9. 10. 98 FR Journal officiel des Communaute´s europe´ennes C 310/139

En vue reme´dier autant que possible aux conse´quences de cette discrimination, les services de la Commission ont demande´ au Comite´ organisateur de re´server la totalite´ des 160 000 billets restants exclusivement ` des acheteurs ne re´sidant pas sur le territoire français. Le Comite´ organisateur a indique´ le 23 mars 1998 qu’il ne pouvait re´pondre favorablement a` cette demande, mais qu’ revanche il proposerait ces billets aux re´sidents français et non-français sur une base non discriminatoire.

Compte tenu du refus du Comite´ organisateur d’attribuer les billets restants exclusivement aux acheteurs ne re´sidant pas sur le territoire français, M. Van Miert a annonce´re´cemment que ses services pre´paraient une proce´dure officielle contre le Comite´ organisateur en ce qui concerne les billets de´ja` vendus dans le cadre des dispositions discriminatoires susmentionne´. La Commission entend agir rapidement, tout en respectant les exigences de proce´dure.

Si elle reconnaıˆt l’importance des proble`mes de se´curite´ dans tout syste`me de distribution de billets pour la Coupe du monde, la Commission conside`re, a` ce stade de la proce´dure, que le syste`me institue´ par le Comite´ organisateur ne peut eˆtre justifie´ par des raisons de se´curite´.

(98/C 310/189) QUESTION ´ CRITE E-0855/98 pose´e par Michl Ebner (PPE) a` la Commission (26 mars 1998)

Objet: Restriction des importations en Re´publique `que de pommes en provenance de l’UE

Conside´rant que le gouvernement tche`que a de´cide´, le 29 janvier 1998, de restreindre les importations de pommes en provenance de l’UE,

conside´rant que cette mesure n’est pas compatible avec les dispositions du traite´ europe´en UE/Re´publique tche`que puisqu’elle est contraire a` la clause de «statu quo» applicable au re´gime douanier et semble discriminatoire, e´tant donne´ qu’elle concerne uniquement les importations de pommes en provenance de l’UE,

1. Quelles mesures la Commission entend-elle prendre contre cette de´cision discriminatoire?

2. La Commission a-t-elle de´ja` engage´ des de´marches par le biais des services compe´tents?

3. Dans l’affirmative, la Commission peut-elle indiquer quel est l’e´tat d’avancement de ces ne´gociations?

Re´ponse donne´e par M. Van den Broek au nom de la Commission (20 avril 1998)

La Commission est pleinement informe´e de cette affaire et a de´ja`e´´ en contact e´troit avec les autorite´s tche`ques depuis les premie`res indications sur l’existence de cette mesure. Le 2 fe´vrier 1998, elle a explique´au gouvernement tche`que que cette mesure n’e´tait pas conforme a` l’accord europe´en. Elle a donc demande´ son retrait imme´diat et la tenue d’urgence de consultations bilate´rales.

Ces consultations, qui ont eu lieu le 17 fe´vrier 1998, ont fait apparaıˆtre clairement que les autorite´s tche`ques n’avaient pas l’intention de rapporter cette de´cision a` bre`´ance. La Commission a donc propose´ des contre-mesures, qui ont e´te´ adopte´es par le Conseil en date du 17 mars 1998. La Communaute´ suspendra certaines concessions commerciales agricoles (jus de pommes, produits de viande, produits laitiers) qui sont actuellement accorde´es a` la Re´publique tche`que sur une base autonome. L’objectif est de re´duire les exportations pre´fe´rentielles tche`ques d’un montant correspondant aux pertes subies par la Communaute´ dans ses exportations de pommes.

La Commission poursuivra ses efforts en vue de re´soudre cette affaire d’une manie`re qui sauvegarde e´galement les inte´reˆts des exportateurs communautaires.