Etude d’impact au titre de la « loi nature » Volet Faune Flore ZONE COMMERCIALE DE LA RESERVE (SAINTE-MARIE – 97 438)

RAPPORT

Réf. : P14/78 25 juin 2014

SCCV MARESA IMMO

SCCV MARESA IMMO ZI Port Sud - 23 rue de Bordeaux BP 80 009 97821 Le Port Cédex - La Réunion

SOCOTEC HSE - Agence de Toulouse 3 rue Jean Rodier BP 34 361 31 030 TOULOUSE Cedex 4 Tél. : 05 61 16 49 60 Proposition établie par Emmanuel MUSSET

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AMENAGEMENT D’UN ENSEMBLE COMMERCIAL AU SEIN DE LA ZAC DE LA RESERVE A SAINTE-MARIE ETUDES COMPLEMENTAIRES A L’ETAT INITIAL Inventaire écologique faune et flore

PHASE 1 : DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE

PHASE 2 : ANALYSE DES IMPACTS

PHASE 3 : LES MESURES D’ATTENUATION ET DE COMPENSATION

RAPPORT PROVISOIRE IND B DU 27/05/2014

EcoDDEn Sous-traitant de SOCOTEC Table des matières :

PHASE 1 –DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE ...... 8 I. OUTILS DE PROTECTION ET PORTES A CONNAISSANCE RELATIFS AUX MILIEUX NATURELS ET AUX ESPECES ...... 9 LES ESPACES NATURELS AU SAR ...... 9 LES ESPACES NATURELS AU PLU ...... 10 LE PARC NATIONAL DE LA REUNION ...... 11 LES ZONES NATURELLES D’INTERETS ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF) ...... 11 SERVITUDE FORESTIERE ...... 12 DESCRIPTION GENERALE DU CONTEXTE ET DE LA COMPOSANTE ECOLOGIQUE ...... 14 SYNTHESE DES DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 15 II. ETAT INITIAL : INVENTAIRE FAUNE-FLORE ET CONTINUITES ECOLOGIQUES ...... 17 II.1. Les formations végétales recensées ...... 17 LES FORMATIONS SEMI-NATURELLES ...... 17 LES PLANTATIONS & HAIES ...... 21 II.2. La flore ...... 24 CONCLUSION ET SYNTHESE DES HABITATS CONCERNES PAR LE PROJET ...... 25 II.3. La faune ...... 26 II.3.1. L’avifaune ...... 28 II.3.2. Les reptiles et batraciens ...... 32 II.3.3. Les mammifères ...... 33 II.3.4. L’entomofaune (Approche) ...... 34 II.3.5. Les mollusques ...... 35 II.3.6. Synthèse de l’intérêt des habitats pour la faune ...... 36 II.4. Analyse des continuités écologiques ...... 38 II.5. Synthèse de la sensibilité des habitats et des enjeux écologiques ...... 43

PHASE 2 : INCIDENCE ECOLOGIQUE : ANALYSE DES IMPACTS ECOLOGIQUES EN PHASE TRAVAUX ET EXPLOITATION ...... 45 III. LES IMPACTS EN PHASE CHANTIER/TRAVAUX – IW ...... 46 IV. LES IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION – IE ...... 50

PHASE 3 - LES MESURES DE SUPPRESSION, DE REDUCTION & D’ACCOMPAGNEMENT DES EFFETS DOMMAGEABLES DU PROJET...... 53 V. LES MESURES EN PHASE TRAVAUX ...... 54 LES MESURES DE SUPPRESSION DES IMPACTS ...... 54

Page 3 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014793379 LES MESURES DE REDUCTION DES IMPACTS ...... 55 VI. LES MESURES EN PHASE EXPLOITATION ...... 57

PHASE 4 – REEVALUATION DES IMPACTS APRES MESURE ...... 61

PHASE 5 - LES MESURES DE COMPENSATION DES EFFETS SIGNIFICATIFS PERSISTANTS DOMMAGEABLES DU PROJET SUR LA BIODIVERSITE ...... 64

Liste des cartes

Carte 1 : Localisation des aires d’étude ...... 7 Carte 2 : Cartographie des stratégies et orientations de protection des espaces naturels ...... 13 Carte 3 : Cartographie de synthèse bibliographique des milieux naturels (PNR, 2012) ...... 16 Carte 4 : Cartographie des formations végétales ...... 23 Carte 5 : Cartographie de synthèse des données bibliographiques sur la faune indigène ...... 27 Carte 6 : Cartographie des habitats d’intérêts potentiels pour la faune ...... 37 Carte 7 : Cartographie des continuités écologiques identifiées à l’échelle régionale (SAR et Thèse de Lagabrielle) ...... 41 Carte 8 : Cartographie de l’intensité lumineuse à La Réunion à partir des données NOAA (OLS DMSP) couplées à celle de la NASA vis-à-vis des couloirs de déplacement des oiseaux marins ...... 42 Carte 9 : Cartographie de la synthèse de la sensibilité croisée des milieux ...... 44

Page 4 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014794479 Liste des tableaux

Tableau 1 : Tableau de présentation par site des habitats concernés et de leur évaluation patrimoniale ...... 22 Tableau 2 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces indigènes recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) ...... 29 Tableau 3 : liste, statut écologique des espèces exotiques recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) ...... 31 Tableau 4 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de reptiles et de batraciens recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) ...... 32 Tableau 5 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de mammifère recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires) ...... 33 Tableau 6 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de lépidoptères recensées ou susceptibles d’être présentes (plante hôte) ...... 34 Tableau 7 : Liste des espèces (faune terrestre) proposées pour la cohérence écologique à La Réunion ...... 40

Liste des annexes

Annexe 1 : Définition et prescription du SAR en matière de continuité écologique ...... 65 Annexe 2 : Liste des espèces végétales recensées sur la zone d’étude ...... 67 Annexe 3 : Liste d’espèce végétale adaptée au contexte écologique du site proposé par DAUPI –zone 3 ...... 69 Annexe 4 : Présentation et analyse des méthodes utilisées ...... 71

Page 5 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014795579 LOCALISATION DES AIRES D’ETUDE ECOLOGIQUE

La zone d’étude se situe dans les bas de la commune de Sainte-Marie au lieu dit la Réserve sous la RN1, dans l’Est de l’Île à 50 m d’altitude environ.

L’aire d’étude intègre l’ensemble des unités fonctionnelles des espèces, habitats en présence sur tout ou partie du site d’étude. Nous distinguons 3 échelles d'étude :

 L’aire d’étude éloignée ou lointaine : Il s'agit de la zone d’influence large du projet, bien souvent caractérisée par l'ensemble du bassin versant dans lequel s'intègre le projet – entité écologique globale et cohérente pouvant potentiellement être plus ou moins affectée par le projet de manière directe ou indirecte. Nous avons retenue comme aire d’étude éloignée, le bassin versant du site compris entre la Rivière des Pluie et la Grande Rivière Saint-Jean, du Littoral jusqu’à 2200 m d’altitude. Cette aire intègre principalement les enjeux relatifs à la faune et à leur déplacement.

 L’aire d’étude rapprochée : Elle doit prendre en compte les zones susceptibles d’être affectées directement par le projet : espaces et milieux limitrophes à la zone d’implantation envisagée, milieux naturels et de nature ordinaire alentours, ainsi que les « continuités écologiques » (corridors de propagation) et milieux récepteurs. Nous avons pris comme aire d’étude rapprochée les milieux « naturels » limitrophes et « homogènes » de part et d’autre des emprises.

 L’aire d’étude immédiate : Il s’agit de la zone d'implantation envisagée du projet, espaces à aménager ou des prospections de terrain ont été réalisées. Le périmètre d’étude immédiat retenu correspond à l’emprise de l’opération d’une superficie d’environ 7.6 ha.

Page 6 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014796679 Carte 1 : Localisation des aires d’étude

Page 7 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014797779 PHASE 1 –DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE

L’objectif de cette première étape est : . De dresser un état des lieux complet des milieux et espèces susceptibles d’être affectées par le projet, . D’analyser la patrimonialité des milieux et espèces recensées à l’échelle internationale, nationale et régionale, . De comprendre la fonctionnalité écologique de ces milieux et espèces et leur interaction avec le site d’étude, . D’identifier, de synthétiser et de hiérarchiser les enjeux écologiques.

Page 8 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014798879 I. OUTILS DE PROTECTION ET PORTES A CONNAISSANCE RELATIFS AUX MILIEUX NATURELS ET AUX ESPECES

L’aire d’implantation du projet est bordée de milieux naturels remarquables identifiés à ce titre par des portés à connaissances (ZNIEFF), des classements et des orientations (continuité écologique au SAR).

LES ESPACES NATURELS AU SAR

LE SAR = Continuité écologique Le Schéma d’Aménagement Régional (SAR) de La Réunion en vigueur (décret interministériels N° 2011- 1609 du 22 novembre paru au JO du 24 novembre 2011), considère la ravine à Bardeaux qui longe le site d’étude, les espaces naturels en amont de la RN2 ainsi que le Littoral de Sainte-Marie en espace de continuité écologique. Par ailleurs, le littoral de la Ravine des Chèvres à la Pointe de Bel Air en passant par la Pointe des Haziers est en espace naturel remarquable du littoral à préserver. Leur vocation prioritaire est la préservation de leur intérêt naturel et paysager, sans que cela ne soit toutefois entièrement restrictif. Cependant, tout changement d'affectation doit rester compatible avec la vocation naturelle de ces territoires. Les continuités écologiques du SAR : Les espaces dits «de continuité écologique» ont vocation à relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité, essentiellement les espaces naturels de protection forte : ils forment des «corridors écologiques» à l’échelle de l’île facilitant les échanges et déplacements nécessaires à la survie des espèces de la faune et de la flore sauvage, permettant ainsi de diminuer la vulnérabilité de la faune et de la flore qui résulte de la fragmentation des habitats naturels et des habitats d’espèces. Les espaces ainsi considérés sont, d’une part, les principales ravines qui constituent le trait d’union entre le littoral et le centre de La Réunion et, d’autre part, les abords du Cœur du Parc National. Ils représentent une superficie de 41 383 hectares et sont matérialisés en vert clair. Cette cartographie a été réalisée à l’échelle de la Réunion est reste peu précise à une échelle plus locale. Les prescriptions relatives à ces espaces et présentées en annexe 1, devront dans ce cadre être respectées. A noter principalement : « N°2. Prescriptions relatives aux espaces de continuité écologique - Prescriptions applicables à tous les espaces de continuité écologique : Les espaces de continuité écologique identifiés dans la « carte de destination générale des sols » doivent être maintenus dans leur vocation.

Page 9 sur 7925/06/201425/06/201425/06/2014799979 LES ESPACES NATURELS AU PLU

D’après le PLU de la commune de Sainte- Marie approuvé le 17/12/2013 et exécutoire le 28/02/2014, la ravine à Bardeaux est classée en zone naturelle et en espace boisé classé (EBC). A ce titre les demandes de défrichements sont irrecevables dans les espaces boisés classés au titre de l’article 130-1 du code de l’urbanisme et figurant comme tels aux documents graphiques. A noter également que l’allée de palmiers en amont de la RN menant à la propriété de la Réserve (hors périmètre immédiat) est également classée en EBC. Les vestiges de cette allée présents sur le site d’étude ne sont quant à eux pas classés en EBC.

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LE PARC NATIONAL DE LA REUNION

Le Parc national de la Réunion a été créé par le décret n°2007-296 du 5 mars 2007. Il s'inscrit dans une volonté forte et partagée d'adapter l'outil qu’il représente aux conditions et aux contextes locaux, et de concilier les impératifs de conservation du patrimoine et de développement local pour une population en forte croissance. Il comprend un cœur protégé de 105 000 ha, aux limites fixées par le décret de création et ses cartes annexes, et une aire d’adhésion évolutive qui sera redéfinie tous les dix ans à l’intérieur d’un périmètre maximal, lors de la révision de la charte du Parc. La réglementation du Parc National ne s’applique que dans le cœur du Parc. En dehors du cœur, le Parc n’exerce aucun pouvoir réglementaire. Le projet se situe en aval de la limite de l’aire d’adhésion.

LES ZONES NATURELLES D’INTERETS ECOLOGIQUE, FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF)

Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique (ZNIEFF) sont des inventaires qui identifient, localisent et décrivent les secteurs particulièrement intéressants sur le plan écologique, notamment en raison de l'équilibre ou de la richesse des écosystèmes qu'ils constituent, de la présence d'espèces végétales ou animales rares et menacées. On distingue deux types de ZNIEFF : . Les ZNIEFF de type I : elles correspondent à des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'associations d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. . Les ZNIEFF de type II : elles correspondent à de grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau, estuaire, etc.) riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques, en tenant compte, notamment, du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice. Le projet n’est pas concerné par ce zonage. Les ZNIEFF les plus proches se situent à 5 km pour la ZNIEFF du cours de la Rivière des Pluies, 5 km pour la ZNIEFF du Cours de Sainte- Suzanne et 4.5 km de la ZNIEFF des mi-pentes du Nord.

Les ZNIEFF n’ont pas de valeur juridique directe et ne constituent pas un instrument de protection réglementaire des espaces naturels. Toutefois, leur prise en compte est souhaitable dans les documents de planification et les projets d'aménagement dans la mesure où elles informent de la qualité écologique et biologique des sites (Art. L 411-5 du Code de l'Environnement).

Page 11 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479111179 SERVITUDE FORESTIERE

La servitude forestière, instituée par le décret n° 79-430 du 31 mai 1979 (article L.363- 12 du Code forestier), consiste en l’interdiction de défricher, d’exploiter et de faire paître sur les versants des rivières, bras ou ravines et de leurs affluents. Aux termes de l’article R. 363-7 du Code forestier, les dispositions de l’article L. 363-12 s’appliquent : aux versants des rivières, bras ou ravines et de leurs affluents, aux pentes supérieures ou égales à 30 grades. aux abords des rivières, bras ou ravines et de leurs affluents sur une largeur de 10 mètres de chaque côté, à partir du niveau atteint par les plus hautes eaux. De plus, il est d’usage à La Réunion d’appliquer cette servitude forestière sur une bande de 10 mètres, comptée à partir de la crête d’une ravine ou d’un versant de rivière, dont la pente est supérieure ou égale à 30 grades. Cette servitude peut être réduite à 1 ou 3 mètres à la demande des riverains. Le Code forestier empêche le défrichement des abords des ravines, rivières, affluents, ou des bras, ainsi que l'inexploitation de ces zones, des dérogations peuvent être accordées. Cette servitude s’applique et doit être respectée au niveau de la ravine Bardeaux.

Page 12 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479121279 Carte 2 : Cartographie des stratégies et orientations de protection des espaces naturels

Page 13 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479131379 DESCRIPTION GENERALE DU CONTEXTE ET DE LA COMPOSANTE ECOLOGIQUE

Situé sur le littoral Est de l’Île à 50 m d’alt., sur la côte au vent, le site étudié, en continuité de zones urbaines et en limite d’espaces agricoles, est caractérisé par des milieux secondaires de basse altitude. Le périmètre d’implantation du projet a anciennement fait l’objet d’usages (culture de canne principalement) et a été défriché en quasi-totalité (cf. analyse des anciennes photographies aériennes 2003 - 2013). Il sert aujourd’hui en partie de zone de dépôt de déblais (terres et tout venant).

Ces occupations et utilisations du site ont modifié l’état originel, perturbant ainsi la végétation naturelle. Le site est aujourd’hui recouvert de végétations secondaires (exotiques) et de milieux urbains/antropisés.

Orthophoto de 2003 (source : Google) : la majorité du site est défriché hormis la ravine Bardeaux et quelques fourrés en limite du site

Page 14 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479141479 SYNTHESE DES DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES

La cartographie des milieux naturels de La Réunion et les recensements d’espèces végétales existants :

D’après la cartographie des milieux naturels de La Réunion, mise à jour par le Parc National de La Réunion (2012), aucune formation naturelle n’est recensée sur la zone d’implantation envisagée du projet. D’après la base Mascarine cadetiana II du CBNM, aucune station d’espèce végétale patrimoniale n’est recensée au sein de l’aire d’étude immédiate.

Page 15 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479151579 Carte 3 : Cartographie de synthèse bibliographique des milieux naturels (PNR, 2012)

Page 16 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479161679 II. ETAT INITIAL : INVENTAIRE FAUNE- FLORE ET CONTINUITES ECOLOGIQUES

II.1. LES FORMATIONS VEGETALES RECENSEES Les habitats identifiés lors des prospections sont décrits et évalués sur la base de la typologie des milieux naturels de La Réunion (CBNM, 2011) et des études et référentiels en la matière. A noter que le cahier des habitats de l’étage mégatherme hygrophile n’étant pas encore paru il n’est pas possible de caractériser ces habitats de manière précise.

Aucune formation naturelle n’a été recensée au sein du périmètre immédiat. Toutes les formations identifiées sont constituées de végétations secondaires, soit des formations non originelles constituées essentiellement d’espèces exotiques pour la plupart envahissantes. Il s’agit majoritairement de friches agricoles herbacées à arbustives, de fourrés arbustifs secondaires et de boisements secondaires. A ce titre la valeur patrimoniale des formations végétales est nulle.

LES FORMATIONS SEMI-NATURELLES

1 LES TERRAINS EN FRICHES – CODE CB : 87.19

Les terrains en friches représentent plus de 65 % de la zone d’étude. Les friches agricoles herbacées et arbustives dominent l’occupation du sol du périmètre d’étude. Elles sont le résultat de l’abandon de la pratique agricole (déprise agricole) et de défrichements (cf. orthophoto de 2003). La proximité des zones urbaines sont une source de propagations de nombreuses espèces exotiques pour certaines envahissantes. Ces friches herbacées ont une dynamique naturelle tendant vers une fermeture du milieu par des espèces ligneuses.

Différentes typologie de friches peuvent être observées.

1 Typologie des Habitats Naturels de La Réunion – Corine Biotope Réunion, 2011

Page 17 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479171779 La Jachère à Panicum maximum – Code CB : 87.1912

Correspondance :

. Code Corine Biotope Réunion : 87.1912 . Code Habitat CBNM : Non Codé Description et répartition géographique :

Cette formation herbeuse homogène est constituée d’une herbe robuste de grande taille (70 à 150 cm.) qui forme des touffes denses. Elles poussent généralement préférentiellement sur les cultures en jachères (champs de canne à sucres, déprise agricole, …). Elles possèdent une vaste répartition géographique puisqu’on peut la retrouver à de basse ou à de moyennes altitudes aussi bien en zones sèches qu’en zones moyennement humides. Ces jachères à Panicum maximum évoluent assez rapidement vers des fourrés secondaires paraclimaciques. D’autres espèces exotiques rudérales composent également cette formation.

Sur la zone d’étude cette formation est présente à la limite Est du site et le long de la voie actuelle d’accès au cœur du site.

Friche à Pennisetum purpureum (pennisetaie)

Correspondance :

. Code Corine Biotope Réunion : 87.19 . Code Habitat CBNM : 2.1.6 Description et répartition géographique :

Il s’agit de formations herbacées hautes, caractérisées par Pennisetum purpureum, qui imprime leur physionomie générale. Ces pennisetaies forment alors des peuplements denses et hauts et ne permettent guère l’insertion d’autres espèces. Cette formation est très présente sur la zone d’étude notamment le long du lit mineur de la ravine Bardeaux et au niveau du cœur du site.

Page 18 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479181879 Les friches herbacées à arbustives de diverses espèces exotiques

Correspondance :

. Code Corine Biotope Réunion : 87.19 . Code Habitat CBNM : Non Codé Description et répartition géographique :

Ces friches herbacées à arbustives sont présentes au cœur du périmètre d’étude. Les espèces composant cette friche herbacée sont des espèces rudérales, des adventices des cultures et des

exotiques envahissantes communes. Les espèces dominantes et donnants la physionomie générale à la végétation sont, l’herbe fataque (Panicum maximum), le Galabert (Lantana camara), Ipomoea indica, des plants de bananiers (Musa sp.) notamment en bordure, l’Oseille malabare (Hibiscus surattensis), le Mimosa diplotricha et pour les espèces ligneuses, le Cassi (Leucaena leucocephala), le Faux poivrier

(Schinus terebinthifolius) et l’avocat marron (Litsea glutinosa).

LES FOURRES SECONDAIRES A TENDANCE XEROPHILES – CODE CB : 87.193

Correspondance :

. Code Corine Biotope Réunion : 87.193 . Code Habitat CBNM : 3.2.2

Description et répartition géographique :

Ces fourrés sont constitués essentiellement de plantes exotiques envahissantes et occupent les milieux perturbés. La physionomie de ces fourrés est assez variable. Il s’agit parfois de peuplements monospécifiques ou d’un mélange d’espèces exotiques. Sur le site l’on distingue les fourrés homogènes à Schinus terebenthifolius et des fourrés à Schinus en mélange avec d’autres espèces exotiques envahissantes dont le Cassi (Leucaena leucocephala) et l’avocat marron (Litsea glutinosa) principalement.

Page 19 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479191979 Les fourrés secondaires à Schinus terebenthifolius (Faux poivrier) - Code CB : 87.1936 – Code Habitat CBNM : 3.2.2.6 Il s’agit d’une formation arbustive pouvant atteindre 7-8 mètres de hauts ou le Faux poivrier, Schnius terebenthifollius est soit mono, soit co-dominant avec le Choca vert Fucrea foetida. Le Faux poivrier est un arbuste thermophile qui ne dépasse pas les 900-1000 mètres d’altitude dans l’Ouest. Les fourrés à Schinus terebenthifolius sont communs aux régions humides ou sèches à basse ou moyenne

altitude.

LES BOISEMENTS – CODE CB : 87.19

Correspondance :

. Code Corine Biotope Réunion : 87.193 . Code Habitat CBNM : N.C.

Description et répartition géographique :

Boisement à Bois noir (Albizia lebbeck) Code CB : 87.1934 : Des boisements dominés par Albizia lebbeck, espèce exotiques envahissante, sont présents sur la zone

d’étude le long des rives de la ravine à Bardeaux. Ces boisements d’une hauteur de 4 m sont relativement denses. D’autres espèces exotiques envahissantes composent également ces boisements notamment au sein des strates arbustives et herbacées.

Formation à Gros bambou Des « boisements » de Gros bambou (Bambusa vulgaris) sont également présents au sein ou en

limite du périmètre d’étude. La formation est monospécifique, le bambou ayant un très fort taux de recouvrement.

Page 20 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479202079 LES PLANTATIONS & HAIES

ECRANS D'ARBRES, HAIES, BOSQUETS - 84.00

Il s’agit d’anciennes plantations de palmiers en alignement à l’Est du site, matérialisant certainement autre fois une allée d’accès à une propriété de la Réserve le long des champs de canne. Cette alignement continue en amont de la quatre voies. Cet alignement est composé de palmiers royaux et de cocotiers.

Page 21 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479212179 Tableau 1 : Tableau de présentation par site des habitats concernés et de leur évaluation patrimoniale Il s’agit de surface SIG estimative Typologie BIOEVALUATION Sensibilité évaluée sur la zone CODE REDOM Ratio / TDHNR Sensibilité des Intérêt des Sensibilité des Surface Nom Habitat Code Déterminant Habitats Synthèse Périmètre Corine STATUT formations formations vis à vis formations vis à en m² CBNM de ZNIEFF d'intérêt éco- sensibilité étude Biotope végétales de la faune vis de la faune régional Réunion Non Bambou 84.00 Exotique Nulle Chasse Faible Faible 1291,1 1,8% codé

Non Reproduction Boisement à Bois noir 87.1934 Exotique Nulle Modérée Modérée 5046,1 6,9% codé possible

Reproduction Fourré à Faux poivrier 3.2.2.5 87.1935 Exotique Nulle Modérée Modérée 16040,2 21,9% probable Fourré à Faux poivrier et Reproduction 3.2.2.5 87.1935 Exotique Nulle Modérée Modérée 934,7 1,3% Cassi probable Non Friche à Herbe Fataque 87.1912 Exotique DET 2 Nulle Chasse Faible Faible 10029,8 13,7% codé

Friche à Pennisetum Chasse et hôte d'un Faible à 2.1.6.2 87.19 Exotique DET 2 Nulle Faible à modérée 19320,2 26,4% purpureum papillon indigène modérée Friche herbacée à arbustive Non Faible à de diverses espèces 87.19 Exotique Nulle Chasse Faible à modérée 16028,5 21,9% codé modérée exotiques Non Friche rudérale 87.19 Exotique Nulle Chasse Trés faible Trés faible 2478,8 3,4% codé Non Plantations de palmiers 84.00 Exotique Nulle Chasse Faible Faible 1912 2,6% codé Total Résultat 73081,4

Page 22 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479222279 Carte 4 : Cartographie des formations végétales

Page 23 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479232379 II.2. LA FLORE

Les relevés floristiques ont été réalisés de manière à rechercher en priorité les espèces indigènes patrimoniales. L’ensemble de l’aire d’étude immédiate, zone d’implantation envisagée du projet a, à cet effet été prospecté. Aucune espèce indigène ou endémique et à ce titre patrimoniale n’a été recensée sur le site. Le site est couvert d’espèces exotiques.

cf. Annexe 2 : liste des espèces végétales recensées sur les projets.

LES ESPECES PATRIMONIALES

Aucune espèce patrimoniale n’est présente dans le périmètre immédiat du site.

LES ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES (EEE)

21 espèces exotiques envahissantes ou potentiellement envahissantes ont été relevées sur le site (indice d’invasibilité compris entre 3 et 5). Le site est essentiellement composé d’espèces exotiques à caractère envahissant.

Page 24 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479242479

CONCLUSION ET SYNTHESE DES HABITATS CONCERNES PAR LE PROJET

La zone d’emprise envisagée du projet est exclusivement composée de formations secondaires (exotiques) sans intérêt patrimonial en tant que formation végétale. Aucune espèce indigène sauvage n’a été recensée dans l’aire d’étude immédiate. La zone d’étude ne présente pas d’intérêt vis-à-vis de la végétation.

A noter comme précisé à la suite de ce rapport que certaines formations secondaire à faible sensibilité en tant qu’habitat naturel peuvent toutefois constituer des milieux d’intérêts pour la faune.

Page 25 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479252579 II.3. LA FAUNE

Etat des connaissances sur la faune : Aucune donnée bibliographique sur la faune indigène n’a été recensée au sein de l’aire immédiate du projet.

Deux domaines vitaux de Papangue (rapace) et une partie du territoire des Roussettes et une colonie de Molosse des chauves souris sont recensées au sein de l’aire rapprochée.

Au sein de l’aire d’étude éloignée et notamment en amont du projet sur les mi-pentes de Sainte-Marie et Sainte-Suzanne sont recensés : des domaines vitaux de Papangue ; le seul territoire connu à La Réunion de la Roussette ; des colonies de petit Molosse qui nichent dans des bâtiments ou ravines, des zones de reproduction d’oiseaux marins (Puffin tropical et Paille en queue) sur les remparts de la rivière des Pluies à 5 km du périmètre d’étude et de la rivière du Mât à 10 km. Ces deux ravines étant des corridors majeurs de déplacement des Puffins et du Pétrel de Barau, espèces sensibles aux éclairages ; une zone de reproduction d’oiseaux forestiers et de colonies de Salangane (dans le cœur du Parc National) ; Une population de Lézard vert des hauts est recensée dans les hauts de la commune de Sainte-Marie au dessus de l’Espérance les Hauts. La Rivière des Pluies et la rivière Saint-Jean sont connues pour leur richesse et leur diversité biologique (piscicole notamment).

Le Pétrel de Barau espèce endémique et menacée de La Réunion utilise les couloirs aériens au dessus du massif des pentes du Nord et de l’Est et notamment de Sainte-Marie à proximité de rivières majeurs de l’île dont la rivière des Pluies et du Mât, comme axe majeur de migration pendulaire entre la mer et leur colonie au Gros Morne.

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Carte 5 : Cartographie de synthèse des données bibliographiques sur la faune indigène

Page 27 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479272779 II.3.1. L’AVIFAUNE La zone d’étude élargie accueille différents types d’habitats naturels, favorables à plusieurs espèces. Sur la base des données récoltées (bibliographie, consultations et expertise de terrain), 17 espèces sont recensées sur la zone d’étude éloignée dont 8 espèces indigènes et protégées.

LES PRINCIPAUX CORTEGES RENCONTRES

Les cortèges d’oiseaux permettent de désigner un ensemble d’espèces en l’occurrence d’oiseaux ayant des caractéristiques écologiques ou biologiques communes. Ils sont généralement associés à un type d’habitat particulier, sauf pour les espèces dites ubiquistes qui ne présentent pas de préférence particulière en matière de milieux.

Sur la zone d’étude éloignée, 5 cortèges d’espèces ont ainsi été distingués et se répartissent selon les différents milieux présents :  le cortège des milieux rudéraux caractérisé par la présence du pigeon biset et du Moineau domestique à proximité des habitations notamment (aire immédiate),  le cortège des espèces « ubiquistes » avec la présence de l’Oiseau Blanc, de la Tourterelle Malgache, de la Tourterelle pays, du Bulbul Orphée et du Martin triste sur l’ensemble de la zone d’étude et particulièrement au sein friches arbustives (aire immédiate),  le cortège des savanes, des friches et des délaissés divers (milieux en mosaïque) caractérisé par la Papangue, sur l’ensemble de la zone d’étude rapprochée,  le cortège des falaises et remparts caractérisé par la présence du Paille en queue, du Puffin Tropical et de l’Hirondelle de Bourbon, au niveau des remparts de la rivière des Pluies en amont du site (aire éloignée),  le cortège des cavernes et tunnels avec la Salangane au niveau des remparts de la rivière des Pluies (aire éloignée).

Page 28 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479282879 LE STATUT ECOLOGIQUE DES ESPECES ET LA BIOEVALUATION

Tableau 2 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces indigènes recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires)

Enjeux/ UICN Vulnérabil Nom Statut à La Endém Protecti Patrimonialité Période de Nom scientifique France, Statut sur la zone d'étude ité sur la français Réunion icité on Réunion nidification 2010 zone d'étude Oiseaux Terrestres Forestiers Territoire de chasse – Aucun individu Busard de Espèce vulnérable Nicheur EN: En Décembre à directement recensé sur le périmètre Circus maillardi Maillard Réunion Protection Déterminante de Faible indigène danger Mai Papangue ZNIEFF immédiat mais des domaines vitaux connus au sein de l’aire rapprochée.

Tourterelle LC : Présence au sein de l’emprise du Nicheur Pantropi Nesoenas picturata malgache Protection Préoccupat Juin à avril Faible indigène cal projet. Reproduction possible dans les Pigeon ramié ion mineur boisements et fourrés.

Présent dans toutes les formations mais plus abondant dans les fourrés à Faux poivrier ou il est nicheur probable. Il est potentiellement nicheur dans les LC : fourrés denses de la zone d’étude. Zosterops Zostérops des Nicheur Préoccupat Toutefois peu de contact ont été borbonicus Mascareigne Réunion Protection Espèce commune Août à janvier Modéré indigène borbonicus Oiseau blanc ion réalisés et aucun nid n’a cependant été mineure identifié. Utilise l'ensemble des milieux de la zone d'étude comme territoire de chasse.

Page 29 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479292979 Enjeux/ UICN Vulnérabil Nom Statut à La Endém Protecti Patrimonialité Période de Nom scientifique France, Statut sur la zone d'étude ité sur la français Réunion icité on Réunion nidification 2010 zone d'étude Oiseaux Terrestres Rupestres (Cavernicoles, Remparts, Grottes, Cavités) Salangane Espèce commune Aerodramus des Nicheur Mascare VU: Protection Déterminante de Juin à Janvier Territoire de chasse Faible francicus Mascareignes indigène ignes Vulnérable Z’hirondelle ZNIEFF

Espèce rare Hirondelle des Nicheur Mascare VU: Septembre à Phedina borbonica Protection Déterminante de Faible Mascareignes indigène ignes Vulnérable Décembre ZNIEFF Territoire de chasse

Oiseaux Marins Non nicheur. Nicheur au sein des Phaéton à bec LC: Toute l’année Espèce rare remparts en amont de la zone d’étude. jaune Nicheur Pantropi Préoccupat avec un pic de Phaethon lepturus Protection Déterminante de Des individus observés en vol. Faible Paille en indigène cal ion Septembre à ZNIEFF queue mineure Mars Pas d’interaction directe avec la zone d’emprise du projet. Couloir de migration majeur (de la mer LC: Espèce à statut Toute l’année vers les sites de reproduction) au Puffinus lherminieri Puffin tropical Nicheur Afromal Préoccupat indéterminé avec un pic de dessus du périmètre d’étude. Nicheur Protection Modéré ssp. bailloni Petit Fouquet indigène gache ion Déterminante de Juillet à dans les ravines encaissées à proximité mineure ZNIEFF Janvier et au cœur de l’île. Données bibliographique. Espèce à faible Couloir de migration secondaire (de la Pétrel de Nicheur EN: En risque mer vers les sites de reproduction) au Pterodroma baraui Barau Réunion Protection Août à Mai Modéré indigène danger Déterminante de Taille vent dessus du périmètre d’étude. ZNIEFF Données bibliographique.

Page 30 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479303079 Tableau 3 : liste, statut écologique des espèces exotiques recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires)

Enjeux/ Statut à UICN Vulnérabilit Nom scientifique Nom français La France, Statut sur la zone d'étude é sur la Réunion 2010 zone d'étude Nicheur NA: Non Abondant dans la zone d’étude Acridotheres tristis Martin triste (Int.) Nul exotique applicable Nicheur probable Nicheur NA: Non Présent dans la zone d’étude notamment à Columba livia Pigeon biset (Int.) Nul exotique applicable proximité des habitations. Astrild ondulé Nicheur NA: Non Nul Estrilda astrild Présent à proximité des habitations. (Int.) exotique applicable Caille des blés Nicheur NA: Non Abondant le long des champs de canne ou il Nul Coturnix coturnix (Int.?) exotique applicable niche Présent et très abondant sur l’ensemble du Nul Foudia Nicheur NA: Non Foudi rouge (Int.) site madagascariensis exotique applicable Nicheur certain dans les fourrés secondaires Présent dans la zone d’étude notamment à Nul Géopélie zébrée Nicheur NA: Non Geopelia striata proximité des habitations. (Int.) exotique applicable Nicheur probable Moineau Nicheur NA: Non Abondant dans la zone d’étude Passer domesticus Nul domestique (Int.) exotique applicable Nicheur probable Présent sur le site le long des ravines Tisserin gendarme Nicheur NA: Non Ploceus cucullatus Nicheur certains dans les Bambous et certains Nul (Int.) exotique applicable arbres exotiques Bulbul orphée Nicheur NA: Non Abondant dans la zone d’étude Pycnonotus jocosus Nul (Int.) exotique applicable Nicheur probable

Photos d’un nid de Foudi rouge prise sur le site

En conclusion, sur la zone d’étude élargie, 9 espèces protégées sont recensées dont :  3 espèces endémiques de La Réunion (en considérant les sous-espèces) : le Busard de Maillard (Circus mailardi), l’Oiseau blanc (Zosterops borbonicus borbonicus) et le Pétrel de Barau (Pterodroma baraui).  2 espèces endémiques des Mascareignes, la Salangane (Aerodroma francica) et l’Hirondelle des Mascareignes (Phedina borbonica).  2 espèces pantropicales et 1 Afromalgaches.

Page 31 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479313179 Les espèces vulnérables au sein de la zone d’étude rapprochée du projet présentent les enjeux suivants :  Modérés pour 3 espèces dont une espèce « forestière » protégée : l’Oiseau blanc qui utilise le site et notamment les fourrés denses probablement pour s’y reproduire principalement le long de la ravine à Bardeaux et pour deux oiseaux marins, le Puffin tropical qui niche dans les remparts de la rivière des Pluies en amont de la zone d’étude et le Pétrel de Barau qui survole la zone d’étude en période de reproduction pour rejoindre ces colonies au cœur de l’Île (Gros Morne).  Faibles pour les espèces indigènes protégées présentes à proximité, survolant la zone et l’utilisant potentiellement comme territoire de chasse.

Pour les espèces à enjeu modéré, leur vulnérabilité est d’autant plus forte si des habitats propices à leur reproduction sont concernés.

A noter que certaines espèces n’ayant pas de relation directe avec l’emprise envisagée du projet peuvent être perturbées par certaines activités (éclairages, lignes, …) car survolant la zone. Bien que leur vulnérabilité sur la zone d’étude restreinte du projet soit considérée comme faible, l’évaluation des impacts pourra mettre en évidence des enjeux forts sur ces espèces.

II.3.2. LES REPTILES ET BATRACIENS Une seule espèce remarquable a été inventoriée sur la zone.  le Caméléon (Fucifer pardalis), espèce protégée, qui fréquente la végétation arbustive à arborée. La période de reproduction favorable étant l’été australe. Cette espèce bien que protégée à La Réunion et classée en espèce complémentaire pour les ZNIEFF, est non indigène et très abondante sur l’Île même en milieu anthropisé. Elle ne présente donc pas un réel enjeu de conservation (espèce non menacée), même si son statut réglementaire de

protection est à respecter.

Tableau 4 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de reptiles et de batraciens recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires)

Reptiles et Batraciens

Nom Nom Statut à La Patrimonialité Statut sur la zone Vulnérabi Protection scientifique français Réunion Réunion d'étude lité

Exotique Espèce Reproduction et Endémique Complémentaire alimentation dans la Furcifer Caméléon Protection de ZNIEFF végétation dense Faible pardalis Mascareigne NA: Non Un mal adulte a été s applicable identifié sur le site

NA: Non Calotes Exotique Nulle versicolor applicable Crapaud NA: Non Amietophrynus Exotique Nulle gutturalis guttural applicable Grenouille des NA: Non Présente au sein des Ptychadena Exotique Nulle mascareniensis Mascareig applicable ravines nes

Page 32 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479323279 II.3.3. LES MAMMIFERES Pour les Chiroptères, les deux espèces de microchiroptères identifiées à La Réunion, le Petit Molosse (Mormopterus francoismoutoui) et probablement la Chauve-souris à ventre blanc ou Taphien (Taphozous mauritianus), espèces endémiques de La Réunion et protégées fréquentent le site d’étude. Ces espèces sortent à la tombée de la nuit, et utilisent les milieux ouverts et semi-ouverts comme territoires de chasse. Un gîte d’une quinzaine d’individu de petit molosse a été identifié sous le pont de la ravine à Bardeaux permettant l’accès au site en limite de l’emprise du projet.

Les autres espèces de mammifère recensées sur la zone d’étude sont exotiques.

Tableau 5 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de mammifère recensées ou susceptibles d’être présentes sur la zone d’étude élargie (données bibliographiques et d’inventaires)

Nom Nom Statut à La Protectio Patrimonialité Statut sur la zone Enjeux scientifique créole Réunion n Réunion d'étude

Un gite d’une quinzaine Espèce sous le pont traversant la Déterminante de ravine à Bardeaux et Mormopterus Le petit Endémique ZNIEFF menant au site (hors Protection Modéré francoimoutoui molosse Réunion LC: Préoccupation emprise projet donc) mineure (IUCN, Le site est utilisé comme 2010) territoire de chasse sur l’ensemble du site Chauve- Espèce Indigène Territoire de chasse Taphozous souris à Complémentaire de Afromalgach Protection probable sur l’ensemble du Faible mauritianus ventre ZNIEFF e site blanc NT: Quasi menacée 2 individus dont un mort ont été identifiés sur la Tenrek ou Tenrec ecaudatus Exotique NA: Non applicable zone. Les fourrés le long Nulle Tangue du Bras Panon semblent propices à l’espèce Nuisible à la faune Rattus rattus Rat Exotique NA: Non applicable Nulle indigène Musaraigne Suncus murinus Exotique NA: Non applicable Nulle musquée

Nuisible à la faune Felis catus Chat haret Exotique NA: Non applicable indigène

Page 33 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479333379 Nom Nom Statut à La Protectio Patrimonialité Statut sur la zone Enjeux scientifique créole Réunion n Réunion d'étude

Nuisible à la faune Canis familiaris Chien Exotique NA: Non applicable indigène

II.3.4. L’ENTOMOFAUNE (APPROCHE) Les espèces d’insectes protégés à La Réunion, ne concernent que 3 lépidoptères diurnes.  Le Papillon de la pâture (Papilio phorbanta), endémique de La Réunion, se développe dans des biotopes répartis dans toute l’île, dans des altitudes comprises entre 300 m et 120 0m. Ces plantes hôtes, sont essentiellement caractérisées par des rutacées.  La Vanesse de Bourbon (Antanartia borbonica borbonica), endémique, affectionne particulièrement les clairières des forêts indigènes de basse et moyenne altitude (500 m à 1000 m), notamment le long des ravines où poussent ses plantes hôtes de la famille des Urticacées (Martiné M. & Rochât J., 2008).  Le Salamide d’Augustin (Salamis augustina augustina), endémique de La Réunion rarissime du fait de sa stricte monophagie pour l’urticacée Obetia ficifolia (le Bois d’Ortie), elle-même très rare et en voie de disparition et localisée dans les bas du Sud de l’Île principalement.

Les lépidoptères

Aucune des trois espèces protégées et aucune de leur plante hôte n’a été recensée sur la zone d’étude.

Borbo borbonica borbonica, espèce panafricaine commune, dont les plante hôte sont Pennisteum purpureum et l’herbe fataque Panicum maximum très présentes sur la zone d’étude.

Tableau 6 : liste, statut écologique et bioévaluation des espèces de lépidoptères recensées ou susceptibles d’être présentes (plante hôte)

Espèce menacées en ZNIEFF Espèce Nom scientifique Nom français Endémicité Protection France (UICN, déterminante 2010)

LC: Borbo borbonica Préoccupation borbonica mineure

LC: Catopsilia florella Préoccupation mineure

LC: Catopsilia thauruma Préoccupation mineure

NA: Non Chilades pandava applicable

Page 34 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479343479 Espèce menacées en ZNIEFF Espèce Nom scientifique Nom français Endémicité Protection France (UICN, déterminante 2010) LC: Danaus chrysippus Préoccupation Ssp. aegyptius mineure LC: sabadius Ssp. Mascareignes Préoccupation Sabadius mineure

LC: Eurema floricola Ssp. Mascareignes Préoccupation COMPLEMENTAIRE ceres mineure

LC: Henotesia narcissus Réunion Préoccupation COMPLEMENTAIRE Ssp. borbonica mineure

LC: Melanitis leda Ssp. Préoccupation helena mineure

Les araignées

Deux araignées ont été identifiées sur le site d’étude :  Heteropoda venatoria, la Babouk, espèce exotique à

large répartition.  Leucauge undulata, espèce exotique à large

répartition. p

D’autres espèces d'arachnides sont très certainement présentes. Leucage undulata

Compte tenu de la faible naturalité des formations concernées par la zone d’étude exclusivement exotique et de l’absence d’espèces végétales indigènes, l’on peut considérer que le site ne présente que peu d’intérêt pour les insectes patrimoniaux.

II.3.5. LES MOLLUSQUES 2 mollusques terrestres ont été identifiés :  Helix aspersa, le petit gris, espèce exotique à large répartition très commun à La Réunion.

 Achatina fulica, l’Achatine, espèce exotique nuisible pour la végétation.

Page 35 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479353579 II.3.6. SYNTHESE DE L’INTERET DES HABITATS POUR LA FAUNE Les habitats d’intérêt pour la faune sont caractérisés par :

Au sein de la zone d’étude élargie :  Les milieux supposés favorables à la nidification des Oiseaux marins, des Salanganes, des Hirondelles de Bourbon et des Chiroptères : il s’agit des remparts des ravines encaissées en amont de la zone d’étude. Est identifié pour les oiseaux marins dont le Pétrel de Barau et le Puffin tropical des axes schématiques de migration mer – terre, afin de mettre en évidence un couloir potentiel de migration de ces espèces vulnérables aux éclairages et lignes aériennes.  Les milieux supposés favorables à la faune indigène (oiseaux et insectes) caractérisés par les reliques de végétation naturelle recensées dans la bibliographie en amont de la zone d’étude donc.

Au sein de l’emprise envisagée (aire d’étude immédiate et rapprochée) du projet : L’intérêt/l’utilisation des formations végétales recensées pour la faune  Intérêt Modéré : Les milieux favorables probablement utilisés par l’Oiseau blanc comme zone de reproduction (forte densité – reproduction probable) au sein des fourrés denses.  Intérêt Faible à Modéré : Les milieux susceptibles d’être utilisés par l’Oiseau blanc comme zone de reproduction (reproduction possible) et/ou constitués de plantes hôte de papillons patrimoniaux.  Intérêt Faible : les milieux plus ouverts, moins diversifiés et exotiques sont quant à eux considérés comme des domaines vitaux pour l’avifaune essentiellement (territoire de chasse), mais peu propices à la reproduction, nidification des espèces indigènes. Ces milieux servent également de territoire de chasse pour la Salangane, l’Hirondelle de Bourbon et les chiroptères. Ils sont donc de moindre importance pour la faune indigène.  Intérêt très faible : Les friches rudérales très dégradées et peu intéressantes pour l’avifaune mais potentiellement utilisée comme territoire de chasse.

Page 36 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479363679 Carte 6 : Cartographie des habitats d’intérêts potentiels pour la faune

Page 37 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479373779 II.4. ANALYSE DES CONTINUITES ECOLOGIQUES

PREAMBULE

Le concept scientifique de continuité écologique est un outil scientifique développé en métropole pour répondre aux enjeux internationaux de perte de biodiversité. Il s’agit d’une approche complémentaire de celle des aires protégées, qui prend en considération le déplacement des espèces au cours de leur vie. Ce principe se décline en « trame verte et bleue », qui devient alors un outil d’aménagement du territoire. C’est une démarche lancée officiellement par le Grenelle de l’environnement (Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite Loi Grenelle 2), créant le titre VII du livre III du code de l’environnement et complétée récemment pour sa partie réglementaire par le décret n°2012-1492 du 27 décembre 2012 relatif à la trame verte et bleue. La loi Grenelle 2, dans son article 121, demande à ce que soient élaborés, aux échelles nationales, régionales et locales, différents documents de cadrage puis de déclinaison de la trame verte et bleue (TVB). Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) constitue un outil intégrateur de mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement en matière de biodiversité. Il représente en effet le schéma définissant la « trame verte et bleue » à l’échelle régionale. Dans les DOM, le SAR fait déjà office de SRCE. La version actuelle a été récemment révisée et approuvée en novembre 2011. Il a anticipé la mise en place de la démarche TVB. Des continuités écologiques ont été définies et répondent partiellement à la méthodologie nationale. La Région dispose d’un délai de 5 ans à compter de la publication des orientations nationales (prévue pour juin 2013). Le décret du 27 décembre 2012 précise ainsi en notice que : « la trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques. Elle constitue un outil d’aménagement durable du territoire et contribue à un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d’eau. Les continuités écologiques qui constituent la trame verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques. Leur identification et leur délimitation doivent notamment permettre aux espèces animales et végétales dont la préservation ou la remise en bon état constitue un enjeu national ou régional de se déplacer pour assurer leur cycle de vie et favoriser leur capacité d’adaptation.

ETUDE EN COURS A LA REUNION

Une étude intitulée « Etude préalable à l’identification et à la cartographie des continuités écologiques à La Réunion », pilotée par la DEAL Réunion est actuellement en cours. Cette étude a pour objectif de répondre au calendrier de révision des SCOT et PLU. L’étude doit fournir une base cartographique adaptée aux différentes échelles, intercommunalités et communes. Cette cartographie est élaborée étape par étape sur une base scientifique pour être mise à la disposition des décideurs politiques.

Page 38 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479383879 PRISE EN COMPTE DES CONTINUITES ECOLOGIQUES DANS LES DOCUMENTS STRATEGIQUES DE GESTION DE LA BIODIVERSITE A LA REUNION

A la Réunion, la plupart des stratégies de gestion de la biodiversité (SRB, SCFHR, ORGFH, …) ne traite pas spécifiquement des continuités écologiques, cette problématique étant intégrée comme enjeu. Les seuls documents stratégiques incluant des recommandations globales en la matière, sont le Schéma Régional d’Aménagement, la charte du Parc National et le SDAGE.

TRAVAUX EXISTANTS A LA REUNION SUR LES CONTINUITES ECOLOGIQUES

La connaissance des continuités écologiques à La Réunion est assez embryonnaire. Quelques études ont cependant déjà été réalisées sur le sujet: La thèse d’Erwan Lagabrielle soutenue en 2007 et intitulée « Planification de la conservation de la biodiversité et modélisation territoriale à l'île de La Réunion ». L'étude du CETE « Approche spatiale des continuités écologiques à La Réunion » parue en 2012, qui est un premier travail pour mieux appréhender l’application du principe de continuité à La Réunion. Le travail sur les continuités écologiques sur les 13 rivières pérennes de l’île, conduit par Antea et d’autres experts en 2011.

INTERPRETATION SUR LA ZONE ETUDIEE

A la lecture des documents stratégiques de gestion de la biodiversité et des travaux existants en la matière on constate, que le périmètre d’étude se situe entre deux grands corridors écologiques régionaux que sont, la rivière des Pluies et la rivière Sainte-Suzanne. La rivière Sainte-Marie est également dans sa partie supérieure identifiée comme un corridor écologique régional. La ravine à Bardeaux qui longe l’aire d’étude immédiate à l’Ouest est identifiée comme continuité écologique au SAR. Les ravines à proximité de l’aire immédiate ainsi que le littoral constituent également des continuités écologiques (SAR, 2011).

Les friches et espaces agricoles dans lequel s’incère le périmètre d’étude représentent une nature ordinaire à proximité de zones urbaines, qui peuvent jouer un rôle fonctionnel entre ces grands corridors ou entre les continuités écologiques de moindre importance que constituent les ravines et espaces naturels (littoral) à proximité, notamment pour la faune : territoire de chasse, zone de déplacement et de connexion entre continuités.

Selon les listes d’espèces de cohérence écologique et les méthodologies en cours de développement dans le cadre de l’étude « Etude préalable à l’identification et à la cartographie des continuités écologiques à La Réunion », nous présentons en suivant les espèces de cohérence écologique recensées au cours de cette étude et les continuités écologiques potentielles concernées.

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Concernant la faune : Tableau 7 : Liste des espèces (faune terrestre) proposées pour la cohérence écologique à

La Réunion

Interprétation Espèces Trame Pertinence TVB Obstacles Zone

d’étude/projet

Priorité Evaluation

Besoin d'une mosaïque Domaine vital en amont Circus maillardi 1 Aérienne d'habitats, sensible aux Faible Grands travaux de la zone d’étude collisions d’aménagement Vit une partie de l'année et se du territoire Couloir de migration Pterodroma baraui 1 Aérienne Modérée nourrit en mer (réseau routier secondaire et ponts), réseau Couloir de migration électrique, vers leur zone de Puffinus Vit une partie de l'année et se Modérée 1 Aérienne pollution reproduction en amont lherminieri bailloni nourrit en mer à Fort lumineuse… de la zone d’étude Survol la zone d’étude

Concernant la flore : Aucune espèce endémique ou caractéristique d’une formation végétale indigène n’a été recensée sur le périmètre d’étude. Le site n’est aujourd’hui pas considéré comme une continuité écologique vis-à- vis de la flore.

Conclusion : En conclusion, la zone d’étude et notamment la ravine à Bardeaux contribue dans une certaine mesure, au moins localement, à maintenir une certaine fonctionnalité aux continuités écologiques du secteur, notamment pour le Papangue, les oiseaux Marins, les oiseaux forestiers ubiquistes et les chiroptères.

Vis-à-vis des oiseaux marins l’on constate que les continuités écologiques caractérisées par les zones de survol au dessus ou à proximité de la zone d’étude permettant leur migration vers leurs sites de reproduction en amont sont d’ores et déjà aujourd’hui très menacées par les éclairages relativement important dans ce secteur.

Page 40 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479404079 Carte 7 : Cartographie des continuités écologiques identifiées à l’échelle régionale (SAR et Thèse de Lagabrielle)

Page 41 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479414179 Carte 8 : Cartographie de l’intensité lumineuse à La Réunion à partir des données NOAA2 (OLS DMSP3) couplées à celle de la NASA4 vis-à-vis des couloirs de déplacement des oiseaux marins

2 http://ngdc.noaa.gov/eog/dmsp/downloadV4composites.html

3 Defense Meteorological Satellite Program - Operational Linescan System

4 http://earthobservatory.nasa.gov/

Page 42 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479424279 II.5. SYNTHESE DE LA SENSIBILITE DES HABITATS ET DES ENJEUX ECOLOGIQUES

La sensibilité des habitats est un croisement entre :  la patrimonialité intrinsèque des types de végétation recensés et cartographiés, modulé par leur état sanitaire (bon ou dégradé),  La présence d’espèces végétales patrimoniales,  l’intérêt des habitats pour la faune,  L’intérêt des milieux vis-à-vis des continuités écologiques.

Les formations végétales étant à patrimonialité nulle, la sensibilité est essentiellement modulée par l’intérêt des habitats pour la faune. Ainsi nous distinguons :  Intérêt Modéré : Les milieux favorables probablement utilisés par l’Oiseau blanc comme zone de reproduction (forte densité – reproduction probable) au sein des fourrés denses.  Intérêt Faible à Modéré : Les milieux susceptibles d’être utilisés par l’Oiseau blanc comme zone de reproduction (reproduction possible) et/ou constitués de plantes hôte de papillons patrimoniaux.  Intérêt Faible : les milieux plus ouverts, moins diversifiés et exotiques sont quant à eux considérés comme des domaines vitaux pour l’avifaune essentiellement (territoire de chasse), mais peu propices à la reproduction, nidification des espèces indigènes. Ces milieux servent également de territoire de chasse pour la Salangane, l’Hirondelle de Bourbon et les chiroptères. Ils sont donc de moindre importance pour la faune indigène.  Intérêt très faible : Les friches rudérales très dégradées et peu intéressantes pour l’avifaune mais potentiellement utilisée comme territoire de chasse.

La présence d’un gîte d’une quinzaine de Petit-Molosse, une chauve souris protégées, sous le pont de la ravine à Bardeaux, doit également être prise en compte même si l’emprise du projet ne concerne à priori pas le secteur.

La cartographie en suivant, identique à la cartographie de la faune, illustre donc cette analyse.

Page 43 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479434379 Carte 9 : Cartographie de la synthèse de la sensibilité croisée des milieux

Page 44 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479444479 PHASE 2 : INCIDENCE ECOLOGIQUE : ANALYSE DES IMPACTS ECOLOGIQUES EN PHASE TRAVAUX ET EXPLOITATION

La première étape consiste à évaluer, sur la base du diagnostic et des enjeux écologiques identifiés et hiérarchisés, tous les impacts écologiques directs et indirects, temporaires ou permanents relatifs au projet, ainsi qu’à sa réalisation, à son exploitation et à son entretien. Il s’agit d’identifier les impacts sur l’état de conservation des habitats, des espèces, de leurs équilibres biologiques et de leurs fonctionnalités écologiques.

Page 45 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479454579 III. LES IMPACTS EN PHASE CHANTIER/TRAVAUX – IW

IW1 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES ET D’HABITATS NATURELS PATRIMONIAUX

Détérioration (coupe, abattage) d’espèces végétales et/ou d’habitats patrimoniaux (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises nécessaire à la réalisation du projet Iw1-1 : Destruction ou perturbation directe, permanente ou temporaire d’habitats L’impact concerne les habitats situés dans l’emprise d’implantation directe des aménagements (impact permanent) ou à proximité et risquant d’être perturbé lors de la phase travaux (impact temporaire). En effet, Lors de la phase travaux les surfaces impactées peuvent être plus importantes que les emprises à aménager (pistes d’accès, zone de stockage des matériaux, …) notamment si les emprises à aménager ne sont pas respectées. Il s’agit dans ce cas d’une perturbation directe d’habitats qui n’ont pas vocation à être aménagés par la suite et conservant ainsi une certaine résilience. C’est pourquoi l’impact est considéré comme temporaire.

Evaluation des Type d’impact et zones concernées impacts

Aucun habitat naturel ou semi-naturel d’intérêt n’a été recensée dans ou à proximité directe des emprises immédiates du projet. Impact nul L’impact sur les habitats est donc considéré comme nul.

Iw1-2 : Destruction, perturbation directe et permanente ou temporaire d’espèces végétales patrimoniales L’impact concerne les espèces situées dans l’emprise d’implantation directe des aménagements (impact permanent) et en limite (impact temporaire lié à la phase travaux)

Evaluation des Type d’impact et zones concernées impacts

Aucune espèce patrimoniale (indigène, endémique) n’a été recensée sur le site. Impact nul L’impact est considéré comme nul.

Page 46 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479464679 IW2 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES PATRIMONIALES ET D’HABITATS D’INTERETS POUR LA FAUNE

Détérioration (coupe, abattage) d’habitats d’intérêt pour la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises et perturbation de la faune par les activités et modalités de réalisation des chantiers

Evaluation des Type d’impact et zones concernées impacts Iw2-1 : Destruction/perturbation de nichés d’Oiseaux blanc Destruction, perturbation d’œufs, de nids et d’adultes d’oiseaux forestiers sensibles lors de la phase de défrichement et de terrassement (ouverture des emprises). La période sensible étant la période favorable à la nidification des espèces patrimoniales sur ce projet soit entre Juillet et janvier. Impact direct En l’absence de planning prévisionnel détaillé de chantier nous considérons cet impact négatif modéré comme modéré compte tenu de la présence d’habitats potentiellement favorables à la reproduction de l’Oiseau blanc notamment au sein des fourrés et boisements denses ou la probabilité de reproduction est plus importante que dans les espaces ouverts. Surface d’habitats propices : 22 021 m² soit 28 % emprise essentiellement au sein de la ravine à Bardeaux Iw2-2 : Destruction directe et permanente d’habitats favorables à la reproduction de l’oiseau blanc Les habitats favorables à la nidification des oiseaux forestiers et notamment de l’Oiseau blanc ont été identifiés dans le diagnostic. Les travaux diminueront la surface d’habitats potentiels favorables à la nidification. Les surfaces impactées de manière directe et permanente sont les emprises ayant vocation à Impact faible être aménagées et identifiées comme potentiellement favorable à la reproduction de l’oiseau blanc soit environ 22 021m² au maximum. Aucun indice de reproduction n’a toutefois été identifié au sein de ces formations. L’impact est considéré faible compte tenu de l’enjeu de conservation qui pèse sur cette espèce qui n’a que très peu de préférence écologique et de la présence d’habitats de substitutions à proximité direct. Iw2-3 : Destruction d’habitats favorables aux insectes Comme indiqué dans le diagnostic l’enjeu vis-à-vis des insectes est directement lié à la nature Impact et à la qualité des formations naturelles. négligeable Les insectes recensés étant communs et associés à des espèces exotiques envahissantes l’impact est considéré comme négligeable. Iw2-4 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes par les éclairages nocturnes de chantier Risque de perturbation des oiseaux marins dont le Puffin tropical et le Pétrel de Barau survolant le secteur et des insectes nocturnes par les éclairages du chantier. En effet, la Impact direct présence de sources lumineuses surtout dans un site qui en est dépourvu, a un impact fort négatif modéré (direct et indirect) sur les insectes (et autres animaux) ; cet impact est connu et démontré à fort (Frank, 1988 ; longcore & Rich, 2004). En l’absence de planning prévisionnel détaillé de chantier et de modalité de réalisation des travaux nous considérons à titre de précaution le risque d’impact en phase chantier comme modéré à fort.

Page 47 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479474779 IW2 : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES PATRIMONIALES ET D’HABITATS D’INTERETS POUR LA FAUNE

Détérioration (coupe, abattage) d’habitats d’intérêt pour la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la réalisation des travaux et notamment pour l’ouverture des emprises et perturbation de la faune par les activités et modalités de réalisation des chantiers

Evaluation des Type d’impact et zones concernées impacts Iw2-5 : Perturbation de la faune par les activités de chantier Les activités de chantier et notamment le bruit, les mouvements de matériaux, la poussière, … risquent de perturber temporairement la faune. Cet impact sera d’autant plus fort dans les secteurs présentant des habitats favorables à la Impact faune et donc considérés comme sensibles (sensibilité modérée) et selon la période temporaire (nidification, envol, …) faible Cet impact temporaire est considéré faible compte tenu de la faible représentativité des espèces indigènes patrimoniales (hors oiseaux marins). A noter qu’aucun travaux n’est prévu à proximité directe de l’ouvrage hydraulique présentant une colonie de Petit molosse.

IW3 : RISQUE DE PROLIFERATION D’ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES :

Les activités de chantier risquent de favoriser la propagation d’espèces exotiques envahissantes, animales et végétales nuisibles pour les écosystèmes préservés. Iw3-1 : Risque de prolifération d’espèces végétales envahissantes Dissémination des espèces (graines, boutures) par les engins de chantier et le mouvement des matériaux (sols, déchets, ..) A noter que le site est majoritairement composé d’espèces exotiques envahissantes. Les impacts seraient notamment, la dégradation des habitats naturels, l’appauvrissement de la diversité végétale et de la diversité faunistique associée, la perturbation de la dynamique Impact naturelle, l’homogénéisation des formations végétales et des paysages, … négatif Les formations végétales recensées sont toutes dominées par diverses espèces exotiques faible envahissantes. Les travaux risquent de profiter à certaines espèces. L’impact est fonction des espèces exotiques envahissantes considérées. Aucune formation naturelle d’intérêt n’a été mise en évidence à proximité des emprises des travaux. Le risque de prolifération d’EEE et de perturbation de milieux naturels en phase travaux est donc faible. L’impact est considéré comme faible. Iw3-2 : Risque de prolifération d’espèces animales exotiques envahissantes et/ou prédatrices de la faune indigène Durant les travaux, la présence de poubelles non closes ou de détritus, est directement source Impact de nourriture, dans un milieu très pauvre, pour des insectes anthropiques (fourmis) et bien sûr négatif les rongeurs et les chats sauvages qui sont prédateurs de la faune indigène. faible Ce risque est considéré comme faible et son impact est donc jugé faible, le milieu étant déjà très perturbé par ces espèces compte tenu de la proximité avec les zones urbaines.

Page 48 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479484879 IW4 : IMPACT SUR LES CONTINUITES ECOLOGIQUES ET LES EQUILIBRES BIOLOGIQUES :

L’analyse des impacts sur les continuités et les équilibres biologiques est d’une manière générale traitée dans les analyses relatives aux habitats et aux espèces présentées ci-dessus. L’analyse est ici une synthèse multicritère et fonctionnelle. Les activités de chantier risquent de bouleverser au moins temporairement les fonctions écologiques du site. Iw4-1 : Destruction/perturbation directe et temporaire des continuités écologiques et des équilibres biologiques (hors oiseaux marins) Nous considérons l’impact comme faible compte tenu de la préservation de la ravine à Bardeaux et du caractère exotiques des formations. Impact Il n’y aura pas de grosse fragmentation du milieu ou mise à nue d’espaces « irremplaçables ». négatif En effet, la perturbation de la fonctionnalité et des équilibres biologiques sera relativement faible restreinte et la présence d’habitats de substitution à proximité directe permettant l’accomplissement des cycles de vie des espèces patrimoniales recensées sur le périmètre en limite les effets. L’impact est considéré comme faible.

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IV. LES IMPACTS EN PHASE EXPLOITATION – IE

IE : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES ET D’HABITATS NATURELS PATRIMONIAUX

Détérioration d’espèces et/ou d’habitats patrimoniaux favorables à la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la phase exploitation du projet

Evaluation des Type d’impact et zones concernées impacts IE1 : Risque de prolifération d’espèces exotiques envahissantes via les aménagements paysagers Les aménagements paysagers réalisés et entretenus risquent, selon les espèces végétales utilisées (palette végétale) de favoriser la propagation d’espèces exotiques envahissantes, animales et végétales nuisibles pour les écosystèmes. En effet, l’utilisation d’espèces exotique est jugée risquée dans un milieu insulaire comme La Réunion et d’autant plus dans un secteur entouré de milieux naturels. Ces espèces pouvant être potentiellement envahissantes. Les impacts seraient notamment, la dégradation des habitats naturels, l’appauvrissement de la diversité végétale et de la diversité faunistique associée, la perturbation de la dynamique naturelle, l’homogénéisation des formations végétales et des paysages, …

Au regard des aménagements paysagers extérieurs et de la palette végétale proposés (cf. en suivant), le projet ne présente pas de risque vis-à-vis de la prolifération d’espèces exotiques envahissantes. En effet, sur les 22 espèces proposées, seules 2 ne sont pas indigènes et inscrites dans la liste DAUPI. Toutefois, ces 2 espèces ne sont pas Impact nul considérées comme envahissantes ou potentiellement envahissantes.

A noter que cette liste présente 2 espèces protégées et 3 espèces en cours de protection (arrêté en cours de consultation). Il est préconisé au vu de la lourdeur des démarches à mettre en place pour l’utilisation d’espèces protégées d’enlever ces espèces de la palette végétale et de les remplacer par des espèces indigènes/endémiques non protégées. Ces espèces sont présentées en suivant : Espèces actuellement protégées : Gastonia cutispongia Hibiscus boryanus Espèces en cous de protection : Dictyosperma album Dombeya acutangula Gastonia cutispongia

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PROJET ANALYSE : Le projet d’aménagement extérieur ainsi que la palette végétale analysés sont présentés en suivant :

Page 51 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479515179 IE : DESTRUCTION ET/OU PERTURBATION D’ESPECES ET D’HABITATS NATURELS PATRIMONIAUX

Détérioration d’espèces et/ou d’habitats patrimoniaux favorables à la faune (identifiés et cartographiés dans l’état initial) lors de la phase exploitation du projet

Evaluation des Type d’impact et zones concernées impacts IE2 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes par les éclairages du projet Risque de perturbation des oiseaux marins dont le Puffin tropical et le Pétrel de Barau et des insectes nocturnes par les éclairages du chantier. En effet, la présence de sources lumineuses surtout dans un site qui en est dépourvu, a un impact fort (direct et indirect) sur les insectes (et autres animaux) ; cet impact est connu et démontré (Frank, 1988 ; Impact fort longcore & Rich, 2004). En l’absence de plans lumière et de détail sur les caractéristiques des éclairages projetés et compte tenu de l’enjeu nous considérons cet impact comme fort afin de s’assurer de l’application des recommandations détaillées dans la partie mesure de ce rapport. L’impact a donc été considéré comme négatif fort IE3 : Impact sur la dynamique fonctionnelle des écosystèmes Comme évalué pour la phase travaux, le projet se situe à proximité de zones aménagées et ne fragmente pas de manière forte les milieux. Par ailleurs, le projet préserve en grande partie la ravine à Bardeaux classée en EBC et en Impact négligeable continuité écologique. D’ailleurs des plantations d’espèces indigènes sont prévues pour améliorer la qualité paysagère et écologique de cette ravine. L’on peut donc considérer l’impact comme négligeable.

Page 52 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479525279 PHASE 3 - LES MESURES DE SUPPRESSION, DE REDUCTION & D’ACCOMPAGNEMENT DES EFFETS DOMMAGEABLES DU PROJET

Suite à l’analyse des impacts, nous proposons pour chaque impact, une ou plusieurs mesures d’insertion écologique du projet : mesures de suppression, d’évitement, de réduction, d’atténuation voire d’accompagnement.

Page 53 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479535379 V. LES MESURES EN PHASE TRAVAUX

LES MESURES DE SUPPRESSION DES IMPACTS

MS 1 : ADAPTATION DE LA PERIODE DE REALISATION DES TRAVAUX OU DE CERTAINES PHASES ET SUR CERTAINS SECTEURS AFIN D’EVITER DE DETRUIRE ET DE PERTURBER LA FAUNE

Adapter la période d’ouverture des emprises : défrichement

Cette mesure concerne l’ensemble des milieux et activités de chantier, et particulièrement, les travaux de débroussaillement et de terrassement devant être réalisés dans ou à proximité des secteurs sensibles vis-à-vis de la faune principalement (habitat favorable à la reproduction d’oiseaux forestiers). Les périodes sensibles pour la faune étant globalement concentrées pendant l’été austral. . Période de reproduction des oiseaux forestiers et principalement de l’oiseau blanc nicheur potentiel sur le site concerné : Juillet à Janvier. Il serait préférable de privilégier la période s’étalant de mars à juillet pour la réalisation des phases d’ouverture des emprises. Privilégier un lot spécifique pour les défrichements Afin de s’affranchir des contraintes technico-administratives du chantier de terrassement, il serait souhaitable qu’un lot spécifique au défrichement soit constitué pour s’adapter de manière plus souple aux contrainte de planning et de procédés (cf. MR4) Une coupe de la végétation, même anticipée par rapport au terrassement, sera ainsi bénéfique car préviendra toute installation de nidification sur l’emprise du chantier.

MS 2 : PROSCRIRE LES TRAVAUX DE NUIT ET A LA TOMBEE DE LA NUIT

De façon à ne pas perturber les oiseaux marins (puffins et pétrels) et les insectes, il convient d’éviter les travaux de nuit et à la tombée de la nuit à partir de 17 h 30 pouvant nécessiter des éclairages.

Page 54 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479545479 LES MESURES DE REDUCTION DES IMPACTS

MR 1 : LIMITATION AU STRICT MINIMUM DES EMPRISES DE CHANTIER (ZONE D'INTERVENTION) POUR LES TRAVAUX A PROXIMITE DE LA RAVINE A BARDEAUX ET IMPLANTATION ADAPTEE DES INSTALLATIONS DE CHANTIER

Les emprises de chantier, notamment au niveau des rives de la ravine à Bardeaux dont les zones connexes (zones de dépôts provisoires, les zones d’installation des bases de chantier…) devront avoir des emprises limitées aux emprises finales des aménagements. Il convient de conserver un retrait des emprises de chantier vis-à-vis des bords de ravine notamment.

MR 2 : LIMITER LA PROLIFERATION DES ESPECES EXOTIQUES ENVAHISSANTES (EEE)

L’objectif est d’éviter la dissémination des semences et autres « rémanents » d’EEE pouvant se transformer en « boutures ».  Limiter l’ouverture du milieu aux emprises finales des ouvrages.  Limiter le transport de graines et de fragments de plantes par les engins de chantier :  Eviter l’import/export de matériaux :

Eviter les mouvements (transports) de matériaux (déchets vert et horizon de surface principalement) d’un site à l’autre et privilégier la réutilisation in situ des matériaux.  Gestion des déchets verts :

Les déchets verts provenant de zones infestées par des espèces exotiques ne seront en aucun cas stockés, dans des zones non ou peu concernées par ces espèces, afin d'éviter de les disséminer. Ils devront être entreposés dans des big bag dans l’attente de leur évacuation du site.  S’assurer de la « propreté » et de la provenance des matériaux (de remblais et de revêtement principalement) afin d’éviter l’apport de graines d’espèces exotiques envahissantes.  Profiter des travaux pour éliminer les foyers et autres rejets d’espèces exotiques envahissantes présents en adaptant la gestion des déchets verts (cf. préconisations générales). Lors de la réalisation des travaux, il convient d’arracher et d’évacuer systématiquement les éventuels rejets d’EEE au sein de l’emprise du projet et notamment des espaces paysagers.

MR 3 : MESURES GENERALES EN FAVEUR DE LA FAUNE

Adapter les protocoles de défrichement

Privilégier un « défrichement » progressif et mécanique des formations naturelles afin de laisser le temps à la faune de fuir (insectes et Caméléon panthère).

Page 55 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479555579 Gestion optimum des déchets verts afin de préserver la faune

Les déchets verts devront après leur coupe être entreposés à proximité un moment, afin de laisser le temps à la faune de fuir (caméléons, insectes, …). Pour ce faire, il convient de mettre en place une ou des zones (par secteur) de stockage temporaire des déchets verts issus du débroussaillage (avant enlèvement, destruction ou élimination) afin de laisser à la faune cachée dans ces déchets (caméléon panthère, insectes…), le temps de s’échapper et de reconquérir le site.

Limiter la prolifération de déchets et la présence de détritus sur les sites

Durant les travaux, la présence de poubelles non closes ou de détritus, est directement source de nourriture, dans un milieu très pauvre, pour des insectes anthropiques et bien sûr les rongeurs qui sont prédateurs de la faune indigène dont les insectes. Tous les déchets éventuellement produits par le personnel du chantier devront immédiatement être confinés dans des sacs poubelles pour être évacués dans la journée.

Limitation des nuisances sonores et vibrations :

Les engins de chantier respecteront la réglementation en vigueur et seront maintenus en bon état durant le chantier. Des révisions régulières devront être réalisées. Article 4 de l'arrêté du 23 janvier 1997 : « Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l'intérieur de l'établissement doivent être conformes aux dispositions en vigueur les concernant en matière de limitation de leurs émissions sonores. En particulier, les engins de chantier doivent être conformes à un type homologué. L'usage de tous appareils de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, etc.) gênants pour le voisinage est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention ou au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

Eviter/limiter l’installation de câbles aériens

Eviter ou limiter dans la mesure du possible l’installation de câble aérien (ligne électrique par exemple) potentiellement nuisible à la faune notamment au Papangue chassant sur le site et les espaces alentours (éviter la collision).

MR 4 : EVITER ET LUTTER CONTRE LES POLLUTIONS ACCIDENTELLES

Pour éviter et lutter contre les risques de pollutions accidentelles lors des travaux, les dispositifs de protection suivants seront mis en œuvre :  Eloigner des ravines et talwegs, les installations de chantier et notamment la zone de parking et de stockage des produits polluants afin d’éviter les risques de pollution lors de forts évènements pluvieux ;  Aucun stockage de matériaux et matériels dans les ravines, talwegs et zones d’écoulement préférentiel des eaux afin d’éviter de constituer des obstacles aux écoulements naturels ;

Page 56 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479565679  Assainissement pluvial provisoire des aires de chantier et traitement simplifié avant rejet : isoler les plateformes de chantier des ruissellements des eaux des bassins versant amont, … ;  Arrosage des espaces terrassés et notamment des pistes de chantier dés que nécessaire. Fréquence accrue lors de la période et des journées sèches.  Stockage des huiles et carburants uniquement à des emplacements réservés, sur des aires étanches protégées de la pluie ;  Traitements des eaux usées des sanitaires avant leur rejet dans le milieu naturel et entretien rigoureux ;  Interdiction de brûler les produits de dessouchage, de défrichement, mais évacuation selon les filières agréées ;  Aucun rejet de substance non naturelle dans le milieu (laitance de béton à décanter et évacuer vers les filières de traitement agréées) ;  Le contrôle des engins de chantier sera réalisé avant intervention : bon entretien, absence de fuites de produits polluants, bon état général des engins.  Vidange, ravitaillement, nettoyage des engins et du matériel à faire en dehors de la zone des travaux, dans une zone spécialement définie et aménagée ;  Mise en place de collectes et de tri des déchets, avec poubelles et conteneurs, traitement vers des filières agréées de tout type de déchets.  Interdire les travaux lors d’épisodes pluvieux importants.  Interdire les traversées de ravine, talwegs en eau.

VI. LES MESURES EN PHASE EXPLOITATION

MR 5 : LIMITER ET ADAPTER LES ECLAIRAGES DU PROJET

Les éclairages devront être adaptés pour éviter de perturber les insectes et les oiseaux marins (Sources : SEOR, 2007 & 2010 et Insectarium, 2010) : Eclairage limité pour la visibilité des usagers et dirigé vers la surface à éclairer de haut en bas ; La source de lumière devra être protégée (enfermée) par un dispositif approprié (réflecteur) afin d’orienter et de concentrer la lumière vers la zone à éclairer et éviter les pollutions lumineuses diffuses : ensemble optique fermé d’un degré de protection de 55 minimum, faisceaux non dirigés vers le ciel et vers des surfaces réfléchissantes ; L’ensemble optique et notamment le porte-réflecteur (dispositif qui tient, supporte ou enferme la lampe) ne devra pas comporter d’ouvertures et de recoins dans lesquels les insectes sont susceptibles de se glisser ; Privilégier les lampes de couleur jaune de type vapeur de sodium basse pression afin d’éviter d’attirer les oiseaux et les insectes : Eclairage sodium haute ou basse pression avec un ULOR (Up Light Output Ratio) = 0% ; L’éclairage devra faire l’objet d’une gestion cyclique permettant de diminuer l’intensité lumineuse la nuit tout en préservant un éclairage de sécurité dans certaines zones si

Page 57 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479575779 nécessaire. De la même manière il devra être associé à une horloge gérant l’ensemble des luminaires et permettant leur extinction suivant le cahier des charges de la SEOR (période d’échouage des oiseaux). Ils devront être munis de détecteur de présence. Les aménagements devront être conçus pour offrir le moins de surfaces réfléchissantes

Source : guide technique pour l’étude d’un projet d’éclairage public (de Pasquale Philippe SYDESL.)

Le petit graphique ci-dessus illustre la répartition angulaire de la lumière et les zones prises en considération pour la classification des luminaires.

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Page 59 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479595979 MR 6 : EVITER/LIMITER L’INSTALLATION DE CABLES AERIENS

Eviter ou limiter l’installation de câbles aériens (ligne électrique basse tension prévue par exemple) potentiellement nuisibles à la faune notamment au Papangue chassant potentiellement sur le site et les espaces alentours (éviter la collision).

MR 7 : ADAPTER SPECIFIQUEMENT LA PALETTE VEGETALE ET LES AMENAGEMENTS PAYSAGERS DU PROJET

Il convient pour les aménagements paysagers de :  Proscrire l’utilisation d’espèces végétales exotiques envahissantes ou potentiellement envahissantes et utiliser en priorité des espèces végétales indigènes non protégées réglementairement et adaptées au contexte écologique du site.

Les aménagements paysagers devront prévoir des haies et bosquets plus ou moins denses répartis sur l’ensemble des espaces aménagés pouvant servir de zones de refuge ponctuelles pour la faune.

La palette végétale du projet devra s’inspirer de la liste de la DAUPI (Démarche Aménagement Urbain et Plantes Indigènes). Le site fait partie du zonage 3 Forêt humide des bas défini dans la DAUPI. Cf. Liste en annexe.

MR 8 : GESTION ECOLOGIQUE DES ESPACES VERTS

Les espaces verts du projet devront faire l’objet d’une gestion écologique intégrée visant à limiter l’utilisation de biocides et les consommations d’eau.

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PHASE 4 – REEVALUATION DES IMPACTS APRES MESURE

Cette étape vise à réaliser une réévaluation des impacts en fonction des mesures de suppression et de réduction définies. Elle permet mettre en évidence le différentiel entre, ampleur de l’impact avant et après mesures et la persistance d’impacts résiduels significatifs devant conduire à des mesures compensatoires.

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Evaluation Evaluation Type d’impact avant Mesures après mesures mesure PHASE CHANTIER Iw1-1 : Destruction directe et permanente ou temporaire d’habitats patrimoniaux Impact nul Impact nul Iw1-2 : Destruction, perturbation directe et permanente et temporaire d’espèces végétales patrimoniales Impact nul Impact nul

MS 1 : Adaptation de la période de réalisation des travaux ou de certaines phases et sur certains secteurs afin d’éviter de détruire et de perturber la Impact négatif faune Iw2-1 : Destruction/perturbation de nichés d’Oiseaux blanc Impact modéré MR 1 : Limitation au strict minimum des emprises de chantier (zone négligeable d'intervention) pour les travaux à proximité de la ravine à Bardeaux et implantation adaptée des installations de chantier

MR 1 : Limitation au strict minimum des emprises de chantier (zone Iw2-2 : Destruction directe et permanente d’habitats favorables à la Impact direct d'intervention) pour les travaux à proximité de la ravine à Bardeaux et Impact reproduction de l’oiseau blanc négatif faible implantation adaptée des installations de chantier négligeable

MR 1 : Limitation au strict minimum des emprises de chantier (zone d'intervention) pour les travaux à proximité de la ravine à Bardeaux et Impact Impact Iw2-3 : Destruction d’habitats favorables aux insectes implantation adaptée des installations de chantier négligeable négligeable MS 3 : Privilégier la variante 2 de rejet des eaux pluviales MR 4 : Eviter et lutter contre les pollutions accidentelles

Iw2-4 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes Impact direct MS 2 : Proscrire les travaux de nuit et à la tombée de la nuit par les éclairages nocturnes de chantier négatif modéré à Impact nul fort

MR 3 : Mesures générales en faveur de la faune Iw2-5 : Perturbation de la faune par les activités de chantier Impact Impact temporaire faible MR 4 : Eviter et lutter contre les pollutions accidentelles négligeable

Page 62 sur 7925/06/201425/06/201425/06/201479626279 Evaluation Evaluation Type d’impact avant Mesures après mesures mesure

Iw3-1 : Risque de prolifération d’espèces végétales envahissantes Impact négatif MR 2 : Limiter la prolifération des espèces exotiques envahissantes (EEE) Impact faible négligeable

Iw3-2 : Risque de prolifération d’espèces animales exotiques Impact négatif MR 2 : Limiter la prolifération des espèces exotiques envahissantes (EEE) Impact envahissantes et/ou prédatrices de la faune indigène faible MR 3 : Mesures générales en faveur de la faune négligeable

MS 1 : Adaptation de la période de réalisation des travaux ou de certaines phases et sur certains secteurs afin d’éviter de détruire et de perturber la faune Iw4-1 : Destruction/perturbation directe et temporaire des continuités Impact négatif MR 1 : Limitation au strict minimum des emprises de chantier (zone Impact écologiques et des équilibres biologiques faible d'intervention) pour les travaux à proximité de la ravine à Bardeaux et négligeable implantation adaptée des installations de chantier MR 3 : Mesures générales en faveur de la faune PHASE EXPLOITATION

MR 7 : Adapter spécifiquement la palette végétale et les aménagements IE1 : Risque de prolifération d’espèces exotiques envahissantes via Impact négatif paysagers du projet Impact les aménagements paysagers modéré à fort négligeable MR 8 : Gestion écologique des espaces verts

IE2 : Risque de perturbation des oiseaux marins et des insectes par Impact négatif MR 5 : Limiter et adapter les éclairages du projet Impact les éclairages du projet fort négligeable

MR 6 : Eviter/limiter l’installation de câbles aériens Impact MR 7 : Adapter spécifiquement la palette végétale et les aménagements IE3 : Impact sur la dynamique fonctionnelle des écosystèmes Impact négligeable paysagers du projet négligeable MR 8 : Gestion écologique des espaces verts

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PHASE 5 - LES MESURES DE COMPENSATION DES EFFETS SIGNIFICATIFS PERSISTANTS DOMMAGEABLES DU PROJET SUR LA BIODIVERSITE

Cette étape intervient lorsque les mesures d’atténuation et d’accompagnement définies ci-avant ne permettent pas d’atténuer significativement les impacts du projet et que des impacts résiduels significatifs sur une espèce et/ou un milieu patrimonial ou une fonctionnalité écologique persistent.

La compensation vise à offrir des contreparties à des effets dommageables éventuellement non réductibles du projet (destruction, perte de biodiversité, …).

La définition des mesures compensatoires s’appuie sur le guide « Eviter, réduire, Comment Compenser les impacts résiduels sur la biodiversité - Guide méthodologique pour l’Île de La Réunion, DEAL Réunion, 2013.

Suite à la réévaluation des impacts écologiques du projet aucun impact significatif ne persiste après mesures de suppression et de réduction et sous conditions que les mesures définies soient strictement appliquées. Dans ce cadre, aucune mesure de compensation n’est nécessaire.

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Annexe 1 : Définition et prescription du SAR en matière de continuité écologique

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Annexe 2 : Liste des espèces végétales

recensées sur la zone d’étude

NOM_VERNACULAIRE_ ce_IUCN_2011 Nom_taxon FAMILLE

PRINCIPAL__Réunion_

Strate

Coeff_AD

ENDÉMICITÉ

INVASIBILITÉ

RARETÉ_RÉUNION

DÉTERMINATION_ZNIEFF

PROTECTION_RÉGIONALE

STATUT_GÉNÉRAL_RÉUNION Liste_rouge_Fran

H 2 Achyranthes aspera L. Amaranthaceae Herbe d'Eugène Z(I) C 0 X LC 0

AC a1 + Albizia lebbeck (L.) Benth. Fabaceae Bois noir Z(Q) 0 4 0 ?

Alternanthera brasiliana (L.) H + Amaranthaceae Q 0 0 1 0 Kuntze Asystasia gangetica (L.) T. AR H + Acanthaceae Herbe le rail ZN? 0 4 0 Anderson ? Breynia retusa (Dennst.) H + Phyllanthaceae Mourongue marron N R? 0 4 0 Alston H 2 Canna indica L. Cannaceae Conflore Z(Q?) C? 0 3 0

Q(S?R H + Carica papaya L. Caricaceae Papaye R? 0 1 0 ) H + Chloris barbata Sw. Poaceae Z C? 0 2 0

RR a1 + Cocos nucifera L. Arecaceae Cocotier Q(R) 0 1 0 ? H 1 Commelina benghalensis L. Commelinaceae Grosse herbe de l'eau K C? 0 3 LC 0

Conyza sumatrensis (Retz.) E. H + Asteraceae Mille-feuille Z CC 0 3 0 Walker Dendrocalamus giganteus a1 + Poaceae Bambou géant Q(R) ? 0 2 0 Munro H 1 Dioscorea bulbifera L. Dioscoreaceae Patate en l'air Q(N?) ? 0 0 0

H + Euphorbia heterophylla L. Euphorbiaceae Herbe de lait Z C 0 3 0

AR H 2 Hibiscus surattensis L. Malvaceae Oseille malabare N 0 3 0 ? Ipomoea indica (Burm. f.) H 1 Convolvulaceae Z C? 0 3 0 Merr. Leucaena leucocephala a2 2 Fabaceae Cassi Z(Q) C? 0 5 0 (Lam.) de Wit Litsea glutinosa (Lour.) C. a2 1 Lauraceae Avocat marron Z(Q) C? 0 5 0 Rob.

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NOM_VERNACULAIRE_ ce_IUCN_2011 Nom_taxon FAMILLE

PRINCIPAL__Réunion_

Strate

Coeff_AD

ENDÉMICITÉ

INVASIBILITÉ

RARETÉ_RÉUNION

DÉTERMINATION_ZNIEFF

PROTECTION_RÉGIONALE

STATUT_GÉNÉRAL_RÉUNION Liste_rouge_Fran

Macroptilium AR H + Fabaceae Siratro N(SQ) 0 2 0 atropurpureum (DC.) Urb. ? D H + Melinis repens (Willd.) Zizka Poaceae Herbe rose K? C 0 3 0 D PC H + Merremia peltata (L.) Merr. Convolvulaceae I? 0 X LC 0 ? Mimosa diplotricha C. H 1 Fabaceae N E? 0 1 0 Wright ex Sauvalle H + Mimosa pudica L. Fabaceae Sensitive Z C? 0 3 0

H + Momordica charantia L. Cucurbitaceae Margose Z(Q) CC 0 2 0 a2 + Musa L. Musaceae Figue Q X 0 X 0

CC H 3 Panicum maximum Jacq. Poaceae Fataque Z 0 4 0 ? H 1 Passiflora foetida L. Passifloraceae Ti grenadelle Z(Q?) C 0 3 0

Pennisetum purpureum H 3 Poaceae Z(Q) C? 0 3 0 Schumach. H 2 Phaseolus vulgaris L. Fabaceae Haricot Q 0 0 1 0

AC H 2 Ricinus communis L. Euphorbiaceae Tantan Z 0 3 0 ? Roystonea oleracea (Jacq.) a1 + Arecaceae Palmier colonne Q(S?) E? 0 1 0 O.F. Cook Schinus terebinthifolius CC a2 2 Anacardiaceae Faux poivrier Z(Q) 0 5 0 Raddi ? AR H + Senna occidentalis (L.) Link Fabaceae Indigo Q(Z) 0 3 0 ? a2 + Solanum americanum Mill. Solanaceae Brède morelle Z CC 0 3 0

Stenotaphrum dimidiatum AC H 1 Poaceae Herbe bourrique KZ(Q) 0 5 LC 0 (L.) Brongn. ? Stylosanthes guianensis H + Fabaceae N R? 0 2 0 (Aubl.) Sw. AC a2 r Syzygium cumini (L.) Skeels Myrtaceae Jamblon Z(Q) 0 2 0 ? Thunbergia grandiflora H 1 Acanthaceae Liane mauve Q(S?) R? 0 1 0 (Roxb. ex Rottler) Roxb.

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Annexe 3 : Liste d’espèce végétale adaptée au contexte écologique du site proposé par DAUPI –zone 3

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Annexe 4 : Présentation et analyse des méthodes utilisées

CARACTERISTIQUES DE L’ETUDE

RECAPITULATIF DE LA COMMANDE

Référence DevECODDEN_20140404

Nom du client : SOCOTEC

Aménagement d’un ensemble commercial au sein de la ZAC de la Réserve à Sainte-Marie Libellé du devis : Réalisation d’un inventaire écologique nécessaire à l’étude d’impact

Modalité de réponse Sous-traitant de SOCOTEC Date de démarrage de l’étude (Ordre de 16/04/2014 service/commande)

Date de rendu de l’étude Rendu provisoire 07 Mai 2014

AUTEUR DE L’ETUDE

Domaine Organisme (BE) Auteurs Titre d’intervention Gérant – Ingénieur Coordination de l’étude – EcoDDen (Mandataire) Renaud MARTIN environnement - Ecologue Expertise écologique terrestre

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METHODOLOGIE DE REALISATION DE LA PHASE 1 : ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

Afin d’évaluer au mieux les impacts du projet sur l’environnement et ses différentes composantes, un état initial fiable a été réalisé. A cette fin, trois sources de données ont été exploitées : la bibliographie (incluant les bases de données), les personnes ressources (experts reconnus, personnes possédant une connaissance particulière de la zone d’étude, …) et les expertises de terrain.

Les sources bibliographiques utilisées

Toutes les sources bibliographiques, disponibles et mises à notre disposition, nécessaires à la réalisation de cette étude ont été consultées et exploitées. Celles-ci ont notamment permis d’orienter, de compléter et de renforcer les expertises menées. Les sources bibliographiques utilisées sont présentées de manière exhaustive dans la partie sources bibliographiques en fin du rapport.

Les expertises de terrain

Les expertises de terrain avaient pour principal objet de dresser un état des lieux complet des milieux et espèces susceptibles d’être affectées par le projet. Par ailleurs, ces expertises ont permis de confirmer et de compléter les données recueillies aux phases précédentes sur les différentes thématiques à analyser et de réaliser un reportage photographique des sites. Les expertises ont été aussi exhaustives que possible sur l’aire d’étude immédiate du projet, soit l’aire d’implantation et de travaux envisagés.

Méthodologie d’expertise par groupe et espèce

Le SIG nomade a été dans ce cadre mis à profit afin de réaliser les relevés cartographiques et inventaires (observations) en direct. Cette méthodologie mise en œuvre par EcoDDen consiste à utiliser une technologie de SIG nomade couplée avec un GPS permettant de réaliser directement sur le terrain, les inventaires, la saisie et la digitalisation cartographique des habitats. La construction de la carte en temps réel et la visualisation de la carte sur le terrain permet d’augmenter la productivité et la qualité du résultat. D’après les spécificités du site et les

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informations que nous possédons, voici les groupes qui devront être étudiés.

Inventaire de terrain : groupes et espèces visées selon l’objectif :

Règne Groupe Objectif/cible Méthodologie

Inventaire des espèces végétales présentes Relevés directs en présence, Flore vasculaire Recherche d’espèces rares, patrimoniales, protégées et/ou absence avec géo-localisation

hôtes d’une espèce animale (papillon)

Caractériser les habitats et leur fonction Caractérisation phytosociologique des habitats afin de les Relevés phyto-sociologiques recouper avec la typologie utilisée et de déterminer la simplifiés Végétal Habitat valeur patrimoniale de l’habitat et son état sanitaire (taux Géo localisation des unités de de recouvrement par les espèces exotiques envahissantes). végétation et délimitation Réaliser une cartographie précise et fonctionnelle des unités cartographique de végétation IKA (Indice Kilométrique d’Abondance) et/ou IPA Avifaune (Indice Ponctuel d’Abondance) Déterminer les cortèges en présence, leur aire d’influence et Oiseaux (I.P.A., Blondel, leur interrelation avérée ou potentielle avec le site d’étude : forestiers Ferry&Frochot, 1970) le long alimentation, refuge, nidification, reproduction, passage, … de transect Rapaces Mettre en évidence les potentialités du site pour les espèces Identification des Passereaux nicheuses actifs comportements, recherche d’indices de présence de couples d’espèces nichant, …

Identifier les axes de passages des puffins et pétrels Récolte de données Oiseaux marins Evaluer leurs interférences avec le site d’étude. bibliographique Recherche des gîtes diurnes et ceux propices à l’installation de colonies d’hivernage ou de Identifier les espèces présentent et leur interrelation avec le Chiroptères reproduction site d’étude Inspections des culées et

autres cavités des ouvrages existants

Identifier les espèces présentent et leur interrelation avec le

Animal Relevés de terrain site d’étude Identification des Reptiles Recherche des espèces remarquables et protégées comportements Le Phelsuma borbonica et son aire de répartition sur le site Synthèse bibliographique feront l’objet d’une expertise spécifique.

Relevés de terrain au cours des prospections sur les autres Identifier les papillons de jour et les plantes dont se groupes – éventuellement nourrissent leurs chenilles (« plantes hôtes »), les battoire, fauchage de la papillons étant à ce jour les seules espèces végétation patrimoniale protégées d’entomofaune concernées. susceptible d’abriter des Identification des odonates. espèces remarquables. Insectes Une recherche des coleoptères et orthoptères patrimoniaux Pour les papillons, recherche (déterminant de ZNIEFF) sera conduite. de stades de développement sur les plantes hôtes. Identifier les espèces les plus simples à identifier patrimoniales (papillons protégées, odonates, charançons, Synthèse bibliographique par Phasmes, …) et leur interrelation avec le site d’étude comparaison avec les relevés floristiques notamment et la qualité des habitats recensés

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Tous les relevés réalisés lors des expertises de terrain seront géo-localisés à l’aide d’un GPS : localisation des points d’écoute, des transects, des espèces végétales patrimoniales, des sites de nidification, des contours d’habitat, …

Les dates de prospections

Date Site/Secteur prospecté Conditions météorologiques 23/04/2014 Ensemble du site Temps ensoleillé en début de journée puis couvert en fin de

matinée 25/04/2014 Ensemble du site Temps ensoleillé

Evaluation de la valeur patrimoniale des habitats et espèces recensées

Les habitats et espèces inventoriés ont été analysés au regards des listes et autres critères et référentiels visant à évaluer leur statut et patrimonialité à l’échelle régionale, nationale et internationale : rareté, endémicité, protection, menace, … Le degré de rareté (mondiale ou régionale) et la nature de la rareté des espèces et des habitats rencontrés (niveau local, départemental en fonction du nombre de station(s), importance numérique des populations, superficie actuelle par rapport à la superficie d'origine, a ainsi été évalués. De la même manière la qualité des habitats et notamment leur état sanitaire en comparaison avec les descriptions (cahier des habitats) existants permet de pondérer l’évaluation. L’analyse et la démarche d’évaluation de la sensibilité des habitats sont présentés dans le corps rapport en préambule des cartes illustratives.

 La typologie et les référentiels utilisés : Les derniers référentiels taxonomiques seront bien évidemment utilisés pour identifier précisément les espèces et habitats recensés.

La flore

 Les espèces végétales seront dans la mesure du possible déterminées au rang de sous- espèces.  Concernant la taxonomie et les noms scientifiques validés, nous nous réfèrerons à l’Index de la flore vasculaire de la Réunion réalisé par le CBNM et régulièrement mis à jour (http://flore.cbnm.org). Cet index donne également des informations essentielles pour l’évaluation patrimoniale de l’espèce.

Les habitats

Les habitats ont été identifiés et caractérisés selon :

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 La typologie des habitats de la Réunion (Strasberg et al. 2000) validée par le CSRPN (2010 ou version ultérieure) – Corine BIOTOPE 2010 – à 2 ou 3 décimales selon l’importance des enjeux  La typologie descriptive des habitats naturels et semi-naturels de La Réunion, version de décembre 2011.  Les cahiers d’habitats de La Réunion du CBNM, 2011.

Faune

Les derniers référentiels et nomenclatures des différents groupes d’espèce seront utilisés dont le dernier référentiel taxonomique (TAXREF V4.0) de l’INPN.  Les listes patrimoniales suivantes seront notamment mises à profit : . La liste des espèces protégées selon les arrêtés en vigueur. . La liste des espèces en voie de protection (selon disponibilité par la DEAL). . Les listes des espèces déterminantes de ZNIEFF. . La liste rouge des espèces végétales menacées à La Réunion, IUCN 2010. . La liste rouge de la Faune à La Réunion, IUCN 2010. . La liste des espèces et habitats REDOM (Réseau Ecologique des DOM).

La cartographie des données recueillies

L’ensemble des données et informations recueillies lors des campagnes de terrain ainsi que leur analyse et synthèse ont été cartographiés à l’échelle la plus appropriée.  Géo-référencement des photographies : De même, les photos d’illustration des espèces et habitats patrimoniaux ont d’une manière générale été géo-référencées.  Format, projection et unité des données Les fichiers ont été transmis au maître d'ouvrage aux formats souhaités et pris en charge par le logiciel de cartographie Quantum GIS, le format de fichier vecteur standard étant le Shape file ESRI (.shp, .dbf, .shx, …). Le système de projection géographique utilisé a été le système RGR 92 – UTM 40 Sud (WGS 84).  Numérisation La digitalisation des cartes a été réalisée à l’échelle la plus appropriée et souhaitée par le maître d’ouvrage (1/5000, 1/2500, …).

Les difficultés rencontrées

 La saisonnalité biologique et phénologique et l’identification des espèces : A noter que certains groupes ou certaines familles d’espèces nécessitent la réalisation d’investigation de terrain à certaines périodes jugées favorables pour leur identification. C’est le cas notamment de

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certaines orchidées, poacées mais également des oiseaux marins, de certaines espèces marines, des chiroptères… D’une manière générale il est recommandé de réaliser les prospections sur un cycle annuel. Par ailleurs, la période la plus favorable à l’identification de l’ensemble des groupes d’espèces est globalement concentrée en été de novembre à mars. Ces éléments seront, en fonction du site d’étude, de ses composantes et du projet, précisés en début d’étude et au sein du rapport. Certains site et certains projet ne nécessite pas de prendre en compte la saisonnalité, compte tenu de leur état, de leur localisation et de leur composition. Les enjeux pouvant être facilement identifiés à n’importe quelle période de l’année et/ou à l’aide des données bibliographiques. Sur la zone d’étude compte tenu des dates de prospection et des espèces en présence, la saisonnalité biologique et phénologique n’a pas été un facteur limitant.

 L’accessibilité : La forte densité végétale par endroit a été un facteur limitant l’exhaustivité des investigations. Toutefois, les enjeux sur ces secteurs ont été interprétés par comparaison avec d’autres zones semblables et par observation à distance à l’aide de jumelle et sur des points hauts.

METHODOLOGIE DE REALISATION DE LA PHASE 2 : ANALYSE DES IMPACTS

Sur la base des résultats des phases précédentes nous avons pu identifier et quantifier la nature, le type, l’intensité, l’étendue et la durée des impacts potentiels ou avérés relatifs au projet et à sa réalisation (phase travaux). Cette analyse des impacts a consisté essentiellement à évaluer les risques encourus pour les écosystèmes et les paysages par la mise en œuvre du projet. Tous les domaines traités à la phase précédente ont été analysés..

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Les différents impacts distingués

Les différents impacts distingués en fonction de leur durée et de leur type sont les suivants :

L’évaluation des impacts

 Evaluation qualitative Afin de hiérarchiser et d’appréhender les niveaux d’impacts une méthode qualitative, sur la base d’une échelle de valeur simplifiée définissant six types d’impacts a été utilisée : Les impacts négatifs : . Impact négligeable (ou nul) . Impact faible . Impact modéré . Impact fort . Impact très fort Les impacts positifs

 Evaluation quantitative Dès que cela a été possible, nous avons produit, sur la base des inventaires et des cartographies, une évaluation quantitative des impacts : nombre d’espèces impacté, surface d’habitat impactée, … Le type d’impact est évalué notamment en fonction de la qualité, la patrimonialité, la rareté de la composante impactée ou de l’intensité du bouleversement que cela pourrait engendrer à court, moyen et long terme.

Les difficultés rencontrées

Certains impacts sont en l’état actuel difficilement quantifiable du fait de l’état des connaissances scientifiques actuelles ou du problème de prospective pour ce genre de projet ou de certaines phases.

METHODOLOGIE DE REALISATION DE LA PHASE 3 : DEFINITION DES MESURES

Dans cette phase et sur la base des impacts identifiés nous avons cherché a définir, pour chaque phase du projet, des mesures visant en priorité à supprimer les impacts, puis à les réduire si la suppression s’avère techniquement ou économiquement impossible ou envisageable pour la réalisation du projet et à accompagner la mise en œuvre du projet dans les meilleures conditions.

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Bibliographie

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MINISTERE DE L’ECOLOGIE, DE L’ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’AMENAGEMET DU TERRITOIRE. DEAL Réunion. Adresse internet : http://www.reunion.ecologie.gouv.fr/

PARC NATIONAL DE LA REUNION. – Site officiel du Parc National de La Réunion. Adresse internet : http://www.reunionparcnational.fr http://ngdc.noaa.gov/eog/dmsp/downloadV4composites.html

Defense Meteorological Satellite Program - Operational Linescan System http://earthobservatory.nasa.gov/

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