DÉPARTEMENT DE L’ESSONNE
COMMUNE DE PARAY-VIEILLE-POSTE
PLAN LOCAL D’URBANISME
APPROBATION
RAPPORT DE PRESENTATION
2013
Tracés Urbains 25 rue de l'Ambroisie 75012 Paris tel:01 43 46 28 16 fax: 01 43 46 28 18
Direction Départementale du Territoire de l’Essonne Siège : Boulevard de France 91012 Evry Cedex 01 60 76 32 00
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0 PREAMBULE ...... 7
0.1 ROLE DU PLAN LOCAL D’URBANISME ...... 8 0.1.1 FINALITE ...... 8 0.1.2 CONTENU DU RAPPORT DE PRESENTATION ...... 9
0.2 METHODE ...... 10
0.3 HISTORIQUE DE L’ELABORATION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS ...... 11
1 PREMIERE PARTIE : DIAGNOSTIC ...... 12
1.1 SITUATION ET CONTEXTE DE LA PLANIFICATION ...... 13 1.1.1 POSITIONNEMENT TERRITORIAL ...... 13 1.1.2 ECHELLES DE L’AMENAGEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE ...... 15 1.1.3 GRANDS PROJETS ...... 16
1.2 DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES : POPULATION/MENAGES/HABITAT/ECONOMIE ...... 21 1.2.1 LA POPULATION ...... 21 1.2.2 CARACTERISTIQUES DES MENAGES DE PARAY-VIEILLE-POSTE ...... 30
1.3 HISTORIQUE ...... 70
1.4 LA FORME URBAINE ...... 72 1.4.1 HISTORIQUE ET FORMATION ...... 72 1.4.2 LES ENTITES PRINCIPALES ...... 74 1.4.3 ANALYSE PARCELLAIRE DU TISSU URBAIN ...... 76
1.6 LES ELEMENTS STRUCTURANTS DE LA COMMUNE ...... 89 1.6.1 LES ENTITES PRINCIPALES ...... 89 1.6.2 LES POINTS DE REPERE ...... 90 1.6.3 LES COUPURES ...... 90 1.6.4 LES MONUMENTS HISTORIQUES ...... 90
CARTE DE SYNTHESE : LES ELEMENTS STRUCTURANTS DE LA COMMUNE ...... 91
1.7 FONCTIONNEMENT URBAIN ...... 92 1.7.1 LES EQUIPEMENTS ET LA VIE LOCALE ...... 92 1.7.2 LE HAUT DEBIT ET LE RESEAU INTERNET ...... 98
1.8 LES DEPLACEMENTS ...... 99 1.8.1 HIERARCHIE DU RESEAU ...... 99 1.8.2 MODES DE DEPLACEMENTS DE LA POPULATION DE PARAY-VIEILLE-POSTE ...... 103 1.8.3 LA GESTION DES DEPLACEMENTS ...... 106
1.9 CONCLUSIONS : LES ENJEUX URBAINS...... 107 1.9.1 DEMOGRAPHIE...... 107 1.9.2 LOGEMENTS ...... 107 1.9.3 ECONOMIE ...... 107 1.9.4 FORME URBAINE ...... 107 1.9.5 DEPLACEMENTS ...... 108
1.10 BILAN DU POS DE 1971 ...... 109
1.11 LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE ...... 110
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2 DEUXIEME PARTIE : ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 112
2.1 DONNEES DETERMINANTES DU CADRE PHYSIQUE ...... 113 2.1.1 LE RELIEF ...... 113 2.1.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE ...... 113 2.1.3 CLIMAT ...... 115 2.1.4 LA TRAME VERTE ET BLEUE ...... 116 2.1.5 LES ZONES NATURELLES D’INTERET ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF) ...... 118 2.1.6 ESPACES BOISES ...... 119 2.1.7 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES ...... 119 2.1.8 LA FAUNE ET LA FLORE ...... 120
2.2 DONNEES ENVIRONNEMENTALES ...... 121 2.2.1 LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU ...... 121 2.2.2 LES MILIEUX HUMIDES ...... 126 2.2.3 LA GESTION DES DECHETS ...... 127 2.2.4 ENERGIE ...... 127 2.2.5 LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES ...... 128
3 TROISIEME PARTIE : CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD, LA DELIMITATION DES ZONES ET LE REGLEMENT ...... 143
3.1 LE RESPECT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX CONTENUS DANS LES DIRECTIVES DE LA PLANIFICATION SUPRA-COMMUNALE ...... 144 3.1.1 LES PRINCIPES GENERAUX CONTENUS DANS LES LOIS ...... 144 3.1.2 LE SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE-DE-FRANCE ...... 145
3.1.2.2 LE SDRIF 2008 ...... 146
EXTRAIT DU SDRIF 2008 ...... 146 3.1.3 LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN DE LA REGION ILE-DE-FRANCE ...... 148 3.1.4 LA STRATEGIE DEPARTEMENTALE « ESSONNE 2020 » ...... 149 3.1.5 LE GRAND PARIS ...... 150 3.1.6 LE GRENELLE II ...... 150 3.1.7 LE CONTRAT DE PROJET ETAT-REGION (CPER) ...... 151
3.2 UN PROJET EN REPONSE AUX BESOINS MAJEURS DE LA COMMUNE DE PARAY-VIEILLE-POSTE ...... 152 3.2.1 UN BESOIN DEMOGRAPHIQUE ...... 153 3.2.2 UN BESOIN D’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ...... 153 3.2.3 UN BESOIN DE RENOUVELLEMENT URBAIN ...... 153 3.2.4 UN BESOIN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ...... 154 3.2.5 UN BESOIN D’AMENAGEMENT ...... 154 3.2.6 UN BESOIN DE COMMERCES, D’EQUIPEMENTS ET DE SERVICES ...... 155 3.2.7 UN BESOIN DE PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT...... 155
3.3 LES CHOIX DU DEVELOPPEMENT URBAIN DE LA COMMUNE DE PARAY-VIEILLE-POSTE ...... 156 3.3.1 LE PADD COMME CADRE DU PERIMETRE D’ETUDE ET DE LA REGLE D’URBANISME ...... 156 3.3.2 LA JUSTIFICATION DE L’INSTAURATION DU PERIMETRE D’ETUDE...... 156
3.4 LA JUSTIFICATION DE LA DELIMITATION DES ZONES ...... 157 3.4.2 SUPERFICIES ET EVOLUTIONS DES ZONES ...... 160 3.4.3 JUSTIFICATION DE LA CONSOMMATION DES ESPACES NATURELS, AGRICOLES OU FORESTIERS 161
3.5 LA JUSTIFICATION DES REGLES DU REGLEMENT ...... 162 3.5.1 JUSTIFICATION DES REGLES DE LA ZONE URBAINE : ZONE UH ET ZONE UR...... 162
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3.5.2 JUSTIFICATION DES REGLES DANS LA ZONE COMPRISE DANS LES EMPRISES DE L’AEROPORT D’ORLY : ZONE UZ ...... 166 3.5.3 JUSTIFICATION DES REGLES DE LA ZONE D’ACTIVITE SITUEE EN DEHORS DES EMPRISES DE L’AEROPORT D’ORLY : LA ZONE UI ...... 169
4 QUATRIEME PARTIE : LES INCIDENCES DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ÉTAT INITIAL DU PAYSAGE ET DE L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES PRISES POUR LA PRÉSERVATION ET LA MISE EN VALEUR ...... 172
4.1 INCIDENCES SUR L’HYDROGRAPHIE ET LES RESSOURCES EN EAU ...... 174
4.2 INCIDENCES SUR LE PAYSAGE ET SITE BATI ...... 175
4.3 INCIDENCES SUR LES ENTREES DE VILLE ...... 177 4.3.1 SUR L’ENTREE DE VILLE MATERIALISEE PAR LA RN7 ...... 177 4.3.2 SUR L’ENTREE DE VILLE MATERIALISEE PAR L’AVENUE DE VERDUN ...... 185
4.4 INCIDENCE SUR LES DEPLACEMENTS ...... 191
4.5 INCIDENCE SUR L’ASSAINISSEMENT ...... 192
4.6 INCIDENCE SUR LE TRAITEMENT DES DECHETS...... 193
4.7 INCIDENCE SUR LE RESEAU INTERNET ...... 194
4.8 INCIDENCE SUR LES EQUIPEMENTS PUBLICS ...... 195
4.9 INCIDENCE SUR L’HABITAT DES GENS DU VOYAGE ...... 196
5 ANNEXES ...... 197
ANNEXE 1 : COMMERCES ET SERVICES ...... 198
ANNEXE 2 : TABLEAU RECAPITULATIF DES REGLES D’URBANISME APPLICABLES DANS LES ZONES DU PEB .. 200
ANNEXE 3 : LES CONSTRUCTIONS SUR TERRAIN ARGILEUX EN ILE-DE-FRANCE ...... 202
ANNEXE 4 : EXEMPLES DE MESURES LIMITANT LES NIVEAUX DE BRUITS GENERES PAR LES INFRASTRUCTURES TERRESTRES ROUTIERES ET FERROVIAIRES ...... 202
ANNEXE 5 : LE SCHEMA REGIONAL CLIMAT AIR ENERGIE D’ILE-DE-FRANCE ...... 205
ANNEXE 6 : ARRETE N°0109 DU 20 MAI 2003 RELATIF AU CLASSEMENT SONORE DU RESEAU ROUTIER NATIONAL DANS DIFFERENTES COMMUNES DU DEPARTEMENT DE L’ESSONNE ET AUX MODALITES D’ISOLEMENT ACOUSTIQUE DES CONSTRUCTIONS EN DECOULANT ...... 206
ANNEXE 7 : EXEMPLES DE MESURES LIMITANT LES NIVEAUX DE BRUITS GENERES PAR LES INFRASTRUCTURES TERRESTRES ROUTIERES ET FERROVIAIRES ...... 202
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0 PREAMBULE
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0.1 ROLE DU PLAN LOCAL D’URBANISME
0.1.1 FINALITE
En 2011, la municipalité a souhaité procéder à la révision du POS. Conformément à la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (2000) les documents d’urbanisme des communes deviennent des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) comportant désormais un véritable projet urbain exprimé dans le « Projet d’Aménagement et de Développement Durable ».
Le PLU expose le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précise les besoins répertoriés en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements et de services. Le PLU couvre l’intégralité du territoire de la commune.
L’article L. 121-1 du code de l’urbanisme modifié par loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 14 définit les Plans Locaux d’Urbanisme comme suit :
« Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable :
1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ;
b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;
c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;
2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ;
3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. »
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0.1.2 CONTENU DU RAPPORT DE PRESENTATION
L’article L. 123-1-2 modifié par loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 19 (V) indique que :
« Le rapport de présentation explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durables, les orientations d'aménagement et de programmation et le règlement.
Il s'appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces agricoles, de développement forestier, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports, de commerce, d'équipements et de services.
Il présente une analyse de la consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers.
Il justifie les objectifs compris dans le projet d'aménagement et de développement durable au regard des objectifs de consommation de l'espace fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques. »
L’article L. 123-1-6 créé par loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 19 (V) complète le dispositif :
« Le rapport de présentation peut comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.
Le rapport de présentation :
- expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l’article L. 123.1,
- analyse l’état initial de l’environnement,
- explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durable et la délimitation des zones, au regard des objectifs définis à l’article L. 121-1, expose les motifs des limitations administratives à l’utilisation du sol apportées par le règlement et justifie l’institution des secteurs des zones urbaines où les constructions et installations d’une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l’article L. 123-2. En cas de modification ou de révision, il justifie, le cas échéant, les changements apportés à ces règles,évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.
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0.2 METHODE
L’ensemble du rapport de présentation a été élaboré à partir : - des documents et études existants portant sur la commune ou à une échelle intercommunale (Plan Local de l’Habitat, Schéma Directeur d’Assainissement, Schéma commmunautaire des liaisons douces, stratégie départementale « Essonne 2020 »…) - des documents supra-communaux (SDRIF 1994, projet de SDRIF 2008, Plan de déplacement urbain d’Île-de-France, Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux, loi sur le Grand Paris, loi Grenelle 2, Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport d’Orly révisé le 21 décembre 2012…) - du Plan d’Occupation des Sols - des données démographiques des recensements INSEE 1999, 2008, 2009 et 2011 - des données économiques de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Essonne - des données provenant de la plateforme aéroportuaire d’Orly (Aéroports de Paris, OrlyParis..) - des données sur le logement (INSEE, SITADEL, FILOCOM) - des données des services de la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) - des réunions de travail avec les élus et le service urbanisme de la commune - des relevés de terrain - du cadrage réglementaire en vigueur
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0.3 HISTORIQUE DE L’ELABORATION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS
Prescrit le 04.05.1971 Publié le 03.05.1978 Approuvé le 24.03.1980 Modifié le 18.12.1985 Modifié le 11.12.1987 Modifié le 15.12.1988 Modifié le 26.06.1989 Modifié le 28.09.1990 Modifié le 27.06.1991 Révision approuvée le 17.11.1995 Modifié le 19.12.2006 Modifié le 19.10.2010 Délibération d’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme 03.05.2011
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1 PREMIERE PARTIE : DIAGNOSTIC
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1.1 SITUATION ET CONTEXTE DE LA PLANIFICATION
1.1.1 POSITIONNEMENT TERRITORIAL
1.1.1.1 Une localisation privilégiée
Située à quinze kilomètres au sud de Paris, au nord du département de l’Essonne et limitrophe du département du Val-de-Marne, Paray-Vieille-Poste s’étend sur environ 609 hectares et compte 7 227 habitants (recensement 2011). La densité de population est de 1 187 hbts/km² si l’on prend la superficie communale, mais si l’on ne prend que la partie urbanisée, la densité de population est de 4 959 hbts/km². Cette densité est relativement élevée pour un tissu essentiellement pavillonnaire.
La commune est délimitée au Nord par les emprises de l’aéroport d’Orly, au Sud par la RD118 (route Athis-Mons – Chilly-Mazarin) qui la sépare de la commune d’Athis-Mons, à l’Est par la RN7 (route Paris – Fontainebleau) qui la sépare de la commune d’Athis-Mons et à l’Ouest par l’aqueduc de la Vanne qui la distingue de la commune de Morangis.
DENSITE DE POPULATION (habitants/km²)
Paray-Vieille-Poste Athis- Juvisy Essonne Ile-de- Mons France En prenant en En prenant en compte la superficie compte la superficie urbanisée (hors emprises totale aéroportuaires) 1 187 4 959 3 580,3 6 445,1 668,3 970,6 recensement INSEE 2011
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Paray-Vieille-Poste est partie intégrante du Pôle d’Orly, porte d’entrée nationale et internationale du sud francilien et centre économique majeur, avec 180 000 emplois, qui rayonne sur tout le sud francilien et se trouve en interface avec les pôles d’Evry/Corbeil-Essonnes, de Massy/Saclay, et la rive droite de la Seine (Val d’Yerres/Val de Seine). Le Poôle d’Orly assure également l’ouverture au Nord (Paris, vallée scientifique de la Bièvre, territoire de Seine-Amont), en lien avec l’Opération d’Intérêt National Orly/Rungis/Seine-Amont.
La proximité de Paray-Vieille-Poste avec l’aéroport d’Orly confère au territoire des atouts et des inconvénients : - un atout, le développement d’une zone d’activité au Nord et d’emplois liés à l’activité aéroportuaire, - un inconvénient, une réglementation limitative en matière de construction et d’urbanisme.
1.1.1.2 La Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE)
Paray-Vieille-Poste est membre de la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE), composée des communes d’Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Morangis, Paray-Vieille-Poste et Savigny-sur-Orge. Elle s’étend sur 28,71 km², dont 4,4 km² d’emprise aéroportuaire d’Orly, et compte 102 220 habitants (Insee 2010).
La Communauté d’agglomération intervient en matière de :
• aménagement de l’espace et développement durable : opérations d’aménagement ou de reconversion urbains, lutte contre les pertes d’énergie… ; • déplacements et espaces publics : transports, circulations, voirie, éclairage public, signalisation ; • environnement : espaces verts d’intérêt communautaire, eau potable, assainissement, déchets et propreté, lutte contre les pollutions ;
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• développement économique et emploi : zones d’activités, soutien aux entreprises et aux commerçants, gestion des marchés forains, promotion et dynamisation du tissu économique local, établissements d’enseignement supérieur ; • équilibre social de l’habitat et politique de la ville : amélioration de l’habitat, résorption de l’habitat insalubre, renouvellement urbain, insertion économique et sociale ; • solidarité : coordination gérontologique, accès au droit, prévention de la délinquance ; • construction et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire : médiathèques, ludothèques, conservatoire, école d’art, centre culturel, salles de spectacles, cinémas…
C’est un territoire dynamique puisqu’on recense : • 5066 entreprises en 2011, 22,42 % de commerces
• environ 28,5% des entreprises ont de 1 à 9 salariés
• de nombreuses entreprises à proximité immédiate du pôle d’activités d’Orly
• 3 zones d’activités : Les « Guyards », OrlyTech et la ZAE de Morangis
• une concentration des activités économiques le long de la RN7, dans les centres-villes (commerces) ainsi que sur le secteur des bords de Seine et une partie de l’Orge (industrie)
• une création d’entreprises en hausse
• 30 706 emplois, dont 52,96 % dans le commerce, les transports et les services
• 56 058 actifs, soit un taux d'activité de 76,02 %
1.1.2 ECHELLES DE L’AMENAGEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE
Le paragraphe ci-dessous a pour vocation la mise en exergue de la planification supra-communale permettant d’avoir à l’esprit le contexte d’évolution de la commune de Paray-Vieille-Poste. Le détail des documents d’orientation sera repris dans la troisième partie du rapport de présentation, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable de la commune trouvant ses justifications, pour certains objectifs, dans les documents qui lui sont supérieurs et qui exercent un rapport de compatibilité envers le Plan Local d’Urbanisme :
- le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) : le SDRIF de 1994 est en vigueur (le SDRIF de 2008 n’a pas été approuvé) ;
- le Plan de Déplacement Urbain de la Région Île-de-France (PDUIDF) ;
- le Plan Climat Energie Territorial du Conseil Général : un des aspects novateurs du Grenelle dont les principes vont demander une appropriation progressive de la part des acteurs du développement et de l’aménagement du territoire, dont le volet institutionnel a été approuvé lors de l’Assemblée départementale du 21 juin 2010 ;
- le Contrat de Développement Territorial du Grand Orly ;
- le Plan Local de l’Habitat : approuvé en 2010, c’est un outil au service d’une stratégie de développement territorial de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne (CALPE) en matière d’habitat ;
- les documents institutionnels de la conférence du Pole d’Orly et notamment la charte de développement durable ;
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- les SDAGE et SAGE couvrant le territoire communal ;
- les Plans de Prévention des Risques listés dans le Plan Communal de Sauvegarde ;
- le schéma communautaire des liaisons douces ;
- le schéma directeur départemental des liaisons douces ;
- les études relatives au projet de tramway T7, de requalification de la RN7 et de restructuration des réseaux de bus ;
- les études relatives au plan de circulation ; - le Plan d’Exposition au Bruit ;
- tout document figurant au Porter-à-connaissance de l’Etat.
1.1.3 GRANDS PROJETS
1.1.3.1 Les grands projets à court et moyen terme
1.1.3.1.1 La requalification de la nationale 7
Paray-Vieille-Poste est située dans un secteur stratégique car aux portes de l’aéroport d’Orly et en bordure de la nationale 7, ancienne route romaine, d’importance reliant le pôle d’Orly au Centre Essonne. De fait, son réaménagement répond à trois enjeux majeurs :
- enjeu d’ordre métropolitain : la RN7 comme support d’une liaison express pôle à pôle Orly / Evry-Corbeil qui participe à renforcer l’attractivité et le rayonnement du pôle régional d’Evry-Corbeil (dans le cadre d’une réflexion plus globale de mise en connexion des différents pôles de développement essonniens, et des pôles voisins : pôle de Massy-Saclay, pôle Orly-Rungis, pôle Evry- Corbeil, pôle de Sénart, Val d’Orge, Melun),
- enjeu d’ordre local (à l’échelle du département et du Centre Essonne Seine Orge) : la RN7 comme moyen d’irriguer et de structurer le territoire existant,
- enjeu de proximité : la RN7 comme axe de développement des territoires.
Quatre objectifs ont été définis :
- connecter le territoire aux grandes infrastructures métropolitaines existantes et futures (notamment lesprojets Grand Paris Express, le Tram-Train Massy-Evry, le transport en commun en site propre 402),
- structurer, rendre lisible le territoire, du pôle d’Orly à Evry/Corbeil,
- assurer une desserte multimodale et valoriser les projets de développement sur le territoire,
- permettre une plus grande mobilité des habitants et salariés du territoire (notamment vers les pôles d’emplois existants ou futurs) dans le respect d’un développement durable des territoires.
Une requalification est donc nécessaire :
- insertion du tramway, - réduction de la largeur des voies automobiles, - élargissement des trottoirs, - création de pistes cyclables et réhabilitation des pistes existantes, - restructuration du réseau de transports en commun,
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- aménagements paysagers, - transfert des concessions automobiles plus au Nord afin de rendre les trottoirs plus « circulables ».
1.1.3.1.2 Le tramway T7
Reprenant le tracé de la nationale 7, le tramway reliera Villejuif à Athis-Mons mi 2013, puis sera prolongé jusqu’à Juvisy-su-Orge en (projet inscrit au Contrat de Projet Etat-Région).
Dans sa première phase, le tramway desservira la plateforme aéroportuaire avec trois nouvelles gares situées en territoire paraysien : - la station « Orly Sud » - la station « Orly Fret 1 » à cheval sur Orly - la station « Orlytech »
Ces trois stations irrigueront le futur quartier d’affaire « Cœur d’Orly », dont une interconnexion avec le métro automatique léger OrlyVal.
En deuxième phase, deux stations supplémentaires desserviront Paray-Vieille-Poste : - la station « Centre Commercial d’Athis-Mons » en correspondance avec une gare routière, - la station « Contin », donnera la possibilité de rejoindre la place Henri-Barbusse.
Principales données : -11,18 km de lignes - 18 nouvelles stations - 10 communes concernées sur le département du Val-de-Marne et 3 sur l’Essonne : Villejuif, Vitry-sur- Seine, L’Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue, Thiais, Rungis, Orly, Villeneuve-le-Roi, Paray-Vieille-Poste, Juvisy-sur-Orge et Athis-Mons - Correspondance avec la ligne 7 du métro, le TVM, le RER C et D et de nombreuses lignes de bus - 36 000 voyageurs attendus par jour
2 stations de tramway en limite de commune permettront de desservir Paray-Vieille-Poste
Vue de la future station Contin
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1.1.3.1.3 Cœur d’Orly
Aéroports de Paris est propriétaire d’un ensemble immobilier situé sur les communes de Rungis,Thiais, Orly, Villeneuve-le-Roi, Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste, Morangis, Chilly-Mazarin et Wissous, destiné à l’exploitation de l’aéroport dit « d’Orly ». Souhaitant développer ses activités économiques, Aéroports de Paris envisage un projet immobilier de grande envergure appelé « Cœur d’Orly ».
A l’intérieur de ce secteur, un périmètre de lancement a été défini appelé « Le Rectangle », de 230 000 m² qui comprendra à terme : - un programme de 102 000 m² de bureaux, - 36 000 m² de boutiques, services et loisirs, - un centre international de la mode, - un centre de congrès, - un pôle hôtelier de 22 000 m².
Ces aménagements se feront par étapes.La première phase du projet est située rue d’Espagne, de Barcelone, de l’Union à la fois sur les communes d’Orly (94) et de Paray-Vieille-Poste (91) respectivement sur les départements du Val-de-Marne et de l’Essonne, à 300 mètres au nord du terminal Sud. Les 73 243 m² de surface de plancher seront répartis en bureaux, commerces en rez- de-chaussée (dont la Cité de la Mode), des services, des installations de loisirs et des restaurants d’entreprise. Sur ces 73 243 m² de surface de plancher, 22 479 m² seront sur la commune de Paray- Vieille-Poste.
Une vue du futur projet « le Rectangle »
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1.1.3.2 Les grands projets à long terme
1.1.3.2.1 Les déviations envisagées
Un projet de déviation de la route départementale 118 figurait au Schéma Directeur de la Région île- de-France de 1994. Bien que n’apparaissant plus au Schéma Directeur de 2008, il est évoqué dans les Contrats Territoriaux du Conseil Général de l’Essonne. D’ailleurs, un emplacement réservé avait été créé au POS à cet effet.
Un contournement Nord, moins avancé, est également en projet.
1.1.3.2.2 Le prolongement de la ligne 14 du métro et la création de la ligne 18
Dans le cadre du Grand Paris, la ligne 14 sera prolongée jusqu’à l’aéroport d’Orly. Un site de maintenance et de remisage est prévu sur la commune de Morangis, à proximité immédiate de Paray- Vieille-Poste. Un aménagement adapté autour du site impactera la commune.
En outre, la ligne 18 reliera Nanterre à l’aéroport d’Orly.
L’arrivée de la ligne 14 et de la ligne 18 est prévue à l’horizon 2035.
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 19
Carte des aménagements futurs à Paray-Vieille-Poste
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 20
1.2 DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES : POPULATION/MENAGES/HABITAT/ECONOMIE
Méthode Les données de l’INSEE (RGP) et de la DRE (fichiers FILOCOM et SITADEL) ont contribué à l’élaboration du portrait socio-économique de la communede Paray-Vieille-Poste.
Les grandes tendances générales liées à la population ont été comparées à d’autres territoires plus vastes (Communauté d’Agglomération, Département, Région, France).
Concernant la base de données DRE utilisée, il convient de rappeler qu’il y a : - un recensement global effectué sur l’ensemble des logements répertoriés dans le cadre de leur méthode (fichiers de la Direction Générale des Impots) qui comptabilise : - un nombre total de résidences principales - un nombre total de résidences secondaires - un nombre total de logements vacants
- des renseignements plus précis sur le confort, la taille des logements, les revenus des occupants… mais dont le total peut être différent des chiffres issus du recensement global. Au regard de l’ensemble du parc de logements, le traitement des données doit donc être lu avec précaution en s’intéressant toujours au nombre de logements renseignés. Le lecteur ne doit pas généraliser sur l’ensemble du parc de logements. Toutefois, on en ressort des caractéristiques majeures sur le parc de logements de la ville qu’il convient de prendre en compte.
1.2.1 LA POPULATION
1.2.1.1 Une diminution générale de la population depuis 1975, qui tend à se stabiliser, avec un léger regain depuis 2008.
Au dernier recensement, la population de Paray-Vieille-Poste s’élevait à 7 227 habitants en 2011.
Population sans double compte
Variation 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2011 depuis 1975 Paray-Vieille- 7 395 7 670 7 122 7 214 7 188 7 179 7 160 7227 -5.8% Poste
Athis-Mons 27 638 30 735 28 494 29 121 29 427 30 647 31 098 +1.2%
Juvisy-sur- 12 628 13 671 12 305 11 818 11 937 14 437 14 460 +5.8% Orge Total du pôle 47 661 52 076 47 921 48 153 48 552 52 263 +0.3% urbain
Essonne 673 325 923 063 988 000 1 084 824 1 134 026 1 205 850 +30.6%
Île-de-France 9 248 631 9 878 565 10 073 059 10 660 554 10 951 136 11 659 260 +18.0%
France 49 711 853 52 591 584 54 334 871 56 615 155 58 518 395 61 399 733 +18.0% métropolitaine
Source : Insee – RGP 1999 – RGP 2006 –RGP 2007 – RGP 2008 – RGP 2011
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 21
Evolution de la population 35000
30000
25000
20000 Paray-Vieille-Poste
15000 Athis -Mons Juvisy -sur -Orge 10000 7395 7670 7122 7214 7188 7179 7160 7227
5000
0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008 2011
Source : Insee – RGP 1999 – RGP 2007 – RGP 2008 – RGP 2011
On observe quatre phases démographiques entre 1968 et 2007 :
- une augmentation de la population jusqu’en 1975 (+275 habitants soit une augmentation de 0.5% par an), - une diminution de la population entre 1975 et 1982 (-548 habitants soit une diminution de -1.1% par an), - une léger regain de population entre 1982 et 1990 (+92 habitants soit une augmentation de +0.1% par an), - une stabilisation avec une légère perte de population depuis 1999 jusqu’à 2008 (-28 habitants soit une diminution de -0.1% par an).
En 2008, Paray-Vieille-Poste continuait à perdre de la population (-19 habitants entre 2007 et 2008), mais depuis 2008, on constate un regain avec + 67 habitants entre 2008 et 2011.
Globalement, la population reste stable depuis 1982.
L’évolution des autres communes de l’agglomération est légèrement différente. S’il y a bien une augmentation de la population jusqu’en 1975, puis une diminution entre 1975 et 1982, la population ne cesse d’augmenter depuis 1990 à Athis-Mons et à Juvisy-sur-Orge. De fait, alors que Paray-Vieille- Poste représentait 14.7% de la population du pôle urbain et 0.8% de celle du département en 1975, elle ne représentait plus que 13.7% de la population du pôle urbain et 0.6% de celle du département en 2008.
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 22
Variation annuelle de 1968 à 1975 à 1982 à 1990 à 1999 à population 1975 1982 1990 1999 2008 - due au solde naturel (%) +0.5 +0.2 +0.2 +0.4 +0.2 - due au solde migratoire (%) +0.0 -1.3 -0.1 -0.4 -0.3 Total (%) +0.5 -1.1 +0.1 +0.0 -0.1
Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements -RP1999 et RP2008 exploitations principales - État civil.
Entre 1968 et 1975, il n’y a aucun mouvement migratoire . La croissance vient du solde naturel (+0.5% par an). Entre 1975 et 1982, il y a un solde migratoire négatif (-1.3% par an) plus important que le solde naturel positif (+0.2% par an). En conséquence, la commune perd de la population. A partir de 1982, la variation est quasi nulle . Le gain de population apporté par le solde naturel est perdu par le solde migratoire.
Explication : Après l’accroissement lié à la création des lotissements d’entre-deux guerres, on assiste à un tassement de la population induit par les contraintes liées à la zone aéroportuaire d’Orly. Mais alors que Paray-Vieille-Poste a continué de perdre des habitants, Juvisy-sur-Orge et Athis-Mons ont vu leur population repartir en hausse continue depuis 1990. En effet, de vastes opérations de renouvellement urbain (quartier de la gare à Juvisy-sur-Orge, cité du Noyer Renard à Athis-Mons) ainsi que l’urbanisation (comblement de dents creuses mais surtout la résidence Champgne à Juvisy-sur-Orge) ont permis d’augmenter le nombre de logements.
Le mouvement de dépopulation, amorcé en 1975, s’explique à la fois par le départ des jeunes paraysiens, l’offre de logement étant très restreinte (la réglementation en matière de construction au voisinage des aérodromes interdit l’édification de logements collectifs en zone de bruit) , par la décohabitation et l’allongement de la durée de vie.
Synthèse
Une commune qui a perdu de son attractivité (-643 habitants entre 1975 et 2011, soit -6.8%)
Une population qui se stabilise (une variation quasi nulle depuis 1982) dans un contexte très dynamique du pôle urbain et du département
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 23
1.2.1.2 Répartition de la population par âge: un vieillissement de la population
Population par âge en 2008
Paray-Vieille-Poste Athis-Mons Juvisy-sur-Orge Essonne Ensemble 7 160 30 646 14 437 1 205 851 0-14 ans 1 238 6 359 2 518 250 289 15-29 ans 1 244 6 324 3 314 241 337 30-44 ans 1 509 6 614 3 073 264 991 45-59 ans 1 439 5 983 2 904 241 368 60-74 ans 1 067 3 457 1 567 136 339 75-89 ans 624 1 809 1 002 65 057 90 ans ou plus 39 100 59 6 470
% Paray -Vieille -Poste Athis-Mons Juvisy-sur-Orge Essonne
Ensemble 100.0 100.0 100.0 100.0
0-14 ans 17,3 17,4 20,8 20,7 15-29 ans 17,4 20,6 22,9 20,0
30-44 ans 21.1 21,3 22,0 21,6 45-59 ans 20.1 19,5 20,2 20,0 60-74 ans 14.9 10,9 11,3 11,3 75-89 ans 8.7 6.0 6,9 5,4 90 ans ou plus 0.5 0,4 0,5 0,3
Structure par âge de la population de Paray-Vieille-Poste en 1999 et 2008 25
20
15 % 1999 10 20072008 5
0 0-14 ans 15 -29 ans 30 -44 ans 45 -59 ans 60 -74 ans 75 ans ou +
Sources : Insee, RP1999 et RP2008, exploitations principales.
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 24
La répartition par âge montre un mouvement en cloche, en 1999 comme en 2008.
En 1999, le point culminant est atteint chez les 30-44 ans (22% de la population de Paray-Vieille- Poste). Le minimum est atteint chez les 75 ans et +, représentant 7% de la population de Paray- Vieille-Poste.
La répartition par âge en 2008 suit la même tendance. Une augmentation progressive de la représentativité de chaque classe, avec un maximum atteint pour les 30-44 ans (21.1% de la population totale), puis un déclin de la représentativité des autres classes, mais avec une représentativité plus importante des 75 ans ou + par rapport à 1999. Les tranches des 45-59 ans et celles des plus de 75 ans sont celles dont la représentativité a augmenté le plus par rapport à 1999. Au contraire, la représentativité des 15 à 44 ans a diminué par rapport à 1999. Cette tranche intègre les jeunes ménages qui ont du mal à trouver à se loger sur Paray-Vieille-Poste.
La part des 0-29 ans est légèrement inférieure à celle des autres communes du pôle urbain et du département (34.7% contre 41.2% à Athis-Mons, 40.3% à Juvisy-sur-Orge et 40.8% sur l’Essonne).
La part des 30-59 ans est quasi identique à celle des autres communes du pôle urbain et du département (41.2% à Paray-Vieille-Poste, 41.1% à Athis-Mons, 41.5% à Juvisy-sur-Orge, 42.0% sur l’Essonne).
La part des plus de 60 ans est supérieure à celle des autres communes du pôle urbain et du département (24.1% contre 17.6% à Athis-Mons, 18.2% à Juvisy et 17.2% sur l’Essonne).
Il y a donc un vieillissement relatif de la population, mais les moins de 30 ans représentent plus d’un tiers de la population.
Synthèse
Une répartition de la population relativement homogène avec une représentativité importante des 30- 59 ans :
- environ 35% de la population a moins de 30 ans
- 41% de la population a entre 30 et 59 ans - 24% de la population a plus de 60 ans.
Un vieillissement relatif de la population (la proportion des plus de 60 ans a augmenté au détriment des 15-44 ans depuis 1999 )
Une part des personnes âgées plus importante que sur les autres communes du pôle urbain et de l’Essonne
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 25
1.2.1.3 Population scolaire
Effectifs scolaires à Paray-Vieille-Poste
2011- 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2012-2013 2012 écoles 25.8 25.0 23.0 22.6 24.0 281 24.1% 300 302 280 286 - 284 maternelles % % % % % écoles 40.1 39.7 40.9 40.3 39.0 475 40.8% 467 480 498 509 476 463 élémentaires % % % % % 34.1 35.3 36.1 37.1 37.0 collège 408 35.1% 397 427 440 469 465 438 % % % % % 100 100 100 100 TOTAL 1 164 100% 1 164 100% 1 209 1 218 1 264 - 1 185 % % % %
Source : commune de Paray-Vieille-Poste
Variation des effectifs scolaires à Paray-Vieille-Poste
2006-2007/ 2007-2008/ 2008-2009/ 2009-2010/ 2006-2007/
2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2010-2011
écoles maternelles +6,8% +0,7% -7,3% +2,1% +1,8% écoles élémentaires -1,7% +2,8% +3,8% +2,2% +7,2% collège -2,7% +7,6% +3,0% +6,6% +15,0% TOTAL +0,0% +3,9% +0,7% +3,8% +8,6%
Source : commune de Paray-Vieille-Poste
Evolution des effectifs scolaires à Paray-Vieille-Poste
600
500
400
écoles maternelles 300 écoles élémentaires collège 200
100
0 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Source : commune de Paray-Vieille-Poste
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 26
Entre 2006 et 2011, la population scolaire a augmenté de 8.6%. La population qui a augmenté le plus est celle des collégiens (11-14 ans) avec une augmentation de 15% entre 2006 et 2011. Dans le même temps les effectifs des deux écoles maternelles n’ont augmenté que de 1.8% sur la même période. Les collégiens de 2011 représentent les personnes nées entre 1996 et 1999 et les enfants des maternelles les personnes nées entre 2005 et 2008. Autrement dit la population d’enfants nés entre 1996 et 2009 a augmenté de 15% entre 2006 et 2011 et la population d’enfants nés entre 2005 et 2008 n’a augmentéque de 1.8% sur la même période.
On peut formuler plusieurs hypothèses quant à cette évolution des effectifs scolaires : - une baisse de la natalité depuis 2006, qui se reporte sur les effectifs des écoles maternelles, - et/ou le départ de familles avec enfants en bas âge - et/ou l’arrivée de ménages sans enfants - et/ou l’arrivée de ménages avec enfants dont les enfants ne sont plus en maternelle ou sont au collège
1.2.1.4 Structure de la population de 15 ans et plus par CSP
Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle
Paray -Vieille -Poste 2008 % 1999 % Ensemble 6 008 100.0 5 948 100.0
Agriculteurs exploitants 4 0.1 4 0.1
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 250 4.2 280 4.7
Cadres et professions intellectuelles sup. 516 8.6 348 5.9
Professions intermédiaires 984 16.4 900 15.1 Employés 1 086 18.1 1 056 17.8 Ouvriers 654 10.9 696 11.7 Retraités 1 752 29.2 1 524 25.6 Autres personnes sans activité professionnelle 762 12.7 1 140 19.2 CALPE 2008 % 1999 % Ensemble 42 222 100.0 39231 100.0 Agriculteurs exploitants 12 0.0 4 0.0 Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 1 184 2.8 1 124 2.9 Cadres et professions intellectuelles sup. 4 348 10.3 3 264 8.3 Professions intermédiaires 7 181 17.0 6 356 16.2 Employés 8 299 19.7 7 993 20.4 Ouvriers 5 426 12.8 5 732 14.6 Retraités 9 034 21.4 7 780 19.8 Autres personnes sans activité professionnelle 6 737 16.0 6 978 17.8
Source : Insee RP2008 exploitations principales.
En 2008, les plus de 15ans (6 008 habitants) représentent 83.9% de la population totale de Paray- Vieille-Poste (7 160 habitants en 2008).
La répartition de la population par catégorie socio-professionnelle en 1999 et 2008 indique une part importante des retraités (29.2% de la population de 15 ans et plus). En dehors de cette catégorie socio-professionnelle, la catégorie la plus représentée est celle des employés (18.1% de la population de 15 ans et plus) suivie de celle des professions intermédiares (16.4%). La part des cadres est en augmentation, reflétant les évolutions sociologiques de la première couronne parisienne.
On constate entre 1999 et 2008 : - une forte augmentation de la part des retraités (+3.6% par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus selon la C.S.P. entre 1999 et 2008), - une légère augmentation de la part des cadres (+2.7%par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus selon la C.S.P.entre 1999 et 2008), des professions intermédiaires (+1.3%par rapport à
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 27 l’ensemble de la population de 15 ans et plus selon la C.S.P.entre 1999 et 2008) et des employés (+0.3%par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus selon la C.S.P.entre 1999 et 2008), - une légère diminution de la part des ouvriers (-0.8%par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus selon la C.S.P.entre 1999 et 2008), des artisans et commerçants (-0.5%par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus selon la C.S.P.entre 1999 et 2008), -un nombre d’agriculteurs stable (4 sur la commune).
La part des cadres et professions intellectuelles supérieures est inférieure à celle de la communauté d’agglomération (4.4% de moins que sur l’agglomération) au détriment de celle des retraités (4.1% de plus que sur l’agglomération). Il y a un maintien du nombre d’agriculteurs entre 1999 et 2008, malgré le fait qu’il n’y ait pas d’exploitations agricoles sur Paray-Vieille-Poste, ni siège d’exploitations agricoles.
Synthèse
Une forte représentativité
- des retraités (29.2% de la population de plus de 15 ans)
- des employés (18.1% de la population de plus de 15 ans)
Un maintien du nombre d’agriculteurs sur huit ans
1.2.1.5 Population active / Conditions et statuts d’emplois de la population active ayant un emploi
Population de 15 à 64 ans par type d'activité
Paray -Vieille -Poste En En Variation 1999 - 2008 1999 2008 Ensemble 4 620 4 789 Actifs en % dont 75.1 70.9 +4.3 - actifs ayant un emploi en % 70.0 64.3 +5.7 - chômeurs en % 5.0 6.4 -1.4 Inactifs en % dont 24.9 29.1 -4.2 - élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés en % 9.1 11.0 -1.9 - retraités ou préretraités en % 8.5 9.6 -1.1 - autres inactifs en % 7.3 8.5 -1.2 Communauté d’Agglomération Les Portes de En En Variation 1999 - l’Essonne 2008 1999 2008 Ensemble 34 789 32 938 Actifs en % dont 76.1 74.6 +1.5 - actifs ayant un emploi en % 66.8 66.4 +0.4 - chômeurs en % 7.2 8.1 -0.9 Inactifs en % dont 23.9 25.4 -1.5 - élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés en % 10.1 11.0 -0.9 - retraités ou préretraités en % 6.2 6.7 -0.5 - autres inactifs en % 7.6 7.7 -0.1
Source : InseeRP2008 exploitations principales.
La population active s’élève à 3 469 personnes en 2008, soit 75.1% de la population de 15 à 64 ans.
Elle a gagné 4.3% par rapport au taux de 1999. Cette augmentation s’explique par une diminution des inactifs , notamment les élèves et étudiants (-1.9% entre 1999 et 2008) ainsi que les retraités (- 1.1% entre 1999 et 2008). Sur la même période le nombre d’actifs a augmenté de 4.2%. Ces
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 28 chiffres sont révélateurs d’ une commune qui maintient son dynamisme socio-économique dans un contexte de décroissance de sa population . On retrouve la même tendance, mais moins accentuée au niveau de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne.
On observe une forte augmentation du nombre d’actifs avec emploi due à une baisse du nombre de chômeurs et proportionnellement à une baisse générale de la population.
Le nombre de chômeurs est de 5% de la population active, ce qui est inférieur à celui de la communauté d’agglomération (7.2% de la population active en 2008), du département (6.6% de la population active en 2008) et de la France (8.3% de la population active en 2008). Statut et condition d’emploi des 15 ans ou plus
Paray -Vieille -Poste En 2008 Ensemble 3 247 100.0% Salariés dont : 2 918 89.9% - titulaires de la fonction publique et CDI 2 576 88.3% - CDD 196 6.7% - intérim 48 1.7% - emplois aidés 14 0.5% - apprentissage – stage 84 2.8% Non salariés dont : 329 10.1% - indépendants 163 49.4% - employeurs 160 48.5% - aides familiaux 6 2.1% CALPE En 2008 Ensemble 24 172 100.0% Salariés dont : 22 351 92.5 - titulaires de la fonction publique et CDI 19 653 87.9% - CDD 1 759 7.9% - intérim 362 1.6% - emplois aidés 86 0.4% - apprentissage – stage 491 2.2% Non salariés dont : 1 821 7.5% - indépendants 913 50.1 - employeurs 876 48.1 - aides familiaux 32 1.8
Source : Insee RP2008 exploitations principales.
90% des paraysiens de plus de 15 ans ayant un emploi sont salariés, et 88.3% des salariés sont titulaires de la fonction publique ou en CDI. C’est légèrement inférieur à la répartition observée sur le territoire de la communauté d’agglomération où 92.5% sont salariés.
Synthèse
Un taux de chômage de 5% de la population active
Une diminution de la population inactive et une augmentation de la population active
Une stabilité des conditions de l’emploi : 89.9% de la population active avec emploi est salariée et 88.3% des salariés ont un contrat CDI ou sont dans la fonction publique
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 29
1.2.2 CARACTERISTIQUES DES MENAGES DE PARAY-VIEILLE-POSTE
1.2.2.1 Une augmentation du nombre de ménages et une stabilisation de leur taille
Ménages selon la structure familiale
2008 1999 Paray -Vieille -Poste nombre % nombre % Ménages d’une personne 964 32.3 840 28.8 Ménages avec famille(s) dont : 1 952 65.6 2 024 69.5 - un couple sans enfant 808 27.2 780 26.8 - un couple avec enfant(s) 944 31.7 1 032 35.4 - une famille monoparentale 200 6.7 212 7.3 Autres ménages sans famille 64 2.1 48 1.7 Total 2 980 100.0 2 912 100.0 CALPE nombre % nombre % Ménages d’une personne 6 960 32.4 5 968 30.5 Ménages avec famille(s) dont : 14 052 65.4 13 252 67.6 - un couple sans enfant 5 226 24.3 4 820 24.6 - un couple avec enfant(s) 6 691 31.1 6 644 33.9 - une famille monoparentale 2 136 9.9 1 788 9.1 Autres ménages sans famille 486 2.2 372 1.9 Total 21 498 100.0 19 592 100.0
Source : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
Taille des ménages
Paray -Vieille -Poste 200 8 1999 Taille des ménages 2.41 2.47 CALPE 2008 1999 Taille des ménages 2.43 2.48 Essonne 2008 1999 Taille des ménages 2.60 2.70 France métropolitaine 2008 1999 Taille des ménages 2.34 2.47
Source : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 30
Nombre de personnes par ménage
2010 1999 Paray -Vieille -Poste Nombre % Nombre % 1 personne 954 30,6 821 27,8 2 personnes 946 30,3 892 30,2 3 personnes 488 15,7 526 17,8 4 personnes 441 14,1 475 16,1 5 personnes 160 5,1 162 5,5 6 personnes et plus 104 3,3 82 2,8 Autre 24 0,8 0,0 Total 3117 100,0 2958 100,0 CALPE Nombre % Nombre % 1 personne 7015 31,5 6148 30,2 2 personnes 6429 28,8 5921 29,0 3 personnes 3401 15,3 3467 17,0 4 personnes 2940 13,2 2987 14,7 5 personnes 1225 5,5 1125 5,5 6 personnes et plus 802 3,6 741 3,6 Autre 473 2,1 0,0 Total 22285 100,0 20389 100,0
Source : données Filocom 2010
Le nombre de ménages a augmenté entre 1999 et 2008 (2 980 ménages en 2008 contre 2 912 en 1999).
On trouve majoritairement des familles (65.5% des ménages). Parmi elles, peu de familles monoparentales (6.7% des ménages). Les ménages d’une personne représentent un tiers des ménages, ce qui est plus fort que le pourcentage des plus de 60 ans. On a donc une population de personnes seules en âge d’activité relativement importante.
On observe une diminution de couples avec enfants.
La taille des ménages est restée équivalente entre 1999 et 2008 (2.41) à Paray-Vieille-Poste, alors qu’en France métropolitaine, elle a diminué de 1.13% tout comme en Essonne (-1%), elle reflète la tendance de l’agglomération (2.43). En revanche, le nombre de ménages avec famille(s) a diminué. Cela veut dire que sur la globalité des ménages, ce sont les ménages d’une personne qui ont augmenté en même temps que des enfants plus nombreux par famille, ce qui explique que la taille des ménages est restée quasi-constante.
En comparaison, la situation des ménages à l’échelle de l’agglomération suit la même tendance.
Le nombre de familles monoparentales est inférieur de 3.2% à celui de l’agglomération.
Le nombre de ménages ne constituant pas des « familles » a légérement augmenté entre 1999 et 2008 (colocation...) et suit la tendance française.
Synthèse
Des ménages légèrement plus nombreux mais dans lesquels les personnes seules représentent 1/3 des ménages
Une taille des ménages qui ne bouge pas et qui reste au-dessus de la moyenne française
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1.2.2.2 Des ménages installés de longue date etun renouvellement difficile
Ancienneté d’emménagement dans la résidence principale en 2008
Paray -Vieille -Poste Nombre de ménages Part des ménages en % Ensemble 2 969 100.0 Depuis moins de 2 ans 259 8.7 De 2 à 4 ans 461 15.5 De 5 à 9 ans 517 17.4 10 ans ou plus 1 732 58.3 CALPE Nombre de ménages Part des ménages en % Ensemble 21 482 100.0 Depuis moins de 2 ans 2 578 12.0 De 2 à 4 ans 4 415 20.6 De 5 à 9 ans 4 475 20.8 10 ans ou plus 10 015 46.6
Source : Insee RP2008 exploitatios principale.
58.9% des ménages sont installés depuis plus de 10 ans et seulement 8.7% de l’ensemble des ménages sont installés depuis moins de 2 ans.
Cette installation de longue date est à mettre en cor rélation avec l’augmentation des plus de 75 ans et la période d’implantation à Paray-Vieille-Poste relativement ancienne (années 1975), avec des ménages qui bougent peu et restent donc attachés à leur commune.
A l’échelle de l’agglomération, on constate : - une plus grande proportion d’installations de ménages récentes (12% des ménages sont installés depuis moins de 2 ans), - une plus grande proportion de ménages installés dans la durée (41.4% des ménages sont installés entre 2 et 10 ans contre 32.9% à Paray-Vieille-Poste, 46.6% depuis 10 ans ou plus).
Ces chiffres confortent la faible croissance de la population par manque d’offre de logement.
Synthèse
Des ménages installés de longue date
Un renouvellement des ménages difficile
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1.2.3 STRUCTURE, EVOLUTION ET CARACTERISTIQUES DU PARC DE LOGEMENTS
1.2.3.1 Caractérisitques générales
1.2.3.1.1 Une faible augmentation du parc de logements depuis 1968
Evolution du nombre de logements par catégorie
Paray-Vieille-Poste 1968 1975 1982 1990 1999 2008 Ensemble 2 609 2 819 2 856 2 938 3 134 3 161 Résidences principales 2 320 2 573 2 633 2 712 2 904 2 969 Résidences secondaires et logements 126 174 86 58 75 30 occasionnels Logements vacants 115 120 137 168 155 162 CALPE 1968 1975 1982 1990 1999 2008 Ensemble 16 095 19 688 19 527 20 345 21 799 22 836 Résidences principales 14 940 18 082 18 089 18 748 19 583 21 482 Résidences secondaires et logements 519 410 363 430 354 196 occasionnels Logements vacants 636 1 196 1 075 1 167 1 862 1 158 Essonne 1968 1975 1982 1990 1999 2008 Ensemble 234 406 324 318 364 820 412 729 460 753 495 548 Résidences principales 201 582 288 410 330 154 379 437 420 603 464 676 Résidences secondaires et logements 18 977 15 902 13 334 13 311 9 759 6 834 Logementsoccasionnels vacants 13 847 20 006 21 332 19 981 30 391 24 038 Ïle-de-France 1968 1975 1982 1990 1999 2008 3 585 4 098 4 422 4 745 5 082 5 378 Ensemble 840 006 948 865 655 228 3 292 3 689 3 4 233 4 510 4 897 Résidences principales 191 078 966 957 830 369 765 Résidences secondaires et logements 130 093 202 873 133 680 148 597 162 795 155 032 occasionnels Logements vacants 163 556 275 248 307 394 309 162 409 491 325 431
Sources : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
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1.2.3.1.1 Date de construction
Date de construction des résidences principales
Paray -Vieille -Poste Nombre % Résidences principales construites avant 2005 2 901 100.0 Avant 1949 411 14.2 De 1949 à 1974 1 503 51.8 De 1975 à 1989 556 19.1 De 1990 à 2004 431 14.9 CALPE Nombre % Résidences principales construites avant 2006 21 091 100.0 Avant 1949 4 060 19.2 De 1949 à 1974 11 484 54.5 De 1975 à 1989 3 001 14.2 De 1990 à 2005 2 546 12.1 Sources : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
Avant 2005, 51.8% des résidences principales ont été construites de 1949 à 1974 (54.4% sur le territoire de la communauté d’agglomération). En proportion il y a peu de constructions neuves (seulement 14.9% des résidences principales datent de 1999 à 2004).
Dans sa grande majorité, le parc date d’après 1949. Il y a donc très peu de logements très anciens susceptibles d’être insalubres ou indécents. Ce parc relativement récent est la conséquence du découpage en lotissement des terres de la ferme de Contin à partir de 1921 et à la naissance de la nouvelle ville de Paray-Vieille-Poste.
Le parc est considéré comme récent mais va être majoritairement obsolète sur le plan énergétique, compte tenu de sa période de construction (avant la première crise pétrolière). Consciente de cette problématique, la CALPE a mis en place une Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat (2008-2013) dont l’un des enjeux est de lutter contre la précarité énergétique.
Synthèse
Un parc récent
Une grande partie du parc, bien qu’en bon état, va devenir obsolète sur le plan énergétique par rapport aux nouvelles normes (RT2012, bâtiments basse consommation, habitat passif…)
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1.2.3.1.2 Variation du nombre de logements
1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2008 1968-2008
Paray -Vieille -Poste +7.4% +1.4% +2.8% +6.2% +1.2% +21.1% CALPE +18.2% -0.8% +4% +7.1% +4.7% +42% Essonne +27.7% +11.1% +11.6% +10.4% +7% +111.4% Ile -de -France +12.5% +7.3% +6.8% +6.6% +5.5% +50%
Sources : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
On constate une augmentation du nombre de logements entre 1968 et 2008 (+552 logements) : - une progression importante entre 1968 et 1975 (+7.4%), - un léger ralentissement du rythme de construction entre 1975 et 1990 (+1.4% entre 1975 et 1982, +2.8 entre 1982 et 1990), - une accélération du rythme de construction entre 1990 et 1999 (+6.2%) - une stagnation avec une très légère augmentation du nombre de logements (+1.2%) entre 1999 et 2008.
Le rythme de construction sur le terrritoire de la communauté d’agglomération suit le même schéma. Néanmoins, la phase de forte progression est plus importante qu’à Paray-Vieille-Poste (+18.2% entre 1968 et 1975). Globalement de 1968 à 2008, Paray-Vieille-Poste a connu un taux de développement de l’habitat deux fois moins fort que celui de la CALPE.
L’augmentation du nombre de logements à Paray-Vieille-Poste est faible au regard de l’augmentation du nombre de logements en Essonne (+111.4%) et de la CALPE (+41.88%) reflétant la moyenne de l’Ile-de-Francedepuis 1968. Lorsque le nombre de logements augmente de 27.7% en Essonne sur la période 1968-1975, le nombre de logements à Paray-Vieille-Poste n’augmente que de 7.4% sur la même période.
Cette faible variation du nombre de logements s’explique par la proximité et l’emprise importante de la plateforme aéroportuaire d’Orly, proportionnellement à la surface communale, renforcée par une urbanisation pavillonnaire relativement récente, ne générant que très peu du renouvellement urbain. Mais la principale explication réside dans la mise en place d’un Plan d’Exposition au Bruit à partir de 1975, contraignant fortement l’urbanisation de la commune (cf. annexe 1).
On observe une forte diminution du nombre de résidences secondaires (-144 entre 1968 et 2008). Cela explique en partie l’augmentation du nombre de résidences principales, et peut-être l’augmentation du nombre de logements vacants, en constante progression depuis 1968 (ce qui est une tendance inverse à la tendance nationale). Les logements déclarés vacants sont un réservoir de logements et représentent une véritable capacité d’accueil.
Synthèse
Une légère augmentation du nombre de logements entre 1968 et 2008
Une évolution deux fois plus importante au niveau du territoire de la communauté d’agglomération, dont l’explication principale réside dans la mise en place du Plan d’Exposition au Bruit de 1975
Une diminution importante du nombre de logements secondaires
Une augmentation du nombre de logements vacants
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1.2.3.1.3 Constructions neuves
Caractéristiques générales
Nombre de logements construits entre 2000 et 2010 Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de logements logements logements logements commencés commencés commencés en commencés total collectifs individuels résidence Athis-Mons 704 142 0,0 846 Juvisy-sur-Orge 1089 131 0,0 1220 Paray -Vieille - 101 78 41 220 Poste
Source : données SITADEL 2000 - 2010
Constructions de logements entre 2000 et 2010 à Paray-Vieille-Poste à partir de l’enregistrement des permis de construire
Objet de la demande Nombre de PC enregistrés Construction pavillon 62 Reconstruction pavillon 24 Construction collectif 17 (183 logements) TOTAL PC 103 TOTAL LOGEMENTS CONSTRUITS 269 TOTAL LOGEMENTS CONSTRUITS SANS RECONSTRUCTIONS 245
Source : service urbanisme de Paray-Vieille-Poste
NB. Les données concernant la construction de logements entre 2000 et 2010 diffèrent quelque peu selon qu’elles proviennent de SITADEL ou du service urbanisme de Paray-Vieille-Poste. Les données SITADEL montrent que 220 logements ont été commencés entre 2000 et 2010 à Paray-Vieille-Poste : - 108 logements collectifs - 78 logements individuels - 41 logements en résidence Alors que le service urbanisme recense 269 logements construits, 245 si l’on y enlève les reconstructions de pavillons.
Ces résultats illustrent certaines tendances. D’abord, l’apport en logements neufs provient davantage des logements collectifs. En effet, les données SITADEL montrent une augmentation de la part de logements collectifs par rapport à celle des logements individuels dans la construction neuve. Un pic a été atteinten 2010 avec un peu plus de 30 logements collectifs construits pour 5 maisons individuelles (détail année par année des données SITADEL). Enfin, les logements indviduels construits après guerre ne répondent plus aux besoins des ménages paraysiens. En effet, un certain nombre de permis de construire enregistrés concerne la reconstruction de maisons individuelles (24 reconstructions sur 62 permis de construire entre 2000 et 2010) en remplacement d’anciennes (analyse des permis de construire 2000-2010, service urbanisme de Paray-Vieille-Poste ).
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La construction neuve sur le territoire de la CALPE
Source : déclaration d’ouverture des chantiers – services urbanisme des communes de la CALPE
600
548
500
400 371
300
233
190 200 170 146
108 103 100
0
2007 dont logements 2008 dont logements 2009 dont logements 2010 dont logements sociaux sociaux sociaux sociaux
Après un rythme de construction relativement élevé en 2006 et 2007 (688 en 2006 et 371 en 2007), les mises en chantier de logements ont baissé de 112 % entre 2007 et 2008 sur la CALPE. La crise économique mondiale enclenchée en 2008 a eu des répercutions sur les mises en chantier du territoire. Cette crise n’a pas épargné Paray-Vieille-Poste, puisque en 2008, seulement 4 logements ont été mis en chantier.La construction neuve redevient dynamique en 2010, avec 548 mises en chantier dans l’agglomération (analyse des données de la CALPE ). L’ensemble de ces chantiers sont situés dans la seule zone hors PEB.
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1.2.3.1.4 Taille et occupation
Taille des logements
Paray -Vieille Poste 2008 % 1999 %
Ensemble 2 969 100.0 2 904 100.0 1 pièce 226 7.6 194 6.7 2 pièces 390 13.1 390 13.4 3 pièces 688 23.2 832 28.7 4 pièces 756 25.5 765 26.3 5 pièces ou plus 909 30.6 723 24.9 CALPE 2008 % 1999 % Ensemble 21 482 100.0 1 557 100.0 1 pièce 1 883 8.8 3 332 8.0 2 pièces 3 488 16.2 5 734 17.0 3 pièces 5 858 27.3 5 309 29.3 4 pièces 5 465 25.4 3 651 27.1 5 pièces ou plus 4 787 22.3 18.6
Sources : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
Seulement 7.6% de 1 pièce et 13.1% de 2 pièces en 2008. Mais 23.2% de 3 pièces, 25.5% de 4 pièces et 30.6% de 5 pièces et plus en 2008.
Avec une prépondérance forte de logements de 3, 4 et 5 pièces, Paray-Vieille-Poste dispose d’un parc semblable à ceux de beaucoup de communes situées à une quinzaine de kilomètres de Paris, adapté aux familles qui se sont implantées dans les années 1970. On observe une diminution du nombre de 3 pièces (-144 logements) et de 4 pièces (-9 logements) mais une augmentation du nombre de une pièce (+32 logements) et de 5 pièces et plus (+186 logements) entre 1999 et 2008. Cela montre que la construction s’est faite sur le petit logement en collectif et que le report des résidences secondaires en résidences principales s’est caractérisé par un apport en grands logements. Une explication possible de la diminution du nombre de 3 pièces est la division de grands logements en studios ou deux pièces, ainsi que leur démolition pour une reconstruction en collectif.
Sur l’agglomération, il y a une répartition plus équilibrée du nombre de 3 pièces (27.3% en 2008), 4 pièces (25.4% en 2008) et 5 pièces (22.3% en 2008) et donc une offre plus diversifiée de la taille des logements.
Synthèse
Une majorité de logements d’après-guerre
Une majorité de grands logements
Une situation similaire à celles des communes situées à une quinzaine de kilomètres de Paris
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1.2.3.1.5 Une majorité de maisons
Paray -Vieille -Poste 2008 % 1999 % Maisons 2 169 68.6 2 128 67.9 Appartements 942 29.8 915 29.2 CALPE 2008 % 1999 % Maisons 9 098 39.8 8 530 39.1 Appartements 13 448 58.9 12 775 58.6
Sources : Insee, RP1999 -– RP2008 exploitations principales.
Le nombre de maisons a augmenté entre 1999 et 2008 (+41) tout comme le nombre d’appartements (+27), soit un total de logements supplémentaires s’élevant à 90 logements, représentant un rythme de construction annuelle sur la période 1999-2008 de 13 logements/an.
Le tissu urbain est composé pour deux tiers de logements individuels et pour un tiers de logements collectifs. L’augmentation du nombre de logements est essentiellement dû à la construction de logements collectifs.
On observe une répartition inverse sur l’agglomération. Le nombre d’appartements (58.9% du parc de logements) est supérieur à celui des maisons (39.8% du parc de logements) en 2008.
Synthèse
Une très légère augmentation du parc de logements sur la période 1999-2008
Une majorité de logements individuels en 2008 (68.6%)
1.2.3.1.6 Confort
Paray -Vieille -Poste 2008 1999 Ensemble 2 969 100.0 2 904 100.0 Salle de bain avec baignoire ou douche 2 799 94.3 1 920 96.7 Chauffage 2 887 97.3 2 759 95.0 Au moins un emplacement réservé au stationnement 2 098 70.7 2 237 77.0 CALPE 2008 1999 Ensemble 21 482 100.0 19 583 100.0 Salle de bain avec baignoire ou douche 20 468 95.3 18 805 96.0 Au moins un emplacement réservé au stationnement 13 351 62.1 12 471 63.7 Essonne 2008 1999 Ensemble 464 676 100.0 420 603 100.0 Salle de bain avec baignoire ou douche 450 029 96.8 48 724 97.2 Au moins un emplacement réservé au stationnement 327 715 70,5 295 757 70,3 Ile-de-France 2008 1999 Ensemble 4 897 765 100.0 11 415 630 100.0 Salle de bain avec baignoire ou douche 4 635 490 94.6 4 229 152 93.8 Au moins un emplacement réservé au stationnement 2 619 888 53,5 2 246 732 49,8
Sources : Insee, RP1999 – RP2008 exploitations principales.
Les logements à Paray-Vieille-Poste ont dans leur grande majorité une salle de bain avec baignoire ou douche (94.3%). On constate qu’il y a quand même 170 logements sans salle de bain. On peut penser qu’il s’agit pour une grande partie de logements vacants anciens construits avant 1949.
170 logements n’ont pas de chauffage.
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70.7% des logements ont au moins un emplacement réservé au stationnement. Cette part est en baisse depuis 1999 (ils étaient 77.0%). On peut supposer que les logements neufs ne disposent pas tous d’une place de stationnement, notamment les logements collectifs.
1.2.3.2 Logements vacants
« Est considéré comme logement vacant un logement libre de toute occupation pendant plus de cinq années consécutives. Toutefois, l’occupation momentanée (et inférieure ou égale à trente jours) au cours de l’année ne peut être regardée comme remettant en cause la situation de vacance du logement » (article 47 de la loi 2006-872 du 13 juillet 2006 portant Engagement National pour le Logement).
Nombre de logements vacants par rue au 1 er janvier 2011
Source : mairie de Paray-Vieille-Poste
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Nombre et pourcentages de logements vacants comparés au nombre de logements totaux dans le parc privé
2006 2007 2008 2009 Nombre Nombre Nombre Nombre de % de % de % de % de de de de logements logements logements logements logements logements logements logements vacants vacants vacants vacants vacants vacants vacants vacants Athis-Mons 559 4,8% 565 4,8% 614 5,2% 706 6% Juvisy-sur-Orge 422 6,6% 434 6,7% 569 8,8% 527 8,1% Paray -Vieille - 154 5% 166 5,6% 185 6,2% 194 6,5% Poste CALPE 1139 5,4% 1166 5,5% 1368 6,4% 1436 6,7%
Source : Direction Générale des Impôts
Le tableau ci-dessus permet de suivre l’évolution de la vacance sur les trois communes de la CALPE entre 2006 et 2009. Une augmentation constante de la vacance du parc privé sur les trois communes de 2006 à 2009 est constatée.Le pourcentage de logements vacants comparé au nombre de logements totaux est de 6.5% à Paray-Vieille Poste. C’est moins qu’à Juvisy-sur-Orge (8.1%) mais plus qu’à Athis-Mons (6%).
En 2009, le nombre de logements vacants est de 194 à Paray-Vieille-Poste, soit une augmentation de quarante logements en trois ans.
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1.2.3.2.1 Ancienneté des logements vacants
Paray-Vieille-Poste 2010 1999
Avant 1915 - - - -
De 1915 à 1948 53 30.6% 86 46.5% De 1949 à 1967 51 29.5% 51 27.6%
De 1968 à 1974 17 9.2% De 1975 à 1981 17 9.8% 11 5.9% De 1982 à 1989 - - - -
Après 1989 22 12.7% 20 10.8% Non renseigné 30 17.4 - - Total 173 100.0% 185 100.0%
CALPE 2010 1999 Avant 1915 207 12.9% 370 22.4% De 1915 à 1948 288 18.0% 417 25.3%
De 1949 à 1967 371 23.2% 376 22.8% De 1968 à 1974 289 18.1% 237 14.4% De 1975 à 1981 58 3.6% 55 3.3%
De 1982 à 1989 64 4.0% 48 2.9% De 1990 à 1999 213 13.3 % 148 9.0%
Non renseigné 109 6.9% - -
Total 1 599 100.0% 1 651 100.0%
Source : données Filocom 2010 50.1% des logements vacants sont des logements construits avant 1968. 30.6% ont été construits avant 1948 contre 30.9% pour la CALPE et 29.5% ont été construits entre 1949 et 1967 contre 23.2% pour la CALPE.
12.7% des logements vacants de la commune ont été construits entre 1990 et 1999. Ce sont des logements récents.
1.2.3.2.2 Les moyens mis en œuvre pour la remise sur le marché des logements vacants.
La lutte conte les logements vacants est un des objectifs de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) menée par la Communauté d’Agglomération depuis le 3 septembre 2008 jusqu’au 5 septembre 2013.
Pour se faire, un travail de repérage des logements vacants du périmètre d’OPAH a été réalisé à partir des fichiers des locaux vacants issus de la taxe d’habitation 2007 et 2008. En parallèle, un courrier a été adressé à tous les propriétaires identifiés sur cette base afin de leur proposer de rencontrer l’équipe de suivi-animation et de réaliser des simulations de subventions pour les inciter à engager des travaux et à remettre sur le marché des logements vacants (les propriétaires de logements vacants peuvent bénéficier d’une prime de 3 000 € par logement pour la remise sur le marché du logement en plus des dispositifs de subvention classiques). Ainsi ont été recensés en 2008 à Paray-Vieille-Poste 201 logements vacants sur 686 à l’échelle de la CALPE soit un peu moins d’un tiers.
Parmi les 542 courriers envoyés aux propriétaires de logements définis comme vacants, 30 propriétaires ont retourné le formulaire avec les informations suivantes : - 6 logements sont en travaux - 5 logements ont été vendus ou sont en vente
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 42
- 6 propriétaires sont intéressés par l’OPAH - 3 logements restent vacants (blocages : indivision ou instance judiciaire) - 10 logements sont occupés.
Cela représente un taux de réponse de 5%. Sur les 30 courriers retournés, 20% concernaient réellement des logements susceptibles d’intégrer l’OPAH.
Les informations, extraites du bilan annuel de l’OPAH ne nous permettent pas de déterminer le nombre de propriétaires concernant des logements vacants à Paray-Vieille-Poste ayant répondu au courrier de la CALPE, les résultats étant fournis pour l’ensemble des logements vacants ou non de la Communauté d’Agglomération.
1.2.3.2.3 Taille des logements vacants
Paray-Vieille-Poste 2010 1999 1 pièce 36 20,8% 61 33.5% 2 pièces 48 27,7% 54 29.7% 3 pièces 45 26,0% 44 24.2% 4 pièces 25 14,5% 23 12.6% 5 pièces 18 10,4% - - 6 pièces ou plus - 0,0% - - Autre 1 0,6% - - Total 173 100,0% 182 100.0% CALPE 2010 1999 1 pièce 477 29,8% 457 27.7% 2 pièces 406 25,4% 466 28.2% 3 pièces 386 24,1% 388 23.5% 4 pièces 237 14,8% 230 13.9% 5 pièces 71 4,4% 59 3.6% 6 pièces ou plus 14 0,9% 51 3.1% Autre 8 0,5% - - Total 1 599 100,0% 1 651 100.0%
Source : données Filocom 2010
74.5% des logements vacants ont moins de 4 pièces (79.3% au niveau de l’agglomération). 25% des logements vacants sont des grands logements (4 et 5 pièces).
Les caractéristiques de la vacance ont changé entre 1999 et 2010 : - une apparition des grands logements, - une forte diminution des logements vacants de 1 pièce entre 1999 et 2010 qui s’explique sûrement par une remise sur le marché de ces logements qui répondent à la demande des ménages d’une personne (tendance sociodémographique observée).
Les explications de la vacance peuvent être multiples : - des loyers trop chers - des logements qui ne répondent pas à la composition des ménages
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1.2.3.2.4 Ancienneté de la vacance des logements en 2009
Paray -Vieille -Poste Nombre % vacance ˂ 1 an 20 10,1% vacance entre 1 an et 5 ans 156 78,8% vacance ˃ 5 ans 22 11,1%
Total 198 100,0% Juvisy -sur -Orge Nombre % vacance ˂ 1 an 254 39,5% vacance entre 1 an et 5 ans 339 52,7% vacance ˃ 5 ans 50 7,8% Total 643 100,0%
Athis -Mons Nombre % vacance ˂ 1 an 236 29,6% vacance entre 1 an et 5 ans 494 61,9% vacance ˃ 5 ans 68 8,5% Total 798 100,0%
Source : Direction Générale des Impôts
Ce tableau montre que sur les trois communes, la majorité de la vacance date de plus d’un an. A Paray-Vieille-Poste, la vacance de plus d’un an représente 78.8%, à Juvisy-sur-Orge 52.7% et à Athis-Mons 61.9%. Néanmoins, la part de la vacance entre 1 et 5 ans est beaucoup plus élevée à Paray-Vieille-Poste que sur les autres communes de la CALPE, plus des trois quarts des logements vacants contre un peu plus de la moitié à Athis-Mons et à Juvisy-sur-Orge.
Il y a donc à Paray-Vieille-Poste un nombre conséquent de logements inoccupés depuis plus d’un an, ce qui dans un contexte de pénurie de logements en Ile-de-France est problématique. D’autant que la taxe sur les logements vacants (taxe qui concerne les propriétaires de logements inoccupés depuis au moins cinq ans), utilisée comme outil de remise sur le marché de ces logements inoccupés ne produirait d’effets que sur 22 logements soit 0.7% du parc de logements de Paray-Vieille-Poste, les 156 logements dont la vacance est supérieure à un an mais inférieure à cinq ans n’étant pas concernés par cette taxe.
Synthèse
Une majorité de logements vacants anciens une vacance qui concerne également des logements récents (construction après 1989) : 22 logements
Une vacance qui concerne en majorité les logements de 3 et 4 pièces
Une vacance de plus de 5 ans représentant 11,1% du parc vacant
Très peu de logements vacants ont saisi l’opportunité offerte par l’OPAH pour la remise du logement sur le marché
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1.2.3.3 Logements indignes
Le logement potentiellement indigne est le parc concentrant des difficultés liées à la faiblesse des revenus des occupants ou locataires (50% des plafonds HLM) et un bâti ancien (d’avant 1949).
L’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), dont l’étude préopérationnelle est en cours, sera un levier d’action pour lutter contre les logements indignes.
Paray-Vieille-Poste Athis-Mons Juvisy CALPE Essonne
Logements indignes en 1997 186 497 233 916 9763
Logements indignes en 2001 150 379 171 700 7275
% du parc privé 5.6% 5.1% 3.4% 4.6% 2.1%
Evolution en % -19.4% -23.7% -26.6% -23.6% -25.5%
Extrait PLH CALPE- Approuvé en janvier 2010
Le bilan 2009-2010 de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat préconisait d’ « axer la lutte contre l’habitat indigne vers le traitement des adresses repérées, et continuer à développer le repérage, notamment sur la commune de Paray-Vieille-Poste ». Pour se faire, un repérage exhaustif a été mis en place à l’été 2011 : - établissement d’une grille permettant de caractériser l’état extérieur des parcelles et bâtiments - repérage de tous les bâtiments d’habitation et des locaux impropres à l’habitation a priori occupés - réalisation d’une cartographie à l’adresse classifiant les parcelles selon l’état extérieur des bâtiments
Les résultats de l’enquête indiquent 78 adresses repérées. En fonction de leur état d’insalubrité, quatre catégories ont été créées: - locaux impropres à l’habitation et parcelles demandant une action rapide (12) - biens abandonnés (12) - cas de présomption moyenne (30) - cas de présomption faible (24)
La prochaine étape sera de visiter les logements ciblés par l’équipe de suivi-animation afin de mieux se rendre compte de leur état d’insalubrité supposé (l’enquête se limitant dans un premier temps à l’aspect extérieur), ce qui permettra d’informer les propriétaires des logements insalubres des dispositifs d’OPAH, avec visite technique si nécessaire.
En complément de ce dispositif, des inspecteurs de salubrité de la CALPE interviennent hors périmètre de l’OPAH.
Synthèse
Une proportion non négligeable de logements potentiellement indigne à Paray-Vieille-Poste : 5.6% du parc privé, soit 150 logements en 2001
Une diminution de ces logements sur l’ensemble du territoire, avec une baisse moins importante à Paray-Vieille-Poste
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1.2.3.3.1 Point mort
Les données Sitadel indiquant la construction de 128 logements entre 2000 et 2008, soit 14,2 logements par an, on peut supposer qu’il s’en est construit un peu plus entre 1999 et 2008. En parallèle, le point mort est estimé entre 1999 et 2008 à 15,05 logements par an. Le point mort est le nombre de logements supplémentaires nécessaires sur un territoire pour garder sa population constante sur une période donnée. La population est donc restée quasi constante sur cette période, ce que confirment les chiffres de l’INSEE (7195 habitants en 1999 et 7160 en 2008).
Calcul du point mort entre 1999 et 2008
1999 2008 Population totale 7195 7160 total logements 3134 3161 RP 2904 2969 RS 75 30 LV 155 162 pers/ménage 2,47 2,41
2000-2008 constructions neuves 128 constructions neuves par an 14,2
Renouvellement parc existant 11,2222222 variation RS -5 variation LV 0,77777778 Desserrement des ménages 8,05796809
point mort 15,0579681
Remarque : le point mort annoncé au Plan Local de l’Habitat est de 40 logements par an pour maintenir la population constante sur la période 1990-1999. Le point mort indiqué ci-dessus est le point mort actualisé sur la période 1999-2008 à partie des données SITADEL et des recencements INSSE 1999 et 2008.
Synthèse
Un rythme de construction faible par rapport aux autres communes
Une augmentation essentiellement due à la construction de logements collectifs dans la zone hors PEB, dessinant progressivement une image moins pavillonnaire de la ville
Des logements indviduels construits après guerre ne répondant plus aux besoins des ménages paraysiens
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1.2.3.4 Logements sociaux
Logements sociaux Nombre de Répartition des logements Taux logements SRU - 2010 logements HLM HLM dans la CALPE sociaux/résidences principales Athis-Mons 3 796 67.1% 31.71% Juvisy-sur-Orge 1 499 26.5% 20.48% Paray -Vieille - 359 6.4% 11.48% Poste CALPE 5 654 100.0% 25.36% Source : Fichiers de logements sociaux au 01/01/10 – DDT91 Service Habitat et Politique de la ville CALPE
Nombre de fois qu’une commune de la CALPE est demandée en 2006 Athis-Mons 2 045 Juvisy-sur-Orge 3 051 Paray-Vieille-Poste 420 Total 5 516 Source : PLH – 2010
Par rapport à la CALPE, Paray-Vieille-Poste ne concentre que 6.4% des logements sociaux alors qu’Athis-Mons en concentre 67.1%.
Les demandes de logements sociaux sont quasiment équivalentes au parc de logements existant en 2006. Bien qu’il y ait plus de demandes (420) que d’offres (358) à Paray-Vieille-Poste, sur l’ensemble de l’agglomération il y a un peu plus de logements (5 752) que de logements demandés (5 516).
Avec 11.49% de logements sociaux sur son territoire, Paray-Vieille-Poste est en-dessous des seuils définis au titre de la loi SRU qui prévoit 20% de logements sociaux pour les communes de plus de 1 500 habitants situés dans l’unité urbaine de Paris. Cependant, comme une partie de la commune est soumise à de fortes contraintes de constrictibilité résultant du Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport, elle n’est pas soumise à ce dispositif. De plus, la CALPE ayant adopté un Plan Local de l’Habitat en 2010, le calcul du nombre de logement sociaux s’établit à l’échelle de l’agglomération. Dans ce dernier cas, le nombre de logements sociaux par rapport au total du parc de logements était de 25,36% sur l’agglomération en 2006, et donc au-dessus des 20% de la loi SRU.
Remarque : le nombre de logements sociaux collectifs et le nombre de logements sociaux individuels n’est pas disponible. Nous ne disposons que d’un nombre global. De même, la programmation depuis 1968 ne nous a pas été communiquée.
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Résidences de logements sociaux en 2009
Source : Service Habitat et Politique de la Ville – CALPE
En 2009, on dénombre 359 logements sociaux à Paray-Vieille-Poste : - 88% appartiennent à l’Athégienne - 9.7% appartiennent à Immobilière 3F - moins de 2% appartiennent à France Habitation
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La construction neuve de logements sociaux
Part des logements sociaux dans la construction neuve depuis 2007 (en%)
90
80
70 8 2
60 6 4 6 0
50 Juvisy-sur-Orge 5 4 5 3 5 6 At his-Mons Paray-Vieille-Post e 40 CALPE 4 4 4 1 3 7 3 7 3 7 30
2 6 20
10
0 0 0 0 0 2007 2008 2009 2010
Source : déclaration d’ouverture des chantiers – services urbanisme des communes de la CALPE
Depuis 2007, la part des logements sociaux à l’échelle de la CALPE dans la construction neuve est supérieure à 37%, ce qui répond largement aux objectifs du PLH des Portes de l’Essonne. En effet, la CALPE s’était engagée à réaliser un minimum de 30% de logements sociaux dans les programmes de logements. 2009 est l’année où le pourcentage de logements sociaux a été le plus élevé (60% de logements sociaux dans la construction neuve). Ce taux s’explique par la diminution des programmes de promoteurs, du fait de la crise économique et immobilière en 2009.
A Paray-Vieille-Poste, la part des logements sociaux dans la construction neuve est nulle pour 2007, 2008 et 2009. Cela s’explique par les caractéristiques physiques de la commune qui font que le foncier disponible est extrêmement rare. La part des logements sociaux dans la construction neuve représente 56% en 2010. Cela correspond à la construction de programmes de petits logements collectifs à l’emplacement de pavillons démolis dans le secteur Verdun/de Gaulle, dont un pourcentage est réservé à du logement social.
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Répartition des logements sociaux neufs selon la catégorie et par ville en 2007
300 2 8 4
2 4 6 250
2 0 9
200
Nombre de logement s PLAI
150 Nombre de logement s PLUS
Nombre de logement s PLS 115
100
7 2 5 9 4 9 50 3 8 3 5
17 6 0 0 Juvisy-sur-Orge Athis-Mons Paray-Vieille-Poste CALPE
Source : Observatoire de l’habitat -CALPE
A Paray-Vieille-Poste, la catégorie de logements neufs depuis 2007 la plus représentée est celle des logements PLUS (prêts locatifs à usage social) avec 35 logements. 6 logements PLAI (prêt locatif aidé d’intégration) ont été construits. A l’inverse de Juvisy-sur-Orge et Athis-Mons, aucun logement PLS (prêt locatif social) n’a été construit depuis 2007. Pour rappel, les logements PLAI sont des logements très sociaux pour les personnes ayant des difficultés particulières d’accès au logement, les logements PLUS correspondent aux logements sociaux classiques et les logements PLS sont des logements sociaux de type intermédiaire, destinés notamment aux classes moyennes.
Avec un salaire net moyen de 29 468 euros (ce qui est supérieur au salaire moyen des autres communes de l’agglomération) et une plus petite part d’occupants ayant de faibles revenus (en 2008, seulement 91 Paraysiens gagnent moins de 5 000 euros net par an soit 1.3% de la population totale, contre 428 personnes à Athis-Mons soit 1.4% de la population totale et 285 à Juvisy-sur-Orge, soit 2% de la population totale), on peut considérer que la proportion des différentes catégories de logements sociaux neufs construits depuis 2007 correspond aux besoins d’une population de classe moyenne, avec une majorité de logements PLUS et quelques logements PLAI à destination des personnes aux ressources plus modestes.
Synthèse
11,49% de logements sociaux, 6,4% par rapport à l’ensemble du parc immobilier de la CALPE
359 logements sociaux dont près de 90% appartenant au bailleur l’Athégienne
Une tendance aux logements de type Prêts Locatifs à Usage Social dans des petits ensembles d’immeubles collectifs
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1.2.3.5 Hébergement spécifique
1.2.3.5.1 Hébergement des personnes âgées
La population âgée représente une partie importante de la population de Paray-Vieille-Poste. Les analyses démographiques des dix dernières années (INSEE) indiquent clairement une augmentation de la part des plus de 75 ans (allongement de l’espérance de vie, retour en fin de vie pour se rapprocher des enfants et petits-enfants…)
Population âgée de Part dans la Population estimée à 60 ans et plus population totale l’horizon 2015 Paray -Vieille -Poste 1 730 24.2% 1 987 1 Athis-Mons 5 366 17.6% 5 480 1 Juvisy-sur-Orge 2 628 18.2% 2 989 1
Sources : INSEE, RP2008 exploitations principales. 1PLH de la CALPE - 2010
Données RGP 1999 – Nombre de personnes en Nombre de personnes en Total D’après PLH - 2010 foyers logements maisons de retraite Athis-Mons 75 80 155
Juvisy-sur-Orge 4 16 20
Paray-Vieille-Poste 14 0 14
CALPE 93 96 189
Il existe à Paray-Vieille-Poste une résidence pour personnes âgées non médicalisée de 16 places destinée aux Paraysiens jouissant d’une relative autonomie.
Depuis 1999, le nombre de places en foyer n’a pratiquement pas augmenté (16 places en 2011, soit deux places de plus) alors que la population des 60 ans et plus continue de croître. Si le nombre de places dans ce type de structure reste faible au regard de la proportion des plus de 60 ans, d’autres pistes sont explorées pour le logement des séniors, notamment le maintien à domicile (adaptation de la salle de bain par exemple) dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat.
1.2.3.5.2 L’hébergement des Gens du Voyage
Principalement situés dans les quartiers au sud de l’aéroport, les Gens du Voyage occupent certaines parcelles du tissu urbain. Paray-Vieille-Poste doit réaliser onze places d’aire d’accueil de longue durée (37 à l’échelle de la CALPE) selon le schéma départemental d’accueil des gens du voyage en Essonne (approuvé par arrêté du Préfet, le 29 janvier 2003). Un moment en projet, la réalisation d’une aire intercommunale de 37 places en bord de Seine sur un ancien site industriel à Athis-Mons n’est plus d’actualité.
La commune est dans l’obligation de permettre la halte de courte durée des gens du voyage pour une durée minimale de 48 h (jurisprudence du Conseil d’Etat « ville de Lille c/ Ackerman, 2 décembre 1983). Pour ce qui concerne les populations sédentarisées implantées sur le territoire de la commune, une annexe « habitat » du schéma prévoit : - soit la régularisation des zones non constructibles occupées depuis longtemps ; - soit l’échange de parcelles ; - soit la réalisation de projets d’habitat adapté pour lesquels des financements publics peuvent être obtenus, par exemple la création de terrains familiaux.
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Le PLU ne doit pas empêcher, dans les zones constructibles, l’installation des caravanes constituant l’habitat permanent de leurs utilisateurs.
1.2.3.5.3 Hébergement concernant les autres catégories de personnes
Paray-Vieille-Poste ne dispose pas d’hébergement spécifique concernant : - les personnes non stabilisées souffrant d’une maladie mentale ; - les grands exclus ayant prioritairement besoin de soins somatiques et psychiatriques ; - les personnes sortant de prison ; - les personnes victimes de violences conjugales.
Ce public très marginalisé n’a pour la plupart pas d’accès aux soins. Ceux qui ont pu bénéficier à un moment d’un traitement peuvent se retrouver dans l’errance, ne poursuivent pas leur traitement et refusent une nouvelle prise en charge psychiatrique. Par ailleurs, la grande majorité souffre d’une addiction, principalement d’une dépendance à l’alcool. Il n’existe aucun dispositif permettant d’accueillir ce type de population à Paray-Vieille-Poste.
Synthèse
Une capacité d’accueil limitée des structures en faveur des personnes âgées
Une absence de maisons de retraite, malgré une augmentation des plus de 60 ans dans la population
Une réponse à apporter à la sédentarisation des Gens du Voyage, nombreux sur Paray-Vieille-Poste
Une aire d’accueil des Gens du Voyage à créer sur un territoire qui n’a aucun site non construit à proposer et contraint par le PEB. La solution ne peut se trouver qu’à l’échelle intercommunale.
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1.2.3.6 Caractéristiques des occupants des logements
1.2.3.6.1 Statut d’occupation des résidences principales
Paray -Vieille -Poste 2008 1999 Nombre % Nombre % Ensemble 2 969 100.0 2 904 100.0 Propriétaire 1 932 65.1 1 920 66.1 Locataire 952 32.1 871 30.0 Logé gratuitement 85 2.9 113 3.9 CALPE 2008 1999 Ensemble 21 482 100.0 19 583 100.0 Propriétaire 10 581 49.3 9 396 48.0 Locataire 10 376 48.3 9 458 48.3 Logé gratuitement 525 2.4 729 3.7 Essonne 2008 1999 Ensemble 1 173 859 100.0 420 603 100.0 Propriétaire 735 566 60.8 245 118 58.3 Locataire 415 095 37.0 161 560 38.4 Logé gratuitement 23 197 2.2 13 925 3.3
Sources : Insee, RP1999 - RP2008 exploitations principales.
En 2008, 65.1% des logements sont occupés par des propriétaires et 32.1% par des locataires. Dans la communauté d’agglomération on a en revanche presque autant de propriétaires que de locataires (repsectivement 49.3% de propriétaires et 48.3% de locataires en 2008). Cette situation se rapproche de celle de l’Ile-de-France (47.5% de propriétaires et 49.2% de locataires en 2008) alors que la répartition propriétaires/locataires à Paray-Vieille-Poste est semblable à celle du département (60.8% de propriétaires et 37.0% de locataires en Essonne).
Le pourcentage de locataires augmente plus rapidement que le pourcentage de propriétaires, tandis que sur l’agglomération, bien que le nombre de logement ait augmenté, le pourcentage de locataires est resté le même alors que le pourcentage de propriétaires a légèrement augmenté.
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Paray-Vieille-Poste 2010 1999
Ensemble 3 117 100,0% 2 877 100.0%
Propriétaire occupant 2 028 65.1% 2 026 70.4% Locatif privé 592 19.0% 503 17.5%
Locatif HLM SEM 390 12.5% 348 12.1% Autres 107 3.4% Athis-Mons 2010 1999
Ensemble 11 992 100.0% 11529 100,0% Propriétaire occupant 5 491 45.8% 4 990 43.3% Locatif privé 2 033 17.0% 2 092 18.1%
Locatif HLM SEM 4 211 35.1% 4 447 38.6% Autres 126 2.1% Juvisy-sur-Orge 2010 1999
Ensemble 7 200 100.0% 5 816 100.0% Propriétaire occupant 3 318 46.1% 2 843 48.9% Locatif privé 2 267 31.5% 1 903 32.7%
Locatif HLM SEM 1 489 20.7% 1 070 18.4% Autres 126 1.8%
Source : données Filocom 2010
Entre 1999 et 2010, le nombre de propriétaires reste le même alors que le nombre de locataires a augmenté, ce qui fait qu’en proportion, la part des propriétaires a diminué au détriment de celle des locataires. Sur la même période, le nombre de logements a augmenté. De fait, on peut penser que les logements construits entre 1999 et 2010 sont occupés pour la plus grande partie par des locataires. L’augmentation de la construction de logements collectifs par rapport aux logements individuels incite à cette tendance.
L’analyse conjointe des fichiers Filocom et INSEE révèle qu’entre 2008 et 2010, le nombre de logements continue à augmenter.
Synthèse
Une forte majorité de propriétaires
Une situation semblable à celle de l’Essonne, mais qui diffère de celle de la communauté d’agglomération
Une augmentation des locataires due à l’augmentation du nombre de logements collectifs dans la construction
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1.2.3.6.2 Les revenus des occupants
Paray-Vieille-Poste Athis-Mons Juvisy-sur-Orge Inférieur à 5 K€ 91 2,9% 428 4% 285 4,0% De 5 à 10 K€ inclus 90 2,9% 448 4% 287 4,0% De 10 à 15 K€ inclus 188 6,0% 906 8% 505 7,0% De 15 à 20 K€ inclus 317 10,2% 1318 11% 798 11,1% De 20 à 30 K€ inclus 608 19,5% 2439 20% 1535 21,3% Supérieur à 30 K€ 1799 57,7% 6238 52% 3532 49,1% Sans signification 24 0,8% 215 2% 258 3,6% TOTAL 3117 100,0% 11992 100% 7200 100,0%
Source : fichiers Filocom 2010
2008 Paray -Vieille -Poste CALPE Essonne France Ensemble des foyers fiscaux 4 240 29 906 648 606 36 189 279 Revenu net déclaré moyen (euros) 29 468 25 240 28 044 23 242
Source : Insee, RP2008
Le revenu moyen des Paraysiens est assez élevé en comparaison du revenu moyen de l’agglomération et de la France, mais proche de celui des Essonniens (29 468 euros/an en 2010 contre 25 240 euros/an dans la communauté d’agglomération, 28 044 euros/an en Essonne et 23 242 euros/an en France).
La plus grande partie a un revenu supérieur à 30 000 euros/an (57.7%)
La classe moyenne représente une part non négligeable de la population avec 10.2% gagnant entre 15 000 et 20 000 euros par an et 19.5% entre 20 00 et 30 000 euros par an en 2010. Ce qui fait que dans l’ensemble il n’y a pas de grandes disparités.
Synthèse
Une forte représentativité des classes moyennes et des classes moyennes supérieures, 87,2% de la population a un revenu supérieur ou égal à 15 k€
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1.2.3.6.3 Le profil des demandeurs de logements sociaux
A Paray-Vieille-Poste et Juvisy-sur-Orge, 36% des demandeurs sont des personnes seules. Ces demandeurs sont souvent très mal logés : plus de 14% sont hébergés chez des tiers et près de 10% sont en situation précaire (logés en hôtel, en foyer, en CHRS, par des associations, sans domicile fixe).Les ménages de deux personnes représentent près de 23% des demandeurs alors qu’ils constituent plus de 30% des ménages de l’agglomération. Parmi les demandeurs, une vingtaine de familles sont de très grandes familles puisqu’elles sont constituées d’au moins 6 personnes. Source : Etude sur le logement social – CALPE - 2009
Comparaison de la taille des ménages des demandeurs de Juvisy-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste et des ménages de la CALPE et des deux villes (en %)
100 3,34 2,4 1,47 5,3 4,77 7,51 90 11,34 13,6 11,52 80 13,94
70 15,3 17,86
60 6 personnes et + 5 personnes 31,13 4 personnes 50 22,87 30,8 3 personnes 2 personnes 40 1 personne
30 Ce graphique ne traite que des données de 20 36,89 37,3 Juvisy-sur-Orge 32,6 et de Paray- Vieille-Poste car 10 le fichier d’Athis- Mons semble 0 erroné. Demandeurs (2009) Habitants de la CALPE (2009) Habitants de Paray-Vieille-Poste et de Juvisy- sur-Orge
En avril 2009, la CALPE a fait une étude sur le logement social. Il en ressort que le demandeur type a entre 25 et 39 ans, célibataire, employé, locataire dans le parc privé, ayant un revenu de moins de 12 031 euros annuel. Il justifie sa demande par ses mauvaises conditions de logement.
En 2011, il y avait 140 demandes non satisfaites (source CCAS).
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1.2.3.7 Les projets en cours : vers une diversification de l’habitat
1.2.3.7.1 Les logements collectifs
140 nouveaux logements collectifs dont 66,4% de logements sociaux sont programmés ou en cours de réalisation. Parmis ces opérations, on distingue : - des logements collectifs privés à l’extrémité Sud de la commune (14 logements privés au 9 avenue de Verdun, 7 logements privés au 3 avenue Pasteur, 8 logements collectifs au 5 avenue Pasteur, 18 logements au 176-178 avenue de Verdun, soit 47 logements en cours) en lieu et place d’anciennes maisons individuelles - des programmes de logements sociaux collectifs : 41 logements à l’angle Verdun/Rolland, 29 logements à l’angle Verdun/Lafargue, 8 logements au 14 rue des pervenches (ex logements des instituteurs), 15 logements en lieu et place de l’ancienne caserne de gendarmerie, soit 93 logements
1.2.3.7.2 Les logements individuels
Les visites de terrain du 22 octobre 2011 et du 11 janvier 2012 ont permis d’observer la délivrance de quelques permis de construire pour la construction ou l’extension (veranda, garage) de maisons individuelles. L’étude des permis de construire indique qu’un certain nombre de maisons individuelles sont des reconstructions.
1.2.3.7.1 Les logements en secteur de renouvellement urbain
La programmation de logements en secteur de renouvellement urbain est encore en étude et ne peut être intégrée en l’état au Plan Local d’Urbanisme.
1.2.3.8 Conclusions sur le parc de logements et ses occupants
Depuis 1968, l’augmentation du nombre de logements a été extrêmement faible, alors que dans le même temps, la construction a été importante dans les autres communes de la CALPE et en Essonne. Le parc immobilier s’est constitué majoritarement avant les années 1970 et est caractérisé par une prépondérence de logements individuels, conséquence de l’opération de lotissement des anciennes terres de la ferme de Contin. Ainsi 70% des logements sont des logements individuels. On compte 65% de propriétaires. Ces logements ne répondent pas à la règlementation thermique d’aujourd’hui (RT2012). La plupart devront être remis aux normes énergétiques en vigueur.
En 2008 : - le logement social représente 11.8% du parc de logements ; - 5,6% du parc est constitué de logements indignes. Une Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat est en cours ; - 5,1% du parc de logements est vacant.
Paray-Vieille-Poste est fortement contrainte par le Plan d’Exposition au Bruit. Cela explique en partie la faible variation du nombre de logements depuis 1975, la construction ne pouvant se faire qu’en dehors des zones couvertes par le PEB, ou alors admises dans ces zones sous certaines conditions (c.f. annexe 1). Par conséquent, l’apport de logements est limité. Il se fait essentiellement par du logement collectif hors PEB, que ce soit des ensembles comme les immeubles des années 1990 de la rue Romain Rolland, ou depuis une dizaine d’année du petit collectif isolé à la parcelle n’excédant pas les vingt logements, et par le comblement de dents creuses.
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1.2.4 PERSPECTIVES
1.2.4.1 Les objectifs du Programme Local de l’Habitat pour Paray-Vieille-Poste et la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne
1.2.4.1.1 Les orientations
Adopté en octobre 2010,le Programme Local de l’Habitat formule un certain nombre de préconisations qui sont intégrées dans le Plan Local d’Urbanisme.
1) Favoriser les parcours résidentiels
De plus en plus de jeunes décohabitent. Dans un contexte de cherté et de rareté de l’offre, ils n’ont pas les revenus suffisants pour habiter l’agglomération. De même, les familles monoparentales ne trouvent pas de logements correspondant à leurs besoins.
2) Favoriser les solidarités
Une tendance se dessine, le départ des jeunes retraités en province et leur retour dans l’agglomération en fin de vie. On constate une augmentation des plus de 75 ans dans la population. Les 60 ans et plus seraient 1 987 en 2015 (contre 1 684) à Paray-Vieille-Poste selon les projections INSEE OMPHALE. Pourtant les structures d’accueil de ces populations sont insuffisantes.
3) Prendre en compte les besoins des Gens du Voyage dans l’aménagement du territoire
De nombreuses familles sont propriétaires de terrains sur Athis-Mons et sur Paray-Vieille-Poste. Les terrains sont inclus dans le tissu pavillonnaire au sein duquel ils se démarquent surtout par leur aménagement. Ils se composent d’une petite construction (40-50 m²), le reste du terrain est stabilisé afin de recevoir les caravanes, dans une densité bâtie bien plus faible que celle environnante. Le Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyage (2003) indique un déficit d’aires de stationnement sur l’agglomération. Ces terrains sont majoritairement situés en zone A du PEB de 1975.
Pour répondre à ces orientations, des propositions ont été faites :
- Rénover le parc social en faveur des séniors (par exemple en remplaçant les baignoires sabot par des bacs à douche comme le fait le bailleur l’Athégienne)
- Réserver une partie des programmes neufs à des logements intergénérationnels
- Créer des résidences hôtelières à vocation sociale
- Mutualiser les places d’aires d’accueil de longue durée des Gens du Voyage en créant une aire communautaire en bord de Seine
- Aménager des structures d’urgence pour les populations les plus en difficulté socialement –bien que Paray-Vieille-Poste soit au-dessus des quotas de la loi DALO (la loi en impose sept, on en recence dix sur la commune)
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1.2.4.1.2 Objectifs quantitatifs
Le Programme Local de l’Habitat se fixe comme objectif de produire1371 logements entre 2010 et 2013 sur l’ensemble des trois communes de la CALPE, soit 229 logements par an entre 2010 et 2016. Pour la période 2010-2013, la commune de Paray-Vieille-Poste s’est engagée à réaliser 50 logements dont 15 logements sociaux et 7 logements sociaux conventionnés dans le cadre de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat.
Ville Nombre de dont logements Logements Logements logements sociaux sociaux sociaux conventionnés reconstruits dans dans le cadre de le cadre du projet l’OPAH RU Noyer Renard Paray -Vieille - 50 15 (30%) 7 Poste Athis-Mons 868 261 (30%) 8 125 sur site et 73 hors site (Zac Bords de Seine Juvisy) Juvisy-sur-Orge 453 136 (30%) 45 CALPE 1 371 412 60 472 Source : PLH CALPE, 2010
1.2.4.2 Les perspectives liées au renouvellement urbain
Depuis le 20 février 2009, les constructions engendrant une augmentation de la population exposée aux nuisance est possible dans les limites de secteurs de renouvellement urbain. Ainsi à Paray-Vieille- Poste, trois demandes ont été faites autour de l’îlot Contin, sur les franges de la RN7 et en lieu et place de l’îlot 26-28 avenue Marcel Ouvrier et 25-27 rue des Coquelicots. On peut penser qu’à moyen terme, ces secteurs seront bâtis et permettront de répondre au mieux aux exigences du Plan Local de l’Habitat.
1.2.4.3 Hypothèses
Constats
Depuis 1990, la population oscille légèrement autour de 7200 habitants. Les derniers chiffres de l’INSEE montrent une augmentation de la population en 2011 pour atteindre 7227 habitants, chiffre le plus haut depuis 1982.
La variation du nombre de logements a toujours été positive depuis 1975, mais irrégulière. Si le nombre de résidences principales a augmenté, le nombre de logements vacants aussi, alors que le nombre de logements secondaires a diminué. En 2008, le nombre de résidences prinicipales était de 2969 sur 3162 logements.
L’augmentation du nombre de permis de construire concernant de petits logements collectifs en lieu et place de maisons individuelles en zone hors PEB (avenue du général de Gaulle, secteur Verdun…) laisse penser qu’un processus d’augmentation du parc de logements conformément au PLH est enclenché. Cela sera particulièrement vrai lorsque les secteurs de renouvellement urbain définis par la ville (îlot Contin, franges de la nationale 7 et de la RD118) seront bâtis.
En prenant en compte ces tendances, calculons le nombre de logements et le nombre d’habitants à Paray-Vieille-Poste en 2020 :
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Données Nombre d’habitants en 2011 : 7227 habitants (données INSEE 2011) Parc de logements en 2010 : 3385 logements (données FILOCOM) Nombre de résidences principales en 2010 : 3117 habitants (données FILOCOM) Résidences secondaires en 2010 : 95 résidences secondaires (données FILOCOM) Logements vacants en 2010 : 173 logements vacants (données FILOCOM) Nombre de constructions par an en 2010 : 20 constructions par an (moyenne des logements commencés entre 2000 et 2010 – source SITADEL) Taille des ménages en 2010 : 2.41 personnes par foyer (données INSEE 2008)
Hypothèse Nombre d’habitants en 2020 : nombre d’habitants en 2010 + (nombre de logements construits par an en 2010 x 10 ans x taille des ménages) soit 7709 habitants Nombre de logements en 2020 : nombre de logements en 2010 + (moyenne des logements construits entre 2000 et 2010 x 10 ans) soit 3585 logements (attention, ce chiffre englobe les résidences secondaires et la vacance)
Dans l’hypothèse où il se construit 20 logements par an avec 2.41 personnes par foyer, Paray-Vieille- Poste va gagner de la population, à condition que le point mort qui était de 15.05 pour la période 2000-2008 se maintienne. Mais si l’objectif de 50 logements construits entre 2010 et 2013 conformément au PLH n’est pas respecté, par manque de foncier disponible par exemple, la création de nombre de résidences principales sera lié au retour sur le marché des résidences secondaires et des logements vacants fera sur le report des résidences secondaires.
Le logement social
Constat Le logement social à Paray-Vieillle-Poste représente 11,49% du parc total de logement, soit 359 logements. Le PLH préconise la construction de 15 logements sociaux entre 2010 et 2013.
Hypothèse : le nombre de logements sociaux en 2020 Nombre de logements sociaux construits entre 2010 et 2013 si conformes au PLH : 15 logements sociaux soit une moyenne de 3.75 logements par an Nombre de logements sociaux en 2020 : nombre de logements sociaux en 2010 + moyenne du nombre de logements sociaux construits entre 2010 et 2013 *10 soit 396.5 logements arrondis à 397 logements sociaux
Dans l’hypothèse où le parc de logements en 2020 serait de 3585 logements, la part des logements sociaux dans le parc total de logements représenterait 11.07%, soit une diminution par rapport à 2010 (11.8%).
Conclusion : Avec 11,49% de logements sociaux, Paray-Vieille-Poste est en-dessous des 20% de la loi SRU. Mais sa situation géographique, qui place plus de la moitié de son territoire dans la zone du PEB, l’exempte de cette obligation. La règle du PADD édictant « la réalisation de 30% minimum de logements aidés dans chaque opération de 5 logements » sera un levier d’augmentation du parc social et un moyen d’atteindre les objectifs du PLH et de se rapprocher de ceux de la loi SRU.
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1.2.5 UNE ECONOMIE DIVERSIFIEE, MAJORITAIREMENT TERTIAIRE
1.2.5.1 Nombre d’emplois par catégorie professionnelle
Paray -Vieille -Poste Nombre d’emplois en 2008 % Ensemble 4 232 100.0 Agriculture 7 0.2 Industrie 109 2.6 Construction 222 5.2 Commerce, transports, services divers 3 324 78.5 Administration publique, enseignement, santé, action sociale 570 13.5 CALPE Nombre d’emplois en 2008 % Ensemble 17 724 100.0 Agriculture 25 0.1 Industrie 645 3.6 Construction 946 5.3 Commerce, transports, services divers 9 702 54.7 Administration publique, enseignement, santé, action sociale 6 406 36.1
Sources : Insee, RP1999 – RP2008 exploitations complémentaires lieu de travail.
78.5% des emplois concernent le commerce, les transports et services divers. 13.5% des emplois concernent l’Administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale. On constate donc qu’il y a 92% d’emplois tertiaires. A titre de comparaison, on recense 54.7% d’emplois liés au commerce, les transports et services divers et 36.1% liés àl’Administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale dans la CALPE. La part des emplois dits « de service public » est beaucoup moins importante à Paray-Vieille- Poste que sur l’ensemble de l’agglomération. A l’inverse, la part des emplois liés au commerce, les transports et services divers est plus importante.
Les données récoltées par le service économique de la CALPE confirment les données INSEE de 2008 pour 2011. En effet, elles montrent qu’en 2011, 643 établissements (auto-entrepreneurs compris) étaient recensés sur le territoire de la commune et employaient 4 480 personnes hors zone aéroportuaire, et 2 310 personnesdans la zone aéroportuaire pour Paray-Vieille-Poste, soit un total de 6 790 personnes. 71 entreprises ont été créées en 2011.
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1.2.5.2 Emploi et activité
Paray -Vieille -Poste 2008 1999 Nombre d’emplois dans la zone 4 208 4 739 Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 3 247 3 091 Indicateur de concentration d’emploi 129,6 153,3 Taux d’activité parmi les 15 ans ou plus en % 58,8 57,1 Essonne 2008 1999 Nombre d’emplois dans la zone 432 269 392 548 Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 550 529 507 722 Indicateur de concentration d’emploi 78,5 77,3 Taux d’activité parli les 15 ans ou plus en % 63,2 63,1
Sources : Insee, RP1999 – RP2008 exploitations principales lieu de résidence et lieu de travail.
Il y a 4 208 emplois en 2008. C’est 531 emplois de moins qu’en 1999. Il y a 3 247 actifs ayant un emploi résidant dans la zone en 2008, soit 156 emplois de plus qu’en 1999. Il y a plus d’emplois que d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone. Cela veut dire que les emplois qui sont sur la commune de Paray-Vieille-Poste sont occupés par un nombre important venant de l’extérieur de la commune. En Essonne, on observe la tendance inverse. En 2008, 550 529 actifs ayant un emploi résident dans la zone alors que le nombre d’emplois en Essonne n’est que de 432 269.
Répartition des entreprises par activités en 2011
Nombre % Paray-Vieille-Poste d’entreprises en 2011 C - Industrie manufacturière 22 3.4 D - Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air 0.4 2 conditionné E - Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et 0.8 5 dépollution F - Construction 111 17.3 G - Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 115 17.9 H - Transports et entreposage 55 8.5 I - Hébergement et restauration 45 7.0 J - Information et communication 15 2.3 K - Activités financières et d'assurance 70 10.9 L - Activités immobilières 16 2.5 M - Activités spécialisées, scientifiques et techniques 55 8.5 N - Activités de services administratifs et de soutien 41 6.4 P - Enseignement 9 1.4 Q - Santé humaine et action sociale 43 6.7 R - Arts, spectacles et activités récréatives 13 2.0 S - Autres activités de services 26 4.0 TOTAL 643 100.0
Source : service économique de la CALPE
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Synthèse
Paray-Vieille-Poste concentre :
- une importante proportion d’emplois tertiaires
- en majorité dans les domaines du commerce et des transports
- 75% des emplois de la commune se concentrent sur la plateforme aéroportuaire
1.2.5.3 Les secteurs d’activité au sein de la CALPE
Les grands établissements du secteur privé
Raison sociale Activité Commune Effectifs en 2010 SARL Athis cars les courriers Transport de voyageurs Athis-Mons 200 de l’Essonne SA Legendre Ile-de-France Entreprise générale du bâtiment Juvisy-sur-Orge 200 SA Aéroports de Paris Etudes techniques ingénierie Athis-Mons 250 Ingénierie SAS Transavia France Exploitation de services de Paray -Vieille - 250 transports aériens Poste SAS TFE Paris Messagerie fret express Athis-Mons 260 SA ACNA Entreprise de nettoyage Paray -Vieille - 280 Poste SARL Exploitation hô telière Hôtels et hébergement similaire Paray -Vieille - 330 du 15e Poste SAS Carrefour hypermarchés hypermarché Athis-Mons 430 SA Orly flight services Services aéroportuaires Paray -Vieille - 510 Poste SA Air France compagnie Transports aériens réguliers Paray -Vieille - 1810 aérienne Poste
Source : Fichier consulaire au 1 er septembre 2010
En raison de la présence de l’aéroport d’Orly, le transport et le commerce représentent 40% de l’emploi salarié dans le territoire de la CALPE, soit près du double de ce que ces secteurs représentent dans l’emploi salarié du département de l’Essonne (un peu plus de 20%). Plus de 70% de ces emplois sont implantés à Paray-Vieille-Poste, soit 3 180 emplois sur 4 208 (évaluation 2008).
Au 1 er septembre 2010, le plus grand établissement privé de l’intercommunalité dépend d’Air France. Cet établissement, implanté à Paray-Vieille-Poste, emploie près de 1800 salariés et est spécialisé dans le transport aérien. Cinq des dix plus grands établissements privés exercent leur activité dans le transport, et en particulier dans le transport aérien. Cinq des dix plus grands établissements sont établis à Paray- Vieille-Poste.
Synthèse
Des emplois tertiaires, dans lesquels le transport et le commerce sont fortement représentés
70% des emplois des secteurs du transport et du commerce de la CALPE sont implantés à Paray- Vieille-Poste
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1.2.5.4 Chiffres clefs de l’artisanat
Un artisan est un professionnel indépendant qui exerce un art, un métier, seul, en famille, ou avec un nombre restreint de salariés (ouvriers et apprentis) et qui est inscrit au répertoire des métiers de la Chambre des Métiers
1.2.5.4.1 Nombre d’entreprises artisanales au 20 mars 2012
Paray -Vieille -Poste Essonn e Nombre d’entreprises artisanales 206 20 403
Source : CMA 91
Il y a 206 entreprises artisanales à Paray-Vieille-Poste en 2012, soit 1% des entreprises artisanales du département. Ce secteur est majoritairement situé en centre-ville, donnant à Paray-Vieille-Poste un tissu urbain mixte. L’artisanat représente 32% des entreprises implantées sur la commune.
Remarque : le nombre d’emplois dans l’artisanat ne nous a pas été communiqué.
1.2.5.4.2 Nombre d’années d’existence des entreprises actives au 20 mars 2012
Paray -Vieille -Poste ˂ 2 ans 2-5 ans 6-10 ans 10-15 ans 15-20 ans ˃ 20 ans Nombre 44 39 48 17 11 47 % 21.4 18.9 23.3 8.3 5.3 22.8 Essonne Nombre 4 728 4 423 4 181 1 982 1 508 3 581 % 23.2 21.7 20.5 9.7 7.4 17.6
Source : CMA 91
Il y a autant d’entreprises jeunes (moins de 2 ans) que d’entreprises anciennement implantées (plus de 20 ans). Depuis une dizaine d’année, le nombre de créations d’entreprises artisanalesconnait une hausse.
1.2.5.4.3 Répartition des entreprises artisanales par activité au 20 mars 2012
Paray -Vieille - Alimentation Autres Bâtiment Bois et Textile, Transport, Travail TOTAL Poste fabrications ameuble habillement, répartition, des ment cuir autres métaux services Nombre 20 15 97 4 2 64 4 206 % 10 7 47 2 1 31 2 100 Essonne Alimentation Autres Bâtiment Bois et Textile, Transport, Travail TOTAL fabrications ameuble habillement, répartition, des ment cuir autres métaux services Nombre 1 969 1 320 9 056 358 204 6 712 597 20 216 % 9.6 6.5 44.4 1.8 1.0 32.9 2.9 99.1
Source : CMA 91
Le secteur le plus représenté est celui du bâtiment et des transports. Les chiffres de la CMA 91 confortent ceux données par l’INSEE.
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1.2.5.4.4 Nombre d’immatriculations et de radiations par année
Paray -Vieille -Poste 2010 2009 2008 2007 2006 2005 Nombre d’immatriculations par année 21 12 30 18 21 20 Nombre de radiations par année 7 20 19 13 14 19 Différence entre immatriculations et radiations 14 -8 11 5 7 1
Source : CMA 91
1.2.5.4.5 Nombre d’immatriculations par catégorie électorale
Nombre d’immatriculations par catégorie électorale 2010 2009 2008 2007 2006 2005 Alimentation 10% 8% 3% 5% 5% 9% Bâtiment 52% 50% 59% 70% 64% 32% Fabrication 5% 6% 14% Services 33% 42% 25% 15% 23% 45% Vide (non renseigné) 6% 10% 9%
Source : CMA 91
Les catégories électorales les plus représentées dans les immatriculations sont le bâtiment et les services.
Synthèse
Il y a 206 entreprises artisanales à Paray-Vieille-Poste en 2012
L’artisanat représente 32% des entreprises implantées sur la commune
Le secteur le plus représenté est celui du bâtiment et des transports
1.2.5.5 L’impact économique et social de l’aéroport Paris-Orly
Les données sont issues de l’étude d’impact économique et social de la plateforme aéroportuaire de Paris-Orly pour l’année 2010 publiée en février 2012 par Aéroports de Paris.
Cette étude concerne la plateforme aéroportuaire, par conséquent elle traite aussi bien de la portion de territoire paraysien affectée aux emprises que celle des autres communes composant la plateforme. Elle donne néanmoins un éclairage intéressant et révélateur de l’impact économique et social de la principale zone d’emploi de Paray-Vieille-Poste.
L’activité économique générée par la présence de l’aéroport a créé en 2010 près de 8 milliards d’euros de valeur ajoutée et plus de 85 000 emplois salariés. Ainsi, 3.7 milliards d’euros ont été injectés dans l’économie française, grâce aux salaires et investissements des acteurs présents sur l’emprise de l’aéroport Paris-Orly. Au-delà de cet impact direct, les fournisseurs de ces acteurs représentent un impact indirect de 1.3 milliards d’euros en 2010. De plus, les consommations des acteurs implantés sur cet aéroport et leurs fournisseurs génèrent à leur tour 1.4 milliards d’euros. Enfin, grâce au réseau développé par les compagnies aériennes présentes sur cet aéroport et à l’attractivité de Paris, 1.4 milliards d’euros sont liés aux dépenses des visiteurs ayant emprunté l’aéroport Paris-Orly en 2010. Le système aéroportuaire lié à l’aéroport génère 85 171 emplois. Les emplois directs associés aux entreprises de l’emprise représentent 26 750 emplois. 18 458 emplois sont des emplois indirects et 22 810 emplois des emplois induits. De plus, les dépenses liées aux visiteurs ayant emprunté l’aéroport nécessitent pour assurer la production des biens et services achetés par ces visiteurs 17 153 emplois.
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Source : Analyses BIPE, Insee, ADP, Pôle Emploi, CRT IDF, Diane
Synthèse
Un million de passagers crée 310 millions d’euros de valeur ajoutée totale, dont 146.4 millions d’euros de valeur ajoutée directe
612 millions d’euros de production totale pour 1 million de passagers, dont 285 millions d’euros de production directe
3 400 emplois salariés totaux pour 1 million de passagers, dont 1 050 emplois salariés directs
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1.2.5.6 Les chiffres clefs de l’activité économique sur le Pôle d’Orly
Le Pôle d’Orly est un partenariat créé en 2005 entre 17 communes, piloté par les Conseils Généraux de l’Essonne et du Val-de-Marne. Appartiennent au Pôle d’Orly : - Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste, Morangis, Chilly-Mazarin, Massy, Champlan, Juvisy-sur-Orge et Wissous en Essonne, - Chevilly-Larue, Fresnes, Rungis, Thiais, Orly, Choisy-le-Roi, Villeneuve-le-Roi , Villeneuve-Saint- Georges et Ablon-sur-Seine dans le Val-de-Marne.
On recense plus de 15 000 entreprises et multinationales sur le pôle d'Orly, parmi lesquelles Aéroports de Paris, AGF, Air-France KLM, Axa, Carrefour, Danone, Suez, Thalès, Vinci
Le pôle accueille aussi des entreprises montantes telles que Abbott (produits pharmaceutiques et médicaux), Daher (industrie aéronautique, automobile, défense et nucléaire) ou encore HoribaJobin Yvon (spectroscopie optique). 1 672 nouvelles entreprises s'y sont implantées pour la seule année 2007.
155 000 salariés travaillent sur le pôle d'Orly, notamment dans les secteurs aérien et aéronautique (27 600 emplois), l'agroalimentaire (14 400 emplois), les services opérationnels (26 000 emplois), les transports et le commerce de gros (42 800 emplois).
Le pôle d'Orly dispose d'un potentiel foncier de 5 millions de m² encore mobilisables pour la construction de nouveaux emplois et logements. Ainsi, le parc tertiaire Silic , premier parc d’activité privé en France, qui accueille 12 000 emplois sur une surface de 375 400 m², devrait disposer de 120 000 m² de bureaux supplémentaires d'ici 2013. 77 000 m² de bureaux sont programmés dans la zone d’activité du Parc International d'Affaires de Wissous (Air Park de Paris) . L’opération « Cœur d'Orly » (442 000 m ² hors aérogare) est un quartier d'affaires international en cours de construction comportant des bureaux, un complexe hôtelier, des commerces, des loisirs et des services de proximité. Développé dans sa première tranche (160 000 m²) par Aéroports de Paris, Altarea et Foncière des Régions, un centre international de congrès et d'expositions pourra à terme compléter cette offre.
Source : Chiffres SIRENE 2008, CARP 2007 et Observatoire de l'Emploi.
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Source : plaquette Orly Paris
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1.2.5.7 Agriculture
D’après le zonage du Plan d’Occupation des Sols de 1971 et le paysage réeel du territoire, il n’y a pas de terres agricoles sur la commune. L’Insee recence trois agriculteurs en 2008. On peut supposer qu’ils travaillent sur les communes voisines, notamment à Morangis dont des cultures jouxtent la commune à l’Ouest de la coulée verte (partie non urbanisable liée aux contraintes induites par l’aéroport).
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1.3 HISTORIQUE
Au XIIème siècle, la dépendance des institutions religieuses
En 1195, les abbayes de Sainte-Geneviève et de Saint-Germain-des-Prés se partagent une grande partie du territoire de Paray-Vieille-Poste.
A partir du XVème siècle, le développement de la « Vieille Poste »
En 1479 est mis en place sous le règne de Louis XI un service postal. Le courrier est acheminé depuis Paris à cheval. Des relais sont installés toutes les sept lieues (environ trente kilomètres) afin que l’on puisse changer les montures. Un relais est installé à Villejuif, un autre à Juvisy. Le déplacement du relais de Juvisy à Ris entraine la mise en place d’un relais intermédiaire à proximité de la route de Fontainebleau (nationale 7 actuelle) sur la commune de Paray, la Poste du Longboyau. Mais en 1710, la décision est prise de rétablir la Poste de Juvisy. En conséquence, la Poste du Longboyau ferme. Paray se développe néanmoins autour de l’ancienne poste, la « Vieille Poste ». En 1890 y est construite la 1 ère mairie-école.
Les conséquences de la 1 ère guerre mondiale, la création de quatre lotissements
Après la 1 ère guerre mondiale, la crise du logement conduit à lotir des terrains agricoles. En 1921, le cabinet Bernheim organise le découpage en terrains de 400 m² des terres attenantes à la ferme de Contin. La population augmente alors rapidement. La nouvelle ville se structure autour d’un plan géométrique hiérarchisé et remarquable : trois places centrales qui distribuent les voies de circulation complétées par cinq rues concentriques semi-circulaires. Mais il faut attendre une dizaine d’année avant que les terrains ne soient totalement équipés. En 1925 est construite l’église Jésus-Ouvrier. En 1931 les habitations sont connectées au réseaux d’eau potable et d’électricité. En 1933 est achevée la chaussée de la voirie.
La seconde guerre mondiale et ses conséquences, le déplacement de la population et la création de l’aéroport d’Orly
La reconstruction demande de déplacer une partie de la population autour de la place Henri-Barbusse plus au Sud, délaissant la « Vieille Poste ». En 1954, 362 hectares sont exproporiés au profit d’Aéroports De Paris soit les deux tiers Nord du territoire communal. 2100 paraysiens sont touchés par cette exproporiation. Les quartiers de la Vieille-Poste, de la Prévoyante, de l’Avenir et de la Fraternelle disparaissent ainsi que l’église Notre-Dame de l’Air, l’école Paul-Bert, la mairie, la poste, le marché et le cimetière. Une partie des habitants est relogée dans le lotissement Contin. Les contraintes exercées par les avions empêchent l’urbanisation de se développer davantage.
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Paray, un bourg à l’écart des grandes voies de communication au milieu des plaines agricoles (extrait de la Carte de Cassini, XVIIIème siècle)
Synthèse
Un bourg rural jusqu’en 1920
La division en lots de la ferme de Contin à partir de 1921 et la structuration de la ville selon un plan géométrique remarquable
L’expropriation des deux tiers Nord du territoire au profit d’Aéroport de Paris et le gel de l’urbanisation dans la partie supérieure de la commune
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1.4 LA FORME URBAINE
1.4.1 HISTORIQUE ET FORMATION
Un plan est élaboré à partir de 1921 pour permettre le lotissement des terrains de la ferme de Contin. A partir de trois places centrales à huit branches (la place Henri Barbusse, la place Maxime Vedy, la place Pierre Le Corre) partent différentes avenues rectilignes plantées d’arbres, reliées par des rues concentriques semi-circulaires dans la partie Nord (rue Henri Dugrès, rue des Marroniers, rue Maurice Moser, rue Germaine et Roger Lefèvre, rue François Malard), par un quadrillage régulier au Sud.
Ce plan a la particularité de permettre une circulation fluide entre les différents quartiers et de les relier au centre.
Ce plan intègre le bourg originel, constitué de la ferme de Contin et de ses dépendances et complété par l’église Jésus-Ouvrier par une déviation de l’avenue d’Alsace-Lorraine dans sa partie Sud, afin de contourner l’ensemble sans passer à travers. Une fois les terrains divisés en lots et viabilisés, des pavillons sont venus « remplir » les parcelles vides. La diversité architecturale des constructions témoigne de l’époque à laquelle ils ont été construits (matériaux utilisés, ornementation). La hauteur ne dépasse pas un étage avec combles sur rez-de-chaussée pour des maisons individuelles, deux ou trois étages pour des logements collectifs. Les constructions sont en retrait des voies. L’homogénéité des zones d’habitat est tenue par les alignements de clôtures qu’elles soient végétales, mur-bahut ou grilles, et par les alignements plantés. Autour de la place centrale Henri-Barbusse, la forme architecturale diffère quelque peu. Le bâti est mitoyen, donnant directement sur la rue avec une cour en fond de parcelle. Le rez-de-chaussée est aménagé en local commercial, les étages destinés à l’habitation. La typologie remplace la centralité, marquée également par les rez-de-chaussée commerçants et la mairie.
Au Nord dans le quartier de l’Avenir et ponctuellement dans le tissu urbain (rue des Marroniers, rue Henri Dugrès, rue Eugène Tartasse et autour de l’église, rue Romain Rolland) on trouve quelques barres de logement collectif. Les entrées de ville Sud et Est sont marquées par un habitat traditionnel et quelques commerces qui ponctuent le linéaire : commerces intégrés au bâti traditionnel en rez-de-chaussée ou implantés ex nihilo.
Aujourd’hui, mise à part quelques dents creuses presque toutes les parcelles sont bâties.
L’urbanisation est contenue, limitée et ordonnancée : - au Nord par les emprises de l’aéroport d’Orly, - à l’Est et au Sud par l’urbanisation des communes limitrophes, - à l’Ouest par la coulée verte.
Synthèse
Un plan géométrique remarquable et hiérarchisé permettant une circulation fluide entre les quartiers
Une homogénéité renforcée par l’alignement de clôtures et par les alignements plantés d’arbres
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Plan actuel de Paray-Vieille-Poste
Schéma de la forme urbaine
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1.4.2 LES ENTITES PRINCIPALES
Le bourg originel, un habitat mitoyen reprenant la trame de l’ancienne ferme de Contin
Le bâti reprend la trame de l’ancienne ferme de Contin et de ses dépendances. Il en résulte un habitat individuel mitoyen avec cour intérieure servant de parking ou de lieu de stockage des poubelles. Certaines parcelles, longues et étroites, accueillent un potager.
Les pavillons résultant du lotissement des terrains de la ferme de Contin, un ordonnancement plus lâche dans le tissu urbain
Les formes urbaines sont géométriques. L’ordonnancement est plus lâche selon la distance par rapport à la rue. Le bâti est de forme rectangulaire, en milieu de parcelle, un peu en retrait de la voie.
Les barres d’habitat collectif d’après-guerre
Les barres d’immeuble sont longues et étroites, correspondant aux années 1960-1970. Certaines barres extérieures sont alignées par rapport aux voies, délimitant le périmètre dans lequel sont implantés les bâtiments du quartier. Les constructions sont ordonnancées autour d’un espace vert commun.
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Ancien corps de ferme Habitat pavillonnaire traditionnel Barres d’immeubles type années bâti respectant un même retrait, à 1960/1970 un niveau surélevé sur garage
Habitat collectif des années 1980/1990
Synthèse
Un habitat ancien reprenant la trame de l’ancienne ferme de Contin
Un habitat pavillonnaire traditionnel construit selon un règlement de lotissement
Des barres d’immeuble type années 1960/1970 à R+3 autour d’un espace vert commun
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1.4.3 ANALYSE PARCELLAIRE DU TISSU URBAIN
1.4.3.1 La forme du parcellaire
On distingue trois types de parcelles :
• Type 1 : un parcellaire irrégulier du fait des croisements de rues en étoile, d’où des parcelles d’angle large en éventail et des parcelles mitoyennes trapézoïdales aux côtés opposés non parallèles.
La largeur varie peu, entre 10 et 12 m. La longueur quant à elle est très variable et oscille 10 à 40 m selon la position de la parcelle par rapport à l’éventail. A noter que les côtés opposés des longueurs n’ont pas les mêmes dimensions.
• Type 2 : des parcelles géométriques régulières, en lamelles
Elles sont de deux sortes :
- soit légèrement arrondies dans leur largeur ce qui donne un demi-cercle lorsque toutes les parcelles sont mises bout à bout. On les trouve dans la partie inférieure de la rue Malard, dans la rue Lefèvre, Moser, des marronniers (partie Nord),
- soit rectilignes.
Les dimensions moyennes de la parcelle sont l = 10-11 m et L = 30–35 m.
La superficie moyenne des parcelles de type 2 est de 390 m².
A noter que les parcelles d’angle ne sont pas dans cette configuration, mais plus larges et moins longues, en carré.
C’est le type de parcelles le plus répandu à Paray-Vieille-Poste.
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• Type 3 : un parcellaire régulier à l’intérieur d’une bande issue de deux voies parallèles en forme de quadrilatère de côtés variables mais plus larges et moins étroits qu’en lamelle, formant presque un carré de 20 à 25 m de côté
Exemple de parcelles « en carré » rue Paul Lafargue
1.4.3.2 L’alignement
Les constructions privées (habitations et commerces) sont en recul de 5-6 m par rapport à l’alignement, excepté autour de la place Henri-Barbusse où elles sont à l’alignement et le long de la nationale 7 et de l’avenue de Verdun où le recul est aléatoire.
L’alignement des bâtiments publics et des équipements est variable.
Un exemple de constructions en recul par rapport à l’alignement et parallèles à la voie ici au sein de l’îlot formé par les rues Lefèvre, Alsace-Lorraine, Moser et Vaillant-Couturier.En vert, le recul de référence de 4 m par rapport à l’alignement.
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1.4.3.3 L’implantation par rapport aux limites séparatives
On distingue trois cas de figures :
- une implantation sur aucune limite séparative. C’est le cas le plus rare. On trouve ce type d’implantation sur des parcelles assez larges, comme des parcelles d’angle, le long de la rue Bernardeau et la rue Paul Lafargue ainsi que dans la partie sud de l’avenue du général de Gaulle .
- une implantation sur une limite séparative. C’est le type le plus répandu à Paray-Vieille-Poste.
- une implantation sur les deux limites séparatives. C’est l’implantation que l’on trouve dans certains cas autour de la place Henri-Barbusse, le long de l’avenue de Verdun et de la nationale 7.
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1.4.3.4 L’emprise au sol
- Dans le tissu pavillonnaire, la construction principale est comprise dans une bande de 15 m par rapport à l’alignement. Elle représente entre 20 et 25% de la parcelle en moyenne.
En bleu, le tracé de référence de 15 m
- Autour de la place Henri-Barbusse, l’emprise au sol est plus importante, entre 45 et 75%, à l’exception de quelques parcelles occuppées à 75% ou plus après division parcellaire.
- Le long de l’avenue de Verdun, la construction principale est comprise dans une bande de 20-25 m soit une emprise au sol de 25 à 40% (annexes comprises).
Exemple d’implantation dans une bande de 20-25 m avenue de Verdun. En rouge, le tracé de référence de 20-25 m.
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- Le long de la nationale 7, l’emprise au sol dépend de la nature de la construction. L’emprise au sol est faible pour de l’activité commerciale comme de la restauration rapide, car une surface importante de la parcelle est réservée au stationnement des véhicules, idem pour l’enseigne de lavage automatique « Eléphant bleu ». En revanche, l’emprise au sol des constructions à usage d’habitation est plus importante que celle des activités.
Globalement, l’emprise au sol sur la nationale 7 est supérieure à celle du tissu urbain pavillonnaire et ses sous-secteurs. Néanmoins, à de rares exceptions près, elle n’excède que rarement 50% de la ou les parcelles sur lesquelles sont implantées les constructions. - les parcelles sont bâties de manière inégale et déséquilibrée (de 3% à 80%) - les parcelles jouxtant la nationale 7 sont presque toutes bâties, alors que celles en 2 ème front sont peu bâties (parking, annexes…)
Il reste des dents creuses, comme au 45 boulevard de Fontainebleau et des micro-parcelles traitées en espaces verts, ainsi que des micro-constructions sur de vastes parcelles comme au 53-55 boulevard de Fontainebleau.
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1.4.3.5 La hauteur des constructions
- En zone pavillonnaire , la hauteur moyenne est d’environ 6 m au faîtage du toit (structure-type en R+C), parfois de 9 m au faîtage du toit quand la construction est en R+1+C. Les rares immeubles collecifs sont en R+3, soit 12 m au faîtage du toit, ou en R+4,soit 15 m au faîtage du toit.
Maison en R+C au 185 rue Paul Lafargue, soit environ 6 m de haut au faîtage
Maison en R+1+C rue Paul Lafargue, soit environ 9 m de haut au faîtage
Immeuble d’habitat collectif en R+3 soit 12 m de haut
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- Autour de la place Henri-Barbusse, les bâtiments sont en R+C et en R+1+C, soit 6 ou 9 m au faîtage du toit, à l’exception du 2 place Henri-Barbusse, immeuble en R+4+C, soit 18 m au faîtage du toit.
- Le long de l’avenue de Verdun , la hauteur est variable selon le type de construction :
Les avancées commerciales depuis un pavillon, en R, ont une hauteur de 3 m environ.
Les pavillons en R+C ont une hauteur de 6 m au faîtage du toit et ceux en R+1+C une hauteur de 9 m au faîtage du toit environ.
Les immeubles d’habitat collectif en R+2 avec toit terrasse ont une hauteur de 9 m au faîtage du toit et ceux en R+2+C une hauteur de 12 m au faîtage du toit.
La hauteur du bâti par rapport au nombre de niveaux des constructions le long de l’avenue de Verdun
Source : diagnostic foncier – EPFIF –mars 2011
Poche de vétusté
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- Le long de la nationale 7
Les constructions ne sont pas très élevées : - 19 parcelles accueillent des constructions de 1 niveau - 6 parcelles accueillent des constructions de 2 niveaux - 8 parcelles accueillent des constructions de 3 niveaux - 1 parcelle accueille une construction de 5 niveaux Les constructions sont à dominante commerciale (garage, chaîne de restauration rapide…). On trouve aussi quelques pavillons en R+C. Cela explique la faible hauteur des constructions
Hauteur de bâti (nombre de niveau)
0
1
2
3
5
Source : diagnostic foncier – EPFIF –mars 2011
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1.4.3.6 L’aspect extérieur
- En zone pavillonnaire, les clôtures à claire-voie semblent majoritaires, le végétal privé est très présent. Concernant la toiture, la plupart des cas, le toit est à deux pentes, en tuile de terre cuite, avec un faîtage parallèle à la voie.
- Autour de la place Henri-Barbusse, le végétal public est très présent, du fait de l’alignement planté et l’engazonnement du centre de la place.
- Le long de l’avenue de Verdun, le bâti est hétérogène : juxtaposition de formes et de hauteurs complétée par des dispositifs publicitaires sur le bâti et sur les parcelles et d’enseignes, avec réseaux apparents. Il y a une grande porosité entre l’espace public et l’espace privé du fait de l’absence de clôtures devant les commerces et la présence de parkings privés.
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- Le long de la nationale 7, le bâti est hétérogène : juxtaposition de formes et de hauteurs dépendant du type de construction (activité, commerce, habitat…)complétée par des dispositifs publicitaires sur le bâti et sur les parcelles ainsi que d’enseignes.
1.4.3.7 Le Coefficient d’Occupation du Sol (COS) du POS de 1971
- En zone urbaine, le COS est de 0,40.
- Autour de la place Henri-Barbusse, le COS est de 0,40 pour l’habitation et de 0,60 pour les activités et le commerce.
- Le long de l’avenue de Verdun, le COS est de 1.00 sauf au niveau du 158-164 avenue de Verdun et 153-159 rue Romain Rolland où il est de 1,50.
- Le long de la nationale 7 , le COS est de 0,40. banalisé excepté pour le commerce et les activités où il est de 1,10.
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Synthèse
Tissu urbain Cœur de ville Franges avenue de Franges RN7 pavillonnaire Verdun Caractéristiques ->En éventail – dim. Trapézoïdales Lamelles ou fusion de Surface moyenne : 200 des parcelles variables Dimensions variables lamelles pour les – 500 m² -> En carré 20-22*20- Formes irrégulières grandes parcelles Quelques très grandes 22 m – 410 m² Taille moyenne : 300- parcelles ˃ 1000 m² -> En lamelle 11*35 m 500 m² -> Au nord de l’avenue de Verdun, lamelles 11*35 m – 390 m² -> Au sud de l’avenue de Verdun, 12-14*30- 32 m et trapézoïdales Alignement Recul de 5-6 m -> Léger retrait ( ˂1m) -> A l’alignement Recul par rapport à -> Retrait de 5-6 m en 2 ème -> Recul de 3-4 m l’alignement. Distance front -> recul ˃ 8 m avec variable -> Retrait plus important parking privé pour les bâtiments publics Limites Sur une ou deux Au moins sur une limite Aléatoire Aléatoire séparatives limites séparatives séparative Exception au sud de Exception : mairie l’avenue de Verdun, parfois sur aucune limite séparative notamment rue Lafargue Emprise au sol Construction principale Variable, de 45% à 75%. Construction principale Très variable comprise dans une Exceptionnellement 75% comprise dans une N’excède que très bande de 15-16 m après division parcellaire bande de 20-25 m rarement 50% Environ 20-25% 25-40% (annexes (annexes comprises) (annexes comprises) comprises) Dents creuses, micro Exception au 82 espaces verts et avenue de Verdun parkings privés avec 100% Hauteur des -> R+C soit environ 6 R+1, soit environ 9m au -> 1 er front Faible hauteur des constructions m au faîtage du toit faîtage du toit commercial, environ 3 constructions -> R+1+C soit environ Exception 2 place Henri- m -> majorité de 9 m au faîtage du toit Barbusse, bâtiment en -> Pavillon en R+C, bâtiments à 1 niveau -> R+3 en collectif soit R+4 soit environ 18 m au environ 6 m soit environ 3 m au environ 12 m au faîtage du toit -> Pavillon en R+1+C, faîtage du toit faîtage du toit environ 9 m Exception au 65-67 Exception anciens boulevard de logements des -> Immeuble collectif, Fontainebleau avec un instituteurs devant 9 ou 12 m bâtiment en R+4 soit l’école Paul-Bert en 15 m au faîtage du toit R+4 soit environ 15 m au faîtage Aspect extérieur Muret soutenant une Pas de clôtures autour de Hétérogène Hétérogène clôture à claire voie ou la place Juxtaposition de Juxtaposition de grillage Clôtures en 2 ème front formes et de hauteurs formes et de hauteurs, Végétal privé très Bâti hétérogène (formes, + dispositifs dépend du type de présent matières, toiture…) publicitaires et construction (activité, Toit à 2 pentes en tuile enseignes commerce, habitat…) Faîtage parallèle à la + réseaux + dispositifs voie publicitaires et enseignes
COS au POS 0.40 0.40 pour l’habitation 1.00 0.40 banalisé sauf actuel S.H.O.N. résiduelle 0.60 pour les commerces Sous-zone : 1.50 au pour les commerces et et les activités 158-164 avenue de activités où il est de 2 place Henri-Barbusse, Verdun et 153-159 rue 1.10 dépassement de SHON Romain Rolland autorisée SHON résiduelle, moins importante que dans les autres secteurs Dépassement de COS comme à l’angle Verdun/Péri ou au 88 avenue de Verdun (« Halles de Paray »)
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1.5 OCCUPATION DES SOLS ET VOCATION DU BATI
Des fonctions diversifiées mais réparties de manière inégale sur le territoire
L’essentiel du bâti est constitué d’habitations, en majorité des maisons individuelles. Le logement collectif se situe au Nord-Ouest sous forme de barre dans le quartier de l’Avenir, le long de l’avenue de Verdun au Sud et disséminé dans le tissu urbain.
La mairie, la poste, une école primaire, un collège, une école de musique, un gymnase, une salle des fêtes se trouvent autour de la place Henri Barbusse. Ce sont des équipements publics que l’on trouve dans la plupart des centre-villes.
Les équipements sportifs et culturels sont éparpillés dans le tissu urbain. On en trouve au moins un dans chaque quartier, à l’exception du quartier des Fleurs. Les commerces de proximité sont regroupés autour de la place Henri Barbusse. (boulangerie, épicerie, papeterie, café, restauration) et le long des axes de transit (avenue de Verdun et nationale 7). D’autres commerces sont disséminés ponctuellement dans le tissu urbain. Malgré l’absence de moyenne surface alimentaire sur la commune (mis à part une halle de fruits et légumes sur l’avenue de Verdun, une boucherie Novoviande, le marché et une épicerie), Paray-Vieille-Poste est correctement desservie. En effet, on trouve un centre commercial de grande dimension de l’autre côté
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 87 de la nationale 7 au Nord, une moyenne surface au niveau du Noyer Renard sur la commune d’Athis- Mons le long de l’avenue de Verdun, ainsi que deux autres surfaces alimentaires dans le prolongement de l’avenue de Verdun sur la commune de Morangis.
Il n’y a pas de zone d’activité dans le centre bourg. Les activités (autres que commerçantes) sont peu nombreuses et dispersées dans le tissu urbain. On trouve cependant une concentration de concessionnaires automobiles le long de la nationale 7 et une zone d’activité au niveau des emprises de l’aéroport (secteur des Avernaises).
Les espaces verts forment une ceinture par l’Ouest, zone de transition avec la plateforme aéroportuaire : - la coulée verte, sur les emprises de l’aqueduc de la Vanne, du Loing et du Lunain en souterrain. C’est une bande aménagée pour la promenade, en limite de zone urbanisée. Elle permet de relier le Sud et le Nord ; - le parc de la coulée verte, espace de détente et de loisirs au Nord, avec belvédère sur les pistes d’Orly.
On trouve quelques espaces verts au centre-ville : - le parc de la mairie, petit parc urbain dans lequel on peut se reposer grâce aux bancs disposés autour d’un plan d’eau ; - la place Henri-Barbusse, aménagée en son centre en espace de détente (bancs, installations temporaires).
Des aménagements urbains de proximité : - des aires de jeu sont éparpillées, notamment près des écoles et des stades ; - des espaces paysagers en angle de rue et au centre des ronds-points.
Des espaces verts privés : - jardins particuliers - espace vert du quartier d’habitat collectif de l’Avenir au Nord-Est
Synthèse
Une diversité du bâti avec des époques différentes induisant des formes urbaines variées et perceptibles au travers du tissu urbain mais n’affaiblissant pas l’homogénéité urbaine et la lisibilité de la commune
Des fonctions diversifiées mais réparties de manière inégale sur le territoire
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1.6 LES ELEMENTS STRUCTURANTS DE LA COMMUNE
1.6.1 LES ENTITES PRINCIPALES
On disingue cinq entités principales :
- Le tissu pavillonnaire qui compose la majorité de la superficie communale, résultant de la division en lots des terrains appartenant à la ferme de Contin. La structure-type de cette entité est un pavillon avec rez-de-chaussée, un étage, des combles, un toit à deux pentes en tuile ou en ardoise (plus rare) sur un terrain d’une surface comprise entre 350 et 400m², d’un jardin et d’un garage en annexe, parfois en sous-sol pour les pavillons plus récents. On trouve également de manière ponctuelle des immeubles de logements collectifs. La structure est un rez-de-chaussée, à trois étages, une cour ou un espace engazonné sur lequel stationnent les voitures et un garage parfois souterrain. Le quartier Les Fleurs, reprend la même structure pavillonnaire, mais séparée du reste de la commune par l’avenue de Verdun.
- Des barres d’immeuble à vocation d’habitat social , constructions des années 1960 à R+3 avec toiture-terrasse et comptant plusieurs entrées, au Nord-Ouest dans le quartier de l’Avenir et réparties dans le tissu urbain (rue des Marronniers, rue Henri Dugrès, angle avenue Victor Hugo/rue Eugène Tartasse/rue Pierre et Marie Curie).
- Le bourg originel autour de l’ancienne ferme de Contin, dont les dépendances ont été reconverties en logements.
- La place Henri-Barbusse , place enherbée et piétonne en son centre et structurée par des bâtiments publics (mairie, écoles, salle des fêtes), des commerces avec logements à l’étage.
- La nationale 7 et l’avenue de Verdun , voie secondaire de transit bordée par des entrepôts commerciaux et industriels, petits pavillons dont le rez-de-chaussée abrite un commerce ou une activité et petits logements collectifs.
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1.6.2 LES POINTS DE REPERE
Le plan de la ville est remarquable par sa géométrie. De longues avenues rectilignes offrent des perspectives soulignées par l’alignement d’arbres taillés en rideau à la française. En parcourant l’avenue Victor Hugo du Nord au Sud, on peut apercevoir la place Henri Barbusse ainsi que la circulation automobile de l’avenue de Verdun. En parcourant du Nord-Est au Sud-Ouest l’avenue du général de Gaulle, on peut apercevoir la place Henri Barbusse, la place Maxime Vedy et la circulation automobile de l’avenue de Verdun. En parcourant d’Ouest en Est l’avenue Aristide Briand, on aperçoit la place Pierre Lecorre et la circulation automobile de la nationale 7. En parcourant du Nord-Ouest au Sud-Est l’avenue d’Alsace-Lorraine, on aperçoit la place Henri- Barbusse, la place Maxime Vedy et la nationale 7.
Outre ces perspectives, le clocher de l’église Jésus-Ouvrier fait fonction de point de repère, ainsi que les logements collectifs du quartier de l’Avenir dans le prolongement de la rue Paul Lafargue.
1.6.3 LES COUPURES
Il y a une relative homogénéité dans le tissu urbain. Néanmoins, l’avenue de Verdun constitue une coupure entre le bourg principal et son appendice, le quartier des Fleurs. La nationale 7 ne constitue pas une coupure puisqu’elle ne traverse pas le territoire communal, mais établit une rupture dans le paysage urbain. L’homogénéité définie par des voies de même gabarit peu passantes bordées d’immeubles de faible hauteur, de pavillons, d’équipements publics et de places s’interrompt pour laisser place à une route de transit à fort trafic desservant un centre commercial et des hangars d’activité et commerciaux (concessionnaires, restauration rapide…).
1.6.4 LES MONUMENTS HISTORIQUES
Le POS de 1971 indique un monument historique inscrit, la tombe du maréchal de Vaux, au nord-est du bourg. Une partie du quart nord-est de la zone urbanisée est impactée, bien qu’il n’y ait pas de covisibilité avec le monument protégé.
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CARTE DE SYNTHESE : LES ELEMENTS STRUCTURANTS DE LA COMMUNE
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1.7 FONCTIONNEMENT URBAIN
1.7.1 LES EQUIPEMENTS ET LA VIE LOCALE
Les recensements ci-dessous se veulent les plus exhaustifs possibles, à partir dedonnées récentes (site internet municipal, guide municipal 2011-2012 édité par la Mairie, annuaire…) Cependant, dans un souci de précision, ils mériteraient d’être actualisés chaque année, des données pouvant avoir évolué (commerces fermés ou transférés, équipements construits…)
1.7.1.1 Commerces et services
Les commerces sont diversifiés. On recense 5 restaurants, 5 agences bancaires, 6 agences immobilières, 6 coiffeurs, 2 salons de beauté.
Pour voir la liste exhaustive, se référer à l’annexe 1.
1.7.1.2 Equipements scolaires
Nombre Type d’école Nom Adresse d’éleves (rentrée 2010 -2011 ) Paul Bert Av. du général de Gaulle 85 Maternelle Victor Hugo Av. Victor Hugo 201
Total 286
Paul Bert Rue des Pervanches 156 Primaire Jules Ferry Rue Henri Dugrès 353
Total 509
Collège Pierre de Ronsard Rue Henri Dugrès 469
Total 469 EFFECTIF TOTAL DES ECOLES A LA 1264 RENTREE 2010
Source : commune de Paray-Vieille-Poste
On recence deux écoles maternelles, deux écoles primaires et un collège. Après le collège, les élèves ont la possibilité de suivre leur scolarité au lycée Marcel-Pagnol à Athis- Mons ou au lycée Marguerite Yourcenr à Morangis.
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1.7.1.3 Equipements sanitaires et sociaux
Etablissements Caractéristiques Maison de la petite enfance Multi-accueil. Un nouveau pôle petite enfance est en cours de 99 rue Maurice Rigolet réalisation. Le bâtiment existant sera englobé dans le projet. Institut médico-pédagogique Ecole privée pour enfants inadaptés Rue Camille Pelletan Halte-garderie Halte garderie 75 rue Maurice Rigolet Assistant social municipal Tous les jours sauf le mercredi 138 avenue du général de Gaulle Ecrivain public Le jeudi de 10h à 12h et le 1 er samedi de chaque mois de 138 avenue du général de Gaulle 9h15 à 11h15 sur rendez-vous Antenne du Secours Populaire Permanence le lundi et le jeudi de 14h30 à 15h30 149 rue Paul Lafargue
1.7.1.4 Equipements socio-éducatifs
Etablissements Centre de loisirs de Saint-Chéron « le Prieuré »* Centre de vacances « les Mélèzes »* Résidence pour personnes âgées « Louis Poizeaux » Garderies des écoles - Paul Bert - Victor Hugo * équipements ne se trouvant pas sur le territoire communal
1.7.1.5 Equipements sportifs
Etablissements Nature de l’équipement Gymnase Carriou Plateau EPS – spécialité basket-ball – Taï Chi Chuan Plateau EPS – spécialité hand-ball– gymnastique - Taï Chi Chuan Gymnase Cartier Plateau d’évolution avec piste Gymnase Souillat Plateau EPS – Spécialité volley-ball– gymnastique Complexe sportif Jean Bouin Stade d’honneur engazonné Boulodrome et pistes à l’usage des amateurs de modélisme au Terrain de Boules stade Pierre de Coubertin Centre culturel René Cassin Salle de sport – tennis de table – judo Ecole Jules Ferry Mur d’escalade 6 courts de tennis dont 2 couverts Complexe sportif Pierre de 2 stades stabilisés – 1 stade de mini-foot à sept – terrain de Coubertin pétanque Salle de musculation Rue André Bernardeau – culture physique Salle des fêtes Salle de danse (classique – modern-jazz), yoga – relaxation Piste de bi-cross Circuit aménagé pour VTT
Source : site internet municipal, plaquettes municipales
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1.7.1.6 Equipements culturels
Etablissements Adresse Caractéristiques Point Information Jeunesse Av. Alsace-Lorraine Pour adolescents de 13 à 17 ans devenue l’Avant-Scène depuis 2009, espace culturel doté d’une salle de spectacle dans laquelle se produisent de jeunes artistes ou Salle des Fêtes Av. Alsace-Lorraine des artistes dits de la scène « alternative » (musique, théâtre…). En outre, la salle permet la projection de films ou documentaires. Etablissement intercommunal Centre culturel René Cassin Av. Victor Hugo 450 places – 1 957 m² Av. du général de Salle polyvalente de 138 m² Espace Jean Monnet Gaulle Salle de musique de 132 m² avec estrade Salle des Mimosas Rue des Mimosas 150 places Conservatoire municipal de 82-84 avenue musique – salle Rameau Victor Hugo Médiathèque Saint-Exupéry Av. Aristide Briand Etablissement intercommunal Av. Vaillant- Espace Tabarly Régie centrale Couturier
Source : site internet municipal, plaquettes municipales
1.7.1.7 Equipements administratifs et divers
Equipements Adresse Hôtel de Ville Place Henri Barbusse Poste de Police Boulevard de Fontainebleau Poste Place Henri Barbusse Angle Av. Victor Hugo/Marcel Ouvrier Marché couvert Mercrdi et samedi matin Eglise Jésus-Ouvrier Av. Alsace-Lorraine Offices le mercredi et le vendredi à 9h et le dimanche à 11h Cimetière Avenue du général de Gaulle Cuisine centrale Place Henri Barbusse Centre communal d’Action sociale Place Henri Barbusse Club 3 ème âge Louis Poizeaux rue des marronniers
Source : site internet municipal, plaquettes municipales
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1.7.1.8 Equipements communautaires
3 rue Lefèvre-Utile Hôtel Communautaire Athis-Mons Centre aquatique des Portes de l’Essonne Athis-Mons Piscine Suzanne Berlioux Juvisy-sur-Orge Avenue d’Alsace-Lorraine Salle de spectacle et de projection l’Avant-Scène Paray-Vieille-Poste Marché de Contin Paray-Vieille-Poste Marché des Gravilliers Athis-Mons Conservatoire de musique, de danse et de Centre Marius Constant à Juvisy théâtre Conservatoire Maurice Ravel à Athis-Mons Ecole et Espace d’art contemporain Camille Athis-Mons Lambert Médiathèque Raymond Queneau Juvisy-sur-Orge Médiathèque Antoine de Sant-Exupéry ParayVieille-Poste Médiathèque Simone de Beauvoir Athis-Mons Bibliothèque René Goscinny Athis-Mons Bibliothèque du Val Athis-Mons 3 rue Lefèvre Utile Centre culturel Athis-Mons Espace Jean-Lurçat Juvisy-sur-Orge Recyclerie Athis-Mons
1.7.1.9 Associations
Associations sportives Nom Activité Adresse SC Paray Basket ball Basket Ball Gymnase Carriou Stade J. Bouin et stade Football Club Paray Football Coubertin GR Paray Gymnastique Gymnase Souillat et Cartier SC Paray Judo-Jujitsu Arts martiaux Salle René-Cassin Handi-Sport Judo Judo - Paray Model Club Modélisme - Danton Racing Tour Moto - Paray Musculation Musculation Rue André Bernardeau Pétanque Pétanque Stade Coubertin Boule lyonnaise Boule lyonnaise Stade Coubertin Paray Rando Randonnée pédestre Espace Tabarly (permanence) Taï Chi Chan Taï Chi Chan Gymnases Cartier et Cariou SCP Tennis Tennis Stade Coubertin SCPM Volley Ball Volley Ball Gymnase Souillat
Associations sportives scolaires Nom Activité Adresse Les Petits Musclés Futés de Activités sportives hors temps Ecole Jules Ferry Jules-Ferry scolaire AS Pierre-de-Ronsard Activités sportives hors temps Collège Pierre-de-Ronsard scolaire
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Associations culturelles Nom Activité Adresse Animel et Cie Promotion et diffusion de spectacles - Association de recherches - archéologiques franco-égyptiennes Club des chiffres et des lettres Club des chiffres et des lettres Espace Tabarly La chorale de Paray-Vieille-Poste Chant choral Espace Tabarly La Fraternelle Fanfare municipale Salle Monnet Les mauvais joueurs Compagnie théatrale La petite diligence Association historique et archéologique Espace Tabarly Questions pour un champion Club Questions pour un champion Espace Tabarly Le théâtre du Relais Compagnie théatrale Espace Tabarly
Associations diverses Nom Activité Adresse Amicale des anciens élèves Amicale des anciens élèves Espace Tabarly Les Amis du Jumelage Promotion du jumelage Espace Tabarly Association pour le droit de 61 rue M. Moser mourir dans la dignité APFEEF Amicale de familles espagnoles 10 rue Guyemer émigrées en France Athis Paray Aviation Musée sur l’aviation 57 avenue Victor Hugo Club du 3 ème âge Louis- Club du 3 ème âge 18 rue des marroniers Poizeaux PEEP Association de parents d’élèves 61 rue des marroniers Entraide scolaire amicale Soutien scolaire 8 rue Paul Lafargue Foyer socio-éducatif du collège Foyer des élèves Collège Pierre-de-Ronsard Pierre-de-Ronsard Fressabepassyo Organisation de séjours 11 rue Roger Salengro touristiques en France et en Europe pour les membres de l’association et leurs enfants Le Lazio 60 avenue Aristide Briand UNRPA Activités en faveur des pré- Espace Tabarly retraités, retraités et personnes âgées
Associations patriotiques Nom Activité Adresse Amicale des Mutilés et Anciens Amicale des Mutilés et Anciens Espace Tabarly (permanence) Combattants Combattants Amicale des Marins et Marins Amicale des Marins et Marins Salle Colbert (permanence) Anciens Combattants de Paray- Anciens Combattants de Paray- Vieille-Poste, Athis-Mons et Vieille-Poste, Athis-Mons et environs environs
Synthèse
Des équipements adaptés aux besoins de chaque tranche d’âge
Une diversité de l’offre d’activités socio-éducatives, culturelles et sportives
Une commune bénéficiant d’un très bon niveau d’équipements publics au regard du nombre d’habitants
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Carte de localisation des équipements
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1.7.2 LE HAUT DEBIT ET LE RESEAU INTERNET
En 2012, Pary-Vieille-Poste est desservie par le réseau internet à une moyenne de 3 Mégabits par seconde par foyer. Mais des disparités existent. En effet, si au Sud le débit moyen est de l’ordre de 6 Mb/s, il n’est que de 1 Mb/s au Nord. Cette relative faiblesse du débit s’explique par le fait que Paray-Vieille-Poste se situe en bout de réseau, la tête étant localisée à Villeneuve-le-Roi. Des solutions coûteuses existent. La municipalité multiplie les initiatives avec les opérateurs privés et cherche activement des solutions afin d’offrir aux Paraysiens un débit digne de ce nom.
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1.8 LES DEPLACEMENTS
1.8.1 HIERARCHIE DU RESEAU
1.8.1.1 Les axes de transport
Réseau primaire Nature du trafic Trafic journalier moyen RN 7/Route de Fontainebleau Transit 61 200 dont 4,9% de poids lourds* Réseau secondaire Nature du trafic Trafic journalier moyen RD118/Avenue de Verdun Transit local 12 456 dont 10,6% de poids lourds* Réseau tertiaire Nature du trafic Trafic journalier moyen** Rue Paul Lafargue Desserte locale 1 153 Avenue Paul Vaillant-Couturier Desserte locale 6 100 Avenue du général de Gaulle Desserte locale 7 467 Avenue d’Alsace-Lorraine Desserte locale 1 832 Avenue Macrel Ouvrier Desserte locale 1 039 Avenue Pasteur Desserte locale 2 750 Avenue Jean Jaurès Desserte locale 3 883 Avenue Aristide Briand Desserte locale 3 450
* Chiffres extraits du Schéma Directeur de la Voirie Départementale (SDVD) 2015. ** Chiffres obtenus à partir de l’enquête de comptages effectués entre la samedi 11 décembre et le vendredi 17 décembre 2010 fournie par la municipalité. Le trafic journalier moyen par rue est calculé en faisant la moyenne des résultats obtenus par point de comptage dans les deux sens de circulation, tous véhicules confondus.
Le réseau routier départemental s’organise autour de la RN7, qui fait partie du réseau structurant, et de la RD118, et qui relève du réseau d’accompagnement. La RN7 a été transférée au Conseil Général en 2006, à l’exception de la section traversant la plateforme aéroportuaire.
Le plan de la ville a été conçu de telle sorte à favoriser les liaisons centre/périphérie et les liaisons inter quartiers, et d’éviter le trafic de transit dans les quartiers résidentiels.
1.8.1.1.1 Les liaisons centre/périphérie
Elles permettent d’acheminer la population dans les différents quartiers et de sortir de la ville depuis la place centrale (la place Henri Barbusse). De même elles donnent la possibilité de rejoindre directement la place centrale depuis les entrées de ville en périphérie. Depuis la place Henri-Barbusse : - Au Nord, l’avenue Victor Hugo relie le centre et le cimetière et au parc de la Coulée Verte - Au Nord-Est, l’avenue du général de Gaulle relie le centre, le stade et le centre aquatique situé sur la commune voisine d’Athis-Mons - A l’Est, l’avenue Paul Vaillant-Couturier relie le centre et la nationale 7 - Au Sud-Est, l’avenue d’Alsace-Lorraine relie le centre, Athis-Mons et la nationale 7 - Au Sud, l’avenue Victor Hugo relie le centre et Athis-Mons par l’avenue de Verdun - Au Sud-Ouest, l’avenue du général de Gaulle relie le centre, le groupe scolaire Paul-Bert et se prolonge jusqu’au quartier Les Fleurs - A l’Ouest, L’avenue Paul Vaillant-Couturier relie le centre, les quartiers Ouest et la Coulée Verte - Au Nord-Ouest, l’avenue d’Alsace-Lorraine relie le centre, le quartier d’habitat collectif l’Avenir, la salle des Mimosas et la Coulée Verte
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1.8.1.1.2 Les liaisons inter quartiers
Elles relient les différents quartiers sans passer par le centre-ville (place Henri Barbusse). - Du Sud-Ouest au Nord-Ouest, la rue Paul Lafargue, la rue André Bernardeau et l’avenue Alexandre Dumas - Du Nord-Ouest au Nord-Est, la rue François Malard - Du Nord-Est au Sud-Est, l’avenue Pasteur et l’avenue Jean Jaurès - Du Sud-Est au Sud-Ouest, l’avenue Marcel Ouvrier
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Carte des déplacements
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1.8.1.2 Les liaisons douces
Paray-Vieille-Poste est traversée par deux itinéraires cyclables et une promenade piétonne : - un itinéraire cyclable communautaire parcourant la ville du Sud au Nord passant par la place Henri- Barbusse - l’itinéraire cyclable n°32 départemental le long de l’avenue de Verdun - la promenade de l’aqueduc de la Vanne, du Loing et du Lunain, appelée coulée verte dans sa traversée paraysienne, à l’Ouest et faisant la frontière avec Morangis
Une piste cyclable est en projet. Elle devrait reprendre une partie de la coulée verte et longer la plateforme aéroportuaire afin de permettre des points de vue sur les pistes.
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1.8.2 MODES DE DEPLACEMENTS DE LA POPULATION DE PARAY-VIEILLE-POSTE
1.8.2.1 Equipement automobile des ménages
Paray -Vieille -Poste 2008 % 1999 % Au moins une voiture 2 541 85.6 2 485 85.6 - 1 voiture 1 494 50.3 1 517 52.2 - 2 voitures 1 047 35.3 772 26.6 CALPE 2008 % 1999 % Au moins une voiture 16 948 78.9 15 715 80.2 - 1 voiture 11 244 52.3 10 704 54.7 - 2 voitures 5 704 26.6 5 011 25.6
Sources : Insee, RP1999 - RP 2008 exploitations principales.
85.6% des ménages ont au moins une voiture. Ce taux est identique à celui de 1999. En revanche, il est supérieur à celui des ménages de l’agglomération (78.9%). 35.3% des ménages ont au moins deux voitures. Cette situation est typique des villes de deuxième couronne (pour comparaison, le taux de ménages ayant au moins deux voitures est de 35.8% sur toute l’Essonne en 2008).
1.8.2.2 La desserte en transport collectif
Il n’y a pas de gare sur la commune malgré le passage d’une branche de la petite Ceinture en direction de Versailles au Nord dans la zone industrielle (voie des Avernais). Les gares les plus proches sont celles d’Athis-Mons (RER D) et de Juvisy (RER C et RER D). Le Véhicule Automatisé Léger OrlyVal qui relie le RER C aux aérogares de l’aéroport d’Orly traverse Paray-Vieille-Poste dans sa partie Nord.
RATP Ligne Nb Nom des arrêts 183 Orly aérogare < ->Porte de Choisy 3 L’Avenir* – Zone de Fret Sud* – Aéroport d’Ory-Terminal Sud* 285 Juvisy RER < - >Villejuif - Louis Aragon 5 A. Briand – Centre Commercial** – Aérogare d’Orly Sud* - Pont n°9* – Pont de Rungis* 292 Rungis – Marché International < - 7 Les Fleurs – Maxime Védy – H. 392 >Savigny-sur-Orge – ZAC des Gâtines Barbusse – Centre Commercial** – Aérogare d’Orly Sud* - Pont n°9* – Pont de Rungis* 319 Rungis Marché < - >Massy – Palaiseau 1 Les Avernaises* RER 399 Juvisy RER < - >Massy - Palaiseau 1 Les Fleurs Athis Cars Ligne Nb Nom des arrêts 8 Aéroport d’Orly < - >Villeneuve-Saint- 1 Aéroport d’Orly* Georges RER 486 Centre commercial – Rigolet < - >Juvisy 9 G. Péri – M.Vedy – RER Gendarmerie - Avenir – Marronniers – Mairie – H. Barbusse – Centre sportif – Centre Commercial**- Rigolet 487b Juvisy RER < - >Paray-Vieille-Poste centre 3 A. Briand – Rigolet - Centre commercial commercial** 91.100 Montgeron Pavillon Flore < - >Orly Orly Ouest* – Orly Sud* – L’Avenir* - Hangar n°6*
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Daniel Meyer Ligne Nb Nom des arrêts 8 Morsang-sur-Orge < - >Villejuif métro 2 Centre commercial** - Pont de Rungis* Noctilien Ligne Nb Nom des arrêts N31 Gare de Lyon < - >Juvisy RER 6 Pont de Rungis* – Hangar n°6* – L’Avenir* – Aérogare d’Orly Sud* - Centre Commercial** – A. Briand N44 Gare de l’Est < - >Juvisy RER 1 Aérogare d’Orly Sud* * Bien que sur le territoire communal, ces arrêts ne sont pas dans le bourg mais dans la zone aéroportuaire ** A cheval sur les communes d’Athis-Mons et de Paray-Vieille-Poste
Quatre réseaux viennent mailler le territoire de Paray-Vieille-Poste :
- D’abord le réseau RATP, dont les lignes 183, 285, 292 et 392, 319 et 399 parcourent la commune. - Le réseau Athis Cars, qui reprend certaines lignes RATP au niveau du territoire éla rgi du Val d’Orge. Les lignes 8, 486 et 487b irriguent la commune. La ligne 91.100 relie Montgeron à Orly. - Le réseau Daniel Meyer, réseau local basé à Monthléry (91) et dont la ligne 8 passe par Paray- Vieille-Poste. - Le réseau de bus de nuit Noctilien et dont les bus des lignes N31 et N44 s’arrêtent à Paray-Vieille- Poste.
On distingue deux types de liaisons :
- les liaisons internes au bourg (arrêt A. Briand, Centre Commercial, les Fleurs, Maxime Védy, Mairie, H. Barbusse, Centre sportif, Rigolet), - les liaisons externes au bourg, desservant la zone aéroportuaire d’Orly (arrêts Aérogare d’Orly Sud, Pont n°9, pont de Rungis, les Avernaises, Aéroport d’Orly, l’Avenir).
Les lignes de bus permettent une desserte efficace des centralités du Nord-Essone et Sud Val-de- Marne :
- la gare RER de Juvisy, nœud multimodal de transport (RER C, D, réseaux locaux de bus, liaisons vers le Val d’Orge, Viry-Châtillon, Grigny, Ris-Orangis, Evry et Corbeil-Essonnes) - Massy – Palaiseau (pôle tertiaire de Massy, gares RER vers Paris, Versailles et le sud-ouest francilien, zones d’activité, opéra) - le Marché d’Intérêt National de Rungis - l’aéroport d’Orly - le terminus de la ligne 7 du métro (correspondances pour Paris).
Synthèse
Pas de gare sur la commune
Un maillage efficace du territoire par les réseaux de bus
Des liaisons avec les différents pôles du Nord Essonne et Sud Val-de-Marne
Une réorganisation du réseau de transports en commun avec l’arrivée du tramway T7
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Réseau de transports existant
Réseau de transports en projet
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1.8.3 LA GESTION DES DEPLACEMENTS
1.8.3.1 Les aménagements de sécurité pour les modes doux
Différents aménagements de sécurité pour les modes doux ont été réalisés : - zone 30 aux abords de l’école maternelle Victor-Hugo et du groupe scolaire Paul-Bert (côté avenue du général de Gaulle), - zone piétonne au niveau de l’école maternelle Victor-Hugo sur l’avenue Victor Hugo entre l’avenue Aristide Briand et l’avenue Marcel Ouvrier, - plots bas reliés par des chaînes autour de la place Henri Barbusse et de l’église, - piste cyclable discontinue sur l’avenue de Verdun, - matérialisation au sol du sigle « cycliste » sur l’avenue Victor Hugo (entre la place Henri Barbusse et l’avenue de Verdun), - « écluse » avec déviation sur l’avenue du général de Gaulle en direction de l’avenue de Verdun au niveau du groupe scolaire Paul-Bert, - carrefours pavés en pierre rouge autour de la place Henri Barbusse et de l’école Victor-Hugo.
1.8.3.2 Les stationnements
En règle générale, le stationnement est gratuit et sans limite dans le temps le long des voies de circulation sauf devant une entrée/sortie de garage.
Cependant, aux abords de la place Henri-Barbusse, le stationnement est réglementé à 1h30 du lundi au samedi de 9h à 19h avec obligation de mettre un disque (zone bleue). Sur l’avenue du général de Gaulle entre la place Henri-Barbusse et la rue Henir Dugrès, le stationnement est en plus alterné (changement de côté en milieu de mois).
Dans certains secteurs, le stationnement est interdit. Cela est alors matérialisé soit par une bande jaune sur le trottoir, soit par des poteaux « anti stationnement ».
Tous les équipements publics possèdent leur propre parking sur lequel sont réservées des places spécifiques aux Personnes à Mobilité Réduite.
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1.9 CONCLUSIONS : LES ENJEUX URBAINS
1.9.1 DEMOGRAPHIE
- Stabiliser la population en construisant suffisamment de logements pour dépasser le point mort, conformément aux objectifs du PLH intercommunal
- Accompagner l’arrivée de jeunes ménages et le vieillissement de la population, par des logements et des équipements adaptés
- Assurer le renouvellement des ménages
1.9.2 LOGEMENTS
- Participer à l’effort régional de construction pour une plus grande mobilité résidentielle et répondre au phénomène de décohabitation
- Mettre en application le PLH intercommunal
- Construire en recyclant les sites et les bâtis existant s
- Bâtir sur les sites de renouvellement urbain identifiés
- Diversifier la typologie des logements pour répondre aux besoins de la population, notamment les personnes seules
- Remettre sur le marché les logements vacants
- Utiliser les possibilités offertes par les OPAH pour résoudre les problèmes d’insalubrité du logement
- Favoriser la construction de logements sociaux
1.9.3 ECONOMIE
- Accompagner les projets du pôle d’Orly par des actions complémentaires en cohérence avec la Charte du pôle d’Orly
- Soutenir et préserver le commerce de proximité (PME/PMI/TPE) et l’artisanat
1.9.4 FORME URBAINE
- Préserver le plan géométrique remarquable et les alignements d’arbres
- Protéger le patrimoine architectural, urbain et paysager de qualité
- Favoriser la qualité architecturale, urbaine, paysagère à toutes les échelles du projet
- S’appuyer sur la trame urbaine et bâtie de la ville pour améliorer le cadre urbain plutôt que de remettre en cause la morphologie de la ville.
- Développer la trame verte, protéger les espaces et les alignements verts existants
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1.9.5 DEPLACEMENTS
- Participer à la politique de déplacements de la Région Ile de France : le PDUIDF, lui-même compatible avec le SDRIF
- S’inscrire dans la planification intercommunale des déplacements et assurer une continuité dans les cheminements
- Maintenir la forme urbaine, dense et mixte, propice à la pratique de modes doux de déplacements
- Assurer les déplacements sécurisés des différents usagers au sein du tissu urbain
- Diminuer le trafic automobile pour les déplacements quotidiens et hebdomadaires au sein de la commune, conformément aux priorités du Grenelle de l’Environnement
- Poursuivre les aménagements qualitatifs aux abords des équipements principaux de la vie locale et des commerces
-Tirer profit des atouts paysagers bâtis et végétaux bénéfiques aux modes doux de déplacements
- Mettre aux normes progressives des espaces publics et des équipements publics en faveur des Personnes à Mobilité Réduite
- Préserver et valoriser les espaces naturels présents sur le territoire par des liaisons paysagères performantes
- Limiter le transit dans la ville
- Favoriser le recours aux modes alternatifs de déplacements : vélos, marche, transport collectif
- Qualifier les entrées de ville pour les mettre au niveau des autres espaces publics qualifiés
- Requalifier la RD118 et la RN7
- Améliorer les conditions de circulation dans le secteur des Avernaises
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1.10 BILAN DU POS DE 1971
1.10.1.1 Emplacements Réservés
Adresse N°s de Surface Désignation de Bénéficiaire Devenir parcelles l’équipement 77 -79 -81 av. AD 114-115- 1 191 m² Equipement Commune Réalisé P.V Couturier 116 public 68 -70 rue AD 108-109 794 m² Equipement Commune Réalisé Maurice public Rigolet 60 -62 -64 rue AD 103-104- 1 192 m² Equipement Commune Réalisé Maurice 105 public Rigolet Liaison A6-RN6 Etat Non réalisée
1.10.1.2 Aspects réglementaires
La transformation du territoire de Paray-Vieille-Poste est encadrée par le règlement du Plan d’Occupation des Sols. Il en ressort : - une maîtrise des hauteurs et des retraits dans les différentes zones du tissu urbain - un règlement architectural peu contraignant, se limitant à proscrire les matériaux de type tôle ondulée, plastique ondulé, fibrociment, bardage et autres matériaux utilisés pour des constructions précaires et à prescrire une bonne intégration des projets dans leur site et leur environnement - Une protection des espaces verts et de la trame végétale avec l’obligation de remplacer les arbres abattus du domaine public et de traiter les espaces résiduels en espaces verts. En outre, les clôtures sur rue doivent être implantées à l’alignement.
En fonction des objectifs retenus par la municipalité, le PLU modifie certaines règles par rapport au POS.
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1.11 LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE
Servitudes affectant Paray-Vieille-Poste
Servitude de protection des monuments Pyramide commémorative du Maréchal de Vaux historiques (inscription) Inscription – classement (AC1) Arrêté ministériel du 14/03/1944 Service territorrial de l’architecture et du patrimoine – loi du 31/12/1913 Servitudes de protection des centres de Centre de réception de l’aérodrome d’Orly réception radioélectriques contre les Approuvé le 10/07/1961 compétence Aéroports perturbations électromagnétiques instituées de Paris en application des articles L.57 à L.56 et R.27 à R.39 du code des postes et télécommunications (PT1) Servitudes de protection des centres Faisceau hertzien aérodrome d’Orly radioélectriques d’émission et réception Décret du 09/09/1977 compétence Aéroports de contre les obstacles instituées en application Paris et Direction Générale de l’Aviation Civile des articles L. 54 à L. 56 et R. 21 à R. 26 du Faisceau hertzien aéroport d’Orly-Charles de code des postes et télécommunications (PT2) Gaulle aéroport Tronçon Orly fort de Romainville (plan STNA Y1093 approuvé le 9 juillet 1990) Compétence Direction Générale de l’Aviation Civile Servitudes relatives à la conservation des Aqueducs de la Vanne et du Loing (eau de Paris) eaux (AS1) Captage : art. L. 1321-1 et suivants, R. 1321-1 et suivants et R. 1321-2 du Code de la Santé Publique ; acqueducs : art. L.20 du Code de la Santé Publique, loi du 03/01/1992 et décret modifié n°89.3 du 03/07/1989 Servitudes relatives à la construction et à Pipeline Gargenville-Coignières-Orly (diamètre l’exploitation de pipelines (I1 bis) TRAPIL ou 508 mm) SEPAL (Donges-Metz et liaisons interparcs) Sociétés TRAPIL et SMCA Servitudes relatives à l’établissement des Canalisation DN 150 PMS canalisations de transport et de distribution 19.1 bars de gaz (I3) GRTgaz Décret n°67-886 du 06/10/1967 et arrêté ministériel du 04/08/2006 Servitudes relatives à l’établissement des Lignes n°1, 2, 3 et 4 Orly-Rungis-Rungis 45 kV canalisations électriques (I4) RTE Lignes n°1 et 2 Chevilly-Rungis 225 Kv Loi du 15/12/1906 modifiée Servitudes liées au chemin de fer (T1) SNCF - Emprises de la ligne de Choisy-le-Roi à Massy- RFF Verrières du km 16.735 au km 17.165 et du km Loi du 15/07/1845 et de l’article 6 du décret du 17.294 au km 17.426 30/10/1935 modifié par la loi du 27/10/1942 Servitudes aéronautiques de déga gement (T4) Servitude aérodrome d’Orly décret du ADP (Etampes et Orly) ou Service Spécial des 05/06/1992 Bases aériennes d’Ile-de-France Compétence Aéroports de Paris Servitudes relatives au Plan d’Exposition au Aérodrome d’Orly Bruit ADP (Orly, Toussus) ou SSBAIF Décret du 03/09/1975 (Villacoublay) Zones de bruit A, B et C
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2 DEUXIEME PARTIE : ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT
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2.1 DONNEES DETERMINANTES DU CADRE PHYSIQUE
2.1.1 LE RELIEF
Paray-Vieille-Poste se situe sur le plateau de Longboyau, dominant trois rivières : la Bièvre à l’Ouest, l’Orge au Sud, la Seine à l’Est. Aucun cours d’eau n’est présent sur le territoire. En revanche, une voie d’eau artificielle, l’aqueduc de la Vanne, du Loing et du Lunain longe la commune à l’extrême Ouest en souterrain, matérialisant la frontière avec Morangis.
Le plateau de Longboyau est relativement plat à une altitude faible. De fait, l’altitude la plus basse est à 82 m près de l’aqueduc (source IGN borne géodésique n°P.A.F3-111 )et l’altitude la plus haute à 94 m au niveau du pavillon d’honneur de l’aérogare Sud (source IGN borne géodésique n°P.A.F3-39bis ). Au centre-ville, l’altitude est de 86.123 m au niveau de la place Henri Barbusse (source IGN borne géodésique n°P.A.F3-211 ).
2.1.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE
2.1.2.1 Le sous-sol de Paray-Vieille-Poste
Situé dans le bassin parisien, le sous-sol est caractéristique de la région, avec une succession de strates composées : - de limon des plateaux en couche superficielle - d’argiles à meulières au-delà de 1 m de profondeur - d’argiles vertes qui sont le support de la nappe phréatique entre 5 et 10 m de profondeur.
Cette formation géologique rend Paray- Vieille-Poste peu vulnérable aux risques naturels de retrait de gonflement des argiles affectant une grande partie de l’Essonne (5 ème département français touché par les gonflements d’argile, 110 communes à risque).Au Nord-Ouest, l’aléa devient fort à hauteur de l’aéroport d’Orly. Ces phénomènes sont de nature à altérer les canalisations d’assainissement en lien avec les formations argileuses : déformations, déboitements, voire affaissements ponctuels. Dès lors, l’étanchéité des conduites est fragilisée ou même dégradée.
Peuvent survenir alors : - des infiltrations de nappe en régime hydrologique de nappe haute - des exfiltrations d’eaux usées en régime de nappe basse/sécheresse.
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D’après les piézomètres installés par Technosol en septembre 2004, le toit de la nappe était voisin de 3 mètres.
Les risques retrait-gonflement d’argiles
Paray-Vieille-Poste
Source : Bureau de Recherches Géologiques et Minières (www.argiles.fr )
Des prescriptions sur les constructions en terrain argileux sont annexées à la fin du rapport de présentation.
2.1.2.2 Les ressources en matériaux – carrières
Le schéma départemental des carrières (SDCa) de l’Essonne a été approuvé par arrêté préfectoral n°2000/577 du 24 novembre 2000. C’est un document non opposable au Plan Local d’Urbanisme, qui facilite l’appréciation des projets et aide les pouvoirs publics dans leur prise de décision. Afin d’accroître l’autonomie du département, fortement déficitaire en matériaux, le schéma départemental des carrières préconise de développer l’usage de matériaux de substitution aux alluvionnaires tel que le calcaire du sud d’Etampes.
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2.1.3 CLIMAT
Paray-Vieille-Poste bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, régulièrement arrosé sur l’ensemble de l’année. Les températures moyennes relevées à la station météorologique de Brétigny-sur-Orge s’élèvent à 10,8°C avec une maximale de 15,2 °C et une minimale à 6,4 °C. Les températures réelles maximales et minimales relevées sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, avec des records établis à 38,2 °C le 1er juillet 1952 et à -19,6 °C le 17 janvier 1985. La situation en grande banlieue de la commune entraîne une moindre densité urbaine et une différence négative de un à deux degrés Celsius avec Paris.
L’ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l’année, avec un total de 598,3 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Données climatiques à Paray-Vieille-Poste. mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4 minimale moyenne (°C) Température 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8 moyenne (°C) Température 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2 maximale moyenne (°C) Ensoleillement 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798 (h) Précipitations 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3 (mm)
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002.
On trouve sur la commune deux secteurs de vents dominants. Ils correspondent à l’orientation de la vallée de la Seine : - Nord-est pour environ 9% des vents principalement de vitesse faible ( ˂30km/h) - Sud-ouest pour près de 30% des vents avec une fréquence de vents supérieure à 30 km/h plus importante, caractéristique du régime dépressionnaire d’un climat océanique.
A terme, Paray-Vieille-Poste devra se conformer au Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) et au Schéma Régional Éolien (SRE) en cours d’élaboration (voir annexe 4).
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2.1.4 LA TRAME VERTE ET BLEUE
La Trame verte et bleue est une mesure phare du Grenelle Environnement qui porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques. Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors écologiques) qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales. La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.
2.1.4.1 Paray-Vieille-Poste au sein de la trame verte et bleue régionale
Paray-Vieille-Poste devra respecter les orientations du Schéma Régional de Cohérenc e Ecologique qui sera approuvé courant 2013.
2.1.4.2 Paray-Vieille-Poste au sein de la trame verte et bleue départementale
Du fait de sa situation sur un plateau, du développement de l’urbanisation et de la proximité avec la plateforme aéroportuaire, la commune n’a pas conservé de trame forestière ou autres boisements, ni de cours d’eau naturels.
2.1.4.3 La trame verte et bleue communale
La trame verte et bleue communale La trame verte et bleue est composée de toutes les masses végétales présentes sur le territoire communal. La carte suivante repère les principaux espaces verts publics, les squares et les alignements d’arbres.
L’espace habité présente une carence certaine en espaces verts publics, d’autant qu’aucun espace vert des communes voisines n’exerce d’attrac tion sur la commune de Paray-Vieille-Poste. Cependant, cette situation défavorable est fortement atténuée dans la mesure où l’essentiel de l’habitat est individuel, et dispose d’un environnement végétal d’une qualité certaine.
Paray-Vieille-Poste a obtenu la 3 ème fleur des villes et villages fleuris en 2011.
2.1.4.3.1 La trame verte publique
A la lisière du N ord de la ville, le parc de la Coulée verte forme depuis 1999 un espace de transition entre la zone aéroportuaire et les quartiers d'habitations sur 53 000 m². Le théâtre de verdure, tourné vers les pistes, offre un lieu privilégié d'observation des avions. Le parc est agrémenté de parcours thématiques, d’aires de jeux, d’agrès sportifs. Des vignes sont plantées côté cimetière. Un chemin bordé d'érables et de tilleuls, d'une longueur de près d'un kilomètre, constitue l'élément de liaison entre les nombreux équipements. Par ailleurs, la création d'une promenade à travers des groupes de végétaux plantés par thèmes a donné une vocation pédagogique à ce cheminement qui emprunte les passerelles enjambant un étang artificiel de 2 800 m 2. Le parc a été aménagé avec les subventions du Conseil Général au titre de la politique des Espaces Naturels Sensibles (ENS).
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La Coulée verte s’étend du Nord au Sud en lisière ouest du territoire communal et fait la frontière avec la commune de Morangis. On y trouve un parcours de bi-cross. Une aire de loisirs composée d’un terrain de sport et d’un parcours sportif est en projet.
Un petit square est aménagé autour d’une fontaine dans la cour de la mairie.
Le belvédère du parc de la Coulée Verte Les plans de vigne
Le square de la mairie La Coulée Verte
2.1.4.3.2 Le végétal dans le domaine privé
Le végétal est présent dans les jardins des ensembles d’habitations collectifs ou pavillonnaires. Cette ambiance végétale fait régner un climat paisible. Le traitement des espaces privés participe à la qualité de la ville et à du cadre de vie, en particulier dans les secteurs où les frondaisons débordent ou sont visibles de l’espace public (en fonction des types de clôtures, des retraits des bâtiments, des ouvertures visuelles vers les cœurs d’îlots et des fonds de parcelle…)
Aménagement paysager dans le quartier Traitement végétal de l’espace privé dans le d’habitat collectif de l’Avenir jardin d’un pavillon
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2.1.4.3.3 Le traitement des espaces publics et de la voirie
Les alignements d’arbre accompagnent les principaux axes de circulation. Ils complètent la trame verte et offrent des perspectives visuelles végétalisées. La place Henri Barbusse, engazonnée et entourée de bancs est un poumon vert au cœur d’un tissu pavillonnaire dense. Les places Pierre Lecorre et Maxime Vedy subissent le même traitement paysager.
Aménagement paysager Traitement paysager de la place Pierre Lecorre
2.1.4.3.1 Le projet de « promenade d’Orly »
Le Conseil Général a engagé en 2007 l’élaboration d’un Guide des paysages urbains et naturels de l’Essonne, approfondi en 2010 avec les acteurs du Pôle d’Orly, à partir duquel il propose la création d’une promenade continue de Chilly-Mazarin à Orly autour de la plateforme aéroportuaire, la « promenade d’Orly ». Elle permettrait d’organiser à la fois la limite de l’urbanisation en formant une interface entre les espaces agricoles ou naturels et bâtis, ainsi qu’un itinéraire de découverte du pôle et de la plateforme aéroportuaire. A terme, la Coulée verte pourrait être intégrée à cette promenade.
2.1.5 LES ZONES NATURELLES D’INTERET ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)
Le territoire communal n’est pas concerné par un inventaire ou une protection au titre de l’article L. 123-1-5-7° du code de l’urbanisme.
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2.1.6 ESPACES BOISES
Il n’y a pas sur le territoire communal d’espaces boisés, qu’ils soient classés ou non au titre de l’article L. 130-1 du code de l’Urbanisme.
2.1.7 LES ESPACES NATURELS SENSIBLES
Un recensement des Espaces Naturel Sensibles (ENS) a été mis en place sur Paray-Vieille-Poste par délibération du Conseil Général du 27 janvier 1994. Il concerne le parc de la Coulée Verte.
Issus de la loi n°85-729 du 18 juillet 1985 modifiée par les lois n°95-101 du 2 février et n°95-115 du 4 février 1995, les ENS permettent aux départements de préserver la qualité des sites, des paysages et des milieux naturels et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels, ainsi que d’élaborer une gestion de protection et d’ouverture au public des sites classés. Pour cela, ils peuvent s’appuyer sur trois outils : la préemption, la part départementale de la taxe d’aménagement et les conventions.
En outre, le classement des ENS permet à la commune de bénéficier de conseils techniques sur la protection de la biodiversité ainsi que d’aides financières pour l’acquisition, l’étude et l’aménagement de ces espaces. La mise à jour des ENS peut être effectuée par les agents du Conservatoire départemetnal des ENS par simple demande de la commune.
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2.1.8 LA FAUNE ET LA FLORE
Les données issues de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel recensent trois espèces protégées : le merle noir, l’orchis bouc et la mésange charbonnière.
Merle noir
Mésange charbonnière Orchis bouc
Les données issues du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien recense deux autres espèces protégées : le passerage des décombres et le torilis à fleurs glomérulées.
Passerage des décombres Torilis à fleurs glomérulées
Une liste exhaustive des espèces recensées à Paray-Vieille-Poste figure en annexe.
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2.2 DONNEES ENVIRONNEMENTALES
2.2.1 LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU
Paray-Vieille-Poste s’inscrit dans le vaste bassin versant de la Seine. Cependant, la ville n’est pas traversée par un cours d’eau. Le milieu récepteur superficiel vers lequel sont dirigées les eaux de ruissellement de surface des zones urbanisées du territoire est donc l’Orge via le collecteur du Syndicat Intercommunal de la Vallée de l’Orge Aval (SIVOA). L’objectif de qualité à atteindre pour l’Orge depuis sa confluence avec la Rémarde au confluent de la Seine est le bon état écologique en 2021, par application de la directive cadre de l’eau (masse d’eau n°FRHR98)
2.2.1.1 LE SCHEMA D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DE L’EAU (SAGE)
Le SAGE est un document qui fixe les règles générales pour les différents usages de l'eau et la gestion des milieux aquatiques à l'échelle du bassin versant d'une rivière. Une fois, adopté par arrêté préfectoral, le SAGE s'applique à toutes les administrations, collectivités territoriales et Etat. Les documents d'urbanisme locaux (SCOT, PLU et cartes communales) doivent être rendus compatibles avec les objectifs de protection définis par le SAGE dans un délai de 3 ans une fois celui-ci approuvé.
Paray-Vieille-Poste appartient au SAGE Orge-Yvette, initié en 1995 et approuvé en 2006. Il est entré en phase de révision en 2010. C'est la Commission Locale de l'Eau (CLE), composée d'élus, d'usagers et de représentants des services de l'Etat, qui en a la charge. Il répond à trois enjeux : maîtriser les sources de pollutions, gérer le risque inondation, alimenter les communes de son périmètre en eau potable.
Les prélèvements effectués sur l’Yvette indiquent un risque retenu faible et une eau en relativement bon état écologique et chimique.
La qualité de l’eau est encore fortement influencée par les rejets domestiques. L’enjeu majeur du SAGE est donc la maîtrise du système de collecte des eaux usées et des eaux pluviales en créant en amont des unités épuratoires, déconnecter les gouttières et développer les systèmes alternatifs de récolte des eaux pluviales.
Le SAGE indique que le secteur défini par les communes de Wissous, Paray-Vieille-Poste, Athis- Mons, Savigny-sur-Orge, Villemoison-sur-Orge, Sainte-Geneviève-des-Bois, Epinay-sur-Orge, Longjumeau, Chily-Mazarin et Morangis est dépourvu de forage de secours de la nappe souterraine de l’Albien et du Néocomien dont la région Ile-de-France est pourvue, et dont l’exploitation peut alimenter la population en cas de crise majeure qui affecterait les eaux superficielles. Le SAGE préconise donc d’effectuer un forage dans ce secteur avec un fonctionnement en routine avec un prélèvement de l’ordre de 10 m³/heure et en cas de crise grave, un prélèvement de 150 m³/heure. Tout projet de forage doit prévoir un plan de distribution d’urgence. Le coût estimé est de un million d’euros (hors raccordement au réseau existant).
2.2.1.2 LES ORIENTATIONS DU SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DE L’EAU (SDAGE)
Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) est un document de planification qui fixe, pour une période de six ans, “ les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux ” (article L.212-1 du Code de l’Environnement).
Le SDAGE du bassin versant Seine-Normandie dont dépend Paray-Vieille-Poste a été adopté en 2009. Outil d’aménagement issu de la loi sur l’Eau de 1992, il vise à assurer la gestion équilibrée de la
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 121 ressource en eau, le respect et la préservation des milieux aquatiques, la préservation de la santé et de la sécurité civile. Ces orientations se traduisent par huit défis à relever jusqu’en 2015 :
1. Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants “classiques ” 2. Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques 3. Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses 4. Réduire les pollutions microbiologiques des milieux 5. Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future 6. Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides 7. Gérer la rareté de la ressource en eau 8. Limiter et prévenir le risque inondation
2.2.1.3 L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE
2.2.1.3.1 L’alimentation dans la zone urbanisée
C’est une compétence communautaire.
La production et la distribution d’eau potable sont assurées par la Lyonnaise des Eaux dans le cadre d’un contrat de délégation de service public. En 2009, 2558 clients étaient recensés pour un volume total facturé de 365 415 m³ d’eau.
L’eau est produite depuis les usines de Viry-Châtillon et Morsang-sur-Seine. Elle provient pour sa grande majorité de la Seine. 5 à 10% est un mélange d’eaux de nappes souterraines avec de l’eau de Seine. Des ressources alternativessont également utilisées en très faible quantité (eau de l’Essonne et nappe du Champigny pour l’usine de Morsang-sur-Seine).
La collectivité est alimentée en eau potable via un réseau de 32,79 km, connecté à un réseau intercommunal de grande étendue.
Le raccordement d’effluents non domestiques au réseau de collecte devra faire l’objet d’une autorisation de rejet par la collectivité en charge de l’assainissement (articles L. 1331-1 à L. 1331-16 du code de la santé publique).
2.2.1.3.2 L’alimentation sur les emprises de la plateforme aéroportuaire
Les emprises de la plateforme aéroportuaires sur le territoire paraysien sont alimentées par la Lyonnaise des Eaux.
2.2.1.4 LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT
2.2.1.4.1 Le réseau d’assainissement dans la zone urbanisée
Le réseau d’assainissement est géré par la Lyonnaise des Eaux. Il est de type séparatif (deux canalisations distinctes, une pour l’eau de pluie, l’autre pour l’eau usée) excepté le long d’une portion du boulevard de Fontainebleau où quelques pavillons sont autonomes. 37,84 tonnes de boues ont été extraites pour un volume de 367 108 m³ d’eau. Ces boues sont acheminées vers des centres de traitement dédiés et valorisées sous forme de matériaux de remblai dans le cadre des chantiers d'assainissement.
L’assainissement n’est plus une compétence communale, il est géré par la CALPE.
Le réseau d’eaux usées est composé d’environ 26 150 ml de conduite gravitaire (Ø 200 à 300 mm) et de trois postes de relèvement. L’ensemble des eaux usées collectées est dirigé vers le collecteur du S.I.V.O.A. (Ø 300 à 800 mm) qui traverse la ville du Nord-Ouest au Sud-Est, pour un linéaire total de 1 270 m.
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Le réseau d’eaux pluviales, entièrement gravitaire, assure la collecte des eaux de ruissellement du domaine public (voiries, parkings,…), mais également celles en provenance du domaine privé (eaux de toitures, descentes de garages,…) Celui-ci est composé d’un réseau de 38 270 ml de canalisations de diamètre Ø 150 à T 200 x 100. Les eaux pluviales sont dirigées vers un exutoire caractérisé par le collecteur intercommunal du S.I.V.O.A (T 200 x 100). De plus, un ouvrage de rétention (bassin d’orage de 1 200 m²) situé rue des Pervenches au niveau du gymnase Souillat permet d’opérer une régulation/restitution progressive au réseau d’eaux pluviales, à l’aide d’un poste de relevage. Seule l’avenue du général de Gaulle, dans sa partie Sud-Est, supporte des apports en provenance de Savigny-sur-Orge, via un collecteur (Ø 400 mm).
Le débit de temps sec est estimé à 1 500 m³/j.
La CALPE est engagée dans un programme de certification ISO 14001 visant à la mise en conformité des rejets des activités commerciales et artisanales.
Un schéma directeur d’assainissement intercommunal est en cours de validation. Il prendra bientôt effet.
Regards 1 624 Avaloirs et grilles 417 Bassins d’orage/de rétention 0 Siphons 0 Séparateurs HC/décanteurs lamellaires 0 Fosses à sable 1
Le schéma d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales de Paray-Vieille-Poste a mis en évidence les dysfonctionnements suivants : - de faibles intrusions d’eaux claires parasites de nappe dans les canalisations d’eaux usées dégradées et non étanches ; - des apports supplémentaires importants par temps de pluie, liés à de mauvais raccordements ; - des rejets ponctuels d’eaux usées vers le réseau d’eaux pluviales ; - des mises en charge et des débordements des collecteurs d’eaux usées et d’eaux pluviales par insuffisance capacitaire.
Pour résoudre ces dysfonctionnements, le schéma d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales préconise : - de réduire les apports d’eaux claires parasites permanentes et de supprimer les anomalies structurelles dans les réseaux en réhabilitant des conduites non étanches et défectueuses ; - de rétablir la sélectivité des effluents dans les secteurs séparatifs en déconnectant le mobilier de voirie anormalement raccordé sur le réseau d’eaux usées, en mettant en conformité les branchements en domaine privé, en poursuivant la recherche d’anomalies, en raccordant les cinq habitations en assainissement non collectif, en réhabilitant les ouvrages syndicaux ; - de supprimer les risques de débordements sur le réseau d’eaux usées, en créant un trop-plein au niveau du poste de relevage Curie/Jaurès ou en supprimant le poste de relevage, en déconnectant les apports d’Athis-Mons ; - de supprimer les risques de débordements sur le réseau d’eaux pluviales en créant un nouvel exutoire des eaux pluviales par l’aménagement d’un bassin de stockage sur la commune de Morangis, en favorisant les techniques alternatives et l’infiltration à la parcelle.
In fine, l’objectif est de réduire le plus possible le rejet d’eaux pluviales dans le réseau en privilégiant le rejet à la parcelle.
Source : synthèse du schéma d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales de Paray- Vieille-Poste - 2011
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2.2.1.4.2 Le réseau d’assainissement sur les emprises de la plateforme aéroportuaire
Les eaux usées sont évacuées pour être traitées en-dehors de la plateforme. Le réseau est séparatif.
Le réseau d’eaux usées
Le réseau d’eaux usées collecte les eaux sanitaires et les eaux industrielles qui y sont raccordées. Il collecte les rejets sanitaires d’une part, et les eaux industrielles des installations de la plateforme d’autre part. En sortie de l’emprise, les effluents transitent dans des réseaux interdépartementaux et sont traités par la station d’épuration de Valenton, gérée par le SIAAP (syndicat interdépartemental d’assainissement de l’agglomération parisienne) avant leur rejet dans la Seine. Les eaux de toilettes d’avion ou « eaux bleues » sont récupérées par un camion de vidange et acheminées vers une station de dilacération. Après passage dans le dilacérateur, l’eau et les déchets dilués et broyés sont évacués vers le réseau d’eaux usées. Des systèmes de préretraitement dit « bacs à graisse » sont installés en sortie de réseaux d’eau usées des restaurants. Cela permet de piéger les graisses et d’éviter qu’elles perturbent le traitement de la station d’épuration, provoque la corrosion des canalisations, la production d’odeurs et de gaz toxiques. Ces bacs sont régulièrement pompés et nettoyés. Le curage de la canalisation est aussi effectué. Les déchets collectés sont transportés et détruits dans un centre de traitement agréé.
Concernant les eaux souterraines, une vingtaine de piézomètres est disséminée sur la plateforme afin de suivre la qualité physico-chimique de la nappe phréatique. Ces contrôles sont réalisés trimestriellement ou semestriellement. Les résultats sont communiqués à la Mission Interservices de l’eau.
Le réseau d’eaux pluviales
Le réseau d’eaux pluviales est constitué de collecteurs qui les acheminent vers le STEP (système de traitement des eaux pluviales) dans le sud de la plateforme. Selon le volume à traiter, deux filières ont été aménagées : l’une est dite « de temps sec » utilisée environ 260 jours par an ; l’autre « de temps de pluie » supporte un débit de relevage de 12 m³/seconde et permet de gérer un volume d’eau évalué à 65 000 m³ maximum. Les eaux sont alors traitées et rejetées dans l’Orge. L’ensemble du réseau comprend 150 km de canalisations et 57 séparateurs d’hydrocarbures. Parmi ceux-ci, 24 ont été récemment remplacés pour amélioration de leur performance. En cas de pollution ou déversement accidfentel, l’eau est acheminée par un circuit dérivé pour y être traité séparément. Sur le parcours des eaux pluviales, des bassins intermédiaires permettent de stopper une eau de mauvaise qualité. Les vannes de blocage de ces bassins sont asservies à des analyseurs de mesure en continu de la qualité de l’effluent. En cas de constatation d’une pollution, les vannes bloquent l’écoulement de l’eau.
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Source : Le STEP : un nouveau système de traitement des eaux pluviales à Orly – ADP
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2.2.2 LES MILIEUX HUMIDES
La commune est répertoriée en zone de classe 4, c’est-à-dire en zone présentant un manque d’information ou pour lesquelles les informations existantes indiquent une faible probabilité en zone humide, ce qui est conforté par les observations de terrain qui indiquent qu’il n’y a aucun cours d’eau de surface sur le territoire communal. Cependant, la proximité avec la Seine à l’Est et l’Orge au Sud implique la mise en place des mesures visant à préserver ces zones humides de ces deux vallées conformément aux orientations du SDAGE, qui seront développées au règlement du Plan Local d’Urbanisme.
Les zones humides sur la commune de Paray-Vieille-Poste
Source : DRIEE Ile-de-France
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2.2.3 LA GESTION DES DECHETS
La loi du 13 juillet 1992 a instauré pour les communes l’obligation de traiter les déchets ménagers : valoriser les déchets, préserver et réduire leur nocivité, organiser et limiter les transports et enfin informer le public. La loi relative aux libertés et responsabilités locales (n°2004--809 du 13 Août 2004) a confié à la Région Ile-de-France la compétence d’élaborer un Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés, le PREDMA. La Région doit assumer cette nouvelle responsabilité en collaborant avec les différents acteurs institutionnels, professionnels et associatifs afin d’organiser collectivement la gestion des déchets pour les dix ans à venir.
Le PREDMA a été approuvé le 26 novembre 2009 et vise, notamment, à réduire la production de déchets et améliorer le recyclage. Les objectifs 2019 du Predma sont : -Diminuer la production de déchets de 50 kg/habitant -Augmenter le recyclage de 60% -Développer le compostage et la méthanisation -Encadrer les capacités de stockage et d’incinération -Améliorer le transport fluvial et ferré -Mieux connaître les coûts et avoir un financement incitatif
La gestion des déchets est une compétence communautaire. De fait, la CALPE adhère au Syndicat Intercommunal pour la Revalorisation et l’Elimination des Déchets et Ordures Ménagères (SIREDOM). Il est compétant dans le traitement et la valorisation des déchets, l’aide à la mise en place du tri sélectif dans les collectivités adhérentes, la sensibilisation aux questions de prévention et dans la réduction des déchets, la production d’outils de communication…L’ensemble des actions doit répondre aux objectifs chiffrés du Grenelle de l’Environnement, soit réduire de 7% par an la quantité de déchets produits pour 2015.
A Paray-Vieille-Poste, le tri sélectif est organisé par le syndicat : le papier (à partir de janvier 2011) dans la poubelle jaune, les ordures ménagères dans la poubelle bleue, et le verre dans les containers. Les objets encombrants et les déchets verts font l’objet d’un ramassage spécifique.
Le SIREDOM met à disposition des Paraysiens trois déchetteries dont l’accès est réglementé : à Morangis, à Athis-Mons et à Juvisy-sur-Orge, ainsi qu’une recyclerie à Athis-Mons.
2.2.4 ENERGIE
2.2.4.1 Solaire
L’ensoleillement de l’Ile-de-France est largement suffisant pour l’exploitation de panneaux solaires thermiques, pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. D’ailleurs lors de la visite de terrain du 22 octobre 2011, il a été observé deux maisons dont le toit disposait d’un panneau solaire, une au 118 rue Paul Lafargue, l’autre avenue Victor Hugo à l’angle avec l’avenue de Verdun.Mais depuis la fin des mesures incitatives, il n’y a plus de demandes. Le nombre de panneaux solaires reste très rare sur la commune.
2.2.4.2 Eolien
L’Atlas Régional éolien d’Ile de France a identifié un potentiel de développement sur le Département de l’Essonne. Depuis le 14 décembre 2006, une carte des zones d’implantation préferentielles de parcs éoliens a été établie. Paray-Vieille-Poste ne peut faire l’objet que d’un développement du petit éolien (<12m : mât + nacelle) qui ne nécessite aucune procédure d’autorisation (permis de construire, déclaration de travaux) en zone urbaine.
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2.2.4.3 Géothermie
Des gisements au niveau du périmètre de l’opération immobilière « Cœur d’Orly » ont été identifiés. La question de tirer une canalisation s’est posée. Cette solution ne peut être envisagée que pour une opération conséquente.
2.2.5 LES RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES
L’article L. 121-1 du code de l’Urbanisme fait obligation au PLU de déterminer les conditions permettant d’assurer la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. D’autre part, l’article R. 123-11 b du code de l’urbanisme dispose que les documents graphiques font apparaitre l’existence de risques naturels tels qu’inondations, érosion, affaissements, éboulements ou de risques technologiques justifiant que soient interdits ou soumis à conditions spéciales les constructions et installations de toute nature, permanentes ou non, les plantations, dépôts, affouillements, forages et exhaussements des sols.
La loi n°2004-811 de modernisation de la sécurité civile instaure le Plan Communal de Sauvegarde, obligatoire pour les communes dotées d’un Plan de Prévention des Risques (PPR) approuvé ou d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI). Son élaboration doit permettre d’instaurer une culture de la sécurité civile dans les communes.
La commune est répertoriée au dossier départemental des risques majeurs, validé le 18 septembre 2008 pour : - les risques d’inondation dûs aux remontées de nappe de l’Orge (arrêté de catastrophe naturelle sans plan de prévention approuvé ou prescrit) ; - les risques technologiques liés à la présence d’un établissement industriel sur une commune avoisinante ; - l’impact de la commune d’un site SEVESO, seuil bas ; - les risques retrait et gonflement d’argile, aléa fort ; - les risques liés au transport de matières dangereuses par canalisation ; - les risques liés au transport de matère dangereuse par voie routière.
2.2.5.1 LES RISQUES NATURELS
La commune a fait l’objet de neuf arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle « inondations et coulées de boue » en 1983, 1988, 1992 (deux), 1997, 2000 (deux), 2001, 2002 et 2012, et d’un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle par inondation, coulées de boue et mouvements de terrain en 1999.
La commune a son territoire majoritairement classé en sensibilité faible, notamment dans sa partie Nord et Ouest, et en sensibilité forte dans sa partie Ouest.
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Carte des remontées de nappe
Source : Bureau de Recherches Géologiques et Minières (www.inondationsnappes.fr)
2.2.5.2 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES
2.2.5.2.1 Les installations classées pour la protection de l’environnement
Suivant les données du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, trois installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) étaient recensés au 10juillet 2012 : - ADP centrale frigo 1 et 2. Direction de l’Equipement, activité : transport (non SEVESO) ; - Aéroport de Paris. Orly – zone centrale, activité : production de chaleur, chaufferies (non SEVESO) - SAP aviation civile Aéroport d’Orly – bâtiment 438, activité : détail de carburant (non SEVESO) ; - SMCA. Aéroport d’Orly – bâtiment 650, activité : dépôt de pétrole, produits dérivés ou gaz naturel (SEVESO seuil bas).
Cette liste est régulièrement mise à jour. (http://www.developpementdurable.gouv.fr ).
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2.2.5.2.2 Le transport de matières dangereuses
Environ 70 000 véhicules par jour transitent par voie routière sur la nationale 7. Parmi eux, un certain nombre non quantifié transporte des matières dangereuses.
La commune est concernée par plusieurs canalisations sous pression de transport de matières dangereuses, réglementées par l’arrêté du 4 août 2006 (NOR : INDI0608092A) : - canalisations de transport de gaz exploitées par la société GRTgaz ; - canalisations de transport d’hydrocarbures exploitées par la société TRAPIL ; - canalisations de transport d’hydrocarbures exploitées par la société SMCA.
Source : Fiche d’information relative aux risques présentés par les canalisations de transport de matières dangereuses intéressant la commune de Paray-Vieille-Poste – extrait du porter à connaissance.
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2.2.5.2.3 Le risque lié à la présence de digues/de barrages
Les digues et les barrages sont conçus pour réduire les impacts des inondations mais peuvent présenter des risques pour la sécurité publique. A ce jour, il n’existe aucun aucune digue ou barrage recensé par la Direction Départementale des Territoires sur le territoire de Paray-Vieille-Poste, la commune n’ayant aucun cours d’eau.
2.2.5.3 NUISANCES SONORES
Les principales nuisances sonores sont générées par le trafic automobile de la nationale 7 et de l’avenue de Verdun d’une part, par le décollage et l’atterrissage des avions de l’aéroport d’Orly d’autre part. Des mesures de réduction sont indiquées en annexe 4. La CALPE est compétente pour réaliser la carte stratégique du bruit et le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, en application de la directive européenne 2002/29/CE.
2.2.5.3.1 Le Plan d’Exposition au Bruit
Un Plan d’Exposition au Bruit s’exerce sur la commune. C’est un document fixant les conditions d’utilisation des sols exposés aux nuisances dues au bruit des avions. Le PEB vise à interdire ou limiter les constructions pour ne pas augmenter les populations soumises aux nuisances (articles R.147-1 à R.147-2, articles R. 147-5 à R. 147-11 du code de l’urbanisme, circulaire relative à l'urbanisme au voisinage des aérodromes).
La gêne sonore est calculée au moyen d’un modèle mathématique prenant en compte : - le bruit émis par chaque passage d’avion et tel qu’il est perçu au sol ; - le nombre de passages d’avions en 24 heures ; - la perception différente du bruit entre le jour et la nuit : un vol nocturne génère une gêne 10 fois supérieure à celle d’un vol de jour. Le résultat est exprimé en Lden ; plus l’indice est élevé, plus la gêne est forte. En reliant entre eux l’ensemble des points ayant la même valeur, on obtient une courbe isopsophique.
Le PEB d’Orly délimite trois zones: - la zone A : très exposée, les constructions nouvelles à usage d’habitation sont interdites - la zone B : moins exposée, les zones à usage d’habitation sont interdites, celles liées aux activités aéroportuaires autorisées mais fortement encadrées - la zone C : peu exposée, sont autorisées les constructions d’habitat individuel non groupées, situées dans des secteurs déjà urbanisés et desservis par des équipements publics, dès lors qu’elles n’entrainent qu’un faible accroissement de la capacité d’accueil d’habitants exposés aux nuisances.
Les modifications du Plan d’Exposition au Bruit, révisé le 21 décembre 2012 portent sur la délimitation des zones, par rapport à l’ancien PEB de 1975 : - la zone A est fortement réduite, n’impactant quasiment pas la partie urbanisée de la commune, - la zone B, réduite elle aussi, ne prend que la pointe Nord de la partie urbanisée, - la zone C s’étend davantage au Nord, reprenant une partie de la zone B, se voit réduite au Sud- ouest et au Sud.
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Le Plan d’Exposition au Bruit de 1975 Le Plan d’Exposition au Bruit adopté au 21 décembre 2012
2.2.5.3.2 Le Plan de Gêne Sonore
Paray-Vieille-Poste est soumise à un Plan de Gêne Sonore (PGS). Il définit les zones voisines de l'aéroport où les riverains sont soumis au bruit. Il sert à déterminer l'éligibilité d'un local ou d’un logement à une aide financière pour son insonorisation (article 19-1 de la loi n°92-1444, décret n°94- 236 du 18 mars 1994, modifié par le décret n°97-607, articles L. 571-14 et L. 571-15 du code de l'environnement, décret n°2000-415). Le PGS est défini par l'arrêté préfectoral du 28 décembre 2004.
Le PGS d’Orly délimite trois zones :
- une zone I comprise à l'intérieur de la courbe d'indice Lden 70 zone I, dite "zone de gêne très forte" ; - une zone II comprise entre la courbe d'indice Lden 70 et la courbe d'indice Lden 65, dite "zone de gêne forte "; - une zone III comprise entre la limite extérieure de la zone II et la courbe d'indice Lden 55, dite de "zone de gêne modérée".
Le PGS a été révisé en 2003. Il couvre une surface plus grande que le précédent, notamment grâce à l’utilisation d’un nouvel indice, l’indice Lden.
Si un logement est situé dans le PGS lors de sa construction, il peut faire l’objet d’une aide financière à l’insonorisation. En 2009, 20 logements ont pu bénéficier de cette prestation (source : ADP)
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2.2.5.3.3 La mesure du bruit
Une sonde de mesure a été mise en place entre le 24 août 2009 à 12h04 et le 25 août 2009 à 15h45 au niveau du cimetière (zone A du PEB, zone 2 du PGS).
Résultats pour la période de mesure
Période Indicateurs Bruit ambiant toutes Niveau sonore dû sources confondues (dB) aux aéronefs (dB) Journée : 6h-18h 56.5 53.5 Soirée : 18h-22h 64.2 60.4 Nuit : 22h-6h 59.8 59.3 Total jour – 24h 59.9 57.6
De plus, une carte stratégique du bruit en Essonne publiée par l’Etat montre un dépassement des seuils de bruit autorisés aux abords des emprises ferroviaires du RER, de la RN7 et de la RD118 (carte disponible sur http://cartelie.application.developpement- durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=Carte_bruit_3&service=DDT_91 ).
2.2.5.3.4 La protection de l’environnement à proximité des axes routiers importants
Paray-Vieille-Poste est traversée par des routes classées à grande circulation définies par le décret n°2010-578 du 31 mai 2010 : - Début de section limite département 91/94 – fin de section A106 RN7 - Début de section A106-RN7 – fin de section carrefour Paul Vaillant-Couturier - Début de section carrefour Paul Vaillant-Couturier – fin de section limite département 91/77 commune du Coudray-Montceaux
Les constructions ou implantations sont interdites dans une bande de 75 m de part et d’autre de l’axe de ces routes. Cette contrainte est levée lorsque le PLU comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l’urbanisme et des paysages (se référer au chapitre 4.3 Entrée de ville)
2.2.5.3.5 Le classement sonore des infrastructures de transport terrestre
Les infrastructures de transport terrestre sont classées en fonction de leur niveau sonore et des secteurs affectés par le bruit délimités de part et d’autre de ces infrastructures.
Sur la commune, sont applicables les dispositions des arrêtés préfectoraux :
- n°2003-109 du 20 mai 2003 relatif au classement sonore du réseau routier national pour les voies suivantes : ‹ A106 dans sa totalité, classée en catégorie 2, la largeur des secteurs affectés par le bruit est de 250 m (type de tissu ouvert) ; ‹ RN7 dans sa totalité, classée en catégorie 2, la largeur des secteurs affectés par le bruit est de 250 m (type de tissu ouvert).
- n°2003-108 du 20 mai 2003 relatif au classement sonore du réseauferroviaire pour les infrastructures suivantes : ‹ OrlyVal dans sa totalité (hors tunnel) est classé en catégorie 3. La largeur des secteurs affectés par le bruit est de 100 m (type de tissu ouvert) ; ‹ RER C2 dans sa totalité est classé en catégorie 3. La largeur des secteurs affectés par le bruit est de 100 m (type de tissu ouvert).
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- n°2005-DDE-SEPT-085 du 28 février 2005 relatif au classement sonore du réseau routier départemental pour les voies suivantes : ‹ la RD118, de la limite communale Morangis/Paray-Vieille-Poste à la limite communale Paray- Vieille-Poste/Athis-Mons est classée en catégorie 3, la largeur des secteurs affectés par le bruit est de 100 m (type de tissu ouvert) ; ‹ la RD167A en limite du département du Val-de-Marne, classée en catégorie 3, la largeur affectée par le bruit est de 100 m (type de tissu ouvert) ; ‹ le tronçon de la RD167 situé sur le territoire communal de Wissous dont les limites sont la RD167/limite du département des Hauts-de-Seine est classé en catégorie 3, la largeur affectée par le bruit est de 100 m (type de tissu ouvert).
Les constructions situées dans la zone affectée par le bruit devront faire l’objet d’une isolation acoustique renforcée.
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CARTE DE BRUIT
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2.2.5.4 LES POLLUTIONS
2.2.5.4.1 Les pollutions de l’air
Le Plan Régional pour la Qualité de l'Air (PRQA)
Le Plan Régional pour la Qualité de l'Air (PRQA) a été introduit par la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie(LAURE) du 30 décembre 1996 et précisé par le décret 98-362 du 6 mai 1998. Il consiste à fixer les orientations à moyen et long terme permettant de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique afin d'atteindre les objectifs de la qualité de l'air définis dans ce même plan. L'élaboration du PRQA a été confiée aux Conseils Régionaux par la loi relative à la démocratie de proximitédu 27 février 2002. Préparé sous l'égide du préfet, le plan s'appuie sur la mesure de la qualité de l'air et les inventaires d'émission. Il est un outil de planification, d'information et de concertation à l'échelon régional. Pour atteindre les objectifs de qualité de l'air, il fixe des orientations permettant de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique ou d'en atténuer les effets. Révisé tous les 5 ans, ce plan doit être soumis à la consultation publique.
Le PRQA d'Ile-de-France a été révisé le 29 novembre 2009. Il se donne pour objectif de : - réduire les émissions polluantes - réduire les inégalités environnementales au sein de la population - sensibiliser le grand public et les décideurs - améliorer les connaissances et l'information sur la qualité de l'air intérieur
La qualité de l’air
L’association AIRPARIF mesure quotidiennement la qualité de l’air en Ile-de-France. Elle dresse un bilan annuel par département. Ainsi en Essonne pour 2010, la qualité de l’air est globalement bonne avec moins de 40 µg de NO2 par m³. A Paray-Vieille-Poste, la pollution est légèrement supérieure à la moyenne francilienne, car la commune se trouve dans une zone à fort trafic automobile (nationale 7 et A6) et dans la zone d’influence de l’aéroport d’Orly qui représente 1% des émissions d’oxyde d’azote de la région.
L’influence des activités propres à la plateforme d’Orly est difficilement quantifiable du fait de l’imbrication de l’aéroport dans le tissu urbain dense de l’agglomération. Cependant, le laboratoire mobile installé à Paray-Vieille-Poste relève que la plateforme peut produire jusqu’à 15% de dioxyde d’azote par vent du Nord et d’Est sur l’ensemble de la commune.
Les dépôts de suie sont plus importants en milieu urbain qu’en milieu rural. Les tests effectués au laboratoire mobile de Paray-Vieille-Poste montrent la présence d’un film carbonné supplémentaire en agglomération. En revanche, les teneurs en carbone et suie sont équivalentes entre les sites urbains et périurbains sans majoration pour les territoires sous influence des activités aéroportuaires. La composition chimique des dépôts de suie ne permet pas d’identifier clairement une production spécifique émanant des activités aéroportuaires car les suies produites par le kérosène sont similaires à celles produites par les carburants automobiles. Ils sont composés à 75% des poussières minérales d’un milieu urbain.
A Paray-Vieille-Poste, on relève une masse de 40g/cm² de suie, mesure comparable à celle relevée aux Halles à Paris. Le site de Paray-Vieille-Poste ne fait apparaitre aucun surcroit de dépôt par rapport aux autres sites urbains d’observation.
La qualité de l’air à Paray-Vieille-Poste est conforme aux communes urbaines sans activités aéroportuaires, à l’exception de lieux très localisés et en période de vent du Nord, où il y a un risque faible de dépassement des objectifs de qualité de l’air.
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Qualité de l’air à Paray-Vieille-Poste et en Essonne en 2010
Contribution en % des différents secteurs d’activités aux émissions de polluants pour la commune de Paray-Vieille-Poste (estimatio ns faites en 2010 pour l’année 2007)
100% 90% 80% 70% Industrie manufacturière 60% 50% Trafic routier 40% Agricole 30% Plateforme aéroportuaire 20% 10% Résidentiel et tertiaire 0%
Source : AirParif
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Bilan des émissions annuelles pour la commune de Paray-Vieille-Poste (estimations faites en 2010 pour l’année 2007)
Polluants NOx SO2 COVNM PM10 PM25 GES Emmissions totales 487t 30t 171t 33t 22t 123365 kt
Source : AirParif
2.2.5.4.2 Les pollutions du sol
La base de donnée BASOL du ministère du développement durable n’indique aucun site avec pollution de sol sur le territoire de la commune de Paray-Vieille-Poste.
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SYNTHESE DU DIAGNOSTIC : VERS QUELS OBJECTIFS POUR LE PADD ?
UN BESOIN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE PAR UNE PRISE EN COMPTE DE LA POSITION DE LA COMMUNE AU SEIN D’UN TERRITOIRE DYNAMIQUE
Le diagnostic montre : - une localistion privilégiée, à proximité du Pôle d’Orly et près de grands axes de communication (autoroute A6 et route nationale 7) - un territoire en pleine mutation (requalification de la RN7, arrivée du tramway T7, opération immobilière « Cœur d’Orly », projets routiers de contournement de la plateforme…) - un tissu économique dynamique
Un objectif possible : - soutenir le développement économique du pôle d’Orly, de la requalification de la RN7 par l’offre en logement et le PEB approuvé le 21 décembre 2012 dans le respect du cadre de vie
UN BESOIN D’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT PAR UN RENOUVELLEMENT DE LA POPULATION
Le diagnostic montre : - une diminution générale de la population depuis 1975, qui tend à se stabiliser, avec un léger regain depuis 2008 - des ménages installés de longue date et un renouvellement difficile - une forte représentativité des classes moyennes et des classes moyennes supérieures, des employés et de retraités - un vieillissement de la population - une augmentation du nombre de ménages et une stabilisation de leur taille, mais dans lesquels les personnes seules représentent 1/3 - une part non négligeable de logements vacants et de logements indignes - un parc de logement récent dont une grande partie va devenir obsolète sur le plan énergétique - une majorité de maisons et de propriéraires - une majorité de grands logements - une urbanisation contrainte par le Plan d’Exposition au Bruit
Les objectifs possibles : - développer le logement et diversifier l’offre pour répondre aux besoins de la population, dans le respect des objectifs du Plan Local de l’Habitat - renouveler la population et préserver les effectifs scolaires
UN BESOIN D’AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET DE L’ENVIRONNEMENT PAR LA PRESERVATION DU CADRE DE VIE
- une forme urbaine remarquable (alignements plantés, géométrie du plan de la ville, règles de recul des constuctions par rapport à la voie…) - une mise en valeur de la trame végétale privée, par des clôtures ou haies vives - des espaces verts de qualité en périphérie (promenade de l’aqueduc des eaux du Loing, du Lunain et de la Vanne, parc de la coulée verte) - un traitement de l’espace public soigné (alignement d’arbres taillés et entretenus, places engazonnées…) - une diversité du bâti d’époques différentes, induisant des formes urbaines variées, mais n’affaiblissant pas l’homogénéité urbaine et la lisibilité de la commune
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Les objectifs possibles : - améliorer le plan de déplacement pour les riverains - améliorer le cadre bâti sur la RN7 pour une image homogène de la ville - préserver les espaces verts, les alignements plantés et les espaces de loisirs - favoriser le recours aux énergies renouvelables intégrées au projet architectural - développer la gestion des eaux pluviales et limiter l’imperméabilisation - développer les modes alternatifs de déplacement
UN BESOIN DE TRANSPORT PAR LE SOUTIEN A L’ARRIVEE DU TRAMWAY
Le diagnostic montre : - un projet de desserte de la ville par le tramway T7 - la requalification de la RN7 à l’occasion de l’arrivée de la ligne de tramway - des secteurs à fort trafic tels que les zones d’activité situées au nord de la commune et sur la plateforme aéroportuaire - une absence d’équipements susceptibles de générer une circulation automobile intercommunale en centre bourg - un trafic important sur l’avenue de Verdun et la nationale 7, source de nuisances pour les usagers et les riverains - l’utilisation des grands axes du centre bourg par les automobilistes comme alternative à la RD118 et la RN7
Les objectifs possibles : - améliorer le plan de déplacement pour les riverains - développer les modes alternatifs de déplacement en complément de la desserte de la ville par le tramway - porter le projet de contournement nord de la plateforme aéroportuaire pour répondre aux besoins de déplacements lourds, en cohérence avec le plan régional de déplacement - porter le projet de contournement de la plateforme par le Sud pour répondre au besoin de déplacement des Franciliens, pour apaiser le trafic de la RD118 (avenue de verdun) et pour délester les voies principales de Paray-Vieille-Poste
UN BESOIN DE COMMERCES, D’EQUIPEMENTS ET DE SERVICES
Le diagnostic montre : - une offre en équipements suffisante et adaptée aux besoins de chaque tranche d’âge - des équipements accueillants et fonctionnels, ayant fait l’objet de travaux de modernisation pour les plus vétustes - un équipement en construction, la maison de la petite enfance, labellisée Haute Qualité Environnementale - un projet intercommunal d’installation du haut débit - des fonctions diversifiées mais réparties de manière inégale sur la commune - une structuration de la ville par les équipements publics et les commerces de la place Henri- Barbusse - un débit internet relativement faible et distribué de manière hétérogène entre le Nord et le Sud
Les objectifs possible : - maintenir la qualité des équipements publics et poursuivre leur modernisation - répondre aux évolutions de la population par la création d’un centre de loisirs sans hébergement en centre ville - soutenir le projet de distribution du haut débit élaboré au niveau intercommunal - maintenir les commerces autour de la place Henri-Barbusse
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UNE ABSENCE DE SURFACES AGRICOLES, NATURELLES ET FORESTIERES
Le diagnostic montre une absence d’espaces agricoles, naturels et forestiers sur le territoire de Paray- Vieille-Poste. Cette absence ne suscite pas de besoins parmi la population.
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3 TROISIEME PARTIE : CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD, LA DELIMITATION DES ZONES ET LE REGLEMENT
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3.1 LE RESPECT DES PRINCIPES FONDAMENTAUX CONTENUS DANS LES DIRECTIVES DE LA PLANIFICATION SUPRA-COMMUNALE
3.1.1 LES PRINCIPES GENERAUX CONTENUS DANS LES LOIS
Le choix des orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable s’effectue en conformité avec l’ensemble des documents qui lui sont hiérarchiquement supérieurs : - le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) - le Plan de Déplacement Urbain de la région Ile-de-France (PDUIDF) - le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des eaux (SDAGE) - les orientations contenues dans le Projet d’Intérêt Général définies par la loi sur le Grand Paris - les orientations contenues dans la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite loi Grenelle 2 - l’ensemble des documents cadres élaborés à l’échelle intercommunale o le Plan Local de l’Habitat o le Plan d’Exposition au Bruit o le Contrat de Développement Territorial Orly-Rungis
D’autres documents, non hiérarchiquement supérieurs mais élaborés à une échelle plus large et incluant la commune peuvent être pris en compte comme la stratégie départementale de développement « Essonne 2020 ».
Ces documents définissent un certain nombre de principes :
- la recherche d’un équilibre entre le renouvellement urbain, la maîtrise du développement urbain, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part ;
- la diversification des fonctions urbaines et de la mixité sociale , en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour satisfaire sans discrimination, les besoins présents et futurs en matière d’habitat et d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives ou culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics, en tenant compte en particulier de l’équilibre entre emploi et habitat ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux ;
- la maîtrise des déplacements, notamment automobiles, et le recours au moyens de transports alternatifs et aux modes doux ;
- la préservation de l’environnement , de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces, des milieux, sites et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles et, des risques technologiques.
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3.1.2 LE SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE-DE-FRANCE
3.1.2.1 Le SDRIF 1994
Dans l’attente de l’approbation du nouveau SDRIF 2008, le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France en vigueur lors de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme de Paray-Vieille-Poste est celui de 1994. Il définit les espaces naturels à maintenir et les futurs espaces d’urbanisation et localise les infrastructures principales de transport, actuelles et projetées. Il définit Paray-Vieille- Poste comme un territoire urbanisé sans espace agricole, bois ou forêt, traversé par une voirie rapide à l’Est et une voirie de désenclavement au Sud, et dont l’interface avec la plateforme aéroportuaire pourrait accueillir une voirie rapide au tracé à pré ciser.
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3.1.2.2 Le SDRIF 2008
Le SDRIF 2008 identifie le pôle d’Orly comme un pôle d’envergure internationale qui doit contribuer au développement et à l’attractivité de l’ensemble de l’Ile-de-France sud, en lien avec les pôles de Massy/Saclay/Palaiseau/Versailles/Saint-Quentin et d’Évry- Centre Essonne.
« Le pôle d’Orly-Rungis devra devenir un pôle urbain et économique fort, ouvert sur l’international et plus diversifié : - un centre de congrès international y sera implanté, profitant d’une accessibilité nationale et internationale renforcée par les perspectives d’amélioration du trafic aérien, - par la création d’une gare TGV à l’aéroport d’Orly, et par l’interconnexion sud des LGV. De nouvelles liaisons en transports collectifs en site propre donneront à ce pôle un plus grand effet d’entraînement sur les territoires voisins et une meilleure connexion à d’autres polarités importantes : Massy, Créteil, Portes de l’Essonne, Évry… Outre la desserte, les conditions d’accès à l’emploi de ce pôle pour la population du Val-de-Marne, de l’Essonne et de la Seine-et-Marne seront améliorées. »
Extrait du SDRIF 2008
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Le SDRIF 2008 indique :
- une continuité écologique par le biais de la coulée verte sur les emprises de l’aqueduc des eaux de la Vanne, du Loing et du Lunain, - un espace de loisirs correspondant au parc de la Coulée Verte, - un secteur de densification préférentielle le long de la nationale 7, soit 25 hectares - un secteur d’urbanisation préférentielle sur la plateforme aéroport, là où se construit actuellement l’opération tertiaire et immobilière « Cœur d’Orly », soit 100 hectares - un transport en commun en site propre le long de la nationale 7, correspondant à la construction des infrastructures du tramway T7.
Bien que non approuvé officiellement, une dérogation au code de l’urbanisme permet aux collectivités et à l’Etat d’appliquer les dispositions du projet du nouveau SDRIF adopté par la Région en septembre 2008 dès lors qu’elles sont compatibles avec la loi du 3 juin 2010 sur le Grand Paris.
De ce fait, le Plan Local d’Urbanisme de Paray-Vieille-Poste prend en compte les recommandations du SDRIF 2008 : - en maintenant le « contournement Sud » de la plateforme aéroportuaire ; - en préconisant dans les orientations du PADD la voie de contournement Nord de la plateforme aéroportuaire ; - en développant une zone de densification préférentielle le long de la nationale 7 dont les secteurs seront délimités par le Préfet et dans lesquels seront définis un nombre de logements et d’habitants à accueillir (article L147-5 du code de l’urbanisme) ; - en intégrant au PADD le développement des activités et l’accueil d’entreprises, avec notamment le développement du pôle d’Orly.
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3.1.3 LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN DE LA REGION ILE-DE-FRANCE
Le Plan de Déplacement Urbain de la Région Ile-de-France (PDUIDF) a été approuvé le 9 février 2011. L’enjeu est d’assurer un équilibre durable entre les besoins de mobilité, la protection de l’environnement et de la santé et les besoins financiers. Neuf défis le composent :
- Agir sur les formes urbaines et l’aménagement des espaces publics , de manière à favoriser l’usage des modes de transport alternatifs à la voiture en articulation avec le SDRIF (notamment densifier les pôles gares et axes forts de TCSP)
- Rendre les transports collectifs plus attractifs , en améliorant l’adéquation entre les besoins déplacements et l’offre réelle en transport collectif
- Redonner à la marche de l’importance dans la chaîne des déplacements
- Donner un nouveau souffle à la pratique du vélo
- Agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorisés , en redéfinissant les fonctions de la voirie en faveur des circulations de bus, piétonnes et des deux roues, en réglementant et contrôlant le stationnement, en mettant des normes de plafond et de plancher de référence selon la desserte en transports collectifs et typologie des territoires dans les constructions neuves
- Rendre accessible l’ensemble de la chaîne des déplacements , en suivant les orientations du Schéma Directeur d’Accessibilité des transports collectifs d’Ile-de-France
- Rationaliser l’organisation des flux de marchandises et favoriser le transfert modal
- Construire un système de gouvernance responsabilisant les acteurs dans la mise en œuvre du PDUIF , en précisant le rôle, les objectifs et le contenu des Plans Locaux de Déplacement
- Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements ,en donnant une information complète et accessible sur la multi-modalité, en développant le conseil en mobilité, les Plans de Déplacement des entreprises, des administrations et des établissements scolaires
Le Plan Local d’Urbanisme prend en compte le PDUIDF en : - favorisant les liaisons douces avec l’aménagement de la coulée verte et la mise en place d’infrastructures visant à réduire la vitesse dans les rues ; - développant la constructibilité à proximité immédiate du tramway ; - obligeant, par le règlement, à prévoir des places de vélo.
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3.1.4 LA STRATEGIE DEPARTEMENTALE « ESSONNE 2020 »
Le projet départemental « Essonne 2020 » identifie la stratégie et les projets à promouvoir à l’horizon 2020 pour un aménagement équilibré et un développement durable des différents territoires de l’Essonne. Les objectifs du PLU s’inscrivent en cohérence avec les orientations d’ « Essonne 2020 ». De ce fait, certaines orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable reprendront celles énoncées dans le document « Essonne 2020 », par exemple en ce qui concerne l’accessibilité, qui devra être facilitée ou encore la mise en cohérence les différents projets de développement économiques (charte du Pôle d’Orly, Opération d’Intérêt National Orly-Rungis, projets de transport…)
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3.1.5 LE GRAND PARIS
La loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a fixé trois objectifs :
- renforcer l’attractivité de la région parisienne par une politique d’aménagement cohérent de son espace - apporter plus de cohésion sociale , notamment vis-à-vis des banlieues - répondre à l’urgence d’améliorer le réseau de transport pour mieux répondre aux besoins de déplacements
Pour cela, la loi prévoit la réalisation d’un nouveau réseau de transport intégré à l’existant, qui comprendra notamment un métro automatique de grande capacité en rocade.
Ce réseau de transport doit concourir à la nouvelle dynamique économique régionale. De ce fait, les projets d’aménagement et de développement urbain dans les zones stratégiques et aux alentours des gares du nouveau réseau verront leur réalisation accélérée par la mise en place de procédures particulières, les Contrats de Développement Territorial (CDT) conclus entre l’Etat et les communes concernées. Ces contrats participent à l'objectif de construire chaque année 70 000 logements géographiquement et socialement adaptés en Ile-de-France et contribuent à la maîtrise de l'étalement urbain. 17 Contrats de Développement Territorial sont en cours de négociation entre l’Etat et les communes ou leur groupement. Ils concernent dix Territoires de Projet.
Paray-Vieille-Poste est partie au CDT du Grand Orly avec les communes Thiais, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Valenton, Villeneuve-Saint-Georges, Villeneuve-le-Roi, Arthis-Mons, Morangis, Wissous, Rungis, Orly, Juvisy-sur-Orge et Ablon-sur Seine, lui-même intégré au territoire de projet « Sud parisien – Cône de l’innovation ». De ce fait, le PADD prend en considération les enjeux du pôle d’Orly, notamment le renforcement des activités économiques et logistiques et le développement de nouveaux axes de transports. La densification le long de l’axe du tramway T7 sera possible dès lors que le Préfet aura délimité des secteurs d’urbanisation dans lesquels seront définis un nombre d’habitants et de logements à accueillir selon l’article L147-5 du code de l’urbanisme.
3.1.6 LE GRENELLE II
La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement renforce le code de l’urbanisme en tant qu’outil de développement et d’aménagement durables des territoires et de la lutte contre l’étalement urbain. Pour cela, il définit un certain nombre de considérations qui doivent être intégrées dans les Plans Locaux d’Urbanisme, que ce soit dans le choix des règles applicables aux différentes zones et dans les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable :
- la restructuration des espaces urbanisés - la revitalisation des centres urbains et ruraux - la mise en valeur des entrées de ville - la satisfaction des besoins touristiques - l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments - le développement des communications électroniques - la diminution des obligations de déplacements et de développement des transports en commun - la réduction des gaz à effet de serre - la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir des sources renouvelables - la préservation de la biodiversité et la remise en état des continuités écologiques
Paray-Vieille-Poste intègre ces considérations : - le règlement du PLU permet la restructuration de la zone urbaine par la densification des franges de la nationale 7 et de la rd118, par la création de zones de renouvellement urbain en zone C du PEB ; - la revitalisation des centres urbains se fait au moyen d’une règle qui maintient les rez-de chaussées commerçants autour de la place Henri-Barbusse ; - l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments est possible grâce à une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat mise en place sur la CALPE ;
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- la densification de la nationale 7 en lieu et place du prolongement du tramway T7 par des secteurs définis par le Préfet définissant un nombre de logements et d’habitants conformément à l’article L. 147-5 du code de l’urbanisme encourage l’utilisation de ce moyen de transport collectif ; - la préservation de la coulée verte par un zonage UL au règlement du PLU permet la préservation de ce corridor écologique.
3.1.7 LE CONTRAT DE PROJET ETAT-REGION (CPER)
Le Contrat de Projet Etat-Région (CPER) 2007-2013 a été signé le 23 mars 2007 entre l’Etat et le Conseil Régional d’Ile-de-France. Il s’articule autour de trois thèmes principaux : - compétitivité et attractivité des territoires ; - cohésion sociale et territoriale ; - préservation de l’environnement. Dans ce cadre, Paray-Vieille-Poste est concernée par le Gand Projet n°5 qui prévoit la modernisation du Réseau Express Régional. De même, le projet de tramway T7 (Villejuif-Juvisy-sur-Orge) est inscrit au CPER 2007-2013.
Le PLU de Paray-Vieille-Poste : - favorise l’implantation du tramway T7 et la densification autour de cet axe de transport ; - préserve les coulées vertes en zone inconstructible ; - favorise le développement de la plateforme aéroportuaire ; - prend en compte les contraintes environnementales.
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3.2 UN PROJET EN REPONSE AUX BESOINS MAJEURS DE LA COMMUNE DE PARAY-VIEILLE-POSTE
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) du PLU est un nouveau volet du document d’urbanisme communal, qui n’existait pas dans le régime des POS, introduit par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000. A travers ce document, l’ambition du PLU est d’aller plus loin que ne le faisaient les POS. Le PADD exprime les différents volets du projet communal sur lesquels la commune souhaite s’engager : c’est l’expression d’un projet urbain politique, débattu au sein du Conseil Municipal. Il distingue le PLU du POS en privilégiant la prise en compte globale des enjeux et le projet urbain à une vision uniquement règlementaire. Le PADD est un cadre de référence à l’intérieur duquel doivent s’inscrire et s’accorder les interventions des différents acteurs tout au long de la vie du PLU, pour concourir ensemble à l’évolution souhaitée du territoire. Il n’a pas de portée règlementaire : il n’est pas opposable aux autorisations d’urbanisme. Toutefois, le règlement et le zonage du PLU doivent être cohérents avec le PADD. Le PADD dessine les lignes de force du projet de Paray Vieille Poste à un horizon de dix à quinze ans. Il est élaboré sur la base du diagnostic et des enjeux exposés dans les chapîtres précédents du PLU. Il prend en compte les grandes orientations définies au niveau supra-communal, présentées ci- dessus et respecte les principes légaux de développement durable précisés aux articles L.110 et L.121-1 du code de l’urbanisme.
L’économie générale du Projet d’Aménagement et de Développement Durable de Paray-Vieille-Poste repose sur un projet politique qui s’articule autour de trois principes fondamentaux : - offrir de nouvelles opportunités de logements - valoriser la ville ordonnancée - affirmer la place de Paray-Vieille-Poste dans le nord de l’Essonne
Les trois pilliers se déclinent en orientations générales, déterminées au regard des caractéristiques paysagères et historiques de la ville : - favoriser le renouvellement urbain et la diversification de l’habitat - optimiser la ville et accueillir de nouveaux habitants - requalifier les entrées de ville et hiérarchiser les parcours de déplacements - améliorer la qualité urbaine et préserver l’identité de la ville -favoriser un développement économique équilibré, solidaire et durable - développer l’éco-construction et l’éco-aménagement
Ces orientations sont développées dans le PADD selon des actions et moyens à mettre en œuvre.
Compte tenu de l’occupation des sols du territoire communal divisé entre la plateforme aéroportuaire d’Orly et la ville résidentielle, le PADD est totalement tourné vers l’optimisation de l’espace construit. L’absence de sites naturels, agricoles ou forestiers ainsi que l’urbanisation totale du territoire communal, ne permettent pas de répondre à l’obligation d’analyse de la consommation de l’espace. Paray-Vieille-Poste a entièrement consommé ses espaces. La ville ne peut que se renouveler sur elle- même et optimiser l’espace bâti. Ce renouvellement ne peut avoir lieu que dans le respect du PEB d’Orly qui limite fortement les possibilités de densification de l’habitat.
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3.2.1 UN BESOIN DEMOGRAPHIQUE
Réponse du PADD : accroître la population, préserver la mixité sociale et le dynamisme de la pyramide des âges, tout en répondant aux besoins des familles paraysiennes
Entre 1975 et 2008, Paray-Vieille-Poste a perdu de la population malgré un léger regain dans les années 1980 et depuis 2007. Elle tend à se stabiliser autour de 7 200 habitants.
Afin de conserver un certain dynamisme au sein des villes de deuxième couronne de l’Ile-de-France, de maintenir, accueillir et diversifier la population, il convient de maîtriser l’augmentation de la population en travailler conjointement sur le renouvellement urbain, l’offre de transport en commun et l’offre en logements.
Pour cela, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable prend en compte, dans un rapport de compatibilité, le Programme Local de l’Habitat élaboré en 2010 par la CALPE. Il anticipe sur toute possibilité d’ouverture à l’urbanisation. Ainsi, il prevoit 50 logements supplémentaires entre 2010 et 2013, dans le respect du Plan d’Exposition au Bruit qui contraint fortement le l’habitat. Le PADD prévoit également une programmation de 30% minimum de logements sociaux, améliorant la mixité urbaine, l’accueil des familles, impactant positivement la pyramide des âges.
3.2.2 UN BESOIN D’EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT
Réponse du PADD : construire plus pour répondre aux besoins de décohabitation, à la taille des ménages, aux besoins de développement, aux besoins de diversité résidentielle, afin de combattre le logement indigne et améliorer le confort du logement
Le nombre de logements n’a augmenté que faiblement depuis 1968 (+776 logements entre 1968 et 2010). De même, le rythme de constructions neuves est resté faible par rapport aux autres communes de la CALPE. Paray-Vieille-Poste peine à dépasser le point mort, ce qui explique en partie la stabilisation de sa population.
La rotation des ménages est peu élevée, avec près de 60% des ménages installés depuis dix ans ou plus en 2008. Dans un même temps, l’allongement de l’espérence de vie et le phénomène de décohabotation induit des besoins en logements plus petits. D’ailleurs, les constructions neuves depuis une dizaine d’année portent davantage sur la réalisation de collectifs avec petits logements.
Il convient donc de réglementer les conditions et les possibilités d’affectation et d’occupation des sols sur l’ensemble du territoire communal et notamment dans le tissu urbain, dans le respect du Plan d’Exposition au Bruit. Il faut également lutter contre l’habitat indigne et les modes d’occupation contraires à la loi.
Le PADD prévoit des programmes de renouvellement urbain avec une densification favorisant l’habitat collectif et l’habitat locatif sur les zones du PEB autorisées, ainsi que la diversification de la programmation, notamment 30% minimum de logements sociaux pour toute opération comportant au moins 5 logements.
3.2.3 UN BESOIN DE RENOUVELLEMENT URBAIN
Réponse du PADD : choisir des sites stratégiques pour un projet qui permettra d’accueillir une nouvelle population et diversifier l’offre en logements dans le rsepect du PEB
Le territoire de Paray-Vieille-Poste est attractif, du fait de son inscription dans le bassin d’emploi d’Orly, de son cadre de vie remarquable et bénéficiant des grands projets d’aménagement accompagnant le développement la zone aéroportuaire et le Nord Essonne (arrivée du tramway T7, projets de contournement nord et sud de la plateforme et d’une nouvelle ligne de train dans le cadre du Grand Paris).
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Organiser le renouvellement urbain des secteurs présentant un enjeu pour le devenir de la commune afin de renforcer la structure urbaine du cœur de ville apparait nécessaire.
Ainsi, le PADD édicte des orientations visant à : - accompagner et améliorer l’offre de transports en commun sur la RN7, en facilitant la densification de la frange Est du tissu urbain, - préserver les possibilités de réaliser des équipements publics ou des opérations de logements aidés, - organiser l’évolution des équipements publics et notamment sportifs et scolaires, - identifier et délimiter les quartiers, îlots, voies dans lesquels doit être préservée ou développée la diversité commerciale, notamment à travers le commerce de détail et de proximité, et définir les prescriptions de nature à assurer cet objectif.
3.2.4 UN BESOIN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Réponse du PADD : accompagner les grands projets du Nord Essonne et du pôle d’Orly (développement et restructuration de zones d’activités, d’un pôle tertiaire, contournements nord et sud de la plateforme, arrivée du tramway T7)
Le pôle d’Orly est le premier pôle économique du sud francilien, en synergie avec les pôles de recherche et d’innovation de la vallée des biotechnologies de Saclay. C’est un territoire en pleine mutation, intégrée dans les Opérations d’Intérêt National (OIN) Orly-Rungis et Paris-Saclay et qui fait l’objet d’un Contrat de Développement Territorial avec l‘Etat.
Moins de 15% des salariés d’Orly utilisent les transports en commun, alors même que la ville et la plateforme aéroportuaire forment un pôle de vie générateur de très nombreux déplacements.
Le Projet d’Aménagent et de Développement Durable, dans les orientations qu’il formule, intégre les projets de développement économique du « Cœur d’Orly » et la restructuration des zones d’activités « Orly-Tech » et « Orly-Industries » ainsi que les tracés nord et sud de la plateforme aéroportuaire, le tracé du tramway T7 et les gares implantées au cœur de la plateforme.
3.2.5 UN BESOIN D’AMENAGEMENT
Réponse du PADD : créer un périmètre d’étude de centre ville et des règles de préservation de l’identité de la ville et de sa composition remarquable
La structure urbaine de Paray-Vieille-Poste est issue majoritairement de la restructuration et de la division en lots des terres de l’ancienne ferme de Contin, selon un plan géométrique remarquable. Des alignements plantés viennent souligner cette régularité dans le paysage, favorisant les points de vue et invitant à la promenade. Les axes périphériques de transit représentent une coupure et une rupture, du fait d’un fort trafic automobile d’une part, et d’un manque de clarté dans le traitement des espaces publics et du bâti qui les bordent (différents gabarits et reculs, bâtiments des enseignes commerciales peu soignés, parcs de stationnement sur de vastes parcelles, surenchère d’enseignes, implantation de publicités, trottoirs étroits, réseaux apparents…) d’autre part.
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable répond au besoin d’aménagement en maintenant la végétation des cœurs d’îlots et des espaces publics. En outre, il valorise les espaces de jardin, notamment aux abords de l’aqueduc. Il s’attache à protéger les alignements d’arbres existants et à renforcer le cœur de ville et ses fonctions commerçantes et administratives en maintenant les commerces en rez-de-chaussée autour de la place Henri-Barbusse. Il renforce la qualité urbaine par un règlement qualitatif. Il préserve le patrimoine architectural, urbain et paysager de qualité en poursuivant l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat mise en œuvre dans la ville.
Le PADD met en place un périmètre d’étude sur l’îlot Contin, afin de préserver la qualité urbaine autour de l’église, la diversité de l’habitat en cœur de ville, le renforcement des équipements publics et
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 154 la qualification des espaces publics. Par cette volonté d’aménagement de l’îlot Contin, le PADD répond au besoin de densification, d’optimisation de la ville.
Remarque : compte tenu de l’état d’avancement des études sur l’îlot Contin, l’instauration d’un périmètre d’étude plutôt qu’une Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP) parait plus judicieuse, permettant à la commune d’opposer un sursis à statuer à toute demande d’autorisation de construire susceptible de compromettre ou de rendre plus onéreuse la réalisation d’une opération d’aménagement dans le périmètre délimité (article L111-10 du code de l’urbanisme). Ce périmètre d’étude constitue ainsi une mesure conservatoire en matière d’urbanisme et d’aménagement afin de déterminer ultérieurement les orientations en matière de logements et d’équipements publics. In fine, les orientations qui seront définies sur ce secteur entraineront nécessairement des adaptations des documents d’urbanisme en vigueur d’où le choix de ne pas les établir avant la finalisation des études en cours.
3.2.6 UN BESOIN DE COMMERCES, D’EQUIPEMENTS ET DE SERVICES
Réponse du PADD : créer un périmètre d’étude de centre ville qui programme un equipement public, le maintien qualitatif des services, des commerces et des equipements et s’inscrire dans les projets d’amélioration du réseau internet.
La ville de Paray-Vieille-Poste est organisée autour d’un centre de commerces, de services et d’équipements publics structurants. Les équipements d’espaces récréatifs sont situés sur la ceinture verte et des équipements scolaires sont répartis dans les secteurs résidentiels.
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable répond au besoin d’équipements, services, commerces en maintenant cette structuration à l’échelle de la ville, dont le plan convergeant des rues met en scène les commerces de la place Henri-Barbusse et les grands équipements. Le PADD prévoit un équipement public dans la restructuration de l’îlot Contin au travers son périmètre d’étude, équipement public qui serait un centre de loisirs sans héberegement répondant ainsi à la prise en charge des enfants hors période scolaire. Le PADD améliorera à terme l’accès aux nouvelles technologies de communication en défendant le projet de desserte par le haut débit mis en place par la communauté d’agglomération la CALPE.
3.2.7 UN BESOIN DE PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT
Réponse du PADD : préserver la qualité de vie et developper l’eco-construction
La configuration des éléments constitutifs du tissu urbain (placettes, centralité affirmée autour de la place Henri-Barbusse) assurent une ambiance villageoise au territoire. Les équipements publics disséminés dans un espace peu étendu renforcent la proximité et la convivialité qui font l’identité de la ville. Faute d’espaces naturels et forestiers sur son territoire, la municipalité concentre son projet environnemental sur la préservation des espaces verts publics et privés comme liens écologiques, sur le développement des liaisons douces et sur le développemnt des actions visant à la lutte contre la précarité énergétique.
Le patrimoine résidentiel s’est majoritairement construit avant les crises pétrolières et les normes thermiques dans les bâtiments. Un certain nombre de logements et quelques friches sont recensés comme potentiellement indignes.
Il convient donc de s’appuyer sur la trame urbaine et bâtie de la ville tout en agissant sur les sites en friche ou particulièrement dégradés. A cet égard, la ville s’inscrit dans la politique intercommunale en faveur de la réhabilitation du logement dégradé dans le cadre d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat. Ce programme a pour objectif entre autre de lutter contre la précarité énergétique.
Les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable répondent au besoin de prise en compte de l’environnement en :
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- améliorant les déplacemenents dans la ville de façon à favoriser les modes alternatifs à la voiture, modérer les vitesses de circulation et limiter les flux de transit dans les rues résidentielles ; - favorisant le recours à l’éco-paysagement et à l’éco-construction (panneaux solaires, photovoltaïques, géothermie, récupération des eaux pluviales, toitures végétalisées, …) par un règlement de qualité ; - développant l’éco-aménagement (gestion des eaux pluviales, gestion des déchets, techniques alternatives des revêtements de surface, trame verte, lutte contre l’étalement urbain, …) en mettant en application la charte du pôle d’Orly ; - renforçant la centralité en maintenant les commerces en rez-de-chaussée de la place Henri- Barbusse .
3.3 LES CHOIX DU DEVELOPPEMENT URBAIN DE LA COMMUNE DE PARAY-VIEILLE-POSTE
3.3.1 LE PADD COMME CADRE DU PERIMETRE D’ETUDE ET DE LA REGLE D’URBANISME
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable de Paray-Vieille-Poste met en place un périmètre d’étude et un règlement qui en respectent les fondamentaux et permettent d’en atteindre les objectifs : - construire et accueillir, - valoriser la ville ordonnancée, - Paray-Vieille-Poste, pleinement acteur du territoire essonnien, sur le plan résidentiel, économique et sur le cadre de vie.
Les orientations générales, déterminées au regard des caractéristiques paysagères et historiques de la ville se retrouvent dans le périmètre d’étude comme dans les règles édicitées pour chacune des zones du plan de zonage : - favoriser le renouvellement urbain et la diversification de l’habitat - optimiser la ville et accueillir de nouveaux habitants - requalifier les entrées de ville et hiérarchiser les parcours de déplacements - améliorer la qualité urbaine et préserver l’identité de la ville - favoriser un développement économique équilibré, solidaire et durable - développer l’éco-construction et l’éco-aménagement
Le périmètre d’étude et le règlement sont des moyens de mettre en œuvre le PADD.
3.3.2 LA JUSTIFICATION DE L’INSTAURATION DU PERIMETRE D’ETUDE
Le périmètre d’étude vient compléter le dispositif du Plan Local d’Urbanisme. Etabli dans le respect des orientations définies dans le PADD, il constitue l’un des instruments permettant la mise en œuvre du projet communal en permettant à la commune de surseoir à statuer dans le périmètre de l’îlot Contin dans un délai de dix ans (article L. 111-10 du code de l’urbanisme).
L’îlot Contin est un site à enjeu justifiant l’instauration d’un périmètre d’étude :
- de par sa situation dans la ville, proche du centre par l’avenue d’Alsace-Lorraine et à proximité immédiate du pôle d’équipements formé de l’école Victor-Hugo, le marché et la médiathèque communautaires ;
- de par la disponibilité de terrains, dans un contexte où le foncier urbanisable dans la ville est extrêmement rare alors même que les besoins en logements sont croissants ;
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- de par sa valeur culturelle, historique et patrimoniale puisque il inclut les dépendances de l’ancienne ferme de Contin, témoignage du passé agricole de la commune, ainsi que l’église Jésus-Ouvrier, construite lors de la mise en lotissement des terres de la ferme de Contin
Le périmètre d’étude répond à quatre objectifs
- construire des logements adaptés à la demande en centre ville ;
- valoriser et préserver le patrimoine remarquable ;
- favoriser l’implantation d’un centre de loisir sans hébergement ;
- désenclaver l’îlot pour une meilleure connexion avec le tissu urbain.
3.4 LA JUSTIFICATION DE LA DELIMITATION DES ZONES
3.4.1.1 Le cadre général
Le territoire couvert par le PLU est divisé en zones et en secteurs, à l’intérieur desquels s’appliquent des dispositions réglementaires spécifiques opposables à tout projet de construction, travaux ou aménagement. Chaque zone réunit des ensembles pour lesquels un projet commun d’évolution ou de protection est adopté, en cohérence avec les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable. Les zones sont définies par la loi du 13 décembre 2000 dite Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU). A Paray-Vieille-Poste, la totalité de la commune est en zone U, dite zone urbaine. Les zones U ont peu changé avec la loi SRU. Elles correspondent aux espaces déjà urbanisés et aux secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter (article R. 123-5 du Code de l’Urbanisme). Elles ont vocation à accueillir un tissu mixte qui correspond autant aux fonctions résidentielles qu’à celles d’activité, de services, d’équipements publics ou d’intérêt général. Ces zones comprennent elle-même des secteurs dont les caractéristiques justifient une identification particulière.
3.4.1.2 Les principes de l’organisation du zonage
3.4.1.2.1 La préservation du tissu pavillonnaire et la densification maîtrisée dans les secteurs hors PEB, la zone UH
La zone UH s’étend de part et d’autre de l’avenue de Verdun au Nord et au Sud. Située en dehors des zones de bruit du PEB, les règles qui lui sont appliquables doivent permettre d’optimiser les posibilités de construire pour atteindre les objectifs du Plan Local de l’Habitat, notamment par des hauteurs de construction autorisées jusqu’à R+3, soit 12 m au faîtage du toit.
3.4.1.2.2 La stabilisation avec maintien et mise en valeur du patrimoine bâti, les secteurs UHa, UHb et UHc
Les secteurs UHa et UHb correspondent aux zones A et B du PEB approuvé le 21 décembre 2012. Les constructions nouvelles seront essentiellement tournées vers l’activité, l’artisanat et les bureaux, les constructions d’habitat non liées aux activités étant interdites. Néanmoins, les constructions existantes peuvent bénéficier d’opérations de réhabilitation, voire d’extension mesurée sous condition qu’il n’y ait pas accroissement de la capacité d’accueil d’habitants exposés aux nuisances de bruit.
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Le secteur UHa et le secteur UHb autorisent les constructions jusqu’à 10 m au faîtage du toit. Le secteur UHc, en zone C du PEB autorise la construction jusqu’à 10 m de haut soit R+2.
3.4.1.2.3 L’affirmation du cœur de ville : le sous-secteur UHc1
Cette zone de centralité correspond au cœur de ville, réunissant les fonctions centrales de la commune autour de la place Henri-Barbusse (Hôtel de Ville, Poste, école et collège, salle de spectacle, centre socioculturel, espace d’exposition, commerces de proximité…) Le critère de centralité est basé sur les caractères de concentration et de mixité des fonctions urbaines, la présence d’équipements et la desserte par les transports collectifs.
Cette zone est établie en cohérence avec les orientations du PADD. En effet, les règles qui lui sont applicables permettront de renforcer l’armature urbaine, notamment par la construction à l’alignement ou l’autorisation de construire jusqu’à 12 m au faîtage. Le commerce y est maintenu par l’instauration d’un périmètre dans lequel la transformation de surfaces de commerce ou d’artisanat à rez-de- chaussée sur rue en une destination autre que le commerce ou l’artisanat est interdite.
3.4.1.2.4 La densification des franges de la ville et leur intégration urbaine : le secteur UR1 et le secteur UHe
Les franges de la nationale 7 forment un secteur stratégique. De par sa fonction et sa position dans le territoire, il doit faire l’objet d’un traitement spécifique.La nationale 7 est une voie de transit importante, dont le trafic est assez chargé (environ 30 000 véhicules par jour). La fonction des bâtiments et des parcelles est hétérogène (dents creuses, petits pavillons, parkings, enseignes de restauration rapide, garages et concessionnaires…) Le potentiel de densification et la restructuration des activités est étudiée au regard du nouveau visage que va subir la nationale 7 grâce à la requalification de l’espace public suite à l’arrivée du tramway T7.
Le secteur UR1 a été créé afin de permettre un développement harmonieux et intelligent des franges de la commune, par exemple en réaménageant les entrées de ville, conformément aux prescriptions édictées par la loi Grenelle 2. Les règles qui lui sont applicables tentent de répondre aux objectifs du PLH et sont les moyens d’action du PADD de Paray-Vieille-Poste : développement de l’habitat, diversification de la population, amélioration du cadre de vie et densification en lien avec l’arrivée du tramway T7. Le secteur UHe correspond aux franges de l’avenue de Verdun, voie locale de transit à forte circulation. Elle fait la frontière avec les communes voisines d’Athis-Mons et de Morangis. Elle est caractérisée par une diversité du bâti et des fonctions, sur un linéaire de un kilomètre environ. L’absence de cohérence architecturale ainsi que les implantations différentes des bâtiments par rapport à la voie, la mixité des usages rendent l’espace peu lisible, accidentogène et peu qualifié, alors que c’est une entrée de ville et un axe stratégique dans le Nord Essonne. Le secteur UHe permet une densification raisonnée faisant la transition avec le tissu urbain de la commune puisque la hauteur des constructions n’excèdera pas 13 m côté Sud de l’avenue de Verdun et rue Romain Rolland et 15 m côté Nord avec un retrait de 3 m par rapport à l’aplomb de la façade au dernier étage sur le côté Nord de l’avenue de Verdun..
3.4.1.2.5 La densification ponctuelle raisonnée du tissu urbain, le secteur UR2
Le secteur UR2 est un îlot isolé délimité par l’avenue Marcel Ouvrier et la rue des coquelicots. Soumis à autorisation du Préfet, c’est un secteur de renouvellement urbain en zone C du PEB. Il peut accueillir des constructions dont la hauteur n’excède pas 13 m.
3.4.1.2.6 La préservation des espaces verts périphériques et le maintien des équipements de loisirs, la zone UL
La zone UL correspond à la zone de loisirs. Elle y reçoit des équipements récréatifs (terrains de jeux, mini-golf, parcours de bi-cross, cheminements paysagers…) à travers l’aménagement de la Coulée Verte sur les emprises de l’aqueduc de la Vanne à l’Ouest et le parc urbain aménagé de la Coulée
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Verte au Nord ainsi que des équipements publics tels que le cimetière et un stade de football. C’est une zone tampon qui fait la transition entre la zone urbaine et la plateforme aéroportuaire. Elle maintient la trame verte et bleue de l’Île-de-France, et préserve des éléments remarquables comme l’aqueduc de la Vanne en limitant sa constructibilité aux équipements publics de loisir.
3.4.1.2.7 L’affirmation du rôle moteur du pôle d’Orly pour la ville de Paray-Vieille-Poste, la zone UZ
La zone UZ est une zone qui reprend les limites de la plateforme aéroportuaire. Les règles qui s’y appliquent doivent permettre un bon fonctionnement de l’activité aéroportuaire et son évolution. Elle est desservie par les transports en commun dont le tramway T7 (station « Orly Sud »).
3.4.1.2.8 Le maintien des sites d’activité, la zone UI
Le bassin d’emploi du Pôle d’Orly, auquel le territoire communal appartient, est très dynamique. Territoire stratégique, il fait l’objet d’un Contrat de Développement Territorial avec l’Etat. La zone UI a été définie de telle sorte à maintenir l’activité de la zone industrielle existante, à une échelle plus large que celle de la commune puisqu’elle s’étend à Rungis, Orly et Thiais. La création d’une zone UI favorise le développement économique de Paray-Vieille-Poste, elle est desservie par la tramway T7. Son règlement est cohérent avec celui des communes voisines. Il favorise l’activité tout en restant soumis aux contraintes de l’aéroport d’Orly.
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3.4.2 SUPERFICIES ET EVOLUTIONS DES ZONES
Ce tableau retrace l’évolution de chaque zone, et ce en conformité avec la loi Grenelle II qui rend obligatoire « de présenter une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers », dans un souci de préservation des espaces naturels et de lutte contre l’étalement urbain.
TABLEAU COMPARATIF DES SUFACES DES ZONAGE S DU POS ET DU PLU ZONAGE DU POS ZONAGE DU PLU Zone Surface Superficie Superficie par Zone Surface Superficie Superficie par (ha) par rapport au (ha) par rapport au rapport à tissu urbain rapport à tissu urbain la (hors la (hors superficie plateforme superficie plateforme totale de aéroportuaire, totale de aéroportuaire, la zone la zone commune industrielle et commune industrielle et (%) zone de (%) zone de loisirs) loisirs) Zone urbaine Zone urbaine UZI + UV 9,00 + 1,49 + - UI 11, 60 1,91 - 0,65 0,11 UZ 439,35 72,74 - UZ 436,2 6 71,65 - UZL 16 2,65 - UL 15,2 6 2,51 - Total 465 76,99 - Total 463,12 76,07 - UZA 18 2,98 12,95 UHa 1,86 0,31 1,28 UZB 26 4,30 18,7 UHb 8,38 1,38 5,75 UZC 66 10,93 47,49 UHc 88,01 14,45 60,40 - - - - dont 4,75 0,78 3,26 UHc1 UH 25 4,14 17,98 UH 36,24 5,95 24,87 - - - - dont UH 29,00 4,76 19,90 (Nord) - - - - dont UH 7,24 1,19 4,97 (Sud) UE 4 0,66 2,88 UHe 8,0 2 1,32 5,50 - - - - UR 3,21 0,52 2,20 - - - - dont UR1 3,07 0,50 2,11 (RN7) - - - - dont UR3 0,14 0,02 0,10 Total 139 23,01 100 Total 145,72 23,93 100 TOTAL 604 100,00 - TOTAL 608, 84 100,00 - ZONE ZONE URBAINE URBAINE Zone naturelle Zone naturelle ------Zone agri cole Zone agricole ------Zo ne à urbaniser Zone à urbaniser ------TOTAL 604* 100,00 - TOTAL 608, 84 * 100,00 - ZONES ZONES *Remarque : la différence de superficie de la commune entre le POS et le PLU vient du fait que les calculs n’ont pas été effectués avec les mêmes outils. Au POS, la superficie est issue du rapport de présentation, alors qu’au PLU elle est calculée à partir du logiciel Autocad d’après un relevé cadastral de 2010.
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On constate que globalement : - la superficie urbaine de la commune est restée la même. La répartition entre les emprises aéroportuaires et le tissu urbain n’a presque pas bougé ; - il n’y a pas de zones naturelles, agricoles ou à urbaniser sur la commune. Cela montre bien la situation particulière de Paray-Vieille-Poste, très contrainte par les emprises de l’aéroport, et dont les possibilités d’urbanisation sont limitées par le PEB - les évolutions se font au sein des zones, déterminées par le Plan d’Exposition au Bruit révisé au 21 décembre 2012. En conséquence, les zones UHa et UHb correspondantes ont également diminué (anciennes zones UZA et UZB) et la zone UHc a augmenté (ancienne zone UZC).
La surface des zones de renouvellement urbain a augmenté par rapport au POS car elle intègre désormais en plus de la nationale 7, l’îlot Contin et l’îlot Ouvrier/Coquelicot.
La différence de surfaces entre le POS et le PLU des emprises de la plateforme aéroportuaire et de la zone de loisirs est probablement due aux modes de calculs de superficie différents, car les zones restent les mêmes à l’exception de la nouvelle zone UI qui résulte de la fusion des zones UZI et UV.
3.4.3 JUSTIFICATION DE LA CONSOMMATION DES ESPACES NATURELS, AGRICOLES OU FORESTIERS
Paray-Vieille-Poste n’avait au Plan d’Occupation des Sols aucune zone à vocation naturelle, agricole ou forestière. Cela est confirmé par le Plan Local d’Urbanisme. En effet, le territoire de la commune est entièrement urbanisé, les espaces non construits sont en espaces verts de proximité et n’entrent pas dans le champ des espaces naturels. Par conséquent, l’analyse de la consommation de ces espaces n’a pas lieu d’être.
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3.5 LA JUSTIFICATION DES REGLES DU REGLEMENT
Le règlement du PLU s’attache à traduire les réalités et les spécificités du tissu urbain existant et à faire évoluer celui-ci selon les objectifs du PADD, du PLH et du SDRIF. Pour cela, il intègre les nécessaires évolutions des constructions existantes, définit les règles de mutation urbaine et est conçu comme un dispositif de mise en œuvre du Projet d’Aménagement det de Développement Durable.
3.5.1 JUSTIFICATION DES REGLES DE LA ZONE URBAINE : ZONE UH, ZONE UR ET ZONE UL
Rappel La zone urbaine comprend : - la zone UH et ses secteurs UHa, UHb, UHc, UHe, ainsi que le sous-secteur UHc1 correspondant à l’habitat pavillonnaire de la commune - la zone UR et ses sous-secteurs UR1 et UR2, correspondant aux périmètres de renouvellement urbain dont le PLU prévoit la densification - la zone UL, zone de loisir et ceinture verte à l’est de la commune. Elle est destinée à recevoir des espaces verts et des équipements sportifs et de loisir, l’agrandissement du cimetière ainsi que les locaux destinés au gardiennage des installations
3.5.1.1 Justification des règles contenues dans les articles 1 et 2 définissant les occupations et utilisations du sol interdites ou soumises à conditions particulières
Le passage du POS au PLU conduit à revoir la forme des articles 1 et 2 puisque l’on ne parle plus de modes d’occupation des sols autorisés mais que l’on vise dans le PLU les modes d’occupation du sol interdits ou soumis à des conditions particulières.
En zone UH et en zone UR
Les articles 1 et 2 de la zone UH et de la zone UR sont communs.
Les règles contenues dans ces articles interdisent ou autorisent sous conditions les 9 catégories régies par l’article R. 123-9 du code de l’urbanisme : habitation, hébergement hôtelier, bureau, commerce, artisanat, industrie, exploitation agricole ou forestière, entrepôt et service public ou d’intérêt collectif. Dans le sous-secteur UHc1 l’interdiction de changement de destination des rez de chaussée commerçants et artisanaux permettront de maintenir l’armature commerciale et artisanale dans l’hyper centre et conserver à celui-ci sa muliti-fonctionnalité.
Les règles relatives aux constructions à usage d’habitation s’adaptent en fonction de la réglementation des zones du Plan d’Exposition au Bruit, qui ne sont pas les mêmes selon le secteur géographique. Pour connaitre les règles du Plan d’Exposition au Bruit, se référer à l’annexe 2 du rapport de présentation.
Elles sont élaborées dans le but de répondre aux exigences du PADD, notamment « maintenir, préserver et favoriser la pluralité dans les quartiers conformément au Plan Local de l’Habitat ». De ce fait, l’article 2 indique l’obligation pour toute opération de 5 logements de réserver au moins 30% à la construction de logements aidés.
Les zones UR et UH, bien qu’à vocation résidentielle ne peuvent pas adopter une règlementation qui empêcherait une activité existant avant le PLU de perdurer et de se développer sur son site d’origine. Par conséquent, le PLU indique que tout projet doit viser à améliorer les conditions de l’insertion dans le paysage urbain et dans le resepect de la vocation principale de la zone. Les constructions ne doivent pas entraîner de nuisances pour les riverains et pour l’environnement. Les constructions soumise à déclaration doivent avoir une intégration urbaine et paysagère.
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La rénovation, la réhabilitation, l’amélioration, l’extension et la reconstruction de constructions existantes sont interdites dans la zone, à condition : a) que l’activité existante n’apporte aucune nuisance pour le voisinage, auquel cas le nouveau projet doit comporter des dispositions susceptibles de les faire disparaitre ou de les réduire (par exemple les nuisances sonores et olfactives) ; b) que le projet assure une amélioration de l’aspect des constructions existantes et des espaces non construits, afin de mieux les intégrer à l’environnement ;
Ces règles sont nécessaires au maintien des activités soumises à autorisation.
Le règlement prend en compte le stationnement des caravanes. De ce fait, leur installation est autorisée, à condition d’une caravane par 100 m² de terrain bâti.
Afin de respecter l’environnement dans lequel elles s’insèrent, les installations techniques nécessaires aux concessionnaires de distribution de réseaux (transformateur, poste de détente gaz…) sont autorisées à condition d’une bonne intégration architecturale et urbaine. Cette règle permet par exemple l’insertion des équipements techniques en superstructures aux bâtiments, leur coloration pour être dissimulés ou bien un habillage de verdure, conformément aux objectifs du PADD.
En zone UL
En zone UL, les règles sont élaborées afin de ne pas entraver l’utilisation et le bon fonctionnement des équipements publics de loisir. De ce fait, des neufs catégories que permet de réglementer le PLU, seules les constructions à usage d’habitation ne sont pas interdites, et ce à la seule condition d’être indispensables au fonctionnement ou au gardiennage des installations.
Les constructions sont autorisées à condition qu’elles respectent les prescriptions du PEB définies à l’article L. 147-5 du code de l’urbanisme.
A vocation de loisir et de détente et ceinture verte de la ville, un soin particulier est apporté à la zone en terme de préservation du paysage. De ce fait, les constructions liées aux aménagements sportifs et de loisirs sont autorisées à condition d’une bonne intégration architecturale et urbaine.
3.5.1.2 Justification des règles contenues dans les articles 3 et 4 définissant l’accès et la desserte par les réseaux
L’article 3 et l’article 4 sont communs à la zone UH, à la zone UR et à la zone UL.
Les règles visent deux éléments essentiels, s’assurer que les constructions nouvelles soient accessibles aux services d’incendie et de secours d’une part, et d’autre part, que les accès soient étudiés en fonction de l’importance du projet dans un souci de sécurité des personnes et de régulation du trafic.
Les modalités de raccordement aux réseaux s’inscrivent dans une démarche environnementale et de développement durable. Ainsi, l'alimentation en eau potable doit être assurée par un branchement sur le réseau public. Le branchement sur le réseau collectif d’assainissement est obligatoire pour les eaux usées. Des prescriptions spécifiques sont obligatoires pour le déversement de certains types d’eaux usées.
3.5.1.3 Justification des règles contenues dans l’article 5 définissant les caractéristiques des terrains
L’article 5 est commun à la zone UH, à la zone UR et à la zone UL.
Cet article est non réglementé puisque, conformément à l’article 123-1-5-12 du code de l’urbanisme, le règlement ne peut fixer une superficie minimale des terrains constructibles que si « cette règle est
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 163 justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non collectif ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée », ce qui n’est pas le cas à Paray-Vieille-Poste.
3.5.1.4 Justification des règles contenues dans les articles 6, 7 et 8 définissant la position des constructions sur la parcelle
Ces articles réglementent l’implantation par rapport aux voies et emprises publiques (article 6), par rapport aux limites séparatives (article 7) et par rapport aux autres constructions d’une même propriété (article 8).
Les règles d’implantation varient selon la position de la zone dans le tissu urbain. Elles concilient le respect de la composition urbaine et le souci de densification. Ainsi, le règlement harmonise le recul, généralisé à 5 m, en zone UH, en zone UL, en secteur UR2 et donne la possibilité de le faire en secteur UR1 (RN7) là où il variait au POS entre 4 et 5 m. Le règlement conforte la géométrie en imposant l’alignement du bâti à la voie publique autour de la place Henri-Barbusse (sous-secteur UHc1).
La requalification de l’espace public de la RN7 suite à l’arrivée du tramway T7 demande à instaurer de la souplesse. De ce fait, le règlement offre la possibilité de s’implanter en recul jusqu’à 5 m par rapport à la voie publique.
L’implantation par rapport aux limites séparatives ne dépend plus de la largeur du terrain, ce qui laisse la possibilité de bâtir sur les deux limites séparatives quelles que soient les caractéristiques physiques du terrain, en zone UH, en zone UR et en zone UL. Les règles d’implantation tendent à prévenir les conflits de voisinage, notamment ceux relatifs aux vis- à-vis. Voila pourquoi est établi un recul de 2,5 m par rapport aux limites séparatives (4 m pour plusieurs constructions sur un même terrain) en zone UH, en secteur UR1 et UR2 et en zone UL et que ce recul est possible en secteur UR1. Ce recul est porté à 8 m compté perpendiculairement dans l’axe de toute baie.
Afin de maintenir la trame verte privée, assurer un équilibre entre bâti et non bâti et limiter l’artificialisation du sol pour permettre une infiltration des eaux pluviales, « seules les constructions annexes pourront être implantées en limite séparative », à condition que leur longueur n’excède pas 12 m dans une bande de 25 m de profondeur mesurée perpendiculairement à tout point de l’alignement actuel ou projeté de la voie ou de l’emprise publique.
Pour permettre une amélioration du confort de vie des logements existants ne répondant pas aux règles du PLU approuvé et l’adaptation du logement aux transformations familiales dans des limites raisonnables, des règles spécifiques d’implantations sont édictées au-delà de la bande de 25 m. De fait, « les extensions de bâtiments existants sont autorisées dans la limite d’une hauteur inférieure ou égale à 3 m à l’égout mesuré par rapport au niveau de plancher du rez-de-chaussée et dans le prolongement des murs existants. Ces extensions devront être inférieures ou égales à 5 m et la longueur totale de la façade résultant de ces agrandissements sera inférieure ou égale à 15 m ».
3.5.1.5 Justification des règles contenues dans l’article 9 définissant l’emprise au sol
Seule l’emprise au sol des constructions annexes est réglementée. Pour la construction principale, aucune emprise au sol minimale n’est demandée afin de permettre une construction maximale du terrain dans le respect des règles d’implantations par rapport aux limites séparatives et à l’emprise publique, ainsi que des règes de végétalisation minimale données à l’article 13.
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3.5.1.6 Justification des règles contenues dans l’article 10 définissant la hauteur des constructions
En zone UH et en zone UR
Cet article favorise une augmentation mesurée de la densité, dans un contexte local de pénurie du foncier et de stagnation de la population. Ainsi, l’article 10 autorise lorsque cela n’est pas contraire aux règles du Plan d’Exposition au Bruit, l’augmentation de la hauteur des constructions d’un étage par rapport au POS, Par exemple en zone UH, zone hors PEB, la hauteur passe de 10 m à 12 m. La hauteur passe de 12 m à 15 m le long de l’avenue de Verdun côté Nord. En revanche, la hauteur reste à 12 m autour de la place Henri-Barbusse du fait de sa localisation en zone C du PEB n’autorisant pour l’habitat que les constructions individuelles non groupées situées dans des secteurs déjà urbanisés et desservis par des équipements publics dès lors qu'elles n'entraînent qu'un faible accroissement de la capacité d'accueil d'habitants exposés aux nuisances. Cela permettra aux constructions à usage d’habitation qui sont aujourd’hui à 10 m au faîtage du toit d’être augmentées d’un étage. La hauteur reste la même également en secteur UHa, UHb et UHc, conformément au PEB.
Les prescriptions s’emploient à préserver la forme urbaine en créant une transition entre le tissu urbain et l’avenue de Verdun, puisque le dernier étage des nouvelles constructions implantées côté Nord de l’avenue de Verdun sera en recul de 3 m.
En zone UR
La zone UR est en zone C du PEB. Cela contraint l’urbanisation (se référer aux annexes pour connaitre le détail). De ce fait, en secteur UR2, la hauteur est portée à 12m. En secteur UR1, secteur à enjeu puisqu’arrivera en 2017 le tramway T7 sur la RN7 qui en forme la limite, la hauteur reprend celle du POS, c’est-à-dire 15 m.Mais cette hauteur pourra être augmentée dans des secteurs délimités par le Préfet dans lesquels seront définis un nombre de logements à réaliser et de personnes à accueillir conformément à l’article L. 147-5 du code de l’urbanisme.
En zone UL
La hauteur est définie de manière à ne pas porter atteinte au paysage puisque d’un côté le paysage est un paysage urbain de faible hauteur (l’habitat pavillonnaire du bourg) et de l’autre côté un paysage aux constructions dispersées (la plaine agricole de Morangis à l’Ouest, les emprises de l’aéroport d’Orly au Nord). C’est pourquoi la hauteur est limitée à 10 m.
3.5.1.7 Justification des règles contenues dans les articles 11 et 13 définissant l’aspect extérieur, la protection des sites et les plantations et espaces verts
L’article 11 et l’article 13 sont communs à la zone UH, à la zone UR et à la zone UL.
Les règles s’appliquent à mettre en valeur le patrimoine végétal privé. C’est pourquoi 25% des espaces en dehors des constructions, des accès et des aires de stationnement sont traités en espaces verts inaccessibles aux véhicules et que deux arbres de haute tige pour 400 m² de superficie de terrain sont plantés.
Le règlement encadre l’implantation des clôtures en interdisant les matériaux qui pourraient porter atteinte à la qualité architecturale et paysagère du site puisque « sont proscrits en clôture et doublage de clôture tous les matériaux de type tôle ondulée, plastique ondulé, Fibrociment, bardages et autres matériaux utilisés pour des constructions précaires » et que « tous matériaux laissés bruts non destinés à la construction devront être enduits et peints ».
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3.5.1.8 Justification des règles contenues dans l’article 12 définissant le stationnement
Cet article réglemente la stationnement pour les 9 destinations prévues à l’article R. 123-9 du code de l’urbanisme. Il met l’accent sur le développement durable puisqu’il introduit des places de stationnement pour des vélos dès la réalisation d’au moins deux logements .
3.5.1.9 Justification des règles contenues dans l’article 14 définissant la possibilité maximale d’occupation du sol
Cet article n’est pas réglementé car il a été choisi de réglementer la densité urbaine par des règles de composition urbaine, d’implantation par rapport à l’emprise publique et aux limites séparatives, complétées des règles de hauteur, plus adaptées au paysage urbain de la ville, permettant de mieux contrôler son évolution et d’éviter toute règle contradictoire.
3.5.1.10 Justification des règles contenues dans l’article 15 définissant les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de performances énergétiques et environnementales
Cet article n’est pas réglementé car les normes actuelles sont suffisantes pour répondre à des objectifs de performance énergétique satisfaisants.
3.5.1.11 Justification des règles contenues dans l’article 16 définissant les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques
Cet article n’est pas réglementé. Une réflexion intercommunale est menée. Des modifications pourront être réalisées ultérieurement.
3.5.2 JUSTIFICATION DES REGLES DANS LA ZONE COMPRISE DANS LES EMPRISES DE L’AEROPORT D’ORLY : ZONE UZ
Les règles visent à permettre une bonne exploitation du service public aéroportuaire et à ne pas contrarier les projet d’envergure de développement économique (opération cœur d’Orly, requalification de la zone d’activité OrlyTech).
Elles visent à créer un paysage de pôle économique homogène avec les communes voisines tout en privilégiant l’intégration urbaine et paysagère des futures constructions. Elles sont adaptées à l’accueil de bâtiments tertiaires, industriels et artisanaux.
3.5.2.1 Justification des règles contenues dans les articles 1 et 2 définissant les occupations et utilisations du sol interdites ou soumises à conditions particulières
Les règles visent à permettre le bon fonctionnement du service aéroportuaire. De fait,sont prévues des interdictions d’occupation et d’utilisation du sol pour certaines catégories d’installation (exploitation de carrières, dépôts sauvages de matériaux, de déchets et de véhicules, stationnement de caravanes constituant un habitat permanent, camping, habitations légères de loisirs, agriculture…) et des occupations et utilisations du sol soumises à conditions (amélioration et extension mesurée des constructions existantes, les activités artisanales, de service, d’industrie, d’hôtellerie et de commerce,
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 166 les installations, les constructions et les dépôts, les logements destinés aux personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la surveillance ou le gardiennage des établissements existants ou autorisés, les logements liés à l’activité aéroportuaire, les exhaussements et les affouillements de sols, les équipements d’intérêt général compatibles avec l’activité aéroportuaire, les entrepôts compatibles avec l’activité aéroportuaire.
3.5.2.2 Justification des règles contenues dans les articles 3 et 4 définissant l’accès et la desserte par les réseaux
Les règles visent deux éléments essentiels, s’assurer que les constructions nouvelles soient accessibles aux services d’incendie et de secours d’une part, et d’autre part, que les accès soient étudiés en fonction de l’importance du projet dans un souci de sécurité des personnes et de régulation du trafic.
Les modalités de raccordement aux réseaux s’inscrivent dans une démarche environnementale et de développement durable. Ainsi, l'alimentation en eau potable doit être assurée par un branchement sur le réseau public. Le branchement sur le réseau collectif d’assainissement est obligatoire pour les eaux usées. Des prescriptions spécifiques sont obligatoires pour le déversement de certains types d’eaux usées.
L’absence de règle dans l’article UZ-03 n’est pas incompatible avec un bon fonctionnement du service public aéroportuaire. Par conséquent, cet article n’est pas réglementé.
Le rappel des conditions de portée générale relatives aux accès et à la voirie est convergent avec les dispositions de l’article UZ-03 du PLU d’Orly.
3.5.2.3 Justification des règles contenues dans l’article 5 définissant les caractéristiques des terrains
Cet article est non réglementé puisque, conformément à l’article 123-1-5-12 du code de l’urbanisme, le règlement ne peut fixer une superficie minimale des terrains constructibles que si « cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non collectif ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée », ce qui n’est pas le cas à Paray-Vieille-Poste.
3.5.2.4 Justification des règles contenues dans les articles 6, 7 et 8 définissant la position des constructions sur la parcelle
Dans un souci de cohérence sur l’ensemble de l’emprise de la plateforme aéroportuaire, les règles reprennent celles de l’article UZ-06, UZ-07 et UZ-08 du PLU d’Orly.
3.5.2.5 Justification des règles contenues dans l’article 9 définissant l’emprise au sol
Cet article n’est pas réglementé. Aucune emprise au sol minimale n’est définie, afin de permettre une construction maximale du terrain dans le respect des règles d’implantation par rapport aux limites séparatives et à l’emprise publique. De cette manière, cette absence de restriction quant à l’emprise au sol permettra de ne pas compromettre les projets de requalification de la zone d’activité OrlyTech et la création de l’opération tertiaire cœur d’Orly.
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 167
3.5.2.6 Justification des règles contenues dans l’article 10 définissant la hauteur des constructions
Cette rédaction concilie à la fois le besoin de créer de l’activité économique et la nécessité de ne pas entraver le fonctionnemment du service aéroportuaire. En effet, la seule limite des hauteurs est celle fixée par le Plan de Servitudes Aéronautiques. Autrement dit, une construction peut être la plus haute possible et donc accueillir en son sein de l’activité économique tant qu’elle ne dépasse pas un seuil de sécurité.
3.5.2.7 Justification des règles contenues dans les articles 11 et 13 définissant l’aspect extérieur, la protection des sites et les plantations et espaces verts
Les règles concilient le besoin de s’intégrer dans une démarche de préservation de l’environnement et du paysage avec celui de ne pas entraver le bon fonctionnement du service aéroportuaire. En effet, le règlement fait la part belle aux plantations, notamment autour des parcs de stationnement et de stockage de matériaux ou matériels. Cependant, certaines essences de nature à déteriorer le site ou sa fonction de transport sont interdites ou limitées. C’est pourquoi les plantes à racines traçantes sont interdites à moins de 50 m des constructions, car la propagation des racines pourrait déteriorer les constructions, et que les essences d’arbres et de fleurs de nature à attirer les oiseaux sont interdites, car ils pourraient gêner le décollage et l’atterrissage des avions en se coinçant dans les réacteurs. La liste des essences déconseillées est annexée au règlement du PLU.
3.5.2.8 Justification des règles contenues dans l’article 12 définissant le stationnement
Les règles visent à répondre au besoin en stationnement généré par l’implantation d’activités sur la plateforme. C’est pourquoi l’article rappelle la possibilité de prévoir l’offre de stationnement sur le terrain d’assiette de l’opération ou sur fond tiers situé à au moins 300 m de distance.
3.5.2.9 Justification des règles contenues dans l’article 14 définissant la possibilité maximale d’occupation du sol
Cet article est non réglementé, afin de permettre l’implantation d’activités économiques sur la plateforme aéroportuaire, conformément au SDRIF, puisque la plateforme est référencée en zone de densification préférentielle. La composition est règlementée par l’implantation par rapport aux voies et emprises publiques (2 m), aux limites séparatives (2 m) et à la hauteur limitée par le Plan de Servitudes Aéronautiques.
3.5.2.10 Justification des règles contenues dans l’article 15 définissant les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de performances énergétiques et environnementales
Cet article n’est pas réglementé car les normes actuelles sont suffisantes pour répondre à des objectifs de performance énergétique satisfaisants.
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 168
3.5.2.11 Justification des règles contenues dans l’article 16 définissant les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques
Cet article n’est pas réglementé. Une réflexion intercommunale est menée. Des modifications pourront être réalisées ultérieurement.
3.5.3 JUSTIFICATION DES REGLES DE LA ZONE D’ACTIVITE SITUEE EN DEHORS DES EMPRISES DE L’AEROPORT D’ORLY : LA ZONE UI
3.5.3.1 Justification des règles contenues dans les articles 1 et 2 définissant les occupations et utilisations du sol interdites ou soumises à conditions particulières
Les règles visent à permettre l’implantation de construction à usage d’activité. De fait, elles autorisent sous conditions les constructions à usage d’activité industrielle, artisanale ou commerciale et interdisent les constructions pour l’exploitation agricole ainsi que les constructions à usage d’habitation autres que celles destinées aux personnes dont la présence est indispensable au fonctionnement ou au gardiennage des équipements publics, des installations industrielles ou commerciales.
3.5.3.2 Justification des règles contenues dans les articles 3 et 4 définissant l’accès et la desserte par les réseaux
Les règles visent deux éléments essentiels, s’assurer que les constructions nouvelles soient accessibles aux services d’incendie et de secours d’une part, et d’autre part, que les accès soient étudiés en fonction de l’importance du projet dans un souci de sécurité des personnes et de régulation du trafic.
Les modalités de raccordement aux réseaux s’inscrivent dans une démarche environnementale et de développement durable. Ainsi, l'alimentation en eau potable doit être assurée par un branchement sur le réseau public. Le branchement sur le réseau collectif d’assainissement est obligatoire pour les eaux usées. Des prescriptions spécifiques sont obligatoires pour le déversement de certains types d’eaux usées.
3.5.3.3 Justification des règles contenues dans l’article 5 définissant les caractéristiques des terrains
Cet article est non réglementé puisque, conformément à l’article 123-1-5-12 du code de l’urbanisme, le règlement ne peut fixer une superficie minimale des terrains constructibles que si « cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non collectif ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée », ce qui n’est pas le cas à Paray-Vieille-Poste.
3.5.3.4 Justification des règles contenues dans les articles 6, 7 et 8 définissant la position des constructions sur la parcelle
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 169
Afin de garantir une bonne insertion architecturale des nouveaux bâtiments dans le tissu, il est fixé un seuil minimum à respecter pour toute construction en recul, de 4 m au moins de l’alignement. En effet, l’environnement immédiat de la zone est caractérisé par la présence d’infrastructures de transport dont les emprises sont assez importantes (nationale 7, voies de chemin de fer, RD167A). De ce fait, les bâtiments ne doivent pas être « collés » à la voie publique et c’est pourquoi a été défini un recul de 4 m par rapport aux voies et emprises publiques.
Le règlement est assez souple puisqu’il laisse le choix d’implanter soit sur les deux limites séparatives, soit sur une limite séparative, soit sur aucune limite séparative.
Une distance de 4 m entre 2 bâtiments non contigus d’une même propriété est imposée, afin que chaque bâtiment puisse recevoir la lumière nécessaire, conformément à l’article R. 111-16 du code de l’urbanisme.
3.5.3.5 Justification des règles contenues dans l’article 9 définissant l’emprise au sol
Seule l’emprise au sol des constructions annexes est réglementée. Pour la construction principale aucune emprise au sol minimale n’est demandée afin de permettre une construction maximale du terrain dans le respect des règles d’implantations par rapport aux limites séparatives, à l’emprise publique et au coefficient d’occupation des sols. Rappelons que la zone UI est sous l’influence directe conjointe de l’activité écomnomique de la plateforme aéroportuaire de Paris-Orly, du SILIC et du Marché d’Intérêt National de Rungis. Partie intégrante du pôle Orly-Rungis voué à «devenir un pôle urbain et économique fort, ouvert sur l’international et plus diversifié » (SDRIF 2008), l’absence d’emprise au sol permet d’optimiser l’urbanisation destinée à renforcer l’activité déjà en place.
3.5.3.6 Justification des règles contenues dans l’article 10 définissant la hauteur des constructions
La hauteur n’est pas réglementée. Néanmoins, elle est indirectement limitée par l’implantation par rapport aux limites séparatives, à l’emprise publique et au coefficient d’occupation des sols.
3.5.3.7 Justification des règles contenues dans les articles 11 et 13 définissant l’aspect extérieur, la protection des sites et les plantations et espaces verts
Les règles s’inscrivent dans une démarche d’intégration et de valorisation du paysage. De fait, les constructions et autres occupations du sol ne doivent pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, au site et au paysage. De plus, l’article restreint l’utilisation de matériaux ne présentant pas un aspect esthétique (tôle ondulée, plastique ondulé, Fibrociment). Il définit enfin des caractéristiques de composition et de hauteur des clôtures, interdisant les portails et potrtillons pleins, préconisant l’usage de haies, et limitées à 2 m.
3.5.3.8 Justification des règles contenues dans l’article 12 définissant le stationnement
La définition du nombre de places vise à répondre aux besoins de stationnement engendrés par la construction de logements, bureaux, activités, hôtels, services publics.
Ce nombre vise à favoriser l’activité économique, alors même qu’elle se situe au cœur du pôle Orly- Rungis.
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3.5.3.9 Justification des règles contenues dans l’article 14 définissant la possibilité maximale d’occupation du sol
Les règles sont définies afin d’optimiser le terrain pour de l’activité. Ainsi, avec un COS de 1.00 pour les constructions à vocation d’activités industrielles, commerciales et artisanales, la surface de plancher autorisée est assez généreuse et offre des possibilités de construction importantes au sein du pôle économique Orly-Rungis, amené à se développer davantage dans les années à venir.
3.5.3.10 Justification des règles contenues dans l’article 15 définissant les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière de performances énergétiques et environnementales
Cet article n’est pas réglementé car les normes actuelles sont suffisantes pour répondre à des objectifs de performance énergétique satisfaisants.
3.5.3.11 Justification des règles contenues dans l’article 16 définissant les obligations imposées aux constructions, travaux, installations et aménagements, en matière d'infrastructures et réseaux de communications électroniques
Cet article n’est pas réglementé. Une réflexion intercommunale est menée. Des modifications pourront être réalisées ultérieurement.
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4 QUATRIEME PARTIE : LES INCIDENCES DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ÉTAT INITIAL DU PAYSAGE ET DE L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES PRISES POUR LA PRÉSERVATION ET LA MISE EN VALEUR
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Préambule
Le diagnostic dégage un certain nombre de problématiques à prendre en compte dans l’aménagement futur de Paray-Vieille-Poste : - un objectif démographique, visant à préserver la mixité sociale et le dynamisme de la pyramide des âges de la commune afin de répondre aux besoins de décohabitation et à la réduction de la taille des ménages ; - un objectif d’habitat, visant à construire davantage mais de manière maitrisée ; - un objectif de renouvellement urbain, visant à répondre au mieux aux attentes des Paraysiens et à garantir un développement harmonieux du territoire ; - un objectif environnemental visant à préserver la qualité de vie et l’identité de la ville ; - un objectif d’accompagnement des grands projets que sont le développement du Pôle d’Orly et l’arrivée du tramway T7.
Ces objectifs sont repris au Projet d’Aménagement et de Développement Durable et constituent le socle du Plan Local d’Urbanisme.
Il est certain que les orientations définies auront des incidences sur l’environnement. Ces impacts sont tantôt positifs lorsqu’il s’agit de valorisation ou de préservation, tantôt négatifs si le PLU n’apporte pas les réponses nécessaires.
Tout l’enjeu de ce chapitre est de présenter les incidences du PLU sur l’état initial du paysage et de l’environnement et de les mettre en perspective avec les mesures compensatoires proposées, afin de limiter au maximum les effets non désirés.
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4.1 INCIDENCES SUR L’HYDROGRAPHIE ET LES RESSOURCES EN EAU
Rappel des données :
- Pas de cours d’eau sur la commune - Paray-Vieille-Poste appartient au bassin versant de la Seine - Paray-Vieille-Poste est incluse dans le périmètre du SAGE Orge-Yvette, ayant pour mission de maîtriser les sources de pollution, gérer les risques inondation, alimenter les communes de son périmètre en eau potable - Paray-Vieille-Poste est incluse dans le périmètre du SDAGE Seine-Normandie, visant à assurer la gestion équilibrée de la ressource en eau, le respect et la préservation des milieux aquatiques, la préservation de la santé et de la sécurité civile - L’eau potable provient des usines de Viry-Châtillon et de Morsang-sur-Seine, à partir l’eau de la Seine, parfois mélangée avec de l’eau de nappes souterraines en très faible quantité.
Les impacts du fait de la construction Les mesures compensatoires supplémentaire de logements dans le tissu urbain - Risques de pollution de la nappe plus élevés - Infiltration à la parcelle inscrite au réglement
- Besoins supplémentaires de collecte et de - Poursuite de l’application du SDAGE (limitation traitement des eaux usées de la minéralisation des sols) et du Schéma Directeur d’Assainissement - Besoins supplémentaires en eau potable induits par l’accueil d’une nouvelle population - Priorité est donnée aux sites de renouvellement urbain. Reconstruction de la ville sur des sites - Augmentation de la minéralisation des sols auparavant bâtis
- Développement fortement limité par le PEB
- Obligation d’un pourcentage d’espaces plantés de pleine terre à la parcelle
- Une étude capacitaire a démontré la possibilité de la station de Valenton de traiter les eaux usées supplémentaires engendrées par une augmentation de la population
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4.2 INCIDENCES SUR LE PAYSAGE ET SITE BATI
Rappel des données :
Existant : - Relief plat - Carence en espaces verts publics d’importance - Alignement d’arbres plantés - Parc de la coulée verte au Nord et coulée verte à l’Ouest - Végétal privé des jardins et des résidences très présent - Places engazonnées et paysagées - Perspectives et points de vue dans le tissu urbain sur les places et l’église, sur les pistes d’Orly au niveau du belvédère - 3ème fleur des villes et villages fleuris obtenue en 2011 - Forme urbaine remarquable par l’alignement du bâi par rapport à la voie et la géométrie du plan d’ensemble - Caractère urbain et hétérogène marqué de la nationale 7 et de l’avenue de Verdun, sans cohérence avec le tissu urbain de la ville
En projet : - Restructuration de l’îlot Contin - Requalification de la nationale 7 à court terme et de l’avenue de Verdun à moyen terme
Les impacts Les mesures compensatoires - Le cœur de ville pourrait voir son - Alignement inscrit au règlement en sous-secteur UHc1, caractère architectural et paysager afin de garantir une homogénéité architecturale du cœur altéré si les constructions nouvelles de ville étaient non réglementées - périmètre d’étude sur l’îlot Contin réfléchissant à la mise - Les nouvelles construction en zone de en valeur de l’église renouvellement urbain à l’intérieur de l’îlot Contin pourraient défigurer les - Maintien des points de vue et des perspectives au PADD éléments remarquables du patrimoine paraysien, c’est-à-dire l’église et - Règles édictées de manière à ne pas déteriorer la qualité l’ancien corps de ferme des sites et le caractère architectural du tissu urbain : Ex. 1 : pas plus d’un étage supplémentaire dans les - Modification de la physionomie du nouvelles constructions tissu urbain par la densification des Ex. 2 : instauration d’une règle voulant que 25% des dents creuses et sur les franges de la espaces en dehors des constructions, des accès et des RD118 et de la RN7 par de nouvelles aires de stationnement soient traités en espaces verts constructions lorsque le Préfet aura inaccessibles aux véhicules défini des secteurs d’urbanisation selon l’article 147-5 Ddu code de l’urbanisme - Isolation phonique adaptée le long de la RD118 et de la RN7 et dans les zones A, B et C du PEB + possibilité de - Constructions dans des secteurs à financement de l’insonorisation par ADP si logement situé haut niveau sonore, par exemple sur les dans le périmètre du Plan de Gêne Sonore (PGS) et franges de la RD118 et de la RN7, ainsi antérieur à celui-ci que dans les zones A, B et C du PEB lorsqu’elles sont autorisées par celui-ci - Maintien de la tranquilité de la zone urbaine en réglementant les activités possibles - L’urbanisaton des dents creuses entraine la diminution des surfaces -Maintien des alignements plantés au plan de zonage potentiellement aménageables en espaces verts - Maintien des zones vertes (parc de la coulée verte, promenade des eaux de l’aqueduc de la Vanne, du Loing et du Lunain), classées en zone UL par des mesures d’inconstructibilité inscrites au règlement
- Développement des activités sur les zones dédiées
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classées en zone UI et UZ hors centre village
- Requalification des entrées de ville suite à l’arrivée du tramway T7. Le long de la nationale 7, alignement des constructions nouvelles avec possibilité de bâtir jusqu’à 15 m, en conformité avec les règles d’implantation et de hauteur du PLU d’Athis-Mons dans un souci de cohérence architecturale et urbaine
- Le végétal des nouvelles constructions participera à la mise en valeur de la trame verte communale
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4.3 INCIDENCES SUR LES ENTREES DE VILLE
4.3.1 SUR L’ENTREE DE VILLE MATERIALISEE PAR LA RN7
Rappel des données :
Existant
Une problématique de déplacement : - la nationale 7 supporte un trafic journalier de 26 350 véhicules dans sa traversée paraysienne - elle est le support de déplacements vers des bassins d’emplois importants (zone d’emploi d’Orly, de Juvisy, d’Evry/Corbeil) - c’est une voie rapide dont des aménagements automobiles spécifiques ont été réalisés tels les Passages Souterrains à Gabarit Réduit - ses trottoirs abritent des arrêts de bus Une problématique de coupure urbaine : - la nationale 7 constitue une saillie de 27 m dans le tissu urbain - les voies débouchant sur la nationale 7 ne permettent pas toujours de la traverser - le sentiment de coupure est renforcé par l’hétérogénéité du bâti qui la borde Une problématique de sécurité : - la nationale 7 est très routière, ce qui est dangereux pour le piéton qui doit l’emprunter - il n’existe pas de piste cyclable
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La route nationale 7 est une voie à forte circulation reliant Paris à Antibes. Elle traverse la partie urbaine de Paray-Vieille-Poste du Nord au Sud peu après qu’elle ait traversé les emprises de l’aéroport d’Orly. Elle en ressort après l’intersection avec la rue Pierre et Marie Curie au niveau du garage Citroën. Elle marque la frontière Est de la commune avec Athis-Mons. Ainsi dans le sens Nord-Sud, la nationale 7 est sur le territoire paraysien et se nomme route ou boulevard de Fontainebleau. Du Sud au Nord, la nationale 7 est sur le territoire d’Athis-Mons et se nomme boulevard François Mitterrand. La nationale 7 traverse Paray-Vieille-Poste dans sa partie urbaine sur 680 m et sa partie occupée par les emprises de l’aéroport sur 3,3 km.
a. Emprise
Sens Paris-province Sens province-Paris trottoir 5 m 4 m chaussée 9 m 9 m TOTAL 27 m
Les constructions qui bordent la nationale 7 sont de trois types : - des activités récentes à grand volume type chaine de restauration rapide ou concessionnaire automobile, dimensionnées à la mesure de la nationale - quelques immeubles anciens de logements avec commerces en rez-de-chaussée - des pavillons
On y trouve également quelques dents creuses.
Les constructions sont peu hautes, lorsqu’ elles accueillent des activités à grand volume type commerce, la hauteur n’excède pas 6 m. Les pavillons ont une hauteur comprise entre 6 et 9 m, soit R+1, R+2. Quelques constructions abritant du commerce en rez-de-chaussée et du logement aux étages atteignent 12 m, soit R+3.
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Dans la majorité des cas, l’accès aux constructions se fait depuis la nationale 7. Quelquefois, lorsque la construction est à l’angle de plusieurs voies, l’accès se fait depuis les rues latérales. C’est le cas par exemple de l’accès au restaurant Quick.
Il y a 29 places de stationnement latéral dans le sens Paris – province et 4 places dans le sens province – Paris, au plus proche des commerces. La plupart des constructions accueillant du commerce ou de l’activité possèdent un parking privé pour la clientèle, soit devant la construction, le plus souvent en bataille, soit derrière par un accès par les rues adjacentes. A noter la présence d’une place de stationnement réservée au taxi devant la brasserie Le Concorde.
Un immeuble accueillant du commerce en rez-de-chaussée et des logements à l’étage en bord de nationale 7 dans le sens Paris - province
Un pavillon en bord de nationale 7 dans le sens Paris - province
Une construction accueillant de l’activité en bord de nationale 7 dans le sens Paris - province
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b. Carrefour et intersections
Dans le sens Paris – province 1 bretelle d’accès à Paray-Vieille-Poste depuis la RN7 à la sortie de la zone aéroportuaire 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste et le centre commercial au carrefour RN7/avenue Paul Vaillant- Couturier/rue Jean Jaurès 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste rue Maurice Rigolet 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste rue Roger Salengro 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste rue des pivoines 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste rue des coquelicots 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste avenue Marcel Ouvrier 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste avenue Aristide Briand
La bretelle d’accès à la nationale 7 avant son entrée en zone urbanisée
Dans le sens province – Paris 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste avenue Aristide Briand 1 entrée vers Paray-Vieille-Poste et le centre commercial au carrefour RN7/rue Paul Vaillant- Couturier/rue Jean Jaurès 1 bretelle d’accès à Paray-Vieille-Poste depuis la RN7 à la sortie du centre commercial
c. Aménagements piétons
Des aménagements ont été réalisés pour les piétons. Il s’agit : - d’un passage piéton aérien au niveau des carrefours RN7/rue Paul Vaillant-Couturier/rue Jean Jaurès et RN7/avenue Aristide Briand - d’un passage piéton souterrain au niveau de Manpower côté Paray-Vieille-Poste et de Carrefour côté Athis-Mons
Entrée du passage piéton souterrain permettant de traverser la nationale 7
A chaque intersection côté Paray-Vieille-Poste, des barrières et potelets empêchent les voitures de stationner sur le trottoir.
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d. Aménagements routiers
La nationale 7 est aménagée à 3 voies de circulation de chaque côté. Il n’y a pas de terre-plein central mais une ligne blanche matérialisant les deux sens de circulation. On trouve deux Passages Souterrains à Gabarit Réduit, 1 au niveau du terrain de rugby ressortant au niveau de la station de lavage « Eléphant bleu », 1 à la sortie de Paray-Vieille-Poste en direction de Juvisy après le concessionnaire Citroën.
Entrée du Passage Souterrain à Gabarit Réduit en direction de la province
e. Trafic
Les estimations de trafic sont issues d’un document réalisé conjointement par le STIF et le bureau d’études Egis Mobilité « études de trafic sur la prolongation de T7 d’Athis-Mons àJuvisy – Résultats des projections de trafic à l’horizon 2020 » (version 3). 33 100 véhicules par jour circuleraient entre la bretelle d’accès à la nationale 7 et le carrefour Paul Vaillant-Couturier. 26 350 véhicules par jour circuleraient entre le carrefour Paul Vaillant-Couturier et la RD118.
Photographie illustrant la congestion automobile dans le sens province - Paris
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f. Accessibilité en transport en commun
Dans le sens Paris-province : - Arrêt de bus et « stop » (commune d’Athis-Mons) « centre commercial » au niveau du stade Robert Barran : lignes 285 et 292 - Arrêt de bus « Rigolet » au niveau du 59 – 59 bis : ligne 486 - Arrêt de bus « Aristide Briand » au niveau du 11-13 : ligne 285 Dans le sens province – Paris : - Arrêt de bus « Aristide Briand » devant le restaurant McDonald’s : ligne292 avec stationnement bus matérialisé au sol
- Arrêt de bus « centre commercial » au niveau du magasin « Feu vert » : lignes 285, 292 et 486
En italique, le nom des arrêts de bus Arrêt de bus « Rigolet »
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Projet d’entrée de ville RN7 dans Paray-Vieille-Poste
Projet de requalification de l’enprise de la RN7 suite à l’arrivée du tramway T7
Le tramway T7 (Villejuif Louis Aragon – Athis-Mons centre commercial ) arrive en 2013 à Paray-Vieille- Poste à son terminus provisoire au niveau du centre commercial Carrefour d’Athis-Mons, pour être prolongé jusqu’à Juvisy-sur-Orge à l’horizon 2017 en utilisant les emprises de la nationale 7. Il s’insère sur la nationale 7 au niveau du carrefour Paul Vaillant-Couturier. Il dessert la zone urbaine de Paray-Vieille-Poste à la station Contin située au niveau du restaurant Quick. En conséquence, la nationale 7 sera requalifiée : -démolition et comblement du Passage Souterrain à Gabarit Réduit (PSGR) au carrefour Paul Vaillant Couturier et au carrefour de la Belle Etoile au niveau du garage Citroën ; - insertion du tramway au centre de la voirie avec,de part et d’autre, 2 voies de circulation bordées par des stationnements longitudinaux. La largeur de voie (5,80 m) et de stationnement (2,00 mminimum) est une disposition très urbaine, incitant à un comportement routier «de ville» ; - suppression du passage souterrain piéton transversal entre les rues des Pivoines et Salengro ; - interruption locale du stationnement latéral pour permettre l’insertion de la station Contin et l’aménagement des carrefours ; - aménagement des carrefours, à plat et équipés de feux tricolores : 1. des avenues P. Vaillant-Couturier et Jean Jaurès 2. de la rue des Pivoines (côté Paray-Vieille-Poste) et de la voie d’accès sur le parking du centre commercial (côté Athis-Mons) 3. des avenues A. Briand (côté Paray-Vieille-Poste), de l’avenue Camélinat et de la rue C. Flammarion (côté Athis-Mons) - réaménagement du stationnement prévoyant : 1. des places de transport de fond qui seront réservées au droit des établissements bancaires 2. des places de livraisons devant les commerces 3. qu’au moins 2% des places seront aménagées pour les Personnes à Mobilité Réduite
Vue possible de la future station Contin (photographie non contractuelle)
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Projet urbain défini par le PLU de Paray-Vieille-Poste
Le projet urbain défini par le PLU s’inscrit dans le processus global de requalification de l’entrée de ville par l’arrivée du tramway T7. La requalification de l’espace public apaisera la circulation routière en donnant davantage de confort et de visibilité aux déplacements alternatifs. L’espace public repartagé pour le projet de tramway T7 apaisera également le paysage bâti fortement déstructuré par un bâti actuellement hétérogène dans les hauteurs, les alignements, les traitements de façade et les modes d’occupation des sols. Aujourd’hui, l’entrée de ville est totalement dominée par le déplacement routier, les enseignes et les publicités commerciales qui prennent place dans un espace complètement minéral. Le projet urbain pour l’entrée de ville de Paray-Vieille-Poste conforte le tramway en augmentant son aire d’influence par la densification des franges de la RN7. Le PLU permet des constructions de bâtiments d’habitat collectif à R+4 avec le dernier étage en attique soit en recul par rapport à l’aplomb de la façade, diminuant ainsi l’effet de hauteur depuis le trottoir. Le PLU oblige à la mitoyenneté des constructions afin de créer un front continu ordonnancé qui renforce l’urbanité des lieux, règle le problème des publicités sur les pignons, done un cadre homogène à l’espace public requalifié. Les stationnements des bâtiments seront en sous-sol ou en arrière-front lorsque la parcelle le permet. Les accès se feront au maximum sur les rues adjacentes, nombreuses, qui découpent les îlots en front de RN7.
Les impacts Les mesures compensatiores - L’article L. 147-5 du code de - Le PLU préconise autant que possible un stationnement l’urbanisme donne la possibilité au privé souterrain dont l’accès se fera par les rues adjacentes à Préfet de délimiter des secteurs la nationale 7. d’urbanisation dans lesquels un nombre de logement à construire et - L’augmentation potentielle de la population près de la ligne un nombre de personnes à accueillir de tramway T7 augmenterait le nombre d’usagers potentiels est défini. En conséquence de quoi, de cette ligne de transports en commun et participerait à la densité de population pourrait réduire la congestion automobile sur la nationale 7. augmenter ainsi que le nombre de véhicules, aux abords d’une route - Le PLU intègre la requalification de la nationale 7 congestionnée. engendrée par la réalisation de la ligne de tramway T7, qui prévoit une série d’aménagements pour la transformer en - L’espace public va être transformé boulevard urbain. avec l’arrivée du tramway. - Le PLU intègre la requalification de la nationale 7 engendrée par la réalisation de la ligne de tramway T7, qui prévoit une série d’aménagements visant à donner une place plus grande au piéton (suppression des Passages Souterrains à Gabarit Réduit, mise en place de feux tricolores, élargissement des trottoirs).
- Il réfléchit notamment à la possibilité de conforter la piste cyclable parallèle à la nationale 7 et qui traverse le bourg du Nord au Sud.
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4.3.2 SUR L’ENTREE DE VILLE MATERIALISEE PAR L’AVENUE DE VERDUN
Rappel des données :
Existant
Une problématique de déplacement : - l’avenue de Verdun supporte un trafic journalier de 10 150 véhicules dans les deux sens de circulation dans sa traversée paraysienne. C’est un axe congestionné en heure de pointe - c’est un axe de déplacements important à l’échelle du département puisque la RD118 permet de relier le bassin de vie de la vallée de la Seine (Villeneuve-le-Roi, Ablon-sur-Seine, Athis-Mons à la zone aéroportuaire qu’elle contourne et au pôle d’emploi de Massy - c’est une voie où le nombre de stationnement est insuffisant puisque beaucoup de voitures stationnent sur la piste cyclable etle trottoir - ses trottoirs abritent des arrêts de bus Une problématique de sécurité : - l’avenue de Verdun est le support de conflits d’usage entre cyclistes, piétons et automobiles (voitures stationnant sur la piste cyclable et le trottoir) - la piste cyclable est encombrée par les voitures qui stationnent dessus et est peu praticable
L’avenue de Verdun est une portion de la RD118, route départementale reliant Athis-Mons au niveau de la zone d’activité des Guyards à Chilly-Mazarin (intersection avec la RD120 – route de Wissous). Elle marque la frontière sud de Paray-Vieille-Poste qu’elle sépare d’Athis-Mons. Sur certaines portions, une partie de la chaussée appartient à la commune de Paray-Vieille-Poste et une autre à la commune d’Athis-Mons. Remarque : la RD118 s’appelle avenue de Morangis à Athis-Mons lorsqu’elle forme une frontière avec Paray-Vieille-Poste.
Elle traverse Paray-Vieille-Poste : - sur une distance de 1,1 km d’Est en Ouest ; - sur une distance de 280 m d’Ouest en Est. Deux carrefours majeurs viennent croiser l’avenue de Verdun : - le carrefour formé de l’avenue de Verdun, de l’avenue Jean Jaurès, de l’avenue Victor-Hugo, de l’avenue Gabriel Péri à Paray-Vieille-Poste, l’avenue de Morangis et la rue des froides bouillies à Athis-Mons. L’avenue Jean Jaurès permet de gagner l’église de Paray-Vieille-Poste, les quartiers Est et la nationale 7 au niveau du centre commercial Carrefour. Elle est utilisée comme axe de transit car elle permet de relier la RD118 à la RN7 plus facilement que par l’une ou l’autre de ces routes qui sont
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 185 congestionnées en heure de pointe. L’avenue Victor Hugo permet de gagner la place Henri-Barbusse. L’avenue Gabriel Péri permet de gagner les quartiers Ouest. La rue des froides bouillies est une des portes d’entrée du grand ensemble d’habitat collectif du Noyer Renard situé sur la commune d’Athis- Mons. - le carrefour formé de l’avenue de Verdun, de l’avenue du général de Gaulle et de la rue Bernardeau. L’avenue du général de Gaulle permet de gagner la place Henri-Barbusse, la nationale 7 et le centre d’Athis-Mons via la voie de liaison à la RD25 et les bretelles d’accès à la RN7 au niveau du centre aquatique des Portes de l’Essonne. C’est une route à forte circulation utilisée comme voie de transit. Moins routière dans sa partie Sud, elle se prolonge jusqu’à la limite de Savigny-sur-Orge en traversant le quartier des Fleurs. La rue Bernardeau permet de gagner les quartiers Nord, notamment les logements d’habitat collectif de l’Avenir. On trouve également deux carrefours secondaires : - le carrefour formé de l’avenue de Verdun et de la rue Alexandre Dumas ; - le carrefour formé de l’avenue de Verdun et de la rue Paul Lafargue.
a. Emprise
L’avenue de Verdun dans sa traversée de Paray-Vieille-Poste est à 2x1 voie, soit une emprise de 12 m.
L’avenue de Verdun se compose principalement de pavillons d’habitation en milieu de parcelle, de pavillons avec commerce ou activité en rez-de-chaussée et habitat aux étages et de petits ensembles d’habitat collectif avec ou non des commerces ou activités en rez-de-chaussée. La hauteur n’excède pas 15 m (R+4), la moyenne étant 9 m (R+2). A quelques exceptions près les constructions disposent toutes d’un garage. Lorsque les constructions comportent du commerce ou de l’activité, il y a très souvent un parking réservé à la clientèle de quelques places en bataille devant le commerce ou l’activité en question. L’accès à la construction et/ou au garage se fait dans la majeure partie depuis l’avenue de Verdun. Sinon il se fait depuis les rues latérales lorsqu’il s’agit de constructions bordées par au moins deux voies ou par la rue Romain Rolland, parallèle à l’avenue de Verdun.
b. Stationnement
Le stationnement est longitudinal, le plus souvent au plus proche des commerces.
Stationnement longitudinal à proximité du commerce « les Halles de Paray 2 »
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c. Carrefours
Sens Athis-Mons - Morangis - avec l’avenue Victor Hugo : carrefour à feux tricolores - avec l’avenue Alexandre Dumas : carrefour à feux tricolores - avec l’avenue du général de Gaulle : rond-point - avec la rue Paul Lafargue : déviation
Sens Morangis – Athis-Mons - avec la rue Paul Lafargue : sens unique, pas possible de tourner à droite - avec l’avenue du général de Gaulle : rond point - avec la rue Pelletan : priorité avenue de Verdun, les automobilistes venant de la rue Pelletan ont un stop - avec la rue Maryse Bastié (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite - avec la rue Jean-Jacques Rousseau (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite - avec la rue Montesquieu (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite - avec la rue de la butte aux biches (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite - avec le chemin de Fourchet (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite - avec la rue du fossé Popine (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite - avec la rue des blancs fossés (commune d’Athis-Mons) : priorité à droite
d. Accès en transport en commun
Nom de l’arrêt Nature de l’arrêt de bus localisation Ligne de bus de bus Sens Athis- Sens Sens Athis- Sens Mons - Morangis – Mons - Morangis – Morangis Athis-Mons Morangis Athis-Mons Fleurs « stop » Arrêt type Devant le Angle avenue 292 ; 392 ; « abribus » n°188 avenue de Verdun/rue 399 de Verdun Pelletan Froides « stop » Arrêt type Devant le Face au n°102 399 bouillies « abribus » n°102 avenue avenue de de Verdun Verdun
En italique le nom des arrêts
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e. Aménagements de sécurité
Des barrières anti stationnement ont été posées sur les trottoirs ainsi que des plots hauts sur les lieux sensibles tels les carrefours routiers.
Barrière anti stationnement au niveau du n°128 de l’avenue de Verdun
f. Trafic
Les estimations de trafic sont issues d’un document réalisé conjointement par le STIF et le bureau d’études Egis Mobilité « études de trafic sur la prolongation de T7 d’Athis-Mons àJuvisy – Résultats des projections de trafic à l’horizon 2020 » (version 3). 10 150 véhicules par jour circuleraient sur l'avenue de Verdun, dans les deux sens de circulation.
g. Piste cyclable
La RD118 accueille une piste cyclable qui appartient à l’itinéraire départemental n°32. Elle est discontinue.
L’itinéraire cyclable départemental n°32 devant l’arrêt de bus « les Fleurs »
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En projet
Projet de Rénovation Urbaine du Noyer Renard à Athis-Mons
Le Noyer Renard est un quartier d’habitation de logements collectifs construit dans les années 1960. Il est en rénovation puisque 577 logements seront reconstruits d’ici 2015 ainsi que1 400 m² de surfaces commerciales en pieds d’immeubles, et l’implantation d’un nouveau supermarché de 1 290 m². Pour connaitre les impacts du projet sur la RD118, se reporter au PLU d’Atis-Mons.
Nouveau pôle commercial en pied d’immeuble en bordure de la RD118
Le projet urbain de Paray-Vieille-Poste sur l’avenue de Verdun
Le projet urbain a pour objectif de densifier les franges de la RD118 en autorisant les constructions à R+4. Cet objectif est conforme au SDRIF et répond aux besoins de développement de la ville soumise par ailleurs aux contraintes du PEB d’Orly. Le projet du PLU vise à conforter les alignements en créant un front bâti homogène qualifié renforçant l’image urbaine de la RD118. Les constructions ont l’obligation de respecter un recul de 5 m par rapport à l’emprise publique. Dans la mesure des possibilités foncières, les opérations pourront avoir un accès à leur parc de stationnement enterré ou non par la rue arrière, la rue Romain Rolland parallèle à la RD118. L’usage de la RD118 est fortement celui d’un axe urbain d’agglomération dont le trafic de transit sera à terme reporté sur la voie de contournement située au nord de Paray-Vieille- Poste.
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Les impacts Les mesures compensatiores - Le PLU permet une augmentation du nombre de - Le PADD tient compte du projet de logements par rapport au POS (la hauteur autorisée passe contournement sud de la plateforme de 12 m à 15 m) et donc le nombre potentiel de véhicules qui fera diminuer sensiblement le le long de la RD118 alors que l’axe est déjà fortement nombre de véhicules transitant par congestionné l’avenue de Verdun - c’est une voie où le nombre de stationnement est insuffisant puisque beaucoup de voitures stationnent sur la - Le PLU impose un recul de 5 m par piste cyclable etle trottoir rapport à la voie publique pour toutes les nouvelles constructions, ce qui - ses trottoirs abritent des arrêts de bus permet de créer du stationnement privé Une problématique de sécurité : et donc de réduire le stationnement sur la piste cyclable et le trottoir - l’avenue de Verdun est le support de conflits d’usage entre cyclistes, piétons et automobiles (voitures stationnant - Le PADD tient compte de la sur la piste cyclable et le possibilité de créer une piste cyclable trottoir) parallèle à l’avenue de Verdun dont le tracé pourrait emprunter la rue Romain - la piste cyclable est encombrée par les voitures qui Rolland, en concertation avec le stationnent dessus et est peu praticable Conseil Général de l’Essonne.
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4.4 INCIDENCE SUR LES DEPLACEMENTS
Rappel des données :
Existant : - Deux routes à fort trafic automobile, la RN7 et la RD118 - Liaisons internes fluides - Liaisons douces : une piste cyclable intercommunale avenue Victor Hugo, un itinéraire cyclable départemental avenue de Verdun, coulée verte à l’Ouest, zone piétonne au niveau de la médiathèque et du marché - Taux de motorisation des foyers : 85% en 2008 - Réseau de bus inportants, vers Orly-Rungis, le Val d’Orge et le Centre Essonne - Pas de gare sur la commune (gares les plus proches, Athis-Mons ou Juvisy-sur-Orge)
En projet : - Prolongement du tramway T7 - Schéma de déplacement intercommunal
Les impacts Les mesures compensatoires - Augmentation du trafic au sein du bourg, - Construction de parkings privés en sous-sol notamment au niveau de la ferme de Contin et dans les opérations de logement collectif sur la RD118 et RN7 - Mise en place d’un schéma de déplacement - Difficulté de stationnement des véhicules avec intercommunal la densification du tissu urbain existant - Arrivée du tramway T7 sur la nationale 7 et sur - Rabattement des véhicules sur la commune les emprises de la zone aéroportuaire aux environs du terminus du tramway T7 - Développement du Schéma des Liaisons Douces
- Recul des nouvelles constructions pour un aménagement de l’espace public de qualité en faveur des piétons et/ou des cyclistes
- Obligation d’avoir des emplacements pour vélos pour les nouvelles constructions de plus de deux logements
- Obligation d’avoir la moitié des places de stationnement couverte pour les nouvelles constructions
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4.5 INCIDENCE SUR L’ASSAINISSEMENT
Rappel des données :
- Le réseau d’assainissement est séparatif, c’est-à-dire que le réseau d’eaux usées et le réseau d’eaux pluviales sont distincts - Le Syndicat Intercommunal de la Vallée de l’Orge Aval (SIVOA) possède un collecteur - La commune de Paray-Vieille-Poste est propriétaire du collecteur secondaire de surface - 5 habitations ne sont pas reliées au système collectif d’assainissement - Le traitement des eaux usées est assuré par la station d'épuration de Valenton, gérée par le SIAAP
Les impacts du fait de la construction Les mesures compensatoires supplémentaire de logements dans le tissu urbain - Augmentation du volume d’eaux usées à traiter - Réhabilitation ou remplacement des canalisations dégradées - Risques de débordements accrus, notamment en amont du poste de relevage des eaux usées - Création d’une canalisation d’eaux usées Ø400 Curie/Jaurès mm jusqu’au collecteur du SIVOA (préconisation du Schéma Directeur d’Assainissement) - Risques de rejet d’eaux usées vers le réseau d’eaux pluviales - Pour faire face à l’augmentation de l’urbanisation dans la zone qu’elle couvre, la station d’épuration de Valenton a été agrandie
- Mise en place d’une politique de contrôle des raccordements des branchements avant la livraison des bâtiments
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4.6 INCIDENCE SUR LE TRAITEMENT DES DECHETS
Les impacts du fait de la construction Les mesures compensatoires supplémentaire de logements dans le tissu urbain - Augmentation de la quantité de déchets à traiter - Réorgaisation à long terme de la collecte à l’échelle intercommunale
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4.7 INCIDENCE SUR LE RESEAU INTERNET
Rappel des données : -débit moyen par foyer : 3 Mbit/s - distribution inégale entre le Nord et le Sud (1 Mbit/s au Nord, 6 Mbit/s au Sud) - Paray-Vieille-Poste est en bout de réseau, dont la tête se situe à Villeneuve-le-Roi
Les impacts du fait de la construction Les mesures compensatoires supplémentaire de logements dans le tissu urbain - Augmentation du nombre d’usagers du réseau - Paray-Vieille-Poste poursuit des actions internet avec les opérateurs privésafin d’améliorer la distribution et la qualité du réseau
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4.8 INCIDENCE SUR LES EQUIPEMENTS PUBLICS
Les impacts du fait de la construction Les mesures compensatoires supplémentaire de logements dans le tissu urbain - Augmentation du nombre d’usagers des services - La population va augmenter sans toutefois publics (gymnases, écoles, équipements de loisirs) compromettre la capacité des équipements à accueillir les nouveaux habitants. Cela est particulièrement vrai pour les écoles (à la rentrée 2010-2011, l’école maternelle Paul- Bert ne comptait que 85 inscrits et l’école primaire Paul-Bert ne comptait que 156 inscrits).
- La population bénéficie d’équipements d’importance communautaire comme le centre aquatique, le réseau des médiathèques et des conservatoires, un centre culturel, un marché de taille suffisamment importante pour accueillir une nouvelle population.
La ville réfléchit à la création d’un centre de loisirs sans hébergement en cœur de ville. - Augmentation du besoin d’espaces verts - La situation de Paray-Vieille-Poste dans le sud de l’Ile-de-France et la facilité d’accès aux grandes infrastructures de transport permettent aux Paraysiens de se déplacer dans des espaces verts de loisir d’importance départementale ou régionale (exemple, base régionale de loisir du Port au Cerises à Draveil, forêt de Fontainebleau…)
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4.9 INCIDENCE SUR L’HABITAT DES GENS DU VOYAGE
Les impacts Les mesures compensatoires Impossibilité de créer une aire d’accueil des Gens du - La commune réfléchit à la possibilité de Voyage sur un territoire communal qui n’a aucun site créer une aire d’accueil intercommunale, non construit à proposer et fortement contraint par le conformément au Plan Local de l’Habitat. PEB - Le règlement du PLU autorise le stationnement des caravanes sur terrain privé bâti à condition d’une caravane par 100 m² de terrain.
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5 ANNEXES
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ANNEXE 1 : COMMERCES ET SERVICES
Restaurants La clef des champs 174, avenue du Général-de-Gaulle Les Parasols 176, avenue du Général-de-Gaulle La Ferme de Contin 54, avenue Aristide-Briand Les délices de Casablanca 1, avenue Jean-Jaurès Top Sushi 1, avenue de Verdun Quick 23, boulevard de Fontainebleau Le Concorde 21, boulevard de Fontainebleau Entr' amis 5, rue Eugène-Tartasse Assurances et banques
AGF Assurances 145 Ter, avenue de Morangis
Centre International de l'Assurance 33 route de Fontainebleau
Banque Postale 12 Place Henri-Barbusse
LCL 132 av du Général-de-Gaulle
Banque Populaire 11 Place Henri-Barbusse
Agences immobilières BRAVO IMMO 29 Boulevard de Fontainebleau ICS IMMOBILIER 70 avenue de Verdun LSI IMMOBILIER 130 avenue du Général-de-Gaulle MAISON PHENIX 41 route de Fontainebleau KEOPS IMMOBILIER 100 avenue de Verdun AGENCE DE L'EGLISE 19 avenue Aristide-Briand Coiffeur SALON PIMBA 1, avenue Aristide-Briand THIERRY COIFFURE 3, Place Henri-Barbusse ESPACE COIFFURE MIXTE 70-72 Avenue de Verdun NEW LOOK 104 Avenue de Verdun MISS TIFF 168 Avenue de Verdun NOA COIFFURE 20, avenue Jean-Jaurès Salons de beauté INSTITUT 91 130 Avenue-du-Général-de-Gaulle INSTITUT CHARMES & BEAUTE 100 Avenue de Verdun Travaux, peinture, aménagement Marc EIERMANN 71 rue des Marronniers FREDELEC 91 47 avenue Gabriel-Péri SERRURERIE BELLOT 2 rue Jeanne-d'Arc ATELIER AUDIBERT 130 avenue de Verdun SOCIETE WARGNIER STORES 13 rue François Malard ENTREPRISE BROSSOLO 12 rue Maurice Moser GUY PEDUZZI 36 rue Marcel-Ouvrier MENUISERIE 92 avenue de Verdun FUMITHERM 74 avenue du Général-de-Gaulle GAZ TECHNIC 2 avenue Paul-Vaillant-Couturier SANI-THERM 2 avenue Paul-Vaillant-Couturier ROCCA ENTREPRISE 110 avenue de Verdun VENTURA RENOVE 9 rue Roger Salengro
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SOCLEAN SERVICES 121 rue Paul-Lafargue ENTREPRISE D'AGOSTINI 41 avenue du Général-de-Gaulle WARGNIER STORES 13 rue François Malard TECHNIQUE POSE FERMETURE 17 avenue de Fontainebleau
Commerce de proximité BOULANGERIE - PATISSERIE LEVANNIER 2, Place Henri-Barbusse BOULANGERIE TAVARES 158, Avenue de Verdun BOUCHERIE DE LA PLACE 5, Place Henri-Barbusse BOUCHERIE NOVO VIANDE 94, Avenue de Verdun SPEED ALIMENTATION 1 Place Henri-Barbusse PARAY PIZZA 3 Place Henri-Barbusse Garages, concessionnaires et stations service ABC OCCASIONS 81 bis boulevard de Fontainebleau
ARCO AUTOMOBILES SEAT 37 Avenue de Fontainebleau
CITROËN BELLE ETOILE 5 boulevard de Fontainebleau
CYCLES FB1 102 avenue de Verdun
FOX AUTOCARS 37 rue Maurice-Rigolet
PARAY PNEU 124 avenue de Verdun
STATION SERVICE SHELL 71 route de Fontainebleau Médecins généralistes ARBANAS Yvan 11 place Henri-Barbusse LAMANDE Jean-Pierre 71 avenue Victor-Hugo MOLLEREAU SALVIATO Marie-Laure 1 avenue Marcel Ouvrier PAPAS Eric 71 avenue Victor-Hugo TEXIER Francis 11 avenue Gabriel-Péri Cabinet médical TROUSSEAU PICARD Laurence, LE FOULER Yves 1 avenue du général de Gaulle Presse - tabac LIBRAIRIE SAUVRY 3 place Henri-Barbusse CAFE - TABAC DE L'HOTEL DE VILLE 7 place Henri-Barbusse Infirmières CHOPLET Annie 18 rue des Marronniers DESAPHY Jeanine 37 avenue Jean Jaurès PRETET Nadège 110, avenue Alsace-Lorraine LE CANNE Valérie 54 rue Maurice-Rigolet DESMOULINS Pascal 110, avenue Alsace-Lorraine VOZZA Anna 84 avenue Marcel-Ouvrier Kinésithérapeutes D'INTORNI Gérard 23 rue Roger Salengro LACOSTE Florence & GATIN Jean 3 rue des Coquelicots MASSON André 75 rue Roger Salengro PRIEUR Michèle 110 avenue de Verdun Orthophonistes GINESTET-LAFOUCRIERE Monique 1 avenue Aristide-Briand Osthéopathe HECQUET Adrien 71 avenue Victor-Hugo CLAIRICIA Audrey 110 avenue de Verdun Pédicure-Podologue
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CLAIRICIA Audrey 110 avenue de Verdun VIEVILLE Vincent 130 avenue du Général-de-Gaulle Psychologue WOLMAN Hedy-Laure 71 avenue Victor Hugo Forgeot Brigitte 85 avenue Pasteur Chirurgiens - Dentistes BOZON Caroline 71 avenue Victor-Hugo MARTIN-CLERC / D'HEILLY Renaud 1 rue Henri Dugrès - Laboratoires d'analyses médicales LABORATOIRE BIO 7 100 avenue de Verdun Pharmacies PHARMACIE DE LA VIEILLE POSTE 9 Place Henri-Barbusse Vétérinaires CLINIQUE SLAKMON 146 avenue de Verdun Sophrologie ADRIAN SAVARY Fabienne 9 avenue Jean-Jaurès Orthoptiste POUPET Élodie 9 avenue Jean-Jaurès Ambulances Regul Ambulance 36 rue Marcel Ouvrier Ambulance Paris Sud Assistance 22 rue Marcel Vaisse
Divers L'ART DE LA COUTURE 130 avenue du Général-de-Gaulle L'ORCHIDÉE - Fleuriste 2, Place Henri-Barbusse MANPOWER 65 avenue de Fontainebleau PARAY PROTECTION SARL 124.126 avenue de Verdun IAG IMPRIMEUR 35 avenue Jean-Jaurès ANTIQUITE - BROCANTE CELANTIQUE 24 avenue Jean-Jaurès MODERN'AUTO ECOLE 57 rue Maurice Moser PHENIX IMRI - dépannage informatique 117 rue Maximilien-Robespierre POMPES FUNEBRES 183 avenue du général de Gaulle ANTIQUITE ET BROCANTE 42 avenue Paul Vaillant-Couturier LES HALLES DE PARAY 88–94 avenue de Verdun
Source : site internet municipal, plaquettes municipales
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ANNEXE 2 : TABLEAU RECAPITULATIF DES REGLES D’URBANSME APPLICABLES DANS LES ZONES DU PEB
Zone A du PEB Zone B du PEB Zone C du PEB Constructions nouvelles (sous réserve de mesures d’isolation phonique) Constructions nécessaires à l’activité aéronautique ou autorisées liées à celle-ci Logements de fonction nécessaires aux activités autorisés dans les secteurs industrielles ou autorisés déjà urbanisés commerciales admises dans la zone Constructions directement autorisées dans les liées ou nécessaires à autorisés secteurs déjà urbanisés l’activité agricole autorisées dans les secteurs déjà urbanisés et desservis par des équipements publics, dès Constructions non autorisées lors qu’elles n’entrainent individuelles non groupées qu’un faible accroissement de la capacité d’accueil d’habitants exposés aux menaces Autres constructions à usage d’habitation (immeubles collectifs, parcs résidentiels de non autorisées loisirs, toute forme d’opération groupée, lotissement ou association foncière urbaine…) Equipements publics ou Admis s’ils sont nécessaies à l’activité aéronautique ou autorisés collectifs indispensables aux populations existantes autorisées dès lors qu’elles n’entrainent pas d’accroissement de la Opérations de population exposée aux reconstruction rendues nuisances, que les normes nécessaires par une extensions autorisées mais limitées sous conditions d’isolation phonique fixées opération de démolition en par l’autorité administrative zone A ou B sont respectées (coût d’isolation à la charge exclusive du constructeur) Rénovation, réhabilita tion, amélioration, extension admises lorsqu’elles n’entrainent pasun accroissement de la population exposée aux mesurée, reconstruction nuisances des constructions existantes (1) autorisées à condition qu’elles n’entrainent pas d’augmentation de la population soumise aux Renouvellement urbain nuisances sonores des quartiers ou villages Depuis le 20 février 2009, non autorisées existants : réhabilitation et une augmentation de la réaménagement urbain capacité de logements et de la population est autorisée dans une limite définie dans l’acte de création du secteur de renouvellement urbain
(1) sous réserve de mesures d’isolation phonique
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ANNEXE 3 : LES CONSTRUCTIONS SUR TERRAIN ARGILEUX EN ILE-DE-FRANCE
Extrait de la plaquette éditée par la DRIEE Ile-de-France
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ANNEXE 4 : EXEMPLES DE MESURES LIMITANT LES NIVEAUX DE BRUITS GENERES PAR LES INFRASTRUCTURES TERRESTRES ROUTIERES ET FERROVIAIRES
Les nuisances sonores générées par le trafic des infrastructures terrestres routières comme ferroviaires dépendent de plusieurs critères : des infrastructures, du matériel y circulant et des conditions de propagation aux abords de ces dernières. Différentes actions peuvent être envisagées pour limiter les niveaux de bruit généré par le trafic des infrastructures terrestres
Protections à la source La mise en place de protections à la source consiste à interposer un obstacle en limite de l’infrastructure entre la source de bruit et les habitations riveraines. Plusieurs types de protections permettent de diminuer la propagation du bruit et d’atténuer les nuisances sonores : - les écrans, les buttes de terre généralement édifiés pour protéger les zones pavillonnaires, - les casquettes, les couvertures partielles ou totales plus appropriées à la protection des immeubles élevés et proches de l’infrastructure. La limitation volontaire à 6 mètres de la hauteur des écrans peut s’accompagner d’une mesure complémentaire : l’isolation acoustique des façades
Isolation acoustique de façades Cette solution est préconisée, lorsque l’implantation d’un écran ne permet pas à lui seul d’atteindre l’objectif fixé aux étages supérieurs d’un immeuble ou dans le cas d’un ou plusieurs pavillon(s) isolé(s) pour lequel l’édification d’un écran paraît économiquement inadaptée. L’isolation acoustique d’un local vis-à-vis de l’extérieur dépend de plusieurs paramètres : la nature de la paroi (lourde ou légère), de la paroi vitrée (simple ou double vitrage équipé d’une vitre épaisse), des entrées d’air (simple ou acoustique), du type de coffre de volet roulant… En général, le changement des ouvertures avec pose d’un double vitrage dont l’un épais et la mise en place d’entrées d’air acoustiques permettent d’atteindre l’objectif fixé.
Les revêtements de chaussée acoustiques Le bruit de contact des pneumatiques sur la chaussée résulte des caractéristiques du pneumatique et de celles du revêtement de chaussée. Les fabricants d’enrobé proposent toute une gamme de produit avec des performances acoustiques différentes. Les enrobés (BBDr, BBTM, BBUM, etc), de part leurs granulométries, leurs constituants peuvent avoir un écart de niveau sonore à l’émission de l’ordre de 10 dB(A) pour les plus extrêmes d’entre eux. 0La réduction de l’émission sonore du contact pneumatique-revêtement se retrouve en façade des bâtiments exposés, et peut être de l’ordre de 3 à 5 dB(A) suivant le type d’enrobé.
La modération des vitesses L'émission sonore d'un véhicule léger combine le bruit produit par le moteur et ses équipements annexes (boîte de vitesses, transmission, échappement), et celui du contact pneumatique - chaussée. Pour un véhicule léger, le bruit moteur est prépondérant pour une vitesse inférieure à 50 km/h et au- delà le bruit de contact pneumatique – chaussée prédomine. Ainsi une réduction de 10 km/h de la vitesse sur une grande infrastructure routière s’accompagne d’une baisse de l'émission sonore d'environ 1dB(A).
Source : Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement des grandes infrastructures routières de l'État dans le département de l'Essonne – projet – avril 2012
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 204
ANNEXE 5 : LE SCHEMA REGIONAL CLIMAT AIR ENERGIE D’ILE-DE-FRANCE
Créé par la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite loi Grenelle 2, le SRCAE doit permettre à chaque région de définir ses objectifs et orientations propres afin de contribuer à l’atteinte des objectifs et engagements nationaux, à l’horizon 2020, de réduction de 20% des émissions des gaz à effet de serre, de réduction de 20% de la consommation d’énergie, et de satisfaction de nos besoins à hauteur de 23% à partir d’énergies renouvelables.
Le Schéma Régional Éolien (SRE) constitue une annexe du SRCAE, définissant les zones favorables au développement de l’énergie éolienne. Le projet de schéma francilien est élaboré depuis juillet 2012 sous la co-présidence du Préfet de région et du Président du conseil régional dans l’esprit de concertation et de gouvernance du Grenelle de l’environnement, avec les représentants des collectivités territoriales, acteurs économiques, associations environnementales et de consommateurs. Une consultation publique a été organisée du 20 juillet au 20 septembre 2012.
Le projet de schéma comporte un état des lieux régional avec un bilan énergétique présentant les consommations finales des différents secteurs et la production des énergies renouvelables et de récupération, un inventaire des émissions directes de Gaz à Effets de Serre (GES) et un inventaire des principales émissions de polluants atmosphériques. Il comprend également des évaluations sur les potentiels d’économies d’énergie et les gains d’émissions de GES correspondants, sur le potentiel de développement des énergies renouvelables et de récupération, sur la qualité de l’air et sur la vulnérabilité aux effets du changement climatique. Enfin, le schéma propose des objectifs et orientations sur :
• la réduction des émissions de GES portant sur les économies d’énergie ainsi que des orientations en matière d’adaptation aux effets du changement climatique, • la réduction et la prévention de la pollution atmosphérique, qui seront renforcées dans des "zones sensibles", • le développement des énergies renouvelables. Le schéma régional éolien constituera une annexe du SRCAE, • des recommandations en matière de transport, d’urbanisme et d’information du public.
Ces orientations seront ensuite déclinées en programmes d’actions dans les Plans Climat Énergie Territoriaux (PCET) réalisés par les collectivités de plus de 50 000 habitants.
Le projet de SRE francilien identifie les parties du territoire régional favorables au développement de l’énergie éolienne, en particulier du "grand éolien" compte tenu, d’une part, du potentiel et, d’autre part, d’une analyse des sensibilités paysagères, patrimoniales et environnementales, des contraintes et servitudes techniques et des orientations régionales. Il établit la liste des communes dans lesquelles sont situées les zones favorables qui pourront accueillir des Zones de Développement de l’Eolien (ZDE), prévues par l’article L. 314-9 du Code de l’environnement, ainsi que des recommandations permettant d’accompagner les collectivités et les maîtres d’ouvrage dans le développement des projets. En cohérence avec les orientations du projet de SRCAE, le projet de SRE francilien propose un cadre de développement de l’énergie éolienne ambitieux, qualitatif, lisible et partagé par les différents acteurs du territoire.
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ANNEXE 6 : ARRETE N° 0109 DU 20 MAI 2003 RELATIF AU CLASSEMENT SONORE DU RESEAU ROUTIER NATIONAL DANS DIFFERENTES COMMUNES DU DEPARTEMENT DE L’ESSONNE ET AUX MODALITES D’ISOLEMENT ACOUSTIQUE DES CONSTRUCTIONS EN DECOULANT
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 206
PREFECTURE DE L'ESSONNE Direction Départementale de l’Equipement ⎯⎯ ⎯⎯
ARRETE N° 0109 DU 20 MAI 2003 relatif au classement sonore du réseau routier national dans différentes communes du département de l’Essonne et aux modalités d’isolement acoustique des constructions en découlant.
Le Préfet de l’Essonne Officier de la Légion d’Honneur Officier de l’Ordre National du Mérite
Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment son article R 111-4-1, Vu le code de l’urbanisme, Vu la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, et notamment ses articles 13 et 14, Vu le décret n° 95-20 du 9 janvier 1995 pris pour l’application de l’article L 111-11-1 du code de la construction et de l’habitation et relatif aux caractéristiques acoustiques de certains bâtiments autres que d’habitation et de leurs équipements, Vu le décret n°95-21 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres et modifiant le code de l’urbanisme et le code de la construction et de l’habitation, Vu l’arrêté interministériel du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement, Vu l’arrêté interministériel du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit, Vu les études effectuées par la Direction Départementale de l’Equipement de l’Essonne, Vu les avis des communes concernées, Après consultation du comité de pilotage relatif au classement sonore des infrastructures de l’Essonne, Sur proposition du Secrétaire Général de la préfecture de l’Essonne,
ARRETE
ARTICLE 1er
Les dispositions de l’arrêté du 30 mai 1996 susvisé sont applicables dans le département de l’ESSONNE aux abords du tracé des infrastructures de transports terrestres (réseau routier national) conformément à l’article 3 du présent arrêté qui annule l’arrêté préfectoral n° 86.1792 du 6 juin 1986 en ce qu’il concerne le réseau routier national.
ARTICLE 2
Le réseau routier national est classé, vis à vis du bruit, en 5 catégories. Ce classement est applicable aux infrastructures existantes telles qu’elles sont inscrites au Schéma Directeur de la Région Ile de France approuvé par décret du 26 avril 1994.
1
ARTICLE 3
Le tableau suivant indique, pour chacune des communes concernées et infrastructures ou tronçons d’infrastructures mentionnés, le classement dans l’une des 5 catégories définies dans l’arrêté du 30 mai 1996 susmentionné, la largeur des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de ces infrastructures, ainsi que le type de tissu urbain.
LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE CONCERNEES l’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS EN « U » OU AFFECTES TISSU PAR LE OUVERT BRUIT (1) ANGERVILLE RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
ANGERVILLIERS A.10 totalité 1 300 m Ouvert
ARPAJON RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
ATHIS-MONS RN.7 Limite départementale (94) 2 250 m Ouvert - PR.3,9 (hors tunnel) RN.7 PR.3,9-RD25 3 100 m Ouvert
AUTHON-LA- RN.191 PR.53,9 - PR.53,0 3 100 m Ouvert PLAINE RN.191 PR.53,0 - PR.50,9 4 30 m Ouvert RN.191 PR.50,9 - PR.50,3 3 100 m Ouvert
AUVERNAUX A.6 totalité 1 300 m Ouvert
AUVERS-SAINT- RN.191 totalité Non Classée - - GEORGES
AVRAINVILLE RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
BALLAINVILLIERS RN.20 RD.217 - PR 7,0 1 300 m Ouvert RN.20 PR 7,0 - RD.35 2 250 m Ouvert
BALLANCOURT RN.191 totalité 3 100 m Ouvert
BAULNE RN.191 RD.449 - RD.87 4 30 m Ouvert RN.191 RD.87 - PR.15,4 3 100 m Ouvert
BIEVRES RN.118 PR.0,0 - PR.5,0 2 250 m Ouvert RN.118 PR.5,0 - PR.5,7 1 300 m Ouvert RN.306 totalité 3 100 m Ouvert RN.444 totalité 2 250 m Ouvert
BOISSY-LE-CUTTE RN.191 totalité Non Classée - -
BOISSY-SOUS-ST- RN.20 totalité 2 250 m Ouvert YON
BONDOUFLE RN.104 totalité 1 300 m Ouvert
BOUTERVILLIERS RN.191 PR.47,0 - PR.46,2 3 100 m Ouvert RN.191 PR.46,2 - PR.43,6 4 30 m Ouvert RN.191 PR.43,6 - PR.42,3 3 100 m Ouvert
2
LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE CONCERNEES L’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS EN « U » OU AFFECTES TISSU PAR LE OUVERT BRUIT (1) BRETIGNY-SUR- RN.104 totalité 1 300 m Ouvert ORGE
BRIIS-SOUS- A.10 totalité 1 300 m Ouvert FORGES
BRUNOY RN.6 totalité 1 300 m Ouvert
BURES-SUR- RN.188 totalité 4 30 m Ouvert YVETTE
CERNY RN.191 PR.23,3 - PR.21,0 Non Classée - - RN.191 PR.21,0 - PR.18,7 4 30 m Ouvert
CHAMARANDE RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
CHAMPLAN A.10 virage Nord 2 250 m Ouvert A.10 virage Sud 2 250 m Ouvert A.10 totalité 1 300 m Ouvert Liaison A.6-A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.20 PR.3,0 - PR.3,6 3 100 m Ouvert RN.20 PR.3,6 - PR.4,6 1 300 m Ouvert RN 20 A.10-RN 20 Sud 1 300 m Ouvert RN.188 Nord de A.10 2 250 m Ouvert RN.188 Sud de A.10 3 100 m Ouvert RN.188 bretelle Nord 4 30 m Ouvert RN.188 bretelle Sud 4 30 m Ouvert
CHILLY-MAZARIN A.6 totalité 1 300 m Ouvert Liaison A.6-A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.20 totalité 3 100 m Ouvert
CORBEIL- RN.7 PR.16,9 - PR.18,7 3 100 m Ouvert ESSONNES RN.7 PR.18,7 - PR.19,6 2 250 m Rue en U RN.7 PR.19,6 - PR.22,8 3 100 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.191 PR.0,0 - PR.0,4 3 100 m Rue en U RN.191 PR.0,4 - PR.3,2 3 100 m Ouvert RN.446 PR.33,5 - PR.34,0 3 100 m Ouvert RN.446 PR.34,0 - PR.35,0 4 30 m Ouvert RN.446 PR.35,0 - PR.37,6 4 30 m Ouvert RN.446 PR.37,6 - PR.37,9 3 100 m Ouvert RN.446 PR.37,9 - PR.38,1 3 100 m Rue en U RN.446 PR.38,1 - PR.38,5 4 30 m Ouvert RN.448 PR.14,2 - PR.14,8 4 30 m Ouvert RN.448 PR.14,8 - PR.14,9 3 100 m Rue en U RN.448 PR.14,9 - PR.15,2 4 30 m Ouvert
LE COUDRAY- A.6 totalité 1 300 m Ouvert MONTCEAUX RN.7 PR.22,8 - PR.23,1 3 100 m Ouvert RN.7 PR.23,1 - PR.24,2 4 30 m Ouvert RN.7 PR.24,2 - PR.25,3 3 100 m Ouvert RN.7 PR.25,3 - PR.25,7 2 250 m Ouvert RN.191 totalité 3 100 m Ouvert RN.337 totalité 3 100 m Ouvert
COURCOURONNES A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.446 totalité 3 100 m Ouvert RN.449 totalité 2 250 m Ouvert
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LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE CONCERNEES L’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS EN « U » OU AFFECTES TISSU PAR LE OUVERT BRUIT (1) DOURDAN A.10 totalité 1 300 m Ouvert
DRAVEIL RN.448 PR.3,8 - PR.5,1 3 100 m Ouvert RN.448 PR.5,1 - PR.5,2 3 100 m Rue en U RN.448 PR.5,2 - PR.7,5 3 100 m Ouvert RN.448 PR.7,5 - PR.8,7 4 30 m Ouvert RN.448 PR.8,7 - PR.9,0 3 100 m Ouvert
EGLY RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
EPINAY-SOUS- RN.6 totalité 1 300 m Ouvert SENART
EPINAY-SUR-ORGE A.6 totalité 1 300 m Ouvert
ETAMPES RN.20 totalité 2 250 m Ouvert RN.191 PR.41,4 - PR.37,8 3 100 m Ouvert RN.191 PR.37,8 - PR.35,0 4 30 m Ouvert RN.191 PR.35,0 - PR.34,1 3 100 m Ouvert
ETIOLLES RN.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.448 PR.11,4 - PR.12,0 4 30 m Ouvert RN.448 PR.12,0 - PR.13,5 3 100 m Ouvert
ETRECHY RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
EVRY A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.7 PR.13,2 - PR.16,7 2 250 m Ouvert RN.7 PR.16,7 - PR.16,9 3 100 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.446 totalité 3 100 m Ouvert RN.449 A.6 - RD.91 2 250 m Ouvert RN.449 RD.91 - RN.7 3 100 m Ouvert
FLEURY-MEROGIS A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.440 totalité 2 250 m Ouvert RN.445 totalité 3 100 m Ouvert
FONTENAY-LE- RN.191 totalité 3 100 m Ouvert VICOMTE
FORGES-LES- A.10 totalité 1 300 m Ouvert BAINS
GIF-SUR-YVETTE RN.118 totalité 2 250 m Ouvert RN.306 totalité 3 100 m Ouvert
GRIGNY A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.7 totalité 3 100 m Ouvert RN.440 totalité 2 250 m Ouvert RN.441 totalité 2 250 m Ouvert RN.445 totalité 3 100 m Ouvert
GUILLERVAL RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
IGNY RN.118 totalité 2 250 m Ouvert RN.444 totalité 2 250 m Ouvert
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LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE EN CONCERNEES L’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS « U » OU TISSU AFFECTES OUVERT PAR LE BRUIT (1) ITTEVILLE RN.191 totalité 4 30 m Ouvert
JANVRY A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert
JUVISY-SUR-ORGE RN.7 totalité 3 100 m Ouvert
LEUVILLE-SUR- RN.20 totalité 2 250 m Ouvert ORGE RN.104 totalité 1 300 m Ouvert
LINAS RN.20 totalité 2 250 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.446 totalité 3 100 m Ouvert
LISSES A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.446 totalité 3 100 m Ouvert
LONGJUMEAU A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.20 totalité 1 300 m Ouvert
LONGPONT-SUR- RN.20 totalité 2 250 m Ouvert ORGE RN.104 totalité 1 300 m Ouvert
MARCOUSSIS A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert RN.446 PR.10,2 - PR.12,0 4 30 m Ouvert RN.446 PR.12,0 - PR.16,0 3 100 m Ouvert
MASSY A.10 totalité 1 300 m Ouvert A.10 virage Nord 2 250 m Ouvert A.10 virage Sud 2 250 m Ouvert Liaison A.6-A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.20 totalité 3 100 m Ouvert RN.188 totalité 2 250 m Ouvert RN.444 totalité 2 250 m Ouvert
MAUCHAMPS RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
MENNECY RN.191 totalité 3 100 m Ouvert
MONNERVILLE RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
MONTGERON RN.6 PR.0,0 - PR.0,5 2 250 m Ouvert RN.6 PR.0,5 - PR.7,0 1 300 m Ouvert RN.448 PR.0,0 - PR.1,4 4 30 m Ouvert RN.448 PR.1,4 - PR.1,6 3 100 m Ouvert
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LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE EN CONCERNEES L’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS « U » OU TISSU AFFECTES OUVERT PAR LE BRUIT (1) MONTLHERY RN.20 totalité 2 250 m Ouvert RN.446 PR.16,0 - PR.16,5 3 100 m Ouvert RN.446 PR.16,5 - PR.17,1 4 30 m Ouvert
MORANGIS A.6 totalité 1 300 m Ouvert
MORIGNY- RN.20 totalité 2 250 m Ouvert CHAMPIGNY RN.191 PR.34,1 - PR.32,6 3 100 m Ouvert RN.191 PR.32,6 - PR.29,5 Non Classée - -
MORSANG-SUR- A.6 totalité 1 300 m Ouvert ORGE
NAINVILLE-LES- A.6 totalité 1 300 m Ouvert ROCHES
OLLAINVILLE RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
ORMOY A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.191 totalité 3 100 m Ouvert
ORSAY RN.118 totalité 2 250 m Ouvert RN.188 totalité 3 100 m Ouvert RN.446 PR.5,0 - PR.5,8 4 30 m Ouvert RN.446 PR.5,8 - PR.7,2 3 100 m Ouvert RN.446 PR.7,2 - PR.8,1 4 30 m Ouvert
PALAISEAU A.10 PR.6,0 - PR.6,5 1 300 m Ouvert A.10 virage Nord 2 250 m Ouvert A.10 virage Sud 2 250 m Ouvert A.10 PR.7,2 - PR.8,1 1 300 m Ouvert Liaison A.10-RD.36 totalité 1 300 m Ouvert RN.188 Nord de A.10 2 250 m Ouvert RN.188 Sud de A.10 3 100 m Ouvert RN.444 totalité 2 250 m Ouvert RN.444 bretelle Nord 2 250 m Ouvert RN.444 bretelle Sud 2 250 m Ouvert
PARAY-VIEILLE- A.106 totalité 2 250 m Ouvert POSTE RN.7 totalité 2 250 m Ouvert
PLESSIS-SAINT- RN.191 totalité 3 100 m Ouvert BENOIT
QUINCY-SOUS- RN.6 totalité 1 300 m Ouvert SENART
RIS-ORANGIS A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.7 PR.10,8 - PR.13,0 3 100 m Ouvert RN.7 PR.13,0 - PR.13,8 2 250 m Ouvert RN.104 PR.41,4 - PR.41,0 1 300 m Ouvert RN.104 PR.41,0 - PR.40,0 2 250 m Ouvert RN.440 totalité 2 250 m Ouvert RN.441 totalité 2 250 m Ouvert RN.446 totalité 3 100 m Ouvert RN.449 A.6 - RD.91 2 250 m Ouvert RN.449 RD.91 - RN.7 3 100 m Ouvert
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LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE EN CONCERNEES L’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS « U » OU TISSU AFFECTES OUVERT PAR LE BRUIT (1) SACLAS RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
SACLAY RN.118 PR.5,7 - PR.7,3 1 300 m Ouvert RN.118 PR.7,3 - PR.7,8 2 250 m Ouvert RN.118 PR.7,8 - PR.9,3 1 300 m Ouvert RN.306 totalité 3 100 m Ouvert RN.446 PR.0,0 - PR.2,5 3 100m Ouvert RN.446 PR.2,5 - PR.3,3 4 30 m Ouvert
SAINT-AUBIN RN.306 totalité 3 100 m Ouvert
STE.GENEVIEVE- RN.104 totalité 1 300 m Ouvert DES-BOIS
SAINT-GERMAIN- RN.20 totalité 2 250 m Ouvert LES-ARPAJON
SAINT-GERMAIN- RN.104 totalité 1 300 m Ouvert LES-CORBEIL RN.448 totalité 3 100 m Ouvert
SAINT-HILAIRE RN.191 totalité 3 100 m Ouvert
SAINT-JEAN-DE- A.10 totalité 1 300 m Ouvert BEAUREGARD RN.104 totalité 1 300 m Ouvert
SAINT-MICHEL- RN.104 totalité 1 300 m Ouvert SUR-ORGE
SAINT-PIERRE-DU- RN.104 totalité 1 300 m Ouvert PERRAY RN.446 PR.38,5 - PR.40,4 4 30 m Ouvert RN.446 PR.40,4 - PR.43,0 3 100 m Ouvert
SAINTRY-SUR- RN.446 totalité 4 30 m Ouvert SEINE
SAULX-LES- RN.20 totalité 1 300 m Ouvert CHARTREUX
SAVIGNY-SUR- A.6 totalité 1 300 m Ouvert ORGE
SOISY-SUR-ECOLE A.6 totalité 1 300 m Ouvert
SOISY-SUR-SEINE RN.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.448 totalité 4 30 m Ouvert
TIGERY RN.6 totalité 2 250 m Ouvert RN.104 totalité 1 300 m Ouvert
VAUGRIGNEUSE A.10 totalité 1 300 m Ouvert
VERRIERES-LE- A.86 totalité 1 300 m Ouvert BUISSON RN.118 totalité 2 250 m Ouvert
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LARGEUR TYPE DE COMMUNES NOM DE DELIMITATION DU CATEGORIE DE DES TISSU RUE EN CONCERNEES L’INFRASTRUCTURE TRONCON L’INFRASTRUCTURE SECTEURS « U » OU AFFECTES TISSU PAR LE OUVERT BRUIT (1) VIGNEUX-SUR- RN.6 totalité 2 250 m Ouvert SEINE RN.448 totalité 3 100 m Ouvert
VILLABÉ A.6 totalité 1 300 m Ouvert
VILLEBON-SUR- A.10 totalité 1 300 m Ouvert YVETTE RN.188 PR.5,0 - PR.7,3 3 100 m Ouvert RN.188 Bretelle Nord 4 30 m Ouvert RN.188 Bretelle Sud 4 30 m Ouvert
LA VILLE DU BOIS RN.20 totalité 2 250 m Ouvert
VILLEJUST A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.446 totalité 4 30 m Ouvert
VILLENEUVE-SUR- RN.191 totalité Non classée - - AUVERS
VIRY-CHATILLON A.6 totalité 1 300 m Ouvert RN.7 totalité 3 100 m Ouvert RN.445 totalité 3 100 m Ouvert
WISSOUS A.6 totalité 1 300 m Ouvert A.6a totalité 1 300 m Ouvert A.6b totalité 1 300 m Ouvert A.10 totalité 1 300 m Ouvert
LES ULIS A.10 totalité 1 300 m Ouvert RN.118 PR.13,2 - PR.14,9 1 300 m Ouvert RN.118 PR.14,9 - PR.15,5 2 250 m Ouvert RN.188 totalité 4 30 m Ouvert RN.446 totalité 4 30 m Ouvert
(1) La largeur des secteurs affectés par le bruit correspond à la distance mentionnée dans le tableau ci- dessus comptée de part et d’autre de l’infrastructure :
- pour les infrastructures routières, à partir du bord extérieur de la chaussée la plus proche, - pour les infrastructures ferroviaires, à partir du bord du rail extérieur de la voie la plus proche.
ARTICLE 4
Les bâtiments à construire dans les secteurs affectés par le bruit mentionnés à l’article 3 doivent présenter un isolement acoustique minimum contre les bruits extérieurs conformément aux décrets 95- 20 et 95-21 susvisés.
Pour les bâtiments d’habitation, l’isolement acoustique minimum est déterminé selon les articles 5 à 9 de l’arrêté du 30 mai 1996 susvisé.
8 Pour les bâtiments d’enseignement, l’isolement acoustique minimum est déterminé selon les articles 5 et 8 de l’arrêté du 9 janvier 1995 susvisé.
Des copies des arrêtés du 9 janvier 1995 et du 30 mai 1996 ainsi que des décrets 95-20 et 95-21 du 9 janvier 1995 sont annexées au présent arrêté (annexe 1).
ARTICLE 5
Les niveaux sonores que les constructeurs sont tenus de prendre en compte pour la construction des bâtiments inclus dans les secteurs affectés par le bruit définis à l’article 3 sont :
Catégorie Niveau sonore au point de Niveau sonore au point de référence, en période diurne référence, en période (en dB(A)) nocturne (en dB(A)) 1 83 78 2 79 74 3 73 68 4 68 63 5 63 58
ARTICLE 6
Les maires devront faire figurer dans les documents d’urbanisme de leur commune les dispositions du présent arrêté et reporter dans les plans d’urbanisme les secteurs affectés par le bruit au voisinage des infrastructures du réseau routier national concernées. Conformément aux dispositions du code de l’urbanisme, les dispositions du présent arrêté seront prises en compte pour la délivrance des certificats d’urbanisme et des permis de construire. Le présent arrêté fait l’objet d’une mention au recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Essonne ainsi que dans deux journaux régionaux ou locaux diffusés dans le département.
ARTICLE 7
Le présent arrêté est applicable à compter de sa publication au recueil des actes administratifs de la préfecture de l’Essonne et de son affichage dans les mairies des communes suivantes :
ANGERVILLE, ANGERVILLIERS, ARPAJON, ATHIS-MONS, AUTHON-LA-PLAINE, AUVERNAUX, AUVERS-SAINT-GEORGES, AVRAINVILLE, BALLAINVILLIERS, BALLANCOURT, BAULNE, BIEVRES, BOISSY-LE-CUTTE, BOISSY-SOUS-SAINT-YON, BONDOUFLE, BOUTERVILLIERS, BRETIGNY-SUR-ORGE, BRIIS-SOUS-FORGES, BRUNOY, BURES-SUR-YVETTE, CERNY, CHAMARANDE, CHAMPLAN, CHILLY-MAZARIN, CORBEIL-ESSONNES, LE COUDRAY-MONTCEAUX, COURCOURONNES, DOURDAN, DRAVEIL, EGLY, EPINAY-SOUS-SENART, EPINAY-SUR-ORGE, ETAMPES, ETIOLLES, ETRECHY, EVRY, FLEURY-MEROGIS, FONTENAY-LE-VICOMTE, FORGES-LES-BAINS, GIF-SUR-YVETTE, GRIGNY, GUILLERVAL, IGNY, ITTEVILLE, JANVRY, JUVISY-SUR- ORGE, LEUVILLE-SUR-ORGE, LINAS, LISSES, LONGJUMEAU, LONGPONT-SUR-ORGE, MARCOUSSIS, MASSY, MAUCHAMPS, MENNECY, MONNERVILLE, MONTGERON, MONTLHERY, MORANGIS, MORIGNY-CHAMPIGNY, MORSANG-SUR-ORGE, NAINVILLE- LES-ROCHES, OLLAINVILLE, ORMOY, ORSAY, PALAISEAU, PARAY-VIEILLE-POSTE, PLESSIS-SAINT-BENOIT, QUINCY-SOUS-SENART, RIS-ORANGIS, SACLAS, SACLAY, SAINT-AUBIN, SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS, SAINT-GERMAIN-LES-ARPAJON, SAINT- GERMAIN-LES-CORBEIL, SAINT-HILAIRE, SAINT-JEAN-DE-BEAUREGARD, SAINT- MICHEL-SUR-ORGE, SAINT-PIERRE-DU-PERRAY, SAINTRY-SUR-SEINE, SAULX-LES- CHARTREUX, SAVIGNY-SUR-ORGE, SOISY-SUR-ECOLE, SOISY-SUR-SEINE, TIGERY, VAUGRIGNEUSE, VERRIERES-LE-BUISSON, VIGNEUX-SUR-SEINE, VILLABE, VILLEBON- 9 SUR-YVETTE, VILLENEUVE-SUR-AUVERS, LA VILLE DU BOIS, VILLEJUST, VIRY- CHATILLON, WISSOUS, LES ULIS.
ARTICLE 8
Le présent arrêté sera mis à la disposition du public dans les lieux suivants :
•Préfecture de l’ESSONNE, Direction de la Coordination et des Actions Interministérielles, boulevard de France, 91010 EVRY CEDEX. •Sous-Préfecture d’EVRY, 7 rue Lafayette, 91108 - CORBEIL-ESSONNES CEDEX •Sous-Préfecture d’ETAMPES, 4 rue Van Loo, 91152 ETAMPES CEDEX •Sous-Préfecture de PALAISEAU, Avenue du Général de Gaulle, 91125 - PALAISEAU CEDEX •Direction Départementale de l’Equipement de l’Essonne, - Services SEPT et SAJUE, Boulevard de France, 91012 - EVRY CEDEX - Service d’Aménagement Territorial Nord, 22 avenue du 8 mai 1945, 91125 - PALAISEAU CEDEX - Service d’Aménagement Territorial Sud, 25 route d’Egly, 91290 - ARPAJON et dans toutes les mairies des communes concernées mentionnées à l’article 7 ci-dessus, où une copie doit être affichée pendant un mois minimum.
ARTICLE 9
Le Secrétaire Général de la Préfecture de l’Essonne, les Sous-Préfets d’EVRY, d’ETAMPES et de PALAISEAU, les Maires des communes concernées, le Directeur Départemental de l’Equipement de l’Essonne sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
LE PREFET, Signé : Denis PRIEUR
Les documents annexés sont consultables aux lieux mentionnés à l’article 8 du présent arrêté.
10 ANNEXE 7 : LISTE DES ESPECES OBSERVEES
Source : Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien
Taxon de référence Nom vernaculaire Dernière observation
Acer campestre L., 1753 Érable champêtre, Acéraille 2000
Acer platanoides L., 1753 Érable plane, Plane 2008
Acer pseudoplatanus L., 1753 Érable sycomore, Grand Érable 2008
Achillea millefolium L., 1753 Achillée millefeuille, Herbe au 2008 charpentier
Agrimonia eupatoria L., 1753 Aigremoine 2008
Agrostis stolonifera L., 1753 Agrostide stolonifère 2000
Alisma plantago -aquatica L., 1753 Grand plantain d'eau , Plantain d'eau 2000 commun
Alliaria petiolata (M.Bieb.) Cavara & Grande, 1913 Alliaire, Herbe aux aulx 2000
Allium vineale L., 1753 Ail des vignes, Oignon bâtard 2003
Alopecurus myosuroides Huds., 1762 Vulpin des champs, Queue-de-renard 2000
Amaranthus deflexus L., 1771 Amarante couchée, Amarante étalée 2008
Amaranthus hybridus L., 1753 Amarante hybride 2008
Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm., 1814 Cerfeuil des bois 2000
Antirrhinum majus L., 1753 Muflier à grandes fleurs 2008
Arabidopsis thaliana (L.) Heynh., 1842 Arabette de thalius, Arabette des 2008 dames
Arctium lappa L., 1753 Grande bardane, Bardane commune 2003
Arctium minus (Hill) Bernh., 1800 Bardane à petites têtes, Bardane à 2008 petits capitules
Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl, 1819 Fromental élevé 2008
Artemisia vulgaris L., 1753 Armoise commune, Herbe de feu 2008
Asplenium ruta -muraria L., 1753 Doradille rue des murailles, Rue des 2000 murailles
Atriplex patula L., 1753 Arroche étalée 2008
Ballota nigra L., 1753 Ballote noire 2003
Barbarea vulgaris R.Br., 1812 Barbarée commune 2003
Bellis perennis L., 1753 Pâquerette 2008
Brachypodium pinnatum (L.) P.Beauv., 1812 Brachypode penné 2003
Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv., 1812 Brachypode des bois 2008
Bromus hordeaceus L., 1753 Brome mou 2000
Bromus inermis Leyss., 1761 Brome inerme, Brome sans-arêtes 2000
Bromus sterilis L., 1753 Brome stérile 2003
Bryonia cretica L. 2008
Bunias orientalis L., 1753 Bunias d'Orient, Roquette d'Orient 2003
Calamagrostis epigejos (L.) Roth, 1788 Calamagrostide épigéios, Roseau des 2003 bois
Caltha palustris L., 1753 Populage des marais 2000
Calystegia sepium (L.) R.Br., 1810 Liseron des haies 2008
Capsella bursa -pastoris (L.) Medik., 1792 Capselle bourse-à-pasteur, Bourse-de- 2008 capucin
Cardamine hirsuta L., 1753 Cardamine hérissée, Cresson de 2008 muraille
Carduus crispus L., 1753 Chardon crépu 2008
Carex pseudocyperus L., 1753 Laîche faux-souchet 2008
Centaurea jacea L., 1753 Centaurée jacée, Tête de moineau 2003
Cerastium fontanum Baumg., 1816 Céraiste commune 2000
Cerastium glomeratum Thuill., 1799 Céraiste aggloméré 2000
Chaerophyllum temulum L., 1753 Chérophylle penché, Couquet 2000
Chelidonium majus L., 1753 Grande chélidoine, Herbe à la verrue, 2008 Éclaire
Chenopodium album L., 1753 Chénopode blanc 2008
Circaea lutetiana L., 1753 Circée de Paris, Circée commune 2000
Cirsium arvense (L.) Scop., 1772 Cirse des champs, Chardon des 2008 champs
Cirsium vulgare (Savi) Ten., 1838 Cirse commun, Cirse à feuilles 2008 lancéolées
Clematis vitalba L., 1753 Clématite des haies, Herbe aux gueux 2008
Colutea arborescens L., 175 3 Baguenaudier, Arbre à vessies 2008
Convolvulus arvensis L., 1753 Liseron des haies, Vrillée 2008
Conyza canadensis (L.) Cronquist, 1943 Vergerette du Canada 2008
Cornus sanguinea L., 1753 Cornouiller sanguin 2008
Corylus avellana L., 1753 Noisetier, Avelinier 2003
Crepis capillaris (L.) Wallr., 1840 Crépide capillaire, Crépis à tiges 2008
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 217
capillaires
Crepis setosa Haller f., 1797 Crépide hérissée 2003
Cucubalus baccifer L., 1753 Cucubale à baies, Cucubale porte- 2003 baie, Cucubale couchée
Dactylis glomerata L., 1753 Dactyle aggloméré 2008
Daucus carota L., 1753 Carotte sauvage 2008
Digitaria sanguinalis (L.) Scop., 1771 Digitaire sanguine, Digitaire commune 2008
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., 1821 Diplotaxe vulgaire, Roquette jaune 2008
Dipsacus fullonum L., 1753 Cabaret des oiseaux, Cardère à 2008 foulon, Cardère sauvage
Duchesnea indica (Andrews) Focke, 1888 Fraisier d?Inde, Fraisier de Duchesne 2000
Echinochloa crus -galli (L.) P.Beauv., 1812 Pied-de-coq 2008
Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski, 1934 Chiendent commun 2008
Epilobium hirsutum L., 1753 Épilobe hérissé, Épilobe hirsute 2008
Epilobium parviflorum Schreb., 1771 Épilobe à petites fleurs 2008
Epilobium tetragonum L., 1753 Épilobe à tige carrée 2003
Equisetum arvense L., 1753 Prêle des champs, Queue-de-renard 2008
Eragrostis minor Host, 1809 Éragrostis faux-pâturin, Petit Éragrostis 2008
Erigeron annuus (L.) Desf., 1804 Vergerette annuelle 2003
Erigeron sumatrensi s Retz., 1810 Vergerette de Barcelone 2008
Erodium cicutarium (L.) L'Hér., 1789 Érodium à feuilles de cigue, Bec de 2008 grue
Eryngium campestre L., 1753 Chardon Roland, Panicaut champêtre 2008
Euphorbia exigua L., 1753 Euphorbe fluette 2000
Euphorbia helioscopia L., 1753 Euphorbe réveil matin, Herbe aux 2003 verrues
Euphorbia maculata L., 1753 Euphorbe de Jovet, Euphorbe maculée 2008
Euphorbia peplus L., 1753 Euphorbe omblette, Essule ronde 2008
Euphorbia serpens Kunth, 1817 Euphorbe rampante 2008
Fallopia convolvulus (L.) Á.Löve, 1970 Renouée liseron, Faux-liseron 2000
Festuca arundinacea Schreb., 1771 Fétuque roseau 2008
Festuca rubra L., 1753 Fétuque rouge 2000
Foeniculum vulgare Mill., 1768 Fenouil commun 2008
Fragaria vesca L., 1753 Fraisier sauvage, Fraisier des bois 2003
Fraxinus excelsior L., 1753 Frêne élevé, Frêne commun 2008
Fumaria officinalis L., 1753 Fumeterre officinale 2000
Galega officinalis L., 1753 Lilas d'Espagne, Sainfoin d'Espagne, 2008 Rue de chèvre
Galinsoga quadriradiata Ruiz & Pav., 1798 Galinsoga cilié 2008
Galium aparine L., 1753 Gaillet gratteron 2008
Galium mollugo L., 1753 Gaillet commun 2003
Geranium dissectum L., 1755 Géranium découpé, Géranium à 2003 feuilles découpées
Geranium molle L., 1753 Géranium à feuilles molles 2000
Geranium pyrenaicum Burm.f., 1759 Géranium des Pyrénées 2008
Geranium robertianum L., 1753 Herbe à Robert 2000
Geum urbanum L., 1753 Benoîte commune, Herbe de saint 2008 Benoît
Glechoma hederacea L., 1753 Lierre terrestre, Gléchome Lierre 2008 terrestre
Hedera helix L., 1753 Lierre grimpant 2003
Helminthotheca echioides (L.) Holub, 1973 Picride fausse Vipérine 2008
Heracleum sphondylium L., 1753 Patte d'ours, Berce commune 2003
Hordeum murinum L., 1753 Orge sauvage 2008
Hylotelephium spectabile (Boreau) H.Ohba, 1977 2008
Hypericum perforatum L., 1753 Millepertuis perforé 2008
Hypochaeris radicata L., 1753 Porcelle enracinée 2008
Iris pseudacorus L., 1753 Iris faux acore, Iris des marais 2008
Jacobaea vulgaris Gaertn., 1791 2008
Juglans regia L., 1753 Noyer commun, Calottier 2003
Juncus effusus L., 1753 Jonc épars, Jonc diffus 2008
Juncus inflexus L., 1753 Jonc glauque 2008
Knautia arvensis (L.) Coult., 1828 Knautie des champs 2003
Lactuca serriola L., 1756 Laitue scariole, Escarole 2003
Lamium album L., 1753 Lamier blanc, Ortie blanche, Ortie 2000 morte
Lamium amplexicaule L., 1753 Lamier amplexicaule 2008
Lamium purpureum L., 1753 Lamier pourpre, Ortie rouge 2000
Lapsana communis L., 1753 Lampsane commune, Graceline 2003
Lathyrus pratensis L., 1753 Gesse des prés 2003
Lathyrus tuberosus L., 1753 Macusson, Gland-de-terre 2000
Lepidium draba L., 1753 Passerage drave , Pain-blanc 2003
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 218
Lepidium graminifolium L., 1759 Passerage à feuilles de graminée 2003
Lepidium ruderale L., 1753 Passerage des décombres, Passerage 2000 rudérale
Lepidium squamatum Forssk., 1775 Corne-de-cerf écailleuse , Sénebière 2000 Corne-de-cerf
Leucanthemum vulgare Lam., 1779 Marguerite commune 2000
Linaria vulgaris Mill., 1768 Linaire commune 2008
Linum catharticum L., 1753 Lin purgatif 2008
Lolium perenne L., 1753 Ivraie vivace 2008
Lotus corniculatus L., 1753 Lotier corniculé, Pied de poule 2008
Lysimachia arvensis (L.) U.Manns & Anderb. Mouron rouge 2008
Lysimachia vulgaris L., 1753 Lysimaque commune 2008
Lythrum salicaria L., 1753 Salicaire commune, Salicaire pourpre 2008
Malva neglecta Wallr., 1824 Petite mauve 2008
Malva sylvestris L., 1753 Mauve sylvestre, Grande mauve 2000
Matricaria discoidea DC., 1838 Matricaire fausse-camomille, Matricaire 2000 discoïde
Medicago arabica (L.) Huds., 1762 Luzerne tachetée 2008
Medicago lupulina L., 1753 Luzerne lupuline, Minette 2008
Medicago sativa L., 1753 Luzerne cultivée 2008
Melilotus albus Medik., 1787 Mélilot blanc 2003
Melissa officinalis L., 1753 Mélisse officinale 2003
Mercurialis annua L., 1753 Mercuriale annuelle 2008
Myosotis ramosissima Rochel, 1814 Myosotis rameux 2000
Nasturtium officinale R.Br., 1812 Cresson des fontaines 2000
Onopordum acanthium L., 1753 Onopordon faux-acanthe 2003
Origanum vulgare L., 1753 Origan commun 2008
Oxalis corniculata L., 1753 Oxalis corniculé, Trèfle jaune 2000
Oxalis fontana Bunge, 1835 Oxalide droit, Oxalis droit 2008
Papaver rhoeas L., 1753 Coquelicot 2000
Parthenocissus inserta (A.Kern.) Fritsch, 1922 Vigne-vierge commune 2008
Pastinaca sativa L., 1753 Panais cultivé 2008
Persicaria amphibia (L.) Gray, 1821 Persicaire flottante 2008
Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre, 1800 2000
Persicaria maculosa Gray, 1821 Renouée Persicaire 2008
Phragmites australis (Cav.) Trin. ex Steud., 1840 Roseau 2008
Picris hieracioides L., 1753 Picride éperviaire 2008
Plantago coronopus L., 1753 Plantain corne-de-bœuf, Pied-de- 2008 corbeau
Plantago lanceolata L., 1753 Plantain lancéolé 2008
Plantago major L., 1753 Plantain majeur, Grand plantain 2008
Poa annua L., 1753 Pâturin annuel 2008
Poa pratensis L., 1753 Pâturin des prés 2000
Poa trivialis L., 1753 Pâturin commun 2000
Polygonum aviculare L., 1753 Renouée des oiseaux 2008
Portulaca oleracea L., 1753 Pourpier cultivé 2008
Potentilla reptans L., 1753 Potentille rampante, Quintefeuille 2008
Primula veris L., 1753 Coucou, Primevère officinale 2006
Prunella vulgaris L., 1753 Brunelle commune 2008
Prunus spinosa L., 1753 Épine noire, Prunellier, Pelossier 2003
Ranunculus repens L., 1753 Renoncule rampante 2000
Ranunculus sceleratus L., 1753 Renoncule scélérate 2000
Raphanus raphanistrum L., 1753 Ravenelle 2000
Reseda lutea L., 1753 Réséda jaune, Réséda bâtard 2003
Reseda luteola L., 1753 Réséda jaunâtre, Réséda des 2008 teinturiers, Mignonette jaunâtre
Reynoutria japonica Houtt., 1777 Renouée du Japon 2008
Rorippa sylvestris (L.) Besser, 1821 Rorippe des forêts, Roripe des bois 2000
Rostraria cr istata (L.) Tzvelev, 1971 Fausse fléole, Rostraria à crête, 2000 Koelérie fausse Fléole
Rubus caesius L., 1753 Rosier bleue, Ronce à fruits bleus 2000
Rubus fruticosus L., 1753 Ronce de Bertram, Ronce commune 2003
Rumex acetosella L., 1753 Petite oseille 2000
Rumex crispus L., 1753 Rumex crépu 2008
Rumex obtusifolius L., 1753 Patience à feuilles obtuses 2008
Rumex sanguineus L., 1753 Patience sanguine 2000
Sagina apetala Ard., 1763 Sagine apétale 2000
Sambucus nigra L., 1753 Sureau noir, Sampéchier 2008
Saponaria officinalis L., 1753 Saponaire officinale, Savonnière, 2008 Herbe à savon
Securigera varia (L.) Lassen, 1989 Coronille bigarrée 2003
Sedum acre L., 1753 Poivre de muraille, Orpin acre 2008
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 219
Sedum album L., 1753 Orpin blanc 2008
Senecio inaequidens DC., 1838 Séneçon sud-africain 2008
Senecio vulgaris L., 1753 Séneçon commun 2008
Setaria viridis (L.) P.Beauv., 1812 Sétaire verte 2008
Sherardia arvensis L., 1753 Rubéole des champs, Gratteron fleuri 2008
Silene latifolia Poir., 1789 Compagnon blanc 2008
Sinapis arvensis L., 1753 Moutarde des champs, Raveluche 2008
Sisymbrium officinale (L.) Scop., 1772 Moutarde 2000
Solanum dulcamara L., 1753 Douce amère, Bronde 2008
Solanum nigrum L., 1753 Morelle noire 2008
Solidago canadensis L., 1753 Tête d'or 2008
Sonchus asper (L.) Hill, 1769 Laiteron épineux 2008
Sonchus oleraceus L., 1753 Laiteron potager, Laiteron lisse 2008
Stachys sylvatica L., 1753 Épiaire des bois, Ortie à crapauds 2008
Stellaria media (L.) Vill., 1789 Mouron des oiseaux 2008
Tanacetum vulgare L., 1753 Tanaisie commune, Sent-bon 2008
Taraxacum campylodes G.E.Haglund, 1948 Dent de lion 2008
Torilis arvensis (Huds.) Link, 1821 Torilis des champs 2003
Torilis nodosa (L.) Gaertn., 1788 Torilis à fleurs glomérulées 2000
Tragopogon pratensis L., 1753 Salsifis des prés 2003
Trifolium campestre Schreb., 1804 Trèfle champêtre, Trèfle jaune 2000
Trifolium dubium Sibth., 1794 Trèfle douteux, Petit Trèfle jaune 2000
Trifolium fragiferum L., 1753 Trèfle Porte-fraises 2008
Trifolium pratense L., 1753 Trèfle des prés 2008
Trifolium repens L., 1753 Trèfle rampant, Trèfle blanc 2008
Tripleurospermum inodorum Sch.Bip., 1844 Matricaire inodore 2003
Tussilago farfara L., 1753 Tussilage, Pas-d'âne, Herbe de saint 2008 Quirin
Typha latifolia L., 1753 Massette à larges feuilles 2008
Ulmus minor Mill., 1768 Petit orme 2003
Urtica dioica L., 1753 Ortie dioique, Grande ortie 2008
Urtica urens L., 1753 Ortie brulante, Ortie grièche 2008
Verbena officinalis L., 1753 Verveine officinale 2008
Veronica arvensis L., 1753 Véronique des champs, Velvote 2000 sauvage
Veronica persica Poir., 1808 Véronique de Perse 2008
Vicia hirsuta (L.) Gray, 1821 Vesce hérissée, Ers velu 2000
Vicia sativa L., 1753 Vesce cultivée 2008
Viola odorata L., 1753 Violette odorante 2008
Viola riviniana Rchb., 1823 Violette de rivin 2000
Vulpia myuros (L.) C.C.Gmel., 1805 Vulpie queue-de-rat, Vulpie Queue-de- 2000 souris
Commune de Paray-Vieille-Poste (91) – Rapport de présentation – Approbation – 2013 220