DEPARTEMENT DE L’ SSIIVVOOMM ddee JJAAYYAATT –– MMAALLAAFFRREETTAAZZ

MMOONNTTRREEVVEELL--EENN--BBRREESSSSEE

PLAN LOCAL D'URBANISME

Orientations d’Aménagement

Mai 2012

Les orientations d’aménagement

Préambule

La Loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003, modifiant l’article L.123-1 du Code de l’Urbanisme, définit ce que doivent être les orientations d’aménagement (qui restent facultatives) : elles prévoient les actions et les opérations d’aménagement à mettre en oeuvre, pour :

• mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de ville, le patrimoine ; • lutter contre l’insalubrité ; • permettre le renouvellement urbain ; • assurer le développement de la commune ; • préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics.

Les orientations d’aménagement sont issues des objectifs du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD). Elles précisent les conditions d’aménagement et d’équipement notamment des nouvelles zones d’urbanisation et donnent les orientations de préservation et de mise en valeur de l’environnement et du paysage. Elles sont appliquées en complémentarité du règlement d’urbanisme du Plan Local d’Urbanisme.

Localisation et objet des orientations d’aménagement

Les orientations d’aménagement du SIVOM d’agglomération de Jayat-- Montrevel en Bresse sont au nombre de 6.

Elles concernent plusieurs types de secteurs : A- des secteurs relatifs aux entrées de ville ou à des traversées de zones agglomérées ; B- des secteurs classés 1AU au présent PLU et dont l’urbanisation peut être immédiate ; C- des secteurs classés UX ou AUX à vocation économique principale.

Ces secteurs et leur localisation respective sont les suivants :

Entrées de ville et traversées d’agglomération : • A1-Hameau de Riottier • A2-Malafretaz - Pillebois (Porte sud de l’agglomération)

Zone 1AU d’urbanisation immédiate : • B1-Jayat – Est du Bourg • B2-Jayat / Montrevel – La Pachaude • B3-Montrevel – Le Grand Sillon II

Zones d’activités d’agglomération : • C1-ZAE de la Serve-Treize Vents 2-ZAE de la Pétillière C3-ZAE de Cézille

ENTRÉES DE VILLE ET TRAVERSÉES D’AGGLOMÉRATIONS

Orientation d’aménagement n°

Hameau de Riottier A1

1-Présentation

Le hameau de Riottier est situé à l’interface entre le village de Jayat et l’agglomération de Montrevel-en-Bresse. La RD975 qui passe sur une frange Est du hameau est axe très circulé (près de 6000 véhicules par jour).

Les constructions anciennes et récentes sur le hameau émettent des flux automobiles vers le village et vers l’agglomération et cela peut poser quelques questions quant aux débouchés des voies, aux accès et à la liaison entre le hameau et ces entités urbaines.

Le hameau est aussi marqué par la présence d’une zone d’activités exclusivement occupée par une entreprise (COMAS). Cette entreprise qui est spécialisée dans les emballages légers et les conditionnements en bois (caisses, palettes…) peut représenter une menace quant à la sécurité des biens et des personnes (risque d’incendie). Elle a d’ailleurs fait l’objet d’un incendie sur la dernière décennie qui a touché une partie des terrains classés constructibles au Plan d’Occupation des Sols, mais par chance non construits.

2-Dispositions spéciales

Concernant la prise en compte d’un risque lié à la présence d’une entreprise dans la petite zone d’activité située à l’Ouest du hameau, il est appliqué une marge de sécurité de 100 mètres autour de la limite de la zone d’activité (pour prendre en compte les possibles évolutions de l’entreprise).

À l’intérieur de ce périmètre, sont exclus toutes les constructions nouvelles à usage d’habitation et toutes les constructions agricoles.

La zone d’activités dans son ensemble est circonscrite à l’occupation actuelle de l’entreprise et aucune extension de cette zone n’est donc prévue dans le présent PLU.

Pour ce qui concerne le traitement des accès et des abords de la RD975, il ne sera pas créé de nouvel accès sur la Départementale. Le hameau pouvant connaître une densification ou une urbanisation (dents creuses + extensions urbaines définies dans le PLU), il est prévu de traiter le carrefour Nord et qu’un linéaire de haie soit mis en place sur une frange Est du hameau. Cette haie bocagère sera constituée d’essences variées et locales.

Afin de ne pas provoquer une urbanisation linéaire aux abords de la RD, le hameau est restreint au Nord à ses parties déjà urbanisées ou en passe de l’être. L’enveloppe urbaine qui a ainsi pu être définie par le Plan d’Occupation du Sol est ainsi corrigée (notamment au Nord) pour prendre en considération cette disposition (voir aussi le plan de zonage sur ce point), ainsi que les difficultés d’accès liées à la présence du réseau routier départemental (RD975) et des contraintes de sécurité et de visibilité autour de cet axe majeur.

3-Schéma de principe

Orientation d’aménagement n°

Malafretaz - Pillebois (Porte Sud d’agglomération) A2

1-Présentation

Le bourg de Malafretaz s’est développé à l’écart de la RD975, voie circulée à près de 10000 véhicules par jour en cet endroit de l’axe.

Le hameau de Pillebois, au fur et à mesure de l’urbanisation sur la commune, a été rattaché à l’ensemble bâti du centre du village. Il en constitue désormais un prolongement qui s’avance jusqu’à la route départementale à fort trafic.

L’élaboration du Plan Local d’Urbanisme est l’occasion de penser (ou repenser) les cheminements et les accès vers et depuis la RD975 au reste du Bourg, mais aussi de protéger et valoriser les paysages. Ce territoire constitue en effet de toute évidence la Porte Sud de l’agglomération de Montrevel-en-Bresse.

2-Dispositions spéciales

En matière d’urbanisation, une densification de l’ensemble du Bourg est prévue par le comblement des dents creuses existantes. Les réalisations récentes (lotissement du Vallon par exemple) ont marqué des temps forts du développement communal. Ce dernier effectue désormais une pause pour ne pas menacer les équipements publics existants quant à leur capacité (écoles).

La création (ou l’extension) de zones d’activités va profondément marquer le territoire à l’Ouest du Bourg, aux abords de la RD975. La nouvelle zone de la Pétillière doit être le départ du projet de contournement par l’Ouest de l’agglomération. Des aménagements visant à répartir les flux (rond-point sans doute) et à qualifier les espaces (aménagement de carrefours, passage de la voie verte) sont à prévoir.

La future zone d’activités fera d’ailleurs l’objet d’une orientation d’aménagement plus précise.

Concernant les transports collectifs, l’arrêt de Pillebois sera renforcé.

L’insertion paysagère des zones d’activités ainsi que des zones d’urbanisation récente sera facilitée par le maintien ou le développement des haies bocagères utilisant des essences locales et variées.

L’aménagement d’espaces verts (ou de respiration dans le tissu urbain), ainsi que le développement d’itinéraires doux de circulation, permettront d’améliorer la qualité du cadre de vie.

Une réflexion quant à l’aménagement du centre du village est d’ailleurs en cours en lien avec les Services du Conseil en Architecture Urbanisme et Environnement de l’Ain (CAUE).

3-Schéma de principe

ZONES 1AU D’URBANISATION IMMÉDIATE

Orientation d’aménagement n° Jayat – Est du Bourg B1

1-Présentation

Le Plan Local d’Urbanisme prévoit un phasage du développement sur les communes, en opérant une distinction entre zones de développement immédiat (1AU) et zones de développement futur (2AU).

Le bourg de Jayat, dont le développement s’est effectué surtout du côté Ouest de la RD975, connaît des prolongements bâtis sur l’Est avec les hameaux de Toulon et de Moraly.

Plutôt que d’étendre l’urbanisation du bourg aux abords d’exploitations agricoles existantes (au Sud-Ouest du Bourg) ou « d’étirer » le village dans la longueur provoquant une urbanisation linéaire, il a été décidé de provoquer un développement dans l’épaisseur de l’enveloppe bâtie existante, entre les hameaux de Toulon et de Moraly, et à 2 pas du centre du village. Le secteur, d’une superficie de 4,9 hectares et dont la propriété foncière est essentiellement communale, a été classé 1AU au présent PLU.

Il est entouré de 2 secteurs de développement futur : • L’un au Nord, qui aura pour vocation l’accueil d’équipements publics en particulier ; • L’autre au Sud, qui aura pour vocation l’accueil de constructions à usage d’habitat plus particulièrement.

Cette dernière zone ne pourra être ouverte à l’urbanisation que lorsque le secteur qui fait ici l’objet de la présente orientation d’aménagement aura connu un développement (au moins la moitié de la zone) et dès lors que les réseaux seront d’une capacité suffisante pour desservir ce secteur.

Outre la proximité avec les commerces de proximité et services du centre du village (école, mairie…), la zone jouxte le parking réservé aux poids lourds face à un relais routier. Ce parking est en réalité un terrain peu aménagé (terrain stabilisé où se situe un point d’apport volontaire) qui pourrait utilement être requalifié dans le cadre d’une opération de réhabilitation du centre (opération « Cœur de Village » par exemple).

Du côté Est, la nouvelle station d’épuration, d’une capacité de 800 équivalent habitants (possibilité d’augmentation de capacité à 1200 EH), a été construite. C’est pourquoi une partie du secteur classé 1AU ne peut durablement recevoir de constructions à usage d’habitation (marge de retrait de 100 mètres à observer entre l’équipement et les constructions ayant pour vocation principale l’habitat).

La zone est actuellement délimitée en de nombreux endroits par des haies ou par des arbres de hautes tiges qui peuvent utilement venir masquer des éléments ou des aménagements disgracieux (écran vert pour la station d’épuration par exemple, masque végétal aux abords de la RD975…). Si certains de ces éléments végétaux doivent être maintenus (voir les « dispositions spéciales » pour la zone), certains ne font pas l’objet de protection particulière au titre des orientations d’aménagement. Le secteur devant faire l’objet d’un aménagement d’ensemble (voir le règlement d’urbanisme du PLU), la réalisation d’espaces libres collectifs reste à la charge de l’aménageur dans les limites fixées par le règlement. PÉRIMÈTRE IMMÉDIAT ET PÉRIPHÉRIE DE LA ZONE

Au niveau de la topographie du site, des cônes de vue et du grand paysage, il convient de noter que le site a une déclivité non négligeable surtout dans sa partie Ouest et Sud : certains passages connaissent ainsi une pente proche de 10% et le bas du secteur s’aplanit pour s’achever sur des pentes de moins de 3% de déclivité.

Le cône de vue le plus caractéristique se situe au Nord de la zone sur un chemin de desserte du hameau de Toulon. Il offre une vue sur les paysages de la Bresse et en arrière-plan du Revermont, sans coupure majeure de l’horizon (Forêt, bois ou haie). CONTRAINTES TOPOGRAPHIQUES ET PAYSAGERES (VUES)

2-Dispositions spéciales

L’aménagement de la zone est soumis au respect des dispositions qui vont suivre selon un principe de compatibilité (respect de l’esprit) et non de la conformité (respect de la règle). Toute demande d’occupation ou d’utilisation du sol (permis de construire ou permis d’aménager compris) s’effectuera ainsi à la fois dans le respect du règlement d’urbanisme, mais aussi des orientations d’aménagement définies dans le PLU. Opération d’ensemble

Il est demandé que tout aménagement du secteur soit opéré dans le cadre d’un projet d’ensemble d’une consistance suffisante pour permettre une bonne cohérence de l’aménagement, un bon développement et une bonne intégration de la zone au reste du village, sans compromettre le développement ultérieur sur des zones internes ou périphériques à l’opération.

Programmation

Il est imposé aux constructeurs une densité minimale de 10 constructions à l’hectare pour tout projet de construction. La surface du site étant de 4,9 hectares, le nombre de logements à construire sur le secteur ne peut être inférieur à 49 conformément aux dispositions du Schéma de Cohérence Territoriale de Bourg-Bresse-Revermont.

Le projet devra proposer des constructions avec des typologies diverses favorisant une mixité urbaine et sociale : logements individuels, individuels groupés, intermédiaires et/ou petits collectifs

Il sera prévu à minima 15% de logements sociaux sur l’ensemble de la zone ou par opération successive d’aménagement. Les formes urbaines proposées devront aussi favoriser une densité et une mixité dans le statut d’occupation (locatif / locatif social / accession à la propriété).

Respect du site et de sa topographie

Le projet devra respecter les constructions avoisinantes déjà existantes et ne pas perturber le site et les paysages de cette partie du Bourg.

Les constructions devront notamment s’intégrer harmonieusement à la topographie du site (pente assez forte à l’Ouest du site, puis plus douce en allant vers l’Est). Les déblais et remblais perturbant fortement le site sont interdits. Les effets de butte sont aussi interdits.

Les constructions devront respecter d’une manière générale les courbes de niveau et ne pas perturber de manière trop importante le versant.

Gestion des eaux pluviales

Lorsque les opérations d’aménagement le rendront nécessaire, les eaux pluviales devront être stockées sur le site, là où la topographie le permet (point bas au Nord-Est notamment). Le stockage sera opéré, s’il s’avère nécessaire, par un aménagement paysager (bassin sec engazonné pouvant être rattaché aux espaces libres collectifs nécessaires à la zone). Les apports d’eaux pluviales pourront utilement être effectué vers cet équipement par le biais de noues paysagères.

Les aménagements devront privilégier une bonne gestion des eaux pluviales. Les parkings devront notamment proposer des aménagements visant à limiter l’imperméabilisation des sols et favoriser une meilleure infiltration des eaux de ruissellement. Gestion des déchets

Tout équipement public ou toute construction à usage collectif (y compris immeuble d’habitat collectif) devra prévoir un emplacement unique clos ou paysager pour recevoir les containers destinés aux ordures ménagères.

Les groupements de constructions situés en impasse devront aussi se conformer à cette règle.

Pour les constructions individuelles, un point unique pourra être imposé par la collectivité.

Voirie

Le secteur devra être aménagé de manière à ce qu’une voie de desserte principale relie la VC n°1 (Chemin de la Vavre) au Sud de la zone (NB : un emplacement est réservé au plan de zonage du PLU dans ce but) et la VC n°12 (chemin du Moulin de Brunot) au Nord de la zone ou a minima le chemin de desserte qui part de cette même voie.

Cette voie devra avoir des caractéristiques proportionnées à l’aménagement de la zone (gabarit de la plateforme, mais aussi de la chaussée). Sur cette voie principale pourront se connecter des voiries jugées comme secondaires.

En complément de cette voie, seront prévus des aménagements piétons et/ou cyclistes (voie séparée, trottoirs ou a minima marquage au sol) dégagés de tout équipement ou mobilier urbain et avec des caractéristiques suffisantes pour permettre le déplacement des personnes à mobilité réduite.

Une voie douce traversante d’axe Est-Ouest permettra de relier le centre du village (école, bâtiments publics…) à la future voie verte qui passera à l’Est de la zone. Cette voie sera réservée aux déplacements doux non motorisés uniquement sur un site propre.

Réseaux

Les réseaux secs devront être établis en souterrain.

Le parti d’aménagement devra prévoir une desserte en fibre optique. Pour le cas où le réseau ne serait pas présent à proximité, que la connexion ou le raccordement des nouvelles constructions demeure impossible, l’aménageur doit mettre en place des fourreaux destinés au déploiement ultérieur de la fibre optique.

Mobilités douces et accessibilité

Aux abords des équipements publics ou de toute construction à usage collectif (y compris immeuble d’habitat collectif), des emplacements réservés au parcage des 2 roues devront être prévus. D’une manière générale, les aménagements devront favoriser toutes les mobilités, y compris piétonnes et cyclistes à l’intérieur de la zone, mais aussi vis-à-vis des quartiers environnants.

Le parti d’aménagement devra justifier de la prise en compte de cette problématique et y répondre. L’accessibilité universelle et la prise en compte notamment des déplacements des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) doit à ce même titre guider les choix d’aménagement.

Plantations, espaces verts libres et collectifs

Il sera prévu pour l’ensemble de la zone des espaces libres collectifs ou communs à tous les lots qui seront paysagers et arborés dans les limites fixées par le règlement d’urbanisme (article 1AU13). Ces espaces ne comprendront pas les aires de stationnement.

L’espace réservé au stockage des eaux pluviales pourra être considéré comme espace libre collectif du moment qu’il sera paysager et restera accessible à tous. Les essences utilisées, dans le cas de plantations, devront être locales et non résineuses.

En outre, les haies bocagères aux abords de la RD975, ainsi que celles situées au Nord et à l’Est de la zone (à proximité de la future voie verte) devront être maintenues ou créées si elles ne sont déjà existantes. Une haie située entre la zone classé 1AU et la zone 2AU de développement futur devra être maintenue ou créée. Elle pourra utilement servir pour masquer les travaux de réalisation ou d’aménagement de la zone vis-à-vis des constructions existantes sur le secteur de Moraly.

Autres dispositions particulières

Le long de cette même RD975, dans une bande de 30 mètres, ainsi que dans une bande de même gabarit le long du parking poids-lourds, aucune construction à usage d’habitation ne pourra être prévue afin de prendre en compte les nuisances possibles aux abords de ces équipements.

Les immeubles de grande hauteur sont à éviter dans la zone inscrite en rouge dans le schéma d’organisation de la zone (voir page suivante). Si ce type de construction est envisagé dans la zone, les constructions devront être implantées de telle manière que les baies éclairant les pièces d’habitation et de travail ne soient masquées par aucune partie d’immeuble qui, à l’appui de ces baies, serait vue sous un angle de 45° au-dessus du plan horizontal.

En façade de la RD975, le ligne de faîtage devra obligatoirement être d’axe Nord-Sud, parallèle à la voie principale.

SCHEMA D’ORGANISATION DE LA ZONE

Résumé des dispositions particulières Emprise foncière : 4,9 ha

Densité : 10 log/ha minimum soit une base de 49 logements Programmation : aménagement d’ensemble proposant la production de logements diversifiés dans le statut d’occupation et dans la forme, 15% de logements sociaux sur l’ensemble ou par opération successive. Autres dispositions en faveur des mobilités douces, du respect du site et des paysages, de la gestion des eaux pluviales et de ruissellement, de la gestion des nuisances d’équipements avoisinants (station d’épuration au Nord-Est, RD975 à l’Ouest, Parking poids-lourd au Nord- Ouest…), de la gestion des flux automobiles, de la gestion des ordures ménagères…

Orientation d’aménagement n° Jayat / Montrevel – La Pachaude B2

1-Présentation

La partie située à l’Est de la RD975, pourtant à proximité du centre de Montrevel-en- Bresse, n’est que très peu urbanisée. Outre un linéaire le long de l’axe départemental, les extensions urbaines dans l’épaisseur sont rares, alors que de nombreux services et équipements majeurs de l’agglomération sont présents de ce côté-ci de l’agglomération : écoles, centre de loisirs, centre culturel, services administratifs de la mairie et de l’intercommunalité, Maison Départemental de la Solidarité, services postaux, commerces de proximité…

Le lieu-dit Chenevière, au départ duquel se trouve le chemin de la Pachaude, est un terrain en partie nu proche duquel s’est développé un unique lotissement (Les Primevères), quasiment la seule opération groupée d’habitat de ce côté-ci de la RD975 sur l’agglomération de Montrevel-en-Bresse.

Un tènement situé à cheval sur les communes de Jayat et de Montrevel a fait récemment l’objet de propositions d’aménagement. Conscient du potentiel de cette zone dans une position de proximité et de centralité à l’échelle de l’agglomération, il a été décidé de cadrer le développement de ce secteur sur une superficie de 2,2 hectare environ.

Aux abords de la zone classée 1AU au présent PLU, se trouvent : • des zones d’habitat pavillonnaires sur une frange Est (classées UBa) ; • des zones au tissu disparate périphérique du centre d’agglomération sur les bords Ouest et Sud (classées UB) ; • une zone de développement futur (classée 2AU) au Nord de la zone dont il convient de préserver le potentiel de développement.

Cette dernière zone ne pourra être ouverte à l’urbanisation que lorsque le document d’urbanisme aura été modifié ou révisé.

En cette partie de l’agglomération, l’urbanisation s’est effectuée sur versant, la passant plus en contrebas des terrains déjà aménagés.

Une vigilance particulière sera observée quant aux vues, à l’intégration paysagère et à la qualité des aménagements. De manière connexe à ces thématiques, devront être abordées les questions de gestion des eaux pluviales et de liaison de ce quartier au reste de l’agglomération, sans compromettre le développement du secteur situé immédiatement au Nord (classé zone de développement à plus long terme). Une réflexion sur les déplacements automobiles et piétons est à opérer dans le cadre de l’aménagement du secteur qui doit être immanquablement un secteur « traversant ».

La zone possède actuellement quelques éléments végétaux (haies ou arbres de hautes tiges) qui peuvent avoir un rôle dans l’intégration des nouveaux aménagements. Certains de ces éléments végétaux seront à maintenir (voir les « dispositions spéciales » pour la zone). Le secteur devant faire l’objet d’un aménagement d’ensemble (voir le règlement d’urbanisme du PLU et la présente orientation d’aménagement), la réalisation d’espaces libres collectifs reste à la charge de l’aménageur dans les limites fixées par le règlement. L’esprit de l’ensemble des dispositions qui vont suivre est à respecter. PÉRIMÈTRE IMMÉDIAT ET PÉRIPHÉRIE DE LA ZONE

Le site est marqué par une assez forte déclivité offrant des vues sur la plaine et notamment la base de plein-air en contrebas du site. La pente générale est comprise entre 5 et 9%, les parties les plus pentues étant situées dans les parties centrales de la zone.

Le haut du secteur (situé sur la partie Sud-Ouest) est plus plat avec une pente proche des 3 à 4%. Le site s’étage de 197 à 212 mètres d’altitude environ, soit une amplitude de 15 mètres.

Le cône de vue le plus caractéristique se situe au Nord de la zone au plus prés d’habitations déjà existantes et depuis la RD1a. Ailleurs, les vues sont très vites coupées par un linéaire de haies ou d’arbres de hautes tiges qui masquent pour partie l’horizon.

CONTRAINTES TOPOGRAPHIQUES ET PAYSAGERES (VUES)

2-Dispositions spéciales

L’aménagement de la zone est soumis au respect des dispositions qui vont suivre selon un principe de compatibilité (respect de l’esprit) et non de la conformité (respect de la règle). Toute demande d’occupation ou d’utilisation du sol (permis de construire ou permis d’aménager) s’effectuera ainsi à la fois dans le respect du règlement d’urbanisme, mais aussi de la présente orientation d’aménagement.

Opération d’ensemble

Il est demandé que tout aménagement du secteur soit opéré dans le cadre d’un projet d’ensemble d’une consistance suffisante pour permettre une bonne cohérence de l’aménagement, un bon développement et une bonne intégration de la zone au reste des secteurs urbanisés avoisinants, sans compromettre le développement ultérieur sur des zones internes ou périphériques à l’opération.

Programmation

Il est imposé aux constructeurs une densité minimale de 15 logements par hectare en extension du tissu urbain (côté commune de Jayat) et de 30 logements par hectare dans le tissu urbain (dent creuse identifiée comme c’est le cas du côté commune de Montrevel). Cette disposition, qui implique la réalisation minimale de 45 logements sur l’ensemble du secteur (superficie de 2,2 hectares), va dans le sens du Schéma de Cohérence Territoriale de Bourg-Bresse-Revermont.

Le projet devra proposer des constructions avec des typologies diverses favorisant une mixité urbaine et sociale : logements individuels, individuels groupés, intermédiaires et/ou collectifs.

Il sera prévu a minima 30% de logements sociaux sur l’ensemble de la zone ou par opération successive d’aménagement. Les formes urbaines proposées devront aussi favoriser une densité et une mixité dans le statut d’occupation (locatif / locatif social / accession à la propriété).

Respect du site et de sa topographie

Le projet devra respecter les constructions avoisinantes déjà existantes et ne pas perturber le site et les paysages de cette partie de l’agglomération qui se trouve proche des services, commerces et équipements majeurs (écoles, hôpital local, centre de loisirs, base de plein-air…).

Les constructions devront notamment s’intégrer harmonieusement à la topographie du site. Les déblais et remblais perturbant trop fortement le site sont interdits. Les effets de butte sont aussi interdits.

Les constructions devront respecter d’une manière générale les courbes de niveau et ne pas perturber de manière trop importante le versant.

Gestion des eaux pluviales

Les eaux pluviales devront être stockées sur le site, là où la topographie le permet (utilisation des points bas). Le stockage sera opéré par un aménagement paysager (bassin tampon engazonné pouvant être rattaché aux espaces libres collectifs nécessaires à la zone). Les apports d’eaux pluviales pourront utilement être effectué vers cet équipement par le biais de noues paysagères.

Les aménagements devront privilégier une bonne gestion des eaux pluviales. Les parkings devront notamment proposer des aménagements visant à limiter l’imperméabilisation des sols et favoriser une meilleure infiltration des eaux de ruissellement.

Gestion des déchets

Tout équipement public ou toute construction à usage collectif (y compris immeuble d’habitat collectif) devra prévoir un emplacement unique clos ou paysager pour recevoir les containers destinés aux ordures ménagères.

Les groupements de constructions situés en impasse devront aussi se conformer à cette règle.

Pour les constructions individuelles, un point unique pourra être imposé par la collectivité.

Voirie

Le secteur devra être traversant : une liaison double-sens sur l’actuel tracé du chemin de la Pachaude (ou équivalent), doublé de cheminements piétons et cycles à matérialiser en direction du centre de l’agglomération doivent être prévus. Le secteur peut aussi utilement être rattaché à la RD975 par un accès routier d’axe Est-Ouest.

Cette voie devra avoir des caractéristiques proportionnées à l’aménagement de la zone (gabarit de la plateforme, mais aussi de la chaussée). L’axe Nord-Sud du chemin de la Pachaude reste l’axe majeur du quartier qui se poursuivra au Nord en direction de la RD1a (route de ).

Les espaces de circulation pour piétons et/ou cyclistes seront dégagés de tout équipement ou mobilier urbain et avec des caractéristiques suffisantes pour permettre le déplacement des personnes à mobilité réduite.

Réseaux

Les réseaux secs devront être établis en souterrain. Le parti d’aménagement devra prévoir une desserte fibre optique. Pour le cas où le réseau ne serait pas présent à proximité, que la connexion ou le raccordement des nouvelles constructions demeure impossible, l’aménageur doit mettre en place des fourreaux destinés au déploiement ultérieur de la fibre optique.

Mobilités douces et accessibilité

Aux abords des équipements publics ou de toute construction à usage collectif (y compris immeubles d’habitat collectif), des emplacements réservés au parcage des 2 roues devront être prévus.

D’une manière générale, les aménagements devront favoriser toutes les mobilités, y compris piétonnes et cyclistes à l’intérieur de la zone, mais aussi vis-à-vis des quartiers environnants.

Le parti d’aménagement devra justifier de la prise en compte de cette problématique et y répondre. L’accessibilité universelle et la prise en compte notamment des déplacements des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) doit à ce même titre guider les choix d’aménagement.

Outre un axe piétons/cycles Nord-Sud, un axe doux devra être réservé au Sud-Est du secteur, aux abords de l’actuel lotissement des Primevères. Le dégagement ainsi laissé pour permettre la réalisation d’un cheminement en direction de la base de plein-air.

Plantations, espaces verts libres et collectifs

Il sera prévu pour l’ensemble de la zone des espaces libres collectifs ou communs à tous les lots qui seront paysagers et arborés dans les limites fixées dans le règlement d’urbanisme (article 13). Une réelle réflexion d’ensemble pour la végétalisation et l’intégration paysagère des bâtiments et du quartier est à opérer (continuités vertes, rythme, essence, limitation de l’entretien technique des éléments végétaux…).

Les essences utilisées, dans le cas de plantations, devront être locales. La liste des essences est jointe en annexe du règlement d’urbanisme.

La délimitation, l’emplacement et le contenu des espaces libres collectifs devra résulter d’une véritable réflexion d’intégration à l’ensemble de la zone pour le développement d’un véritable quartier de vie. Ces espaces ne doivent pas être considérés comme des espaces résiduels et traités de la sorte : ils doivent faire partie intégrante de l’ensemble.

L’espace réservé au stockage des eaux pluviales pourra être considéré comme espace libre collectif du moment qu’il sera paysager et restera accessible à tous. Les haies situées sur une frange Ouest de la zone, ainsi qu’au centre et sur une façade Sud-Est sont à conserver ou à créer.

Autres dispositions particulières

Une réflexion globale sur la gestion des déchets, des déplacements, de la maîtrise des énergies ou l’utilisation de ressources en énergie renouvelable doit être opérée à l’échelle de la zone.

L’impact des constructions devra être minimal sur l’environnement. Tout élément d’architecture bioclimatique pourra s’affranchir des règles liées à l’aspect extérieur des constructions (article 11 du règlement des zones du PLU) dès lors que le projet le justifie dans son parti d’aménagement. SCHEMA D’ORGANISATION DE LA ZONE

Emprise foncière : 2,2 ha Résumé des dispositions particulières

Densité : une densité de 30 log./ha sur la commune de Montrevel et 15 log./ha sur Jayat. Au total, le secteur 1AU doit comporter au minimum 45 logements. Programmation : aménagement d’ensemble proposant la production de logements diversifiés dans le statut d’occupation et dans la forme, 30% de logements sociaux sur l’ensemble ou par opération successive. Autres dispositions en faveur des mobilités douces, du respect du site et des paysages, de la gestion des eaux pluviales et de ruissellement.

Orientation d’aménagement n° Montrevel – Le Grand Sillon II B3

1-Présentation

La partie Ouest de l’agglomération a connu ces dernières années une urbanisation tournée vers l’habitat principalement.

Les terrains en cette partie de l’agglomération ont l’avantage d’être situés à proximité d’équipements importants (CES notamment) et de ne comporter que très peu de contraintes physiques, hormis le Grand Sillon, petite dépression qui traverse le Nord du secteur classé 1AU et d’orientation Nord-Ouest. Des espaces peu denses séparent ces espaces du véritable centre de l’agglomération (éloignement réel de 700 mètres environ). L’un des enjeux est donc de rattacher ce nouveau secteur au reste de l’agglomération, créant un véritable quartier de la ville intégré à l’ensemble.

Aux abords de ce secteur classé 1AU, se trouvent :

• des zones d’habitat pavillonnaire à l’Est (avec en particulier le lotissement des Prés) et au Nord (Lotissement du Grand Sillon) ;

• une zone qui verra le passage du projet de contournement de l’agglomération à l’Ouest du secteur (en partie classé en zone agricole stricte) et qui nécessitera un traitement paysager complet ;

• une zone de développement futur (classée 2AU) au Nord et au Sud de la zone dont il convient de préserver le potentiel de développement.

Le site est marqué par une petite déclivité générale (environ 4% sur l’ensemble) avec une assez grande largeur de champ. Le site s’étage de 214 à 204 mètres d’altitude environ, soit une amplitude de 10 mètres. Toutefois, des secteurs situés aux abords du talweg constitué par le Grand Sillon connaissent des déclivités plus importantes (près de 7%). L’un des enjeux sera donc de gérer l’urbanisation sur les secteurs de pente.

Les cônes de vue se situent au Nord de la zone en direction du Sud. Ailleurs, les vues sont très vites coupées par un reliquat de haies bocagères, par quelques bosquets denses ou par l’urbanisation alentour (lotissement des Prés, urbanisation le long de la route du Sougey…). Quelques éléments végétaux (haies ou bosquets) peuvent utilement être maintenus pour une intégration optimale de la zone au site et structurer son organisation.

La question de la gestion des eaux pluviales reste aussi primmordiale, notamment en conservant un espace nu sur le Grand Sillon par le biais d’un aménagement paysager intégré qui constituera un véritable parc.

Une vigilance particulière sera tout de même observée quant aux liaisons routières et piétonnières avec les quartiers environnants pour faciliter les déplacements et favoriser les modes doux en direction du centre de l’agglomération. Idéalement, un dialogue architectural avec les lotissements alentours peut être envisagé.

Les projets proposés devront prendre en compte ces différentes thématiques en plus de la question de la réalisation d’espaces collectifs et de la production d’une offre de logements visant à répondre aux exigences de mixité sociale.

PÉRIMÈTRE IMMÉDIAT ET PÉRIPHÉRIE DE LA ZONE

CONTRAINTES TOPOGRAPHIQUES ET PAYSAGERES (VUES)

2-Dispositions spéciales

L’aménagement de la zone est soumis au respect des dispositions qui vont suivre selon un principe de compatibilité (respect de l’esprit) et non de la conformité (respect de la règle). Toute demande d’occupation ou d’utilisation du sol (permis de construire ou permis d’aménager) s’effectuera ainsi à la fois dans le respect du règlement d’urbanisme, mais aussi des orientations d’aménagement définies dans le PLU.

Opération d’ensemble

Il est demandé que tout aménagement du secteur soit opéré dans le cadre d’un projet d’ensemble d’une consistance suffisante pour permettre une bonne cohérence de l’aménagement, un bon développement et une bonne intégration de la zone au reste des secteurs urbanisés avoisinants, sans compromettre le développement ultérieur sur des zones internes ou périphériques à l’opération.

Programmation

Il est imposé aux constructeurs une densité minimale de 15 logements par hectare sur la totalité de la zone. Cette disposition permet d’être en conformité avec les dispositions du Schéma de Cohérence Territoriale de Bourg-Bresse-Revermont pour ce qui concerne les extensions du tissu urbain de l’agglomération de Montrevel-en-Bresse.

Le projet devra proposer des constructions avec des typologies diverses favorisant une mixité urbaine et sociale : logements individuels, individuels groupés, intermédiaires et/ou collectifs.

Il sera prévu à minima 30% de logements sociaux sur l’ensemble de la zone ou par opération successive d’aménagement. Les formes urbaines proposées devront aussi favoriser une densité et une mixité dans le statut d’occupation (locatif / locatif social / accession à la propriété).

Respect du site et de sa topographie

Le projet devra respecter les constructions avoisinantes déjà existantes et ne pas perturber le site et les paysages de cette partie de l’agglomération. Une réelle réflexion paysagère à l’échelle de ce vaste quartier doit être opérée.

Les déblais et remblais perturbant de manioère trop importante le site sont interdits, tout comme les effets de butte.

Gestion des eaux pluviales

Les aménagements devront permettre une infiltration optimale des eaux pluviales. Si l’infiltration se révèle difficile (après étude géotechnique), les eaux pluviales devront être stockées sur le site, là où la topographie le permet. Le stockage sera opéré par un aménagement paysager dans les points bas du Grand Sillon. Des noues paysagères pourront alors être créées pour acheminer ces eaux vers ces équipements.

Les aménagements devront privilégier une bonne gestion des eaux pluviales. Les parkings devront notamment proposer des aménagements visant à limiter l’imperméabilisation des sols et favoriser une meilleure infiltration des eaux de ruissellement. Gestion des déchets

Tout équipement public ou toute construction à usage collectif (y compris immeuble d’habitat collectif) devra prévoir un emplacement unique clos ou paysager pour recevoir les containers destinés aux ordures ménagères.

Les groupements de constructions situés en impasse devront aussi se conformer à cette règle.

Pour les constructions individuelles, un point unique pourra être imposé par la collectivité.

Voirie

Le secteur devra être traversant : une liaison Nord-Sud idéalement doublée de cheminements piétons et cycles à matérialiser doit être prévue.

Les projets doivent prévoir le raccordement du quartier avec la Rue du Grand Sillon au Nord, avec la rue des Reinettes à l’Est. La voie traversante se poursuivra au Sud laissant la possibilité d’un raccordement avec le chemin de la Chaussée ou l’avenue de Mâcon.

Cette voie devra avoir des caractéristiques proportionnées à l’aménagement de la zone (gabarit de la plateforme, mais aussi de la chaussée). L’axe Nord-Sud constituera un axe majeur de desserte du quartier, mais il sera complété par des axes internes secondaires (doublés de cheminements piétons) et d’axes de desserte locale. La hiérarchisation entre les différentes voies permettant de conserver une continuité piétonnière demeure une problématique à traiter dans le projet d’aménagement.

Les espaces de circulation pour piétons et/ou cyclistes seront dégagés de tout équipement ou mobilier urbain et avec des caractéristiques suffisantes pour permettre le déplacement des personnes à mobilité réduite. Une réelle réflexion quant aux déplacements et au développement des modes doux doit être opérée à l’échelle de quartier et vis-à-vis de l’agglomération.

Réseaux

Les réseaux secs devront être établis en souterrain. Le parti d’aménagement devra prévoir une desserte fibre optique. Pour le cas où le réseau ne serait pas présent à proximité, que la connexion ou le raccordement des nouvelles constructions demeure impossible, l’aménageur doit mettre en place des fourreaux destinés au déploiement ultérieur de la fibre optique.

Mobilités douces et accessibilité

Aux abords des équipements publics ou de toute construction à usage collectif (y compris immeuble d’habitat collectif), des emplacements réservés au parcage des 2 roues devront être prévus.

D’une manière générale, les aménagements devront favoriser toutes les mobilités, y compris piétonnes et cyclistes à l’intérieur de la zone, mais aussi vis-à-vis des quartiers environnants. Le parti d’aménagement devra justifier de la prise en compte de cette problématique et y répondre. L’accessibilité universelle et la prise en compte notamment des déplacements des Personnes à Mobilité Réduite (PMR) doit à ce même titre guider les choix d’aménagement.

Plantations, espaces verts libres et collectifs

Il sera prévu pour l’ensemble de la zone des espaces libres collectifs ou communs à tous les lots qui seront paysagers et arborés dans les limites fixées dans le règlement d’urbanisme (article 13). Une réelle réflexion d’ensemble pour la végétalisation et l’intégration paysagère des bâtiments et du quartier est à opérer (continuités vertes, rythme, essence, limitation de l’entretien technique des éléments végétaux…).

Les essences utilisées, dans le cas de plantations, devront être locales. La liste des essences est jointe en annexe du règlement d’urbanisme.

La délimitation, l’emplacement et le contenu des espaces libres collectifs devra résulter d’une véritable réflexion d’intégration à l’ensemble de la zone pour le développement d’un véritable quartier de vie. Ces espaces ne doivent pas être considérés comme des espaces résiduels et traités de la sorte : ils doivent faire partie intégrante de l’ensemble.

Autres dispositions particulières

Une réflexion globale sur la gestion des déchets, des déplacements, de la maîtrise des énergies ou l’utilisation de ressources en énergie renouvelable doit être opérée à l’échelle de la zone. Des propositions en ce sens doivent pouvoir alimenter le parti d’aménagement.

L’impact des constructions devra être minimal sur l’environnement.

L’impact du quartier devra être limité, notamment par une gestion intégrée des eaux pluviales (limitation de l’imperméabilisation, infiltration). Tout élément d’architecture bioclimatique pourra s’affranchir des règles liées à l’aspect extérieur des constructions (article 11 du règlement des zones du PLU) dès lors que le projet le justifie dans son parti d’aménagement.

SCHEMA D’ORGANISATION DE LA ZONE

Ceci est un exemple de composition

Emprise foncière : 7,8 ha Résumé des dispositions particulières

Densité : une densité minimale de 15 log/ha Programmation : aménagement d’ensemble proposant la production de logements diversifiés dans le statut d’occupation et dans la forme, 30% de logements sociaux sur l’ensemble ou par opération successive, production de micro-centralités de quartier, végétalisation... Autres dispositions en faveur des mobilités douces, du respect du site et des paysages, de la mixité sociale, de la gestion des eaux pluviales par le biais d’un aménagement paysager qui pourra faire office de parc urbain…

ZONES D’ACTIVITÉS D’AGGLOMÉRATION

Orientation d’aménagement n° ZAE de la Serve – Treize Vents C1

1-Présentation

Il existe aujourd’hui des zones aménagées réservées au développement économique aux grandes entrées de l’agglomération de Montrevel-en-Bresse : • La base de plein-air, à l’Est, avec une vocation touristique ; • La zone d’activités de Cézille, au Nord, avec une vocation plutôt commerciale ; • La zone d’activités de la Serve-Treize Vents, à l’Ouest, avec une vocation mixte (artisanale, commerciale et industrielle légère).

Cette dernière zone d’activités reçoit d’ores et déjà une vingtaine d’entreprises. Une zone dégagée, en direction de l’Ouest, peut idéalement recevoir d’autres constructions et aménagements à vocation économique pour constituer une extension urbaine intégrée à l’existant. La situation à proximité de la RD28 sur l’avenue de Mâcon permet de bénéficier d’une bonne desserte et d’une bonne visibilité pour une attractivité renforcée.

Aux abords de la zone d’activités existante se trouvent des espaces bâtis avec vocation principale d’habitat (tissu pavillonnaire)

Le secteur, qui fait l’objet d’un classement en AUX, est limitrophe de terrains agricoles avec urbanisation stricte (au Nord de la zone) et du projet de contournement (sur la frange Ouest et Sud). La localisation du site permet de rester dans l’épaisseur de l’agglomération et de limiter l’éclatement des activités sur le territoire par le renforcement d’une zone déjà existante.

PÉRIMÈTRE IMMÉDIAT ET PÉRIPHÉRIE DE LA ZONE

Le site est marqué par une petite déclivité générale (moins de 5% sur l’ensemble), puisqu’on observe une variation de 202 à 216 mètres d’altitude environ, soit une amplitude de 14 mètres. Il reste toutefois assez protégé des vues, les champs de vision étant très vite coupés par des reliefs parcourus de haies ou plantés d’arbre de haute tige. Le masque végétal est assez important. Une partie de ce masque est à conserver.

Deux cônes de vue finalement modestes sont présents sur site : l’un au Nord de la zone permis par un relief favorable, l’autre au Sud-Est de la zone où la vue est surtout dégagée. La zone possède des végétaux (haies ou arbres de hautes tiges) dont l’organisation est peu lisible : certains de ces éléments devront être conservés. La proximité avec la future voie de contournement imposera des mesures d’intégration paysagère sur la façade Ouest et Sud de la zone pour limiter l’impact visuel de l’équipement, tout en laissant la possibilité aux entreprises de pouvoir se signaler.

La question de l’intégration paysagère de la zone devra être une préoccupation majeure. De même, la question de la gestion des eaux pluviales et la lmitation de l’imperméabilisation des sols reste cruciale

La desserte de la zone sera effectuée par le biais d’une voie aux caractéristiques suffisantes pour permettre les déplacements. Des liaisons piétonnes et cyclistes pourront être prévues pour raccorder l’extension de la zone à l’existant pour favoriser les mobilités douces.

Une possibilité de raccordement au projet de contournement routier d’agglomération doit être conservée sur un équipement du type rond-point par exemple. Cette possible liaison de la desserte interne avec la voie de contournement implique, a minima, de laisser un espace non aedificandi.

CONTRAINTES TOPOGRAPHIQUES ET PAYSAGERES (VUES)

2-Dispositions spéciales

L’aménagement de la zone est soumis au respect des dispositions qui vont suivre selon un principe de compatibilité (respect de l’esprit) et non de conformité (respect de la règle). Toute demande d’occupation ou d’utilisation du sol (permis de construire ou permis d’aménager) s’effectuera ainsi à la fois dans le respect du règlement d’urbanisme, mais aussi de l’orientation particulière d’aménagement.

Respect du site et de sa topographie

Le projet devra respecter les constructions avoisinantes déjà existantes et ne pas perturber le site et les paysages.

Implantation des bâtiments

Une zone non bâtie de 5 mètres aux abords des voies publiques de circulation doit être réservée. Elle peut idéalement recevoir des aménagements paysagers.

Afin d’assurer l’homogénéité de la zone industrielle, le gain de place et les facilités d’organisation, il est préférable : • En façade : de s’implanter au plus près de la limite constructible, c'est-à-dire de la bande de recul des 5 mètres définie ci-dessus, • En limite latérale : de préférer la mitoyenneté.

Concernant la volumétrie des bâtiments, il est souhaitable de trouver une bonne proportion entre la hauteur et la longueur des façades, sans démesure disproportionnée.

L’usage de matériaux qualitatifs est préconisé : bois, briques, parpaings teintés dans la masse ou enduits, aluminium, verre…

Accès aux parcelles

Pour une meilleure lisibilité des accès et dans le but de faciliter la circulation des véhicules, une marge de recul de 5 mètres est imposée au niveau de l’entrée des lots.

Afin de limiter les franchissements et la segmentation des noues paysagères (destinées à recueillir les eaux pluviales), les entrées peuvent être couplées par deux.

Il est possible de créer un accès piéton de petite dimension, en plus de l’accès véhicule.

Voirie, espaces de circulations et stationnement

La desserte de la zone sera assurée par une voie de gabarit suffisant pour l’acheminement de marchandises. En accompagnement de la voie principale qui reliera le chemin rural du Pré Courbe à l’impasse des Treize Vents, devra être proposé un espace de circulations douces.

Les projets doivent laisser la possibilité d’un raccordement direct au point de jonction entre la RD28 et le futur axe de contournement de l’agglomération de Montrevel-en-Bresse. Un axe de dégagement de 20 mètres sans construction doit être maintenu à cet effet.

D’autre part, un axe de dégagement de 4 mètres sera aussi maintenu au Nord de la zone en connexion avec la RD28 (à l’Ouest d’une haie existante).

Les espaces de circulation pour piétons et/ou cyclistes seront dégagés de tout équipement ou mobilier urbain et avec des caractéristiques suffisantes pour permettre le déplacement des personnes à mobilité réduite. Une réelle réflexion quant aux déplacements et au développement des modes doux doit être opérée à l’échelle de la zone d’activités et vis-à- vis de la zone d’activités déjà existante, mais aussi du reste de l’agglomération.

Le stationnement des véhicules doit être assuré en dehors des voies et emprises publiques. Sur chacun des lots, il est d’autre part conseillé d’utiliser des matériaux poreux pour le stationnement des véhicules légers, de type grave, sable, mélange terre-pierre, engazonnement sur structure alvéolée…

Gestion des eaux pluviales

Les aménagements devront permettre une infiltration optimale des eaux pluviales. Les eaux pluviales peuvent être stockées sur les parcelles. À défaut, elles devront être stockées sur le site, là où la topographie le permet par le biais d’un aménagement paysager. Des noues paysagères pourront alors être créées pour acheminer ces eaux vers ces équipements de stockage des eaux de ruissellement.

Les aménagements devront privilégier une bonne gestion des eaux pluviales. Les parkings devront notamment proposer des aménagements visant à limiter l’imperméabilisation des sols et favoriser une meilleure infiltration des eaux de ruissellement (utilisation de matériaux poreux pour le stationnement des véhicules légers, de type grave, sable, mélange terre-pierre, engazonnement sur structure alvéolée…).

Plantations, espaces verts libres et collectifs

Les surfaces laissées libres en bordure de voie et les délaissés des aires de stationnement doivent être traités en espaces verts aménagés.

Il est conseillé de traiter ces espaces en intégrant les contraintes d’entretien : • emprise suffisante pour limiter la taille • végétaux à développement contrôlé • limitation des surfaces de pelouses • limitation de désherbants chimiques.

Il est d’autre part recommandé d’utiliser une palette d’essence végétale variée, en accord avec l’environnement paysager local (voir liste des essences en annexe du règlement d’urbanisme). Les aménagements paysagers mis en place devront également être cohérents avec la palette végétale utilisée sur les espaces publics.

Les haies à maintenir ou à créer sont indiquées sur le schéma d’organisation de la zone.

Les clôtures en limite de lots, limitées à une hauteur de 2 mètres, devront être doublées de haies végétales sur les lots extérieurs de la zone. Dans un souci d’homogénéité de la zone, il est recommandé d’utiliser un grillage de couleur sombre : vert foncé.

La signalétique

Le nombre des enseignes est limité sur les bâtiments à une sur chacune des façades visibles du bâtiment au maximum. Afin de permettre la bonne lisibilité des entreprises, il est également possible de mettre en place une signalétique avancée sur rue, en entrée de parcelle.

Pour cela, il convient de privilégier une signalétique de type totem (2,5 fois plus haute que large) et de l’intégrer au projet d’aménagement paysager. La signalétique ne concernera que la raison sociale des entreprises exerçant leur activité sur la zone, et ne peut en aucun cas servir de publicité.

Sur les bâtiments, il est imposé d’implanter la signalétique en façade et non en déport du bâtiment. Dans tous les cas, il est indispensable d’éviter la surenchère visuelle, qui nuit à la lisibilité.

Les zones de stockage ou de traitement des déchets

Les aires de dépôts de matériaux devront être entourées d’un mur d’une hauteur maximale de 2 mètres ou d’une haie. Il est recommandé d’implanter les aires de stockage sur l’arrière de la parcelle, afin d’en diminuer son impact visuel.

Si l’entreprise est productrice de déchets, il est également imposé de réaliser une zone réservée à cet effet et les éléments de sa composition. De manière identique aux zones de stockage, les espaces réservés aux déchets et à leur tri doivent être clos ou paysager (haie par exemple).

Autres dispositions

Les projets devront insister sur la notion d’intégration paysagère.

Une réelle réflexion quant à l’intégration de constructions et bâtiments nouveaux à la zone d’activités doit avoir lieu, traduite en matière d’implantation, de volumes, de choix de matériaux adaptés, de végétalisation des abords des bâtiments…

La zone d’activités doit garder une cohérence d’ensemble. Chaque nouveau projet doit pouvoir s’intégrer harmonieusement et s’inspirer des constructions et paysages avoisinants.

SCHEMA D’ORGANISATION DE LA ZONE

Emprise foncière : 8,4 ha Dispositions applicables aux lots :