ATLAS ARCHÉOLOGIQUE DE TOURAINE
II LES SOURCES Les données archéologiques ______Historique des recherches archéologiques ______
Alain Ferdière1, avec la collaboration de Jean-Claude Marquet2 et Catherine Louboutin3 pour la Préhistoire 1Université de Tours, UMR 7324 CITERES-LAT, 2UMR 7324 CITERES-LAT, 3Ministère de la Culture et de la Communication, Service des musées de France 2014
Sur l’historiographie de la Touraine pèsent des images l’objet d’une synthèse de Louis Bousrez en 1894. La symboliques prégnantes, qui forcément la contraignent découverte des ateliers de taille du silex de la région et l’orientent : le site quasi mythique du Grand- du Grand-Pressigny est due à A. de Chasteigner et au Pressigny pour la Préhistoire, les saints personnages docteur A. Léveillé (à partir de 1860) : elle eut des de Martin et Grégoire pour l’Antiquité tardive et retentissements jusqu’à l’Académie des Sciences le haut Moyen Âge, les châteaux de la Loire et les de Paris, pour la reconnaissance du phénomène résidences des rois de France pour la Renaissance… préhistorique. Au début du 20e s., E. Hue et J. de Saint- (voir CHALMEL 1828 ; CARRÉ 1878/84 ; RANJARD 1930 ; Venant reconnaissent la réalité et l’importance de la LEVEEL 1956 ; CROUBOIS 1982). diffusion des silex pressigniens jusqu’en Suisse.
L’archéologie, cependant, réussit dans une certaine L. Dubreuil-Chambardel publie la première synthèse mesure à s’extraire de ces pesanteurs, en s’inscrivant (1923) sur l’ensemble de la Préhistoire tourangelle. Au dans une évolution qui est globalement celle de Grand-Pressigny, une ébauche de musée est installée l’archéologie française métropolitaine. dans une salle de la mairie en 1911 et J.-M. Rougé en est nommé conservateur en 1922. L’association des Amis Les premières études voient donc le jour au 18e s., du Musée est créée en 1935. Le musée est transferré avec notamment celle de la pile de Cinq-Mars par dans le logis Renaissance du château en 1955 (dir. F. de La Sauvagère (1770 : 158-180 ; cf. aussi 1772). G. Cordier). Une première rénovation est effectuée Mais l’éclosion de l’archéologie se situe réellement, en 1991 (dir. J.-C. Marquet ; cf. MARQUET 1999), une comme ailleurs, avec l’apparition des sociétés autre en 2009 (dir. : C. Louboutin). Dans ces études savantes et l’engouement des “ antiquaires ” au milieu pressigniennes récentes, il faut encore citer le nom de du 19e s. : la Société Archéologique de Touraine est N. Mallet, pour la diffusion des silex pressigniens ; elles créée en 1840 et publie des Mémoires depuis 1842, et sont maintenant organisées autour d’un Programme des Bulletins annuels depuis 1868 : depuis son origine, Collectif de Recherches. on peut retenir les noms de l’abbé J.-J. Bourassé, L. Bousrez, Mgr C. Chevalier, E. Mabille, L. Palustre, Comme ailleurs aussi, la première moitié du 20e s. H. Auvray, P. Audin, P. Leveel… La tenue à Tours est en fait peu active, mais, paradoxalement, la de deux Congrès Archéologiques de France, dirigés reconstruction après la Deuxième Guerre Mondiale, par Arcisse de Caumont, en 1847 et 1858, renforce j 7RXUV LQVXIÀH XQ QRXYHO pODQ j O¶DUFKpRORJLH (W cette dynamique. c’est alors aussi que débutent, dès les années 1940, les recherches de Gérard Cordier qui, pendant plus d’un Un demi-siècle plus tard, au début du 20e s., apparaît demi-siècle, marqueront les travaux sur le Néolithique la Société des Amis du Vieux Chinon, qui publie et la Protohistoire de la Touraine (cf. entre autres : également un bulletin. CORDIER 1963 et 1967), avec par exemple les fouilles du tumulus de Sublaines. Pour la Préhistoire, les recherches s’organisent, notamment autour de ce pôle majeur pour le Néolithique À partir des années 1970, les recherches archéologiques qu’est Le Grand-Pressigny, au niveau international. prennent ici, comme partout, un nouvel essor. Les mégalithes, mentionnés dès le début du 19e s., font Les prospections aériennes se développent, avec
Pour citer cette notice : FERDIÈRE A. - Historique des recherches archéologiques, in : Zadora-Rio É. (dir.) - Atlas Archéologique de Touraine, 53e Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, FERACF, Tours, 2014, http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=178, 2014 2 ATLAS ARCHÉOLOGIQUE DE TOURAINE
Jacques Dubois à partir de 1967 – avec quelques En effet, on voit là particulièrement le rôle moteur centaines de sites dévouverts –, ainsi que Ph. Delauné de l’Université (fondée au début des années 1970), dans les années 1980. Le Centre de Prospection avec la création d’une formation d’archéologie à Archéologique de Touraine (CPAT, A. Kermorvant) partir de 1989, et simultanément, en recherche, celle assure des investigations géophysiques. Surtout, des du LAT en 1992 (Unité mixte de recherches CNRS- programmes de prospection pédestres systématiques Université de Tours) : il s’agit d’un nouvel élan pour sont développés, d’une part de manière extensive par l’archéologie tourangelle, d’abord pour les périodes le SRA dans le sud et le nord du département, sur près historiques, mais aussi par exemple en archéozoologie G¶XQWLHUVGHVDVXSHU¿FLHGDQVOHFDGUHGHOD&DUWH (ostéothèque, M.-P. Horard-Herbin). Archéologique (par P. Alilaire), d’autre part de manière plus intensive par le LAT et l’Université de Tours, Et l’on pourrait aussi mentionner les travaux sur depuis 1995 (A. Ferdière), successivement à Preuilly/ le site d’Amboise, à partir des années 1980, avec Bossais-sur-Claise, Rigny-Ussé (documents 2 et successivement A. Högström, A. Peyrard, A. Colin, J.- OIROT 3), Neuvy-le-Roi (P 2008), Tavant/Crouzilles M. Laruaz (LARUAZ 2014). (document 4), Chanceaux-sur-Choisille et Nouzilly/ Saint-Laurent-la-Gâtine (POIRIER, MORIN 2013), À partir de 1991, l’activité archéologique en Panzoult/ Seuilly (document 5), Neuillé-Pont-Pierre Touraine, avec son accompagnement en formation (document 6), Esvres-sur-Indre (CHIMIER et al. 2014)… HW YDORULVDWLRQ D pWp JUDQGHPHQW DPSOL¿pH SDU XQ ¿QDQFHPHQW VLJQL¿FDWLI GX &RQVHLO 5pJLRQDO La Carte Archéologique de la Gaule pour l’Indre- transitant par l’association ARCHEA, à Tours, Rigny, et-Loire paraît (BOUSSARD 1960) reprise plus tard Le Grand-Pressigny, Chinon, Marmoutier, etc., ainsi (PROVOST 1988). Dans les années 1970/80, des travaux par exemple que pour les prospections systématiques de terrain se développent, avec Charles Lelong au sol. pour le Haut Moyen Âge (Saint-Martin de Tours, Marmoutier) ; ou par exemple Jean-Marie Couderc pour l’archéologie rurale antique (landes de Cravant. : La Touraine a suivi l’évolution récente de l’archéologie préventive, avec la création à Tours en 1999 d’un cf. COUDERC 1987). Centre archéologique de l’Institut National de Dès le début des années 1970, Henri Galinié avait Recherches Archéologiques Préventives (Inrap), mis en place à Tours même un programme cohérent puis celle, en 2005, d’un Service Départemental d’archéologie urbaine, à l’origine du développement d’Archéologie d’Indre-et-Loire auprès du Conseil de la discipline et de ses méthodes en France, et qui Général (B. Dufaÿ). se solde par l’organisation d’un Congrès international d’Archéologie urbaine à Tours en 1980, la publication Le département d’Indre-et-Loire est aujourd’hui le d’une collection “ Recherches sur Tours ” (10 volumes deuxième département le plus actif en Région Centre parus à ce jour) et la création du Centre National en matière d’archéologie, tant pour les activités de d’Archéologie Urbaine par le Ministère de la Culture terrain programmées, notamment soutenues par le en 1984 (voir : GALINIÉ 2007a). Conseil Régional du Centre, que pour l’archéologie préventive (cartes 1 à 5 et document 1). Simultanément, avec le Laboratoire Archéologie et Territoires, l’archéologie médiévale connaît un essor À ce jour, le département d’Indre-et-Loire est le mieux notable ici : fouilles de Chinon (LORANS 2006) et de documenté pour la Carte Archéologique Patriarche de Rigny-Ussé (ZADORA-RIO, GALINIÉ et al. 1992, 2001), la Sous-Direction de l’Archéologie pour la Région puis Marmoutier à partir de 2006 (É. Lorans). Centre, avec non moins de 8 986 entités enregistrées.
http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=178 ALAIN FERDIÈRE, 2014, HISTORIQUE DES RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES 3
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MOREAU 2008 et pouvoirs, in : Zadora-Rio É., Thomas F., Jouquand Moreau A. - Du tesson au système territorial : une A.-M. - Rigny-Ussé 1. L’état des lieux dans les sources approche multiscalaire de l’occupation du sol dans la écrites, Supplément à la Revue Archéologique du vallée de la Vienne autour de L’Île-Bouchard (Indre- Centre de la France, 5, FERACF, Tours : 13-38. et-Loire), Thèse de doctorat d’histoire, Université François Rabelais, Tours. ZADORA-RIO, GALINIÉ et al. 1995 Zadora-Rio É., Galinié H. et al. - >ĂĨŽƵŝůůĞĚĞů͛ĂŶĐŝĞŶ MOREAU 2014 [2012] ĐĞŶƚƌĞƉĂƌŽŝƐƐŝĂůĚĞZŝŐŶLJ;ĐŽŵŵƵŶĞĚĞZŝŐŶLJͲhƐƐĠ͕ Moreau A. - ƌŽƵnjŝůůĞƐ͕͞DŽƵŐŽŶ͟ĚĞů͛ĂŐŐůŽŵĠƌĂƟŽŶ /ŶĚƌĞͲĞƚͲ>ŽŝƌĞͿ͘ ĞƵdžŝğŵĞ ƌĂƉƉŽƌƚ ƉƌĠůŝŵŝŶĂŝƌĞ ĂŶƟƋƵĞĂƵǀŝůůĂŐĞŵĠĚŝĠǀĂů, in : Zadora-Rio É. (dir.) ;ϭϵϵϮͲϭϵϵϰͿ͕ Revue Archéologique du Centre de la - Atlas Archéologique de Touraine, Supplément à France, 34 : 195-249. la Revue Archéologique du Centre de la France, FERACF, Tours, 2014, ŚƩƉ͗ͬͬĂϮƚ͘ƵŶŝǀͲƚŽƵƌƐ͘Ĩƌͬ ZADORA-RIO, GALINIÉ et al. 1992 ŶŽƟĐĞ͘ƉŚƉ͍ŝĚсϰϵ, 2012. Zadora-Rio É., Galinié H. et al. - Fouilles et ƉƌŽƐƉĞĐƟŽŶƐ ă ZŝŐŶLJͲhƐƐĠ ;/ŶĚƌĞͲĞƚͲ>ŽŝƌĞͿ͕ ƌĂƉƉŽƌƚ PROVOST 1988a ƉƌĠůŝŵŝŶĂŝƌĞ ϭϵϴϲͲϭϵϵϭ, Revue Archéologique du Provost M. - L’Indre-et-Loire - 37, Carte archéologique Centre de la France, 31 : 75-166. de la Gaule, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris. ZADORA-RIO, GALINIÉ et al. 2001 Zadora-Rio É., Galinié H., en collaboration avec RANJARD 1930 Husi P., Liard M., Rodier X., Theureau C. - >ĂĨŽƵŝůůĞĚƵ Ranjard R. - La Touraine Archéologique, Éditions ƐŝƚĞĚĞZŝŐŶLJ͕ϳ eͲϭϵeƐ͘;ĐŽŵŵƵŶĞĚĞZŝŐŶLJͲhƐƐĠ͕/ŶĚƌĞͲ régionales de l’Ouest, Mayenne (réédition 1994). ĞƚͲ>ŽŝƌĞͿ͗ů͛ŚĂďŝƚĂƚ͕ůĞƐĠŐůŝƐĞƐ͕ůĞĐŝŵĞƟğƌĞ͘dƌŽŝƐŝğŵĞ Ğƚ ĚĞƌŶŝĞƌ ƌĂƉƉŽƌƚ ƉƌĠůŝŵŝŶĂŝƌĞ ;ϭϵϵϱͲϭϵϵϵͿ͕ Revue ZADORA-RIO 1992 Archéologique du Centre de la France, 40, FERACF, Zadora-Rio É. - De la paroisse à la commune : espaces Tours : 167-242.
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Carte 1. Les fouilles programmées correspondent à des opérations de terrain liées à des programmes de recherches. Les points les plus gros correspondent en général à des opérations conduites sur le long terme, durant plusieurs années, chaque campagne annuelle sur un site donné étant comptabilisée. Pour les périodes historiques, les principaux chantiers de fouilles programmées, à partir des BOOÏFTø POUÏUÏDPOEVJUTQBSMF-BCPSBUPJSFE"SDIÏPMPHJF6SCBJOFEF5PVST -"65 FUMF-BCPSBUPJSF"SDIÏPMPHJFFU5FSSJUPJSFT Ë 5PVST 3JHOZ6TTÏ $IJOPO .BSNPVUJFSy 1PVSMB1SÏIJTUPJSF MFTFDUFVSEV(SBOE1SFTTJHOZFUEFMBWBMMÏFEFMB$MBJTFTFEJTUJOHVF bien, au sud.
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Carte 2. Les sondages, de faible surface et de courte durée, sont en général réalisées par les chercheurs pour préparer des opérations EFGPVJMMFTQSPHSBNNÏFTEFQMVTHSBOEFBNQMFVS-BSÏQBSUJUJPOEFTQPJOUTFTUEPODQSPDIFEFDFMMFPCTFSWÏFTVSMBDBSUF -FTQMVT OPUBCMFTTPOU5PVSTFUMF(SBOE1SFTTJHOZ NBJTBVTTJ"NCPJTF oppidumNBKFVSEFT5VSPOT
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Carte 3. -BSDIÏPMPHJFiøEFTBVWFUBHFøw EJUFQSÏWFOUJWFEFQVJTMFTBOOÏFTøBVNPJOT DPODFSOFEFTGPVJMMFTFOHBHÏFTOPOFOGPOD tion, a priori EVOQSPHSBNNFEFSFDIFSDIF NBJTEFTBMÏBTEFMBNÏOBHFNFOUEVUFSSJUPJSF FOWJMMFDPNNFFONJMJFVSVSBM DPOTUSVDUJPO QVCMJRVFPVQSJWÏF HSBOETUSBDÏT DBSSJÒSFT FUD MFQMVTFOBNPOUQPTTJCMFEFDFTUSBWBVY$FSUBJOFTEFDFTPQÏSBUJPOT BOUJDJQÏFT QBSSBQQPSUBVYUSBWBVYQSÏWVT QFVWFOUTFQPVSTVJWSFTVSQMVTJFVSTBOOÏFT 5PVST $IJOPOy 6ODFSUBJOOPNCSFTPOUEFTPQÏSBUJPOT DPVSUFT EÏWBMVBUJPOEFTTJUFT OPOGPSDÏNFOUTVJWJFTEFGPVJMMFTQMVTMPOHVFT FUDFKVTRVËø ËQBSUJSEFDFUUFEBUF DFTPQÏSBUJPOT DPVSUFTTPOUEJTUJOHVÏFTTPVTMFUFSNFEFiøEJBHOPTUJDøw
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Carte 4. *MTBHJUJDJEPQÏSBUJPOTDPOEVJUFTTVSEFTTJUFTNFOBDÏTEFEFTUSVDUJPOQBSEFTUSBWBVY MPSTRVVOFGPVJMMFQSÏWFOUJWFOBQV ÐUSFPSHBOJTÏFFOBNPOU DBSUF $FDJTFQSPEVJUTVSUPVURVBOEVOFEÏDPVWFSUFJNQPSUBOUFFTUGBJUFËMPDDBTJPOEFUSBWBVY OÏDFTTJ UBOUVOFJOUFSWFOUJPOEVSHFODF DFRVJTFQSPEVJTBJUTPVWFOUEBOTMFTBOOÏFTøFUFODPSFø FUQMVTSBSFNFOUEFQVJTMFTMPJTTVS MBSDIÏPMPHJFQSÏWFOUJWFTEFøFUø-FTDPODFOUSBUJPOTPCTFSWBCMFTTPOUVOQFVMFTNÐNFTRVFTVSMBDBSUF
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Carte 5. -FTEJBHOPTUJDTDPSSFTQPOEFOUËVOUZQFEPQÏSBUJPOEBSDIÏPMPHJFQSÏWFOUJWFRVJOFYJTUFRVFEFQVJTMB-PJEFø BQQMJDB UJPOËQBSUJSEFø øJMTDPSSFTQPOEFOUFOQBSUJFËDFRVJÏUBJUBVQBSBWBOUEÏOPNNÏiøEJBHOPTUJDÏWBMVBUJPOøw PQÏSBUJPOTDPODFSOÏFT QBSMB$BSUF-FEJBHOPTUJDFTUSÏBMJTÏTPJUQBSM*OSBQTPJUQBSMFT4FSWJDFT"SDIÏPMPHJRVFTEF$PMMFDUJWJUÏTJDJMF4FSWJDFBSDIÏPMP HJRVFEÏQBSUFNFOUBME*OESFFU-PJSF 4"%*- ËMBEFNBOEFEV4FSWJDF3ÏHJPOBMEFM"SDIÏPMPHJF-FTEJBHOPTUJDTTPOUSÏBMJTÏTMFQMVT TPVWFOUËMBQFMMFUFVTF QBSUSBODIÏFT MJOÏBJSFTFUQBSBMMÒMFTFONJMJFVSVSBM MPUJTTFNFOUT ;"$ HSBOETUSBDÏTy FUQMVTQPODUVFMMFT FONJMJFVVSCBJO-PSTRVFMFTPQÏSBUJPOTEFEJBHOPTUJDTPOUQPTJUJWFT FURVFMMFTSÏWÒMFOUMFTJOEJDFTEVOPVQMVTJFVSTTJUFT EFUPVUFT QÏSJPEFT MF43"DPOTVMUFMB$PNNJTTJPO*OUFSSÏHJPOBMFEFMB3FDIFSDIF"SDIÏPMPHJRVF QPVSMÏWFOUVFMFOHBHFNFOUEVOFGPVJMMFQSÏ WFOUJWF DBSUF -FTQPJOUTDPODFSOÏTTPOUEPODJDJCFBVDPVQQMVTOPNCSFVYRVFTVSMBDBSUF NBJTDPSSFTQPOEFOUÏWJEFNNFOUBVTTJ BVYNÐNFT[POFTQSJWJMÏHJÏFTEBNÏOBHFNFOUEVUFSSJUPJSF FOWJMMFFUFONJMJFVSVSBMøDPOTUSVDUJPO HSBOETUSBDÏT 5(7ø BVUPSPVUFTy
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Document 1. 3ÏQBSUJUJPOQBSBOOÏFEFTEJGGÏSFOUTUZQFTEPQÏSBUJPOEFUFSSBJOø 46 TBVWFUBHFTVSHFOUT QMVTOPNCSFVYKVTRVËMBMPJEFø DBSUFø ø 41 TBVWFUBHFTQSPHSBNNÏT KVTRVËø FUGPVJMMFTQSÏWFOUJWFT FOTVJUF DBSUF ø &7 ÏWBMVBUJPOT QIBTFEBSDIÏPMPHJFQSÏWFOUJWFBVKPVSEIVJSFNQMBDÏFQBSMFTEJBHOPTUJDT ø 4% TPOEBHFT EFSFDIFSDIF EFGBJCMFBNQMFVS EFTUJOÏTOPUBNNFOUËQSÏQBSFSVOFGPVJMMFQSPHSBNNÏF DBSUFø ø %JBH EJBHOPTUJD QIBTFQSÏBMBCMFFOBSDIÏPMPHJFQSÏWFOUJWF TFVMFNFOUEFQVJTø DBSUFø BVRVFMGBJUÏWFOUVFMMFNFOUTVJUF TJOÏDFTTBJSF VOFGPVJMMFQSÏWFOUJWF JDJ41 ø '1SPHS GPVJMMFQSPHSBNNÏF EFSFDIFSDIF DBSUFø
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Document 2. -BQSPTQFDUJPOEFMBDPNNVOFEF3JHOZ6TTÏBÏUÏFOUSFQSJTFEBOTMFDBESFEVQSPHSBNNFEFSFDIFSDIFTVSMFTPSJHJOFT EFMBODJFODFOUSFQBSPJTTJBMEF3JHOZ GPVJMMÏFOUSFøFUø
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http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=178 12 ATLAS ARCHÉOLOGIQUE DE TOURAINE
Document 3. 1SÏIJTUPJSFø4VSMFQMBUFBVRVJEPNJOFMFWJMMBHFEF3JHOZ6TTÏ ËMJOUÏSJFVSEVQBSDEVDIÉUFBV MFSBNBTTBHFEFTVSGBDF EBOTMFTUFSSFTMBCPVSÏFT EPDVNFOU BMJWSÏRVFMRVFTTJMFYBUUSJCVBCMFTBV1BMÏPMJUIJRVFBJOTJRVVOFDFOUBJOFEFQJÒDFTFOTJMFYFUFO NFVMJÒSFEV/ÏPMJUIJRVF NBJTBVDVOFDPODFOUSBUJPOOBÏUÏJEFOUJmÏF CORDIERø
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14 ATLAS ARCHÉOLOGIQUE DE TOURAINE
Document 4. $BSUFEFT[POFTQSPTQFDUÏFTEBOTMFTDPNNVOFTEF5BWBOUFUEF$SPV[JMMFT ËDÙUÏEF-·MF#PVDIBSEEBOTMBWBMMÏF EFMB7JFOOF EBQSÒTMBUIÒTFE"OOF.PSFBV MOREAUø $FTQSPTQFDUJPOTPOUÏUÏSÏBMJTÏFTEBOTMFDBESFEFMBQSÏQBSBUJPO EFDFUUFUIÒTF ® 5BWBOU NBMHSÏ MB QSÏTFODF EVOF JNQPSUBOUF OÏDSPQPMF BOUJRVF EBOT MF CPVSH PO OPUF RVBVDVO TJUF HBMMPSPNBJO OB ÏUÏ EÏDPVWFSUøJMTTPOUTVSUPVUEFMB1SPUPIJTUPJSFFUEV.PZFO¬HF®$SPV[JMMFT ËQSPYJNJUÏQPVSUBOUEFMJNQPSUBOUFBHHMPNÏSBUJPO BOUJRVFFUBMUPNÏEJÏWBMFEF.PVHPO BV4& TFVMTUSPJTQFUJUTTJUFTEÏDPVWFSUTFOQSPTQFDUJPOTPOUHBMMPSPNBJOT MBNBKPSJUÏÏUBOU BVTTJQSPUPIJTUPSJRVFFUNÏEJÏWBMF -FSÏTVMUBUEFTQSPTQFDUJPOTBVUPVSEF.PVHPOFTUQSÏTFOUÏEFGBÎPOQMVTEÏUBJMMÏFEBOTMBOPUJDFDPSSFTQPOEBOUF MOREAU
Document 5. La prospection réalisée dans la commune de 1BO[PVMUFOøBÏUÏFGGFDUVÏFEBOTMFDBESFEVTUBHFEFT ÏUVEJBOUT EF MB GPSNBUJPO EBSDIÏPMPHJF FO MJFO BWFD MFT SF DIFSDIFTDPOEVJUFTQBS+1$IJNJFSFU5#PVDIFSTVSMBHHMP NÏSBUJPO BOUJRVF EÏDPVWFSUF EBOT MB DPNNVOF EF 1BO[PVMU QSÒT EV CPVSH JDJ Ë MPVFTU EV USBOTFDU QSPTQFDUÏ FERDIÈRE, MAROTø -FTTJUFTHBMMPSPNBJOTTPOUFOEFVYHSPVQFT MVO WFSTMFWBMEF7JFOOF BV4 MBVUSFBV/ TVSMFQMBUFBV0OOPUF FOPVUSFQMVTJFVSTTJUFTEV.PZFO¬HFFOCBTEFQFOUFEVQMB UFBV DPUFBV
http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=178 ALAIN FERDIÈRE, 2014, HISTORIQUE DES RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES 15
Document 5.
http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=178 16 ATLAS ARCHÉOLOGIQUE DE TOURAINE
Document 6. -BQSPTQFDUJPOTVSTPMTMBCPVSÏT SÏBMJTÏFEBOTMFDBESFEVOTUBHFEFTÏUVEJBOUTEFMBGPSNBUJPOEBSDIÏPMPHJFEFMVOJ WFSTJUÏEF5PVST TJOUÒHSFEBOTVOQSPKFUEFSFDIFSDIFFOMJFOBWFDVOQSPKFUEBNÏOBHFNFOUEF;"$RVJDPODFSOFøIBËMFTUEV WJMMBHFEF/FVJMMÏ1POU1JFSSF6OEJBHOPTUJDBSDIÏPMPHJRVFSÏBMJTÏQBSMF4"%*-BQPSUÏTVSMBQSFNJÒSFUSBODIFEBNÏOBHFNFOUEFMB ;"$ FOWJSPOøIB -BGBJCMFTVSGBDFQSPTQFDUÏFOBQFSNJTMBEÏDPVWFSUFRVFEFQFVEJOEJDFTEFTJUFTBSDIÏPMPHJRVFT
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