BILAN ANNUEL Faits Marquants : des Poursuite des défoliations Correspondants Observateurs massives de chenille processionnaire. du Département Santé des Expansion rapide de la pyrale Forêts – Pôle Sud Est - du buis.

Conséquences de la Année 2018 sécheresse de 2017 au printemps et de celle de 2018 à l’automne. Département : Recrudescence des dégâts liés au Typographe

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1 - Le Bilan Météorologique :

1.1. – Le bilan par saison : ➢ Hiver Le déficit d’ensoleillement atteint 40 %. Très arrosé sauf en février (déficit 60%). Vents violents supérieurs à 100 km/h signalés en janvier (le 1, 16 et 17). Oscillation des températures entre le chaud (moyennes excédentaires de 4° C en janvier) et le froid (-1 à - 2 °C en décembre et - 2°C en février en dessous des normales). Moyennes très proches des normales.

➢ Printemps Printemps très arrosé. Fin d’hiver agitée, le nombre de jours de vents forts est supérieur à la normale en mars. Vent de sud-est dominant en avril avec de fortes bourrasques (90 km/h). Avril connaît des précipitations très contrastées (2 fois la normale des Monts de Lacaune au Causse du Larzac, déficit de 40 à 50 % sur tout le nord de l’Aveyron) et des températures nettement supérieures aux normales. Mois de mai exceptionnellement orageux et pluvieux.

➢ Été Eté très ensoleillé en juillet et surtout en août. Précipitations apportées par des orages en juin et juillet (mois très orageux). Violentes rafales sous orages en juillet (106 km/h à dans la nuit du 15 au 16). Août très sec. Températures moyennes nettement supérieures aux normales pendant tout l’été.

➢ Automne Automne se caractérisant par un ensoleillement excédentaire sauf en octobre. Précipitations très contrastées : jusqu’à –60 % sur l’ensemble du département à l’exception de la partie sud exposée aux pluies cévenoles. Vent de sud-est en fortes rafales en octobre et surtout en novembre (110 km/h le 11 et le 12). Episode neigeux fin octobre. Températures moyennes supérieures aux normales (près de 2°C à Millau). Températures maximales dépassant très largement les normales en septembre (+5,4°C à La Bastide l’Evêque, fréquence des journées chaudes remarquable). Très peu de gelées.

1.2. – Les faits marquants :

 Printemps très arrosé (à l’exception du mois d’avril sur tout le nord de l’Aveyron) avec un mois de mai exceptionnellement orageux.

 Été très ensoleillé et chaud.

 Mois de septembre le plus ensoleillé des 20 dernières années avec une sécheresse exceptionnelle sur tout le sud-est du département.

 Précipitations très contrastées en octobre et novembre entre le sud, exposé aux pluies cévenoles, et le reste du département.

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2 – L’Etat Sylvosanitaire des principales essences forestières :

Rappel de la composition de la Forêt Aveyronnaise

2.1. – Les feuillus : ➢ Dégâts abiotiques : De nombreux peuplements du Sud-Aveyron notamment les chênaies pubescentes ont accusé le contrecoup causé par la sécheresse automnale de 2017 au printemps en mettant en place des feuillages plus clairs que d’ordinaire et en étant plus sensibles face aux autres pathogènes.

Au cours de la fin d’été, nous avons également déploré des défoliations précoces et des dessèchements des feuilles sur les hêtres, frênes et chênes de manière diffuse sur la quasi-totalité de l’Aveyron (seul l’Aubrac, a semblé un peu épargné).

➢ Les 3 grands chênes (sessile, pédonculé, pubescent) : Le stress généré par les accumulations des sécheresses estivales ou automnales de ces dernières années, a rendu nos peuplements plus sensibles. Les causses Noir et du Larzac ont été sérieusement affectés par des attaques de Coroebus qui a détruit parfois la moitié du houppier.

On a aussi constaté plus d’attaques d’Oïdium sur les feuilles.

Il faut également signaler un foyer d’attaque du charançon sauteur du chêne, qui troue les feuilles, du côté de Cruéjouls.

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➢ Le Châtaignier : Le cynips du châtaignier (Dryocosmus kuriphilus), présent depuis plusieurs années sur l’ensemble du département, n’a pas généré de signalement particulier cette année, ce qui ne signifie pas la disparition de cet insecte.

De la même manière, on continue de constater la présence de problèmes liés au chancre du châtaignier causé par le champignon Cryphonectria parasitica.

➢ Le Hêtre : Sur la commune du Vibal (Lévezou), les troncs de quelques hêtres disséminés dans la futaie sont affectés par des blessures en « boutonnière », indicatrices de la maladie dite du « T », résultant probablement d'une attaque ancienne d’un insecte coléoptère xylophage du genre Trypodendron.

➢ Autres Feuillus : Dans l’Ouest-Aveyron, un peuplement de chêne rouge d’Amérique a été affecté par un champignon blanc provoquant une pourriture du bois de cœur. Les analyses en laboratoire ne permettent pas de l’identifier précisément, cependant il est fort probable que ce soit l’Inonote du chêne (Inonotus Dryadeus).

Sur le Lévézou, un peuplement de robinier a attiré notre attention car ses feuilles étaient tachées. Les analyses ont révélé qu’un champignon du genre Cladiosporium en était responsable.

Sur le Larzac, des frênes en zone bocagère ont été fortement défoliés par une chenille arpenteuse, Calospilos pantaria, de manière identique à l’année dernière. Cette défoliation est récurrente depuis plusieurs années.

2.2. – Les résineux :

➢ Dégâts abiotiques : Des dégâts dus aux vents, chablis et bris de tronc, sont recensés cette année encore sur les communes de , Trémouilles, Fondamente, Camarès, Vézins-de-Lévézou et , jugés très sévères dans des peuplements de sapins de Nordmann, épicéas communs, et douglas (2 à 70% de tiges atteintes sur des surfaces de 1 à 2 ha).

Si la sécheresse estivale a eu peu de conséquences directes cette année, des coups de soleil ont provoqué des dessèchements de cimes de douglas, en lisière ou en peuplement à faible densité, sur les communes de et de .

Sur la commune de Saint-Sever-du-Moustier, des douglas âgés de 26 ans ont souffert vraisemblablement d’un coup de chaleur.

Le rouge physiologique affecte fortement une plantation de douglas de début d’année sur la commune de Saint-Jean-du-Bruel.

Sur cette même commune, la grêle a causé quelques dégâts de faible sévérité dans une futaie de pins noirs d’Autriche de 2 ha.

La chlorose calcaire est signalée cette année encore dans des futaies de douglas sur les communes de Cornus et Saint-Affrique, avec aggravation du phénomène déjà signalé en 2017 à Cornus.

Page 4 sur 11 ➢ Les pins : • Scolytes La présence du sténographe a bel et bien été constatée sur les communes de Cornus et sur des bois débardés respectivement de pins noirs d’Autriche et pins sylvestres. Sa présence a également été décelée dans des futaies de pins sylvestres sur les communes de Millau et .

• Processionnaire du pin De fortes défoliations ont à nouveau été notées en fin d’hiver dans des peuplements de pins laricios et pins sylvestres en particulier dans le Sud Aveyron. L’insecte a été repéré sur pin Weymouth, commune de Rivière-sur-Tarn.

• Autres dégâts entomologiques - Insectes xylophages Attaques de longicornes provoquant des mortalités de pins sylvestres (1%) sur la commune de Saint-Jean-du-Bruel (vallée de la Dourbie).

Le bupreste bleu du pin est quant à lui responsable de mortalités disséminées sur ce même site, ainsi qu’après blessures sur troncs, dans un autre peuplement de pins sylvestres sur la commune de dans le Nord Aveyron.

• Dégâts d’origine pathologique Sphaeropsis sapinea et Sclerophoma pithyophila affectent 1 à 5% des arbres dans des futaies de pins sylvestres, laricios de Corse, et pins noirs d’Autriche, sur les communes de Saint-Jean-du- Bruel et Viala-du-Tarn, provoquant des mortalités diffuses.

La maladie des bandes rouges est toujours présente dans le département. Des attaques de sévérité moyenne à forte ont été relevées sur les communes de Cornus et Trémouilles concernant 40 à 100% des pins laricios de Corse.

L’armillaire provoque des mortalités diffuses dans une futaie de pins noirs d’Autriche, sur la commune de Saint-Jean-du-Bruel.

➢ Les épicéas : Le typographe provoque plus de mortalités dans des futaies d’épicéas communs qu’en 2017, sur le Lévézou et l’Aubrac, ainsi que dans le sud du département (communes de Castelnau-Pégayrols, Trémouilles, , Vézins-de-Lévézou, Prades-Salars, Curan, Aurelle-Verlac, Arnac sur Dourdou, Camarès), de l’ordre de 5 à 30 % sur des surfaces de 1 à 2 ha.

L’action conjuguée du chalcographe et du typographe est responsable de 30% de mortalité sur 1 ha, dans une futaie d’épicéas communs sur la commune de Castelnau-Pégayrols.

Le dendroctone installé depuis plusieurs années dans une futaie d’épicéas de Sitka affectée cette année par les fortes températures estivales, provoque des mortalités sur la commune de Castelnau- Pégayrols (5%).

➢ Le Douglas : • Dégâts d’origine pathologique Rhizosphera et rouille suisse affectent des douglas de tous âges, dans des proportions très variables sur les communes de Saint-Jean-du-Bruel, Trémouilles, et Saint-Hippolyte.

Sphaeropsis sapinea et Sclerophoma pithyophila ont été signalés sur la commune de Saint-Jean- du-Bruel, avec mortalités de semis en sous étage, sur un des sites.

Le Botrytis s’est installé sur de jeunes plants affaiblis, commune de Saint-Jean-du-Bruel.

Page 5 sur 11 La phéole de Schweinitz a provoqué des pourritures de cœur sur 5 % des troncs d’une futaie adulte, sur la commune de .

• Dégâts d’origine entomologique. Le chermès du douglas a été repéré sur la commune de Trémouilles.

A noter la présence de la chenille processionnaire sur douglas à proximité de peuplements de pins noirs ou sylvestres, communes de Saint-Jean-du-Bruel et Saint-Symphorien-de-Thénières, sans défoliation importante.

La punaise américaine, Leptoglossus occidentalis, consommatrice de graines, a fait une apparition remarquée, sur peuplement adulte, commune de Tayrac.

➢ Les sapins : • Dégâts d’origine entomologique Le pissode du sapin a provoqué la mortalité de 15% des arbres dans une futaie de sapins de Nordmann sur la commune de Gissac.

• Dégâts d’origine pathologique Le dorge du sapin ou maladie du chaudron, est présent sous la forme de balais de sorcières sur 5% des Sapins pectinés, commune de Saint-Géniez-d’Olt-et-d’Aubrac (Aurelle-Verlac).

Le Fomes a provoqué pourritures racinaires et chablis sur 2% des sapins de Nordmann, commune de Fondamente.

A noter également, quelques survivants sans signe de mortalité prochaine (1%), parmi une futaie de sapins de Vancouver décimée il y a une 15aine d’années par le curvidenté et autres ravageurs, commune de Castelnau-Pégayrols.

➢ Le cèdre : L’armillaire a provoqué la mort de jeunes cèdres de l’Atlas (1%) dans des plantations situées sur la commune de .

3 - Les Suivis Spécifiques :

3.1. – Les plantations :

Depuis 2007, les correspondants-observateurs du DSF réalisent un suivi des plantations de l’année visant à quantifier et identifier les principaux problèmes occasionnant des mortalités et difficultés de reprise des plants.

En 2018,18 plantations ont été expertisées en 2 passages : au printemps et à l’automne, toutes situées en forêt privée, principalement dans le Lévézou et Palanges, Monts de Lacaune, Rougiers, et Cévennes aveyronnaises.

Des plants en godets ont été utilisés dans 11 plantations et les 7 autres ont été réalisées avec des plants en racines nues. On notera l’augmentation des surfaces plantées suivies en mélèze.

Page 6 sur 11 Nombre Racines Godet Hectares Taux de Essence plantations nues plantés mortalité Douglas 7 2 5 47.75 12% Cèdre de l'Atlas 3 0 3 15.77 4% Pin laricio de Corse 3 0 3 8 15% & Calabre Mélèze hybride & 5 5 0 21.73 15% Europe Total 18 7 11 93.25 12%

Parmi les 1800 plants observés, 220 sont morts, 130 plants en godets et 90 en racines nues, 35 n’ont pu être retrouvés. Ces mortalités ont surtout affecté le mélèze hybride, le pin Laricio de Corse et le douglas.

3 plantations ayant connu de gros échecs expliquent ces pourcentages :  Mortalités de 54% pour le douglas à St Jean du Bruel due au rouge physiologique ;  49% à Salles-Curan à cause d’une plantation tardive de mélèze hybride en racines nues ;  40% dans le pin laricio de Corse à Recoulès-Prévinquières à cause de l’hylobe.

Causes de mortalités

Cause de Problèmes dus à Dégâts de Hylobe Sécheresse mortalité la plantation pathogène % de mortalité 4.6 % 2.9 % 2.4 % 1.2 %

On notera :  Les principales causes de mortalité sont principalement une mauvaise qualité de la plantation, viennent ensuite des attaques de pathogène et d’hylobe.  La sécheresse n’a pas affecté la réussite des plantations.

Problèmes observés sans mortalités

Cause de Dégâts de Abroutissement Dégâts d’origine Sécheresse Hylobe problème pathogène du gibier abiotique % des plants 5.1 % 4.6 % 4.3 % 3.9 % 3.7 % affectés

Des problèmes ont été observés sur 25 % des plants. Les attaques de champignons, les colorations anormales ou le dessèchement partiel causés par le manque d’eau, les morsures d’hylobe, la consommation par le gibier des pousses terminales et les dégâts d’origine abiotiques sont les principales causes des dommages qui affectent, perturbent ou compromettent l’avenir des plants. Parmi les parcelles les plus endommagées, on peut noter une plantation de cèdre abroutie à 37 % à Nant.

Conclusions :

 63 % des plants sont indemnes de tout problème ;  Reprise correcte des plantations excepté 3 citées ci-dessus ;  Le traitement préventif contre l’hylobe pour la majorité des plants a permis d’éviter des dégâts conséquents excepté une plantation ;  La sécheresse n’a pas occasionné de mortalités conséquentes ;  Le taux de mortalité est identique pour les plants en godets et en racines nues ;

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3.2. – Les défoliateurs précoces :

Cette année, les défoliateurs de printemps tels que les tordeuses, bombyx, géométrides ou autres ravageurs n’ont pas fait de dégâts importants sur les quadrats de notre département.

3.3. – La Processionnaire du Pin :

3.3.1. Les placettes :  Augmentation des attaques sur les placettes situées sur les communes de Nant, Rivière-sur- Tarn, Sylvanès, Millau, et Entraygues-sur-Truyère, avec en général un taux de défoliations inférieur à 25 % sur les pins notés, à l’exception de la placette sur la commune de Millau, où la défoliation est totale.  Etat stationnaire sur les placettes situées sur les communes de , Estaing et (défoliation<25%).  Diminution des attaques sur les placettes situées sur la commune de Saint-Affrique (défoliation<5%).

3.3.2. Les quadrats :

Les quadrats suivants ont été identifiés comme présentant des peuplements de pins défoliés sur lisière à plus de 50 % :

% lisières défoliées à plus Réf quadrat Dénomination du quadrat de 50% 0679-1884 Nant 30 0663-1916 Sévérac-le-Château 60 0663-1900 Millau 80 0663-1884 Cornus 2 0647-1948 Saint-Chély-d'Aubrac 5 0647-1932 Gaillac d’Aveyron 15 0647-1916 Vézins-de-Lévézou 35 0647-1900 Saint-Rome-de-Tarn 60 0631-1964 Saint-Amans-des-Cots 15 0631-1948 1 0631-1932 Laissac 25 0615-1964 Entraygues-sur-Truyère 1

3.4. – Les fiches détaillées et les dépérissements :

Une fiche détaillée relative à l’attaque du coroebus sur les causses a été réalisée en forêt communale de où les chênes pubescents montrent des signes de dépérissement.

3.5. – La maladie des bandes rouges :

On observe seulement de très faibles signes de ce pathogène dans les 2 placettes de suivi d’Entraygues/Truyère et de St Affrique.

Page 8 sur 11 3.6. – Le Réseau Douglas Sud-Massif-Central

Le douglas apparaît actuellement souvent comme la meilleure alternative économique dans les stations de moyenne montagne du massif central. Il représente 12 % des plants mis en place en moyenne depuis 10 ans au niveau national, et plus de 50% sur les 7 dernières années en Aveyron. C’est aujourd’hui la deuxième essence de reboisement après le Pin maritime.

Depuis les sécheresses de ces dernières années, et notamment celle de 2003, les douglas du Tarn et de l’Aveyron ont été très impactés. Le pôle DSF d’Avignon a décidé de mettre en place au printemps un réseau de placettes réparties dans les départements du Sud Massif Central, dont l’Aveyron (mais aussi 11, 30, 34, 48 & 81). Les placettes sont situées dans des peuplements de contextes variés afin de suivre l’évolution sanitaire du douglas ainsi que les impacts du changement climatique sur les peuplements.

15 placettes ont été installées dans toutes les régions du département (Aubrac, Basse châtaigneraie, Ségala, Rougiers, Lévézou, Monts de Lacaune, Lingas). Elles sont composées de 20 arbres qui seront dorénavant notés jusqu’à la coupe définitive du peuplement.

La notation de cette année permet d’établir l’état de santé actuel de nos peuplements et servira de point de départ pour en suivre leur évolution.

Cartographie des Placettes du Réseau Douglas :

Page 9 sur 11 4 - Les Organismes Invasifs :

4.1. – La surveillance nématode du pin :

Absence du ravageur sur le seul site prospecté en FD du Causse Noir

4.2. – La chalarose :

La surveillance régulière effectuée par les correspondants a montré que ce champignon n’avait pas atteint l’Aveyron en 2018. La vigilance doit tout de même être maintenue notamment sur l’Aubrac en raison de son arrivée dans le Cantal et la Lozère.

4.3. – La pyrale du buis :

A contrario de la chalarose, la pyrale du buis poursuit son extension, essentiellement dans le Sud du département. Dans les zones les plus touchées on constate fréquemment des consommations d’écorces. Les réactions des buis sont pour le moment très légères avec la formation de quelques gourmands sur les troncs, qui sont parfois consommés dès la génération suivante.

Sa progression sur les Causses est fort probable en 2019.

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Baromètre Sylvo-Sanitaire 2018

Essence Evolution en 2018 Chênes pubescents Chênes sessiles et pédonculés Châtaigniers Hêtres

Pins sylvestres

Douglas

Pins noirs

Epicéas

Noms et coordonnées des CO du département :

Didier DESSEAUX (ONF) Pierre FOISSAC (Expert) 06.21.30.13.41 05.65.72.77.76 [email protected] [email protected] Secteur : Sud Secteur : Nord

Joseph GAGNEUX (DDT) Grégory PHILIPPE (CRPF) 05.65.73.50.86 07.87.84.29.50 [email protected] [email protected] Secteur : Ouest Secteur : Centre et Est

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