Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
Action B1-2-2
RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DE L'ALBARINE A TORCIEU
Demande d'autorisation au titre du code de l'environnement
Demande de déclaration d'intérêt général
Rubriques concernées : 3.1.2.0. AUTORISATION 3.1.4.0. DECLARATION 3.1.5.0. AUTORISATION
juin 2017
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Sommaire Résumé non technique...... 5 Tableau synoptique...... 5 Éléments de cadrage...... 6 Principaux enjeux environnementaux...... 6 Principaux impacts de l'aménagement...... 6 Insertion dans un programme de travaux...... 6 Zonages schémas et inventaires...... 6 ZNIEFF...... 6 NATURA 2000...... 6 FRAYERES...... 6 RESERVOIR BIOLOGIQUE...... 6 CONTINUITE ECOLOGIQUE...... 7 EAU POTABLE...... 7 RISQUE...... 7 PIECE N°0 – PROCEDURE ADMINISTRATIVE...... 8 Procédures environnementales concernées :...... 8 Autorisation au titre de la loi sur l'eau (R214-1 et suivants du code de l'environnement)...... 8 Autorisation au titre du code forestier (L311-1)...... 8 Espèces protégées au titre du code de l'environnement (L411-1)...... 8 Servitude de surinondation...... 9 Déclaration d'intérêt général...... 9 Étude d'impact...... 9 PIECE N°1 – DEMANDEUR...... 10 Rôle du SIABVA...... 10 PIECE N°2 – LOCALISATION DES TRAVAUX...... 11 PIECE N°3 – CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES...... 12 1. OBJET DE L'OUVRAGE...... 12 2. NATURE, CONSISTANCE ET VOLUME DE L'OUVRAGE...... 12 2.1. Description des aménagements...... 12 2.2. Emprise du projet...... 13 2.3. Tracés en plan...... 13 2.4. Gabarit des futurs lits...... 14 2.5. Profil en long...... 14 2.6. Ouvrages de protection de berge et ouvrage de surverse...... 15 2.6.1. Ouvrage de protection de berge...... 15 2.6.2. Ouvrage de surverse...... 17 2.7. Aménagement de la confluence du Bief Ravinet...... 18 3. MODE D'EXECUTION DE L'OUVRAGE...... 19 3.1. Installation de chantier ...... 19 3.1.1. Gestion de la circulation / Signalisation...... 19 3.1.2. Panneau de présentation du chantier...... 19 3.1.3. Réseaux divers...... 19 3.1.4. Place de dépôt...... 19 3.2. Travaux préparatoires (bûcheronnage, renouée du japon)...... 19 3.2.1. Bûcheronnage...... 19 3.2.2. Gestion de la Renouée du Japon...... 20 3.3. Terrassement du nouveau lit (travail hors d'eau)...... 20 3.3.1. Décapage de la terre végétale...... 20 3.3.2. Création du nouveau lit...... 20 3.3.3. Création des rampes en enrochement...... 20 3.4. Mise en eau du nouveau tracé / assèchement du lit actuel...... 20 3.5. Mise en forme du nouveau lit / comblement du lit actuel...... 20
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3.5.1. Stabilisation de berge contre la recapture...... 20 3.5.2. Remblaiement de l'ancien lit...... 21 3.5.5. Terre végétale...... 21 3.6. Protection de la rive droite en génie végétal...... 21 3.6.1. Mise en place des fascines...... 21 3.6.2. Mise en place des couches de branches...... 21 3.7. Création de l'ouvrage de surverse...... 22 3.8. Diversification des écoulements ...... 22 3.8.1. Pose de blocs en lit mineur...... 22 3.8.2. Diversification des écoulements par l'ancrage de souches...... 22 3.9. Végétalisation...... 22 3.9.1. Enherbement...... 22 3.9.2. Mottes d'hélophytes...... 23 3.9.3. Bouturage...... 23 3.9.4. Plantations...... 23 3.10. Remise en état et repli de chantier...... 23 3.11. Aménagement du bief Ravinet...... 23 4. RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE ''EAU'' CONCERNEES...... 24 5. Raisons pour lesquelles le projet a été retenu parmi les alternatives...... 25 5.1. Alternatives...... 25 5.2. Justification du choix du maître d'ouvrage...... 25 PIECE N°4 – Etude d'incidences...... 26 1. L'aménagement et son environnement...... 26 1.1. Définition de l'aire d'étude...... 26 1.2. Le milieu physique...... 26 1.2.1. Le contexte climatique...... 26 1.2.2. Contexte géologique et hydrogéologique...... 26 1.2.3. Réseau hydrographique...... 27 1.2.4. Hydrologie...... 28 1.2.5. Géomorphologie...... 28 1.2.6. La continuité écologique...... 31 1.2.7. Hydraulique...... 31 1.2.8. Qualité de l'eau...... 34 1.3. Biodiversité...... 34 1.3.1. Flore...... 34 1.3.2. Faune...... 34 1.4. Foret...... 36 1.5. Les usages de l'eau...... 36 1.5.1. Prélèvements...... 36 1.5.2. Rejets...... 37 1.5.3. Loisirs...... 37 1.6. Les zones de protections...... 37 1.6.1. NATURA 2000...... 37 1.6.2. Autres inventaires et protections...... 37 2. INCIDENCES DES FUTURS AMENAGEMENTS ET DE LEUR FONCTIONNEMENT...... 39 2.1. Incidence sur la ressource en eau...... 39 2.1.1. Incidence en phase travaux...... 39 2.1.2. Incidence du projet...... 40 2.2. Incidence sur le milieu aquatique...... 40 2.2.1. Incidence sur le milieu physique...... 40 2.2.2. Incidences sur la Foret...... 42 2.2.2. Incidence sur les biocénoses...... 42 2.3. Incidence sur les écoulements et les niveaux d'eau...... 44 2.3.1. Incidence sur l'hydrologie :...... 44 2.3.2. Hydraulique :...... 44 2.4. Incidence sur la qualité de l'eau...... 45 2.5. Incidences des modalités d'exécution des travaux...... 45
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2.6. Incidence du fonctionnement des ouvrages...... 45 2.7. Incidence de l'ouvrage sur les eaux utilisées ou prélevées...... 45 3. EVALUATION DES INCIDENCES SUR UN SITE NATURA 2000...... 45 4. COMPATIBILITÉ DES AMÉNAGEMENTS AVEC LES DOCUMENTS D'ORIENTATION...... 45 4.1. Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2016-2021...... 45 4.2. Le Programme de mesures du SDAGE...... 46 4.3. Le Plan de gestion du Risque inondation (PGRI) 2016-2021...... 46 5. CONTRIBUTIONS AUX OBJECTIFS DU L211-1 du CODE DE L'ENVIRONNEMENT...... 46 6. CONTRIBUTION AUX OBJECTIFS DE QUALITE DE L'EAU DU D211-10 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT...... 47 7. MESURES ENGAGEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT...... 47 7.1. LIEES AU PROJET...... 47 7.2. LIEES AU CHANTIER...... 47 7.2.1. Mesures pour éviter les risques de pollution...... 47 7.2.2. Mesures pour réduire les incidences sur les biocénoses...... 48 7.2.3. Mesures pour réduire les risques de contamination des captages en cas de pollution accidentelle...... 51 7.2.4. Mesures pour réduire l'émission de matières en suspension...... 51 7.2.5. Mesures engagées en cas d'évenement météorologique exceptionnel...... 51 7.2.6. Mesures pour réduire les nuisances liées au chantier...... 52 PIECE N°5. MESURES DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE...... 53 1. Suivi de la qualité de l'eau...... 53 2. Suivi des débits...... 53 3. Suivi du milieu...... 53 4. Suivi des biocénoses...... 53 ANNEXES...... 54 Annexe 1 – Inventaires floristiques (SIABVA, 2015)...... 54 Annexe 2 – Inventaire de l'avifaune (SIABVA, 2015)...... 55 Annexe 3 – inventaire de l'herpétofaune (SIABVA, 2015)...... 55 Annexe 4 - Inventaire piscicole (FDPPMA01-2015)...... 56 Annexe 5 - Inventaire entomofaune (SIABVA, 2015)...... 56 Annexe 6 - Inventaire mammofaune (SIABVA, 2015)...... 57 Annexe 7 – Extrait de ICEA, 2015 : Étude hydrogéologique préalable à l'avis de l'hydrogéologue agréé...... 58 PIECE N°6 – MEMOIRE JUSTIFIANT L'INTERET GENERAL...... 59 Rappel des obligations des propriétaires riverains titulaires du droit de pêche conformément à larticle R 214-91 du code de l'environnement...... 59 Financement des opérations et dispositions des articles L435-5 et R435-34 à 39...... 59 Justification de l'intérêt général...... 59 PIECE N°7 – MEMOIRE JUSTIFIANT LA DEMANDE D'INSTITUTION DE SERVITUDE DE SURINONDATION...... 61 PIECE N°8 – ESTIMATIF FINANCIER...... 62 PIECE N°9 - CALENDRIER PREVISIONNEL...... 64 PIECE N°10 – PIECES GRAPHIQUES...... 65 PIECE N°11 – DELIBERATION DU SIABVA AFFERENTE AU DOSSIER...... 70 PIECE N°12 - PROPRIETE DES TERRAINS ET EXTRAIT CADASTRAL...... 72 PIECE N°13 : Campagne de sondages pédologiques...... 76 PIECE N°14 : Formulaire n°13632*06 de demande d'autorisation de défrichement...... 77 PIECE N°15 : Formulaire n° 13 614*01 / Formulaire n°13 616*01 ...... 78 PIECE N°16 : Décision de l'autorité environnementale à l'issue d'un examen au cas par cas en application de l'article R122-3 du code de l'environnement...... 79 PIECE N°17 : Avis du CNPN et réponse...... 80
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Résumé non technique
Tableau synoptique Le tableau ci-dessous indique les principales caractéristiques du projet selon les catégories proposées par le guide méthodologique des cadrages préalables (MEDD, 2004).
Localisation Département de l'Ain Commune de Torcieu Entre le pont de la voie ferrée LYON-GENEVE et le Pont de la Gare.
Superficie / Linéaire L'opération concerne 960 mètres linéaire de cours d'eau s'inscrivant dans un lit majeur d'une surface de 32 hectares.
Procédés industriels Sans Objet. Projet de réhabilitation environnementale
Zonages Le projet est situé au sein du périmètre de protection éloigné du captage des puits de l'Albarine exploités par le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Région d'Ambérieu. Le projet est concerné par une portion de cours d'eau classée en liste II au titre du L214-17 du code de l'environnement incluant deux ouvrages recensés comme obstacle à l'écoulement. Caractéristiques techniques et Le projet concerne une opération de restauration hydromorphologique de type R3 technologiques pour l'atteinte des objectifs de la Directive cadre sur l'eau en terme de bon état de l'eau et des milieux aquatiques.
Installations et équipements Il s'agit de restaurer les caractéristiques physiques du cours d'eau en modifiant son majeurs. tracé en plan, son profil en long et son profil en travers. Produits et matériels utilisés (nature et ordre de grandeur) La majeure partie de l'opération sera réalisée par remaniement des matériaux en place. Des matériaux complémentaires seront utilisés : - Blocs d'enrochements (Protection de berge sur 120 mètres) - Génie végétal (fascines de saules vivants sur 300 mètres) - Végétalisation par ensemencement, plantations d'hélophytes, bouturage et plantation de ligneux (espèces adaptées issues de la même zone biogéographique).
Le projet correspond à un reprofilage sans artificialisation. Production prévue (nature et Plus-value environnementale : ordre de grandeur) - Atteinte du bon état de l'eau et des milieux au sens de la directive cadre sur l'eau, - Restauration de la continuité écologique
Calendrier de réalisation 2018 - Réalisation de la procédure administrative réglementaire / Acquisitions foncières. Hiver 2018-2019 - Bûcheronnage Printemps 2019 - Réalisation des travaux de terrassement et ensemencement été 2019 – Restauration de la confluence du bief Ravinet Automne 2019 – Plantations, génie végétal
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Éléments de cadrage
Principaux enjeux environnementaux Le secteur concerné ne présente pas de lieux habités ni de pratiques agricoles (sur la partie rive droite). Les enjeux environnementaux concernent le bon fonctionnement de la rivière Albarine au sens de la directive cadre sur l'eau et la restauration de la continuité écologique. En effet, suite aux travaux de recalibrage, corsetage et rectification réalisés en 1903 à des fins de valorisation agricole, la rivière présente des dysfonctionnements en matière de qualité physique et de continuité écologique. Cela impacte la qualité physique, chimique et biologique du cours d'eau sur le secteur. Concernant la problématique de continuité écologique, le projet concerne deux ouvrages recensés comme obstacle à l'écoulement sur un secteur de cours d'eau classé en liste II : la confluence du Bief Ravinet avec l'Albarine (ROE 82733) et le seuil du pont de la voie ferrée sur l'Albarine (ROE 41613).
Principaux impacts de l'aménagement Le projet vise à générer un impact positif sur l'environnement en restaurant des caractéristiques physiques du cours d'eau permettant un bon état écologique et un bon fonctionnement durable. Le projet aura également pour conséquence d'améliorer la connexion des zones inondables en rive gauche, créant de fait une augmentation de la probabilité d'inondation de ces terrains à faible enjeu, au profit d'une meilleure protection des secteurs urbanisés situés à l'aval.
Insertion dans un programme de travaux Ce projet s'inscrit dans le programme d'actions du Contrat de rivière Albarine au titre de l'action B1-2-2 – Renaturation de l'Albarine sur le secteur des Grandes Îles. Le Contrat de rivière de l'Albarine prévu sur la période 2011-2016 traduit l'engagement des différents partenaires sur la réalisation du programme d'actions. Les signataires du Contrat sont l’État, l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse, la Région Rhône-Alpes, le conseil général de l'Ain, la fédération départementale de pêche et de protection du milieu aquatique de l'Ain, les 27 communes du territoire et le SIABVA. Plus précisément, le travail sur ce site est issu des préconisations de l'étude de diagnostic physique de l'Albarine réalisée dans le cadre des études complémentaires demandées par la DREAL (TELEOS, 2010) et de l'étude sur la création d'un bassin d'expansion des crues en rive gauche (CIDEE, 2006).
Zonages schémas et inventaires
ZNIEFF Le site est intégralement compris dans des ZNIEFF de type I et II. La rivière et son lit majeur sont également inscrits à l'inventaire départementale des zones humides. NATURA Sans Objet. 2000 FRAYERES D'après l'arrêté préfectoral du 27 décembre 2012 relatif à l'établissement de l'inventaire des frayères et des zones de croissance ou d'alimentation de la faune piscicole dans le département : • le Bief Ravinet est classé en liste 2 en raison de la présence d'écrevisses à pieds blancs (la population étant située à plus de deux kilomètres en amont de la confluence); • l'Albarine est classée en liste 1 poissons de la cascade de Charabotte à sa confluence. RESERVOIR Au titre du SDAGE Rhône Méditerranée, l'Albarine est inscrite en réservoir biologique de la Cascade BIOLOGIQUE de Charabotte jusqu'à sa confluence avec le Bief Ravinet, soit le point amont du projet. Le Bief Ravinet est lui aussi identifié comme réservoir biologique de sa source à sa confluence.
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CONTINUITE D'après l'arrêté du préfet de région du 19 juillet 2013 et en vertu de l'article L214-17 du code de ECOLOGIQUE l'environnement : • l'Albarine est classée en liste II de la Caline au Pont de Bettant et comprend donc le site concerné par le projet, • le Bief Ravinet est classé en liste I de sa source à la confluence et en liste II en aval de la ''Fontanette''. EAU Le projet est situé au sein du périmètre de protection éloigné du captage des puits de l'Albarine POTABLE exploités par le Syndicat Intercommunal des Eaux de la Région d'Ambérieu. RISQUE Le projet est situé sur une zone de risque d'inondation identifiée dans le plan de prévention des risques naturels de la commune de Torcieu approuvé le 8/12/2006
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PIECE N°0 – PROCEDURE ADMINISTRATIVE
Textes applicables: L'article 15 de l'ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier 2017 relative à l'autorisation environnementale précise dans son que " 5° Lorsqu'une demande d'autorisation de projet d'activités, installations, ouvrages et travaux prévus par l'article L. 181-1 du code de l'environnement est formée entre le 1er mars et le 30 juin 2017, le pétitionnaire peut opter pour qu'elle soit déposée, instruite et délivrée […] en application des dispositions du chapitre IV du titre Ier du livre II ou du chapitre II du titre Ier du livre V de ce code, et, le cas échéant des dispositions particulières aux autorisations, enregistrements, déclarations, absences d'opposition, approbations et agréments énumérés par le I de l'article L. 181-2 du même code qui lui sont nécessaires, dans leur rédaction antérieure à la présente ordonnance ; le régime prévu par le 1° leur est ensuite applicable'' Le maître d'ouvrage demande à bénéficier de l'application de l'article 15 5° a) et dépose le dossier dans sa forme et son contenu en application des textes antérieurs (ordonnance n°2014-619 et décret n°2104-751 : IOTA unique)
Le projet de restauration hydromorphologique de l'Albarine sur la commune de Torcieu a pour principal objectif de restaurer un équilibre fonctionnel du cours d'eau et participer ainsi à l'atteinte du bon état écologique de l'eau et des milieux conformément à la Directive cadre sur l'eau du 23 octobre 2000. De plus, ces travaux permettront de réaliser une rétention dynamique des eaux de crues, participant ainsi à réduire l'exposition des biens et des personnes au risque d'inondation sur l'agglomération d'Ambérieu en Bugey et plus globalement sur l'ensemble des communes riveraines situées à l'aval.
Procédures environnementales concernées : Ces procédures sont articulées autour d’une procédure unique IOTA (installations, ouvrages, travaux et activités), définie par l’ordonnance n° 2014-619 et le décret n° 2014-751. L’autorisation unique regroupe l’autorisation loi sur l’eau, la dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés, les travaux en site classé, les travaux en réserve naturelle nationale et l’autorisation de défrichement.
Autorisation au titre de la loi sur l'eau (R214-1 et suivants du code de l'environnement) Les travaux modifient le profil en travers et le profil en long du cours d'eau sur 960 m et sont concernés à ce titre par une procédure d'autorisation au titre de l'article L.214- 1 et L.214-3 du code de l'environnement (rubrique 3.1.2.0.). Les travaux créeront des protections de berges autres qu'en génie végétal sur une longueur de 120m et sont concernés à ce titre par une procédure de déclaration au titre de l'article L.214- 1 et L.214-3 du code de l'environnement (rubrique 3.1.4.0.). Les travaux conduiront à la destruction de zones de frayères en raison du déplacement du cours d'eau et sont concernés à ce titre par une procédure d'autorisation au titre de l'article L.214- 1 et L.214-3 du code de l'environnement (rubrique 3.1.5.0.).
Autorisation au titre du code forestier (L311-1) Par le déplacement du lit du cours d'eau sur des zones actuellement occupées par des boisements. Le projet prévoit un défrichement avec changement de destination des sols sur 1,05 Ha. Dans la mesure ou les boisements sont présents depuis plus 30 ans, le projet induit une demande d'autorisation de défrichement et d'une demande d'examen au cas par cas (décision consignée en pièce n°16).
Espèces protégées au titre du code de l'environnement (L411-1) Par l'intervention en milieu naturel forestier et aquatique, le projet conduit à une altération (même temporaire) des milieux particuliers à certaines espèces protégées. Et ce même si la nature du projet a pour objectif une réhabilitation environnementale et la reconquête du bon fonctionnement et du bon état de la rivière Albarine. Aussi, la réalisation du projet sera soumise à une dérogation sur la réglementation relative à la protection des espèces protégées.
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Servitude de surinondation Le projet aura pour conséquence de modifier l'inondabilité de terrains dans le but d'utiliser davantage des zones à faibles enjeu pour l'expansion des crues et assurer ainsi une meilleur protection des agglomérations situées en aval. Le projet intègre une demande d'institution de servitude de surinondation.
Déclaration d'intérêt général
L'emprise des travaux concerne pour partie des terrains privés. A ce titre, le projet est concerné par une demande de déclaration d'intérêt général tel que le permet l'article L211-7 du Code de l’environnement et L151-36 à 40 du code rural. Le projet s'inscrit dans les rubriques suivantes prévues au L211-7-I : 1° L'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ; 2° L'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau, canal, lac ou plan d'eau, y compris les accès à ce cours d'eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d'eau ; 5° La défense contre les inondations et contre la mer ; 8° La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines ;
En particulier, le projet concourra à atteindre les objectifs suivants : – restauration de la continuité écologique des cours d'eau – reconquête du bon état écologique des cours d'eau – réduction du risque d'inondation par une amélioration de l'écrêtement des crues – protection de la ressource en eau en réhaussant l'hydrosystème incluant sa nappe d'accompagnement et permettant ainsi d'augmenter l'épaisseur d'alluvions entre le milieu superficiel et le toit de la nappe exploitée pour l'alimentation des puits de l'Albarine à Ambérieu.
Étude d'impact S'agissant d'un projet de restauration hydromorphologique correspondant à une opération de reprofilage sans artificialisation, le projet n'est pas concerné par l'article R122-2 du code de l'environnement.
Le projet prévoyant une opération de défrichement sur 2,7Ha dont 1,05Ha avec changement de destination des sols lié au déplacement du lit de la rivière, le projet est soumis à un examen au cas par cas pour définir la nécessité ou non d'une étude d'impact. En vertu de la décision de l'autorité environnementale consignée en pièce n°16, le projet n'est pas soumis à évaluation environnementale.
Il est procédé à une seule enquête publique tel que cela est prévu par l'article L211-7 du code de l'environnement. L'enquête publique est réalisée selon les modalités prévues par les articles R123-1 et suivants du code de l'environnement.
Au final, le projet fait l'objet d'un arrêté préfectoral d'autorisation ou de refus.
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PIECE N°1 – DEMANDEUR Conformément aux attendus du R214-6-II-1°
Le demandeur de la réalisation des travaux est :
Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin Versant de l'Albarine (SIABVA) 2, rue de Grenette 01230 SAINT RAMBERT EN BUGEY Tel 04 74 37 42 80 / fax : 04 74 36 24 94 / mail : [email protected]
N° SIRET : 200 050 755 00012
Représenté par : Monsieur le Président Jacques MAGDELAINE
Rôle du SIABVA Le SIABVA a été créé à l'initiative des communes après les crues de 1990 et de 1991 afin d'apporter une réponse cohérente à l'échelle du bassin versant de l'Albarine pour les problèmes de gestion des crues. Les objectifs de gestion des cours d'eau s'élargissant au fil des ans, le SIABVA a été porteur d'une première procédure de contrat de rivière entre 2002 et 2007. À ce jour, un nouveau contrat de rivière est en cours d'exécution pour la période 2010-2017. L'opération prévue dans ce dossier fait l'objet d'une action du second contrat de rivière.
Dans l'article III des statuts du SIABVA en date du 6 août 2009, il est mentionné que "le syndicat a pour objet : - la mise en œuvre des actions d’aménagements et de gestion des eaux, des cours d’eau et des zones humides sur le bassin versant hydrographique de l’Albarine ; - l’élaboration, l’approbation, la mise en œuvre et le suivi d’un contrat de rivière sur le bassin versant de l’Albarine. Les types d’actions intégrées dans ce cadre et pour lesquels le SIABVA sera maître d’ouvrage concernent : - La protection contre les crues des lieux habités et des infrastructures ; - La gestion de la végétation du lit et des berges des cours d’eau ; - La gestion des zones humides et zones naturelles d'expansion de crues ; - La communication sur les enjeux de l'eau et des milieux aquatiques ; - La restauration physique des milieux aquatiques ; - Les stabilisations de berges ; - La valorisation touristique des milieux aquatiques."
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PIECE N°2 – LOCALISATION DES TRAVAUX Conformément aux attendus du R214-6-II-2° Localisation de la zone de travaux La zone d'intervention est située sur la commune de TORCIEU Le cours d'eau concerné est l'Albarine LOCALISATION DE LA COMMUNE
Illustration 1 : Commune de Torcieu et emprise du projet
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PIECE N°3 – CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES Conformément aux attendus du R214-6-II-3°
1. OBJET DE L'OUVRAGE Ce projet constitue l'objet de la fiche action B1-2-2 : ''Renaturation de l'Albarine sur le secteur des Grandes Îles'' du contrat de rivière Albarine. Cette action est née du diagnostic de la qualité physique de l'Albarine (TELEOS, 2010) réalisé dans le cadre des études complémentaires à l'élaboration du contrat de rivière suite aux demandes conjointes de l'ONEMA et de la DREAL. De plus, une étude de création d'un bassin d'expansion des crues de l'Albarine en rive gauche sur le secteur de la Déruppe a été menée en 2006 par le bureau d'études CIDEE. Face au constat de mauvaise qualité physique du cours d'eau, le SIABVA souhaite réaliser une opération de restauration hydromorphologique de l'Albarine sur la commune de Torcieu avec les objectifs suivants : – retrouver le bon état écologique du cours d'eau( fonctionnalité, une qualité habitationnelle) – restaurer la continuité longitudinale et latérale du cours d'eau (classement liste II, ouvrages ROE 82733 et 41613), – garantir la stabilité durable des ouvrages transversaux situés à l'amont et à l'aval par la stabilisation du profil en long permis par la création de neuf rampes de fond et la restauration des apports solides secondaires, – permettre un rétention dynamique des eaux de crues en amont de communes disposant d'un plan de prévention des risques d'inondation. – Augmenter l'intérêt halieutique pour la pêche de loisir en lien avec les points précédents. 2. NATURE, CONSISTANCE ET VOLUME DE L'OUVRAGE L’opération vise à améliorer la qualité physique de l’Albarine suite aux conclusions de l’étude de diagnostic de la qualité physique de l’Albarine (TELEOS, 2010). Nature de l'ouvrage Au total, le projet concerne un linéaire de 960 mètres de cours d'eau avec un déplacement du cours d'eau sur 900m.
2.1. Description des aménagements
• Modification du profil en travers de manière a créer : ◦ un chenal d'écoulement préférentiel adapté aux débits d'étiage, ◦ un lit mineur construit pour que le début de plein bord corresponde au débit du module; ◦ un lit moyen construit pour que le débit de plein bord corresponde au débit de la crue biennale. L'emprise du lit majeur ne sera pas modifiée par le projet.
• Protection de berges pour éviter le retour de la rivière dans son ancien tracé (enrochement libre sur une longueur de 120m) et protection du talus ferroviaire (génie végétal sur 300m).
• Modification du profil en long pour compenser l'enfoncement de la rivière et restaurer la continuité écologique. Le nouveau profil sera stabilisé par la création de rampes de fond.
• Diversification des habitats aquatiques par la création de macroformes alluviales et la pose de blocs pour restaurer une diversité granulométrique et améliorer la capacité habitationnelle du cours d'eau.
• Création d'un ouvrage de surverse sur le chemin communal en rive gauche afin de restaurer la connexion des prairies de la rive gauche à partir de la crue décennale.
• Désartificialisation de la partie terminale du ruisseau du Bief Ravinet et restauration de la continuité écologique de la confluence.
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2.2. Emprise du projet Les aménagements seront réalisés entre le Pont de la Voie Ferrée LYON-GENEVE et le ''Pont de la Gare''; entre le chemin des Seiglières en rive gauche et le tracé de la voie ferrée en rive droite. Cela représente un linéaire de 960m.
Illustration 2 : Emprise du projet et zone d'étude
2.3. Tracés en plan Le tracé en plan actuel est hérité d'aménagements de la rivière datant du début du XXème siècle . Ces aménagements avaient pour objectif de limiter les débordements de la rivière (surcalibrage et rectification du chenal, perrés en berge) et de maîtriser son emprise (canalisation) pour développer de nouvelles surfaces cultivées). Le tracé du projet est borné en rive gauche par la digue supportant le chemin des Seiglières, chemin sous lequel une canalisation de transport de gaz et la fibre optique sont présents. En rive droite c'est le remblai ferroviaire qui constitue la digue en rive gauche. Entre ces deux bornes, le tracé en plan projeté prévoit une sinuosité de la rivière du même ordre que la sinuosité actuelle. La modification principale induite par le projet réside dans l'occupation différentielle de l'espace en fonction des débits. Le gabarit des futurs lits (voir paragraphe suivant) prévoit une occupation de l'espace moindre (un lit moins large qu'actuellement) en période de basses eaux; et au contraire, une emprise de la rivière plus large en période de hautes eaux (lit jusqu'à 5 fois plus large qu'actuellement pour un débit de crue biennale).
Illustration 3 : Impact du projet sur le tracé en plan
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2.4. Gabarit des futurs lits Le profil en travers actuel est un chenal à fond plat avec des berges verticales ou très abruptes sur la majeure partie du linéaire. Selon la modélisation hydraulique, le débit de plein bord actuel correspond à un débit de crue vicennale. Dans cette configuration, la grande majorité des crues potentiellement morphogènes sont contenus dans le chenal et ne participent pas à l'équilibre dynamique nécessaire au bon fonctionnement de l'hydrosystème. Du point de vue de la gestion des crues, ce type de fonctionnement accélère le temps de concentration des écoulements et diminue le temps de réponse. En conséquence, l'aléa inondation est aggravé à l'aval. Le projet prévoit la restauration d'un système de lits emboîtés afin d'offrir aux écoulements des configurations différentes en fonction des débits. Ainsi, un chenal d'étiage sera réalisé pour gérer et permettre la conservation d'une hauteur d'eau compatible avec la vie aquatique. Le chenal d'étiage est compris dans l'emprise du lit mineur qui sera définie de manière à ce que le débit de plein bord corresponde à une crue biennale. Le tracé du lit d'étiage au sein du lit mineur permettra la création de macroformes dans le lit mineur qui participeront à la diversification des facia et des habitats. Le lit mineur est compris dans l'emprise du lit moyen dont le débit de plein bord correspondra à la crue quinquennale. Le lit moyen est compris dans le lit majeur dont l'emprise ne sera pas modifiée par le projet et correspond à l'ensemble du fond de vallée. Le dessin des différents lits sera réalisé en terrassement de pleine masse sans protection des différents talus en dehors de la végétalisation prévue.
Illustration 4 : Impact du projet sur le profil en travers
2.5. Profil en long En l'état actuel, le profil en long est caractérisé par une forte incision à l'amont du secteur, qui semble progressivement s'effacer en direction du pont de la gare. Il s'agit du résultat d'un phénomène d'érosion régressive qui s'est vu bloqué dans sa remontée par les ouvrages de protection mis en place en aval du pont de la voie ferrée (palplanches et blocs). Le projet permettra de rehausser de manière ambitieuse le profil en long de la rivière en compensant jusqu'à 2,7m d'incision. Cela aura pour conséquence une reconnexion aux terrasses riveraines pour un étalement des eaux de crues et une continuité latérale. La surélévation du cours d'eau entraînera de facto une surélévation de la nappe d'accompagnement et l'effacement des chutes au niveau des ouvrages ROE 82733 et ROE 41613. Ce nouveau profil sera garanti par l'aménagement de rampes de fond qui empêchera un nouveau déclenchement d'érosion régressive.
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Illustration 5 : Profil en long sur le site d'étude De plus, ce nouveau profil permettra de doubler la pente du cours d'eau sur le secteur (en partant du pied de la chute du seuil du pont de la voie ferrée. D'une pente moyenne actuelle calculée à 2,7‰, on atteindra une pente moyenne de 5,4 ‰. Cette modification de la pente aura une conséquence directe sur la dynamique du cours d'eau car sa puissance spécifique sera aussi doublée sur le secteur, permettant la reconquête d'une dynamique naturelle.
2.6. Ouvrages de protection de berge et ouvrage de surverse
2.6.1. Ouvrage de protection de berge • Protection de berge en enrochement libre Afin d'éviter la recapture de l'Albarine par son lit actuel, un ouvrage de protection de de berge en enrochement libre sera mis en place sur une longueur de 120m entre les rampes de fond 2 et 3. La semelle de l'ouvrage sera réalisé à 2 mètres sous le fond du lit projet. La tête de l'ouvrage sera mise en place à une cote correspondant à 0,5m au dessus du terrain naturel afin de constituer un merlon et éviter une surverse préférentielle par dessus l'ouvrage en période de crue. La pente du talus de l'ouvrage sera de 3H/2V.
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Illustration 6 : Profil en travers sur le secteur de la protection de berge rive gauche
• Protection de berge en génie végétal Afin d'éviter l'érosion du pied de talus ferroviaire, une protection de berge en génie végétal sera réalisée sur une longueur de 300 mètres entre les rampes 4 et 6 . L'ouvrage sera constitué d'une protection de pied de berge en fascine de saules vivants et une protection du talus (pente 3H/2V) par couches de branches.
Illustration 7 : Profil en travers sur le secteur de protection de berge rive droite
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2.6.2. Ouvrage de surverse Pour favoriser l'expansion des crues supérieures à la crue décennale sur les terrasses de la rive gauche, un déversoir sera aménagé sur le chemin communal des Seiglières. Le chemin abrite le réseau de transport de gaz. Après détection des réseaux, l'ouvrage consistera donc à créer une légère dépression sur le profil en long du chemin afin de canaliser les débordements sur un secteur réduit. Ce secteur sera protégé par un massif en béton armé.
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2.7. Aménagement de la confluence du Bief Ravinet Dans un objectif de protection du pied de talus ferroviaire, les 60 derniers mètres du bief Ravinet ont été canalisés dans un chenal bétonné lisse. La connexion avec l'Albarine se fait par une chute d'environ 0,4m. Le projet prévoit la conservation de l'ouvrage béton pour des raisons de stabilité du talus ferroviaire et du chemein communal. La chute aval au niveau de la confluence sera effacée par la réhausse du profil en long de l'Albarine. La portion aujourd'hui en canal béton sera aménagé afin de retrouver un substrat et des hauteurs d'eau compatibles avec la circulation piscicole : – des rampes des fond en béton seront fixées à intervalle réguliers pour créer une réhausse du profil de 0,1m et permettre le maintien d'une épaisseur d'alluvions sur le secteur aujourd'hui en béton lisse. – Des banquettes alternes seront créées afin de diversifier les écoulements et conserver une hauteur d'eau compatible avec la circulation piscicole (0,3m) jusqu'à des débits très faibles. Il est rappelé que le bief Ravinet subit un assec estival sur sa partie terminale et qu'une discontinuité naturelle intervient donc à l'étiage. – Des petits blocs seront mis en place en compléement afin d'augmenter encore l'hétérogénéité des écoulements et rendre franchissable ce secteur par une part plus large des peuplements piscicoles.
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3. MODE D'EXECUTION DE L'OUVRAGE En résumé, les grandes étapes de l'exécution des travaux seront : • Terrassements hors d'eau du nouveau tracé de la rivière avec le maintien de bouchons amonts pour éviter une mise en eau prématurée. • Pêche électrique d'inventaire et de sauvetage des secteurs à court-circuiter et à aménager • Mise en eau du nouveau tracé et remblaiement du tracé actuel • Diversification des habitats aquatiques par pose de blocs et ancrage de souches sur le tracé à aménager • Création de la surverse sur le chemin communal • Désartificialisation du cours du Bief Ravinet • Végétalisation.
Ci dessous, les étapes du mode d'exécution reprises en détail.
3.1. Installation de chantier 3.1.1. Gestion de la circulation / Signalisation L'entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des usagers de la route en respectant le plan de circulation et de signalisation proposé dans son offre et validé par le maître d’œuvre. A cet effet, il pourra être amené à fournir des matériaux et prestations non explicitement indiquées au bordereau de prix ou au détail estimatif. Un plan de circulation et de stockage des déblais sera proposé afin de limiter au maximum l'impact sur la zone humide constituée par le lit majeur. Les voies de circulation et de stockage seront matérialisées avant le début du chantier. 3.1.2. Panneau de présentation du chantier Plusieurs panneaux de présentation du chantier de dimension H1,2mxL0,9m seront mis en place sur les stationnements et lieux de passages privilégiées. 3.1.3. Réseaux divers L'entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer le fonctionnement des divers réseaux pendant la durée des travaux. A cet effet, il pourra être amené à fournir des matériaux et prestations non explicitement indiquées au bordereau de prix ou au détail estimatif. Les réseaux seront détectés et matérialisés par l'entreprise avant le début des travaux de terrassement. 3.1.4. Place de dépôt Les engins et matériaux seront stockés sur la plate forme adjacente au site (les limites d'emprise seront définies avec le maître d'œuvre). Les surfaces consacrées au stockage des matériaux et du matériel auront été précisément définies avec le maître d’œuvre au cours de la phase de préparation.
3.2. T ravaux préparatoires (bûcheronnage, renouée du japon) 3.2.1. Bûcheronnage Les travaux de gestion de la végétation auront lieu pendant la période de repos végétatif et en dehors des période des nidification, soit sur une période entre novembre et fin février. Le site des travaux est aujourd'hui majoritairement occupé par des taillis et des boisements. Le maître d’œuvre marquera les arbres et secteurs à préserver. Notamment, des individus de peupliers noirs ont été recensés et seront conservés Les arbres des secteurs marqués seront abattus, façonnés sur site et exportés pour valorisation (bois de chauffage, bois déchiqueté, bois d’œuvre, ...).
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Les rémanents non valorisables seront broyés sur place. 3.2.2. Gestion de la Renouée du Japon Les stations de Renouée du Japon seront implantées par le maître d’œuvre. Chaque surface marquée sera décaissée sur une profondeur d'un mètre et les matériaux extraits seront disposés en cordon et passées au broyeur de pierre. Les matériaux broyés seront rassemblés en un tas fermé et compacté dans l'attente d'être utilisé en remblaiement du lit de la rivière sur le secteur identifié aux plans. Les matériaux contaminées seront ainsi en contact permanent avec la nappe ce qui provoquera le pourrissement des rhizomes et empêcheront leur reprise.
3.3. Terrassement du nouveau lit (travail hors d'eau) Dans la mesure du possible, les engins ne pénétreront pas dans le lit du cours d'eau. Le travail sera réalisé de l'aval vers l'amont pour limiter les risques de capture de la rivière. Un bouchon terreux d’épaisseur suffisante sera conservé à l'amont de chaque secteur pour éviter que l'Albarine ne rejoigne le nouveau lit de manière anticipée. 3.3.1. Décapage de la terre végétale Sur les emprises concernées par les travaux, la terre végétale sera décapée sur une épaisseur de 0,10m et stockée par plot a proximité du lit actuel de la rivière, pour utilisation ultérieur. 3.3.2. Création du nouveau lit Le profil en travers du cours d'eau sera dessiné en terrasses successives adaptées aux différents débits de la rivière. Les matériaux des terrasses seront remaniés dans le respect des plans. Les déblais seront stockés entre le tracé de projet et le tracé actuel pour faciliter le remblaiement ultérieur du lit actuel. 3.3.3. Création des rampes en enrochement Les parties des rampes de fond en enrochement situées hors de l'emprise du lit actuel seront mises en place dans le lit à sec avant la mise en eau.
3.4 . Mise en eau du nouveau tracé / assèchement du lit actuel La mise en eau du nouveau tracé de la rivière sera conditionné à un débit suffisant pour éviter l'assèchement de laLa mise en eau du nouveau tracé de la rivière sera conditionné à un débit suffisant pour éviter l'assèchement de la rivière en aval. Ainsi, en fonction des conditions météorologiques, une interruption de chantier pourra être réalisée. Le basculement des écoulements sera nécessairement réalisé de manière progressive afin de permettre la rehausse progressive du niveau de la nappe d'accompagnement. La pêLa pêche électrique de sauvetage est organisée directement par le maître d'ouvrage.che électrique de sauvetage est organisée directement par le maître d'ouvrage. Une fois la pêche réalisée, la pose progressive d'un massif de blocs permettra d'élever progressivement le niveau de la ligne d'eau. Les matériaux utilisés seront exempts de terre afin d'éviter au maximum l'effet de lessivage et l'émission de matières en suspension. Cette élévation sera réalisé par étapes successives d'élévation de la ligne d'eau de 0,3m. La pose de l'étage de bloc suivant est conditionné par une stabilité du fil d'eau pendant au moins deux heures. Une fois la cote projet atteinte, l'ensemble des écoulements emprunte le nouveau tracé. Une pêche de sauvetage est réalisé sur la partie de lit asséchée avant remblaiement. Cette opération sera réalisée avec un débit minimum de 1,5 m3/s.
3.5. Mise en forme du nouveau lit / comblement du lit actuel 3.5.1. Stabilisation de berge contre la recapture Afin d'éviter la recapture de l'Albarine par son lit actuel, des ouvrages de protection de de berges seront mis en place au niveau des connexions entre nouveau et ancien tracé. Un ouvrage en enrochement libre est réalisé entre les rampes 2 et 3.
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Sur la partie du tracé actuel, l'ouvrage servira à détourner les écoulements et son niveau de base correspondra donc au fond de l'ancien lit. Sur la partie du nouveau tracé, la semelle de l'ouvrage sera réalisé à 2 mètres sous le fond du lit projet. La tête de l'ouvrage sera mise en place à une cote correspondant à 0,5m au dessus du terrain naturel afin de constituer un merlon et éviter une surverse préférentielle par dessus l'ouvrage en période de crue. La pente du talus de l'ouvrage sera de 3H/2V. Approvisionnement des matériaux L'approvisionnement des matériaux peut-être réalisé depuis la rive gauche ou la rive droite. 3.5.2. Remblaiement de l'ancien lit Les déblais stockés sont utilisés pour remblayer le lit actuel en respectant les côtes figurant sur les plans. Le cordon de végétation existant est conservé au maximum. Une ou deux ouvertures pourront être proposées par l'entreprise. 3.5.5. Terre végétale La terre végétale stockée au 2.3.1. est régalée en couche de 5 à 10 centimètres sur les parties en dehors de l'emprise du ''lit moyen'' à l'exception de 50 m3 qui serviront à la réalisation d'un ouvrage en génie végétal.
3.6. Protection de la rive droite en génie végétal
La protection de berge sera réalisée entre les rampes 4 et 6 et sera constitué d'une protection de pied de berge en fascine de saules vivants et une protection du talus par couches de branches.
3.6.1. Mise en place des fascines Le fascinage est une protection en pied de berge par la mise en place de branches vivantes de saules (fascines) entre deux rangées de pieux battus mécaniquement. Cette protection de pied de berge constitue par son effet mécanique une protection stable dès la mise en place, même avant que les végétaux aient repris.
La pelle enfoncera mécaniquement avec un espacement longitudinal de 50 centimètres deux rangées parallèles de pieux, d'une longueur de 2 mètres et de « diamètre » d'environ 15 centimètres. Entre les pieux des ramilles de branches mortes sont posées (diamètre 0.5-1.5 centimètres, longueur de 70 centimètres) à raison d'environ 40 pièces/mètre linéaire et posées perpendiculairement au sens du cours d'eau (branches anti affouillement). Puis des branches de saules vivantes (longueur 200 centimètres, diamètre 2-4centimètres) sont posées entre les pieux à raison d'environ 25 pièces/mètre linéaire en les intégrant aux matériaux gravelo-terreux. Elles sont maintenues à l'aide du fil de fer. Le géotextile est positionné derrière la fascine et crampilloné aux pieux. Il est posé en lés horizontaux. Les raccords sont réalisés avec des débordements de 0,25m entre les lés et mis en œuvre de manière à obtenir un effet tuile par rapport au sens du courant. Le géotextile est mis en attente sur la fascine. La berge est talutée à 3H/2V à partir du sommet de la fascine. 3.6.2. Mise en place des couches de branches Les couches de branches vivantes constituent une protection de talus par couverture du sol avec des éléments ligneux susceptibles de reprise et de croissance immédiate (branches de saules fixées, plaquées et maintenues par des pieux de saules ou autres). Cette technique est parfois appelée tapis de branches, matelas de branches, garnissage, etc.
Les branches de saules sont posées côte à côte de manière à masquer le sol (40 branches par mètre linéaire, longueur des branches d'environ 200 centimètres pour un diamètre de 1 à 3 centimètres) et disposées perpendiculairement au sens de l'écoulement, avec l'extrémité des branches dirigées vers le haut et la base enfoncée
21/80 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG dans la fascine. Les branches devront être mélangées en les imbriquant en permanence entre elles, de façon à créer une couverture homogène et un tapis continu. Le tapis de branches est ensuite recouvert d'une couche de cinq centimètres d'épaisseur de matériaux gravelo- terreux de manière à laisser encore apparaître les branches. Par-dessus, le géotextile mis en attente à la fin de la réalisation de la fascine est mis en place. Il est posé en lés horizontaux. Les raccords sont réalisés avec des débordements de 0,25m entre les lés et mis en oeuvre de manière à obtenir un effet tuile par rapport au sens du courant et au ruissellement sur le talus de la berge. Des pieux d'un diamètre d'environ 15 centimètres et d'une longueur d'environ 120 centimètres sont battus à travers le géotextile à raison d'un pieu par mètre carré. Les couches de branches et le géotextile sont plaquées par un treillage en fil de fer recuit d'un diamètre de 3mm, tendu entre les pieux d'une même rangée ainsi qu'en croix. Il est essentiel pour une reprise optimale que les branches soient pressées contre le sol, c'est pourquoi une fois le fil de fer ligaturé aux pieux, ces derniers seront définitivement enfoncés (battus mécaniquement) de manière à maintenir et à plaquer correctement la couche de branches et le géotextile.
3.7. Création de l'ouvrage de surverse Une attention particulière sera porté au terrassement préalable à la mise en place de l'ouvrage de surverse en raison de la présence de la canalisation de transport de gaz sous le chemin à une profondeur minimum de 0,8m.
Le terrassement est réalisé selon les cotes du projet. Après coffrage et mis en place des armatures, un massif de béton d'une épaisseur de 0,35m dosé à 350kg/m3 est coulé afin d'obtenir les profils de projet. La berge aval est tapissée d'enrochement libre jusqu'à son pied pour éviter les phénomènes d'affouillement lors des mises en eau du déversoir.
3.8. Diversification des écoulements 3.8.1. Pose de blocs en lit mineur Les blocs utilisés pour diversifier les écoulements seront issus de carrière La pose des blocs sera réalisé à la pelle mécanique sous les directives du maître d’œuvre. Une pose à la pince hydraulique permettra une meilleure implantation ainsi qu'un gain de temps. 3.8.2. Diversification des écoulements par l'ancrage de souches Pour diversifier les habitats, des souches d'arbres seront mises en place dans le lit mineur de la rivière. Prélèvement des souches Les arbres destinés à être utilisés pour la diversification des habitats seront marqués préalablement par le maître d 'œuvre. Les arbres seront abattus de manière à conserver une longueur de tronc de 2,5m et l'intégralité du système racinaire. Ancrage des souches Un trou de dimension suffisante sera aménagé à la pelle mécanique. Les souches seront disposées de manière à ce que le collet soit situé au niveau du fond du lit d'étiage conformément au schéma afin que seul le système racinaire soit apparent. Le trou est ensuite rebouché à l'aide des matériaux précédemment en place et compactés localement.
3.9. Végétalisation 3.9.1. Enherbement L’engazonnement se fera par projection hydraulique (30g/m²) effectuée en réalisant un parcours croisé des surfaces afin d’assurer une répartition homogène du mélange hydraulique. La projection effectuée au canon type « hydroseeder » sera composée :
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• - d’eau, • - du mélange de graines (un adapté au milieu sec et un au milieu humides) • - d’engrais organo-minéral, • - d’engrais organique, • - d’un fixateur et d’un mulch à base de coton Les travaux de semis seront réalisés au printemps suivant les travaux de terrassement Les travaux ne pourront pas être réalisés en période de gel, par vents violents, ni lorsque le support est détrempé par la pluie ou le dégel. L'arrosage aura lieu le matin et sera effectué selon les besoins et de façon à ce que les herbacées ne souffrent pas de la sécheresse. L'entrepreneur est entièrement responsable de la bonne venue des engazonnements. A ce titre, il doit donc assurer leur venue et remédier aux manques qui s'inscrivent dans sa prestation et ne donnent pas lieu à nouveau paiement. Les surfaces ensemencées seront comptabilisées contradictoirement aux mètres carrés effectivement réalisés. 3.9.2. Mottes d'hélophytes Le secteur de bouturage concerne le lit moyen de la rivière, ce qui correspond au secteur compris entre la berge et la zone forestière conservées (ou replantée). Sur le site cela représente une surface de 2,65 Ha). La densité de bouturage sera de 0,2 u/m2. Les hélophytes proviendront de récolte en milieu naturel sur le même secteur biogéographique (Jura méridional) ou de pépinières. 3.9.3. Bouturage Le secteur de bouturage concerne le lit moyen de la rivière, ce qui correspond au secteur compris entre la berge et la zone forestière conservées (ou replantée). Sur le site cela représente une surface de 2,65 Ha). La densité de bouturage sera de 0,1 u/m2. Les boutures sont enfoncées sur au moins les 3/4 de leur longueur. Après leur implantation, qui devra respecter la polarité des bourgeons, les boutures seront recoupées proprement en diagonale pour éviter toute stagnation d’eau. Une fois enfoncées, les boutures devront offrir une certaine résistance à l’arrachage. Les boutures seront récoltées à proximité. 3.9.4. Plantations Le secteur de plantation d'essences arbustives et arborescentes concerne le secteur du lit rebouché (surface 1,34Ha). Les plantations seront faites par tâches selon l'implantation du maître d'oeuvre. Les plantations seront faites dans la période de repos végétatif (environ entre le 1er Novembre et le 31 Mars). Les plantations seront interrompues lors des périodes de gel, lorsque la terre est détrempée par les pluies ou le dégel ou par période de grand vent desséchant, ainsi qu'en cas de montée de sève précoce.
Le stockage sur chantier n'excédera pas trois jours. Les racines devront être protégées du gel, du vent et du soleil. Les racines seront bien étalées dans les trous de plantation, en veillant à ne pas enterrer ni laisser trop sortir le collet. Les plants seront ensuite arrosés si nécessaire. Aucune protection des plants n'est envisagée. 3.10. Remise en état et repli de chantier La place de dépôt est remis en place, scarifiée et ensemencée avec un mélange « rustique ». Les voiries d'accès ayant subi des dégradations sont remises en état. 3.11. Aménagem ent du bief Ravinet L'aménagement du secteur de la confluence du bief Ravinet sera réalisé de manière indépendante, pendant la période d'étiage estival afin de pouvoir travailler dans le cours d'eau à sec. Les travaux consisteront à fixer des rampes de fond en béton préfabriqués sur le fond du canal béton. Des banquettes alternes sont créées afin de réduire la largeur du lit à 1/3 de sa largeur actuelle sur une hauteur de 0,3m. Le fond du lit sera tapissé d'alluvions. Des blocs de diversification (calibre 250Kg) seront ensuite mis en place dans le lit d'étiage. Les banquettes seront ensuite végétalisées et bouturées.
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4. RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE ''EAU'' CONCERNEES En application des articles L.214-1 à L.214-6 du code de l'environnement, les articles R.214-1 et suivants du code de l'environnement, ainsi que le tableau annexé à l'article R.214-1 fixent la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou déclaration.
" 3. 1. 2. 0. Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d'un cours d'eau, à l'exclusion de ceux visés à la rubrique 3. 1. 4. 0, ou conduisant à la dérivation d'un cours d'eau : 1° Sur une longueur de cours d'eau supérieure ou égale à 100 m AUTORISATION 2° Sur une longueur de cours d'eau inférieure à 100 m DECLARATION Le lit mineur d'un cours d'eau est l'espace recouvert par les eaux coulant à pleins bords avant débordement.''
''3. 1. 4. 0. Consolidation ou protection des berges, à l'exclusion des canaux artificiels, par des techniques autres que végétales vivantes : 1° Sur une longueur supérieure ou égale à 200 m AUTORISATION 2° Sur une longueur supérieure ou égale à 20 m mais inférieure à 200 m DECLARATION''
''3. 1. 5. 0. Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d'alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens , ou dans le lit majeur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet : 1° Destruction de plus de 200 m2 de frayères AUTORISATION 2° Dans les autres cas DECLARATION''
Le projet est donc soumis à AUTORISATION.
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5. Raisons pour lesquelles le projet a été retenu parmi les alternatives Conformément aux attendus du R214-6-II-4°e
5.1. Alternatives
La restauration fonctionnelle de l'Albarine sur le secteur a été étudié sur la base de trois scénarios d'aménagement :
– Scénario 1 : Restauration hydromorphologique au sein du lit mineur actuel sans modifier le tracé en plan du cours d'eau Il s'agissait alors de travailler uniquement sur le profil en long et le profil en travers du chenal afin de compenser l'enfoncement du lit et la rupture de continuité qui est apparue au fil du temps. Les secteurs de compensation maximale induisent une surélévation du lit de la rivière de plus de deux mètres. En restant dans le chenal actuel, les solutions techniques envisagées se seraient avérées onéreuses : ouvrages de stabilisation du profil en long en génie civil (massifs d'enrochements liaisonnés) et besoins importants en apport de matériaux alluviaux pour combler le lit entre les ouvrages de stabilisation. Au final, le maintien du tracé en plan rectifié et le profil en canal du lit n'aurait pas permis une reconquête entière de la mosaïque d'habitats aquatiques.
– Scénario 2 : Restauration hydromorphologique de la rivière sur l'emprise définie par le chemin des Seiglières en rive gauche et la voie ferrée en rive droite Projet faisant l'objet du présent dossier.
– Scénario 3 : Restauration hydromorphologique de la rivière en déplacant le cours d'eau de l'eau coté du chemin des Seiglières actuellement en rive gauche afin de restaurer la rivière dans son tracé visible sur le cadastre napoléonien. Ce projet représentait l'avantage de pouvoir imaginer une restauration optimale en s'affranchissant de contraintes supplémentaires et aurait permis d'envisager un espace de liberté plus important pour la rivière. Cependant, ce projet impliquait de franchir par deux fois la canalisation de transport de gaz qui passe sous le chemin communal. Il aurait donc fallu envisager un déplacement ou un passage en surprofondeur de cette canalisation. Au delà de la complexité technique, les conséquences financières sur le projet auraient été rédhibitoires. De plus, renvoyer la rivière sur la partie située au sud du chemin communal aurait radicalement perturbé, voire remis en cause l'usage agricole de cette zone. Ces deux raisons principales ont conduit le maitre d'ouvrage a écarté ce scénario.
5.2. Justification du choix du maître d'ouvrage Au final, le scénario présenté semble être le meilleur compromis entre les objectifs environnementaux de restauration de la continuité et du bon état écologique, la faisabilité financière du projet et le maintien des usages agricoles sur le secteur. La preuve en est que ce projet est soutenu par : – L'agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse, le département de l'Ain et la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui sont des partenaires techniques et financiers de ce projet dans le cadre du Contrat de rivière Albarine, – SNCF INFRA, gestionnaire des infrastructures ferroviaires et qui a conventionné avec le SIABVA maître d'ouvrage afin de lui confier la réalisation du projet pour ce qui concerne la restauration de la continuité écologique qui incombait à SNCF en tant que propriétaire des deux ouvrages concernés) – l'association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique de Torcieu puisqu'ils sont partie prenantes du projet depuis le début. L'association s'investit pleinement dans le projet en menant actuellement une campagne d'acquisition foncière des terrains concernés par le déplacement du cours ; avec encore une fois le soutien de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et du département de l'Ain – la commune de Torcieu dont le projet a déjà fait l'objet de présentation aux élus ainsi que d'une réunion publique organisée par la commune et le SIABVA.
Intégrateur des enjeux socio-économiques et environnementaux, ce projet traduit un réel compromis positif en faveur d'un développement durable.
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PIECE N°4 – Etude d'incidences Conformément aux attendus du R214-6-II-4°
1. L'aménagement et son environnement
1.1. Définition de l'aire d'étude La zone d'étude comprend l'environnement proche du projet et le réseau hydrographique de l'Albarine pour certains aspects (écologique, hydraulique, etc.).
1.2. Le milieu physique 1.2.1. Le contexte climatique Le département de l'Ain subit un climat continental à influences océaniques assez dégradées (en raison du relief et de l'éloignement de la mer) ; les tendances continentales peuvent ainsi prendre le pas suivant les années. D'une manière générale, les influences océaniques sont associées aux puissantes perturbations d'ouest de la fin de l'hiver et du début du printemps. Les influences continentales sont sensibles pour le restant de l'année, et font la brièveté des saisons de transition (printemps, automne). Le département connaît donc des hivers souvent longs, assez froids et très pluvieux en fin de période. À partir du mois de juin, les orages sont nombreux, l'échauffement inégal du sol ayant pour effet d'augmenter les phénomènes convectifs. Par ailleurs, le relief hétéroclite du département amène certaines singularités au climat. Les perturbations pluvieuses ont tendance à buter sur les montagnes de l'est du département, à s'y attarder et à entraîner des précipitations. Ainsi, les précipitations sont plus importantes sur le plateau d'Hauteville et la vallée de l'Albarine que sur la plaine de l'Ain. En outre, le plateau d'Hauteville connaît un enneigement régulier en hiver.1
HAUTEVILLE TENAY AMBERIEU Altitude 795 m 390 m 253 m Pluviométrie annuelle 1 566 mm 1 488 mm 1 153 mm P10* 93 mm 90 mm 82 mm P100** 128 mm 121 mm 112 mm * P10 : précipitation journalière avec un temps de retour de 10 ans ** P100 : précipitation journalière avec un temps de retour de 100 ans
Tableau 1: Caractéristiques de la pluviométrie sur trois stations du bassin versant 2 Il en résulte une pluviométrie globalement abondante, plus accentuée sur les reliefs. L'enneigement régulier du secteur de moyenne montagne peut par ailleurs apporter une augmentation des ruissellements dans le cas d'un redoux rapide accompagné de pluie (cumul de la pluie et des eaux de fontes). Ce fut le cas lors de la crue historique de 1990. 1.2.2. Contexte géologique et hydrogéologique Le site des travaux est situé dans la Cluse des Hôpitaux, à proximité de son débouché dans la plaine de l'Ain. Le fond de vallée est tapissé d'alluvions fluviatiles récentes qui constituent le matelas alluvial de la rivière. Les parties saturées de ces alluvions récentes sont utilisées pour des prélèvements d'eau de consommation humaine comme à Ambérieu en Bugey. Les versants sont constitués de massifs calcaires formant un paysage de canyon avec des falaises sur les parties hautes et des éboulis sur les parties basales.
1 METEOFRANCE, www.meteofrance.com 2 SILENE, 1994, Étude générale d'aménagement de l'Albarine – phase 3 – volet 1, p.6
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1.2.3. Réseau hydrographique Le réseau hydrographique de l'Albarine globalement dense résulte principalement des pentes importantes et des pluies abondantes sur le secteur. On recense environ 130 kilomètres de cours d'eau (sans compter le petit chevelu de tête de bassin) dont 59,5 kilomètres de rivière Albarine.
Sur le secteur du projet, trois ouvrages recensés dans le Référentiel des Obstacles à l'Ecoulement (ROE) sont présents : -ROE41609 – Barrage de la Déruppe -ROE41613 – Seuil du pont de la voie ferrée -ROE82733 – Confluence du Bief Ravinet avec l'Albarine.
Un des objectifs du présent projet est justement d'effacer deux de ces ouvrages (seuil et confluence. Le barrage situé immédiatement en amont appartient à ce jour à un propriétaire privé. Figure 1: Réseau hydrographique du bassin versant de l'Albarine
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1.2.4. Hydrologie •Régime hydrologique La rivière est caractérisée par un régime hydrologique pluvio-nival. On observe une augmentation des débits mensuels moyens autour du mois de mars qui marque la fonte des neiges sur le secteur de moyenne montagne représenté par le plateau d'Hauteville.
Figure 8 : Régime hydrologique de l'Albarine à Saint Rambert à Bugey
•Caractéristiques hydrologiques en m3/s Source A partir des différentes études menées jusqu'à ce QMNA5 0,53 extrapolé d'après banque hydro jour, les caractéristiques hydrologiques de l'Albarine en QMNA2 0,83 aval de la confluence avec le Bief Ravinet figurent dans Q2 104 issu de l'analyse loi de Gumbel sur jeu de le tableau suivant. Q5 130 données SILENE-HTV, 2008 Q10 169 SILENE-HTV, 2008 Q20 210 Q30 234 issu de l'analyse Gradex sur jeu de données SILENE-HTV, 2008 Q50 265 Q100 306 SILENE-HTV, 2008 Illustration 9 : Caractéristiques hydrologiques de l'Albarine en aval de la confluence avec le Bief Ravinet à Torcieu 1.2.5. Géomorphologie
Le tracé en plan de la rivière a été remodelé en 1903 pour organiser l’exploitation agricole des parcelles riveraines. La sinuosité du cours d'eau a été réduite. Le chenal a été surcalibré et les berges artificialisées afin d'empêcher une submersion des terrains riverains par les crues. Il en résulte une perte habitationnelle qui nuit à la fonctionnalité du milieu et des biocénoses, non compatible avec les objectifs d'atteinte du bon état fixés dans le SDAGE RM&C en application de l'article L212-1 du code de l'environnement. De plus, ces modifications physiques ont provoqué une dynamique d'incision (enfoncement du lit) avec un enfoncement du lit de plus de 3,5m en un siècle en aval direct du pont de la Voie Ferrée. En conséquence, les berges ont du être confortées progressivement et le radier du pont a du être stabilisé par des Palplanches et un confortement en enrochement libre. Enfin, le secteur de la confluence du Bief Ravinet avec l'Albarine a été artificialisé (canal béton) pour protéger le talus ferroviaire de l'érosion.
L'analyse diachronique du tracé en plan montre que la rivière était mobile avant l'aménagement réalisé en 1903 et présentait une sinuosité bien supérieure au tracé actuel. Les anciens plans montrent un fonctionnement en chenal unique avec la présence d'îles aux niveau des têtes de radier. Le syndicat agricole qui a porté les travaux de 1903 s'appelait d'ailleurs les syndicat des îles d'Ebron.
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L'analyse diachronique du profil en long montre un enfoncement très important de la rivière entre 1903 et 2011 avec un maximum de 3,5m d'enfoncement. On peut penser que les ouvrages de stabilisation prévus dans le projet de 1903 ont cédé lors de crues et qu'un phénomène d'érosion régressive a progressivement créé cet enfoncement, sans doute aggravé encore par les curages post-crues dont témoignent les merlons de matériaux alluviaux observables sur les hauts de berges. Cet enfoncement semble s'arrêter au niveau du pont de la gare, ce qui traduit un possible verrou altitudinal du substratum sous le tapis alluvial. Un enfoncement est observable en aval du pont de la gare mais sans commune mesure avec le secteur concerné par le présent projet.
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Le calcul de la pente sur la partie incisée est de 2,7 ‰. Le même calcul entre les deux radiers des pont de la voie ferrée et du pont de la Gare donnent une pente à 5,3‰. On peut donc estimer que l'enfoncement de la rivière a causé une réduction de la pente de la rivière de moitié.
Illustration 10 : Carte postale ancienne du Pont de la voie ferrée (non datée) vue de l'aval et la vue actuelle
L'analyse des profils en travers montre une rivière avec : • un lit mineur constitué par un chenal unique qui présente une largeur constante de 21m, • des berges d'une hauteur allant jusqu'à 6 mètres. Hauteur expliquée par l'enfoncement de la rivière et la création de merlons de part et d'autre présentant une hauteur de 1,5 à 2 mètres par rapport à la terrasse du lit majeur A noter : la présence de la canalisation de gaz et de la fibre optique sous le chemin des Seiglières en rive gauche (Hauteur à déterminer, 0,8m minimum) • un lit majeur globalement plat et marqué par des sillons tracés par d'anciens chenaux d'écoulements. Le lit majeur est bordé en rive gauche par le versant constitué d'éboulis de pied de falaise et en rive droit par le remblais supportant la voie ferrée.
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La qualité des habitats a fait l'objet d'une analyse standardisée (méthode tronçon DR5 TELEOS) lors d'une étude sur la qualité physique de l'Albarine (TELEOS, 2010). Le secteur du projet fait partie d'un tronçon jugé homogène entre le pont de la voie ferrée et un seuil d'érosion régressive existant en aval du pont Martin. Sur ce secteur, la méthode met en évidence un déficit d'habitats aquatiques tant en terme de quantité, que de qualité et de diversité. Ce constat est en lien avec l'observation d'un enfoncement et en conséquence, une mauvaise connectivité latérale et longitudinale. En résumé, il s'agit de l'observation des conséquences des travaux de canalisation de la rivière.
1.2.6. La continuité écologique En lien avec l'évolution du profil en long, sont apparues deux chutes recensées aujourd'hui comme obstacle à l'écoulement : ROE 82733 – Confluence du Bief Ravinet ROE 41613 – Seuil du Pont de la voie ferrée Au delà du problème de chute, la confluence avec le bief ravinet présente un profil de canalisation béton sur les soixante derniers mètres qui participe également à la discontinuité écologique. 1.2.7. Hydraulique
Contexte général : La commune de Torcieu dispose d'un Plan de Prévention des Risques naturels mis à jour le 8 décembre 2006.
Le secteur objet des travaux ne comporte aucune habitation ou activité pouvant être impactée par les crues (hors activité agricole de pâturage). Le bourg de Torcieu est situé de l'autre coté de la voie ferrée qui constitue un point de blocage hydraulique aux écoulements torrentiels. Le risque d'inondation existe sur le bourg de Torcieu, mais par des phénomènes de remontée de nappe. En aval du pont de la gare et en rive droite, une habitation est présente. La carte des risques mise à jour le 8 décembre 2006 indique un risque fort sur toute la rive gauche au niveau de l'emprise du projet. Sur la rive droite, la partie amont n'est pas relevée comme zone à risque. La partie aval (en aval du chemin d'accès figurant au cadastre la carte des risques indique un risque fort.
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En 2008, l’État a diligenté une étude hydraulique en 2008 qui avait pour but de mettre à jour l'atlas des zones inondables. Cette étude intègre une modélisation hydraulique reprise pour le présent projet. Il en ressort une carte d'aléa indiquant que l'ensemble du fond de vallée est exposé à l'aléa inondation de manière forte.
Illustration 11 : Carte d'aléa issue de l'étude SILENE - 2008
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Construction du modèle Le modèle conçu par SILENE, HTV en 2008 a été repris et complété avec des données topographiques supplémentaires sur le site d'étude. Le modèle hydraulique a été réalisé sous HEC RAS, logiciel développé par l'US Army Corps of Engineers (centre de recherche américain en hydrologie et hydraulique). Le calcul repose sur les données suivantes : – Une représentation géométrique du secteur inondable par des profils en travers et les caractéristiques des différents ouvrages hydrauliques ; – Une représentation des paramètres hydrauliques de la vallée : coefficient de Strickler pour représenter les frottements des lit mineurs et lits majeurs, perte de charge pour représenter les perturbations induites par les obstacles aux écoulements. Le calcul est basé sur un écoulement liquide sans évolution du lit. En effet les apports solides amont sont difficilement modélisables et peu représentatifs de la variabilité des quantités transportées et déposées au fil des années.
Calage du modèle Le modèle mis à jour a été calé sur le modèle validé lors de l'étude SILENE HTV 2008, lui même calé sur les événements de crues observées.
Résultat des modélisations de l'état initial L'Albarine montre ici un régime très contrasté avec des étiages très sévères et des débits de crues importants.
Étiage En étiage, le débit de l'Albarine est classiquement inférieur à 1m3/s. Le débit réservé au niveau au niveau du barrage de la Déruppe a été fixé à 0,7m3/s. Le Bief Ravinet est à sec en période d'étiage. En aval du site du projet, l'Albarine connaît des assecs réguliers pendant les périodes d'étiage. En 2003 ce phénomène d'assec s'est prolongé jusqu'au barrage de la Déruppe.
Débit de plein bord Sur le site du projet, le modèle hydraulique indique les premiers débordements en rive gauche à partir de la crue vicennale (CIDEE, 2006). Le terrasses rive droite peuvent aussi être inondées par remontée de nappe à ce débit. A noter que les études menées sur un échantillon de cours d'eau d'Europe peu aménagés montrent que le débit de plein bord correspond couramment à un débit de crue biennale3.
Crue décennale La crue décennale n'occasionne pas de débordement et donc aucune rétention dynamique d'une partie du débit. En aval (agglomération ambaroise, secteur de Saint Maurice de Rémens), les premiers désordres causés par les crues interviennent à partir du débit décennal (hors facteurs aggravants).
Crue centennale La crue centennale déborde en rive gauche et en rive droite, occupant tout le fond de vallée, depuis le pied de versant en rive gauche jusqu'au talus ferroviaire en
3 MALAVOI, BRAVARD, 2011, Elements d'Hydromorphologie fluviale, page 60
33/80 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG rive droite. La voie ferrée est hors d'atteinte de la crue centennale. Le chemin communal des Seiglières est submergé. 1.2.8. Qualité de l'eau Une station située 1200 mètres en amont du site fait l'objet d'analyses régulières de la qualité physico-chimique de l'eau dans le cadre du réseau départemental complémentaire. Entre cette station et le site d'étude, il convient de mentionner la présence d'un déversoir d'orage du réseau de transport d'eaux usées entre Saint-Rambert et Torcieu, de la confluence de la Source du moulin entre le barrage de la Déruppe et le pont de la voie ferrée ainsi que la confluence avec le Bief Ravinet.
Le secteur montre une eau de bonne qualité en moyenne. Ponctuellement des dysfonctionnements du réseau de transport des eaux usées de Saint Rambert à Ambérieu peuvent dégrader temporairement la qualité de l'eau avec une pollution principalement organique. Date Temp. Eau O2 dissous Saturation pH Conductivité DBO5 Carbone NH4 NO2 NO3 Phosphore Phosphates (en °C) (mg/L) O2 (%) (µS/cm) Organique (mg/L) (mg/L) (mg/L) Total (mg/L) (mg/L) (mg/L) 28/07/2009 15,7 9,1 94 7,9 373 0,9 1,6 24/09/2009 16,8 14,2 150 8,1 350 0,7 1,4 19/11/2009 11,2 10,5 98 8,1 414 0,5 1,6 01/03/2011 6,5 12,17 101 8,57 398 0,9 1,6 0,05 0,02 3,4 0,02 0,05 11/05/2011 17,8 12,63 137,3 8,53 353 09/08/2011 14,7 13,55 137,4 8,77 377 1,7 3,5 0,12 0,16 5,4 0,04 0,03 26/10/2011 11,9 11,31 108,6 8,34 425 0,5 2,8 0,06 0,03 4 0,05 0,11
Moyenne 11,92 118,04 8,33 384,29 0,87 2,08 0,08 0,07 4,27 0,04 0,06 Source Réseau départemental complémentaire du Conseil Départemental de l'Ain 1.3. Biodiversité La plupart des espèces inventoriées ont été recensées sur la période 2015-2017 avec des campagnes réalisées en toute saison.
1.3.1. Flore Cf Annexe 1 -inventaire floristique Les inventaires floristique réalisés sur le site n'ont mis en évidence aucune plante protégée. Il s'agit de peuplements forestiers, prairiaux et rivulaires communs, typiques des espèces rencontrées sur le secteur. A noter la présence d'individus de peupliers noirs autochtones qui sont patrimoniaux même s'ils ne disposent aps de statuts de protection à ce jour. Par ailleurs, la ripisylve est de mauvaise qualité au sens ou l'incision de la rivière a rompu la continuité de la végétation du milieu aquatique vers le milieu forestier. Les hydrophytes sont quasi absentes. A l'exception des quelques saules drapés qui ont réussi à s'installer en pied de berge, la ripisylve est perchée sur les hauts de berges qui sont parfois constitués d'anciens merlons de curage. En matière d'espèces exotiques envahissantes, la renouée du Japon est présente par tâche et le robinier faux-acacia est l'espèce arborée la plus présente. 1.3.2. Faune
Avifaune (Dendrocopos major, ...) et rupestres (Corvus corax, ...) en L'inventaire des espèces d'oiseaux a été réalisé sur la lien avec l'environnement immédiat du site. base de contacts sonores ou visuels. Cf Annexe 2 -inventaire de l'avifaune On note la présence des six espèces classiquement inféodés aux milieux aquatiques sur le bassin versant de l'Albarine. Par ailleurs, ont été contacté des espèces de milieux ouverts (Falco tinnunculus) , de milieux forestiers
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Nom Latin Nom vernaculaire Motacilla Cinerea Bergeronnette des ruisseaux Alcedo atthis Martin pecheur d'Europe Anas platyrhynchos canard colvert Cinclus cinclus Cincle plongeur Ardea cinerea Héron cendré Motacilla alba Bergeronnette grise La grande majorité des taxons inventoriés sont protégés par l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Herpétofaune Cf Annexe 3 -inventaire de l'herpétofaune Les observations ont permis de recenser la présence d'espèces communes. On note la présence du Lézard vert (Lacerta bilineata) et du lézard des murailles (Podarcis muralis) qui sont protégés par l'arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégé sur l'ensemble du territoire et les modaliés de leur protection.
Ichtyofaune Cf Annexe 4 -inventaire de la ichtyofaune Les populations piscicoles ont fait l'objet de deux pêches d'inventaire dans le cadre de travaux menés en 2011 sur le secteur en aval direct du pont de la gare. Le calcul de l'indice poisson rivière s'est amélioré entre 2011 (avant travaux) et 2015 passant de 19,8 à 18,8 mais la classe de qualité associé reste médiocre. Une analyse plus fine met en évidence une sous-densité marquée pour les espèces comme le vairon et une amélioration franche pour les populations de truite en lien avec une augmentation de l'habitabilité (pose de blocs). Dans la mesure ou la qualité de l'eau ne semble pas être le facteur limitant, ces résultats sont à mettre en corrélation avec le constat réalisé sur la qualité, la quantité et la diversité des habitats disponible pour la vie aquatique.
Entomofaune Cf Annexe 5 -inventaire de l'entomofaune Entomofaune terrestre Les lépidoptères diurnes ont fait l'objet de capture au filet. Les espèces capturés sont inféodés aux rudérales et aux arbres de cours d'eau. Aucune ne fait l'objet de mesure de protection. Les mêmes remarques peuvent être faites au sujet de la seule odonate capturée.
Entomofaune aquatique Les peuplements de macro-invertébrés benthiques ont fait l'objet d'analyses en 2011, 2013 et 2015 en aval immédiat du pont de la Gare selon la norme IBGN. Un IBGN a également été réalisé en 2011 au niveau de la zone d'étude. Groupe Date de Classe de Diversité Faunistique Nom Station prélèvement Note diversité taxonomique Indicateur Opérateur Gare 23/05/11 13 Bonne 24 Leuctridae SIABVA Gare 21/06/13 16 Très bonne 30 Odontoceridae BE Science & Environnement Gare 04/06/15 15 Très bonne 26 Odontoceridae BE Eco Environnement Conseil
Derrupe 23/05/11 16 Très bonne 29 Odontoceridae SIABVA Ces analyses indiquent globalement des peuplements de bonne qualité malgré la dégradation physique mentionnée plus haut.
Mammofaune Cf Annexe 6 -inventaire de la mammofaune La mammofaune a fait l'objet d'observations direct ou indirect (traces, fèces …) lors des autres inventaires.
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Le castor d'europe (Castor fiber)s'observe uniquement à travers ses réfectoires. Aucune hutte ou terrier n'a jamais été observée sur ce secteur. Le recalibrage de la rivière impose des conditions hydrauliques trop pénalisantes en crue. Il est probable que le terrier de la famille de castor exploitant ce secteur se situe dans le plat du seuil de la Déruppe en amont immédiat de la zone du chantier. Malgré la pose d'un piège photo cette hypothèse n'a jamais été confirmée.
La réalisation des travaux améliorerait grandement l'habitat et la disponibilité en nourriture pour cette espèce. La zone étant appelé à devenir une saulaie arbustive.
1.4. Foret Le déplacement de la rivière dans un secteur forestier induit un défrichement préalable dans le cadre du projet. L'occupation forestière trentennale est démontré par la photographie aérienne de l'IGN de la campagne 1986 qui montre un milieu forestier dans sa grande majorité. Il ne s'agit pas ici de forêt cultivée mais de régénération naturelle suite à l'abandon des terres agricoles.
Illustration 12 : Photographie aérienne de la zone en 1986 (source : IGN)
1.5. Les usages de l'eau 1.5.1. Prélèvements Le site du projet est situé au sein du périmètres de protection éloigné des puits de captage de l'Albarine à Ambérieu en Bugey. Ces captages sont exploités par le Syndicat Intercommunal de Eaux de la région d'Ambérieu (SIERA) et constituent l'alimentation principale du réseau qui dessert 9500 abonnés. Le syndicat dispose de ressources complémentaires mais aucune d'entre elles ne peut servir de substitution. Le syndicat n'est à l'heure actuelle interconnecté avec aucun autre service.
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Illustration 13 : Périmètres éloignés de protection de captage d'eau de consommation humaine 1.5.2. Rejets Les rejets dans l'Albarine en amont du chantier concernent des postes de relevage lorsqu'ils connaissent des dysfonctionnements. Ces éléments ne sont guère visibles dans les analyses physico-chimiques mais semblent pénaliser les communautés de macro-invertébrés les plus polluo-sensibles tels les grandes perles. 1.5.3. Loisirs La pêche de loisir est pratiquée sur le secteur. Le droit de pêche est géré par l'Association Agréée pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques ''La Gaule de Torcieu''. Le chemin des Seiglières est un itinéraire doux largement utilisé pour la promenade ou le sport, à pied ou en vélo.
1.6. Les zones de protections 1.6.1. NATURA 2000 Le site le plus proche "Milieux remarquables du Bas Bugey" (FR8201641) est située à une centaine de mètres de la zone des travaux. 1.6.2. Autres inventaires et protections Les milieux naturels d'intérêt ont été inventoriés et classés dans deux grands types de Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique ou Floristique (ZNIEFF). Cet inventaire a pour but d'identifier les secteurs à enjeu écologique important. L'Albarine et son cordon rivulaire sont identifiés comme ZNIEFF de type 1 (n° 01200001). Le site appartient aussi à la ZNIEFF de type II des Gorges de l'Albarine et de la cluse des Hopitaux (n° 120). La rivière et son lit majeur sont également inscrits à l'inventaire départementale des zones humides sous les identifiants 2973 et 944.
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Illustration 14 : ZNIEFF et Zones Humides inventoriées
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2. INCIDENCES DES FUTURS AMENAGEMENTS ET DE LEUR FONCTIONNEMENT
2.1. Incidence sur la ressource en eau Le projet s'inscrit dans le périmètre de protection éloigné des captages des puits de l’Albarine. Dans le cadre réglementaire du Code de la santé publique, les projets d’aménagement s’inscrivant dans un périmètre de protection de captage AEP sont généralement soumis à l’avis d’un hydrogéologue agréé, en fonction des servitudes d’utilité publique. Le SIABVA a donc mandaté le bureau d’études ICEA en 2015 pour la réalisation d’une étude hydrogéologique préalable à l’avis d’un l’hydrogéologue agréé, conformément aux demandes de l’ARS. L’objectif de cette étude a été d’estimer l’incidence des projets d’aménagement du cours d’eau de l’Albarine sur la qualité de l’eau des captages AEP. 2.1.1. Incidence en phase travaux Les alluvions fluvio-glaciaires constituent le principal aquifère concerné par le projet. Il constitue la principale ressource exploitée dans le secteur. « Cette nappe est très vulnérable en raison de sa faible couverture limoneuse superficielle hétérogène. La nappe est peu profonde (1 à 5 m). De façon générale, la couverture limoneuse n’est pas suffisamment imperméable et continue pour assurer une protection fiable de l’aquifère. D’ailleurs, elle n’interdit nullement l’Albarine de se perdre totalement dans ses propres alluvions. Tout au plus, elle intervient comme facteur de ralentissement des infiltrations »4. « Le risque de pollution potentielle a été évalué à partir des résultats de la modélisation hydrodispersive de la nappe alluviale réalisée par CPGF dans son rapport de 2008. Les simulations permettent de calculer les concentrations obtenues pour chaque maille du modèle à un instant donné et servent à estimer l’impact d’une pollution. Les simulations ont été réalisées en régime dynamique avec un pompage moyen sur le forage des Balmettes (4 320 m3/j soit 180 m3/h 24h/24) et sur les 3 captages de l’Albarine (3 600 m3/j soit 50 m3/h sur chaque puits). Les concentrations injectées sont données à titre indicatif pour déterminer le taux de dilution dans les ouvrages suivis. Dans chaque simulation, il a été pris en compte une concentration initiale de 100 mg/l ; les concentrations obtenues donnent directement le pourcentage de restitution de la pollution. Le principe des simulations est le déversement accidentel dans la rivière suite à un accident. Elles ne prennent pas en compte la dilution et le transport dans la rivière. La pollution transite directement par le flux dû aux pertes de l’Albarine : on applique donc un flux massique de polluants en direction de l’aquifère. Le logiciel ne permet pas de prendre en compte les phénomènes de rétention (adsorption, sorption…) et rend donc la simulation plus pessimiste que la réalité. Il a été simulé une pollution de 100 mg/l (concentration des pertes de l’Albarine) pendant 1 jour. »5 « Le panache de pollution se répand assez rapidement sur toute la largeur de la plaine alluviale avant d’atteindre le forage des Balmettes. La première arrivée de pollution est détectée après 50 jours alors que le pic de concentration est atteint au bout de 75 jours après le début de l’épisode de pollution. La concentration maximale atteint 0,01 mg/l soit 0,01 % de la concentration initiale. L’épisode de pollution s’atténue par la suite et les concentrations s’annulent au bout de 140 jours. Concernant les captages de l’Albarine, la première arrivée de pollution est détectée au bout de 75 jours après la pollution. Les trois puits sont contaminés simultanément et les concentrations estimées sont de l’ordre de 0,003 % de la pollution injectée. Cependant, si la pollution est transportée par la rivière et qu’elle atteint les pertes des Balmettes, elle sera plus significative. Une pollution de ce type aura donc un impact réduit sur les captages AEP en aval. La puissance de la nappe et l’extension de l’aquifère permettent de bénéficier d’un taux de dilution important. La simulation est réalisée sur la base d’un polluant avec un fort pouvoir de dissolution dans l’eau ce qui n’est pas le cas pour les éléments susceptibles de générer une pollution potentielle dans le cadres du projet de restauration hydrologique de l’Albarine »6, principalement
4 ICEA, 2015 – Etude Hydrogéologique préalable à l'avis de l'hydrogéologue agréé – Projets d'aménagements de cours d'eau en périmètre de protection de captages, p.66 cf annexe 7 5 Ibid. p.69 6 Ibid. p.70
39/80 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG lié à la fuite d'hydrocarbures). 2.1.2. Incidence du projet Lors d'une réunion de présentation aux services de l'état le 12 septembre 2016, l'Agence Régionale de Santé a mis en avant un risque de remobilisation de pollution des sols ancienne liée au déplacement du cours d'eau. Tout d'abord, l'enquête historique sur le site n'a pas mis en évidence d'anciennes pratiques ou d'anciens aménagements induisant un risque pour la ressource souterraine. Les usages actuels concernent la gestion courante des emprises ferroviaires par SNCF INFRA avec des interventions, de broyage ou d'élagage des talus et un désherbage des voies. Les derniers aménagements recensés sur la zone de travaux concernent des curages post-crues à l'origine de la création de merlons en rive droit de l'actuel tracé de l'Albarine. Il s'agit don de matériaux alluviaux remaniés sur site et non d'apports extérieurs. Pour parer à l'éventualité d'aménagements ou de pratiques non identifiés, sur demande de l'Agence régionale de Santé, une campagne de sondages pédologiques a été organisée avec la réalisation de 5 sondages avec profil pédologique et analyses de chaque compartiment homogène. Conformément aux demandes, les analyses de sédiments ont porté sur les micro-polluants, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les phytosanitaires (et leurs métabolites présentant une toxicité équivalente ou supérieure ainsi que les métaux lourds. Les résultats de cette campagne sont consignés en pièce n°12. En conclusion de ces investigations, « les sédiments analysés sur le secteur qui fera l'objet de terrassements dans le cadre du projet sont : – de bonnes qualité pour accueillir de nouveaux écoulements fluviaux. Il s'agit d'alluvions fluvioglaciaires façonnés et déposés là par la rivière au fil du temps. La faible épaisseur du sol et la faible teneur en matière organique du sous-sol constituent un substrat particulièrement bien adapté à ce projet de déplacement de cours d'eau. – De bonne qualité chimique. Les analyses réalisées ne permettent pas de mettre en évidence une pollution ancienne du sol qui pourrait être réveillée par le fait du déplacement de la rivière.7 » Dans la mesure ou le projet ne réveillera pas d'anciennes pollutions du sol, l'incidence sur la ressource en eau ne sera pas négative. Dans la mesure ou le projet prévoit un exhaussement du lit du cours d'eau et donc une augmentation de l'épaisseur du ''massif filtrant'' constitué par le tapis alluvial entre le milieu superficiel et l'aquifère exploité, la protection de la ressource en eau pourra être améliorée par le projet.
2.2. Incidence sur le milieu aquatique 2.2.1. Incidence sur le milieu physique 2.2.1.1. Sur la géologie et l'hydrogéologie Le projet est sans effet sur la géologie locale. Concernant l'hydrogéologie, la mise en place d'ouvrages transversaux pour compenser et bloquer les phénomènes d'incision auront pour conséquence une rehausse du niveau de base de la rivière jusqu'à 2,7m sur les secteurs incisés. En conséquence, la nappe d'accompagnement du cours d'eau sera rehaussée du même ordre sur le secteur. L'aquifère sous-jacent possède de très bonnes caractéristiques en terme de perméabilité et de transmissivité qui dénotent d'une grande puissance8. Ainsi l'effet de remontée de nappe, aussi important soit-il, sera effacé latéralement en quelques dizaines de mètres. L'aménagement ne constituera donc pas un facteur aggravant pour les lieux habités soumis au risque de remontée de nappe dont le plus proche est le moulin de la déruppe, situé à plus de 90m du site, de l'autre coté de la voie ferrée. Concernant les circulations souterraines et la ressource en eau, le risque est lié à la phase travaux avec la possibilité de pollution ponctuelle (fuite d'hydrocarbure, incendie). Une pollution de ce type aura (…) un impact réduit sur les captages AEP en aval. La puissance de la nappe et l'extension de l'aquifère permettent de bénéficier d'un taux de dilution important9 (cf page 39 - Incidences sur la ressource en eau).
7 2016, SIABVA – Campagne de sondages pédologiques en vue du projet de restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu 8 CPFG HORIZONS, dec.2007, Etude de vulnerabilite du forage des Balmettes – phase 3, p.14 9 ICEA, 2015, Etude hydrogéologique préalable à l'avis de l'hydrogéologue agréé – Projets d'aménagements du cours d'eau e pérmiètre de protection de captages,
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2.2.1.2. Sur la géomorphologie Lit du cours d'eau et continuité écologique La modification du profil du cours d'eau sur 960 mètres va permettre de recréer : – un lit d'étiage dont le calibre garantira de bonnes conditions pour la vie aquatique pour des débits faibles. La section hydraulique a été calculée pour maintenir une hauteur d'eau de 0,3m en moyenne pour un débit correspondant au QMNA2. – un lit mineur dont le calibre permettra l’écoulement des eaux sans débordement jusqu'à un débit correspondant au module du cours d'eau. – un lit moyen qui correspondra à la zone inondable de la crue biennale – un lit majeur dont l'emprise restera inchangée par rapport à l'état actuel. Cette structure en lit emboîté correspond à un fonctionnement naturel du cours d'eau. De plus, des structures type macroformes sédimentaires et blocs seront installées dans le lit mineur et le lit d'étiage pour restaurer une diversité habitationnelle. Ces tracés ont vocation à être remodelés par la rivière au fur et à mesure des épisodes de crues et d'étiage. L'exhaussement du profil permettra l'effacement des chutes constituées aujourd'hui par le seuil du pont de la voie ferrée et la confluence avec le Bief Ravinet. De plus, le travail sur le fond du lit du Bief Ravinet sur ces soixante derniers mètres permettra de rétablir les possibilités de circulation piscicoles jusqu'au secteur naturel en amont. Le projet participe donc au rétablissement de la continuité écologique. Tracé du cours d'eau Le cours d'eau sera détourné de son tracé actuel sur une longueur de 525 m pour restaurer une légère sinuosité compatible avec la topographie. Cette sinuosité permettra de restaurer une dynamique latérale du cours d'eau et de garantir ainsi la diversité d'habitats à long terme. Transport solide Par les mouvements de matériaux liés aux aménagements, le projet permettra la réalisation d'une recharge sédimentaire significative sur le site ainsi qu'en amont et en aval. La recharge sur l'amont du site sera réalisée avec des volumes importants pour faciliter la mise en place des aménagements lors de la saison de crues suivante. Ainsi, cette recharge profitera au fonctionnement du site en lui même ainsi qu'à une recharge globale de la rivière sur un secteur identifié comme déficitaire dans l'étude sur le transport solide de l'Albarine (MALAVOI, 2005). Berges En l'état actuel les berges sont hautes (jusqu'à six mètres) et abruptes. Une partie du linéaire a fait l'objet de protection de berges en enrochements suite aux crues de 1990 et 91 mais l'ensemble du linéaire avait été corseté en 1903. Ces aménagements anciens sont dégradés et parfois invisibles au premier abord. Le projet permettra de restaurer des berges naturelles. Les pentes seront compatibles avec la création d'une ripisylve connectée qui est incluse dans le projet. Toutefois, pour détourner le cours d'eau de son tracé actuel, un ouvrage de stabilisation de berge en enrochement sera réalisé en rive gauche sur 120 mètres afin d'éviter le retour de la rivière dans son ancien lit. L'ouvrage sera réalisé en enrochements libres jusqu'à la hauteur de la ligne d'eau de crue biennale. Afin d'assurer le maintien du chemin d'accès au pied du talus ferroviaire, un ouvrage en génie végétal de 300 mètres sera réalisé en rive droite. Le long du nouveau tracé de la rivière, les berges seront végétalisés par avec des hélophytes et des boutures de saules. En moyenne, la qualité des berges sera nettement améliorée par le projet.
p.45, cf annexe 7.
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2.2.2. Incidences sur la Foret Le déplacement du lit de la rivière et les terrassements associés induisent la nécessité de défricher la végétation en place. De part la nature du projet, cette incidence ne peut-être évitée. Pour réduire les incidences de ce défrichement, ce dernier sera limiter strictement à l'enveloppe nécessaire pour la réalisation des travaux y compris les accès, ce qui représente 3,7Ha sur les 5,13Ha de foret comprise entre la voie ferrée et la rivière. Ainsi, le défrichement touchera 72% du massif. De plus, pour prendre en compte l'intérêt patrimonial représenté par les individus de peupliers noirs (Populus nigra L.) inventoriés sur site, des secteurs de 300m2 autour de chaque individus seront préservés pour éviter de bousculer trop brutalement l'environnement climatique et l'exposition aux vents de ces individus. Pour compenser les surfaces qui changeront de destination avec le déplacement de la rivière, le projet prévoit des plantations sur le secteur de l'ancien lit remblayé. Les plantations seront réalisés par taches avec des mélanges arbustifs et arborescents d'espèces autochtones.
Illustration 15 : Incidences du projet en matière de défrichement
2.2.2. Incidence sur les biocénoses Le projet vise à améliorer la qualité des habitats aquatiques pour les espèces inféodées au cours d'eau. Cela passera par la diversification des facia et substrats d'écoulements ainsi que par la création d'une ripisylve diversifiée et connectée. 2.2.2.1. Flore La végétalisation intégrée au projet permettra de renforcer les populations en place avec l'utilisation d'espèces adaptées. En particulier, les hélophytes et hydrophytes sont aujourd'hui très peu présentes du fait de la géométrie du lit de la rivière. Le projet permettre de restaurer des bancs alluviaux et des zones lentiques favorables à leur développement. Les travaux favorisant le fonctionnement naturelle du cours d'eau une diminution de l'emprise des espèces rudérales en faveur des hélophytes et arbres d'eau est prévisible. Les plantes exotiques envahissantes seront gérées dans le cadre du projet et un suivi dans le temps sera mis en place pour éviter le développement de nouvelles stations. Les individus de peupliers noirs recensés seront conservés au sein de massifs afin de ne pas changer brutalement leurs conditions climatiques et leur exposition au vent.
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2.2.2.2. Espèces exotiques envahissantes La Renouée du Japon fait l'objet d'un traitement particulier dans le cadre du projet permettant son éradication du site. L'ambroisie n'est pas présente sur le site.Travaux 2.2.2.3. L'ichtyofaune Le projet a pour vocation d'améliorer les conditions de vie pour la faune aquatique et de restaurer la continuité écologique en effaçant l'impact de deux ouvrages recensés comme obstacles à l'écoulement. Pour la période des travaux, une pêche d'inventaire et de sauvetage sera réalisée au préalable. Les surfaces de frai potentiels supprimées par le déplacement du cours d'eau seront largement compensées par les nouvelles surfaces créées par les aménagements. La restauration de la continuité longitudinale et latérale participera au bon fonctionnement des populations. Les travaux se dérouleront en dehors des périodes de reproduction des poissons présents sur site (fin du printemps, été). Une pêche de sauvetage sera réalisée en préalable à la partie des travaux en cours d'eau. 2.2.2.4. Herpetofaune Le projet restaure une continuité de qualité entre le milieu terrestre et le milieu aquatique (pente douce, berge basse, végétation connectée). Les circulations et la diversité d'habitats disponibles pour les amphibiens et les reptiles seront donc améliorées. Les espèces inféodés aux milieux aquatiques pour leur reproduction verraient les surfaces favorables à la reproduction être multipliées par la réalisation des travaux de restauration. Effectivement les travaux passés et leurs conséquences ont fait disparaître les lônes et autres annexes fluviales nécessaires aux amphibiens. Les travaux sur les milieux aquatiques se dérouleront en dehors de la période de reproduction des amphibiens. Les deux espèces protégées de lézards seront perturbées pendant la phase de travaux mais un nouvel habitat favorable sera créé avec une interface minérale entre le milieu aquatiques et le milieu forestier (bancs de galets, blocs, ...) 2.2.2.5. Avifaune Le projet prévoit des opérations de défrichement qui auront pour conséquence de perturbé l'habitat d'oiseaux, y compris des espèces protégées. 3.2.2.6. Entomofaune Un des objectifs de ces travaux est de diversifier et de multiplier les habitats aquatiques. Cela sera donc favorables aux macro invertébrés aquatiques. 3.2.2.7. Mammofaune Le chantier occasionnera une gêne pour les mammifères terrestres présents sur le site.
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2.3. Incidence sur les écoulements et les niveaux d'eau 2.3.1. Incidence sur l'hydrologie : Le projet est a priori sans effet sur l'hydrologie. Les débits caractéristiques ne seront pas modifiés sur le secteur. 2.3.2. Hydraulique : 2.3.2.1. Étiage Le reprofilage du lit permettra la création d'un lit d'étiage garantissant de bonnes conditions à la vie aquatique en période d'étiage. D'une largeur d'environ 4m, la hauteur d'eau moyenne sera de 0,3m.
Illustration 16 : Profil en long des lignes d'eau décennales et centennales (état initial et état projet)
2.3.2.2. Crue décennale Variation de la ligne d'eau Le projet entraînera une augmentation une élévation de la ligne d'eau en raison de l'exhaussement général du fond du lit. L'ouverture du profil permettra d'atténuer cette élévation de ligne d'eau puisqu'un exhaussement du lit de plus de 2,7m n’entraînera une élévation maximale de la ligne d'eau décennale de 0,28m. Cette élévation de la ligne d'eau de crue s'efface avant le pont de la gare. Cette élévation de la ligne d'eau n’entraîne pas d'inondation de secteur à enjeu mais entraîne une expansion des crues sur toute l'actuelle rive droite, entre le chemin des Seiglières et la voie ferrée. Débordements Le projet vise à favoriser les débordements sur les praires adjacentes pour retrouver un fonctionnement naturel du cours d'eau et améliorer la rétention en amont de l'agglomération d'Ambérieu en Bugey. Les terrains situés sur l'actuelle rive droite seront donc sciemment inondés lors des crues. Au pic de la crue décennale, la hauteur d'eau sur les prairies riveraines pourra atteindre 0.8m en moyenne.
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C'est cette zone qui fait l'objet d'un programme d'acquisitions foncière de la part de l'association de pêche locale avec le soutien de l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée et le conseil départemental de l'Ain en vue de la réalisation du présent projet. Les terrasses submergées représentant une surface d'environ 32 000m2, le volume d'eau retenu sur ce seul secteur est estimé à 25 000 m3 supplémentaire au moment du pic de crue par rapport à l'état actuel. Les infrastructures situées à proximité du site ne sont pas touchées par la crue. La vulnérabilité des lieux habités n'est pas modifiée par le projet car elles sont situées en aval du pont de la gare et l'impact de l'aménagement est effacé dès l'amont de l'ouvrage. Concernant le risque d'inondation, aucun lieu habité ou infrastructure ne sera impacté par le projet lors d'un événement de crue décennale. 2.3.2.3. Crue c entennale Variation de la ligne d'eau Le projet favorise l'expansion des crues. L'exhaussement du lit n'entraîne pas d'élévation de la ligne d'eau centennale en régime permanent. Au contraire, l'expansion de la crue étant favorisée, le projet semble permettre un abaissement de la ligne d'eau centennale de quelques centimètres. Comme pour la crue décennale, l'effet de l'aménagement s'efface avant le pont de la Gare. Débordements Le projet vise à favoriser les débordements pour retrouver un fonctionnement naturel du cours d'eau et améliorer la rétention en amont de l'agglomération d'Ambérieu en Bugey. Au pic de la crue centennale, la hauteur d'eau sur les prairies riveraines pourra atteindre 1,3 m contre 0.2 dans l'état actuel en raison de l'enfoncement de la rivière. Le fond de vallée sur le secteur d'étude représente environ 26 hectares. L'intégralité sera utilisée pour l'expansion des crues à partir d'un temps de retour vicennale. Le projet ne change pas la situation pour la crue centennale en terme de hauteur d'eau mais crée un ralentissement dynamique en réduisant les vitesses dans le chenal. Pour les crues intermédiaires (entre 10ans et 50ans), les prairies de la rive droite seront davantage inondées que dans la situation actuelle. La mise en eau par débordement aura lieu à partir du débit décennal pour l'état projet alors que les premiers débordements surviennent à partir de la crue vicennale en l'état actuel (CIDEE, 2006). Les infrastructures situées à proximité du site sont impactées de la même manière que dans l'état actuel. La voie ferrée demeure hors d'atteinte de la crue centennale. Le chemin des Seiglières en rive gauche est partiellement submergé. La vulnérabilité des lieux habités n'est pas modifiée par le projet car elles sont situées en aval du pont de la gare. L'habitation situé en aval et en rive droite du pont de la gare demeure exposé à l'inondation (classée en zone bleue actuellement). Concernant le risque d'inondation, aucun lieu habité ou infrastructure ne sera plus impacté par la réalisation du projet.
2.4. Incidence sur la qualité de l'eau Par l'amélioration de la qualité fonctionnelle de la rivière, l'aménagement améliorera les capacités auto-épuratrices du milieu. La végétation rivulaire et les bancs de sédiments retrouveront un véritable rôle de filtre. La qualité des eaux superficielles sera donc impactée positivement par l'aménagement.
2.5. Incidences des modalités d'exécution des travaux En phase de chantier, les travaux vont générer : – une activité bruyante.La voie ferrée constitue un obstacle au bruit qui protégera le bourg de ces nuisances. Une seule habitation est située à proximité et sera exposé aux nuisances sonores.
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– Une circulation de poids lourds pour l'amenée du matériel et des matériaux d'apports. La majeure partie des circulations et des transferts de matériaux auront lieu au sein du site aménagé. – Des interventions à proximité des emprises ferroviaires. Le gestionnaire du réseau SNCF INFRA adressera les contraintes à respecter en matière de distances de sécurité. – Des travaux dangereux en raison de la proximité du cours d'eau et du risque de noyade au sens de l'article I-13 de l’arrêté du 19 mars 1993 fixant, en application de l'article R4512-7 du code du travail, la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de prévention. – Une perturbation temporaire des écoulements et des biocénoses aquatiques au moment du basculement de la rivière dans son nouveau lit.
2.6. Incidence du fonctionnement des ouvrages L'aménagement générera : – un meilleur fonctionnement du milieu aquatique par la restauration de la continuité écologique, la diversification des habitats aquatiques et la régulation du transport sédimentaire. – Une utilisation statistiquement plus fréquente des zones d'expansion de crues qui permettront d’écrêter les niveaux de crues et ainsi réduire la vulnérabilité des secteurs à enjeux situés en aval. Localement, l'ouvrage générera une surinondation des terrains agricoles par rapport au niveau d'exposition de ces même terrains dans la situation actuelle
2.7. Incidence de l'ouvrage sur les eaux utilisées ou prélevées Sans objet.
3. EVALUATION DES INCIDENCES SUR UN SITE NATURA 2000 Le site du projet n'est pas inclus dans un périmètre de site NATURA 2000
4. COMPATIBILITÉ DES AMÉNAGEMENTS AVEC LES DOCUMENTS D'ORIENTATION
4.1. Le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2016-2021 La masse d'eau concernée par l'opération (FRDR485) s'étend de la confluence entre l'Albarine et le Bief Ravinet sur la commune de Torcieu, jusqu'à la confluence de l'Albarine avec la rivière d'Ain sur la commune de Chatillon la Palud. L'objectif d'atteinte du bon état écologique est fixé à 2015. L'opération prévue s'intègre aux dispositions suivantes du SDAGE : •6A-02 Préserver et restaurer les espaces de bon fonctionnement des milieux aquatiques •6A-05 Restaurer la continuité écologique des milieux aquatiques •6A-07 Mettre en œuvre une politique de gestion des sédiments •6A-08 Restaurer la morphologie en intégrant les dimensions économiques et sociologiques •6C-04 Mettre en œuvre des interventions curatives adaptées aux caractéristiques des différents milieux •8-01 Préserver les champs d’expansion des crues •8-06 Favoriser la rétention dynamique des écoulements. •8-07 Restaurer les fonctionnalités naturelles des milieux qui permettent de réduire les crues
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4.2. Le Programme de mesures du SDAGE Les mesures concernées sur le bassin versant sont les suivantes : •MIA0301 - Aménager un ouvrage qui contraint la continuité écologique (espèces ou sédiments) •MIA0203 - Réaliser une opération de restauration de grande ampleur de l'ensemble des fonctionnalités d'un cours d'eau et de ses annexes •MIA0204 - Restaurer l'équilibre sédimentaire et le profil en long d'un cours d'eau
4.3. Le Plan de gestion du Risque inondation (PGRI) 2016-2021 Le projet présenté est conforme au grand objectif n°2 du PGRI qui consite à "augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques". Plus particulièrement, le projet de mieux mobiliser des zones d'expansion de crues aujourd'hui sollicitées pour des crues historiques conformément aux dispositions : – D2-2 qui vise à ''recherche la mobilisation de nouvelles capacités d'expansion des crues" – D2-5 qui vise à ''favoriser la rétention dynamique des écoulements". Les cinq hectares de l'actuelle rive droite de la rivière seront intégralement utilisés pour l'expansion des crues de la crue annuelle à la crue décennale.L'actuel fond de vallée en rive gauche sera accessible après projet dès la crue décennale alors que les premiers débordements sont observés à ce jour à partir d'un niveau de creu vicennal. De plus, l'approche restauratoire du projet permet de redonner à la rivière les clés d'un fonctionnement naturellement dynamique et résoud les problèmes identifiés de continuité écologique. En cela le projet s'inscrit dans le cadre des dispositions : – D2-6 qui vise à "Restaurer les fonctionnalités naturelles des milieux qui permettent de réduire les crues et les submersions marines'' – D2-7 qui vise à préserver et améliorer la gestion de l'équilibre sédimentaire. Enfin, le secteur du projet n'est pas concerné par un territoire de risque important (TRI) arreté sur le bassin Rhône Méditerranée.
5. CONTRIBUTIONS AUX OBJECTIFS DU L211-1 du CODE DE L'ENVIRONNEMENT Le projet participe à une gestion équilibrée de la ressource en eau qui prend en compte les adaptations nécessaires au changement climatique en permettant : – "la prévention des inondations et la préservation des écosystèmes aquatiques10" dans la mesure ou le projet vise justement à corriger les dysfonctionnements du milieu (ouvrages infranchissables, transport solide) et à favoriser l'utilisation de zones naturelles d'expansion de crues poru écrêter les débits de pointe et participer à la réduction de la vulnérabilité des lieux habités situés en aval. – "la protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements11" par l'exhaussement de l'ensemble de l'hydrosystème superficiel qui augmente l'épaisseur du ''filtre protecteur'' constitué par le matelas d'alluvions fluviatiles récentes qui dominent l'aquifère exploité pour la ressource en eau de consommation humaine. – "la restauration de la quailté de ces eaux et leur régénération12'' par la restauration d'un fonctionnement diversifié avec des zones d'écoulements turbulents et des zones de dépots séimentaires qui ont un effet significatif d'augmentation des capacités auto-épuratoires du cours d'eau. – "le rétablissement de la continuité écologiqueau sein des bassins hydrographiques13" en effacant deux ouvrages
10 L211-1 –paragraphe I – alinéa 1° du code de l'environnement 11 L211-1 –paragraphe I – alinéa 2° du code de l'environnement 12 L211-1 –paragraphe I – alinéa 3° du code de l'environnement 13 L211-1 –paragraphe I – alinéa 7° du code de l'environnement
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recensés comme faisant obstacle à la continuité écologique, qui plus est sur une portion de cours d'eau classée en liste II au titre de l'article L 214-17 du code de l'environnement. Le projet présenté satifait donc aux exigences de "la vie biologique du du milieu récepteur14'', de "la conservation du libre écoulement des eaux et de la protection contre les inondations15". Par l'amélioration du milieu, le projet favorisera les conditions d'exercice de la pêche de loisir. Le projet est construit en partenariat avec l'association de pêche locale qui assurera à terme la maitrise foncière du site. Cette implication indique donc une compatibilité avec les exigences de la pêche en eau douce16.
L'utilisation des zones d'expansion de crues de manière plusfréquente qu'actuellement a été présenté aux exploitants agricoles concernés et fera l'objet de convention pour intégrer les exigences de l'agriculture17.
6. CONTRIBUTION AUX OBJECTIFS DE QUALITE DE L'EAU DU D211-10 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT L'Albarine sur le secteur du projet présente une qualité d'eau d'ores et déjà aptes à la vie des poissons au sens du tableau II de larticle L 211-10 du code de l'environnement. La nature du projet devant permettre d'augmenter encore la capacité auto-épuratoire du cours d'eau, les objectifs de bonne qualité de l'eau seront donc atteints.
7. MESURES ENGAGEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT Le maître d'ouvrage, conscient des effets des aménagements sur l'environnement, propose de mettre en œuvre les mesures développées ci-après. Il en assurera la charge financière. 7.1. LIEES AU PROJET Compte tenu de l'analyse des impacts précédemment exposée, il n'est pas proposé de mesures correctives au projet. Le projet doit apporter une plus-value au fonctionnement des milieux aquatiques. 7.2. LIEES AU CHANTIER 7.2.1. Mesures pour éviter les risques de pollution L'étude ICEA 2015 a pointé des mesures d'évitement du risque de pollution qui seront mises en œuvre par le SIABVA : – une grande attention devra être portée à la qualité et la propreté des engins : flexibles en bon état, réservoir parfaitement hermétique, absence de traces d'huiles ou de carburant. Des kits anti-pollution (absorbant à huiles et hydrocarbures) devront être à disposition en permanence dans les engins de chantiers. – tout engin présentant des fuites sera systématiquement écarté du chantier par le maître d’œuvre. – les engins et personnels ne devront pas s'éloigner de l'emprise strictement nécessaire aux travaux. A la fin de chaque journée de chantier, les engins devront être stationnés sur des aires préalablement définies. – le remplissage des engins et machines devra se faire sur un tapis absorbant. Il est demandé que les machines fonctionnent avec de l'huile hydraulique biodégradable non classée dangereuse pour l'environnement. – un boudin flottant anti pollution sera déployé en début de chantier à l'aval immédiat du chantier. De plus, pendant la phase de terrassement (qui sera réalisée en très grande majorité hors d'eau), le maître d'ouvrage s'engage à interrompre les travaux en cas de découverte de matériaux suspects traduisant d'anciens remaniements (nature différente des matériaux, déchets, …) Dans ce cas, les matériaux seront analysés (Métaux, HAP, pesticides) et les services de l'état informés. Les suites à donner seront alors par ces derniers au regard de la situation.
14 L211-1 –paragraphe II – alinéa 1° du code de l'environnement 15 L211-1 –paragraphe II – alinéa 2° du code de l'environnement 16 L211-1 –paragraphe II – alinéa 3° du code de l'environnement 17 L211-1 –paragraphe II – alinéa 3° du code de l'environnement
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7.2.2. Mesures pour réduire les incidences sur les biocénoses 7.2.2.1. Gestion des plantes envahissantes Le travail sur le secteur impliquer la gestion de stations de Renouée du japon, plante exotique envahissante. Cette problématique est intégrée au projet et fait l'objet d'une gestion spécifique décrite au mode d'exécution. Les stations de Renouée seront gérées en tout début de chantier pour éviter la contamination des terres.
L'Ambroisie n'est pas à ce jour présentes sur le site. Toutefois, pour se prémunir d'une colonisation, les machines intervenant sur le chantier auront été nettoyées avant leur arrivée sur le chantier ainsi qu'au retour au dépôt. Une garantie sera demandée aux entreprises à savoir que si l'une de ces plantes apparaît dans les 12 mois qui suivent le chantier au niveau des secteurs de travaux et d'accès, l'entreprise sera tenue d 'éliminer les plantes avant la floraison conformément à l'article 8 de l'arrêté préfectoral du relatif à la lutte contre l'Ambroisie (Ambrosia artemisiifolia) dans le département de l'Ain. 7.2.2.2. Gestion des peuplements piscicoles Le chantier prévoyant des interventions en lit mineur pour le terrassement ou le comblement de l'ancien lit, une pêche électrique de sauvetage sera réalisée sur l'ensemble du linéaire concerné au moment du basculement des écoulements du tracé actuel vers le tracé projet. Le chantier prévoyant un basculement de lit de rivière, le choix de la période de travaux et du régime hydrologique sera primordiale pour éviter un assèchement temporaire de la rivière lors de la mise en eau du nouveau tracé. Ainsi, le basculement progressif des écoulements sera conditionné à un débit minimum de 1,5m3/s. Ce basculement sera progressif et devra permettre une recharge de la nappe alluviale ainsi qu'un lessivage du nouveau tracé avec une dilution des matières en suspension associées. Le maître d'ouvrage justifie d'expérience en la matière avec deux précédents chantiers de déviation de cours d'eau en 2013 et 2015 sur l'Albarine. 7.2.2.3. Gestion de l'avifaune et de la faune terrestre Afin de limiter l'incidence des opérations de bûcheronnage et de broyage sur l'avifaune forestière, ces travaux seront engagés en dehors de la période de nidification, pendant la saison hivernale où les espèces estivantes ne sont plus sur le site et les espèces nicheuses ne sont pas encore en période de nichée Par ailleurs, les travaux sont réalisés de bûcheronnage seront réalisés de manière sélective et progressive, permettant de conserver une partie de l'habitat forestier existant aujourd'hui et permettant également des solutions de fuite pour les animaux qui pourront rejoindre des habitats similaires situés à proximité du site. Les espèces forestières pourront trouver refuges dans les bois conservés sur site ou dans les bois à l'entour. De plus le projet intègre des plantations qui offriront à nouveau des habitats forestiers à terme sur le site. Il en est de même pour la faune terrestre avec en plus, un mode d'exécution du chantier qui devra conserver une échappatoire à l'ouest et éviter de créer une enclave entre la rivière et la voie ferrée. Cette issue permettra la fuite des animaux dérangés dans l'environnement immédiat. 7.2.2.4. Gestion du moustique tigre ( Aedes albopicus ) Pour éviter la création de gîtes larvaires d'Aedes albopicus, et conformément à l'arrêté préfectoral du 18 avril 2016 relatif aux modalités de mise en œuvre du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue complété par virus zika dans le département de l'Ain, le maître d'ouvrage : – propose un mode d'exécution réduisant les possibilités de création de gîtes larvaires avec notamment une phase principale de terrassement hors d'eau, un décapage préalable des horizons superficiels (les plus à même de retenir de l'eau) ; – contraindra les entreprises prestataires à l'utilisation d'engins réduisant la création d'ornières qui pourraient retenir l'eau et créer des gîtes larvaires ; – assurera une surveillance quotidienne de l'état du site pour s'assurer de l'absence de milieux favorables (flauqes, ornières, eau stagnante) et de l'absence de larves. En cas de détection de larves, et après expertise confirmant l'espèce concernée, les gîtes larvaires seront détruits et l'administration informée.
7.2.2.5. Incidences résiduelles des travaux : liste des espèces protégées La nature du projet permettra une amélioration durable de la qualité et de la quantité des habitats disponibles par la restauration du bon fonctionnement de la rivière. Le défrichement lié au projet n'est pas significatif car l'habitat forestier est l'habitat le plus représenté sur le massif du
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Bugey. Très localement, le site de travaux est bordé de massifs forestiers de plusieurs centaines d'hectares sur les versant et plateaux calcaires. Toutefois, pendant la phase de réalisation, les travaux perturberont ou détruiront donc les habitats des espèces suivantes sur le secteur des travaux et justifient la demande de dérogation figurant en pièce n°15. AVIFAUNE S'agissant de l'avifaune forestière, le projet n'induira pas de destruction directe de spécimens dans la mesure où les travaux de défrichement se dérouleront en dehors de la période de nidification. Les travaux causeront une fuite des spécimens qui pourront trouver des habitats similaires dans les forêts alentours. S'agissant de l'avifaune inféodée aux milieux rivulaires et en particulier au cincle plongeur (Cinclus cinclus)et au martin pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) qui utilisent les berges pour nidifier, il est possible que les travaux de terrassement sur les berges perturbent ou détruisent des nichées. Cette partie des travaux est prévu pour les mois de mai et juin. La plupart des jeunes seront émancipés mais il est possible que le chantier occasionne la destruction de couvée tardive de Cincle ou la seconde couvée de martins pêcheurs. Considérant les tailles habituelles de territoire de ces espèces et le linéaire de rivière concerné par le projet (environ 1Km), on peut estimer qu'au maximum 2 nichées de chaque espèce pourra être concernée. Vu la bonne représentation de ces deux espèces par ailleurs sur le cours d'eau de l'Albarine, on estime que ce risque de destruction ne perturbera pas les populations du secteur. HERPETOFAUNE S'agissant du lézard vert (Lacerta bilineata) et du lézard des murailles (Podarcis Muralis), les travaux de défrichement pendant la saison hivernale pourra causer la destruction de spécimens en hibernation sur les secteurs concernés. A cette période, les individus seront incapables de fuir la zone. La probabilité de destruction d'individus et sa quantification est délicate car chaque mètre carré de la zone à défricher ne sera pas nécessairement concernée. Pour les individus non impactés par les travaux de défrichement, la poursuite des travaux de terrassement au printemps sera aussi une perturbation qui peut induire de la mortalité par écrasement et dans tous les cas une baisse des taux de réussite de la reproduction en raison du stress induit. A noter qu'à ce moment de l'année, certains individus pourront trouver refuge sur des zones non impactées par le chantier. MAMMOFAUNE S'agissant des espèces de mammifères présentes sur le site, le chantier n'induira aucune destruction de spécimens dans la mesure ou les espèces sont soit en capacité de fuir, soit hivernent dans des gîtes hors du site (pour les chiroptères).
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Protection nationale en vertu de l'arrêté du Nom Commun (nom Latin) Date Source 29/10/09 19/11/07 23/04/07 Avifaune Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) 2015 SIABVA oui Bergeronnette grise (Motacilla alba) 2015 SIABVA oui Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) 2015 SIABVA oui Buse variable (Buteo buteo) 2016 SIABVA oui Canard colvert (Anas platyrhynchos) 2016 SIABVA oui Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) 2015 SIABVA oui Chouette hulotte (Strix aluco) 2015 SIABVA oui Cincle plongeur (Cinclus cinclus) 2016 SIABVA oui Corneille noire (Corvus corone corone) 2016 SIABVA oui Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) 2015 SIABVA oui Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) 2015 SIABVA oui Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) 2015 SIABVA oui Geai des chênes (Garrulus glandarius) 2015 SIABVA oui Grand Corbeau (Corvus corax) 2016 SIABVA oui Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) 2014 SIABVA oui Grive draine (Turdus viscivorus) 2015 SIABVA oui Grive musicienne (Turdus philomelos) 2015 SIABVA oui Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) 2015 SIABVA oui Héron cendré (Ardea cinerea) 2016 SIABVA oui Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) 2015 SIABVA oui Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne rupestris) 2015 SIABVA oui Hirondelle rustique (Hirundo rustica) 2015 SIABVA oui Martinet noir (Apus apus) 2015 SIABVA oui Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) 2015 SIABVA oui Merle noir (Turdus merula) 2015 SIABVA oui Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) 2015 SIABVA oui Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) 2015 SIABVA oui Mésange charbonnière (Parus major) 2015 SIABVA oui Mésange nonnette (Poecile palustris) 2015 SIABVA oui Moineau domestique (Passer domesticus) 2015 SIABVA oui Pic épeiche (Dendrocopos major) 2015 SIABVA oui Pic vert (Picus viridis) 2016 SIABVA oui Pie bavarde (Pica pica) 2015 SIABVA oui Pigeon ramier (Columba palumbus) 2015 SIABVA oui Pinson des arbres (Fringilla coelebs) 2015 SIABVA oui Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) 2015 SIABVA oui Roitelet huppé (Regulus regulus) 2015 SIABVA oui Rougegorge familier (Erithacus rubecula) 2015 SIABVA oui Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) 2015 SIABVA oui Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) 2015 SIABVA oui Sittelle torchepot (Sitta europaea) 2015 SIABVA oui Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) 2016 SIABVA oui Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) 2015 SIABVA oui Herpetofaune Lézard vert occidental (Lacerta bilineata) 2013 SIABVA oui Lézard des murailles (Podarcis muralis) 2015 SIABVA oui Mammofaune Castor (Castor Fiber) 2015 SIABVA oui Chauve-souris indéterminée (Chiroptera sp.) 2015 SIABVA oui Chevreuil (Capreolus capreolus) 2015 SIABVA oui Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) 2015 SIABVA oui Tableau 2: Liste des espèces protégées concernées par le projet
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7.2.2.6. Synthèse pour les espèces protégées
Nature des Mesure Mesure de Mesures de Espèces affectées Impacts résiduels Remarque interventions d'évitement réduction compensation Travaux en dehors Site de travaux entouré de Avifaune forestière de la période de Non significatif grands massifs forestiers nicheuse nidification sur les versants et reliefs Conservation de Reconstitution Risque de Herpétofaune (Lacerta zones refuges non de milieux destruction Espèces localement bien Défrichement, bilineata, Podarcis impactées (autour favorables aux d'individus et représentées bûcheronnage muralis) des peupliers noirs espèces dans le perturbation de notamment) cadre du projet la reproduction Espèces concernées en capacité de fuir dans des Mammofaune Non significatif habitats favorables bien représentés à proximité. Reconstitution Risque de Avifaune inféodée aux Nombre de nichées de milieux destruction de milieux aquatiques et Travaux en estimée : 2 nichées de favorables aux seconde nichée rivulaires (Cinclus mai-juin Cinclus Cinclus et 2 nichées Terrassement, espèces dans le ou de nichée cinclus, Alcedo atthis) de Alcedo Atthis déplacement cadre du projet tardive. du cours d'eau Espèces concernées en Mode d'exécution capacité de fuir dans des Mammofaune permettant la fuite Non significatif habitats favorables bien des individus représentés à proximité.
7.2.2.7. Demande de dérogation au titre des espèces protégées
Les espèces citées dans les impacts résiduels du paragraphe précédent font l'objet d'une demande de dérogation de destrcution d'espèces protégées (voir PIECE n°15)
7.2.3. Mesures pour réduire les risques de contamination des captages en cas de pollution accidentelle. Les travaux seront programmés sur une période de débit moyen (1,5m3/s minimum) afin de favoriser la dilution en cas de pollution accidentelle. De plus et « afin de réduire le risque de contamination des captages il est préconisé de ne pas exploiter le forage de secours des Balmettes pendant les travaux ce qui permettra une meilleurs dilution d’une éventuelle pollution accidentelle qui pourrait atteindre les captages de l’Albarine, plus éloignés. Il pourrait également être envisagé, tant que possible, de réduire le débit du champ captant où le temps de pompage continu afin de limiter l’extension du cône d’appel. Par exemple pour un volume journalier de 1 000 m3/j, il est préférable d’exploiter le champ captant à 125 m3/h pendant 8 heures en 2 ou 3 phases de pompages interrompues par quelques heures d’arrêt plutôt que 250 m3/h pendant 4 heures en continu »18. 7.2.4. Mesures pour réduire l'émission de matières en suspension Pour réduire l'émission de matières en suspension durant le chantier, il est prévu : • de réaliser les terrassements du nouveau tracé hors d'eau en maintenant l'écoulement dans le lit actuel de l'Albarine. • De ne mettre en eau le nouveau tracé de la rivière que sous réserve d'un débit d'au moins 1,5m3/s pour conserver un pouvoir de dilution suffisant • Ce transfert sera fait progressivement avec un maintien des deux tracés actifs pour limiter l'impact du lessivage des terres remaniées. La durée du maintien des deux tracés actifs dépendra du débit de la rivière. 7.2.5. Mesures engagées en cas d'évenement météorologique exceptionnel Les travaux en rivière sont exposés au risque de crues.
18 ICEA, 2015 – Etude Hydrogéologique préalable à l'avis de l'hydrogéologue agréé – Projets d'aménagements de cours d'eau en périmètre de protection de captages, p.71 cf annexe 7
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Pour réduire le risque de crue, les travaux seront réalisés après la fonte des neiges. Pour réduire les conséquences d'une crue pendant la période de travaux il est demandé aux entreprises de stocker les engins sur la plate forme située à proximité tous les soirs (hors lit majeur). 7.2.6. Mesures pour réduire les nuisances liées au chantier Le chantier générera du bruit. Le chantier est situé à moins de70 mètres de la maison la plus proche. Cette maison est isolée et le reste du bourg est situé à plus de 100 mètres, séparé du chantier par le voie ferrée LYON GENEVE. Les nuisances seront donc limitées. Toutefois le chantier se déroulera uniquement en journée et en semaine, du lundi au vendredi, de 7h30 à 17h30.
Le chantier générera du trafic lié à l'approvisionnement de matériaux. L'accès sera réalisé depuis la RD1504 avec franchissement du passage à niveau du pont de la gare. Une signalisation adaptée sera convenue avec le service des routes du département pour sécuriser le trafic lié au chantier. De plus, les apports de matériaux seront réalisés sur une unique période la plus courte possible. Une bonification de la valeur technique des offres des prestataires sera attribuée pour les entreprises qui réduiront les durées d'approvisionnement.
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PIECE N°5. MESURES DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE Conformément aux attendus du R214-6-II-5° 1. Suivi de la qualité de l'eau « La vitesse et le temps de transfert d’un polluant soluble qui serait introduit dans la nappe des alluvions fluvio- glaciaires sont donnés par les résultats de la simulation hydrodispersive établie par CPGF en 2008. La vitesse d’écoulement est de l’ordre de 40 m/j. Ainsi, le temps de transfert d’une pollution aux captages de l’Albarine est compris entre 50 et 100 jours, selon la localisation du projet ([ici] 100 jours). Lors des travaux, un suivi mensuel de la qualité des captages exploités (captages de l’Albarine et éventuellement forage des Balmettes, si les moyens techniques et réglementaires le permettent) en phase travaux puis pendant une période de 6 mois après travaux est recommandé et concernera les HAP, la turbidité, le pH, la conductivité et la température. »19
2. Suivi des débits Pendant les travaux, le demandeur assurera avec le maître d’œuvre un suivi des débits de la rivière sur la base de la station de mesure présente à Saint Rambert-en-Bugey qui bénéficie d'informations horaires sur les débits de la rivière consultable à tout moment sur internet. EN cas de montée des eaux, les mesures de précaution nécessaires seront prises et les travaux pourront être arrêtés.
3. Suivi du milieu Après travaux, le site fera l'objet d'une cartographie des aquatiques tous les deux ans afin d'évaluer la richesse de ces derniers et leur évolution au fil du temps. Au quotidien, la surveillance concernera : – Les ouvrages de stabilisation de berge et du fond du lit; – La reprise de la végétation et le développement des plantes exotiques envahissantes, – le fonctionnement du déversoir et les conséquences sur les terrains agricoles.
Les mesures d'entretien concerneront : – L'entretien de la végétation des berges.
La surveillance sera réalisée par le personnel du syndicat et par les entreprises dans le cadre des délais de garantie fixés dans le marché. L'entretien sera réalisé par les entreprises pendant la durée des délais de garantie, puis par le personnel du syndicat , par les prestataires missionnés par ce dernier, ou par l'association de pêche propriétaire du foncier.
4. Suivi des biocénoses En comparaison avec l'état initial réalisé avant-travaux, les peuplements de macro-invertébrés benthiques et les peuplements piscicoles feront l'objet d'inventaire respectivement tous les 2 et 4 ans selon les protocoles en vigueur. Les résultats participeront à l'évaluation de la réussite de l'aménagement, notamment vis-à-vis de la restauration de la continuité écologique.
19 ICEA, 2015, Etude hydrogéologique préalable à l'avais de l'hydrogéologue agréé, page 72, cf Annexe 7
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ANNEXES
Annexe 1 – Inventaires floristiques (SIABVA, 2015) Nom Latin Nom Commun Date Source Nom Latin Nom Commun Date Source Acer campestre Erable champêtre 2015 SIABVA Poa pratensis Pâturin des prés 2015 SIABVA Acer negundo érable negundo 2015 SIABVA Poa trivialis Pâturin commun 2015 SIABVA Acer platanoides Erable plane 2015 SIABVA Populus nigra Peuplier Noir 2015 SIABVA Acer pseudoplatanus Erable sycomore 2015 SIABVA Populus sp. Peuplier cultivar 2015 SIABVA Aegopodium podagraria Égopode podagraire 2015 SIABVA Potentilla reptans Potentille rampante 2015 SIABVA Alliaria petiolata Alliaire officinale 2015 SIABVA Primula veris Primevère officinale 2015 SIABVA Allium schoenoprasum Ciboulette 2015 SIABVA Primula vulgaris Primevère des jardins 2015 SIABVA Allium ursinum Ail des ours 2015 SIABVA Prunella vulgaris Brunelle commune 2015 SIABVA Arrhenatherum elatius Fromental 2015 SIABVA Prunus avium Merisier 2015 SIABVA Artemisia vulgaris Armoise commune 2015 SIABVA Prunus Caucasica Laurier du Caucase 2015 SIABVA Arum maculatum Arum tacheté 2015 SIABVA Prunus persica Pêche de vigne 2015 SIABVA Betula pendula Bouleau verruqueux 2015 SIABVA Prunus Spinosa Prunelier 2015 SIABVA Brachypodium sylvaticum Brachypode des bois 2015 SIABVA Quercus robur Chêne pédonculé 2015 SIABVA Buxus sempervirens Buis commun 2015 SIABVA Ranunculus aconitinifolius Renoncule à feuilles d'aconit 2015 SIABVA Calystegia sepium Liseron des haies 2015 SIABVA Ranunculus acris Renoncule âcre 2015 SIABVA Carduus crispus Chardon crépu 2015 SIABVA Ranunculus repens Renoncule rampante 2015 SIABVA carex pendula Laîche à épis pendants 2015 SIABVA Ribes alpinum Groseiller des alpes 2015 SIABVA Carpinus betulus Charme commun 2015 SIABVA Robinia pseudo acacia Robinier faux acacia 2015 SIABVA Chaenomeles japonica Cognassier du Japon 2015 SIABVA Rosa canina Eglantier 2015 SIABVA Chaerophyllum hirsutum Cerfeuil hirsute 2015 SIABVA Rubus caesius Ronce bleue 2015 SIABVA Cirsium oleraceum Cirse maraîcher 2015 SIABVA Rubus idaeus Framboisier 2015 SIABVA Clematis vitalba Clématite des haies 2015 SIABVA Salix caprea Saule marsault 2015 SIABVA Cornus sanguinea Cornouiller sanguin 2015 SIABVA Salix purpurea Saule pourpre 2015 SIABVA Corylus avellana Noisetier commun 2015 SIABVA Sambucus nigra Sureau noir 2015 SIABVA Crataegus monogyna Aubépine monogyne 2015 SIABVA Saponaria officinalis Saponaire officinal 2015 SIABVA Dactylis glomerata Dactyle pelotonné 2015 SIABVA Scabiosa columbaria Scabieuse colombaire 2015 SIABVA Epilobium hirsutum Épilobe à grandes fleurs 2015 SIABVA Scrophularia nodosa Scrofulaire noueuse 2015 SIABVA Erigeron annuus Vergerette annuelle 2015 SIABVA Silene vulgaris Silène enflé 2015 SIABVA Euonymus europaeus Fusain d'europe 2015 SIABVA Sium latifolium Grande berle 2015 SIABVA Eupatorium cannabinum Eupatoire chanvrine 2015 SIABVA Solidage du Canada Solidago canadensis 2015 SIABVA Euphorbia cyparissias Euphorbe petit-cyprès 2015 SIABVA Stachys palustris Épiaire des marais 2015 SIABVA Fagus sylvatica Hetre commun 2015 SIABVA Stachys sylvatica Epiaire des Bois 2015 SIABVA Fallopia japonica Renouée du Japon 2015 SIABVA Sureau hièble Sambucus ebulus 2015 SIABVA Filipendula ulmaria Reine des prés 2015 SIABVA Taraxacum officinale Pissenlit 2015 SIABVA Fragaria vesca Fraisier des bois 2015 SIABVA Trifolium campestre Trèfle couché 2015 SIABVA Fraxinus excelsior Frêne elevé 2015 SIABVA Trifolium repens Trèfle blanc 2015 SIABVA Galeopsis tetrahit Ortie royale 2015 SIABVA Ulmus minor Orme champêtre 2015 SIABVA Galium mollugo Gaillet mou 2015 SIABVA Urtica dioica Ortie dioique 2015 SIABVA Geranium robertianum Géranium herbe à robert 2015 SIABVA Verbascum nigrum Molène noire 2015 SIABVA Geum rivale Benoite des ruisseaux 2015 SIABVA Veronica anagallis-aquatica Véronique mouron d'eau 2015 SIABVA Geum urbanum Benoite commune 2015 SIABVA Veronica officinalis Véronique officinale 2015 SIABVA Hedera helix Lierre grimpant 2015 SIABVA Viburnum lantana Viorne lantane 2015 SIABVA Helianthus Tuberosum Topinambour 2015 SIABVA Vicia cracca Vesce craque 2015 SIABVA Helleborus foetidus Héllebore fétide 2015 SIABVA Vicia sepium Vesce des haies 2015 SIABVA Heracleum sphondylium Grande berce 2015 SIABVA Viscum album Gui blanc 2015 SIABVA Humulus lupulus Houblon 2015 SIABVA Vitis vinifera Vigne 2015 SIABVA Juglans regia Noyer commun 2015 SIABVA Lamium galeobdolon Lamier jaune 2015 SIABVA Lamium purpureum lamier pourpre 2015 SIABVA Lapsana communis Lampsane commune 2015 SIABVA Lathyrus pratensis Gesse des prés 2015 SIABVA Ligustrum vulgare Troène commun 2015 SIABVA Linaria vulgaris Linaire commune 2015 SIABVA Lonicera xylosteum Chèvrefeuille des haies 2015 SIABVA Lunaria rediviva Lunaire vivace 2015 SIABVA Mala Malus Pommier sauvage 2015 SIABVA Medicago lupulina Luzerne lupuline 2015 SIABVA Mentha longifolia Menthe à grande feuille 2015 SIABVA Parthenocissus quinquefolia Vigne vierge 2015 SIABVA Petasites hybridus Pétasite hydride 2015 SIABVA Phalaris arundinacea Baldingère faux-roseau 2015 SIABVA Phyllitis scolopendrium Scolopendre 2015 SIABVA Plantago lanceolata Plantain lancéolé 2015 SIABVA Plantago major Grand plantain 2015 SIABVA Poa annua Pâturin annuel 2015 SIABVA Poa nemoralis Pâturin des bois 2015 SIABVA
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Annexe 2 – Inventaire de l'avifaune (SIABVA, 2015)
Nom Commun (nom Latin) Date Source Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) 2015 SIABVA Bergeronnette grise (Motacilla alba) 2015 SIABVA Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) 2015 SIABVA Buse variable (Buteo buteo) 2016 SIABVA Canard colvert (Anas platyrhynchos) 2016 SIABVA Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) 2015 SIABVA Chouette hulotte (Strix aluco) 2015 SIABVA Cincle plongeur (Cinclus cinclus) 2016 SIABVA Corneille noire (Corvus corone corone) 2016 SIABVA Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) 2015 SIABVA Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) 2015 SIABVA Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) 2015 SIABVA Geai des chênes (Garrulus glandarius) 2015 SIABVA Grand Corbeau (Corvus corax) 2016 SIABVA Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) 2014 SIABVA Grive draine (Turdus viscivorus) 2015 SIABVA Grive musicienne (Turdus philomelos) 2015 SIABVA Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) 2015 SIABVA Héron cendré (Ardea cinerea) 2016 SIABVA Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) 2015 SIABVA Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne rupestris) 2015 SIABVA Hirondelle rustique (Hirundo rustica) 2015 SIABVA Martinet noir (Apus apus) 2015 SIABVA Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) 2015 SIABVA Merle noir (Turdus merula) 2015 SIABVA Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) 2015 SIABVA Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) 2015 SIABVA Mésange charbonnière (Parus major) 2015 SIABVA Mésange nonnette (Poecile palustris) 2015 SIABVA Moineau domestique (Passer domesticus) 2015 SIABVA Pic épeiche (Dendrocopos major) 2015 SIABVA Pic vert (Picus viridisr) 2016 SIABVA Pie bavarde (Pica pica) 2015 SIABVA Pigeon ramier (Columba palumbus) 2015 SIABVA Pinson des arbres (Fringilla coelebs) 2015 SIABVA Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) 2015 SIABVA Roitelet huppé (Regulus regulus) 2015 SIABVA Rougegorge familier (Erithacus rubecula) 2015 SIABVA Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) 2015 SIABVA Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) 2015 SIABVA Sittelle torchepot (Sitta europaea) 2015 SIABVA Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) 2016 SIABVA Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) 2015 SIABVA
Annexe 3 – inventaire de l'herpétofaune (SIABVA, 2015)
Nom Commun (nom Latin) Date Source Grenouille rousse (Rana temporaria) 2015 SIABVA Crapaud commun (Bufo bufo) 2015 SIABVA Lézard vert occidental (Lacerta bilineata) 2013 SIABVA Lézard des murailles (Podarcis muralis) 2015 SIABVA Salamandre tachetée (Salamandra salamandra) 2015 SIABVA
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Annexe 4 - Inventaire piscicole (FDPPMA01-2015) Nom Commun (nom Latin) Date Source Blageon (Telestes souffia) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Chabot (Cottus Gobio) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Chevesne (Squalius cephalus) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Loche Franche (Barbatula barbatula) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Blageon (Telestes souffia) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Ombre commun (Thymallus thymallus) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Truite fario (Salmo trutta) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Vairon (Phoxinus phoxinus) 2015 Fédération de pêche de l'Ain Barbeau (Barbus barbus) 2012 SIABVA Annexe 5 - Inventaire entomofaune (SIABVA, 2015) Entomofaune terrestre Nom Commun (nom Latin) Date Source Aurore (Anthocharis cardamines ) 2015 SIABVA Citron (Gonepteryx rhamni) 2015 SIABVA Grande Tortue (Nymphalis polychloros ) 2015 SIABVA Paon-du-jour (Inachis io ) 2015 SIABVA Petite Tortue (Aglais urticae ) 2015 SIABVA Piéride du Navet (Pieris napi ) 2015 SIABVA
Caloptéryx vierge (Calopteryx virgo) 2015 SIABVA
Entomofaune aquatique
Famille Date Source Famille Date Source Agriotypidae (Hymenoptera) 2011 SIABVA Hygrobiidae 2011 SIABVA Ancylidae 2013 Science et Environnement Lepidostomatidae 2011 SIABVA Athericidae 2015 Eco Environnement Conseil Leptophlebiidae 2015 Eco Environnement Conseil Baetidae 2015 Eco Environnement Conseil Leuctridae 2015 Eco Environnement Conseil Blephariceridae 2011 SIABVA Limnephilidae 2015 Eco Environnement Conseil Brachycentridae 2011 SIABVA Limoniidae 2015 Eco Environnement Conseil Bythinellidae 2011 SIABVA Lymnaeidae 2015 Eco Environnement Conseil Caenidae 2015 Eco Environnement Conseil Molannidae 2011 SIABVA Calamoceratidae 2011 SIABVA Nematomorpha 2013 Science et Environnement Ceratopogonidae 2015 Eco Environnement Conseil Odontoceridae 2015 Eco Environnement Conseil Chaoboridae 2011 SIABVA Oligochaeta 2015 Eco Environnement Conseil Chironomidae 2015 Eco Environnement Conseil Philopotamidae 2011 SIABVA Coenagrionidae 2011 SIABVA Piscicolidae (Achètes) 2013 Science et Environnement Corbiculidae 2011 SIABVA Planariidae 2011 SIABVA Cordulegasteridae 2011 SIABVA Planorbidae 2013 Science et Environnement Corduliidae 2011 SIABVA Rhyacophilidae 2015 Eco Environnement Conseil Corixidae 2011 SIABVA Sciomyzidae (= Tetanoceridae) 2015 Eco Environnement Conseil Corophiidae 2011 SIABVA Sericostomatidae 2015 Eco Environnement Conseil Dytiscidae 2015 Eco Environnement Conseil Simuliidae 2015 Eco Environnement Conseil Elmidae 2015 Eco Environnement Conseil Tabanidae 2011 SIABVA Empididae 2015 Eco Environnement Conseil Taeniopterygidae 2011 SIABVA Ephemerellidae 2015 Eco Environnement Conseil Thaumaleidae (= Orphnephilidae) 2011 SIABVA Ephemeridae 2011 SIABVA Uenoidae = Thremmatidae 2011 SIABVA Ephydridae 2011 SIABVA Erpobdellidae (Achètes) 2013 Science et Environnement Gammaridae 2015 Eco Environnement Conseil Glossiphoniidae (Achètes) 2011 SIABVA Glossosomatidae 2011 SIABVA Gyrinidae 2011 SIABVA Helophoridae 2013 Science et Environnement Heptageniidae 2015 Eco Environnement Conseil Hydracarina 2015 Eco Environnement Conseil Hydrobiidae 2013 Science et Environnement Hydrometridae 2011 SIABVA Hydropsychidae 2015 Eco Environnement Conseil Hydroptilidae 2013 Science et Environnement Hydrozoa 2011 SIABVA
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Annexe 6 - Inventaire mammofaune (SIABVA, 2015) Nom Commun (nom Latin) Date Source Castor (Castor Fiber) 2015 SIABVA Chauve-souris indéterminée (Chiroptera sp.) 2015 SIABVA Chevreuil (Capreolus capreolus) 2015 SIABVA Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) 2015 SIABVA Fouine (Martes foina) 2013 SIABVA Renard roux (Vulpes vulpes) 2015 SIABVA Sanglier (Sus scrofa) 2015 SIABVA
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Annexe 7 – Extrait de ICEA, 2015 : Étude hydrogéologique préalable à l'avis de l'hydrogéologue agréé
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c- Plantations
Les plantations seront faites dans la période de repos végétatif (environ entre le 1er novembre et le 31 mars).
Les plantations seront interrompues lors des périodes de gel, lorsque la terre est détrempée par les pluies ou le dégel ou par période de grand vent desséchant, ainsi qu'en cas de montée de sève précoce. Le stockage sur chantier n'excédera pas trois jours. Les racines devront être protégées du gel, du vent et du soleil. Les racines seront bien étalées dans les trous de plantation, en veillant à ne pas enterrer ni laisser trop sortir le collet. Les plants seront ensuite arrosés si nécessaire.
G- Remise en état et repli de chantier
La place de dépôt sera remise en place, scarifiée et ensemencée avec un mélange « rustique ». Les voiries d'accès ayant subi des dégradations seront remises en état.
3.3.1 Caractéristiques du projet d’aménagement 03-2 Déruppe 3.3.1.1 Contexte et objectifs Le tracé en plan de la rivière a été remodelé en 1903 pour organiser l’exploitation agricole des parcelles riveraines. La sinuosité du cours d'eau a été réduite. Le chenal a été surcalibré et les berges artificialisées afin d'empêcher une submersion des terrains riverains par les crues.
Il en résulte une perte habitationnelle qui nuit à la fonctionnalité du milieu et des biocénoses, non compatible avec les objectifs d'atteinte du bon état fixés dans le SDAGE RMC en application de l'article L212-1 du Code de l'environnement.
De plus, ces modifications physiques ont provoqué une dynamique d'incision (enfoncement du lit) avec un enfoncement du lit de plus de 3,5 m en un siècle en aval direct du pont de la voie ferrée. En conséquence, les berges ont du être confortées progressivement et le radier du pont a dû être stabilisé par des palplanches et un confortement en enrochement libre.
Ce projet constitue l'objet de la fiche action B1-2-2 : « Renaturation de l'Albarine sur le secteur des Grandes Iles » du contrat de rivière Albarine. Cette action est née du diagnostic de la qualité physique de l'Albarine (TELEOS, 2010), réalisé dans le cadre des études complémentaires à l'élaboration du contrat de rivière suite aux demandes conjointes de l'ONEMA et de la DREAL. De plus, une étude de création d'un bassin d'expansion des crues de l'Albarine en rive gauche sur le secteur de la Déruppe a été menée en 2006 par le bureau d'études CIDEE.
Face au constat de mauvaise qualité physique du cours d'eau, le SIABVA souhaite réaliser une opération de restauration hydromorphologique de l'Albarine sur la commune de Torcieu avec les objectifs suivants :
retrouver une fonctionnalité et une qualité habitationnelle du cours d'eau ; permettre un rétention dynamique des eaux de crues en amont de communes disposant d'un plan de prévention des risques d'inondation.
Etude hydrogéologique 54 Rapport d’étude ICEA – Octobre 2015
Le projet 03-2 restaurera la structure du lit de l'Albarine et l'organisation de ses écoulements pour maximiser les services environnementaux rendus par l'hydrosystème que sont :
la stabilité durable des ouvrages transversaux situés à l'amont et à l'aval par la stabilisation du profil en long permis par la création de neuf rampes de fond et la restauration des apports solides secondaires ; la réduction du risque d'inondation sur l'agglomération ambaroise et les agglomérations situées à l'aval par la rétention dynamique supplémentaire sédiments, pour une crue d’occurrence vicennale, permise par la création de reliefs sur le fond de vallée au droit des rampes de fond ; l'augmentation des richesses naturelles en terme de biodiversité spécifique et d'abondance ainsi que la restauration de la ripisylve ; l'intérêt halieutique pour la pêche de loisir en lien avec le point précédent.
Depuis 2012, le SIABVA travaille sur ce projet en partenariat avec SNCF INFRA. Sur ce site, s'entremêlent :
les enjeux de ressource en eau (captages de l’Albarine ) ; le risque d'inondation ; la stabilité des infrastructures ferroviaires.
Dans l'objectif de restaurer un fonctionnement compatible avec le bon état écologique de l'Albarine, le profil en travers sera remodelé de manière a créer :
un chenal d'écoulement préférentiel adapté aux débits d'étiage ; un lit mineur construit pour que le début de plein bord corresponde au débit du module ; un lit moyen construit pour que le débit qu'il accueillera corresponde à la crue décennale.
L'emprise du lit majeur ne sera pas modifiée par le projet.
Pour retrouver une diversité habitationnelle, des macroformes alluviales seront recréées. De plus, des blocs seront disposés pour restaurer une diversité granulométrique et améliorer la capacité habitationnelle du cours d'eau.
La disposition des rampes de fond permettra également d'empêcher un retour de la rivière dans son ancien tracé après travaux.
Les aménagements seront réalisés entre le pont de la voie ferrée LYON-GENEVE et le ''Pont de la Gare'', entre le chemin des Seiglières en rive gauche et le tracé de la voie ferrée en rive droite. Cela représente un linéaire de 960 m.
Etude hydrogéologique 55 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
PIECE N°6 – MEMOIRE JUSTIFIANT L'INTERET GENERAL
Rappel des obligations des propriétaires riverains titulaires du droit de pêche conformément à larticle R 214-91 du code de l'environnement « Tout propriétaire d'un droit de pêche, ou son ayant cause, est tenu de participer à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques. A cet effet, il ne doit pas leur porter atteinte et, le cas échéant, il doit effectuer les travaux d'entretien, sur les berges et dans le lit du cours d'eau, nécessaires au maintien de la vie aquatique. Avec l'accord du propriétaire, cette obligation peut être prise en charge par une association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique ou par la fédération départementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique qui, en contrepartie, exerce gratuitement le droit de pêche pendant la durée de la prise en charge de cette obligation. Cette durée peut être fixée par convention. En cas de non-respect de l'obligation de participer à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques, les travaux nécessaires peuvent être effectués d'office par l'administration aux frais du propriétaire ou, si celui-ci est déchargé de son obligation, aux frais de l'association ou de la fédération qui l'a prise en charge. »20 « L'exercice d'un droit de pêche emporte obligation de gestion des ressources piscicoles. Celle-ci comporte l'établissement d'un plan de gestion. En cas de non-respect de cette obligation, les mesures nécessaires peuvent être prises d'office par l'administration aux frais de la personne physique ou morale qui exerce le droit de pêche. »21
Financement des opérations et dispositions des articles L435-5 et R435-34 à 39 « Lorsque l'entretien d'un cours d'eau non domanial est financé majoritairement par des fonds publics, le droit de pêche du propriétaire riverain est exercé, hors les cours attenantes aux habitations et les jardins, gratuitement, pour une durée de cinq ans, par l'association de pêche et de protection du milieu aquatique agréée pour cette section de cours d'eau ou, à défaut, par la fédération départementale ou interdépartementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique. Pendant la période d'exercice gratuit du droit de pêche, le propriétaire conserve le droit d'exercer la pêche pour lui- même, son conjoint, ses ascendants et ses descendants. » 22 Le projet présenté est financé majoritairement par des fonds publics. Il est donc concerné par l'article L435-5 du code de l'environnement. L'association de pêche agréée du secteur est la ''Gaule de Torcieu'' qui sera donc bénéficiaire du droit de pêche à titre gratuit pour 5 ans. Aucune participation financière ne sera demandée aux propriétaires riverains. Le SIABVA prend en charge la totalité des dépenses d'investissements et d'entretien. Aucune participation financière n'est demandée aux propriétaires riverains. L'AAPPMA participera financièrement à l'opération au titre de son engagement via la fédération départementale de pêche conformément à son engagement dans le cadre de la fiche action B1-2-2 du Contrat de rivière Albarine.
Justification de l'intérêt général "L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général" (L210-1 du code de l'environnement) Le projet vise : • à reconquérir l'équilibre naturel du fonctionnement du cours d'eau sur le secteur ; • à réduire la vulnérabilité des lieux habités en aval face au risque d'inondation en favorisant l'expansion des crues
20 L432-1 du code de l'environnement 21 L432-3 du code de l'environnement 22 L435-5 du code de l'environnement
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sur des zones à faible enjeu ; • à la restauration de la continuité écologique de l'Albarine sur ce secteur avec l'effacement deux ouvrages recensés comme obstacle à l'écoulement. À ces titres, les travaux présentés concourent à l'atteinte d'objectifs déclarés d'intérêt général. (Voir pièce n°12 pour la situation foncière du site) L'opération est née de la collaboration avec l'association pour la pêche et la protection du milieu du milieu aquatique (AAPPMA). Un programme d'acquisition foncière par l'AAPPMA est en cours sur l'intégralité du secteur concerné par le projet. Des accords de principe ont été obtenus et les transactions immobilières devraient être concrétisées à partir de l'été 2016. La commune de Torcieu est impliquée dans le projet de part son adhésion au SIABVA, maître d'ouvrage de l'opération. De plus, le projet fera l'objet d'une présentation en conseil municipal pour délibération ainsi qu'en réunion publique. Pour ces motifs et dans ces conditions, une déclaration d'intérêt général est sollicitée pour la réalisation des travaux et le suivi / entretien des ouvrages par la suite.
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PIECE N°7 – MEMOIRE JUSTIFIANT LA DEMANDE D'INSTITUTION DE SERVITUDE DE SURINONDATION Le projet vise : • à reconquérir l'équilibre naturel du fonctionnement du cours d'eau sur le secteur ; • à réduire la vulnérabilité des lieux habités en aval face au risque d'inondation en favorisant l'expansion des crues sur des zones à faible enjeu ; • à la restauration de la continuité écologique de l'Albarine sur ce secteur avec l'effacement deux ouvrages recensés comme obstacle à l'écoulement.
• Par la modification du profil de la rivière, de son tracé en plan et de la diversification des habitats, le projet de restauration hydromorphologique de l'Albarine vise très précisément à restaurer une zone de mobilité du lit mineur en amont des zones urbanisées de l'agglomération d'Ambérieu en Bugey afin de restaurer ses caractères hyrdologiques et géomorphologiques essentiels. Cet objet est conforme à l'article L 211-12 -II-2° du code de l'environnement qui définit les objets d'aménagements pouvant donner lieu à l'institution de servitudes de surinondation. En l'espèce, et dans la mesure ou le changement de la nature des terrains et de l'exposition à l'aléa d'inondation est significatif, les terrains concernés sont en cours d'acquisition par l'association de pêche locale avec des financements de l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et du département de l'Ain. Cela concerne 117 parcelles appartenant à 43 propriétaires et représentant 4,8Ha (voir liste au 1 de la pièce n°12).
• Par la création d'un ouvrage de surverse sur le chemin communal des Seiglières, le projet aura également des conséquences sur l'utilisation du fond de vallée au sud de la rivière pendant les périodes de crues. Le projet augmentera la fréquence d'utilisation de cette zone de rétention des eaux de crues par des aménagements permettant d’accroître artificiellement leur capacité de stockage dynamique de ces eaux, afin de réduire les crues ou les ruissellements dans des secteurs situés en aval comme l'agglomération d'Ambérieu en Bugey. Cet objet est conforme à l'article L 211-12 -II-1° du code de l'environnement qui définit les objets d'aménagements pouvant donner lieu à l'institution de servitudes de surinondation. Les terrains concernés sont des pâtures utilisées pour l'élevage extensif. Le projet aura pour effet de rendre ces terrains accessibles aux crues à partir d'un niveau de crue décennale. A l'heure actuelle ces secteurs sont accessibles aux crues à partir d'une crue cinquantennale. Considérant le changement d'exposition à l'aléa d'inondation des terrains concernés, le demandeur sollicite l'institution d'une servitude de surinondation sur ces parcelles. Cela concerne 328 parcelles appartenant à 58 propriétaires et représentant 18,1Ha (voir liste au 2 de la pièce n°12).
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PIECE N°8 – ESTIMATIF FINANCIER Le montant du projet est évalué à 377 790 € HT. Le tableau suivant détaille les estimations des différents postes : Prix Description Unité UnitaireQuantité Prix Installation et repli de chantier : Le prix remunère forfaiterement : - les mesures nécessaires relatives à la gestion de la circulation routière - les mesures nécessaire à la conservation des réseaux 1 - les frais relatifs aux dispositions à prendre en matière d'hygiène et de sécurité - les opérations topographiques nécessaires (piquetage) - le montage /démontage des installations de chantier - la remise en état des terrains et voie d'accès F 3 000,00 € 1 3 000,00 € TRAVAUX PREPARATOIRES Bucheronnage, Broyage Le prix rémunère au mètre carré : 2 - l'abattage des arbres marqués leur exportation et leur valorisation - le broyage des rémanents m2 0,25 € 63000 15 750,00 € Gestion de la Renouée du Japon Le prix rémunère au mètre cube : - la coupe des parties végétatives et leur mise en stock 3 - le décaissement des surfaces occupées par la Renouée du Japon sur une profondeur de un mètre - le broyage des terres contaminées au godet cribleur - la reprise des matériaux broyés et leur dépôt au fond du lit à remblayer (cf plans) m³ 5,00 € 2000 10 000,00 € TERRASSEMENT Terre végétale : Le prix rémunère au mètre carré : 4 - le décapage de la partie superficielle des terres végétales (0,1m) - le stockage provisoire sur site pour la durée du chantier - la couverture des terres remaniées en fin de chantier (0,1m) m³ 2,50 € 6300 15 750,00 € Terrassement pleine masse en déblai/remblai Le prix rémunère au mètre cube les opérations de terrassement suivantes : - déblai des terrasses aux cotes de projet - le stockage provisoire des matériaux pour la durée du chantier 5 - la reprise des matériaux et leur mise en oeuvre aux cotes de projet - leur compactage Les volumes correspondent aux matériaux compactés. La gestion des variations de volume liées au foisonnement des matériaux est assumée par l'entreprise. m³ 2,50 € 41000 102 500,00 € BLOCS D'ENROCHEMENT 0,00 € Blocs d'enrochement – Calibre 600-800Kg 6 Le prix rémunère au mètre cube la fourniture de blocs d'enrochement paysagers de calibre 600-800Kg et conformes aux descriptions présentes au CCTP m³ 55,00 € 600 33 000,00 € Blocs d'enrochement – Calibre 1000-3000Kg 7 Le prix rémunère au mètre cube la fourniture de blocs d'enrochement paysagers de calibre 1000-3000Kg et conformes aux descriptions présentes au CCTP m³ 55,00 € 640 35 200,00 € Blocs d'enrochement – Prélèvement sur site 8 Le prix rémunère au mètre cube le prélèvement de blocs d'enrochement paysagers de calibre 600-3000Kg prélevés sur le site figurant aux plans, leur chargement et leur approvisionnement sur le chantier m³ 15,00 € 200 3 000,00 € OUVRAGES Rampes de fond 9 Le prix rémunère au mètre cube la mise en oeuvre de blocs d'enrochement pour la création d'une rampe de fond conformément aux cotes de projet. m³ 25,00 € 1300 32 500,00 € Protection de berge par enrochement 10 Le prix rémunère au mètre cube la mise en oeuvre de blocs d'enrochement pour la création d'un protection de berge en enrochement conformément aux cotes de projet m³ 20,00 € 600 12 000,00 € DIVERSIFICATION DES ECOULEMENTS Diversification des écoulements par pose de blocs dans le lit mineur – calibre 600-3000Kg 11 Le prix rémunère au mètre cube la mise en place de blocs d'enrochement selon les directives du maitre d'oeuvre sur les secteurs identifiés sur les plans. m³ 15,00 € 200 3 000,00 € Ancrage de souches 12 Le prix comprend le marquage, l'arrachage et la mise en place et la fixation d'une souche dans le lit du cours d'eau selon les preconisations du maitre d'oeuvre F 100,00 € 15 1 500,00 € Diversification des écoulements par pose de blocs dans le lit mineur – Remaniement des blocs en place 13 Le prix rémunère au mètre cube la reprise et la mise en place de blocs d'enrochement déjà sur site selon les directives du maitre d'oeuvre sur les secteurs identifiés sur les plans. m³ 20,00 € 200 4 000,00 € GENIE VEGETAL Fourniture et mise en place d'une fascine de saules vivants et couche de branches 14 Le prix rémunère au mètre linéaire la fourniture, la mise en oeuvre d'une fascine de saules vivants et couche de branche conformément aux préconsiations du CCTP m 120,00 € 300 36 000,00 €
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Prix Description Unité UnitaireQuantité Prix VEGETALISATION Ensemencement 15 Le prix rémunère au mètre carré le semis d'herbacées selon les modalités définiesau CCTP m2 0,50 € 40000 20 000,00 € Hélophytes en godet 16 Le prix rémunère à l'unité la fourniture et la mise en oeuvre de mottes d'hélophytes selon les modalités définies à l'article XX du CCTP. unité 2,00 € 4000 8 000,00 € Mottes d'hélophytes prélevées en milieu naturel 17 Le prix rémunère à l'unité la fourniture et la mise en oeuvre de mottes d'hélophytes selon les modalités définies à l'article XX du CCTP. unité 1,80 € 500 900,00 € Bouturage 18 Le prix rémunère à l'unité la fourniture et la mise en oeuvre de boutures selon les modalités définies à l'article XX du CCTP. unité 1,50 € 2000 3 000,00 € GENIE CIVIL Rampes de fond – Bief Ravinet Le pris rémunère la fourniture et la fixation de rampe de fond en béton préfabriqué selon les cotes et posistions fixées au CCTP Unité 250,00 € 6 1 500,00 € Déversoir Le prix rémunère fofaiterement le repérage des réseaux, le terrassement et la mise en oeuvre d'un ouvrage de déversoir en béton armé dosé à 350Kg/m3 conformément au CCTP F 15 000,00 € 1 15 000,00 € Autres Pêche électrique d'inventaire et de sauvetage Unité 2,00 € 2100 4 200,00 € Divers, imprévus (publications, …) - 5% 17 990,00 €
TOTAL € HT 377 790,00 € TVA (20%) 75 558,00 € TOTAL € TTC 453 348,00 €
Le financement de cette opération implique les partenaires suivants : – Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse – La Région Rhône-Alpes – Le Conseil départemental de l'Ain – La fédération de pêche de l'Ain – SNCF INFRASTRUCTURES – Le SIABVA
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PIECE N°9 - CALENDRIER PREVISIONNEL
La durée des travaux est estimée à 8 mois durant l'été et l'automne 2019 après récépissé de l'autorisation au titre du code de l'environnement.
Le phasage des travaux pourra être le suivant :
Hiver 2018-2019 Travaux de bûcheronnage Jan-Mar 2019 Consultation des entreprises Avr 2019 Ordre de service de commencement des travaux Mai-juin 2019 Pêche de sauvetage et d'inventaire Terrassement hors d'eau Mise en eau du nouveau tracé Comblement de l'ancien lit Protection de berge Juillet-aout 2019 Aménagement du Bief Ravinet Création du déversoir sur le chemin des Seiglières Octobre.2019 Enherbement Repli de chantier Nov-Déc 2019 Végétalisation
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PIECE N°10 – PIECES GRAPHIQUES
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70/80 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
PIECE N°11 – DELIBERATION DU SIABVA AFFERENTE AU DOSSIER
71/80 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
72/80 Premier propriétaire N° Parcelle Superficie (m2) Premier propriétaire N° Parcelle Superficie (m2) CRUZ FRANCOIS ANTOINE AD 0002 245 SECCO MARGUERITE CATTERINA AD 0162 126 CHIARINELLI LUCIEN AD 0019 283 PIECE N°12 - PROPRIETE DES SECCO CATHERINE ANNA MARIE AD 0191 25 AD 0034 164 TISSOT GUERRAZ JEAN FELIX ALBERT AD 0008 333 TERRAINS ET EXTRAIT AD 0066 134 AD 0171 131 CADASTRAL CHAMPILLON AD 0022 226 AD 0027 158 DECISE ROBERT EMILE AD 0018 132 TISSOT-GUERRAZ JOSEPHTE SYLVIE AD 0010 289 L'extrait cadastral du secteur concerné est présenté en page AD 0028 287 AD 0025 216 suivante. Les parcelles concernées sont les suivantes : AD 0042 84 AD 0185 345 AD 0067 94 AD 0192 60 1. PARCELLES ET PROPRIETAIRES DE LA RIVE DROITE AD 0174 168 TENAND ANDREE MARIE AD 0056 100 Directement concernée par l'aménagement AD 0193 46 FERRERO MARIE RENEE AD 0060 204 TAVERNIER JEAN PIERRE LOUIS AD 0014 236 et par les propositions d'acquisition par l'AAPPMA GIMENEZ JOSEPH AD 0029 713 AD 0024 364 43 propriétaires / 117 parcelles / 4,8 Ha AD 0061 227 AD 0051 496 AD 0176 57 AD 0177 84 Premier propriétaire N° Parcelle Superficie (m2) MARION NOELLE MARIE ADRIENNE AD 0003 328 VERGER HENRI LAURENT PIERRE AD 0011 203 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0184 AD 0184 2737 AD 0015 235 117 48056 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0188 AD 0188 6310 AD 0052 412 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0198 AD 0198 3412 AD 0059 266 COMMUNE DE TORCIEU AD 0001 545 AD 0063 59 AD 0021 116 AD 0073 289 AD 0031 250 AD 0181 210 AD 0037 469 AD 0195 26 AD 0047 22 AD 0197 507 AD 0065 123 MILLET MIREILLE ODETTE AD 0026 134 AD 0161 570 AD 0070 159 AD 0165 129 MORELLET YVETTE MARIA AD 0023 211 AD 0169 203 AD 0178 82 AD 0189 865 AD 0180 140 AD 0199 175 AD 0201 91 MORELLET MARC AD 0057 105 SOC NAT DES CHEMINS DE FER FRANCAIS AD 0048 257 MYARD MARCELLE YVETTE AD 0004 300 AD 0168 231 AD 0175 88 ARPIN-GONNET GASTON PAUL AD 0075 390 MORELLET HENRI JEAN-MARIE AD 0173 126 ABRY VIVIANE AD 0043 343 AD 0202 69 ARPIN-GONNET MICHELE AD 0036 626 PACHE GHISLAINE ELINA AD 0032 214 AD 0071 115 AD 0049 421 BARBET PIERRE JEAN AD 0040 53 PERNET JEAN-LUC AD 0182 24 BROISE GILBERT JEAN AD 0053 421 BARBARIN CHRISTIAN GILLES AD 0006 1034 PERNET FRANCOISE MARIE AD 0038 49 AD 0007 2885 AD 0045 634 AD 0046 191 AD 0050 253 AD 0055 91 AD 0163 504 BESSIERES LEONIE AD 0017 128 AD 0183 22 AD 0170 138 PERROZET PAULETTE RENEE AD 0062 81 AD 0186 1765 AD 0069 359 AD 0187 1440 AD 0072 746 AD 0200 99 AD 0074 150 CRUZ BERNARD DENIS AD 0035 117 PLOY LAURENT AD 0166 160 CORTINOVIS MARYLINE AD 0009 1484 PERRIN D ARLOZ ANDRE ALPHONSE AD 0012 133 AD 0041 52 AD 0030 298 AD 0068 88 AD 0164 66 AD 0179 147 AD 0196 137 ROUFFET ANNE MARIE AD 0054 386 CORDOVADO ANTHONY MICHAEL LYANO AD 0005 178 SONNERY JEAN FRANCOIS AD 0020 694 AD 0013 255 AD 0033 220 AD 0016 312 AD 0044 617 AD 0039 56 AD 0058 91 AD 0172 129 AD 0064 254 AD 0194 25 AD 0167 260 AD 0190 2240 2. PARCELLES ET PROPRIETAIRES DE LA RIVE GAUCHE
Concernés par une surinondation Superficie Superficie 58 propriétaires / 328 parcelles / 18,1 Ha 1er Propriétaire Numéro court fiscale (m²) 1er Propriétaire Numéro court fiscale (m²) AD 0285 1638 AD 0561 60 Superficie AD 0288 1955 COMMUNE DE TORCIEU AD 0218 289 1er Propriétaire Numéro court fiscale (m²) AD 0292 348 AD 0227 279 ABRY ODETTE AD 0369 544 AD 0294 477 AD 0235 153 AD 0370 17 AD 0308 85 AD 0243 342 AD 0550 363 AD 0317 182 AD 0244 264 ARPIN-GONNET MICHELE AD 0389 92 AD 0331 535 AD 0247 108 AD 0390 256 AD 0333 445 AD 0248 72 AD 0449 364 AD 0334 471 AD 0251 99 AD 0454 434 AD 0338 541 AD 0276 120 AD 0514 1248 AD 0339 370 AD 0283 87 AD 0554 310 AD 0340 701 AD 0384 115 BARBARIN GUY MICHEL AD 0223 624 AD 0357 548 AD 0395 505 AD 0224 2004 AD 0361 1833 AD 0405 251 AD 0228 287 AD 0374 303 AD 0478 55 AD 0229 417 AD 0375 2269 AD 0536 361 AD 0344 2318 AD 0383 480 AD 0537 371 AD 0367 243 AD 0400 71 AD 0539 94 AD 0557 146 AD 0401 130 AD 0540 205 BARBET PIERRE JEAN AD 0219 295 AD 0410 313 AD 0543 384 CORDOVADO ANTHONY MICHAEL LYANO AD 0295 91 AD 0220 792 AD 0414 341 CORTINOVIS MARYLINE AD 0203 197 AD 0423 855 AD 0416 611 AD 0204 6045 AD 0535 467 AD 0417 1129 AD 0232 309 BESSIERES LEONIE AD 0508 255 AD 0418 365 AD 0252 91 BRAYARD VERONIQUE AD 0225 489 AD 0421 163 AD 0368 2689 AD 0349 431 AD 0428 205 AD 0380 378 AD 0391 161 AD 0431 80 AD 0385 132 AD 0532 1492 AD 0433 213 AD 0386 513 BRETON AGNES AD 0392 870 AD 0435 1311 AD 0397 69 AD 0396 125 AD 0445 1640 AD 0404 113 AD 0504 54 AD 0446 283 AD 0457 860 BROISE GILBERT JEAN AD 0279 174 AD 0447 209 AD 0466 177 AD 0289 362 AD 0448 167 C 0756 402 AD 0351 236 AD 0450 623 CRUZ BERNARD DENIS AD 0267 184 AD 0376 203 AD 0455 1021 AD 0268 73 AD 0377 53 AD 0456 2165 AD 0271 223 CEVAER CHRISTIANE MARGUERITE FRANCOISAD 0501 211 AD 0462 926 AD 0425 190 CHAVANT JEAN MARC AD 0512 304 AD 0464 198 CRUZ FRANCOIS ANTOINE AD 0264 99 CHETCUTI JOSE C 0763 112 AD 0465 339 AD 0265 179 CHIARINELLI JOELLE MARTHE MARGUERITE ANNEAD 0213 1509 AD 0469 92 AD 0303 594 AD 0214 311 AD 0470 218 AD 0336 432 AD 0217 670 AD 0471 904 AD 0413 175 AD 0226 247 AD 0491 532 C 0765 226 AD 0233 1141 AD 0496 783 DE ROCHE BLANCHE AD 0256 170 AD 0234 508 AD 0516 365 AD 0257 935 AD 0242 982 AD 0521 676 AD 0281 490 AD 0245 1091 AD 0523 650 AD 0287 1559 AD 0246 464 AD 0526 407 AD 0337 703 AD 0249 435 AD 0527 1336 AD 0359 742 AD 0250 412 AD 0558 258 DUCROS ERNESTINE ROSALIE AD 0556 70 AD 0253 408 AD 0559 40 AD 0560 41 Superficie Superficie 1er Propriétaire Numéro court fiscale (m²) Superficie 1er Propriétaire Numéro court fiscale (m²) AD 0511 140 REY DOMINIQUE AD 0215 276 1er Propriétaire Numéro court fiscale (m²) AD 0216 679 AD 0522 130 FOREST JAMES PHILIPPE PIERRE AD 0506 132 AD 0240 261 C 0775 205 AD 0528 576 AD 0241 669 GERBER MARIE FRANCE AD 0424 193 AD 0529 600 AD 0258 721 C 0760 110 AD 0531 166 AD 0259 247 GRUEL ODETTE FRANCINE AD 0273 276 AD 0548 892 AD 0312 690 GRUMET ALEXANDRE LOUIS AD 0544 344 AD 0549 2108 AD 0322 109 GRUMET VICTOR LOUIS AD 0542 847 AD 0552 885 AD 0348 467 AD 0547 430 MATHIEU FRANCOISE MICHELLE AD 0436 820 AD 0498 181 KLINGER BRUNO AD 0277 129 MILLET JEAN PAUL C 0757 494 AD 0546 468 REYBOZ GERALDINE AD 0352 249 AD 0291 335 MILLET MIREILLE ODETTE AD 0275 138 AD 0484 31 AD 0301 531 AD 0293 295 AD 0485 237 C 0762 114 MORELLET ALAIN JEAN CHARLES AD 0538 65 ROMAND ANNE-MARIE AD 0332 525 LOPES MANUEL AD 0347 473 MORELLET BERNARD LOUIS EMILE AD 0432 77 AD 0467 183 AD 0499 284 AD 0486 653 AD 0468 107 MARION NOELLE MARIE ADRIENNE AD 0205 3736 AD 0487 32 AD 0497 470 AD 0206 1059 MORELLET MARC AD 0280 685 SECCO CATHERINE ANNA MARIE AD 0437 641 AD 0207 1030 AD 0458 371 AD 0505 49 AD 0208 1673 MORELLET YVETTE MARIA AD 0211 626 SECCO MARGUERITE CATTERINA AD 0209 448 AD 0210 193 AD 0221 472 AD 0212 715 AD 0222 166 AD 0262 361 AD 0284 968 AD 0230 703 AD 0263 490 AD 0328 195 AD 0231 267 AD 0310 190 AD 0330 2747 AD 0238 585 SERAYET ROLANDE MARIE AUGUSTA AD 0420 470 AD 0493 1165 AD 0239 243 AD 0439 509 AD 0494 289 AD 0440 1340 AD 0254 401 AD 0507 271 AD 0477 65 AD 0255 89 AD 0517 390 AD 0479 430 AD 0261 252 AD 0490 9484 AD 0272 159 C 0759 117 PERNET FRANCOISE MARIE AD 0266 379 AD 0495 2383 AD 0278 182 AD 0520 169 AD 0316 346 AD 0282 70 AD 0524 95 AD 0286 402 AD 0329 349 SONNERY JEAN FRANCOIS AD 0299 211 AD 0290 348 AD 0341 629 TARPIN RENE HENRI JEAN AD 0372 563 AD 0300 460 AD 0356 264 AD 0373 84 AD 0309 39 AD 0409 205 C 0776 537 AD 0311 496 AD 0412 204 TAVERNIER JEAN PIERRE LOUIS AD 0358 589 AD 0315 153 AD 0419 504 AD 0510 70 AD 0318 304 AD 0429 76 AD 0525 136 AD 0530 188 AD 0323 158 AD 0434 178 TAVERNIER ROBERT HENRI AD 0319 251 AD 0346 915 AD 0438 155 TENAND ANDREE MARIE AD 0443 409 AD 0350 396 AD 0519 1235 AD 0513 885 AD 0355 216 AD 0541 388 TISSOT-GUERRAZ JOSEPHTE SYLVIE AD 0274 165 AD 0362 1522 C 0755 936 AD 0555 546 AD 0365 255 PERNET JEAN-LUC AD 0360 552 TRISCHETTI GERARD RENE AD 0236 153 AD 0381 51 AD 0518 616 AD 0237 477 AD 0382 235 AD 0551 935 AD 0335 348 AD 0387 480 PERRIN D ARLOZ ANDRE ALPHONSE AD 0260 186 AD 0342 1236 AD 0388 123 AD 0327 207 AD 0353 217 AD 0354 207 AD 0403 3351 AD 0393 127 VERDIER GABRIEL MARIE AD 0481 410 AD 0427 524 AD 0394 79 AD 0441 3314 VERDIER MARCEL AD 0366 2070 AD 0422 383 AD 0451 449 AD 0442 508 AD 0426 1030 AD 0452 15 AD 0461 216 AD 0430 412 AD 0453 309 AD 0463 1018 AD 0503 176 VERGER BERNARD JOSEPH PIERRE AD 0269 57 AD 0473 118 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0371 AD 0371 622 AD 0270 293 AD 0474 865 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0407 AD 0407 1208 AD 0472 148 AD 0500 699 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0444 AD 0444 773 VERGER HENRI LAURENT PIERRE AD 0515 172 AD 0502 186 AD 0545 1037 PROPRIETAIRES DU BND 421 AD0509 AD 0509 1155
CAMPAGNE DE SONDAGES PEDOLOGIQUES EN VUE DU PROJET DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DE L'ALBARINE A TORCIEU ������ ����� ������� ����������������� � ������� ��������������� ���������������� ���������������������� État des lieux A l'issue du diagnostic physique de l'Albarine (TELEOS, 2010) réalisé dans le cadre de l'élaboration du contrat de rivière, le secteur de l'Albarine entre le secteur de la ''Déruppe '' à Torcieu et le secteur des ''grandes Iles'' ont été identifié comme particulièrement dégradé physiquement et présentant un potentiel important pour envisager une opération de restauration hydromorphologique ambitieuse. Depuis 2014, le SIABVA travaille sur ce projet aussi important que délicat puisque s'entremêlent sur ce secteur les enjeux de ressource en eau, de risque d'inondation et de gestion des infrastructures ferroviaires. L'Albarine a subi des aménagements importants au cours du XIXème siècle pour la création de la voie ferrée LYON GENEVE puis en 1903 pour la valorisation agricole du fond de vallée. Ces aménagements ont conduit à rectifier le tracé de la rivière, à la canaliser dans un lit surdimensionné et bordé de digues afin d'éviter les débordements. Ainsi contrainte la rivière a enclenché des phénomènes d'érosion régressives, conduisant à des enfoncements localement importants (jusqu'à 3,5m en un siècle). Aujourd'hui, la rivière canalisée présente une faible diversité d'habitats aquatiques. Le secteur ne participe plus à l'expansion des crues du fait de l'endiguement alors même que le site est en amont immédiat de l'agglomération ambaroise (15000 habitants), soumise au risque d'inondation. Enfin, l'enfoncement de la rivière est un facteur de vulnérabilité supplémentaire pour la ressource en eau souterraine aujourd'hui exploitée pour alimenter cette même agglomération.
Concernant la problématique de continuité écologique, l'arrêté du préfet de région du 19 juillet 2013 indique: • l'Albarine est classée : ◦ en liste I de la Cascade de Charabotte jusqu'à sa confluence avec le Bief Ravinet en vertu de l'article L214- 17 du code de l'environnement, ◦ en liste II de la Caline au Pont de Bettant et comprend donc le site concerné par le projet, • le Bief Ravinet est classé : ◦ en liste I de sa source à la confluence, ◦ en liste II en aval de la ''Fontanette.
Le projet concerne directement les ouvrages suivant : ROE 82733 – Confluence du Bief Ravinet ROE 41613 – Seuil du Pont de la voie ferrée
Illustration de l'impact des aménagements sur le secteur amont.
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 2 Sur le secteur, les terrasses en rive droite et en rive gauche sont recensées comme zones humides inventoriées à dans atlas départemental.
Objectifs et gain environnemental Il s'agit de restaurer le fonctionnement hydromorphologique de l'Albarine sur 960m.
Compatibilité avec les documents d'orientation SDAGE – dispositions SDAGE – PDM SAGE de la Basse vallée de l'Ain 6A-09 /8-06 3C16 (Mesure locale) - 3C32
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 3 Opération envisagée Le projet concerne 5,5Km de rivière est l'ampleur des aménagements a conduit le SIABVA a organisé une intervention en deux phases distinctes : – Tranche n°1 : Secteur de la Déruppe. Il s'agit de la partie amont, située en périmètre éloigné de protection de captage, et qui a subit l'incision la plus importante. – Tranche n°2 : Secteur des Grandes Iles. Il s'agit de la partie aval, située en périmètre de protection éloigné et rapproché de captage, ou l'incision est moins marqué mais pose des problèmes directs de stabilité des infrastructures ferroviaires.
Tranche n°1 : SECTEUR DE LA DERUPPE Ci-dessous, un extrait du dossier réglementaire L’opération vise à améliorer la qualité physique de l’Albarine suite aux conclusions de l’étude de diagnostic de la qualité physique de l’Albarine (TELEOS, 2010). Au total, le projet concerne un linéaire de 960 mètres de cours d'eau avec un déplacement du cours d'eau sur 900m.
1. Objectifs Le projet restaurera la structure du lit de l'Albarine et l'organisation de ses écoulements pour maximiser les services environnements rendus par l'hydrosystème que sont : – la stabilité durable des ouvrages transversaux situés à l'amont et à l'aval par la stabilisation du profil en long permis par la création de neuf rampes de fond et la restauration des apports solides secondaires, – la réduction du risque d'inondation sur l'agglomération ambaroise et les agglomérations situées à l'aval par la rétention dynamique supplémentaire de 100 000 m3 pour une crue d’occurrence vicennale permise par la création de reliefs sur le fond de vallée au droit des rampes de fond, – l'augmentation des richesses naturelles en terme de biodiversité spécifique et d'abondance ainsi que la restauration de la ripisylve et du caractère humide des terrasses riveraines, – l'intérêt halieutique pour la pêche de loisir en lien avec le point précédent.
2. Description des aménagements
Pour compenser l'enfoncement constaté, le lit actuel du cours d'eau sera déplacé et réhaussé. Le nouveau profil en long sera maintenu par des rampes de fond successives. Cela permettra de restaurer la continuité écologique en effaçant les deux ouvrages ROE 82733 et ROE 41613.
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 4 Dans l'objectif de restaurer un fonctionnement compatible avec le bon état écologique de l'Albarine, le profil en travers sera remodelé de manière a créer : – un chenal d'écoulement préférentiel adapté aux débits d'étiage, – un lit mineur construit pour que le début de plein bord corresponde au débit du module; – un lit moyen construit pour que le débit qu'il accueillera corresponde à la crue décennale.
L'emprise du lit majeur ne sera pas modifiée par le projet.
Pour retrouver une diversité habitationnelle, des macroformes alluviales seront recréées. De plus, des blocs seront disposés pour restaurer une diversité granulométrique et améliorer la capacité habitationnelle du cours d'eau.
La disposition des rampes de fond permettront également d'empêcher un retour de la rivière dans son ancien tracé après travaux.
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 5 Illustration 1: Impact du projet sur le tracé en plan.
CAMPAGNE DE SONDAGES PEDOLOGIQUES Lors d'une réunion de présentation aux services de l'état le 12 septembre 2016, l'Agence Régionale de Santé a mis en avant un risque de remobilisation de pollution des sols ancienne liée au déplacement du cours d'eau.
Une campagne de sondages pédologiques a été organisée avec la réalisation de 5 sondages avec profil pédologique et analyses de chaque compartiment homogène. Conformément aux demandes, les analyses de sédiments ont porté sur les micro-polluants, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les phytosanitaires (et leurs métabolites présentant une toxicité équivalente ou supérieure ainsi que les métaux lourds.
1. Stratégie d’échantillonnage
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 6 Les points de sondage ont été choisi le long du futur tracé projet en privilégiant autant que possible les secteurs qui correspondront au fond du chenal futur, c'est à dire les secteurs où les terrassements seront les plus profonds. Le milieu étant actuellement en grande partie boisé, les points ont été choisi sur des secteurs accessibles sans bûcheronnage préalable. Quatre points de sondage ont été défini le long du futur tracé. Enfin, un cinquième point de sondage a été ajouté. Le point n°3 a été défini sur un secteur potentiellement excentré par rapport au chenal projet en raison d'un doute sur la configuration du sol à cet endroit qui peut laisser penser à des remaniements de terrains récents : absence d'arbres et terrain accidenté qui dénote dans cette zone globalement très plate et occupé par un taillis.
Pour chaque point, il a été décidé de réaliser les profils sur une profondeur au moins 0,5m plus importante que le fond de fouille projet pour prendre en compte les très probables reprises de matériaux par la rivière.
2. Profils pédologiques
Les profils ont été réalisés le 15 octobre 2016.
Les cinq profils montrent une structuration très similaire avec : – A : un premier horizon de sol composé d'un complexe riche en limons, peu épais et plutôt pauvre, sans trace d'hydromorphie. Les racines et radicelles y sont densément présentes ; – B : un second horizon de transition avec une présence minérale plus importante composée de sables et galets. On note la présence de racines ; – C : un troisième horizon composé d'alluvions fluviatiles récentes composés de sables, graviers et galets roulés. Des blocs plus importants sont rencontrés ponctuellement.
Aucune trace de déchets ou d'hydrocarbures n'a été observée sur les 5 sondages.
Les prélèvements ont été réalisés dans l'horizon d'alluvions, concerné par le niveau de fond de fouille des terrassements du projet. Les prélèvements ont été réalisés à des profondeurs variables.
Ci-après le synoptiques des profils pédologiques.
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 7 Illustration 2 Synoptique des profils pédologiques
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 8 3. Résultats d'analyse physico-chimiques
Les données d'analyse des 5 échantillons sont consignés en annexe.
Les analyses ont porté sur les métaux , HAP, pesticides et leurs métabolites.
Une synthèse des résultats est proposée dans le tableau suivant. Prélèvement SEUIL S11 1 2 3 4 5 Métaux (en mg/Kg MS) Arsenic 30 12,9 11,3 8,8 8,5 10 Cadmium 2 0,5 0,5 <0,5 <0,5 <0,5 Chrome 150 24,8 22,6 10,3 9 19,5 Cuivre 100 17,4 13,8 <10,3 <10 14 Mercure 1 0,28 0,19 0,06 0,05 0,09 Nickel 50 16,4 14,4 6,7 6 12,5 Plomb 100 14,4 11,3 5,2 <5 8,5 Zinc 300 186,7 51,3 23,3 20,9 39,6
Fluoranthène 50 Fluoranthène 84 Fluoranthène 46 Fluoranthène 50 HAP détectés, 22800 µg/Kg MS Benzo (b) fluoranthène 25 Benzo (b) fluoranthène 52 Benzo (b) fluoranthène 24 - Benzo (b) fluoranthène Benzo (k) fluoranthène 17 Benzo (k) fluoranthène 34 Benzo (k) fluoranthène 16 28 teneur en µg/Kg Benzo (a) pyrène 32 Benzo (a) pyrène 67 Benzo (a) pyrène 37 Benzo (k) fluoranthène MS Benzo (ghi) pérylène 33 Benzo (ghi) pérylène 69 Benzo (ghi) pérylène 39 19 Indéno (1,2,3 cd) pyrène 29 Indéno (1,2,3 cd) pyrène Indéno (1,2,3 cd) pyrène Benzo (a) pyrène 38 et teneur totale Chrysène 18 60 32 Benzo (ghi) pérylène 46 Pyrène 39 Chrysène 45 Chrysène 21 Indéno (1,2,3 cd) pyrène Phénanthrène 28 Dibenzo (a,h) anthracène : Pyrène 49 30 Benzo (a) anthracène 25 10 Phénanthrène 31 Chrysène 24 Pyrène 98 Benzo (a) anthracène 30 Pyrène 42 297 µg/Kg MS Phénanthrène 38 Phénanthrène 25 Benzo (a) anthracène 58 Benzo (a) anthracène 31 615 µg/Kg MS 325 µg/Kg MS 333 µg/Kg MS Pesticides - - - -- détectés
Aucun seuil n'a été dépassé. Les sédiments analysés sont conformes au seuil S1 défini par la réglementation. Les sédiments analysés ne permettent pas de mettre en évidence la présence de sols ou substrats pollués.
4. Conclusions
Les sédiments analysés sur le secteur qui fera l'objet de terrassements dans le cadre du projet sont : – de bonnes qualité pour accueillir de nouveaux écoulements fluviaux. Il s'agit d'alluvions fluvioglaciaires façonnés et déposés là par la rivière au fil du temps. La faible épaisseur du sol et la faible teneur en matière organique du sous-sol constituent un substrat particulièrement bien adapté à ce projet de déplacement de cours d'eau. – De bonne qualité chimique. Les analyses réalisées ne permettent pas de mettre en évidence une pollution ancienne du sol qui pourrait être réveillée par le fait du déplacement de la rivière.
1 Arrêté du 9 août 2006 relatif aux niveaux à prendre en compte lors d'une analyse de rejets dans les eaux de surface ou de sédiments marins, estuariens ou extraits de cours d'eau ou canaux relevant respectivement des rubriques 2.2.3.0, 4.1.3.0 et 3.2.1.0 de la nomenclature annexée à l’article R. 214-1 du code de l’environnement
SIABV Albarine – décembre 2016 Page 9 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
PIECE N°14 : Formulaire n°13632*06 de demande d'autorisation de défrichement
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N° 13632*06 ! " Plan de situation au 1/25000
Emprise concernée Plan cadastral des parcelles concernées par le défrichement - Commune de TORCIEU - SECTION AD EXTRAIT CADASTRAL Parcelles concernées en tout ou partie par les opérations de défrichement
Futur tracé du lit de l’Albarine
Échelle 1: 4000 Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
PIECE N°15 : Formulaire n° 13 614*01 de demande de dérogation pour la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction ou d'aires de repos d'animaux d'espèces animales protégées / Formulaire n°13 616*01 de demande dérogation pour la destruction d'espèces animales protégées
78/79 Liste exhaustives des espèces protégées concernées Protection nationale en vertu de l'arrêté du Nom Commun (nom Latin) Date Source 29/10/09 19/11/07 23/04/07 Avifaune Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) 2015 SIABVA oui Bergeronnette grise (Motacilla alba) 2015 SIABVA oui Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) 2015 SIABVA oui Buse variable (Buteo buteo) 2016 SIABVA oui Canard colvert (Anas platyrhynchos) 2016 SIABVA oui Chardonneret élégant (Carduelis carduelis) 2015 SIABVA oui Chouette hulotte (Strix aluco) 2015 SIABVA oui Cincle plongeur (Cinclus cinclus) 2016 SIABVA oui Corneille noire (Corvus corone corone) 2016 SIABVA oui Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) 2015 SIABVA oui Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) 2015 SIABVA oui Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) 2015 SIABVA oui Geai des chênes (Garrulus glandarius) 2015 SIABVA oui Grand Corbeau (Corvus corax) 2016 SIABVA oui Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) 2014 SIABVA oui Grive draine (Turdus viscivorus) 2015 SIABVA oui Grive musicienne (Turdus philomelos) 2015 SIABVA oui Grosbec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) 2015 SIABVA oui Héron cendré (Ardea cinerea) 2016 SIABVA oui Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum) 2015 SIABVA oui Hirondelle de rochers (Ptyonoprogne rupestris) 2015 SIABVA oui Hirondelle rustique (Hirundo rustica) 2015 SIABVA oui Martinet noir (Apus apus) 2015 SIABVA oui Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) 2015 SIABVA oui Merle noir (Turdus merula) 2015 SIABVA oui Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) 2015 SIABVA oui Mésange bleue (Cyanistes caeruleus) 2015 SIABVA oui Mésange charbonnière (Parus major) 2015 SIABVA oui Mésange nonnette (Poecile palustris) 2015 SIABVA oui Moineau domestique (Passer domesticus) 2015 SIABVA oui Pic épeiche (Dendrocopos major) 2015 SIABVA oui Pic vert (Picus viridis) 2016 SIABVA oui Pie bavarde (Pica pica) 2015 SIABVA oui Pigeon ramier (Columba palumbus) 2015 SIABVA oui Pinson des arbres (Fringilla coelebs) 2015 SIABVA oui Pouillot véloce (Phylloscopus collybita) 2015 SIABVA oui Roitelet huppé (Regulus regulus) 2015 SIABVA oui Rougegorge familier (Erithacus rubecula) 2015 SIABVA oui Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) 2015 SIABVA oui Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) 2015 SIABVA oui Sittelle torchepot (Sitta europaea) 2015 SIABVA oui Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) 2016 SIABVA oui Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) 2015 SIABVA oui Herpetofaune Lézard vert occidental (Lacerta bilineata) 2013 SIABVA oui Lézard des murailles (Podarcis muralis) 2015 SIABVA oui Mammofaune Castor (Castor Fiber) 2015 SIABVA oui Chauve-souris indéterminée (Chiroptera sp.) 2015 SIABVA oui Chevreuil (Capreolus capreolus) 2015 SIABVA oui Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) 2015 SIABVA oui Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin Versant de l'Albarine
2 de Grenette Saint Rambert en Bugey
01230
Syndicat d'aménagement de cours d'eau
Lézard vert Présent sur le site concerné par les travaux. Aires de repos et de reproduction temporairement perturbées Lacerta bilineata
Lézard des murailles Présent sur le site concerné par les travaux. Aires de repos et de reproduction temporairement perturbées Podarcis muralis
Castor d'Europe Présent ponctuellement sur le site concerné par les travaux. Aires de repos temporairement perturbées Castor fiber
Oiseaux forestiers : exemple du pic épeiche Aires de repos et de reproduction temporairement perturbées et pour partie détruite (défrichement) Oiseaux forestiers : exemple Dendrocopos major
Oiseaux ''aquatiques'' : exemple du cincle plongeur Présent sur le site concerné par les travaux. Aires de repos et de reproduction temporairement perturbées Oiseaux "aquatiques" : exemple de Cinclus cinclus
✔
Il s'agit d'une opération de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer un bon état de fonctionnement de la rivière. Des gains sont attendus en terme de biodiversité. ✔
Destruction d'une partie de l'habitat forestier par défrichement. Par ailleurs des plantations sont réalisées
✔
Altération temporaire des habitats rivulaires utilisés par le castor, les lézards ou les oiseaux inféodés au milieu aquatique. Après projet, la disponibilité d'habitat sera plus importante.
✔ Florent PELLIZZARO - Maitrise de biologie des populations et des écosystèmes
Nicolas Voisin et Florent PELLIZZARO : 10 ans d'expérience de travaux en rivière et zones humides
Florent PELLIZZARO - Ignéieur Eau et environnement
Milieu forestier : de novembre à mars / Milieu aquatique de juin à septembre
Auvergne Rhône alpes Ain
Ambérieu en bugey Torcieu
✔
La perturbation est liée à la phase travaux. Le projet prévoit la reconstitution des sites et habitats avec un objectif de plus-value qualitative et quantitative liée au projet.
Intervention sur la foret en période de repos végétatif. Organisation du chantier permettant toujours une ''fuite à l'avancement'' pour la faune terrestre. Durée de chantier courte.
COmptes rendus de réunions de chantiers hebdomadaires en phase travaux. Suivis annuels naturalistes ensuite (macroinvertébrés, piscifaune, herpétofaune, avifaune)
Saint Rambert en Bugey 16/06/2017
Envoyer par mail ✔
Syndicat Intercommunal d'AMénagement du Bassin Versant de l'Albarine
2 Rue de Grenette SAINT RAMBERT EN BUGEY
01230
Aménagement / Restauration de milieux aquatiques
Cinclus Cinclus 10 En cas de destruction de deux nichées à l'émancipation tardives. La destruction touchera des ju Cincle plongeur
Alcedo Atthis 10 En cas de destruction de deux secondes nichées. La destruction touchera des oeufs ou des juvé Martin Pêcheur d'Europe
Podarcis Muralis En cas d'écrasement en période d'hivernage. Quantité difficilement évaluable Lézard des murailles
Lacerta bilineata En cas d'écrasement en période d'hivernage. Quantité difficilement évaluable Lézard vert
✔
Il s'agit d'une opération de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer un bon état de fonctionnement de la rivière. Des gains sont attendus en terme de biodiversit ✔ destruction induite par les travaux de terrassements en berge
✔ destruction induite par les travaux de terrassements en berge ✔
✔ destruction induite par les travaux de terrassements en berge
✔ Florent PELLIZZARO - Maitrise de Biologie des populations et des écosystèmes ✔ Nicolas VOISIN et Florent PELLIZZARO - 10 ans de travaux en milieux aquatiques et ZH ✔ Florent PELLIZZARO - Ingénieur Eau et environnement
Novembre à Mai
AUVERGNE RHONE ALPES AIN
Ambérieu en Bugey TORCIEU
✔
Gestion du site par une association agréée de protection du milieu aquatique
Comptes rendus de réunions de chantiers hebdomadaires en phase travaux. Suivis annuels naturalistes ensuite (macroinvertébrés, piscifaune, herpétofaune, avifaune)
Saint Rambert en Bugey 16/06/2017
Envoyer par mail Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
PIECE N°16 : Décision de l'autorité environnementale à l'issue d'un examen au cas par cas en application de l'article R122-3 du code de l'environnement
79/79
Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Dossier d'Autorisation - DIG
PIECE N°17 : Avis du CNPN et réponse
80/80 1/2 AVIS DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTION DE LA NATURE
art. L411-1 et L411-2 du livre IV du code de l’environnement
Référence Onagre du projet : n°2017-06-13g-00789 Référence de la demande : n°2017-00789-011-001
Dénomination du projet : Restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu Demande d'autorisation environnementale - Date de mise à disposition : 03/07/2017
Lieu des opérations : 01230 - Torcieu
Bénéficiaire : SIABVA de l'Albarine
MOTIVATION ou CONDITIONS CONTEXTE – DESCRIPTIF du PROJET
Le projet se situe dans une zone ZNIEFF de type I et II. La rivière et son lit majeur sont également inscrits à l’inventaire départemental des zones humides. L’objectif du projet en question est de restaurer les caractères hydrologiques et géomorphologiques de l’Albarine à Torcieu. Au total le projet concerne un linéaire de 960 m de cours d’eau impliquant un déplacement du cours d’eau sur 900m. La modification principale induite par le projet réside dans l’occupation différentielle de l’espace du cours d’eau en fonction des débits. Cela permettra selon l’analyse de l’étude une amélioration de l’aléa inondation. L’aménagement vise un objectif d’amélioration du fonctionnement du cours d’eau par la restauration de la continuité écologique, la diversification des habitats aquatiques et la régulation du transport sédimentaire. Il s’agit dans les résultats attendus après aménagement d’une utilisation plus fréquente des zones d’expansion par le cours d’eau qui permettront d’écrêter les niveaux de crues et ainsi réduire la vulnerabilité des secteurs à enjeux situés en aval. Cependant ce risque va exposer aux risques d’inondations les terres agricoles par rapport à la situation actuelle.
Le choix du scénario paraît pertinent au regard de la complexité de la situation foncière, l’aléa inondation est maîtrisé, mais les aspects fonctionnels du cours d’eau, notamment l’expression latérale (migration latérale faible) dans le nouveau tracé ne permettent pas de juger d’une connectivité optimale. L’analyse diachronique du cours d’eau témoigne d’une sinuosité forte avant les aménagements de 1903. La faible sinuosité proposée dans le nouveau tracé constitue un véritable frein au potentiel d’ajustement du cours d’eau dans le temps et dans l’espace. La compensation d’incision proposée en amont constitue un élément de réponse adéquat à l’enfoncement subi par le cours d’eau (3,5 m max) entre 1903 et 2011 avec un impact positif sur la qualité de l’eau par la régénération du « massif filtrant » constitué d’un tapis alluvial. La communication longitudinale sera nettement améliorée par la réduction de la discontinuité écologique avec la suppression du ROE 82733 confluence avec le Bief Ravinet ainsi que du ROE 41613 Seuil du Pont de la voie Ferré.
INTERET ECOLOGIQUE
Il est surprenant que les inventaires de faune et de flore soient aussi succincts et sommaires et leur descriptif non accompagné des élémentaires méthodologies à la base des recensements d’espèces. La rivière est de 1ère catégorie et considérée réservoir biologique par le SDAGE Rhône-Méditerranée. Or, il n’est évoqué que la présence de truite et le vairon. 2/2
MOTIVATION ou CONDITIONS
Côté oiseaux, notons le Cincle plongeur, la Bergeronnette des ruisseaux, le Martin-Pêcheur mais rien de plus en rapaces, limicoles, lorio. Côté mammifères, le castor est présent mais non reproducteur et considéré comme potentiel reproducteur surtout après travaux mais rien sur les chiroptères malgré des habitats favorables (boisements humides, cours d’eau, habitats périphériques…). De la même manière, la séquence Eviter-Réduire-Compenser n’est pas abordée sous l’angle de la biodiversité. Le CNPN doit rendre un avis sur la demande de dérogation à la protection d’espèces protégées mais lesquelles ? Or, les travaux envisagés auront un impact (surtout positif à terme et un peu négatif pendant les travaux) sur la flore et la faune ; c’est en tout cas ce que laissent supposer les intentions du pétitionnaire dans ses objectifs : restaurer les caractères hydrologiques et géomorphologiques du cours d’eau, atteindre le bon état écologique de l’eau et des milieux aquatiques… Il est donc dommage qu’il n’y ait pas une projection entre avant et après travaux de la reconquête du cours d’eau et de ses berges sur 960m en terme de flore et surtout de faune.
Au vu de la qualité du dossier et de la pertinence des solutions proposées, le CNPN donne néanmoins un avis favorable sur le projet, qui sera cependant conditionné à :
- la création d’un comité de suivi diversifié qui assure le suivi dans le temps (préciser la fréquence et la duré d’engagement). Le suivi doit couvrir différents types de milieux, nouveau tracé du cours d’eau, les implantations végétales sur l’ancien lit + la remise en état des milieux annexes, berges, reforestation, la recolonisation par les espèces de flore-faune ; - la présentation d’un schéma de circulation des engins et de la plateforme de stockage des engins et des matériaux. Une attention particulière doit être porté à la propreté des engins, l’état des flexibles, le fonctionnement des machines pour éviter toute risque de pollution en phase travaux (huile moteur, hydraulique…) ; - au maintien d’un débit suffisant pendant la mise en eau du nouveau tracé afin d’éviter l’assèchement de la rivière en aval (§3.2.1), évaluation des pressions et prélèvements sur le cours d’eau ; - l’analyse détaillée de la situation concernant l’usage de l’eau en élargissant la zone d’étude, niveaux de prélèvements, activités concernées ; - l’apport de précision sur la gestion des sensibilités écologiques pour chaque type de milieu (aquatique, forestier, terrestre) en fonction des cortèges en question ; - l’évaluation grosso modo des volumes de terres déplacés ; - la remise en état des chemins d’accès après la fin des travaux ; - le suivi sur 10 ans attestant de l’évolution de la faune protégée et de l’intérêt piscicole de l’Albarine ; - la gestion des plantes exotiques envahissantes.
Par délégation du Conseil national de la protection de la nature : Nom et prénom du délégataire : Michel Métais
AVIS : Favorable [_] Favorable sous conditions [X] Défavorable [_]
Fait le : 28 décembre 2017 Signature : Le syndicat de l'Albarine (SIABVA) a déposé le 3 juillet 2017 une demande d'autorisation unique au titre du code de l'environnement et une demande de déclaration d'intérêt général au sujet de la restauration hydromorphologique de l'Albarine à Torcieu.
Au 1er janvier 2018, le SR3A s'est substitué aux SIABVA, SBVA, SMISA et au service "rivières" d'Haut Bugey Agglomération. Voir les arrêtés ci après.
Le Conseil National de Protection de la Nature a rendu le 28 décembre 2017 un avis favorable au projet de restauration de l'Albarine aux conditions suivantes :
- la création d'un comité de suivi diversifié qui assure le suivi dans le temps (préciser la fréquence et la durée d'engagement). Le suivi doit couvrir différents type de milieux, nouveau tracé du cours d'eau, les implantations végétales sur l'ancien lit + la remise en état des milieux annexes, berges, reforestation, la recolonisation par les espèces de flore-faune.
Nous proposons d'inviter les acteurs suivants à participer à un comité de suivi qui se réunirait avant, pendant et après les travaux puis une fois l'an pendant dix ans : association et fédération de pêche et de chasse, CNBA, CEN, LPO &FRAPNA.
- la présentation d'un schéma de circulation des engins et de la plate forme de stockage des engins et des matériaux.
Voir ci après.
Une attention particulière doit être porté à la propreté des engins, l'état des flexibles, le fonctionnement des machines pour éviter tout risque de pollution en phase travaux (huile moteur, hydraulique …).
La circulation des engins se fera lentement (maximum 10km/h), les conducteurs devront prendre toutes les précautions nécessaires lors des manœuvres ainsi que pour éviter les va-et-vient inutiles. Une grande attention sera portée à la qualité et la propreté des engins : flexibles en bon état, réservoir parfaitement hermétique, absence de traces d'huiles ou de carburant. Tout engin présentant des fuites sera systématiquement écarté du chantier par le maître d’œuvre. Des kits anti-pollution (absorbant à huiles et hydrocarbures) seront mis à disposition en permanence dans les engins de chantiers. Il sera demandé que les machines fonctionnent avec de l'huile hydraulique biodégradable non classée dangereuse pour l'environnement. les fiches signalétique des huiles seront fournies par l'entrepreneur avec son offre. Tout engin présentant des fuites sera systématiquement écarté du chantier par le maître d’œuvre. Le remplissage des machines se fera en dehors de la zone humide ou sur un tapis absorbant. Les actions de communication et de sensibilisation s’organiseront sous forme de « quart d’heure environnement » dispensé par le maître d’œuvre, qui seront programmés tant que besoin et particulièrement : – à l’ouverture du chantier ; – lorsqu’un nouveau prestataire intervient sur le chantier ; – en cas de changement de personnel dans les équipes travaux ; – - lorsque le chantier se déroule sur une portion particulièrement sensible où les enjeux de non dégradation sont importants. Les équipes doivent être présentes lors des « quarts d’heure environnement ». Le contenu portera sur :. – les espèces animales ou végétales protégées présentes à proximité du chantier ; – les espèces exotiques envahissantes présentes ; – un rappel de la signalisation mise en place sur le chantier ; – un rappel des secteurs mis en place sur le chantier (plan de circulation, etc.) ; _ la personne à contacter en cas d'incident ou de doute (responsable environnement)
- au maintien d'un débit suffisant pendant la mise en eau du nouveau tracé afin d'éviter l'assèchement de la rivière en aval,
Ce travail ne sera possible que si le débit de la rivière est supérieur à un mètre cube par seconde (point bloquant). La mise en eau du nouveau tracé se fera en élevant un monticule à la jonction de l'ancien et du nouveau lit afin d'envoyer un filet d'eau dans le nouveau lit tout en permettant à la majorité du flux d'emprunter l'ancien lit. Ce monticule sera construit en fin de journée de travail afin de permettre le remplissage de la nappe d'accompagnement. Une fois qu'un flux d'eau coulera en permanence entre l'amont et l'aval du nouveau tracé une pêche de sauvetage sera réalisé dans l'ancien lit puis le monticule sera lentement surélevé afin d'envoyer petit à petit l'intégralité du flux dans le nouveau lit. L'ancien lit sera alors remblayé complètement.
évaluation des pressions et prélèvements sur le cours d'eau ;
Le projet n'occasionnera aucun prélèvement sur le cours d'eau.
- l'analyse détaillée de la situation concernant l'usage de l'eau en élargissant la zone d'étude, niveaux de prélèvements, activités concernées ;
Exploitant Prélèvement (m3/an) Usage Commune de Saint Rambert 152400 AEP Commune de Torcieu 47300 AEP Anjos 20100 Industriel Syndicat Intercommunal des Eaux Région d'Ambérieu en Bugey 688100 AEP
- l'apport de précision sur la gestion des sensibilités écologiques pour chaque type de milieu (aquatique, forestier, terrestre) en fonction des cortèges en question ;
Faune Flore Aquatique Travaux hors période de reproduction et Absence à l'exception des bryophytes. d'émergence. Forestier Travaux hors période de reproduction et Travail en période de repos végétatif. d'émergence. Terrestre Travaux hors période de reproduction et Travail en période estivale. d'émergence.
- l'évaluation grosso modo des volumes de terres déplacés
Voir pièce 8.
- la remise en état des chemins d'accès après la fin des travaux
Le maître d’œuvre s'engage à la remise en état des chemins, ce point fera l'objet d'une partie du marché.
- le suivi sur 10 ans attestant de l'évolution de la faune protégée et de l'intérêt piscicole de l'Albarine ;
Voir premier point. Parking existant Accès PLAN DE CIRCULATION non utilisé pour les engins depuis RD1504 ET PLATE-FORME DE STOCKAGE SECTEUR DE LA DERUPPE Plateforme étanche et hors COMMUNE DE TORCIEU d’eau (200m2) pour stockage des engins
Pont de la Déruppe Pont de la Gare
Plateforme de stockage étanche et hors d’atteinte des crues (sur parcelle propriété de l’AAPPMA de la Gaule de Torcieu)
Desserte principale (chemin existant)
Desserte secondaire (chemin existant ou parcelle de l’AAPPMA de la Gaule de Torcieu)
Plan cadastral des parcelles concernées par le défrichement - Commune de TORCIEU - SECTION AD EXTRAIT CADASTRAL Parcelles concernées en tout ou partie par les opérations de défrichement
Futur tracé du lit de l’Albarine
Échelle 1: 4000 Parking existant Accès PLAN DE CIRCULATION non utilisé pour les engins depuis RD1504 ET PLATE-FORME DE STOCKAGE SECTEUR DE LA DERUPPE Plateforme étanche et hors COMMUNE DE TORCIEU d’eau (200m2) pour stockage des engins
Pont de la Déruppe Pont de la Gare
Plateforme de stockage étanche et hors d’atteinte des crues (sur parcelle propriété de l’AAPPMA de la Gaule de Torcieu)
Desserte principale (chemin existant)
Desserte secondaire (chemin existant ou parcelle de l’AAPPMA de la Gaule de Torcieu)