Problématique De La Gestion Des Systèmes Simplifiés D'adduction D

Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

REPUBLIQUE DU NIGER AGENCE BELGE DE DEVELOPPEMENT – CTB MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE

ET DE L’ASSAINISSEMENT

Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP)

et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas de la région de Dosso

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU MASTER EN INGENIERIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT OPTION : EAU & ASSAINISSEMENT ------Présenté et Soutenu publiquement le 30 juin 2017 par : Soumana ZAKARIA

Membres du Jury Travaux dirigés par: Dr. Maïmouna BOLOGO/TRAORÉ Dr Franck LALANNE Enseignant-chercheur au 2iE

Dr Abdoulaye DIARRA

M. Hamadou HAMIDOU Dr Maïmouna BOLOGO Ingénieur au PHV/P/Dosso /NIGER

Promotion 2015/ 2016

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DEDICACES

Ce travail est dédié à :

Ma famille, notamment mes filles qui ont pu supporter de rester pendant longtemps sans l’affection de leur cher père et mes frères et sœurs pour leur soutien et leurs encouragements constants tout au long de mes études.

Soumana ZAKARIA

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REMERCIEMENTS

Je remercie Dieu, le Tout Puissant, le Miséricordieux, qui nous a donné l’opportunité de mener à bien ce travail.

C’est avec un grand plaisir que, j’adresse mes sincères remerciements à l’égard de mes encadreurs, Monsieur Hamadou HAMIDOU : Point Focal Eau Potable du Programme Hydraulique Villageoise et Pastorale phase2, Ingénieur Principal en Hydraulique et Equipement Rural, Master 2 en Eau et Assainissement. Dr. Maïmouna BOLOGO/TRAORÉ : Enseignant-chercheur en Sociologie rurale à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE).

J’adresse mes sincères remerciements à l’équipe de la DRH/A, au Directeur Régional de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Dosso, aux Directeurs Départementaux de Dogondoutchi et Tibiri, au Coordonnateur et à toute l’équipe du Programme Hydraulique Villageoise et Pastorale Phase II de Dosso ainsi que tous mes collègues de la région de Dosso, pour leur accueil chaleureux et leurs orientations pour le bon déroulement de ce travail.

J’adresse mes sincères remerciements spécialement à l’ensemble des enseignants de la fondation 2iE pour la qualité de la formation reçue.

Mes sincères remerciements vont également à Monsieur KARBO ATTAHIROU, Secrétaire Général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assagissement et à tout le personnel du MH/A pour leur soutien de quelque nature que ça soit.

Enfin, ma gratitude va à l’endroit de tous les amis, camarades étudiants et connaissances ainsi que tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de mon mémoire.

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RESUME

Le présent mémoire de Master d’ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (option Eau et Assainissement) vise à contribuer à l’amélioration du taux de couverture en eau du pays à travers la gestion efficiente des ouvrages d’adduction d’eau potable et les pompes à motricité humaine du Niger, plus particulièrement dans les départements de Dogondoutchi et de Tibiri. Le Niger un est pays sahélien dans lequel l’alimentation en eau des populations est principalement basée sur l’exploitation des eaux souterraines. En zone rural, cette exploitation est assurée par l’usage de pompes à motricité humaine pour les petits centres de moins de 1500 habitants et par des pompes immergées assurant le refoulement pour les gros centres de plus 1500 habitants dotés de systèmes simplifiés d’alimentation en eau potable. L’entretien de ces pompes en milieu rural cause de sérieux problèmes. Deux types de gestion d’ouvrages hydrauliques, à savoir la gestion communautaire utilisée pour les FPMH et la gestion déléguée pour les systèmes simplifiés d’AEP ont été adoptées en milieu rural. Cependant, ces deux types de gestion ont vite montrées leur limite quant à la pérennisation des ouvrages hydrauliques. Les résultats issus de cette étude sont entre autres :

- Au total 1829 forages PMH et 2148 ePEM pour les systèmes simplifiés d’AEP ont été répertoriés avec un taux de panne de 19,90% pour les PMH et 4,52% pour les systèmes simplifiés d’alimentation en Eau potable (Mini-AEP) dans la région de Dosso ;

- Les ouvrages hydrauliques ne sont pas bien gérés dans la région de Dosso à cause de l’implication des chefs traditionnels et l’inefficacité des délégateurs et de la structure d’appui conseils ;

- Les propositions d’amélioration suite à cette étude sont l’abandon pur et simple de la gestion communautaire au profit d’une gestion déléguée des PMH et une réorganisée de la gestion déléguée pour les systèmes simplifiés d’AEP en vue d’une bonne maitrise d’ouvrage par les communes.

Mots clés: Dogondoutchi; Gestion communautaire; Gestion déléguée;

Pompe à motricité humaine ; Système simplifié d’alimentation en eau potable; Tibiri.

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ABSTRACT This Master's thesis in Water and Environmental Engineering (Water and Sanitation Option) aims to contribute to the improvement of the water coverage rate of the country through the efficient management of water supply works, Drinking water and human power pumps in Niger, particularly in the departments of Dogondoutchi and Tibiri. Niger is a Sahelian country in which the water supply of the populations is mainly based on the exploitation of groundwater. In rural areas, this operation is ensured by the use of pumps with human traction for small centers with less than 1500 inhabitants and by submersible pumps for returning to large centers with more than 1500 inhabitants equipped with simplified feeding systems. Potable water. The maintenance of these pumps in rural areas causes serious problems. Two types of management of hydraulic structures, namely community management used for HMFPs and delegated management for simplified DWS systems, were adopted in rural areas. However, these two types of management soon showed their limits on the sustainability of hydraulic structures. The results of this study include: - A total of 1829 PMH boreholes and 2148 ePEM for simplified DWS systems have been reported with a failure rate of 19.90% for PMH and 4.52% for simplified drinking water systems (Mini- AEP) in the Dosso area; - Hydraulic works are not well managed in the Dosso region due to the involvement of traditional chiefs and the ineffectiveness of the delegates and the advisory support structure; - The proposals for improvement following this study are the complete abandonment of community management to the benefit of delegated management of the HMPs and a reorganized delegated management for the simplified DWS systems for a good Project management by the municipalities.

Key words: Dogondoutchi; Community management; Delegated management; Pump with human power; Simplified drinking water system; Tibiri.

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LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Alimentation en Eau Potable ATPC : Assainissement Total Piloté par la Communauté AUE : Association des Usager de l’Eau DH/A : Direction départementale de l’Hydraulique et de l’Assainissement DEP : Direction des Etudes et de la Programmation DGH : Direction Générale de l’Hydraulique DRE : Direction des Ressources en Eau DRH/A : Direction des Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement DS : Direction des Statistiques éqPEM : Equivalent Point d’Eau Moderne FE-PMH : Forage équipé de Pompe à Motricité Humaine INS : Institut National de la Statistique IRH : Inventaire de Ressources Hydrauliques MH/A : Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement MH/E : Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement Mini-AEP : Mini adduction d’Eau Potable OMD: Objectifs du Millénaire pour le Développement PEA: Poste d’Eau Autonome PC : Puits Cimenté PDES : Plan de Développement Economique et Social. PEM : Point d’Eau Moderne PMH : Pompe à Motricité Humaine PN-AEPA: Programme National de l’Alimentation en Eau Potable et de l’Assainissement PROSEHA : Programme Sectoriel Eau Hygiène et Assainissement RENACOM : Répertoire National des Communes SAC : Structure d’appui conseil SDR : Stratégie de Développement Rural SDRP : Stratégie de Développement accéléré et Réduction de la Pauvreté

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SG : Secrétaire Général SPE : Service Public de l’Eau SPP : Station de Pompage Pastorale SRP : Stratégie de Réduction de la Pauvreté TAN : Taux d’Accès National TCg : Taux de Couverture géographique TD : Taux de Desserte Tdc : Taux de couverture TAt : Taux d’Accès théorique TP : Taux de Panne

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Table des matières CHAPITRE I : Contexte général de l’étude ...... 3 I.1- Le cadre institutionnel et législatif ...... 5 I-2- Présentation de la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Dosso (DRH/A) ...... 11 I-3- Présentation du Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale Belge 2ième Phase dans la région de Dosso (PHVP2) ...... 11 I-4- Présentation de la zone d’étude ...... 13 CHAPITRE II : MATRIELS ET METHODES ...... 27 II.1 La phase préparatoire ...... 27 II.1.1 Rencontre avec les autorités Ministérielles ...... 28 II.1.2 Entretien avec l’encadreur externe et recherche documentaire ...... 28 II.1.4 L’échantillonnage et collecte de données...... 28 II.2.1 Réalisation des enquêtes : état des lieux des ouvrages hydrauliques et administration des questionnaires et des guides d’entretien ...... 30 II.3 Phase de traitement des données et rédaction du mémoire ...... 30 CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION ...... 31 III.1 Situation des ouvrages hydrauliques ...... 21 III.2 Problématique de la gestion des PMH et systèmes simplifiés d’AEP ...... 31 III.2.1 Forages équipés de Pompe a Motricité Humaine (PMH) ...... 31 III.2.2 Systèmes simplifié d’AEP ...... 46 III.3 Propositions d’amélioration des modes de gestion des PMH et Mini-AEP ...... 53 CONCLUSION ET PERSPECTIVES ...... 55 RECOMMANDATIONS ...... 56 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 57 ANNEXES ...... 58 Annexe 1 : TDR du Stage de mémoire...... 58 Annexe 2 : Quelques images du SPE...... 58 Annexe 3 : Questionnaire PMH...... 58 Annexe 4 : Guide d’entretien avec les acteurs du Service Public de l’Eau (SPE)...... 58

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LISTE DES TABLES

Tableau I. Répartition des fonctions entre l’Etat et les Communes ...... 6 Tableau II. Rôles, responsabilités et tâches des acteurs du SPE ...... 7 Tableau III. Récapitulatif de l’état des lieux des ouvrages hydrauliques de la région de Dosso ...... 23 Tableau IV. Récapitulatif de la situation hydraulique des départements ...... 26

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LISTE DES FIGURES (graphiques, cartes) Figure 1 Présentation de la région de Dosso ...... 13 Figure 2. Carte indiquant la localisation de la zone d’étude...... 14 Figure 3. Mode de gestion des PMH...... 31 Figure 4. Formation CGPE ...... 32 Figure 5. Structure de formation CGPE...... 32 Figure 6. Réunion membre CGPE par an ...... 33 Figure 7. Assemblée générale CGPE et Population ...... 33 Figure 8. Nombre d’AG par an ...... 34 Figure 9. Implication du chef village dans gestion du FPMH...... 34 Figure 10. Appréciation mode de gestion ...... 35 Figure 11. Mobilisation des fonds de gestion ...... 35 Figure 12. Appréciation du prix de l’eau à la PMH ...... 36 Figure 13. Mode mobilisation des fonds de gestion ...... 37 Figure 14. Sécurisation des fonds ...... 37 Figure 15. Utilisation de la PMH par rapport à d’autres points d’eau ...... 38 Figure 16. Entretien du point d’eau ...... 38 Figure 17. Fonctionnalité des pompes ...... 39 Figure 18. Durée de panne des pompes ...... 39 Figure 19. Nombre d’ouvrages hors usage ...... 40 Figure 20. Disponibilité des pièces de rechange ...... 40 Figure 21. Appréciation des coûts des pièces détachées des PMH ...... 41 Figure 22. Appréciation des coûts des pièces détachées des PMH ...... 41 Figure 23. Fréquence des pannes des PMH ...... 42 Figure 24. Disponibilité des Artisans réparateurs ...... 42 Figure 25. Equipement des AR ...... 43 Figure 26. Type de pompes réparées par les AR...... 43 Figure 27. Résistance des pompes...... 44 Figure 28. Disponibilité des pièces de rechange des pompes ...... 44 Figure 29. Réponse aux appels des CGPE par AR ...... 44 Figure 30. Rémunération des AR ...... 45 Figure 31. Fonctionnalité des systèmes ...... 46 Figure 32. Mode de gestion des systèmes ...... 47

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Figure 33. Rôle et responsabilité des AU/SPE ...... 48 Figure 34. Rôle et responsabilité des acteurs selon les AU/SPE ...... 48 Figure 35. Rôle et responsabilité des acteurs selon les Maires ...... 49 Figure 36. Rôle et responsabilité des acteurs selon les délégataires ...... 49 Figure 37. Rôle et responsabilité des acteurs selon les DDH/A...... 50 Figure 38. Rôle et responsabilité des acteurs selon le SAC/SPE...... 50

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INTRODUCTION GENERALE

L’eau potable est l’un des défis les plus importants du troisième Millénaire. En effet, l’approvisionnement en eau potable des populations en milieu rural est une préoccupation majeure des pays en voie de développement. L’Etat du Niger a inscrit dans ses politiques et stratégies nationales et sectorielles (SRP, SDRP, SDR, GIRE, PROSEHA), l’approvisionnement de la population en eau potable et assainissement comme étant une de ses priorités.

Depuis 1999, le Niger a fait le choix stratégique de la GIRE comme outil de gestion du potentiel hydrique national important (eaux de surface : 30 milliards de mᶟ par an et eaux souterraines : 2.5 milliards de mᶟ renouvelables par an et 2000 milliards de mᶟ non renouvelables) et le code de l’eau en 2010 comme modalités de gestion des ressources en eau sur toute l'étendue du Territoire de la République du Niger. Malgré tout, au Niger, pays sahélien et pauvre, les besoins en eau des populations sont loin d’être couverts particulièrement en zone rurale où le taux d’accès théorique (Tat) en eau potable des populations est estimé à seulement 45.5% avec un taux de panne (TP) de 8,5 (PROSEHA, 2016). Cette situation est aggravée par une mauvaise gestion des ouvrages hydrauliques qui anéantit tous les efforts déployés par l’État et ses partenaires techniques et financiers pour le rehaussement du taux de couverture en eau des populations rurales. En effet, malgré les stratégies et politiques mis en application dans ce domaine, on assiste à une stagnation des taux de couverture en eau.

C’est dans ce contexte que la présente étude a été proposée en vue de contribuer à l’amélioration de la gestion des forages équipés de PMH et des systèmes simplifiés d’AEP dans la région de Dosso.

L’objectif global de cette étude est de contribuer à l’amélioration du taux de couverture en eau du pays à travers la gestion efficiente des ouvrages d’adduction d’eau potable du Niger, plus particulièrement dans les départements de Dogondoutchi et de Tibiri. Comme objectifs spécifiques, cette étude vise à :  faire l’état des lieux (fonctionnel, en panne et/ou abandonné) des pompes à motricité humaine et des systèmes simplifiés existants dans la région de Dosso ;  Faire ressortir les insuffisances de la gestion actuelle des PMH et Mini AEP ;

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 proposer de nouvelles méthodes de gestions en adéquation avec les textes existants en matière de gestion des ouvrages hydrauliques en milieu rural au Niger. Les résultats attendus à l’issu de cette étude sont entre autres:  Le parc des ouvrages hydrauliques de la région de Dosso (PMH et Systèmes simplifiés d’AEP) est connu par département ;  Les causes de disfonctionnement des ouvrages sont décelées ;  Un ou des nouveaux design de gestion des ouvrages est/sont proposé (s).

Le présent document est subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre traite du contexte générale. Ce chapitre présente les définitions des concepts et notions dans le domaine de l’hydraulique Rurale et Urbaine, les indicateurs qu’il s’agisse d’anciens ou des nouveaux, calculés dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable, le cadre institutionnel et législatif, la structure d’accueil à savoir la DRH/A et le PHVP2, et enfin la zone de l’étude qui a concerné les départements de Dogondoutchi et Tibiri dans la région de Dosso. Le deuxième chapitre contient une description détaillée de la méthodologie et du matériel utilisé, c’est à dire de la phase préparatoire à la rédaction du mémoire en passant par la phase terrain et celle de traitement des données. Le troisième chapitre présente les résultats et discussions. A ce niveau, il a été présenté l’état des lieux des ouvrages hydrauliques, la problématique de la gestion des PMH et systèmes simplifiés d’AEP et enfin les solutions d’amélioration suite à cette études.

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CHAPITRE I : Contexte général de l’étude

Dans ce chapitre, nous allons présenter le cadre institutionnel, législatif, réglementaire et organisationnel du secteur de l’eau et l’assainissement au Niger, ensuite la structure d’accueil à savoir la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement (DRH/A) et le Programme Hydraulique Villageoise et Pastoral phase II (PHVP2) de de la région de Dosso et enfin les départements de Dogondoutchi et Tibiri qui constituent la zone de la présente étude. Mais avant et afin de mieux comprendre ce document il est nécessaire de donner quelques définitions des concepts et notions dans le domaine de l’hydraulique Rurale et Urbaine. (Source : Code de l’eau et PNAEPA 2010-2020) ainsi que les indicateurs qu’il s’agisse d’anciens ou des nouveaux, calculés dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable (Source : Référentiel hydraulique 2015/DS/MH, validé en 2016).

Ainsi nous pouvons retenir les définitions suivantes : Hydraulique rurale : domaine de l’alimentation en eau potable englobant le périmètre non concédé transférable aux collectivités territoriales, Hydraulique urbaine : domaine de l’alimentation en eau potable englobant le périmètre concédé non transférable aux collectivités territoriales. Equivalent Point d’eau Moderne : norme d’équipement correspondant à l’alimentation en eau potable de 250 habitants.

Mini réseau d’AEP : Système d’alimentation en eau potable adapté aux petites agglomérations comprenant une source de production d’eau, un système d’exhaure et une source d’énergie, un château d’eau, un réseau de canalisations d’adduction et de distribution d’eau et des points de desserte (bornes fontaines équipées en général de deux (2) robinets et des branchements privés et particuliers).

Ouvrage ponctuel : Point d’eau publique sans exhaure motorisée (puits cimenté et forage équipé de pompe à motricité humaine).

Poste d’eau autonome : Système d’alimentation en eau potable adapté aux petites agglomérations à habitat regroupé ne comprenant pas de réseau de distribution et constitué d'une source de production d’eau, d’un système d’exhaure et d’une source d’énergie, d’un château d’eau et d’au moins 1 rampe de robinets.

Système d’adduction : Système sommaire d’alimentation/Installations de type mini-AEP, poste d’eau autonome et station de pompage pastorale.

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Station de pompage pastorale : Système d’alimentation en eau potable adapté aux zones

pastorales pour l’alimentation en eau du cheptel et des populations de type poste d’eau autonome complété par des abreuvoirs. Service public de l’Eau : production, transport et distribution de l’eau, à l’aide d’installations et de points d’eau publics, destinée à satisfaire les besoins des populations et du cheptel.

Latrine familiale : Ouvrage individuel (non collectif) de collecte et de traitement des excrétas implanté dans la limite de propriété.

Latrine publique : Ouvrage de collecte et de traitement des excrétas et éventuellement eaux grises implanté dans les lieux publics (établissements scolaires, établissement sanitaires, marchés, gares, etc.) ATPC : L’assainissement total piloté par la communauté.

Type de latrine : Modèle de latrine

Taux d’accès à l’assainissement de base : les indicateurs d’accès, de couverture par rapport à l’assainissement de base ne sont pas clairement définis.

Définitions des Taux de Couverture :

Le Taux de couverture des besoins en eau potable de la population en milieu rural (Tdc) : C’est le rapport en % des équivalents points d’eau modernes fonctionnels sur les besoins globaux de la population totale de la zone considérée (commune, département, région, pays). Avec Besoins globaux = Population actualisée/250 habitants.

Le Taux de Couverture géographique (TCg) : c’est le rapport en % entre la population vivant dans les localités disposant d’au minimum 1 PEM et la population totale de la zone considérée (commune, département, région, pays).

Le Taux d’Accès théorique (TAt) : c’est le rapport en % entre la population desservie et la population totale de la zone considérée (commune, département, région, et pays). Cet indicateur théorique prend en compte dans son calcul tous les ouvrages potentiellement exploitables (à l’exception des ouvrages abandonnés et des ouvrages secs)

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Le Taux de panne (TP) : c’est le rapport entre le nombre d’ouvrages (PC, FE-PMH, AEP, SPP) en panne et le nombre total d’ouvrages pour une zone considérée (commune, département, région et pays).

Le taux de desserte (TD) en milieu urbain est déterminé par le ratio de la population desservie sur la population résidant dans le périmètre urbain multiplié par 100.

Nombre de personnes desservies 퐓퐚퐮퐱 퐝퐞 퐝퐞퐬퐬퐞퐫퐭퐞 = × 100 Population totale résidente dans le périmètre

Le Taux d’Accès National à l’eau potable (TAN) est un taux pondéré intégrant le taux d’accès théorique (TAt) en milieu rural et le taux de desserte (TD) en milieu urbain. Il est calculé selon la formule suivante :

Pop. Rurale x Tat + Pop. Urbaine x TD 퐓퐀퐍 = Population totale

I.1- Le cadre institutionnel et législatif

Depuis 2007, le Ministère de l’Hydraulique a engagé un processus de révision des textes portant régime de l’eau avec l’élaboration d’un Projet de Code de l’Eau qui a été adopté au cours de l’année 2010 (1er Avril 2010).

Le contexte institutionnel et réglementaire du secteur de l’eau au Niger a pour références:  Au Code l’Eau adopté le 1er avril 2010 et ses textes d’application (décrets et arrêtés) en remplacement de l’ordonnance n°93-014 du 2 mars 1993, portant régime de l’eau au Niger, modifiée par la loi n°98-041 du 07 décembre 1998, et le décret n°97- 368/PRN/MHE adopté le 2 octobre 1997 déterminant les modalités d’application de l’ordonnance » ;  A la Loi sur la décentralisation N°2001-23 du 10 août 2001, portant création des circonscriptions administratives et collectivités territoriales, à la loi n°2002-12 du 11 juin 2001 déterminant les principes fondamentaux de la libre administration des régions, des départements et des Communes ainsi que leurs compétences et leurs ressources, à la loi n°2002-13 du 11 juin 2002 portant transfert de compétences aux régions, départements et Communes, et à la loi 2002-017 du 11 juin 2002, déterminant le régime financier des régions, des départements et des Communes.

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Le Code de l’Eau constitue aujourd’hui le cadre de référence pour la règlementation du service public de l’eau.

Le code de l’eau précise que le service public de l’eau est structuré autour des principes que sont:  Le contrôle et la régulation ;  La Maîtrise d’Ouvrage comprenant : la fonction de gestion et celle de suivi technique et financier ;  Et la représentation des usagers.

De manière générale, ces textes affirment le principe de la Maîtrise d’ouvrage communale et attribuent la propriété des ouvrages aux Communes.

Dans le cadre de l’organisation et du fonctionnement du SPE, les fonctions assurées par l’Etat et les Communes se répartissent de la façon suivante :

Tableau I. Répartition des fonctions entre l’Etat et les Communes

Etat Communes

 Contrôle des installations, des règles de  Formulation des besoins ; conception ;  Financement des investissements ;  Mobilisation des financements du secteur ;  Propriété des ouvrages et installations ;  Régulateur du secteur et contrôle de la  Gestion du service publique de l’eau gestion des services publics de l’eau (SPE) ; (SPE) ;  Suivi de la qualité de l’eau ;  Contrôle du Service Public de l’eau.  Tutelle des collectivités territoriales.

Source : MHA/NIGER 2010

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La gestion et l’exploitation du SPE

Pour ce qui concerne la gestion des systèmes de type mini-AEP, PEA et SPP, l’Etat a orienté son choix vers la délégation de service public de type affermage (Cf. Chapitre 3). Dans ce contexte, les Communes sont incitées à déléguer l’exploitation du SPE à un délégataire privé. Pour ce qui concerne la gestion des systèmes de type PC et FPMH, la gestion communautaire est confirmée et les Communes devront passer des conventions de gestion avec les comités de gestion de point d’eau (dont un modèle a été développé dans le cadre du présent guide).

Le suivi du SPE

Le suivi du SPE s’organise autour de trois pôles :  L’État à travers le Ministère de l’hydraulique (en particulier les services déconcentrés);  La Commune en tant que maître d’ouvrage ;  Un opérateur privé : la structure d’appui conseil du SPE (SAC/SPE).

Le cadre organisationnel du SPE

Les rôles, responsabilités et taches des acteurs sont présentés dans le tableau ci-après :

Tableau II. Rôles, responsabilités et tâches des acteurs du SPE Rôles et Tâches spécifiques Fonctions Acteurs responsabilités  Veille au respect de la  Elaboration et règlementation mise en œuvre  Contrôle la faisabilité technique de politique des projets, la qualité des travaux Contrôle et Ministère en nationale réalisés et les performances de la régulation du charge de  Police du secteur gestion des services secteur l’hydraulique et du SPE  Contrôle la qualité des prestations  Suivi et fournies par les SAC/SPE évaluation du  Assure le contrôle de la qualité de SPE l’eau distribué en relation avec le ministère en charge de la santé  Assure le contrôle de la qualité de Ministère en Contrôle du l’eau distribuée en relation avec le charge de la  Police du SPE secteur ministère en charge de santé l’hydraulique

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 Contrôle de  Veille à la conformité des actes Exercice de la Ministère en légalité selon le administratifs adoptés par le tutelle de la charge de la mode du conseil municipal aux lois et Commune décentralisation contrôle à règlements en vigueur postériori Contrôle en  Contrôle de la  Veille au respect de la Ministère en matière de régularité de réglementation en matière de charge des marchés passation des passation et d’exécution des finances publics marchés marchés publics Contrôle en  Contrôle de la  Veille au respect de la matière de régularité de règlementation en matière de ARMP marchés passation des passation et d’exécution des publics marchés marchés publics  Appui la Commune dans l’établissement du Plan de Ministère en Développement Communal charge de  Accompagneme  Appui la Commune dans l’exercice Appui conseil l’aménagement nt de l’exercice de la programmation et de la au Maître du territoire et de la maîtrise budgétisation d’Ouvrage Ministère en d’ouvrage charge de  Appui la Commune pour la l’’Hydraulique réalisation d’ouvrage hydraulique  Oriente la Commune en matière de gestion du SPE

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 Est propriétaire des ouvrages publics d’approvisionnement en eau potable  Etabli un service communal de l’eau et de l’assainissement  Etabli un plan de développement communal et formule les besoins  Garantie la continuité du SPE et de la qualité dudit service devant les usagers  Contractualise une structure d’appui conseil (SAC/SPE)  Contractualise des délégataires pour la gestion du service à des tiers (délégataires privés) pour des missions clairement définies (infrastructure type mini-AEP,  Reconnaissance PEA et SPP). des AUSPE  Signe une convention de gestion Maîtrise  Responsable de avec des CGPE (infrastructure type Communes d’ouvrage l’alimentation en PC et FPMH) eau potable des  Décide de la tarification de l’eau, populations sur de sa révision et des conditions de son territoire pérennisation du SPE (financement du renouvellement et de l’extension des installations)  Contrôle les conditions effectives de mise en œuvre du service de l’eau et le respect des clauses du contrat de délégation (en particulier active les clauses de révisions et de résiliation) et des conventions de gestion  Décide des modalités d’extension du réseau  Assure le suivi périodique des indicateurs

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 Ne se substitue pas à l’autorité communale, mais en constitue un partenaire au sein du village  Représente les intérêts des usagers et concourt par son action à la bonne gestion du service Représentatio  Défense des  Alerte le maître d’ouvrage et le Associations des n et défense intérêts des délégataire des cas de Usagers des intérêts usagers (AUSPE) dysfonctionnement des usagers  Assiste le délégataire dans la protection des installations contre tout acte mal veillant  Sensibilise la population sur la nécessité du paiement de l’eau à son prix coûtant, comme gage de la pérennité du système  Assure le suivi technique et Structures financier du SPE et évalue la Suivi et  Appui conseil d’Appui Conseil performance de l’exploitation Conseil (SAC/SPE)  Fourni un appui conseil à la maîtrise d’ouvrage communale  Recrute le personnel d’exécution (fontainiers, pompiste, gardien  Exploitation des etc.) installations  Gère au quotidien les installations  Gestion et réalise l’entretien courant, la Exploitation administrative, maintenance et la réparation des des mini-AEP, technique et Délégataires équipements PEA et SPP financière  Assure la vente de l’eau aux tarifs  Entretien et fixés par le Maître d’ouvrage maintenance des  Collecte pour le compte du Maitre équipements d’Ouvrage la part Maîtrise d’Ouvrage de la redevance  Exploitation des  Gère au quotidien les installations installations et réalise l’entretien courant, la  Gestion maintenance et la réparation des Exploitation Comités de administrative, équipements des FPMH et Gestion de Point technique et  Assure la vente de l’eau aux tarifs PC d’Eau (CGPE) financière fixés par le Maitre d’Ouvrage  Entretien et  Collecte pour le compte du Maitre maintenance des d’Ouvrage la part Maîtrise équipements d’Ouvrage de la redevance Source : MHA/NIGER 2010

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I-2- Présentation de la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Dosso (DRH/A)

La DRH/A est la représentation régionale du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. A ce titre, sa mission principale est la mise en œuvre des politiques et stratégies du MH/A en matière d’Eau et d’Assainissement à l’échelle de toute la région de Dosso. Elle compte sept (7) divisions régionales (Division de la Législation, de la Programmation et de la Documentation, Division Hydraulique Urbaine et Semi-urbaine, Division de l’Hydraulique Rurale, Division des Ressources en Eau et de la Statistique, Division des Ressources Humaines, financières et Matérielles, Division de l’Assainissement, Division Appui Conseil et Intervention) et huit (8) Directions départementales (Boboye, Dioundiou, Dosso, Dogondoutchi, Falmey, Gaya, Loga, Tibiri). Le personnel est composé de 19 cadres supérieurs, 14 cadres moyens et 10 auxiliaires. Le parc auto est composé de Huit (8) véhicules 4X4 dont cinq (5) en bon état, d’un camion-citerne et deux grues derriks. La DRH/A gère le Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale Belge 2ème phase.

I-3- Présentation du Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale Belge 2ième Phase dans la région de Dosso (PHVP2)

Le PHVP 2 a été lancé en juin 2013 pour une durée de 4 ans et fait suite au PHVP 1. Il est basé à la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Dosso.

La fiche signalétique du PHVP2 se présente comme suit : Intitulé du Programme : Programme d’Hydraulique Villageoise et Pastorale dans la Région de Dosso –Phase II

Code Navision CTB : NER 12 034 11

Durée de l’intervention : 60 mois dont 48 mois pour l’exécution

Date de signature de la Convention de financement : 13 Mars 2013.

Date de démarrage des activités du Programme : 1er Juillet 2013

Zone d’intervention : Région de Dosso (Départements de Dogondoutchi et de Tibiri)

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Montant global du Programme : 7086 910 € soit 4.648.708.223 FCFA  Coopération Belge = 6.744.000 € soit 4.423.774.008 FCFA ;  Etat du Niger= 143 860 € soit 94 365 974 FCFA ;  Populations bénéficiaires = 199 050 € soit 130.568.241 FCFA.

Lien avec le PDES (2012-2015) : Axe N° 5 « Promotion du Développement Social »

- Programme : Approvisionnement en Eau Potable des populations, - Programme : Assainissement de base

OBJECTIF GLOBAL : Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables de la région de Dosso en appuyant le gouvernement du Niger dans la mise en œuvre de sa politique en matière d’eau et d’assainissement.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE : accroître l’accès à l’eau potable des populations des départements de Dogondoutchi et Tibiri par la réalisation d’infrastructures d’alimentation en eau potable villageoise et pastorale, d’hygiène et d’assainissement de base.

RESULTATS ATTENDUS

 Résultat 1 : Les populations des villages et des zones pastorales des départements de Dogondoutchi et Tibiri utilisent de façon durable les infrastructures d’eau potable réalisées dans le cadre du PHVP2.

 Résultat 2 : Les populations des villages et zones pastorales des départements de Dogondoutchi et Tibiri utilisent de façon durable les infrastructures d’assainissement réalisées par le PHVP2.

 Résultat 3 : les capacités des acteurs institutionnels régionaux et locaux sont renforcées.

 Résultat 4 : les populations des villages et zones pastorales des départements de Dogondoutchi et Tibiri adoptent des comportements appropriés en matière de gestion de l’eau et des pratiques d’hygiène.  Résultat 5 : Les leçons apprises sont capitalisées et le dispositif de suivi-évaluation est mis en œuvre. L’Unité de Gestion du Programme est composée de :  Un Responsable National,  Un Assistant technique Belge  Deux points focaux (eau potable et hygiène & assainissement),

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 Un Responsable Administratif et Financier,  Un Responsable de suivi-évaluation et communication  Trois Chauffeurs,  Une Secrétaire-Caissière,  Un Gardien,  Un Planton.

I-4- Présentation de la zone d’étude

Figure 1 Présentation de la région de Dosso

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Figure 2. Carte indiquant la localisation de la zone d’étude

Située dans l’extrême Sud-ouest du Niger, la région de Dosso couvre une superficie de 31.000 km2 soit 2 % du territoire national (données INS). Elle est située entre 11°50 et 14° 40 de latitude Nord et entre 2°30 et 4°40 de longitude Est. La région de Dosso est limitée :

 au Nord et à l’Ouest par la région de Tillabéry;  au Sud-ouest par la République du Bénin;  au Sud-est par la République Fédérale du Nigeria;  à l’Est par la région de Tahoua. Cette région est composée de huit (8) départements (subdivisés en cantons et communes) qui sont : Boboye, Dioundiou, Dogon Doutchi, Dosso, Falmey, Gaya, Loga et Tibiri.

Le climat est caractérisé par deux (2) principales saisons au cours desquelles les températures varient entre 20° et 40°c :

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 une saison sèche (novembre à mai), subdivisée en deux (2) périodes : saison sèche froide (novembre à février) et une saison sèche chaude (mars à mai)  une saison pluvieuse (juin à octobre) La pluviométrie varie entre 300 mm dans le département de Dogondoutchi (au nord) et 800mm dans le département de Gaya (au sud) qui est la zone la plus arrosée au Niger (données INS).

La situation pluviométrique est caractérisée par une mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace.

Le relief de la région est marqué par trois (3) zones essentielles :

 zone de plateaux (centre et nord) constituée de terrains parsemés de collines et de bas-fonds formés par les anciens affluents du fleuve.  zone des dallols (Bosso, Maouri et Fogha) bordés par des falaises (Est et Sud- Ouest) ;  zone du fleuve (vallée située au sud des départements de Boboye, Dosso, et Gaya). Sur le plan de l’hydrographie, la région regorge d’importantes ressources en eaux de surface et souterraines. Les eaux de surface sont constituées du fleuve Niger, qui traverse la région sur environ 180 km, de cours d’eau fossiles (Dallol Bosso, Maouri et Fogha), 54 mares permanentes, et 142 mares semi permanentes qui sont tributaires de la saison des pluies.

La région dispose également des ressources en eau souterraines au niveau des trois (3) principaux systèmes aquifères. La nappe phréatique est de faible profondeur dans la zone des dallols, par contre dans la zone des plateaux elle se trouve à 80m ou plus.

Les principaux types de sols rencontrés sont les suivants :

 les sols des plateaux ;  les sols des vallées du fleuve et des dallols ;  les sols sableux des dallols ;  et les sols hydro morphes. La grande partie de ces sols sont de texture sableuse et argileuse, pauvre pour la plus part et exposés aux érosions hydriques et éoliennes. (SRAT/Dosso, Novembre 2015).

La région de Dosso est drainée par le bassin versant moyen du Niger. Dans sa partie orientale, le Dallol Maouri constitue un élément hydrographique important de la zone. Vallée fossile, le

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Dallol Maouri est situé à 200km au Sud-est de Niamey, et draine le flanc oriental de l'Ader Doutchi et rejoint le fleuve Niger avant son entrée au Nigeria (GREIGERT, 1966). Cette vallée présente un écoulement saisonnier se limitant à la saison des pluies. Le Dallol Maouri s'associe au Dallol Fogha qui est son affluent principal pour se jeter dans le fleuve en aval de Gaya (Dolé). Selon la monographie1 de la région de Dosso, cette vallée du fleuve a une longueur de 350 km et une largeur moyenne de 4,75 km. Sa superficie est estimée à 1.905 km2. Le niveau statique de la nappe varie de 0 à 20 m pour un débit exploitable d’environ 20m3/h. (SRAT/Dosso, Novembre 2015).

1.4.1 Aspect physique

a. Le relief Il est constitué de trois (3) principales unités topographiques. Ce sont:  un plateau gréseux généralement recouvert d'une carapace latéritique fissurée dont le pendage est de direction NE-SW dans la partie orientale du Dallol. Ce plateau est constitué de sable d'origine éolienne. Cet ensemble morphologique est limité par des falaises plus ou moins raides et aux formes discontinues qui présentent à de nombreux endroits des koris qui drainent l'eau des pluies vers le Dallol ;  un niveau intermédiaire constitué de terrasses sableuses ;  une plaine alluviale à faible pente, d'orientation Nord-Sud occupée par les lits résiduels des deux Dallols. (LAWALI Dambo, 2007).

b. La géologie Les différentes formations géologiques que l'on rencontre dans la zone de l’étude sont constituées :  du socle (précambrien inférieur) rencontré entre 300-350 m de profondeur très métamorphosés par la présence de schistes cristallisé et de gneiss;  du Continental Hamadien constitué de grés argileux situés à 300 m, et surmontés de sables grossiers situés entre 30-35 m de profondeur ;  du Paléocène, constitué d'une série de marnes blanches formant une couche imperméable d'une dizaine de mètres, que l'on rencontre à partir de 30-40 m en amont de Bana;  le Continental Terminal, constitué de deux (2) niveaux dont une partie (CT1) constituée d'une série sidérolithique à argiles ferrugineuses et grés à oolites et l'autre partie (CT3)

1 : Étude approfondie et détaillée

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constituée d'une série supérieure des grés ferrugineux à pavage discontinu de cuirasse latéritique. Dans la vallée du Dallol, le Continental Terminal est recouvert d'alluvions récentes constituées des sables tourbeux, sables jaunes et sols argilo-humifères (SANDA Zabeirou, 2012-2013).

c. Le climat Cette zone est subdivisée en deux (2) zones climatiques:  la zone soudano-sahélienne au Sud avec une pluviométrie annuelle inférieure à 600mm. Cette zone couvre les départements de Dogondoutchi, Tibiri et Dioundiou et le Nord de la commune de Yélou ;  la zone soudanienne couvrant le Sud de Yélou et ce qui reste du département de Gaya avec une pluviométrie annuelle supérieure à 800 mm.

d. Les sols D'après la F.A.O. (1970) sur son étude sur la mise en valeur du dallol Maouri, on peut identifier huit (8) types de sols. Ce sont:  les sols minéraux bruts (lithosols) ou peu évolués (régosols): les affleurements de cuirasses et de grés ferrugineux du Dallol forment le groupe des lithosols. Les placages colluviaux sur dalles anciennes et les colluvions hétérogènes stratifiés de glacis forment le groupe des régosols ;  les sols steppiques: ce sont des sols à l'horizon supérieur humidifié, brun reposant sur un horizon rouge ;  les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés en fer: ce sont des sols à couleur brun jaune. Les ergs récents avec modelé en petites buttes en constituent le groupe de ces sols ;  les sols ferrugineux tropicaux lessivés en fer: ces sols se rencontrent sur ensablement épais à bon drainage vertical ou sur les plateaux avec une faible alimentation en eau ;  les sols ferrugineux tropicaux lessivés en fer, à concrétion: on les rencontre sur:  les ergs anciens à modelé peu accusé avec termitières arasée et concrétionnement de nappe à la base du profil ;  les sables grossiers de la vallée à alluvions sableuses remaniées en buttes basses et concrétions par action de la nappe actuelle ;  les sols ferrugineux tropicaux lessivés: on les trouve sur matériau sablo-argileux des petites vallées et des placages sur versants à faible pente ;

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 les sols ferralitiques: on les trouve sur les argiles sableuses à profil tronqué par l'érosion ;  les sols hydromorphes: on trouve dans la basse vallée du Dallol. Ce sont des sols à Gley de profondeur, associés à des sols à alcalis avec engorgement de la nappe.

e. La végétation Elle est fonction de la pluviométrie et de l'exploitation des terres agricoles et le pastoralisme. La zone d'étude appartient à la zone géobotanique soudano-sahélienne. Le domaine sahélien présente une végétation de steppe caractérisée par des formations contractées ou arbustives claires dans la partie Nord Dogondoutchi, et aussi à des types plus diffus et arborés dans le Sud Gaya. Une autre partie de Sud Gaya renferme des ressources naturelles en flore intégrant aussi l'un des plus grands peuplements de rôniers de l'Afrique Occidentale; il s'agit de rôneraie du Dallol Maouri. La zone compte aussi de forêts placées dans le domaine des forêts classées ou protégées. La végétation de vallée à sol parfois hydromorphe dont les espèces ligneuses sont entre autres : Piliostigma reticulatum, Daniella oliveri, Pràsopis africana Borassus aethiopum, Vitellaria paradoxa, etc. Les espèces herbacées que l'on rencontre sont: Loudetia hordeiformis, Andropogon gayanus, etc. La végétation des sols à hydromorphie de profondeur se repose sur des sols de dépression et les interbuttes non inondables. Les principales espèces ligneuses sont constituées de Borassus aethiopum, Acacia nilotica, etc. Les espèces herbacées présentent sont: Hyparrhenia dissoluta, Stylosantes mucronata, etc. Il existe aussi la végétation des sols inondés constitués des groupements végétaux sur les mares situées sur le Continental Terminal, le glacis et les vallées des Dallols. Sur les petites mares du Continental Terminal apparaissent de Hygrophila senegalensis, et sur les mares importantes existent une formation fermée à Oryza brachyanta, une auréole dominée par Brachiaria stipitata et une auréole externe en limite d'inondation dominée par Panicum subalbidum associé à Borreria filifolia. La végétation des mares de glacis situées en piémont des collines gréseuses comprend une auréole à Panicum ou Oryza longistaminata nodiflora, etc.

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Le couvert ligneux est composé d'Acacia nilotica Acacia sieberiana et Anogeissus Ieiocarpus, etc. Sur les mares des Dallols on y rencontre de Paspalum orbiculaire avec des graminées comme Andropogon pseudapricus, Chloris dactylon sur les dépressions peu prononcées, une bordure à Vitiveria nigritana, Mimosa pigra et une ceinture extérieure à Cynodon dactylon, Eragrostis atrovirens sur les dépressions plus prononcées. (SANDA Zabeirou, 2012-2013).

1.4.2 Les ressources en eau D'après LAWALI Dambo (2007), dans ces travaux sur le département de Gaya intitulé " Usages de l'eau à Gaya: entre fortes potentialités et contraintes majeurs" les ressources en eau sont constituées des eaux météoriques, des eaux de surface et des eaux souterraines.

L’hydrographie est essentiellement constituée des vallées du fleuve Niger, des Dallol Maouri et Fogha. Le Dallol Maouri est un cours d'eau à écoulement saisonnier traversant les départements de la partie Est de la région de Dosso. Quant au Dallol Fogha, il traverse le Sud de la commune de Dioundiou, Yélou, Bana puis la commune de Gaya. A ces cours d'eau saisonniers s'ajoutent de nombreuses mares dont dispose cette zone. Les eaux souterraines sont constituées des nappes du Continental Terminal assez profonds au Nord et celles en charge du Continental Intercalaire avec affleurement en surface (DDA/Dosso).

a. Les eaux météoriques Elles sont constituées par la pluviométrie qu'enregistre cette zone. La pluviométrie de la zone se caractérise par une forte variabilité spatiale et temporelle avec un gradient pluviométrique Nord-sud plus ou moins élevé (en moyenne 250 mm/an au Nord de Dogondoutchi et 800 mm/an à l’extrême sud de Gaya). La variabilité temporelle des pluies se caractérise par une irrégularité annuelle et interannuelle. Les pluies tombent pendant trois (3) à quatre (4) mois de juin à septembre alors que les autres mois restent généralement secs. En outre, les hauteurs pluviométriques annuelles varient d’une année à l’autre dans toute la zone sahélienne. Malgré cette forte variabilité spatio-temporelle, la pluviométrie est suffisante pour assurer la maturité des cultures pluviales surtout dans la partie sud du Dallol Maouri. Elle favorise aussi la recharge des nappes souterraines, ravitaillent les mares et permet le développement d'une végétation dense et variée.

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b. Les eaux de surface Elles sont très importantes et comprennent les vallées de deux (2) dallols par la présence de nombreuses mares. A ces mares s'ajoutent les koris qui constituent quelques parts les différents démembrements du Dallol Maouri. D'une manière générale la zone présente un écoulement temporaire dont le maximum tient lieu durant la saison de pluies. Bien que très maigres par rapport à la région du fleuve, Les ressources en eau de surface comprennent les lits des deux (2) dallols et un nombre important de mares ou plans d'eau. Ces mares sont des étendues d'eau formées des dépressions des vallées et des cours d'eau temporaires à écoulement intermittent qui sont surtout les vallées fossiles. Elles sont essentiellement alimentées par les eaux de pluies et sont au nombre de 512 (COFO/Dosso, 2015) pour l'ensemble de la région. D'après le délai de leur tarissement on peut regrouper les mares en trois classes distinctes:  mares temporaires qui ne durent que quelques semaines après la saison des pluies;  mares semi-permanentes qui ne durent que cinq (5) à six (6) mois après la saison des pluies;  mares permanentes qui retiennent l'eau toute l'année. Dans ces vallées, les mares sont en connexion avec les nappes phréatiques (cas de mares de Bengou).

c. Les eaux souterraines La zone dispose d'importantes ressources en eaux souterraines. Il existe trois (3) systèmes aquifères que l'on peut décrire de bas en haut. Ce sont les aquifères du Continental Intercalaire/Hamadien, les aquifères du Continental Terminal et les aquifères alluviaux très présents dans les Dallols. L’aquifère du Continental Intercalaire/Hamadien : est un aquifère multicouche constitué d’un réservoir des sables, des grès et des sables argileux. L’aquifère du Continental Terminal : on distingue ici trois (3) horizons aquifères dans le système hydraulique Continental Terminal :

 la nappe inférieure en charge CT1 se caractérise par d’importantes variations de faciès lithologique et d’épaisseur dans la zone d’étude. Elle repose soit sur les calcaires et marno-calcaires, soit sur les argiles gris-bleu (attapulgites). Le faciès essentiellement sableux moyen à grossier passe à des alternances de sables fins argileux et d’argiles sableuses à traces d’oolithes ferrugineuses et de pyrites dans la

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partie nord du Dallol Maouri (entre Guéchémé et Koléfou) et dans le secteur de Dosso;  la nappe moyenne en charge CT2 est constituée par deux (2) couches d’argiles grises à lignites et tourbes prenant « en sandwich » une couche de sables et / ou d’oolithes ferrugineuses. Les argiles grises passent par endroits à des faciès plus ou moins sableux ou silteux et montrent de variations importantes d’épaisseur. La serie du CT2 disparaît par biseautage dans le bas-dallol Maouri (au sud de Yelou) et n’existe pas dans la partie sud-ouest de la zone (à l’ouest de Sabongari). A l’exception du Sud Dallol Maouri et de l’ouest de Loga où la nappe est accessible par le puits, ailleurs l’exploitation du CT2 se fait par forages avec des profondeurs de 80 à 150 m. Les eaux sont en général de bonne qualité selon les normes définies par l’OMS (cf annexe 4) aussi bien pour la consommation humaine que pour l’irrigation. Toutefois pour l’exploitation de cette nappe des mesures sont à prendre pour éviter la corrosion due à la présence du CO2 libre dans l’eau ;  la nappe phréatique CT3 est constituée de sables moyens à grossiers, parfois silteux et alluvions du quaternaire dans les Dallols. Le mur de l’aquifère est constitué par les niveaux argileux de la base du CT3 (formation et silteuse grises).Contrairement aux deux (2) aquifères CT1 et CT2, la nappe phréatique CT3 est accessible par les puits. L’eau de la nappe phréatique est du faciès bicarbonaté calcique. Ces trois (3) niveaux forment un système hydraulique unique ayant un exutoire unique dans le Dallol Maouri, à l’embouchoure du fleuve en aval de Gaya.

Les nappes Alluviales du Quaternaire sont constituées de sables et graviers des vallées du fleuve Niger ; des Dallols Maouri, Bosso et Fogha et les dépressions sont comblées par des alluvions et des colluvions.

II.4.3 Situation des ouvrages hydrauliques Il s’agit de ressortir la situation de l’hydraulique rurale par commune et par département et enfin faire des remarques et observations pertinentes sur les taux de panne des ouvrages PMH et Mini AEP et particulièrement pour les deux départements de Dogondoutchi et Tibiri qui sont la zone d’étude.

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La synthèse des informations recueillies fait ressortir que 19.30% des PMH de la région de Dosso sont en panne contre 4.52% pour les systèmes simplifiés d’AEP. Au total 1829 ePEM ont été répertoriés pour les PMH et 2148 ePEM pour les systèmes simplifiés d’AEP (Mini AEP, Station de pompage, Poste d’eau Autonome).

Le tableau III donne en détail les différents taux de panne par commune et par département.

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Tableau III. Récapitulatif de l’état des lieux des ouvrages hydrauliques de la région de Dosso

ETAT DES LIEUX DES OUVRAGES HYDRAULIQUES (PMH et Systèmes d'AEP) DE LA REGION DE DOSSO Situation au 31 Décembre 2015

Système simplifié d’AEP FPMH Mini-AEP PEA SPP

al al al

tot DEPARTEMENT COMMUNE tot tot tot

panne panne panne panne

systèmes AEP

Taux de Tauxde Taux de Taux de

En panne En panne En panne En panne

ombre

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de de robinets de robinets de robinets

Taux de panne des

N N N BIRNI N'GAOURE 48 5 10,42% 20 1 5,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 5,00% FABIDJI 39 11 28,21% 42 0 0,00% 4 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% FAKARA 23 5 21,74% 36 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% HARIKANASSOU 19 4 21,05% 40 0 0,00% 2 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% BOBOYE KANKANDI 25 1 4,00% 6 0 0,00% 2 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% KIOTA 8 1 12,50% 42 0 0,00% 2 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% KOYGOLO 12 2 16,67% 72 0 0,00% 12 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% N'GONGA 29 3 10,34% 32 2 6,25% 10 0 0,00% 0 0 0,00% 4,76% TOTAL DEPARTEMENT 203 32 15,76% 290 3 1,03% 32 0 0,00% 0 0 0,00% 0,93% DIOUNDIOU 46 8 17,39% 27 0 0,00% 10 10 100,00% 0 0 0,00% 27,03% DIOUNDIOU KARAKARA 47 10 21,28% 57 2 3,51% 15 15 100,00% 0 0 0,00% 23,61% ZABORI 8 1 12,50% 6 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOTAL DEPARTEMENT 101 19 18,81% 90 2 2,22% 25 25 100,00% 0 0 0,00% 23,48% DAN-KASSARI 105 25 23,81% 52 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% DOGONDOUTCHI 39 2 5,13% 72 20 27,78% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 27,78% DOGONDOUTCHI DOGONKIRIA 94 17 18,09% 68 8 11,76% 0 0 0,00% 6 4 66,67% 16,22% KIECHE 45 7 15,56% 46 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% MATANKARI 49 8 16,33% 70 0 0,00% 0 0 0,00% 4 0 0,00% 0,00%

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SOUCOUCOUTANE 46 11 23,91% 38 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOTAL DEPARTEMENT 378 70 18,52% 346 28 8,09% 0 0 0,00% 10 4 40,00% 8,99% DOSSO 30 9 30,00% 84 10 11,90% 7 0 0,00% 0 0 0,00% 10,99% FAREY 71 15 21,13% 34 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% GARANKEDEY 50 18 36,00% 124 0 0,00% 3 1 33,33% 0 0 0,00% 0,79% GOLLE 29 11 37,93% 48 0 0,00% 5 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% GOROUBANKASSAM 49 18 36,73% 69 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% DOSSO KARGUIBANGOU 57 8 14,04% 24 0 0,00% 3 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% MOKKO 76 16 21,05% 85 0 0,00% 0 0 0,00% 4 0 0,00% 0,00% SAMBERA 39 8 20,51% 12 0 0,00% 18 4 22,22% 0 0 0,00% 13,33% TESSA 51 12 23,53% 16 0 0,00% 11 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOMBOKOIREY I 42 6 14,29% 21 2 9,52% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 9,52% TOMBOKOIREY II 62 10 16,13% 46 0 0,00% 11 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOTAL DEPARTEMENT 556 131 23,56% 563 12 2,13% 58 5 8,62% 4 0 0,00% 2,72% FALMEY 25 1 4,00% 8 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% FALMEY GUILLADJE 14 0 0,00% 10 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOTAL DEPARTEMENT 39 1 2,56% 18 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% BANA 5 2 40,00% 22 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% BENGOU 7 2 28,57% 22 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% GAYA 10 0 0,00% 40 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% GAYA TANDA 22 6 27,27% 54 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOUNOUGA 9 0 0,00% 56 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% YELOU 48 9 18,75% 80 0 0,00% 9 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOTAL DEPARTEMENT 101 19 18,81% 274 0 0,00% 9 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% FALWEL 81 12 14,81% 67 2 2,99% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 2,99% LOGA LOGA 86 12 13,95% 46 4 8,70% 0 0 0,00% 2 0 0,00% 8,33% SOKORBE 38 5 13,16% 50 10 20,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 20,00% TOTAL DEPARTEMENT 205 29 14,15% 163 16 9,82% 0 0 0,00% 2 0 0,00% 9,70%

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DOUMEGA 17 7 41,18% 38 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% GUECHEME 98 22 22,45% 82 0 0,00% 1 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TIBIRI KORE MAIROUA 71 22 30,99% 48 2 4,17% 2 0 0,00% 0 0 0,00% 4,00% TIBIRI (DOUTCHI) 60 12 20,00% 80 0 0,00% 3 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% TOTAL DEPARTEMENT 246 63 25,61% 248 2 0,81% 6 0 0,00% 0 0 0,00% 0,79%

Source : Rapport indicateurs du MHA 2015

On constate que pour les PMH, les plus forts taux de panne sont enregistrés dans les communes de Douméga (41.18%) dans le département de Tibiri, Bana (40%) dans le département de Gaya et Golé, Gorou Bankassam, Garankédey respectivement (37.93%,36.73%, 36.00%) dans le département de Dosso. Par contre on constate que les communes de Tounga (Gaya), Gaya (Gaya) et Guilladjé (Falmey) ont des taux de panne de 0% ensuite vient les communes de Falmey (Falmey) et kankandi (Boboye) avec 4% de taux de panne.

Pour les mini-AEP, on constate les forts taux de panne dans les communes de Doutchi (27,78%) dans le département de Doutchi, Dioundiou (27,03%) et Kara Kara (23,61%) dans le département de Dioundiou, Sokorbé (20%) dans le département de Loga et Dogon Kiria (16,22%) dans le département de Doutchi. On note cependant que, contrairement aux PMH, le taux de panne est de 0% pour la plus part des communes.

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Tableau IV. Récapitulatif de la situation hydraulique des départements

Systèmes AEP FPMH PEA mini-AEP SPP

Taux de

DEPARTEMENTS panne des otal systèmes AEP

panne

panne panne panne panne

Taux de Taux de Taux de Taux de

robinets robinets robinets

En En panne En panne En panne

NB_tot NB_tot de NB_tot de NB_tot de

Nombre t Nombre BOBOYE 203 32 15,76% 294 3 1,02% 38 0 0,00% 0 0 0,00% 0,90% DIOUNDIOU 101 19 18,81% 90 2 2,22% 25 25 100,00% 0 0 0,00% 23,48%

DOGONDOUTCHI 378 70 18,52% 346 28 8,09% 0 0 0,00% 10 4 40,00% 8,99% DOSSO 556 131 23,56% 563 12 2,13% 58 5 8,62% 4 0 0,00% 2,72% FALMEY 39 1 2,56% 18 0 0,00% 0 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% GAYA 101 19 18,81% 274 0 0,00% 9 0 0,00% 0 0 0,00% 0,00% LOGA 205 29 14,15% 163 16 9,82% 0 0 0,00% 2 0 0,00% 9,70% TIBIRI 246 63 25,61% 248 2 0,81% 6 0 0,00% 0 0 0,00% 0,79%

REGION DE DOSSO 1829 364 19,90% 1996 63 3,16% 136 30 22,06% 16 4 0,00% 4,52%

Source : Rapport indicateurs du MHA 2015

On constate que pour les PMH, le département de Tibiri enregistre le plus fort taux de panne avec 26,61% et celui de Falmey le plus faible taux de panne avec 2,56%. Pour les systèmes simplifiés d’AEP, le département de Dioundiou a le taux de panne le plus élevé avec 23,48% suivi des départements de Loga et Dogondoutchi avec respectivement 9,7% et 8,99% de taux de panne. Sur l’ensemble de la région, les taux de panne sont de 19,90% pour les PMH et de 4,52% pour les systèmes simplifiés d’AEP.

Au regard de ce constat, on peut se demander comment ces PMH et ces systèmes simplifiés d’AEP sont gérés ?

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CHAPITRE II : MATRIELS ET METHODES

Cette étude s’est intéressée uniquement à la pérennisation des ouvrages hydrauliques tels que prévu par le cadre institutionnel, législatif, réglementaire et organisationnel du secteur de l’eau et l’assainissement au Niger.

La population cible de cette étude, sont principalement les acteurs du service public de l’eau et les services déconcentrés de l’État œuvrant dans ce domaine, à savoir les comités de gestion des points d’eau (CGPE) pour les forages équipés de pompes à motricité humaine d’une part et les Maires, les Directeurs départementaux de l’hydraulique et de l’assainissement (DDH/A), les associations des usagers du service public de l’eau (AUSPE), les délégataires et la structure d’appui conseil (SAC/SPE) d’autre part. Néanmoins, les préoccupations des usagers que nous avons trouvés au niveau des points d’eau lors du passage de l’équipe ont été recueillies et prises en compte dans l’analyse des données. Il a été question avec ces bénéficiaires : de la satisfaction des usagers par rapport au service public de l’eau, la fonctionnalité de la pompe (fréquence des pannes), la manière dont les fonds d’entretiens sont mobilisés et gérés, c’est-à-dire l’achat d’eau à la pompe ou au robinet, cotisations mensuelles, annuelles, la cotisation en cas de pannes, la sécurisation des fonds collectés pour l’entretien dans des institutions financières (caisses populaires, Banques). Le nombre d’usagers interrogés variait en fonction de l’heure et du jour de passage de l’équipe. Pour atteindre les objectifs de cette étude, une approche méthodologique composée essentiellement de trois (3) grandes étapes a été adoptée. Il s’agit de la phase préparatoire, la phase des travaux de terrain et la phase de traitement des données et de rédaction du mémoire.

II.1 La phase préparatoire Les travaux de cette phase sont articulés autour des activités suivantes :  Rencontre avec les autorités Ministérielles,  Entretien avec l’Encadreur externe et recherche documentaire,  La conception des outils d’enquête terrain ;  L’échantillonnage et collecte de données.

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II.1.1 Rencontre avec les autorités Ministérielles Au niveau du Ministère, il a été question de formalités administratives au niveau du cabinet du secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. C’est ainsi le secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a écrit une lettre officielle aux responsables de la Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Assainissement (DRH/A) et du Programme Hydraulique Villageoise et Pastorale Phase II (PHVPII) de Dosso. Cette correspondance instruisait les destinataires à faciliter les missions de collecte de données sur le terrain par le stagiaire en lui octroyant les moyens logistiques.

II.1.2 La recherche documentaire La recherche documentaire au niveau des services techniques déconcentrés de la zone, des structures privées de gestion et l’exploitation de la base de données IRH (inventaire des ressources hydrauliques) de la région de Dosso. D’autres études menées sur la gestion des ouvrages hydrauliques ainsi que des rapports de missions d’évaluation ont été exploités. Cette recherche a permis de faire un état de lieux préliminaire sur le nombre et la fonctionnalité par type d’ouvrages hydrauliques de toutes les communes de la région de Dosso, ainsi que le pourcentage par indicateur. Les situations des PMH et systèmes simplifié d’AEP ont été traités séparément des puits cimentés.

II.1.3 La conception des outils d’enquête terrain

Les outils d’enquêtes terrain que nous avons conçu sont de deux types. Des questionnaires d’enquêtes adressés aux comités de gestion des points d’eau (CGPE), des artisans réparateurs (AR) et le réseau des vendeurs des pièces détachées d’une part et d’autre part les guides d’entretien à l’intentions de Associations de Usagers du Service Public de l’Eau (AU/SPE), des Maires, des Directeurs Départementaux de l’Hydraulique et de l’Assainissement (DDH/A), des délégataires, de la Structure d’Appui Conseil du Service Public de l’Eau (SAC/SPE). Ces outils ont été envoyés aux encadreurs pour correction et validation.

II.1.4 L’échantillonnage et collecte de données En rappel, les départements de Dogondoutchi et Tibiri comptent, selon les données de la direction régionale de l’hydraulique, respectivement 417 324hbts et 302 529hbts et la région

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de Dosso quant à elle, a environs 2 328 134hts (données actualisées par la DRA/Do pour l’année 2017). Aussi, la zone de l’étude totalise 2056 équivalents points d’eau modernes fonctionnels, 205 en pannes. Les taux de panne sont respectivement de 10,30% pour Dogondoutchi et de 7,40 pour Tibiri (Rapport indicateurs 2016 validé en 2017 du MHA).

Les échantillons ont concerné uniquement les acteurs du service public de l’eau et les services déconcentrés de l’État c’est-à-dire les CGPE, AUSPE, les Délégataires, le SAC/SPE, Maires, DDH/A. Cet échantillonnage a été fait par tirage aléatoire pour les systèmes simplifiés d’AEP et cela pour chacune des dix communes de la zone de l’étude. Pour les forages équipés de pompes à motricité humaine, pour des raisons de coût et de délais, les échantillons ont été choisis sur la base des villages disposant de forages équipés de PMH et se trouvant sur le parcours des sites des Mini-AEP. C’est ainsi que seize (16) villages dotés de systèmes simplifiés d’AEP composés de postes d’eau autonomes, de mini-AEP mono ou multi-villages, des stations de pompages pastorales et quatre-vingt-dix-sept (97) villages disposant des forages équipés de PMH toutes catégories confondues, ont été retenus comme échantillon dans le cadre de cette étude. En effet, l’administration de questionnaires a concerné quatre-vingt-dix-sept (97) CGPE, neufs (9) AR et les réseaux des vendeurs de pièces détachés de Dogondoutchi. Quant aux interviews réalisés sur la base des guides d’entretien, ils ont concerné : vingt-six (26) AU/SPE, dix (10) Maires, deux (2) DDH/A, un SAC/SPE, trois (3) délégataires ont été touchés.

Le taux d’échantillonnage est de 37% pour les systèmes simplifié d’adduction d’eau potable (Min-AEP) et de 16% pour forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH)

Au cours de cette étape de terrain, la logistique et la disponibilité de certains acteurs comme les Maires ont été des problèmes majeurs qui ont contribué à alourdir la phase de collecte de données. Cette phase s’est déroulé en trois étapes à savoir trois missions de terrain de sept (7) jours chacune dont une sortie pour le département de Tibiri et les deux autres pour le département de Dogondoutchi. Ces missions ont permis de lever toutes les équivoques par rapport aux informations contradictoires mais également de connaitre la situation réelle de certains ouvrages hydrauliques et les conditions d’approvisionnement en eau des populations sur le terrain notamment les PMH et Mini-AEP.

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II.2. Réalisation des enquêtes : état des lieux des ouvrages hydrauliques et administration des questionnaires et des guides d’entretien Afin de faire l’état des lieux des ouvrages hydrauliques sur le terrain, nous avons dû visiter les sites d’implantation pour voir : l’état physique, la fonctionnalité, l’hygiène et l’assainissement autour des ouvrages. Lors de cette étape, nous avons pu constater l’état dans lequel se trouve l’ouvrage au moment du passage de la mission et nous avons recueilli les avis des éventuels usagers trouvés sur place. Ensuite, des photos ont prises à toute fin utile.

La réalisation des enquêtes par questionnaires et guide d’entretien, après les salutations d’usage avec les chefs de villages, la mission organisait une réunion avec les membres des comités de gestion des PMH pour leur administrer les questionnaires. C’est cette étape qui a permis de recueillir l’avis de ceux qui gèrent les PMH et d’appréhender leur difficulté dans la gestion des ouvrages hydrauliques.

Les entretiens réalisés sur la bases des guides d’entretien avec les AU/SPE visait à recueillir leur avis sur la fonctionnalité de leur système et le rôle de chaque acteur. Cette étape a permis d’appréhender les problèmes auxquels ils sont confrontés et leur appréciation de la gestion déléguée. Ce fut la même procédure qui a été utilisé pour l’entretien avec les Maires, les DDH/A, le SAC/SPE et les délégataires. Chaque acteur a donné son avis par rapport à son rôle et ceux des autres acteurs du service public de l’eau.

II.3 Phase de traitement des données et rédaction du mémoire C’est la phase d’analyse, de traitement et de compilation des toutes les informations recueillies et collectées lors de la recherche documentaire et sur le terrain. L’essentiel de ces résultats se trouve dans le chapitre suivant qui est consacré aux résultats et discussion.

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CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSION

Dans ce chapitre trois points importants ont été développés. Il s’agit de faire ressortir la situation des ouvrages hydrauliques en milieu rural, de la problématique de la gestion des PMH et systèmes simplifiés d’AEP et enfin les propositions d’amélioration de la gestion des PMH et des systèmes simplifié d’AEP.

III.1 Problématique de la gestion des PMH et systèmes simplifiés d’AEP

Cette partie fait ressortir tous les problèmes liés à la gestion des forages équipés de pompes à motricité humaine et des systèmes simplifiés d’AEP. Il s’agit de l’organisation des comités de gestion des points, des acteurs du service public de l’eau, de la fonctionnalité des ouvrages équipés de PMH ainsi que des mini-AEP.

III.1.1 Forages équipés de Pompe à Motricité Humaine (PMH)

Dans cette section, nous nous intéressons au mode de gestion des PMH.

III.1.1.1 Mode gestion des PMH L’enquête de terrain a montré que sur l'ensemble de la zone de l'étude, 98% des forages équipés de pompes à motricité humaine sont en gestion communautaire (gérés par des comités de gestion) contre 2% tenus par des individus influents des villages. La figure 2 illustre les différents modes de gestion des PMH.

La gestion des PMH est majoritairement communautaire comme le prévoit les textes du MH/A.

MODE DE GESTION 2%

98%

COMMUNAUTAIRE NON COMMUNAUTAIRE

Figure 3. Mode de gestion des PMH

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III.1.1.2 Formation de CGPE Sur l'ensemble des 97 comités de gestion des forages équipés de pompes à motricité humaine, 88% ont reçu au moins une formation (85 sur 97 CGPE) contre 12% qui sont laissés à eux- mêmes (12 CGPE sur 97). La figure 3 montre les proportions des CGPE formés. Au Niger toute campagne de forage est accompagnée par la mise en place et la formation des CGPE.

FORMATION 12%

88% Formé Non Formé

Figure 4. Formation CGPE Aussi, sur les 85 comités de gestion des points d'eau formés, 68% ont été assurées par les animateurs des services déconcentrés de l'État (agents des directions de l'Hydraulique), 19% par les bureaux d'études contractuelles et 13% par des ONG spécialisées dans le marketing social. Les services déconcentrés de l’état sont généralement chargés d’accompagner les communautés dans gestion des ouvrages hydrauliques.

Le graphique ci-après montre les différentes structures ayant assuré la formation des CGPE.

STRUCTURE AYANT ASSURE LA 80% 68% FORMATION

60%

40% 19% 20% 13%

0% Par Hydraulique Par B Etude ONG Figure 5. Structure de formation CGPE

III.1.1.3 Réunion des membres CGPE Sur l'ensemble des CGPE de la zone de l'étude, 70% tiennent des réunions régulières entre membres de bureau, contre 30% ne se réunissent pas entre eux pour prendre des décisions sur la bonne fonctionnalité de la PMH.

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REUNION MEMBRE CGPE

30%

70%

REUNION MEMBRE DU CGPE SANS REUNION DU CGPE

Figure 6. Réunion membre CGPE par an

III.1.1.4 Organisation d’assemblée générale par les CGPE Sur l'ensemble des CGPE de la zone de l'étude, 77% tiennent des réunions régulières avec la population et 23% ne les rendent pas compte de la gestion des fonds collectés pour l’entretien de la pompe à motricité humaine.

REUNION CGPE ET POPULATION

23% 77%

REUNION CGPE ET POPULATION SANS REUNION CGPE ET POPULATION

Figure 7. Assemblée générale CGPE et Population

Aussi, sur les 77 comités de gestion qui tiennent régulièrement des réunions avec la population de leur village, 4% se rencontre une seule fois par an, 71% se réunissent deux fois par an et les 25% ne font d’assemblée générale qu'en cas de panne de la pompe à motricité humaine.

Les figures 5, 6 et 7 montrent les comités de gestion des PMH sont majoritairement actifs pour l’accomplissement de rôle et rendent compte à la population sur leur gestion.

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NOMBRE DE REUNIONS CGPE ET POPULATION 80% 71% 70% 60% 50% 40% 30% 25% 20% 10% 4% 0% 1 FOIS/AN 2 FOIS/AN ET PLUS EN CAS DE PANNE

Figure 8. Nombre d’AG par an

III.1.1.5 implication du chef village dans la gestion PMH Sur l'ensemble de la zone de l'étude, 98% des chefs des villages ont la main mise sur la gestion des pompes à motricité humaine contre 2% seulement où les comités sont plus ou moins indépendants dans leur gestion sans être influencés par l'autorité traditionnelle. La chefferie traditionnelle continue à s’impliquer dans la gestion des points d’eau moderne contrairement à ce que prévoient les textes d’AEPA au Niger.

IMPLICATION DU CHEF VILLAGE DANS GESTION DE LA PMH 2%

98% IMPLICATION CHEF DE VILLAGE NON IMPLICATION DU CHEF DE VILLAGE

Figure 9. Implication du chef village dans gestion du FPMH

III.1.1.6 Appréciation du mode de gestion PMH 93% des comités de gestion des points d'eau équipés de pompes à motricité humaine apprécient leur mode de gestion actuelle contre seulement 7% qui pensent qu'il est inadapté.

L’actuelle mode de gestion est bien acceptée par les communautés.

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ADAPTATION DE LA GESTION DU PMH

93%

GESTION PMH ADAPTE GESTION PMH NON ADAPTE

Figure 10. Appréciation mode de gestion

III.1.1.7 Mobilisation fond de gestion PMH Sur l'ensemble de la zone de l'étude, 84% des CGPE mobilisent régulièrement des fonds pour l'entretien de la pompe de leur village, 11% font des collectes d'argent en cas de panne et en fonction de la somme que cette dernière demande et 5% ne se soucient pas de la fonctionnalité de la pompe à motricité humaine.

Les CGPE mobilisent régulièrement des fonds pour l’entretien des pompes mais ne sécurisent pas les institutions financières qui ne sont pas proches des communautés villageoises (figures 10 et 13).

Mobilisation des fonds pour entretien PMH 84% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 11% 5% 10% 0% Mobilisation Mobilisation fonds Pas de CGPE/Pas de régulière des fonds d'entretien en cas collecte de fond pour entretien de panne

Figure 11. Mobilisation des fonds de gestion

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III.1.1.8 Appréciation du prix de l’eau à la PMH 96% des comités de gestion des points d'eau équipés de pompes à motricité humaine pensent que le prix de l'eau à la pompe est raisonnable contre seulement 4% qui trouvent que le prix est élevé dans un monde paysan.

Les communautés trouvent le prix de l’eau à la pompe raisonnable et accessible à tous.

Appréciation du coût de l'eau à la pompe 4%

96% Prix de l'eau à la pompe raisonnable Prix de l'eau à la pompe non raisonnable

Figure 12. Appréciation du prix de l’eau à la PMH

III.1.1.9 Mode de mobilisation des fonds d’entretien PMH Sur l'ensemble de la zone de l'étude, 64% des CGPE mobilisent régulièrement des fonds pour l'entretien de la pompe de leur village par vente systématique à la pompe à un prix qu'il trouvent raisonnable, 32% font des cotisations annuelles ou des collectes d'argent en cas de panne et en fonction de la somme nécessaire et 4% ne vendent pas l'eau et ne font pas des recouvrements annuels pour la fonctionnalité de la pompe à motricité humaine (cotisation en cas de panne).

L’achat de l’eau à la pompe est le principal mode de mobilisation des fonds d’entretien des pompes à motricité humaine au Niger comme le prévoient les textes d’AEPA.

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Mode de mobilisation des fonds d'entretien des PMH

70% 64% 60% 50% 40% 32% 30% 20% 10% 4% 0% Achat d'eau à la pompe, Cotisation annuelle ou Pas de vente d'eau à un coût raisonnable en cas de panne

Figure 13. Mode mobilisation des fonds de gestion

III.1.1.10 Sécurisation des fonds de l’eau Sur l'ensemble des comités de gestion des PMH de la zone de l'étude, seulement 21% déposent leur fonds d'entretien dans une institution financière comme les Banques et les Mutuelles d'épargne contre 79% qui gardent leur argent auprès des trésoriers des CGPE dans les villages.

SECURISATION DES FOND DE L'EAU 21%

79% Epargne dans une institution financière Fonds gardéS sur place au villags

Figure 14. Sécurisation des fonds

III.1.1.11 Utilisation de la PMH par rapport à d’autres points d’eau Sur l'ensemble des PMH visité (97), 77% sont fréquentées par l'ensemble des usagers du service public de l'eau tandis que les 23% d’entre elles ne sont fréquentées que par une partie de la population à cause du prix de l'eau à la pompe (en moyenne 250 à 400f CFA le m3).

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Nous constatons que certains membres des communautés villageoises utilisent d’autres sources d’eau au détriment de la pompe à cause du prix de l'eau. Ce comportement anéantit les efforts de l’état dans sa dynamique d’éradication de certaines maladies d’origine hydrique.

UTILISATION DE LA PMH PAR RAPPORT A D'AUTRES POINTS D'EAU 100% 77% 80% 60% 40% 23% 20% 0% Utilisation PMH Utilisation d' autres points d'eau

Figure 15. Utilisation de la PMH par rapport à d’autres points d’eau

III.1.1.12 : Entretien des point d’eau 61% des 97 PMH visitées sont bien entretenues contre 39% qui sont dans un mauvais état d'approvisionnement en eau potable des populations.

Un tier des pompes de la zone d’étude sont mal entretenu malgré les efforts d’accompagnement des communautés par les services de l’Hydraulique (figures 15 et 16).

ENTRETIEN DU POINT D'EAU 70% 61% 60% 50% 39% 40% 30% 20% 10% 0% OUVRAGE BIEN ENTRETENU OUVRAGE MAL ENTRETENU

Figure 16. Entretien du point d’eau III.1.1.13 : Fonctionnalité des pompes Sur l'ensemble des 97 pompes visitées dans la zone de l'étude, 63% sont fonctionnelles et les 37% sont en arrêt.

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FONCTIONNALITE DES PMH

37% 63%

Pompes Fonctionnelles Pompes non fonctionnelles

Figure 17. Fonctionnalité des pompes

III.1.1.14 : Durée de panne des pompes Sur les 36 pompes en pannes, 33% ont moins d'un an d'arrêt et 67% ont un an et plus.

Deux tiers des pompes en pannes ont plus d’un an d’arrêt à cause manque de moyens des communautés ou la non disponibilité des certaines pièce dans la zone de l’étude. Cela entraine de fois l’abandon total de pompe par les communautés (figures 17, 18, 19 et 27).

Durée des pannes des PMH en arrêt

100% 67% 50% 33%

0% Moins d'un an Un an et plus

Figure 18. Durée de panne des pompes

III.1.1.15 : Nombre d’ouvrages hors usage Sur les 36 pompes à motricité humaine en panne, 92% sont réparables et 8% sont irrécupérables.

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NOMBRE D'OUVRAGES HORS USAGE 100% 92% 80% 60% 40% 20% 8% 0% Ouvrages en pannes réparables Ouvrages en pannes irrécupérables

Figure 19. Nombre d’ouvrages hors usage

III.1.1.16 : Disponibilité des pièces de rechange Sur l'ensemble des comités de gestion rencontrés, 77% affirment que les pièces de rechange sont disponibles dans leur commune tandis que les 23% cherche leurs pièces ailleurs, dans d'autres communes, départements ou même régions.

DISPONIBILITE DES PIECES DANS LA COMMUNE 100% 77% 80% 60% 40% 23% 20% 0% Pièces disponibles dans la Pièces non disponibles dans la commune commune

Figure 20. Disponibilité des pièces de rechange

III.1.1.17 : Appréciation des coûts des pièces détachées des PMH Seulement 1% des pièces de rechange abordable, 90% sont chères et 9% sont rares, voir même introuvables en fonction des types de pompe (volonta).

La majorité des populations rurales trouvent les prix des pièces de rechange trop chers vu la faiblesse du pouvoir d’achat des communautés rurales.

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APPRECIATION DES COÛTS DES PIECES DES PMH 100% 90%

50% 1% 9% 0% Pièces abordables Pièces chères Pièces rares

Figure 21. Appréciation des coûts des pièces détachées des PMH

III.1.1.18 : Satisfaction des usagers de la pompe 82% des usagers du service public de l'eau sont satisfaits de leur pompe à motricité humaine tans disque 18% le sont pas à cause du prix de l'eau à la pompe ou des pannes fréquentes.

Les PMH donnent satisfaction à la majorité des communautés villageoises qui les utilisent.

SATISFACTIONS DES USAGERS PMH 100% 82% 80%

60%

40% 18% 20%

0% Usagers satisfait de la PMH Usagers non satisfaits de la PMH Figure 22. Appréciation des coûts des pièces détachées des PMH

III.1.1.19 : Fréquence des pannes des PMH Sur l'ensemble de pompes visitées (97), 44% connaissent des pannes fréquentes et les 56% tombent rarement en pannes, selon les comités de gestion des points d'eau (CGPE).

Près de la moitié des PMH connaissent des pannes fréquentes, cela prouve que ces pompes ne sont pas assez résistantes (figures 22 et 26).

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FREQUENCE DES PANNES DES PMH

44% 56%

Pannes Fréquentes Rares Pannes

Figure 23. Fréquence des pannes des PMH

III.1.1.20 : Disponibilité des Artisans réparateurs Les CGPE déclarent que 98% des artisans réparateurs sont disponibles et prêt à intervenir dès qu'on les appelle, 1% sont indisponible et 1% méconnu dans leur zone d'intervention.

La majorité des artisans réparateurs sont formés, équipés disponibles pour intervenir quand les CGPE font appel à eux et ce, malgré leur faible rémunération qui doit être revue à la hausse (fires 23, 24, 28 et 29).

DISPONIBILITE DES ARTISANS REPARATEURS 120% 98% 100% 80% 60% 40% 20% 1% 1% 0% AR Disponible AR Indisponible AR Inconnu

Figure 24. Disponibilité des Artisans réparateurs

III.1.1.21 : Equipement des AR 89% des artisans réparateurs sont équipés de caisse à outils contre 11% qui sont des nouveaux.

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Equipement des AR 11%

89% Equipé Non Equipé

Figure 25. Equipement des AR

III.1.1.22 : Type de pompes réparées par les AR 78% des artisans réparateurs savent dépanner les pompes Volonta, 44% pour les pompes Vergnet et les 11% les India.

La plus part des artisans réparateurs savent dépanner la pompe Volonta qui est majoritaire dans la zone de l’étude.

Pourcentage (%) par type de pompes réparés par les Artisans Réparateurs 100% 78% 44% 50% 11% 0% Volonta Vergnet India

Figure 26. Type de pompes réparées par les AR

III.1.1.23 : Résistance des pompes Selon les artisans réparateurs, pour 78%, la pompe Volonta est la plus résistante contre 22% les autres marques (Vergnet et India).

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Résistance des PMH 22%

78%

Volonta Autres marques

Figure 27. Résistance des pompes

III.1.1.24 : Disponibilité des pièces de rechange des pompes Selon les artisans réparateurs, seulement 44% des pièces sont disponibles et les 56% sont ne le sont pas dans le département.

Disponibilié des pièces de réchange

Disponible 56% 44% Non disponible

Figure 28. Disponibilité des pièces de rechange des pompes

III.1.1.25 : Réponse aux appels des CGPE par AR 89% des artisans répondent aux appels des comités de gestion en cas de panne contre seulement 11% qui correspondent aux nouveaux AR non encore équipés.

Réponse aux appels des CGPE par les AR

11% Répondent Ne répondent pas 89%

Figure 29. Réponse aux appels des CGPE par AR

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III.1.1.26 : Rémunération des AR 78% des artisans réparateurs ne sont pas satisfaits des tarifs de payement de leur prestation en rigueur dans leur zone d'intervention.

Rénumération

22% Satisfaisante Non satisfaisante 78%

Figure 30. Rémunération des AR

Conclusion partielle

L’enquête de terrain a montré que sur l'ensemble de la zone de l'étude, 98% des forages équipés de pompes à motricité humaine sont en gestion communautaire, 63% sont fonctionnelles et les 37% sont en arrêt. Sur l'ensemble de la zone de l'étude, 98% des chefs des villages ont la main mise sur la gestion des pompes à motricité humaine contre 2% seulement où les comités sont plus ou moins indépendants dans leur gestion sans être influencés par l'autorité traditionnelle

Sur les 36 pompes en pannes, 33% ont moins d'un an d'arrêt et 67% ont un an et plus. 92% des pompes en pannes sont réparables et 8% sont irrécusables.

Sur les 17 artisans réparateurs que compte la zone de l'étude, neuf (9) ont été rencontrés. L'ensemble de ces artisans ont tous reçu au moins une formation. Huit de ces artisans sont équipé et ont une expérience de plus de dix dans la maintenance des pompes à motricité humaine. La pompe volonta est dominante dans la zone d'étude car le niveau piézométrique est profond. Les pièces de ces types de pompe sont devenues rares avec les problèmes que rencontre l'usine qui les fabrique (ACREMA TAHOUA). D'autres pompes comme vergnet et India ont été installées dans cette zone par l'état et certains de ses partenaires, mais ces dernières n'arrivent pas à être efficace notamment dans le nord aréwa (Doutchi) où les niveaux statiques sont élevés, d'où les pannes fréquentes de ces PMH. Les pièces de rechanges sont chères compte du niveau de vie de la population rurale. Les artisans répondent aux appels des comités de gestion en cas de panne, malgré leur énumération qu'ils trouvent dérisoire.

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III.1.2 Systèmes simplifié d’AEP L’enquête terrain a permis de recueillir les avis des Directeurs Départementaux (services déconcentrés de l’état), les Maires (maître d’ouvrage du SPE) et de tous les autres acteurs du service public de l’eau sur l’ensemble des problèmes rencontrés dans la gestion des infrastructures hydrauliques.

III.1.2.1 Fonctionnalité des systèmes L’enquête de terrain a montré que sur l'ensemble de la zone de l'étude et selon les AUSPE 92% des systèmes visités sont fonctionnels tandis que 8% sont en arrêt. Selon les Maires 76% des systèmes d'AEP sont fonctionnels, 7% sont en pannes et 14% sont en construction.

Les délégataires déclarent que parmi les systèmes mis en gestion délégués, 64% sont fonctionnels, 1% sont en pannes et 35% sont en cours de réalisation. Les DDH/A affirment que 80% du parc d'AEP de leur département est fonctionnel, 4% en pannes et 16% en cours de réalisation. Le SAC/SPE donne les mêmes chiffres.

Ces contractions, selon le DDH/A, sont dues du fait que certains acteurs ne maitrisent pas les données actualisées, donc il faut retenir 80% de systèmes fonctionnels, 4% en pannes et 16% en cour de réalisation.

La majorité des systèmes d’AEP sont fonctionnel malgré certains problèmes comme les fuites d’eau entrainent n’énormes différences entre les quantités produites et celles vendues.

Fonctionnalité des systèmes d'AEP

92% 100% 80% 76% 80% 64%

50% 35% 16% 17% 16% 8% 4% 7% 0% 1% 4% 0% DDH/A Maires AU/SPE Délégataire SAC/SPE

Fonctionnel En panne En cours de réalisation

Figure 31. Fonctionnalité des systèmes

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III.1.2.2 : Mode de gestion D’après les AU/SPE, sur l'ensemble des systèmes d'aep de la zone d'étude, 73% sont en gestion déléguée, 27% sont directement gérés par les communes en régie. Quant aux maires dans des dix communes qui composent les deux départements de la zone d'étude, 4% des systèmes sont en gestion communautaire, 83% sont en gestion déléguée et 13% sont directement gérée en régie communale

Pour les DDH/A, 98% des systèmes d'AEP sont en gestion délégués, 2% en gestion communautaire.

Tous les systèmes qui étaient gérés en régie communale sont reversés dans la gestion déléguée avec recrutement de nouveaux gérants qui étaient en passation de service lors de l’enquête.

Mode de gestion des systèmes

120% 98% 100% 83% 73% 80% 60% 40% 27% 13% 20% 2% 0% 4% 0% 0% DDH/A Maires AU/SPE

Gestion déléguée Gestion communautaire Régie communale

Figure 32. Mode de gestion des systèmes

III.1.2.3 : Le rôle et responsabilités des acteurs 54% des AUSPE veillent sur la sécurité des installations et la régularité du service public de l'eau, 19% informent le délégataire et la commune en cas de panne et les 27% n'assurent aucune responsabilité depuis la fin de la gestion communautaire. La figure 32 ci-dessous illustre cela.

Près du tiers des associations des usagers du service publique de l’eau (AUSPE) ne jouent plus leur rôle depuis l’installation de la gestion déléguée. Cet état de fait est du fait qu’ils gèrent plus les fonds comme au temps de la gestion communautaire.

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ROLE ET RESPONSABILITE AU/SPE 54% 60% 40% 19% 27% 20% 0% Sécurité des installations et Information délégataire et Aucun rôle et aucune régularité du SPE commune en cas de panne responsabilité

Figure 33. Rôle et responsabilité des AU/SPE

Selon AU/SPE 50% des communes jouent pleinement leur rôle, il est de 38% pour les délégataires contre seulement 15% pour le SAC/SPE. Le graphique suivant montre en détail le % pour chaque acteur.

Les trois principaux acteurs au niveau communautaires, à savoir les associations des usagers (AUSPE), les délégataires et la structure d’appui conseil (SAC/SPE) ne remplissent pas correctement leur cahier de charge au vu et su des maires et des Directions Départementaux de l’Hydraulique et de l’Assainissement de la zone de l’étude (Figures 33 à 37).

Rôles des acteurs selon l'AU/SPE

54% 60% 50% 38% 42% 31% 40% 23% 27% 15% 19% 20%

0% Joue pleinement Joue Ne joue pas moyennement Communes Delegataires SAC/SPE

Figure 34. Rôle et responsabilité des acteurs selon les AU/SPE

- Maires 90% des Maires affirment assumer correctement leur rôle et responsabilités et 10% de ces derniers le font que passablement. Selon ces maires les DDH/A jouent leur rôle à 90%, les délégataires le joue à 30%, les AUSPE à 20% et le SAC/SPE à 10% seulement comme le montre la figure 34.

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Rôles des acteurs selon les Maires 90% 100% 80%

40% 40% 40% 50% 30% 30% 20% 10% 10% 10% 0% 0% DDH/A Delegataires SAC/SPE AU/SPE

Joue pleinement Joue moyennement Ne joue pas

Figure 35. Rôle et responsabilité des acteurs selon les Maires

67% des délégataires pensent assurer bien leur rôle de gérance tandis que les 33% remplissent leur cahier de charge que passablement. Selon toujours ces délégataires 67% des maires assurent leur rôle contre seulement 33%pour les AUSPE et le SAC/SPE comme le montre le figure 35.

Rôles des acteurs selon les délégataires 70% 67% 67% 67% 60% 50%

40% 33% 33% 33% 30% 20% 10% 0% Maires SAC/SPE AU/SPE Joue pleinement Ne joue pas

Figure 36. Rôle et responsabilité des acteurs selon les délégataires

Les deux DDH/A affirment assurer correctement leur rôle d'appui-conseil et technique ainsi que le contrôle de qualité du service public de l'eau dans leur département respectifs et cela malgré le l'insuffisance des moyens humains, financiers et matériels. D'après toujours ces deux DDH/A, les rôles des acteurs sont clairement définis mais non maitrisé par ces derniers, ce qui fait que tous les systèmes d'AEP ne sont gérés que passablement. Il résulte de l'entretien avec les DDH/A que les AU/SPE ne jouent pas du tout leur rôle de défense des intérêts des usagers

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du SPE, quant aux communes, délégataires et le SAC/SPE, ils n'assurent leur rôle qu'à moitié (50%). Il n'existe pas aussi un cadre formel de concertations des acteurs du SPE. La méconnaissance des textes, le non professionnalisme et les conflits d’intérêt sont les problèmes qui entravent le bon fonctionnement du SPE. Le tableau suivant illustre le rôle des acteurs du point de vue des DDH/A.

Rôles des acteurs selon les DDH/A 120% 100% 100% 80% 60% 50% 50% 50% 50% 50% 50% 40% 20% 0% 0% Maires SAC/SPE Délégataire AUSPE

Joue pleinement Ne joue pas

Figure 37. Rôle et responsabilité des acteurs selon les DDH/A La structure d'appui conseil qui couvre les deux départements reconnait n'avoir pas remplit correctement son cahier de charge et n'assure que le suivi et la formation continue parmi ses tâches car ne disposant pas de personnel (une seule personne sur les deux départements). Le SAC/SPE affirme que tous les acteurs jouent leur rôle à 100% comme l’illustre le graphique suivant.

Rôles des acteurs selon le SAC/SPE 100% 100% 100% 100% 100%

50% 0% 0% 0% 0% 0% DDH/A Maires Délégataire AU/SPE

Joue pleinement Ne joue pas

Figure 38. Rôle et responsabilité des acteurs selon le SAC/SPE

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III.1.2.4 : Les moyens humains, matériels et financiers des acteurs

Les résultats des enquêtes ont prouvé que seulement 12% des AU/SPE ont reçu des appuis de la part de leur commune ou des ONG intervenant dans la zone. Par rapport aux appuis reçus par AU/SPE 67% ont été assurés par les communes et 33% par les ONG. Selon les enquêtes menées, 60% des communes de la zone d'étude disposent des moyens humains contre 50% des moyens financiers et matériels pour mener à bien le service public de l'eau. 80% des communes des départements de Doutchi et Tibiri ont un point focal eau et assainissement qui est chargé des activités Wash mais 10% seulement de ces communes disposent d'un service communal d'eau et assainissement.

Sur les trois délégataires de la zone d’étude rencontrés lors des enquêtes, chacun affirme disposer de tous les moyens humains, financiers et matériels lui permettant d’assurer pleinement son rôle de gérant. Les deux DDH/A de la zone d’étude à savoir Dogondoutchi et Tibiri, affirment n’avoir pas les moyens humains, financiers et matériels leur permettant de jouer pleinement son rôle.

Le représentant de la structure d’appui conseil (SAC/SPE) affirme n’avoir pas les moyens humains, lui permettant de jouer pleinement son rôle. Selon lui, il leur manque un comptable pour traiter les fiches techniques et un électromécanicien pour diagnostiquer les pannes. Par contre, il affirme disposer d’assez de moyens financiers et matériels nécessaire pour remplir son cahier de charge.

III.1.2.5 : Les problèmes rencontrés par les acteurs du SPE

A l’issu des enquêtes, les problèmes rencontrés par les acteurs du SPE sont de différents ordres.

Ce sont entre autres le coût de l’eau, le problème de maintenance et d’entretien des installations, l’insuffisance de l’eau et l’unicité de la source d’énergie, le problème de recouvrement et de gestion des fonds, Insuffisance de suivi par les acteurs, le non professionnalisme des délégataires et la méconnaissance des textes, les conflits de compétence.

 Coût de l’eau : En dehors des DDH/A qui pensent que le coût de l’eau est raisonnable car étant une résultante de l’équilibre entre les dépenses et les recettes, les Maires et les AUSPE trouvent que le prix du m3 d’eau est moyen.

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 Problèmes de maintenance et d’entretien : Les problèmes de maintenance qui sont ressorti à l’issu de l’enquête sont entre autres le manque d’entretien régulier des installations (le non-respect de temps de fonctionnement pour la vidange, le changement des filtres), le coût élevé de maintenance des installations et le manque de personnel qualifié. Selon les DDH/A, les SAC/SPE et les délégataires n'ont pas de personnel en quantité et qualité pour remplir leur cahier de charge. Selon l’AUSPE, 12% des pannes des installations sont lié au manque d’entretien, il est de 30% pour les Maires. D’après les délégataires, 33% de problèmes de pannes des installations sont liés au coût élevé de la maintenance des dites installations. L’enquête a démontré que les délégataires n’ont pas tout le personnel qualifié sur place (électromécanicien, plombier). Ils font appel à ces derniers qui tardent à intervenir en cas de panne.  Insuffisance de l’eau et l’unicité d’énergie : d’après les AUSPE et les Maires, l’insuffisance de la production d’eau et le manque d’autres sources d’énergie pour le pompage sont des facteurs qui entravent le bon fonctionnement du service public de l’eau.  Problème de recouvrement et de gestion des fonds : les résultats de l’enquête montrent que 33% des problèmes du SPE sont liés au recouvrement des fonds selon les délégataires et, d’après les Maires 20% de ces problèmes sont entrainés par les retards ou le non payement des redevances. Selon les AUSPE 12% de ces problèmes proviennent des cas de détournement des fonds recouvrés par les délégataires ou leurs agents.  Insuffisance de suivi par les acteurs : d’après les résultats de l’enquête et selon les Maires, 10% des problèmes du SPE proviennent de l’irrégularité et manque de suivi des installations par les acteurs du SPE.  le non professionnalisme des délégataires et la méconnaissance des textes par les acteurs : les résultats de l’enquête ont montrés que selon les DDH/A, 50% des problèmes liés à la gestion des systèmes simplifiés d’AEP proviennent du non professionnalisme des délégataires et la méconnaissance des textes par les acteurs du SPE.  les conflits de compétence : selon toujours les résultats de l’enquête et d’après les DDH/A, 50% des problèmes liés à la gestion des systèmes simplifiés d’AEP proviennent des conflits de compétences entre acteurs, notamment les AUSPE d’une part et les Maires avec les délégateurs autre part. Cet état de fait est du fait que ces AUSPE n’ont plus les mêmes avantages et privilèges du temps de la gestion communautaire.

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III.2 Propositions d’amélioration des modes de gestion des PMH et Mini-AEP

La gestion communautaire des pompes à motricité humaine a montré ses limites malgré tout le dispositif organisationnel mis en place. Cela s’explique par les forts taux de panne allant de 18 à 25% selon le référentiel du MH/A et jusqu’à 37% selon les résultats de nos enquêtes terrain.

Pour des raisons de durabilité et de l’efficacité du réseau des pièces de rechange, nous proposons la tenue d’un cadre de concertation de tous les acteurs locaux avec les partenaires techniques et financiers pour retenir une seule marque de pompe par département. De par les résultats des enquêtes menées dans la zone de l’étude, la pompe Vergnet semble être bien adaptée dans les zones où les niveaux statiques des nappes sont peu profonds (NS ≤ 40 mètres) et la pompe Volonta semble résister jusqu’à une profondeur moyenne de 60 mètres.

Pour pallier les abandons des FPMH à cause du manque d’entretien, nous proposons de quitter la gestion communautaire au profit d’une gestion déléguée des forages équipés de pompe à motricité humaine. Pour mener à bien cette gestion déléguée, les communes doivent prendre en compte certains paramètres pour éviter de tomber dans les problèmes rencontrés avec la gestion déléguée des systèmes simplifiés d’AEP. Pour ce faire, les communes en collaboration les services techniques étatiques doivent procéder de la manière suivante :

 Organiser les artisans réparateurs autour d’une association légalement reconnue par les autorités compétentes ;  Signer des contrats de gestion avec ces associations pour la gestion des FPMH ;  Responsabiliser l’association pour le réseau des pièces de rechange ;  Réhabiliter toutes les pompes avant de les intégrer dans le périmètre d’affermage ;  Définir clairement les rôles et les responsabilités de chaque acteur et veiller à leur application stricte. Malgré la clarté des textes juridiques et institutionnels régissant la gestion déléguée des systèmes simplifiés d’alimentation en eau potable, beaucoup des problèmes existent sur le terrain.

Parmi ces problèmes, on peut citer entre autres la méconnaissance des textes, le manque de professionnalisme des délégataires, les conflits de compétence, le problème de maintenance et d’entretien des installations. Pour pallier ces problèmes, une restructuration de la gestion déléguée s’impose. C’est pourquoi nous proposons aux communes, en collaboration avec les services techniques de :

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 Revoir le mode de recrutement des délégataires du service public de l’eau. Le délégataire, qu’il soit personne physique ou morale doit être du métier de l’eau (Artisan réparateur, Electromécaniciens de mini-AEP, ONG et entreprise intervenant dans le domaine de l’eau et de l’assainissement). Les électromécaniciens du SPE doivent être encouragés pour postuler à la gestion déléguée. Veiller à ce que le délégataire ait du personnel spécialisé permanent au sein de l’entreprise et un représentant permanent par commune.  Payer les redevances des communes sur la base du m3 produit au lieu du m3 vendu tel que prévu par le code de l’eau au Niger. Cela amènerait le délégataire à ne plus négliger les fuites d’eau dans le réseau,  Procéder à une large vulgarisation des textes du SPE suivi des formations régulières de recyclage de tous les acteurs,  Motiver les AUSPE en leur octroyant des indemnités forfaitaires proportionnellement au prix du m3 d’eau vendu comme pour les autres acteurs du SPE,  Définir clairement la fréquence des missions de supervisions des DDH/A et les modalités de prise en charges de ces missions.

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CONCLUSION ET PERSPECTIVES Le Niger qui est à l’heure actuelle, l’un des pays les plus pauvres au monde, continue d’être confronté à un certain nombre de difficultés en ce qui concerne l’atteinte des Objectifs du PN- AEPA 2010-2020 dans le cadre l’accès à l’eau potable et à l’assainissement particulièrement en milieu rural. Selon le recensement général de la population et de l’Habitat de 2012 (RGPH- 2012), le pays compte une population de 17,1 millions d’habitants qui croît au taux annuel de 3,9% avec 83% de cette population vivant en milieu rural.

La présente étude portait sur la problématique de la gestion des ouvrages hydrauliques dans la région de Dosso. Il s’agissait de faire l’état des lieux des ouvrages hydrauliques villageoises, faire ressortir les insuffisances de la gestion actuelle des PMH et Mini AEP et de proposer de nouvelles méthodes de gestion en adéquation avec les textes existants en matière de gestion des ouvrages hydrauliques en milieu rural au Niger.

Pour ce faire, nous avons exploité la documentation existante, réalisé des enquêtes par questionnaire et des entretiens avec les comités de gestion des PMH et tous les acteurs du SPE. L’analyse des données recueillies montrent que le taux de pannes est de 18 à 25% selon le référentiel du MH/A et jusqu’à 37% selon les résultats de nos enquêtes terrain pour les PMH.

En ce qui concerne les systèmes simplifiés d’AEP, les pannes des installations tournent autour de 8% selon les AUSPE.

Les solutions proposées suite à cette étude sont entre autres l’abandon de la gestion communautaire au profit d’une nouvelle gestion déléguée pour les PMH et la réorganisation de la gestion déléguée pour les systèmes simplifiés d’AEP afin de contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs du PN-AEPA 2010-2020. La mise en œuvre de ces propositions nécessite une volonté affirmée de tous les acteurs du service public de l’eau. Pour que cela soit possible, il faut prendre en compte les recommandations ci-après.

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RECOMMANDATIONS Pour que cette étude puisse contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs que le Niger s’est fixé à travers le PN-AEPA 2010-2020 dans la région de Dosso, les recommandations suivantes ont été proposées :

 Un plaidoyer fort auprès des partenaires techniques et financiers pour le financement de la réhabilitation de tous forages équipés de PMH des dix communes de la zone de l’étude ;  La tenue d’un cadre de concertation de tous les acteurs locaux avec les partenaires techniques et financiers pour retenir une seule marque de pompe par département ;  Mise à jour régulière de la base de données régionale ;  Mettre en gestion déléguée tous les forages équipés de pompes à motricité humaine ;  Procéder à une large vulgarisation des textes du SPE suivi des formations régulières de recyclage de tous les acteurs ;  Motiver les AUSPE en leur octroyant des indemnités forfaitaires proportionnellement au prix du m3 d’eau vendu comme pour les autres acteurs du SPE ;  Renforcer les capacités des Directions Départementales de l’Hydraulique et de l’Assainissement en moyens humains, financiers et matériels ;  Renforcer le suivi des activés du service public de l’eau à tous les niveaux.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

- Ministère de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, (2010) « Programme Nationale de l’Alimentation en Eau Potable et Assainissement PN-AEPA 2010-2020 » 63 Pages.

- Ministère de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, (2010) « Ordonnance N°2010-09 portant Code de l’Eau au Niger » 22 Pages.

- Ministère de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, (2010) « Guide des services d’Alimentation en Eau Potable dans le domaine de l’hydraulique rurale » 76 Pages.

- Ministère de l’Hydraulique et Ministère de la Santé Publique, (2009) « Stratégie opérationnelle pour le Programme National d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement » 79 Pages.

- Ministère de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, (2016), « Rapport Annuel d’Activités du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement Année 2015, validé en 2016 » 40 pages.

- Ministère de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, (2016) « Rapport sur les indicateurs de l’eau potable et de l’assainissement 2015, validé en 2016 » 34 pages.

- Ministère de l’Eau de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, (2017) « Rapport sur les indicateurs de l’eau potable et de l’assainissement 2016, validé en 2017 » 27 pages.

- Programme Solidarité Eau (2013) « Agir pour l’eau et l’Assainissement au Niger » 27 pages.

- Agence Française de Développement, (2011) « Guide Rural » 87 pages. - COWI (2016) « Evaluation des performances de la gestion déléguée du service public de l’eau en milieu rural au Niger » 104 pages.

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ANNEXES

Annexe 1 : TDR du Stage de mémoire.

Annexe 2 : Quelques images du SPE.

Annexe 3 : Questionnaire PMH.

Annexe 4 : Guide d’entretien avec les acteurs du Service Public de l’Eau (SPE).

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Annexe 1 : TDR du Stage de mémoire

Nom/Prénom : ZAKARIA Soumana Filière : Eau et Assainissement N° Matricule : 20140934 Titre : Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas de la région de Dosso

Localité : Dosso/Niger

1) Thème de stage : Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas de la région de Dosso

2) Contexte : L’approvisionnement en eau des populations rurales est une préoccupation permanente des autorités Nigériennes, qu’il s’agisse de l’eau potable pour la consommation Humaine, de l’eau pour l’abreuvement des animaux, pour les cultures pluviales ou irrigables et autres activités de productions nationales (les mines, les industries, la construction etc.). Cette préoccupation a une place de choix dans la Déclaration de politique Générale du Gouvernement de la 7ème République. A ce titre, un programme national d’alimentation en eau potable et d’assainissement (PNEAPA) a été adopté en Décembre 2011. Cette volonté politique a été réaffirmée à travers le Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2012-2015 au niveau de l’axe N° 5 ‘’Promotion du développement Social ‘’. Les autres documents stratégiques du secteur sont : les lettres de politique sectorielle (Hydraulique Urbaine, 2010 et Hydraulique Rurale, 2010), l’ordonnance portant Code de l’Eau au Niger (2010), le guide des services d’Approvisionnement en Eau Potable et ses arrêtés d’application (2010), le Code d’Hygiène Publique, la Loi cadre relative à la Gestion de l’Environnement, etc. En outre, le contexte de décentralisation est également un facteur institutionnel qui influence l’organisation du secteur de l’eau et de l’assainissement. Le Niger a en effet

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enclenché un processus de décentralisation (vers les structures communales) et de déconcentration (des services techniques). Sur la base des nouvelles orientations (approche programme, les modalités d’organisation et de gestion du service public de l’eau), l’Etat devrait se consacrer à ses tâches régaliennes de contrôle, de régulation et d’harmonisation des approches, de supervision et d’accompagnement du maître d’ouvrage ( les communes), de validation de la qualité des ouvrages. Malgré tout le dispositif institutionnel mis en place pour la gestion durable des ouvrages réalisés à grand frais, force est de reconnaitre qu’un grand nombre de ces ouvrages, en particulier les pompes à motricités humaines et les mini AEP sont en panne.

Le Programme d'Hydraulique Villageoise et Pastorale (PHVP2) dans la région de Dosso vise la poursuite de l'amélioration des conditions d'approvisionnement en eau potable, d'hygiène et d’assainissement des populations-cibles des villages et des zones pastorales de la région de Dosso par la réalisation de nouveaux points d'eau modernes (les puits cimentés modernes, les forages équipés de pompe à motricité humaine (PMH), ainsi que les mini-AEP, la réhabilitation/optimisation d'anciens points d'eau modernes, la construction de latrines familiales et publiques et le renforcement de capacité des bénéficiaires, et des acteurs chargés de la mise en œuvre du programme. Le présent thème de mémoire s’inscrit dans ce cadre. Il vise à faire la situation du parc des ouvrages hydrauliques réalisés dans la région de Dosso et des alternatives de gestion des ouvrages plus durables respectant la politique nationale du Niger en matière d’approvisionnement en eau potable .

3. Objectifs du stage pour le Ministère :

L’objectif global de cette étude est de contribuer à l’amélioration du taux de couverture en eau du pays à travers la gestion efficiente des ouvrages d’adduction d’eau potable au Niger.

La présente étude a pour objectifs spécifiques de :

 faire l’état des lieux (fonctionnel, en panne et/ou abandonné) des pompes à motricité humaine et des systèmes simplifiés existants dans la région de Dosso ;

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 Faire ressortir les insuffisances de la gestion actuelle des PMH et Mini AEP ;  proposer de nouvelles méthodes de gestions en adéquation avec les textes existants en matière de gestion des ouvrages hydrauliques en milieu rural au Niger.

4. Principe méthodologique :

Le stage se déroulera en quatre étapes essentielles :  La recherche documentaire au niveau des services techniques déconcentrés de la zone, des structures privées de gestion et l’exploitation de la base de données IRH de la région de Dosso. Cette recherche permettra de faire un état des lieux préliminaire.  Echanger avec les structures privées de gestion des ouvrages sur les problèmes/difficultés rencontrées dans la gestion des ouvrages et recevoir des données complémentaires ;  Réaliser des enquêtes terrain et analyser les données en vue de compléter des données et/ou pour vérifier certaines informations contradictoires ; Ces enquêtes permettront de dresser un tableau comparatif du mécanisme de gestion des systèmes simplifiés d’AEP tels que conçus par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et la pratique sur le terrain. Au vu des éventuelles insuffisances qui seront de part et d’autres, nous allons proposer un nouveau design de pérennisation des ouvrages.

5. Durée : 20 semaines 6. Date de début du stage : Septembre 2016

7. Date de fin du stage : Janvier 2017 8. Service de référence du stage : DRECTION REGIONALE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT DE DOSSO 9. Nom du maître de stage : Hamadou HAMIDOU : Point Focal Eau Potable du Programme Hydraulique Villageoise et Pastorale phase2, Ingénieur Principal en Hydraulique et Equipement Rural, Master 2 en Eau et Assainissement. 10. Contact du maître de stage : 00227/96088694/90708245 [email protected]

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11. Nom de l’encadreur 2iE : Dr. Maïmouna BOLOGO/TRAORÉ

Enseignant-chercheur en Sociologie rurale à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE).

12. Lieu de déroulement du stage : La zone d’étude est la région de Dosso au Niger. Elle est située dans la partie sud du Niger et est limitée à l'Est par la région de Tahoua, au Nord- ouest par la région de Tillabéry, et au Sud par la république du Bénin et la république fédérale du Nigeria. Elle couvre une superficie de 33 844 km², soit 2,7 % de la superficie totale. Il compte huit (8) départements à savoir Boboye, Dioundiou, Dosso, Dogondoutchi, Falmey, Gaya, Loga et Tibiri.

Carte du Niger : Localisation de la région de Dosso

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Carte de la région de Dosso : localisation de la zone de l’étude

13. Résultats attendus :  Le parc des ouvrages hydrauliques de la région de Dosso (PMH et Systèmes simplifiés d’AEP) est connu par département ;  Les causes de disfonctionnement des ouvrages sont décelées ;  Un ou des nouveaux design de gestion des ouvrages est/sont proposé (s).

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Annexe 2 : Quelques images du SPE Forages équipés de pompes à motricité humaine (FPMH)

Forage abandonné dans la commune Forage abandonné à Kokoki, commune rurale de Dan Kassari (Doutchi) rurale de koré Maïroua (Tibiri)

FPMH en panne dans la commune de FPMH en panne à Tounga Maïkomsa, Tibiri (Tibiri) commune de Guéchémé (Tibiri)

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FPMH fonctionnel à Tounga Makéra, FPMH fonctionnel à Bouzouzou, commune de Guéchémé (Tibiri). commune de Guéchémé (Tibiri).

FPMH mal entretenu à Wassadahatchi, FPMH en bon état à Chalweye, commune de Guéchémé (Tibiri) commune de Tibiri (Tibiri)

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Système simplifié d’AEP

Poste à Eau privé (informel) à Douméga, Poste à Eau privé (informel) à Kokoki, commune rurale de koré Maïroua (Tibiri) commune rurale de Douméga (Tbiri)

Mini-AEP multi-village, commune de Matankari Réservoir d’eau à Badifa, commune

(Dogondoutchi) rurale de Koré MaïrouaMaïroua (Tibiri)

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Mini-AEP de Togone, commune de Mini-AEP de Rey-Rey, commune de Kiéssé Doutchi (Dogondoutchi) (Dogondoutchi)

Réservoir d’eau en bloc béton mal entretenu à Bey-Bey, commune rurale de Guéchémé (Tibiri)

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Borne Fontaine à Bey-Bey, commune Tête de forage à Bey-Bey, commune rurale rurale de Guéchémé de Guéchémé (Tibiri)

Groupe électrogène à Bey-Bey, Abri groupe électrogène à Bey-Bey, commune rurale de Guéchémé commune rurale de Guéchémé

Annexe 3 : Questionnaire PMH :

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I- QUESTIONNAIRE POUR COMITE DE GESTION DE POINT D’EAU MODERNE : (Pompe à Motricité Humaine)

République du Niger Région de Dosso Département de :………………….. Commune de : …………………….. Village de : …………………… Date de l’enquête : ….. /….. /…… Nom et prénom de l’enquêteur : …………….

A) Mode de gestion Communautaire : Oui Non Autre, à préciser……………………………………………………………… B) Fonctionnalité du comité 1) Vous êtes combien dans le CGPE ? Hommes ………………….. Femmes………………………… 2) Avez-vous reçu une formation ? Oui Non Si oui, par qui ?...... 3) Faites-vous des réunions entre vous, les membres du BE/CGPE ? Oui Non Si oui combien en moyenne par an……………. 4) Faites-vous des assemblées générales avec la population ? Oui Non Si oui combien en moyenne par an ?...... 5) Le chef de village s’implique-t-il dans la gestion : Oui Non 6) Le mode de gestion actuel est-il le mieux adapté : Oui Non - Si, oui, pourquoi ?......

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- Non, pourquoi ?...... 7) Le prix de l’eau à la pompe est-il raisonnable ? Oui Non 8) L’argent issu de la vente d’eau est-il déposé en banque? Oui Non 9) Est-ce que tous les ménages fréquentent la pompe ? Oui Non 10) La pompe est- elle bien entretenue ? Oui Non 11) La pompe est-elle fonctionnelle ? Oui Non Si non depuis quand la pompe est-elle en panne ? ...... - La pompe est-elle réparable ? Oui Non - Les pièces de rechange sont-elles disponibles ? Oui Non - Quelle appréciation faites-vous du coût des pièces de rechange ? Abordables Chères Très chères Non disponibles - Pourquoi le comité n’a pas réparé la pompe ?...... 12) Difficultés d’ordre générale rencontrées dans la gestion de la PMH - La pompe donne-t-elle satisfaction ? Oui Non - La pompe tombe-t-elle fréquemment en panne ? Oui Non - Les artisans réparateurs sont-ils toujours disponibles à intervenir ? Oui Non - Les pièces de rechange coûtent-elles chères ? Oui Non Oui Non

II- PMH (Artisan réparateur)

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1- Avez – vous reçus des formations de recyclage ? Oui Non Si oui, qui a financé votre formation ?...... Quand ?………………………………………………………………………………………… 2- Etes-vous équipés ? Oui Non Si oui, qui a financé votre équipement ?...... Quand ?……………………………………………………………………………………… 3- Les PMH sont-elles résistantes ? Oui Non

4- Les pièces de rechanges sont-elles disponibles ? Oui Non

5- Selon vous, les pièces de rechanges coûtent-elles ? - Moins chères ? - Moyens ? C - Trop chères ? 6- Quelles sont les pannes les plus fréquentes que vous rencontrez ? Segments Baudruche Tuyauterie Autres …………………………………………………….. 7- Répondez-vous toujours aux appels des comités de gestion en cas de panne ?

Oui Non Si non, pourquoi ? ………………………………………………………………… 8- Etes-vous satisfait de votre rémunération ? Oui Non

III- PMH (Réseau pièces de rechange)

1) Les pièces de rechanges sont-elles disponibles ? Oui Non 2) Quelles sont les plus sollicitées ? …......

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3) Les CGPE viennent-ils acheter régulièrement les pièces de rechange? Oui Non

4) Arrivez-vous à faire le ravitaillement du stock des pièces détachés facilement ? Oui Non Si non, pourquoi ? ......

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Annexe 4 : guide d’entretien avec les acteurs du Service Public de l’Eau (SPE) :

Direction Départemental de l’Hydraulique et de l’Assainissement (DDH/A) :

A/ Missions et rôles de la DDHA :

Veuille à la mise en œuvre de la politique nationale en matière du SPE et oriente les Communes en matière de gestion du Service Public de l’Eau (SPE) :  Veille au respect de la règlementation  Appui la commune pour une bonne maîtrise d’ouvrage. Assure la police du secteur du SPE :  Assure le contrôle de la qualité de l’eau distribué en relation avec les services déconcentrés du ministère en charge de la santé. Suivi et évaluation du SPE :  Contrôle la qualité des prestations fournies par les SAC/SPE. Appui la Commune pour la réalisation d’ouvrage hydraulique :  Contrôle la faisabilité technique des projets, la qualité des travaux réalisés et les performances de la gestion des services.

B/ Guide d’entretien DDHA : Parlez-nous du nombre de mini-AEP en gestion déléguée dans votre département, ainsi que celles qui sont fonctionnelles ou en pannes à l’heure actuelle...... Quel est votre rôle et votre responsabilité dans la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable dans votre département ? ...... Est-ce que vous arrivez à jouer pleinement votre rôle de service déconcentré de l’État dans le système de la gestion des ouvrages hydrauliques de votre département ? ...... La Direction dispose-t-elle suffisamment de moyens pour contribuer efficacement au bon fonctionnement du service public de l’eau dans votre département ?

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...... Que pensez- vous du prix du m3 d’eau dans les villages ? ...... Selon vous les systèmes des mini-AEP de votre département sont-ils bien gérées ? ...... Pensez-vous que les rôles de chacun des acteurs ont été clairement définis et compris ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Selon vous y-a-il des acteurs de la chaine de gestion du service public de l’eau qui ne jouent pas pleinement leur rôle ? ...... Y a-t-il un cadre de concertation entre vous et les autres acteurs chargés de la gestion du service public de l’eau dans votre département ? ...... Pensez-vous que les communes jouent pleinement leur rôle de maître d’ouvrage dans la gestion du service public de l’eau dans votre département ? ...... Pensez-vous que les délégataires jouent pleinement leur rôle dans la gestion du service public de l’eau dans votre commune ? ...... Pensez-vous que le délégataire dispose d’un personnel compétant pour une exploitation efficace des installations qu’il gère ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

Pensez-vous que le SAC/SPE joue pleinement son rôle d’appui conseil dans la gestion du service public de l’eau dans votre département ? ...... Pensez-vous que le SAC/SPE dispose d’un personnel compétant pour une exploitation efficace des installations qu’il gère ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Avez-vous de bons rapports avec les autres acteurs du service public de l’eau de votre département ? ...... Y-il d’autres problèmes qui entravent la bonne la gestion du service public de l’eau dans votre département ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il un cadre de concertation des acteurs du service public de l’eau dans votre département ? ......

I. Maire (maître d’ouvrage)

A/ Missions et rôles de la Commune : Responsable de l’alimentation en eau potable des populations sur son territoire et de la Reconnaissance des AUSPE :  Est propriétaire des ouvrages publics d’approvisionnement en eau potable  Etabli un service communal de l’eau et de l’assainissement  Etabli un plan de développement communal et formule les besoins (PLEA)  Garantie la continuité du SPE et de la qualité dudit service devant les usagers  Contractualise une structure d’appui conseil (SAC/SPE)  Contractualise des délégataires pour la gestion du service à des tiers (délégataires privés) pour des missions clairement définies (infrastructure type mini-AEP, PEA et SPP).

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

 Signe une convention de gestion avec des CGPE (infrastructure type PC et FPMH)  Décide de la tarification de l’eau, de sa révision et des conditions de pérennisation du SPE (financement du renouvellement et de l’extension des installations)  Contrôle les conditions effectives de mise en œuvre du service de l’eau et le respect des clauses du contrat de délégation (en particulier active les clauses de révisions et de résiliation) et des conventions de gestion  Décide des modalités d’extension du réseau  Assure le suivi périodique des indicateurs

B/ Guide d’entretien Mairies : Parlez-nous du nombre de mini-AEP en gestion déléguée dans votre commune, ainsi que celles qui sont fonctionnelles ou en pannes à l’heure actuelle...... Quel est votre rôle et votre responsabilité dans la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable dans votre commune ? ...... Est-ce que vous arrivez à jouer pleinement votre rôle de maître d’ouvrage dans la gestion du service public de l’eau de votre commune ? ...... Avez-vous un service en charge de l’eau et de l’assainissement au sein de votre mairie ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… La commune dispose-t-elle suffisamment de moyens pour contribuer efficacement au bon fonctionnement du service public de l’eau dans votre commune ? ...... Que pensez- vous du prix du m3 d’eau dans les villages ? ......

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

Selon vous les systèmes du service public de l’eau de votre commune sont-ils bien gérées ? ...... Pensez-vous que la DDHA joue pleinement son rôle de conseiller dans la gestion du service public de l’eau dans votre commune ? ...... Pensez-vous que les AU/SPE jouent pleinement leur rôle dans la gestion du service public de l’eau dans votre commune ? ...... Pensez-vous que le délégataire dispose d’un personnel compétant pour une exploitation efficace des installations qu’il gère ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Pensez-vous que les délégataires jouent pleinement leur rôle dans la gestion du service public de l’eau dans votre commune ? ...... Pensez-vous que le SAC/SPE dispose d’un personnel compétant pour une exploitation efficace des installations qu’il gère ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Pensez-vous que le SAC/SPE joue pleinement son rôle de structure d’appui conseil dans la gestion du service public de l’eau dans votre commune ? ...... Y-il d’autres intervenants dans la gestion du service public de l’eau de votre commune ? ...... Est-ce qu’il y a une bonne coordination des activités de la gestion du service public de l’eau dans votre commune ?

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

...... Pensez-vous que les rôles de chacun des acteurs ont été clairement définis et compris ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Selon vous quel est l’acteur de la chaine de gestion du service public de l’eau qui ne joue pas bien son rôle ? ...... Y-il d’autres problèmes qui entravent la bonne la gestion du service public de l’eau dans votre commune ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il un cadre de concertation des acteurs du service publique de l’eau de votre commune? ......

II. Association des Usagers du Service Public de l’Eau (AU/SPE)

A/ Missions et rôles de l’AUSPE : Défense des intérêts des usagers :  Ne se substitue pas à l’autorité communale, mais en constitue un partenaire au sein du village ;  Représente les intérêts des usagers et concourt par son action à la bonne gestion du service ;  Alerte le maître d’ouvrage et le délégataire des cas de dysfonctionnement ;  Assiste le délégataire dans la protection des installations contre tout acte mal veillant ;  Sensibilise la population sur la nécessité du paiement de l’eau à son prix coûtant, comme gage de la pérennité du système

B/ Guide d’entretien AU/SPE : Parlez-nous de mini-AEP de votre village, ainsi que de sa fonctionnalité à l’heure actuelle......

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

Quel est votre rôle et votre responsabilité dans la gestion des points d’eau potable dans votre village ? ...... Est-ce que vous arrivez à jouer pleinement votre rôle de défense des intérêts des usagers du service public de l’eau dans votre village ? ...... Est-ce que vous avez l’habitude de participer à des réunions dans le cadre du service public de l’eau ? ...... Dites-nous les appuis que vous avez reçus dans le cadre du service public de l’eau ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………. Parlez-nous des activités menées dans le cadre du service public de l’eau dans votre village ? ...... Parlez-nous des échanges que vous avez l’habitude d’avoir avec d’autres AU/SPE de votre commune ? ...... Que pensez- vous du prix du m3 d’eau dans votre village ? ...... Selon vous la mini-AEP de votre village est-elle bien gérées ? ...... Pensez-vous que la commune joue pleinement son rôle de maître d’ouvrage dans la gestion du service publique de l’eau dans votre village ?

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

...... Pensez-vous que le délégataire joue pleinement son rôle d’exploitant dans la gestion du service publique de l’eau dans votre village ? ...... Pensez-vous que le SAC/SPE joue pleinement son rôle d’appui conseil dans la gestion du service publique de l’eau dans votre village ? ...... Que pensez-vous des autres acteurs intervenants dans la gestion du service public de l’eau dans votre village ? ...... Avez-vous de bons rapports avec les autres acteurs du service public de l’eau dans votre village ? ...... Y-il des acteurs de la chaine de gestion du service public de l’eau qui ne jouent pas pleinement leur rôle pour la bonne marche de vos installations du SPE ? ...... Y-il d’autres problèmes qui entravent la bonne la gestion du service public de l’eau dans votre village ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

III. Délégataires

A/ Missions et rôles du délégataire du SPE Exploitation des installations :  Recrute le personnel d’exécution (fontainiers, pompiste, gardien etc.)

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

Gestion administrative, technique et financière :  Assure la vente de l’eau aux tarifs fixés par le Maître d’ouvrage Collecte pour le compte du Maitre d’Ouvrage la part Maîtrise d’Ouvrage de la redevance Entretien et maintenance des équipements :  Gère au quotidien les installations et réalise l’entretien courant, la maintenance et la réparation des équipements

B/ Guide d’entretien délégataire : Combien de systèmes comptent votre périmètre d’affermage ? ...... Quels types d’installations avez-vous dans votre périmètre d’affermage ? ...... Est-ce que vous arrivez à jouer pleinement votre rôle de délégataire dans la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable dans votre périmètre d’affermage ? ...... Disposez-vous suffisamment de moyens pour contribuer efficacement au bon fonctionnement du service public de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ...... Selon vous les systèmes du service public de l’eau que vous gérez sont-ils rentables ? ...... Quel sont les problèmes que vous rencontrez dans la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable dans votre périmètre d’affermage ? ...... Pensez-vous que les communes jouent pleinement leur rôle de maître d’ouvrage dans la gestion du service publique de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ......

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

Pensez-vous que le SAC/SPE joue pleinement son rôle d’appui conseil dans la gestion du service publique de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ...... Que pensez-vous des autres acteurs intervenant dans la gestion du service public de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ...... Avez-vous de bons rapports avec les autres acteurs du service public de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ...... Est-ce qu’il y a une bonne coordination des activités la gestion du service public de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ...... Pensez-vous que les rôles de chacun des acteurs a été clairement défini ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y-il des acteurs de la chaine de gestion du service public de l’eau qui ne jouent pas pleinement leur rôle pour la bonne marche de vos installations de votre périmètre d’affermage ? ...... Y-il d’autres problèmes qui entravent la bonne la gestion du service public de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il un cadre de concertation entre vous et les autres acteurs chargés du service publique de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ......

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

Selon vous quel est le véritable problème qui entrave la bonne la gestion du service publique de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il un cadre de concertation des acteurs du service publique de l’eau dans votre périmètre d’affermage ? ......

IV. Structure d’Appui Conseil du Service Public de l’Eau (SAC/SPE)

A/ Missions et rôles de SAC/SPE : Assurer le suivi technique et financier des systèmes de mini AEP, SPP et PEA objet de suivi

Tâches à réaliser par le SAC/SPE :

 Recevoir de chaque commune, chaque mois, les Fiches (4) d’exploitation et de gestion remplies par les gérants pour chaque site ainsi que les rapports mensuels des délégataires par site ;  Traiter et produire des notes mensuelles d’analyse de la situation de chaque système et transmettre à chaque commune l’ensemble des notes produites par système ;  Faire une Visite semestrielle de tous les systèmes qu’il suit (2 fois par an) pour évaluer de façon complète la situation technique et financières des installations suivies ;  Produire un Rapport semestriel de bilan à l’issue de cette visite et le transmettre à la commune ;  Utilisation des TIC dans le suivi des mini AEP

Apporter un appui conseil au maitre d’ouvrage Tâches à réaliser par le SAC/SPE  Appuyer chaque commune en donnant un avis motivé sur les investissements (extension, optimisation, réhabilitation, etc.) et sur des questions de gestion des installations ;  Appuyer chaque commune à l’élaboration du rapport annuel du maire sur l’état du SPE ;

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

 Faire des comptes rendus trimestriels à chaque commune à l’occasion de la session du conseil ;  Informer la commune sur les flux financiers ;

B/ Guide d’entretien SAC/SPE : Combien de systèmes du service public de l’eau vous suivez dans la région de Dosso ? ...... Quel est votre rôle et votre responsabilité dans la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable dans la région de Dosso ? ...... Est-ce que vous arrivez à jouer pleinement votre rôle de structure d’appui conseil dans la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable dans la région de Dosso ? ...... Disposez-vous suffisamment de moyens pour contribuer efficacement au bon fonctionnement du service public de l’eau potable dans la région de Dosso ? ...... Selon vous les systèmes d’alimentation en eau potable que vous suivez dans la région de Dosso sont-ils bien gérés ? ...... Pensez-vous que les délégataires jouent pleinement leur rôle d’exploitant dans la gestion du service publique de l’eau potable dans la région de Dosso ? ...... Pensez-vous que les communes jouent pleinement leur rôle de maître d’ouvrage dans la gestion du service publique de l’eau potable dans la région de Dosso ? ......

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Problématique de la gestion des systèmes simplifiés d’adduction d’eau potable (AEP) et des pompes à motricité humaine (PMH) au Niger : Cas Dosso

...... Que pensez-vous des autres acteurs intervenant dans la gestion du service public de l’eau potable dans la région de Dosso ? ...... Avez-vous de bons rapports avec les autres acteurs du service public de l’eau potable dans la région de Dosso ? ...... Est-ce qu’il y a une bonne coordination des activités la gestion du service public de l’eau potable dans la région de Dosso ? ...... Pensez-vous que les rôles de chacun des acteurs a été clairement défini ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y-il d’autres problèmes qui entravent la bonne la gestion du service public de l’eau dans la région de Dosso ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Selon vous quel est le véritable problème qui entrave la bonne la gestion du service publique de l’eau dans la région de Dosso ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il un cadre de concertation entre les acteurs du service publique de l’eau potable dans la région de Dosso ? ......

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