Catalogue Raisonné De Toutes Les Estampes Qui Forment L'oeuvre D'israel Silvestre : Précédé D'une Notice Sur Sa Vie / [...]
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
Catalogue raisonné de toutes les estampes qui forment l'oeuvre d'Israel Silvestre : précédé d'une notice sur sa vie / [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Faucheux, Louis-Étienne (1800-1887?). Auteur du texte. Catalogue raisonné de toutes les estampes qui forment l'oeuvre d'Israel Silvestre : précédé d'une notice sur sa vie / par L. E. Faucheux,.... 1857. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un support à vocation promotionnelle etc. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected]. CATALOGUE DE L'OEUVRE D'ISRAËL SILVESTRE Ce Catalogue a été tiré à cent-cinquante exemplaires. Paris.— Imprimé chez Boimventure et Ducessois, 55, quai des Augustins. CATALOGUE RAISONNE DE TOUTES LES ESTAMPES QUI FORMENT L'OEUVRE D'ISRAËL SILVESTRE PRÉCÉDÉ D'UNE NOTICE SUR SA VIE PAR L. E. FAUCHEUX MEMBRE DE LA. SOCIETE D'ARCHEOLOGIE LORRAINE. PARIS, V^ JULES RENOUARD, LIBRAIRE 6. RUE DE TOURNON, ^ ' " 1857 NOTICE SUR -'LA VIE D'ISRAËL SILVESTRE. Ce n'est pas sans crainte et sans avoir essayé plusieurs fois d'y renoncer, que j'ai entrepris de faire précéder le Catalogue de l'oeuvre d'Israël Silvestre de quelques mots sur sa vie, qui paraît avoir été d'une grande uniformité. On a dit : Heureux l'homme dont le biographe n'a rien à dire; mais il est impos- sible de vanter le bonheur de celui qui se charge de raconter cette vie si peu accidentée. Aussi, tous les biographes orit-Hs traité Israël Silvestre fort lestement; le plus abondant lui a consacré une douzaine de lignes, et les autres l'ont copié en l'abrégeant. J'avais donc peu de choses à prendre dans les documents imprimés; il me restait à consulter les manuscrits, les pièces originales ; mais d'abord il fallait découvrirces pièces .'-. -1 ' 1 originales, savoir même s'il en existait. Si ce n'était pas une comparaison trop ambitieuse, je dirais que celui qui, à deux siècles d'intervalle, entreprend de raconter la vied'un homme dont les contemporains ont dit peu de choses, doit se livrer à un travail de reconstruction analogue a celui de Ciivier refai- santles animaux disparus au moyen de quelquesfragments de leurs os ; encore, le biographe peut-il se dire heureux, quand il possède ces fragments qui doivent le conduire à la résurree^- lion de celui dont i! raconte la vie. Je puis d'autant mieux vanter la difficulté de ce travail,queje n'y ai pas réussi. J'au- rais Voulu raconter toute la vie de Silvestre, et je ne puis en dire que les événements principaux. A la vérité, j'aurais pu remplir les intervalles de ces événements par des conjectures plus ou moins hasardées; mais j'ai voulu ne m'appuyer que sur des faits, et comme, malgré de nombreuses recherches, je n'ai pu en découvrir qu'un petit nombre, mon travail pré- sentera des lacunes qu'il eût été désirable de n'y pas trouver. Parmi les documents que j'ai consultés, je dois citer parti- culièrement l'inventaire de l'appartement d'Israël; je le dois à l'obligeance de M. le baron de Silvestre, qui m'a permis de l'extraire des papiers defamille qu'il possède.Je citerai encore quelques notes de Mariette, malheureusementtrop courtes, et dont j'ai conservé scrupuleusement le texte , ne pensant pas pouvoir mieux dire en moins de mots. Enfin, un excellent tra- vail publié par M. Meaume, de Nancy, sur I. Silvestre et sa famille, simplifiera ma tâche en me permettant de ne m'oc- cuper que d'Israël seulement, et en renvoyant à l'ouvrage de M. Meaume pour sa généalogie. ISRAËL SILVESTRE, dessinateur et graveur ordinaire du Roi, maître à dessiner de Monseigneur le Dauphin et des pages des grande et petite écuries, conseiller du Roi en son Acadé- Royale de peinture sculpture mie et i naquit à Nancy, le 1S août 1621. Sou père, Gilles Silvestre,était peintre sur verre; il eut pour parrain son oncle maternel, Israël Henriet, qui fut par la suite le principal éditeur de ses travaux. Il était encore fort jeune et il avait à peine reçu de son père les premières leçons de peinture, lorsqu'il le perdit et qu'il vint se réfugier près de son oncle, établi à Paris depuis longtemps. Israël Henriet était peintre; il avait étudié son art avec Callot et sous les mêmes maîtres, tant en Lorraine qu'en Ita- lie. C'était un peintre assez médiocre niais un excellent des- sinateur ; à l'imitation de Câllot il dessinait parfaitement à la plume, et il eut l'honneur de donner à Louis XIII des leçons de ce genre de dessin qui devint fort à la mode. Le jeune Silvestre trouva celte manière de dessiner tout à fait conforme à son talent, et, sous l'habile direction de son oncle, il arriva à la perfection qu'on admire encore aujourd'hui dans ses ou- vrages. « C'est en étudiant les originaux de Callot et de La Belle, ditFélibien, que le sieur vSilvestre â si bien formé sa manière, qu'on voit des pièces de lui qui ne le cèdent à nulle autre, s Bientôt cependant, craignant, s'il continuait, de n'ê- tre qu'un copiste il abandonna les maîtres qu'il avait * tant étudiés- et s'attacha à copier la nature; de là le grand nombre de vues, tant de Paris que des environs, qu'il dessina et qu'il a gravées plus lard. C'est ainsi qu'on trouve dans son oeuvre des vues de monuments qui n'existaient plus lorsqu'il les a gravées. ; Dans toutes les professions, la comparaison de ce que l'on fait et de ce que font ceux qui s'occupent des mêmes travaux,, est un puissant moyen d'instruction; cela est surtout vrai dans les arts d'imitation. L'Italie, qui est couverte des monuments des beaux arts, était alors habitée par un grand nombre d'ar- tistes éminents ; il en résultait que, de tous les coins de l'Eu-. rope, on allait étudier sous la direction de ces hommes supé- rieurs; on allait y apprendre ces excellentes méthodes d'exécu- tion qui se transmettaient d'âge en âge en se perfectionnant, et qui forment encore ce qu'on peut appeler le métier de l'art, c'est-à-dire, une science ne donnant pas le génie> qui est un don de Dieu, mais sans laquelle le génie lui-même est impuis- sant. Un: voyage en Italie était donc le complément d'une bonne éducation artistique. Silvestre l'entreprit fort jeune, puisqu'il en revint vers 1640. Je n'ai pu découvrir ni la date de son départ ni celle'de son retour. : J'ai dit; que nôtre maître avait acquis un grand talent de dessinateur; j'ajouterai qu'il exécutait ses dessins avec une facilité merveilleuse.: aussi rapporta-t-il de son voyage une nombreuse collection de vues, tant de France que d'Italie : * Il en rapporta, dit Mariette, de tous les endroits qu'il avait parcourus, de manière qu'on peut lé suivre pour ainsi dire pas à pas et se trouver avec lui dans tous les lieux qu'il a fré- quentés, car il était si adroit à ne rien laisser échapper de re- marquable, si prompt à exécuter, que lors même qu'il ne faisait que passer par un endroit et qu'il avait à peine le temps de s'y reconnaître, il savait si bien ménager les moments, qu'il n'en sortait point sans en emporter quelques vues, de sorte que ses dessins forment comme le journal de ses voj'a^ ges.