CONSEIL REGIONAL D’ILE DE 3 CP 12-624

ANNEXE A LA DELIBERATION : CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY

@[email protected] 02/08/12 11:08:00 4 Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Vallée du Roy

Siège : Mairie de Vétheuil (95510)

Contrat de bassin des rus du Roy 2012-2016 5 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

SOMMAIRE

Préambule ...... 3 Signataires du contrat ...... 4 ARTICLE 1 - Objet du contrat...... 7 ARTICLE 2 - Territoire concerné ...... 7 ARTICLE 3 - Objectifs...... 8 ARTICLE 4 - Programmes d'actions...... 11 ARTICLE 5 - Suivi et évaluation...... 12 ARTICLE 6 - Modalités de fonctionnement...... 12 Article 6.1 - Pilotage...... 12 Article 6.2 - Animation...... 13 Article 6.3 - Comité technique...... 13 Article 6.4 - Demandes de subvention ...... 14 ARTICLE 7 - Engagement des parties ...... 14 Article 7.1 - Engagement de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie ...... 15 Article 7.2 - Engagement du Conseil régional d'Ile-de-France...... 15 Article 7.3 - Engagement du Conseil général du Val d'Oise ...... 15 Article 7.4 - Engagement du porteur du contrat...... 16 Article 7.5 - Engagement des maîtres d'ouvrage signataires...... 16 ARTICLE 8 - Durée - Avenant – Résiliation...... 17 Article 8.1 - Durée...... 17 Article 8.2 - Avenant...... 17 Article 8.3 - Résiliation ...... 17

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 2 6 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

Préambule

Le Contrat de bassin des rus du Roy s’inscrit dans une démarche de préservation et d’amélioration de la ressource en eau et des milieux naturels (aquatiques et humides). Il est la formalisation de l’engagement des acteurs pour développer et promouvoir, au moyen d'un programme d’actions, les opérations à mener pour atteindre cet objectif.

La vallée des rus du Roy se situe au sein du Parc naturel régional du Vexin français, sur deux départements (Val d’Oise et Yvelines), au nord-ouest de l'Ile-de-France. Elle couvre une superficie de 23 km² et s’étend sur 10 communes dont 7 (6 dans le Val d'Oise et 1 dans les Yvelines) sur une part significative de leur territoire. Quatre communes sont traversées par les rus en zones habitées, bourgs et/ou hameaux : Vienne- en-, Villers-en-Arthies, Saint-Cyr-en-Arthies et Vétheuil. Les trois autres communes, , Drocourt et Chérence, ont seulement une partie de leur territoire incluse dans le bassin versant mais les bourgs sont situés, en partie ou en totalité, sur d'autres bassins.

Les rus du Roy forment un réseau hydrographique d’environ 18 kilomètres. Ils sont constitués d'un ru principal, le ru de la vallée du Roy, qui prend sa source à Vienne-en-Arthies et conflue avec la Seine à Vétheuil. Les affluents du ru de la vallée du Roy sont les rus de Chaudry et de la Goulée en rive droite, les rus de Saint Cyr et des Vaulézards en rive gauche.

Trois captages d'alimentation en eau potable (Grenelle) sont localisés sur ce territoire : le puits de Vétheuil, le puits du ru de la vallée du Roy (Vienne-en-Arthies) et la source de Chaudray (Villers- en-Arthies).

Le bassin des rus du Roy est à dominante rurale (89 %), avec une occupation du sol majoritairement de types agricole, avec 41 % de cultures et 11% de prairies, et forestier (35%). Les zones urbanisées, plus ou moins denses, ne représentent que 11% du territoire. La population communale cumulée est de l'ordre de 3 500 habitants pour une densité de 86 hab/km² (RGP 2006).

L'élaboration du Contrat de bassin se base sur différentes études réalisées sur ce territoire : - Etude préalable à l'aménagement des rus de la vallée du Roy (SAFEGE, 2001) ; - Diagnostic (PNR du Vexin français avec réactualisation en 2009) - Etude du risque de transfert de pesticides vers la nappe (MISE 95 / Gaudriot, 2004) - Schéma départemental d'alimentation en eau potable ((CG 95 / Archambault Conseil 2005) - Schémas directeurs d'assainissement communaux et intercommunaux.

L'ensemble des problématiques du bassin versant et leurs conséquences sur la ressource en eau et les milieux associés (cf. Annexe 1) doivent être traitées compte tenu des impératifs fixés par la Directive cadre européenne sur l'eau d'atteinte du bon état des masses d'eau d'ici 2015.

La conduite de ce projet nécessite la mise en place d’une organisation et la mobilisation de moyens qui font l’objet du présent contrat.

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Signataires du contrat

Le présent contrat est établi entre

. L’Agence de l’Eau Seine-Normandie, établissement public à caractère administratif de l’Etat, codifié en partie sous les articles L.213-5 et L.213-6 du code de l’environnement, inscrit à l’INSEE sous le numéro 18 750 009 500 026, représentée par sa Directrice Madame Michèle ROUSSEAU, dénommée ci-après "l’Agence de l’eau",

. La Région Ile-de-France, représentée par le Président du Conseil régional, Monsieur Jean-Paul HUCHON, en vertu de la délibération n°CP en date du et dénommée ci- après "la Région",

. Le Département du Val d’Oise, représenté par le président du Conseil général, M. Didier ARNAL, en vertu de la délibération n° en date du et dénommé ci-après « "le Département du Val d'Oise",

. Le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion du Parc naturel régional du Vexin français, créé par arrêté préfectoral le 24 avril 1995 et inscrit au SIRET sous le numéro 259 502 466 00016, représenté par son Président, M. Jean PICHERY, en vertu de la délibération n° 11-04 en date du 02 mai 2011 et dénommé ci-après "le Parc ".

Les syndicats suivants :

. Le Syndicat intercommunal du bassin versant de la vallée du Roy, créé par arrêté préfectoral le et inscrit au SIRET sous le numéro , représenté par son Président, M. Emmanuel HELLOT, en vertu de la délibération du Comité syndical en date du , dénommé ci-après "le SIBVVR",

. Le Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable de Villers-en-Arthies, créé par arrêté préfectoral le , et inscrit au SIRET sous le numéro … , représenté par son Président, Monsieur Jacques LHERMITTE, en vertu de la délibération du Comité syndical en date du , dénommé ci-après "le SIAEP". . Le Syndicat intercommunal pour l’assainissement autonome, créé par arrêté préfectoral le 13 novembre 1998, et inscrit au SIRET sous le numéro 259 502 557 00020, représenté par son Président, M. Marius HOURDOUILLIE, en vertu de la délibération du , dénommé ci-après "le SIAA",

Les communes de :

. Aincourt, représentée par son Maire, M. Claude CADROT, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ,

. Chérence, représentée par son Maire, M. Philippe VANDEPUTTE, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ,

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. Saint-Cyr-en-Arthies, représentée par son Maire, Mme Martine PANTIC, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ,

. Vétheuil, représentée par son Maire, Mme Dominique HERPIN-POULENAT, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ,

. Vienne-en-Arthies, représentée par son Maire, Mme Ghislaine LAPCHIN DE POULPIQUET, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ,

. Villers-en-Arthies, représentée par son Maire, M. Jean-François RENARD, en vertu de la délibération du Conseil municipal du ,

Ci-après dénommés les « communes »,

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Vu la Directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2000, établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, publiée au Journal Officiel des Communautés Européennes le 22 décembre 2000

Vu la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/CE du Parlement Européen et du Conseil du 23 octobre 2000

Vu la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite "Grenelle 2"

Vu le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Seine-Normandie en vigueur

Vu le Code de l’Environnement, la Loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA)

Vu le IXème programme d’intervention de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (2007-2012) adopté le 30 novembre 2006

Vu la délibération n° 06-22 du Conseil d’Administration de l’Agence de l'Eau Seine-Normandie approuvant le contrat global type pour l’eau et l'avis de la commission des aides n°10111384-1

Vu la délibération du Conseil général du Val d'Oise n° du portant révision de la politique départementale de l’eau,

Vu la délibération du Conseil régional d’Ile-de-France CR n°111-07 du 25 octobre 2007 relative à la mise en œuvre de la politique régionale de l’eau

Vu la convention en partenariat entre l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et la Région Ile-de- France 2008-2012

Vu le règlement budgétaire et financier de la Région adopté par délibérations CR 02-05 du 31 janvier 2005 et CR 20-05 du 26 mai 2005

Vu les délibérations de chaque signataire,

Il a été convenu ce qui suit :

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ARTICLE 1 - Objet du contrat

Le présent contrat présente les conditions d’intervention de l’Agence de l’Eau, du Conseil régional, et du Département dans le cadre du programme quinquennal d’actions 2012-2016 proposé par les maîtres d’ouvrage du contrat de bassin des rus du Roy, pour la mise en œuvre des objectifs définis à l'Article 3 - Objectifs et résultats attendus.

Le contrat définit :  Les objectifs et résultats à atteindre,  Le programme d’actions à mettre en œuvre,  Les modalités de suivi - évaluation,  Les modalités de communication et de fonctionnement,  Les engagements des parties.

ARTICLE 2 - Territoire concerné

Le présent contrat s’applique au territoire constitué par le bassin versant des rus du Roy, s’étendant sur toute ou partie des territoires des maîtres d’ouvrage signataires. Les communes concernées et les masses d’eau correspondantes figurent dans l'Annexe 1.

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ARTICLE 3 - Objectifs

En application de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE), les objectifs fixés visent l'atteinte du bon état chimique et écologique des masses d'eau d'ici 2015. En matière de définition et d’évaluation de l’état des eaux, la DCE considère deux notions :  L’état chimique, destiné à vérifier le respect des normes de qualité environnementales fixées par des directives européennes, qui ne prévoit que deux classes d’état (respect ou non-respect). Les paramètres concernés sont les substances dangereuses et les substances prioritaires.  L’état écologique qui, lui, se décline en cinq classes d’état (très bon à mauvais). L’évaluation se fait principalement sur la base de paramètres biologiques et des paramètres physico-chimiques soutenant la biologie. La nature et les valeurs seuils de ces paramètres ne sont pas précisément définies par la DCE.

« Le bon état d’une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins bons (Article 2 §18 de la DCE) »

Etat chimique Etat écologique

substances prioritaires (33) biologie (IBGN, IBD, IPR) substances dangereuses (8) physico-chimie sous-tendant la biologie

Par ailleurs, chaque grand bassin hydrographique est doté d’un Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) fixant les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et des 3,05objectifs de qualité et de quantité des eaux. Ces objectifs doivent être atteints à l’horizon 2015 et correspondent, pour les eaux de surface, à l’exception des masses d’eau artificielles ou fortement modifiées par les activités humaines (ce qui n’est pas le cas des rus du Roy pour le SDAGE du bassin Seine-Normandie), à un bon état écologique et chimique.

Les actions à mener sur le bassin versant des rus du Roy, faisant l’objet du présent contrat, s’inscrivent donc dans ce contexte de gestion globale des eaux et reposent sur les objectifs suivants :

OBJECTIF 1 – Reconquête et préservation de la qualité de la ressource en eau

Pour atteindre cet objectif, les actions porteront sur : - d'une part, la maîtrise des pollutions liées aux rejets domestiques dans le milieu naturel par : - la réhabilitation et l’amélioration des réseaux de collecte et les dispositifs d’assainissement communaux, - l'étude de conformité et la réhabilitation des dispositifs d'assainissement autonome. Les rejets polluants importants liés aux dysfonctionnements de l'assainissement sur l'ensemble du territoire du bassin versant devront être améliorés voire résorbés, dans une optique d'atteinte du bon état des rus.

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- d'autre part, la maîtrise des pollutions, ponctuelles et diffuses, liés aux activités agricoles et non agricoles sur le bassin versant par : - la diminution de l'épandage d'intrants (traitements chimiques et engrais) en modifiant les pratiques culturales et de gestion des espaces publics et privés, - la protection des sites de manipulation des produits et des zones à risque de transfert vers les nappes et les cours d'eau. Les pollutions, par les nitrates et surtout les produits phytosanitaires, sont en effet liées à l'activité agricole principalement, mais également, dans une moindre mesure, aux collectivités et aux particuliers. L’atteinte du bon état de la masse d’eau passe donc par l’amélioration des pratiques. Cela se traduira notamment par : - le renforcement de la démarche de réduction de l’usage de produits phytosanitaires visant à atteindre le « zéro phyto », menée par les collectivités signataires du Contrat de bassin, - l'engagement de mesures agro-environnementales territorialisées par les exploitations agricoles du bassin versant.

OBJECTIF 2 – Restauration et entretien des milieux aquatiques et humides

Dans l'optique d'atteinte du bon état écologique des rus, il s'agit de : - restaurer la qualité écologique de ces cours d'eau anthropisés en favorisant la biodiversité dans le lit et sur les berges, - préserver et mettre en valeur les zones humides, - améliorer le cadre de vie des habitants, par une rivière vivante, un patrimoine historique et culturel d'intérêt ainsi qu'un paysage agréable.

Les actions sur le bassin des rus du Roy porteront donc notamment sur : - l’amélioration de la continuité écologique, - la restauration des berges, - l'amélioration de l’état hydromorphologique des cours d’eau, - la lutte contre les espèces invasives, animales et végétales, - l'établissement d’un programme pluriannuel d’entretien des cours d’eau et des milieux associés.

OBJECTIF 3 - Maîtrise du ruissellement et gestion des inondations

D’une manière générale, il s’agit d’accroître l’infiltration sur les surfaces cultivées, par l’adaptation des pratiques culturales et l’aménagement des sous bassins versants le long des axes d’écoulement afin de : - sécuriser les personnes et les biens dans les secteurs sujets aux coulées de boues, - assurer le bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques en limitant les transferts de débits solides et de polluants associés vers les cours d'eau, - limiter les risques d'inondations dans les zones urbanisées situées à proximité des exutoires des sous-bassins versants,

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- assurer la conservation des terres arables en zones cultivées.

Cet objectif contribue à l'amélioration de la qualité des eaux et du paysage du bassin versant.

OBJECTIF 4 - Gestion de l'alimentation en eau potable

Comme aucune solution alternative aux trois captages n’existe pour l'alimentation d'eau potable de la population du bassin versant, les actions menées viseront à : - assurer une alimentation en eau potable pérenne à chaque habitant, et notamment la réhabilitation des réseaux de distribution pour résorber les fuites et améliorer les rendements, - veiller à la poursuite de la mise en place des périmètres de protection des captages, par Déclaration d'utilité publique (DUP), et des mesures prescrites pour limiter les risques de pollution au niveau des forages, - favoriser les économies d'eau par la récupération ou l'utilisation d'eau pluviale et la limitation des arrosages.

OBJECTIF 5 - Communication, suivi et évaluation des actions du Contrat

Cet objectif est essentiel pour l’aboutissement des opérations prévues par le contrat et l’amélioration durable du « patrimoine eau ». Le bon déroulement du projet est conditionné par la mise en place d'une organisation technique, administrative, financière et réglementaire, sur laquelle s'appuie l'animation du Contrat de bassin qui se charge de : - veiller au lancement et à la cohérence des actions menées, - apporter une assistance technique et administrative aux maîtres d'ouvrage pour monter les opérations et s'assurer de leur financement, - assurer la communication avec les partenaires, les organismes ou acteurs spécialisés (Agriculture, Industrie, Pêche, Police de l'Eau, Associations...) pour faciliter la réalisation des actions prévues, - assurer un rôle de veille technique et réglementaire, ainsi qu'un relais d'information entre les maîtres d'ouvrage et les partenaires institutionnels et financiers, - mettre en œuvre les actions de sensibilisation, d'information, de formation et de communication, utiles à la valorisation et à la bonne exécution du contrat, auprès des habitants et des acteurs du bassin, - mettre en place et suivre les indicateurs et les outils d'évaluation de la qualité des milieux, de façon à mesurer l'efficacité du programme, - tenir à jour les tableaux de bord de suivi technique et financier des actions, et effectuer un bilan annuel puis final de l'exécution du contrat, - organiser les réunions annuelles du Comité de pilotage et du Comité technique du Contrat 3,05de bassin.

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ARTICLE 4 - Programmes d'actions

Le montant prévisionnel des actions de ce contrat est de 13 M€ HT.

Les parties s’engagent à mettre en œuvre le programme d’actions fixé en Annexe 2 .Il définit les actions retenues en fonction des objectifs poursuivis et des résultats attendus. Il identifie des actions au sein de chaque objectif.

Les actions s’inscrivent dans une vision globale cohérente avec les préconisations de la nouvelle Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) et du Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Seine-Normandie :  En prenant en compte tous les usages de l’eau, en recherchant à concilier les besoins des différentes activités avec le respect des équilibres existants au niveau des milieux naturels et en particulier les milieux aquatiques (au titre de l’exemplarité, un effort particulier des collectivités sera mis sur la politique de réduction de l’usage des produits phytosanitaires dans la gestion des espaces communaux) ;  En recherchant une cohérence géographique de bassin versant pour optimiser l’efficacité des actions et favoriser la synergie entre les différents maîtres d’ouvrages ;  En planifiant les interventions sur 5 années avec une hiérarchisation favorisant les s suivent également les préconisations du schéma directeur de la Région Ile-de- France (SDRIF), adopté par le Conseil Régional le 26 septembre 2008, à savoir :  Limiter des zones de collecte vers les territoires ruraux ou peu denses en privilégiant la résolution des problèmes à la source, par des techniques les plus écologiques et économique possibles, tant en investissement qu'en fonctionnement ;  Préserver la ressource en eau, en quantité et en qualité ;  Pour une bonne gestion de l'eau, maintenir ou reconstituer les éléments fixes du paysage (haies, fossés, mares) ;;  Préserver et renforcer les continuités écologiques, la restauration des berges et des annexes hydrauliques, la mise en valeur des zones humides ;  Restaurer les champs d'expansion de crues.  actions préventives faisant l’objet du programme présenté ci-après.

Ces actions suivent également les préconisations du schéma directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF), adopté par le Conseil Régional le 26 septembre 2008, à savoir :  Limiter des zones de collecte vers les territoires ruraux ou peu denses en privilégiant la résolution des problèmes à la source, par des techniques les plus écologiques et économique possibles, tant en investissement qu'en fonctionnement ;  Préserver la ressource en eau, en quantité et en qualité ;  Pour une bonne gestion de l'eau, maintenir ou reconstituer les éléments fixes du paysage (haies, fossés, mares) ;;  Préserver et renforcer les continuités écologiques, la restauration des berges et des annexes hydrauliques, la mise en valeur des zones humides ;  Restaurer les champs d'expansion de crues.

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ARTICLE 5 - Suivi et évaluation

Des indicateurs d’effet et d’action sont définis pour le suivi du contrat et son évaluation. Les indicateurs d’action regroupent des critères d’ordre technique, financier et relatifs à l’animation. Les indicateurs d’effet mesurent les résultats et apprécient les effets des actions réalisées sur le milieu et vis à vis des usages, ou en termes de réduction de pollution. Ces éléments sont définis dans l’annexe 3 « Indicateurs d’effet et d’action ».

Le suivi du contrat comprend :  Un rapport d’activité annuel ;  Un bilan comparatif annuel et consolidé entre les actions engagées, réalisées et de leurs effets attendus sur le milieu, et les actions prévues au programme d’actions (tableaux de bord techniques et financiers reprenant l’ensemble des indicateurs) ;  Une analyse des résultats issus du suivi du milieu.

Le suivi du milieu (qualité physico-chimique, hydrobiologique et écologique) sur les rus du Roy est assuré dans le cadre du réseau multipartenarial de suivi de la qualité des cours d'eau du Vexin français (Conseils généraux et DDT 95 et 78, DRIEE Ile-de-France, Agence de l'Eau Seine- Normandie, PNR du Vexin français). Le Contrat de bassin 2012-2016 ne prévoit pas de compléter le réseau actuel.

Au terme du programme quinquennal, une évaluation sera effectuée. Elle comporte un volet technique et financier; précisant notamment l’impact des actions réalisées au regard des objectifs fixés et des résultats initialement attendus.

Le suivi et l’évaluation sont réalisés par le Syndicat intercommunal du bassin versant de la vallée du Roy (SIBVVR).

ARTICLE 6 - Modalités de fonctionnement

Article 6.1 - Pilotage

Il est institué un Comité de pilotage composé des représentants des signataires du présent contrat.

Il est présidé par le Président du Syndicat intercommunal du bassin versant de la vallée du Roy, porteur du projet (SBVVR). Il se réunit au moins une fois par an. Les éléments constituant l’ordre du jour sont transmis par le Président aux membres du comité au moins 15 jours avant la date de la réunion.

Le Comité de pilotage est un organe consultatif de concertation et de coordination. Il assure les fonctions suivantes :  promouvoir le contrat en incitant les maîtres d’ouvrage à engager les actions prévues au programme,  coordonner l’application avec un souci de gestion concertée et durable,

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 12 16 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

 informer les usagers (il peut créer à cet effet un comité consultatif),  examiner et valider la programmation annuelle de travaux présentée par les maîtres d’ouvrage sur proposition de la cellule d’animation,  valider annuellement le suivi du contrat (tableaux de bord, bilans, rapport d’activité) afin d’en tirer les enseignements nécessaires pour renforcer les efforts et éventuellement réorienter les actions,  valider l’évaluation du contrat à son issue.

Pour l’exécution de ses missions, le Comité de pilotage peut s’appuyer sur un ou plusieurs comités ad hoc créés à cet effet.

L'avis du Comité de pilotage ne s'impose pas aux signataires et aux maîtres d’ouvrage éligibles aux aides des partenaires financiers.

Article 6.2 - Animation

L’animation du Contrat est portée par le Parc pour le compte du SIBVVR. Ce poste de mi-temps fait l’objet de conventions respectives avec le SIBVVR d’une part, l’Agence de l’Eau d’autre part, ainsi que le Conseil régional. Cet animateur est mis à disposition du Syndicat de bassin versant pour l’accompagner dans l’animation du Contrat de bassin.

L'animation fait émerger les projets. Elle conduit les actions de sensibilisation, de communication et de formation des différents acteurs et usagers de l’eau afin de répondre aux objectifs et aux résultats attendus.

Elle présente aux membres du Comité de pilotage les éléments leur permettant de se prononcer sur la mise en œuvre du contrat et de son programme d’actions, en leur donnant une vision globale de leur déroulement.

Sa composition, ses missions, ses conditions de fonctionnement et de financement sont définies dans l'Annexe 4.

Article 6.3 - Comité technique

Il est institué un Comité technique composé des techniciens, des maîtres d’ouvrages signataires et des partenaires financiers. Il est animé par le responsable de la cellule d’animation.

Le Comité technique se réunit une fois par an, à l’initiative du Président du SIBVVR, en qualité de responsable de l’animation du contrat de bassin, afin de :  établir le bilan des opérations de l’année écoulée ;  préparer et structurer le programme de travail de l’année à venir en définissant notamment les actions prioritaires ;  définir les mesures à réaliser et les indicateurs à prendre en compte pour évaluer l’efficacité des actions proposées pour l’année en cours.

La cellule d’animation prépare les réunions du Comité technique en sollicitant, auprès des maîtres d’ouvrage, le bilan des opérations réalisées et le programme de l’année suivante.

Chaque maître d’ouvrage mettra en exergue dans son programme annuel les actions prioritaires.

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Celles-ci feront l’objet d’un argumentaire sur les améliorations attendues pour le milieu naturel.

Les maîtres d’ouvrage sont seuls responsables des informations fournies. La cellule d’animation en assure la synthèse et la présentation au Comité technique qui le valide en réunion.

Article 6.4 - Demandes de subvention

Les dossiers de demande de subvention restent à l’initiative des maîtres d’ouvrage pour chacune de leurs opérations. La procédure de demande de subvention et les éléments constitutifs des dossiers doivent être conformes aux règles en vigueur de chaque financeur.

Les opérations faisant l’objet d’une demande de subvention doivent être définies au niveau minimum de l'avant-projet et comprennent notamment :  la délibération du Comité syndical ou du Conseil municipal du maître d’ouvrage, approuvant l'opération, présentant le plan de financement, et sollicitant les aides financières,  les délibérations et, le cas échéant, la convention, lorsque l’un des maîtres d’ouvrage délègue la maîtrise d’ouvrage à une autre collectivité (ces documents précisent notamment la propriété de l’ouvrage lorsque l’opération est achevée),  un mémoire explicatif, précisant notamment les critères d’efficacité retenus pour l’opération présentée,  un devis estimatif détaillé,  le dossier technique de la solution retenue : plans, croquis, notes de calcul…,  une notice présentant la procédure administrative et son niveau d’avancement pour les opérations nécessitant une Déclaration d’utilité publique (DUP), une Déclaration d’intérêt général (DIG) ou une déclaration ou autorisation au titre de la Loi sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA),  le plan de zonage pour les opérations d’assainissement,  le Dossier de consultation des entreprises (DCE) le cas échéant.

ARTICLE 7 - Engagement des parties

Dans le respect du principe de l'annualité budgétaire, les engagements financiers mentionnés ci- dessous sont prévisionnels, sous réserve de leur compatibilité avec les budgets annuels de chaque contractant.

Les organismes financeurs s'engagent, sur le principe, à cofinancer les opérations prévues dans le cadre du contrat, selon leurs modalités particulières d'intervention.

En cas de transfert de compétences d’un signataire du contrat à un autre signataire, ce dernier est substitué de plein droit pour les engagements pris dans le présent contrat. La collectivité qui transfère sa ou ses compétences s’engage à transmettre à l’autre collectivité, par courrier, le présent contrat et le programme de travaux correspondant.

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Article 7.1 - Engagement de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie

L’Agence s’engage à prendre en compte, de manière prioritaire, les dossiers relevant du programme d’actions.

La participation financière de l’Agence prend la forme d’une convention d’aide financière passée avec le maître d’ouvrage. Les aides financières de l’Agence sont versées à ce dernier selon les modalités précisées dans cette convention.

Cette participation s’effectue selon les règles du programme en vigueur au moment de l’octroi de l’aide. L'Annexe 5 mentionne à titre indicatif les taux d’aide de l’Agence à la date de la signature du contrat. Ces taux pourront être modifiés par le conseil d’administration de l’Agence. Les modalités des aides financière de l’Agence seront révisés en 2013 et définies dans le Xème programme qui prendra effet au 1er janvier 2013 et sera notifié aux signataires dès sa publication.

L’Agence s’engage à soutenir techniquement et financièrement l’animation selon les modalités décrites dans l'Annexe 4.

L’Agence transmet à la structure chargée de l’animation les informations relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du contrat.

L’Agence s’engage à fournir les documents types (tableaux de bord, rapport d’activité) pour réaliser le suivi et le bilan du contrat.

Article 7.2 - Engagement du Conseil régional d'Ile-de-France

L’intervention du Conseil régional répond à deux orientations principales : la mise en œuvre du Schéma directeur de la région Ile-de-France (SDRIF), dont le projet a été adopté le 25 septembre 2008 par le Conseil régional, et l’émergence de l’Eco-région.

Dans cette perspective, le Conseil régional s'engage sur le principe de financer des opérations acceptées par le Comité de pilotage et approuvées par les maîtres d'ouvrage concernés, suivant les modalités de la délibération relative à la politique régionale de l’eau en vigueur au moment de l’octroi de l’aide, dont les taux sont rappelés en Annexe 6, et dans le respect des dispositions de son règlement budgétaire et financier.

Cette participation financière du Conseil régional est instruite après la présentation des dossiers suivant les conditions précisées à l’Article 7.5 - Engagement des maîtres d’ouvrages. Elle est fixée pour chaque opération par délibération de la Commission permanente. Le montant des travaux retenu pour le calcul de l’aide financière régionale peut faire l’objet d’un plafonnement.

Le Conseil régional ne peut subventionner les travaux que s’ils sont situés sur l’Ile-de-France et dans la proportion qui la concerne.

Le versement des aides se fait sur demande du maître d'ouvrage et à mesure de la constatation des dépenses réalisées dans la limite du montant d'aide initialement défini.

Article 7.3 - Engagement du Conseil général du Val d'Oise

Le Conseil général s’engage à prendre en compte, de manière prioritaire, les dossiers relevant du

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 15 19 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY programme d’actions du Contrat de bassin.

La participation financière du Conseil général prend la forme d’une convention d’aide financière passée avec le maître d’ouvrage. Les aides financières du Conseil général sont versées à ce dernier selon les modalités précisées dans cette convention.

Cette participation s’effectue selon les règles en vigueur au moment de l’octroi de l’aide. L'Annexe 7 mentionne, à titre indicatif, les taux d’aide du Conseil général à la date de signature du contrat. Ces taux pourront être modifiés par délibération de l’Assemblée départementale.

Le Conseil général transmet à la structure chargée de l’animation les informations relatives aux aides financières attribuées dans le cadre du contrat.

Le Conseil général s’engage à fournir les documents types (tableaux de bord, rapport d’activité) pour réaliser le suivi et le bilan du contrat.

Article 7.4 - Engagement du porteur du contrat

Le SIBVVR, s'engage à animer et suivre les actions inscrites au contrat conformément aux termes de la programmation définie à l'Article 4 - Programme d’actions et son Annexe 2.

A cette fin, il est lié par convention avec le Parc naturel régional du Vexin français pour la mise à disposition d’un animateur recruté par ce dernier. Dans ce cadre, le Parc naturel régional du Vexin français s’engage à transmettre, avant le 1er mars de chaque année, à l’Agence, au Conseil régional ainsi qu’au Conseil général, des tableaux de bord techniques et financiers relatifs au déroulement des opérations et au suivi du milieu. Il s’engage à publier un rapport annuel d’activité dans les mêmes délais.

Il assure, avec la participation de l’Agence et le Conseil régional, les moyens de fonctionnement nécessaires à l’exécution du contrat.

Article 7.5 - Engagement des maîtres d'ouvrage signataires

Les signataires maîtres d’ouvrage (syndicats intercommunaux et communes) s'engagent à réaliser les actions inscrites au contrat et conformément aux termes de la programmation définie à l'Article 4 - Programme d’actions et son Annexe 2.

En fonction de leurs compétences et avant le 31 octobre de chaque année, les maîtres d’ouvrages signataires s’engagent à transmettre à l'animateur les éléments techniques et financiers relatifs au déroulement des opérations et au suivi du milieu, lui permettant d'établir un rapport annuel d'activité.

Ils assurent, avec la participation de l’Agence et du Conseil régional, les moyens de fonctionnement nécessaires à l’exécution du contrat.

Les signataires s’engagent à établir un bilan à mi-parcours et à l’issue du contrat.

Les signataires s’engagent à mentionner l’intervention financière de l’Agence de l’Eau, de la Conseil régional et du Département dans toute communication ou publication relative au contrat ou à des actions incluses dans son cadre.

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 16 20 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

ARTICLE 8 - Durée - Avenant – Résiliation

Article 8.1 - Durée

Le présent contrat est conclu pour une durée de 5 années consécutives. Il prend effet à compter du 01/01/2012 et se termine le 31/12/2016.

Les opérations figurant dans le contrat doivent être engagées pendant la durée du contrat qui se termine le 31 décembre 2016.

Article 8.2 - Avenant

Le présent contrat peut faire l'objet d'avenants après consultation du Comité de Pilotage et accord des instances délibérantes des différents signataires.

Article 8.3 - Résiliation

Le Comité de pilotage, dans le respect des priorités et des disponibilités financières des partenaires, veille à ce que soit engagé à mi-contrat à la date du 1er juin 2014, au minimum 40 % de la masse financière des actions du programme, soit 5,2 M€ avec : - au moins une action prioritaire par objectif, - au moins une action sur le milieu aquatique.

Pour la préservation de la qualité de la ressource en eau, doivent être engagées : - la construction de la STEP de Vétheuil, - la mise à niveau des raccordements à l'assainissement du patrimoine privé et public des collectivités de Vétheuil et Vienne-en-Arthies ; - la mise en conformité des dispositifs d'assainissement autonomes (études et travaux), - la réduction de l'usage des produits phytosanitaires agricoles et non agricoles, notamment dans les zones où le risque de transfert de pollution est le plus important. Le Comité de pilotage veille également à ce que, à mi-contrat, au moins la moitié des collectivités se soient engagées dans une démarche « zéro phyto », avec à minima le diagnostic et la formation du personnel à l’usage des produits phytosanitaires.

Pour la restauration des milieux aquatiques et humides, doit être engagé : - le projet de réouverture du ru de la vallée du Roy à la confluence avec la Seine, - la mise en place du programme d'entretien pluriannuel du cours d’eau et des zones humides.

Pour la gestion des inondations liées aux coulées de boues, doit être réalisée l'étude préalable aux aménagements de maîtrise du ruissellement sur les principaux secteurs à risque pour la sécurité publique et la qualité du cours d'eau : Saint-Cyr-en-Arthies, bassin de la Goulée en amont de Vétheuil et bassin de Chaudry en amont de Vienne-en-Arthies.

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 17 21 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

Par ailleurs, la mission d’animation ne doit pas être interrompue pendant une période de plus de 4 mois consécutifs.

Dans le cas où l’un des signataires ne respecterait pas une de ces obligations, et après mise en demeure restée infructueuse, le contrat sera résilié, sauf accord préalable entre les parties. Au préalable le comité de pilotage est informé et consulté pour avis.

Fait à Théméricourt, le jj/mm/aa

En 13 exemplaires comprenant 19 pages recto-verso et les annexes suivantes, parties intégrantes et indissociables du contrat :  Annexe 1 : Définition du territoire  Annexe 2 : Programme d’actions  Annexe 3 : Indicateurs d’effet et d’action  Annexe 4 : Cellule d’animation  Annexe 5 : Taux d'aide de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie  Annexe 6 : Taux d'aide du Conseil régional d'Ile-de-France  Annexe 7 : Taux d'aide du Conseil général du Val d'Oise

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 18 22 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

La Directrice Le Président de l’AGENCE DE L’EAU SEINE NORMANDIE du CONSEIL REGIONAL D’ILE-DE-FRANCE

Mme Michèle ROUSSEAU M. Jean-Paul HUCHON

Le Président Le Président du CONSEIL GENERAL DU VAL-D’OISE du SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

M. Arnaud BAZIN M. Emmanuel HELLOT

Le Président Le Président du SYNDICAT INTERCOMMUNAL du SYNDICAT INTERCOMMUNAL D’ASSAINISSEMENT AUTONOME D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DE VILLERS- EN-ARTHIES

M. Marius HOURDOUILLIE M. Jacques LHERMITTE

Le Président du SYNDICAT MIXTE D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DU PARC NATUREL REGIONAL DU VEXIN FRANÇAIS

M. Jean PICHERY

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 19 23 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

Le Maire Le Maire de la COMMUNE D’AINCOURT de la COMMUNE DE CHERENCE

M. Claude CADROT M. Philippe VANDEPUTTE

Le Maire Le Maire de la COMMUNE DE SAINT-CYR-EN-ARTHIES de la COMMUNE DE VETHEUIL

Mme Martine PANTIC Mme Dominique HERPIN-POULENAT

Le Maire Le Maire de la COMMUNE DE VIENNE-EN-ARTHIES de la COMMUNE DE VILLERS-EN-ARTHIES

Mme Ghislaine LAPCHIN-DE-POULPIQUET M. Jean-François RENARD

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 20 24

SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

ANNEXE 1 - Territoire concerné

 Liste des communes

Nom des communes Code INSEE Aincourt 95008 Chérence 95157 Drocourt 78202 Saint-Cyr-en-Arthies 95543 Vétheuil 95651 Vienne-en-Arthies 95656 Villers-en-Arthies 95676

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 25

SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

 Masses d’eaux du territoire (source : SDAGE Seine Normandie)

Le bassin versant des rus du Roy appartient à l'Unité hydrographique Seine mantoise (IF10), sur le secteur « Rivières d'Ile-de-France ».

Il correspond : - à la masse d'eau de surface « la Seine du confluence de la Mauldre (exclu) au confluent de l'Andelle (exclu) » (H30850000-R230B ) : objectif « bon état » écologique et chimique en 2015 ; - à la masse d'eau souterraine « Eocène et Craie du Vexin français » (3107) : objectif de « bon état » global en 2027, avec un objectif « bon état » chimique en 2027 et un objectif « bon état » quantitatif en 2015.

 Problématiques liées à l’amélioration de la qualité de l’hydrosystème

- Un potentiel écologique limité des cours d’eau et des milieux associés L'étude préalable réalisée par SAFEGE (2001), a permis d'établir un diagnostic des cours d'eau et de proposer des actions pour l'aménagement des rus de la vallée du Roy.

La vallée, son aménagement, son activité, ainsi que son patrimoine historique et culturel se sont organisés en relation étroite avec les cours d'eau qui la traversent. Du fait de leur petit gabarit, de leur faible débit, de nombreux aménagements hydrauliques liés à l'alimentation des anciens moulins (rectification du linéaire, création de biefs usiniers et canalisations souterraines et passages sous des habitations), ainsi que de nombreux rejets polluants directs ou diffus, ces rus présentent une qualité biologique moyenne (IBGN variant de 5 à 11) et un potentiel piscicole très limité.

La gestion des rus est menée régulièrement par le Syndicat intercommunal du bassin versant de la vallée du Roy (SIBVVR), avec l'intervention de l'Association de réinsertion Vie Vert, en ayant principalement recours à de techniques douces d'entretien et d'aménagement en génie végétal. Mais, du fait de l'abandon progressif des usages de l'eau, et notamment l'arrêt des moulins, un certain nombre de propriétaires riverains négligent l'entretien du linéaire non-domanial, concerné par un droit d'eau, et en propriété privée. Les dysfonctionnements occasionnés (affaissement d'ouvrages, formation d'embâcles,...) engendrent des problèmes récurrents d'écoulement et de débordement des rus. C'est pourquoi le Syndicat a réalisé, en 2010, un inventaire cadastral des propriétaires riverains afin d'entreprendre une démarche de sensibilisation et de favoriser leur implication dans la gestion des rus auprès d'eux.

Suivant les secteurs, la végétation des berges est constituée soit d'une bande enherbée en bordure de parcelle agricole, d'espèces horticoles en jardin particulier, ou d'une ripisylve composée de saules et de frênes principalement. L'entretien différencié effectué par le SIBVVR permet une renaturation des rus naturels et canalisés qui favorise le développement de la végétation aquatique, hélophyte et hydrophyte, sans envahir le lit.

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SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

Les rus de la vallée du Roy et de Chaudry, naturel et canalisé, sont équipés de plusieurs réserves incendie pour retenir l'eau au moyen de batardeaux en cas de besoin.

Des espèces animales et végétales invasives, les écrevisses américaines et la renouée du Japon développée en plusieurs foyers, ont été recensées, en particulier sur le ru de la vallée du Roy.

Différents ouvrages hydrauliques des rus posent problème : - le répartiteur d'eau en amont du ru de la vallée du Roy est fortement dégradé par des infiltrations d'eau dans les galeries de rongeurs aquatiques; cela engendre des pertes de débit non négligeables en tête de bassin ; - le ru canalisé de la vallée du Roy, perché à flanc de coteau au niveau de Vienne-en- Arthies et de Vétheuil, est sujet à un envasement chronique ; - le ru canalisé des Vaulézards, présentant une berge à pic, est un ouvrage instable provisoirement renforcé avec des palplanches et des tôles par les propriétaires privés, présente des risque d'effondrement importants ; - les sections souterraines de passage sous voirie sont régulièrement encombrées par ensablement, conséquence du ruissellement d'eaux chargées en matières en suspension issues des parcelles cultivées et en résidus de voirie ; - la confluence du ru naturel de la vallée du Roy avec la Seine se fait au travers d'une large buse souterraine dans la digue de Vétheuil, en partie déterrée et fortement détériorée par les crues.

Enfin, le bassin versant compte de nombreuses zones de source en amont des rus ou liées à des résurgences hydrogéologiques qu'il est important de préserver et de mettre en valeur.

- Des nappes souterraines vulnérables L'alimentation en eau potable du bassin versant des rus du Roy dépend de trois captages sont : - la Source de Chaudray, dont l''aquifère exploité est la nappe du Lutétien-Cuisien. Il gérée par le Syndicat intercommunal des eaux de Villers-en-Arthies/ Chérence/Chaussy (SIEV). - le Puits de Vétheuil, qui capte les eaux de la nappe de la Craie du Campanien et alimente la commune de Vétheuil. - le Puits complexe de la vallée du Roi, dont la nappe captée est celle des Sables du Cuisien et qui alimente la commune de Vienne-en-Arthies.

Les captages d’eau potable sont très vulnérables du fait de la ré-alimentation, par impluvium direct, des nappes exploitées. En effet, la Craie blanche, exploitée par le captage de Vétheuil, affleure au droit du ru de la vallée du Roy, et les nappes du Lutétien et du Cuisien, exploitées par les captages de Vienne-en-Arthies et de Villers-en-Arthies, résultent essentiellement des infiltrations des eaux de ruissellement et des eaux de sources dans les pertes situées au niveau des calcaires de Champigny.

- Une qualité de la ressource en eau dégradée - Les eaux superficielles La qualité de l'eau des rus du Roy est altérée principalement par :

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SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

- les teneurs importantes en nitrates variant de 22,6 mg/l (ru de St Cyr, août 2004) à 61,8 mg/l (ru de la Goulée, juin 2004), et le dépassement du seuil réglementaire de 50mg/l pour 31% des résultats. - les différentes substances phytosanitaires détectées régulièrement à des concentrations dépassant le seuil réglementaire de 0,1µg/l. Et, malgré les restrictions et les interdictions réglementaires en vigueur sur l'application d'un certain nombre de ces molécules actives en zones agricole et non agricole, celles-ci sont présentes en quantité non négligeable, en particulier le diuron, l’atrazine et sa molécule de dégradation, la deséthyl-atrazine.

- Les eaux souterraines Les teneurs en molécules phytosanitaires sont élevées, dépassant régulièrement les seuil réglementaire de 0,1 µg/l par molécule et 0,5µg/l pour le total des molécules. Cette situation, particulièrement critique pour les captages de Vétheuil et de Villers-en-Arthies a nécessité l'installation récente d'unités de traitement de l'eau potable. Les concentrations en nitrates sont en augmentation sur les trois captages, variant de 20 mg/l à Vienne-en-Arthies à 45 mg/l à Villers-en-Arthies.

En 2008, l'aire d'alimentation des captages des rus du Roy a été inscrite dans la liste des 500 captages prioritaires nationaux, en application de l'article 21 de la Loi sur l'eau et les milieux aquatiques (LEMA, 30/12/06) et de la Loi Grenelle, ainsi que dans la liste des captages prioritaires du Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Seine Normandie.

- Une gestion de l'alimentation en eau potable indispensable Les captages de Vienne-en-Arthies et de Villers-en-Arthies font l'objet d'arrêtés de DUP datant respectivement du 23/02/1989 et 22/12/2009, fixant les périmètres de protection de captage et les mesures spécifiques associées.

La population totale desservie par ces trois captages représente 1 800 personnes environ, puisque les communes d'Aincourt et de Drocourt sont alimentées en eau potable via le Syndicat intercommunal de la Montcient. Le rendement du réseau de distribution est de 89 % pour Vétheuil, de 74 % pour Vienne-en- Arthies et de 60 % pour le SIEV.

Si aucune pénurie pour l'alimentation en eau potable n'a été constatée jusqu'à présent, il n'existe pas sur le secteur de solution alternative aux captages existants pour la distribution d'eau potable aux communes du bassin versant.

- Une pollution de la ressource en eau d’origine domestique et agricole - Les pollutions liées à l'assainissement L'ensemble des communes du bassin versant dispose d'un schéma directeur d'assainissement. La commune de Vétheuil travaille actuelle à la finalisation de son projet de STEP, à laquelle le hameau des Millonets (Vienne-en-Arthies) doit se raccorder. Un réseau de collecte séparatif est installé dans le centre-bourg de Vétheuil et, actuellement, se rejette en direct dans la Seine.

Les communes de Drocourt et d'Aincourt sont raccordées au réseau de collecte du Syndicat intercommunal d'assainissement de la Montcient qui rejoint la STEP des Mureaux.

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SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

Le Centre Hospitalier du Vexin (CHV) à Aincourt possède un réseau de collecte et une station d'épuration. Mais, étant donné la vétusté de ce dispositif (traitement épuratoire biologique par décanteur-digesteur et lits bactériens datant de 1930), les eaux ne sont que partiellement épurées et rejoignent la Seine par une canalisation traversant toute la vallée du Roy jusqu'à Vétheuil. Le schéma local d'assainissement réalisé en 2008 a conclu sur la nécessité de réfection d'une grande partie du réseau de collecte et la création d'une nouvelle STEP. Mais, du fait des projets de restructuration du site, aucun travaux n'ont été réalisés à ce jour.

Les autres communes sont entièrement en assainissement autonome. Le Syndicat intercommunal d'assainissement autonome (SIAA) dispose de la délégation de compétences pour les communes de Chérence, Saint-Cyr-en-Arthies, Vienne-en-Arthies, Villers-en-Arthies et Vétheuil. Les données disponibles, dont les études à la parcelle menée sur Villers-en-Arthies, permettent d'envisager un mauvais état et une non-conformité de la majorité des installations, avec le rejet d'effluents plus ou moins traités vers le milieu naturel.

Les pollutions liées aux activités agricoles et non agricoles L'étude menée par la Mission InterService de l’Eau du Val d’Oise (MISE 95) en 2004 a montré l'importance des risques de transfert de produits phytosanitaires vers les eaux souterraines et les cours d'eau sur le bassin versant, liés à : - aux conditions favorables au ruissellement (fortes pentes, sols à texture limoneuse, absence de protection avale,…), - à la présence de différents points d'infiltration (ou bétoires) des eaux superficielles vers les nappes, - aux conditions de manipulation et d'application des produits phytosanitaires agricoles et non agricoles (respect des doses; opérations de réglage, de remplissage et de rinçage du matériel de pulvérisation, …), - à la proximité des zones pouvant faire l'objet de traitement (voirie, espace verts et jardins, parcelles agricoles) avec le réseau hydrographique (cours d’eau et fossés).

En 2006, en réponse à l'appel à projets pour la reconquête de la qualité de la ressource en eau du Ministère chargé de l'environnement, sur la base de l'étude de la MISE 95 et en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, le PNR du Vexin français a mis en œuvre un plan d'action pour réduire les risques de pollutions phytosanitaires, ponctuelles et diffuses.

Les actions sont destinées à l’ensemble des utilisateurs de produits phytosanitaires sur le bassin versant, agricoles et non agricoles, afin de favoriser l’implication de tous dans une dynamique territoriale de modification des pratiques culturales et de gestion des espaces verts. Elles ont pour objectifs de : - maîtriser les risques de pollution directe au niveau des sites de manipulation des produits (espaces publics, jardins, sièges d'exploitation et parcelles agricoles) - protéger les zones d'infiltration vers la nappe et de transfert vers le milieu aquatique, - réduire significativement les quantités de produits épandus.

- De l'érosion des terres agricoles aux coulées de boues dans les secteurs urbanisés Les excès pluviométriques provoqués par les précipitations orageuses, combinés à la nature limoneuse des sols et à l'encaissement de la vallée, sont à l'origine de dégâts qui peuvent s'avérer particulièrement importants et dommageables aussi bien pour la production agricole (érosion et perte de cultures) que pour les zones urbanisées (inondation d'habitations et voiries endommagées).

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SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU BASSIN VERSANT DE LA VALLEE DU ROY

Ces phénomènes ont également pour conséquence le transfert rapide de polluants vers le cours d'eau ainsi que vers les nappes via les points d'infiltration : - matières solides et intrants épandus (produits phytosanitaires et engrais) provenant des surfaces agricoles (surtout lorsque les sols sont dépourvus de végétation); - hydrocarbures par lessivage des chaussées.

Le Plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) qui concerne la commune de Vétheuil a été arrêté en décembre 2000. Mais, les risques d'inondations évoqués sont principalement liés au débordement de la Seine et, dans une moindre mesure, aux remontées de nappe ainsi qu'aux coulées de boues.

Suite à l’importance des dégâts occasionnés par les pluies torrentielles de 2000, des analyses des inondations de type torrentiel à coulées de boues ont été menées par la DDE du Val d’Oise sur les communes du département concernées par des arrêtés de catastrophe naturelle, notamment Vétheuil (24/04/2001) et Vienne-en-Arthies (20/04/1989) sur le bassin des rus du Roy. Afin de limiter les dégâts liés aux coulées de boues, deux bassins de rétention ont été créés. Leur bon fonctionnement nécessite un suivi et un entretien régulier dont se charge le Syndicat intercommunal de bassin. Mais, ces deux ouvrages n'assurent qu'une décantation partielle des matières en suspension, et ont un rôle curatif, par le stockage de boues, et non préventif sur les causes du ruissellement et d'érosion pluviale.

De nouvelles coulées de boues sont récemment survenues à Vienne-en-Arthies, sur le bassin de Chaudry, à Vétheuil en aval du bassin de la Goulée ainsi qu'à St Cyr-en-Arthies en provenance des Ravenelles et de la Morveuse (Drocourt) pour lesquelles un arrêté de catastrophe naturelle est actuellement en cours d'instruction.

CONTRAT DE BASSIN DES RUS DU ROY 2012-2016 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 30 CP 12-624

@[email protected] 02/08/12 11:08:00 CONSEIL REGIONAL D’ILE DE FRANCE 31 CP 12-624

@[email protected] 02/08/12 11:08:00 32

GUIDE DES AIDES DEPARTEMENTALES

AUX COMMUNES et GROUPEMENTS DE COMMUNES

23 SEPTEMBRE 2011

Dispositions Générales : http://www.valdoise.fr/9025-dispositions-generales.htm

Environnement œEau-Assainissement http://www.valdoise.fr/9172-environnement-eau-assainissement.htm

Aides départem entales aux com m un33es et groupem ents de com m unes

Dispositions générales

1. Conditions générales

Les dispositifs présentés dans le présent guide des aides départementales concernent les aides à l'investissement des communes et groupements de communes situés sur le territoire départemental. Les dispositifs d'aide à l'investissement des communes et groupements de communes antérieurs à la délibération du 11 juillet 2011 sont abrogés à l'exception : - du règlement des contrats départementaux qui continuera de s'appliquer aux contrats et conventions en cours. - du financement exceptionnel des opérations conventionnées avec l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine - ANRU - objet de la délibération n° 2-86 du 26/11/10, une réflexion spécifique étant lancée autour de la définition de l'action départementale à mener autour des "opérations ANRU". La collectivité bénéficiaire d'une convention ou d'un contrat départemental(e) ne pourra pas bénéficier du cumul de ces aides contractualisées avec les aides départementales aux communes et groupements de communes. Il est précisé :

- Pour les collectivités qui conserveront leur contrat/convention départemental(e) qu'une demande de financement d'une opération nouvelle ne pourra être prise en compte, dans le cadre d'un avenant, que dans le respect des conditions (taux de subvention et plancher/plafond des travaux etc … ) délibérées dans le cadre du nouveau guide des aides départementales pour l'ensemble des dispositifs.

- Pour les collectivités qui conserveront leurs contrats/conventions que les avenants de prolongation de durée ne sont plus possibles du fait de la mise en Œ uvre du nouveau dispositif. (cette mesure ne s'applique pas aux communes ANRU concernées par la délibération du 26 novembre 2010).

- Toute demande d'inscription d'un nouveau projet pour les communes/groupements de communes ayant conservés leur contrat/convention ne pourra avoir pour conséquence une augmentation de l'enveloppe financière au contrat ou à la convention initial(e).Cette mesure ne s'applique ni aux communes ANRU concernées pas la délibération du 26 novembre 2010 ni au financement relatif à l'enfouissement des réseaux. Les opérations intégrées aux contrats ruraux, contrats régionaux ou de territoire, aux aménagements de villages ou encore aux futurs contrats de développement territorial (CDT) du Grand ne pourront pas bénéficier du cumul de ces aides contractualisées avec les aides départementales aux communes et groupements de communes. Les règles des contrats ruraux, régionaux, de territoire ou des aménagements et développement rural restent la référence pour les opérations concernées par ces dispositifs. Le présent guide des aides à l'investissement des communes et groupements de communes décline chaque dispositif sous la forme de fiches de présentation détaillées.

2. Calendrier de m ise en application Les nouveaux dispositifs d'aide aux communes s'appliqueront à partir du 11 juillet 2011 et au fur et à mesure des délibérations relatives à chacun des dispositifs, pour les collectivités qui n'ont pas signé de convention ou de contrat départemental(e). Les contrats ou conventions ayant fait l'objet d'une délibération antérieure à l'adoption du nouveau dispositif d'aide aux communes ne pourront pas être résiliés avant la fin de l'année 2011.

Les collectivités qui souhaiteront rompre leur co34ntrat ou convention départemental(e) et renoncer au solde de la dotation qui n'aura pas été versé (hors contrats ruraux, régionaux ou aménagements de villages, cofinancés par le Conseil régional), devront en exprimer formellement la demande avant le 31 mars 2012, en transmettant au Conseil général copie de la délibération du conseil municipal/communautaire entérinant cette demande. Dans ce cas, elles pourront bénéficier des nouveaux dispositifs à partir de cette date et il leur sera impossible de cumuler contrats départementaux et aides départementales au titre des nouveaux dispositifs.

3. Conditions et m odalités de la participation financière du Conseil général L'ensemble des aides perçues par la collectivité bénéficiaire, tous financeurs confondus, est "plafonnée" à hauteur de 80% maximum, hors opérations ANRU. Le taux de référence, pour le calcul de la subvention départementale est fixé à 20% du coût HT des travaux ou de l'opération. Ce taux est majoré entre 20% et 50% (taux maximum) pour les projets qui présentent un caractère de priorité départementale. Ce taux exceptionnel est spécifié dans la fiche descriptive du dispositif. Une pondération comprise entre œ5% et +5% est appliquée au taux d'aide selon que le potentiel financier par habitant de la collectivité est supérieur ou inférieur à la moyenne départementale conformément au tableau annexé à la délibération du 11 juillet 2011. Elle sera actualisée annuellement. La pondération variable entre -5 et +5% suivant le tableau figurant en annexe 1 de la délibération du 11 juillet 2011 s'applique à tous les dispositifs d'aides sauf exception stipulée par le dispositif. Cette pondération ne permet pas de dépasser la règle de 80% maxi tous financeurs confondus sauf dispositifs ANRU. Sauf exceptions, chaque aide est encadrée par un montant plancher et/ou un montant plafond de dépenses ainsi que par des règles spécifiques de périodicité et d'éligibilité, qui sont précisés dans chaque fiche descriptive de ce guide. Pour les opérations de construction ou de réhabilitation, les dépenses éligibles comprennent le coût des travaux d'infrastructures et de superstructures, le coût des VRD et parking (dans la limite de 10% de la dépense). Les dépenses liées aux frais de maîtrise d'Œ uvre, les frais d'études et techniques (géomètre, études techniques, bureaux de contrôle, de coordonnateur sécurité et santé, les assurances telles que dommage-ouvrage) ne sont pas éligibles au calcul des aides départementales sauf dispositions contraires dans la fiche descriptive du guide. Les travaux ne peuvent pas démarrer avant la décision d'attribution de subvention prise par l'Assemblée départementale ou par la Commission permanente, sauf dérogation explicite et sur présentation d'une demande préalable. La subvention sera versée par le Département sur appel de fonds de la collectivité bénéficiaire, par acomptes successifs et au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Les demandes de versements doivent être présentées opération par opération. A l'appui de la demande de règlement, la commune ou le groupement de communes transmettra un état détaillé des dépenses réalisées, avec a minima pour chaque mandat : la date, le numéro, le montant et l'imputation comptable. Cet état devra être visé par le Maire ou le Président du groupement de communes et par le comptable public de la commune ou du groupement de communes. Pour le premier acompte de la subvention, la commune devra fournir, si nécessaire, la demande d'apposition d'un panneau d'information, conformément aux dispositions décrites dans le paragraphe 5. Les acomptes seront versés jusqu'à concurrence de 90 % du montant total de la subvention départementale attribuée. Le solde sera versé au prorata des dépenses réalisées et justifiées, dans la limite du montant prévisionnel de la subvention, sur présentation d'un bilan définitif de l'opération détaillant les

participations de chacun des financeurs, visé p35ar le comptable public, et d'un procès verbal de réception des travaux. Les services du Conseil général établiront un état de suivi financier de l'opération, appelé "certificat pour paiement" (CPP).

Toutes les subventions seront considérées comme caduques : - si, à l'expiration d'un délai de 2 ans à compter de la décision d'octroi de la subvention, l'opération ou les travaux au titre de laquelle l'aide a été accordée, n'ont pas démarré et/ou si la demande de versement du premier acompte n'a pas été présentée, - si, à l'expiration d'un délai de 4 ans à compter de la décision d'octroi de la subvention, le solde de l'aide apportée n'a pas été sollicité. En conséquence, et sur ces bases, un titre de recette sera émis pour toute ou partie de la subvention qui n'aura pas été sollicitée ou justifiée dans ces délais.

4. Com position et instruction d'un dossier de dem ande de subvention Chaque dossier de demande de subvention doit comporter : - la lettre de demande de subvention - la délibération du conseil municipal, du conseil communautaire ou du conseil syndical certifiée exécutoire - une note de présentation du projet : contexte de l'opération, principaux enjeux, description de l'opération et des travaux envisagés, modalités de fonctionnement de l'équipement … - la situation juridique des terrains - un plan de situation - le plan masse de l'opération - les plans détaillés du projet et de l'existant au stade minimum d'Avant Projet Sommaire- APS œ avec un récapitulatif des surfaces - des documents photographiques - le descriptif détaillé des travaux - un devis récent estimatif et détaillé des travaux ainsi qu'un tableau récapitulatif des coûts - le plan de financement détaillé de l'opération faisant apparaître les participations de l'ensemble des financeurs - le calendrier de réalisation des travaux - la grille éco-critères*

Des documents complémentaires sont susceptibles d'être demandés spécifiquement dans le cadre de certains dispositifs. Dans ce cas, ils sont précisés sur la fiche de présentation de l'aide correspondante.

* Dans l'attente de la refonte de la grille d'éco-critères, il est fait provisoirement application à l'ensemble des dispositifs d'aides aux communes de la grille adoptée le 15 janvier 2010. Elle permet aux communes et groupement de communes de préciser les objectifs poursuivis pour chaque opération, en matière de développement durable. Renseignée par la collectivité qui présente un projet au Conseil général, elle est constitutive du dossier de demande de subvention.

Les communes et groupements de communes sont invités, dans la mesure de leurs possibilités, à transmettre un exemplaire du dossier sous forme de CD-Rom.

Les différentes étapes de l'instruction des dem andes:

Afin de simplifier l'accueil, l'instruction et le suivi des projets des communes et groupements de communes, un interlocuteur unique capable de mobiliser les différents services départementaux est mis en place. Le circuit d'instruction des demandes d'aides à l'investissement sera donc le suivant :

- Conseil, accompagnement préalable à36 la constitution du dossier et réception des demandes : Direction de l'Action Territoriale - Pôle Territorialisation : 01 34 25 10 75

- Expertise et instruction technique du dossier par les services concernés.

5. Com m unication Les bénéficiaires des aides ont pour obligation de communiquer sur la participation du Conseil général au financement de l'opération. Dès le démarrage des travaux ou de l'opération, les bénéficiaires d'une subvention supérieure ou égale à 75 000 ⁄ et dont l'opération ou le chantier dure 6 mois ou plus et quelle que soit la durée du chantier lorsque le montant de la subvention octroyée est supérieur ou égal à 150 000 ⁄, doivent formuler une demande d'apposition d'un panneau de chantier mis à disposition par le Département sur le site concerné pour la durée du chantier ou de l'opération. La preuve de la demande de panneau de chantier formulée par le bénéficiaire doit être présentée lors de la première demande d'acompte de la subvention. L'aide du Conseil général du Val d'Oise devra être mentionnée de manière explicite et visible, notamment par l'apposition du logotype du Département sur tous les supports de communication, papiers ou numériques, utilisés par les bénéficiaires. Le Conseil général du Val d'Oise devra être associé à toute action de relation publique visant à promouvoir l'opération subventionnée, quels que soient son montant et la durée des travaux. A défaut de satisfaire à ces obligations, les versements liés à la subvention concernée pourraient être suspendus et le solde de la subvention ne serait pas réglé.

37 K4- PROTECTION DE LA RESSOURCE

Caractéristiques de l'aide

- Acquisitions foncières pour les périmètres de protection des captages - Prescriptions issues des arrêtés préfectoraux relatif à la protection des captages - Fermetures de forages - Acquisition de matériel et formation pour une gestion alternative des espaces verts - Prestations liées aux travaux (Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Maîtrise d'Œ uvre, Sécurité Protection de la Santé, Contrôles, études géotechniques, topographiques,...) - Etudes (aires d'alimentation des captages, diagnostic des pratiques phytosanitaires,… )

Sont exclues les opérations de communication

Conditions de l'aide - Intercommunalité requise (Syndicat ou Communauté de communes) à partir de 2013. - La demande fait l'objet d'un examen concerté entre l'Agence de l'Eau, la Région et le Département. - Signature d'une convention de financement dans laquelle la collectivité s'engagera à respecter les conditions d'attribution de la subvention et dans laquelle l'étalement des versements sera défini. - L'acquisition de matériel de traitement alternatif ne sera aidée que si elle est accompagnée d'une formation adéquate des utilisateurs et de la définition d'un plan de gestion.

Périodicité Suivant programmation annuelle du Département.

Le dispositif d'aide

Taux de base * 20 % 45 % pour les collectivités rurales** Le prix de l'eau moyen départemental sera révisé annuellement. Il reste en vigueur Un bonus "prix de l'eau" de + 10% sera appliqué si: jusqu'à la nouvelle actualisation. - la part eau potable du prix de l'eau est ≥ à la moyenne départementale: 1,5 ⁄HT/m3 le surcoût lié au projet est > 0,5 ⁄HT/m3 (subvention déduite) Plafond de travaux 500 000 ⁄ HT

* Taux de base avant pondération suivant le potentiel financier par habitant. **Sont considérées comme rurales les communes de moins de 5000 habitants et comme ruraux les groupements comprenant au moins 3/5 de communes rurales et dont la population totale est inférieure à 50 000 habitants.

Pièces com plém entaires à fournir au dossier de dem ande de subvention - Une copie des statuts de la structure et le dernier Rapport sur le Prix et la Qualité du Service - La dernière facture d'eau disponible (à fournir par la collectivité au plus tard 2 mois avant le vote de la subvention). En cas d'augmentation récente du prix, la collectivité pourra produire toute pièce justificative complémentaire (délibération, avenant au contrat de délégation...)

Instruction :

Coordination et dépôt du dossier : Direction de l'Action Territoriale- Pôle Territorialisation œ 01 34 25 10 75

K4- Protection de la ressource Mise à jour le 23 septembre 2011

38 K5- PRESERVATION DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Caractéristiques de l'aide

Seules les collectivités rurales sont éligibles. Sont considérées comme rurales les communes de moins de 5000 habitants et comme ruraux les groupements comprenant au moins 3/5 de communes rurales et dont la population totale est inférieure à 50 000 habitants.

-Création de nouvelles ressources -Création ou réhabilitation de stockages -Interconnexions de réseaux -Réhabilitation de forages -Réhabilitation de réseaux -Prestations liées aux travaux (Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Maîtrise d'Œ uvre, Sécurité Protection de la Santé, Contrôles, études géotechniques, topographiques,...) -Etudes (schéma directeur, diagnostic d'ouvrages, étude technico-économique… )

Sont exclus les : - Unités de traitement (pesticides, nitrates, etc.) -Traitements de décarbonatation et remplacement des branchements en plomb -Extensions de réseaux pour de nouvelles habitations-Dévoiements de réseaux -Travaux de défense incendie -Opérations de communication

Conditions de l'aide - Intercommunalité requise (Syndicat ou Communauté de communes) à partir de 2013. - La demande fait l'objet d'un examen concerté entre l'Agence de l'Eau, la Région, et le Département. - Signature d'une convention de financement dans laquelle la collectivité s'engagera à respecter les conditions d'attribution de la subvention et dans laquelle l'étalement des versements sera défini. La collectivité doit disposer d'un réseau qui présente un rendement minimum de 75 % . Pour un rendement inférieur, le financement est conditionné par le lancement d‘un programme de recherche de fuites et la mise en Œ uvre d‘actions correctives. - Toute action de création ou de réhabilitation de ressources doit être accompagnée de la mise en Œ uvre d‘actions préventives de protection de la ressource .

Périodicité Suivant programmation annuelle du Département.

Le dispositif d'aide

Taux de base * 45 % Un bonus "prix de l'eau" de + 10% sera appliqué Le prix de l'eau moyen départemental sera si: révisé annuellement. Il reste en vigueur - la part eau potable du prix de l'eau est ≥ à la jusqu'à la nouvelle actualisation. moyenne départementale: 1,5 ⁄HT/m3 - le surcoût lié au projet est > 0,5 ⁄HT/m3 (subvention déduite) Plafond de travaux 4 500 000 ⁄ HT * Taux de base avant pondération suivant le potentiel financier par habitant.

K5- Présentation de l'alimentation en eau potable Mise à jour le 23 septembre 2011

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Pièces com plém entaires à fournir au dossier de dem ande de subvention

- Une copie des statuts de la structure et le dernier Rapport sur le Prix et la Qualité du Service - La dernière facture d'eau disponible (à fournir par la collectivité au plus tard 2 mois avant le vote de la subvention). En cas d'augmentation récente du prix, la collectivité pourra produire toute pièce justificative complémentaire (délibération, avenant au contrat de délégation...)

Instruction :

Coordination et dépôt du dossier : Direction de l'Action Territoriale - Pôle Territorialisation œ 01 34 25 10 75

K5- Préservation de l'alimentation en eau potable Mise à jour le 23 septembre 2011

40 K6- DEPOLLUTION DES EAUX - ASSAINISSEMENT COLLECTIF

Caractéristiques de l'aide

Seules les collectivités rurales sont éligibles. Sont considérées comme rurales les communes de moins de 5000 habitants et comme ruraux les groupements comprenant au moins 3/5 de communes rurales et dont la population totale est inférieure à 50 000 habitants.

Seules sont éligibles les opérations qui ont un impact positif sur la qualité des milieux naturels : - reconstruction, création, réhabilitation de stations d‘épuration - création, réhabilitation réseaux d'eaux usées ou unitaires et travaux liés à la métrologie - dépollution des eaux pluviales - prestations liées aux travaux (Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Maîtrise d'Œ uvre, Sécurité Protection de la Santé, Contrôles, études géotechniques, topographiques,...) - études (schéma directeur, diagnostic,… )

Sont exclus les : - travaux d‘extension de réseaux pour de nouveaux aménagements - acquisitions foncières et opérations de communication - création ou réhabilitation de réseaux d‘eaux pluviales

Conditions de l'aide

Co-financement Agence de l'Eau Seine Normandie requis.

Signature d'une convention de financement dans laquelle la collectivité s'engagera à respecter les conditions d'attribution de la subvention et dans laquelle l'étalement des versements sera défini.

Les travaux de mise aux normes des stations sont prioritaires après réalisation d'une étude technico-économique et analyse de l'ensemble des scénarios alternatifs (traitement local, semi- collectif,… ).

La collectivité devra s‘engager sur la mise en conformité des branchements, la lutte contre les eaux claires et l‘établissement d‘un programme d‘entretien.

Les travaux de réhabilitation de réseaux pourront être aidés dans la mesure où ils ont un impact sur la qualité des rejets et à la condition qu‘une étude globale démontre qu‘il s‘agit de la source principale des pollutions. Les travaux de réhabilitation de réseaux liés à d‘autres interventions de réhabilitation (voirie par exemple) ne pourront être aidés que dans ce cadre.

Les travaux de raccordement d‘aménagements existants ne pourront être aidés que dans la mesure où les réseaux et la station d‘épuration sont en capacité de les accepter sans dysfonctionnement.

Périodicité

Suivant programmation annuelle du Département.

K6- Dépollution des eaux - assainissement collectif Mise à jour le 23 septembre 2011

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Le dispositif d'aide

Taux de base * 30 % Un bonus "prix de l'eau" de + 10% sera appliqué si: Le prix de l'eau moyen départemental sera - la part assainissement du prix de l'eau est ≥ à la révisé annuellement. Il reste en vigueur moyenne départementale: 1,4 ⁄HT/m3 jusqu'à la nouvelle actualisation. - le surcoût lié au projet est > 0,5 ⁄HT/m3 (subvention déduite)

Plafond de travaux Station 30 000 000 ⁄ HT / opération Réseau 3 000 000 ⁄ HT / opération

* Taux de base avant pondération suivant le potentiel financier par habitant.

Pièces com plém entaires à fournir au dossier de dem ande de subvention - Une copie des statuts de la structure et le dernier Rapport sur le Prix et la Qualité du Service - La dernière facture d'eau disponible (à fournir par la collectivité au plus tard 2 mois avant le vote de la subvention). En cas d'augmentation récente du prix, la collectivité pourra produire toute pièce justificative complémentaire (délibération, avenant au contrat de délégation...)

Instruction :

Coordination et dépôt du dossier : Direction de l'Action Territoriale - Pôle Territorialisation œ 01 34 25 10 75

K6- Dépollution des eaux - assainissement collectif Mise à jour le 23 septembre 2011

42 K7- DEPOLLUTION DES EAUX - ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Caractéristiques de l'aide

Seules sont éligibles les opérations qui ont un impact positif sur la qualité des milieux naturels : - Réhabilitation, création d‘assainissement non-collectif - Prestations liées aux travaux (Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Maîtrise d'Œ uvre, Sécurité Protection de la Santé, Contrôles, études géotechniques, topographiques,...) - Études (schéma directeur, diagnostic, étude technico-économique … )

Sont exclus les : - Acquisitions foncières - Opérations de communication - Travaux pour de nouveaux aménagements.

Conditions de l'aide Co-financement Agence de l'Eau Seine Normandie requis.

Signature d'une convention de financement dans laquelle la collectivité s'engagera à respecter les conditions d'attribution de la subvention et dans laquelle l'étalement des versements sera défini.

En ce qui concerne les prestations relatives à la création ou la réhabilitation de l'assainissement non-collectif, la collectivité doit avoir mis en place un Service Public d'Assainissement Non Collectif, réaliser l'opération sous maîtrise d'ouvrage publique et regrouper un nombre significatif de propriétaires concernés par le projet.

Périodicité Suivant programmation annuelle du Département.

Le dispositif d'aide

Taux de base * 10 %

Plafond de travaux = prix de référence Agence de l'Eau 9 535 ⁄ HT / installation (valeur 2010)

* Taux de base avant pondération suivant le potentiel financier par habitant.

Pièces com plém entaires à fournir au dossier de dem ande de subvention Une copie des statuts de la structure et le dernier Rapport sur le Prix et la Qualité du Service

Instruction : Coordination et dépôt du dossier : Direction de l'Action Territoriale - Pôle Territorialisation œ 01 34 25 10 75

K7 œ Dépollution des eaux œ Assainissement non collectif Mise à jour le 23 septembre 2011

43 K8- GESTION DES EAUX DE RUISSELLEMENT, LUTTE CONTRE LES INONDATIONS ET VALORISATION ECOLOGIQUE DES MILIEUX AQUATIQUES

Caractéristiques de l'aide Seules sont éligibles les opérations qui contribuent à la restauration des continuités écologiques et au développement de la biodiversité. - Travaux visant à la maîtrise des ruissellements (plantation de haies, bandes enherbées, fascines,… ) - Ouvrages d'infiltration et de rétention d‘eaux pluviales (pour les zones d'habitat existant) - Protection contre les inondations liées aux rivières et contre les coulées de boues - Prestations liées aux travaux (Assistance à Maîtrise d'Ouvrage, Maîtrise d'Œ uvre, Sécurité Protection de la Santé, Contrôles, études géotechniques, topographiques,...) - Études (schéma directeur, diagnostic, étude technico-économique … ) Sont exclus : - Travaux liés à la création de nouvelles zones d'habitat - Opérations de communication

Conditions de l'aide Une convention de financement sera établie dans laquelle la collectivité s'engagera à respecter les conditions d'attribution de la subvention et dans laquelle l'étalement des versements sera défini.

Une étude préalable globale sur la gestion des eaux pluviales doit être réalisée sur l‘ensemble du bassin d‘impluvium concerné (y compris les zones non urbanisées) afin de pouvoir proposer des actions « à la source ».

La gestion des eaux pluviales doit favoriser le recours aux techniques alternatives d‘infiltration et de stockage et chercher à limiter l‘imperméabilisation dans chaque nouvel aménagement.

Les bassins de stockage des eaux pluviales sont aidés pour les secteurs où l‘infiltration est impossible (zone de gypse par exemple), sur la base d‘une pluie maximale de retour 20 ans et sur la base de l‘urbanisation existante.

Les projets présentés doivent contribuer au développement de la biodiversité et à la restauration des continuités écologiques, sans impacter les vitesses d‘écoulement et les fonctionnalités écologiques des rivières.

Périodicité Suivant programmation annuelle du Département.

Le dispositif d'aide *Taux de base avant pondération suivant le potentiel financier par habitant. Taux* 10 % 30 % pour les collectivités rurales Plafond de travaux 3 000 000 ⁄ HT

Pièces com plém entaires à fournir au dossier de dem ande de subvention Une copie des statuts de la structure et extrait du règlement d'urbanisme concernant la gestion des eaux pluviales de la (ou des) commune(s) concernée(s) par le projet.

Instruction : Coordination et dépôt du dossier : Direction de l'Action Territoriale- Pôle Territorialisation œ 01 34 25 10 75

K8œ Gestion des eaux de ruissellement, lutte contre les inondations et valorisation écologique des milieux aquatiques Mise à jour le 23 septembre 2011

44 K9 - RECONQUETE DES MILIEUX AQUATIQUES ET DE LA BIODIVERSITE

Caractéristiques de l'aide

Seules sont éligibles les opérations qui contribuent à la restauration des continuités écologiques et au développement de la biodiversité.

- Opérations de préservation des milieux aquatiques et humides - Restauration des cours d‘eau - Études (schéma directeur, diagnostic,… )

Sont exclus : Opérations de communication

Conditions de l'aide

Co-financement Agence de l'Eau Seine Normandie requis.

Une convention de financement sera établie dans laquelle la collectivité s'engagera à respecter les conditions d'attribution de la subvention et dans laquelle l'étalement des versements sera défini.

Toutes les interventions subventionnables (études et travaux) doivent s‘inscrire dans une approche équilibrée à l‘échelle du bassin versant et viser la reconquête, la protection et la valorisation des milieux aquatiques et humides, et de la biodiversité.

Pour les opérations de restauration, la collectivité s'engagera à assurer ensuite un entretien régulier des cours d‘eau et des milieux humides, sous maîtrise d‘ouvrage de collectivités ou de leurs groupements.

Toute intervention majeure doit être justifiée par une étude préalable qui définit, à partir d‘alternatives, les solutions les mieux appropriées au milieu naturel. Les protections des berges en techniques végétales, en particulier, seront privilégiées.

Les attributaires doivent s‘engager à mettre en place un programme d‘entretien pluriannuel.

Périodicité Suivant programmation annuelle du Département.

Le dispositif d'aide

Taux* 20 %

Plafond de travaux 1 000 000 ⁄ HT

* Taux de base avant pondération suivant le potentiel financier par habitant.

Pièces com plém entaires à fournir au dossier de dem ande de subvention Une copie des statuts de la structure

Instruction :

Coordination et dépôt du dossier : Direction de l'Action Territoriale- Pôle Territorialisation œ 01 34 25 10 75

K9 œ Reconquête des milieux aquatiques et de la biodiversité Mise à jour le 23 septembre 2011

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Taux d’aide de l’Agence de l’Eau Seine Normandie Taux d’aide de l’Agence à titre indicatif à la date de signature du contrat. Ces taux s'appliquent selon les modalités précisées au programme de l'agence;notamment avec des prix de référence et des prix plafonds ; ils pourront être modifiés par le conseil d’administration de l’Agence.

LP INTERVENTIONS SUBVENTIONS+AVANCES REMARQUES COLLECTIVITES 111 Etudes générales 70% Etudes spécifiques (d’orientation préalable aux 111 50% Les études préalables aux travaux sont aidées aux taux des travaux) travaux Créations et modernisation d’ouvrages de 111 40% + 20% traitement de capacité > 2000 heq Création et modernisation d’ouvrages de 111 40% + 20% traitement de capacité < 2000 heq

60 % Communes rurales 111 Assainissement non collectif Communes non rurales 45 % Opérations groupées/habitat neuf exclu Dépollution des rejets par temps de pluie 112 40% + 20% collectivité > 2000 heq Le prix de référence intègre les collecteurs d’amenée des eaux Dépollution des rejets par temps de pluie pluviales 112 40% + 20% collectivité < 2000 heq Zone d’urbanisation nouvelle opération « label 112 10 000 € AESN » pour les réseaux et le pluvial Subvention forfaitaire par hectare Réseaux d’assainissement création de réseaux 121 neufs de collecte et de transport d’eaux step 35% + 15% Les réseaux créés desservent obligatoirement des habitations conforme DERU existantes. Pour les réseaux unitaires, un abattement de 50% est pratiqué sur le montant des travaux retenus 121 Si Step non conforme DERU 30% + 15% Réseaux d’assainissement, réhabilitation step 121 30% + 15% 5% de subvention supplémentaire en zone littorale en cas conforme DERU d’impact avéré et quantifié sur un usage si la réhabilitation peut 121 Si Step non conforme DERU 25% + 15% supprimer cet impact

Opérations groupées de branchements neufs 121 Branchements des particuliers 60% Réhabilitation : mise en séparatif -5% si la step n’est pas conforme à la DERU Etudes d’optimisation des ouvrages existants Etudes de programmation, de faisabilité et 211 d’incidence (écologique, hydraulique économique 50% et sociologique) de nouveaux ouvrages structurants 232 Etude des bassins d’alimentation de captages 70 % DUP Etudes préalables et procédure 231 50 % administrative Assiette de l’aide au titre de l’indemnisation de l’exploitant Travaux de protection liés à la DUP et plafonnée à 1 000 €/ha, celle du propriétaire à 50 % de la 231 40 % puis 20% indemnisation des servitudes valeur vénale de la parcelle, 40% dans les 2 ans après la date d’arrêté de la DUP, 20% entre 2 et 4 ans. Plans de gestion des espaces urbains et plans de 231 50 % Communes ou intercommunalités > 10 000 habitants formation Acquisitions foncières et aménagements pour 232 gestion pérenne des terrains dans périmètre de 40% puis 20% Politique de « zéro intrant » protection rapproché 241 Libre circulation : passe à poissons 60% Dans le cadre du plan de gestion des poissons migrateurs, taux majoré (60%) applicable si l’effacement impossible et si 241 Ouverture vannes d’ouvrages engagement d’entretien. Déplafonnement des aides publiques jusqu’à 95% possible Effacement d’ouvrage, de buse estuarienne, de 80% 241 (pour des opérations significatives pour l’atteinte des objectifs digue sur une masse d’eau) pour les structures à faible budget ou sans fiscalité propre 46

Taux majoré (80%) pour les zones humides et de 60% pour les 241 Maîtrise foncière : acquisition 40% bandes rivulaires Etude générale à l’échelle d’un bassin versant 241 Etudes globales sur les milieux aquatiques 70% Plans de gestion de zones humides

LP INTERVENTIONS SUBVENTIONS+AVANCES REMARQUES

241 Etudes de délimitation et inventaire de ZH 70% Etudes piscicoles, paysagères d’incidence, de suivi 241 Etudes thématiques sur les milieux aquatiques 50% Etudes juridiques pour l’évolution des statuts des maîtres d’ouvrage, pour leur émergence ou leur regroupement. Le taux majoré est exclusivement pour les zones humides et les masses d’eau prioritaires listées en annexe pour les projets permettant d’avoir un impact quantifié significatif. Travaux de renaturation et de restauration des 40% milieux aquatiques Déplafonnement des aides publiques jusqu’à 95% possible (pour des opérations significatives pour l’atteinte des objectifs sur une masse d’eau) pour les structures à faible budget ou sans fiscalité propre. Travaux de renaturation et de restauration des milieux aquatiques et déplacement de collecteurs 60% EU et EP connexes 242 Entretien des milieux aquatiques 40% Les missions correspondantes sont définies dans un cahier des Gardes rivières, zones humides, littoral, charges, dans un contrat global ou dans un contrat d’animation 242 50% techniciens de rivière, ouvriers côtiers Conditions générales des cellules d’animation et d’assistance technique INDUSTRIES Comprend la mise en œuvre de procédés de fabrication moins polluants ou permettant une valorisation matière de pollution Dépollution à la source 131 20% + 50% Aide portant sur des travaux avec retour sur investissement Technologies propres supérieur à 5 ans + 10 % subvention PME / PMI

Ne prend pas en compte les études spécifiques à un projet déjà 131 Etudes générales ou études de sites 50% défini (dimensionnement, etc.)

Concerne le traitement des effluents chroniques ou pluviaux Epuration et prétraitement avant raccordement 131 20% + 50% pollués ou préparation de déchets avant envoi en centre + 10 % subvention PME / PMI Actions d’accompagnement de réduction des 131 pollutions : mesures internes, adaptation aux 20% + 50% 10% d’avance supplémentaire pour les PME / PMI évolutions d’activité, fiabilisation

131 Prévention des pollutions accidentelles 20% + 50% 10% d’avance supplémentaire pour les PME / PMI

Etudes de réhabilitation de sites et milieux 132 50% pollués 20%+ 50% (maîtrise d’ouvrage privée) Aides limitées à des enjeux importants et examinées au niveau Travaux de réhabilitation de sites et milieux 132 du Conseil d’Administration pollués 50% (collectivités locales) 10% subvention supplémentaire pour les PME / PMI

Aide à l’élimination des déchets dangereux pour 50% pour actions collectives 141 Limitée à 10 tonnes / an et sur 3 ans l’eau 25% actions individuelles 47

COLLECTIVITES - SYNDICATS PROFESSIONNELS - CHAMBRE CONSULAIRE - ASSOCIATION

Cellule d’animation territoriale : Conditions générales des cellules d’animation et d’assistance technique. L’animation, inscrite dans un contrat s’applique à un SAGE territoire pour l’ensemble des acteurs concernés. L’aide de 291 50% l’Agence porte au maximum sur 5 ans pour la préparation d’un Contrats globaux, de rivière, territoriaux, bassin SAGE et sur 2 ans pour la préparation d’un contrat global. Les versant, de réduction des pollutions dispersées autres durées sont fixées par le conseil d’administration.

Réseaux de suivi du milieu aquatique : Prélèvements et analyses, mesures Mesures dans le cadre des réseaux DCCE de Matériel d’acquisition et de diffusion des informations contrôles opérationnel, d’enquête ou additionnel Travaux de maintien des équipements et de l’entretien des 321 Suivi complémentaire du contrôle de 50% des dépenses réelles abords des captages d’eau souterraine pour assurer la pérennité surveillance, des réseaux de surveillance Mesures et études scientifiques pour effectuer un Exploitation et vulgarisation des résultats, synthèses diagnostic ou vérifier des objectifs de programmation Après validation de la pertinence des points de contrôle

Equipements, matériels et logiciels relatifs à la collecte, la 321 Banque de données 50% dépenses réelles transmission, la gestion et la mise à disposition des données, saisie de données, formation des acteurs