Charenton Du Cher
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Charenton du Cher Bulletin municipal 2011 Charenton Edito Les élus locaux sont le premier recours pour répondre aux attentes des habitants. C’est bien par l’action de vos élus que notre commune se porte bien ; nous avons à cœur de faire en sorte que nos aînés puissent continuer à vivre à Charenton dans leur village de naissance ou d’adoption. C’est ainsi que cette année nous allons mettre en route la consultation pour l’élaboration diagnos - tique de mise en accessibilité de la voirie, des espaces et bâtiments publics afin de prévoir l’accueil du vieillissement de la population. La jeunesse ne sera pas oubliée avec une offre supplémentaire dans la réalisation du Roller Skate Park. Nos écoles, vitrine d’une commune, sont bien encadrées et si certains établissements sont défaillants en enseignant, ce n’est heureusement pas le cas de Charenton. Notre centre de secours se modernise et grâce à lui ainsi qu’à ses volontaires une idée de sé - curité s’installe chez nous et ce n’est pas pour nous déplaire. Sécurité, qualité de vie, excellente offre de santé, services de proximité, artisanat, que demander de plus et aller chercher ailleurs ce que nous avons. Bien sûr, la crise financière mondiale nous impose une vigilance accrue et bien que les com - pensations financières de l’état soient intégrales voire supérieures à 2009 en ce qui concerne les di - verses dotations, dont celle de la taxe professionnelle, la nécessité de solidarité et de fraternité dans notre vie de tous les jours doit être de mise. Avec l’action de vos associations, la disponibilité et le conseil de vos élus, les services rendus par les employés municipaux, nous traverserons cette mauvaise période qui n’est finalement qu’un déjà vu du passé. A vous tous, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, chers administrés, j’adresse, au nom de la municipalité, nos vœux chaleureux et sincères pour vous-mêmes, vos proches, vos entreprises, vos projets. Que cette nouvelle année et ces périodes de fêtes vous comblent de joie. Bonne année à vous. Sommaire Charenton hier Les services publics : Zoom sur... La parole : Gendarmerie La Brême Berrichonne a 100 ans .... 18 - 19 Pages pratiques Pompiers Infos pratiques - Numéros utiles ...... 20 La Poste ...................................... 2 Charenton aujourd’hui Le Carnet Actualité ............................................. 4 - 5 Naissances ......................................... 21 Budget ................................................... 6 Mariages ............................................ 21 Conseil de sécurité ................................. 7 Décès ............................................... 21 Festivités ............................................ 8-9 Vivre à … Comité de rédaction : Pascal Aupy, Gilbert Boyer, Annie Janvier, La bibliothèque ............................... 10-11 Françoise Dufour, Joël Durin Vie scolaire ..................................... 12-13 Conception-Réalisation : Alain Lusseau Photos : Jérôme Bilbeau - Cécile Dumay Les associations ............................. 14 -17 Impression : Imprimerie Saint Amandoise Hier La gendarmerie n Anecdotes sur le travail des gendarmes à la fin des années 1960 o t 1 – La femme A..., peilleraude de son état (mar - n chande de peaux de lapins), circule à vélo à Lau - e r gère. Arrivée près du carrefour au milieu duquel le a gendarme A...., ancien du maquis, règle la circula - h tion, elle entend ce dernier, qu’elle connaît bien, marmonner : « Peaux de lapines ! Peaux de la - C pines !» Parvenue à hauteur de l’homme au képi, elle en - tonne sans vergogne : « Quand on pourra ramasser les peaux de c..., je te mettrai au fond du sac ! ». Puis elle s’éloigne....laissant pantois le représentant de l’ordre. 2 – Trois compères en goguette qui, en début de nuit, reviennent de la fête aux Vivons où ils ont copieusement « mouillé la meule », se retrouvent brusquement dans le fossé. Sans blessure aucune, si ce n’est pour la carrosserie de cette brave ID19, ils sont pris en charge par les gendarmes et ramenés à la brigade charentonnaise. Là, le Chef, appelé en urgence, distribue les sanctions : le plus calme des passagers est reconduit chez lui et finit la nuit avec la ....chienne (punition infligée par son épouse à chaque fois qu’il rentre en état d’ébriété !). Le second passager, qui réside tout près, est également reconduit par un gendarme. Mais, à peine a-t-il un pied au domicile qu’il se met à insulter le représentant de l’ordre et sa corporation. Il est alors ramené, manu militari, en chambre de dégrisement. Quant au propriétaire et conducteur de la Citroën, il est mis aux arrêts de rigueur jusqu’au len - demain. Il est vrai qu’à cette époque, on ne parlait ni d’éthylomètre, ni de rétention du permis de conduire, mais les acci - dents de la circulation étaient beaucoup plus nombreux et souvent gravissimes. La poste Dans les années 1900, la Poste se situe dans la grande Rue au n°81 de l’actuelle Rue Nationale. Vers 1930, elle est déplacée un peu plus loin au n°51. Puis en 1974, elle déménage pour le n°1 de la rue Neuve avec une cour pour le stationnement des voitures jaunes et un parking pour les clients. Anecdotes d’anciens employés de la Poste 6h40 : Le courrier arrive, apporté par un facteur. Nous ouvrons les sacs et commençons le tri général par tournées : c’est le coupage . Ensuite, nous procédons au tri par clients : c’est le piquage . 9h00 : C’est le départ pour les différentes tournées : six facteurs en voiture et un cycliste 13h30 : Les facteurs reviennent de leur tournée pendant laquelle ils ont « visité » environ 200 clients. Une auxiliaire raconte : « La poste était très petite, très sombre. Un parquet très vétuste recouvrait le sol ; certains trous étaient même bouchés par de la tôle. Nous étions comme dans une prison avec ces barreaux aux fenêtres. Un poêle à charbon chauffait la pièce ; un receveur dé - posait une brique à l’intérieur pour réduire le foyer. Nous enfilions plusieurs pulls pour lutter contre le froid et une blouse pour éviter de nous salir. Les toilettes se trouvaient au fond du jardin. Mais, malgré ces conditions de travail, c’était un plaisir d’aller tra - vailler : une ambiance du tonnerre, de l’entraide et une bonne entente régnaient dans ce bureau… 2 Année 2011 Charenton Hier Je me souviens que, par temps de pluie, le facteur en vélo plaçait le sac de courrier sur son dos et se couvrait d’une capote. A son retour, il secouait cette dernière et aspergeait ses collègues…. » Un facteur se souvient : «Lors d’une tournée sur Bannegon, j’ai aidé une fermière toute désemparée, dont le mari était absent, à mettre bas une vache à l’aide d’une vêleuse. Je me suis re - trouvé avec les manches de mon costume bleu engluées de délivre….mais le veau était sain et sauf… Un autre jour, en fin de tournée, après plusieurs arrêts obligatoires afin de rendre différents services, l’avant de mon vélo s’est retrouvé dans l’arrière d’une voiture bleue appartenant à des hommes à képi….je vous laisse imaginer la suite…. Une autre fois, je frappe chez une cliente qui ne répond pas. Je sais pourtant qu’elle est là. Alors j’essaie de pousser la porte. Je sens une résistance. J’insiste et je la trouve inanimée derrière la porte ! J’ai appelé les secours et lui ai sauvé la vie. Les pompiers Souvenirs de pompiers Les véhicules de pompiers étaient basés dans les garages communaux sur la place du marronnier. Il y avait un fourgon pour les accidents de la route, une moto pompe pour les incendies (avant l’acquisition des camions ci - ternes) et un « tube » pour le transport des victimes. L’effectif comprenait une quinzaine de Pompiers. Aucune formation n’était demandée. Dès leur engagement, ils étaient opérationnels et apprenaient « sur le tas avec les anciens ». En cas d’incendie ou d’accident de la route, la sirène était déclenchée par les gendarmes. Ceux-ci attendaient un pompier sur le pas de la porte afin de lui communiquer le lieu et la nature de l’intervention. La sirène retentissait selon le code suivant : 1 coup = accident 2 coups = feu de cheminée 3 coups = grand feu En cas d’incendie, la moto pompe aspirait l’eau dans le point d’eau le plus proche (canal, mare, rigole…..) Les poteaux d’incen - die n’existaient pas, l’eau courante a fait son apparition à Charen - ton vers 1965. En cas d’accident, il n’y avait pas de techniques particulières pour extraire les victimes de leur véhicule car bien souvent, elles étaient éjectées par le choc. En effet, la ceinture de sécurité n’existait pas. Eventuellement, en cas de besoin, un « coupe bou - lons » était utilisé puis le transport du blessé se faisait dans le « tube ». Quelques souvenirs : Au cours de l’hiver 1962 1963, un grand feu a dévasté une grange du domaine des Cossonnais. Des centaines de mètres de tuyaux ont été nécessaires pour aller chercher l’eau dans la rigole en contrebas. Il gelait si fort à ce moment-là, qu’il a fallu attendre le dégel pour récupérer les tuyaux. Pendant ce temps, c’est la caserne de Séraucourt à Bourges qui en avait prêté d’autres. Un impressionnant accident a marqué la population charentonnaise : un camion transportant des produits inflammables a explosé après avoir percuté les platanes sur la route de St Amand. La détonation fut telle, qu’elle a été entendue et ressentie à plusieurs kilomètres à la ronde. Année 2011 3 Aujourd’hui Actualités n Actualités Réalisations o t n > Fleurissement : achat de jardinières e > Achat du garage Gominet r > Abri poubelle salle des fêtes a > Achat défibrillateur h > C Abri bus aux Perrons > Signalisation horizontale aux Perrons > Chauffage église > Réfection voirie rue de l’usine > Assainissement rue des Forges et rue du village > Etude aménagement place Jeanne Buret > Rigole d’Irçay : réfection des pelles > Syndicat d’eau potable - Acquisition par le syndicat de l’ancien garage appartenant à la commune de Coust dans le but de sécuriser ce puits.