Légende De La Carte Contexte Géologique

Légende de la carte Contexte géologique Terrains sédimentaires Oxfordien inférieur Alluvions anciennes Callovien Eboulis sur les pentes Argiles de la Woevre E Grouine périglaciaire Alluvions modernes Eb Eboulis

Limons et Crétacé inférieur et Alluvions anciennes remanié

Portlandien (=Volgien) Albien supérieur Calcaires tachetés et calcaires cariés

Albien inférieur Oolithe de Bure

Aptien supérieur Calcaires du Barrois

Aptien inférieur Kimméridgien

Marnes à Exogyres supérieures Barrémien supérieur Calcaires blancs supérieurs

Barrémien inférieur Marnes à Exogyres moyennes

Légende technique Hauterivien Calcaires blancs inférieurs

Marnes à Exogyres inférieures Valanginien Calcaires rocailleux

Portlandien inférieur Bononien supérieur Oxfordien inférieur (zone à Cyrena rugosa) Calcaires à Astactes Portlandien inférieur Bononien inférieur Calcaires argovo-rauraciens (zones à Cyprina brongniarrti et à Pachyceras) Calcaires à entroques

Oolithe ferrugineuse Kimméridgien supérieur et moyen Virgulien Terrain à chailles

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3.4.4 Les eaux souterraines Les captages AEP Au sein de l’aire d’étude intermédiaire, il existe trois captages AEP répertoriés. Ces captages sont présentés dans le 3.4.4.1 Contexte hydrogéologique tableau suivant : Les formations calcaires qui constituent le socle du Plateau Barrois font l’objet de nombreuses circulations karstiques, notamment visibles à travers l’analyse des variations piézométriques. Code BSS Nom Commune ESO- Débit PRO-Avis Date DUP Prof Maîtres Il est difficile d’établir précisément une cartographie du réseau hydrographique souterrain. En effet, des colorations qui ont implantation Nappe- moyen/jour- géologue- (m) d’Ouvrages été effectuées et leur analyse ont révélé la complexité de ces circulations souterraines d’eau qui prennent de multiples Nom m³/j Date directions. 02278X0010 Sources GIVRAUVAL Alluvions 1435 27/05/1975 20/12/1982 3 CC Centre Des transferts d’eau ont ainsi été mis en évidence depuis les vallées de l’Orge et de la Saulx vers la vallée de l’Ornain. Les des récentes Ornain circulations se font également entre les nappes souterraines et les cours d’eau. Vieilles Ornain Ainsi, de nombreuses connexions sont établies entre le réseau souterrain et l’Ornain, les variations de niveau du cours Forges d’eau se répercutant rapidement sur la nappe. 02278X0020 Puits MENAUCOURTL Alluvions 1000 27/05/1975 20/12/1982 2 CC Centre

Darfeuil récentes Ornain Les couches géologiques ont en fait des caractéristiques variables vis-à-vis de la circulation des eaux souterraines. Les Ornain calcaires sont très largement perméables, l’Oolithe de Bure est semi-imperméable, les marnes et argiles du Kimmeridgien 02274X0009 Sources NANCOIS SUR Portlandien 50 16/01/1978 - 4 Commune sont imperméables. du ORNAIN de Nançois-

Railly sur-Ornain La principale masse d’eau identifiée et présente dans l’Aire d’étude rapprochée est la masse d’eau souterraine FRHG 302 « Calcaires du tithonien karstique entre Ornain et limite du district ». Cette masse d’eau est à dominante Tableau 1: Liste des captages AEP _ Source : ARS sédimentaire et son écoulement est libre et captif, mais majoritairement libre. S’étendant sur une surface totale de 1738 m², elle est à moitié affleurante (869 m²) et à moitié sous couverture (869 m²). Ces captages font l’objet de périmètres de protection. D’après l’arrêté du 20/12/1982, il existe un périmètre de protection immédiat et un périmètre de protection rapproché et Les rares piézomètres existants sur ces masses d’eau mettent en évidence un milieu où la karstification est très éloigné pour chaque captage. développée, ce qui rend le niveau de la nappe hautement dépendant des aléas climatiques. L’évolution de la piézométrie Les prescriptions sont les suivantes : est parfaitement calée sur celle des pluies. Ces nappes supportent mal les sécheresses mais se reconstituent très . Périmètre de protection immédiat : les terrains inclus dans ces périmètres de protection seront clôturés rapidement. efficacement de manière à en interdire l’accès tant aux personnes qu’aux animaux. Toutes les activités, en dehors de celles nécessaires à l’exploitation du captage et à son entretien, y sont interdites. D’après les données de la Banque du Sous-Sol (BSS) du BRGM pour les sondages identifiés à proximité de la zone . Périmètre de protection rapproché : sont interdites ou réglementées toutes les activités telles que, les d’étude, la nappe est comprise entre 1,6 et 2,1 m de profondeur par rapport au terrain naturel. excavations, le dépôt ou le stockage, la mise en place de réseaux, les constructions à usage d’habitations ou de voiries, les rejets d’eaux usées domestiques et industrielles, les activités agricoles. Peuvent être interdits ou réglementés, et doivent de ce fait être déclarés, toutes les activités ou tous faits susceptibles de 3.4.4.2 Usage des eaux souterraines porter atteinte directement ou indirectement à la qualité des eaux. Les sources captées / les points de suivis d’eau piézométriques . Périmètre de protection éloigné : font l’objet, dans le cadre des autorisations ou déclarations réglementaires Quatre sources captées ont été identifiées dans l’aire d’étude intermédiaire. Elles sont localisées à l’est de l’aire d’étude existant à d’autres titres, de la prescription de mesures particulières pour la protection des eaux rapprochée au niveau de Saulvaux, à mi-parcours entre Vaux-la-Petite et Vaux-la-Grande au niveau du fossé de Dehaire, souterraines, ou doivent être déclarées, en vue de la prescription de ces mêmes mesures en l’absence au nord de Vaulx la Grande et à proximité de Méligny – le Grand. d’autorisation ou de déclaration imposées à d’autres titres. Les activités, installations ou dépôts qui sont interdites ou réglementées dans les périmètres de protection rapprochés sont d’une manière générale, Ces sources captées ne sont pas des captages AEP mais des captages privés. toutes les activités ou tous faits susceptibles de porter atteinte directement ou indirectement à la qualité des eaux. Au sein de l’aire d’étude intermédiaire, il est également répertorié un certain nombre de points de suivi d’eau (ouvrages BSS) qui correspondent en majeure partie à des piézomètres qui sont utilisés soit comme points de surveillance des eaux L’aire d’étude rapprochée n’est pas concernée par ces captages et périmètres de protection. (surveillance quantitative), soit comme prélèvement d’eau pour l’arrosage des cultures. Ces points d’eaux sont essentiellement implantés dans l’axe de l’Ornain et des principaux cours d’eau, affluent de l’Ornain, Les réservoirs comme le Noitel, le rau Malval, le ruisseau du clocher, la Barboure. Les points d’eau implantés en bordure de l’aire d’étude Au sein de l’aire d’étude rapprochée, il est identifié, comme l’indique la carte « contexte des eaux souterraines » , un rapprochée indiquent généralement un niveau d’eau variant entre 5 m et 12 m de profondeur. Au sein de l’aire d’étude réservoir dans la zone sud. Ce dernier est implanté, en bordure de la route départementale D189. rapprochée, il n’y a pas de points de suivi d’eau implantés.

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3.4.4.3 Qualité des eaux souterraines D’après les données de l’agence de l’Eau Seine-Normandie, l’eau de la nappe FRHG 302 est une eau dure de minéralisation moyenne, agressive à dominante bicarbonatée magnésique. Elle est conforme aux normes chimiques, mais pas à celles bactériologiques. C’est également une eau qui est sensible aux nitrates (NO3), aux pesticides, à l’aluminium et au plomb. Une station de surveillance de la qualité des eaux souterraines (FR 02273X0113/PZ5) de la nappe FRHG302 est localisée à environ 7 km au nord-ouest de la zone nord de l’aire d’étude rapprochée, au niveau de la commune de Velaine (ZI de la Praye). Ce point est recensé dans le cadre du réseau qualitatif des eaux souterraines pour le suivi de l’installation de stockage de déchets DECTRA pour la région Lorraine. Il a été mis en œuvre en 1999, et fait depuis l’objet de suivis annuels. Il s’agit d’un forage de 18 m de profondeur.

La masse d’eau FRHG302 étant karstique, cela confère à l’aquifère une très forte vulnérabilité en l’absence de sol imperméable dans certaines zones. Cependant, les alternances marneuses présentes au sein des lithologies calcaires permettent, en fonction de leur profondeur, de réduire la vulnérabilité.

La masse d’eau FRHG302 présentait en 2009 un mauvais état chimique lié aux pesticides. L’objectif de bon état qui était envisagé pour 2015 est reporté à 2021.

Remarque : Les pollutions d’origine agricole sont principalement relatives aux teneurs des eaux en nitrates (liée aux excès d’intrants organiques) et en pesticides (suite au traitement des surfaces de culture). Concernant les pesticides, l’agriculture n’est pas l’unique source de pollution, les particuliers et les collectivités locales peuvent utiliser des produits phytosanitaires dans le cadre de l’entretien des jardins ou des « espaces verts ». Ces dégradations peuvent concerner les eaux souterraines et superficielles. La Directive Nitrates (Directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991) vise à préserver la qualité de l’eau en Europe en prévenant la pollution des eaux souterraines et superficielles par les nitrates provenant de sources agricoles et en promouvant l’usage des bonnes pratiques agricoles. Des campagnes de surveillance des concentrations en nitrates dans les eaux doivent être organisées au moins tous les quatre ans. Ces campagnes ont pour objet d’identifier les eaux de surface et les eaux souterraines touchées par la pollution par les nitrates ou susceptibles de l’être. Les masses d’eau du Pays Barrois ont fait l’objet d’une attention particulière lors de la dernière campagne de mesures 2010-2011. Concernant les eaux souterraines, la concentration de nitrates est connue grâce à treize points de suivi (points implantés sur les communes de Beaudignécourt, Courcelles sur Aire, Evres, Frains-Véel, Gondrecourt-la-Château, Guerpont, Loisey- Culey, Menaucourt, Nantois, Neuville-sur-Ornain, Ribeaucourt, Rupt-aux-Nonains).

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Contexte des eaux souterraines ³ Aire d'étude rapprochée Aire d'étude intermédiaire Eaux souterraines Captage AEP Périmètre de protection rapprochée Périmètre de protection éloignée !( Ouvrage BSS

³b"!º Réservoir

³H Source captée Masse d'eaux souterraines Calcaires dogger entre Armançon et 02274X0009 limite de district (FRHG310) Calcaires tithonien karstique entre Seine et Ornain (FRHG303) Calcaires oxfordiens Calcaires tithonien karstique entre Ornain et limite du district (FRHG302) Calcaires kimmeridgien-oxfordien karstique nord-est du district (entre Ornain et limite de district) (FRHG305) Argiles du kimmeridgien (B1G025)

02278X0010

Source : SIE du bassin Seine-Normandie, ARS, BRGM 2014 02278X0020 AISNE ARDENNES (02) (08)

MOSELLE MEUSE (57) MARNE (55) (51)

MEURTHE-ET-MOSELLE (54) AUBE HAUTE-MARNE VOSGES (10) (52) (88) Projet ROSIERES Contexte des eaux souterraines

CARTE N° 02966D2811-01

FORMAT ECHELLE A3 1:80 000 "LA FONTAINE" 0 1 2 4 COORDS DATE 330 RUE DU MO URELET L93 10/10/2014 Z.I. DE COURTINE km 84000 AVIGNON, FRANCE Copyright "©IGN - 2009" TEL +33 (0) 4 32 76 03 00 Reproduction interdite. FAX +33 (0) 4 32 76 03 01

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L’aire d’étude rapprochée est localisée au sein du bassin versant Seine-Normandie, unité hydrographique de Saulx-Ornain. 3.4.5 Les eaux superficielles Le réseau hydrographique est principalement localisé au niveau des talwegs et des fonds de vallées, et est absent des plateaux. 3.4.5.1 Contexte hydrologique

Le réseau hydrographique meusien est partagé entre trois bassins versants d’importance très inégale, disposés en bandes Cette région du plateau du Barrois est traversée du nord-ouest au sud est par la rivière de l’Ornain. obliques : Cette rivière est un affluent de la Saulx. Elle prend sa source au sud de Gondrecourt-le-Château et se jette dans la Saulx, . à l’ouest, le bassin versant de la Seine couvre 2 540 km², soit 40 % du département, il est représenté par en rive droite, au niveau d’Etrepy (Marne). Elle a un régime plutôt pluvial. l’Aire, qui parcourt une ligne droite de plus de 100 kilomètres dans les plateaux du Barrois et au pied de

l’Argonne, et à l’extrême sud-ouest du département par le duo Ornain-Saulx, affluents de la Marne ; La Saulx est alimentée par des affluents secondaires, localisés en grande partie à l’est. . à l’est, le bassin du Rhin mord sur la plaine de la Woëvre : prenant leur source au pied des Côtes de Ces cours d’eau localisés dans l’aire d’étude intermédiaire (cf. carte « topographie et hydrographie » en pages précedentes Meuse, l’Orne, le Longeau et le Rupt de Mad y drainent un espace de 860 km² piqué de nombreux étangs sont, du nord au sud, les suivants : (soit 15% du département) ; . Le rau de Malval : ce cours d’eau, localisé au nord de la zone d’étude nord, circule d’est en ouest. Il est lui- . enfin, avec 150 km d’un tracé en écharpe développé du sud-est vers le nord-ouest, le bassin du fleuve même alimenté par le ruisseau du Clocher (écoulement du sud au nord, traversant la commune de Meuse couvre 45 % du département, auquel il donne son nom. Pincé entre les bassins voisins qui l’ont, Willeroncourt et prenant sa source dans le talweg de Botronval, au sein de l’aire d’étude rapprochée) et de voici très longtemps, dépouillé de la Moselle et de l’Aire, ce bassin versant bénéficie de peu d’affluents, rau de Vaudière (écoulement est-ouest) ; sauf au nord où il s’élargit par le trio de la Chiers, du Loison et de l’Othain. Autrefois renforcée par les eaux . Le ruisseau de Noitel, s’écoulant d’est en ouest et traversant la commune de Morlaincourt. Ce ruisseau est de la Moselle, la Meuse a façonné dans les Hauts de Meuse une puissante vallée encaissée, égrenant de alimenté par des circulations d’eau pérennes ou non pérennes, telles que le Taton Val et le fossé 01 de grands méandres. Son fond plat, parcouru par le cours sinueux du fleuve, est encadré par les replats des Putinval. Ce cours d’eau est localisé entre la zone d’étude nord et sud ; anciennes terrasses alluviales. La vallée dégage en outre des éperons rocheux où se sont fixées les villes . La rivière de la Barboure, localisée en limite sud, de la zone d’étude sud. Cette rivière est alimentée par le (Saint-Mihiel, Verdun, Dun-sur-Meuse), étapes d’un sillon fluvial qui fut longtemps un important couloir de ruisseau de Méligny d’écoulement nord-est à sud-ouest et par le ruisseau de la Lochère, localisé à l’est de commerce. la commune de Boviolles. Sont également présents trois fossés d’écoulement est-ouest, où les circulations d’eau sont pérennes ou non pérennes. Du

nord au sud, ces fossés sont les suivants : . Le fossé de Vaunéval ; . Le fossé de la vallée de la Grêves, lui-même alimenté par le fossé du Val des chats ; . Le fossé des culs de Chaudron. Est également présent dans la vallée de l’Ornain, le canal de la Marne, circulant en parallèle de l’Ornain.

Au sein de l’aire d’étude rapprochée, seul le ruisseau du Clocher a été identifié. Il est localisé dans la partie nord de la zone d’étude rapprochée, au niveau du talweg de Botronval. Il convient cependant de préciser que ce ruisseau est non pérenne dans cette partie de l’aire d’étude rapprochée.

3.4.5.2 Usage des eaux superficielles

L'Ornain est une rivière classée pour la pêche en première catégorie et appartient au domaine public. L'Ornain peut être

considéré comme une offre de pêche de premier ordre.

Selon l’Agence de Seine Normandie, aucune prise d’eau à usage agricole, ni aucun autre captage dans les eaux

superficielles, ne sont recensés à proximité du site.

Aires d’études 3.4.5.3 Qualité des eaux superficielles intermédiaire et Il a été identifié11 stations hydrométriques dans l’aire d’étude intermédiaire pour la mesure et le suivi de la qualité des eaux rapprochée superficielles. Ces stations sont implantées majoritairement au niveau de l’Ornain. Mais il a été identifié une station au

niveau du ruisseau Malval, une station au niveau de la jonction Ruisseau de Noitel et Fossé 01 de Putinval et trois stations

au niveau du ruisseau de la Barboure

Figure 30 : Présentation des bassins versants pour le département de la Meuse La rivière de l’Ornain est considérée comme ayant un bon état chimique et écologique, tout comme le rau de Malval. En revanche, la rivière de Barboure et le ruisseau de Noitel ont un état chimique et écologique considéré comme moyen.

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Au sein de l’aire d’étude intermédiaire, des zones humides sont susceptibles d’être présentes en bordure de l’Ornain et du Pour information, les masses d'eau artificielles telles que le canal de la Marne ont un objectif écologique de « bon ruisseau de Noitel. En revanche, il n’y a pas de zones humides dans l’aire d’étude rapprochée. potentiel » pour 2015, et plus précisément pour le potentiel hydromorphologique et biologique, l'objectif physico-chimique et chimique ayant toujours pour objectif le « bon état ».

Remarque : Des campagnes de surveillance des concentrations en nitrates dans les eaux douces doivent être organisées au moins tous les quatre ans dans le cadre de la directive Nitrates (Directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991). Ces campagnes ont pour objet d’identifier les eaux de surface et les eaux souterraines touchées par la pollution par les nitrates ou susceptibles de l’être. Dans le cas des eaux superficielles, la concentration de nitrates est connue grâce à neuf points pour les eaux de surfaces (points implantés sur les communes de Erize-la-Petite, Frains-Véel, Givrauval, Lisle-en-Barrois, Montiers-sur-Saulx, Nettancourt, Robert-Espagne, Silmont, Stainville).

3.4.5.4 Les zones humides Les critères de définition et de délimitation des zones humides sont précisés par l’Arrêté du 24 juin 2008 modifié par l’Arrêté du 1er octobre 2009. Une zone est considérée comme humide si elle présente l’un des critères suivants : . les sols correspondent à un ou plusieurs types pédologiques, définis notamment en fonction de leur profil hydromorphique, . la végétation, si elle existe, est caractérisée soit par des espèces appartenant à la liste annexée au décret, soit par des communautés d’espèces végétales, appelées « habitats » caractéristiques des zones humides.

Aire d’étude En vertu de leur intérêt écologique élevé, les zones humides bénéficient d’un cadre réglementaire spécifique pour leur intermédiaire préservation. et rapprochée La convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, dite convention de Ramsar, vise à préserver à l’échelle planétaire les zones humides.

Les inventaires réalisés par les agences de l'eau du Bassin Seine-Normandie et du bassin Rhin-Meuse ont permis d’identifier de nombreuses zones humides sur le territoire du Pays Barrois. Ces zones humides correspondent à des zones forestières humides ou marécageuses et à des prairies humides (pâturées ou fauchées) situées au sein des lits majeurs d’écoulement des cours d'eau. La connaissance des zones humides est encore partielle et hétérogène.

Au sein du Pays Barrois, le Plateau Valanginien d’Ancerville, l’Argonne argileuse et la limite inférieure de la Côte des Bars sont caractérisés à certains endroits par des sols hydromorphes. Ces différents secteurs sont particulièrement susceptibles de recéler des zones humides encore non inventoriées. Les bordures des plans d’eau (lacs, étangs, gravières) aussi, quand elles sont restées naturelles, correspondent souvent à des zones humides. Différents peuplements végétaux vont se succéder autour de ces plans d’eau en fonction des variations progressives du gradient d’humidité des sols.

Il n’existe pas aujourd’hui de cartographie précise et exhaustive des zones humides sur le territoire du Pays Barrois. Plusieurs études sont en cours et permettront d’améliorer la connaissance des zones humides sur le territoire (une étude des zones humides potentielles de la Région Lorraine et une étude de terrain dans le secteur Saulx-Ornain conduite par la DDT). Figure 31 : Présentation des zones humides inventoriées dans le Pays Barrois _ Source ScOT du Pays Barrois, janvier 2014

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Contexte hydrographique

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F a u o Bras de la n d t e Barboure MOSELLE a s MEUSE i n (57) e MARNE (55) s L'Ornain (51)

MEURTHE-ET-MOSELLE (54) AUBE HAUTE-MARNE VOSGES (10) (52) (88) Projet

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Commune Risques répertoriés selon site Prim.net 3.4.6 Conclusion pour le milieu physique . Atlas de Zone Inondable (AZI) de l’Ornain, zones inondables et inondées, diffusé La topographie de l’aire d’étude rapprochée se prête favorablement à l’implantation d’éoliennes. Aucun terrassement le 23/03/2004) important n’est à prévoir. La sensibilité résultante est donc nulle. Menaucourt . Séisme (zone sismique de niveau 1) ; . Risque inondation, mais aussi par une crue ou débordement lent du cours d’eau. La géologie locale présente des calcaires dont la structure karstique du sous-sol implique la présence de potentielles Commune soumise à : cavités souterraines. L’enjeu lié à la géologie est donc considéré comme moyen. Cependant, une étude géotechnique reste . PPRi Ornain –Amont (approuvé en avril 2010) nécessaire pour pouvoir définir le type et la profondeur des fondations. . PPRn Inondation pour le phénomène de crue à débordement lent de cours d’eau (PPRn inondation approuvé le 16/04/2010) Concernant les eaux souterraines, l’aire d’étude rapprochée est concernée par une masse d’eau présentant un mauvais . Atlas de Zone Inondable (AZI) de l’Ornain, zones inondables et inondées, diffusé état chimique et vulnérable aux nitrates (NO3), aux pesticides, à l’aluminium et au plomb. le 23/03/2004) L’enjeu pour les eaux souterraines est considéré comme moyen du fait de cette description. En revanche, les eaux Tableau 2: Présentation des risques naturels pour les communes concernées par l’aire d’étude souterraines sont faiblement sensibles vis-à-vis d’un projet éolien, car l’ancrage des éoliennes dans ce contexte n’atteint rapprochée _ source : Prim.net. pas la nappe. Il convient de préciser, toutefois, qu’un réservoir est localisé en bordure de la RD189, identifié au sein de l’aire d’étude rapprochée (zone sud) : il conviendra de l’éviter. Risque inondation L’aire d’étude rapprochée n’est concernée par aucun captage AEP ou zone de protection associée. L’inondation correspond au débordement d’un cours d’eau qui entraine la submersion d’une zone habituellement hors de l’eau. L’enjeu et la sensibilité vis-à-vis d’un projet éolien sont considérés comme faibles pour les eaux superficielles. En effet, Comme mentionné dans le tableau ci-dessus, quatre communes de l’aire d’étude rapprochée sont soumises au risque dans l’aire d’étude rapprochée, il a été seulement identifié un ruisseau, le ruisseau du Clocher, localisé dans la partie nord inondation. de la zone d’étude rapprochée, au niveau du talweg de Botronval et qui a la particularité d’être non pérenne dans cette Pour information, il existe trois types d’inondations : partie du talweg. De plus il n’y a pas de zones humides dans l’aire d’étude rapprochée. . La montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou par remontée des 3.5 Risques naturels et technologiques nappes phréatiques ; . La formation rapide des crues torrentielles consécutives à des averses violentes ; 3.5.1 Risques naturels . Le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations. Selon le site internet Prim.net (source : www.prim.net), les risques naturels recensés sur les six communes concernées par Les quatre communes sont concernées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, ainsi que par le l’aire d’étude rapprochée sont récapitulés dans le tableau ci-dessous : risque lié à une crue ou débordement lent du cours d’eau l’Ornain. Commune Risques répertoriés selon site Prim.net Deux communes (Ligny-en-Barrois et Ménaucourt) concernées par l’aire d’étude rapprochée possèdent un PPRi (Plan de Ligny en Barrois . Séisme (zone sismique de niveau 1) ; . Risque inondation par ruissellement et coulée de boue, mais aussi par une crue prévention des Risques inondation). Trois communes sont incluses dans un AZI (Atlas des Zones Inondables) : Ligny en ou débordement lent du cours d’eau. Barrois, Ménaucourt et Boviolles. Commune soumise à : . PPRi Ornain –Aval (approuvé en avril 2006) D’après la carte des risques naturels présentée en page 55 et la consultation cartographique des zonages liés au PPRi et . PPRn Inondation pour le phénomène de crue à débordement lent de cours PPRn, l’aire d’étude rapprochée n’est pas concernée par le risque inondation. d’eau (PPRN inondation approuvé le 16/04/2010) . Atlas de Zone Inondable (AZI) de l’Ornain, zones inondables et inondées, diffusé Risque sismique le 23/03/2004) L’aire d’étude rapprochée est classée en zone de sismicité 1 (sismicité faible) selon le nouveau zonage sismique français. Commune possédant un DICRIM Une zone de sismicité 1 est une zone où il n’y a pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque Willeroncourt . Séisme (zone sismique de niveau 1). normal. L’aléa sismique associé à cette zone est qualifié de très faible. . Risque inondation par ruissellement et coulée de boue. Nançois-le-Grand . Séisme (zone sismique de niveau 1). Chanteraine . Séisme (zone sismique de niveau 1). . Risque inondation par crue torrentielle ou montée rapide des cours d’eau. Boviolles . Séisme (zone sismique de niveau 1). Commune soumise à :

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Mouvements de terrains Il est identifié au sein de l’aire d’étude intermédiaire les types de mouvements de terrains suivants : . L’érosion des berges. Ce phénomène a été identifié à proximité de l’Ornain sur la commune de Givrauval ; Aire d’étude . Les glissements de terrain : ce phénomène est identifié sur la commune de Ligny en Barrois et de Saulvaux ; . Les effondrements liés à la présence de cavités souterraines naturelles ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains). Ce phénomène est identifié sur les communes de Velaines, Tronville en Barrois et Viller le Sec.

Des cavités ont été également identifiées au sein de l’aire d’étude intermédiaire sur les communes de Ernevile-Aux-Bois, Méligny le Grand, Naix aux Forges, Saint Amand sur Ornain, Nantois et Velaines.

Au sein de l’aire d’étude rapprochée, il n’y a aucun risque de mouvements de terrains ni cavité identifiés.

Les tempêtes Le Pays Barrois n’est pas spécialement concerné par les tempêtes. Le territoire se situe à l’écart des trajectoires ordinaires des tempêtes qui touchent plus particulièrement la face atlantique du territoire français.

Figure 32 : Carte du nouveau zonage sismique français _ source : ministère de l'écologie et du Toutefois, en raison de la violence du phénomène de tempête, l’ensemble du territoire national peut être exposé, comme développement durable cela a été le cas en décembre 1999, et connaître des dégâts importants notamment au niveau des forêts.

Aléa lié au retrait-gonflement des argiles Le risque feu de forêt Les phénomènes de retrait-gonflement de certaines formations géologiques argileuses affleurantes provoquent des On parle d’incendie de forêt lorsque le feu concerne une surface minimale de 0,5 hectare d’un seul tenant, et qu’une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite. tassements différentiels qui se manifestent par des désordres affectant principalement le bâti individuel. La dénomination vaut aussi pour les incendies des formations subforestières de plus petite taille : Le département de la Meuse fait partie des départements français touchés par le phénomène. . Le maquis, formation fermée et dense sur sol siliceux ;

. La garrigue, formation plutôt ouverte sur sol calcaire ; Un rapport publié par le BRGM en juillet 2008, étudiant la cartographie de l’aléa retrait-gonflement des sols argileux dans le . Les landes, formations sur sols acides, assez spécifiques de l’ouest de la France (Vendée et Bretagne), département de la Meuse (référence BRGM/RP-56295-FR), a permis d’établir des cartes d’aléas concernant ce composées de genêts et de petits arbustes. phénomène. Avant l’élaboration de ces cartes, une carte départementale de sensibilité des formations argileuses a été établie, sur la Le département de la Meuse n’est pas concerné par le risque feu de forêt. base des informations et connaissances des formations géologiques potentiellement sujettes à ce phénomène.

D’après la carte présentée ci-après, l’aire d’étude intermédiaire est localisée dans des zones à sensibilité faible voire nulle. Les formations dites argileuses considérées à sensibilité faible sont essentiellement localisées à proximité des cours d’eau comme l’Ornain ou au niveau de ces affluents et dans les talwegs. De plus, dans l’aire d’étude intermédiaire, aucune commune n’a été recensée comme concernée par des reconnaissances d’état de catastrophe naturelle sécheresse ou par la procédure exceptionnelle 2003 (année de très grande sécheresse).

Au sein de l’aire d’étude intermédiaire, toutes les formations argileuses vis-à-vis du phénomène de retrait-gonflement sont considérées avec un niveau d’aléa faible, comme le présente la Carte 14.

En revanche, dans l’aire d’étude rapprochée, le niveau d’aléa est considéré comme nul.

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Risques naturels ³ Aire d'étude rapprochée Aire d'étude intermédiaire

Risques naturels *

# Cavité Zone inondable

Risques de mouvement de terrain

ç Coulée

ç Effondrement

ç Erosion de berges

ç Glissement 7777

Risque7777 de gonflement des argiles 7777Faible

Inondations dans les sédiments Aléa très élevé, nappe affleurante Aléa fort Aléa moyen Aléa faible Aléa très faible Aléa très faible à inexistant

Source : BRGM, 2014

AISNE ARDENNES (02) (08)

MOSELLE MEUSE (57) MARNE (55) (51)

MEURTHE-ET-MOSELLE (54) AUBE HAUTE-MARNE VOSGES (10) (52) (88) Projet ROSIERES Risques naturels

CARTE N° 02966D2813-01

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. une zone « b », actuellement urbanisée où il faut éviter toute concentration de nouvelles personnes sur le 3.5.2 Risques technologiques secteur et où il faut assurer la sécurité des habitants contre les risques, Une carte de présentation des risques technologiques est présentée sur la Carte 15. . une zone grisée, correspondant aux propriétés foncières de l’exploitant, qui sont clôturées et interdites d’accès. Cette zone est réglementée par la réglementation des Installations Classées. Le risque industriel Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations environnantes, les biens et/ou l’environnement. Les générateurs de risques sont regroupés en deux familles : . les industries chimiques, . les industries pétrochimiques. La France dispose d’une législation spécifique pour réglementer le fonctionnement des établissements industriels pouvant générer des nuisances ou des risques : la législation des Installations Classées pour la Protection de l’environnement (ICPE). Les établissements à risque retenus comme constituant un risque industriel majeur sont les sites classés SEVESO seuil haut ou autorisés avec servitude. Autour de ces établissements SEVESO, la loi impose l’élaboration et la mise en œuvre de Plan de Prévention des Risques technologiques (PPRt).

Risque industriel sur établissement ICPE Au sein de l’aire d’étude éloignée et intermédiaire, trois communes sont concernées par un risque industriel lié à un accident pouvant survenir sur une installation classée et pouvant entrainer des conséquences locales : . commune de Tronville-en-Barrois, . commune de Nançois-sur-Ornain, . commune de Velaines.

Sur les communes concernées par l’aire d’étude rapprochée, sont recensées les installations suivantes : . sur la commune de Willeroncourt : le centre de tri et de transit exploité par la société SITA DECTRA, localisé dans l’aire d’étude intermédiaire ; . sur la commune de Ligny-en-Barrois : la société EVOBUS (fabrication d’autobus) et la société ESSILOR (fabrication de verres ophtalmiques), localisées dans l’aire d’étude intermédiaire. Aucune installation n’est recensée dans l’aire d’étude rapprochée.

Les sites SEVESO Concernant les sites SEVESO, il a été identifié dans l’aire d’étude éloignée un établissement SEVESO seuil haut au niveau de la commune de Tronville-en-Barrois : il s’agit du site SODETAL SAS (fabrication production métallique). Le risque principal vis-à-vis de ce site est le risque toxique lié à l’utilisation des bains de traitement de surface risquant de former un nuage d’acide.

Le site SEVESO de SODETAL de Tronville-en-Barrois est muni d’un PPRt approuvé par arrêté préfectoral le 30 juin 2010. Pour information, le PPRT définit différentes zones selon les effets maximaux probables depuis l’origine du phénomène dangereux. Ces zones sont présentées sur la Figure 33 : Figure 33 : Carte extrait du PPRt de Sodetal à Tronville-en-Barrois - présentation du zonage . une zone « R », qui est une zone d’interdiction stricte, réglementaire . une zone « r », dans laquelle le principe d’interdiction s’applique à tous projets sauf pour des projets d’intérêts publics à condition qu’ils respectent des mesures de protection très lourdes, Il est également identifié un établissement SEVESO seuil bas correspondant à l’entreprise Ecologistique (Ancien Alpro et . une zone « B », où, malgré un aléa de faible niveau, il convient de maintenir la vocation naturelle des SES), qui est une industrie chimique. Le risque principal est le risque toxique lié à l’emploi d’ammoniac et de solvant. Cet espaces et où toute construction susceptible d’accueillir des personnes est interdite, établissement n’est pas doté d’un PPRt.

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Au sein de l’aire d’étude rapprochée, il n’y a pas de site SEVESO identifié.

Les risques des ICPE du secteur agricole Les installations agricoles peuvent également être classées comme des ICPE. Ce sont les élevages animaliers qui sont majoritairement soumis à déclaration, mais aussi les installations de stockage de type silos. Il est recensé dans l’aire d’étude intermédiaire, une ICPE agricole correspondant à une société de fromagerie,. Ce site (n°Lor5503012), localisé sur la commune de Morlaincourt a fermé il y a plus de 50 ans et n’est donc plus en activité. Son implantation est tout de même reportée sur la Carte 15.

Le risque de Transport de Matières Dangereuses Le transport de matières dangereuses s'effectue en surface (routes, autoroutes, voies ferrées, voies maritimes) ou en sous-sol (canalisations – gazoduc, oléoduc). Les conséquences d'un accident de transport de matières dangereuses (T.M.D.) sont liées à la nature des produits transportés qui peuvent être inflammables, toxiques, corrosifs et/ou radioactifs. Le transport de matières dangereuses peut s'effectuer par : . Voies routières : les axes principaux utilisés au sein de l’aire d’étude éloignée sont principalement la RN4, RN135, RD 966 ; . Voies ferrées : ligne NANCOIS-SUR-ORNAIN / GONDRECOURT-LE-CHATEAU (principalement transport de céréales et carcasses de bus) ; . Canalisations de gaz : gazoduc ; . Voies aériennes : RD 45 Nord.

Trois types d’agents sont observables dans ce type de risque : l’explosion provoquée par un choc, un incendie pouvant être causé par l’échauffement anormal d’un organe du véhicule ou d’un choc, et le dégagement de nuage toxique pouvant provenir d’une fuite de produit toxique ou résulter d’une combustion. Aire d’étude intermédiaire

L’aire d’étude rapprochée est concernée par le transport de matières dangereuses, effectué par voies routières (via la RN4) et par la présence d’une canalisation de gaz.

Figure 34 : Plan de localisation des axes de Transports de Matières Dangereuses pour le département de la Meuse _ Source : DICRIM de Ligny-en-Barrois.

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Figure 35 : Carte synthétique et récapitulative des risques industriels _ Source : SCoT du Pays Barrois Le risque lié à la découverte d’engins de guerre. Pendant les deux guerres mondiales, le département de la Meuse a été le lieu d’affrontements violents. De nombreux engins de guerre n’ayant pas explosé restent encore disséminés sur le territoire. Bien que les alentours de Verdun soient plus particulièrement concernés, les engins peuvent se retrouver dans divers endroits et leur découverte est souvent fortuite. Plusieurs accidents sont déjà survenus suite à la manipulation d’engins de guerre. En cas de découverte, le service de déminage est le seul compétent pour intervenir.

D’après la carte ci-après, l’aire d’étude éloignée est concernée par le risque de découverte d’engins de guerre puisque sur la période de 2005 à 2010, les communes incluses dans cette aire ont été concernées par au moins une intervention.

D’après l’annexe préfectoral n°2013-0933 du 17 mai 2013, du préfet de la Meuse et portant sur la liste des communes exposées à un ou plusieurs risques majeurs et pour lesquelles s’applique le droit à l’information du public, aucune des Aire d’étude communes de l’aire d’étude rapprochée n’est concernée par le risques lié à la découverte d’engins de guerre. intermédiaire

Les sites et sols pollués D’après la base de données BASIAS (base qui présente l’inventaire historique des sites industriels et activités de service), Il a été identifié dans l’aire d’étude intermédiaire, une très forte concentration de ces sites, entre Tronville en Barrois et, Ligny-en Barrois. Quelques sites isolés sont éparpillés sur les communes de Nançois le Grand, Chanteraine, Longeaux, Nantois, Naix aux Forges, trevelay, Boviolles et Méligny-le-Grand.

Il convient de noter la présence de deux sites localisés au plus proche de l’aire d’étude rapprochée. Ces sites sont localisés, au niveau de la commune de Chanteraine.

Le premier site (n°Lor 5503124), présenté sur la Carte 15 ci-dessous, est implanté en bordure de la zone nord de l’aire d’étude rapprochée. Il correspond à une décharge contrôlée de résidus urbains (société DECTRA). Cette décharge est en activité depuis 1974. Son activité est axée sur le stockage de déchets industriels banals, ainsi que sur la collecte et le stockage des déchets non dangereux correspondant à des ordures ménagères.

Le deuxième site (n°Lor5503012) est localisé à proximité de la zone sud, à Morlaincourt. Il correspond à une société de fromagerie, dont les activités étaient axées vers la production animale et la fabrication de produits laitiers. Cette activité a disparu aujourd’hui.

En revanche, au sein même de l’aire d’étude rapprochée, il n’y a pas de sites répertoriés.

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Aire d’étude intermédiaire

Figure 36 : Carte de présentation des communes concernées par une intervention suite à découverte d'engins de guerre entre 2005 et 2010 _ Source : DDT de la Meuse

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Risques technologiques ³ Aire d'étude rapprochée Aire d'étude intermédiaire Risques technologiques !A Site SEVESO Sites BASIAS (! Activité terminée (! En activité (! Inconnu Transport de marchandises dangereuses (TMD) par voie ferrée Transport de marchandises N135 (! SODETAL dangereuses (TMD) par routes (! (! SAS (!(! A(!(! (! Canalisation de gaz !(!(! (! A (! (! SODETAL !(! SAS (! (! ! (!(!(!(! ( (! ! (! LOR 550 3124 ( N4 (! (!(! ECOLOGISTIQUE !A (!(! (! (Ancien ALPRO (! (! et SES) ! (!(! (! ( (! (!(! (!(! (!(!((!(! (! (!! (! (!(!( (!(! (! (! (!(!(! LOR 550 3012 (!

! ( (!

! (!( (! Source : BRGM 2014, BASIAS (! (! (! (! (! (! (! AISNE D966 ARDENNES (02) (08) (! (! (! (! (! MOSELLE MEUSE (57) MARNE (55) (51)

(! MEURTHE-ET-MOSELLE (!(! (54) (! AUBE HAUTE-MARNE VOSGES (! (! (10) (52) (! (! (88) Projet (! (!(! ROSIERES (! (! (!(! Risques technologiques

CARTE N° 02966D2814-01

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3.5.3 Conclusion pour les risques naturels et technologiques 3.6.2 Périodes d’inventaires Les risques inondation au niveau de l’Ornain, de ses affluents et dans les talwegs, mouvement de terrain de type effondrement des berges de l’Ornain, glissement de terrain sont considérés comme des enjeux nuls puisque éloignés de Les périodes d’inventaires se répartissent selon le calendrier suivant : l’aire d’étude rapprochée. 2012 2013 Nov. janvier février mars avril mai juin juillet août sep oct Concernant le risque technologique, l’enjeu est considéré comme moyen notamment du fait du risque de transport de 8 9 20 20 15 27 9 23 22- 12- 26 27 1- 31 1 28- 30 4- 19 9 22 matières dangereuses (TMD au niveau de la RN4, canalisation de gaz). 23 14 2 29 5 On notera la présence de deux sites industriels BASIAS localisés au plus proche de l’aire d’étude rapprochée. Ces sites Flore x x sont localisés sur la commune de Chanteraine, mais de par leurs activités (décharge et fromagerie), ces sites sont sans Oiseaux x x x x x x x x x x x x x x x x enjeux et présentent une sensibilité nulle vis-à-vis d’un projet éolien. Chiroptères x x x x autres x x x x x x x x x x x x x x x x x x x groupes 3.6 Milieu Naturel Tableau 4: Tableau de présentation des périodes d'inventaires _ Source : Ecosphére Le milieu naturel a fait l’objet d’une étude d’impact spécifique réalisée par ECOSPHERE disponible dans son Pour les oiseaux nicheurs, les chiroptères et divers autres groupes (reptiles, insectes), les prospections ont été réalisées intégralité dans le volume 7 de la présente Demande d’autorisation d’Exploiter. Sont ainsi présentées ci-après les lors de journées aux conditions météorologiques favorables. Il s’agit de journées au temps ensoleillé (température >15°C), principales informations issues de cette étude afférentes à l’état initial du milieu naturel. avec absence ou une faible présence de vent ainsi qu’aucune pluviométrie.

3.6.1 Aires d’étude spécifiques à l’étude faune-flore Pour les prospections ornithologiques en période migratoire, les journées les plus ensoleillées n’ont pas nécessairement Il est distingué pour l’étude faune-flore les aires d’étude suivantes : été privilégiées (cf. chapitre 4.2.1). Les recherches ont ciblé des journées avec une météorologie particulière favorisant la migration et facilitant les observations. Il s’agit en général de journées nuageuses, de journées avec un vent nord-est/sud- . L’aire d’étude rapprochée : zone d’implantation potentielle du parc éolien (machines, chemins d’accès, ouest ou de journées succédant à une période de mauvais temps (trouée climatique favorable provoquant un « effet de raccordement électrique interne) ; bouchon ») etc. Enfin, certaines journées ont été calées en fonction de la situation réelle de la migration en France en . L’aire d’étude locale : zone un peu plus large que la précédente sur laquelle les études de terrain visent la consultant les diverses bases de données naturalistes (ex : migration.net). Par exemple, cela est particulièrement vrai pour recherche des espèces à grands rayons d’action : gîtes à chiroptères, oiseaux d’eau, cigognes, rapaces, le suivi de la Grue cendrée qui connait une migration par vagues massives courtes dans le temps. etc. La surface de cette aire peut être différente en fonction du thème étudié et de la problématique locale. Dans le cas présent, l’aire locale est définie a priori avec un rayon de 500 m autour de l’aire d’étude rapprochée ; 3.6.3 Contexte écologique et périmètres d’inventaire, de gestion et de protection

. L’aire d’étude régionale : zone de recherche des données bibliographiques allant jusqu’à 25 km 3.6.3.1 Contexte écologique principalement pour les chiroptères ; mais également pour les busards et l’analyse de la migration. Cette L’aire d’étude rapprochée est essentiellement composée de cultures céréalières situées sur un plateau. Elle est en aire d’étude est l’équivalent de l’aire d’étude dite éloignée. revanche entourée de milieux plus riches où l’on trouve des coteaux boisés sur les versants des vallées humides. A l’ouest

se trouve la vallée de l’Ornain et à l’est la vallée de l’Aire presque reliée par la vallée de la Noitel entre les deux zones de Pour chaque aire d’étude, les observations et prospections suivantes ont été réalisées : l’aire d’étude rapprochée. Au nord et au sud, on recense d’autres petites vallées humides avec respectivement le ru de Site d’études Aire d’étude rapprochée Aire d’étude locale Aire d’étude régionale Malval et de la Barboure. Tous ces espaces périphériques sont bien plus favorables à la faune que ceux de l’aire d’étude rapprochée, tant en période de nidification qu’en période de migration. Flore complète non exhaustive - 3.6.3.2 Périmètres d’inventaire, de gestion et de protection Oiseaux complète complète pour les espèces étude bibliographique Les périmètres d’inventaire, de gestion et de protection suivants ont été identifiés dans l’aire d’étude éloignée. Pour chaque sensibles (busards et migration) site, la distance a été évaluée par rapport à l’aire d’étude rapprochée : Chiroptères complète complète pour les espèces étude bibliographique

sensibles

Autres groupes complète non exhaustive -

faunistiques

Tableau 3: Tableau de synthèse des prospections réalisées pour chaque groupe étudié en fonction des

aires d’étude

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Distance / Distance / Nom du site Type Espèces déterminantes ou richesse écologique l’aire d’étude Nom du site Type Espèces déterminantes ou richesse écologique l’aire d’étude rapprochée rapprochée ZPS (Zone de Grande richesse ornithologique que ce soit en St-Mihiel Faubourg de FR4112008 « Vallée de Hivernage du Murin de Brandt, Murin à oreilles protection période de nidification ou en période migratoire ou 14 km Bar « Malterie » « Grotte ZNIEFF de type 1 environ 23 km la Meuse » échancrées, Grand rhinolophe et Petit rhinolophe Spéciale) d’hivernage Thierry » (n°410015740) Diverses voiliers patrimoniaux nicheurs telles que la Hivernage de la Barbastelle d’Europe, Sérotine « Fort de Pagny le Cigogne noire, la Bondrée apivore, le Busard des commune, Grand murin, Murin à moustaches, la Blanche Cote » ZNIEFF de type 1 environ 27 km roseaux, le Busard cendré, le Milan noir ou encore Pipistrelle commune, Oreillard roux, Grand (n°410009533) le Milan royal, dont les rayons d’actions sont rhinolophe et Petit rhinolophe compatibles avec la distance nid-aire d’étude FR4112009 « Forêt et ZPS (Zone de rapprochée. D’autres espèces d’intérêts comme « Le Mont » « Les Hivernage du Murin de Daubenton, Murin à Etang d’Argonne, vallée protection l’Aigle botté, le Faucon émerillon, le Faucon pèlerin 22 km Grivottes » ZNIEFF de type 1 moustaches, Grand rhinolophe et Petit rhinolophe environ 28 km de l’Ornain » Spéciale) ou encore celles inféodées aux zones humides le (n°410015739) fréquente hors période de nidification : la Cigogne blanche, le Balbuzard pêcheur, le Cygne de Bewick, le Cygne chanteur, le Pygargue à queue blanche, « Maison forestière de Murin à Moustache, Oreillard roux, Oreillard gris et ZNIEFF de type 1 environ 29 km Grue cendrée (jusqu’à 5.000 individus), la Sterne Boucq » (n°410015883) Grand rhinolophe pierregarin etc. Caractérisée par de la hêtraie calcicole et de la Ind : individus. chênaie pédonculée, ce site héberge le Grand Tableau 5: Liste des périmètres d’inventaire, de gestion et de protection dans l’aire d’étude éloignée et rhinolophe, le Petit rhinolophe, le Murin à oreilles Site Natura 2000 échancrées, le Grand murin et le Murin de distances par rapport à l’aire d’étude rapprochée « Hauts de Meuse, Composée de 7 Type ZSC (Zone Bechstein. Neuf autres espèces y sont complexe d’habitats sites à environ Spéciale de recensées. La grotte Thiéry accueille 45 grands éclatés » (n°4100166) 18 km. Conservation) rhinolophes, 21 petits rhinolophes, 64 murins à oreilles échancrées et dans une moindre mesure le Murin de Daubenton, Murin à moustaches, Murin de Brandt en hibernation (CPEPESC, 2008-2009) ;

6 espèces visées à l’Annexe II de la Directive sont recensés en période d’hibernation1 : Grand Composée de Site Natura 2000 « Carrières du Perthois : Rhinolophe (51 ind.), Petit rhinolophe (544 ind.), 17 sites à ± 20 Type ZSC (Zone gîte à chauve-souris » Grand murin (79), Murin à oreilles échancrées (245 km au sud- Spéciale de (n°4100247) ind.), Murin de Becshtein (11 ind.) et Barbastelle ouest des Conservation) d’Europe (7 ind.). Neuf autres espèces y sont zones d’études recensées 5 espèces de chauves-souris sont recensées2 :

Site Natura 2000 Grand rhinolophe (2 ind.), Petit rhinolophe (19 ind. « Forêt humide de la environ 24 km Type ZPS (Zone de En hibernation et 170 en nurserie), Murin à oreilles Reine et Caténa de au nord-est des Protection échancrées, Grand murin et Murin de Bechstein (32 Rangeval » (n°4100189) zones d’études Spéciale) ind. en nurserie). 11 autres espèces y sont

également recensées ZNIEFF de type 1 (Zones Naturelles « Grotte du cimetière » d’Intérêts Hivernage du Grand murin, du Grand rhinolophe et environ 19 km (n°410008847) Ecologique, du Petit rhinolophe Faunistiques et Floristiques) Hivernage du Murin de Daubenton, Murin à oreilles « Fort de Liouville » échancrées, Murin à moustaches, Murin de ZNIEFF de type 1 environ 22 km (n°410007528) Natterer, Pipistrelle commune, Oreillard roux, Grand rhinolophe et Petit rhinolophe « St-Mihiel fort du Camp Hivernage du Murin de Daubenton, Murin à oreilles des romains » ZNIEFF de type 1 échancrées, Oreillard roux, Grand rhinolophe et environ 22 km (n°410015735) Petit rhinolophe

1 Données : CPEPESC Lorraine, 2009 2 Données INPN

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Périmètres d'inventaires du milieu naturel

Etangs de la Woevre : Lac de Madine

Etangs d'Argonne ³ Aire d'étude rapprochée Aire d'étude intermédiaire

Vallée de la Meuse Aire d'étude éloignée Périmètres Inventoriés ZNIEFF1 (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique de type I) ZNIEFF2 (Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique Forêt de la Reine et Floristique de type II) ZICO (Zone d'Importance """" Communautaire pour les """" Oiseaux Sauvages)

Vallée de la Meuse

Source : DREAL Lorraine, Novembre 2013

AISNE ARDENNES (02) (08)

MOSELLE MEUSE (57) MARNE (55) (51)

MEURTHE-ET-MOSELLE (54) AUBE HAUTE-MARNE VOSGES (10) (52) (88) Projet ROSIERES Périmètres d'inventaires du milieu naturel

CARTE N° 02966D2808-01

FORMAT ECHELLE A3 1:180 000 "LA FONTAINE" 0 2.5 5 10 COORDS DATE 330 RUE DU MO URELET L93 10/10/2014 Z.I. DE COURTINE km 84000 AVIGNON, FRANCE Copyright "©IGN - 2009" TEL +33 (0) 4 32 76 03 00 Reproduction interdite. FAX +33 (0) 4 32 76 03 01