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avril 2014 La lettre n° 241 é r c a s n o c e v i t c e p s o r t é r a l e d s r o l , e s i a ç 4 1 n 0 a r 2 f i a e u m q 6 è 2 h t u a a l m i é r v n i a C 3 a 2 l u à d é s t i e j a o n r o p p , a j u z a O m o é r i n j i c u s u a d Y e e r d t î , a e c m o d c n é r a r p g é t u E a

les entretiens de l'AFC Dominique Bouilleret AFC pour Aimer, boire et chanter , d’Alain Resnais > p. 16 e s i e a e u i

ç FILMS AFC SUR LES ÉCRANS > p. 2 ACTIVITÉS AFC > p. 4 q h i n p h a r a s p r F r a g r u

n PONTS DE VUE > p. 5 IN MEMORIAM > p. 7 ÇÀ ET LÀ > p. 12 o e g t o t i o o c t t e h a a i r i p c m

d TECHNIQUE > p. 15 LE CNC > p. 26 NOS ASSOCIÉS > p. 27 o a é l s s n s i e e C d d A PRESSE ET LECTURE > p. 33 SUR LES ÉCRANS Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? de Philippe de Chauveron, AFC Salaud, on t’aime , photographié par Vincent Mathias de Claude Lelouch, photographié par Avec Christian Clavier, Chantal Lauby, Robert Alazraki AFC Ary Abittan Avec Johnny Hallyday, Sandrine Sortie le 16 avril 2014 [ p. 22 ] Bonnaire, Eddy Mitchell Sortie le 2 avril 2014 Une promesse , [ p. 19 ] de Patrice Leconte, photographié par Eduardo Serra AFC, ASC La Braconne , Avec Rebecca Hall, Alan Rickman, de Samuel Rondiere, Richard Madden photographié par Nathalie Durand AFC Sortie le 16 avril 2014 Avec Patrick Chesnais, Rachid Youcef, Audrey Bastien Un voyage , Sortie le 2 avril 2014 de Samuel Benchetrit, [ p. 20 ] photographié par Pierre Aïm AFC Avec Anna Mouglalis, Yann Goven, La Crème de la crème , Céline Sallette de Kim Chapiron, photographié par Sortie le 23 avril 2014 Crystel Fournier AFC Avec Thomas Blumenthal, Alice Isaaz, La Ligne de partage des eaux , Jean-Baptiste Lafarge de Dominique Marchais, Sortie le 2 avril 2014 photographié par [ p. 19 ] Sébastien Buchmann AFC et Claire Mathon AFC Eastern Boys , Sortie le 23 avril 2014 de Robin Campillo, photographié par [ p. 23 ] Jeanne Lapoirie AFC Avec Olivier Rabourdin, Kirill Dans la cour , Emelyanov, Danil Vorobyev de Pierre Salvadori, Sortie le 2 avril 2014 photographié par Gilles Henry AFC Avec Catherine Deneuve, Gustave Mille Soleils , Kervern, Féodor Atkine de Mati Diop, photographié par Sortie le 23 avril 2014 Hélène Louvart AFC [ p. 25 ] Avec Magaye Niang, Mareme Niang Sortie le 2 avril 2014 Girafada , de Rani Massalha, AFC [ p. 21 ] photographié par Manuel Téran Avec Saleh Bakri, Laure De Clermont- Les Yeux jaunes des crocodiles , Tonnerre, Ahmad Bayatra de Cécile Telerman, Sortie le 23 avril 2014 photographié par Pascal Ridao AFC [ p. 24 ] Avec Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Patrick Bruel Pas son genre , Sortie le 9 avril 2014 de Lucas Belvaux, photographié par AFC [ p. 24 ] Pierric Gantelmi d’Ille Avec Emilie Dequenne, Loic Corbery, Sandra Nkake Sortie le 30 avril 2014 [ p. 25 ]

24 jours, la vérité sur l’affaire Ilan Halimi , d'Alexandre Arcady, Revue Lumières, photographié par Gilles Henry AFC Avec Zabou Breitman, Pascal Elbé, Les Cahiers de l’AFC Jacques Gamblin Des directeurs Sortie le 30 avril 2014 [ p.25 ] de la photographie Le Dernier diamant , parlent de cinéma, d’Eric Barbier, photographié par leur métier Denis Rouden AFC Avec Yvan Attal, Bérénice Bejo, http://www.afcinema.com/-Lumieres-magazine-.htm l Antoine Basler Sortie le 30 avril 2014 [ p. 26 ] [ activités AFC | billet d’humeur | festivals | çà et là | technique | entretiens AFC | avant-première | films AFC | associés | presse | lecture ]

Faudrait savoir

L’AFC n’est pas un syndicat ! Ça se saurait… Cela n’empêche pas certains de nos membres d’être syndiqués par ailleurs, au SPIAC-CGT et au SNTPCT l exclusivement. Mais il ne faut pas tout mélanger, nous sommes une association professionnelle dont le but est de « défendre l’existence d’une image cinématographique de qualité ». En principe, notre domaine d’intervention s’arrête là. Cette frontière que nous nous eﬀorçons de ne pas franchir, une association

a amie – la SRF – semble ne pas s’être embarrassée de le faire avec la complicité de la CFDT (voir Recours SRF-CFDT et Texte de la SRF du 22 mars 2014 sur le site de l'AFC à l'adresse : http://www.afcinema.com/Faudrait-savoir.html ). i L’alliance est d’autant plus saugrenue que la CFDT n’est absolument pas représentée parmi les membres de la SRF et demeure ultra marginale – pour ne pas dire inexistante – dans nos professions. Comble de la contradiction, cette association et ce syndicat s’unissent pour contester la représentativité

r d’un autre syndicat – de producteurs celui-ci – qui, qu’on le veuille ou non, est indéniablement légitime pour représenter des producteurs de cinéma. Le but de la manœuvre est de contester la légalité de l’arrêté d’extension de la Convention Collective signé le 1 er juillet 2013. Une partie des membres de la SRF opposée à cette action a immédiatement fait connaitre sa désapprobation (Voir texte Fausse route , page 5).

o Nous comprenons parfaitement l’amertume et le désespoir que peuvent provoquer les réelles difficultés actuelles pour entreprendre la fabrication d’un film, cette souffrance est aussi la nôtre, mais nous réfutons catégoriquement l’idée que la mise en place d’une convention collective

t puisse en être la cause. Nous pensons simplement que les mécanismes vertueux qui ont permis à notre production cinématographique nationale d’être si vigoureuse durant i les décennies passées sont devenues peu à peu obsolètes et que ce modèle économique a vécu. Les chaînes privées de télévision cherchent à se désengager du cinéma et y parviennent peu à peu. Les exploitants se désintéressent d’un pan entier de notre cinématographie jugé peu rentable. Les ﬁlms deviennent " invisibles ". Un manque d’attractivité lié à la concurrence de nouveaux médias détourne d des salles de cinéma un public qui, il y a quelques années encore, les fréquentaient avec ferveur. Les chantiers sont nombreux. La tâche est immense. Dans l’adversité, nous voulons cependant croire à la vertu de la collaboration et à la solidarité qu’elle suppose. Le cinéma, comme le théâtre et les arts forains avant lui,

é est un art d’équipe, on devrait même dire un art d’équipage. L'AFC réunie en assemblée générale

Lire également : Application de la nouvelle convention collective - Premiers retours d’expérience , page 5

Les marins passèrent de la lumière brutale et de la chaude buée qui noyait le gaillard d’avant à la sérénité d’une nuit pure. Joseph Conrad, Le Nègre du " Narcisse "

3 / n°241 la lettre AFC [ activités AFC | points de vue | in memoriam | çà et là | technique | entretiens AFC | films AFC | le CNC | nos associés | presse | lecture ] activités AFC Deux nouveaux membres à l’AFC Le CA de l’AFC a décidé d’admettre au sein de l’association le directeur de la photographie Philippe Le Sourd en tant que membre actif et la société Papa Sierra en tant que membre associé. Leurs parrains respectifs, Michel Abramowicz AFC et Rémy Chevrin AFC , d’une part, et Dominique Gentil AFC et Philippe Ros AFC , d’autre part, ne manqueront pas de les présenter très prochainement. L’AFC leur souhaite dès à présent une chaleureuse bienvenue. I

Micro Salon 2014, un premier flash-back Quelques instantanés pris ici et là pour l’AFC par le photographe Tristan Happel au hasard de ses rencontres. A commencer par celles faites aux niveaux 0 et -1 de La fémis les 7 et 8 février dernier. http://www.afcinema.com/Micro-Salon-2014-ﬂash-back-sur-les- images.html

Erratum Dans la dernière Lettre, nous avions pris grand soin de ne pas faire d’oubli dans la longue liste des remerciements destinés aux sociétés et personnes ayant participé à la mise en œuvre et au déroulement du dernier Micro Salon. C’était sans compter sur un esprit contrariant et frappeur, ayant pris à défaut notre extrême vigilance ! Par conséquent, nos excuses les plus plates vont à Richard Andry, AFC, Viviane Mikhalkov et Evgenia Alexandrova pour tout ce qu’ils ont fait pour la réussite de la Carte blanche à nos amis opérateurs russes de la RGC. [NDLR] Le Micro Salon vu par notre associé Emit http://cinematographie.info/index.php?/topic/3547-micro- salon-afc-2014/page__pid__10542__st__0&#entry10542

Certains des membres de la SRF, en opposition avec les décisions prises par le conseil d’administration de leur association, ont commencé à faire circuler une pétition dont voici le texte. Nous venons de prendre connaissance de la " requête en de liberté dans le travail comme dans la vie. Où les droits des intervention volontaire " déposée par la Société des Réalisa - créateurs ne sont pas opposables au droit du travail. C’est à teurs deFilms (SRF)devantle Conseil d’État, ensoutien decelle cette tradition là que nous restons fidèles. er Mesdameset Messieursdu conseil d’administration dela SRF, déposée par laCFDT, demandant l'annulation del'arrêtédu 1 I juillet 2013 par lequel le ministre du Travail a étendu la toute vous faites fausse route. nouvelle convention collective du cinéma. Nous voulons dire à celles et ceux qui font les films à nos côtés, nos fidèles équipiers, techniciens, comédiens et ouvriers, que Premiers signataires : Chantal Akerman, Ali Akika, Michel Andrieu, nous ne nous sentons en aucune manière solidaires de cette Stéphane Arnoux, Alima Arouali, Myriam Aziza, Jean-Pierre triste initiative. Bastid, Luc Beraud, Jacob Berger, Christophe Blanc, Bernard Rappelons que cette convention est un compromis résultant Blancan, Ivan Boccara, Claudine Bories, Sophie Bredier, deseptannées denégociation etqu’ellefutfinalementsignée Dominique Cabrera, Patrice Chagnard, Béatrice Champanier, par l’ensemble des organisations syndicales, à l’exception de Pascal Cling, Jacques Deschamps, Guy Desdames, Pascal Deux, la CFDT, et par tous les syndicats de producteurs le 8 octobre Christine Dory, Jean-Pierre Duret, Hicham Falah, Nadia El Fani, 2013 sous l’égide du Centre National de la Cinématographie. Michel Follin, Sabine Franel, Marine Franssen, Christèle Frémont, C’est àla demande pressante des producteurset des nouveaux Manuela Frésil, Philippe Fusellier, Anne Galland, Isabelle Gely, élus de la SRF que les films de fiction dont le budget est infé - Fabrice Genestal, Guy Girard, Pierre William Glenn, Mathias rieurà1,22M€ontété sortisdu champd’applicationde lanou - Gokalp, Georges Gontran, Olivier Gorce, Eric Guirado, Alain velle convention collective. Et ce sont ces mêmes films – no - Guiraudie, Yohann Kouam, Daniel Kupferstein, Florence Kremper, toirement sous exposés et sous financés – qui deviennent Sophie Laloy, Jean Lassave, Luc Leclerc du Sablon, Pierre-Oscar aujourd’hui le prétexte d’une remise en cause globale de la Lévy, Jacques Maillot, Christian Meunier, Mathilde Mignon, Orso même Convention. Quelle ironie ! Miret, jacques Mitsch, Charles Najman, Mariana Otero, Beryl C’est tous unis que nous devrions nous battre pour que tous Peillard, Jean-Luc Perreard, Gilles Perret, Monique Perez, Oriane les films, sans exception, soient correctement exposés et fi - Polack, Bénédicte Portal, Gilles Porte, Olivier Pousset, Martin nancés. Provost, Elsa Quinette, Stéphane Ragot, Chantal Richard, C’est dans " l’esprit de mai " que la SRF s’est crée en 1968. Un Christian Rouaud, Djamila Sahraoui, Arnaud Soulier, Mehrnoushe espritde liberté,de lutte, de solidarité et d’ouverture.Où, dans Solouki, Jean-Pierre Thorn, Pascal Thirode, Philippe Van Leeuw, le cinéma comme dans le reste du monde, chacun, à sa place, Christian Vincent, Vanina Vignal, Daniel Vigne, Jacques Vigoureux, participe d’une même conquête, pour plus de justice et plus Mariane Visier, Mathias Walter…

Application de la nouvelle convention collective – Premiers retours d’expérience

L’AFAR, l’AFSI, l’ADC, l’AFR, et l’ADP, associations professionnelles de techniciens, ont organisé trois tables rondes sur l’application de la convention collective. Le texte introductif signé par les présidents de ces associations et les comptes rendus de ces réunions sont à nos yeux la meilleure réponse aux détracteurs de cette convention. Nous remercions ces associations de nous avoir permis de publier ces documents.

Des représentants de cinq deuxième s’est déroulée avec les jamais été discuté du bien fondé de associations de techniciens mêmes et des producteurs. Pour la telle ou telle disposition de la (Assistants réalisateurs de l’AFAR, dernière réunion, des réalisateurs, convention, considérant que cela Ingénieurs du son, monteurs son et dont des membres de la SRF ont avait été et reste le rôle des mixeurs de l’AFSI, Chefs décorateurs rejoint le groupe ainsi formé. Si le partenaires sociaux. Mais dans le de l’ADC, Régisseurs de l’AFR et thème général des réunions était même temps, les techniciens qui Directeurs de production de l’ADP), l’application de la convention organisaient ces réunions ont ont organisé entre décembre et collective, chacune était un considéré qu’il fallait maintenant février derniers trois tables rondes prolongement de la ou des s’approprier un texte devenu sur l’application de la nouvelle précédentes. (Cf. comptes rendus des légalement une référence commune à convention cinéma. La première n’a trois réunions). Durant ces trois tout le métier. réuni que des techniciens. La rencontres, il n’a volontairement

Ces trois rendez-vous que le CNC de plateau et des heures de financement que connait a bien voulu accueillir, ce dont nous préparation inégalement réparties et actuellement la production le remercions, auront vu une partie souvent forfaitisées), et un film sous cinématographique ; essentiellement de notre profession réunie, se parle r; la nouvelle convention, on ne voit à cause des chaînes de télévision qui peut-être aussi se reparler. C’était un pas nécessairement dans la globalité subissent la crise mondiale et qui des souhaits en organisant ces tables (donc sauf exceptions !) aussi remettent en question leur rondes : échanger pour contribuer à d’augmentation de la masse des ligne éditoriale pour les films de amoindrir les fêlures créées par salaires ; si la régie tend vers plus de cinéma qui peinent à avoir une certaines déclarations de l'été revenus, c’est à peu près égal entre audience suffisante, face aux séries dernier. Quelle que soit la place de les deux conventions pour la télé. Cela, en marge des difficultés de chacun, Auteurs, Producteurs, majorité de l’équipe, car les heures financement liée à la crise, c’est une Réalisateurs, Acteurs et Techniciens d’équivalence, les taux de vraie question qui devrait être sont indissociables dans la majoration et leur plafonnement réfléchie par nos amis… fabrication d’un film. viennent gommer la prise en compte G D’une manière générale, si certains de toutes les heures. C’est par contre Enfin, à propos de « la très grande étaient venus à ces tables rondes moins pour la main d’œuvre, car rigidité que cela produit en avec un peu de méfiance, tous les l’ancienne convention et les tournag e » – cf. idem, on se dit que participants, y compris les pratiques faisaient déjà prendre en c’est tout le contraire quand on a lu producteurs et réalisateurs, compte l’ensemble de heures de et réfléchi sur la convention. On peut semblent être repartis heureux de travail ; et maintenant les règles sont lire les trois comptes rendus des ces discussions libres. Enfin différentes et ne permettent plus les tables rondes pour le comprendre. remercions la Direction générale du durées de travail d’avant. Ainsi l’on commence à découvrir que travail dont la présence à ces c’est la souplesse que permet la G réunions nous permettait d’avoir La véritable augmentation de la nouvelle convention qui facilite le immédiatement une confirmation masse salariale due à la nouvelle tournage d’un film dans la juridique sur certains éléments de convention concerne donc les films continuit é; ce qui est un souhait ces échanges. Il aura été important qui ne prenaient pas ou peu les fréquent de la mise en scène. Cela également de montrer aux heures supplémentaires en compte, essentiellement parce que la participants ou aux lecteurs des c'est-à-dire ne respectaient souvent nouvelle convention n’oblige plus à comptes rendus de ces réunions que pas les lois du travail (sans parler des faire d’une manière rigide des nous tous étions capables d’avoir un durées maximales du temps de journées de tournage de 8 heures de dialogue constructif et apaisé sur ce travail). Bref, ce que demande plateau, mais permet de moduler en sujet. indirectement la SRF, dans la plus ou en moins les journées de motivation de leur démarche travail. Ainsi, un décor de 4 heures Le véritable retour d’expérience sur juridique devant le Conseil d’État, est de tournage n’est plus impossible à la convention collective cinéma, simplement de continuer, comme caser sans la punition d’un nous pourrons l’avoir vers souvent dans le passé, à ne pas déplacement en milieu de journée. l’automne, quand plusieurs films respecter le droit du travail. Le auront été tournés avec cette retour notamment à des forfaits Alors ce que l’on pourrait souhaiter à nouvelle convention. négociés de gré à gré exposerait les la SRF : Lire la convention, étudier les Dans l’immédiat, la Société des productions à des infractions pour textes sur son application et faire réalisateurs de films a annoncé sa du travail dissimulé (lesquelles confiance aux techniciens qui ont démarche à l’encontre de la relèvent du pénal). pris cette convention en main et convention collective. savent de mieux en mieux l’utiliser G Au sujet de la baisse des films (l’exploiter ?), même si le texte en produits depuis le début de l’année question est loin d’être parfait, donc Bien que l’on puisse avoir une I discussion particulière pour chaque (« 40 % de tournage en moins sur améliorable. projet de film, on remarque ce qui janvier et février 2014 par rapport suit à propos des motivations de la aux années précédentes » – cf. Laure Monrréal, présidente de l’AFAR, SRF : communiqué de la SRF), baisse qui François de Morant, président de l'AFSI, serait due à l’application de la Bertrand Seitz, président de l'ADC, G Entre un film qui payait « à nouvelle convention, on voit plus la François Pulliat, président de l’AFR, l’ancienne » (c'est-à-dire les heures volonté d’ignorer les difficultés de Frédéric Sauvagnac, président de l’ADP

Lire les comptes rendus des tables rondes des 4 décembre 2013, 16 janvier et 11 février 2014 : http://www.afcinema.com/Application-de-la-nouvelle-convention-collective-premiers-retours-d-experience.html

AFC la lettre n°241 / 6 [ activités AFC | points de vue | in memoriam | çà et là | technique | entretiens AFC | films AFC | le CNC | nos associés | presse | lecture ] in memoriam Jacques Loiseleux AFC nous a quittés C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la nouvelle du décès, lundi 17 mars 2014, de notre confrère directeur de la photographie Jacques Loiseleux AFC . A la fois l’un des membres fondateurs de l’association, l’un de ses piliers, l’une de ses âmes, Jacques en fut le secrétaire général pendant une dizaine d’années et l’un des vice-présidents. Il avait quatre- vingt-un ans.

Entamée au débuts des années 1960 et longue de plus d’une cinquantaine de ﬁlms, sa carrière d’opérateur fut parsemée de rencontres cinématographiques aussi diverses que les réalisateurs Yves Boisset, Maurice Pialat, Patrick Grandperret, Tony Gatlif, Jacques Rouﬃo, Philippe Garrel, Philippe Faucon ou encore Viviane Canda, pour ne citer qu’eux. Intervenant dans de nombreux organismes de formation, en France et à l’étranger (en Suisse et à Cuba notamment), il était l’auteur d’un ouvrage, La Lumière en cinéma , publié par les Cahiers du cinéma , en 2004, et traduit en espagnol sous le titre La luz en el cine (Paidos Iberica, 2005). Nos pensées amicales vont à sa femme Monique, à Valérie, Isabelle et I Thomas, ses enfants, ainsi qu’à ses proches.

Jacques Loiseleux, au Micro Salon en 2008 Photo Nelly Flores Jacques Loiseleux, généreux, toujours militant pour la bonne cause A la mémoire de Jacques Loiseleux et d’une Par Richard Andry AFC passion commune d’"authentique filmeur" AFC Comment parler de Jacques sans le revoir, Caméflex à la Par Jimmy Glasberg main, effectuer un steeple chase entre les fauteuils de la salle de projection de l'IDHEC, alors dirigé par Louis Daquin et sis à Salut Jacques, l'époque rue des Vignes. Tu viens de nous quitter après une longue C'était la première de ses interventions " caméra " à laquelle maladie. j'assistais avec mes camarades de la 26 e promotion. C'était un Je t'avais eu au téléphone, il y a quelques sacré bon cadreur " à la pogne ", et j'ai pu m'en rendre compte temps, au sujet de tes prestations à l'école de par la suite sur les tournages où j'étais son assistant. Boisset et cinéma de Cuba. Tu ne pouvais plus assurer tes Pialat, Giovanni, entre autres réalisateurs, surent utiliser ce talent cours et tu m'avais demandé de te remplacer. exceptionnel. Je me le rappelle aussi assis à califourchon, à Hélas, je ne pouvais pas. l'envers à l'arrière de la moto de Jules Nies, dans le sillage d'Eddy Je me souviens de nos longues conversations Merckx en pleine descente sur le tournage de La Course en tête, téléphoniques au sujet de "l'acte de filmer " qui de Joël Santoni. nous tenait à cœur. Tu as participé vivement à Sans oublier Frédéric Rossif et Chris Marker à qui nous allions de ce cinéma militant des années soixante-dix qui temps en temps donner un coup de main. Jacques était généreux, restera un beau moment dans l'histoire de toujours militant pour la bonne cause : contre les esprits étroits, notre pays. les exploiteurs, les intolérants et les racistes. Ton engagement politique avec la caméra doit Dans les périodes creuses, nous faisions des grandes randonnées être rappelé et mis en mémoire pour nos jeunes en vélo, j'avais du mal à le suivre. Il en avait " sous la socquette ". confrères dans une époque où l’on oublie un C'était un costaud. peu que la caméra est une fantastique arme de Il adorait partager ses connaissances et son expérience avec les combat pour défendre des idées. jeunes. Il y a un an il était parti donner son dernier cours de A propos d'une agression symbolique lumière à l'école de cinéma de Cuba. Sa petite-fille l'accompagnait exemplaire que j'ai subie, tu m'avais engagé à pour le filmer en action. Elle avait emmené avec eux sa fille de me battre pour nous faire respecter face à des quatre mois. Jacques était ravi d'être avec sa petite-fille et son questions éthiques sur la paternité de nos arrière-petite-fille. Il m'avait confié avoir passé un des plus beaux images. Ce combat demeure toujours moments de sa vie en leur compagnie. J'espère qu'un jour nous d'actualité, c'est à la nouvelle génération de le aurons le plaisir de voir ce film. reprendre et de se battre pour se faire respecter. Cher Jacques, longtemps infatigable moteur de l'AFC, tu nous Voilà, mon cher Jacques, quelques mots pour manques déjà. Salut l'ami ! accompagner ton départ et pour laisser une Mes pensées sont tournées vers Monique sa femme, Valérie, trace pour la mémoire de notre passion I I Isabelle, Thomas ses enfants, et toute sa petite famille. commune d'authentique filmeur.

Cher Jacques, évoquer ta mémoire, c’est tout et les moindres ficelles de l’AFC, sortes de cordons naturellement faire un saut dans le temps d’à peine plus ombilicaux tissés depuis sa création et que tu auras de vingt ans. Nous sommes au printemps 1993. S’engage certainement eu du mal à couper du fait de ton une conversation au téléphone dont les termes sont à peu éloignement prolongé. près les suivants : « Bonjour ! J’aimerais savoir, en tant que tout nouveau membre actif, s’il y a quelque chose que je Fort d’un long passé associatif, tu seras toujours resté puisse faire pour l’AFC. » attentif, avant même d’avoir passé le flambeau et par la Une voix charmante, à l’autre bout du fil, répond : « Oui, suite, au bon fonctionnement des rouages de cette bien sûr, vous tombez bien ! Passez demain matin si vous machine AFC, faisant respecter, par principe et souvent à le pouvez, Jacques sera là et pourra vous en parler de vive la lettre, les règles et les statuts initiés par ses membres voix… » – « Bon, d’accord, à demain ! » fondateurs dont tu fus l’un d’entre eux. Convaincu qu’il Le lendemain, en effet tu es là, à quatre pattes par terre au fallait particulièrement veiller à entretenir de bonnes beau milieu d’un appartement de la proche banlieue relations avec l’extérieur – notamment avec nos membres parisienne dont une pièce sert alors de bureau à l’AFC. associés –, s’il est arrivé un jour que celles-ci se soient Quelques feuilles volantes sont étalées devant toi à même dégradées, par inconséquence, tu te seras efforcé d’en le sol. rétablir le cours, n’hésitant pas à t’excuser dans la Lettre « Tu vois, ce sont les articles pour la prochaine Lettre. Tu en intitulant un article, en guise de signature anticipée, vas m’aider, on va les mettre dans l’ordre et, une fois la "Le Secrétaire Gêné… Râle ". Lettre imprimée, Gervaise en fera des photocopies, vous les glisserez sous enveloppe et elles partiront demain au Tu avais pris pour habitude d’appeler les directeurs de la courrier. Au fait, nous sommes depuis peu en panne de photo membres actifs " les AFC ". Etait-ce, dans ton esprit, rédacteur. Si ça t’intéresse, tu nous donneras un coup de une marque de familiarité ? Etions-nous pour toi, et avec main le mois prochain et tu pourrais même prendre la toi, les membres d’une même famille pour nous nommer relève. » – « Ça, c’est à voir, mais pourquoi pas ! » ainsi, tels des amis et connaissances de plus ou moins longue date se retrouvant à la première occasion chez les Voilà comment tu feras naître, sinon une vocation, du Untel en toute convivialité ? Qui sait ? moins une certaine complicité, qui n’aura de cesse que ces tout derniers mois, suite à tes venues de plus en plus Sache, cher Jacques, que bon nombre " des AFC " – toutes espacées parmi nous. Ainsi, au fil en temps, tu générations confondues – garderont présentes à leur "transfuseras " au néophyte de l’époque, corédacteur, un mémoire quatre des principales marques de ta temps secrétaire, secrétaire général prenant ta succession, personnalité, principes, bons vins, chaleur humaine et I ainsi qu’à son compère Jean-Jacques, ta fibre associative convictions.

Sur le tournage des Carnassiers , d'Yves Boisset en 1991. A gauche : jacques Loiseleux et Patrice Guillou, à droite, Jacques Loiseleux et Yves Boisset - Photo Olivier Chambon, à l'époque assistant opérateur

Jacques Loiseleux était chef opérateur et cadreur de mon film Les Princes , tourné en 1982 dans des conditions pas faciles, souvent en lumière du soir, lumière d'hiver sans beaucoup de projecteurs. Jacques est venu dans le film comme un sauveteur. Sans lui le film n'aurait pas existé car nous étions une petite équipe, dans une faible économie, et nous changions de décors très souvent de Paris jusqu'à la frontière belge car les Princes sont sur la route. Jacques c'était un homme formidable que j'aimais beaucoup. Il a appris le métier de chef opérateur à beaucoup de jeunes. Jacques est parti mais sa lumière reste sur l'écran. Tony Gatlif, réalisateur

Jacques Loiseleux ou générosité et humanité dispensées Par Pierre Novion AFC

Certainesexpériencescinématographiques Pizzeria de la place princi - créent une vraie complicité entre nous, pale. Je pense pouvoir dire techniciens. que chacun en a gardé un Ce fut le cas de trois tournages auxquels j’ai excellent souveni r! participé en collaborant, comme premier Nous nous sommes retrou - assistant, avec Jacques Loiseleux. vés avec Jacques, quelques Ce fut tout d’abord le film remarquable Les temps après, sur A nos Princes de Tony Gatlif, que nous avons tourné amours de Maurice Pialat ; dans une ambiance très enthousiaste. nous tournions à Paris. La Puis, le film Frevel (Le Crime) de Peter personnalité de Maurice Fleischmann (Peter était connu pour être rendait inévitablement l’auteur de Scènes de chasse en Bavière et La passionnant letournage.Ce Maladie de Hambourg ). fut une expérience unique, Le tournage se situait dans une petite ville pleine de surprises, de allemande près d’Heidelberg, dénommée rebondissements.On lesait, Neuestradt an der Weinstrasse. Peter Maurice Pialat signa un très Fleischmann s’était saisi du rôle principal, le beau film qui reste gravé dans les mémoires. Jacques Loiseleux sur le tournage du film de Peter Fleischmann, Frevel (Le Crime) commissaire Lohmann, qui, en enquêtant sur Anouveau,j’ai appréciélesqualitésdeJacques Photo Pierre Novion les motivations d’une jeune criminelle Loiseleux. Il savait communiquer son énergie. déséquilibrée, s’attache à elle et en devient Il reconnaissait le travail de chacun de ses col - fou-amoureux. Jean-François Stévenin était laborateurs. Il dispensait sa générosité et son conseiller sur le film et Patrick Grandperret, as - humanité. Sonardeur accompagnait la pensée sistant de Peter. Nous étions donc quatre fran - du réalisateur. Nous avons gardé, née de ces çais devenus très proches, à s’accommoder expériences, une amitié, que nous avons sou - I chaque soir du seul restaurant ouvert, la vent évoquée. J’aimais bien " Jacquot "!

Jacques Loiseleux, l’ami enthousiaste et généreux Par Jean-Jacques Bouhon AFC

Mon cher Jacques, dialogue entre des gens qui sont parfois C’était il y a une vingtaine d’années, à Levallois- (souvent ?) concurrents et se rencontrent Perret, dans l’appartement de Gervaise, rarement. Et, pour toi, ce dialogue était une des secrétaire de l’AFC de l’époque, où l’association raisons d’être de l’AFC, et même un de ses avait installé son siège. devoirs. Tu nous avais accueillis Jean-Noël et moi pour Cela n’a pas duré très longtemps, mais c’était parler des activités de l’AFC, de la Lettre et de la un projet généreux qu’il serait peut-être bon de manière dont nous pourrions nous rendre reprendre aujourd’hui, comme un utiles. prolongement du dialogue des actifs sur C’est ce jour-là qu’est née en moi pour Internet. longtemps la « ﬁbre associative » que tu as su J’ai tout appris de toi en ce qui concerne la nous transmettre, avec tout l’enthousiasme et gestion d’une association, le respect des la générosité dont tu étais capable. statuts et de la démocratie interne. Et, loin de Tu n’étais pas seulement le " gardien du considérer que ta fonction de Secrétaire Templ e", comme nous t’appelions parfois avec général était une chasse gardée, tu nous as un humour aﬀectueux entre nous, tu étais incités, Jean-Noël et moi, à nous investir puis à surtout l’âme de l’AFC, qui veillait à ce qu’elle te succéder. ne soit pas une coquille vide, mais le lieu de J’ai toujours considéré la transmission comme rencontres conviviales et d’échanges sincères. une des tâches humaines les plus nobles. Tu en Tu avais lancé les " mardis de l’AFC ", une fois étais un modèle accompli, et je suis sûr qu’à par mois, le soir, pendant lesquels nous Cuba, par exemple, tu dois déjà manquer à tous pouvions parler à bâtons rompus de tous les ceux qui espéraient encore ta venue, ton sujets qui nous passionnaient tout en nous inventivité, ton ingénieuse habileté à travailler sustentant et en dégustant quelques bouteilles avec presque rien, comme les tenants de que tu savais si bien choisir. Selon ton idée, " l’arte povera ". I c’était surtout l’occasion de provoquer un Salut, l’ami, c’était bon de te connaître.

Pour Jacques Loiseleux Par Pierre-William Glenn AFC

J’ai connu Jacques sur un feuilleton de Telfrance, en J’ai pu l’aider à faire des films quand, sollicité, je n’étais pas 1967, où j’étais acteur, chef de bande d’une horde de disponible, et je ne sais pas si c’était un cadeau, il a pu me motards au titre significatif : Les Oiseaux rares . Le courant remplacer sur Loulou et commencer une longue est tout de suite passé entre le chef opérateur-cadreur et collaboration, ingrate, avec Maurice Pialat. le jeune idiot que j’étais à l’époque, à la tête d’une bande de futurs pilotes du championnat du monde, faisant fi de Nous étions trois, Alain Derobe, Jacques et moi-même, toute limitation de vitesse, de toute sécurité élémentaire quand, en 1989, grâce à sa longue expérience associative, et dont beaucoup sont morts de leur passion maintenant. il nous a présenté les statuts, toujours actuels, de l’AFC. Jacques avait beaucoup de mal à nous calmer pour Notre association lui doit presque tout, sa présence pouvoir nous filmer dans "l’ordre " du scénario et de la régulière, son implication dans toutes les activités (le mise en scène. De cette harmonie acteur-opérateur, de la Micro Salon a été précédé d’un salon "bidouille " où nous bienveillance de son regard est née une amitié qui ne s’est échangions nos manières de travailler, présentions nos pas démentie depuis lors. Jacques a ensuite souffert des équipes et parlions de notre matériel, de nos bricolages listes noires établies à l’encontre des militants artisanaux et de nos réalisateurs… syndicalistes très engagés, en 1968, et j’ai eu le plaisir de pouvoir l’aider, après une difficile période de chômage, en Jacques illustrait impeccablement la "fraternité " trop le faisant collaborer avec moi comme cadreur sur Un aller souvent oubliée de nos jours dans la devise de la simple , mon premier " gros " film en 1971 réalisé par José République française, et parfois… dans notre AFC. Nous Giovanni – film qui n’entrerait pas aujourd’hui dans " les sommes rivaux dans le " marché " du travail mais la films du milie u"… " fraternité " devrait toujours être là et, disait-il, elle ne l’est pas toujours… Jacques était très attaché à sa famille, à sa femme et il La générosité, l’écoute, le dévouement, la curiosité étaient nous énervait copieusement, le premier assistant Alain ses qualités essentielles. Corneau et moi, en nous déclarant, quand nous tournions à Anvers, qu’aucune force au monde ne l’empêcherait de Jacques laisse une très belle famille, une femme rentrer à Paris le week-end pour voir Monique. exceptionnelle de courage et d’abnégation et trois beaux J’ai eu le bonheur de filmer ses deux filles, en 1971, avec enfants qui ont tenu, comme lui, à distinguer le concept de Gérard Desarthe, dans La Marelle , un de mes premiers réussir " dans la vie " de celui de " réussir sa vie ". courts métrages et il était venu jouer à la marelle avec moi sur le tournage… J’espère seulement que devant la menace de disparition Les valeurs de fraternité, d’échange et de concertation des espèces rares, notre "oiseau rare " restera en nos n’ont jamais cessé entre nous et je suis heureux d’avoir pu mémoires et en nos cœurs l’incarnation d’une espèce le revoir très récemment avant sa disparition, pour me d’homme fragile et résistant, espèce à protéger et à proposer de prendre son poste à l’école de cinéma de défendre contre tous les prédateurs sauvages qui I Cuba, où il était la référence absolue. sévissent actuellement.

Jacques Loiseleux, au regard doux et bienveillant Par Antoine Héberlé AFC

J’ai rencontré Jacques Loiseleux pour la première fois en 1997 au festival de Grenoble, ma ville d’origine. Quelle chaleur, quelle écoute attentive pour le jeune directeur de la photo que j’étais. Impressionné par la carrière de Jacques et la beauté de son travail sur les derniers film de Maurice Pialat, j’avais enfin l’occasion d’échanger en toute simplicité avec un prestigieux confrère. Je me souviens d’avoir quitté Jacques gonflé à bloc, après avoir abordé avec lui toutes sortes de questions qui me taraudaient, y compris les plus personnelles sur la difficulté à gérer nos vies familiales et professionnelles. Je me sentais moins seul, conforté dans mes choix et la façon d’y faire face. Nous nous sommes croisés à nouveau au Micro Salon quelques années plus tard, quand il m’a proposé de parrainer mon entrée à l’AFC. Je ne pourrais pas dire que je connaissais Jacques personnellement – nous avons dû nous croiser quatre ou cinq fois en tout et pour tout – mais je suis sûr que nous nous sommes rencontrés. Sa douceur et la bienveillance de son regard m’ont encouragé un jour et I m’accompagnent désormais.

Le chef opérateur britannique, oscarisé en 1971 pour Un violon sur le toit de Norman Jewison, est décédé en début de semaine à Dorset, dans le sud de l'Angleterre. Il était âgé de 98 ans.

Il œuvra en outre sur plusieurs films mar - quantsde l'époque,àcommencer par le Lo - lita de StanleyKubrick (1962),maisaussiLes Canons de Navarone, de J. Lee Thompson (1961), Le Limier, de Joseph Mankievicz (1972)... Mais la consécrationvient avec trois Baftas consécutifs pour Le Mangeur de citrouilles de Jack Clayton (1966), LaColline des hommes perdus de Sidney Lumet (1967 etL'Espionquivenaitdufroid, deMartin Ritt (1967). Suit l'Oscar de la meilleure photo - graphique pour Unviolonsurletoit , deNor - man Jewison en 1971. Oswald Morris a été nommé deux autres fois pour les Acadmy Awards, en 1968, pour la comédie musi - cale Oliver !, de Carol Reed et en 1978 pour The Wiz, de Sidney Lumet. Ilillumina aussiun JamesBond,L'Hommeau pistolet d'or, de Guy Hamilton (1974), ainsi John Huston et Oswald Morris Né en 1915 dans le Middlesex, Oswald que LaGrandeaventuredesMuppets, de Jim sur le tournage du Piège (The Mackintosh Man) Morris entre très tôt dans le milieu cinéma - Henson (1981), la première adaptation du Photo Thys Ockersen tographique. Après une première expé - show de marionnettes sur grand écran. Sa rience comme projectionniste durant son collaboration avec Jim Henson se poursui - adolescence,ilfaitsesdébutscommecour - vra en1982 sur TheDarkCristal, coréalisépar sier et " claqueman " aux studios Wembley FranckOz, unfilm qui marque sonultime ap - de Londres, il est alors âgé de 16 ans. parition sur un plateau de cinéma comme Plusieursannées plustard,aprèsune pause directeur de la photographie. militaire durant la Deuxième Guerre mon - « Ossie manquera cruellement à l'industrie diale oùilfutdécoré commepilote de bom - cinématographique. Un homme délicieux, bardier, il poursuit son expérience et est ti - inspiré par RonaldNeameet Guy Green,qui tularisé sur La Salamandre d'or de Ronald a, à son tour, fait figure de modèle pour Neame (1950). Mais sa véritable première touteune génération dechefsopérateurs », opportunité vient en 1952 avec le Moulin a déclaré la British Society of Cinematogra - I rouge de John Huston, qui lui permet d'ex - phers dans un communiqué. périmenter plusieurs techniques de chan - gement de couleur et d'images àl'écran. De Sylvain Devarieux, Le Film français cette première collaborationavecle cinéaste naîtra un partenariat qui se prolongera sur Plus fort que le Diable (1953), Moby Dick (1956), Dieu seul le sait (1957), Le Piège (1973) et L'Homme qui voulut être roi (1975), notamment.

Lire ou relire l’article que Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, avait écrit en 2006 à l’occasion de la publication de l’autobiographie d’Oswald Morris intitulée Huston, We Have a Problem I http://www.afcinema.com/Huston-We-Have-a-Problem-A.html

A partir du 9 avril 2014, la Cinémathèque française tient à célébrer le centenaire de la naissance – le 13 novembre 1914 à Smyrne – d’Henri Langlois, fondateur, avec Georges Franju et Jean Mitry, de cette vénérable institution dont le but, depuis ses origines, est de sauvegarder, conserver et montrer ﬁlms, documents et objets cinématographiques. Exposition, rétrospectives, conférence, visites, catalogue, éditions, activités Jeune Public et suppléments Web composent le menu de cette célébration.

Dans le cadre du Centenaire d’Henri Langlois, la Cinémathèque propose dans ses trois salles, les 12 et 13 avril 2014 de midi à minuit, un week-end non-stop recréant ainsi une programmation qu’il avait imaginée en 1973 et témoignant ainsi « du regard à la fois éclectique, sûr et globalisant de celui pour qui le cinéma était un ». Centenaire Henri Langlois G Exposition " Le musée imaginaire d’Henri Langlois " Du 9 avril au 3 août 2014 G Rétrospectives Du 9 avril au 26 mai G Visites guidées Tous les dimanches à 14h30 G Conférence " Le musée imaginaire d’Henri Langlois " par Dominique Païni Lundi 14 avril à 19 heures G Colloque international sur Henri Langlois Les 11 et 12 juin Le Centenaire Henri Langlois sur le site de la Cinémathèque française http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/centenaire-langlois/ Biographie d’Henri Langlois, résumée par Serge Toubiana, directeur général de la Cinémathèque française I http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/recueil-2014/1914/henri-langlois/

Nouveau bureau de l’AFAR Naissance de l’Association des administrateurs de production du cinéma et de l’audiovisuel (AAPCA) Lors de l’assemblée générale de l’AFAR (Association Française des Les administrateurs de production annoncent la création de Assistants-Réalisateurs de leur association, l’AACPA (Association des Administrateurs de fiction), AG qui s’est tenue Production du Cinéma et de l’Audiovisuel). Présidée par Sophie Timbal, samedi 8 mars 2014, un l’association compte à ce jour ses neuf membres fondateurs. nouveau bureau a été élu « Les évolutions fiscales, sociales et conventionnelles de notre profession pour l’exercice 2014. Laure ont engendré des changements notables dans la pratique de nos métiers. Monrréal a été réélue à la présidence de L’AAPCA a pour vocation d’être un outil de transmission rapide et concret l’association . entre ses membres et de créer un socle commun de connaissances. L’Association sera un interlocuteur actif auprès des organismes privés et Composition du nouveau bureau de l’AFAR : G publics et permettra également de nourrir des échanges dynamiques avec Laure Monrréal, présidente l’ensemble des professionnels du secteur. » G Alain Olivieri, Jérémie Steib, vice-présidents G Les neuf membres fondateurs, dont les membres du premier bureau David Ferrier, trésorier G G Esperanza Casero Romain Baudin, secrétaire général G G Sylvie Chevereau Max Belmessieri, trésorier adjoint G G Ariane Guez Frédérique Lagarde, secrétaire générale G Marie Guillon adjointe G G Gabriel Mamruth, secrétaire Olivier Vergès, secrétaire adjoint chargé des G Violaine Miclet candidatures G G Vincent Stévenel, trésorier, vice-président Jean-Marie Omont, secrétaire adjoint chargé G I Sophie Timbal, présidente de la transmission et de la formation. G Bernadette Zinck, chargée de communication, secrétaire. Contact Site Internet : www.aapca.fr (en construction) I Courriel : [email protected]

AFC la lettre n°241 / 12 [ activités AFC | points de vue | in memoriam | çà et là | technique | entretiens AFC | films AFC | le CNC | nos associés | presse | lecture ] çà et là William Lubtchansky , hommage Vente aux enchères d’un Cinématographe Lumière Vendredi 4 avril 2014 - 14h30 Samedi 5 avril à 14h00 - Argenteuil - Val d’Oise Cinémathèque française - Salle Henri Langlois Une vente exceptionnelle de pré-cinéma et cinéma aura lieu le samedi 5 avril 2014 à Un hommage au directeur de la AFC Argenteuil. Pour la première fois aux enchères, un photographie William Lubtchansky , Cinématographe des frères Lumière sera proposé, aura lieu, le 4 avril 2014, à la ainsi qu’une centaine de pièces provenant de la Cinémathèque française en présence des collection du docteur Paul Génard. cinéastes Otar Iosseliani, Jean-Marie Straub, Philippe Garrel, des directeurs de Pendant plus de 40 ans, la photographie Irina Lubtchansky, ce collectionneur passionné a AFC AFC rassemblé des milliers de Renato Berta , Caroline Champetier , pièces, matériels de pré- et de la productrice Martine Marignac. La cinéma, lanternes magiques, séance sera animée par Alain Bergala. autochromes, photographies, ﬁlms et documents relatifs à l’histoire du cinéma. Aujourd’hui, la majeure partie de sa collection est conservée à l’Institut Lumière et exposée dans une salle dédiée au musée de cinéma de Lyon. Les objets présentés dans cette vente sont tous dans un état exceptionnel de conservation et proviennent pour la majeure partie de la famille Lumière.

Expositions publiques William Lubtchansky, photo droits réservés, collection Nicole Lubtchansky 19, rue Denis Roy Argenteuil (Val d’Oise) G Vendredi 4 avril 2014 : 10h-19h G William Lubtchansky, (1937-2010), par son Samedi 5 avril 2014 : 10h-12h Vente style, sa liberté et son exigence, a marqué son G époque et son métier. Samedi 5 avril 2014 à 14h A sa sortie de l'École Louis-Lumière, formé par Willy Kurant et Andréas Winding, il devient Renseignements et contacts assistant opérateur et caméraman. Il signe ensuite http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/collection- du-dr-paul-genard-les-lumiere/le-cinematographe-lumiere-ie_v26 la direction de la photographie des films de Jean- I Marie Straub et Danièle Huillet, Jean-Luc Godard, 504/1970973/solr Juliet Berto, Jean-Henri Roger, Jacques Rivette, Agnès Varda, Claude Lanzmann, Jean-Pierre Mocky, Jacques Doillon, Jean-Louis Comolli, Marco Ferreri, Otar Iosseliani, Pascal Bonitzer, Imago Annual General Assembly 2014 Robert Bresson, H.G. Clouzot, Alain Bergala, Claude Nuridsany et Marie Pérennou, François Truffaut, Philippe Garrel, etc. L’assemblée générale annuelle d’Imago (IAGA) aura Cette rencontre retracera sa carrière à l'aide de lien en Grèce du 24 au 27 avril 2014. témoignages, documents photographiques et Outre l’IAGA proprement dite à Delphes, les 25 et 26 avril, la films. réunion comprendra un arrêt à Athènes avec une visite de Rappelons que William Lubtchansky fut l’un des l’Acropole et un dîner avec les membres de l’association membres de l’AFC depuis sa création en 1990. grecque des directeurs de la photographie (GSC) – dont AFC http://www.afcinema.com/Hommage-au-directeur-de- Yorgos Arvanitis fait partie – ainsi qu’une visite du site I I la-photo-William-Lubtchansky-AFC.html archéologique de Delphes.

Un des grands maîtres du cinéma japonais. Découvert tardivement en France, Yasujiro Ozu a débuté en 1927. Il fera l'essentiel de sa carrière à la Shoshiku. les relations entre générations. En univers aurait été inaccessible à un mettant en place un système formel spectateur lointain. Il est donc aussi doux qu'implacable, au service paradoxal qu'aux yeux de réalisateurs d'une mise en scène épurée, Ozu a tels que Wim Wenders, Claire Denis, construit une œuvre d'une beauté et Alain Resnais ou Hirokazu Kore-eda, la d'une émotion inégalées. façon si singulière qu'a eue Ozu de ﬁlmer le monde soit devenue plus http://www.cinematheque.fr/fr/dans- qu'une référence : une source salles/hommages-retrospectives/fiche-cy d'inspiration pour d'intimes I cle/yasujiro-ozu,573.html variations. Cette conférence sera donc le récit d'un complet renversement de perspective. Conférence : Ozu aujourd'hui Par Diane Arnaud Diane Arnaud enseigne l'analyse filmique à l'Université Paris Diderot. Elle s'est lundi 28 avril 2014 - 19h00 - Salle Henri Langlois d'abord intéressée au cinéma japonais avec son livre sur Kiyoshi Kurosawa, Il est l'auteur d'une œuvre La reconnaissance tardive du Mémoire de la disparition (Rouge élégiaque, d'une universalité qui cinéma de Yasujiro Ozu en Occident, Profond). Elle a récemment coordonné, dépasse les particularismes culturels, dans les années soixante-dix, plus de avec Mathias Lavin, l'ouvrage collectif abordant dans des chefs-d'œuvre vingt ans après les consécrations Ozu à présent (G3J éditeur) sur les comme Voyage à Tokyo , Le Gout du d'Akira Kurosawa et de Kenji différentes formes de résonances de l'esthétique ozuienne dans le cinéma saké , les rapports entre la société et Mizoguchi, s'explique par la croyance I l'individu, entre l'individu et la famille, selon laquelle la " japonéité " de son contemporain.

36, quai des Orfèvres projeté au ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière Le 21 mars 2014 au cinéma Grand Action

Pour cette séance, le Ciné-club et les étudiants de l’Ecole Louis-Lumière ont reçu le directeur de la photographie Denis Rouden AFC et ont projeté 36, quai des Orfèvres, le film d'Olivier Marchal qu’il a photographié. Une rencontre a suivi la projection et a été l’occasion pour le public d’échanger avec Denis Rouden à propos de 36, I quai des Orfèvres , de son travail sur le film et sur nombre d’autres projets auxquels il a participé. Rappelons qu’Arri, K5600 Lighting, Thalès Angénieux et Transvideo apportent leur soutien au Ciné-club de l’Ecole Louis-Lumière . Voir le site http://www.cineclub-louislumiere.com/

Renouvellement du bureau de PFA pour l’exercice 2014

Lors de Composition du bureau de l’association PFA G l’assemblée générale Jessica Forde, présidente G des Photographes de Jean-Marie Leroy, trésorier G Films Associés (PFA), Pascal Chantier, secrétaire G qui s’est tenue lundi 10 Rémy Grandroques, suppléant. février 2014, le bureau de l’association à été Outre des photos de plateau, vous trouverez, sur le reconduit pour l’exercice 2014 et Jessica Forde, site Internet de l’association, la liste des dix-neuf réélue à sa présidence. Par ailleurs, les membres que celle-ci compte aujourd’hui, des ac - tualités et des entretiens. membres de l’association PFA annoncent la I mise ligne de leur site Internet. http://www.pfa-photo.com

AFC la lettre n°241 / 14 [ activités AFC | points de vue | in memoriam | çà et là | technique | entretiens AFC | films AFC | le CNC | nos associés | presse | lecture ] çà et là technique NAB 2014 Du 7 au 10 avril - Las Vegas - Etats-Unis La CST L’édition 2014 du NAB se recommandation CST-PR-030-PR-2013 tiendra à Las Vegas (Etats-Unis) entre les 5 et Parmi ses diverses attributions, la CST 10 avril, et l’exposition elle-même, du 7 au 10 (Commission supérieure technique de l’image et avril. Sur les 1 500 du son) édite régulièrement des exposants présents en recommandations techniques destinées aux provenance de 153 pays, on compte 13 organismes et aux professionnels soucieux de sociétés qui sont soit des membres associés suivre l’évolution technologique, dont la veille de l’AFC, soit des filiales locales de maisons est l’une de ses missions. Une des plus récentes mères ayant pignon sur rue dans l’Hexagone. recommandations concerne la sécurisation des Seront présents au NAB données numériques en cours de tournage et de G Arri, stand C4337 postproduction, leur sauvegarde et leur G Cartoni USA, stand C9539 G Codex, stand C6048 conservation. G Dolby Laboratories, stands S215LMR, SU1702 G Fujifilm Division Optiques, stand C7025 G Cette recommandation – CST-PR-030-PR-2013 – vise à K 5600 Lighting, stand C8234 décrire les pratiques professionnelles et les outils propres G Kobold, stand C7549 G à la sécurisation des données d’un film en cours de Nikon, stand C8825 G Panasonic, stand C3607 tournage et de postproduction ainsi qu’à leur sauvegarde, G Rosco Labs, stand C5749 à court terme. Elle a été établie par la CST, en collaboration G Sony, stand C11001 avec la Ficam et l’AFC. G Technicolor, stand C10408 G Thales Angénieux, stand C7419 Quelques-unes de ses têtes de chapitre G Transvideo, stand C6443 G Vitec, stand C6025. 1) Pratiques professionnelles Informations complémentaires sur le site Internet du NAB I A - Les techniciens qualifiés http://www.nabshow.com B - Préparation C - Tournage G Description de pratiques professionnelles Elargissement G Le rapport de rushes numériques G du Conseil d’administration du FIDMarseille Transport des données numériques G Réception des données par le laboratoire numérique D - Postproduction Paul Otchakovsky-Laurens, Président, et le Conseil G Les fichiers de travail de postproduction d’administration du FIDMarseille, Festival International G Les fichiers de fin de postproduction de Cinéma, sont très heureux d’accueillir parmi eux Caroline Champetier AFC directrice de la photographie et 2) Supports et formats de sauvegarde réalisatrice, Corinne Brenet, directrice générale de A - Supports de sauvegarde B - Formats de sauvegarde LTO interopérable Courtage de France et Emmanuel Ethis, président de l'université d'Avignon et des Pays de Vaucluse. Le Conseil 3) La conservation d’exploitation des données numériques d’administration se félicite de la nomination de ces trois à l’issue de la postproduction nouveaux membres qui vont participer au G Mise en œuvre de la conservation d’exploitation de I I développement et au rayonnement du FIDMarseille . données numériques.

15 / n°241 la lettre AFC LES ENTRETIENS DE L’AFC Aimer, boire et chanter d’ Alain Resnais , photographié par Dominique Bouilleret AFC Avec Sabine Azéma, Hippolyte Girardot, Caroline Silhol En salles depuis le 26 mars 2014

Les hasards de la vie ont amené Dominique Bouilleret AFC à croiser le chemin d’Alain Resnais pour son dernier ﬁlm. Sur Aimer boire et chanter , il évoque la gaieté, la créativité d’un tournage très plaisant. Il ne peut que se réjouir d’avoir eu la chance de partager cette inventivité avec ce grand réalisateur et regretter qu’elle ne puisse pas se reproduire. Avec la disparition d’Alain Resnais, cette collaboration reste tristement inachevée. (BB)

Dessins de Jacques Saulnier, chef décorateur

Aimer, boire et chanter Première assistante caméra : Fabienne Octobre Matériel image : Panavision Alga (Arri Alexa Studio, Seconde assistante : Nathalie Lao ﬁchiers RAW et optiques Primo Scope) Assistante vidéo : Anastasia Durand Matériel lumière : Transpalux + Airstar & Keylite Chef électricien : Philippe Depardieu, avec Philippe Matériel machinerie : Transpagrip + FL Décors Pouyet, Cosimo Pagliara et Hugo Bouhier Laboratoire : Digimage Cinéma Chef machiniste : Guy Plasson, avec Yohann Fusinelli et VFX : Def2shoot (qui depuis a changé de nom) Philippe Andron

La rencontre avec Alain Resnais, l’enjeu écono - champ, parfois un travelling circulaire. La séquence mique du film peut durer le plus longtemps possible dans un mou - C’est grâce à Laurent Herbiet avec lequel j’ai tourné vement. trois films pour la télévision – Adieu de Gaulle adieu, L’anecdote : Pendant l’étalonnage, j’ai consultélescé - Le Chant des sirènes, Manipulation – que j’ai rencon - nario car une question – je ne sais plus laquelle – se tré AlainResnais. Laurentétait soncoscénariste mais posait.J’aivuqu’Alainavaitnoté exactement ce plan, a étéaussi sonassistant. Lorsquej’ai rencontréAlain, dans cettegrosseur de plan,àcetendroit.Alorsqu’au il m’a été dit que nous devions faire un film avec un tournage,j’avaisplutôt l’impression d’inventerau fur budget serré. Je pouvais être de ceux qui savent et à mesure. Le découpage précis sur le scénario qui s’adapter à cette contrainte. Le film en studio avec ne prenaitpasen comptelesmouvementsdecaméra des décors réalistes n’était pas faisable dans le bud - se retrouve dans le film ! get et Alainavait doncpris la décisionde styliser, voire d'occulter les décors. Les gros plans Resnais voulait des gros plans sortis du contexte, du Les décors décor. Il voulait un gros plan du personnage qu’il ap - Dans la campagne anglaise du Yorkshire, quatre jar - pelait un arraché de pellicule . Il a imaginé que Blutch dins etmaisonsdifférentes,quelquesintérieurs mai - fasse un cadre en peinture et qu’à l’intérieur de ce son. Jacques Saulnier, le chef décorateur, sait très cadre, il insérerait le gros plan. Le gros plan devenait bien faire ce genre de décor, of course ! Sauf que là, un objetdifférentdansunenarration qui continuait… comme les décors classiques ne rentraient pas dans Commeilfallaitun fond à ce cadre, ila prisunetrame le budget et qu’Alain Resnais voulait quand même de BD. C’était un amoureux de BD. Il était toujours à faire son film, il a trouvé des solutions. Le décor du la frontière du théâtre et du dessin. film est doncdevenudes pendillons peints – des fonds peints surdes bandes detissu – desix à dix mètresde Et la lumière ? Réaliste ? Stylisée ? haut et d’un mètre de large. Des extérieurs jardin, Alainavaitprononcélenomd’Harcourtenprépamais avecunemaison, unparc, des horizons, sansfausses lamécaniquedesplansneseprêtaitpasàcegenrede perspectives. Les intérieurs sontaussi des pendillons lumière ou alors elle aurait été très théâtrale. J’ai fait avec des escaliers de différentes tailles. Un système unelumièreassez"soft"carjesavaisquenousallions très théâtral, très stylisé, très à-plat, très BD. fairedesplanslargesetdesplansserrésdansunmême LesplanslargessontdesdessinsdeBlutch.Nousavons mouvement.Çaneluiplaisaitpastrop.Ilm’aparléde tournédesplansdevraiesruesetdecampagneentra - certainsfilmsavecdeschangementsdelumièrepen - vellingdansleYorkshirecarAlainredoutaitquelespec - dant le plan. En déco comme en lumière, nous avons tateurnes’imaginequelesjardinsétaientvoisins.Ces du mal à nous débarrasser du réalisme de base. Mais routes symbolisent le voyage d’un jardin à un autre. Resnais ne s’intéresse pas au réalisme primaire. Les dessins de Blutch sont comme des vues d’héli - L’anecdote : Il fallait qu’unréverbère soit allumé dans coptère qui annoncent l’endroit où l’on va arriver. unjardinpouruneffet soir. J’allume unprojecteur qui provoque l’ombre du réverbère sur le fond. En réa - La manière de filmer lisme primaire, ça ne va pas. Je coupe donc ce pro - Il y a peudeséquences dans le script et Alain avait un jecteur. L’assistant, Christophe Jeauffroy, vient vers découpage avecdes plans qui duraient souvent assez moi et me dit qu’Alain a beaucoup aimé l’ombre du longtemps. Mais très rapidement il a pris l'option ou réverbère sur le mur. a eu l'envie de ne pas découper comme prévu mais A partir de là, je comprends qu’il faut des ombres et de lier tous ses plans en un seul plan, dans la mesure des effets. Je crée des fenêtres, des lunes, des om - du possible. Si cela n’était pas réalisable, Alain Res - bres de feuillage avec des cocoloris et des gobos. naisdisait:« On va faire une collure ». Ilsavait trèsbien J’ai gardé les effets réalistes sur les personnages et à quel moment de la scène il voulait être loin ou grâce aux gobos, le décor était plus contraste. On proche. mettaitdes grisgrisdans le décor, on s’amusaitàima - La plupart du temps, nous faisions un plan large de giner des fenêtres surles pendillons des maisons, des l’endroit où l’on va se " poser " avec un zoom avant ombressur lesmurs,etAlain aimaitça.C’étaitcomme surle dessin, qui se fonddans le décorde studio.Puis jouer auxPlaymobil. D’ailleurs, Alainen avait dansson desmouvementsdecaméra sur lescomédiens,pour bureau et il imaginait sesséquencesendéplaçant ses changer de valeur, d’un plan très large à un plan poi - Playmobil qui représentaient ses personnages. trine ou plus, et parfois l'inverse. Pas de champcontre- Le système de plan en mouvement constituait 80 %

Décor "réverbère " Le Daylight tube 12 kW HMI

dudécoupage. Je faisaisune lumière de planlarge en L’anecdote : Alain Resnais me dit un jour qu’il n’y a étant appuyé surle contrejouret des faces très softs plus d’images noires entre chaque image avec le nu - sur les personnages, avec des sources lointaines et mérique. Je pensais qu’ilparlaitde l’inter-image.Mais des 4 par 4. Laphotodevient de moins en moins ano - non, ilparlait del’obturateur et dece moment où l’on dine au fur et à mesure du film. Les effets jours sont n’impressionnait pas pendant 1/50 e desecondemais softmaisl’ambiance soir, lesnuits,lesaubessont plus où il se passait quelque chose quand même ! Je lui ai stylisés. Comme on avait un rythme très tranquille, dit que ça tombait bien car sur cettecaméra, il y avait on avait le temps de travailler les plans. toujours ce cinquantième de seconde qui nouséchap - pait… Les Playmobil pour Alain Resnais et toi, quels étaient tes jouets ? Accorder,raccordertoutcela,etquelacouleurdanse! On avait prisune option destudio sanspasserellepour Nousavons travaillé sur un Lustre chezDigimageavec des raisonsbudgétaires,doncj’aichoisides énormes GuillaumeLips. J’aimebien procéderpar couches, en ballons deformeoblonguesdechezAirstar, Daylight passant plusieurs fois surle film. J’ai d’abordétalonné tube 12 kW HMI, qui nous ont permis de faire l’am - assez " normalement ", Alain Resnais a trouvé cela biance ciel des extérieurs jour de nos jardins. trop anodin. On est revenudessus enajoutant unpeu Lescontre-jours,souvent des12 kW HMI, étaient ins - de chaud, unpeu de froid. Alainaimait les couleurs, il tallés sur desgrues dechantier ou surdestours. Nous était beaucoup moins frileux que nous. étions entièrement en HMI, une décision lourde de L’anecdote : Dans une scène d’engueulade entre conséquence pour notre ami ingénieur du son. Dussolier et Kiberlain, Resnais voulait du rouge pour Ce fut donc le premier film d’Alain Resnais en numé - la colère. Donc gélatine rouge sur la découpe pour la rique. Avec l’Alexa, je garde le capteur tel qu’il est fenêtre. Pour une autre scène d’engueulade,ilyaune donné c’est-à-dire à 800 ISO en lumière du jour et je sorte de halo rouge autour des comédiens. ne touche rien à l’informatique. Je filtre à l’avant de la caméra. D’où les HMI, ce qui n’est pas très logique Puisqu’il faut parler de fin… en studio mais j’ai du coup plus de pêche. J’ai utilisé Dans une vie d’opérateur, travailleravec AlainResnais un peu de tungstène pour les nuits. est formidable. Ce n’est pas une collaboration qui va L’anecdote ou comment s’amuser à l’ancienne : se solidifierpuisque cela ne se reproduiraplus jamais. Onavait des massifs de fleurs en photos collés surdu Et c’est terrible. Ce n’est pas la même chose que si je contreplaqué peintpour ledécor,etsouventnous les ne faisais pas les films suivants. Avec sa disparition, avons aussi utilisés pour cacher les rails et nous les rien n’est possible. C’est une collaboration qui reste enlevionspour laisserpasserlaDolly.Nous étionssur suspendue, inachevée… un petit plateau où chacun avait sa part de création pour le plan. Un petit côté atelier du cinéma ancien. Propos recueillis pour l'AFC par Brigitte Barbier

Un gros jouet : l’Alexa J’ai l’habitudedefaire duLog C. Là, j’ai tournéenScope et j’ai voulu tourner en vrai Scope. Je ne voulais pas duSuper35 carje me seraisretrouvé avec des focales courtes et je serais sorti du décor à vitesse grand V. J’ai opté pour des optiques Panavision classiques, qui pèsent une tonne mais comme j’étais entièrement enstudio… J’ai choisi la Studio pouravoirla viséeop - tique. Cefutd’ungrandconfortpourmoi. J’airetrouvé la visée optique comme avant, avec la chaleur dans l’œilleton, où l’on voit les contrastes. Jean-Pierre Duret, l’ingénieur du son, était inquiet pour le bruit de l’obturateur. Avant, c’était la pellicule qui en fai - sait,etplusquel’obturateur!Maisjecoupaislavisée optique lorsqu’il le fallait. Guy Plasson, chef machiniste, Yohann Fusinelli, machiniste et Jean-Pierre Duret, ingénieur du son - Photos Dominique Bouilleret

Maxime Héraud, cadreur, mes assis - tants,David Frak-Lauer, FlavioManriquez, Salaud, on t’aime Léa Riceputi et Marion Poulain. Cadreur : Alain Coussau, chef électro fidèle depuis Maxime Héraud longtemps, Michel Strasser, chef machino, Assistants opérateur : David Frak-Lauer, Flavio j’espèrefidèleencorelongtemps, Richard Manriquez, Léa Riceputi et Deusy avec un S, étalonneur fidèle depuis Marion Poulain encore plus longtemps… Matériel caméra : Le laboratoire Eclair, merci Catherine Panavision-Alga Athon, ThierryBeaumeletThierry Delobel. Caméra Canon C500, série Transpalux, merci Didier Diaz, Panavision- Cooke S4, zooms Canon Matériel lumière : Alga, merci Patrick Leplat. Transpalux Des objectifs fixes Cooke S4, des zooms Matériel machinerie : Canon. Cinesyl Une caméra Canon C500, avec laquelle Chef électricien : nous avons eu quelques soucis pratiques, Alain Coussau j’avais du malà l’appelercaméra,au début Chef machiniste : Michel Strasser elle ressemblait plutôt à une boule de Laboratoire : câbles mais je suis quand même content Eclair du résultat, vous me direz j’espère, chers Robert Alazraki, Carol Oriot-Couraye, l’assistant de Claude, I Etalonneur : Claude Lelouch et l’aigle Georges - Photo Flavio Manriquez collègues que j'embrasse. Richard Deusy La Crème de la crème de Kim Chapiron , photographié par Crystel Fournier AFC La Crème de la crème Avec Thomas Blumenthal, Alice Isaaz, Jean-Baptiste Lafarge 1er assistant caméra : François Chevreau 2e assistant caméra : Pierre Assenat Sortie le 2 avril 2014 Assistant vidéo : Charlie Renier Chef électricien : Muriel Olivier Electriciens : Aurélien Gerbault, Josselin Raoult Chef machiniste : Jérémie Leloup Machiniste : Julien Moine Steadicam : Stéphane Chollet 2e caméra Cadreuse : Marie Sorribas 1ère assistante : Juliette Castanier 2e assistant : Matthieu Cassan Matériel image : Panavision (Arri Alexa plus, ProRes, optiques Cooke S4) Matériel électrique : Panalux Matériel électrique " Fêtes " : Magnum Matériel machinerie : Cynesil Laboratoire : Technicolor, étalonneuse Natacha Louis Alice Isaaz - Photo © Wild Bunch Distribution

C'est une rencontre : une amitié fragile, sans cesse redéﬁnie, née du simple fait que les deux protagonistes sont sur le même chemin de vie.

Equipe image : Samuel Lahu, Lucie Bracquemont, Nathalie Durand et Marco Beaurepaire - Photo Marc Milani

Mais Driss estau début dela routeetDannyà la fin. Ilya ce La Braconne momentassez éphémère oùDriss et Dannyse croisent et mar - Production : Bandonéon, Dominique Crevecœur Matériel caméra : Panavision Alga, caméra Arri Alexa en chent ensemble : c’est ce moment-là que le film raconte. ProRes avec des Primo (merci Oualida !) Tourné à Tours avec une petite équipe, peu de moyens mais Matériel lumière : Softlight et Transpalux assez pour travailler et partager une aventure de cinéma. Matériel machinerie : Transpagrip Toujours lemêmeplaisir pour moi derencontrerdenouveaux Equipe caméra er talents et d'avancerensemble. On lesait, cegenredefilm a de 1 assistant : Samuel Lahu e plus enplus demal à sefaire, à trouverundistributeuret à exis - 2 assistante : Lucie Bracquemont Equipe électro-machino : Marco Beaurepaire, Doumé, avec ter même. Battons-nous pour que le cinéma français perdure Jean-Baptiste Moutrille et Renaud etoffre la possibilitéà denouveauxtalentsd'émerger etnous I Laboratoire : Wall Paper permette encore de partager notre passion et nos savoirs. Etalonnage : Yov Moor

Patrick Chesnay Rachid Youssef

Mille soleils est une enquête sur l'héritage de Touki Bouki , film réalisé 40 ans auparavant par l'oncle de Mati, Djibrill Diop Mambety. Un film entre la fiction et le documentaire, libre, sans convention, avec un vrai plaisir de " faire du cinéma comme on a envie d'en faire ".

Nous sommes parties, Corinne Castell Mille Soleils (la productrice)etmoi-même,rejoindreMati Pellicule : à Dakar enjanvier dernier, afin defilmer avec Kodak 250 ISO deux petites caméras Mini-DV (Canon 100 Daylight DVX). Mati tenait précisément à ces camé - ras-là,pour leur rendu etleur douceur. Et un Matériel caméra : Hélène Louvart et Mati Diop à Dakar Panavision Alga, peu plus tard,Laurent (monassistant) nous caméra Aaton a rejoint, avec une personne de la produc - Penelope 3 perfs, tion,avec une Penelope 35 mm,…ainsique Puis un mois plus tard, des séquences dans 3 objectifs fixes trois objectifs fixes et un zoom, et unedou - la neige, dans le centre de la France, tour - Panavision Primo et zaine de boîtes de 122 m. Mati avait égale - nées uniquement en 35 mm, toujours avec un zoom Angénieux ment une Canon Super 8 mm et 6 bobines la présence de Magaye, " les pieds dans la Optimo 28-76 mm avec elle. neige " et dans le froid, peu habituel pour Assistant opérateur : lui… Cesplansdansla neigedevant évoquer Laurent Coltelloni Si les Mini-DV étaient pour filmer Magaye, l'Alaska, pays dedestination du personnage Laboratoire : Arane le personnage principal masculin de T ouki- féminin de Touki-Boukiqui, après avoir joué Etalonnage : Bouki , selon un aspect contemporain et dans le film de Djibrill, avait fait le choix de Yannig Willmann documentaire, le 35 mm étaitlà, quantàlui, quitter son pays. Production : pour " faire un pont" entre le héros que Anna Sanders Films Magaye était dans Touki-Bouki et le héros Je tiens à préciser que la magnifique sé - cinématographique qu'il pouvait continuer quence à l'intérieur des abattoirs à Dakar a àêtre maintenant.Par laprésence du35 mm ététournéenon par moi, mais par Mati,deux dans les images, nous avons donc essayé ans auparavant et, croyez-moi, je n'aurais I "d'apporter une forme d'écriture cinéma - vraiment pas pu faire mieux… tographiqu e". Le reste du temps, nous avions les mini-DV avec nous et nous filmions à deux caméraslesscènes,Mati et moi, et à certains moments, lorsque Mati était prise par la mise en scène, Laurent filmait aussi avec la deuxième caméra.

Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu est une comédie familiale sur le racisme et ses clichés. La mise en scène de Philippe de Chauveron est simple, en quête d’eﬃcacité.

chent la nature estivale des découvertes et le soleil n’entre ja - mais dansles pièces. Graceà desgélatinesneutres placéessur les fenêtres, la lumière du jour est toujours balancée par la lu - mière artificielledeslampesalluméesdansledécor.Quelques plans larges tournés enhiveret jolimentenneigésparl’équipe d’Eclair numérique (Thierry Delobel) permettent de rendre l’ensemble parfaitement crédible. Pour des raisons pratiques, tous les plans " intérieur voiture " ont été tournés surfondvert ounoir(séquence rase campagne de nuit). Les plus complexes sont ceux de nuit avec des pelures tour - nées à Abidjan. La scènemontrela famille Koffi quise rendà la messedeminuit envoiture.Il faut trouverle rapport justeentre l’éclairement du fond vert et celui de l’intérieur. Il s’agit d’évi - ter trop de retour vert, notamment sur les peaux noires, tout en restantbien dense dansl’ensemble. Quelques effets de lam - padaires sodium en mouvement, qui rappellent ceux que l’on La grue Akela de Loumasystems aperçoit dans les découvertes, rendent assez naturels ces plans truqués avec justesse. C’est unecomédie quimet souvent enscène de nombreux personnages en même temps. Nous avons souvent tourné à Nous avons utilisé la grue Akela (Loumasystems) pour le plan deux caméras pour offrir plus de matière au montage. de fin. J’apprécie particulièrement cette grue de 25 m qui per - J’ai choisi de tourner ce film en Red Epic. La caméra est com - met des mouvements quasi aériens ! pacte, sensible, je connais bien ses qualités, ses limites et ses défauts…Le4Ka permisderecadrer quelquesplans pour une Le film a été étalonné par Natacha Louis chez Technicolor. Le meilleure insertion au montage, sans perdre de définition en filmestglobalementassez brillant,chaud etsaturé, en accord postproduction 2K. avec le propos.

Engrandepartie, lefilm dedérouleenété.Cependant, quelques En optant pour des installations relativement légères et sim - scènes se passent pendant les vacances de Noël. Nous avons ples, qui permettent de tourner vite, j’ai respecté la devise de tourné l’été dernier. Pour recréer une ambiance hivernale et Philippe de Chauveron : « Priorité à la comédie ! » Le résultat est un film généreux. Le ton parfois décalé donne un charme suggérerunelumière d’hiverfroide et faible,nousavonstraité I les intérieurs-jour de façon particulière. Des voilages fins ca - particulier à cette farce qui s’adresse à un large public.

Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? Les ﬁlms du 24 productions Chef électricien : Cafer Ilhan Producteur : Romain Rojtman Chef machiniste : Thierry Ramanana Producteur exécutif : Benjamin Hess Caméra : Transpacam Directrice de production : Nathalie Duran Machinerie : Transpagrip Réalisateur : Philippe de Chauveron Lumière : Transpalux Chef décorateur : François Emmanuelli Grue Akela : Loumasystems Cadreur : Etienne Saldes Eﬀets spéciaux numériques: Eclair Numérique (Thierry Delobel) Assistants caméra : Lise Drévillon, Hervé Jamois, Julien Bureau Laboratoire : Technicolor (étalonnage : Natacha Louis)

Sébastien Buchmann : « C'est ma deuxième collaboration avec Dominique Marchais. Dans Le Temps des grâces , film d'entretiens, le dispositif était simple : un personnage répond aux questions face caméra. Pour La Ligne de partage des eaux , Dominique voulait éviter la figure de l'entretien pour filmer des " groupes au travail ". »

Lefilm s’inscrit géographiquement dans un salles polyvalentes ou salles des fêtes, es - territoire(le bassinversant dela Loire) pour paces deprises dedécisions décisives pour en scruter les aménagements, ses trans - ces territoires que nous avons sillonnés et formations et donc leschoix qui ont amené filmés le plus souvent en mouvement au à, en vrac, ces zones d’activité, ces plate - rythme de lamarche, d’une barqueou d’une formes logistiques ou à l’inverse ces parcs voiture. Deux caméras Sony EX3 avec leur naturels, etc. Le sujet du film, qui pourrait zoom Fujinon d'origine nous ont permis être l'exercice de la démocratie au service d'être le plusléger possibleet le plusdiscret de l'espace public,nousadoncamenésàfil - dans des assemblées où nous n'étions pas mer de façon répétée des réunions, des as - toujours les bienvenus. Le tournage s’est semblées et autres groupes de concerta - réparti sur deux ans et Claire Mathon a pris tion.Nousavonstrèsvitedécidédetourner les commandes les semaines où je n’étais àdeuxcaméras pourprivilégier le pluspos - pas libre.Dominiquecadraitla deuxièmeca - sible la parole, l’échange, le débat, en tâ - méra. Le matériel caméra était pris chez chant d'avoir toujours cette parole " in ". Loca images. Merci à Sylicone et particuliè - Dominique tenait aussi à montrer les lieux rement à Isabelle Laclos qui prit beaucoup de ces réunionsdanstoute leuringratitude, de soin à l’étalonnage du film. »

La Ligne de partage des eaux Matériel caméra : Loca images, caméras Sony EX3, zooms Fujinon Postproduction : Sylicone, étalonnage Isabelle Laclos

Les Yeux jaunes des crocodiles Assistants caméra : Simon Blanchard, Matériel caméra : RVZ Caméra (Arri Camille Clément, Garance Garnier Alexa, optiques Zeiss Ultra Prime, zoom Chef électricien : Rachid Madaoui Angénieux Optimo 24-290 mm) Chef machiniste : Jean-Yves Fress Matériel électrique : Transpalux Etalonnage : Mikros image, avec Matériel machinerie : Cinesyl Isabelle Julien

Julie Depardieu et Emmanuelle Béart © Wild Bunch Distribution Girafada de Rani Massalha , photographié par Manuel Téran AFC Avec Saleh Bakri, Laure de Clermont-Tonnerre, Ahmad Bayatra Sortie le 23 avril 2014

La première fois que Rani m'a parlé de son ﬁlm, cela m'a tout de suite intéressé. L'histoire d'abord, hors des clichés attendus… puis l'idée de tourner en Cisjordanie et en Israël avec une équipe " mixte " me plaisait encore plus.

Je me suis très vite bien entendu avec la production française MACT et son producteur Antoine de Clermont- Tonnerre qui a été très clair. Sur place la production israélo-palestinienne dirigée par Tony Copty a été très précieuse pour tout.... Le tournage s'est très bien passé car il faut dire que la première assistante mise en scène, Sophie Davin, qui connaissait déjà le terrain et les gens, nous a énormément apporté aussi bien artistiquement que techniquement (préparation, plan de travail, repérages..) Girafada ère Mon équipe technique, caméra, lumière, machinerie a été 1 assistante mise en scène : Sophie Davin 2e assistant mise en scène : Roy Ettinger formidable et très disponible. er Les effets spéciaux et la postproduction se sont faits à 1 assistant caméra : Nimrod Golan 2e assistant caméra : Damien Dufresne Cologne, là aussi formidable dans leur " implicatio n" très à Gaffer : Alex Cohen l'écoute. Best Boy : Tedy Fridgut Pour un premier film, je pense que Rani Massalha a très bien su Production, Israël : Fresco Production Line : Tony répondre aux contraintes du tournage sans perdre le fil de son Copty, production manager : Jiries Copty histoir e; nos échanges furent très constructifs bien aidés par Postproduction : Farbkult Sophie Davin. Responsable : Erhard Glesen J'aime ce film pour plein de raisons, je suis heureux que vous Coloriste très bon : Dirk Meier I puissiez aussi le voir. Production en Allemagne : Heimat Film

Dans la cour Laboratoire : Eclair 1er assistant opérateur : Steve de Rocco Matériel caméra : TSF, caméra Arri 2e assistant opérateur : Adrien Onesto Alexa (ProRes), optiques Zeiss Master Photographe de plateau : Roger Arpajou Prime, un zoom Angénieux Optimo 24- Chef électricien : Pierre Michaud 290 mm. Chef machiniste : Gilbert Lucido Eﬀets spéciaux : Mikros image Etalonneur : Christian Dutac Matériel machinerie : Camagrip

Catherine Deneuve et Gustave Kervern Photo Roger Arpajou Pas son genre de Lucas Belvaux , photographié par Pierric Gantelmi d’Ille AFC Avec Emilie Dequenne, Loic Corbery, Sandra Nkake Sortie le 30 avril 2014

Pas son genre Laboratoire et postproduction : Matériel caméra : TSF caméra Mikros image Caméra Arri Alexa Plus (tourné en Etalonneuse : Marjolaine Mispelaere ProRes) 1ère assistante opératrice : Magalie Objectifs : série Cooke S4 Sylvestre de Sacy Matériel lumière : TSF Lumière Chef électricien : Christian Vicq Matériel machinerie : TSF Grip Chef machiniste : Gérard Rival

Loïc Corbery et Emilie Dequenne © Agat Films & Cie 24 jours, la vérité sur l’affaire Ilan Halimi d' Alexandre Arcady , photographié par Gilles Henry AFC Avec Zabou Breitman, Pascal Elbé, Jacques Gamblin Sortie le 30 avril 2014

24 jours, la vérité sur l’aﬀaire Ilan Halimi Matériel caméra : Transpacam, caméra 1er assistant opérateur : Steve de Rocco Arri Alexa, zoom Angénieux Optimo, 2e assistant opérateur : Adrien Onesto optiques Master Prime Chef électricien : Pierre Michaud Matériel électrique : Transpalux Chef machiniste : Gilbert Lucido Matériel machinerie : Camagrip et Etalonneur : Christian Dutac Transpagrip Laboratoire : Eclair Eﬀets spéciaux : Alain Carsou

Ce film, tourné il y a un an, est ma Le Centre national du cinéma et de première collaboration avec Eric Barbier l’image animée a réalisé une étude sur un long métrage ; j’avais déjà travaillé sur la place des femmes dans avec lui sur des films publicitaires. l’industrie cinématographique et audiovisuelle. Cette étude analyse les effectifs féminins présents au sein du CNC, dans les attributions d’aide, dans la réalisation de films et dans les sociétés de production audiovisuelle et cinématographique. Cette étude met en lumière l’évolution de la Bérénice Bejo, Yvan Attal - © Océan Films place des femmes dans les secteurs du cinéma et de Après cinq ou six modifications de scénario, le tournage a enfin démarré en Belgique (à Bruxelles et l’audiovisuel, entre 2008 et 2012. Anvers) et au Luxembourg (pour la partie studio), coproduction oblige ! Les résultats de cette J’ai opté pour la même configuration que j’avais étude sont issus de expérimentée sur le film de Jérôme Salle, Zulu , à savoir données fournies par la deux caméras Arri Alexa (une Alexa Plus et une Alexa M), direction des études, des en 4:3, avec des optiques anamorphiques Hawk. Eric a un vrai point de vue sur ce qu’il tourne, il voulait un statistiques et de la film très dynamique et très découpé. Nous avons donc prospective du CNC tourné jusqu’à quarante plans par jour, le plus souvent à (effectifs des aides du CNC l’épaule. J’ai apprécié l’Alexa M dont on peut désolidariser adressées aux personnes le corps, ce qui la rend plus maniable quand elle équipée physiques, place des d’optiques un peu lourdes. Et malgré un plan de travail chargé, ce tournage fut très agréable. J’ai retrouvé Manu femmes dans la réalisation de films), des Alberts, opérateur Steadicam avec qui j’avais travaillé sur données fournies par le service des Ressources Miserere, la marque des anges . Le reste de l’équipe, Humaines du CNC (effectifs au sein du CNC) et excellente, venait de Belgique et du Luxembourg. des données sur l’emploi d’Audiens. J’ai étalonné le film avec Fabien Pascal, le laboratoire étant Technicolor. TSF a fourni le matériel caméra et Transpalux G I Télécharger la synthèse de l’étude la lumière. http://www.afcinema.com/IMG/pdf/synthese_etude_ la_place_des_femmes.pdf G Télécharger le document lui-même Le Dernier diamant http://www.afcinema.com/IMG/pdf/la_place_des_ I Opérateur Steadicam : Manu Alberts femmes_dans_l_industrie_cine_audio.pdf Assistants opérateur : Didier Shokkaert, Sylvain Fradier Chef machiniste : Stephan Thiry Chef électricien : Gilbert Degrand Etalonneur : Fabien Pascal Laboratoire : Technicolor Matériel caméra : TSF caméra, deux caméras Arri Alexa – Alexa Plus et Alexa M – en 4:3, avec des optiques anamorphiques Hawk Matériel électrique : Transpalux

Salaudont'aime – 44 e film de Claude Directeurdeproduction : Rémi Bergman Brunch Lelouch Directeur de la photographie : Robert L'équipe d'ACS France est heureuse de « Il fallait absolument que le temps qui Alazraki AFC vous inviter à son brunch !Le printemps passe soit représenté dans ce ﬁlm et le LucPoullainajouésonproprerôledans arrive et les portes s'ouvrent... Nous décor était un des points majeurs. ceﬁlm entant quepilotedel'hélicoptère serons à votre service pour vous pré - D'ailleurs j'ai commencé par lui. Il fallait " jeu " et petit ami de Catherine Jacob. senter nos produits, échanger et pren - quelesintérieurssoienttrèsbeauxettrès dre le temps de vous rencontrer. épurés, qu'il n'y ait rien de clinquant. » Rendez-vousle jeudi10 avril 2014, de 1 1h Claude Lelouch a écrit Salaud on t'aime à 15 h chez ACS France au 240, rue Hé - avec la collaboration de Valérie Perrin lène Boucher à Buc 78 530 (à la cam - qui était également photographe pour pagne mais aux portes de Paris, garan - ce long métrage. tie sans pollution !). Synopsis : Un photographe de guerre et N'hésitez pas à venir partager un mo - pèreabsent,JacquesKaminsky,quis'estplus ment avec nous ! occupédesonappareilphotoquedesesqua - Merci de confirmer à tre filles, coule des jours heureux dans les [email protected] Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir www.aerial-france.fr saviebasculerlejouroùsonmeilleuramiva Claude Lelouch, Michaël Pierrard (1 er assistant http://www.youtube.com/acsfrance réalisateur) - Photo : Valérie Perrin https://www.facebook.com/pages/ACS- tenterdeleréconcilieravecsafamilleenleur I racontant un gros mensonge. FRANCE

Arri associé AFC

G Mise à jour de l’Alexa SUP 9.1 & ARC G " Uprez " vers le 4K ou le UHD-1 Heli , deAmat Escalante, imageLorenzo 3.0 G Support pour " user pixel mask " Hagerman, Alexa ArriRaw Codex, Zeiss L’Alexa est à sa quatrième année et elle Master Prime. continueàaméliorersonsystème grâce http://www.arri.com/camera/digital_ca - Voir l’interview sur : aucontactconstantentre ses ingénieurs meras/learn/arriRaw_converter_tutorials/ http://www.imageworks.fr/3-interviews- et ses utilisateurs. a-cannes/ G La SUP 9.1s’applique aux caméras Alexa Rendez-vous avec Arri Layla , de Pia Marais, image André XT et aux modèles d’Alexa classiques. Chemetof, Alexa Retrouvez toute l’équipe Arri au salon G Cette nouvelle version permet de faire du NAB à Las Vegas. Le Sac de farine , de Kadija Leclere, de la vitesse en DNxHD 444 pour les ca - image Gilles Porte AFC , Alexa Du 5 au 10 avril sur le stand C4337 G méras Alexa XT (96 i/s sur un Capture Avis de mistral , de Rose Bosch, image Drives 90i/s sur carte CFast 2.0) pour plus Les sorties des mois de mars et avril Stéphane Le Parc, Alexa, Panavision d’informations http://www.arri.com/ G Primo Aimer,boireetchanter , d’AlainResnais, G camera/digital_cameras/downloads/ image Dominique Bouilleret AFC La Braconne , de Samuel Rondière, LespointsprincipauxdelaSUP9.1 Alexa Studio ArriRaw, Panavision Primo image Nathalie Durand AFC , Alexa G G Qualité du son en monitoring amélio - G AllAboutAlbert , de Nicole Holofcener, EasternBoys , de Robin Camillo, image rée(Improvedaudiomonitoring quality) image XavierPérez Grobet ASC , AlexaAr - Jeanne Lapoirie AFC , Alexa G G Nouveau ! Enregistrement DNxHD en riRaw Codex, Epic, Leica Summilux L’Etrangepetitchat, deRamon Zürcher, grande vitesse (Alexa XT uniquement) G CaptainAmerica:lesoldatd’hiver , de An - image Alexander Hasskerl, Alexa G G DNxHD Audio/Video optimisé thony Russo, image Trent Opaloch Nebraska, de Alexander Payne, image G Stabilité en relecture améliorée Alexa ArriRaw Codex, Panavision ana - Phedon Papamichael ASC ,AlexaArriRaw, G Stabilité encodage ProRes augmen - morphiques C, E, G Panavision anamorphiques C tée G ClosedCircuit , de JohnCrowley, image Voir l’interview à la Berlinale sur le site G Résolution problèmes métadonnées www.imageworks.fr Adriano Goldman ABC G time code et clip. Arricam LT, Zeiss Master Prime FadingGigolo, de JohnTurturro, image Le logiciel Arri qui permet de convertir G Marco Pontecorvo AIC, Arricam LaCrèmedelacrème , de KimChapiron, G leformat ArriRaw estmisà jour ARC 3.0 image Crystel Fournier AFC , Alexa, série MySweetPepperLand ,deHiner Saleem, ARC 3.0 inclus : Cooke S4 image Pascal Auﬀray, Alexa, Zeiss Mas - G Support pour Alexa XT capteur en G ter Prime LesGazelles , de Mona Achache, image G Mode Open Gate Patrick Blossier AFC , Alexa Studio, Hawk LesYeuxjaunesdescrocodiles ,de Cécile G Support pour l’AlexaNoiret Blanc(dis - anamorphiques V-Lite et V-Plus Telerman, image Pascal Ridao AFC ponible par le Arri Rental Group et ses G Gerontophilia , de Bruce La Bruce, Alexa, Zeiss Master Prime partenaires) image Nicolas Canniccioni, Alexa

Arri associé AFC

G TheBestOﬀer , de Giuseppe Tornatore, G Unerencontre , de Lisa Azuelos, image G ManofTaiChi ,deKeanu Reeves,image image Fabio Zamarion, Alexa Studio Alain Duplantier, Alexa ArriRaw Elliot Davis, Alexa StudioArriRaw Codex, ArriRaw Codex, Zeiss Master Prime G Barbecue , d’Eric Lavaine, image Fran - Hawk anamorphiques G Une promesse , de Patrice Leconte, çois Hernandez, Alexa G Passongenre , deLucas Belvaux, image image Eduardo Serra AFC, ASC , Alexa Arri - G Le Dernier diamant , d’Eric Barbier, Pierrick Gantelmi d’Ille AFC , Alexa Raw, Panavision Anamophiques C image Denis Rouden AFC, Alexa G 24 Jours, La vérité sur l’aﬀaire Ilan Ha - G Danslacour , dePierreSalvadori, image G Joe ,deDavidGordon Green,imageTim limi , d’Alexandre Arcady, image Gilles I Gilles Henry AFC , Alexa Orr, Alexa, Panavision Vintage Henry AFC , Alexa.

Ciné Lumières de Paris associé AFC

CinéLumières de Paris vous présente Le Zylight F8 est utilisable en studio et fièrement le projecteur LED Fresnel le en tournage extérieur même en condi - plus compact au monde, le Zylight F8, tions difficiles grâce à un IRC supérieur avec ses 10 cm d’épaisseur seulement ! à 90,un faisceau réglableentre16°et 70° Disponible en deux versions Tungsten et un indice de protection IP54 (résis - (3 200K) et Daylight(5 600K), le F8 fonc - tance àl’eau) tout en produisantun fais - tionne comme les Fresnel classiques et ceau homogène et uniforme. intègre un système de focalisation in - novant, monté sur soufflet, avec sa len - Très pratique, ce projecteurest livré avec tille en verre Schott de 200 mm de dia - son alimentation (110-240 V 50/60 Hz) mètre. Muni de la technologie LED " qui le rend utilisable partout dans le Qantum", le ZylightF8 offreparrapport monde et peut aussi être alimenté à aux projecteurs traditionnels une lu - l’aide d’une batterie de caméra 14,4 V Compact, puissant, silencieux, autant mière de meilleure qualité avec une classique. De plus, il est doté de la tech - d’atouts qui font de lui une référence consommation deseulement 100W(une nologiesansfil" ZyLink" permettantai - dans les gammes deprojecteurs. Dispo - nible chez nous à la location, n’hésitez- efficacité équivalenteà un Fresneltungs - sément uncontrôle à distance, il intègre I tène de 1 kW). également un DMX 512. pas ànouscontacter au0148114815 .

Codex associé AFC

G Rendez-vous avec Codex Heli , deAmat Escalante, imageLorenzo Toute l’équipe Codex sera au salon du Hagerman, Alexa ArriRaw Codex, Zeiss NAB à Las Vegas. Master Prime. Du 5 au 10 avril sur le stand C6048 Voir l’interview sur : http://www.imageworks.fr/3-interviews- Les sorties du mois a-cannes/ G G AllAboutAlbert , de Nicole Holofcener, TheBestOﬀer , de Giuseppe Tornatore, image XavierPérezGrobet ASC , AlexaAr - image Fabio Zamarion, Alexa Studio riRaw Codex, Epic, Leica Summilux ArriRaw Codex, Zeiss Master Prime G Voir l’interview sur le site Codex Unerencontre , de Lisa Azuelos, image http://www.codexdigital.com/news/codex- Alain Duplantier, Alexa ArriRaw G the-right-choice-for-enough-said ManofTaiChi ,de Keanu Reeves,image G CaptainAmerica:lesoldatd’hiver , de An - Elliot Davis, Alexa StudioArriRaw Codex, thony Russo, image Trent Opaloch Hawk anamorphiques G Her de Spike Jonze, Image Hoyte Van Alexa ArriRaw Codex, Panavision ana - I morphiques C, E, G Hoytema, Alexa Arriraw Codex.

Communiqué voriser un retour à l’emploi des salariés l’a encore exprimé Denis Auboyer, son Réorganisation et plan social chez éventuellement concernés par les sup - Président:« La situation du marché m’a Monal Group pressions de postes. conduit à la mise en place de ce plan, Mars 2014, Ellea,par ailleurs,informé lesinstances dont la ﬁnalité est l’adaptation du que lasituation particulièrement diﬃcile Groupe aux nouveaux enjeux techniques La Direction deMonal Group a annoncé, queconnait actuellement lesecteur des et technologiques,monobjectif est clai - lors duComitéd’Entreprisedu13 février industries techniques a des consé - rement, avecle soutiende FrédéricVelle, 2014, la mise en œuvre d’un plan de ré - quences importantes sur les résultats d’assurer la pérennitédu Groupe–CMC, organisation,quiprévoit82 suppressions économiquesduGroupeetnécessitela Digimage, LVT, … – et de lui permettre de postes et pouvant se traduire par 76 mise en place d’un plan visant à réorga - d’innover, commenous l’avons toujours licenciements.LaDirection ainformé les niser l’activité et àrestaurer lacompéti - fait pour la plus grande satisfaction de instances représentatives dupersonnel, tivité.Aaucun momentl’activitédepost - nos clients ». Il a d’ailleurs indiqué vou - production n’a été et ne sera remise en loir pleinement se consacrer aux orien - quelePlandeSauvegardepour l’Emploi I intègreunesériedemesures, visant à fa - question. Car làestbien l’objectiftel que tations stratégiques du Groupe .

associé AFC vitesse de transfert élevée (jusqu’à 2,4 Panasonic Go/s) ; une heure d’enregistrement au format 4K peut ainsi être transférée en dixminutes environ.Lacarte expressP2 Les solutions 4K de Panasonic pré - (AU-XP0256A) contient un système de sentées au NAB 2014 correction d’erreurs de mémoire flash Panasonic dévoilera pour la première équivalantàun système RAID pour pou - fois la Varicam® 35, sa nouvelle caméra voir récupérer lesdonnées en casde dé - capturantdesimages au format4K RAW, faillance dans un secteur, une page ou etprésentera égalementla troisièmegé - un bloc entier. nération de VariCam, la VariCam HS. Le lancement simultané du lecteur de La Varicam 35 est dotée d’un nouveau carte expressP2 (AU-XPD1) facilitera le capteur MOS Super 35 mm et complète transfert rapide de données de la carte la gammeactuelle de codecs vidéo AVC- expressP2 à une vitesse atteignant 2,4 ULTRA de Panasonic. Avec son traite - Go/s. ment impeccable des images dans de Grâce à sa conception modulaire inno - nombreux formats (4K, UHD, 2K et HD) vante, la tête de caméra VariCam HS de et une fréquence d’images variable al - type 2/3 se raccorde au module d’enre - lantjusqu’à120 i/s, cette camérapromet gistrementAVC-ULTRA pour offrir toutes d’être l’outil idéal pour la réalisation de les fonctionnalités et l’ergonomied’une films, publicités et séries haut degamme, camérade production conventionnelle. mais également pour capturer des évé - Permettant de capturer des images en nements en direct au format 4K. 1080p à grandevitesse (jusqu’à 240i/s), Panasonicprofitera également dusalon la caméra est conçue pour la capture NABpourprésenterla nouvellegénéra - d’images extraordinaires en hautedéfi - tiondesupport d’enregistrement P2 sur nition, mais également pour les appli - mémoire " solid-state " : la carte ex - cations les plus exigeantes avecprise de pressP2. Spécialement conçue pour ré - vueau ralenti tellesque la réalisation de documentaires, la couverture d’événe - pondre aux exigences de la capture I d’images4K, la carteexpressP2 offreune ments sportifs ou leseffets spéciaux.

Panasonic Varicam 35 Panasonic Varicam HS

G Sorties avril : LaBellevie ,deJean Denizot,imageElin Primo, Série C anamorphique, zoom G Avis de mistral, de Rose Bosch, image Kirschﬁnk, 1 ère assistanteMarie Céleste, Angénieux 25-250 mm G Stéphane Leparc, 1 ère assistante Senda tourné en Red Epic, optiques Primo Unerencontre , de Lisa Azuelos, image Bonnet, tourné en Alexa Plus, format standard, zoom Angénieux 25-250 mm Alain Duplantier, 1 er assistant Antoine G Scope, optiques Primo standard, 24- Métabolismeouquandlesoirtombesur Sanier, tourné en Alexa Studio et Alexa 27 5mm Primo zoom Bucarest ,deCorneliu Porumboiu,image Plus 4:3, optiques séries C, E et G, zoom G La Crème de la crème , de Kim Chapiron, Tudor Mircea, 1 er assistant George Ilie, Angénieux 25-250 mm, machinerie imagedeCrystelFournier AFC ,1 er assistant tourné en Panavision Millennium, op - Panavision G FrançoisChevreau,tournéenAlexaPlus, tiques Panavision Ultra Golden Panatar Barbecue , d’Eric Lavaine, image G optiquessérieCookeS4PL,zoomAngé - Une promesse , de Patrice Leconte, François Hernandez, tourné en Alexa image Eduardo Serra AFC, ASC , tourné en Plus, optiques Série Cooke S4 PL, zoom nieux 28-76 mm, machinerie Panavision I G Salaud, on t’aime , de Claude Lelouch, Alexa Plus 4:3, 24-275 mm Primo zoom Angénieux Optimo 24-290 mm. G image Robert Alazraki AFC , tourné en 96heures ,de FrédéricSchoendoerﬀer, Canon EOS C500 PL en Raw, optiques image Vincent Gallot, 1 er assistant Eric Cooke S4PL, zooms Canon Bornes, tourné en Sony F65, optiques

associé AFC Ces effortsontpermisd’élaborer un nou - Powell, 1948). Il voulait des couleurs Sony France veau standard dit du " disque d’Archi - assez fortes et d'autres plus ténues. A vage ", pourles disques optiques àusage l'étalonnage, nous avons atténué cer - professionnel de la nouvelle généra - taines couleurs et fait ressortird'autres. tion. La F65 nous a permis une latitude et un Création parSonyet Panasonicd’un Vous trouverez le communiqué complet à choix bien plus grand que les autres ca - nouveau standard de disque d’archivage l’adresse méras testées. J'ai fait des tests assez pour disques optiques de nouvelle gé - http://www.afcinema.com/IMG/pdf/sony_ poussés à Berlin et j'ai comparé l'Epic, nération standard_disques_archivage.pdf l'Alexa et la F65. Je me suis vite rendu Tokyo,le10mars2014 Lire le communiqué de presse en anglais compte quesi je voulais faireressortir la http://www.sony.net/SonyInfo/News/Press/ couleur dela robe, par exemple, lemeil - Sony Corporation et Panasonic Corpo - I ration annoncent la création d’un nou - 201403/14-0310E/ leur choix était la F65. D'un autre côté, veau standard de disque d’archivage nousavionsbeaucoup d'effetsspéciaux pour les disques optiques à usage pro - Le dernier film de Christophe Gans, avecdes fonds verts etdesfonds bleus. fessionnelde lanouvelle génération.Les LaBelleetlaBêteestsortiensalles le 12 La F65 rendait les choses bien plus sim - deux fabricants comptent ainsi agran - février dernier et il a été tourné en F65, ples car les couleurs étaient beaucoup dir le marché du stockage à long terme sousla directionde la photographie de plus présentes et nous arrivions à les ex - de données numériques. Christophe Beaucarne AFC, SBC . traire très facilement. Les disques optiques ont d’excellentes Avec un budget global de 33 millions propriétés qui les protègent contre d'euros et 57 jours de tournage, le film La suite complète via le lien : l’usure liée à leur environnement, no - estune adaptation féériquedu contede Avec la F65, je peux enfin éclairer ! tamment la résistance à la poussière et Gabrielle-Suzanne de Villeneuve,publié http://www.sony.fr/pro/article/broadcast- la résistance à l’eau. Ils supportent éga - en 1740 etnon pas un remake du film ho - products-cinematography-beauty-and-the- lement les changements de tempéra - monyme de Cocteau. Tourné principa - beast ture et l’humidité en conditions de lement en studio, en Allemagne, Chris - stockage. Ils offrent aussi une compati - tophe Beaucarne nous raconte son Prenezconnaissancedelanewslettersurle bilité intergénérationnelle entre les dif - expérience sur le site Sony. site Internet de Sony férents formats, afin de garantir la lec - En français ture des données, même lorsque les Quels étaient les enjeux photographiques http://app.marketing.pro.sony.eu/ formats évoluent. Ils constituent ainsi de ce film ? Et en quoi la F65 vous a aidé ? e/es.aspx?s=1261&e=212644 un support de stockage àlong terme très L'idée était vraiment de raconter un En anglais robuste et fiable. conte de fées, de faire un film avec des http://app.marketing.pro.sony.eu/ Conscientsquelesdisques optiquesde - couleurs assez soutenues.Nous voulions e/es.aspx?s=1261&e=212639 vront prendre en charge de bien plus avoir des couleurs qui ressortent très grands volumes de stockage à l’avenir, bien, surtout pour les robes, demanière Restezinforméenvousinscrivantàl’adresse notamment face à la croissance très at - àce que les tissus aientle meilleurrendu. http://response.pro.sony.eu/cinealta- tendue du marché de l’archivage, Sony Nousvoulionsque ce soitféerique. Chris - newsletter-signup_FR?cmp=eml- et Panasonic ont entrepris de dévelop - tophe Gans voulait se rapprocher du 9354&SFCID=&EEN=FY1303_CIN_CRMP_NL per conjointementun standard pour les rendudu vieux Technicolor comme dans _FR&SFCN=&SFCT=&SFP=&SFR=&elq= les films LeNarcissenoir (Michael Powell, 00000000000000000000000000000000 disques optiquesàusage professionnel I de la nouvelle génération. 1947) ou Les Chaussons rouges (Michael &elqCampaignId

associé AFC du projet, et voilà que votre nouvel Op - Thales Angénieux timo56-152 2S est apparu: unebien plus longue gamme optique, une utilisation Le documentaire Un amour de go - velle gammed’objectifsAngénieuxsera précise combinant des mouvements rille diffusé surFrance2le dimanche30 présentée au NAB. Cette gamme, décli - d’appareil très complexes avec la com - mars 2014 (Grandeurs Nature 16h25) a née de la gamme Optimo, prendra en plémentaritédu zoom,une douceur sin - été tourné avec des zooms Angénieux compte les besoins d’ergonomie et de gulièreenmême tempsque ladéfinition Un amourdegorille– film documentaire versatilité nécessaires à des captations requise, une dynamique considérable, de Jean-Christophe de Revière – écrit Live / Broadcast. Afin de répondre à la une légèreté physique surprenante (au - par François Dupaquier – avec la parti - forte attente des utilisateurs, des tantsur un Panther ou unegrueque sur cipation d’André Lucas – une copro - moyens exceptionnels seront mis en un Steadicam)… duction MFP – Frontview production. place afin d’assurer les premières livrai - Je viens de finir le tournage du film, réa - sons de cette nouvelle gamme d’objec - lisé entièrement avec votre Optimo 56- tifs Angénieux dès l’été 2014. 152 2S –, me servant du 56 mm en tant Les Optimo DP 30-80 et Optimo DP 16- qu’optique fixe de base et allant jusqu’au 42 présentés respectivementaumarché 152 mm, pour des très gros plans d’un en 2008 et 2009 seront dorénavant ex - rendu exceptionnel(naturellement, sou - clusivement réservés au Duo Pack 3D lignant la parfaite cohérence des op - Angénieux. tiques). Je ne devrais pas encore trop m’avancer sur le rendu final, jusqu’au Conformémentaux annonces faites moment de l’étalonnage (nous vous en au NAB 2013, les premiers zooms ana - tiendronsaucourantaufuret àmesure) morphiques Angénieux 56-152 2S ont – on peut dire qu’avec mon chef opéra - Cyril Thepenier - Photo François Dupaquier étélivrés enAsie,enEurope etaux Etats- teur on a visé des images singulières Un amour de gorille propose le témoi - Unis. qu’on ne verra qu’après les travaux de gnagerare et exclusifd'André Lucas; un Le réalisateurHugoSantiagoa utilisé sur la fin. Mais je crois pouvoir dire que ces explorateur naturaliste devenu spécia - son filmLeCielduCentaure un prototype images ne ressembleront à aucune liste des gorilles de montagne dans les du 56-152 2S. Hugo Santiago et Gustavo autre, intimement liées à la conception années 1970 après une incroyable ren - Biazzi, sonchefopérateurnousontlivré du film, etquevotrezoom 56-152 y a été contre avec Dian Fossey au fin fond de leurs impressions après le tournage qui pour beaucoup : noblesse de l’outil la forêt rwandaise. Seul Français à avoir s’est déroulé cet hiver à Buenos Aires. auquel je prédis " une carrière " remar - étéadmispar la célèbre éthologue à par - LeCiel duCentaure (El Cielodel Centauro ) : quable. tager son quotidien, il retourne 38 ans premierlongmétrageentièrementfaitavec Hugo Santiago, réalisateur aprèsau Rwanda à la recherche dePom - le zoom anamorphique Optimo 56-152 2S pon, une femelle gorille qu’il a vu naître d’Angénieux Entretien avec Gustavo Biazzi, chef auxcôtésdeDian. Une quêtetrépidante Réalisateur : Hugo Santiago opérateur et pleine de vie, qui nous convie à la dé - Directeurdelaphotographie:GustavoBiazzi couverte d'une biodiversité unique et Production : Tu Vas Voir (France), La Unión nous entraîne à la rencontre de ces pri - de los Ríos (Argentine) mates auxquels il est tant attaché. Une Distribution : Epicentre films. aventure sur lespentesdu Parc National Le Ciel du Centaure est un film de Hugo desVolcans, paradisdesderniers gorilles Santiago, auteur emblématique en Ar - de montagne. gentine. Ce film marque son retour LireletémoignagedeCyrilThepenier,chef I comme cinéaste à Buenos Aires depuis opérateur sur www.angenieux.com son œuvremajeurevisionnaireInvasion avant le début de la dictature. L’inté - Une nouvelle gamme d’objectifs gralité du tournage se passe dans cette HugoSantiago,JuanAguirre,FelipeSolarietGustavoBiazzi adaptée à touslesbudgetspour le NAB ville, avec en acteur principal Malik Zidi Photo Pierre Lazarus 2014 qui joue le rôle d’unFrançais fraîchement Depuis plus de trois-quarts de siècle, débarqué dans la ville et qui s’y perdra LetournageduCieldu Centaure vientde Angénieux propose à l’industrie du film sous la forme d’un conte, presque fan - se terminer, quelles impressions vous des zooms de qualité inégalée. La mul - tasmagorique. reste-t-il de ce tournage ? tiplication des écrans 4K et l’arrivée de « En 1978, j’aitourné mon filmEcoutevoir , Ce fut un apprentissage esthétique. La l’Ultra Haute Définitiongénéralisent les avec Catherine Deneuve et Sami Frey, beauté est parmi nous, dissimulée, ca - besoins encontenusd’imagesde haute en Panavision anamorphique, et mon chée, et nous avons besoin de la décou - qualité.Descaméras numériques35 mm choix avait été de le réaliserentièrement vrir, Hugo nous a appris cela. de nouvelle génération sont désormais avec leur zoom 40-80 mm, utiliséen tant Quelles étaient les intentions de réalisa - disponibles et largement utilisées dans que tel et aussi comme optique fixe. tion sur ce film ? différents contextes de production : Le souvenir excellent de cette expé - Transmettre une image de fascination films, séries TV, publicités, évènements rience m’avait poussé à chercher, pour pourBuenos Aires. Combinerunedéco - sportifsouculturels.Danscenouvel en - la réalisation du Ciel du Centaure à Bue - ration, un visage, un ton de voix, un vironnement 4K, la gamme de zooms ci - nos Aires, un zoom anamorphique–exi - geste, une couleur et un mouvement némaAngénieux Optimoest déjàlarge - gences de format – qui puisse au - dans la scèneet lecapteravecvirtuosité. ment utilisée, et notamment les gros jourd’hui me donner un rendu En fin de compte, exposer la beauté de zooms 24-290 et 28-340 mm. Une nou - comparable selon d’autres nécessités Buenos Airescinématographiquement.

associé AFC Quelstypesd’imagesa-t-ilservi?M.San - autres zooms anamorphiques, permet - Thales Angénieux tiago évoque des images singulières ? tant une grande versatilité. La particularité de l’image est donnée Votresentimentsurlefaitdefaireunfilm par une somme de décisions esthé - entièrement au zoom ? tiques, les mouvements decamérascho - Pour moi, il n’y a pas de grandes diffé - Quels sont les critères de sélection qui régraphiés, le contrepoint du gris de la rences optiques entre filmer avec un ontprésidéauchoixdevoséquipements ville avecl’emphase faite surles couleurs zoom ou avec des objectifs fixes de optiques ? qui la traversent. Les formes architec - haute qualité, la décision passe par des Avec l’aspect que nous voulions pour le turales,lesvisages, lescostumes,lesdé - questions de nécessité spécifiques à film, notre première demande était cors,le contraste. L’image de lafascina - chaque film. d’avoir des objectifs anamorphiques. tion, où tout brille sans aveugler, et où Les problèmes les plus fréquents que je Puis, en analysant le découpage que un mouvement de caméra compte au - vois à l’utilisation de zooms sont : l’ou - Hugo nous avait fait sur papier, dans le - tant qu’un geste ouqu’un dialogue,une verture maximale du diaphragme, qui quel il décrivait avec une grande préci - couleur ou une musique. est undésavantage encomparaisonavec sion tous les plans du film, nous nous Quelles qualités avez-vous particulière - les optiques fixes. sommesrenduscomptequenousavions mentappréciéeschezcezoom:poids,en - Mais, actuellement, avec la sensibilité besoin d’un zoom. Parce que, en sus de combrement, performances optiques, extraordinaire des caméras digitales, simplifierlaproductionparsaversatilité colorimétrie etc. ? c’est de moins en moins significatif. et son coût, il était nécessaire de combi - Visuellement, la colorimétrie est la pre - Et la respiration entre les changements ner des déplacements physiques de la mière caractéristique remarquable du de focale, ce qui, dans le cas du zoom caméraavecdesdéplacementsoptiques zoom, il reproduit fidèlement les Angénieux est écartéparcequ’il n’a pas du zoom, pour arriver à atteindre la nuances de ton de la réalité. Mécani - de problème. grandevariationdanslesvaleursdeplans quement, il est exceptionnel, dans des Pouvez-vousnousdirequanddoitsortir à l’intérieur d’une même prise. Et juste - situations de changement brusques de le film et quelle sera sa distribution ? ment, due à cette variation recherchée, miseaupoint,l’objectifne respire jamais. Nousvisonsunesélection dansun grand la distance minimale de la mise au point Son poidsetson encombrementréduits festival. La distribution française sera I de 0,63 m du zoom était indispensable. le différencient évidement du reste des faite par Epicentre films. Transpalux, Transpacam et Transpagrip associés AFC

ArrivéedeFranck Graumann àla di - nistrationdes Ventes pourlaFrance. En dia est sensible au respect de l’environ - rection de Transpacam et Transpagrip 2006,ilsetournefinalement verslesec - nement mais trois jours après la pré - Communiqué teur des industries techniques et créa - sentation de la charte, Transpamedia Transpamedia,partenairede lalocation tives et rejoignant le groupe Eclair au saute le pas et s’engage officiellement de moyens de tournage, est heureux poste de DirecteurInternational,puis la auprès d’Ecoprod pour garantir les 3 R : d’annoncer l’arrivée de Franck Grau - société de postproduction Digital Fac - Réduire, Réutiliser, Recycler. » mann à la direction de Transpacam et tory,filiale d’EuropaCorp, basée àlaCité Lecollectif ECOPROD a étécrééen2009 Transpagrip. Franck Graumann travail - du Cinéma. par cinq partenaires fondateurs : leraavec et sousl’autorité deDidier Diaz, Télécharger le communiqué de presse du l’ADEME, le Groupe Audiens, la Com - Président de Transpamedia, et assurera groupe Transpamédia mission du Film d’Ile-de-France, France la direction de deux Business Units, http://www.afcinema.com/IMG/pdf/cp_ Télévisions, TF1, avec le soutien de laDI - Transpacam (caméras, optiques et ac - nomination_franck_graumann.pdf RECCTE Ile-de-France. Début 2012, le cessoires) et Transpagrip (machinerie, CNC, la Région Provence-Alpes-Côte véhicules techniques). Transpamedia,premier signataire de la d’Azur et le Pôle Media Grand Paris ont Agé de 45 ans, Franck Graumann est di - charte ECOPROD rejoint le groupe. plômé de l’Ecole Supérieure de Com - Mercredi18mars2014 ECOPROD s’est donné pour mission de merce International et du programme Communiquédepresse sensibiliser et de mobiliser les profes - Media Entertainment de l’ESSEC. Transpamedia, via ses filiales Transpa - sionnels de la filière Image aux enjeux Il débutesa carrièreen1994entant que lux, Transpacam et Transpagrip, est le du développement durable à travers Responsable Export dans le groupe Ca - premier signatairede lacharte « Ecoprod l’élaboration etlamise àdisposition d’un nadien,Cinram, leader mondial des ser - pour l'entreprise de l'audiovisuel », qui ensemble d’outils permettant de dimi - vices de réplication multimédias & sup - définitle cadre de l’engagementde lafi - nuer l’impact des productions sur l’en - ply chain des secteurs Audio et Home lière Image dans une démarche éco-res - vironnement. Entertainment. Il rejoint ensuite Reed ponsable. Desoutilsdédiésontété développés en Midem où il travaillera au développe - En signant la Charte Ecoprod, Transpa - ce sens, comme le site Ecoprod, le Car - ment commercial international d’une media, encadré et aidé par les outils et bon’Clap® ou le Guide de l’éco-produc - plateforme internet et des marchés services mis àdispositionparle collectif tion qui vient d’être réactualisé. MIPTVet MIPCOM entant queDirecteur ECOPROD, se mobilise pour améliorer En tant que membre du Pole Media desVentes Nouveaux Médias. Rappelé son empreinte écologique. GrandParis, Transpamedia sera accom - pagnétout au long desonengagement par Cinram,iloccuperaensuiteles fonc - Didier Diaz,Présidentde Transpamedia I tions deDirecteur Commercial etAdmi - déclare « Depuis toujours, Transpame - dans la charte.

On pouvait lire, dans la presse hol - tement vont fermer le 9 mai prochain. lywoodienne du jeudi 6 mars 2014, l’an - « La captation et la projection des films nonce, par la société de postproduction pour le cinéma sont passés de la pellicule Deluxe, de la fermeture de ses labora - aunumérique cesdernières années », rap - toires de traitement de la pellicule ar - pelle WarrenSteindans ce courrier. «Nos gentique. volumes de traitement ont baissé brus - Dans une lettre envoyée à ses clients, quement, avec pour résultat le fait que le Warren L. Stein, directeur d’exploitation laboratoire a contracté des pertes finan - cières significatives.Ce quinousaobligés desLaboratoiresDeluxepour l’Amérique I du Nord, prévient que les usines de trai - à prendre cette très difficile décision. » Photo Matthew Staver/Bloomberg Lire à ce sujet un article publié par The Hollywood Reporter du 6 mars 2014 http://www.hollywoodreporter.com/behind-screen/deluxes-hollywood-film-lab-close-686600 lecture

L’ American Entretien portant, c’estde développer songoût,de Cinematographer AFC comprendrecequel’on aimeetcequel’on avec Thomas Hardmeier n’aime pas. Puis, j’ai commencé à éclairer s’entretient avec Philippe des longs métrages en Suisse, avant que Le Sourd AFC , à propos de par Patrick Caradec Richard Berry me donne ma chance en The Grandmaster , de Wong Article paru dans Le film français N°3578 du 21 mars 2014 Franceavec MoiCésar,10ans1/2,1m39.C’est un trèsjoli ﬁlm, sensibleet drôle, qui a été Kar-wai remarqué. Je lui dois beaucoup.

Couronné par un César pour son Comments’estfaitelarencontreavecJean- travail sur L’Extravagant voyage Pierre Jeunet? CommeBruno Delbonnelavait leTim Bur - du jeune et prodigieux T. S. ton etlesfrèresCoen,il ne pouvait pas faire Spivet , le directeur de la L’Extravagantvoyagedujeuneetprodigieux photographie Thomas T.S. Spivet . Je crois que Jean-Pierre a re - AFC gardé beaucoup de sites de chefs opéra - Hardmeier œuvre aussi teurs français.Quand nousnous sommes Dans un " podcast derrière l’image très réussie rencontrés,je me suisrendu compte qu’il exclusif " pour l’ American d’ Yves Saint Laurent . avait vutous mes films. Le courantest bien Cinematographer , Philippe passé. Le Sourd AFC , parle de son Vousattendiez-vousàrecevoirleCésar Cela ne vous a pas impressionné de succé - travail sur The Grandmaster , de la meilleure photo? Je pensaisavoirunechance, mais il y avait der à Darius Khondji et Bruno Delbonnel? le film de Wong Kar-wai J’adore leur travail à tous les deux. nommé à l’ASC Award et d’excellentsfilmsen face, notammentRe - noir, quiétaitle concurrent direct,avecun Delbonnel,surAméliePoulain et Unlongdi - aux Oscars pour la trèsbeau travailsur la lumière.J’aimeaussi manche de fiançailles , c’est tellement maî - photographie. beaucoup MichaelKohlhaas qui est magni - trisé. Mais je ne me suis pas trop posé la Accéder au lien de podcast fique. Enmême temps, je penseque la sor - question.QuandJeunet vouspropose un sur le site Internet de l’ AC tie d’ Yves Saint Laurent en janvier a aussi tel film, on dit oui d’abord. http://www.theasc.com/ac_m I pu jouer en ma faveur. Ce César me fait agazine/podcasts.php d’autant plus plaisir quela Franceest mon Comments’estpasséevotrecollaboration pays d’adoption. avec Jeunet? Trèsbien.C’estquelqu’un decarré,précis. Vous venez de Suisse alémanique, quel a Aveclui,toutesttrèscadré, trèspréparé. été votre parcours? Etsur letournage,ilfautque cela avance. Je me suisformé sur le tasàZurich, comme Iln’aimepasperdredetemps.Ilavait choisi assistant caméra. Puis, j’ai fait beaucoup son cadreur et l’équipe qui s’occupait du de courts métrages comme chef opéra - relief. Cequi m’a permis deme concentrer teurpourme préparer au long. Le plus im - pleinement sur la lumière. C’était différent

des films que j’avais fait auparavant où le Lerésultatestmagnifique.Onpourraitqua - Vert. Histoire d’une couleur chefopérateur tenaitun rôle plus central. lifier l’image d’élégante… Cela a été très agréable, très créatif. Jeu - C’étaitle motd’ordre généralsur YvesSaint Paru en octobre 2013, net cherche à réaliser son idée mais il est Laurent : ilfautque ce soitélégant! C’était Vert. Histoire d’une couleur , de prêt à tout changer si cela ne fonctionne ce que voulait Jalil. En fait, on a différen - Michel Pastoureau, retrace la pas.Il esttotalementouvert.J’avaisbeau - cié trois époques. Surla première période, longue histoire sociale, coup de plaisir à le voir travailler, déve - les années 1950, l’image a été désaturée artistique et symbolique du vert lopper ses plans. C’est vraiment rare ce et ensuite recontrastée. Pourl’année 1968, dans les sociétés européennes, genre de metteur en scène. on jouait plus sur les couleurs. Et sur la fin, de la Grèce antique jusqu’à nos on a un rendu plus doux qui tend vers le jours. Il souligne combien cette Comment avez-vous conçu la lumière, qui monochrome. Sur lefilm, j’ai utiliséles op - couleur qui a longtemps été est plus colorée que d’habitude chez Jeu - tiques Vintage‘74deHawk. Ellesdonnent difficile à fabriquer. net? une image pas très définie, un peu cré - Chimiquement instable, le vert a Jepensequec’est Micmacsàtire-larigotqui meuse, qui enveloppe bien les peaux, les symboliquement été associé à l’apousséàinfléchir sonstyle.Ilfallaitl’ac - visages. Cela rend les choses plus gla - tout ce qui était instable : compagnerdanscette envie: stylisermais mour… l’enfance, l’amour, la chance, le pas trop; être naturaliste, mais pas trop. jeu, le hasard, l’argent. C’était un équilibre à trouver. Je voulais Pourquoicettemodedesoptiquesvintage Aujourd’hui, l’Occident lui confie surtout que cesoit trèsmélangé au niveau dans le cinéma aujourd’hui? l’impossible mission de sauver la des couleurs, avec des primaires rouge, Cela vient des capteurs numériques qui planète. bleu, vert, au lieu de désaturer et d’avoir n’ont pas de texture et donnent quelque une teinte dominante comme dans ses chose de très clean.Avec lesoptiquesvin - précédentes réalisations. C’est difficile tage, on cherche des imperfections, on pour lui parce qu’il aime tellement les tentederendre l’image plusvivanteen lui teinteschaudes.Ilfallaitluiproposer autre ajoutant quelques défauts. Sur YvesSaint chose qui puisse lui plaire. Laurent , c’était parfaitement adapté à l’époque que l’on voulait faire revivre. Le relief a-t-il rendu le tournage plus com - pliqué? Le film donne l’impression d’avoir eu des La 3D était gérée par l’équipe de Demetri gros moyens… Portelli qui a fait un travail remarquable. Cen’est pas lecas. Quarantejours detour - À cause du relief, nousvoulionsl’image la nage pour un film de cette ampleur-là, ce plus piquée possible. Ce qui nous a ame - n’estpas beaucoup. Heureusement,nous nés à choisir les objectifs Master Prime travaillions dans un hôtel particulier de Zeiss, utilisés sans filtre. quatre étages, qui donnait sur la place de l’Étoile, dans lequelont été construits une Vert. Histoire d’une couleur , de En janvier est sorti Yves Saint Laurent qui bonne partie des décors. Cela nous a fait Michel Pastoureau a été très remarqué pour sa photo. Com - gagner beaucoup de temps. Editions du Seuil, 240 pages ment êtes-vous arrivé sur le film? Du même auteur, Bleu. Histoire J’avais tourné juste avant avec Jalil Les - Quel sont vos prochains projets? d’une couleur (paru en 2000) et pert comme acteur sur Deguerrelasse d’Oli - J’aime bien l’idée de ne pas me laisser en - Noir. Histoire d’une couleur (paru I vierPanchot. Ila vucomment je travaillais. fermer dans des films à gros budgets. en 2008). Il cherchaitdes gensindépendantssurles - AprèsT.S.Spivet ,j’ai tourné Deguerrelasse quels il puisse s’appuyer. qui doit sortir en salle le 7 mai. C’est un polar à petit budget dont j’ai beaucoup Comment avez-vous conçu l’image? aimé le scénario. Un film violent, dur, qui Brigitte Barbier, J’ai su tout de suite que c’était un film en va au bout des choses. On a choisi une dont vous lisez anamorphique, alors que ce n’était pas image légèrement désaturée, neutre et régulièrement, prévu au départ parla production. Jevou - un peu froide. Cela me fait penser à un lais donner de l’ampleur à l’image, que ce James Gray. Après Yves Saint Laurent , j’ai dans la Lettre, les soit " bigger than life ". Au niveau de la lu - tourné La Prochaine fois, je viserai le cœur entretiens avec les mière, je voulais obtenir une certaine dou - de Cédric Anger, qui était une aventure, directeurs de la ceur,qu’il yaitpeude contrastes. Ensuite, un vraichallenge,avec beaucoupde tour - photographie, il fallait construire un univers cohérent nagesdenuit.Là,nouscherchionsquelque vient de publier son premier avec les costumes, les décors. Tout cela chose de très sombre.Enfait, c’est ce que ouvrage, Là où tu es, Je ne suis pas, fait l’image. C’est pour cette raison que j’aime:fairedesimagestrèsdifférentesà j’aimebien préparer en amont aveclachef chaquelong métrage. L’idée,c’estdefaire Editions L'Harmattan – Collection : décoratrice et la chef costumière, pour de bons films, qu’ils soient à petit ou gros Au-delà du Témoignage être sûr que l’on fait le même film. budget.Il faut justeque lesmoyens soient http://www.editions- I adaptés à ce que l’on veut obtenir. harmattan.fr/index.asp?navig= I catalogue&obj=livre&no=42908 Propos recueillis par Patrick Caradec Publié ici avec l’aimable autorisation du film français et de son auteur

AFC la lettre n°241 / 34

Coprésidents François CATONNÉ Gilles HENRY Luc PAGÈS www.afcinema.com Matthieu POIROT-DELPECH Laurent CHALET Jean-François HENSGENS Philippe PAVANS de CECCATTY Michel ABRAMOWICZ Benoît CHAMAILLARD Julien HIRSCH Philippe PIFFETEAU Rémy CHEVRIN Olivier CHAMBON Jean-Michel HUMEAU Gilles PORTE Caroline CHAMPETIER Thierry JAULT Pascal POUCET Président d’honneur Denys CLERVAL Vincent JEANNOT David QUESEMAND •Pierre LHOMME Arthur CLOQUET Darius KHONDJI •Edmond RICHARD Laurent DAILLAND Marc KONINCKX Pascal RIDAO Membres actifs Gérard de BATTISTA Willy KURANT Jean-François ROBIN Pierre AÏM Bernard DECHET Yves LAFAYE Antoine ROCH •Robert ALAZRAKI Bruno DELBONNEL Pascal LAGRIFFOUL Philippe ROS Jérôme ALMÉRAS Benoît DELHOMME Alex LAMARQUE Denis ROUDEN Michel AMATHIEU Jean-Marie DREUJOU Jeanne LAPOIRIE Philippe ROUSSELOT Richard ANDRY Eric DUMAGE Jean-Claude LARRIEU Guillaume SCHIFFMAN Thierry ARBOGAST Nathalie DURAND François LARTIGUE Wilfrid SEMPÉ •Ricardo ARONOVICH Patrick DUROUX Pascal LEBEGUE Eduardo SERRA Yorgos ARVANITIS Jean-Marc FABRE •Denis LENOIR Gérard SIMON Lubomir BAKCHEV Etienne FAUDUET Dominique LE RIGOLEUR Andreas SINANOS Diane BARATIER Jean-Noël FERRAGUT Philippe LE SOURD Marie SPENCER Laurent BARÈS Stéphane FONTAINE •Jacques LOISELEUX Gérard STERIN Christophe BEAUCARNE Crystel FOURNIER Hélène LOUVART Tom STERN Renato BERTA Pierric GANTELMI d'ILLE Laurent MACHUEL André SZANKOWSKI Régis BLONDEAU Claude GARNIER Armand MARCO Manuel TERAN Patrick BLOSSIER Eric GAUTIER Pascal MARTI David UNGARO Jean-Jacques BOUHON Pascal GENNESSEAUX Vincent MATHIAS Kika Noëlie UNGARO Dominique BOUILLERET Dominique GENTIL Claire MATHON Charlie VAN DAMME Céline BOZON Jimmy GLASBERG Pierre MILON Philippe VAN LEEUW Dominique BRENGUIER •Pierre-William GLENN Antoine MONOD Carlo VARINI Laurent BRUNET Agnès GODARD Jean MONSIGNY Jean-Louis VIALARD Sébastien BUCHMANN Éric GUICHARD Vincent MULLER Myriam VINOCOUR Stéphane CAMI Thomas HARDMEIER Tetsuo NAGATA Romain WINDING Yves CAPE Antoine HÉBERLÉ Pierre NOVION •Membres fondateurs

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