L’Algérie profonde / Actualités

Alimentation en eau potable à

La région sera à l’abri du besoin jusqu’en 2050

L’inscription d’un projet de réalisation d’un deuxième barrage d’une capacité de 10,2 hm3 au lieudit Laâzib- Timizar, dans la commune de Beni-Ksila, et d’un autre d’une unité de dessalement d’eau de mer de 100 000 hm3 dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 de la wilaya de Béjaïa mettra la région à l’abri du besoin en matière d’AEP jusqu’en 2050.

C’est, du moins, ce qu’a soutenu, lors de sa conférence de presse, le directeur du secteur de l’hydraulique de la wilaya de Béjaïa pour présenter le schéma directeur de son secteur. Le gouvernement a donné, annonce-t-il, son accord de principe pour leur inscription en complément des deux programmes précédents, à savoir le plan de soutien pour la relance économique (PSRE) et le plan complémentaire de croissance (PCC). Ces deux projets visent à mettre l’accent sur le renforcement et la consolidation de ceux déjà existants, le barrage Haf notamment. D’une capacité de 150 millions mètres cubes, le directeur de l’hydraulique annonce qu’il est achevé et est mis en eau. Alimenté deux fois par an, le barrage en question alimentera les 23 communes situées sur le couloir de la Soummam et l’irrigation d’un périmètre de 500 ha. Le transfert de son eau a été confié depuis 2005 au groupement Asteh (Astaldi-Italie-ETRHB Haddad Algérie). Actuellement, seules les communes d’, de et d’Ouzellaguène sont alimentées à partir de ce barrage. Néanmoins, l’adduction principale est achevée et les adductions secondaires sont en cours de rinçage. De même pour les essais hydrostatiques. La consistance physique dudit projet est de 255 km et de 65 réservoirs. “D’ici la fin du mois de juillet, on aura de l’eau potable dans le réservoir de Béjaïa”, affirme le premier responsable du secteur de l’hydraulique. Les travaux de raccordement des autres communes sont en cours. L’intégration de l’alimentation d’autres communes , , , Aït Mellikeche, et Aït R’zine, à partir du même barrage, a fait l’objet d’une inscription, comme l’irrigation du plateau du Sahel, entre El Asnam (Bouira) et Tazmalt (Béjaïa) sur un périmètre de 9 600 ha. L’inscription et la réalisation d’un deuxième barrage à Beni-Ksila, l’ouvrage est destiné à alimenter en AEP les communes de la côtes ouest de Béjaïa, Beni-Ksila, Taourirt-Ighil, , et , ainsi que l’irrigation d’un périmètre de 600 ha à Beni-Ksila. En sus de la mobilisation des ressources hydriques superficielles, celles d’origines souterraines, les forages particulièrement ont été exploités à travers plusieurs projets dans ce sens. En dernier lieu, la troisième phase du schéma directeur du secteur, il s’agit de la mobilisation des ressources dites non conventionnelles. Il consiste en la réalisation d’une unité de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 100 000 m3/J. un projet qui sera implanté, selon le directeur, dans la partie nord de la wilaya dont le site reste à déterminer. S’agissant des déversements des eaux usées dans l’Oued Soummam, trois stations d’épuration sont retenues actuellement. Celles de Béjaïa et de Souk-El-Tenine sont en cours de réalisation et celle d’Akbou est inscrite pour l’année en cours. La protection de certaines agglomérations de la région contre les inondations n’est pas omise. Une étude de 50 millions de DA a été confiée à un bureau d’études français. Il s’agit d’une étude de réalisation d’un chenal de dérivation de l’Oued Soummam parallèlement aux travaux de son aménagement qui ont été menés. Reste les contraintes de la libération du tracé car 50 constructions sont touchées. Une contre-expertise a été engagée pour l’étude du tracé et une enveloppe de 7 milliards de DA a été réservée pour ce projet pour finir les démarches d’exploitation et d’indemnisation au plus tard l’année prochaine.