LJ AGENCE DE L'EAU SEINE-MARITIME SEINE.NORMAND1E

Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime Situation de l'aquijëre de la craie à la fin du troisième trimestre 2001

Étude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM 2001-EAU-252

novembre 2001 BRGMIRP-51291-FR AGENCE DE L'EAU SEINE-MARITIME SEINE.NORMANDIE

Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime Situation de l'aquijëre de la craie à laJin du troisième trimestre 2001

Étude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM 2001-EAU-252

E. Equilbey

novembre 2001 BRGMIRP-51291-FR

'L ------BRGM Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

Mots clés : Réseau piézométrique, Réseau départemental, Aquifère de la craie, Crue de nappe, Crue durable, Inondation, Hautes-Eaux, Cycle hydrologique 2000-2001, Aléa, Alerte, Prévention, Cycle hydrologique 2001-2002, Seine-Maritime. Haute-Normandie.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Equilbey E. (2001) - Réseau piézométrique de Haute-Normandie : Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie à la fin du troisième trimestre 2001. BRGMJRP- 51291.FR, 118 p., 4 fig., 7 tabl., 4 ann.

O BRGM, 2001 : ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie dans l'autorisation expresse du BRGM. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

Synthèse

e Service géologique régional Haute-Normandie du BRGM, assure pour le compte L de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, dans le cadre de sa mission de Service public, le suivi d'un réseau piézométrique dans le département de la Seine-Mantirne en enregistrant les fluctuations du niveau des nappes d'eau souterraine par l'intermédiaire de 25 puits ou forages. A la demande du Conseil Général, d'autres ouvrages (8) ont été retenus pour compléter ce réseau patrimonial, ils constituent le réseau dit «de vallées humides S. Ce rapport complète l'annuaire du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie pour le département de la Seine-Maritime. il présente l'évolution durant la fin de l'année 2000 jusqu'au troisième trimestre de l'année 2001 des piézomètres du réseau départemental (cycle hydrologique annuel 2000-2001). L'observation des niveaux piézométriques durant le dernier trimestre 2000 et les trois premiers trimestres de l'année 2000 a montré que la remontée de l'aquifere s'est poursuivie et amplifiée. Cette accélération de la hausse des niveaux est liée à des précipitations exceptionnellement excédentaires exceptionnelles tant en intensité qu'en continuité qui sont tombées pour bonne partie pendant les mois les plus favorables à l'infiltration. La situation piézométrique de septembre 2000 à octobre 2001 est la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et potentiellement depuis au moins une soixantaine d'années. L'aquifère s'est retrouvé en plusieurs vallées humides ou sèches en position de débordement durable avec les premiers cas en décembre 2000 avec un en mars, avril 2001. Depuis le printemps 2001, les débordements se sont peu à peu résorbés (dernier cas connu par le BRGM en juillet 2001) mais l'étiage annuel a été réduit tant en vallée que surtout sous les plateaux (d'ampleur très inférieure aux tendances saisonnières habituelles). Les niveaux piézométriques restent exceptionnellement hauts, comparables sous les plateaux à ceux de décembre 2000, période des premiers cas de débordements. Les premières pluies assurant une recharge de l'aquifère ont déjà été enregistrées en septembre 2001. L'accalmie des débordements durant l'été 2001 ne sera donc que provisoire. Le retour des débordements de l'aquifère crayeuse est hautement prévisible pour le cycle hydrologique 200112002. L'ampleur de ces débordements reste fonction des intensités des pluies actuelles et à venir de l'automne 2001 et de l'hiver 200112002 : il devrait approcher, au moins pour partie, les événements du printemps 2001 en cas de pluviométrie réduite et pourrait atteindre par endroits la gravité des événements survenus récemment dans la vailée de la Somme en cas de maintien d'une pluviométrie intense. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine.Maritime . Situation de l'aquifère de la craie

Sommaire

1. Introduction ...... 7

2 . Contexte hydrogéologique de la Seine-Maritime ...... 9

3. Synthèse de l'évolution climatique (données Météo-) ...... 11 ... 3.1. Précipitations ...... 11

3.2. Évapotranspiration potentielle. ETP et réelle ETR ...... 12

4. Evaluation de la recharge en 2000-2001 ...... 15

5. Synthèse de l'évolution des niveaux piézométriques d'octobre 1999 à septembre 2000 ...... 19

5.1. Historiques 200012001 ...... 19 5.1 .1. Nouveaux records annuels ...... 19 5.1.2. Nouveaux records mensuels ...... 20

5.2. Évolution piézoméîrique de l'année 200012001 ...... 20

5.3. Bilan du cycle annuel 2000120001 du réseau départemental piézoméûique ...... 25

5.4. Perspectives à court et moyen terme pour le cycle à venir ...... 27

6. Conclusion ...... 29 Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine.Maritime . Situation de l'aquifère de la craie

Liste des figures

Fig . 1 . Réseaux piézométxiques du département de la Seine-Maritime en septembre 2000 ...... 6 Fig . 2 . Evolution type des niveaux d'une nappe ...... 8 Fig . 3 . Evolution de la recharge en 2000 et 2001 ...... 23 Fig . 4 . Comparaison des niveaux piézométriques entre septembre 1999 et septembre 2000 ...... 26

Liste des tableaux

Tabl. 1 . Précipitations à , . Auffay. Fresnoy-Folny ...... 11 Tabl. 2 . ETP (Thornwaite) sur Rouen Boos. Goderville. Auffay et Fresnoy-Folny année 2000/2001 ...... 12 Tabl . 3 . Calcul de recharge de l'aquifère à hauteur de Rouen Boos ...... 16 Tabl . 4 . Comparaison des valeurs de précipitations efficaces de 2000/2001 avec les moyennes interannuelles...... 17 Tabl . 5 . Comparaison des mesures d'évapotranspiration avec les moyennes interannuelles...... 17 Tabl. 6 . Nouveaux records historiques des Hautes Eaux en Seine-Maritime...... 21 Tabl . 7 . Nouveaux records mensuels observés durant la fin de l'année 2000 et en de%ut 2001 ...... 22

Liste des annexes

Ann . 1 . Données hydroclimatiques . Histogramme des précipitations mensuelles . Histogramme des précipitations efficaces mensuelles . Calculs mensuels de l'alimentation efficace...... 31 Ann . 2 - Tableaux statistiques des données mensuelles . Bulletins piézométriques annuels ...... 43 Ann . 3 . Historiques des piézomètres du réseau départemental Seine-Maritime...... 73 Ann . 4 . Fluctuations piézométriques mensuelles ...... 83 DEPARïEMENT & SEINE-MAiUTIME RéseauxpiÉzomhiqws en octobre aW1

Fig. 1 - Réseaux piézométntnquesdu département de la Seine-Maritime en septembre 2000. Réseau piemétrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

1. Introduction

a totalité des besoins en eau destinée à l'alimentation humaine est satisfaite à partir L des eaux souterraines de l'aquifère de la craie dans le département de la Seine- Maritime.

Compte tenu de l'importance de cette ressource, et afin de fournir les éléments quantitatifs nécessaires à sa bonne gestion, le Service géologique régional de Haute- Normandie assure, dans le cadre de sa mission de Service public, le suivi piézométrique de l'aquifère de la craie qui constitue la principale ressource en eau du département.

Ce suivi mensuel, constitué à partir de l'observation des niveaux sur 24 piézomètres (puits ou forages) dits de «plateaux », et complété, à la demande du Conseil Général de la Seine-Mdtime et de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, par la surveillance de huit autres ouvrages situés en valiées humides (fig. 1).

Les résultats des mesures effectuées sont diffusés mensuellement sous forme d'une note, regroupant tableaux de données brutes et carte, et la replaçant dans son contexte historique statistique.

Le présent rapport expose, d'octobre 2000 à septembre 2001, l'évolution mensuelle de chaque piézomètre, en replaçant les fluctuations de niveaux entre les minimum et maximum mensuels historiques. Ii présente aussi les courbes de pluviométrie qui ont généré cet état ainsi que quelques calculs sur les modalités de recharge des nappes (ETP,précipitations efficaces).

Le cycle hydrologique 2000/2001 a été marqué par une pluviométrie exceptionnelle, des niveaux piézométriques records et des inondations durables au printemps par débordements de l'aquifere crayeux, remonté par endroits jusqu'à l'affleurement. Fig. 2 - Evolution type des niveaux d'une nappe. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

2. Contexte hydrogéologique de la Seine-Maritime

La totalité des besoins en eau potable du département de la Seine-Maritime est satisfaite à partir des eaux souterraines et principalement par l'aquifère de la Craie. ll s'agit d'un aquitêre libre, c'est-à-dire alimenté par les précipitations efficaces (ou recharge) d'automne et d'hiver (décembre à avril), saisons où l'évaporation et l'activité des plantes sont très faibles.

Le réservoir aquifère est constitué par la craie qui est une roche carbonatée résultant du dépôt marin de boues et de coquilles de micro-organismes. Pour différentes raisons géologiques (tectoniques, variations climatiques,...) la craie a été affectée par des nombreux accidents (failles, plis, ...) et soumise à une altération qui a abouti, dans certains cas, au développement de réseaux karstiques. C'est ainsi que cet aquifère présente un comportement hydraulique qui peut varier de celui d'un milieu de type poreux à perméabilité matricielle (fluctuations lentes) à celui d'un milieu de type micro- fissuré à fissuré, voire karstique (fluctuations très rapides).

La surface piézométrique de cet aquifee (et ses fluctuations) est connue grâce à la présence de piézomètres (puits ou forages) répartis sur l'ensemble du département et situés en dehors de l'influence des ouvrages de pompage d'eau. Les variations de cette surface piézométrique sont induites par les précipitations efficaces (partie des précipitations qui participe effectivement à la réalimentation des nappes) et le type d'aquifère (poreux ou fissuré). On distingue des fluctuations annuelles (recharges suivies de décharges) qui se surimposent à des cycles pluriannuels (fig. 2).

Pour la région normande, à partir d'une simulation réalisée à partir des données mesurées sur le piézomètre d' et des données météorologiques (pluies, températures, insolations), on a pu reconstituer les grands cycles depuis 1945.

il en ressort les grands phénomènes suivants (cycles pluriannuels) : -une période de "faibles eaux" 1945-1965, avec des recharges interannuelles assez courtes (3 ans en moyenne) les recharges annuelles donnant des amplitudes de variation de l'ordre du mètre ; la dénivellation maximale atteint une dizaine de mètres, le niveau le plus bas a été rencontré 4 fois. -une période de "fortes eaux" de 1964 à 1988 que l'on peut décomposer en plusieurs épisodes :

- 196511970 : première recharge interannuelle élevée, - 197011974 : étiage type 1945,1963, - 197511976 : recharge très momentanée, - 197611977 : étiage moins sévère, - 197911987 : seconde recharge interannuelle importante avec deux pics importants, 1983 et 1988. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

- une période de "faibles eaux" 1988-1993 où sur une durée de près de quatre ans (1988- 1992) on a constaté une absence de recharge avec un étiage en 1992 du même type que ceux des années 1946,1963 ou 1974,

- une période de " fortes eaux "de 1994 à 1995 avec des niveaux atteints comparables à ceux de 1988, - une période de décrue de 1995 à 1997, - une reprise en cours de la remontée avec des recharges annuelles excédentaires depuis début 1998, aboutissant avec des niveaux de recharges très excédentaires à une situation exceptionnelle de très Hautes Eaux. Sur la plupart des ouvrages (25 ouvrages sur 34), les niveaux ont dépassé durant le cycle hydrologique 2000-2001 les plus hauts niveaux précédemment enregistrés : la situation de 2000-2001 constitue donc la nouvelle référence historique de très hautes eaux. Des débordements de l'aquifêre crayeux ont eu lieu, atteignant une ampleur jamais encore observée depuis plus d'une cinquantaine d'années. Malgré l'étiage annuel de l'été, cet état de Hautes Eaux de l'aquifère crayeux perdure en fin de trimestre 2001. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

3. Synthèse de l'évolution climatique (données Météo- France)

Depuis l'hiver 1999, les précipitations météoriques en région Haute-Normandie se caractérisent dans la continuité par leur abondance. De nombreux mois ont connu de niveaux de précipitations records et de plus le nombre de mois de relative sécheresse est anormalement réduit.

Ainsi, le mois de décembre 1999 a été le mois le plus arrosé (depuis au moins 1968) sur la plupart des stations météorologiques avec des records sur Rouen Boos, Goderville, Fresnoy-Folny et Auffay. Les mois de février, avril, mai et surtout juiliet 2000 ont maintenu une situation climatique de forte pluviométrie.

Après un brève période d'accalmie entre août et la mi septembre 2000, le retour des pluies s'est marqué par des précipitations d'automne intenses (souvent proches des records mensuels, voire même les dépassant) et cumulées sur les mois d'octobre et de novembre 2001. De même, décembre 2000 et janvier 2001 ont été abondamment arrosés.

La situation pluviométrique est revenu provisoirement à la normale en février 2001 avant un retour de pluies paroxysmales durant les mois de mars et avril 2001 : comme pour octobre et novembre 2000, les valeurs précipitées atteignent ou dépassent les records mensuels établis depuis au moins 1968. Depuis mai 2001, la situation climatique reste peu défavorable avec juste deux mois peu arrosés (mai et juin), des mois normalement pluvieux (juillet, août) et un mois de septembre encore bien marqué par la pluie.

Secteur géographique Année 2000 Moyenne interannuelle GODERVILLE 1778 mm 1057 mm ROUEN BOOS 1251 mm 824 mm AUFFAY 1789 mm 935 mm FRESNOY-FOLNY 1701 mm 801 mm (Eu et Londinières)

TabL 1 - Précipitations à Goderville et Rouen Boos, Auffay et Fresnoy-Folny (année 2000/2001).

De plus, on constate que les excédents annuels de précipitations, respectivement 52 %, 68 %, 91 % et 88 % pour les postes de Rouen Boos, Goderville, Auffay et Fresnoy- Folny par rapport aux moyennes interannuelles (am. l), se sont surtout produits durant les mois de octobre, novembre, décembre, janvier, mars, avril et septembre, tous situés pendant la période favorable à l'aiimentation des nappes. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

Les mois de mai et juin ont été assez secs, mais la part de l'évapotranspiration est alors de toute façon trop forte pour permettre une alimentation significative de l'aquifère crayeux.

La pluviométrie du cycle annuel 2000-2001 est la plus forte pluviométrie enregistrée depuis au moins 1968.

3.2. ÉVAPOTRANSPIRATION POTENTIELLE, ETP ET RÉELLE ETR

Une partie des eaux météoritiques s'évapore soit directement sous l'effet des variations de températures et de l'ensoleillement, soit indirectement sous l'action des plantes (transpiration propre et spécifique à la photosynthèse).

ïi est parlé alors d'évapotranspiration. Li est distingué alors l'évapotranspiration potentielle (ETP), qui serait la quantité d'eau évaporée si la quantité d'eau précipitée disponible pour l'évapotranspiration en surface était toujours supérieure à la quantité évaporée, et l'évapotranspiration réelle (ETR), qui désigne la quantité réellement évaporée (tenant compte des déficits ponctuels du sol en eau).

Ces deux facteurs dépendent de très nombreux paramètres (précipitations, température, insolation, vent, végétation, nature du sol, réserve utile du sol...). Lis sont exprimés en hauteur d'eau précipitée (en mm). ETP et ETR sont des facteurs qui n'ont pas la même variabilité interannuelle que la pluviométrie.

Pour estimer ces paramètres, il existe de nombreuses méthodes dont les plus connues et utilisées sont dites de « Thomwaite >> pour la plus simple, de « Turc », et enfin de << Penman >> pour la plus sophistiquée.

Les valeurs d'ETP indiquées (tabl. 2) ont été calculées à partir de la formule simplifiée de Thomwaite, qui intègre uniquement la température (ne tenant pas compte de l'insolation.. .). Les valeurs d'ETP ont été calculées à partir des températures relevées sur les postes de Rouen Boos, Goderville et Auffay. Pour le poste de Fresnoy-Folny où il n'existe plus de suivi de température, il a été utilisé la station de Eu.

Année 200012001 ROUEN BOOS GODERVILLE

FRESNOY-FOLNY(EU)

Tabl. 2 - ETP (Thornwaite) sur Rouen Boos, Goderville Auffay et Fresnoy-Folny année 2000/2001.

On note une forte différence entre la valeur obtenue sur les trois premières stations et la station d'Eu. On notera toutefois que la valeur obtenue par la méthode de Penman sur Boos (687 mm) est très similaire à la valeur calculée sur Eu. La méthode de Turc sous- Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

évalue avec des températures modérées la valeur réelle de I'ETP (et donc surestime un peu l'alimentation des nappes).

A partir des valeurs de précipitations et de l'ETP, il est possible de calculer 1'ETR moyennant un troisième paramètre, la Réserve Facilement Utile du sol (RFü) :

MIN (A,B ) : valeur minimale entre A et B, P = Précipitations, RFU est la quantité (exprimée en hauteur d'eau équivalente précipitée) d'eau de la frange superficielle du sol pouvant être évaporée, RFUmin= O mm (sol totalement sec) et 50 mm c RFU,, c 200 mm, La RFU- est fréquemment voisine de 75 à 100 mm. Dans la région, elle serait voisine de 100 mm, voire un peu plus en Pays de Caux.

Les moyennes interannueiles disponibles, issues des données Météo-France, concernent l'évapotranspiration réelle, ETR, approchée par une méthode empirique directe (sans calcul intermédiaire de I'ETP). La comparaison entre les valeurs trouvées d'ETR après le bilan de la recharge et la moyenne interannuelle d'ETR donne un aperçu de la moyenne ETP interannuelle. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

4. Evaluation de la recharge en 2000-2001

Un bilan mensuel de l'alimentation efficace Aiim, est fourni dans le tableau ci-dessous pour le poste de Rouen suivant la formule suivante :

Ab= QR+ Q~nf = Pe+ A(RlW) = P - ETR + A(RFU) où QR alimentation des eaux de surface par ruissellement, Qm alimentation des eaux par infiltration, Pe : Précipitations efficaces.

La variation de la réserve utile du sol étant généralement nulle entre chaque cycle (depuis la période d'étiage ou depuis la période de recharge), l'alimentation efficace annuelle des eaux superficielles et souterraines s'assimile alors à la valeur annuelle des précipitations efficaces.

Comme le missellement est peu abondant (5 à 10 % des précipitations efficaces), et que la recharge des nappes correspond à peu près à la quantité d'eau infiltrée au temps de transit près (non prise en compte des effets des pentes topographique et piézométrique, de la lithologie du sous-sol, des échanges avec le réseau hydrographique par résurgence, drainance, etc.), on a ainsi sur un cycle une estimation correcte de la recharge de l'aquifère connaissant les précipitations efficaces :

Il faut noter que cette recharge de l'aquifère met un temps pour transiter dans la zone non saturée du sol et arriver jusqu'à la hauteur de la nappe. Ce décalage est de l'ordre de quelques semaines à plus d'un an. Une partie de l'alimentation se fait néanmoins avec un temps de transit très réduit (quelques jours) avec les engouffrements par les pertts karstiques (« bétoires » ou «bois tout »). Plus le temps de transit sera long, plus l'alimentation sera amortie et étalée dans le temps.

Les mêmes calculs d'estimation de la recharge ont été réalisés sur les postes de Goderville, Auffay et Fresnoy-Folny (ann. 1).

Pour cela, on a considéré que la réserve facilement utile du sol maximale RF&, est de l'ordre de 100 mm à hauteur de Rouen (idem sur Auffay et Fresnoy-Folny, par contre on prendra RFU =IO5 mm sur Goderville). Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

Les résultats d'estimation de la recharge mensuelie sur Rouen Boos sont les suivants :

Tabl. 3 - Cakul de recharge de l'aquifère à hauteur de Rouen Boos (valeurs en mm). Précipitations ; T : Température ;ETP : Evapotranspiration Potentielle RFU: Réserve Facilement Utilisable du sol; ETR :Evapotranspiration Réelle Alim, :Alimentation efficace.

Sur Rouen Boos, avec le retour précoce et généreux des pluies, les sols se sont vite saturés et la recharge par infiltration a repris précocement (dès le mois d'octobre 2000) et brutalement avec plus de 50 mm. La recharge se hausse à des niveaux très élevés (ordre de grandeur moyen de 100mm) de novembre 2000 à janvier 2001. Après une brève accalmie en février 2001, l'alimentation efficace atteint des niveaux records en mars 2001 (près de 150 mm) et reste très conséquente (et au-delà des normes saisonnières) en avril 2001.

De mai à septembre 2001, la recharge est nulle et les sols se désaturent rapidement.

Dès juin 2001 on observe un manque d'eau disponible pour les plantes (WU nulle). La RFLT commençait à se reconstituer encore timidement en septembre 2000.

On retrouve (am. 1) sensiblement le même scénario sur les autres stations. Les valeurs d'alimentation efficace y sont plus élevées que sur Rouen Boos et des septembre 2001, les sols sont de nouveau saturés et la reprise de i'aiimentation efficace a démarré.

Sur Godervilie plus arrosé, les valeurs exceptionnelles d'alimentation efficace des mois d'hiver ont été plutôt de l'ordre de 150 à 200 mm. Les mois particulièrement arrosés d'octobre et novembre 2000 ont permis des recharges respectivement de près de 200 mm et 275 mm. L'alimentation efficace a déjà repris en septembre 2001 avec une hauteur de 35 mm.

Sur Auffay, les valeurs exceptionnelles d'alimentation efficace des mois d'hiver 2000- 2001 ont été du même ordre de grandeur que Godervilie et même supérieurs en début de printemps 2001. La reprise de l'alimentation efficace en septembre 2001 est plus brutale avec déjà des valeurs de recharge supérieures à 100 mm.

Sur Fresnoy-Folny, l'intensité exceptionnelle d'alimentation efficace des mois d'hiver 2000-2001 est en valeur médiane entre la station de Boos et celies d'Auffay et Goderville. Par contre, la reprise de l'alimentation efficace en septembre 2001 est Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

brutale avec près de 190 mm et dépasse déjà les valeurs mensuelles de l'hiver 2000- 2001.

La comparaison des précipitations efficaces de l'année 200012001 par rapport à la moyenne interannuelle (calculée avec les valeurs moyennes de précipitations interannuelles) nous donne une idée de l'excédent d'alimentation de l'aquifère :

Secteur géographique Pe moyenne Pe % d'excédent Année 2000-2001 interannuelle ROUEN BOOS 622 mm 229 mm + 171 % GODERVILLE 1111 mm 429 mm + 153 % AUFFAY 1102 mm 317 mm +248 % FRESNOY-FOLNY 932 mm 200 mm +365 %

Tabl. 4 - Comparaison des valeurs de précipitations efficaces de 2000/2001 avec les moyennes interannuelles.

Un tel excédent des précipitations efficaces ne sera pas intégralement disponible à la recharge de l'aquifère : - les pluies abondantes occasionnent des écoulements de ruissellement qui peuvent devenir relativement importants vis-à-vis de l'infiltration (surtout sur des sols limoneux battants en hiver) ; - les réseaux fissuraux et karstiques récupèrent également une partie de l'infiltration qui sera d'autant plus importante que le flux entrant est excédentaire.

Les fortes précipitations tout au long de l'année ont permis de dégager un excédent exceptionnel (l,5 à 2 fois la normale) de pluies sur tout le département, permettant une recharge historique de l'aquifère (2,5 à 4 fois la normale).

Cette alimentation excédentaire exceptionnelle, conjuguée aux excédents de recharges des années précédentes est à l'origine de la remontée de l'aquifère jusqu'à l'affleurement en plusieurs secteurs du département.

Les comparaisons entre les ETR annuels ainsi calculés et les moyennes interannuelles de l'ETR de Météo-France (suivant la méthode empirique de Turc) donnent :

Secteur géographique ETP ETR calculé Moyenne ETR Année 200012001 2000/2001 interannuelle ROUEN BOOS 686 mm 586 mm 594 mm GODERVILLE 594 mm 594 mm 618 mm AUFFAY 587 mm 587 mm 618 mm FRESNOY-FOLNY 683 mm 678 mm 601 mm

Tabl. 5- Comparaison des mesures d'évapotranspiration avec les moyennes interannuelles. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

En terme dETR, l'excédent de pluies de 52 % à 901 % pour l'année 200012001 s'accompagne de valeurs de 1'ETR inférieures aux normales saisonnières (quelques pourcents), sauf sur la station de Fresnoy-Folny.

Les températures, et donc l'ETP (selon Thomwaite), ont été plus basses qu'à l'habitude, et la valeur calculée de l'ETR pour 200012001 est ainsi en dessous de la valeur de l'ETR moyenne (sauf sur Fresnoy-FolnylEu où les températures ont été au contraire supérieures aux normales saisonnières).

Les sols sont restés humides (RFU non nulle) toute l'année et ainsi profitent pleinement à la croissance de la végétation, à l'exception des mois de juin, juillet, août 2001 sur Boos et de juin 2001 sur Fresnoy-Folny. Les valeurs ETR sont ainsi très proches des valeurs d'ETP sur les stations de Goderville, Auffay et Fresnoy-Folny. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

5. Synthèse de l'évolution des niveaux piézométriques d'octobre 1999 à septembre 2000

5.1. HISTORIQUES 200012001

Les historiques des variations de niveau des piézomètres «plateaux >> constituent l'annuaire 2000/2001 du réseau piézométrique du bassin Seine-Normandie.

Les bulletins mensuels ont été reportés en annexe 2.

Les historiques des variations de niveaux des piézomètres en vallées humides constituent 1' annexe 3.

L'annexe 4 présente les fluctuations mensueiles des piézomètres (en vallées humides et en plateaux) pour la fin de l'année 2000, et des trois premiers semestre 2001, le tout encadrées par les minimum et maximum historiques mensuels.

5.1 .l.Nouveaux records annuels

La situation piézométrique du cycle hydrologique 2000/2001 est la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux piézométriques. La situation de hautes eaux observée en 1995 se trouve ainsi largement dépassée : 25 des 33 piézomètres ont atteint des niveaux jamais encore enregistrés aussi hauts (tabl. 6).

De plus, les tournées piézométriques mensuelies ont été précoces en mars 2001 et tardives en avril 2001 : pour les ouvrages suivis par une simple mesure manuelle mensuelle, une valeur record a pu se produire sans être enregistrée (cas de par exemple).

Les dépassements en plateau (20 sur 25 points) atteignent en moyenne 3,25 m par rapport au précédents records (datant généralement de 1995) et ont atteint jusqu'à plus de 8 m ().

Les dépassements en vallée humide (5 sur 8 points) atteignent en moyenne 0,20 m par rapport au précédents records (datant généralement de 1995) et ont atteint jusqu'à 0,4 m (Claville-).

Du précédent cycle hydrologique au cycle hydrologique actuel, des hausses dépassant les dix mètres en l'espace d'un an (jusqu'à près de 15 m à ) ont été constatées. Des hausses aussi marquées témoignent de l'importance des excédents d'alimentation de l'aquifère crayeux de ces dernières années (conjuguées aux effets de cumuls). Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

5.1.2. Nouveaux records mensuels

Sur tous les piézomètres sauf deux points en vallées humides (le piézomètre de Ry situé dans la vailée du Crevon et Vittefleur dans la vailée aval de la Durdent), une ou plusieurs valeurs mensuelles de 2000 et de 2001 relevées sur les ouvrages piézométriques ont battu des niveaux records de hauteurs de nappes jamais enregistrés pour le mois considéré, tous pour des hautes eaux.

L'ensemble des mois, où des valeurs records ont été constatées, a été reporté pour chaque ouvrage dans le tableau 7.

Afin d'apprécier l'importance de ces dépassements au cours des mois passés, il a été précisé pour chaque ouvrage : -le nombre de mois où des records mensuels ont été enregistrés (d'octobre 2000 à octobre 2001) ;

- la valeur moyenne des dépassements ; - le plus fort dépassement de record mensuel enregistré et le mois correspondant.

A partir de la position du niveau de la surface piézométrique comparée à ces extrêmes, il a été déf~une notion de recharge qui s'exprime (en %) selon la formule suivante :

Recharge (%) = (Max-N)/(Max-Min)

où : Max : profondeur maximale historique observée pour un mois donné, Min : profondeur minimale historique observée pour un mois donné, N : profondeur mesurée pour le mois donné.

Cette recharge est égale à O % lorsque la profondeur maximale mensuelle est atteinte ou dépassée (niveau histonque de basses eaux) et égale à 100 % lorsque la profondeur minimale mensuelle est atteinte ou dépassée (niveau histonque de hautes eaux).

Pour chaque mois, la recharge a été calculée en chacun des piézomètres, et ceux-ci regroupés en quatre classes afin d'évaluer d'une mdere statistique l'évolution des niveaux piézométriques en 200012001. Les résultats de ces calculs sont présentés dans la figure 3.

A la lecture de l'ensemble de ces observations historiques de l'année, l'évolution des niveaux piézométriques de l'année 200012001 peut se résumer de la manière suivante. Après une série de trois années de recharge déficitaire à très déficitaire (199511997), qui ont conduit l'aquifère crayeux à battre de nombreux records de basses eaux, la tendance s'est inversée depuis l'hiver 1997 avec des cycles de recharge de plus en plus excédentaires année après année. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de i'aquifère de la craie

Seine Maritime (33 piézomètres) 25 records homologués

TabL 6 - Nouveaux records historiques de Hautes Eauen Seine-Maritime. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de i'aquifère de la craie

Tabl. 7 - Nouveaux records mensuels observés durant la jin de l'année 2000 et en début 2001.

Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

Hiver 2000-2001

Avec le maintien d'une pluviométrie arrosée en début d'hiver, les fortes hausses se poursuivent en décembre 2000 et janvier 2001 : les premiers cas d'affleurement de nappe s'observent dans les fonds de vallées (Rap. BRGM/RP-50793-FR). En décembre 2000. de nombreux ouvrages- atteignent- les records mensuels de niveau piézométrique. Le niveau de l'aquifère crayeux a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) sur Ancreteville-sur-Mer. En janvier 2001, et Manéglise atteignent à leur tour les records mensuels (seuls deux ouvrages en vallées et deux ouvrages en plateaux n'ont alors pas battu de records mensuels). Quatre autres ouvrages dépassent la profondeur minimale jamais observée en janvier 2001, puis sept autres en février 2001.

Avec une pluviométrie moyenne en février, les hausses s'atténuent et en fin février début mars 2001, des fluctuations à la baisse s'observent fréquemment : les premiers cas d'affleurement de nappe marquent une décme voire un arrêt. Avec un retour en force des pluies des la seconde décade de mars 2001, les mouvements à la hausse reprennent alors qu'on se trouve au maximum des niveaux annuels de hautes eaux.

Du fait de la conjonction des fortes pluies, du ruissellement associé, des crues de rivières et hautes eaux annuelles de l'aquifère souvent en position sub-affleurante dans les fonds de vallées (ou autres), l'hiver se termine avec une multitude de problèmes d'inondation, atteignant une ampleur jusque là inconnue dans le département et la région (Rap. BRGMIRP-50959-FR).

Printemps 2001

Le pic des débordements est atteint en fi mars 2001 ou début avril 2001. La situation de débordement de l'aquifère reste critique tout le mois d'avril 2001 avec le maintien d'une pluvioméîrie élevée en avril 2001, souvent à peine moins marquée qu'en mars 2001. Les mois de mai et de juin sont plutôt secs : la fin de l'alimentation en surface de l'aquifère va permettre de limiter les hausses et d'entamer la décrue annuelle.

Sur les ouvrages piézométriques, le début de l'étiage annuel démarre en avril 2001 pour les ouvrages en vallées humides (sauf Vittefleur et Fontaine-Le-Dun) et un tiers des ouvrages en plateaux. L'étiage annuel survient en mai 2001 pour cinq ouvrages en plateau, en juin pour sept ouvrages en plateaux : six ouvrages n'ont pas entamé leur étiage annuel avant la fin de l'été 2001.

L'amplitude de la décme reste limitée du fait de l'étalement des apports hivernaux étalés sur plusieurs mois : les débordements en surface de l'aquifère vont se résorber lentement et pratiquement disparaître avant l'été (secteurs résiduels dans le Bec-de- Caux). Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

Eté 2000

Les précipitations modérées de juillet et août 2000 n'amènent que très peu d'alimentation à l'aquifère mais contribuent également au rythme maintien modéré de l'étiage annuel.

Quatre ouvrages en plateaux moins réactifs et un ouvrage en vallée (Vittefleur) entament enfin leur étiage annuel en juillet 2001. Les derniers débordements de l'aquifère se résorbent. Seuls deux ouvrages n'ont pas entamé leur étiage annuel : - l'ouvrage de Fontaine-Le-Dun (muni d'un trop-plein) reste de%ordant : ce trop-plein a été rabaissé en avril 2001 pour éviter des inondations dans une cave voisine. En octobre 2001, le trop-plein fonctionne toujours ; -l'ouvrage de Grèges est en hausse continue depuis mars 1999 et cette hausse s'est accentuée en mars 2001 atteignant les records mensuels de niveau piézométrique. Ji a battu des avril 2001 les records mensuels et le niveau de l'aquifère crayeux a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) en juillet 2001.

Le bilan d'octobre 2000 à octobre 2001 (fig. 4) confirme la nette remontée des niveaux du fait du cumul des quatre années excédentaires, dont les deux dernières années avec des excédents exceptionnels.

En vallée humide, l'aquifère ne dépasse qu'à peine la profondeur de 2 m depuis novembre 2000. Les profondeurs minimales jamais enregistrées ont été battues de 20 cm en moyenne sur 6 des 8 ouvrages en vallées humides.

Après la situation exceptionnelle de débordement en mars, avril, la situation dans les vallées humides est vite revenue en apparence normale dès avril-mai 2001. Seul, le maintien des débits de rivière à des niveaux de crues permettait de constater que le retour à la normale n'était que partiel. Le retour à la normale (fin des débordements) a été plus tardif dans les vallées habituellement sèches ou dans les zones de plateaux.

Pour les ouvrages en vallée où l'aquifère est habituellement le moins profond (Ry, Vittefleur), les fluctuations du niveau saturé restent très liées aux conditions climatiques du moment avec des alternances raoides* de montées et baisses en dents de scie et sans variation significative des niveaux depuis 199811999, Ce sont les seuls ouvrages où la situation exceptionnelle du cycle 200012001 n'a pas été relevée (toutefois le maintien des niveaux jusqu1enjuiliet 2001 sur Vittefleur esLinhabituel).

Au, contraire, pour les ouvrages où l'aquifère est habituellement le plus profond (Grainville La Teinturière, Valmont), les fluctuations du niveau saturé atténuent en grande partie les variations de conditions climatiques du moment avec une remontée -s Fig. 4 - Comparaison des niveaux piézométriques entre septembre 1999 et septembre 2000. 3 Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de I'aquifère de la craie

continue imperturbable et une hausse significative des niveaux variant de 20 à 110 cm depuis 199811999, Sur le secteur du Dun, l'aquifère est resté tout l'été en position sub-affleurante.

Le retour à la normale sur ces ouvrages ne reste que partiel et précaire compte tenu des niveaux exceptionnellement hauts sur les ouvrages en plateaux : l'observation visuelle des embouchures littorales de ces vallées humides montrait encore en fin août 2001 de forts résidus d'affleurement des niveaux saturés.

5.4. PERSPECTIVES À COURT ET MOYEN TERME POUR LE CYCLE À VENIR

La situation redevenue «normale» en vallées humides en octobre 2001 est déjà supérieure (en terme de hauteur de nappe) à celle d'octobre 2000, qui était alors largement au-dessus des normales saisonnières.

Sous les plateaux, la situation demeure encore très critique : les niveaux étaient en moyenne plus de 5 m plus hauts en juillet 2001 px rapport à juillet 2000. ïis restent en octobre 2001, à plus de 3 m au-dessus des niveaux d'octobre 2000.

Ces niveaux d'octobre 2001 correspondent en moyenne aux niveaux de décembre 2000, où ont démarré les premiers débordements phréatiques.

La recharge par infiltration de l'aquifère a démarré dès septembre 2001, parfois à des amplitudes marquées (Fresnoy-Folny). Les effets de ces premières alimentations en surface vont monter en puissance et favoriser une remontée précoce des niveaux, avec des risques prévisibles de débordements à court terme dans les secteurs les plus sensibles aux remontées phréatiques : l'accalmie de l'été n'aura été que provisoire. Avec la hausse coutumière des niveaux de l'aquifère crayeux, ces débordements phréatiques devraient monter en puissance tout au cours de l'hiver.

L'ampleur de ces débordements reste fonction des intensités des pluies actuelles et à venir de l'automne et de l'hiver : en cas de précipitations plutôt faibles à moyennes par rapport aux normales saisonnières, les débordements pourraient démarrer dès le début 2002 et l'ampleur pourrait être au moins similaire à celle du printemps 2001.

En cas de précipitations au-dessus des normales saisonnières, les débordements pourraient démarrer d'ici la fin de l'année 2001, concerneraient a priori davantage de secteurs avec des ampleurs souvent supérieures aux événements printaniers de 2001.

En cas de conjonction en fin d'hiver des plus hautes eaux de l'aquifère crayeux, des crues de rivières et de pluies soutenues (comme lors du printemps 2001), les inondations seraient a priori plus importantes que celles survenues au printemps 2001.

De nouveaux records de niveaux piézométriques, tant mensuels qu'historiques, sont donc d'ores et déjà prévisibles pour le cycle à venir (sauf en cas d'hiver sec). Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

6. Conclusion

es réseaux piézométriques de la Seine-Maritime sont constitués de 33 ouvrages L (puits ou forage non exploités) suivis mensuellement par le BRGM (Service géologique régional de Haute-Normandie).

L'observation des niveaux piézométriques durant le dernier trimestre 2000 et les trois premiers trimestres de l'année 2000 a montré que la remontée de l'aquifère s'est poursuivie et amplifiée par rapport au cycle hydrologique précédent. Cette accélération de la hausse des niveaux est liée à des précipitations exceptionnellement excédentaires exceptionnelles tant en intensité qu'en continuité qui sont tombées pour bonne partie pendant les mois les plus favorables à l'infiltration.

Une carte (fig. 4) permet la comparaison des niveaux piézométriques mesurés entre octobre 2000 et octobre 2001.

La situation piézométrique de septembre 2000 à octobre 20001 est la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 (dépassant la situation de référence de 1995) et potentiellement depuis au moins une soixantaine d'années.

L'état piézométrique de l'aquifère crayeux a dès le début du cycle atteint des niveaux de très Hautes Eaux et dès novembre 2000, la situation est devenue critique avec des risques prévisibles de débordements dans les mois à venir (situation signalée dès le bulletin piézométrique mensuel de novembre 2000).

L'aquifère s'est retrouvé en plusieurs vallées humides ou sèches en position de débordement durable avec les premiers cas en décembre 2000 : 35 communes au moins (communes ayant fait une demande de reconnaissance de catastrophes naturelles au titre des remontées de nappes phréatiques) du département ont été inondées pendant des durées variant de la semaine à plusieurs mois (Rap. BRGMIRP-50959-FR).

Les inondations par débordement de l'aquifère crayeux ont atteint un pic en mars-avril 2001. Depuis le printemps 2001, les débordements se sont peu à peu résorbés (dernier cas connu par le BRGM en juillet 2001).

L'étiage annuel a été réduit tant en vallée que surtout sous les plateaux (d'ampleur très inférieure aux tendances saisonnières habituelles). Les niveaux piézométriques ont retrouvé en vallées humides en octobre 2001 des valeurs voisines de ceux d'octobre 2000. Par contre, les niveaux piézométriques sous les plateaux restent exceptionnellement hauts et sont en octobre 2001 très au-dessus des niveaux d'octobre 2000, de plus de trois mètres. Ces niveaux sont comparables à ceux de décembre 2000, période des premiers cas de débordements. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de i'aquifere de la craie

Les premières pluies assurant une recharge de l'aquifère ont déjà été enregistrées en septembre 2001. L'accalmie des débordements durant l'été 2001 ne sera donc que provisoire.

Le retour des débordements de l'aquifère crayeux est hautement prévisible pour le cycle hydrologique 200112002

L'ampleur de ces débordements restera fonction des intensités des pluies actuelles et à venir de l'automne 2001 et de l'hiver 200112002 : il devrait approcher au moins pour partie les événements du printemps 2001 en cas de pluviométrie réduite et pourraient atteindre dans les secteurs les plus sensibles la gravité des événements survenus récemment dans la vallée de la Somme en cas de maintien d'une pluviométrie intense.

Signalons enfin que l'état exceptionnel des niveaux phréatiques a conduit l'Agence de l'Eau Seine-Normandie à faire réaliser au printemps 2001 par le Service géologique régional de Haute-Normandie une campagne exceptionnelle de mesures de Hautes Eaux sur l'ensemble de la région Haute-Normandie (Rap. BRGMRP-51113-FR). Ce rapport est en cours de diffusion. Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

ANNEXE 1 Données hydroclimatiques stations de Goderville, Rouen Boos, Auffay, Fresnoy-Folny Histogramme des précipitations mensuelles Pluviométrie comparée avec les moyennes interannuelles d'octobre 2000 à septembre 2001 Histogramme des précipitations efficaces mensuelles d'octobre 2001 à septembre 2001 comparées avec les moyennes interannuelles

Calculs mensuels de l'alimentation efficace

Comparaison des précipitations mensuelles et moyennes interannuelles GODERVILLE Comparaison des précipitations mensuelles et inayennes interannuelles AUFFAY Comparaison des precipitations mensuelles à FRESNOY FOLNY et des moyennes interannuelles voisines Comparaison des précipitations efficaces * mensuelles observées et moyennes interannuelles à ROUEN BOOS

* : assurant les écoulements de surface et l'alimentation de I'aq;jfère Comparaison des précipitations efficaces * mensuelles observées et moyennes interannuelles à GODERVILLE

: assurant les écoulements de surface et l'alimentation de l1aq"i@re Comparaison des précipitations efficaces * mensuelies observées et moyennes interannuelles à AUFFAY

* : assurant les écoulements de surface et l'alimentation de l'aquifère Comparaison des précipitations efficaces * mensuelles observées et moyennes interannuelles à FRESNOY FOLNY -

" : assurant les écoulements de surface et I'alimentatio8 de l'aquifère Calculs de l'alimentation efficace de I'aquifbre crayeux (en mm) entre Octobre 2000 et Septembre 2001

Stations de rouen Boos, Goderville. Auffay..Fresnoy Folny Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

ANNEXE 2

Tableaux statistiques des données mensuelles octobre 2000 - octobre 2001 Bulletins piézométriques annuels octobre 2000 - septembre 2001 B.R.G.M. Rdreau pi6rom6trique ~~dree6ologique~dgional Seine-Maritime ~8~11.~0rrnmdl Plaleaux B.R.G.M. Reseau piézom&trique Service G6ologIque R6glonsl Haule.Nomandie Seine-Maritime Vallees humides

Pourcenlilge derechargedu mois lexlr&msr observer du meIr (%y Mont Saint Aignan, le 9 Novembre 2000

Etat piézométrique " Octobre 2000 dans le Département de la Seine Maritime 32 piézomètres observés

Les mesures ont été efleciuées du 9 au 12 Octobre 2000

Evolution annuelie : On constate que d'une année sur l'autre : - 3 1 piéwmètres présentent un niveau supérieur, - 1 piéwmètre (Graval) présente un niveau inférieur. La situation globale pour Octobre 2000 s'est améliorée par rapport à Octobre 1999, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquüëre de 2.0 m de hausse sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (réserves statiques) et limitée à 0.40 métre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides (zone de drainage naturel et des prélèvements de la ressource), témoignant de la recharge naturelle largement excédentaire de I'aquüëre crayeux en 1999 et en 2000. On observe en plateaux sur les piéwmèhs de Colmd-Mannede et de Mauwmble une hauteur mensuelle observée record du niveau de la nappe. Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 1ouvrages en 1999), - 1 ouvrages : entre 25 et 50 %dont O en vallée ( 12 ouvrages en 1999), - 10 ouvrages : entre 50 et 75 % dont 2 en vallée ( 19 ouvrages en 1999), - 21 ouvrages : entre 75 et 100 %dont 1 en vallée ( 2 ouvrages en 1999). La situation déjà bonne de l'année dernière (62 % au dessus de la médiane) faii place à une situation particulièrement haute de l'aquifère de la craie, avec plus de 95 % d'ouvrages au dessus des 50% de recharge. Les plateaux (réserves statiques) béaéficient des recharges excédaitaires des deux dernières années et les vallées humides (zone de drainage naturel et des prélèvements de la ressource) sont de plus largement affectées par les abondantes pluies de l'automne.

ETAT DE LA RECHARGE exprimée a X du utrému obx&

Rappel : - O % correspond à la profondeur maximale observée (étiage de nappe) - 50 % cornpond à la moyenne enire les &es (niveau moyen) - 100 % correspond à la profondeur minimale observée (crue de nappe) Evolution mensueue :

Depuis le mois de Septembre : - 11 piézométres présentent un niveau supérieur, - 21 piézohont baissé de niveau

Les abondantes pluies d'automne ont interrompu l'étiage annuel en vallées humides où on relève au contraire des remontées atteignant une amplihide moyenne de 24 cmtimétres. La rem& sur le point de. Ry sur Le Crevon avant sa convergence avec l'Andelle (où la sufice libre était pour Septembre en position plutôt basse) a même atteint 82 caitimètres.

Sous les plateaux, l'étiage annuel est en partie stoppé avec une baisse réduite de moitié par rapport au mois précédent, soit 23 centimètres.

A Rocquemont, situé sur le plateau, la baisse mensuelle observée reste voisme d'un mètre, et constitue toujours la plus forte en amplitude de tous les ouvrages du départemart. .

Rocquemont (76) daie Mont Saint Aignan, le 6 Décembre 2000

Etat piézométrique " Novembre 2000 " dans le Département de la Seine Maritime 22 piézomètres observés

Les mesures ont été effectuées du 14 au 23 Novembre 2000

Evolution annuelle :

On constate que d'une année sur Vautre, tous les piézomètres (22) présentent un niveau supérieur.

La situation globale pour Novembre 2000 s'est améliorée par rapport à Novembre 1999, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 3.4 m de hausse sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux et limitée à 0.60 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 1999 et en 2000.

On observe une hauteur mensuelle observée record du niveau de la nappe sur les 10 piézomètres suivants : Ancreteville-sur-Mer, Bezancourt, Colmesnil-Manneville, Le Héron et Rocquemont (plateau) et de Claville Motteville, Fontaine Le Dun, Grainville La Teinturière et Valmont (vallée). Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les'niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 1999), - 1 ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 13 ouvrages en 1999), - 1 ouvrage : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée ( 18 ouvrages en 1999), - 20 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 2 ouvrages en 1999). Ces valeurs de recharges traduisent une situation exceptionnellement haute de la nappe, avec des records de hautes eaux mensuelles sur presque la moitié des ouvrages observées. Cette situation est la conjonction des apports immédiats (abondantes pluies d'automne) et du cumul des excédents de recharge depuis deux ans. Si les pluies se prolongent avec la même intensité, il est à craindre des débordements de certaines sources actuellement considérées comme taries et le risque de remontée de napDe subaffleurante en certains fonds de vallée.

ETAT DE LA RECHARGE exprimee en % des exkèmes absew6s - O % correspond d laprofondeur maximale observée (kliage de nappe) - 50 % correspond à la moyenne entre les alrémes (niveau moyen) - 100 % correspond à la profondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois d'octobre : - 19 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 3 piézomètres ont baissé de niveau

Les abondantes pluies d'automne ont définitivement interrompu l'amorce d'étiage annuel sur l'ensemble des points observés sauf sur les piézomètres de Colmesnil et Le Héron qui continuent de baisser modérément (tout en battant des records de niveaux de hautes Eaux). La remontée est franche et atteint en moyenne plus d'l mètre sous les plateaux et plus de 30 centimètres en vallées humides.

A Rocquemont, situé sur le plateau, la tendance s'est inversée avec une remontée nette de deux mètres du niveau de l'aquifêre. Le niveau observé constitue la nouvelle valeur de profondeur minimale mensuelle.

Rocquemont (76) date

nw-99 dés-99 janv-00 janv-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 aofit-O0 sept-00 act-00 nov-00 Mont Saint Aignan, le 15 Décembre 2000

Etat piézométrique " Décembre 2000 " dans le Département de la Seine Maritime 22 piézomètres observés

Les mesures ont été ef/ectuées du 8 au 12 Décembre 2000

Evolution annuelle :

On constate que d'une année sur l'autre, tous les piézomètres (22) présentent un niveau supérieur.

La situation globale pour Décembre 2000 s'est améliorée par rapport à Décembre 1999, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 5.5 m de hausse sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux et limitée à 1 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 1999 et en 2000.

On observe une hauteur mensuelle observée record du niveau de la nappe sur les 16 piézomètres suivants : Ancreteville-sur-Mer, Bezancourt, Blacqueville, Bois d'Ennebourg, Colmesnil-Manneville, , Hattenville, Le Héron, Rocquemont, Tocqueville et Veauville Les Quelles (plateau) et de Claville Motteville, Fontaine Le Bourg, Fontaine Le Dun, Grainville La Teinturière et Valmont (vallées humides). Sur Ancreteville-sur-Mer, le niveau a dépassé la profondeur minimale jamais observée.

Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - 1 ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 1999), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 13 ouvrages en 1999), - O ouvrage : entre 50 et 75 % dont O en vallée ( 18 ouvrages en 1999), - 21 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 8 en vallée ( 2 ouvrages en 1999).

L'ouvrage situé dans le quartile 0-25% (Realcamp) ne traduit pas une situation critique (pas de baisse importante du niveau d'eau et même une légère remontée).

La situation piézométrique de Décembre 2000 est la plus haute jamais observée pour un mois de Décembre (depuis la mise en place des réseaux départementaux dans les années 1968-1975). Elle n'a toutefois pas encore atteint la référence absolue de Hautes Eaux du début 1995. Le suivi piézométrique des mois à venir méritera toute attention. Si les pluies se prolongent avec la même intensité, il est à craindre des débordements de certaines sources actuellement considérées comme taries, le risaue de remontée de naooe subaffleurante en certains fonds de vallée et des crues durables de rivières. ETAT DE !A RECHARGE exprimée en % der extrémes observés

Rappel : - O % correspond à la profondeur mmimale obsewée (étiage de nappe) - 50 % correspondà la moyenne entre les extrêmes (niveau moyen) - 100 % correspond à laprofondeur minimale obsewée (crue de nappe

Evolutiou mensuelle :

Depuis le mois de Novembre : - 21 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 1 piézomètre seulement a baissé de niveau

La remontée de mois précédent s'accélère sous les plateaux avec plus d'1.5 mètre de hausse et diminue en vallées humides à une amplitude de 20 centimètres. A Rocquemont, situé sur le plateau, la remontée se poursuit avec une amplitude de plus de quatre mètre (hausse la plus forte enregistrée ce mois ci dans le département). Le niveau observé constitue la nouvelle valeur de profondeur minimale mensuelle.

Rocquemont (76)

date déc-99 déc-99 janv-00 mars-00 avr-00 mai-O0 juin-00 juil-00 août-00 août-00 oct-00 oct-00 déc-00 Mont Saint Aignan, le 9 Février 2001

Etat piézométrique " Janvier 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 32 piézomètres observés

Les mesures ont été effectuées du 5 au 12 Janvier 2001

Evolution annuelle :

On constate que tous les piézomètres (3 1) présentent un niveau supérieur d'une année sur l'autre, sauf l'ouvrage de Grava1 qui avait déjà atteint un niveau record en janvier 2000.

La situation globale pour Janvier 2001 s'est améliorée par rapport à Janvier 2001, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifere de 3.66 m de hausse sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (7.14 m de hausse depuis Janvier 1999) et limitée à 0.6 mètre pour l'ensemble des points relevés sw les vallées humides (1.06 m depuis Janvier 1999), témoignant de la recharge naturelle largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 1999 et en 2000.

On observe une hauteur mensuelle observée record du niveau de la nappe sur les 22 piézomètres suivants : Ancreteville-sur-Mer, Bezancourt, Blacqueville, Bois d7Ennebourg, , Colmesnil- Manneville, Criquiers, Hattenville, Le Héron, Les Trois Pierres, Manéglise, Maucomble, Motteville, Rocquemont, Tocqueville et Veauville Les Quelles (plateau) et de Claville Motteville, Fontaine Le Bourg, Fontaine Le Dun, Grainville La Teinturière, Valmont et Vittefleur (vallée humide).

Sur Bezancourt, Criquiers, Rocquemont (plateau) et de Claville Motteville (vallée humide), le niveau a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique).

Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - 2 ouvrages : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée ( 12 ouvrages en 2000), - 30 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 18 ouvrages en 2000).

La situation piézométrique de Janvier 2001 est la plus haute jamais observée pour un mois de Janvier (depuis la mise en place des réseaux départementaux dans les années 1968-1975) et se rapproche de la référence absolue de Hautes Eaux de 1995. Le suivi piézométrique des mois à venir, jusqu'à la reprise de l'étiage annuel méritera toute attention.

Si les pluies se prolongent avec la même intensité, les débordements de certaines sources actuellement considérées comme taries. le risque de remontée de nappe subaffleurante en certains fonds de vallée et des crues durables de rivières pourraient augmenter en nombre. ETAT DE LA RECHARGE exprimee en %des extremes observes

Rappel : - O % correspondà laprofondeur maximale observée (étiage de nappe) - 50 % correspondà la moyenne entre les extrêmes (niveou moyen) - 100 % correspondà laprofondeur minimale obsewée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de Décembre : - 28 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 4 piézomètres ont baissé de niveau

La remontée de mois précédent se poursuit à la même vitesse qu'au mois précédent, soit une hausse de 1.37 mètres et diminue de près de la moitié en vallées humides avec une hausse de 12 centimètres.

Les fluctuations les plus importantes (plus de deux mètres) concernent surtout les ouvrages situés dans les parties hautes de l'aquifère (dôme piézométrique) et la région de l'Entre Caux et Vexin (Est de Rouen). A Rocquemont, situé sur le plateau, la remontée d'une amplitude de plus de quatre mètre du mois précédent se poursuit (hausse la plus forte enregistrée ce mois ci dans le département). Le niveau observé constitue la nouvelle valeur de profondeur minimale mensuelle.

Rocquemont (76) date janv-00 janv-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-O0 juil-00 août-00 sept-00 oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 Mont Saint Aignan, le 19 Février 2001

Etat piézométrique " Février 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 21 piézomètres observés

Les mesures ont été effectuées du 5 au 12 Février 2001

Evolution annuelle :

A l'exception du piézomètre de Ry (vallée humide du Crévon), tous les piézomètres (20) présentent un niveau supérieur d'une année sur l'autre, La situation globale pour février 2001 s'est améliorée par rapport à février 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 6.90 m de hausse (allant jusqu'à 13.58 m de hausse sur Blacqueville depuis février 2000) sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (hausse moyenne de 9.50 m depuis février 1999) et limitée à 0.6 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides (1 .O6 m depuis février 1999), témoignant de la recharge naturelle largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 1999 et en 2000.

Ou observe une hauteur mensuelle observée record du niveau de la nappe sur les 15 piézomètres suivants : Claville-Motteville, Fontaine-Le-Dun (vallée humide), Ancreteville-sur-Mer, Blacqueville, Bois d'Ennebourg, Catenay, Colmesnil-Manneville, Criquiers, Le Héron, Rocquemont, Hattenville, Tocqueville-en-Caux et Veauville-Les-Quelles (plateau) et de Clères, Fontaine-Le-Bourg (vallée humide).

Parmi ces 15 ouvrages, sur les 10 premiers cités, le niveau a atteint ou dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique). Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - 1 ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - 1 ouvrage : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée ( 12 ouvrages en 2000), - 19 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 18 ouvrages en 2000).

La situation piézométrique de février 2001 est la plus haute jamais observée pour un mois de Février (depuis la mise en place des réseaux départementaux dans les années 1968-1975) et est en train de dépasser même légèrement l'état de Hautes Eaux de 1995. Le suivi piézométrique des mois à venir, jusqu'à la reprise de l'étiage annuel méritera toute attention.

Si les pluies se prolongent avec la même intensité, les débordements de certaines sources actuellement considérées comme taries. le risque de remontée de nappe subaffleurante en certains fonds de vallée et des crues durables de rivières pourraient augmenter en nombre. exPrimGe en % des exirëmes observes

Rappel : - O % correspond à laprofondeur maximale observée (étiage de nappe) - 50 % correspond à la moyenne entre les extrêmes (niveau moyen) - 100 % correspond à laprofondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de Janvier : - 20 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 2 piézomètres ont baissé de niveau

La remontée de mois précédent se poursuit à une vitesse légèrement plus forte qu'au mois précédent, soit une hausse de 1.59 mètres et par contre en vallées humides, les remontées (5 ouvrages) d'ampleur centimétrique compensent totalement les baisses (3 ouvrages). Les fluctuations les plus importantes (plus de deux mètres) concernent surtout les ouvrages situés dans les parties hautes de l'aquifère (dôme piézométrique) et la région de l'Entre Caux et Vexin (Est de Rouen). A Rocqnemont, situé sur le plateau, la remontée se poursuit en s'atténuant avec une amplitude de plus de 1.5 mètres et totalise sur trois mois une hausse de 10.31 mètres (seul Catenay a enregistré une hausse plus importante sur cette période). Le niveau observé constitue la nouvelle valeur de profondeur minimale historique.

Rocquemont (76) date Mont Saint Aignan, le 20 Mars 2001

Etat piézométrique " Mars 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 21 piézomètres observés

Les mesures ont été efectuées du 6 au 7 mars 2001

Evolution annuelle :

Tous les piézomètres (21) présentent un niveau supérieur d'une année sur l'autre, La situation globale pour mars 2001 s'est améliorée par rapport à mars 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 6.74 m de hausse sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à 13.56 m de hausse sur Blacqueville depuis mars 2000) et limitée à 0.6 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle largement excédentaire de I'aquifêre crayeux en 2000 qui se cumule à celle de 1999.

On observe une hauteur mensuelle observée record du niveau de la nappe sur les 14 piézomètres suivants : Fontaine-Le-Dun, Grainville-La-Teinturière (vallée humide), Ancreteville-sur-Mer, Blacqueville, Bois $Ennebourg, Catenay, Colmesnil-Manneville, Criquiers, Hattenville, Le Héron, Manéglise, Rocquemont, Tocqueville-en-Caux et Veauville-Les-Quelles (plateau).

Le niveau a atteint ou dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) sur les 5 ouvrages suivants : Blacqueville, Bois d'Ennebourg, Colmesnil-Manneville, Le Héron et Veauville- Les-Quelles (plateau). Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 3 ouvrages en 2000), - 1 ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - 2 ouvrages : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée (14 ouvrages en 2000), - 18 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 14 ouvrages en 2000). La situation piézométrique de mars 2001 est la plus haute jamais observée pour un mois de mars (depuis la mise en place des réseaux départementaux dans les années 1968-1975) et dépasse même légèrement l'état de Hautes Eaux de 1995. Si le suivi piézométrique semble indiquer une stabilisation des niveaux, il est encore trop tôt pour parler de reprise de l'étiage annuel, même si une certaine décrue se dessine en vallées humides, qui pourrait ne traduire qu'une accalmie, en fin février et début mars 2001, de la pluviométrie.

Les débordements de certaines sources actuellement considérées comme taries. le risque de remontée de napue subaffleurante en certains fonds de vallée et des crues durables de rivières pourraient encore continuer d'augmenter en nombre. expnmee en %des extrèmes observes

Rappel : -O% correspondà laprofondeur mmimale observée (étiage de nappe) - 50 % correspond à la moyenne entre les extrêmes (niveau moyen) - 100 % correspond à la profondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de février : - 8 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 13 piézomètres ont baissé de niveau (dont 8 sur 8 en vallées humides).

La situation en vallée humide est partout à la décme, qui atteint une amplitude limitée à 12 centimètres. La situation est plus mitigée sous les plateaux avec 8 hausses et 5 baisses et une tendance moyenne à la hausse de 30 centimètres. Trois ouvrages continuent d'enregistrer des hausses de plus d'un mètre aux trois coins du département (Hattenville, Colmesnil Manneville, Le Héron) tandis qu'un ouvrage atteint près d'un mètre de chute.

A Rocquemont, situé sur le plateau, la remontée s'est stoppée et connaît une très légère décrue (2 centimètres). Mais il bat encore pour son cinquième mois consécutif le record mensuel de hautes eaux.

Rocquemont (76) date marsdo mars40 mai40 mai40 juil-00 juil-00 aott-00 sept-O0 wt4O wv4O dé-00 jaovdl Mont Saint Aignan, le 4 Mai 2001

Etat piézométrique " Avril 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 33 piézomètres observés

Les mesures ont été effectuées du 18 au 20 Avril 2001

Evolution annuelle :

Tous les piézomètres (33) présentent un niveau supérieur d'une année sur l'autre, La situation globale pour avril 2001 s'est améliorée par rapport à avril 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 7.09 m sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à plus de 16 m de hausse sur Blacqueville et Maucomble depuis avril 2000) et de 0.6 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle très largement excédentaire de I'aquifëre crayeux en 2000 qui se cumule à celle de 1999.

Seuls les 6 ouvrages de Graval, Les Trois Pierres, Manéglise (plateau), Fontaine Le Dun, Ry et Vittefleur (vallée humide), n'ont pas dépassé leur hauteur mensuelle record du niveau de la nappe.

Le niveau de l'aquifère crayeux a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) sur les 18 ouvrages suivants : Bezancourt, Blacqueville, Bois dlEnnebourg, Catenay, Colmesnil- Manneville, Criquiers, , Hattenville, La Vaupalière, Le Héron, Maucomble, Motteville, Realcamp, Rocquemont, Saint-Aubin-LeCauf, Tocqueville en Caux et Veauville-Les-Quelles (plateau) et Claville Motteville (vallée humide). Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 1 ouvrages en 2000), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 8 ouvrages en 2000), - 2 ouvrages : entre 50 et 75 % dont 2 en vallée (13 ouvrages en 2000), - 31 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 6 en vallée ( 8 ouvrages en 2000). La situation piézométnque de très hautes eaux de mars à avril 2001 est la plus haute jamais obse~ée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et depuis au moins une soixantaine d'années. Sur la plupart des ouvrages en plateau et sur les puits en vallée humide, les niveaux se sont mis à redescendre et bien qu'il soit trop tôt pour parler d'étiage annuel, l'aquifère ne devrait a priori plus connaître de pic de remontée aussi critique qu'en mars-avril.

Si le contexte climatique pluvieux se maintient, les débordements ponctuelles de l'aquifère craveux pourraient perdurer iusqu'au moins le mois de iuin. En certains secteurs où les fluctuations de I'aquifëre crayeux sont plus inertes et où la hausse continue, des nouveaux cas de débordements pourraient encore se manifester Du fait de la forte pluviométrie des deux mois de mars et d'avril, la décme annuelle de Paauifère crayeux s'annonce d'ors et déià d'ampleur limitée et l'éventuel retour précoce d'abondantes pluies en automne 2001 pourrait se traduire à court terme par de nouveaux débordements d'importance. exprimee en % des extrèrnes obsetver

Rappel : - O % correspond6 laprofondeur maximale observée (étiage de nappe) - 50 % correspond 6 la moyenne entre les &rémes (niveau moyen) - 100 % correspond6 laprofondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de mars : - 3 1 piézomèhes présentent un niveau supérieur, - 2 piézomèhes ont baissé de niveau (dont 1 en vallées humides).

Au début Mars, du fait d'une certaine accalmie de la pluvioméhie, la tendance à la hausse s'était fortement atténuée voire inversée en vallée humide où la baisse s'était généralisée. Avec la reprise marquée de fortes pluies dès la seconde décade de mars, au moment de l'année où la nappe est la plus haute, les niveaux de l'aquifère sont bmtaiement remontés et ont atteint des niveaux les plus hauts jamais enregistrés et observés depuis une soixante d'année au moins. En conséquence, l'aquifère a débordé en un nombre considérable d'endroits, aussi bien en basse vallée de la Seine que en partie haute des vallées humides en amont des sources, que dans des vallons toujours secs. Le nombre de communes touchées par le débordement des eaux souterraines est important : 27 communes ont fait une demande de prise en compte au tihe des catastrophes naturelles ("remontée de nappe phréatiques"), sans compter celles qui n'ont pas engagé la démarche. Avec le maintien d'une pluviométrie presque aussi forte en Avril, les niveaux de fin Mars se maintiennent ou ne baissent qu'à peine. Sur les piézomèhes les plus inertes, la montée se poursuit même en fin Avril. Enhe début Mars et fin Avril, la remontée de l'aquifère atteint 1.75 mèhes sous les plateaux et 0.14 mètres en vallées humides. Deux ouvrages continuent d'enregistrer des hausses de plus de hois mèhe (Blacqueville, Realcamp) et même plus de quatre mèhes (Bois dlEnnebourg)tandis qu'un ouvrage (Bezancourt) continue de chuter avec toujours plus d'un mèhe de variation.

Le hop plein débordant en surface de l'ouvrage de Fontaine le Dun (ouvrage actuellement artésien depuis février ) a été rabaissé par les propriétaires, ce qui explique la baisse observée sur ce point. A Rncquemont, situé sur le plateau, après avoir stagnée, la remontée est repartie à plus de 2.5 mètres de hausse et il bat encore pour son sixième mois consécutif le record mensuel de hautes eaux et dans le même temps dépasse à nouveau le niveau le plus haut jamais atteint.

Rocquemont (76) date avr-00 mai-00 %O0 juù-O0 août-00 août-O0 oot-O0 ost-00 des-O0 ddo-O0 Fui"-01 mars-01 Mont Saint Aignan, le 12 Juin 2001

Etat piézométrique " mai 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 22 piézomètres observés

Les meswes ont été efféctuées du 14 au 15 mai 2001

Evolution annuelle :

Tous les piézomètres (23) présentent un niveau supérieur d'une année sur l'autre, La situation globale pour mai 2001 s'est améliorée par rapport à mai 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 8.28 m sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à plus de 16 m de hausse sur Blacqueville depuis mai 2000) et de 0.35 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle très largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 2001 qui se cumule à celles de 1999 et 2000.

A l'exception des trois ouvrages en vallée humides (Clères, Ry et Vittefleur ), tous les ouvrages ont dépassé leur hauteur mensuelle record du niveau de la nappe. Le niveau de I'aquifëre crayeux a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) sur les 6 ouvrages en plateaux suivants : Blacqueville, Colmesnil-Manneville, Ermenouville, Hattenville, Tocqueville en Caux et Veauville-Les-Quelles (plateau).

Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( O ouvrages en 2000), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - O ouvrage : entre 50 et 75 % dont O en vallée ( 14 ouvrages en 2000), - 23 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 8 en vallée ( 4 ouvrages en 2000). La situation piézométrique de très hautes eaux d'avril à mai 2001 reste la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et depuis au moins une soixantaine d'années.

Sur un tiers des ouvrages en plateau et sur les puits en vallée humide, les niveaux se sont mis à redescendre. Une bonne moitié des ouvrages continue encore de monter à un rythme modéré. La tendance à l'étiage annuel semble bien amorcée et les affleurements de nappe devraient peu à peu se résorber. Des débordements tardifs en plateaux pourraient néanmoins encore survenir.

Du fait de la forte pluviométrie des deux mois de mars et d'avril, la décme annuelle de l'aquifère crayeux s'annonce d'ors et déià d'amvleur limitée et l'éventuel retour précoce d'abondantes pluies en automne 2001 pourrait se traduire à court terme par de nouveaux débordements d'imoortance. exprimee en % des extdmer observes

Rappel : - O % correspond à la profondeur marimale observée (étiage de nappe) - 50 % correspond à la moyenne entre les extrëmes (niveau moyen) - 100 % correspond à laprofondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois d'avril : - 7 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 12 piézomètres ont baissé de niveau (dont 6 en vallées humides). - 3 piézomètres ont des niveaux d'eau stationnaires (dont 2 en vallées humides).

Depuis Avril, du fait d'une certaine accalmie de la pluviométrie, la tendance générale à la hausse s'était fortement atténuée sous les plateaux où les fluctuations se partagent soit à la remontée, soit à la stagnation des niveaux, soit à la baisse. En moyenne ,l'évolution reste à la hausse avec une amplitude de 14 centimètres. En vallée humide, la tendance s'est inversée avec une baisse généralisée qui atteint en moyenne une amplitude égale de 14 centimètres. De manière générale, les hausses concernent surtout la partie ouest du département (et de la région), alors que la partie est du département, les fluctuations observées de l'aquifère sont presque tous à la baisse.

En plateau, les hausses les plus fortes ne dépassent plus 1 à 1.5 mètres (Ermenouville) alors que les premières baisses marquées atteignent déjà cet ordre de grandeur (Realcamp). Le trop plein de débordement sur le puits de Fontaine Le Dun est toujours actif.

A Rocquemont, situé sur le plateau, après une phase de remontée le mois précédent, les niveaux restent stationnaires. L'ouvrage bat pour son septième mois consécutif le record mensuel de hautes eaux et le niveau de l'eau stagne à la cote la plus hante jamais enregistrée (depuis le démarrage des suivis en 1968).

Rocs- (76) date Mont Saint Aignan, le 5 Juin 2001

Etat piézométrique " juin 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 23 piézomètres observés

Les mesures ont été efJectuées du 12 au 18juin 2001

Evolutiou annuelle :

Tous les piézomètres (23) présentent un niveau supérieur d'une année sur l'autre,

La situation globale pour juin 2001 s'est améliorée par rapport à juin 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifêre de 7.43 m sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à près de 15 m de hausse sur Blacqueville depuis mai 2000) et de 0.45 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle très largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 2001 qui se cumule à celles de 1999 et 2000.

A l'exception de trois ouvrages en vallées humides (Fontaine Le Dun, Ry et Vittefleur ) et un en plateau (Realcamp), tous les ouvrages ont dépassé leur hauteur mensuelle record du niveau de la nappe.

Le niveau de l'aquifère crayeux a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) sur les 4 ouvrages suivants : Bezancourt, Colmesnil-Manneville, Ermenouville, Tocqueville en Caux (plateau).

Par rapport aux valeurs extrêmes obsewées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( O ouvrages en 2000), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - 2 ouvrages : entre 50 et 75 % dont O en vallée ( 14 ouvrages en 2000), - 21 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 8 en vallée ( 4 ouvrages en 2000). La situation piézométrique de très hautes eaux de mai à juin 2001 reste la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et depuis au moins une soixantaine d'années.

Sur deux tiers des ouvrages en plateau et sur les puits en vallée humide sauf un (Fontaine Le Dun) , les niveaux se sont mis à redescendre. Néanmoins, un tiers des ouvrages continue encore de monter à un rythme modéré . La tendance à l'étiage annuel semble bien amorcée et les affleurements de name devraient finir, pour la quasi totalité des cas. par se résorber. Des débordements tardifs en plateaux restent touiours possibles. La décrue annuelle en Juin 2001 est assez marquée alors que l'année dernière à la même époque, la tendance restait pour bonne partie à la remontée. Malgré tout, les niveaux restent nettement plus élevés et l'éventuel retour précoce d'abondantes pluies en automne 2001 pourrait se traduire à court terme par de nouveaux débordements d'im~ortance. expHrn6e en % der emèmes observbs

Rappel : - O % correspondà laprofondeur mozimale observée (étiage de nappe) - 50 % correspond à la moyenne entre les extrêmes (niveau moyen) - 100 % correspondà laprofondeur minimale obsewée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de mai : - 6 piézomètres présentent un niveau supérieur, - 16 piézomètres ont baissé de niveau (dont 6 en vallées humides). - 1 piézomètre a un niveau d'eau resté stationnaires (dont 1 en vallées humides).

Du fait du prolongement du temps sec en mai, la tendance générale à la décme annuelle s'accélère : les trois quarts des ouvrages marquent une baisse. Un tiers des ouvrages en plateau continue de monter. Cette tendance à la décrue atteint en moyenne 59 centimètres sous le plateau et 4 centimètres en vallées humides.

En plateau, les hausses les plus fortes ne dépassent plus 1 à 1.5 mètres (Bezancourt) alors que les premières baisses marquées dépassent déjà les 3 mètres (Realcamp). Le trop plein de débordement sur le puits de Fontaine Le Dun est toujours actif.

A Rocquemont, situé sur le plateau, après une phase de stagnation des niveaux, la baisse est sensible (1.68 m). L'ouvrage bat pour son huitième mois consécutif le record mensuel de hautes eaux.

Rocquemont (76) date

juin-O0 juil-00 aoUt-O0 août-00 act-O0 oct-00 dke-O0 d6c-O0 janv-01 man-01 avr-Ol mai-01 Mont Saint Aignan, le 30 Juillet 2001

Etat piézométrique "juillet 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 33 piézomètres observés

Les mesures ont été efkectuées du 3 au 6juillet 2001.

Evolution annuelle :

Tous les piézomètres (32) sauf un, présentent un niveau piézométrique supérieur d'une année sur l'autre. L'ouvrage de Ry, l'année dernière à la même époque, dépassait la hauteur mensuelle record du niveau de la nappe.

La situation globale pour juillet 2001 s'est améliorée par rapport à juillet 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 5.34 m sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à plus de 14 m de hausse sur Blacqueville depuis juillet 2000) et de 0.30 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle très largement excédentaire de I'aquifère crayeux en 2001 qui se cumule à celles de 1999 et 2000.

A l'exception de trois ouvrages en vallées humides (Fontaine Le Bourg, Ry et Vittefleur ) et deux en plateau (Graval et Realcarnp), tous les ouvrages ont dépassé leur hauteur mensuelle record du niveau de la nappe.

Le niveau de l'aquifère crayeux a dépassé la profondeur minimale jamais observée (record historique) sur les 4 ouvrages en plateau suivants : Bézancourt, Motteville, Ermenouville, Grèges (sur ces deux derniers ouvrages, les niveaux continuent de grimper).

Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 2000), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 2000), - 2 ouvrages : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée ( 4 ouvrages en 2000), - 3 1 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 26 ouvrages en 2000).

La situation piézométrique de très hautes eaux de juin à juillet 2001 reste la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et depuis au moins une soixantaine d'années. Les deniers cas de débordements de I'aquifère dans le département se seraient pour 1 'essentiel résorbés ou du moins seraient sur le point de l'être. Malgré un étiage annuel déjà bien généralisé, un quart encore des ouvrages connaissent toujours des mouvements à la hausse et la situation reste à des niveaux exceptionnellement hauts : la vidange annuelle de l'aquifère reste donc fort limitée. Les hauteurs de précipitations automnales ou hivernales nécessaires au retour de l'aquifère crayeux en position affleurante s'avèrent de plus en plus minimes. La survenue de nouveaux débordements phréatiaues s'annonce donc de plus en plus probable dès les premières importantes phases pluvieuses de l'automne ettou de l'hiver 2001. A priori, seul une pluviométrie modérée à très modérée permettrait d'éloigner ces aléas d'inondations par remontée phréatique.

De plus. des débordements tardifs et localisés en plateaux restent touiours possibles. exprimée en % des ememes observés

Rappel : - O % correspond à la profondeur mmimale observée (étiage de nappe) - 50 % correspondà la moyenne entre les extrêmes (niveau moyen) - IO0 % correspond à laprofondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de juin : - 6 piézomèhes présentent un niveau supérieur, - 26 piézomèhes ont baissé de niveau (dont 6 en vallées humides). - 1 piézomètre a un niveau d'eau resté stationnaire (dont 1 en vallées humides).

Avec le retour des pluies en Juillet (mois sinon peu favorable à la recharge des aquiferes), la tendance générale à la décme annuelle ne s'accélère plus et reste au même rythme que le mois précédent : l'étiage atteint en moyenne 64 centimèhes sous le plateau et 6 centimètres en vallées humides.

L'étiage reste limitée à quelques centimèhes en vallées humides, en dehors de la vallée du où les fluctuations sont plus marquées. Dans la vallée du Dun, le trop plein de l'ouvrage continue de fonctionner et le niveau est même légèrement monté. Les hois quarts des ouvrages en plateau marquent une baisse. Deux ouvrages (Grèges et Ermenouville) continuent de grimper et n'ont toujours pas amorcé cette année un mouvement à la baisse. Quahe autres ouvrages enregistrent un mouvement à la hausse.

En plateau, les hausses les plus fortes ne dépassent plus 1 à 1.5 mètres (Graval) alors que les premières baisses marquées dépassent 1 à 1.5 mètres sur 6 ouvrages dont 2 atteignent presque les 3 mètres (Catenay et Maucomble).

A Rocquemont, situé sur le plateau, l'étiage démarré le mois dernier, se poursuit avec une baisse sensible (1.90 m). L'ouvrage bat pour son neuvième mois consécutif le record mensuel de hautes eaux.

Rocquemont (76) date

-&prof. max mensuelles +-niv. mesurés sur 13 mois Mont Saint Aignan, le 5 Septembre 2001

Etat piézométrique " août 2001 " dans le Département de la Seine Maritime 22 piézomètres observés

Les mesures ont été effectuées du 20 au 24 août 2001.

Evolution annuelle :

Tous les piézomètres (21) sauf un point en vallée humide (Vittefleur), présentent un niveau piézométrique supérieur d'une année sur l'autre.

La situation globale pour août 2001 est plus haute par rapport à août 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 4.88 m sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à plus de 12 m de hausse sur Blacqueville sur un an) et de 0.40 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle très largement excédentaire de l'aquifère crayeux en 2001 qui se cumule à celles de 1999 et 2000.

A l'exception de trois ouvrages en vallées humides (Fontaine Le Bourg, Ry et Vittefleur ) et un point en plateau (Realcamp), tous les ouvrages ont dépassé leur hauteur mensuelle record du niveau de la nappe.

Par rapport aux valeurs extrêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : entre O et 25 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 2000), - 2 ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 2000), - O ouvrages : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée ( 8 ouvrages en 2000), - 20 ouvrages : entre 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 12 ouvrages en 2000).

La situation piézométrique de très hautes eaux de juillet à août 2001 reste la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et depuis au moins une soixantaine d'années. Les derniers cas de débordements de l'aquifère dans le département se seraient pour 1 'essentiel résorbés ou du moins seraient sur le point de l'être : à l'embouchure des différents fleuves côtiers, l'aquifère reste néanmoins partout sub-affleurant dans le fond plat des vallées. Sur les données disponibles ce mois ci, on enregistre pas de mouvements à la hausse. La situation se maintient à des niveaux exceptionnellement hauts : la vidange annuelle de l'aquifère reste et restera limitée. Les hauteurs de précipitations automnales ou hivernales nécessaires au retour de l'aquifère crayeux en position affleurante s'avèrent de plus en plus minimes. La survenue de nouveaux débordements phréatiaues s'annonce donc de plus en plus probable dès les premières importantes phases pluvieuses de l'automne eVou de l'hiver 2001. A priori, seul une pluviométrie modérée à très modérée permettrait d'éloigner ces aléas d'inondations par remontée phréatique.

De plus. des débordements tardifs et localisés en plateaux restent touiours possibles. exprirnee en X des emèmes observes

: Rappel - O % correspond à laprofondeur~ ~ rnaïimale observée (ériape. - de nappe).. . - 50 % correspondà la moyenne entre les extrimes (niveau moyen) - 100 % correspondà laprofondeur minimale observée (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois de juillet : - 2 piézomètres présentent un niveau supérieur, (dont 6 en vallées humides). - 20 piézomèîres ont baissé de niveau (dont 6 en vallées humides).

La tendance générale à la décme annuelle prend un peu d'ampleur sous les plateaux et se maintient à 6 centimètres en vallées humides.

Les fluctuations sous les plateaux n'ont pas encore subi les répercussions des pluies de l'été qui devraient se faire sentir à l'automne et limiter alors la fin de la décme annuelle.

En plateau, les hausses les plus fortes dépassent désormais les 2 mètres sur Bois d'lonnebourg, Colmesnil Manneville, Le Héron et même 4 mètres sur Rocquemont

Dans la vallée du Dun, le trop plein de l'ouvrage continue de fonctionner et le niveau est même légèrement monté.

A Rocquemont, situé sur le plateau, l'étiage démarré le mois dernier, se poursuit avec une baisse sensible (4.46 m), la plus forte baisse enregistrée du département ce mois ci . L'ouvrage bat pour le dixièmemois consécutif le record mensuel de hautes eaux.

Rocquemont (76) date aoüt-00 août-00 oct-00 oct-00 déc-O0 déc-O0 janv-O1 mm01 aw-01 mai-01 juin-01 juil-01 Mont Saint Aignan, le 1 Octobre 2001

Etat piézométrique " septembre 2001 '' dans le Département de la Seine Maritime 22 piézomètres observés

Les mesures ont été effectuées du 17 au 18 septembre 2001.

Evolution annuelle :

Tous les piézomèhes (22) présentent un niveau piézoméhique supérieur d'une année sur l'autre.

La situation globale pour septembre 2001 est plus haute par rapport à septembre 2000, avec une hausse moyenne des niveaux de l'aquifère de 4.44 m sur l'ensemble des points relevés sur les plateaux (allant jusqu'à plus de 11 m de hausse sur Blacqueville sur un an) et de 0.50 mètre pour l'ensemble des points relevés sur les vallées humides, témoignant de la recharge naturelle hès largement excédentaire de I'aquifêre crayeux eu 2001 qui se cumule à celles de 1999 et 2000.

A l'exception de quahe ouvrages eu vallées humides (Clères, Fontaine Le Bourg, Ry et Vittefleur ) et un point en plateau (Realcamp), tous les ouvrages ont dépassé leur hauteur mensuelle record du niveau de la nappe.

Par rapport aux valeurs exhêmes observées, les niveaux de recharge se répartissent de la façon suivante (exprimée en pourcentage de l'écart maximum) : - O ouvrage : enhe O et 25 % dont O en vallée ( 1 ouvrage en 2000), - O ouvrage : entre 25 et 50 % dont O en vallée ( 2 ouvrages en 2000), - 3 ouvrages : entre 50 et 75 % dont 1 en vallée ( 7 ouvrages en 2000), - 19 ouvrages : enhe 75 et 100 % dont 7 en vallée ( 11 ouvrages en 2000).

La situation piézoméhique de très hautes eaux d'août à septembre 2001 reste la plus haute jamais observée depuis la mise en place des réseaux de suivi d'aquifère crayeux dans les années 1966-1975 et potentiellement depuis au moins une soixantaine d'années. tes derniers cas de débordements de I'aquifère dans le département se seraient pour 1 'essentiel résorbés ou du moins seraient sur le point de I'êhe : à l'embouchure des différents fleuves côtiers, l'aquifère reste néanmoins partout sub-affleurant dans le fond plat des vallées.

La situation se maintient à des niveaux exceptionnellement hauts : la vidange annuelle de l'aquifère reste et restera limitée. On enregistre déjà quelques mouvements à la hausse qui semblent indiquer que la fui de la décme annuelle approche (fin du cycle hydrologique 2000 - 2001) et que la remontée de I'aquifêre crayeux pourrait se généraliser dès les mois prochains. On se retrouve à mi septembre 2001 avec des niveaux similaires en moyenne, sous les plateaux à ceux de décembre 2000 ou janvier 2001, et en vallée humides à ceux de octobre-novembre 2001. Le maintien d'une pluviométrie forte pendant le troisième trimestre rend de plus en plus prrévisible la survenue de nouveaux débordements phréatiques. Seul un arrêt durable des phases pluvieuses importantes durant l'automne etlou de l'hiver 2001 permettrait a priori d'éloigner ces aléas d'inondations par remontée phréatique. De PIUS, des nouveaux points de débordements localisés en plateaux cet automne restent toujours possibles. exprimk en % des emèmes observes

Rappel : - O % correspond à laprofondeur maximale obsewée (étiage de nappe) - 50 % correspondà la mo)enne enrre les ertrCmes (niveau moyen, - 100 %correspond à la profondeur mtnrmale observie (crue de nappe

Evolution mensuelle :

Depuis le mois d'août : - 3 piézomètres présentent un niveau supérieur, (dont 2 en vallées humides). - 19 piézomètres ont baissé de niveau (dont 6 en vallées humides).

La tendance générale à la décme annuelle s'atténue avec une ampleur réduite de moitié par rapport au mois précédent avec 88 centimètre de baisse en moyenne sous les plateaux et 3 centimètres en vallées humides. Le nombre d'ouvrages enregistrant des hausses de niveau augmentent : aux deux ouvrages en vallée humide entamant un mouvement en remontée, s'ajoutent un premier ouvrage sous les plateaux (Manéglise) ainsi qu'un second ouvrage en limite extérieure de département dans la vallée de la Bresle (ouvrage de Beauchamps implantée en pied de versant crayeux).

L'atténuation des mouvements à baisse et ces inversions de tendance des niveaux phréatiques en nombre croissant annoncent probablement la fin progressive de la décme annuelle de l'été et la reprise en fin d'année des remontées de niveau de l'aquifère crayeux.

Dans la vallée du Dun, le trop plein de l'ouvrage continue de fonctionner. A Rocquemont, situé sur le plateau, l'étiage se poursuit avec une baisse encore sensible (2.14 m,) bien que réduite de moitié par rapport au mois précédent. Elle constitue toujours la plus forte baisse enregistrée du département ce mois ci .L'ouvrage bat pour le onzième mois consécutif le record mensuel de hautes eaux.

Rocquemont (76) date sept-00 oct-00 nov-00 d6c-O0 janv-01 janv-01 man-01 aw-01 mai-O1 juin-O1 juil-01 août-01 Réseau piézornétrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

ANNEXE 3 Historiques des piézomètres du réseau départemental Seine-Maritime Piézomètres en vallées humides CLAVILLE-MOTTEVILLE 00776X0096 janv-89 janv-93 janv-97 CLERES 00771X0037 FONTAINE LE BOURG 00775X0099 FONTAINE LE DUN 00582X0018 janv-87 janv-88 déc-88 déc-89 janv-91 janv-92 déc-92 déc-93 janv-95 janv-96 déc-96 déc-97 janv-99 janv-00 déc-O0

1 Niveau du trop plein rabaisse de 1.1 rn à 1.55 rn

VALMONT 00576X0084

Réseau piézométrique de Haute-Normandie :Seine-Maritime. Situation de l'aquifère de la craie

ANNEXE 4

Fluctuations piezométriques mensuelles depuis octobre 1999 à octobre 2001 Ancreteville sur Mer (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-O0 sept-00 Auberville La Renault (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Bezancourt (76)

date, oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 fevr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Blacqueville (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Bois dlEnnebourg (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Catenay (76)

date Colmesnil Manneville (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 ianv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Criquiers (76)

date Ermenouville (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Grèges (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-O0 Hattenville (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 La Vaupalière (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Le Héron (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Les Trois Pierres (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Manéglise (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Maucomble (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Motteville (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Realcamp (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Rocquemont (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Saint Aubin Le Cauf (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Tocqueville en Caux (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Veauville Les Quelles (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Veauville Les Quelles (76)

date oct-99 nov-99 déc-99 janv-00 févr-00 mars-00 avr-00 mai-00 juin-00 juil-00 août-00 sept-00 Claville - Motteville (76) date oct-O0 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 date oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 Fontaine le Bourg (76)

date oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 Fontaine le Dun (76)

date ct-O0 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 Grainville la Teinturière (76)

date oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 date oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 Valmont (76)

date oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 Vittefleur (76)

date oct-00 nov-00 déc-O0 janv-01 févr-01 mars-01 avr-01 mai-01 juin-01 juil-01 août-01 sept-01 BRGM SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL Service Géologique Régional Haute-Normandie 10, rue Sakharov 76130 MONT SAINT AIGNAN -Tél. :(33). 02.35.60.12.00 - Fax. : 02.35.60.08.07