Paroisse de Noroy-le-Bourg Paroisse Saint-Martin de Saulx-Colombier Autrey-les-Cerre / Borey / / Cerre-lès-Noroy / Colombe-les- / Châteney / Châtenois / Colombier / / / Dampvalley-lès-Colombe / / Equevilley / / / / Liévans / / La Villedieu-en-Fontenette / La Villeneuve / Montjustin-et-Velotte / Neurey-lès-la-Demie / Mailleroncourt-Charette / / / Noroy-le-Bourg / / Vallerois-le-Bois / Saulx-de-Vesoul / / / Villers-le-Sec

Pendant ce temps de vacances et de repos, profitons pour admirer et respecter la nature !

ÉDITORIAL

ALORS QUE LE SOLEIL BRILLE SUR LA CAMPAGNE VERDOYANTE…

Chers amis paroissiens, vous venez de recevoir ce 22ème numéro du « Messager de nos 2 paroisses » et, en ce début d’été, alors que le soleil brille sur la campagne verdoyante, vous prenez le temps nécessaire pour le découvrir et, au nom de l’équipe de rédaction, ainsi que des personnes qui vous apportent ce bulletin à domicile, je vous remercie !

Lors de la prière de l’Angélus, dimanche 17 janvier dernier, le Pape François a annoncé l’institution d’une Journée Mondiale des Grands-parents et des Personnes Âgées qui sera célébrée dans toute l’Eglise, chaque année, le quatrième dimanche de juillet. Que Sainte Anne et Saint Joachin, parents de la Sainte-Vierge et grands-parents du Christ-Jésus, nous aident à honorer nos anciens et à les remercier pour tout le temps qu’ils consacrent avec bonheur, en soutien aux parents, à l’édification humaine et spirituelle de leurs petits-enfants : notre jeunesse !

Nous sommes édifiés par les parcours humains et spirituels du bienheureux Marcel CALLO (1921-1945), jeune Rennais mort au Camp de Mauthausen et de Sainte Elisabeth de la Trinité (1880-1906), Carmélite de Dijon.

C’est une belle mission que de porter la communion aux personnes qui ne peuvent plus se déplacer pour participer à l’Eucharistie dominicale. Un grand merci aux personnes qui vivent dignement cette mission d’Eglise.

Dans ce numéro estival, nous découvrons le très beau village de Montjustin et son église Saint-Just qui remonte au XIIème siècle. Au vu de l’abondance des éléments historiques et patrimoniaux découverts, la suite vous sera donnée au prochain numéro !

Au cœur de l’été, l’Eglise célèbre solennellement le 15 août, l’Assomption de la Vierge-Marie… Qu’en est-il ? Un rallye (première édition) se vivra samedi 10 juillet ; un grand merci aux organisateurs de cette journée prometteuse !

Après avoir dû y renoncer l’an dernier, un repas co-paroissial est à nouveau organisé. Il se tiendra dimanche 27 septembre à 12h à la salle des fêtes de Noroy-le-Bourg gracieusement prêtée comme chaque année par la commune. Je profite de ces quelques lignes pour remercier chaleureusement Monsieur Jean-François DESMARTIN, maire de Noroy-le-Bourg et les membres du conseil municipal.

Les pèlerinages diocésains reprennent… quelques propositions pour vous ressourcer cet été et cet automne !

Je vous souhaite un bel été en famille et avec vos amis… alors que le soleil brille sur la campagne verdoyante ! Votre curé, Abbé Jean-Pierre POIROT

PAROISSES : NOROY LE BOURG - ST MARTIN SAULX-COLOMBIER Contact : Abbé Jean-Pierre POIROT– Presbytère – 10 rue des Halles – 70000 NOROY-LE-BOURG Tél. Fixe : 03 84 78 82 86 Port. : 06 31 87 49 97. -E-mail. [email protected] Offrande d’une messe :18 €

Baptême : prévoir au moins 2 mois à l’avance. Les baptêmes sont célébrés pendant ou après la messe dominicale qui est célébrée à 11 h 00. Pour fixer la date voir avec l’Abbé et le planning des messes. Casuel : 50 €

Mariage: contacter l’Abbé pour convenir ensemble de la date de la célébration : au moins 9 moisavant la période envisagée. Casuel : 160 €acquitté auprès l’Abbé lors de la dernière réunion de préparation.

Obsèques : Les Pompes-Funèbres de votre choix préviennent un membre de l’Équipe Funérailles afin de fixer la date et l’organisation de la cérémonie. Casuel : 160 €Les Pompes-Funèbres facturent ce montant ordinairement à la famille, sinon la famille s’en acquitte auprès du célébrant. Monsieur l’Abbé POIROT sera absent du lundi 19 juillet au jeudi 12 août 2021 inclus. Merci de votre compréhension

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ÉGLISE UNIVERSELLE

JOURNÉE MONDIALE DES GRANDS-PARENTS ET DES PERSONNES AGÉES

"J’AI DÉCIDÉ D’INSTITUER UNE JOURNÉE MONDIALE DES GRANDS-PARENTS ET DES PERSONNES AGÉES" a déclaré le Pape François à la suite de l’Angélus prononcé depuis la Bibliothèque du Palais apostolique du Vatican, le 31 janvier 2021. Cette journée sera célébrée dans toute l’Église chaque année le quatrième dimanche de juillet, a-t-il indiqué.

Le Pape François a fait cette annonce à l’approche de la fête de la Présentation de Jésus au Temple, célébrée le 2 février. Syméon et Anne, tous deux âgés, reconnurent en Jésus le Messie grâce à l’action de l’Esprit Saint. Le Pontife argentin a alors expliqué qu’aujourd’hui encore, l’Esprit Saint suscitait aux personnes âgées « des pensées et des paroles de sagesse ».

SYMÉON ET ANNE Syméon et Anne accueillent Jésus enfant lorsqu'il est présenté au Temple par ses parents.

Syméon est un homme âgé, juste et religieux,

Anne est veuve et prophétesse.

Tous les deux saluent en Jésus le Messie Sauveur, l’espérance bienheureuse et la rédemption d’Israël.

Présentation de Jésus au temple

Parce qu’ils sont si souvent « oubliés » et qu’ils sont une « richesse », le Pape François a donc institué « une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées ». Elle sera fêtée le quatrième dimanche de juillet, autour du 26 juillet, jour où l’Eglise célèbre la mémoire liturgique de sainte Anne et saint Joachim, les grands-parents de Jésus. La première Journée aura lieu le dimanche 25 juillet 2021. Le Pape célèbrera une messe en la basilique Saint-Pierre, a précisé un communiqué du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

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SAINTE ANNE ET SAINT JOACHIM

Sainte Anne est la Mère de la Vierge-Marie et donc la grand-mère de Notre Seigneur Jésus- Christ. Elle fut bénie et privilégiée par Dieu, qui lui attribua de nombreuses grâces. Enfant, elle était douce, humble, modeste et obéissante ; adulte, elle fut prévenante, respectueuse et charitable spécialement envers son mari, Joachim. Riches Israélites habitant à Jérusalem, Anne et Joachim n’eurent pas d’enfants jusqu’à l’âge de 50 ans. Ils vivaient avec dévotion et simplicité, acceptant leur épreuve avec confiance. La stérilité étant considérée comme une malédiction, le sacrifice de Joachim fut rejeté par les prêtres du Temple. Humilié et le cœur ulcéré, Joachim se retira dans le désert pendant quarante jours pour jeûner et prier. En son absence, Dieu envoie l’Ange Gabriel à Sainte Anne, lui annonçant la naissance d’une « fille toute-bénie, par qui toutes les nations de la terre seront bénies, et par qui viendra le salut du monde. » Joachim, lui aussi, reçut la visite d'un ange qui lui ordonna de se mettre en chemin avec ses troupeaux pour rentrer chez lui et se réjouir avec sa femme et toute leur maison, car Dieu avait décidé de mettre fin à leur opprobre. Trois ans après sa naissance, la Vierge-Marie est conduite au temple pour y être consacrée au Seigneur, telle une offrande pure et immaculée. « Sainte Anne passa le reste de sa vie dans le jeûne, la prière et les œuvres de miséricorde, attendant l'accomplissement des promesses divines. Elle remit en paix son âme à Dieu à l'âge de soixante-neuf ans. Saint Joachim, lui, mourut à l'âge de quatre-vingts ans. » Sainte Anne et Saint Joachim n’apparaissent pas dans les Évangiles ni dans le Nouveau Testament. Ils sont mentionnés dans le protévangile de Jacques, datant de 150 après Jésus-Christ. Source : http://www.st-anne.be/fr/node/10

La « vieillesse est un don »

La voix des anciens « est précieuse car elle chante les merveilles de Dieu et garde les racines des peuples », a souligné l’évêque de Rome. Ils sont pour lui le signe que la « vieillesse est un don » et ont, de ce fait, un rôle essentiel dans une société : « garder les racines et les transmettre ». Il a alors encouragé les enfants à rencontrer leurs grands-parents et les personnes âgées pour recevoir leurs expériences de vie et de foi. S’appuyant sur les paroles du prophète Joël, le 266ièmePape a assuré que de telles rencontres entre les générations contribueront à faire rêver les anciens et donneront de la force aux enfants qui iront de l’avant et prophétiseront.

Un premier fruit de l’année “Famille Amoris Laetitia“

Dans un communiqué envoyé peu après l’annonce du Pape, le cardinal Farell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a souligné que cette décision était « un premier fruit de l’année “Famille Amoris Laetitia“, un don pour toute l’Église destiné à rester au fil des ans ». Rappelant que la pastorale des personnes âgées était une priorité, le haut prélat a confié que l’Église travaillait toujours plus pour « pour éliminer la culture du déchet et pour valoriser les charismes des grands- parents et des personnes âgées ». Le Dicastère a enfin invité les paroisses et les diocèses du monde entier à trouver les modalités de célébrer cette journée au niveau local. (source : Vatican News)

Colombe GRILLOT 4

LES SAINTS… DES MODELES POUR AUJOURD’HUI !

« Dieu nous te louons, Seigneur nous t’acclamons dans l’immense cortège de tous les saints… » Comme nous l’indique ce refrain d’un magnifique cantique, c’est Dieu seul que nous louons et prions car Dieu seul est saint. Marqués du don de l’Esprit-Saint à notre baptême, à notre confirmation, nous sommes tous appelés à grandir dans la sainteté, c’est- à-dire à nous ajuster à la sainteté de Dieu. « Lorsque les saints passent, ils laissent des traces. »(Saint Jean-Paul II, 1986) Dans ce numéro 20 du « Messager de nos deux paroisses » nous vous proposons une courte biographie de deux Bienheureux que l’Eglise nous donne en exemple. Laissons-nous toucher par leur vie toute donnée à Dieu et à leur prochain : . Bienheureux Marcel CALLO (1921-1945) . Sainte Elisabeth CATEZ (1880-1905)

BIENHEUREUX MARCEL CALLO

Marcel Callo est né à Rennes le 6 décembre 1921, dans une famille d’ouvriers, originaire du monde rural. À l’âge de 12 ans, l’adolescent entre en apprentissage et adhère à la Croisade eucharistique. Selon la devise des croisés : « Prie, communie, sacrifie-toi, sois apôtre », Marcel veut placer l’Eucharistie au cœur de toute initiative et faire de sa vie une prière ininterrompue. Ses débuts dans l’imprimerie, où il est typographe, sont difficiles : il se heurte à un monde ouvrier souvent rude, très déchristianisé. Cela le conduit à entrer à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), où il veut privilégier la vie spirituelle comme source de toute action. A la JOC, il assume vite des responsabilités et se dépense sans compter, y compris quand en 1940 la JOC deviendra clandestine. Le 6 décembre 1942, le jeune homme se fiance avec Marguerite Derniaux (elle assistera à la béatification de Marcel en 1987 et décèdera en 1991)Sa sœur cadette, Marie-Madeleine, jociste elle aussi, décède dans le bombardement de Rennes le 8 mars 1943. Trois jours plus tard, Marcel reçoit une convocation pour le STO (Service du Travail Obligatoire, en Allemagne).Il accepte de partir, par souci de sa famille qui risquerait sinon des représailles et, surtout, par souci d’annoncer l’Evangile. Il est alors envoyé à Zella-Mehlis, ville située en Thuringe (Allemagne).La détresse et le découragement le gagnent mais Marcel surmonte peu à peu cette période en organisant clandestinement la vie chrétienne du groupe. Son engagement chrétien aux côtés de ses frères de travail le trahit : il est arrêté par la Gestapo qui le juge « trop catholique ». Envoyé à la prison de Gotha, avec les principaux dirigeants jocistes de Thuringe, il est envoyé aux camps de Flossenburg puis de Mauthausen. Là, il va partager la souffrance des déportés, d’autant plus vive dans l’affolement qui gagne les nazis à l’heure où les alliés avancent. Le 19 mars 1945, il meurt d’épuisement et de souffrances à l’estomac, assisté par un ami qui restera bouleversé de son attitude pleine de dignité et d’espérance. Le colonel Tibodo témoignera : « J’ai connu Marcel Callo pendant quelques heures seulement, celles qui ont précédé sa mort en mars 1945, un mois et demi avant la libération. Je ne l’ai connu qu’aux dernières heures de sa vie : il est mort en quelque sorte dans mes bras. Cependant cela m’a suffi pour constater que ce garçon était de beaucoup au-dessus de la nature humaine ordinaire. (…) Si j’ai gardé son souvenir, alors que j’ai passé par plusieurs camps et que j’ai connu de nombreux prisonniers, c’est que Marcel Callo avait un regard vraiment surnaturel. Le témoignage que j’ai donné est au-dessous de la réalité : le regard était plutôt un regard d’espoir, l’espoir d’une vie nouvelle. Si moi, parpaillot, qui ai vu des milliers de prisonniers mourir, j’ai été frappé par le regard de Marcel Callo, c’est qu’il y avait en lui quelque chose d’extraordinaire. Ce me fut une révélation : son regard exprimait une conviction profonde qu’il partait vers le bonheur. C’était un acte de foi et d’espérance vers une vie meilleure. Je n’ai jamais vu chez un moribond un regard comme le sien ». À l’occasion du synode mondial des évêques sur la vocation et la mission des laïcs dans l’Église et dans le monde », le dimanche 4 octobre 1987, le Pape Saint Jean-Paul II, béatifie Marcel Callo. Bienheureux Marcel Callo, priez pour nous !

Source: www.jeunes-cathos.fr

En savoir plus :

Marcel Callo « Beaucoup trop catholique » Témoin d’une génération Le bienheureux Marcel Callo 1921-1945 Auteur Bey Françoise Auteur : Cardinal Paul GOUYON Editeur : Téqui Editeur : SOS Editions Collection Les Sentinelles

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SAINTE ELISABETH DE LA TRINITE (ÉLISABETH CATEZ) La petite Élisabeth Catez est née le 18 juillet 1880, au camp militaire d’Avor, près de Bourges où son père est en garnison. Cette naissance est difficile et ses parents font célébrer une messe pour sauver leur bébé. Cette première eucharistie offerte pour elle, oriente de manière mystérieuse toute sa vie. Elle est baptisée le jeudi 22 juillet, pour la fête de sainte Marie-Madeleine. Elle écrit le 21 juillet 1905 : « C’est demain la fête de sainte Madeleine, celle dont la Vérité a dit : “Elle a beaucoup aimé”, c’est aussi fête pour mon âme car je célèbre l’anniversaire de mon baptême ». La famille s’installe à Dijon où naît sa sœur Marguerite. Le 2 octobre 1887, son père, terrassé par une crise cardiaque, rend son dernier soupir dans ses bras. Élisabeth est une nature volcanique qui fait des colères « très diable ». Par amour de sa mère et par amour de Dieu, Élisabeth cherche à dominer son caractère ardent. La préparation à sa première communion contribue grandement à dompter sa farouche volonté. Elle reçoit le « Bien-Aimé de l’Eucharistie » le 19 avril 1891, à l’église Saint-Michel. La confirmation suivra, le 8 juin en l’église Notre Dame. Lors d’une visite au Carmel, la prieure Mère Marie de Jésus lui révèle que son nom signifie “maison de Dieu ”, cela lui ouvre des perspectives infinies… Sa mère l’inscrit au conservatoire de musique où elle obtiendra le 1er prix de piano le 25 juillet 1893. Elle mène dans le monde une vie tout ordinaire, participant aux soirées mondaines, faisant des visites, le catéchisme…Dans ce tourbillon d’activité, Élisabeth reste centrée sur l’essentiel : « Il me semble que rien ne peut distraire de Lui, lorsqu’on n’agit que pour Lui, toujours en sa sainte présence, sous ce divin regard qui pénètre dans le plus intime de l’âme ; même au milieu du monde on peut l’écouter dans le silence d’un cœur qui ne veut être qu’à Lui ! ».Elle désire entrer au Carmel, mais sa maman n’y consent pas. Ne pouvant être carmélite dans le cloître, elle l’est dans le monde, en vivant comme toutes ses amies, mais avec un grand secret, elle veut rayonner Dieu : « Pensez à moi dimanche soir, vous serez bien gentille, j’irai à ma soirée, […]. Demandez qu’il soit tellement en moi, qu’on le sente en s’approchant de sa pauvre petite fiancée et qu’on pense à Lui. Nous sommes ses hosties vivantes, ses petits ciboires que tout en nous Le reflète, que nous Le donnions aux âmes ». Durant la mission qui se déroule à Dijon, en 1899, Mme Catez donne enfin son consentement, y mettant toutefois une condition : attendre sa majorité. Elle entre au carmel de Dijon, le 2 août 1901. À sa prise d’habit, le 8 décembre elle reçoit le nom d’Élisabeth de la Trinité. Le 11 janvier 1903, elle prononce son engagement définitif. Elle évoque ce qu’est sa vie : « Je n’ai qu’à aimer [le Christ], qu’à me laisser aimer, et cela tout le temps, à travers toutes choses : s’éveiller dans l’Amour, se mouvoir dans l’Amour, s’endormir dans l’Amour ». Elle confie à une amie : « Vivons avec Dieu comme avec un ami, rendons notre foi vivante pour communier à Lui à travers tout, c’est ce qui fait les saints ». Le 21 novembre 1904, elle rédige sa célèbre prière “Ô mon Dieu Trinité que j’adore”. Pour elle, la vie chrétienne consiste à vivre « sous les étreintes de la Trinité ». Elle écrit à sa sœur Guite : « Je te laisse ma dévotion pour les Trois, à l’“Amour”. Vis au-dedans, avec Eux dans le ciel de ton âme ; […] Crois toujours à l’Amour. » En carême 1905, apparaissent les premiers symptômes de la maladie d’Addison qui allait l’emporter. Elle vit cette épreuve comme une grâce de conformité au “Bien-Aimé crucifié par amourˮ. Elle écrit : « chaque incident, chaque événement, chaque souffrance comme chaque joie est un sacrement qui lui donne Dieu » ; Fin mars 1906, Élisabeth est conduite à l’infirmerie. Entre répits et rechute, elle s’offre à l’amour ; Elle écrit à sa grande amie, Mme de Bobet : « Oh, marquez tout avec le sceau de l’amour! Il n’y a que cela qui demeure. […] Je vous laisse ma foi en la présence de Dieu, du dieu tout Amour habitant en nos âmes. Je vous le confie: c’est cette intimité avec Lui “au-dedans" qui a été le beau soleil irradiant ma vie, en faisant déjà comme un Ciel anticipé ». Le 9 novembre, à 6 heures du matin, elle achève son parcours terrestre. Ses dernières paroles audibles sont : « Je vais à la lumière, à l’amour, à la vie. » Dans une lettre, remise après sa mort à sa prieure, elle laisse cette ultime recommandation que nous pouvons faire nôtre : «Vous ne serez jamais banale si vous êtes éveillée dans l’amour ». Élisabeth Catez a été canonisée en 2016 par le Pape François. Lors de sa béatification, en 1984, saint Jean Paul II la proposait comme modèle aux jeunes du monde entier. Elle nous y invite à être « là, tout entier, tout éveillé en notre foi, tout adorant, tout livré à l’action créatrice » de Dieu Fr. Didier-Marie GOLAY, Carme Déchaux (Lisieux) En savoir plus : Sainte Elisabeth de la Trinité Vies de Lumière Rayonner Dieu Sainte Elisabeth de la Trinité Auteur : Didier-Marie GOLAY Auteur : Carmel de Dijon- Editions du Cerf Bach Dominique Collection Spiritualité Editions du Signe 6

NOS DEUX PAROISSES

PORTER LA COMMUNION AUX MALADES

C’est une belle mission que de porter la communion aux personnes qui ne peuvent plus se déplacer pour participer aux célébrations avec la communauté paroissiale. Voici quelques conseils pour vivre ce geste liturgique avec le respect qui lui est dû. La personne qui porte la communion reçoit l’hostie consacrée dans une custode lors de la messe.

Chez la personne malade, prévoir un endroit où déposer la custode avec par exemple un petit napperon, si possible un crucifix, une bougie…

Saluer la personne malade, s’il y a des membres de la famille, les inviter à participer s’ils le veulent…

1-Faire ensemble le signe de la croix

2-Faire une démarche de pénitence en disant par exemple : « En présence du Seigneur, nous qui croyons en lui, reconnaissons que nous sommes pécheurs. » puis réciter le « Je confesse à Dieu ».

3-Lire un passage de la Parole de Dieu : ce peut être l’Evangile du jour ou l’un des textes suivants :

« Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. » (Jean 6,51)

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. » (Jean 6,56-57)

« Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jean 10, 14-15)

« Moi, je suis la résurrection et la vie, dit Jésus. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » (Jean 11,25)

« Demeurez en moi, comme moi en vous, dit Jésus. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15, 4-5)

4-Prier ensemble le Notre Père (on peut l’introduire en disant « Prions Dieu tous ensemble comme notre Seigneur Jésus-Christ nous l’a enseigné »

5-Présenter le Corps du Christ et dire : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »  « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis une parole et je serai guéri. »

6-Donner la communion en disant : « Le Corps du Christ »  « Amen » Laisser un temps de prière en silence.

On peut proposer une prière à la Vierge- Marie.

7-Terminer par le signe de croix :

« Que le Seigneur tout-puissant et miséricordieux nous bénisse et nous garde, le Père, le Fils et le Saint-Esprit »  « Amen » Ou « Que le Seigneur nous bénisse, qu’il nous garde de tout mal et nous conduise à la vie éternelle. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».  « Amen ». Un grand merci aux personnes qui vivent cette mission d’Eglise au service de ceux qui ne peuvent se déplacer !

L’Equipe S.E.M de nos deux paroisses

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NOS DEUX PAROISSES

L'EGLISE DE MONTJUSTIN

HISTOIRE DE L'EGLISE :

L'origine de l'église de Montjustin remonte à des temps très anciens. Une paroisse existe déjà au début du XIIe siècle autour d'une église, cette église se trouvant certainement à l'endroit actuel, hors du bourg castral, au milieu d'un regroupement de maisons. Si en 1123 le nom de Montjustin est mentionné comme chef-lieu d'une poesté dans une Bulle du Pape Calixte II (Pape de 1119 à 1124, originaire de Quingey), en faveur de l'Abbaye de Chaumousey, on a plus de précisions lors d'une mention d'une ecclésia en 1148.

Dans une Bulle du Pape Adrien IV, donc entre 1154 et 1159, adressée à l'Abbé Roric et à tous les frères de l'église de Chaumousey (dont dépend le Prieuré de ) est confirmée la donation de l'église de Montjustin avec la chapelle d'Aurécourt (?), et toutes les dépendances qui appartiennent à cette église mère, telle que notre frère l'Archevêque de Besançon (Humbert) vous l'a faite canoniquement, comme il est connu de tous. Nous avons reçu de la main du prêtre Gisbert l'église de Montjustin avec la chapelle d'Aurécourt … Nous l'avons concédée et donnée par la main de Constant, Prieur de l'église de Marast à cette même église de Marast et aux frères qui y servent Dieu, pour qu'ils la possèdent à jamais. Confirmation générale par le pape Grégoire VIII à l'Abbaye de Chaumousey, de ses privilèges et de tous ses biens spécialement nommés en1187. En un mot, le Prieuré de Marast n'a pas les ressources suffisantes pour en vivre, la donation d'une dizaine d'églises lui permettra de subvenir à son fonctionnement, d'où le rattachement de l'église mère de Montjustin et d'autres églises au Prieuré de Marast. Cette église est dédiée à Saint Just, un des premiers évêques de Lyon, puis moine en Basse Egypte où il mourut vers 390. Durant tout le Moyen-âge l'église va être transformée, suite à des effondrements ou des agrandissements volontaires. Essayons d'en étudier avec modestie les différents stades de construction.

Au départ, cette église romane est de type charpenté, comme celles de Marast et qui datent de la même époque, de forme rectangulaire à nef unique charpentée dont le chœur est plus étroit que la nef, chose fréquente alors, les deux parties ayant pu être séparées par un jubé. Les murs sont animés par une série de fenêtres ébrasées et percées haut. Deux seules restent visibles dont une est murée sur le côté sud, le plus ancien. Il n'y a pas de contreforts extérieurs à cette époque. Le curieux compromis d'église à une seule nef aboutissant sur un chœur doublé par des collatéraux semble avoir existé à Montjustin. Le dessin de la partie orientale paraît être une réplique du tracé roman car les vestiges d'une absidiole semi-circulaire se dressent en arrière de la petite chapelle sud.

La partie droite de l'église est la plus ancienne, deux chapelles s'ouvrent par des arcades en plein cintre de style roman. Le transept sera construit plus tard, au XIVe siècle lors de travaux importants basés sur les piliers imposants et les restes de murs de l'église primitive, travaux auxquels il faut ajouter la reconstruction éventuelle du chœur (présence de voûtes à croisée d'ogives de même style). Ces voûtes vont sûrement obliger les constructeurs à placer des contreforts à 45 degrés aux différents angles de la construction. On en compte huit identiques dont trois intégrés dans les murs et un seul ayant une disposition différente au niveau de la porte seigneuriale du transept gauche. Un trou est réservé au centre de la croisée d'ogives au-dessus du chœur, ce pourrait être le trou laissant le passage de la corde pour la cloche qui se serait trouvée dans un petit clocheton posé sur le toit de l'église. Rappelons que le clocher tel qu'on le connaît actuellement n'existe pas encore.

L'entrée de la nef se trouvait alors au niveau de la grille actuelle, on peut voir encore l'épaisseur du mur de façade et la voûte romane du portail d'origine.

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Lors du XVe siècle va être construit un clocher porche accolé au mur de la façade. Un grand portail de style flamboyant à 4 archivoltes comporte trois écussons martelés -à la révolution certainement- typiques d'une empreinte bourguignonne de la main même des maîtres d'œuvre des Ducs appelés à travailler à leurs châteaux, dont celui qui domine le village. A la puissance de la forteresse on allie l'important statuaire de l'église.

Trois niches vides dont une flamboyante décorée de feuilles de chêne et d'un écu portant la croix de Saint André, emblème militaire ducal, ornent la nouvelle façade. Ce clocher porche quadrangulaire comporte quatre étages : le porche voûté formé d'ogives en arcs brisés possède une baie sur le côté sud. A noter le mur accolé à l'ancienne façade de l'église qui comporte une arche à arc brisé dont la clé de voûte possède à nouveau une croix de Saint André. Un escalier à vis extérieur côté nord se loge dans une tourelle ronde montée hors-œuvre. Il permet l'accès aux deux niveaux supérieurs et au clocher. Une meurtrière, une cheminée et une porte surélevée qui donne accès au toit de l'église meublent cette salle (salle de garde?). Le plancher qui sépare ces deux niveaux est totalement hors d'usage. Au sommet, le clocher avec ses 4 fenêtres à persiennes abrite une cloche et sur le côté sud, une horloge.

La cloche a été bénie en l'an 1782 par Etienne Colisson, prêtre curé de Montjustin, elle a pour parrain Charles François Gabriel Tranchant, comte de la Verne, seigneur de Borey et de Montjustin et pour marraine Marie Françoise Xavière née comtesse de Laurencin-Beaufort, épouse de messire Charles François Millot, baron de Montjustin. L'horloge primitive a été construite par Claude Joseph Ducray, « maître orlogeur de Fondremant ». Il est surprenant de constater que ce clocher n'a pas été construit au centre de la façade, afin de respecter la symétrie de l'édifice et nous pouvons très bien le constater en se retournant depuis le centre de la nef. C'est aussi la raison pour laquelle la position du mur nord nous pose problème dans son état actuel car il ne respecte pas la forme rectangulaire de l'église.

Un toit pyramidal recouvre le tout. Une flèche plus ancienne a-t-elle existé ? Si l'on connaît bien le premier, recouvert encore de laves en 1866, il est peu connu que la mairie de l'époque ait envisagé de le reconstruire en forme de flèche comme il semble bien avoir été à l'origine. Mais il fallait bien remplacer la lourde toiture écrasée exécutée en laves. Le projet de rénovation ne semble pas avoir abouti. Toujours est-il qu'on ne connaît que le toit pyramidal depuis plus d'une centaine d'années. Mais cette église a été très bouleversée au cours des siècles suivants et reconstruite en partie par Jean-Charles Colombot en 1757. Toute la partie gauche a subi des transformations : deux larges baies ont été ouvertes dans la nef et une au niveau du chœur, de même style, donc contemporaines détruisant l'équilibre artistique du bâtiment. Pourquoi cette transformation ? Effondrement des chapelles extérieures qui devaient exister à gauche ? du mur nord ? ou volonté de tout reconstruire sans poursuivre sur l'autre côté. Pourquoi avoir ouvert de grandes fenêtres du côté nord ? Nous l'ignorons pour le moment.

L'INTERIEUR :

En entrant, nous franchissons la grille à claire-voie en fer forgé qui a été offerte par les paroissiens en 1754, tout comme la grille de la table de communion. A droite, deux arcades en plein cintre ouvrent sur deux chapelles latérales qui formaient le bas-côté de l'église primitive.

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La première chapelle, la plus grande, est la chapelle du Saint-Sacrement voûtée d'ogives sur cul-de-lampe. Il y avait un autel dans cette chapelle, il a changé de place récemment. Derrière cet autel se trouvait un bas-relief en pierre qui est désormais bien visible dans sa totalité ; il représente le couronnement de la Vierge, encadré de deux colonnes doriques supportant un entablement sur lequel un ange joue de la trompette. En-dessous on peut lire l'inscription suivante: « Jacques Monot et Marguerite Rousselet de Vesoul, sa femme, fondateurs 1677 ». NB. Jacques Monnet est châtelain de Montjustin. Il a été assassiné nuitamment avec sa femme à coups de pistolet par Jacques Simon Varot, Sieur de Magny-lès- dont les biens ont été confisqués par sa Majesté le Roi de Louis XIV le 19 janvier 1681. La date exacte de l'assassinat n'est pas connue mais doit-être proche de la fondation en 1677. De chaque côté, statues en bois sculpté et polychrome : à gauche, Sainte- Marguerite et à droite, Saint-Jacques en habit de pèlerin avec le bourdon, le livre, les sandales et l'habit redressé, dans le style du XIIIe siècle, mais comme on peut le voir, le bourdon a disparu. A l'opposé se trouve le confessionnal.

La deuxième chapelle, dite de Saint-Joseph, abrite les fonts baptismaux, elle est plus petite, voûtée d'ogives à nervures engagées, ornée d'un bas-relief en pierres, représentant la nativité entre deux pilastres toscans et sous une tête d'ange. En dessous « Saint Joseph priez pour nous. François Me... Bonne Sibl... de Montjustin ». Le baptistère est fait de deux blocs de pierre massifs avec une octogonale recouverte par un couvercle en chêne. On y trouve notamment la pierre tombale de Jean-François Magnin, curé de Montjustin, fondateur de cette chapelle, mort le 12 février 1712. Sur la partie gauche de la nef, on devrait retrouver deux autres chapelles symétriques ; mais, hélas, elles ont disparu car sûrement effondrées et comme le mur nord a été reconstruit, on ne peut en retrouver la trace. Un arc triomphal ogival ouvre sur le transept, épaulé par un gros contrefort à chanfrein, décoré de fresques modernes au siècle dernier. La croisée du transept est voûtée d'ogives du XIVe siècle reposant sur des piliers carrés à chanfreins du XIIe siècle de l'église primitive. Un crucifix en bois du XVIIIe avec une tête d'angelot à ses pieds se trouvait en haut de l'arc, il a mué depuis sur le côté droit de la nef, au-dessus de l'arc de la première chapelle. Appuyé sur le pilier gauche, il y avait il y a encore quelques années une chaire qui a été supprimée et qui a mal vieilli au fond d'une grange du village.

Au niveau du transept on trouve, de chaque côté, deux autels à retable. A gauche, l’ancienne chapelle seigneuriale est la seule à avoir une petite porte permettant aux seigneurs d'entrer directement dans l'église sans avoir à remonter la nef centrale. Cette chapelle, dite de Saint-Nicolas, possède un retable du XVIIIe siècle formé de deux colonnes cannelées corinthiennes supportant un fronton décoré de nuages et de rayons. Un doute subsiste sur la peinture moderne centrale. Par contre la statue en avant du retable est celle de Saint Joseph tenant l'enfant Jésus dans ses bras. A droite dans la chapelle dite de Notre-Dame on trouve un retable à deux colonnes torses corinthiennes encadrant une statue de la Vierge Immaculée et portant sur l'entablement un buste de Père Eternel. Ce retable est daté du XVIIe siècle. Les quatre autels de l'église sont en forme de tombeau, réalisés en bois et décorés de façon différente. A suivre…

Quelques Montjustinois amoureux de leur village

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NOS DEUX PAROISSES

L’ASSOMPTION DE LA VIERGE-MARIE L’Assomption est la croyance dans la Foi Catholique, selon laquelle la Vierge-Marie, Mère de Jésus, a été élevée en son âme et son corps dans la gloire du Ciel. Etymologiquement, l’Assomption qui signifie « être transporté vers »ne doit pas être confondue avec l’Ascension du Christ-Jésus. C’est une fête importante désignée officiellement « SOLENNITE DE L’ASSOMPTION DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE » célébrée liturgiquement le 15 août dans l’Eglise Catholique. Elle s’accompagne fréquemment de processions. Dans la tradition orientale religieuse orthodoxe, l’Assomption est appelée DORMITION DE LA SAINTE-VIERGE. Marie, en araméen ʺ Maryamʺ, en hébreu ʺMyriamʺ, appartient pleinement à l’Humanité. Membre du Peuple d’Israël, Elle a suivi notre parcours de la condition humaine et n’a pas échappé à la mort. Conçue sans péché, n’ayant commis aucun péché, Elle a été directement accueillie au Paradis. Elle est la Femme dont la vocation fut la plus exceptionnelle. En plaçant sa foi en son Fils, Dieu fait Homme, Elle a bénéficié de la Vie Eternelle. Au moment de mourir sur la croix pour le Salut du monde, Jésus a dit à Saint Jean que Marie serait aussi notre Mère (cf. Jn 19.26-27).

La Vierge-Marie est l’image de toute l’Eglise, Elle est Notre-Dame, Elle est le phare pour l’humanité. En l’Assomption de Marie, le Seigneur nous offre, dès maintenant, la joie du Ciel. Quelques rappels historiques pour comprendre le choix de la date du 15 août : Avant d’être un dogme, vérité de la foi chrétienne décrétée par l’Eglise, l’Assomption de Marie était une croyance reposant sur la tradition. La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie au Ve siècle après le concile d’Ephèse en 431. Au VIe siècle, l’empereur byzantin Maurice instaure dans son empire, la fête de la Dormition de la Vierge Marie chaque année à la date du 15 août, la fête est introduite en occident au VIIe siècle et prend le nom d’Assomption à partir du siècle suivant. Louis XIII et Catherine d’Autriche s’étaient mariés le 28 novembre 1615. Après 22 ans de mariage, aucun héritier n’avait vu le jour. Le Roi Louis XIII s’engagea à consacrer la France à la Vierge-Marie si elle lui accordait la grâce d’avoir un héritier pour lui succéder sur le trône de France. Il demanda à ses sujets de faire, tous les 15 août, une procession dans chaque paroisse afin que naisse le Dauphin. La grossesse d’Anne d’Autriche en 1638 fut interprétée comme la réponse divine à ses prières et à celles de la reine. Le roi tint sa promesse : le 10 février 1638, il consacra son royaume à la Vierge-Marie. Louis-Dieudonné, futur Louis XIV, naquit le 5 septembre 1638.Dès lors la fête de l’Assomption de la Vierge-Marie prendra une importance particulière en France. Le 15 août devient alors Fête Nationale de 1638 à 1830 (excepté pendant la période révolutionnaire). En 1643, Mgr Claude d’ consacra le diocèse de Besançon à Marie-Immaculée au sortir de la difficile période de la Guerre de Dix-Ans. Le 8 décembre 1854, le Pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée-Conception et le 1er novembre 1950, le Pape Pie XII proclame celui de l’Assomption de la Vierge-Marie. En la paroisse de SAULX-COLOMBIER, l’église de Chatenois, est dédiée à Notre-Dame-de-l ‘Assomption. Cette année, les messes de l’Assomption seront célébrées :

- 9 h 30 : CHATENOIS

- 11 h : Madone de DAMPVALLEY-LES-COLOMBE Agnès DIZIAIN 11

NOS DEUX PAROISSES

RENTRÉE PASTORALE Dimanche 26 Septembre 2021

Messe dominicale à 10 h 30 en l’église de NOROY-LE-BOURG pour nos deux paroisses

Suivie du

REPAS CO-PAROISSIAL – NOROY-LE-BOURG – SAULX-COLOMBIER

Salle polyvalente de NOROY-LE-BOURG - :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- MENU Apéritif et ses amuses bouche Entrée Viande et sa garniture Fromage Salade Dessert Café « Boissons non comprises »

PRIX DU REPAS: Adultes : 20 euros Enfants de moins 12 ans : 12 euros - :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :-

Rappelons-nous… en 2019 !!!

Une belle assemblée ! Nos chanteurs !

Une équipe de choc pour le service (qui…vient l’étoffer ?)

- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :- :-

- INSCRIPTIONS AVEC LE REGLEMENT AVANT LE : 15 septembre 2021 auprès de : -Mauricette MICOULOT  03 84 75 91 06 - Christophe ROSSÉ  06 40 06 03 53 - Colette LARCHER  06 38 83 93 12 - Colombe GRILLOT  06 32 69 90 24

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NOS DEUX PAROISSES

DÉCOUVERTE PATRIMONIALE ET SPIRITUELLE DE QUELQUES ÉGLISES

Cette manifestation aura lieu dans le respect des consignes sanitaires prescrites par le gouvernement.

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NOS DEUX PAROISSES

CARNET : MARS – AVRIL – MAI – 8 JUIN 2021

BAPTÊMES : Paroisse de Noroy le Bourg

DATES LIEU DE RESIDENCE

23 Mai Clément BERNARD CERRE-LES-NOROY

Paroisse de Saulx-Colombier

23 Mai Laurine THEULIN MONTJUSTIN Sallalès-Cabardès - Diocèse de 23 Mai Timéo et Maélia LATGER Carcassonne-Narbonne 6 Juin Julia JEUDY SAULX-DE-VESOUL

SE SONT UNIS DEVANT DIEU

Paroisse de Noroy le Bourg

5 Juin Baptiste COSSI et Elodie PERRET COLOMBE LES VESOUL

NOUS AVONS CONFIÉÀ DIEU NOTRE PÈRE :

Paroisse de Noroy le Bourg

15 Mars Suzanne MARTIN née THOMASSIN AUTREY-LES-CERRE 16 Mars Paul MARSOT POMOY 07 Avril Maurice MOURLOT VILLERS-LE-SEC 08 Avril Florence MARCHAL VILLERS-LE-SEC 13 Avril Jacques ARGENTIN NOROY-LE-BOURG 21 Avril Bernard CLER VILLERS-LE-SEC 12 Mai Jeanne ENOCH née MARCHAND VELLEMINFROY 17 Mai Renée BARRET née MELINE COLOMBE-LES-VESOUL 22 Mai Charlotte PERRINGERARD née RENAUD VILLERS-LE-SEC 31 Mai Michel JOFFROY COLOMBOTTE 8 Juin Alain ROUSSEL NOROY-LE-BOURG

Paroisse de Saulx-Colombier

3 Mars Bernadette HUMBERT née GOUHENANT COLOMBIER 6 Avril Andrée PEQUEGNOT née PERNEL GENEVREY 7 Avril Madeleine SAVET née LAMBERT VESOUL 10 Mai William BRUTO MAILLERONCOURT- CHARETTE 18 Mai Michel GALTE SAULX-DE-VESOUL 28 Mai Anne-Marie MERCIER née RENARD EQUEVILLEY 4 Juin Yvette SIMARD née BERNARD MAILLERONCOURT- CHARETTE 5 Juin Lauriane BUHLMANN MONTCEY

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NOS DEUX PAROISSES

PLANNING DES MESSES

DATES 9 h 30 11 h 00

4 Juillet – 14ème du temps ordinaire NOROY-LE-BOURG COLOMBIER

LA VILLEDIEU-EN- FONTENETTE ème 11 Juillet – 15 du temps ordinaire NOROY-LE-BOURG 50 ans de sacerdoce de l’Abbé MASSON

18 Juillet – 16ème du temps ordinaire SAULX-DE-VESOUL NOROY-LE-BOURG JUILLET

ème 25 Juillet –17 du temps ordinaire 10 h 30 - SAULX-DE-VESOUL

er ème 1 Août – 18 du temps ordinaire 10 h 30 - NOROY-LE-BOURG

ème

8 Août – 19 du temps ordinaire 10 h 30 - SAULX-DE-VESOUL

15 Août – Assomption MADONE CHATENOIS

de la Vierge-Marie DAMPVALLEY- LES-COLOMBE AOUT 22 Août – 21ème du temps ordinaire NOROY-LE-BOURG COLOMBIER

29 Août – 22ème du temps ordinaire SAULX-DE-VESOUL NOROY-LE-BOURG

5 Septembre - 23ème du temps MOLLANS SAULX-DE-VESOUL ordinaire

11 Septembre - 24ème du temps

ordinaire 18 h - COLOMBIER

12 Septembre - 24ème du temps ordinaire 10 h 30 - COLOMBE-LES-VESOUL

19 Septembre – 25ème du temps NOROY-LE-BOURG COLOMBIER ordinaire

ème SEPTEMBRE 25 septembre-26 du temps ordinaire 18 h - LA VILLEDIEU-EN- FONTENETTE

ème 26 Septembre – 26 du temps 10 h 30 – NOROY-LE-BOURG ordinaire Suivie du repas co-paroissial

3 Octobre – 27ème du temps MOLLANS SAULX-DE-VESOUL ordinaire

10 Octobre – 28ème du temps COLOMBIER MOLLANS ordinaire

17 Octobre – 29me du temps NOROY-LE-BOURG COLOMBIER ordinaire

24 Octobre – 30ème du temps

OCTOBRE SAULX-DE-VESOUL NOROY-LE-BOURG ordinaire

31 Octobre – 31ème du temps MOLLANS SAULX-DE-VESOUL ordinaire

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AGENDA

LES PELERINAGES

Autres projets auxquels vous pouvez vous inscrire :

Taizé-Tournus le 26 septembre 2021

Mont Ste Odile le 15 octobre 2021

Compostelle « autrement » du 13 au 19 septembre 2021

La Grèce « sur les pas de St Paul » du 30 septembre au 7 octobre 2021

Contact : pèlerinages, 18 rue Mégevand 25041 Besançon Tel : 03 81 25 28 22 Courriel : [email protected]

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INSCRIPTIONS CATÉCHÈSE 2021-2022 : RAPPEL

Si vous ne l’avez pas encore fait, inscrivez rapidement vos enfants pour la catéchèse de l’année 2021-2022 ; c’est une nécessité pour la bonne organisation des groupes par niveaux et afin de trouver un ou une catéchiste supplémentaire si nécessaire. Merci

Renseignements : Mme Chantal VIROT – SAULX-de-VESOUL 70240 – Tél. 03 84 95 82 16 Mme Martine GRANDMOUGIN – CREVENEY 70240 – Tél. 03 84 95 81 79 Mme Laurence VEJUX – VILLERS-LE-SEC 70000 – Tél. 06 31 41 47 77 Mail : [email protected] (en cas d’absence, laissez un message)

La participation financière des parents s’élève à 30 euros, à régler à l’inscription, par chèque à l’ordre de : paroisse de Saulx-Colombier. Merci.

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