BRGM DONNÉES HYDROGÉOLOGIQUES ACQUISES EN LIMAGNE

(NOVEMBRE 1977 - FEVRIER 1978) - CARTE GEOLOGIQUE A 1/50.000 AIGUEPERSE -

par R. BELKESSA

78 SGN 725 fCE décembre 197 S R E s u n

L'étude hydrogéologique de la Limagne intéresse une superficie de 230 km2 environ et fait état des résultats acquis dans ce domaine pour la période novembre 1977-février 1978.

Le bassin d'effondrement présente des aspects morphologiques trës diversifiés liés à son origine tectonique et à la nature des sédiments,

La continental ité du climat est caractérisé par des écarts thermiques importants entre les mois d'hiver et la période estivale, avec un minimum au mois de décembre (3,3°C) et un maximum au mois de juillet (19,4°C). Les moyennes interannuelles de la période 1973-1977 sont de 760 mm pour les précipitations et de lOjo'C pour la température.

Le bilan de l'eau évalué par la méthode de Turc mensuelle pour cette même période est excédentaire : il représente à l'échelle de l'étude un volume moyen annuel de 23.106 ^2 disponible pour l'infiltration et le ruissellement.

L'hydrogéologie de la région considérée est marquée par l'influence de la tectonique qui se traduit par la possibilité de distin¬ guer quatre bassins : le baA¿ln de TheJJLhéde : d'origine essentiellement tectonique, a une superficie de 2 km2~Te gradient de la nappe est en moyenne de 3 %, le débit de l'écoulement souterrain de 9 1/s. Les résultats obtenus pour le coefficient d'emmagasinement moyen et la transmissivité sont respectivement de 4 % et de 6.10-4 m2/s ;

le ba¿¿ln de ; qui a une superficie de 21,50 km2, reçoit une pluie efficace~ïïe 2,15.10ó m3/an. La nature des terrains qui forment ce bassin est généralement peu favorable à l'infiltration ;

le baA¿ln de Saint Agoutin : s'étend sur une superficie de 3 km2. Le gradient de la nappe est de 2 % et le débit de l'écoulement sou¬ terrain à l'étiage est de 10 1/s. Le résultat obtenu pour la transmissivité est de 5.10-3 ni2/s;

le ba¿¿ln de Limagne : formé par le pays des buttes et la plaine marneuse, a une superficie de 203 km2. L'hydrogéologie des calcaires massifs est caractérisée par la présence de nombreuses sources qui représentent au total un débit moyen de 22 1/s pour la région comprise entre et .

Les formations marno-calcaires : les ressources en eau souterraine sont probablement peu abondantes, mais des niveaux aquifères intéressants existent localement à la faveur de failles ou diaclases impor- tnates (secteurs N et N.O. d'Aigueperse) .

Les niveaux profonds détritiques comportent des zones perméables envahies par l'eau douce. Au niveau de la plaine, les formations marneuses ou marno-calcaires constituent localement des aquifères intéressants comme à où des pompages d'essai ont fourni les résultats suivants :

- perméabilité 1,8.10-3 m/ s - transmissivité 3.10-3 ni2/s - coefficient d'emmagasinement 3,50 %

Le schéma hydrogéologique le plus souvent rencontré dans la plaine limagnaise est le suivant :

- des vallées creusées dans le substrat depuis la base des plateaux calcaires, remblayées par des colluvions drainent l'écoulement souterrain (ou superficiel) jusqu'au niveau de la plaine où apparaissent des sources. Cet aquifère est de qualité médiocre. Les alluvions modernes de la Morge sont susceptibles de fournir des débits d'exploitation de 8 à 35 m3/h. Les eaux de la Limagne sont fortement minéralisées et de type calcaire. SOMMAIRE

1. GENERALITES 1.1, RÉGIONS NATURELLES 1.1.1, PAYS DES BUTTES 1.1.2, LA PLAINE 1.2, RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE 1.3, VÉGÉTATION ET CULTURES

2. GEOLOGIE 2.1, FORMATIONS DU SXLE 2.2, FORT^TIONS OLIGOCÈNES 2,2,1, "NIVEAUX rouges" 2.2.2. NIVEAUX SABLEUX 2.2.3. NIVEAUX mRNEUX (À rWRNO-CALCAIRES) 2.2.4. NIVEAUX CALCAIRES 2.3, COMPLEXE "TERRES NOIRES" ET COLLUVIONS POLYGÉNIQUES 2.4, FORMATIONS ALLUVIALES 2.5, TECTONIQUE

3. CLimiOLOGIE 3.1, ÉVAPOTRANSPIRATION POTEffTIELLE (e.T.P.) 3.2, ÉVAPOTRANSPIRATION RÉELLE (e,T.R,) - BILAN DE l'eAU

4. HYDROGEOLOGIE 4.1, BASSIN DE TEILHÈDE 4.2, BASSIN DE COMBRONDE 4.3. BASSIN DE SAINT AGOULIN 4.4. BASSIN DE LA LIMAGNE 4.4.1, CALCAIRES MASSIFS 4.4.2, MARNO-CALCAIRES 4.4.3. LA PLAINE DE LA LIMAGNE 4.4.4. LES ALLUVIONS DE LA MORGE

5. HYDROCHIMIE

6. CONCLUS lOf^ 1. GENERALITES

La présente étude fait partie du progranme d'inventaire des ressources hydrauliques (I.R.II.) de la Limagne et concerne le secteur correspondant" à la feuille I.G.N. Aigueperse XXV-30. Cette région de la Grande-Linagne septentrionale se situe à la limite de la Limagne bourbon¬ naise qui s'étend au Nord d'une ligne Gannat-Vichy.

L'étude hydrogéologique des formations du bassin de la Limagne intéresse une superficie de 230 km2 environ. Elle fait état des résultats acquis dans ce domaine pour la période novembre 1977-février 1978.

1.1, RÉGIONS NATURELLES

Au point de vue géomorpiiologique, on peut distinguer deux principales zones :

1.1.1. PAYS DES BUTTES

Il occupe toute la bordure ouest de la Limagne qu'il longe suivant une direction générale S.O.-N.E., depuis Châtel-Guyon jusqu'au bassin d'Ebreuil (feuille Gannat, au Nord) ; les buttes, essentiellement calcaires s'alignent parallèlonent aux escarpements cristallins et appa¬ raissent souvent plaquées contre eux en formant des croupes ou des tables plus ou moins échancrées.

Dans la Limagne, au Sud de Châtel-Guyon, ces buttes sont constituées de pointements pépéritiques ou coiffées de coulées volcaniques favorisant l'inversion de relief.

Les principales buttes de la zone considérées sont :

- le puy de Thé, au Sud de Proipsat (538 m) , - le puy de Montaury, au N.E. de Teilhède (538 m) , - le Peux, au S.O. de Ch^tuzat (538 m), - les puys au Nord d' Artonne (533 m) , - les Chaves, au Sud de St Pries t-d' Ándelo t (526 m) , - Barbet, au Sud de Ccnbronde (519 m), - le Bréchet, au Sud de Châtel-Guyon (501 m) .

La surface des plateaux, dans l'ensemble assez monotone, présente dans le détail des irrégularités assez ncrribreuses, caractérisées notaiiment par des vallées sèches souvent courtes et peu profondes (bordure Est du plateau) et par des pitons rocaillexox corme ceux de la région d' Artonne. Au milieu du pays des buttes, le petit bassin de CcfrtDronde est isolé du reste de la Limagne par les escarpements hauts de plus de 100 m formés par la ride granitique de St Myon, le granite de Champs au Nord et les buttes calcaires à l'Est et au Sud. Tout cet enseamble donne une irtpression de pays à relief vigoureux allant des points bas à 400 m d'altitude environ, aux points les plus élevés â 538 m d'altitude, il couvre une ¿uperilcle de 90 km2 environ connue sous le non de "Tureaux".

A l'Ouest, le plateau granitique qui forme la limite plonge en pente douce en direction du Nord, séparé des formations sédimentaires par des abrupts de failles, témoins des grands accidents bordiers .

1.1.2, LA PLAINE

Elle forme le reste du territoire de la feuille avec ses marais asséchés, séparés par des lignes de croupes que l'on appelle "les hauts", car elles échappent aux inondations tenporaires ; ces hauts sont formés :

- soit par de petites buttes marno-calcaires au milieu de la plaine (puy de Perozier, bois de Bussières, butte de Villeneuve) ,

- soit par des bourrelets plus continus aux pentes douces, sur lesquels sont conservées des terrasses alluviales résiduelles, notam¬ ment le long de la vallée de la Morge (de St M^on au Cheix-sur-Morge ; à l'Est d', entre Varennes-saoMorge et Cler lande) .

L'altitude est généralement comprise entre 330 et 380 m.

Entre ces buttes, l'érosion a dégagé des dépressions plus ou moins importantes qui sont, tantôt des seuils élevés, tantôt des petites plaines au drainage indécis ; c'est leur plus ou moins grand écartement qui détermine la formation des uns et des autres.

1.2. RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE

La ^forge est la seule rivière d'inportance régionale qui traverse le territoire de la feuille pour rejoindre l'Allier sur sa rive gauche. Elle descend du plateau granitique, dans des gorges profondes et pénètre en Limagne au niveau de Montcel pour poursuivre son cours suivant une direction générale N.O. -S.E.

Le reste du réseau est formé par des ruisseaux qui, pour la plupart, ont leur origine sur le plateau granitique, coialent en Limagne et se jettent dans la Morge. Les principaux ruisseaux sont : l'Arrbène à l'extrême Sud, le Sardón qui traverse Châtel-Guyon, le Chanbaron qui passe par , les Rivaux qui coule à Coi±)ronde et l'Aise au Nord.

On peut noter que les ruisseaux du Buron, de l'Andelot et de la Toulaine qui coulent dans l'angle N.E. de la feuille, prennent leur source dans les foinrations sédimentaires. 1.3. VÉGÉTATION ET CULTURES

Le pays des buttes offre des conditions favorables au déve¬ loppement des vignes et des vergers sur les pentes calcaires, alors que sur les plateaux, ce sont généralement des bois, taillis et friches. Les grosses exploitations sont dans la plaine où se pratiquent les grandes cultures de maïs, de blé, mais aussi des prairies artificielles pour l'élevage de bovins essentiellement.

2, GEOLOGIE (annexe n° 1)

La région étudiée fait partie de la Grande-Limagne dont l'histoire géologique est décrite par de nonbreux auteurs : fossés d'effondrement et fosses de subsidence cortolés dès le début du Tertiaire.

Les formations sédimentaires sont limitées à l'Ouest par le massif granitique. La direction du contact est sensiblement N-S, mais on constate de no±»reux décrochements dans le socle, corme à Châtel-Guyon, Prxxrpsat et . Le trait dominant de la région est l'existence d'une ride granitique orientée S.O.-N.E., qui s'amorce à Prorpsat et se dirige vers St Agoulin ; cette ride a contribué à la formation de petits bassins (Teilhède, Ccrtoronde, St Agoulin) et a présidé à la distribution des faciès elle est recouverte par des sables et des calcaires aujourd'hui erodes. Ce sont ces mêmes formations conservées au Nord qui déterminent la morpiiologie du Pays des Buttes.

A l'Ouest de cette ride, se trouvent des sédiments essen¬ tiellement détritiques ; à l'Est, s'étend la plaine formée par la masse des terrains marno-calcaires.

2.1, FORMATIONS DU SXLE

De nature très variée, ces terrains ont fourni le long de la bordure, la matière première des niveaux détritiques. On trouve des micaschistes et des gneiss au Nord, des granites à St Myon ainsi que sur la bordure entre Châtel-Guyon et Cci±>ronde, des tufs et microgranites viséens â St Agoulin et à l'Est de Joserand.

2.2. FORMATIONS OLIGOCÈNES

Dans l'ordre stratigrajáiique, on rencontre les faciès suivants :

2.2.1. "NIVEAUX ROUGES"

Ils sont formés par des arkoses, des argiles plastiques et des sables rouges conglomératiques avec galets de granite de l'ordre du dcm3, à peine êmoussés, qui reposent directonant sur le socle à Châtel- Guyon où l'épaisseur de ce niveau atteint 30 m environ. Dans le bassin de Ccartoronde, ces arkoses et argiles rouges affleurent égalannent, mais sur une plus grande étendue, plaquées à la faille bordière, l'épaisseur est inconnue, mais l'analyse des constituants du niveau font présumer la proximité du socle sous-jacent. Ces niveaux ont été traversés par le sondage de Gimeaux (669-7X-0008) de 114 à 287 m, soit une épaisseur de 173 m, alors qu'au sondage des Martres-sur-Morge (669-8X-0002) , situé à 5 km à l'Est, ce niveau n'existe plus au contact du socle atteint à 923 m de profondeur ; dans ce sondage, on relève cependant 30 m d'argile grise ccatpacte à la base.

Ces niveaux rouges constituent les bases habituelles des séries oligocènes des Limagnes, mais la discontinuité des faciès est un caractère constant sur les bordures des bassins d'effondrement.

2.2.2. NIVEAUX SABLEUX

Les variations de faciès sont à la fois fréquentes et d'aitplitude réduite. On peut distinguer cependant :

- une ¿érle ¿ablo-arglleu¿e au-dessus des niveaux rouges, récurrence de niveaux sableux et de niveaux argilo-sableux, le tout ayant une teinte légèrement verdâtre ; les niveaux sableux sont souvent terminés pair quelques centimètres de sables indurés rouges, surmontés par des argiles. La puissance des bancs oscille entre 0,50 et 1,50 m et, entre ces niveaux s'intercalent parfois des dalles de grés ou de calcaire, de 10 à 20 cm d'épaisseur (vallée du Scurdon à Châtel-Guyon) . Cette série forme des cônes importants accolés à la faille bordière, au Nord des Grosliers et au Sud de Châtel-Guyon ; ils sont, là, surmontés d'une puissante assise de sable de 50 à 100 m. Le pendage des couches, dans la région de Châtel-Guyon et de Teilhède peut atteindre 16° vers le S.E. ;

" ^'^^ ¿érle ¿ableuAe de 10 à 20 m d'épaisseur, le long de la bordure ouest de la ride grard tique de St î^n. Ce niveau atteint plus de 50 ra au Sud de Châtel-Guyon. Le sable est fin à grossier, bien classé et déposé d'une façon rythmique avec parfois des lits de galets régulièrement espacés . Ces sables se trouvent également à Ca±)ronde et à St I^on, reposant directement sur le granite ;

- une ¿érle ¿ablo- calcaire caractérisant la partie nord suivant un axe E-O de St Agoulin à Vensat ; l'épaisseur traversée par sondage (669-4X-0085) est de 58 m, mais le socle n'a pas été atteint. Cette série est formée par un sable jaunâtre plus ou moins consolidé se présentant en dalles de 0,50 à 1,50 m d'épaisseur ; la phase détritique est aussi iiiportante que la phase carbonatée (41 à 53 %) , mais la proportion d'argile est très réduite.

2.2.3. NIVEAUX M/UINEUX (A MARNO-CALCAIRES)

Ils forment la plaine de la Limagne. La puissance de ces formations traversées par les sondages pétroliers est de 500 m à AP. 101 (669-4X-0002) et atteint 920 m â r^.lOl (669-8X-0002) .

La masse des marnes est entrecoupée de niveaux calcaires plus ou moins graveleux ou crayeux, de schistes feuilletés et d'argile de cotpacité variable. A l'Ouest de la ride granitique, ces marnes sont jaunâtres, calcaires ou argileuses. Dans la région de la Bégonne, au Nord et dans le bassin de ConÎDronde, on peut ctoserver localement des marnes gris-bleuté qui n'ont pu être conservées que par faille.

2.2.4. NIVEAUX CALCAIRES

Ils corprennent essentiellement les faciès à calcaires massifs qui forment les sonmets des buttes et des tables dominant le paysage. Ces niveaux affleurent depuis Artonne au Sud, à St Priest-d'Andelot au Nord, de Teilhède à Coribronde et au Sud de Pronpsat.

Les calcaires présentent fréquerment des îlots irrportants â phjiyganes et se décorposent en grosses boules concrétionnées atteignant le mètre ci±>e et noyées dans une pâte calcaire plus ou moins argileuse, blanche ou jaunâtre, ce qui leur donne un aspect caractéristique bien traduit par le ncnx de calcaire en "chou fleur" eirployé pour les désigner. L'observation de ces concrétions perrret de constater que le calcaire se dispose en couches concentriques autour d'un noyau assez confus. On note égalQTient dans ces niveaux des calcaires siliceux, soit dans le ciment, soit dans les concrétions (Sud de St Priest-d'Andelot) et des calcaires conglonëratiques avec des galets de tufs et granite à Banson au Sud de Contoronde, au Nord des Grosliers et à Glénat au Nord d' Artonne. L'épais¬ seur de ce niveau est de 80 m environ.

2.3. COMPLEXE "terres NOIRES" ET COLLUVIONS POLYGÉNIQUES

Les "terres noires" sont localisées dans la moitié sud de la feuille, bordant la vallée de la Morge. Ce sont des dépôts de marécages aujoixrd'hui asséchés et remarquables dans le paysage par leur surface topograpáiique plate. Ces formations correspondent essentiellorent à d'an¬ ciennes colluvions marneuses, auxquelles se sont ajoutés, en quantité variable, des alluvions voire des apports éoliens. Leur épaisseur varie de 2 à 6 m.

On désigne sous le terme de colluvions, les formations de pentes dues au ruissellement et suffisarrment épaisses pour dissimuler les formations sous-jacentes, coime dans la vallée du Buron à l'Ouest d'Aigue¬ perse, dans la vallée de la Toulaine, à Poëzat ou dans la vallée de la Bellecortibe, entre Aigueperse et Aubiat. Ce sont généralement des argiles légèrement sableuses et vaseuses dont l'épaisseur peut atteindre 6 m.

2.4, FORMATIONS ALLUVIALES

Les lambeaux de terrasses qui s'étagent au long de la Morge correspondent aux alluvions anciennes. Ce sont des sables et des galets dont la puissance dépasse exceptionnellement 4 m.

Les alluvions modenies se sont développées particulièrement dans la vallée de la Morge, mais sur une largeur toujours réduite. Dans la région d'Aubiat, des sondages ont permis de relever une épaisseur d'alluvions pouvant atteindre 3,60 m formées de sables, de graviers et de galets recou¬ verts par 3 m environ de sables argileux. 2,5, TECTONIQUE (fig. n° 1 & 2 )

Les formations sédimentaires des Limagnes ont corblé d'anciens fossés d'effondrement qui ont rejoué d'une manière différente et à des époques variables tout au long de l' Oligo-miocène (orogenèse alpine) . L'orientation générale de la dislocation est N^S.

Sur le territoire de l'étude, la véritable limite du bassin d'effondratvent n'est pas la faille bordière visible dans la topographie, mais l'accident S.O.-N.E. Châtel-Guyon-Aigueperse, souligné par la gravimétrie et conf jjnré par les sondages pétroliers et par ceux de la "Carbonique" à Montpensier. Ces sondages distants de 3,50 km environ donnent une dénivella¬ tion du socle de 930 m.

La partie ouest de la Limagne représenterait un plateau continental situé à l'arrière de l'effondrement de -St Clément-de-Régnat, qui s'amorce à Châtel-Guyon et s'élargit vers le N.E. en direction d'Aigue¬ perse. Accidents tectoniques et variations paléogéographiques ont fragmenté ce plateau en différentes unités, dont trois apparaissent dans les limites de la région étudiée soit, du Sud au Nord, les bassins de Teilhède, Cotibronde et St Agoialin.

On est amené, par l'étude des bordxires de la Limagne, à modifier la notion de faille bordière ; celle-ci suggère, en effet, un effondrement brutal le long d'un plan dont la trace sur la topographie actuelle serait la limite Oligocène-socle. En fait, il existe plusieurs petites failles parallèles dont l'ensemble constitue une zone de fractures où des cotpartlments étroits se succèdent en marches d'escalier. Dans la région de Châtel-Guyon, Proipsat, Gimeaux, les petits effondrements du socle sont dûs à des inégalités de la surface de ces formations dégagées par l'érosion et non à des -"horst" tectoniques. Il en est autrement à St l^on et au Nord de St Agoulin où existent des coins de socle cassés et basculés.

Après 1' emersion de la Limagne pendant l'Aquitanien, le sol demeure très stable jusqu'à la fin du Miocène. Le réseau hydrographique installé depuis le début du Miocène a déjà une direction -générale de l'écou¬ lement des eaux vers le Nord. L'érosion ccrtmence son oeuvre après l'accen¬ tuation du relief déterminée par les mouvements alpins ; l'abaissement de 100 m du niveau de base a rajeuni tout le système hydrograpáiique, avec un aïprofondissement rapide du lit de tous les cours d'eau en amont de la zone effondrée.

Les "terres noires" ont leur développement le plus typique dans la région du Marais cotprise entre les parallèles de Clermont-Ferrand et de , à l'Ouest de l'Allier. Cette cuvette dont la pente est extrêmsment faible est dradnée par un réseau serré de ruisseaux et de canaux d'assainissement qui vont tous converger finalement, soit vers l'Artière, soit vers l'Ambène.

Ces deux rivières franchissent alors, par une sorte de goulot, l'étroit bourrelet qui sépare le bassin du Marais de la vallée de l'Allier ; la dénivellation est de 10 à 15 m. ISOHYPSES DU TOIT DU SOCLE (d'après documents R.A.P.)

Coupe 1 (fig.3)

Coupe 2 (fig.3)

DON

Coupe 3 (fig 3) \MARTRES \ su

CHATEL GUYON

+ + H- + + Formations du socle + + Faille Echelle : 1/100.000 Courbe isohypse

Sondage Coupe 1 Figure 2

c W aaini t La Pégonne source 500 -i La Orhom'que forage 400 _

300 -

200 - Coupe 2 -F S.W Saint Myon Fond-Froide La Morqe source Forage N.E

Socle à

- 580

Le Champaron

+ + + + 1+ + +

+ + + + -t-

+ + + + TERMINS OLIGOCENES

_i _i 1 I t CALCAIRES 1 I /*xe du fossé d'effonHremert + •+ + + SABLES-ORES + + + L + + + H socle ä - ? + + + +\ f""- — __. «ARNES + + + v\ arkoses ä 1

+ -t- + + + 4- 4- + + SOCLE + + + + + M

FAILLF Cette dépression, individualisée à côté et indépendarantient de la vallée de l'Allier serait d'origine tectonique ; l'explication peut être fournie par sa situation à l'aplomb de l'crtoilic de subsidence oligocène.

La Morge et ses affluents ont joué, par la suite, un rôle inportant dans la répartition des "terres noires", en creusant les deux grands bassins de la rive gauche de l'Allier. Les lambeaux de son ancienne terrasse montre qu'elle a changé son cours et que le Buron qui draine actuellement la partie nord du bassin a oiprunté un ancien cours de la Morge.

On peut remarquer, coime étant une conséquence des nouve- ments de subsidence, le déplacement vers le Sud du cours des rivières ; le changement de cours fréquent des ruisseaux drainant les reliefs marno- calcaires peut s'interpréter par un colluvionnement et alluvionnement intenses qui tendent à colmater très rapidement leur lit.

3, CLimiOLOGIE

Les grands traits du climat de la Limagne s'expliquent par la morphologie du pays. Serrée entre des massifs de direction méridienne, la Limagne est largement ouverte vers le Nord. Son climat subit l'influence continentale caractérisée par des écarts thermiques inportants entre l'hiver et l'été et par un régime des précipitations marqué par la sécheresse hivernale et les fortes pluies estivales (orages) .

Dans la Grande Limagne, la courbe isohyète 650 nrn circonscrit de vastes surfaces, mais, à l'ajproche de la Limagne bourbonnaise, la pluvio¬ métrie devient relativement plus élevée.

Le tableau suivant rasseiible les résultats des précipitations et des terpératures relevées à la staticsa climatologique d'Aubiat, située sensiblement au centre du territoire de l'étude, à l'altitude de 354 m. Ces résultats sont les moyennes intermensuelles et interannuelles de la période 1973-1977^ soit 5 années.

F rf PRECIPITATIONS TEMPERATURES ¡I ¡; MOIS - P - en 'c ;; en mm

Il Janvier 30 4,4 ; " Février 33 6,5 ;; ¡î Mars 34 6,5 ;; 1! Avril 45 8,9 ;; M Mai 105 13,1 ;; " Juin 96 17,2 ;; ;; Juillet 74 19,4 ;; ¡î Août 95 18,6 ;; " Septembre 72 14,5 ;; " Octobre 78 9,9 ;; " Novembre 54 6,7 !! ',', Décembre 44 3,3 ;; Ü Année 760 10,6 ;; On peut constater que :

- les minima pluvionétriques appartiennent aux mois de l'hiver (30 nm en janvier- et les maxima à ceux de la période estivale et au mois de mai (105 nm) ;

- les écarts thermiques sont inportants entre le mois le plus froid (décembre 3,3°C) et le mois le plus chaud (juillet 19,4°C) .

3.1, ÉVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE (e, T, P,)

Pour le calcul de l'E.T.P., nous avons utilisé la formule de L. Turc mensuelle : t E.T.P. = 0,40 X ^ ^ j^^ (Ig + 50)

L'enploi de cette formule suppose que l'humidité de l'atmos- j±ière est ^ 50 %, ce qui est toujours le cas pour la Grande Limagne. Nous avons donc :

E.T.P. : évapotranspiration potentielle du mois considéré (en nm) ,

t : tenpérature moyenne du mois (en °C) , Ig : radiation globale moyenne pendant le mois en petites calories cm2/jour. Le calcul de la radiation gl<±)ale Ig est donné par la formule

Ig = IgA (0,18 + 0,62 ^)

IgA : énergie de la radiation pour le mois en petites calories cm2 de surface horizontale,

h/H : insolation relative avec : . h = durée de l'insolation du mois en heures , . H = durée astroncmique du jour, pour le mois, en heures.

Les résultats obtenus pour l'E.T.P. sont donnés par le tableau suivant M II' II ;; MOIS E.T.P. (en nm) II II II II II ',! Janvier 11 II II ;; Février 19 11 II ¡1 Mars 35 II II ;; Avril 50 II II ¡; Mai 95 II II Ü Juin 105 II II ¡; Juillet 114 II II " Août 100 II II " Septenbre 67 II II ¡î Octobre 40 II II ¡î Novenbre 16 II II ", Décembre 8 II

II ¡; Année 660 II II il

11 '. 1 u.

L'utilisation des données pluviométriques mensuelles moyennes interannuelles peut amener une certaine sous-estimation des pluies efficaces.

3,2, ÉVAPOTRANSPIRATION RÉELLE (E.T.R.) - BILAN DE L'EAU (fig. n°3 )

Les valeurs de l'E.T.P. vont nous servir à évaluer celles de 1 'E.T.R. et à définir une variable directement calculée à partir des résultats du bilan qui est le solde de la pluie efficace (Pe) :

Pe = P - E.T.R.

Pe annuelle sera égale à l'excédent, c'est-à-dire à l'écoule¬ ment qui coiprend l'infiltration et le ruissellement.

Pour 1 ' établissanent du bilan de l'eau, la valeur de la réserve utile du sol est fixée arbitrairement à 100 nm, valeur habituellement retenue pour les régions tenpérées-himiides .

Considérée globalement, on peut dire de la région étudiée, que son bilan de l'eau est excédentaire. La différence existant entre P et E.T.R. représente la pluie efficace, soit 100 nm d'eau disponibles pour l'infiltration et le ruissellement. Cet excédent est obtenu durant les mois de janvier, février, décembre pour la plus grande partie (69 nm) et en mai et novenbre pour le reste (31 nm) .

La superficie du territoire de l'étude étant de 230 km2, le volume d'eau annuel disponible pour l'écoulement (infiltration et ruisselle¬ ment) sera de 23.106 m3.

En fait, l'approximation correspondant à l'enploi de moyennes mensuelles interannuelles tend à sous-estimer les précipitations efficaces r igure ¿ STATION CLIMATOLOGIQUE D'AUBIAT (altitude 354 m) BILAN DE L'EAU - MOYENNE 1973-1977

- TURC MENSUELLE -

MOIS JANV. FEVR. MARS AVRIL MAI JUIN JUIL. AOUT SEPT. OCT. NOV. DEC. ANNEE

TEMPERATURE 4,4 5,2 6,5 8,9 (en "C) 13,1 17.2 19.4 18,6 14,5 9,9 6,7 3.3 10,6

PRECIPITATIONS 30 33 34 45 105 96 74 95 72 78 54 -P- (en mm) 44 760

INSOLATION 60 (en h) 88 140 150 180 216 235 220 165 123 68 50 1.695 E.T.P. (en m\) 11 19 35 50 95 105 114 100 67 40 16 8 660

R.F.U. 100 100 99 94 100 91 51 46 51 89 (en mm) 100 100 VARIATION-R.F.U, 0 0 1 5 6 9 40 5 5 38 11 (en mm) 0

E.T.R. 11 19 35 50 95 105 114 100 67 40 16 (en mm) 8 660

DEFICIT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (en mm) 0 0

EXCEDENT 19 14 0 0 4 0 0 0 0 0 27 (en mm) 36 100

Pe = P-E.T.R. 19 14 - 1 - 5 10 - 9 - 40 - 5 5 38 (en mm) 38 36 100

METHODE DE THORNTHWAITE .Restitution MO S la végétation des réserves d'eau du sol 100

90 - Reconstitution des réserves d'eau 80- du sol

70 _ infiltration 60 - ruissellement

50-

40-

30 _

20 -

10 - ANNEE

0 - 'O'N'D'J'F'M'A'M'J'J'A S 0 ' N^ D ' J ' F 10

et ce d'autant plus qu'il y a plias souvent des séquences "précipitations efficaces, déficit, précipitations efficaces".

Ceci se produit spécialement :

- quand la capacité de la réserve est faible, car une précipitation plus faible que la moyenne produira facilement un déficit ; tel n'est pas la cas en Limagne où la R.F.U. de 100 nm est valable ;

- quand la variabilité des précipitations est grande, car on observera souvent des précipitations beaucoup plus faibles que la moyenne, provoquant souvent des déficits. Tel n'apparaît pas être le cas en Limagne, la réserve ne s'assèche jamais.

^. HYDROGEOLOGIE .

L'hydrogéologie de la région considérée est marquée par l'influence de la tectonique, qui se traduit par la possibilité de distin¬ guer quatre bassins, à savoir :

- à l'Est de la ride granitique, Proipsat, St Agoulin : le gra\-id ba¿¿ln d' e{^(^ondre}r\ent de la. Limagne,

- à l'Ouest de cette ride granitique et du Sud au Nord : le¿ ba¿¿ln¿ ¿econdalreA de Telthéde, Combronde, St Agoulin.

Ces bassins secondaires sont formés en proportions variables par le socle et par les terrains sédimentaires ; ces derniers occupent une superficie de :

- bassin de Teilhède : 2 km2 (fermé à l'exutoire principal de la nappe) ; 2,50 km2 au total (socle coipris) ;

- bassin de Combronde : 21,50 km2 (fermé sur la Morge à St Myon) ;

~ ^ssin de St Agoulin : 3 km2 (fermé à l'exutoire de l'étang de Giat) ; 5 km2 au total (socle ccrrpris) .

Le grand bassin de la Limagne ou "plaine de Limagne" a une superficie de 203 km2.

Par cette étude, nous essayerons de mettre en évidence les ressources en eau souterraine de chaque bassin et d'obtenir quelques carac¬ téristiques hydrogéologiques pour leurs aquifères 11

¿i.l. BASSIN DE TEILHÈDE

Ce bassin d'origine essentiellement tectonique est limité :

- à l'Ouest, par la faille bordière N-S ; - à l'Est, par les remontées tectoniques de la ride granitique ; - au Sud, par la faille E-0 cJe Pronpsat.

Il est de loin le plus tourmenté ; on relève des pendages de 10 à 15 ° vers le S.E., passant à l'horizontale après 15 à 20 m de dépôts. L'épaisseur des formations sédimentaires reconnue par le sondage (669-7X-0011) est de 51,30 m. Ce sont des names à "niches" calcaires (31,30 m), surmontant des dépôts sableux à bancs d'argiles, qui reposent sur le granite.

L'altitude moyenne du bassin est de 520 m.

La nappe, qui a un gradient de 3 % en moyenne, est captée à son exutoire principal pour l'A.E.P. de Conbronde (669-7X-0056) , aujourd'hui inutilisée. Les débits mesurés à cette source sont :

- 5,00 1/s en novenfcre 1977 ; - 9,00 1/s en février 1978 ; - 8,50 1/s en avril 1978 ; - 8,00 1/s en mai 1978.

Il existe également quelques petites sources de faible débit qui pjeuvent modifier très légèrement le débit de l'écoulement souterrain du bassin ; le débit peut atteindre 6 1/s à l'étiage et 12 1/s en période de crue.

Des mesures de la variation du niveau piézométrique ont été effectuées simultanément aux mesures de débit, au puits situé à 1 km environ à l'amont de la source (669-7X-0068) .

Profondeur eau/sol :

- novenbre 1977 12 m - février 1978 10 m - avril 1978 10,80 m - mai 1978 . . 10,85 m

Nous pouvons rappeler que le niveau piézonètricjue mesuré en un point quelconque d'un systone aquifère est soumis à l'influence de l'ensenble des conditions qui lui sont inposées ; l'étude de son évolution est un moyen d'évaluer les ressources en eau souterraine d'un bassin.

Aussi, nous pouvons constater que les modifications de dâsit {Qfi) sont engendrées par des fluctuations du niveau piézométrique (h) soit : + AQW' >'+ Ah. La droite représentative de la relation AÇ^/Ah peut être assimilée au tarage d'ione station de jaugeage.

Nous pouvons obtenir le coefficient d'onrmagasinement moyen (Sm) de l'aquifère à partir des variations simultanées de O/ et de h, observées sur une longue période. Il faut donc souligner que notre démarche 12

a pour but d'obtenir un ordre de grandeur de cette caractéristique hydrau¬ lique. On peut donc écrire :

Sm (%) = -^ (en mm) , soit ~^ = 0,04 ou 4 %

L'écoulement du bassin (infiltration + ruissellenent) peut être caloilé à partir de la pluie efficace (Pe) fournie par le bilan de l'eau pour la période 1973-1977. La moyenne interannuelle est 100 nrn, ce qui représente, à l'échelle du bassin (2 km2) , un volume d'eau de 200.000 m3/an, soit un débit d'environ 7 1/s.

Cette valeur, qui est légèrennent inférieure au débit de l'écoulement souterrain du bassin (9 1/s) est due, vraisemblablement, au résultat de Pe obtenu à la station climatologique d'Aubiat, située à une altitude de 354 m (alors que celle du bassin, en moyenne de 520 m, aurait permis d'dotenir une valeur de Pe relativement plus forte) et à la sous- estimation de Pe calculé à partir des moyennes mensuelles interannuelles.

On admet que le débit de l'écoulement souterrain {Q^) est égal à la totalité du volume d'eau des émergences du bassin. Ce débit peut être calculé par la loi de Darcy :

Qw = T.L.i

Qw = débit interannuel des émergences (en m3/s) i = gradient hydraulique (en %) T = transmissivité (en m2/s) L = largeur de la section de l'écoulement souterrain (en m).

L'influence de la variation de la réserve est supposée négligeable pour une période de 5 ans. Nous avons donc :

Qw = 0,009 m3/s i = 3 % L = évaluée à 500 m environ

La transmissivité est donc :

T =^^ 6.10-4 j^/s

4,2. BASSIN DE COMBRONDE

Ce bassin d'origine tectonique et paléogéographique est beaucoup plus large et sans doute moins profond dans son enseirble que le bassin de Teilhède.

Les formations rouges situées entre la faille bordière à l'Ouest et l'accident S.O.-N.E., Ccmbronde/St-Agoulin, au Sud, représentent une p>art inportante de la superficie totale du bassin, mais leur épaisseur est prc±>ablement faible. Dans le centre du bassin, un enfoncement mis en évidence par sondage a pu être provoqué par le rejeu des failles. Ce sondage exécuté aux Plagneaux, cornnune de Corbronde (669-3X-0006) a permis de recon¬ naître, depuis la surface du sol : 13

- 38 m de dépôts argileux, - 4 m de marnes verdâtres, - 47 m de dépôts correspondant aux niveaux rouges de base qui reposent sur un granite diaclasé à 90 m de profondeur.

Le bassin est drainé par la Morge et les affluents de la rive droite, l'Aise et la Saigne. L'écoulement moyen interannuel peut être calculé : la superficie étant de 21,50 km2 et la pluie efficace de 100 nrn, un volume d'eau de 2,15.106 m3 est disponible pour l'infiltration et le ruissellement (soit un débit de 65 1/s environ) .

La nature géologique des terrains qui forment le bassin est généralement peu favorable à l'infiltration et une part inportante de la pluie efficace doit alimenter essentiellement le ruissellement. On peut penser que les ressources en eau souterraine sont faibles, ce qui semble confirmé par l'existence de points d'eau peu norbreux et plus particuliè¬ rement pour les sources qui apparaissent le plus souvent de façon diffuse avec un débit insignifiant.

Pour apprécier les possibilités en eau souterraine de ce bassin, nous avons pu observer cependant les variations de débit des trois principales sources et en deux points du bassin, apparemiient sans relation avec les sources, les variations du niveau piézométrique.

Le tableau suivant rassemble ces résultats :

II Í il DEBIT :en l/s) NATURE ¡; ;; SOURCES ; DE ;; 11.77 02.78 04.78 05.78 L'AQUIFERE J!

Ü Joserand-les- Socle probable, ", " Charmats 4,6 : 6,9 : 5,8 6,0 contact oligocène Ü ¡; 664-3X-0013

¡î St Agoulin-les- " Bardoùx Oligocène sableux, " contact par faille ¡¡ ;; 669-3X-0015 2,3 8,5 ? 7,4 avec le socle [¡ ;; 669-3X-0016 3,4 11,5 ? 10,0

ii P U I T S - Pro{¡omiejur du niveau p.Lézomitr^ique [en m) ii

',', Combronde RN 143 4,8 3,35 - 3,28 Argiles + sableuses!! ;; 669-3X-0012

;; Combronde CD 19 Sables grossiers Ü 6,2 5,95 5.8 5,78 ;; 669-7X-0059 peu argileux ", Ces résultats permettent les remarques suivantes :

- le débit de la source 669-3X-0013 subit de faibles variations, mais son origine prcbablenent liée aux aquifères du socle (eau de faible minéralisation) ne peirmet pas de cotparaison ; t - les variations de débit des sources 669-3X-0015 et 0016 sont inportantes ; l'indice de variabilité supérieur à 3 indique que la capacité régulatrice de l'aquifère est trop faible pour obtenir une meilleure régularisation des dSaits, par rapport aux apports d'eau irréguliers et discontinus de son alimentation;

- l'amplitude de la variation du niveau piézonétrique est beaucoup plus faible dans le puits 669-7X-0059 (0,42 m) que dans le 669-3X-0012 (1,52 m). Les conditions de l'alimentation sont différentes pour chacun des aquifères (ruissellement plus ou moins inportant) , l'amplitude la plus faible indique pour cet aquifère, des caractéristiques hydrogéologiques plus favorables. Cette démarche, bien que fondée sur des c±>servations limitées dans le temps et dans l'espace, a pour but d'appré¬ cier, de façon qualitative, les possibilités en eau souterraine de ce bassin où les formations des niveaux rouges représentent une part importante de la superficie totale.

4.3, BASSIN DE SAINT AGOULIN i

Ce bassin, qui s'apparente au plateau continental est limité au Nord et à l'Ouest par le done carbonifère ; l'accident, à l'Est de St Agoulin le traverse du Nord au Sud. Les terrains cjui forment le bassin sont principalerent des calcaires massifs et des sables argilo-calcaires . L'épaisseur des sédiments est fournie par le sondage 669-3X-0007:

- 62 m de dépôts marneux, sableux et argileux, - 32 m de marnes verdâtres, - 13 m de dépôts correspondant aux niveaux rouges qui reposent sur le socle granitique à 107 m de profondeur .

Le gradient moyen de la nappe est de 2 %, son niveau de base est l'Etang de Giat, qu'elle aliónente par des sources diffuses rassemblées en une zone marécageuse située juste à l'amont de l'étang. Le débit mesuré à l'exutoire de l'étang de 10 1/s en période d'étiage, constitue l'apport principal de l' écoulèrent du ruisseau de l'Andelot ; en période de crue, le débit, alimenté par le ruissellement inportant provenant du plateau cristal¬ lin, peut atteindre 50 1/s.

Le débit d'étiage de 10 1/s peut être assimilé (par défaut) au débit de l'écoulement souterrain (Oa/) au niveau de l'exutoire, en rive gauche, si l'on considère que les formations du socle sont sub-af fleurantes la largeur de la section de Qw serait de 100 m environ. La transmissivité peut être alors calculée par la loi de Darcy (voir calcul pour le bassin de Teilhède) :

T = ^ soit T = 5.10-3 m2/s 15

4,4. BASSIN DE LA LIMA(BNE

Il est formé par :

- le pays des buttes qui occupe une bande étroite S.O.-N.E., correspondant au rebord du plateau continental limité à l'Est par la ride granitique Proipsat/St Agoulin et à l'Ouest par l'accident principal Châtel-Guyon/Aigueperse ; cette bande s'élargit très rapidement vers le N.E.

- à l'Est de l'accident principëil, la plaine de la Limagne correspond au grand fossé d'effondrement.

Dans sa totalité, l'épaisseur de la série sédimentaire est de 1.100 m environ ; schématiquement elle est formée par :

- 100 m environ de calcaires massifs, - 300 m environ de terrains marno-calcaires, - 700 m environ de marnes avec intercalations de marno-calcaires ; ce niveau se terminant près des bordures du bassin par un épais dépôt détriticjue de 500 m environ de graviers et sables conglomératiques.

4.4.1. CALCAIRES MASSIFS

L'hydrogéologie de ces formations est caractérisée par la présence de noibreuses sources apparaissant entre 430 et 475 m d'altitude. Le\ar débit est généralement coipris entre 1 et 7 1/s et les plus abondantes sont très probablement en relation avec un réseau cotplexe de fractures et diaclases qui affectent la masse de ces terrains.

Le tableau suivant rassemble les observations de débit des principales sources situées entre Artonne et Vensat.

Il Il II DEB I T (en 1/s) II _ _J ALTITUDE II :; DESIGNATION ¡ II (en m) II 11/77 02/78 0^/78 ! 05/78 11 11 II II

!! ARTONNE-GLENAT ', II 2,5 6,4 4,5 i 3,5 460 II ',', 669-4X-005 1-0052; II II II II :; -BERS 1 II 5,6 6,5 6,0 ! 6,0 432 II :; 669-4X-0053 ! II II II II !! VENSAT-LA BEGONNE II ' 4,6 6,4 6,0 ; 6,0 453 II :; 669-4X-0059 ¡ II II II II :: TOTAL DES \ II II !! PRINCIPALES ; II 16,0 26,5 23,0 i 21,4 - !! SOURCES ; II II ¡i ¡ INVENTORIEES II II u 16

La superficie de cette zone d'affleuranent des calcaires massifs étant de 7,5 km2, la pluie efficace (infiltration -t- ruissellement) représente un volume moyen de 23 1/s environ. Du point de vue du bilan de l'eau, coiparer ce résultat à la moyenne des dâoits des sources inventoriées, soit 22 1/s environ, ne permettrait pas de tirer des conclusions très significatives, car les périodes de référence sont totalement différentes. On peut penser cependant, que l'infiltration à travers ces formations représente une part inportante de la pluie efficace, ccmme senblent l'indicjuer les pertes inportantes d'eau de circulation, observées pendant les travaux de forages (sondages 669-3X-0021, 669-4X-0020, 669-4X-0074) .

4.4.2. MARNO-CALCAIRES

Les ressources en eau souterraine de ces formations sont probableiient peu abondantes ; les sources sont rares et leur débit n'excède jamais 1 1/s ; les puits captant l'aquifère de ces formations sont également peu noibreux. Il faut noter, cependant, que des niveaux aquifères plus intéressants peuvent exister localement à la faveur de failles ou diaclases inportantes, corme dans les secteurs ix»rd et N.O. d'Aigueperse ; l'exenple de l'ancien captage d'A.E.P. de la ville d'Aigueperse est assez significatif : les galeries creusées à la Martres et à Roussel fournissent vn débit moyen de 9 1/s.

Il faut signaler, d'autre part, les débits inportants obtenus par les forages de la Carbonique à Montpensier ; bien qu'il soit difficile de déterminer l'origine de l'eau minérale, on ne pjeut pas exclure le rôle de réservoir que jouent ces formations très tectonisées.

4.4.3. LA PLAINE DE LA LIMAGNE (annexe 'n° 2)

Cette région présente des ressources en eau souterraine relativement plus abondantes que celles qui la prolonge au Sud sur la feuille Clermont-Ferrand et au S.E. sur la feuille Thiers. Les sources y sont beaucoup plus noibreuses et leur dâ)it généralement supérieur à 2 1/s. Le principal facteur de différenciation avec les régions voisines est la hauteur de pluie efficace qui atteint 100 ittn/an. On peut également penser que l'accident principal Châtel-Guyon/Aigueperse joue le rôle de chenal pour les eaux de surface ou les eaxox themn^minérales qui ont, dans cette région, envahi tous les horizons perméables de la série stanpienne.

Au niveau de la plaine, les terrains marneux ou marno- calcaires peuvent constituer localement des aquifères intéressants. On peut citer, à titre d'exeuple, la source de Font-Froide (669-4X-0023) qui a ion débit moyen de 5 1/s. D'autres exenples de la présence locale d'un niveau aquifère non négligeable dû à l'état de fissuration de ces terrains sont fournis par les pcrpages effectués dans des forages situés sur la connune d'Ennezat, dans l'angle S.E. de la feuille (Cocpérative agricole et Sté Limagrain) .

Résultats obtenus :

669-8X-0001 669-8X-0041 Perméabilité en n\/s 1,8. 10-3 Transmissivité en m2/s - 3 . 10-3 Coefficient d' enmagasinement en % - 3,5 17

Nous pensons, toutefois, que le schéma hydrogéologique le plus souvent rencontré dans la plaine limagnaise est le suivant : depuis la base des plateaux calcaires, les vallées creusées dans le substrat marneux sont renblayées par les colluvions alimentées essentiellement par les formations oligocènes ; ces vallées drainent l'écoulement souterrain (ou sup)erficiel) jusque dans la plaine où apparaissent des sources le plus souvent à la suite de travaux de drainage (669-4X-0034 ; 669-8X-0020 ; 669-8X-0043 ; 669-8X-0044) . Cet aquifère généralensnt exploité par les puits fermiers est de qualité médiocre.

4.4.4. LES ALLUVIONS DE LA MORGE

Du point de vue hydrogéologique, seules les alluvions modernes de la Morge présentent un intérêt. L'étude de ces formations effectuée dans la région d'Ai±)iat, nous foiamit les renseignements suivants

- l'épaisseur maximum reconnue est de 3,60 m ; elles sont constituées de sables argilo-limoneux reposant sur des niveaux plus grossiers (sables, graviers, galets) ;

- les cilluvions mouillées ont une épaisseur moyenne de 2,00 m ;

- le débit possible d'exploitation déterminé par les pcrtpages d'essai, varie de 8 à 35 ni3/h par ouvrage.

5. HYDROCHIMIE (fig. n° 4)

Le tableau de la conposition chimique des eaux de Limagne fait apparaître une forte minéralisation totale de typje bicarbonaté calcique.

Les résistivités électriques varient entre 900 et 2.500 ohnv/cm, mais les valeurs les plus fréquentes se situent vers 1.500 ctois/cm. Les plus faibles intéressent les eaux de la plaine limagnaise et les plus fortes celles des plateaux calcaires ou sablo-calcaires situés près des bordures cristallines .

Les résidus secs (105-110°) sont de 450 à 500 mg/l et le pH en moyenne de 7,0.

Nous avons utilisé le diagranme semi- logarithmique Schoeller- Berkalof f pour représenter les caipositions chimiques des eaux provenant des calcaires massifs et de la plaine limagi^aise ; il met en évidence leur faible différenciation.

Il faut ajouter que l'eau de certaines sources est un mélange probable d'eau douce et d'eau minérale (exenple : source de Fontêtes à Gimeaux : 669-7X-0048. L'eau du puits de Montpensier (669-4X-0025) présente des indices de pollution (nitrates) . Figure 4

LEGEND E B.R.G.M. DIAGRAMME r,^tt H iCHOftltlt IU«. M< HYDROGEOLOGIE D'ANALYSE DEAU Hr*r* « ih »H M V BéItKMOff mtll i-.»^.««,ii Co Mg + ^ NaV K * Cl " S04"~ ¡jf Jv ^ 'l.Séo ¿'I 13 4000 1 r )M - 300 * 000 - r (W ' -^ Ú 10000 ~ : 4 J 3 * -: 5 - a icîia ¡*96 -).550 Uo,s6,9 -; r 1 10000- ï 4 1 :. 1 r- lIKi i - i 4 4 ÎX-63 ¿^5 11^5 ib,^ 3 - î,'' 3 -. 7 1 9 3 - ; - i * - \ i/X-iS 501 /.-loo k6,i 6,3 - J .- V : -: J - 7 '' - ; - 2 - i : . ' 5" a 1000 3 4 + ^ -4- -1- + + lvX.35 5^á Í330 li9 U

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_ _ 1 r > r ' - 7 ~ ; 3 - 7 ~_ i 3 - Í : : ' - : " s 1000 é r i« - Í M - = _ ; ~ » -= - * ~ 1000 + ^ ; » " 3 COs Ciwfcft - 4 i -^ 4 \ r 1 » J ^ f - 1 '- - (COï't HC07) '- !^ ' "E r '*" "* ' } 4 two-= t - 1 Z - - ~ 3 ~ - t ' -5 t -= s r 1 - tooo - " a ft I- IM ï r ' 3 -; r IM i Ë- 1 L 1 T -ï á 3 leoe- 3 4 1 - - 7 -5 I-l 4 -E r IM a " r-I« f -= I I - J 7 / '~ 1 NO> I

_ 4 ï 4 -E r» -^ s - i- 1 t«00-r 1 - 3 _ 7 I I ] 1 : - h' » » tÎ |- / -i - ; - 4 1 -^ - i : L ' ~ J J I - \ L 1 4 r * - 7 ~ : \ : - r 1 1 ~ s - 1 z _ - _ _ . * * \ . * = ' - 1 f -= =- " a : : ^ )00 3 4 . r ; t S - -Z f -= r 1 ~ t t ' ^T ~ \ * il 7 -^ 4 3 4 -^ - * 1\ ' -E a - i '-

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'- 1 > 7 J / - --J _. îi-i.. /y

V , ï , 0» /' : f // : \ ^- 04 -i r=i 4- z. 0» : : - - 1 0.» ^ - 1 I >// " 5- 0,7 - ; 0.7 -; : \ ~ ~~ 0.» 0,4 -^ .y y r * , \i ' - / V : - - 0,1 10 £ «7 - Il 7 1 OS " ^ N : - A ^ ; 1 V' - 2 ' 10- 1 r - 0.4 \^ 04 - 1 J - I M.^ 7 -^ - Il ~- ' l I~' ' * ~ ^ I =- 1 - / y^ ~z n\^ - -- 0.3 -5 "^i 03 E - r\. ' ~ -^ j^ ~ -é \V" r- H £ S r ' 3 :- H : : : " : 7 ^ n : 1 -^ 1 V r * 01 4 - 1 o.a T I-l 4^ r » : [ -5 r « t-H \ J \ - / Z " - Ê- > , J a r ' 4 s ^ 3 7 J I - f Z - t -' S ^i . : 3 _ ~ ' - * ~~ : r * ~ _ 1^ : ~_ 11 -

r 1 -0.1 3 r > _ , 1 _ L J 0.1 - J ;^ ¡ ¡ 1 .!...._ ¡ CATIONS ¡ ANIONS

1 IND?rTÎÏÏsSEMENT I''" !'" \^ ii^'^'h' 1 ^^8 i Na i K | Fe ¡TOTAL jci JSO^ j HCO3 j NO2 ¡NOs ¡TOTAL

¡ CALCAIRES MASSIFS ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ 1 ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ', ¡

¡ ARTONNE ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ î ! ! ! ! 1 î î i ! î î

¡ Source de Glénat ¡1¡ 31 1 7,3 ¡ - ¡1 860 ¡ 117 ¡ 4 ¡ 4 ¡ 1,15 ', 0 ¡ ¡9 ¡ 20 ¡ 339 ¡ 0 1 12 ¡

¡ 669-4X-O052 ¡2¡ 1 ¡ î ! 5,34¡ 0,84 ¡ 0,17 ¡ 0,03 ¡ ¡ 6,38 ¡ 0,25 ¡ 0,40 ¡ 5,56 ¡ ¡ 0,19 ¡ 6,40

¡ GIMEAUX ¡ 1 ¡ ! ¡ ¡ ¡ ¡ î ¡ ¡ ¡ î ¡ ¡ ! î ¡ source de Fontête ¡1¡ 40,5 ¡ 6,9 ¡ 496 ¡1 550 ¡ 142 ¡ 12 ¡ 19,4 ¡ 3 ¡traces¡ ¡30,17 ¡ 156 ¡324,5 ¡0 ¡0 ¡ ¡ 669-7X-0048 |2¡ ¡ ¡ ¡ ¡ 7,10¡ 1,0 ¡ 0,85 ¡ 0,07 ¡ - ¡ 9,02 ¡ 0,85 ¡ 2,85 ¡ 5,32 ¡ - ¡ - ¡ 9,02

; BEAUREGARD VENDON ¡ ¡ I ¡ ¡ ¡ ¡ ! ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ î î ; A.E.P. Rouzat ¡1,' 36,1 ¡ 7,0 ¡428 ¡1 725 ¡130,4 ¡ 4,08 ¡ 6,5 ¡ 2,2 ¡ 0 ¡ ¡10,6 ¡ 24 ¡368 ¡ 0 ¡ 14,76¡ ¡ 669-7X-0063 ¡2¡ i ¡ ¡ ¡ 6,52¡ 0,34 ¡ 0,28 ¡ 0,05 ¡ - ¡ 7,19 ¡ 0,29 ¡ 0,48 ¡ 6,8 ¡ - ¡ 0,24 ] 7,19

¡ LA PLAINE VE LA LIMAGNE ¡ ¡ ¡ ! ¡ 1 ; ! ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ !

¡ AIGUEPERSE ¡ ¡ ! 1 i 1 î î ¡ î ! i ! '. ¡ î ¡ ¡ Montpensier - Puits ¡1¡ 46,5 ¡ 6,3 ¡501 ¡1 100 ¡ 110 ¡ 21,5 ¡ 27,5 ¡ 20 ¡traces¡ ¡ 125 ¡ 77,0 ¡195,0 ¡traces¡ 44,3 ¡ ¡ 669-4X-0025 ¡2¡ ¡ ¡ ¡ î 5,50 ¡ 1,81 ¡ 1,20 ¡ 0,52 ¡ - ¡ 9,03 ¡ 3,51 ¡ 1,60 ¡ 3,20 ¡ - ¡ 0,72 ¡ 9,03

¡ SAINT GENES DU RETZ ¡ ¡ î ¡ ¡ î ¡ i ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ,' ¡

¡ Source Lavoir munici- ¡ 1 ¡ 49 ¡ 7,3 ¡ 528 ¡1 330 ¡ 146 ¡30 ¡ 21,4 ¡ 4,0 ¡ 0 ¡ ,'14,20 ¡ 30,0 ¡592,9 ¡ 0 ¡ 4,92 ¡ ¡ pal - 669-4X-0035 ¡2¡ ¡ ¡ ¡ ¡ 7,30 ¡ 2,50 ¡ 0,94 ¡ 0,10 ¡ - ¡10,84 ¡ 0,40 ¡ 0,63 ¡ 9,72 ¡ - ¡ 0,08 ¡ 10,83

II 1 1 1 t 1 1 1 t 1 1 1 , ( 1 I t 1

1 = mg/l 2 ' meq/l COMPOSITION CHIMIQUE VES EAUX VE LIMAGNE 18

5. C O N C L U S I O N

La région de la Limagne d'Aigueperse présente des ressources en eau souterraine plus abondantes que celles situées sur les feuilles Clermont-Ferrand au Sud et Thiers au S.E. Les principaux facteurs sont une pluie efficace plus forte (100 nti\/an) et uiïe influence plus marquée de la tectonique ; celle-ci favorise l'infiltration et la formation d'aquifères, par le développement de la fracturation au sens large.

Nous avons distingué quatre bassins :

" i:S: ^^^'i-i^ de Teilhède (2 km2 de superficie) . Le débit de l'écoulement souterrain est de 9 1/s, la transmissivité et le coefficient d' enmagasinement de l'aquifère sont respectivement de 6.10"^ m2/s et de 4 % ;

- le ba¿¿ln de Combronde (21,50 km2 de superficie) . La nature géologique~3es teinrains de ce bcissin est peu favorable à l'infiltration;

- le baA¿ln de Saint Agoulin (3 kin2 de superficie) . Le débit de l'écoulement souterrain est de 10 1/s et la transmissivité de l'aquifère de 5.10-3 m2/s ;

- -¿e ba¿¿ln de^'la Limagne (203 km2 de srçerf icie) , formé par les plateaux calcaires et la plaine marneuse ; 1 ' hydrogéologie des plateaux calcaires est caractérisée par la présence de ncrbreuses sources qui, entre Artonne et Vensat, ont au total un débit de 22 1/s ; dans ces foimations où l'infiltration est irrportante, des ressources en eau souter¬ raine appréciables peuvent exister notanment pour l'irrigation de la plaine.

Les terrains marneux ou marno-calcaires constituent localement des aquifères intéressants, ccirtne dans la région d'Ennezat.

^^ alluvions modernes de la Morge sont susceptibles de fournir des débits d'exploitation allant de 8 à 35 m3/h.

Toutes les eaux de la Limagne sont fortement minéralisées. ¡ ¡ iim-rrr î ' î DEBITS en 1/s ¡ RESISTIVITE

î COMMUNE ¡ ¡ ATTTTimF < MATURE ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ohms. cm I DESIGNATION ¡CLASSEMENT ¡ ! AQUIFERE ¡ ''^^^ ¡ °2/78 j 04/78 , 05/78 , (^ 20»C)

¡ JOSERAND - Les Charmats ¡669-3X-0013 i + 415 ¡ socle ? ¡ 4,6 ¡6,9 , ¡ 5,8 ¡6,0 ¡5 700

¡ St AGOULIN - Les Bardons ¡669-3X-0015 ¡ + 462 ¡ g. sableux ¡ 3,3 ¡8,5 ¡ ? ¡ 7,4 ¡ 1 600

¡ ARTONNE - Les Bardons ¡669-3X-0016 ,¡ + 462 ¡ g. sableux ¡ 4,4 ¡ 11,5 ¡ ? ¡ 10,0 ¡ 1 550

¡ \'ENSAT - Etang de Giat ¡669-3X-0019 ¡ + 478 ¡ g. sableux ¡ 1,5 ¡ 27 ¡ - ¡ 2,0 ¡ 1 480

¡ AIGUEPERSE - Font-Froide ¡669-4X-0023 ¡ + 350 ¡ g. marno-calcaire ¡ A, 5 ¡ 5,4 ¡ 5,0 ¡ 5,0 ¡ 1 400 ¡ î ¡ ¡ ^â calcaire^ î ¡ ¡ ¡ ¡

¡ CHAPTUZAT - La Martre ¡669-4X-0031 ¡ + 375 ¡ g. marno-calcaire ,' 1,7 ¡ 3,8 ¡ - ¡ - ¡ 1 750

î AIGUEPERSE - Roussel ¡669-4X-O032 ¡ + 373 ¡ g. marno-calcaire ¡ 7,0 ¡ 10,2 ¡ 10,6 ¡ 9,2 !o-, ' ^^%

! __ i i ¡ I ! ! / ¡ 4X-32

¡ St GENES DU RETZ - ¡669-4X-0034 ¡ + 354 ¡ g. marno-calcaire ¡ 5,0 ¡ 7,5 ¡ - ¡ - ¡ ' 1 320 ¡ route de Montpensier ¡ ¡ ¡ ' ¡ ' ' ¡

¡ St GENES DU RETZ - Lavoir ¡669-4X-0035 ¡ + 348 ¡ g. marno-calcaire ¡ ?'?' 1,0 ¡ 2,7 ¡ - ¡1,9 ¡ 1 320

¡ VENSAT - Coteau d'Ussel ¡669-4X-0042 ¡ + 372 \ g. marno-calcaire ¡ 1,5 | 3,6 ,' - í 2,4 î 1 700

¡ ARTONNE - Bicon ¡669-4X-0050 ¡ + 372 ¡ g. marno-calcaire ¡ 1,0 ¡ 1,9 ¡ - ¡ - ¡ 1 370

¡ ARTONNE - Glénat ¡669-4X-0051 ¡ + 458 ¡ g. calcaire ¡ 1,8 ¡ 4,5 ¡ 3,4 ¡2,0 ¡ 1 700

¡ ARTONNE - Glénat ¡669-4X-0052 ¡ +460 ¡ g. calcaire ¡ 0,7 ¡1,9 ¡ - -¡1,5 ¡ 1 720

¡ CHAPTUZAT - Bers ¡669-4X-0053 ¡ + 432 ¡ g. calcaire ¡ 5,6 ¡6,5 ¡6,0 ¡ 6,0 ¡ 1 820

¡ CHAPTUZAT - Chaptuzat Haut ¡669-4X-0054 ¡ +463 ¡ g. calcaire j 1,2 í 2,0 j - ¡1,8 ' ^ °'°

¡ CHAPTUZAT - Les Béchoux ¡669-4X-0055 ¡ + 460 ¡ g. calcaire ¡ 0,8 ¡1,4 ¡1,2 ¡1,2 ¡ 1 840

¡ VENSAT - La Bégonne ¡669-4X-0059 ¡ + 453 ¡ g. calcaire ¡ 4,6 ¡ 6,4 ¡ 6,0 ¡ 6,0 ¡ 1 680

¡ AIviüLPERSi- - náiitillat ¡uC9-4a-û075' ¡ + 37ó î g. marno-calcaire ¡ 3,0 ¡ 5,5 ¡ - ¡ 5,0 ¡ 1 460

¡ \RTONNE - St Cirgues ¡669-AX-0080 ¡ + 460 ¡ g. calcaire ¡í*/ 1,0 ¡ 1,5 ! - ¡1,2 ¡ 1 900

; CA.v'NAT'-'-'La Bitisse ¡669-4X-0086 ¡ + 438 ¡ g. marno-calcaire ', 0,6 ,'1,5 ¡ - ! 1,4 ', 2 25(>

í U.n.i; - Saulnat ' '.^--7X--r46 ! + 335 ' «^^H^^^^?^ ^ ; ; ^.0 j - Í 4.0 ' ; I 1 1 S" calcaire-marne ; ; ¡ , ;

! CI>!EAUX - Fontête ¡669-7X-0048 \ + 360 ¡ g. calcaire ¡ 4,0 ¡ 4,5 ¡ 4,0 ¡ 4,5 ¡ 1 250

¡ St BONNET - Petit Bois ¡669-7X-OO50 ¡ + 338 ¡ g. raarno-calcaire ¡ 2,5 ¡7,0 ¡ - ¡8,3 ¡ î ,J1

¡ COMBRONDE - Banson ¡669-7X-0054 ¡ + 482 ¡ "=°ll"y^°^s + i ^^ , q , , ^ , _ ¡1,5 ¡ 1 850 , I 1 I g« calcaire sableux . . j. , , , ,

¡ COMBRONDE - Ancienne A.E.P. ¡669-7X-0056 ¡ + 482 ¡ ^^oJl^Y^o^s + g- . 5 q . 35 . 35 ¡8,0 ¡ 1 750 1 III calcaire sableux , , , , ,

¡ BEAUREGARD-VENDON - Rouzat ¡669-7X-0063 ¡ + 473 ¡ g. calcaire ¡ 0,90 ¡1,10 ¡ - ¡1,20 ¡ 1 750

¡ PESSAT VILLENEUVE - Fontaine ¡669-8X-0015 ¡ +329 ¡g. Marno-calcaire ¡ 2,5 ¡4,0 ¡ - ¡3,5 ¡ 1 1 60

¡ AUBIAT - Persignat ¡669-8X-0018 ¡ + 339 ¡ g. marno-calcaire ¡ 2,0 ¡ 5,5 ¡ - ¡ 3,5 ¡ 1 270 i_ _ _ 1 i__ 1 _ i__i _i__j. I __

¡/MORGE - Ancien Lavoir ¡669-8X-0029 ¡ + 329 ¡ g. marno-calcaire ¡^í^í 0,10 ¡ 0,30 ¡ - ¡ 0,10 ¡ 1 250

¡LE CHEIX/MORGE - Les Moulades ¡669-8X-0030 ¡ + 300 ¡ g. marno-calcaire ¡ 1 ,20 ¡ 2,40 ¡ - ¡ 2,70 ¡ 1 240

¡ - Fontaine ¡669-8X-0032 ¡ + 326 ¡F + g. marno-calc. ¡ 1,0 ¡ 2,40 ¡ - ¡1,5 ¡ 1 400

¡SARDÓN - Nailhat ¡669-8X-0043 ¡ + 329 ¡ g. marno-calcaire ¡ 2,0 ¡ 2,5 ¡ - ¡2,0 ¡ 1 200

¡SARDÓN - Grande Fontaine ¡669-8X-0044 ¡ + 329 ¡ g. marno-calcaire ¡íí^í 1,0 ¡ 2,2 ¡ - ¡1,4 ¡ 1 400

¡ AJBIAT - Lavoir" ¡669-8X-0046 ¡ + 340 ¡ g. marno-calcaire ¡ 0,90 ¡1,6 ¡ - ¡1,3 ¡ 1 750

- .SOURCES OFSEPVÉES - ¡ TMDICE ' ' PROFONDEUR EAU/SOL ¡ ¡

^"^-^;;;_^ ¡ DE ¡ ALTITUDE ¡ .oUTFERE ' ''^^^ '' °2/78 ¡ 04/78 ¡ 05/78 ¡ ohms. cm ¡ , DESIGNATION , CLASSEMENT ¡ ¡ AQUIFERE , . , , . ^. 2o»C) ¡

¡ COMBRONDE - Pâture - RN 143 ¡ 669-3X-0012 ¡ +395 ¡ g. sableux ¡4,80 ¡3,35 ¡ - ¡3,28 ¡ 1 700 ¡

1 ¡ ! ' (niveaux rouges}^ ! ¡ î ! ¡ ¡

¡ St AGOULIN - Coopérative ¡ 669-3X-0014 ¡ + 493 ¡ g. sableux ¡2,50 ¡0,60 ¡ - ¡ - ¡ 2 550 ¡

¡ St PRIEST d'AIíDELOT ¡ 669-3X-0017 ¡ + 478 ¡ g. sableux ¡ 1,10 ¡ 0,35 ¡ - - ¡ - ¡ 4 380 ¡ ¡ La Maraichere ¡ ¡ ¡ ! ! ¡ ¡ ¡ ¡

! MONTPENSIER - place du Bourg ¡ 669-4X-0024 ¡ + 404 \ g. calcaire marneux", 2,30 ', 1,55 ', - ¡ 1,40 ', ? ¡

¡ MONTPENSIER- La Rigale ¡ 669-4X-0030 ¡ +413 ¡ g. calcaire marneux¡ 13,60 ¡ 12,20 ¡ 11,95 ¡ - ¡ ? ¡

¡ MONTPENSIER - Les Moulards ¡ 669-4X-0033 ¡ + 373 ¡ g. marno-calcaire ¡0,50 ¡0,0 ¡ - ¡0,15 ¡ 1 560 ;

¡ St GENES DU RETZ -P.N croix ¡ 669-4X-0039 ¡ +349 ¡ g. marno-calcaire ¡ 3,60 ¡ 2,75 ¡ 2,64 ¡ 2,58 ¡ 1 520 ¡

¡ P.N - croix Bardet ¡ ¡ _[ í ¡ ¡ ¡ ! ¡

¡ VENSAT - Ussel ¡ 669-4X-0041 ¡ + 430 ¡ g. calcaire ¡3,80 ¡ 2,90 ¡ 2,80 ¡ 2,77 ¡ - ¡

¡ ARTONNE - Chantelauze ¡ 669-4X-0045 ¡ + 362 ¡ g. marno-calcaire ¡ 4,5 ¡ 3,40 ¡ 3,25 ¡ 3,17 ¡ - ¡

¡ ARTONNE - Le Champfort ¡ 669-4X-0046 ¡ + 361 ¡ g. m.irno-calcaire ¡ 5,8 ¡ 4,75 ¡ - ¡ 4,58 ¡ 985 ¡

¡ ARTONNE - Bellecombe ¡ 669-4X-0047 ¡ + 353 ¡ g. marno-calcaire ¡ 2,70 ¡ 1,90 ¡ - ¡ - ¡ 1 600 ¡

¡ ARTONNE - Bicon ¡ 669-4X-0049 ¡ +375 ¡ g. marno-calcaire ¡ 1,60 ¡ 0,92 ¡ - ¡ 0,90 ¡ 1 300 ',

¡ AIGUEPERSE - route de Tressât ¡ 669-4X-0056 ¡ +355 ¡ colluvions ! 1,3 ¡ 0,3 ¡ - ¡ " ¡1 200 ¡ ¡ ancienne A.E.P. ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡ ¡

î AIGUEPERSE - Ajiciens abattoirs í 669-4X-0057 î +348 \ colluvions - ¡0.2 ; - ; - ¡885 (C02 ?) î

¡ VENSAT - Bellevue ¡ 669-4X-0060 ¡ +493 ¡ g. calcaire ) 8,50 I 7,25 î 7,10 ! 7,04 ¡ - ¡

¡ St J-RIEST Ü'/NDELOT-Le Bourg ¡ 669-4X-0061 ¡ +440 ¡ g. calcaire ¡ 8,20 ¡ 7,30 ¡ - ¡ 7,17 j - ¡

! St PRIEST ü'AaNDELOT-Le Marais ¡ 669-4X-0064 ; + 438 ¡ g. marno-calcaire ; 0,50 ¡ 0,25 ! - ! - ¡1 900 ;

¡ CnArTüZAT - Cnapcuzat nauc \ t>6y-¿4A-UÜbB [ + 475 ¡ g. calcaire ¡ 7,60 ¡ 7,00 ¡ - ¡ 6,94 ! - ¡

; rH;\PTUZAT - l.tis Bichoux \ 669-4X-0069 ] +475 ¡ -. calcaire \ 14,30 1 13,50 ¡ 13,10 \ 13,08 ; - ;

! RI3M - I.ayat ! 6ft9-7X-0036 ¡ + 336 ¡ g. calcaire r.arn . ¡ 5,80 ', 4,25 ¡ - ; 4,20 ; - )

; SAINT BO::-.T.T ¡ 669-7X-0042 ¡ +373 ¡ ^" "'"'' """"y^" ^< 9 so ¡ 8,10 ¡ - ¡ 8,00 ¡ - ¡ ¡ III marno-calcaire , , , , , ,

¡ CELLULE - Le Mas ¡ 669-7X-0045 ¡ + 345 ¡ ^' '^"^^ , . ¡ 5,00 ¡ 3,35 ¡ - ¡ 3,34 ¡ - ¡ ¡ til marno-calcaire i 1 i i ,

¡ COMBRONDE - Banson ¡ 669-7X-0052 ¡ + 502 ¡ g. calcaire ¡ 10,6 ¡ 9,90 ¡ - ¡ 9,78 ¡ - ¡

¡ COMBRONDE - C.Ü.19 - jardin ¡ 669-7X-0059 ¡ +420 ¡ g. sableux ¡ 6,20 ¡ 5,95 ¡ - ¡ 5,78 ¡ 2 230 ¡

i RIOM - Coteaux de Layat . Í669-7X-0061 î +331 ¡colluvions + g. ¡33^ ¡ 3 ', _ ¡ 5 ¡1305 (venues j 1 ¡ ¡ ¡marno-calcaire ! ¡ ! ¡id eau visibles;

¡ TEILHKDE-Teilhede haut ¡ 669-7X-0068 ¡ + 519 ¡g. calcaire sableux¡ 12,50 ¡ 11,0 ¡ 10,80 ¡ 10,75 ¡^'?"?^t ^ ^^" ; ¡ ¡ ¡ ¡^ ¡III , visibles 1

¡ CHATEL-GUYON - Puys Blanc ¡ 669-7X-0072 ¡ + 400 ¡g. sableux ¡ 2,60 ¡ 2,04 ¡ 1 ,80 ¡ 1,55 ¡ - i

¡ PESSAT-VILLENEUVE - Villeneuve¡ 669-8X-0014 ¡ +340 ¡g. marno-calcaire ¡ 7,85 ¡ 7,50 ¡ - ¡ 7,08 ¡ - ¡

¡ ENNEZAT - CD 20E ¡ 669-8X-0027 ¡ + 313 . ¡^^ " "^ , . ¡ 3,50 ¡ 2,40 ¡ 2,32 ¡ 2,30 ¡ 1 200 ¡ ¡ J ¡g. marno-calcaire , , , , ,

¡ AUBIAT - Montelavet ¡ 669-8X-0049 ¡ +355 ¡g. marno-calcaire ¡ 8,00 ¡ 6,95 ¡ 6,80 ¡ 6,90 ¡ 1 800

I^UIT.S rrSEPN'ES - ANNEXES

Annexe n* 1 » Conte géologique ¿Impll^iée

Annexe n' 2 » Surface piézométrique

Annexe n' 3 * Points d' ob¿ervati.on