Adresse ci-dessous, inan, avant octobre ou novembre prochain, car diens quand ils se mettent à parler cinéma... — The blaek secret, avec Pearl YVIhitc sera édite au- . Nomia Talmadge avait le principal rôle féminin Patricia. — Le mari de Madge Kennedy se nom- para van t. dans le film de propagande de Stuart-Blackton : me Harold Bolster. — Je ne suis malheureusement The Battle Cry of Peace (L'invasion des Etats- pas à anème de pouvoir répondre à vos autres Maggle R. — L'adresse d'EUcen Sedgwiok est In Unis). ■ questions. même que celle d'Eddie Polo, parue dans le nu- méro '23; célibataire. — Pearl Polo, épouse d'Ed- Siras. — J'ignore totalement ce Pedro Rello. Renée Br. — Vous trouverez l'adresse de Jewcl die Polo est également acrobate. Carmen dans le numéro 26. Douglas. — Voici l'explication de ce qui vous pa- Gaston B. 19. — Mlle Juliette Clareus joue ac- ' rait surprenant : William Kussell a tourné jusqu'à Un Liégeois Cinéphile. — Révélation, avec Na/i- tucllenient au Théâtre de Paris (ex-Théûtre Réja- ces temps-ci pour l'American film Co., à Santa- mov-a, n'a pus encore été mis en location ici. — ne), où vous pouvez lui adresser votre lettre. — Barbara. Ces films était mis en location aux Etats- Shoulder armes (Chariot .soldat) est le deuxième Dans Mathias Sandort. il y a un rôle de femme, Unis par la Mutual, de même qu'en France par ta film de la série du Million-Dollar. celui de la femme de Silas Torouthal, qu'interprète maison Harry et en Angleterre par la Mutual Bol- Alex Germeau. — S'il y avait un bon moyen actuellement Yvette Andreyor, — Comment voulez- ton. — ILes premiers films de Russell édités ici pour devenir rapidement interprète de cinéma', il vous, ce film n'étant même pas encore complété, sont Mon gentilhomme batailleur, Une situation de y a déjà longtemps que nous l'aurions indiqué. que je vous indique les salles du boulevard qui le tout repos, le poids d'une faute. Ce dernier va être Rien d'autre à faire que proposer vos services projetteront. réédité. — La Mundus-Film est une organisation à tous ceux qu isont susceptibles de les utiliser, et B. Katty. — L'adrese de Silvio de Pcdrelli qui achète la production d'un bon nombre de fir- cela jusqu'à ce (pie vous vous soyez découragé... mes américaines et la revend en gros ou en dé- a été •mentionnée dans le numéro 30. —-* Enrico tail à des maisons de location françaises telles que Roma était Maurice de Saxe, dans Adrtenne le- Phocéa-Loeation, Location Nationale, etc... couvreur. Tilde Kassay, dans Nana. Ad resses i'A 11 t Kanta. — Ce que les Américains appellent «grea- r s e s Koop et C". — L'adresse de Biscot a clé men- se paint * noirs l'appelons <■ fard ». C'est, à peu de tionnée dans le numéro 30. — Fabienne Fabrège! choses près, le même produit. — Le prochain film tourne en Italie, depuis la guerre, mais dans des que l'on éditera ici, avec Nazimova poux interprète, Nous réunissons ci-dessous les adresses d'artis- mélodrames, assez vulgaires, le plus souvent. — tes qui nous ont été demandées par les correspon- sera Révélation, que beaucoup de ceux qui l'ont Emony Lyon et Henri Roussell. dant auxquels nous venons de répondre. vù considèrent comme celui où elle a fourni le Ceci dajis le but d'éviter que des questions à ce (;. d'Alburel. — Les films de Pearl Wbite ont meilleur travail. sujet nous soient posées à nouveau ultérieurement, été émuuérés souvent ici. Ce sont : Les Mystères

Colonel Boggey. — Mac et Marguerite Marsh sont car nous ne disposons déjà que de trop pen de de New-York, les Exploits d'Elaine, le Courrier (le, place et le nombre de demandes allant chaque se- parentes, mais au point de ne faire qu'une seule Washthgtohi le Masque aux Dents blanches, la Rei- maine en s'aecroissant. et même (personne. D'ailleurs leur physique est ne s'ennuie, La Maison de la Haine, Par Amour, cl suffisamment différent pour qu'on ne les confon- 77ie Black secret, non encore paru en France. Suzanne Le Bret, 1, square Bolivar, Paris. de pas. Palais-Léopold. — N'oubliez pas, je le répète

Danielle. — Oui, Nazimova interprète deux rôles une fois de plus, que les lettres pour la Californie dans la Lanterne rouge : celui de Blanche Sack- Francisca BarUni et Amleto Novell! : Cœsar- mettent une bonne vingtaine de jours à parvenir vilie et celui de Maillée. — Je ne me souviens pas Film, Esedra di Terni-mi, -17, Rome (Italie). u leur destinataire. avoir vu Mlle Mag. Murray dans aucun film avant L. Ainand. —■ Je vous remercie beaucoup des Papillons. Frank Mayo, World Studios, Fort Lee (New-Jer- très intéressants éclaircissements que vous avez Esmeralda. — Barrabas a été tourné : intérieurs sey) U.S.A. bien voulu me faire parvenir. J'aurais plaisir » aux studios Gaumont de Paris. Extérieurs à Nice et vous écrire directement. — Pour ce qui est d'Into- à Villeneuve-Saint-Georgcs, pour la presque totalité lérance, c'est bien Lilian Glsn qui figure la fem- des scènes. Mlle Blanche Montel y interprète le : ACADÉMIE DU CINÉMA me au berceau, et c'est bien Constance Talmadje rôle de Françoise Varèze ; Mlle Violette Gyl celui qui interprète le rôle de la jeune fille de la mon- de Noëlle Maupré ; Mlle Lugane celui de Mme Si- tagne. Jetez d'ailleurs un coup d'oeil sur la photn mone Dclpierre ; Mlle Lyne Staaika celui de Laurc que .nous avons publié d'elle dans le numéro 19 d'Hérigny ; et enfin Mlle 'Rollette celui de Bis- et vous serez convaincu. Dans l'épisode modérât cotinc. — Ce n'est pas étonnant, car le miroir des I M"' Renée CARL I du même film, Robert Harron est Charlie. — Tully Modes est imprimé aux Etats-Unis et est édité par DU THÉATRE-C1NÉ GAUMONT Marshall a paru également dans Jeanne d'Are. la Butlerick C. Le scénario et la -mise en scène des Sacrifiées esl eu A. B. ■— Frank Keenan vit le jour pour la pre- de Frank Lloyd. Aucun tuyau sur Sang fr' ' Quant à Un drame d'amour sous la Révolution, Je mière fois en 1868. Non seulement il est marié, : Cours et Leçons particulières niais il est graud'père. Vous trouverez sa photo ne connais, comme interprètes, que Jewcl Carmen m dans le numéro 13. et W. Farnum. Mise en scène de Frank Lloyd (1 Tous les jours de 2 à 6 h. 7, Rue du 29-Juillet S est actuellement anetteur-en-scène des films de PM" Parlez-lui de moi. — Voyez le numéro 24, qui (Sauf /e Lundi) Métro : TuiltricM £ line Frederick à la Goldwyn). Tous ces films ont contenait les adresses des studios de Paris. imiHiHniiif été tournés en 1917.

Le Gérant : P. HENRY. Imp. Jules LOGIF.lt. I';