Département de l’



Commune de SONGEONS

EE NN QQ UU EE TT EE PP UU BB LL II QQ UU EE

du mercredii 05 octobre au samedii 05 novembre 2016 iincllus du mercredi 05 octobre au samedi 05 novembre 2016 inclus

Demande d’autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandage

11-- RRAAPPPPOORRTT DDUU CCOOMMMMIISSSSAAIIRREE EENNQQUUEETTEEUURR

Arrêté préfectoral du 08 septembre 2016 Ordonnance E16000124/80 du 16 août 2016 du Tribunal Administratif d’Amiens

11--RRAAPPPPOORRTT DDUU CCOOMMMMIISSSSAAIIRREE EENNQQUUEETTEEUURR



LLeess ccoonncclluussiioonnss eett aavviiss mmoottiivvééss ffoonntt ll’’oobbjjeett dd’’uunn ddooccuummeenntt ssééppaarréé



Ordonnance E 16000124/80 du 16 août 2016 du Tribunal administratif d’Amiens désignant Jean-Yves MAINECOURT, commissaire enquêteur

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandage SS OO MM MM AA II RR EE

1. GÉNÉRALITÉS ...... 1

1.1. Présentation du demandeur ...... 1

1.2. L’enquête publique...... 1 1.2.1. Objet de l’enquête ...... 1 1.2.2. Cadre juridique et réglementaire ...... 1 1.2.3. Compatibilité du projet avec les règles d’urbanisme du PLU de la commune de Songeons...... 3 1.2.4. Classement de l’élevage ...... 3 1.2.5. Composition du dossier d’enquête ...... 4

2. ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE ...... 9

2.1. Avant l’enquête publique ...... 9 2.1.1. Dépôt du dossier de demande ...... 9 2.1.2. Désignation du commissaire enquêteur ...... 9 2.1.3. Organisation de l’enquête publique ...... 9 2.1.4. Mesures préparatoires ...... 9 2.1.5. Information du public ...... 9

2.2. Déroulement de l’enquête publique ...... 10 2.2.1. Lieu ou le public peut prendre connaissance du dossier ...... 10 2.2.2. Ouverture du registre d’enquête ...... 11 2.2.3. Permanences du commissaire enquêteur ...... 11 2.2.4. Contacts divers ...... 11 2.2.5. Clôture de l’enquête ...... 12 2.2.6. Formalités de post enquête ...... 12

3. DESCRIPTION DU PROJET ET DU SECTEUR D’ETUDE ...... 13

3.1. Situation de l’élevage au regard de la réglementation ...... 13

3.2. Situation actuelle ...... 13 3.2.1. Capacité de l’élevage ...... 13 3.2.2. Locaux et mode d’exploitation ...... 14

3.3. Organisation prévisionnelle des ateliers d’élevage ...... 14 3.3.1. Phasage de la production ...... 14 3.3.2. Mode d’élevage ...... 14 3.3.3. Alimentation ...... 15

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandage

3.3.4. Abreuvement des animaux ...... 15

3.4. Le projet ...... 15 3.4.1. Organisation du site après projet ...... 15 3.4.2. Description des nouveaux bâtiments ...... 16 3.4.3. Effluents ...... 17 3.4.4. Stockage des aliments ...... 18 3.4.5. Besoins en eau ...... 18 3.4.6. Produits vétérinaires ...... 18 3.4.7. Gestion des eaux pluviales ...... 19 3.4.8. Gestion des eaux usées ...... 19

3.5. Le plan d’épandage ...... 20 3.5.1. Production d’effluents ...... 20 3.5.2. Les surfaces d’épandage ...... 20 3.5.3. L’aptitude à l’épandage ...... 21

3.6. Analyse de l’état initial ...... 21 3.6.1. Les zones de protection environnementale ...... 21 3.6.2. Les zones d’inventaire ou de protection ...... 22 3.6.3. Continuités écologiques ...... 23

3.7. Les impacts de l’environnement ...... 23 3.7.1. Les gaz à effet de serre...... 23 3.7.2. Les odeurs ...... 24

3.8. Le risque sanitaire ...... 24

3.9. La gestion des déchets ...... 24

3.10. L’estimation des dépenses engagés pour l’environnement ...... 24

3.11. L’étude des dangers ...... 25

3.12. La notice d’hygiène et de sécurité ...... 25

3.13. La remise en état du site après cessation ...... 25

4. AVIS DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE ...... 26

5. RESULTATS DE L’ENQUETE – ANALYSE DES OBSSERVATIONS ...... 27

5.1. Analyse des observations du public ...... 27 5.1.1. Observations recueillies en mairie de songeons ...... 27 5.1.2. Courriers reçus en mairie de songeons ...... 36

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandage 5.2. Résumé des observations ...... 37 5.2.1. Aspect généraux ...... 37 5.2.2. Aspect spécifique...... 38 5.2.3. Argument récurrent ...... 38

5.3. Analyse du mémoire en réponse ...... 38

6. COMMENTAIRES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR ...... 64

6.1. Sur le dossier ...... 64

6.2. Sur le volet sanitaire ...... 64 6.2.1. Alimentation ...... 64 6.2.2. Suivi sanitaire ...... 64 6.2.3. Les antibiotiques ...... 65 6.2.4. Prévention des maladies ...... 65

6.3. Concernant la pollution de l’eau ...... 65

6.4. Sur le déroulement de l’enquête ...... 66

A N N E X E S ...... 67

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandage 11.. GGÉÉNNÉÉRRAALLIITTÉÉSS

1.1. Présentation du demandeur

Monsieur et Madame POSTEL Sylvère et Isabelle, réunis dans le GAEC de Limermont, exploitent deux bâtiments d’élevage avicole sur la commune de Songeons, Ferme de Limermont, dans l’Oise.

L’exploitation (code NAF 0150Z – SIRET 802 67 088 500 10) consiste en un élevage de volailles de chair adossé à un élevage bovin laitier.

La présente demande du GAEC de Limermont porte sur :  Un accroissement de sa production de volailles : la capacité de l’élevage passerait de 58520 animaux-équivalents à 175 860 animaux –équivalents ;  Le projet de création de 2 bâtiments avicoles. Ils doivent permettre de répondre aux exigences réglementaires prévues pour les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumises à autorisation et soumises à la directive 2010/75/UE du 24 novembre 2010 dite « directive IED ».

Le GAEC de Limermont sera concerné par les rubriques 2111-1 de la directive ICPE (activité d’élevage de volailles de plus de 30 000 animaux-équivalents) et 3660 a) de la directive IED (élevage intensif de volailles de plus de 40 000 emplacements).

Par ailleurs, le GAEC a également un élevage bovin laitier qui ne sera pas modifié dans le cadre du présent projet.

1.2. L’enquête publique

1.2.1. Objet de l’enquête

Le GAEC de Limermont a le projet d’accroître sa production de volailles. Il souhaite, pour cela construire 2 nouveaux bâtiments d’élevage, augmentant la capacité de l’élevage, en le faisant passer de 58 620 animaux-équivalents à 175 860 animaux-équivalents (en considérant la modification de la nomenclature des installations classées, décret du 11 septembre 2013).

1.2.2. Cadre juridique et réglementaire

L’enquête publique relative au projet défini au 1.2.1. s’inscrit dans le cadre juridique suivant :

1.2.2.1. Le code de l’environnement

 Livre V titre 1er « Installations classées pour la protection de l'environnement », prévoit que les installations industrielles et agricoles d’une certaine importance doivent, dans un souci de protection de l’environnement, préalablement à leur mise en service, faire l’objet d’une

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 1 et la révision des surfaces d’épandage autorisation prise sous la forme d’un arrêté préfectoral qui fixe les dispositions que l’exploitant devra respecter pour assurer cette protection.  Annexe 1 à l’article R 123-1, dresse la liste des opérations soumises à enquête, liste dans laquelle figurent les installations classées pour l’environnement (ICPE) soumises à autorisation.  Livre II titre 1er «eau et milieux aquatiques», dispose que « l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d'intérêt général ».

1.2.2.2. L’arrêté ministériel du 7 février 2005, modifié par l’arrêté du 5 janvier 2009 et l’arrêté du 4 août 2009

 Il fixe les règles techniques auxquelles doivent satisfaire les élevages de bovins, de volailles et/ou de gibier à plumes et de porcs soumis à autorisation au titre du livre V du code de l’environnement.

1.2.2.3. Le décret 2013-375 du 2 mai 2013

 Il modifie la nomenclature des Installations classées et introduit notamment la rubrique 366, en transposition de la directive européenne dite IED.

1.2.2.4. Le code de l’environnement

 Article L 512-2-1, détermine la procédure et les délais de délivrance de l’autorisation préfectorale d’exploiter : examen du dossier, enquête publique,…  Articles R122-2, R 512-6, 8 et 9, fixe le contenu de l’étude d’impact et du dossier de demande d’autorisation.  Article R 512-14, traite des dispositions particulières de l’enquête publique par ailleurs régie par les dispositions du livre 1er, livre 2 Chapitre 3.  Article R 512-20, prévoit l’avis des conseils municipaux, au plus tard dans les 15 jours suivant la clôture de l’enquête.

1.2.2.5. Le PLU de la commune de Songeons

1.2.2.6. Le programme de mesures du SDAGE Artois-Picardie, arrêté préfectoral du 20/11/2009

1.2.2.7. La prise en compte et le respect des mesures du SDAGE Seine-Normandie

1.2.2.8. Le respect de la Directive Nitrates

1.2.2.9. La demande de M. et Mme POSTEL en date du 22 juillet 2016

1.2.2.10. La décision n° E 16000124/80 du 16 août 2016 qui désigne le commissaire enquêteur Annexe 1

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 2 et la révision des surfaces d’épandage

1.2.2.11. L’arrêté préfectoral du 08 septembre 2016 portant ouverture de l’enquête publique. Annexe 2

1.2.3. Compatibilité du projet avec les règles d’urbanisme du PLU de la commune de Songeons

La commune de Songeons dispose d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) modifié en 2014.

Le site d’exploitation du GAEC de Limermont, ainsi que la zone de construction des 2 nouveaux bâtiments, se situent en zone A du PLU de la commune de Songeons.

Le projet de construction de 2 nouveaux bâtiments d’élevage avicole (P3 et P4) comprend le respect des règles synthétisées figurant dans le dossier d’enquête. 1.2.4. Classement de l’élevage

Comptant plus de 40000 emplacements, le projet est soumis à la Directive relative aux émissions industrielles, dite directive IED (2010-75-UE) et à ce titre, il relève de la rubrique 3660-a de la nomenclature des ICPE, intégrée à la rubrique 2111-1 de ladite nomenclature, « Activités agricoles et animaux », « volailles », « Installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3660 »

Extrait de la nomenclature ICPE ( source INERIS version 37-03 14 janvier 2016 )

3660 Élevage intensif de volailles ou de porcs : a) Avec plus de 40 000 emplacements pour les volailles ………………………………………….………. A 3 - b) Avec plus de 2 000 emplacements pour les porcs de production (de plus de 30 kg) ……. A 3 - c) Avec plus de 750 emplacements pour les truies ………………………………………………………….. A 3 - Nota. Par « volailles », on entend : les poulets, poules, dindes, pintades, canards, oies, cailles, pigeons, faisans et perdrix, élevés ou détenus en captivité en vue de leur reproduction, de la production de viande ou d’œufs de consommation ou de la fourniture de gibier de repeuplement.

2111 Volailles, gibier à plumes (activité d’élevage, vente, etc. de), à l’exclusion d’activités spécifiques visées à d’autres rubriques. 1. Installations dont les activités sont classées au titre de la rubrique 3660...... A 3 27.12.13 2. Autres installations que celles visées au 1 et détenant un nombre d’emplacements pour les volailles et gibier à plumes supérieur à 30 000...... E - 27.12.13 3. Autres installations que celles visées au 1 et détenant un nombre d’animaux-équivalents : a. Supérieur à 20 000 ………………………………………………………………………………….... DC - 27.12.13 b. Supérieur à 5 000 mais inférieur ou égal à 20 000 ………………………...... D - 27.12.13 Nota. - Pour le « 1. » et le « 2. », les volailles et gibier à plumes sont comptés en emplacements : 1 animal = 1 emplacement

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 3 et la révision des surfaces d’épandage 1.2.5. Composition du dossier d’enquête

Le dossier comporte les éléments suivants :

- Une demande d’autorisation d’exploiter un élevage avicole de 175 860 animaux-équivalents ; - Une présentation du projet et les motivations pour le réaliser ; - Une étude d’impact, dont le plan d’épandage ; - Une étude de dangers ; - Une notice d’hygiène et de sécurité.

1.2.5.1. Dossier de demande d’autorisation d’exploiter un atelier de volailles de 175 860 animaux-équivalents

CHAPITRE I. DEMANDE D’AUTORISATION

CHAPITRE II. DESCRIPTION DU PROJET 1. Identite du demandeur 2. Emplacement de l’installation 3. Nomenclature de l’installation 4. Situation actuelle 5. Projet de l’eleveur 6. Organisation previsonnelle des ateliers d’elevage 7. Recapitulatif des demarches a realiser par l’exploitant 8. Capacite technique du demandeur 9. Capacite financiere du demandeur 10. Plan d’epandage

CHAPITRE III. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET 11. Faune et flore 12. Climat 13. Sites et paysages 14. Milieu socio-economique 15. Contexte hydrogeologique 16. Nuisances 17. Consommations énergetiques actuelles

CHAPITRE IV. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET 18. Faune / flore

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 4 et la révision des surfaces d’épandage 19. Climat 20. Sites, paysages et patrimoine culturel 21. Milieu socio-economique 22. Sols 23. Eaux 24. Nuisances liees a la qualite de l’air 25. Nuisances liees aux odeurs 26. Nuisances acoustiques 27. Nuisances liees aux vibrations 28. Nuisances lumineuses pour l’ensemble des activites prevues 29. Animaux nuisibles 30. Évaluation du risque sanitaire : ers 31. Gestion des dechets 32. Consommations energetiques previsionnelles

CHAPITRE V. ANALYSE DES EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS

CHAPITRE VI. ESQUISSE DES PRINCIPALES SOLUTIONS DE SUBSTITUTION ENVISAGEES

CHAPITRE VII. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME ET LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMMES 38. Compatiblité avec les documents d’urbanisme 39. Compatibilite avec les autres plans et programmes

CHAPITRE VIII. MESURES PREVUES POUR EVITER, REDUIRE OU COMPENSER LES EFFETS DU PROJET

40. Faune / flore 41. Climat 42. Sites, paysages et patrimoine culturel 43. Sols 44. Eaux 45. Nuisances liees a la qualite de l’air 46. Nuisances liees aux odeurs 47. Nuisances acoustiques 48. Nuisances liees aux vibrations 49. Nuisances lumineuses pour l’ensemble des activites prevues

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 5 et la révision des surfaces d’épandage 50. Animaux nuisibles 51. Évaluation du risque sanitaire : ers 52. Gestion des dechets 53. Limitation des consommations energetiques 54. Respect des meilleures techniques disponibles 55. Rapport de base 56. Estimation du cout financier des mesures proposees 57. Conditions de remise en etat du site

CHAPITRE IX. METHODES UTILISEES 58. Principaux textes de loi 59. Principaux guides

CHAPITRE X. DIFFICULTES RENCONTREES

CHAPITRE XI. AUTEURS DE L’ETUDE

CHAPITRE XII. ÉTUDE DE DANGERS 60. Méthode 61. Identification et caracterisation des potentiels de dangers 62. Probabilite de survenue des accidents 63. Analyse preliminaire des risques

CHAPITRE XIII. NOTICE RELATIVE A L’HYGIENE ET A LA SECURITE DU PERSONNEL 64. Contexte reglementaire 65. Hygiene 66. Securite

CHAPITRE XIV. RESUME NON TECHNIQUE 67. Emplacement de l’installation 68. Nomenclature de l’installation 69. Projet de l’exploitant 70. Capacites du demandeur 71. Production de fumier 72. Surfaces epandables susceptibles de recevoir le fumier 73. Gestion des epandages 74. Stockage des effluents

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 6 et la révision des surfaces d’épandage 75. Faune et flore 76. Climat 77. Sites et paysage 78. Milieu socio-economique 79. Hydrologie 80. Nuisances 81. Faune et flore 82. Climat 83. Sites et paysages 84. Milieu socio-economique 85. Sols 86. Eaux 87. Nuisances 88. Évaluation des risques sanitaires 89. Gestion des dechets 90. Faune et flore 91. Climat 92. Sites et paysages 93. Sols 94. Eaux 95. Nuisances 96. Évaluation des risques sanitaires 97. Gestion des dechets 98. Limitation des consommations energetiques 99. Respect des meilleures techniques disponibles 100. Avant propos 101. Methode appliquee pour l’etude de dangers

102. Analyse des risques

1.2.5.2. L’avis de l’autorité environnementale

L’avis de l’autorité environnementale a été délivré par le Directeur Régional de l’Environnement, de l’aménagement et du Logement Nord–Pas de Calais–Picardie le 09 août 2016 .

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 7 et la révision des surfaces d’épandage

1.2.5.3. Liste des Annexes

 Annexe 1 Localisation du site au 1/25 000 ème  Annexe 2 Plan de masse au 1/2 500 ème  Annexe 3 Récépissé de dépôt de permis de construire  Annexe 4 Description du forage existant  Annexe 5 Diplômes et certificats  Annexe 6 Etude de rentabilité  Annexe 7 Faune / Flore  Annexe 8 Règlement du PLU  Annexe 9 Etat des masses d'eau  Annexe 10 Qualité de l'air  Annexe 11 Etude acoustique  Annexe 12 Conventions d'épandage  Annexe 13 Exclusions à l'épandage  Annexe 14 Notice paysagère  Annexe 15 Fiches de données sécurité  Annexe 16 Attestations de reprise des déchets  Annexe 17 Plans des circulations  Annexe 18 Zoonoses  Annexe 19 Fiches toxicologiques  Annexe 20 Risque lié à l'ammoniac  Annexe 21 BARPI

 Plan 1 Plan avant-projet au 1/500 ème  Plan 2 Plan après projet au 1/500 ème

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 8 et la révision des surfaces d’épandage 22.. OORRGGAANNIISSAATTIIOONN EETT DDEERROOUULLEEMMEENNTT DDEE LL’’EENNQQUUEETTEE

2.1. Avant l’enquête publique

2.1.1. Dépôt du dossier de demande

La demande d’autorisation d’exploiter a été présentée le 22 juillet 2016 par Monsieur et Madame POSTEL à Monsieur le Préfet de l’Oise et l’Autorité Environnementale a émis son avis le 09 août 2016.

2.1.2. Désignation du commissaire enquêteur

Madame la Vice-Présidente du tribunal administratif d’Amiens m’a désigné pour conduire cette enquête publique par décision n° E16000124/80, du 16 août 2016. M. Yves MOREL a été désigné comme commissaire enquêteur suppléant. Annexe 1

2.1.3. Organisation de l’enquête publique

Les modalités pratiques d’organisation de l’enquête ont été définies en accord avec la Direction Départementale des Territoires de l’Oise, section des installations classées.

2.1.4. Mesures préparatoires

Le dossier d’enquête a été retiré et le registre d’enquête côté et paraphé par mes soins le 02 septembre 2016 à la DDT de l’Oise à (Direction Départementale des Territoires de l’Oise).

Le 30 septembre, préalablement à l’ouverture de l’enquête, j’ai organisé une réunion de travail sur le site de Songeons avec les époux POSTEL, exploitants à l’origine du projet, Madame RENAULT, représentant le cabinet STUDEIS, rédacteur du dossier d’enquête, et Monsieur MOREL, commissaire- enquêteur suppléant.

Au cours de cette réunion, nous avons examiné différents points du dossier et obtenu des réponses à nos interrogations afin de bien comprendre les enjeux de la demande.

Nous avons ensuite effectué une visite du site projeté.

Durant l’enquête, Madame RENAULT a été régulièrement informée du déroulement de l’enquête par l’envoi par courriel d’une synthèse à l’issue de chacune des permanences.

2.1.5. Information du public

2.1.5.1. Affichage légal

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 9 et la révision des surfaces d’épandage Les habitants de la commune de Songeons et des communes situées dans le périmètre réglementaire (3 km) d’affichage et/ou concernées par le plan d’épandage ont été informés de la demande de Monsieur et Madame POSTEL en vue d’augmenter les effectifs de leur élevage avicole et de réviser les surfaces d’épandages dans les délais réglementaires c’est-à-dire au moins 15 jours avant le début de l’enquête, par voie d’affichage sur les panneaux administratifs des mairies potentiellement réceptrices des effluents d’élevage générés par le GAEC de Limermont à savoir : Beaudéduit, Bergicourt, Brassy, , , Contre, , Frémontiers, Grémévillers, ,Le-Mesnil-Conteville, , , Offoy, Roy-Boissy, Saint-Deniscourt, Sentelie, , Songeons, Thérines, Thoix, , , Lachapelle-sous-Gerberoy, et Omécourt. Cet affichage a été vérifié par mes soins.

Une affiche a été également apposée, visible de la route, sur le site de l’élevage et présente toute la durée de l’enquête. Cet affichage a également été vérifié par mes soins.

Les certificats d’affichage signés des maires des communes concernées attesteront que cet affichage a été présent sur toute la durée de l’enquête. Ils seront réceptionnés et centralisés par la préfecture .

2.1.5.2. Annonces légales par voie de presse

L’avis d’enquête est paru dans les quotidiens régionaux : Annexe 3

 Le Parisien (Edition de l’Oise) Edition du 15 septembre 2016 Edition du 06 octobre 2016

 Le Courrier Picard Edition du 19 septembre 2016 Edition du 10 octobre 2016

2.1.5.3. Information sur le site de la préfecture

L’avis d’enquête, l’avis de l’autorité environnementale et les résumés non techniques figurent sur le site de la Préfecture de l’Oise, rubrique « Politiques publiques-Environnement-Installations classées- Par Enquête publique » www.oise.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Les-installations-classées/Par-enquetes- publiques /

2.2. Déroulement de l’enquête publique

2.2.1. Lieu ou le public peut prendre connaissance du dossier

Le dossier d’enquête, tel que décrit au 1.2.5 ci-dessus a été déposé en mairie de Songeons, lieu d’implantation du projet, siège de l’enquête, afin que le public puisse le consulter, et éventuellement consigner ses observations sur le registre d’enquête qui lui est joint, pendant toute la durée de l’enquête, soit du 05 octobre au 05 novembre 2016 inclus, aux heures d’ouverture habituelle. Les résumés non techniques et l’avis de l’autorité environnementale sont en outre disponibles sur le site internet de la préfecture de l’Oise.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 10 et la révision des surfaces d’épandage

2.2.2. Ouverture du registre d’enquête

Le registre a été ouvert par mes soins le 05 octobre 2016 à 9 heures.

2.2.3. Permanences du commissaire enquêteur

Les permanences du commissaire enquêteur, pour recevoir les observations et propositions écrites et orales du public, ont été tenues en mairie de Songeons aux jours et heures suivants :

 Mercredi 5 octobre 2016 de 9 heures à 12 heures  Jeudi 13 octobre 2016 de 14 heures à 17 heures  Vendredi 21 octobre 2016 de 9 heures à 12 heures  Jeudi 27 octobre 2016 de 14 heures à 17 heures  Samedi 5 novembre 2016 de 9 heures à 12 heures

2.2.4. Contacts divers

Au cours de cette enquête, assez médiatisée, j’ai rencontré M. DUMARS, maire de Songeons avec qui je me suis entretenu du problème de pollution d’eau potable évoqué par divers intervenants.

La presse en général s’est pour sa part vivement intéressée à cette enquête.

En effet, avant l’ouverture de l’enquête le quotidien « Le Parisien » dans son édition du 27 septembre titrait un article « un élevage de 175000 volailles bientôt aux portes de Songeons ? ».

Dès l’ouverture de ma première permanence, une équipe de FR3 Picardie est venue afin d’obtenir une interview que j’ai refusé de donner et exigé d’être tenu hors du champ de la caméra. Toujours lors de cette première permanence, j’ai reçu la visite des journalistes du Parisien et du Courrier Picard qui a donné lieu à un article dans les quotidiens respectifs.

Lors de ma deuxième permanence, j’ai reçu la visite d’une journaliste d’Oise-Hebdo qui a donné lieu également à un article dans son hebdomadaire.

Au cours de cette même permanence, j’ai reçu également la visite de deux inspecteurs des installations classées, venus s’informer du déroulement de l’enquête.

Lors de ma troisième permanence, j’ai reçu, de nouveau, la visite d’une journaliste du Courrier Picard, venu se renseigner sur le déroulement de l’enquête.

Enfin, lors de ma dernière permanence, deux journalistes du Parisien et du courrier Picard sont venus pour obtenir des précisions sur le déroulement et le climat de l’enquête ; cette visite de leur part a donné lieu à un article dans leurs quotidiens respectifs.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 11 et la révision des surfaces d’épandage 2.2.5. Clôture de l’enquête

Le samedi 05 novembre à 12h30, l’enquête étant terminée, j’ai clos le registre, qui compte 45 (quarante- cinq) observations du public, dont quatre ont joints un courrier à leur consignation et trois contributions collées au registre et annexées et deux courriers adressés en mairie.

2.2.6. Formalités de post enquête

Le procès-verbal de synthèse des observations du public a été transmis par courriel et par courrier le 14 novembre 2016 à Madame RENAULT, représentante du cabinet STUDEIS, rédacteur du dossier d’enquête. Annexe 4

Le 14 novembre j’ai interrogé par courriel M. et Mme POSTEL sur différents points, réponse a été faite le 16 novembre. Annexe 5

Le mémoire en réponse du pétitionnaire m’a été transmis par courriel le 25 novembre 2016, dans les délais réglementaires. Annexe 6

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 12 et la révision des surfaces d’épandage 33.. DDEESSCCRRIIPPTTIIOONN DDUU PPRROOJJEETT EETT DDUU SSEECCTTEEUURR DD’’EETTUUDDEE

3.1. Situation de l’élevage au regard de la réglementation

Actuellement l’activité du GAEC de Limermont est soumise :  à autorisation au titre de la rubrique 2111 de la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), pour l’élevage de volailles avec un total d’animaux équivalents déclarés de 58 620,  à déclaration au titre de la rubrique 2101.2 de la législation sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), pour l’élevage laitier avec un total de 90 vaches laitières.

3.2. Situation actuelle

3.2.1. Capacité de l’élevage

Actuellement, le GAEC de Limermont exploite les bâtiments P1 et P2 pour la production de poulets de chair uniquement. 6,5 bandes sont produites par an avec, pour chacune d’entre elles, la planification suivante : Schéma de production actuel pour une bande

Schéma de production actuel pour une bande Nombre de jour 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56

Poulet

Bât P1 Poulets 26400 19400 VS 1200 m ²

Bât P2 Poulets 26400 19400 VS 1200 m ²

Au début d’une bande 52 800 poussins arrivent et sont répartis dans les deux bâtiments P1 et P2

7 000 poulets sortent de chaque bâtiment à 35 jours, à un poids de 1,8 kg

Les poulets restants sortent à 42 jours, à un poids de 2,4 kg

14 jours de vide sanitaire sont mis en place entre chaque bande, intégrant les opérations de curage de la litière et de nettoyage des Une mortalité totale de 3 % est atteinte pour l’élevage. bâtiments

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 13 et la révision des surfaces d’épandage 3.2.2. Locaux et mode d’exploitation

L’élevage a été réorganisé plusieurs fois depuis sa création en 1983.

Le site comprend actuellement différents bâtiments :  P1 et P2 : Bâtiments volailles, construits respectivement en 2014 et 2010 ;  B1, B2 : stabulations bovins, stockage paille, salle de traite ;  A1 et A2 : Atelier et bâtiment de stockage ;  Fumière et fosses ;  Silos de stockage des ensilages. Remarque : L’habitation (M1) des associés du GAEC est localisée sur le site.

Sur le site d’exploitation d’autres installations sont présentes :  La fumière non couverte de 640 m² (2 murs) ;  Un bassin tampon et de sédimentation permettant le stockage et la décantation des effluents liquides issus de l’atelier bovin lait ;  Quatre cellules de stockage d’aliments pour les volailles (15 tonnes chacune) ;  Deux cuves de stockage de GPL de 4 545 litres chacune (2,5 tonnes) ;  Une cuve d’azote liquide de 38 000 L ;  Une réserve incendie de 120 m3 en limite sud du site ;  Une réserve incendie de 120 m2 devant le bâtiment M1.

3.3. Organisation prévisionnelle des ateliers d’élevage

3.3.1. Phasage de la production

L’exploitation, après réalisation du projet, comprendra quatre bâtiments d’élevage de volailles, les bâtiments actuels P1 et P2, de 1 200 m 2 chacun et les 2 nouveaux bâtiments P3 et P4, de 2 400 m 2 chacun.

La production de poulets de chair sera répartie sur toute l’année. Les animaux sont vendus aux abattoirs.

De la même manière que sa production actuelle, le GAEC de Limermont prévoit d’élever des poulets de chair et des « dindes lourdes » après projet en fonction de la demande.

3.3.2. Mode d’élevage

Schémas de production

Les volailles de chair produites seront des poulets de chair ou des dindes. Deux schémas de production pourront être mis en place :  Schéma « poulet » : production de poulets dans les quatre bâtiments ;  Schéma « dinde lourde » : production de dindes lourdes dans les quatre bâtiments.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 14 et la révision des surfaces d’épandage

Pour le schéma de production « poulet », 6,5 lots de poulets seront élevés par an, avec un vide sanitaire de 7 à 14 jours entre deux lots et une durée de 42 jours pour chaque lot.

Pour le schéma de production « dinde lourde », 2,7 lots seront élevés en un an. Les dindes seront tout d’abord logées dans le bâtiment P3 pendant 4 semaines, puis elles seront réparties dans les quatre bâtiments. Un vide sanitaire de 3 semaines pour le bâtiment P3 et 2 semaines pour les bâtiments P1, P2 et P4 sera effectué entre les lots.

Présence sur l’exploitation et poids de sortie : schéma poulet

Lors de la production de poulets, ceux-ci sont enlevés en 2 fois au cours des 6 semaines de croissance :  42 000 poulets à 35 jours, pour un poids de 1,8 kg ;  116 400 poulets à 42 jours, pour un poids de 2,4 kg.

Les chiffres présentés ci-dessus sont théoriques et ne tiennent pas compte de la mortalité, à 3 %, pour l’élevage du GAEC de Limermont.

En appliquant cette mortalité aux 158 400 poussins initialement présents dans les 4 bâtiments, seuls 153 648 devraient en sortir.

3.3.3. Alimentation

L’alimentation est sèche, composée d’un mélange de tourteau de soja, blé, maïs, additifs alimentaires (vitamines, oligo-éléments, acides aminés, améliorateurs de digestibilité).

Les aliments complets sont livrés par la coopérative agricole UNEAL de Saint-Laurent -Blangy.

L’alimentation est multiphase, c’est-à-dire que le type d’aliment varie en fonction de l’âge des volailles, afin de s’adapter au plus près des besoins des animaux.

3.3.4. Abreuvement des animaux

L’abreuvement des animaux est et sera réalisé intégralement par le forage présent sur le site du GAEC de Limermont.

3.4. Le projet

3.4.1. Organisation du site après projet

Le projet faisant l’objet de la présente demande d’autorisation ayant pour objectif d’augmenter les surfaces dédiées à l’élevage des volailles, deux nouveaux bâtiments d’une surface de 2400 m 2 chacun, notés P3 et P4, seront construits.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 15 et la révision des surfaces d’épandage Ces bâtiments respecteront la réglementation actuelle, relative notamment aux distances d’implantation par rapport aux riverains, aux autres bâtiments agricoles et aux cours d’eau, ainsi que la réglementation relative au bien-être animal.

Les bâtiments pourront recevoir soit des poulets (standard et lourd), soit des dindes lourdes en fonction de la demande.

Conformément aux normes bien-être ( Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande ), une surface de bâtiments de 7 200 m 2 pourrait accueillir jusqu’à 168 000 poulets de 1,8 kg (densité de production de 42 kg/m 2), soit 173 196 poulets au démarrage, en prenant en compte une mortalité des animaux de 3%.

Cependant, afin de limiter le taux de mortalité et d’assurer un équilibre sanitaire, le GAEC de Limermont n’atteindra pas ce seuil maximal. La capacité réelle d’accueil des volailles pour les bâtiments sera de 158 400 poulets, soit une densité inférieure à 40 kg/m 2 (38,4 kg/m 2 en prenant en compte une mortalité de 3 %).

Les bâtiments avicoles existants sont localisés sur la parcelle cadastrale 446. Les nouveaux bâtiments seront implantés sur les parcelles 220, 226 et 446.

3.4.2. Description des nouveaux bâtiments

Description du système de ventilation

Dans chaque bâtiment, la ventilation sera dynamique, à extraction latérale. Elle sera réalisée grâce à la mise en place de :  14 turbines en pignon Nord (11 de 40 000 m2/h et 3 de 15 200 m2/h) ;  6 turbines de 7 700 m2/h de chaque côté des bâtiments ;  128 trappes d’entrée d’air de chaque côté des bâtiments.

Deux rampes de brumisateurs haute pression seront installées dans chaque bâtiment, afin d’abaisser la température dans les bâtiments en période de fortes chaleurs. Les paramètres de ventilation et de température seront gérés par un centre de régulation informatique de type AviTouch ou Megavie qui module ces paramètres en fonction de l’âge et du type de volaille.

Description du système de chauffage

Dans chaque nouveau bâtiment, le chauffage sera assuré par 40 radiants gaz. Actuellement, 2 cuves de GPL, de 2,5 tonnes chacune, sont présentes sur le site.

L’agrandissement de l’atelier volailles oblige à augmenter la capacité de stockage en GPL, utilisé pour le chauffage des animaux.

Ainsi, 2 cuves supplémentaires, de 5 tonnes chacune, seront installées, portant la capacité totale du site à 15 tonnes.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 16 et la révision des surfaces d’épandage Groupe électrogène

Le groupe électrogène actuel, localisé dans l’atelier (bâtiment A1), sera conservé. Il fonctionne chaque année environ 10 heures par an les jours de coupure de courant.

Le contrat souscrit par le GAEC de Limermont est un contrat « Heures pleines / Heures creuses 36kva ».

Ce groupe a une puissance nominale principale de 60 KVA. En fonctionnement, le groupe alimente tout le site d’exploitation.

3.4.3. Effluents

Effluents produits  Par l’élevage avicole : - Fumiers de volailles générés par l’élevage avicole : fumiers de dinde ou de poulets ; - Eaux de lavage des bâtiments P1 à P4 (sol terre battue) : sont et seront absorbées par la litière avant que celle-ci ne soit curée.  Par l’élevage bovin : - Fumier compact pailleux, non susceptible d’écoulement (aire paillée) ; - Eaux blanches, issues du lavage de la laiterie et de la salle de traite ; - Eaux vertes, issues du nettoyage des quais de traite ; - Eaux burne, issues des aires bétonnées extérieure ; - Purin, issu de la fumière.

La litière des volailles est actuellement composée exclusivement de paille broyée, provenant des cultures de céréales du GAEC de Limermont.

Stockage des effluents

 Effluents de volailles Les fumiers issus des dindes, compacts et non susceptibles d’écoulement, seront stockés plus de deux mois sous les animaux avant curage et pourront donc être stockés directement au champ.

Lors de la production de poulets, le fumier produit, compact et non susceptible d’écoulement, sera stocké 6 semaines sous les animaux, puis au minimum deux semaines supplémentaires en fumière après sortie des animaux. Le fumier sera ainsi stocké au minimum 2 mois en bâtiment et fumière avant d’être stocké en bout de champs sur les parcelles d’épandage.

La fumière qui sera utilisée pour le stockage des fumiers de poulets correspond à la fumière existante présente à l’arrière du bâtiment d’élevage bovin B1. Cette fumière stocke actuellement les fumiers de bovins. Une séparation sera mise en place afin de permettre le stockage simultané mais séparé des fumiers de bovins et des fumiers de poulet.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 17 et la révision des surfaces d’épandage

 Effluents liquides

Un Bassin Tampon de sédimentation composé de 2 compartiments, de 74,8 m 3 et 123,7 m 3, est présent sur le site d’exploitation du GAEC de Limermont. Ce bassin permet de stocker, de laisser décanter puis d’épandre tous les effluents liquides produits sur l’exploitation : eaux vertes, eaux blanches, eaux brunes et purin.

 Épandage des effluents

Les effluents seront intégralement épandus sur des parcelles agricoles : celle du GAEC de Limermont et celles mises à disposition pas Benoit WAEYAERT, l’EARL WAEYAERT et l’EARL DELOZIERE, pour un total de 545,69 ha, dont 523,92 ha de surface potentiellement épandable pour les fumiers de bovins, 498,20 ha de surface potentiellement épandable pour les effluents liquides et 491,29 ha d’épandable pour les fumiers de volailles.

3.4.4. Stockage des aliments

Quatre cellules (15 tonnes / 20 m 3 d’aliments chacune) sont d’ores et déjà présentes sur le site, entre les bâtiments P1 et P2, pour stocker les aliments complets destinés à l’élevage de volailles existant.

Par an, 2 400 tonnes d’aliment supplémentaires seront environ nécessaires pour pallier à l’augmentation de la production de volailles. Quatre nouvelles cellules de 24 tonnes chacune seront mise en place.

Le prélèvement et la distribution de ces aliments sont et seront entièrement automatisés.

3.4.5. Besoins en eau

Actuellement, l’eau utilisée sur le site provient d’un forage créé par M. POSTEL en 2011.

Une déclaration du forage a été effectuée auprès des services de l’état le 21 septembre 2011 (N° BSS 00795X0053/P). Ce forage capte la nappe de la craie picarde à 59,6 mètres de profondeur.

Le forage est implanté au milieu de la cour de la ferme, à plus de 35 mètres de tout bâtiment. Il possède un clapet anti-retour.

Les autres besoins en eau, à l’extérieur du site, correspondent à l’abreuvement des animaux en prairies durant la période estivale. L’eau du forage est également utilisée pour alimenter les points d’eau.

3.4.6. Produits vétérinaires

Aucun médicament pour les volailles n’est stocké sur le site, si ce n’est les vaccins quelques jours avant leur administration aux volatiles.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 18 et la révision des surfaces d’épandage 3.4.7. Gestion des eaux pluviales

Elles sont issues des toitures et des cours de l’exploitation.

3.4.7.1. Eaux des cours et circulations

Les surfaces des cours et circulations ne sont pas imperméabilises et les eaux s’infiltrent naturellement dans le sol. 3.4.7.2. Etat actuel

Avant-projet, les bâtiments d’élevage P1 et P2 ne disposent pas de gouttières. Les eaux pluviales des toitures s’infiltrent aux bas des bâtiments dans les parcelles. Le sous-sol de type limon argileux permet l’infiltration de l’eau. Aucun problème de ruissellement ou de stagnation d’eau n’a été rencontré sur le site.

Les bâtiments B2, A1, S2 et une partie du bâtiment S1 ne disposent pas de gouttières. Les eaux pluviales des toitures s’écoulent:  Pour les bâtiments B2 et une partie du bâtiment S1, dans la parcelles en prairie située à l’Ouest site,  Pour le bâtiment S2 dans la parcelle en prairie située au Nord du site,  Pour le bâtiment A1 dans la parcelle au bas du bâtiment.

Les eaux pluviales des bâtiments B1, une partie de S1 et M1 sont collectées par des gouttières et dirigées :  Pour le bâtiment B1, dans la parcelles en prairie située au Sud du site (parcelle L7),  Pour les bâtiments M1 et un partie du bâtiment S1, dans la parcelle en prairie à l’Ouest du site (parcelle L4).

Les eaux ruisselant sur les surfaces imperméabilisées existantes, sont collectées :  Pour les aires d’exercice des animaux vers le bassin tampon de sédimentation (600 m 3) ;  Pour le reste des surfaces imperméabilisées vers les prairies situées au Sud du site.

3.4.8. Gestion des eaux usées

Les eaux usées de l’exploitation proviendront des lavabos situés dans les locaux techniques des bâtiments avicoles P1, P2, P3 et P4 ainsi que du lavabo du bâtiment d’élevage bovin B1. Un très faible volume d’eaux usées sera produit par an (inférieur à 5 m 3/an).

Une fosse toutes eaux et une tranchée d’épandage seront mises en place à l’Est du site entre le bâtiment P2 et P3 pour assurer l’assainissement de ces eaux usées.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 19 et la révision des surfaces d’épandage 3.5. Le plan d’épandage

3.5.1. Production d’effluents

Le dossier présente les calculs d’évaluation de la quantité et des caractéristiques des effluents produits annuellement sur l’exploitation

Les calculs sont effectués suivant la norme de production de fumier de volailles établie par le CORPEN. Cette norme donne une production au m² de bâtiment de volailles de 0,15 tonnes de fumier par an pour les poulets et de 0,17 tonnes de fumier par pour les dindes. La production est calculée pour la superficie totale exploitée et pour la durée d’occupation pendant toute l’année. Calcul des quantités d’effluents produits

Référence de production de Schéma de Quantité de fumier Bâtiment Surface fumier en tonnes / m 2 / an production produite par an (Référence CORPEN) Poulet P1+P2+P3+P4 7 200 m² 0,15 1 080 tonnes Dinde lourde P1+P2+P3+P4 7 200 m 2 0,17 1 224 tonnes

La production maximale de fumier de volailles sera donc de 1 224 tonnes/an.

3.5.2. Les surfaces d’épandage

Détermination des surfaces épandables susceptibles de recevoir les effluents produits: descriptif du parcellaire Les effluents produits par les élevages seront épandus sur les îlots de l’exploitation du GAEC de LIMERMONT, ainsi que sur les îlots mis à disposition par deux exploitations tierces : M. WAEYAERT, l’EARL WAEYAERT et l’EARL DELOZIERE. Les conventions d’épandage entre le GAEC de LIMERMONT et ces exploitations figurent dans le dossier d’enquête ( Annexe).

Ensemble du parcellaire destiné à l’épandage des effluents

Ilot Surface (ha)

Total GAEC de Limermont 157,08

Total M. WAEYAERT 29,06

Total EARL WAEYAERT 149,79

Total EARL DELOZIERE 208,68

Total général 505.79

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 20 et la révision des surfaces d’épandage Les îlots pouvant recevoir des effluents d’élevage sont retenus en fonction de critères liés d’une part au milieu (sol, substrat…) et d’autre part aux pratiques agricoles (assolement notamment).

3.5.3. L’aptitude à l’épandage

Le dossier :  Dresse la liste des parcelles concernées,  Analyse les types de sol rencontrés,  Rappelle la réglementation concernant l’épandage : distances minimales à respecter, par rapport aux habitations et au cours d’eau,  Rappelle les périodes d’interdiction d’épandage,  Rappelle l’intérêt agronomique des épandages,  Précise les rotations de culture pour les parcelles concernées.

Au regard de la cartographie figurant dans le dossier d’enquête, aucune parcelle du plan d’épandage du GAEC de Limermont ne se trouve dans une zone à risque d’inondation définie par le PPRI du Thérain amont et du Petit Thérain. Aucune parcelle n’est donc à exclure du plan d’épandage suite à l’analyse du zonage du PPRI.

Aptitude pédologique L’analyse de l’aptitude à l’épandage n’a pas exclu de parcelles pour l’épandage des effluents produits par le GAEC de LIMERMONT.

Aptitude réglementaire Les cartes figurant en annexe du dossier permettent de visualiser ces zones d’exclusions réglementaires pour tous les ilots du plan d’épandage. Les exclusions représentent un total de 54,40 hectares, répartis en 1,77 hectare d’exclusions liées à la proximité d’habitations (50 mètres), 41,11 hectares d’exclusions liées aux pentes (10 %) et 11,53 hectares d’exclusion liées au choix de l’exploitant. La surface potentiellement épandable est ainsi de 491,29 hectares.

L’élevage du GAEC de Limermont produira du fumier de volailles et des effluents liquides, classés fertilisants de type II par l’arrêté du 19 décembre 2011 et du fumier de bovins, classé fertilisant de type I.

3.6. Analyse de l’état initial

3.6.1. Les zones de protection environnementale

3.6.1.1. Sites Natura 2000

Le secteur d’étude a déterminé des sites Natura 2000 situés dans un périmètre de 20 km autour du projet (site et parcelles d’épandage). Sur la base de cette démarche, neuf sites Natura 2000 ont été retenus.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 21 et la révision des surfaces d’épandage Le projet ne s’inscrit dans aucune aire d’évaluation spécifique pour les sites Natura 2000 suivants :  FR2200363 - Vallée de la Bresle ;  FR2200371 - Cuesta du Bray ;  FR2200372 - Massif forestier du Haut Bray de l’Oise ;  FR2200373 - Landes et forêts humides du Bas Bray de l’Oise ;  FR2300131 - Pays de Bray humide ;  FR2300132 - Bassin de l’Arques ;  FR2300133 - Bassin de Bray - Cuestas Nord et Sud.

Le projet s’inscrit dans plusieurs aires d’évaluation spécifique de 2 sites Natura 2000 :  FR2200369 - Réseau de coteaux crayeux du bassin de l’Oise aval (Beauvaisis) ;  FR2200362 - Réseau de coteaux et vallée du bassin de la Selle ; lesquels sont situés de 7,1 km à 28,1 km du site d’exploitation et de 225 m à 17,9km pour les îlots d’épandage.

3.6.1.2. Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

Trois ZNIEFF de type I et trois ZNIEFF de type II incluent des îlots du plan d’épandage du GAEC de Limermont :  ZNIEFF de type II : - Haute vallée de la Celle en amont de Conty ; - Vallées du Thérain et du petit Thérain en amont de Troisseraux ; - Vallées des Évoissons et ses affluents en amont de Conty.

 ZNIEFF de type I : - Côteau de Thérines et de Montaubert ; - Vallées sèches du puits et du loup pendu, côte de laverrière ; - Larris et bois de la vallée du multru de Cempuis à Catheux.

Les caractéristiques générales, les habitats, la flore et la faune des ZNIEFF sont détaillés.

3.6.2. Les zones d’inventaire ou de protection

Le dossier présente ensuite les autres zones d’inventaire ou de protection :  Le Parc Régional des Caps et Marais d’Opale qui se situe à plus de 38 km au Sud du site d’exploitation  La Réserve Naturelle Régionale (RNN) dont aucun élément ni aucune parcelle du plan d’épandage ne se trouve à proximité ; le RNN à 50 km au Nord du site d’exploitation et à 25 km au Nord-Est de l’îlot inclus dans le plan d’épandage  La Réserve Naturelle Régionale (RNR) Ce site d’exploitation de même que les parcelles du plan d’épandage ne sont pas situés à proximité d’une RNR. Cette réserve se trouve à 15 km au Sud-Ouest du site d’exploitation et de l’îlot d’épandage le plus proche.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 22 et la révision des surfaces d’épandage  L’Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB) Ni le site d’exploitation du GAEC de Limermont ni une parcelle du plan d’épandage ne se situent à proximité d’une zone protégée par un APPB. Les deux zones les plus proches sont : - Le Bois des Tailles (FR3800748) situé à 15 km au Sud du site d’exploitation et 13 km de l’îlot d’épandage le plus proche ; - La Montagne sous les Brosses (FR3800795) situé à 29 km à l’Ouest du site d’exploitation et 12 km de l’îlots d’épandage le plus proche.  Zones humides à enjeux ; Aucune zone humide à enjeux ne se situe à proximité du site d’exploitation ou de parcelles du plan d’épandage.

3.6.3. Continuités écologiques

La zone du projet est traversée par deux corridor écologique : un corridor de type arboré du Nord au Sud et un corridor de type « prairial et bocager » d’Est en Ouest. Ce dernier est un corridor identifie comme aillant des fonctionnalités réduites.

Le site d’exploitation et la zone de construction des nouveaux bâtiments se situent à environ 4 km au Sud-Ouest d’un réservoir de biodiversité.

3.7. Les impacts de l’environnement

3.7.1. Les gaz à effet de serre

L’activité d’élevage avicole et bovin du GAEC de Limermont est impliquée dans le dégagement de Gaz à Effet De Serre (GES).

Les animaux sont à l’origine de la production de gaz à effet de serre : - Par fermentation entérique (digestion) ; - Par leurs déjections (fumier) au cours du stockage en bâtiments et à l’épandage.

Synthèse des émissions de GES par poste

Poste d’émission Emis sions de GES (teq CO 2) Logement des volailles 63,99 Stockage des effluents en champs 288,87 Fermentation entérique des bovins 285,66 Logement des bovins 222,05 Stockage des fumiers de bovin 10,54 Pâturage des bovins 37,99 Parcelles d’épandage 62,33 Matériel et engins agricoles 173,26 Total 1 144,69

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 23 et la révision des surfaces d’épandage

1 144,69 teqCO 2 sont émis chaque année au maximum par les activités actuelles du GAEC de Limermont.

Au niveau de la région Picardie, l’élevage émet environ 1 652 kteqCO 2/an ( SRCAE Picardie, 2012 ). L’élevage du GAEC de Limermont émet ainsi 0,07 % des émissions régionales dues à l’élevage.

3.7.2. Les odeurs

Les odeurs proviennent des animaux, de l’alimentation, des déjections. La ventilation des bâtiments d’extension, dynamique à extraction latérale et l’alimentation multiphase permettent de réduire les émissions d’odeur. Le stockage durant 2 mois des fumiers et leur enfouissement dans les 12h de l’épandage font partie des MTD au titre de la directive IEB. Nota : Soumis à la directive IEB, l’élevage est de fait soumis aux MTD « Meilleures Techniques Disponibles » en ce qui concerne les bâtiments, la gestion des effluents, la limitation des émissions…Ces MTD sont en cours d’actualisation au niveau européen.

3.8. Le risque sanitaire

Le dossier étudie les risques encourus par la population et l’éleveur lui-même, tant en ce qui concerne les zoonoses (maladies transmissibles de l’animal à l’homme), que les agents chimiques liés à l’élevage. Il indique que la voie principale (voire exclusive pour la population) de transmission serait la voie respiratoire, la voie cutanée restant exceptionnelle et en tout cas ne pouvant concerner que les personnes qui entrent dans l’élevage. Les mesures d’hygiène sont listées et en particulier l’existence d’un registre où sont consignés tous les évènements relatifs à la situation sanitaire de l’élevage, analyses, comptes rendus de visite ou bilans vétérinaires, ordonnances, distribution d’aliments supplémentés, avec étiquettes et bons de livraison ou factures des divers produits .

3.9. La gestion des déchets

Outre les effluents et cadavres, l’élevage produit des déchets de soins.

Les cadavres sont stockés dans des congélateurs spécifiques et sont enlevés par une société d’équarrissage qui passe à la demande de l’exploitant.

Les déchets de soins sont enlevés par les exploitants et les vétérinaires avec attestation de prise en charge jointe au registre d’élevage.

3.10. L’estimation des dépenses engagés pour l’environnement

Les dépenses (hors bâtiments) sont estimées à 23000€ dont 5000€ pour une fosse toutes eaux et un plan d’épandage.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 24 et la révision des surfaces d’épandage 3.11. L’étude des dangers

Les risques liés à l’exploitation sont inventoriés et classés selon la probabilité de survenance sur une échelle de A à E, d’évènement courant à extrêmement peu probable.

Il apparaît que le risque principal est l’incendie des réserves de 120 m 3 chacune sont prévues ainsi que des mesures de lutte dont une borne incendie présente sur le site entre autre.

En conclusion, aucun risque élevé pour le voisinage et l’environnement n’est détecté et les mesures mises en place permettent de les supprimer ou, de les réduire fortement.

3.12. La notice d’hygiène et de sécurité

Elle décline les obligations de l’exploitant .

3.13. La remise en état du site après cessation

Les prescriptions en matière de vidange et dégazage des cuves, de comblement des réserves incendie, de démontage des silos y sont listées. Les effluents seront utilisés comme prévu au plan d’épandage, les produits phytosanitaires, de nettoyage et de lutte contre les nuisibles rétrocédés et les déchets collectés .

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 25 et la révision des surfaces d’épandage 44.. AAVVIISS DDEE LL’’AAUUTTOORRIITTEE EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTAALLEE

Dans son avis en date du 09 août 2016, l’autorité environnementale analyse la demande d’autorisation des époux POSTEL et recommande :

 D’affiner les calculs des volumes de stockage et des doses d’épandage sur la base des valeurs fertilisantes régionales, plutôt que nationale, à défaut d’analyse des effluents produits sur l’exploitation ;  De préciser les conditions de stockage au champ, non évoquées en détail dans le dossier ;  De revoir les surfaces potentiellement épandables pour le fumier des bovins, sans omettre les 11,78 ha retirés au choix de l’exploitant ;  De mettre à jour les calculs, chaque année, dans les plans prévisionnels de fumures pour tenir compte des évolutions des fournitures du sol et des besoins des cultures de l’assolement considéré en fonction des rotations prévues ;  De choisir les essences à planter comme écran visuel sur un critère d’indigénat local, plutôt que sur le seul critère de densité ;  De prendre en considération dans le bilan carbone la phase de minéralisation et de décomposition des matières organiques produites qui restituent une part du carbone absorbé par les cultures ; Au contraire des végétations arborées âgées, les végétaux cultivés ont un cycle de vie court qui réduit la durée de la phase de stockage du carbone.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 26 et la révision des surfaces d’épandage 55.. RREESSUULLTTAATTSS DDEE LL’’EENNQQUUEETTEE AANNAALLYYSSEE DDEESS OOBBSSEERRVVAATTIIOONNSS

5.1. Analyse des observations du public

Durant cette enquête pour laquelle cinq permanences ont été tenues :  j’ai reçu 45 personnes : - 43 ont consigné sur le mis à leur disposition, - 4 ont joint un courrier à leur consignation.  Une personne a collé un document sur le registre.  Deux ont annexé au registre le même document.  J’ai reçu 2 courriers adressés en mairie de Songeons qui m’ont été transmis.

5.1.1. Observations recueillies en mairie de songeons

1ère permanence le 5 octobre 2016

 Madame Isabelle DESHAYES, Conseillère municipale locale  Elle juge le dossier très technique nécessitant des connaissances spécifiques ;  Elle déplore avoir à se prononcer lors d’une prochaine réunion de conseil municipal sans avoir ni compétences ni technicité ;  Comment avoir un avis sur les conséquences de cette exploitation et elle s’interroge sur l’impact pour les songeonnais.

 Monsieur Sylvain CUYER  Il juge lui aussi le dossier trop technique et l’étude d’impact trop légère, seuls les experts peuvent se prononcer sur les dangers et les impacts à court et moyen terme.

 Monsieur Richard JOY  Il lui semble que l’appui juridique et agronomique semble indispensable pour comprendre un tel dossier ;  S’il n’est en rien opposé à l’extension et à l’activité de cette exploitation, il s’interroge sur les risques environnementaux liés à l’épandage d’une telle ferme.  Selon lui, il est normal que les songeonnais puissent être en 2016 correctement informés sur l’impact dans leur région :  Il devait demander un dossier complet à la Préfecture ;  Il s’interroge à titre personnel sur la rentabilité à long terme de ce type d’industrie de volaille, de la qualité alimentaire et sur la condition animale.

 Madame Marie-Laure DESBORDES  Elle indique avoir de grosses inquiétudes environnementales concernant cette grosse exploitation eu égard aux épandages, à l’eau potable, la qualité de l’air, à la santé, à la dépréciation immobilière ;

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 27 et la révision des surfaces d’épandage  Elle pense que ce système industriel n’est pas concevable dans cet écrin de verdure qu’est Songeons et ses environs.

 Madame Anne GIOVANNINI  Elle signale son inquiétude quant à la préservation de l’environnement du secteur de Songeons ;  Elle évoque les problèmes rencontrées avec les taux de pesticide dans l’eau de robinet ;  Elle fait part de son inquiétude car une partie des revenus locaux dépendent du tourisme ;  Elle indique être largement endettée dans l’acquisition d’une maison qui risque de se dévaluer et vivre de ses récoltes ;  Elle évoque aussi la question éthique du bien-être animal et de ce modèle d’élevage qui appartient au passé.

Il faut noter, par ailleurs, que FR3 Picardie Amiens s’est déplacé ainsi que la presse locale, Le Parisien et Le Courrier Picard, pour faire un reportage et obtenir des informations sur l’enquête.

2ème permanence le 13 octobre 2016

 Une journaliste de la presse locale, Oise-Hebdo, s’est déplacé afin d’obtenir des informations sur l’enquête

 Un échange verbal avec un couple habitant de la commune  Il n’a pas décliné son identité et n’a pas voulu consigner sur le registre ; il est venu consulter le dossier et plus particulièrement les zones d’épandage.

3ème permanence le 21 octobre 2016

 Madame Frédérique CARLLON-CRISTOPAIN  En tant que citoyenne, elle s’inquiète au vu de l’état et de la qualité de l’eau et des nappes phréatiques de l’extension d’un nouvel élevage intensif qui vient s’ajouter à celui de Loueuse.

 Monsieur Olivier DELAMARRE et Madame Delphine BACHIMONT  Ils déplorent la complexité technique du dossier et n’a donc aucun intérêt pour un citoyen non éclairé ;  Il leur est impossible de se faire une opinion sur l’impact environnemental en relation avec la qualité de l’eau et l’installation en cours à loueuse (élevage de porcs).

 Monsieur Pierre Emmanuel HERBAIN  Il considère que ce projet d’extension est une aberration compte tenu de ce qu’il faut mettre en œuvre aujourd’hui dans l’agriculture et l’élevage ;  Selon lui, l’avenir est à une production locale respectueuse non seulement des animaux mais aussi des consommateurs et des habitants situés aux alentours du site ;  Pollution de l’environnement, non-respect du bien-être animal, nourriture de mauvaise qualité : voilà à quoi mène ce type d’élevage intensif et ce système qui ne vit que pour la rentabilité ;

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 28 et la révision des surfaces d’épandage  Il estime que de tels projets ne devraient pas être soutenus et subventionnés par l’argent public ;  De plus, la consommation de viande diminue en et dans les pays occidentaux ;  Il y a une évolution des mentalités et ce projet est tout à fait contraire à celle-ci.

4ème permanence le 27 octobre 2016

 Madame Lydia MELINE : courrier remis au commissaire-enquêteur Elle exprime son opposition au projet pour les raisons suivantes :  La dégradation sérieuse du territoire qui annonce clairement le tourisme vert comme un atout avec la beauté de ses paysages, ce projet allant à l’opposé avec de fortes nuisances visuelles et olfactives évidentes ;  La dégradation de la qualité de l’eau potable avec une allusion au projet d’épandage concernant la ferme de Loueuse ;  Les honteuses conditions de vie animales de cet élevage ;  La dégradation de la santé humaine par une nourriture pauvre en nutriments mais riche et produits chimiques et les antibiotiques…. ;  Une production d’autant de volailles pille les ressources de notre planète pour sa nourriture ;  L’avenir de l’agriculture est dans les circuits courts et la qualité de la production.

 Madame Murielle CAILLEUX  Elle s’inquiète du projet d’augmentation de l’élevage et s’interroge quant aux conséquences futures de l’épandage et nuisances diverses ;  Elle émet donc des réserves sur ce projet et ses répercussions sur le village (eau, patrimoine) ;  Elle évoque les épandages concernant la ferme de Loueuse auquel il faut ajouter ceux de la ferme des poulets et les résidus de pesticides dans l’eau de robinet (pesticides interdits à la vente depuis 2001) ;  Elle a choisi d’habiter en Picardie verte et elle souhaite qu’elle le reste.

 Madame Isabelle FESSIER  Elle se dit choquée par ce projet alors qu’elle indique encore être sous le coup de l’extension de la ferme de Loueuse avec toute la pollution obligatoire et incontournable qu’elle génère et les conséquences sur les terres et les organismes ;  Elle estime le projet dangereux pour tous, est incarné par les propos qu’auraient tenus Mme POSTEL et son fils sur la non consommation de leurs produits et de leur qualité. Elle estime ces dires indignes de professionnels ;  Elle s’inquiète enfin pour l’avenir de la Picardie Verte.

 Madame Emilie GRESSET  Elle exprime son total désaccord face à ce projet et ne comprend pas pourquoi les conseillers agricoles continuent à conseiller les agriculteurs dans ce sens.  Elle indique les ravages qu’avait fait ce type d’élevage en Bretagne ;  Selon elle, ce type d’exploitation est à assimiler à des camps de concentration pour animaux qui malades, sont soignés aux antibiotiques ou envoyés à l’abattoir pour pouvoir désinfecter les bâtiments contaminés (elle indique avoir connu cela dans des élevages de 40000 pondeuses) ;

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 29 et la révision des surfaces d’épandage  A travers l’épandage tous ces médicaments se retrouvent dans les nappes phréatiques alors que l’on sait déjà qu’à Songeons les nappes sont polluées à l’ATRAZINE, un désherbant du maïs pourtant interdit en France depuis 10 ans, alors rajouter encore de la pollution… ;  En conclusion, elle affirme que nous sommes ce que nous mangeons et si nous mangeons des animaux malades, il est probable que nous n’allions pas bien.

 Madame Jacqueline FONTAINE  Elle pense ce projet inutile et l’alimentation des poulets certainement aux tourteaux de soja du Brésil ou d’Argentine ; pays où les populations ont peu à manger ;  Elle indique que le WWF met en garde l’homme qui détruit sa planète, les insectes, les oiseaux, la biodiversité ;  Enfin elle s’interroge sur la qualité des 176000 poulets ?

 Monsieur Michel FONTAINE  Il estime ce projet dommageable pour l’emploi, la nature, la vie animale, l’économie de la région, la qualité de vie et celle de l’eau ;  Il relève page 198 du dossier « l’épandage des fumiers est susceptible de générer des odeurs nauséabondes pour les riverains » : faudra-t-il prévenir les promeneurs et les gens de passage de la désagréable sensation qu’il y aura à traverser maintenant le pays ?  L’impact est trop fort pour les générations futures qui devront assumer les dégâts dus à la concentration animale ;  Il évoque également le bien-être animal ainsi que son alimentation aux tourteaux de soja d’Amérique du Sud où les paysans sont spoliés et enfin le processus industriel du début à la fin de la chaîne.

5ème permanence le 5 novembre 2016

 Madame LEBESGUE  Elle exprime son total désaccord avec le projet estimant que des études scientifiques prouvent que cette agriculture entraîne des catastrophes : nos terres, notre eau, nos aliments sont de plus en plus pollués et notre santé en pâtit. La Picardie Verte qui est un lieu sensé être préservé, l’est de moins en moins.  Elle s’interroge sur le traitement que subiront 176000 poulets ; selon elle entasser un tel nombre c’est devoir avoir recours à des médicaments et autres antibiotiques qui vont se retrouver dans nos assiettes ; mais aussi qu’ils soient destinés à être vendus dans d’autres pays « empoisonnerait » selon ses dires des gens qui ne sont pas de chez nous.  Elle estime que l’agriculture ne nourrit plus la population, elle l’empoisonne ! et cela pour enrichir les grosses entreprises qui fournissent les animaux, les aliments …  Elle déplore n’avoir pu lire le dossier trop technique dont personne ne peut expliquer le contenu.  Bref, personne ne sortira indemne de ces projets qui deviennent trop importants.

 Association DECICAMP (Démocratie pour les Citoyens de nos Campagnes) Monsieur VIOTTE, membre actif, contribution de sept pages collée sur le registre d’enquête Madame VIOTTE –GARCIA, secrétaire de l’association, même document annexé au registre Madame Françoise DAUDE, vice-présidente, même document annexé au registre

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 30 et la révision des surfaces d’épandage

Cette consignation reprend 14 thèmes :  L’impact négatif en matière de développement du tourisme dans la région.  La situation du site d’exploitation à proximité du village de Gerberoy, classé parmi les plus beaux villages de France.  L’impact négatif sur la valeur marchande des propriétés précisément celles présentes aux alentours de la zone du projet comprenant les parcelles d’épandage.  Le positionnement de marché du projet et l’aspect économique paraissent erronés. De nombreux exemples et analyses le démontrent. Ils estiment que l’activité sera rentable dans un premier temps puis périclitera à plus ou moins long terme.  Plan d’épandage : 1107 t de fumiers bovins, 1224 t de fumiers de volailles et 1750 t d’effluents liquides, le tout sur 545,69 ha. Ce plan leur paraît théoriquement bien fait mais pratiquement peu réaliste. Le dossier et le plan ne considèrent pas les épandages très nombreux déjà pratiqués par d’autres activités agricoles dans la même zone et qui vont se cumuler.  Nuisances olfactives, émanations ammoniacales, vents dominants Le site est situé en hauteur et barycentre de plusieurs villages. Les émanations ammoniacales risquent de toucher de nombreuses communes.  Gaz, ammoniac et qualité de l’air pour les habitants et les zones protégées  L’élevage industriel est grand émetteur de gaz ammoniac ; celui-ci est issu à 98% des activités agricoles dont 75% des élevages. Elles sont classées comme dangereuses. La France devrait diminuer de 13% ses émissions d’ammoniac ; or le projet, objet de l’enquête, va à l’opposé de cet objectif. La zone proche est fortement impactée par d’autres productions agro-alimentaires et par de nombreux épandages proches de ceux évoqués dans le dossier. Cet aspect cumulatif ne semble pas être considéré dans l’étude d’impact. Ils constatent que l’étude d’impact est muette sur les effets néfastes des poussières et des gaz sur les zones Natura 2000 et dire que les épandages sont à distance des zones protégées et que donc il n’y a aucun danger pour la flore et la faune sans explication, leur paraît un peu « léger ». Sur les risques sanitaires, selon eux l’étude d’impact fait aussi l’impasse totale sur les conséquences des émissions d’ammoniac sur la population.  Nitrates Les nitrates sont présents dans les engrais azotés, le fumier, le lisier utilisé pour l‘épandage agricole, 66% des nitrates présents dans l’eau proviennent de l’agriculture, 22% des collectivités territoriales et 12% de l’industrie. Le secteur régional est déjà fortement impacté par les pesticides. Une dérogation récente au code de la santé publique permet l’utilisation d’une eau du robinet contenant de l’atrazine (perturbateur endocrinien) due aux pesticides. Un audit a montré que le risque de pollution aux nitrates est réel dans le secteur. Il est rappelé que la France a déjà été condamnée plusieurs fois par la Cour de justice européenne pour la non application des règles européennes en matière de lutte contre la pollution de l’eau aux nitrates.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 31 et la révision des surfaces d’épandage Elle fait face à deux contentieux pour n’être jamais parvenue à respecter la directive de 1991 sur les nitrates et les pollutions d’origine agricole. La réglementation française est jugée bien trop laxiste sur les dates et les données d’épandage de lisier et autres fertilisants azotés. Ils considèrent que l’impact sur la qualité de l’eau n’a pas été sérieusement pris en compte.  Coût payé par la collectivité du fait des pollutions agricoles. Une récente étude du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) montre que l’agriculture française a la main lourde sur les pesticides comme sur les engrais azotés. Cette tendance prononcée revient cher et pas seulement aux exploitants. En conséquence, la pollution de l’eau, de l’air et des sols ainsi que les émissions de gaz à effets de serre et les atteintes multiples à la biodiversité pèsent sur l’ensemble de la collectivité.  Trafic routier Forcément en augmentation, il crée de nouvelles nuisances et pollutions sur des routes dont certaines ne sont pas prévues pour de forts tonnages, donc réfection.  Condition animale Ce projet respectera à minima les normes réglementaires actuelles que bien des spécialistes considèrent comme très insuffisantes et déplore l’absence de concentration des animaux au m2 dans le résumé non technique. Ils estiment que cette concentration sera très proche de 23 poulets au m 2.  Particularités de l’élevage intensif de volailles Des densités d’élevages excessifs et une surpopulation qui propage de sérieux problèmes de bien-être et les poulets souffrent de nombreuses pathologies telles que pattes déformées et cœur défaillant, ainsi que des famines chroniques chez les poulets reproducteurs dus au rationnement de leur nourriture. Enfin, les conséquences sur la santé humaine dues aux méthodes d’aviculture intensive par la propagation de maladies, grippe aviaire, les poulets élevés ainsi sont aussi une cause commune d’intoxication alimentaire par les bactéries (salmonellose, campylobacter). Des antibiotiques leur sont administrés pour combattre ces maladies affaiblissant ainsi leur système immunitaire. Il est fait allusion par ailleurs à une distinction « Le Poulet d’Or » récompensant les entreprises et collectivités qui utilisent du poulet « alternatif » (issu d’élevages plus respectueux des animaux). Ils s’interrogent enfin sur l’opportunité de lancer un tel projet alors que d’autres productions de qualité pour lesquelles la demande est forte, très rentable pour l’éleveur, valorisantes pour lui-même et la région, bien acceptée par la population et bien moins polluantes sont possibles ?  Elevage intensif – Qualité du produit et santé humaine Diverses études montrent que la viande et les produits laitiers issus d’élevages industriels contiendraient moins de nutriments essentiels et plus de matières grasses ; Forcer des animaux à vivre les uns sur les autres contribuerait à répandre des bactéries dangereuses telles qu’E-CoLI et la salmonelle et sans le recours aux antibiotiques ils tombent régulièrement malades du fait du stress et de la densité. Ces médicaments sont souvent donnés aux animaux qu’ils soient malades ou non. Qu’en est-il des conséquences de l’antibio-résistance qui risque de réduire à l’avenir notre capacité à réduire certaines maladies d’origine alimentaire ?

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 32 et la révision des surfaces d’épandage  Emploi Les éléments en leur possession ne leur permettent pas de comprendre si ce projet sera créateur d’emplois ?  Recommandations de l’autorité environnementale Les réponses aux points et questions évoqués leur paraissent devoir être communiquées y compris au public.  En conclusion Le modèle agricole sur lequel repose ce projet leur paraît être un modèle qui a déjà fait les preuves de sa capacité à nuire à l’intérêt général en impactant l’environnement, la diversité de la population agricole, l’activité touristique et le droit des riverains de jouir paisiblement de leur résidence. De nombreux évènements récents et les projections les plus récentes démontrent qu’il n’est pas une solution économique d’avenir en France. Ils émettent un avis défavorable sur ce projet et demandent au commissaire-enquêteur de bien vouloir faire sien.

 Monsieur et Madame de SAINT AUBIN Didier Monsieur PIQUE Bastien  Ils sont entièrement favorables à ce projet.

 Madame DAUDE Françoise  Elle a remis une contribution au titre de « DECICAMP », reprise ci-avant.

 Madame DEBOUCK  Elle est en accord avec le projet et la réglementation en vigueur.

 Madame BOULLET Maryse  Elle est favorable à ce projet d’extension sans aucune crainte concernant la réglementation sanitaire.

 Monsieur LETAILLEUR Maxime  Il est favorable à ce projet et en accord avec la réglementation du bien-être animal.  Il y voit un agrandissement de la filière avicole pour le bien-être de chacun, de chaque partie de la production.

 Madame DESBORDES Marie-Laure  Elle envisage d’acquérir une habitation à HEMECOURT mais souhaiterait savoir avant de s’engager si les champs situés au-dessus de la commune sont concernés par les épandages.

 Monsieur PIQUE Julien  Il est favorable à ce projet bien qu’habitant le hameau de SERONVILLE à 2 km de la ferme.

 Monsieur et Madamee VARIN Michel  Ils habitent à environ 500 mètres de la ferme et ne ressentent aucune gêne à l’égard de cet élevage de volailles déjà en exploitation.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 33 et la révision des surfaces d’épandage

 Monsieur et Madame NOLLET Samuel  Ils habitent à 400 mètres à vol d’oiseau de la ferme et cela ne pose aucune nuisance à leur entourage.  Ils sont favorables à ce projet.

 Monsieur et Madame HAMONIER Luc  Ils sont favorables au projet.  Ils ont déposé un courrier reprenant les éléments suivants : − Ils sont favorables à l’extension du poulailler par l’installation d’un jeune agriculteur qui a les compétences pour gérer une installation comme celle-ci mais qui a besoin d’être soutenu ; − Ce projet est encadré par des spécialistes de l’élevage répondant aux normes actuelles françaises, certainement plus encadré que certains élevages étrangers pour lesquels nous faisons la politique de l’autruche ; − Qui doit-on soutenir ? des éleveurs français encadrés ou laisser se développer n’importe quoi à l’étranger !

 Mademoiselle GAVELLE  Cette habitante de MORVILLERS favorable au projet indique ne subir aucune contrainte dans sa vie de tous les jours.

 Madame RIQUEFOSSE  Habitante de MORVILLERS, la ferme se trouve à environ 500 mètres des habitations et aucun risque de pollution selon elle.

 Monsieur et Madame PIERTERS  Ces habitants de Loueuse sont favorables à ce projet qu’ils trouvent courageux de la part de personnes ayant encore de l’ambition ; trop d’agriculteurs selon eux jettent l’éponge dans une région fortement agricole et ont déposé un courrier en ce sens.

 Madame GREBOVAL  Elle fait état d’un problème de pollution de la rivière « le Thérain » suite à un épandage important sur les terres en amont.

 Madame BRECHON  Cette habitante de a des craintes pour les nappes phréatiques de la rivière « le Thérain », les produits phytosanitaires seront mélangés à l’eau à plus ou moins long terme (conférence du 09/06/2016) à l’Elispace de Beauvais.  Selon elle le Thérain est pollué avant et après Songeons.  Elle indique avoir trouvé sur les étiquettes des produits utilisés pour désinfecter les volailles « peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement ».

 Madame BORGOO  Favorable au projet, cette habitante de Loueuse a déposé un courrier reprenant les éléments suivants :

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 34 et la révision des surfaces d’épandage − Entreprendre dans ce pays est un véritable casse-tête dans un monde où la communication est reine. − Si les élevages de poulets nourrissent les hommes, ils nourrissent aussi les peurs et la peur fait vendre de l’info et les peurs des hommes nourrissent les médias. Malheureusement les éleveurs ne maitrisent pas l’art de la communication comme celui d’élever les poulets. − Cette personne et sa famille soutiennent ce projet et juge que cet élevage permettra l’assurance d’une alimentation saine et suffisamment abondante et de qualité à prix abordable et rappelle les conditions de travail des agriculteurs. − Elle se demande s’il faut laisser produire par d’autres pays ce que nous mangeons et ainsi d’ignorer les produits, de même que de transporter des denrées alimentaires venues de l’autre bout du monde. Peut-on prendre le risque d’une crise internationale pour voir pointer la pénurie alimentaire en France ? − Elle indique soutenir ce projet et la famille d’exploitants qui en est à l’origine, famille selon elle courageuse et volontaire.

 Madame BALEYTE Dominique  Elle s’oppose fermement au projet et donc à l’augmentation des effectifs pour les raisons suivantes :  La qualité de l’eau au vu des épandages très nombreux par d’autres activités agricoles dans le même secteur entraînant l’accumulation des nitrates dans les sous-sols ;  La qualité de l’air avec l’émission de gaz ammoniac dangereux pour la santé ;  La condition animale et son bien-être ;  La qualité de la viande produite ;  Une activité ne créant pas d’emploi ;  L’impact négatif sur le développement du tourisme et sur la valeur des biens immobiliers ;  En conclusion ce modèle agricoles est nuisible à court et moyen terme par son impact sur l’environnement et n’est pas créateur d’emplois.

 Monsieur et Madame BOURGUIGNON Florian et Stéphanie  Ils sont pour le projet d’extension car ils aiment le poulet et ne voient pas les nuisances, habitant La Chapelle sous Gerberoy

 Monsieur DESPLANCKE Adrien  Lui-même jeune agriculteur à St Maur, il est d’accord avec ce projet intéressant permettant l’installation d’un jeune.

 Monsieur PRE Franck  Il est d’accord avec le projet ; il faut encourager les jeunes qui entreprennent et ne pas voir que les nuisances qui seront sans doute limitées.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 35 et la révision des surfaces d’épandage

5.1.2. Courriers reçus en mairie de songeons

 Collectif Plein Air à Strasbourg, représenté par Anne VONESCH, vice-présidente d’Alsace Nature (mail +envoi postal) Elle reprend quelques questions et remarques :  Il serait indispensable que la totalité du dossier (et de toute l’étude d’impact avec les annexes) soit disponible sur internet (pas seulement le résumé non technique).  Au niveau environnemental : − Le stockage des effluents au champ : quelles sont les émissions aériennes et qu’est-il fait pour les minimiser ? Pour les volailles, il est question de stockage de plus de 2 mois sous les animaux, en l’occurrence 6 semaines pour les poulets (qui vivent au maximum 42 jours) + 2 semaines en fumière. − Quelles sont les émissions du bassin tampon de sédimentation ? A-t-il une couverture ? − Le volume de stockage de 4 mois pour les effluents liquides paraît insuffisant. − Concernant les gaz à effet de serre, l’affirmation selon laquelle les cultures seraient des puits de carbone n’est pas crédible. − Il est impossible à distance de se prononcer sur la compatibilité avec les SDAGE Artois-Picardie et Seine-Normandie mais on retient que nous sommes en zone vulnérable. − Concernant les nuisances (point 95):  il est écrit « une litière sèche et une bonne ventilation des bâtiments permettent de diminuer les rejets d’ammoniac », rien ne permet de garantir que la litière sera sèche.  La brumisation annoncée pour limiter les odeurs n’est pas réputée pour assécher, elle sauve la vie des volailles par fortes chaleurs.  L’incorporation des effluents dans la terre après épandage doit se faire dans les 12 heures ; ce délai est trop long pour être efficace. Les 60 à 70% de réduction apportés ne sont pas crédibles pour un délai aussi long. Certains préconisent un délai de 2 heures. − Concernant le respect des meilleures techniques disponibles (point 99) il ne précise pas qu’elles sont appliquées. Il manque particulièrement un chiffrage des émissions d’ammoniac. − Les antibiotiques et biocides, souvent dangereux, qui se retrouvent dans la nature ne sont pas mentionnés dans le RNT.  Concernant la justification du projet : − Au niveau éthique et économique : est-il justifiable de maltraiter à Songeons 158 400 animaux en produisant des émissions d’ammoniac et des gaz à effet de serre, en dispersant des pesticides, en consommant de l’énergie, en important de l’aliment pour se battre sur le marché très concurrentiel et particulièrement ignoble de volailles standard bas de gamme ?  Un projet inacceptable sur le plan du bien-être animal : il y a trois fautes majeures inexcusables par rapport au bien-être animal :

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 36 et la révision des surfaces d’épandage − La densité très élevée : selon leurs calculs il y a selon le poids de l’ordre de 22 et pour les poids élevés 16 poulets au m2 pour atteindre le seuil de 39 kg de poids vif au m2, ceci est légal et c’est une honte. − La vitesse de croissance est extrême : 3,4 kg en 42 jours ; les poulets et les dindes à croissance rapide sont fragiles et sujets à des pathologies articulaires et osseuses. − Le milieu de vie est extrêmement pauvre sans stimulation ni occupation et se pose l’énorme problème du transport et du ramassage.  Un projet économiquement risqué selon le Collectif mais qui concerne les producteurs d’œufs en cage donc non concernés par l’enquête.  Enfin, il souhaite qu’un jour (pas trop éloigné) les éleveurs du GAEC se lamentent parce qu’ils doivent brader à bas prix leurs misérables poulets standards et dindes à moins qu’ils ne changent leur fusil d’épaule maintenant avant que les dégâts ne soient faits. A ce courrier est joint le texte d’accompagnement du colloque « le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix » qui a eu lieu à Strasbourg le 22 octobre 2016.

 AIVES à Heuringhem (Pas-de-Calais) représenté par son Président JEDRASZAK Jean-Michel  Il estime que le projet présenté est une aberration totale et, tel que, il doit être rejeté.  Il indique que la très grande majorité des français rejettent ce type d’élevage intensif : les français veulent des élevages de qualité respectant l’environnement et le bien-être de l’animal !  Selon lui ce dossier doit être refusé car : − Il n’aborde en aucune façon les effets délétères de ce type d’élevage sur la santé et la population et notamment concernant l’ammoniac. − L’étude d’impact se contente bizarrement de n’envisager que les risques de nuisances liés aux écoulements des effluents alors qu’il existe des dégagements dans l’atmosphère de gaz ou de poussières qui peuvent avoir des effets néfastes à distance des bâtiments et des lieux d’épandages. − Il indique que tout projet pouvant entraîner des effets délétères sur les zones sensibles doit être accompagné d’une étude d’impact ; tel est le cas de ce projet classé ICPE (articles L 414-4 et L 414-5) ; cette étude d’impact doit montrer que le projet n’entrainera pas d’incidences au niveau du biotope local, de la faune et de la flore. − Il rappelle certains jugements de juridiction administrative ayant annulé certaines demandes d’autorisation.  En conclusion, il me demande au nom de l’association qu’il représente et en son nom propre d’émettre un avis défavorable à ce projet.

5.2. Résumé des observations

5.2.1. Arguments généraux

 Complexité et technicité du dossier d’enquête  Dépréciation immobilière  Pollution des sols par infiltration liée à l’épandage  Incidence sur l’environnement et la santé

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 37 et la révision des surfaces d’épandage 5.2.2. Aspect spécifique

 Bien-être animal

5.2.3. Argument récurrent

 Crainte de pollution de l’eau potable

5.3. Analyse du mémoire en réponse

Un mémoire en réponse Annexe 6 est parvenu au commissaire enquêteur le 25 novembre 2016. Les réponses apportées par le cabinet STUDEIS aux différentes observations sont reprises ci-dessous in extenso (en bleu) ainsi que les annotations du commissaire enquêteur (en noir).

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 38 et la révision des surfaces d’épandage Réponses aux observations recueillies en mairie de SONGEONS au cours de la première permanence du 5 Octobre 2016

Réponse n°1. Réponse à Madame Isabelle DESHAYES, Conseillère municipale locale - Elle juge le dossier très technique nécessitant des connaissances spécifiques ; - Elle déplore avoir à se prononcer lors d’une prochaine réunion de conseil municipal sans avoir ni compétences ni technicité ; - Comment avoir un avis sur les conséquences de cette exploitation et elle s’interroge sur l’impact pour les songeonnais.

Réponse : Un résumé non technique se trouve au chapitre XIV du rapport. Ce résumé est destiné à faciliter la compréhension du rapport par le grand public et reprend sous forme synthétique les éléments essentiels et les conclusions de chacune des parties de l’étude d’impact et de danger.

 Le commissaire enquêteur a indiqué à tous les intervenants faisant cette remarque que le dossier était peut-être technique mais assurément complet et lisible.

Réponse n°2. Réponse à Monsieur Sylvain CUYER Il juge lui aussi le dossier trop technique et l’étude d’impact trop légère, seuls les experts peuvent se prononcer sur les dangers et les impacts à court et moyen terme.

Réponse : - Un résumé non technique se trouve au chapitre XIV du rapport. Ce résumé est destiné à faciliter la compréhension du rapport par le grand public et reprend sous forme synthétique les éléments essentiels et les conclusions de chacune des parties de l’étude d’impact et de danger. - Concernant l’étude d’impact, cette dernière a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable .

 Pour la technicité du dossier voir réponse n°1.  Concernant l’étude d’impact le commissaire enquêteur note qu’elle a été validée par la DDPP qui l’a considérée comme recevable

Réponse n°3. Réponse à Monsieur Richard JOY - Il lui semble que l’appui juridique et agronomique semble indispensable pour comprendre un tel dossier ; - S’il n’est en rien opposé à l’extension et à l’activité de cette exploitation, il s’interroge sur les risques environnementaux liés à l’épandage d’une telle ferme. - Selon lui, il est normal que les songeonnais puissent être en 2016 correctement informés sur l’impact dans leur région : - Il devait demander un dossier complet à la Préfecture ; - Il s’interroge à titre personnel sur la rentabilité à long terme de ce type d’industrie de volaille, de la qualité alimentaire et sur la condition animale.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 39 et la révision des surfaces d’épandage Réponse : - Un résumé non technique se trouve au chapitre XIV du rapport. Ce résumé est destiné à faciliter la compréhension du rapport par le grand public et reprend sous forme synthétique les éléments essentiels et les conclusions de chacune des parties de l’étude d’impact et de dangers . - Concernant le risque lié à l’épandage, le plan d’épandage réalisé évalue notamment la conformité des pratiques à la directive nitrate, le bon équilibre de la fertilisation sur le parcellaire du GAEC de LIMERMONT ainsi que sur les parcelles mises à disposition. L’épandage des effluents organiques sera raisonné et réalisé à des doses équilibrées. Le GAEC de LIMERMONT dispose d’un plan prévisionnel de fumure azotée permettant de calculer au plus juste les besoins des cultures en matière de fertilisation. Ce plan prévisionnel de fumure azotée calcule les doses d’engrais à apporter, en prenant notamment en compte les apports par le sol et les épandages organiques. Le GAEC de LIMERMONT possède également un cahier d’épandage dans lequel sont enregistrées toutes les interventions de fertilisation réalisées sur son parcellaire. L’ensemble de ces documents permet de limiter les risques de surfertilisation et donc les risques de pollution par les nitrates. - Concernant la rentabilité à long terme, une étude de rentabilité a été réalisée par AVIPLUS pour le projet du GAEC de LIMERMONT. Le remboursement des emprunts prévus avec le projet est planifié sur quinze ans. Cette étude montre que l’exploitant pourra rembourser son emprunt, tout en ayant une marge nette relativement confortable, variable selon le schéma de production mis en place. (cf. paragraphe 9.2 et annexe 6). De plus, la commercialisation de la production est assurée par AVIPLUS. Le marché est porteur pour la production de volaille de chair. La demande du marché est notamment supérieure à la production de l’ensemble des élevages suivis par AVIPLUS.

 Pour la technicité du dossier voir les deux précédentes réponses.  Concernant les épandages le commissaire enquêteur note qu’un plan d’épandage évalue la conformité des pratiques à la directive nitrate et que l’épandage sera réalisé à des doses équilibrées ; il note également que le GAEC dispose d’un plan prévisionnel de fumure azotée permettant de calculer au plus juste les besoins des cultures en matière de fertilisation et qu’il est doté d’un cahier d’épandage sur lequel sont enregistrées toutes les interventions de fertilisation .  Le commissaire enquêteur note enfin qu’une étude de faisabilité et de rentabilité a été réalisée concernant ce projet.

Réponse n°4. Réponse à Madame Marie-Laure DESBORDES - Elle indique avoir de grosses inquiétudes environnementales concernant cette grosse exploitation eu égard aux épandages, à l’eau potable, la qualité de l’air, à la santé, à la dépréciation immobilière ; - Elle pense que ce système industriel n’est pas concevable dans cet écrin de verdure qu’est Songeons et ses environs.

Réponse : - Concernant le risque lié à l’épandage, le plan d’épandage réalisé évalue notamment la conformité des pratiques à la directive nitrate, le bon équilibre de la fertilisation sur le parcellaire du GAEC de LIMERMONT ainsi que sur les parcelles mises à disposition. L’épandage des effluents organiques sera raisonné et réalisé à des doses équilibrées. Le GAEC de LIMERMONT dispose d’un plan prévisionnel de fumure azotée permettant de calculer au plus juste les besoins des cultures en matière de fertilisation. Ce plan prévisionnel de fumure azotée calcule les doses d’engrais à apporter, en prenant notamment en compte les apports par le sol et les épandages organiques. Le

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 40 et la révision des surfaces d’épandage GAEC de LIMERMONT possède également un cahier d’épandage dans lequel sont enregistrées toutes les interventions de fertilisation réalisées sur son parcellaire. L’ensemble de ces documents permet de limiter les risques de surfertilisation et donc les risques de pollution par les nitrates. - Des captages d’eau potable pour la production d'eau destinée à la consommation humaine ont été recensés sur 7 communes parmi celles concernées par le rayon d’affichage et le plan d’épandage : Bergicourt, Dargies, Laverrière (Sommereux), Omécourt, Saint-Deniscourt, Sentélie et Thérines. Il est indiqué dans le rapport, qu’aucun îlot du plan d’épandage n’appartient à un périmètre de protection de captage. (cf. paragraphe 15.3.9). - Concernant la qualité de l’air, l’impact a été estimé au paragraphe 24 et les mesures mises en oeuvre par le GAEC de LIMERMONT afin de limiter ces impacts sont présentées au paragraphe 45 de l’étude d’impact. Une litière sèche et une bonne ventilation des bâtiments permettent de diminuer les rejets d’ammoniac. Le mode de distribution des aliments, par cellules de stockage et un entretien régulier de ces cellules induiront une très faible production de poussières. Les effluents ne seront pas manipulés en dehors du curage, limitant les rejets d’ammoniac. Ils seront incorporés dans les 12 heures suivant l’épandage, réduisant de 60 à 70 % les rejets d’ammoniac. - Concernant le risque pour la santé, ce dernier a été évalué au paragraphe 30. « Evaluation du risque sanitaire » et les mesures mises en oeuvre par le GAEC de LIMERMONT afin de limiter ce risque sont décrites au paragraphe 51. L’évaluation des risques sanitaires a conclu à une absence de danger pour les populations environnant le projet. - Enfin, concernant le risque de dépréciation immobilière, le site du GAEC de LIMERMONT et les futurs bâtiments d’élevage seront situés à plus d’un kilomètre des premières maisons d’habitation. De plus, les futurs bâtiments seront peu visibles, étant donnée la topographie de la région, la faible hauteur des bâtiments avicoles, la présence d’îlots boisés et l’implantation d’une nouvelle haie compacte à l’Est des nouveaux bâtiments. De plus, les parcelles entourant le site du GAEC de LIMERMONT sont destinées à l’activité agricole (cultures et prairies) et ne devraient donc pas faire l’objet de constructions. Le cas échéant, le site bénéficierait de l’antériorité vis-à-vis de ces nouvelles constructions.

 Cette question de l’épandage a été traitée avec la réponse n°3.  Concernant les captages d’eau, le commissaire enquêteur note qu’aucun îlot du plan d’épandage n’appartient à un périmètre de protection de captage.

Réponse n°5. Réponse à Madame Anne GIOVANNINI - Elle signale son inquiétude quant à la préservation de l’environnement du secteur de Songeons ; - Elle évoque les problèmes rencontrées avec les taux de pesticide dans l’eau de robinet ; - Elle fait part de son inquiétude car une partie des revenus locaux dépendent du tourisme ; - Elle indique être largement endettée dans l’acquisition d’une maison qui risque de se dévaluer et vivre de ses récoltes ; - Elle évoque aussi la question éthique du bien-être animal et de ce modèle d’élevage qui appartient au passé.

Réponse : - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en œuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ».

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 41 et la révision des surfaces d’épandage - Concernant les problèmes rencontrés avec les taux de pesticide dans l’eau du robinet, le projet d’augmentation de la taille de l’élevage du GAEC de LIMERMONT n’aura pas d’impacts sur les traitements et l‘utilisation de produits phytosanitaires. L’activité agricole implique en effet la réalisation de traitements phytosanitaires sur les parcelles cultivées. Le GAEC de LIMERMONT continuera à respecter les conditions d’application (météo, hygrométrie, vent) et les doses homologuées des produits. L’ensemble des traitements réalisés est et sera enregistré dans le registre phytosanitaire de l’exploitation, conformément à l’écoconditionnalité des aides PAC.

 Le commissaire enquêteur note qu’une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement a été réalisée.  Concernant les problèmes rencontrés avec les taux de pesticides dans l’eau du robinet, le projet d’augmentation de la taille de l’élevage n’aura pas d’impact sur les traitements et l’utilisation des produits phytosanitaires.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 42 et la révision des surfaces d’épandage Réponses aux observations recueillies en mairie de SONGEONS au cours de la deuxième permanence du 13 Octobre 2016

Aucune observation n’a été recueillie.

Réponses aux observations recueillies en mairie de SONGEONS au cours de la troisième permanence du 21 Octobre 2016

Réponse n°6. Réponse à Madame Frédérique CARLLONO-CRISTOPAIN En tant que citoyenne, elle s’inquiète au vu de l’état et de la qualité de l’eau et des nappes phréatiques de l’extension d’un nouvel élevage intensif qui vient s’ajouter à celui de Loueuse.

Réponse : Des captages d’eau potable pour la production d'eau destinée à la consommation humaine ont été recensés sur 7 communes parmi celles concernées par le rayon d’affichage et le plan d’épandage : Bergicourt, Dargies, Laverrière (Sommereux), Omécourt, Saint-Deniscourt, Sentélie et Thérines. Il est indiqué dans le rapport, qu’aucun îlot du plan d’épandage n’appartient au périmètre de protection des captages. (cf. paragraphe 15.3.9). De plus, le projet du GAEC de LIMERMONT respecte la réglementation en vigueur sur la gestion des eaux pluviales, les eaux de lavage et les eaux usées. Les effets du projet sont évalués au paragraphe 23 et les mesures mises en oeuvre pour réduire l’impact du projet sont détaillées au paragraphe 44. Enfin, le projet du GAEC de LIMERMONT est compatible avec le SDAGE Artois Picardie, le SDAGE Seine-Normandie et les différents SAGE (cf. paragraphe 39.3 et paragraphe 39.4).

 Comme indiqué en réponse 4, aucun îlot du plan d’épandage n’appartient à un périmètre de protection de captage.  Le commissaire enquêteur note que le projet est compatible avec le SDAGE Artois-Picardie, le SDAGE Seine-Normandie et les différents SAGE.

Réponse n°7. Réponse à Monsieur Olivier DELAMARRE et Madame Delphine BACHIMONT - Ils déplorent la complexité technique du dossier et n’a donc aucun intérêt pour un citoyen non éclairé - Il leur est impossible de se faire une opinion sur l’impact environnemental en relation avec la qualité de l’eau et l’installation en cours à loueuse (élevage de porcs).

Réponse : - Un résumé non technique se trouve au chapitre XIV du rapport. Ce résumé est destiné à faciliter la compréhension du rapport par le grand public et reprend sous forme synthétique les éléments essentiels et les conclusions de chacune des parties de l’étude d’impact et de dangers. - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en oeuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ».

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 43 et la révision des surfaces d’épandage - Concernant le projet d’élevage de porcs à LOUEUSE, celui-ci étant déjà en activité, cela ne rentre pas dans le cadre de l’analyse des effets cumulés avec d’autres projets. Néanmoins, l’exploitation de porcs de LOUEUSE est citée au paragraphe 30.2.2 « Sources potentielles d’impact sanitaire à proximité des installations » dans le tableau n°103.

 Comme indiqué en réponse 1, le dossier peut être technique, mais présente l’avantage d’être complet et lisible. Le projet de Loueuse est déjà en activité et n’entre pas dans le cadre de l’analyse des effets cumulés avec d’autres projets.

Réponse n°8. Réponse à Monsieur Pierre Emmanuel HERBAIN - Il considère que ce projet d’extension est une aberration compte tenu de ce qu’il faut mettre en oeuvre aujourd’hui dans l’agriculture et l’élevage ; - Selon lui, l’avenir est à une production locale respectueuse non seulement des animaux mais aussi des consommateurs et des habitants situés aux alentours du site ; - Pollution de l’environnement, non-respect du bien-être animal, nourriture de mauvaise qualité : voilà à quoi mène ce type d’élevage intensif et ce système qui ne vit que pour la rentabilité ; - Il estime que de tels projets ne devraient pas être soutenus et subventionnés par l’argent public ; - De plus, la consommation de viande diminue en France et dans les pays occidentaux ; - Il y a une évolution des mentalités et ce projet est tout à fait contraire à celle-ci.

Réponse : - Le projet du GAEC de LIMERMOINT répond à un marché porteur de volaille de chair, la demande étant supérieure à la production. De plus, AVIPLUS, qui assuré la commercialisation des volailles, a le souci d’approvisionner le marché français en volailles de chair via une production locale et de limiter ainsi l’approvisionnement via des filières étrangères. - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en oeuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ». Cette étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. - Le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation relative au bien-être animal (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1). - Concernant le mode d’alimentation multiphase, qui est mis en place par l’éleveur, celui-ci consiste à distribuer des types de rations différentes en fonction de l’âge et du poids des animaux, de manière à optimiser l’adéquation entre la nourriture apportée et le besoin de l’animal. Ce type d’alimentation est reconnu comme appartenant aux Meilleures Techniques Disponibles (Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour l’élevage intensif de volailles et de porcins) définies à l’échelle européenne. - Le projet du GAEC de LIMERMONT est entièrement financé par les exploitants, via le recours à un emprunt. Une demande d’aide à l’investissement dans le cadre du Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitation Agricole (PCAE) va être déposée par les exploitants du GAEC. Leur demande sera ensuite instruite par un guichet unique dans un délai de six mois, maximum, à partir de la date de déclaration de dossier complet. La demande, après instruction par le service

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 44 et la révision des surfaces d’épandage instructeur, sera analysée par les différents financeurs réunis dans le comité régional de sélection. Le demandeur recevra par la suite soit une décision juridique attributive de subvention, soit une lettre lui indiquant que sa demande est rejetée, ainsi que les motifs de ce rejet

 Les réponses apportées sur le marché de la volaille, sur la réglementation concernant le bien- être animal et l’alimentation paraissent complètes et suffisantes.

Réponses aux observations recueillies en mairie de SONGEONS au cours de la quatrième permanence du 27 Octobre 2016

Réponse n°9. Réponse à Madame Lydia MELINE Elle exprime son opposition au projet pour les raisons suivantes : - La dégradation sérieuse du territoire qui annonce clairement le tourisme vert comme un atout avec la beauté de ses paysages, ce projet allant à l’opposé avec de fortes nuisances visuelles et olfactives évidentes ; - La dégradation de la qualité de l’eau potable avec une allusion au projet d’épandage concernant la ferme de Loueuse ; - Les honteuses conditions de vie animales de cet élevage ; - La dégradation de la santé humaine par une nourriture pauvre en nutriments mais riche et produits chimiques et les antibiotiques…. ; - Une production d’autant de volailles pille les ressources de notre planète pour sa nourriture ; - L’avenir de l’agriculture est dans les circuits courts et la qualité de la production.

Réponse : - L’impact visuel du projet du GAEC de LIMERMONT a été évalué au paragraphe 20 à l’échelle territoriale, locale et parcellaire. Les mesures visant à réduire cet impact sont développées au paragraphe 42. La couleur des bâtiments, leur faible hauteur et l’implantation d’une haie réduiront fortement l’impact visuel du projet. De plus, le site est actuellement très peu visible. Seul trois points de vue ont été recensés : le long de la RD 119, de la RD 107 et de la RD 579. - Concernant l’impact olfactif, celui-ci a été évalué au paragraphe 25 et les mesures mises en oeuvre par le GAEC LIMERMONT pour réduire cet impact sont décrites au paragraphe 46. En résumé : - La ventilation du nouveau bâtiment avicole sera dynamique à extraction latérale. Un système de brumisation limitera l’émission des odeurs ; - l’alimentation multiphase permettra de réduire l’émission de composés odorants ; - Les dépôts en champs seront implantés de telle sorte que les vents dominants ne rabattent pas les odeurs vers les locaux ou habitations habituellement occupés par des tiers ; - L’exploitant enfouira le fumier de volailles dans les 12 heures suivant l’épandage, ce qui permet de réduire les nuisances liées aux épandages. L’épandage des effluents se fera à plus de 50 mètres des habitations et le GAEC de LIMERMONT prendra également en compte le sens du vent par rapport aux riverains. - Concernant la qualité de l’eau potable, des captages d’eau potable pour la production d'eau destinée à la consommation humaine ont été recensés sur 7 communes parmi celles concernées par le rayon d’affichage et le plan d’épandage : Bergicourt, Dargies, Laverrière (Sommereux), Omécourt,

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 45 et la révision des surfaces d’épandage Saint-Deniscourt, Sentélie et Thérines. Il est indiqué dans le rapport, qu’aucun îlot du plan d’épandage n’appartient au périmètre de protection des captages. (cf. paragraphe 15.3.9). - Le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation relative au bien-être animal (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1 -Concernant la qualité de la viande produite, nous ne sommes compétents pour discuter de la valeur nutritionnelle de la production du GAEC de LIMERMONT. Nous pouvons cependant relever que cette production doit respecter un cahier des charges strict pour être commercialisée et que ce cahier des charges répond aux besoins et exigences du marché .

 Le commissaire enquêteur note que la faible hauteur des bâtiments et l’implantation d’une haie réduiront fortement l’impact visuel sur un site actuellement très peu visible et que l’impact olfactif a été évalué et des mesures ont été prises en raison entre autres de la ventilation des nouveaux bâtiments et de l’alimentation.  En ce qui concerne l’eau potable, voir réponse 4 et le bien- être animal voir réponse 8.  Bien évidemment nous ne sommes pas compétents pour discuter de la valeur nutritionnelle de la production mais conscients quand même que celle-ci respecte néanmoins le cahier des charges.

Réponse n°10. Réponse à Madame Murielle CAILLEUX - Elle s’inquiète du projet d’augmentation de l’élevage et s’interroge quant aux conséquences futures de l’épandage et nuisances diverses ; - Elle émet donc des réserves sur ce projet et ses répercussions sur le village (eau, patrimoine) ; - Elle évoque les épandages concernant la ferme de Loueuse auquel il faut ajouter ceux de la ferme des poulets et les résidus de pesticides dans l’eau de robinet (pesticides interdits à la vente depuis 2001) ; - Elle a choisi d’habiter en Picardie verte et elle souhaite qu’elle le reste.

Réponse : - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en œuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ». Cette étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. - Concernant l’impact du projet sur l’eau, des captages d’eau potable pour la production d'eau destinée à la consommation humaine ont été recensés sur 7 communes parmi celles concernées par le rayon d’affichage et le plan d’épandage : Bergicourt, Dargies, Laverrière (Sommereux), Omécourt, Saint-Deniscourt, Sentélie et Thérines. Il est indiqué dans le rapport, qu’aucun îlot du plan d’épandage n’appartient au périmètre de protection des captages. (cf. paragraphe 15.3.9). De plus, le projet du GAEC de LIMERMONT respecte la réglementation en vigueur sur la gestion des eaux pluviales, les eaux de lavage et les eaux usées. Les effets du projet sont évalués au paragraphe 23 et les mesures mises en oeuvre pour réduire l’impact sont détaillées au paragraphe 44. Enfin, le projet du GAEC de LIMERMONT est compatible avec le SDAGE Artois Picardie, le SDAGE Seine-Normandie et les différents SAGE (cf. paragraphe 39.3 et paragraphe 39.4).

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 46 et la révision des surfaces d’épandage - Concernant le risque lié à l’épandage, le plan d’épandage réalisé évalue notamment la conformité des pratiques à la directive nitrate, le bon équilibre de la fertilisation sur le parcellaire du GAEC de LIMERMONT ainsi que sur les parcelles mises à disposition. L’épandage des effluents organiques sera raisonné et réalisé à des doses équilibrées. Le GAEC de LIMERMONT dispose d’un plan prévisionnel de fumure azotée permettant de calculer au plus juste les besoins des cultures en matière de fertilisation. Ce plan prévisionnel de fumure azotée calcule les doses d’engrais à apporter, en prenant notamment en compte les apports par le sol et les épandages organiques. Le GAEC de LIMERMONT possède également un cahier d’épandage dans lequel sont enregistrées toutes les interventions de fertilisation réalisées sur son parcellaire. L’ensemble de ces documents permet de limiter les risques de surfertilisation et donc les risques de pollution par les nitrates. - Concernant les problèmes rencontrés avec les taux de pesticide dans l’eau du robinet, le projet d’augmentation de la taille de l’élevage du GAEC de LIMERMONT n’aura pas d’impacts sur les traitements et l‘utilisation de produits phytosanitaires. L’activité agricole implique en effet la réalisation de traitements phytosanitaires sur les parcelles cultivées. Le GAEC de LIMERMONT respectera les conditions d’application (météo, hygrométrie, vent) et les doses homologuées des produits. L’ensemble des traitements réalisés sera enregistré dans le registre phytosanitaire de l’exploitation.

 Le commissaire enquêteur note qu’une étude d’impact réalisée voir réponse 5.  Concernant l’impact du projet sur l’eau et les captages voir réponse 7.  Concernant le plan d’épandage voir réponse 4.  Concernant les taux de pesticides dans l’eau, voir réponse 5.

Réponse n°11. Réponse à Madame Isabelle FESSIER - Elle se dit choquée par ce projet alors qu’elle indique encore être sous le coup de l’extension de la ferme de Loueuse avec toute la pollution obligatoire et incontournable qu’elle génère et les conséquences sur les terres et les organismes ; - Elle estime le projet dangereux pour tous, est incarné par les propos qu’auraient tenus Mme POSTEL et son fils sur la non consommation de leurs produits et de leur qualité. Elle estime ces dires indignes de professionnels ; - Elle s’inquiète enfin pour l’avenir de la Picardie Verte.

Réponse : - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en œuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ». Cette étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. Concernant les propos que Mme POSTEL et son fils auraient tenus, ces derniers expliquent qu’en effet ils ne consomment par les poulets qu’ils produisent directement à la sortie du poulailler car ces derniers font alors 2 kg. Monsieur et Madame POSTEL ayant une famille nombreuse, un poulet de 2 kg n’est pas suffisant. Ils gardent donc quelques poulets un peu plus longtemps pour leur consommation personnelle, afin qu’ils prennent encore un peu de poids en les nourrissant avec les mêmes aliments multiphase.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 47 et la révision des surfaces d’épandage  Concernant l’étude d’impact réalisé voir réponse 5.  Quant aux propos qu’avaient tenus les exploitants, le commissaire enquêteur n’a pas de commentaire à faire. Réponse n°12. Réponse à Madame Emilie GRESSET - Elle exprime son total désaccord face à ce projet et ne comprend pas pourquoi les conseillers agricoles continuent à conseiller les agriculteurs dans ce sens. - Elle indique les ravages qu’avait fait ce type d’élevage en Bretagne ; - Selon elle, ce type d’exploitation est à assimiler à des camps de concentration pour animaux qui malades, sont soignés aux antibiotiques ou envoyés à l’abattoir pour pouvoir désinfecter les bâtiments contaminés (elle indique avoir connu cela dans des élevages de 40 000 pondeuses) ; - A travers l’épandage tous ces médicaments se retrouvent dans les nappes phréatiques alors que l’on sait déjà qu’à Songeons les nappes sont polluées à l’ATRAZINE, un désherbant du maïs pourtant interdit en France depuis 10 ans, alors rajouter encore de la pollution… ; - En conclusion, elle affirme que nous sommes ce que nous mangeons et si nous mangeons des animaux malades, il est probable que nous n’allions pas bien.

Réponse : - Il parait délicat de rapprocher le contexte de la Picardie à celui de la Bretagne. La Picardie étant une région très céréalière sans problème de surfertilisation de ses surfaces agricoles ni d’eutrophisation généralisée de ses cours d’eau. Les exploitations agricoles en Bretagne ont par ailleurs fait d’importants progrès de maitrise des effluents d’élevages et sur la fertilisation. - Ce type d’élevage et en particulier le projet du GAEC de LIMERMONT répond à une demande du marché et respecte les réglementations françaises et européennes en vigueur en matière de santé et de bien-être animal comme détaillé aux paragraphes 5.1.1, 51 et 53.2.

 Il paraît en effet délicat de rapprocher le contexte de Picardie et de Bretagne.  Le commissaire enquêteur note toutefois que le projet répond à une demande de marché et respecte la réglementation française et européenne en vigueur.

Réponse n°13. Réponse à Madame Jacqueline FONTAINE - Elle pense ce projet inutile et l’alimentation des poulets certainement aux tourteaux de soja du Brésil ou d’Argentine ; pays où les populations ont peu à manger ; - Elle indique que le WWF met en garde l’homme qui détruit sa planète, les insectes, les oiseaux, la biodiversité ; - Enfin elle s’interroge sur la qualité des 176000 poulets ?

Réponse : Le projet du GAEC de LIMERMOINT répond à un marché porteur de volaille de chair, la demande étant supérieure à la production. De plus, AVIPLUS, qui assure la commercialisation des volailles, a le souci d’approvisionner le marché français en volailles de chair via une production locale et de limiter l’approvisionnement via des filières étrangères. La production de GAEC de LIMERMONT doit respecter un cahier des charges strict pour être commercialisée, cahier des charges adapté à la demande du marché des volailles de chair.

 Sur la qualité de la production voir réponse 8.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 48 et la révision des surfaces d’épandage  Le commissaire enquêteur note la volonté de l’exploitant d’approvisionner le marché français en volailles de chair via une production locale et de limiter l’approvisionnement via des filières étrangères.

Réponse n°14. Réponse à Monsieur Michel FONTAINE - Il estime ce projet dommageable pour l’emploi, la nature, la vie animale, l’économie de la région, la qualité de vie et celle de l’eau ; - Il relève page 198 du dossier « l’épandage des fumiers est susceptible de générer des odeurs nauséabondes pour les riverains » : faudra-t-il prévenir les promeneurs et les gens de passage de la désagréable sensation qu’il y aura à traverser maintenant le pays ? - L’impact est trop fort pour les générations futures qui devront assumer les dégâts dus à la concentration animale ; - Il évoque également le bien-être animal ainsi que son alimentation aux tourteaux de soja d’Amérique du Sud où les paysans sont spoliés et enfin le processus industriel du début à la fin de la chaîne.

Réponse : - Le projet du GAEC de LIMERMONT va permettre à un jeune exploitant agricole de s’installer. De plus du personnel est embauché pour l’enlèvement des volailles 6 à 7 fois par ans à raison de 12 personnes pour chaque enlèvement. - L’impact du projet sur la faune et la flore a été estimé au paragraphe 18 et les mesures mises en oeuvre pour réduire cet impact sont détaillées au paragraphe 40. Il en ressort que : • Le GAEC de LIMERMONT a fait le choix de développer son exploitation avicole sur un site déjà existant plutôt que de créer un nouveau site. Le site étant implanté dans un milieu initialement cultivé, aucun habitat susceptible d’accueillir la faune et la flore du secteur ou aucune espèce remarquable ne devrait être détruit lors de son implantation • Les eaux pluviales, les eaux de ruissellement et les eaux usées seront gérées de manière à éviter toute pollution du milieu naturel ; • De plus, les volailles ne sortant des bâtiments que pour être enlevés et directement chargés en camion, le risque de contamination des oiseaux sauvages est fortement réduit. - Comme détaillé au paragraphe 21 du dossier de demande d’autorisation d’exploiter, l’agrandissement de l’atelier avicole permettra au GAEC de LIMERMONT de maintenir sa rentabilité avec l’arrivée d’un nouvel associé dans le GAEC, mais également de renforcer la filière avicole Le projet du GAEC de LIMERMONT va permettre à un jeune exploitant agricole de s’installer. De plus du personnel est embauché pour l’enlèvement des volailles 6 à 7 fois par ans à raison de 12 personnes pour chaque enlèvement. - L’impact du projet sur la faune et la flore a été estimé au paragraphe 18 et les mesures mises en oeuvre pour réduire cet impact sont détaillées au paragraphe 40. Il en ressort que : • Le GAEC de LIMERMONT a fait le choix de développer son exploitation avicole sur un site déjà existant plutôt que de créer un nouveau site. Le site étant implanté dans un milieu initialement cultivé, aucun habitat susceptible d’accueillir la faune et la flore du secteur ou aucune espèce remarquable ne devrait être détruit lors de son implantation ; • Les eaux pluviales, les eaux de ruissellement et les eaux usées seront gérées de manière à éviter toute pollution du milieu naturel ; • De plus, les volailles ne sortant des bâtiments que pour être enlevés et directement chargés en camion, le risque de contamination des oiseaux sauvages est fortement réduit.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 49 et la révision des surfaces d’épandage régionale. De plus, l’activité de différents prestataires sera renforcée (agro-fournisseur, industrie de transformation des volailles, transporteurs.) - En ce qui concerne la qualité de l’eau, le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation en vigueur sur la gestion des eaux pluviales, les eaux de lavage et les eaux usées. Les effets du projet sont évalués au paragraphe 23 et les mesures mises en oeuvre pour réduire l’impact sont détaillées au paragraphe 44. De plus, le projet du GAEC de LIMERMONT est compatible avec le SDAGE Artois Picardie, le SDAGE Seine-Normandie et les différents SAGE (cf. paragraphe 39.3 et paragraphe 39.4). Enfin, ni le site d’exploitation ni les parcelles du plan d’épandage ne se trouve dans un périmètre de protection de captage. - En ce qui concerne la remarque de la page 198 du dossier « l’épandage des fumiers est susceptible de générer des odeurs nauséabondes pour les riverains », ceci est à considérer comme un risque éventuel. Les épandages d’effluents organiques seront réalisés conformément à la directive nitrate. L’exploitant enfouira le fumier de volailles dans les 12 heures suivant l’épandage, ce qui permet de réduire les nuisances liées aux épandages. L’épandage des effluents se fera à plus de 50 mètres des habitations et le GAEC de LIMERMONT prendra également en compte le sens du vent par rapport aux riverains. En ce qui concerne les dépôts de fumier en champs, ces derniers seront implantés de telle sorte que les vents dominants ne rabattent pas les odeurs vers les locaux ou habitations habituellement occupés par des tiers. De plus, un nouvel arrêté (arrêté du 11 octobre 2016) venant modifier l’arrêté du 19 décembre 2011(directive nitrate), exige pour les fumiers de volailles non susceptibles d’écoulement stockés en champ, que le tas soit conique et ne dépasse pas 3 mètres de hauteur. Il exige également la couverture du tas de manière à protéger le tas des intempéries et à empêcher tout écoulement latéral de jus. Le bâchage des tas de fumier réduira d’autant plus les nuisances oblatives pour les riverains. - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en oeuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Cette étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. - Enfin, en ce qui concerne le bien-être animal, le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation correspondante (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1, 51 et 53.2

 L’impact sur la faune et la flore a bien été estimée et des mesures mises en œuvre pour réduire cet impact.  Il faut noter que cette exploitation sera développée sur un site existant, donc aucune destruction d’aucune sorte à prévoir.  Le commissaire enquêteur note le très faible risque de contamination entre volailles et oiseaux sauvages en l’absence de sortie du bâtiment.  Concernant la qualité de l’eau le commissaire enquêteur note que le GAEC respectera la réglementation en vigueur sur la gestion des eaux pluviales, de lavage et usées et que le profit est compatible avec les SDAGE, voir réponse 6.  Concernant l’épandage, voir réponse 9 ; l’étude d’impact avec estimation des effets du profit sur l’environnement, voir réponse 5 et le bien être- animal réponse 9

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 50 et la révision des surfaces d’épandage Réponses aux observations recueillies en mairie de SONGEONS au cours de la cinquième permanence du 5 Novembre 2016

Réponse n°15. Réponse à Madame LEBESGUE - Elle exprime son total désaccord avec le projet estimant que des études scientifiques prouvent que cette agriculture entraîne des catastrophes : nos terres, notre eau, nos aliments sont de plus en plus pollués et notre santé en pâtit. - La Picardie Verte qui est un lieu sensé être préservé, l’est de moins en moins. - Elle s’interroge sur le traitement que subiront 176 000 poulets ; selon elle entasser un tel nombre c’est devoir avoir recours à des médicaments et autres antibiotiques qui vont se retrouver dans nos assiettes ; mais aussi qu’ils soient destinés à être vendus dans d’autres pays « empoisonnerait » selon ses dires des gens qui ne sont pas de chez nous. - Elle estime que l’agriculture ne nourrit plus la population, elle l’empoisonne ! et cela pour enrichir les grosses entreprises qui fournissent les animaux, les aliments … - Elle déplore n’avoir pu lire le dossier trop technique dont personne ne peut expliquer le contenu. - Bref, personne ne sortira indemne de ces projets qui deviennent trop importants .

Réponse : - Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en oeuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ». Cette étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. - Un vétérinaire spécialisé intervient en cas de problèmes (maladies ou virus) sur l'élevage. Celui-ci vient obligatoirement une fois par an sur l'exploitation pour un contrôle des pratiques des éleveurs. Avant chaque départ d'animaux pour l’abattoir, le vétérinaire de la clinique vétérinaire de Songeons se rend sur l’élevage pour donner son accord pour l’exportation de la production et délivre un certificat de bonne santé. - L'administration d'antibiotique n’est pas pratiquée de manière systématique sur l'exploitation. Si des signes anormaux et/ou une mortalité élevée sont notés, les exploitants envoient systématiquement un échantillon pour réaliser une autopsie. Si la présence de maladie se confirme via cette autopsie un traitement antibiotique en accord avec le vétérinaire est éventuellement déclenché selon un protocole rédigé avec ce vétérinaire. Si l'autopsie parait insuffisante, de nouveaux prélèvements sont effectués et envoyés pour analyse au laboratoire. Un antibiogramme est effectué sur les prélèvements afin de traiter au plus juste la souche avec l'antibiotique le plus adapté. Il est à noter que l’éleveur, Victorien Postel, a obtenu un certificat de spécialisation de technicien avicole à Ploufragan qui lui permet de gérer toutes les situations. Par ailleurs, afin d’éviter le recours aux antibiotiques, les exploitants du GAEC de LIMERMONT ont un plan de prophylaxie basé sur l’utilisation de vaccins. De plus, ils disposent de barrières sanitaires (pédiluves, sas technique etc…) réduisant l’éventuelle entrée de germes dans les bâtiments d’élevage. - En ce qui concerne la lisibilité du rapport, un résumé non technique se trouve au chapitre XIV. Ce résumé est destiné à faciliter la compréhension du rapport par le grand public et reprend sous forme synthétique les éléments essentiels et les conclusions de chacune des parties de l’étude d’impact et de dangers

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 51 et la révision des surfaces d’épandage

 Concernant l’étude d’impact réalisée voir réponse 5.  Les précisions sur le suivi sanitaire de l’élevage ainsi que les dispositions prises paraissent suffisantes.  Concernant la lisibilité du rapport voir réponse 1.

Réponse n°16. Réponse à l’association DECICAMP Cette consignation reprend 14 thèmes : - L’impact négatif en matière de développement du tourisme dans la région. - La situation du site d’exploitation à proximité du village de Gerberoy, classé parmi les plus beaux villages de France. - L’impact négatif sur la valeur marchande des propriétés précisément celles présentes aux alentours de la zone du projet comprenant les parcelles d’épandage. - Le positionnement de marché du projet et l’aspect économique paraissent erronés. De nombreux exemples et analyses le démontrent. Ils estiment que l’activité sera rentable dans un premier temps puis périclitera à plus ou moins long terme. - Plan d’épandage : 1107 t de fumiers bovins, 1224 t de fumiers de volailles et 1750 t d’effluents liquides, le tout sur 545,69 ha. - Ce plan leur paraît théoriquement bien fait mais pratiquement peu réaliste. - Le dossier et le plan ne considèrent pas les épandages très nombreux déjà pratiqués par d’autres activités agricoles dans la même zone et qui vont se cumuler. - Nuisances olfactives, émanations ammoniacales, vents dominants. Le site est situé en hauteur et barycentre de plusieurs villages. Les émanations ammoniacales risquent de toucher de nombreuses communes. - Gaz, ammoniac et qualité de l’air pour les habitants et les zones protégées - L’élevage industriel est grand émetteur de gaz ammoniac ; celui-ci est issu à 98% des activités agricoles dont 75% des élevages. Elles sont classées comme dangereuses. La France devrait diminuer de 13% ses émissions d’ammoniac ; or le projet, objet de l’enquête, va à l’opposé de cet objectif. La zone proche est fortement impactée par d’autres productions agro-alimentaires et par de nombreux épandages proches de ceux évoqués dans le dossier. Cet aspect cumulatif ne semble pas être considéré dans l’étude d’impact. Ils constatent que l’étude d’impact est muette sur les effets néfastes des poussières et des gaz sur les zones Natura 2000 et dire que les épandages sont à distance des zones protégées et que donc il n’y a aucun danger pour la flore et la faune sans explication, leur paraît un peu « léger ». Sur les risques sanitaires, selon eux l’étude d’impact fait aussi l’impasse totale sur les conséquences des émissions d’ammoniac sur la population. - Nitrates : Les nitrates sont présents dans les engrais azotés, le fumier, le lisier utilisé pour l‘épandage agricole, 66% des nitrates présents dans l’eau proviennent de l’agriculture, 22% des collectivités territoriales et 12% de l’industrie. Le secteur régional est déjà fortement impacté par les pesticides. Une dérogation récente au code de la santé publique permet l’utilisation d’une eau du robinet contenant de l’atrazine (perturbateur endocrinien) due aux pesticides. Un audit a montré que le risque de pollution aux nitrates est réel dans le secteur.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 52 et la révision des surfaces d’épandage Il est rappelé que la France a déjà été condamnée plusieurs fois par la Cour de justice européenne pour la non application des règles européennes en matière de lutte contre la pollution de l’eau aux nitrates. Elle fait face à deux contentieux pour n’être jamais parvenue à respecter la directive de 1991 sur les nitrates et les pollutions d’origine agricole. La réglementation française est jugée bien trop laxiste sur les dates et les données d’épandage de lisier et autres fertilisants azotés. Ils considèrent que l’impact sur la qualité de l’eau n’a pas été sérieusement pris en compte. - Coût payé par la collectivité du fait des pollutions agricoles. Une récente étude du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) montre que l’agriculture française a la main lourde sur les pesticides comme sur les engrais azotés. Cette tendance prononcée revient cher et pas seulement aux exploitants. En conséquence, la pollution de l’eau, de l’air et des sols ainsi que les émissions de gaz à effets de serre et les atteintes multiples à la biodiversité pèsent sur l’ensemble de la collectivité. - Trafic routier : Forcément en augmentation, il crée de nouvelles nuisances et pollutions sur des routes dont certaines ne sont pas prévues pour de forts tonnages, donc réfection. - Condition animale : Ce projet respectera à minima les normes réglementaires actuelles que bien des spécialistes considèrent comme très insuffisantes et déplore l’absence de concentration des animaux au m2 dans le résumé non technique. Ils estiment que cette concentration sera très proche de 23 poulets au m2. - Particularités de l’élevage intensif de volailles. Des densités d’élevages excessifs et une surpopulation qui propage de sérieux problèmes de bienêtre et les poulets souffrent de nombreuses pathologies telles que pattes déformées et coeur défaillant, ainsi que des famines chroniques chez les poulets reproducteurs dus au rationnement de leur nourriture. Enfin, les conséquences sur la santé humaine dues aux méthodes d’aviculture intensive par la propagation de maladies, grippe aviaire, les poulets élevés ainsi sont aussi une cause commune d’intoxication alimentaire par les bactéries (salmonellose, campylobacter). Des antibiotiques leur sont administrés pour combattre ces maladies affaiblissant ainsi leur système immunitaire. Il est fait allusion par ailleurs à une distinction « Le Poulet d’Or » récompensant les entreprises et collectivités qui utilisent du poulet « alternatif » (issu d’élevages plus respectueux des animaux). Ils s’interrogent enfin sur l’opportunité de lancer un tel projet alors que d’autres productions de qualité pour lesquelles la demande est forte, très rentable pour l’éleveur, valorisantes pour lui-même et la région, bien acceptée par la population et bien moins polluantes sont possibles ? - Elevage intensif – Qualité du produit et santé humaine : Diverses études montrent que la viande et les produits laitiers issus d’élevages industriels contiendraient moins de nutriments essentiels et plus de matières grasses ; Forcer des animaux à vivre les uns sur les autres contribuerait à répandre des bactéries dangereuses telles qu’E-CoLI et la salmonelle et sans le recours aux antibiotiques ils tombent régulièrement malades du fait du stress et de la densité. Ces médicaments sont souvent donnés aux animaux qu’ils soient malades ou non. - Qu’en est-il des conséquences de l’antibio-résistance qui risque de réduire à l’avenir notre capacité à réduire certaines maladies d’origine alimentaire ? - Emploi : Les éléments en leur possession ne leur permettent pas de comprendre si ce projet sera créateur d’emplois ? - Recommandations de l’autorité environnementale : Les réponses aux points et questions évoqués leur paraissent devoir être communiquées y compris au public. - En conclusion : Le modèle agricole sur lequel repose ce projet leur paraît être un modèle qui a déjà fait les preuves de sa capacité à nuire à l’intérêt général en impactant l’environnement, la diversité de

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 53 et la révision des surfaces d’épandage la population agricole, l’activité touristique et le droit des riverains de jouir paisiblement de leur résidence. De nombreux évènements récents et les projections les plus récentes démontrent qu’il n’est pas une solution économique d’avenir en France. Ils émettent un avis défavorable sur ce projet et demandent au commissaire-enquêteur de bien vouloir faire sien.

Réponse : - L’impact visuel du projet du GAEC de LIMERMONT a été évalué au paragraphe 20 à l’échelle territoriale, locale et parcellaire. Les mesures visant à réduire cet impact sont développées au paragraphe 42. La couleur des bâtiments, leur faible hauteur et l’implantation d’écran de verdure réduiront fortement l’impact visuel du projet. De plus, le site est actuellement très peu visible. Seul trois points de vue ont été recensés : le long de la RD 119, de la RD 107 et de la RD 579. Le site étant situé à plus de 4 km du village de GERBEROY et la circulation des véhicules (circulation pour l’épandage ou approvisionnement de l’exploitation) ne devant pas se faire via la traversée du village de GERBEROY, l’impact du projet en termes de nuisances sonores, olfactives ou visuelle sur le village est donc très faible, voire nul. - Concernant le risque de dépréciation immobilière, le site du GAEC de LIMERMONT et les futurs bâtiments d’élevage seront situés à plus d’un kilomètre des premières maisons d’habitation. De plus, les futurs bâtiments seront peu visibles, étant donnée la topographie de la région, la faible hauteur du bâtiment avicole, la présence d’îlots boisés et l’implantation d’une nouvelle haie compacte à l’Est des nouveaux bâtiments. De plus, les parcelles entourant le site du GAEC de LIMERMONT sont destinées à l’activité agricole (cultures et prairies) et ne devront a priori pas faire l’objet de constructions futures. Le cas échéant, le site bénéficierait de l’antériorité vis-à-vis de ces nouvelles constructions. - En termes de rentabilité à long terme, une étude de rentabilité a été réalisée pour le projet du GAEC de LIMERMONT par AVIPLUS. Le remboursement des emprunts prévus avec le projet est planifié sur quinze ans. Cette étude montre que l’exploitant pourra rembourser son emprunt, tout en ayant une marge nette relativement confortable, variable selon le schéma de production mis en place. (cf. paragraphe 9.2 et annexe 6). A l’issue du remboursement des emprunts, l’exploitation du GAEC de LIMERMONT sera d’autant plus rentable qu’elle l’est déjà pendant la période de remboursement. De plus, la commercialisation de la production est assurée par AVIPLUS. Le marché est par ailleurs porteur pour la production de volaille de chair, la demande étant supérieure à la production. - Comme détaillé au paragraphe 16.1.2, les vents dominants soufflent depuis le Sud-Ouest vers le Nord-Est. Les habitations situées au Nord-Est du site d’exploitation du GAEC de Limermont seraient donc susceptibles de ressentir d’éventuelles nuisances liées aux odeurs et au bruit sur le site, véhiculées par les vents dominants. Cependant, aucune habitation n’est située à moins de 1,45 km au Nord-Est du site, où seront implantés les futurs bâtiments. - Les impacts du projet en matière de qualité de l’air et plus particulièrement sur la production d’ammoniac, sont estimés au paragraphe 24 et les mesures mises en place par le GAEC de LIMERMONT pour réduire ces impacts sont développées au paragraphe 45 de l’étude d’impact. - L’évaluation des impacts potentiels des activités de l’exploitation du GAEC de LIMERMONT sur les habitats ou espèces Natura 2000 a été réalisée conformément au « mode d’emploi pour la rédaction d’un dossier d’évaluation des incidences Natura 2000 » dans l’Oise. Cette évaluation a été validée

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 54 et la révision des surfaces d’épandage par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. - Les émissions d’ammoniac liées au projet du GAEC de LIMERMONT et leurs impacts sur la population sont détaillés au paragraphe 30.6.2. - Le projet du GAEC de LIMERMONT n’impliquera aucune augmentation des quantités d’azote apportées sur le parcellaire du plan d’épandage. L’azote minéral habituellement apporté sera en effet remplacé par l’azote organique apporté par les effluents d’élevage. De plus, la fertilisation des parcelles sera raisonnée via la réalisation d’un plan prévisionnel de fumure prévisionnel de fumure azotée permettant de calculer au plus juste les besoins des cultures en matière de fertilisation et l’enregistrement des interventions dans un cahier d’épandage. - En ce qui concerne la condamnation de la France pour la non application des règles européennes en matière de lutte contre la pollution de l’eau aux nitrate, les dernières modifications sur le plan d’action relatif aux nitrates vont permettre a priori de lever ce contentieux (« Vers la fin du contentieux avec Bruxelles », La France Agricole, 29/09/2016), - Le projet d’augmentation de la taille de l’élevage du GAEC de LIMERMONT n’aura pas d’impacts sur les traitements et l‘utilisation de produits phytosanitaires. L’activité agricole implique en effet la réalisation de traitements phytosanitaires sur les parcelles cultivées. Le GAEC de LIMERMONT respectera les conditions d’application (météo, hygrométrie, vent) et les doses homologuées des produits. L’ensemble des traitements réalisés sera enregistré dans le registre phytosanitaire de l’exploitation. - Les nuisances liées à la circulation de véhicules associés à l’activité du GAEC de LIMERMONT sont estimés au paragraphe 27 et les mesures de réductions mises en place par le GAEC de LIMERMONT sont décrites au paragraphe 48. Les plans de circulation des engins agricoles du GAEC de LIMERMONT sont conçus de façon à limiter les passages en zone habitée. Des voies de circulation utilisées seront adaptées à la circulation des engins en question. - Concernant le bien-être animal, le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation correspondante (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1, 51 et 53.2). - Concernant l’alimentation des volailles, un plan d’alimentation est établi avec un nutritionniste de la coopérative UNEAL afin d’optimiser l’alimentation aux besoins des animaux au fur et à mesure de leur croissance. - Un vétérinaire spécialisé intervient en cas de problèmes (maladies ou virus) sur l'élevage. Celui-ci vient obligatoirement une fois par an sur l'exploitation pour un contrôle des pratiques des éleveurs. Avant chaque départ d'animaux pour l’abattoir le vétérinaire de la clinique vétérinaire de Songeons se rend sur l’élevage pour donner son accord pour l’export de la production et délivre un certificat de bonne santé. - En ce qui concerne les traitements antibiotiques, ces derniers ne sont pas pratiqués de manière systématique sur l'exploitation. Si des signes anormaux et/ou une mortalité élevée sont notés, les exploitants envoient systématiquement un échantillon pour réaliser une autopsie. Si la présence de maladie se confirme via cette autopsie un traitement antibiotique en accord avec le vétérinaire est éventuellement déclenché selon un protocole rédigé avec ce vétérinaire. Si l'autopsie parait insuffisante, de nouveaux prélèvements sont effectués et envoyés pour analyse au laboratoire. Un antibiogramme est effectué sur les prélèvements afin de traiter au plus juste la souche avec l'antibiotique le plus adapté. Il est à noter que l’éleveur, Victorien Postel, a obtenu un certificat de spécialisation de technicien avicole à Ploufragan qui lui permet de gérer toutes les situations.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 55 et la révision des surfaces d’épandage En revanche afin d’éviter le recours aux antibiotiques les exploitants du GAEC de LIMERMONT ont un plan de prophylaxie basé sur l’utilisation de vaccins. De plus, ils disposent de barrières sanitaires (pédiluves, sas technique etc…) réduisant l’éventuelle entrée de germes dans les bâtiments d’élevage. - Concernant leur interrogation sur l’opportunité de lancer un tel projet alors que d’autres productions de qualité et rentables existent, le projet du GAEC de LIMERMONT et leur production répondent à une demande du marché de la volaille de chair qui est aujourd’hui porteur, la demande étant supérieure à la production. Par ailleurs, l’étude de rentabilité qui a été réalisée à cette occasion justifie l’investissement d’un point de vue économique. - Concernant la qualité de la viande produite, nous ne sommes pas compétents pour estimer la valeur nutritionnelle de la production du GAEC de LIMERMONT. Nous pouvons cependant relever que cette production respecte un cahier des charges strict, répondant aux besoins et exigences du marché. -Concernant la qualité de la viande produite, nous ne sommes compétents pour discuter de la valeur nutritionnelle de la production du GAEC de LIMERMONT. Nous pouvons cependant relever que cette production doit respecter un cahier des charges strict pour être commercialisée et que ce cahier des charges est adapté à la demande du marché des volailles de chair. - Les mesures d’hygiène prises par le GAEC de LIMERMONT sont développées au paragraphe 51 afin d’empêcher l’apparition de bactéries dangereuses telles qu’E-Coli ou encore la salmonelle. - Concernant l’antibio-resistance, il a été expliqué précédemment que les traitements antibiotique ne sont pas pratiqués de façon systématique et qu’un plan de prophylaxie basé sur l’utilisation de vaccins est appliqué sur l’exploitation. De plus, le GAEC disposent de barrières sanitaires (pédiluves, sas technique etc…) réduisant l’éventuelle entrée de germes dans les bâtiments d’élevage. - En matière d’emploi, le projet du GAEC de LIMERMONT va permettre à un jeune exploitant agricole de s’installer. De plus du personnel est embauché pour l’enlèvement des volailles 6 à 7 fois par ans à raison de 12 personnes pour chaque enlèvement.

 Concernant l’impact visuel voir la réponse 9.  Concernant le risque de dépréciation immobilière voir réponse 4.  Concernant la rentabilité de cet élevage, l’étude de rentabilité a montré qu’elle était tout à fait réalisable financièrement.  En ce qui concerne les vents dominants pouvant atteindre les habitations situées au Nord-Est du site, il faut rappeler qu’aucune habitation n’est située à moins de 1,45 km du site, ce qui réduit les éventuelles nuisances.  Les impacts sur la qualité de l’air sont traités en réponse 4.  L’évaluation des impacts potentiels sur les habitats ou espèces Natura 2000 a bien été réalisée et validée par la Direction Départementale de Protection des populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable.  Le commissaire enquêteur note que les émissions d’ammoniac liées au projet et leurs impacts sur la population sont bien détaillées dans le dossier et que le projet n’impliquera aucune augmentation des quantités d’azote apportées sur le parcellaire du plan d’épandage.  Pour la condamnation de la France pour la non application des règles européennes en matière de lutte contre la pollution de l’eau aux nitrates, il y a effectivement lieu de se reporter à l’article « La France agricole » du 29/09/2016.  L’impact sur le projet d’augmentation de l’élevage et l’utilisation de produits phytosanitaires est traité en réponse 10.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 56 et la révision des surfaces d’épandage  Concernant les nuisances liées à la circulation de véhicules, le commissaire enquêteur note que les plans de circulation des engins agricoles du GAEC sont conçus de façon à limiter les passages en zone habitée.  Concernant le bien-être animal voir réponse 9, l’alimentation voir réponse 8 et le suivi sanitaire voir réponse 15.  L’interrogation sur l’opportunité de lancer un tel projet ne nous concerne pas ; elle résulte de la seule volonté de l’exploitant sachant toutefois qu’une étude de rentabilité a été réalisée.  Concernant la qualité de la viande produite voir réponse 9.  Le commissaire enquêteur note que les mesures d’hygiène prises par le GAEC sont traitées dans le dossier d’enquête.  Concernant l’antibio-résistance, ce sujet a fait l’objet d’un commentaire avec le suivi sanitaire en réponse 15 ;  Pas de commentaire du commissaire enquêteur sur l’installation d’un jeune exploitant et de l’embauche de personnel intermittent.

Réponse n°17. Réponse à Madame DESBORDES Marie-Laure Elle envisage d’acquérir une habitation à HEMECOURT mais souhaiterait savoir avant de s’engager si les champs situés au-dessus de la commune sont concernés par les épandages.

Réponse : Certaines parcelles du plan d’épandage du GAEC de LIMERMONT se trouvent en effet au-dessus de la commune d’HEMECOURT. Pour ces parcelles, le plan d’épandage a exclu les zones sur lesquelles la réglementation interdisait l’épandage des fumiers de volailles. Les critères d’exclusion pris en compte sont les pentes, la présence d’habitations, de cours d’eau, de captages.

 Nous ne pouvons que recommander à cette personne de vérifier avec soins et précisions la zone d’épandage avant de s’engager dans une opération immobilière.

Réponse n°18. Réponse à Madame GREBOVAL Elle fait état d’un problème de pollution de la rivière « le Thérain » suite à un épandage important sur les terres en amont.

Réponse : Aucune parcelle du plan d’épandage ne se trouve à proximité directe de la rivière « le Thérain »

 Pas de commentaire.

Réponse n°19. Réponse à Madame BRECHOON - Cette habitante de WAMBEZ a des craintes pour les nappes phréatiques de la rivière « le Thérain », les produits phytosanitaires seront mélangés à l’eau à plus ou moins long terme (conférence du 09/06/2016) à l’Elispace de Beauvais. - Selon elle le Thérain est pollué avant et après Songeons. - Elle indique avoir trouvé sur les étiquettes des produits utilisés pour désinfecter les volailles « peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement ».

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 57 et la révision des surfaces d’épandage Réponse : - Le projet d’augmentation de la taille de l’élevage du GAEC de LIMERMONT n’aura pas d’impacts sur les traitements et l‘utilisation de produits phytosanitaires. L’activité agricole implique en effet la réalisation de traitements phytosanitaires sur les parcelles cultivées. Le GAEC de LIMERMONT respectera les conditions d’application (météo, hygrométrie, vent) et les doses homologuées des produits. L’ensemble des traitements réalisés sera enregistré dans le registre phytosanitaire de l’exploitation. - Les produits de désinfection des bâtiments sont dilués dans l’eau de lavage et ensuite absorbés par la litière avant d’être curée. Leur concentration est donc très faible.

 Voir réponse 10.

Réponse n°20. Réponse à Madame BALEYTE Dominique Elle s’oppose fermement au projet et donc à l’augmentation des effectifs pour les raisons suivantes : - La qualité de l’eau au vu des épandages très nombreux par d’autres activités agricoles dans le même secteur entraînant l’accumulation des nitrates dans les sous-sols ; - La qualité de l’air avec l’émission de gaz ammoniac dangereux pour la santé ; - La condition animale et son bien-être ; - La qualité de la viande produite ; - Une activité ne créant pas d’emploi ; - L’impact négatif sur le développement du tourisme et sur la valeur des biens immobiliers ; - En conclusion ce modèle agricoles est nuisible à court et moyen terme par son impact sur l’environnement et n’est pas créateur d’emplois.

Réponse : - Le projet du GAEC de LIMERMONT n’impliquera aucune augmentation des quantités d’azote apportées sur le parcellaire du plan d’épandage. L’azote minéral habituellement apporté sera remplacé par l’azote organique apporté par les effluents d’élevage. La fertilisation des parcelles sera raisonnée via la réalisation d’un plan prévisionnel de fumure azotée permettant de calculer au plus juste les besoins des cultures en matière de fertilisation et l’enregistrement des intervention dans un cahier d’épandage. De plus, il n’y a pas de superposition de plan d’épandage, c’est-à-dire que chaque parcelle du plan d’épandage est concernée uniquement par l’épandage des fumiers générés par le GAEC de Limermont et pas par des effluents d’autres élevages. - L’impact du projet sur la qualité de l’air a été évalué aux paragraphes 19 et 24 et les mesures mises en place par le GAEC de LIMEMONT sont développées aux paragraphes 41 et 45. Concernant les émissions d’ammoniac, elles sont estimées au paragraphe 30.6.2. L’étude conclut à l’absence de risques liés à l’ammoniac pour les populations. De plus, une litière sèche et une bonne ventilation des bâtiments permettront de diminuer les rejets d’ammoniac. Le mode de distribution des aliments, par cellules de stockage et un entretien régulier de ces cellules induiront une très faible production de poussières. Par ailleurs, les effluents ne seront pas manipulés en dehors du curage, limitant les rejets d’ammoniac. Ils seront incorporés dans les 12 heures suivant l’épandage, réduisant de 60 à 70 % les rejets d’ammoniac. - Concernant le bien-être animal, le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation relative au bien-être animal (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1, 51 et 53.2.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 58 et la révision des surfaces d’épandage - Concernant la qualité de la viande produite, nous ne sommes pas compétents pour estimer la valeur nutritionnelle de la production du GAEC de LIMERMONT. Nous pouvons cependant relever que cette production respecte un cahier des charges strict, répondant aux besoins et exigences du marché. - En matière d’emploi, le projet du GAEC de LIMERMONT va permettre à un jeune exploitant agricole de s’installer. De plus du personnel est embauché pour l’enlèvement des volailles 6 à 7 fois par ans à raison de 12 personnes pour chaque enlèvement. De plus, le projet du GAEC de LIMERMONT permettra de renforcer l’activité de différents prestataires (abattoirs, agro-fournisseur, industrie de transformation des volailles, transporteurs). - Concernant l’impact du projet sur le tourisme, celui-ci semble faible. En effet, le site du GAEC de LIMERMONT est peu visible. La couleur des bâtiments, leur faible hauteur et l’implantation d’écran de verdure réduiront fortement l’impact visuel du projet. Seul trois points de vue ont été recensé : le long de la RD 119, de la RD 107 et de la RD 579. Le site étant éloigné des principaux sites touristiques de la région et la circulation des véhicules (circulation pour l’épandage ou approvisionnement de l’exploitation) ne devant pas se faire via la traversée des zones touristiques, l’impact du projet sur l’activité touristique est estimée comme faible. - Concernant le risque de dépréciation immobilière, le site du GAEC de LIMERMONT et les futurs bâtiments d’élevage seront situés à plus d’un kilomètre des premières maisons d’habitation. De plus, les futurs bâtiments seront peu visibles, étant données la topographie de la région, la faible hauteur du bâtiment avicole, la présence d’îlots boisés et l’implantation d’une nouvelle haie compacte à l’Est des nouveaux bâtiments est situé. Enfin, les parcelles entourant le site du GAEC de LIMERMONT sont destinées à l’activité agricole (cultures et prairies) et ne devront a priori pas faire l’objet de constructions futures. Le cas échéant, le site bénéficierait de l’antériorité vis-à-vis de ces nouvelles constructions

 Concernant l’augmentation des quantités d’azote voir réponse 16, l’impact du projet sur la qualité de l’air voir réponse 4 et le bien-être animal voir réponse 9.  Concernant la qualité de la viande produite voir réponse 9, l’emploi voir réponse 16.  Concernant l’impact du projet sur le tourisme et la dépréciation immobilière voir réponse 9.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 59 et la révision des surfaces d’épandage Réponses aux courriers reçus par la Mairie de SONGEONS

Réponse n°21. Réponse au collectif « Plein Air »

Réponse : - La disponibilité de la totalité du dossier sur internet n’est pas de notre ressort mais de celui de l’administration. Concernant la thématique d’affichage relatif au projet, les éleveurs ont réalisé les actions demandées par les services de la Préfecture, à savoir affichage dans les mairies concernées par l’enquête et à l’entrée du site. - Les émissions en champs du stockage des effluents sont estimés au paragraphe 19.1 et corresponde pour le schéma poulet à 866,60 teq CO2. Afin de minimiser les émissions aériennes, l’exploitant enfouira le fumier de volailles dans les 12 heures suivant l’épandage, ce qui permet de réduire les nuisances liées aux épandages. Cette technique est reconnue comme une Meilleure Technique Disponible (MTD) permettant, d’après le Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour l’élevage intensif de volailles et de porcins, une réduction des odeurs, en plus d’une diminution des émissions d’ammoniac pouvant atteindre 60 à 70 %. De plus, un nouvel arrêté (arrêté du 11 octobre 2016) venant modifier l’arrêté du 19 décembre 2011(directive nitrate), exige pour les fumiers de volailles non susceptibles d’écoulement stockés en champ, que le tas soit conique et ne dépasse pas 3 mètres de hauteur. Il exige également la couverture du tas de manière à protéger le tas des intempéries et à empêcher tout écoulement latéral de jus. Le bâchage des tas de fumier réduira d’autant plus les émissions dans l’air. - Concernant les émissions du bassin de sédimentation, elles ont été ajoutées au rapport. Le tableau suivant remplace le tableau 46 au paragraphe 12.3.3 : Tableau n°46. Production de GES due au stockage des fumiers de bovins (source : Gest’im 2010) Type d'effluent Volume d'effluent produit par jour (tonnes) Durée moyenne de stockage (jour) Quantité d'azote stockée dans les déjections (kg N) Facteur d’émission (g CH4/t stocké/ jour) Facteur d’émission (g N2O/kg N stocké) Masse de Méthane (kg CH4/an) Masse de N2O (kg N2O/an) Lisier 4,8 122 2800 35,5 0 7558,5 0 Fumier 3,0 365 7035 12,3 4,7 13,6 33,1 Le stockage actuel des fumiers et lisiers de bovins produit donc 7572,2 kg CH4 et 33,1 kg N2O, soit 169,3 teqCO2. Ces quantités ne seront pas modifiées par le projet, ce dernier ne concernant que l’élevage avicole. Le bassin de sédimentation n’est pas couvert. - Concernant les volumes de stockage des effluents liquides, ceux-ci avaient été calculés pour une durée de 4 mois. Cependant, l’arrêté du 23 octobre 2013 relatif au programme d'actions national à mettre en oeuvre dans les zones vulnérables afin de réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole demande une capacité de 4,5 mois de stockage pour les effluents de type 2 pour un élevage laitier, sauf à prouver par une étude la possibilité de disposer d’une capacité inférieure. Cette étude réalisée pour le GAEC de LIMERMONT, dans le cadre de l’étude DEXEL, confirme que la fosse actuelle permet, au regard des pratiques d’épandage notamment, d’assurer un stockage suffisant des effluents liquides. En effet, l’épandage sur prairie via le bassin tampon et de sédimentation et l’épandage mécanisé permet l’épandage des effluents peu chargés stockés d’être épandus entre le 15/11 et le 15/01. En effet, l’arrêté du 19 décembre 2011 autorise l’épandage des effluents peu chargés sur prairie dans cette période (en plus des autres périodes de l’année durant lesquelles l’épandage est autorisé sans limite), dans la limite de 20 kg d’azote efficace/ha.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 60 et la révision des surfaces d’épandage - Concernant la remarque sur la crédibilité de l’affirmation au paragraphe 76 que les cultures sont des puits de carbone, vous trouverez ci-dessous un article de l’institut du végétal ARVALIS justifiant cette affirmation : « Les productions végétales utilisent l’énergie solaire pour capter le CO2 disponible dans l’air et fabriquer de la biomasse grâce à la photosynthèse. Ainsi un hectare de blé ou de maïs capte 4 à 8 fois plus de CO2 qu’il n’en est émis pour le produire. A la récolte, ce processus a permis de fabriquer 15 à 20 tonnes de biomasse à l’hectare (50 % sous forme de grains, 50 % sous forme de paille et de racines). Après la récolte, les pailles qui sont incorporées dans le sol se décomposent en humus, gage de fertilité des sols et réservoir de carbone. A titre d’exemple, 7,5 à 10 tonnes de paille et racines produisent 1,1 à 1,5 tonne d’humus stable dans le sol. Cela représente un stock de 450 à 600 kg de carbone, soit 1 650 à 2 200 kg eq CO2 par hectare. On parle ainsi de « puits de carbone ». Plus la biomasse produite est importante et les résidus restitués au sol, plus ce phénomène est valorisé. Mais contrairement aux idées reçues, le non travail du sol, en tant que tel, n’a que peu d’effet sur le stockage du carbone dans les sols par rapport au labour. Figure 1 : Captation de carbone selon la restitution de résidus et le type de travail du sol L’augmentation des rendements accroît le stockage de carbone dans les sols Sous l’effet du progrès génétique et des pratiques culturales, la production de biomasse végétale a augmenté ces dernières années. Cela a permis d’augmenter la restitution de paille dans le sol et ainsi le stock de carbone. Pour le maïs par exemple, en 10 ans, c’est une tonne de grain supplémentaire produite par hectare et une tonne de résidus restitués en plus. Cela correspond à 220 kg eq CO2 captés par hectare ! Une culture intermédiaire permet de stocker en moyenne 240 kg de carbone par hectare chaque année Les cultures intermédiaires captent également du carbone, produisent de la biomasse et protègent les sols de l’érosion. Toute la biomasse qu’elles produisent contribue à réalimenter le stock d’humus du sol : cela correspond en moyenne à 240 kg de carbone par hectare et par an. La simplification du travail du sol est alors intéressante si elle permet une implantation rapide et précoce de ces cultures et d’en accroître le rendement. Les prairies alimentent le stock à hauteur de 700 kg C/ha par an En systèmes d’élevage, c’est la fonction de stockage de carbone sous prairie qui joue le rôle-clé. Le stockage annuel est estimé à plus de 700 kg C/ha, permettant une compensation carbone de l’ordre de 30 %. Figure 2 : Stockage de carbone selon le type de prairies Source : Klumpp K., 2015 Une solution contre le changement climatique Les grandes cultures fixent annuellement en France, sur 14 millions d’hectares, environ 250 millions de tonnes d’équivalent CO2, ce qui est évidemment considérable et représente de l’ordre de 10 fois les quantités émises pour les produire. La fonction de stockage dans les sols d’une partie de ce carbone absorbé est évidemment stratégique, même si la contribution de ces cultures à l’atténuation des GES ne s’arrête pas là. Une part croissante de la production permet également d’élaborer des produits biosourcés, substituables aux produits d’origine pétrolière.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 61 et la révision des surfaces d’épandage Par cette fonction de puits de carbone, les grandes cultures contribuent aux objectifs de l’initiative 4p1000 lancée par le ministère de l’Agriculture. - La litière est composée de paille, que les exploitants du GAEC de LIMERMONT réapprovisionnent si besoin. De plus les déjections de volailles sont naturellement assez sèches. - Concernant la brumisation celle-ci ne fonctionne que ponctuellement. Ce système est là pour rafraichir les volailles en période de forte chaleur et pour limiter les odeurs. L’humidité créée par la brumisation est compensé par la bonne ventilation des bâtiments d’élevage. - Concernant le délai d’incorporation des effluents, Le GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation en vigueur qui impose qu’elle soit faite dans les 12H. A quelles sources faites-vous référence pour le délai de 2 heures ? - Il a été explicite ajouter au rapport aux paragraphes 54 et 99 que les exploitants du GAEC de LIMERMONT appliqueront les prescriptions des Meilleures Techniques Disponibles. De plus le chiffrage des émissions d’ammoniac est réalisé au paragraphe 24.3 « Emissions atmosphériques du site du GAEC de LIMERMONT ». - L’impact des antibiotiques et biocides ne sont en effet pas mentionnés dans le rapport. Ce n’est pas par omission délibérée de notre part mais plutôt par manque d’informations et de références associées à ce sujet. Dans le cas où les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations souhaiteraient que ce point soit précisé, l’impact du projet du GAEC de LIMERMONT sera estimé et des mesures visant à éviter, réduire ou compenser les effets du projet seront proposées. Tous ces éléments seront alors ajoutés u rapport de demande d’autorisation d’exploiter. - Le projet du GAEC de LIMERMONT est justifié par le fait qu’ils répondent à une demande du marché de la volaille de chair qui est aujourd’hui porteur, la demande à l’échelle d’AVIPLUS étant supérieure à la production . - Concernant le bien-être animal, le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation correspondante (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1, 51 et 53.2). La question de la pertinence de cette réglementation et notamment des seuils associés n’a pas à être traitée à l’échelle du GAEC de LIMERMONT et dans le cadre de cette demande d’autorisation.

 La disponibilité de la totalité du dossier est effectivement du ressort de l’administration ainsi que l’affichage sur site et en mairies concernées. Le commissaire enquêteur confirme bien qu’il a été réalisé.  Concernant les émissions en champs et les volumes de stockage ainsi que la production de GES (Gaz à Effet de Serre), les précisions apportées ainsi que les tableaux apparaissent clairs et satisfaisants.  Les réponses apportées concernant l’épandage, la captation du carbone et son stockage, selon le type de prairies, le sont tout autant ainsi d’ailleurs que les tableaux illustrant ces réponses.  Concernant la brumisation, elle a été traitée en réponse 9, les délais d’incorporation des effluents et les émissions atmosphériques d’ammoniac en réponse 4.  L’impact sur les antibiotiques a été traité en réponse 15, le marché de la volaille en réponse 16 et le bien-être animal en réponse 9.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 62 et la révision des surfaces d’épandage Réponse n°22. Réponse à « AIVES »

Réponse : - Le projet du GAEC de LIMERMONT est justifié par le fait qu’ils répondent à une demande du marché de la volaille de chair qui est aujourd’hui porteur, la demande étant supérieure à la production. - Ce projet et la production qui en découle répondent à un marché et c’est en correspondance à cela que le projet est présenté. Une étude de rentabilité qui a été réalisée et justifie l’investissement d’un point de vue économique. -Une étude d’impact avec une estimation des effets du projet sur l’environnement est une description des mesures mise en œuvre par le GAEC de LIMERMONT a été réalisée. Ces éléments sont présentés au chapitre IV « analyse des effets du projet » et au chapitre VIII « Mesures prévues pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet ». Cette étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable - Concernant le bien-être animal, le projet du GAEC de LIMERMONT respectera la réglementation correspondante (Arrêté du 28 juin 2010 établissant les normes minimales relatives à la protection des poulets destinés à la production de viande) en termes de densité, de logement, de ventilation, de chauffage, etc. (cf. paragraphe 5.1.1, 51 et 53.2). - L’impact de l’ammoniac sur les populations est estimé au paragraphe 30.6.2. L’indice de risque ayant une valeur inférieure à 1, le rapport conclue en l’absence de risques liés à l’ammoniac pour les populations riveraines. Cette conclusion est renforcée par la prise en compte, dans cette estimation, d’une référence correspondant à un cas majorant au regard de l’exploitation du GAEC de LIMERMONT. - L’étude d’impact prend en compte le dégagement dans l’atmosphère de gaz et de poussières. Ces éléments sont estimés aux paragraphes 19 et 24.3 et les mesures mises en place par le GAEC LIMERMONT sur détaillées aux paragraphes 41 et 45. - Comme indiqué plus avant, une étude d’impact a été réalisée conformément au code de l’environnement et validée par les services instructeurs de la Direction Départementale de Protection des Populations (DDPP) qui l’a considérée comme recevable. Le volet sur la faune et la flore (cf. paragraphe 18) a conclu en l’absence d’impacts.

 Le marché de la volaille a été traité en réponse 12.  L’étude de rentabilité du projet a été traitée en réponses 3 et 16.  L’étude d’impact avec effets du projet sur l’environnement a été traitée en réponse 15.  Le bien-être animal a été traité en réponse 12en réponse 8.  L’impact de l’ammoniac sur les populations a été traité en réponse 16.  L’étude d’impact prend effectivement en compte le dégagement dans l’atmosphère de gaz et de poussières.  L’étude d’impact validée par le service de la DDPP a été traitée en réponse 16.

Commentaires du commissaire enquêteur sur l’ensemble des réponses apportées :

Les réponses apportées par le rédacteur du dossier d’enquête dans son mémoire en réponse sont claires, satisfaisantes et de nature à répondre aux interrogations et inquiétudes du public.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 63 et la révision des surfaces d’épandage 66.. CCOOMMMMEENNTTAAIIRREESS DDUU CCOOMMMMIISSSSAAIIRREE EENNQQUUEETTEEUURR

6.1. Sur le dossier

Le dossier traite tous les sujets imposés par la réglementation et comprend toutes les pièces nécessaires, notamment :  La désignation du demandeur et la lettre de demande,  Un résumé non technique des études d’impact et de dangers suffisamment clairs,  La description du projet,  Une étude d’impact comprenant le plan d’épandage,  Une étude des dangers,  Un état des dépenses engagées pour l’environnement,  Une étude de gestion des déchets,  Une notice d’hygiène et de sécurité,  Les prescriptions de remise en état après cessation,  Les cartes et plans de masse de l’exploitation.

Cet élevage relève à ce jour de la rubrique ICPE 2111-2a (plus de 30000 animaux équivalents). L’augmentation présentée dans la demande le soumet à la directive européenne IED (plus de 40000 emplacements) intégrée par le décret 2013-375 du 02 mai 1973 à la nomenclature ICPE sous la rubrique 3660 a.

6.2. Sur le volet sanitaire

6.2.1. Alimentation

J’ai interrogé utilement les exploitants mais également les deux vétérinaires qui suivent cet élevage déjà existant, chacun ayant répondu pour la partie le concernant. Il en ressort que :  L’alimentation des volailles élevées sur le site, contrairement à ce que certains intervenants supposaient n’est pas composée de tourteaux de soja en provenance du Brésil ou d’Argentine, mais d’un aliment de base (blé, maïs, soja) complété par des minéraux, le tout fabriqué par une coopérative du Nord de la France.  Un plan d’alimentation est établi par un nutritionniste de la coopérative qui respecte les besoins de l’animal au fur et à mesure de sa croissance.

6.2.2. Suivi sanitaire

Concernant le suivi sanitaire de leur élevage les exploitants se sont assurés les services de deux vétérinaires :  l’un au sein du groupement est spécialisé et intervient en cas de problèmes (maladies ou virus) de l’élevage. Il vient obligatoirement une fois par an sur l’exploitation pour un contrôle des pratiques des exploitants ;

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 64 et la révision des surfaces d’épandage  Le second intervient avant chaque départ pour l’abattoir pour une visite obligatoire pour accord d’export et délivre un certificat de bonne santé.

6.2.3. Les antibiotiques

En ce qui concerne les antibiotiques susceptibles d’être administrés aux volailles et souvent évoqués par le public, les exploitants indiquent ne pas pratiquer l’administration d’antibiotiques de manière systématique. S’ils s’aperçoivent de signes anormaux et/ou d’une mortalité élevée sur les animaux, ils effectuent une autopsie systématique. Si la présence de maladie se confirme via cette autopsie, ils déclenchent éventuellement un traitement antibiotique en accord avec le vétérinaire et selon un protocole rédigé avec celui-ci. Si l’autopsie semble insuffisante, ils effectuent des prélèvements envoyés pour analyse au laboratoire. Un antibiogramme est effectué sur les prélèvements afin de traiter au plus juste la souche avec l’antibiotique le plus adapté.

6.2.4. Prévention des maladies

Afin d’éviter le recours aux antibiotiques, les exploitants ont un plan de prophylaxie basé sur l’utilisation de vaccins et disposent de barrières sanitaires (pédiluves, sas technique…) réduisant l’entrée des germes.

Enfin, M. POSTEL, de par sa formation de conseiller d’élevage avicole, est tout à fait à même de gérer toutes les situations.

6.3. Concernant la pollution de l’eau

Bien que le sujet ne concerne pas l’objet de l’enquête, quelques intervenants sont venus consigner leurs inquiétudes, somme toutes légitimes, sur un problème de pollution d’eau potable constaté antérieurement à l’enquête. Je me suis donc rapproché de la mairie ; il s’avère que les teneurs en déséthylatrazin (métabolie de pesticide) de l’eau distribuée à partir du captage de Saint-Deniscourt n°0079-ix-42 sont supérieures à la limite de qualité de 0,10 microgrammes par litre définie par le code de la santé publique ; les contrôles effectués au cours des trois dernières années ont révélés une teneur de 0,16. Elle doit rester inférieure ou égale à 0,20. A sa demande, Le Syndicat intercommunal d’adduction d’eau de l’agglomération beauvaisienne est autorisé à déroger provisoirement aux limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine selon l’arrêté du préfet de l’Oise du 08 août 2016 que je me suis procuré ; Cet arrêté indique que cette dérogation est accordée pour une durée de 2 ans pour corriger la situation c’est-à-dire jusqu’en 2018 et précise que, outre onze autres communes, seuls les hameaux de Seronville et de Riffin dépendant de Songeons étaient concernés.

Enfin, il y a lieu de noter que l’exploitation a son propre forage rendant ainsi une consommation saine pour abreuver les volailles.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 65 et la révision des surfaces d’épandage 6.4. Sur le déroulement de l’enquête

Cette enquête publique qui entre dans le cadre des ICPE, avec cinq permanences, a dans une faible mesure passionnée le public ; J’ai reçu 45 personnes dont 24 lors de ma dernière permanence . Il en ressort que 25 personnes sont pour et 20 sont contre.

Trois associations ont également apportées leur contribution à cette enquête en formulant un avis défavorable avec une argumentation reprise dans le PV de synthèse.

Si l’une, DECICAMP, était locale son siège étant à Loueuse, village voisin, les deux autres ne l’étaient pas. En effet, « Collectif Plein Air » (courrier reçu en mairie) possède son secrétariat à Strasbourg et « AIVES » (courrier reçu) a semble-t-il son siège à Heuringhem (Pas de calais).

Au hasard de mes recherches, j’ai découvert curieusement qu’une enquête publique en tous points identiques s’est déroulée sur la commune voisine d’ INGHEM (Pas de calais) (commune distante de quelques kilomètres d’Heuringhem) du 18 avril au 20 mai 2016 inclus. A la lecture du rapport de mon collègue je me suis aperçu que cette enquête n’a fait l’objet de la part de cette association d’aucune consignation ou remarque sur le registre d’enquête ou de l’envoi d’un courrier durant l’enquête, alors que cette commune était concernée, de par sa proximité immédiate, par le rayon d’affichage. Pourquoi ? Je m’interroge ! Doit-on considérer dans ces conditions qu’un élevage de ce type est plus dérangeant à plus de 200 km, qu’à sa porte ? Je trouve pour ma part cela curieux …

Indépendamment de la faible participation du public à ce projet ; seules 12 personnes sur 1170 habitants soit 1% de la population locale, sont contre le projet. Le ratio, quant à lui, pour l’ensemble des personnes qui se sont déplacées pendant l’enquête ou qui sont intervenues est de 1,93% toutes communes environnantes confondues.

Cette page 66 clôt mon rapport

Fait à Verneuil le 03 décembre 2016 Le commissaire-enquêteur,

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 66 et la révision des surfaces d’épandage

AA NN NN EE XX EE SS

Ordonnance E16000124/80 du tribunal  ANNEXE 1 administratif du 16 août 2016………………………….. 1

 ANNEXE 2 Arrêté préfectoral du 08 septembre2016…………. 3

ANNEXE 3  Insertions légales……………………………………………… 8

ANNEXE 4  Procès-verbal de synthèse des observations ……. 13

Courriel du commissaire enquêteur et réponse ANNEXE 5  des époux POSTEL ……………………………………………. 31

ANNEXE 6  Mémoire réponse STUDEIS ……………………………… 33

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 67 et la révision des surfaces d’épandage

ANNEXE 1  Ordonnance n° E16000124/80 du 16 août 2016

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 1 et la révision des surfaces d’épandage Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 2 et la révision des surfaces d’épandage

ANNEXE 2  Arrêté préfectoral du 08 septembre 2016

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 3 et la révision des surfaces d’épandage Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 4 et la révision des surfaces d’épandage Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 5 et la révision des surfaces d’épandage Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 6 et la révision des surfaces d’épandage Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 7 et la révision des surfaces d’épandage

ANNEXE 3  Insertions légales

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 8 et la révision des surfaces d’épandage

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 9 et la révision des surfaces d’épandage

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 10 et la révision des surfaces d’épandage

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 11 et la révision des surfaces d’épandage

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 12 et la révision des surfaces d’épandage

ANNEXE 4  Procès-verbal de synthèse

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 13 et la révision des surfaces d’épandage Jean-Yves MAINECOURT Verneuil le 10 Novembre 2016 Commissaire-Enquêteur 61 rue Aristide Briand 60550 VERNEUIL en HALATTE

STUDEIS Agriculture Environnement Agence Sud-Est 170 rue Branly 71000 MACON

A l’attention de Marie RENAULT

Madame,

L’enquête publique relative à la demande d’autorisation par le GAEC de Limermont d’augmenter les effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandages sur le territoire de SONGEONS est close depuis le 5 novembre courant.

Les différentes observations recueillies ou courriers reçus durant cette enquête sont rapportés dans le procès-verbal de synthèse ci-joint.

Conformément à la règlementation en vigueur, je vous remercie de bien vouloir me faire parvenir, dans un délai maximum de quinze jours, un mémoire en réponse à ces remarques ou interrogations, nécessaire à la rédaction de mon rapport et de mes conclusions.

Je vous en remercie par avance.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués.

Le Commissaire-Enquêteur, Jean-Yves MAINECOURT

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 14 et la révision des surfaces d’épandage PROCES VERBAL DE SYNTHESE

Enquête publique relative à la demande d’autorisation d’autorisation par le GAEC de Livermont d’augmenter les effectifs de son élevage avicole et la révision des surfaces d’épandages sur le territoire de SONGEONS

Au cours de cette enquête

j’ai reçu 45 personnes :  43 ont consigné sur le registre mis à leur disposition  4 ont joint un courrier à leur consignation

Une personne a collé un document sur le registre Deux ont annexé au registre le même document

J’ai reçu 2 courriers adressés en mairie de Songeons qui m’ont été transmis

dont le détail figure ci-après

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 15 et la révision des surfaces d’épandage OBSERVATIONS RECUEILLIES EN MAIRIE DE SONGEONS : 1ère permanence le 5 octobre 2016

 Madame Isabelle DESHAYES, Conseillère municipale locale  Elle juge le dossier très technique nécessitant des connaissances spécifiques ;  Elle déplore avoir à se prononcer lors d’une prochaine réunion de conseil municipal sans avoir ni compétences ni technicité ;  Comment avoir un avis sur les conséquences de cette exploitation et elle s’interroge sur l’impact pour les songeonnais. -  Monsieur Sylvain CUYER  Il juge lui aussi le dossier trop technique et l’étude d’impact trop légère, seuls les experts peuvent se prononcer sur les dangers et les impacts à court et moyen terme.

 Monsieur Richard JOY  Il lui semble que l’appui juridique et agronomique semble indispensable pour comprendre un tel dossier ;  S’il n’est en rien opposé à l’extension et à l’activité de cette exploitation, il s’interroge sur les risques environnementaux liés à l’épandage d’une telle ferme.  Selon lui, il est normal que les songeonnais puissent être en 2016 correctement informés sur l’impact dans leur région :  Il devait demander un dossier complet à la Préfecture ;  Il s’interroge à titre personnel sur la rentabilité à long terme de ce type d’industrie de volaille, de la qualité alimentaire et sur la condition animale.

 Madame Marie-Laure DESBORDES  Elle indique avoir de grosses inquiétudes environnementales concernant cette grosse exploitation eu égard aux épandages, à l’eau potable, la qualité de l’air, à la santé, à la dépréciation immobilière ;  Elle pense que ce système industriel n’est pas concevable dans cet écrin de verdure qu’est Songeons et ses environs.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 16 et la révision des surfaces d’épandage

 Madame Anne GIOVANNINI  Elle signale son inquiétude quant à la préservation de l’environnement du secteur de Songeons ;  Elle évoque les problèmes rencontrées avec les taux de pesticide dans l’eau de robinet ;  Elle fait part de son inquiétude car une partie des revenus locaux dépendent du tourisme ;  Elle indique être largement endettée dans l’acquisition d’une maison qui risque de se dévaluer et vivre de ses récoltes ;  Elle évoque aussi la question éthique du bien-être animal et de ce modèle d’élevage qui appartient au passé.

 Il faut noter, par ailleurs, que FR3 Picardie Amiens s’est déplacé ainsi que la presse locale, Le Parisien et Le Courrier Picard, pour faire un reportage et obtenir des informations sur l’enquête.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 17 et la révision des surfaces d’épandage - OBSERVATIONS RECUEILLIES EN MAIRIE DE SONGEONS : 2ème permanence le13 octobre 2016

 Une journaliste de la presse locale, Oise-Hebdo, s’est déplacé afin d’obtenir des informations sur l’enquête

 Un échange verbal avec un couple habitant de la commune  Il n’a pas décliné son identité et n’a pas voulu consigner sur le registre ;  Il est venu consulter le dossier et plus particulièrement les zones d’épandage.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 18 et la révision des surfaces d’épandage

OBSERVATIONS RECUEILLIES EN MAIRIE DE SONGEONS : 3ème permanence le 21 octobre 2016

 Madame Frédérique CARLLON-CRISTOPAIN  En tant que citoyenne, elle s’inquiète au vu de l’état et de la qualité de l’eau et des nappes phréatiques de l’extension d’un nouvel élevage intensif qui vient s’ajouter à celui de Loueuse.

 Monsieur Olivier DELAMARRE et Madame Delphine BACHIMONT  Ils déplorent la complexité technique du dossier et n’a donc aucun intérêt pour un citoyen non éclairé ;  Il leur est impossible de se faire une opinion sur l’impact environnemental en relation avec la qualité de l’eau et l’installation en cours à loueuse (élevage de porcs).

 Monsieur Pierre Emmanuel HERBAIN  Il considère que ce projet d’extension est une aberration compte tenu de ce qu’il faut mettre en œuvre aujourd’hui dans l’agriculture et l’élevage ;  Selon lui, l’avenir est à une production locale respectueuse non seulement des animaux mais aussi des consommateurs et des habitants situés aux alentours du site ;  Pollution de l’environnement, non-respect du bien-être animal, nourriture de mauvaise qualité : voilà à quoi mène ce type d’élevage intensif et ce système qui ne vit que pour la rentabilité ;  Il estime que de tels projets ne devraient pas être soutenus et subventionnés par l’argent public ;  De plus, la consommation de viande diminue en France et dans les pays occidentaux ;  Il y a une évolution des mentalités et ce projet est tout à fait contraire à celle-ci.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 19 et la révision des surfaces d’épandage

OBSERVATIONS RECUEILLIES EN MAIRIE DE SONGEONS : 4ème permanence le 27 octobre 2016

 Madame Lydia MELINE : courrier remis au commissaire-enquêteur Elle exprime son opposition au projet pour les raisons suivantes :  La dégradation sérieuse du territoire qui annonce clairement le tourisme vert comme un atout avec la beauté de ses paysages, ce projet allant à l’opposé avec de fortes nuisances visuelles et olfactives évidentes ;  La dégradation de la qualité de l’eau potable avec une allusion au projet d’épandage concernant la ferme de Loueuse ;  Les honteuses conditions de vie animales de cet élevage ;  La dégradation de la santé humaine par une nourriture pauvre en nutriments mais riche et produits chimiques et les antibiotiques…. ;  Une production d’autant de volailles pille les ressources de notre planète pour sa nourriture ;  L’avenir de l’agriculture est dans les circuits courts et la qualité de la production.

 Madame Murielle CAILLEUX  Elle s’inquiète du projet d’augmentation de l’élevage et s’interroge quant aux conséquences futures de l’épandage et nuisances diverses ;  Elle émet donc des réserves sur ce projet et ses répercussions sur le village (eau, patrimoine) ;  Elle évoque les épandages concernant la ferme de Loueuse auquel il faut ajouter ceux de la ferme des poulets et les résidus de pesticides dans l’eau de robinet (pesticides interdits à la vente depuis 2001) ;  Elle a choisi d’habiter en Picardie verte et elle souhaite qu’elle le reste.

 Madame Isabelle FESSIER  Elle se dit choquée par ce projet alors qu’elle indique encore être sous le coup de l’extension de la ferme de Loueuse avec toute la pollution obligatoire et incontournable qu’elle génère et les conséquences sur les terres et les organismes ;  Elle estime le projet dangereux pour tous, est incarné par les propos qu’auraient tenus Mme POSTEL et son fils sur la non consommation de leurs produits et de leur qualité. Elle estime ces dires indignes de professionnels ;  Elle s’inquiète enfin pour l’avenir de la Picardie Verte.

 Madame Emilie GRESSET  Elle exprime son total désaccord face à ce projet et ne comprend pas pourquoi les conseillers agricoles continuent à conseiller les agriculteurs dans ce sens.  Elle indique les ravages qu’avait fait ce type d’élevage en Bretagne ;  Selon elle, ce type d’exploitation est à assimiler à des camps de concentration pour animaux qui malades, sont soignés aux antibiotiques ou envoyés à l’abattoir pour pouvoir désinfecter les bâtiments contaminés (elle indique avoir connu cela dans des élevages de 40000 pondeuses) ;

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 20 et la révision des surfaces d’épandage  A travers l’épandage tous ces médicaments se retrouvent dans les nappes phréatiques alors que l’on sait déjà qu’à Songeons les nappes sont polluées à l’ATRAZINE, un désherbant du maïs pourtant interdit en France depuis 10 ans, alors rajouter encore de la pollution… ;  En conclusion, elle affirme que nous sommes ce que nous mangeons et si nous mangeons des animaux malades, il est probable que nous n’allions pas bien.

 Madame Jacqueline FONTAINE  Elle pense ce projet inutile et l’alimentation des poulets certainement aux tourteaux de soja du Brésil ou d’Argentine ; pays où les populations ont peu à manger ;  Elle indique que le WWF met en garde l’homme qui détruit sa planète, les insectes, les oiseaux, la biodiversité ;  Enfin elle s’interroge sur la qualité des 176000 poulets ?

 Monsieur Michel FONTAINE  Il estime ce projet dommageable pour l’emploi, la nature, la vie animale, l’économie de la région, la qualité de vie et celle de l’eau ;  Il relève page 198 du dossier « l’épandage des fumiers est susceptible de générer des odeurs nauséabondes pour les riverains » : faudra-t-il prévenir les promeneurs et les gens de passage de la désagréable sensation qu’il y aura à traverser maintenant le pays ?  L’impact est trop fort pour les générations futures qui devront assumer les dégâts dus à la concentration animale ;  Il évoque également le bien-être animal ainsi que son alimentation aux tourteaux de soja d’Amérique du Sud où les paysans sont spoliés et enfin le processus industriel du début à la fin de la chaîne.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 21 et la révision des surfaces d’épandage

OBSERVATIONS RECUEILLIES EN MAIRIE DE SONGEONS : 5ème permanence le 5 novembre 2016

 Madame LEBESGUE

 Elle exprime son total désaccord avec le projet estimant que des études scientifiques prouvent que cette agriculture entraîne des catastrophes : nos terres, notre eau, nos aliments sont de plus en plus pollués et notre santé en pâtit.

La Picardie Verte qui est un lieu sensé être préservé, l’est de moins en moins.  Elle s’interroge sur le traitement que subiront 176000 poulets ; selon elle entasser un tel nombre c’est devoir avoir recours à des médicaments et autres antibiotiques qui vont se retrouver dans nos assiettes ; mais aussi qu’ils soient destinés à être vendus dans d’autres pays « empoisonnerait » selon ses dires des gens qui ne sont pas de chez nous.

 Elle estime que l’agriculture ne nourrit plus la population, elle l’empoisonne ! et cela pour enrichir les grosses entreprises qui fournissent les animaux, les aliments …

 Elle déplore n’avoir pu lire le dossier trop technique dont personne ne peut expliquer le contenu.

 Bref, personne ne sortira indemne de ces projets qui deviennent trop importants.

 Association DECICAMP (Démocratie pour les Citoyens de nos Campagnes)

Monsieur VIOTTE, membre actif, contribution de sept pages collée sur le registre d’enquête Madame VIOTTE –GARCIA, secrétaire de l’association, même document annexé au registre Madame Françoise DAUDE, vice-présidente, même document annexé au registre

Cette consignation reprend 14 thèmes :  L’impact négatif en matière de développement du tourisme dans la région.

 La situation du site d’exploitation à proximité du village de Gerberoy, classé parmi les plus beaux villages de France.

 L’impact négatif sur la valeur marchande des propriétés précisément celles présentes aux alentours de la zone du projet comprenant les parcelles d’épandage.

 Le positionnement de marché du projet et l’aspect économique paraissent erronés. De nombreux exemples et analyses le démontrent. Ils estiment que l’activité sera rentable dans un premier temps puis périclitera à plus ou moins long terme.

 Plan d’épandage : 1107 t de fumiers bovins, 1224 t de fumiers de volailles et 1750 t d’effluents liquides, le tout sur 545,69 ha.

Ce plan leur paraît théoriquement bien fait mais pratiquement peu réaliste. Le dossier et le plan ne considèrent pas les épandages très nombreux déjà pratiqués par d’autres activités agricoles dans la même zone et qui vont se cumuler.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 22 et la révision des surfaces d’épandage  Nuisances olfactives, émanations ammoniacales, vents dominants

Le site est situé en hauteur et barycentre de plusieurs villages. Les émanations ammoniacales risquent de toucher de nombreuses communes.  Gaz, ammoniac et qualité de l’air pour les habitants et les zones protégées

 L’élevage industriel est grand émetteur de gaz ammoniac ; celui-ci est issu à 98% des activités agricoles dont 75% des élevages.

Elles sont classées comme dangereuses. La France devrait diminuer de 13% ses émissions d’ammoniac ; or le projet, objet de l’enquête, va à l’opposé de cet objectif. La zone proche est fortement impactée par d’autres productions agro-alimentaires et par de nombreux épandages proches de ceux évoqués dans le dossier. Cet aspect cumulatif ne semble pas être considéré dans l’étude d’impact. Ils constatent que l’étude d’impact est muette sur les effets néfastes des poussières et des gaz sur les zones Natura 2000 et dire que les épandages sont à distance des zones protégées et que donc il n’y a aucun danger pour la flore et la faune sans explication, leur paraît un peu « léger ». Sur les risques sanitaires, selon eux l’étude d’impact fait aussi l’impasse totale sur les conséquences des émissions d’ammoniac sur la population.  Nitrates

Les nitrates sont présents dans les engrais azotés, le fumier, le lisier utilisé pour l‘épandage agricole, 66% des nitrates présents dans l’eau proviennent de l’agriculture, 22% des collectivités territoriales et 12% de l’industrie. Le secteur régional est déjà fortement impacté par les pesticides. Une dérogation récente au code de la santé publique permet l’utilisation d’une eau du robinet contenant de l’atrazine (perturbateur endocrinien) due aux pesticides. Un audit a montré que le risque de pollution aux nitrates est réel dans le secteur. Il est rappelé que la France a déjà été condamnée plusieurs fois par la Cour de justice européenne pour la non application des règles européennes en matière de lutte contre la pollution de l’eau aux nitrates. Elle fait face à deux contentieux pour n’être jamais parvenue à respecter la directive de 1991 sur les nitrates et les pollutions d’origine agricole. La réglementation française est jugée bien trop laxiste sur les dates et les données d’épandage de lisier et autres fertilisants azotés. Ils considèrent que l’impact sur la qualité de l’eau n’a pas été sérieusement pris en compte.

 Coût payé par la collectivité du fait des pollutions agricoles.

Une récente étude du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) montre que l’agriculture française a la main lourde sur les pesticides comme sur les engrais azotés. Cette tendance prononcée revient cher et pas seulement aux exploitants. En conséquence, la pollution de l’eau, de l’air et des sols ainsi que les émissions de gaz à effets de serre et les atteintes multiples à la biodiversité pèsent sur l’ensemble de la collectivité.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 23 et la révision des surfaces d’épandage  Trafic routier

Forcément en augmentation, il crée de nouvelles nuisances et pollutions sur des routes dont certaines ne sont pas prévues pour de forts tonnages, donc réfection.  Condition animale

Ce projet respectera à minima les normes réglementaires actuelles que bien des spécialistes considèrent comme très insuffisantes et déplore l’absence de concentration des animaux au m2 dans le résumé non technique. Ils estiment que cette concentration sera très proche de 23 poulets au m 2.  Particularités de l’élevage intensif de volailles

Des densités d’élevages excessifs et une surpopulation qui propage de sérieux problèmes de bien-être et les poulets souffrent de nombreuses pathologies telles que pattes déformées et cœur défaillant, ainsi que des famines chroniques chez les poulets reproducteurs dus au rationnement de leur nourriture. Enfin, les conséquences sur la santé humaine dues aux méthodes d’aviculture intensive par la propagation de maladies, grippe aviaire, les poulets élevés ainsi sont aussi une cause commune d’intoxication alimentaire par les bactéries (salmonellose, campylobacter). Des antibiotiques leur sont administrés pour combattre ces maladies affaiblissant ainsi leur système immunitaire. Il est fait allusion par ailleurs à une distinction « Le Poulet d’Or » récompensant les entreprises et collectivités qui utilisent du poulet « alternatif » (issu d’élevages plus respectueux des animaux). Ils s’interrogent enfin sur l’opportunité de lancer un tel projet alors que d’autres productions de qualité pour lesquelles la demande est forte, très rentable pour l’éleveur, valorisantes pour lui-même et la région, bien acceptée par la population et bien moins polluantes sont possibles ?  Elevage intensif – Qualité du produit et santé humaine

Diverses études montrent que la viande et les produits laitiers issus d’élevages industriels contiendraient moins de nutriments essentiels et plus de matières grasses ; Forcer des animaux à vivre les uns sur les autres contribuerait à répandre des bactéries dangereuses telles qu’E-CoLI et la salmonelle et sans le recours aux antibiotiques ils tombent régulièrement malades du fait du stress et de la densité. Ces médicaments sont souvent donnés aux animaux qu’ils soient malades ou non. Qu’en est-il des conséquences de l’antibio-résistance qui risque de réduire à l’avenir notre capacité à réduire certaines maladies d’origine alimentaire ?  Emploi

Les éléments en leur possession ne leur permettent pas de comprendre si ce projet sera créateur d’emplois ?  Recommandations de l’autorité environnementale

Les réponses aux points et questions évoqués leur paraissent devoir être communiquées y compris au public.  En conclusion

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 24 et la révision des surfaces d’épandage Le modèle agricole sur lequel repose ce projet leur paraît être un modèle qui a déjà fait les preuves de sa capacité à nuire à l’intérêt général en impactant l’environnement, la diversité de la population agricole, l’activité touristique et le droit des riverains de jouir paisiblement de leur résidence. De nombreux évènements récents et les projections les plus récentes démontrent qu’il n’est pas une solution économique d’avenir en France. Ils émettent un avis défavorable sur ce projet et demandent au commissaire-enquêteur de bien vouloir faire sien.

 Monsieur et Madame de SAINT AUBIN Didier

 Monsieur PIQUE Bastien  Ils sont entièrement favorables à ce projet.

 Madame DAUDE Françoise  Elle a remis une contribution au titre de « DECICAMP », reprise ci-avant.

 Madame DEBOUCK  Elle est en accord avec le projet et la réglementation en vigueur.

 Madame BOULLET Maryse  Elle est favorable à ce projet d’extension sans aucune crainte concernant la réglementation sanitaire.

 Monsieur LETAILLEUR Maxime  Il est favorable à ce projet et en accord avec la réglementation du bien-être animal.  Il y voit un agrandissement de la filière avicole pour le bien-être de chacun, de chaque partie de la production.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 25 et la révision des surfaces d’épandage

 Madame DESBORDES Marie-Laure  Elle envisage d’acquérir une habitation à HEMECOURT mais souhaiterait savoir avant de s’engager si les champs situés au-dessus de la commune sont concernés par les épandages.  Monsieur PIQUE Julien  Il est favorable à ce projet bien qu’habitant le hameau de SERONVILLE à 2 km de la ferme.

 Monsieur et Madame VARIN Michel  Ils habitent à environ 500 mètres de la ferme et ne ressentent aucune gêne à l’égard de cet élevage de volailles déjà en exploitation.

 Monsieur et Madame NOLLET Samuel  Ils habitent à 400 mètres à vol d’oiseau de la ferme et cela ne pose aucune nuisance à leur entourage.  Ils sont favorables à ce projet.

 Monsieur et Madame HAMONIER Luc  Ils sont favorables au projet.

 Ils ont déposé un courrier reprenant les éléments suivants :

− Ils sont favorables à l’extension du poulailler par l’installation d’un jeune agriculteur qui a les compétences pour gérer une installation comme celle-ci mais qui a besoin d’être soutenu ;

− Ce projet est encadré par des spécialistes de l’élevage répondant aux normes actuelles françaises, certainement plus encadré que certains élevages étrangers pour lesquels nous faisons la politique de l’autruche ;

− Qui doit-on soutenir ? des éleveurs français encadrés ou laisser se développer n’importe quoi à l’étranger !

 Mademoiselle GAVELLE  Cette habitante de MORVILLERS favorable au projet indique ne subir aucune contrainte dans sa vie de tous les jours.

 Madame RIQUEFOSSE  Habitante de MORVILLERS, la ferme se trouve à environ 500 mètres des habitations et aucun risque de pollution selon elle.

 Monsieur et Madame PIERTERS  Ces habitants de Loueuse sont favorables à ce projet qu’ils trouvent courageux de la part de personnes ayant encore de l’ambition ; trop d’agriculteurs selon eux jettent l’éponge dans une région fortement agricole et ont déposé un courrier en ce sens.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 26 et la révision des surfaces d’épandage  Madame GREBOVAL  Elle fait état d’un problème de pollution de la rivière « le Thérain » suite à un épandage important sur les terres en amont.

 Madame BRECHON  Cette habitante de WAMBEZ a des craintes pour les nappes phréatiques de la rivière « le Thérain », les produits phytosanitaires seront mélangés à l’eau à plus ou moins long terme (conférence du 09/06/2016) à l’Elispace de Beauvais.  Selon elle le Thérain est pollué avant et après Songeons.  Elle indique avoir trouvé sur les étiquettes des produits utilisés pour désinfecter les volailles « peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement ».  Madame BORGOO  Favorable au projet, cette habitante de Loueuse a déposé un courrier reprenant les éléments suivants : − Entreprendre dans ce pays est un véritable casse-tête dans un monde où la communication est reine. − Si les élevages de poulets nourrissent les hommes, ils nourrissent aussi les peurs et la peur fait vendre de l’info et les peurs des hommes nourrissent les médias. Malheureusement les éleveurs ne maitrisent pas l’art de la communication comme celui d’élever les poulets. − Cette personne et sa famille soutiennent ce projet et juge que cet élevage permettra l’assurance d’une alimentation saine et suffisamment abondante et de qualité à prix abordable et rappelle les conditions de travail des agriculteurs. − Elle se demande s’il faut laisser produire par d’autres pays ce que nous mangeons et ainsi d’ignorer les produits, de même que de transporter des denrées alimentaires venues de l’autre bout du monde. Peut-on prendre le risque d’une crise internationale pour voir pointer la pénurie alimentaire en France ? − Elle indique soutenir ce projet et la famille d’exploitants qui en est à l’origine, famille selon elle courageuse et volontaire.

 Madame BALEYTE Dominique  Elle s’oppose fermement au projet et donc à l’augmentation des effectifs pour les raisons suivantes :  La qualité de l’eau au vu des épandages très nombreux par d’autres activités agricoles dans le même secteur entraînant l’accumulation des nitrates dans les sous-sols ;  La qualité de l’air avec l’émission de gaz ammoniac dangereux pour la santé ;  La condition animale et son bien-être ;  La qualité de la viande produite ;  Une activité ne créant pas d’emploi ;  L’impact négatif sur le développement du tourisme et sur la valeur des biens immobiliers ;  En conclusion ce modèle agricoles est nuisible à court et moyen terme par son impact sur l’environnement et n’est pas créateur d’emplois.

 Monsieur et Madame BOURGUIGNON Florian et Stéphanie  Ils sont pour le projet d’extension car ils aiment le poulet et ne voient pas les nuisances, habitant La Chapelle sous Gerberoy

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 27 et la révision des surfaces d’épandage  Monsieur DESPLANCKE Adrien  Lui-même jeune agriculteur à St Maur, il est d’accord avec ce projet intéressant permettant l’installation d’un jeune.

 Monsieur PRE Franck  Il est d’accord avec le projet ; il faut encourager les jeunes qui entreprennent et ne pas voir que les nuisances qui seront sans doute limitées.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 28 et la révision des surfaces d’épandage 

Cette enquête a fait l’objet de 2 courriers reçus analysés ci-après :

COURRIERS REÇUS EN MAIRIE DE SONGEONS

 Collectif Plein Air à Strasbourg, représenté par Anne VONESCH, vice-présidente d’Alsace Nature (mail +envoi postal) Elle reprend quelques questions et remarques :  Il serait indispensable que la totalité du dossier (et de toute l’étude d’impact avec les annexes) soit disponible sur internet (pas seulement le résumé non technique).  Au niveau environnemental : − Le stockage des effluents au champ : quelles sont les émissions aériennes et qu’est-il fait pour les minimiser ? Pour les volailles, il est question de stockage de plus de 2 mois sous les animaux, en l’occurrence 6 semaines pour les poulets (qui vivent au maximum 42 jours) + 2 semaines en fumière. − Quelles sont les émissions du bassin tampon de sédimentation ? A-t-il une couverture ? − Le volume de stockage de 4 mois pour les effluents liquides paraît insuffisant. − Concernant les gaz à effet de serre, l’affirmation selon laquelle les cultures seraient des puits de carbone n’est pas crédible. − Il est impossible à distance de se prononcer sur la compatibilité avec les SDAGE Artois- Picardie et Seine-Normandie mais on retient que nous sommes en zone vulnérable. − Concernant les nuisances (point 95):  il est écrit « une litière sèche et une bonne ventilation des bâtiments permettent de diminuer les rejets d’ammoniac », rien ne permet de garantir que la litière sera sèche.  La brumisation annoncée pour limiter les odeurs n’est pas réputée pour assécher, elle sauve la vie des volailles par fortes chaleurs.  L’incorporation des effluents dans la terre après épandage doit se faire dans les 12 heures ; ce délai est trop long pour être efficace. Les 60 à 70% de réduction apportés ne sont pas crédibles pour un délai aussi long. Certains préconisent un délai de 2 heures. − Concernant le respect des meilleures techniques disponibles (point 99) il ne précise pas qu’elles sont appliquées. Il manque particulièrement un chiffrage des émissions d’ammoniac. − Les antibiotiques et biocides, souvent dangereux, qui se retrouvent dans la nature ne sont pas mentionnés dans le RNT.  Concernant la justification du projet : − Au niveau éthique et économique : est-il justifiable de maltraiter à Songeons 158 400 animaux en produisant des émissions d’ammoniac et des gaz à effet de serre, en dispersant des pesticides, en consommant de l’énergie, en important de l’aliment pour se battre sur le marché très concurrentiel et particulièrement ignoble de volailles standard bas de gamme ?  Un projet inacceptable sur le plan du bien-être animal : il y a trois fautes majeures inexcusables par rapport au bien-être animal :

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 29 et la révision des surfaces d’épandage − La densité très élevée : selon leurs calculs il y a selon le poids de l’ordre de 22 et pour les poids élevés 16 poulets au m2 pour atteindre le seuil de 39 kg de poids vif au m2, ceci est légal et c’est une honte. − La vitesse de croissance est extrême : 3,4 kg en 42 jours ; les poulets et les dindes à croissance rapide sont fragiles et sujets à des pathologies articulaires et osseuses. − Le milieu de vie est extrêmement pauvre sans stimulation ni occupation et se pose l’énorme problème du transport et du ramassage.  Un projet économiquement risqué selon le Collectif mais qui concerne les producteurs d’œufs en cage donc non concernés par l’enquête.  Enfin, il souhaite qu’un jour (pas trop éloigné) les éleveurs du GAEC se lamentent parce qu’ils doivent brader à bas prix leurs misérables poulets standards et dindes à moins qu’ils ne changent leur fusil d’épaule maintenant avant que les dégâts ne soient faits. A ce courrier est joint le texte d’accompagnement du colloque « le bien-être animal, un enjeu de justice et de paix » qui a eu lieu à Strasbourg le 22 octobre 2016.

 AIVES à Heuringhem (Pas-de-Calais) représenté par son Président JEDRASZAK Jean-Michel  Il estime que le projet présenté est une aberration totale et, tel que, il doit être rejeté.  Il indique que la très grande majorité des français rejettent ce type d’élevage intensif : les français veulent des élevages de qualité respectant l’environnement et le bien-être de l’animal !  Selon lui ce dossier doit être refusé car : − Il n’aborde en aucune façon les effets délétères de ce type d’élevage sur la santé et la population et notamment concernant l’ammoniac. − L’étude d’impact se contente bizarrement de n’envisager que les risques de nuisances liés aux écoulements des effluents alors qu’il existe des dégagements dans l’atmosphère de gaz ou de poussières qui peuvent avoir des effets néfastes à distance des bâtiments et des lieux d’épandages. − Il indique que tout projet pouvant entraîner des effets délétères sur les zones sensibles doit être accompagné d’une étude d’impact ; tel est le cas de ce projet classé ICPE (articles L 414-4 et L 414-5) ; cette étude d’impact doit montrer que le projet n’entrainera pas d’incidences au niveau du biotope local, de la faune et de la flore. − Il rappelle certains jugements de juridiction administrative ayant annulé certaines demandes d’autorisation.  En conclusion, il me demande au nom de l’association qu’il représente et en son nom propre d’émettre un avis défavorable à ce projet.

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 30 et la révision des surfaces d’épandage

Courriel du commissaire enquêteur et réponse des ANNEXE 5  époux POSTEL

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 31 et la révision des surfaces d’épandage

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 32 et la révision des surfaces d’épandage

ANNEXE 6  Mémoire réponse de STUDEIS

Enquête publique – 05 septembre 2016 au 05 octobre 2016 inclus Demande d’autorisation au titre des I.C.P.E. présentée par le GAEC de LIMERMONT à Songeons en vue de l’augmentation des effectifs de son élevage avicole 33 et la révision des surfaces d’épandage