du 28 août 2017 au 28 septembre 2017

demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

Décision de Madame la Présidente du Tribunal Administratif du 19 juin 2017 Arrêté de Monsieur le Préfet du Bas-Rhin du 11 juillet 2017

Danièle DIETRICH Commissaire – enquêteur

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 1 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

Danièle DIETRICH Commissaire-enquêteur 12, rue Erckmann Chatrian 67205 OBERHAUSBERGEN Tél. : 03.88.56.05.72 [email protected] OBERHAUSBERGEN le 20 octobre 2017

A

PREFECTURE DU BAS-RHIN DIRECTION DES COLLECTIVITES LOCALES, Bureau de l’Environnement et des Procédures Publiques

67073 STRASBOURG CEDEX

Objet : Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

Monsieur le Préfet,

Je soussignée, Danièle DIETRICH, commissaire-enquêteur

➢ nommée par décision de Madame la Présidente du Tribunal Administratif de STRASBOURG du 19 juin 2017 afin de diriger l’enquête publique susvisée,

➢ et conformément à votre arrêté du 11 juillet 2017,

rapporte ce qui suit selon le développement ci-dessous :

I. GENERALITES DU DOSSIER

II. ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

III. OBSERVATIONS DU PUBLIC

IV. CONCLUSIONS ET AVIS MOTIVE

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 2 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

S O M M A I R E

I. GENERALITES DU DOSSIER ...... 4

A) DEMANDE D’AUTORISATION AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ...... 4 1) NATURE, OBJECTIF ET CONSISTANCE DES TRAVAUX ...... 5 2) DESCRIPTIFS ET DIMENSIONNEMENT DES AMENAGEMENTS ...... 6 3) DESCRIPTION DE L’OPERATION ...... 6 4) COORDONNEES ...... 7 5) LOCALISATION DU PROJET ...... 8 6) SITUATION DES OUVRAGES ...... 9 7) INCIDENCES SUR LE MILIEU NATUREL ...... 9 8) INCIDENCES PARTICULIERES LORS DE LA PHASE CHANTIER ...... 11 9) MESURES COMPENSATOIRES ...... 11 10) MOYENS DE SURVEILLANCE ET DE PREVENTION DES RISQUES ...... 11 11) COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DISPOSITIONS DU S.D.A.G.E 2016-2021, CONTRIBUTION A LA REALISATION DES OBJECTIFS VISES A L’ARTICLE L.211-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ET AUX OBJECTIFS DE QUALITE DES EAUX PREVUS PAR L’ARTICLE D.211-10 ...... 11 12) COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DISPOSITIONS DU S.D.A.G.E 2016-2021, CONTRIBUTION A LA REALISATION DES OBJECTIFS VISES A L’ARTICLE L.211-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ET AUX OBJECTIFS DE QUALITE DES EAUX PREVUS PAR L’ARTICLE D.211-10 ...... 12 13) CALENDRIER PRÉVISIONNEL DES TRAVAUX ...... 12

B) LETTRE DE LA DDT du 14.12.2016 ...... 13

C) NOTE COMPLEMENTAIRE AVRIL 2017 ...... 14

D) CADRE JURIDIQUE DE L’ENQUETE ET NOMENCLATURE ...... 22 1) CODE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 22 2) NOMENCLATURE (DOSSIER ENQUETE PUBLIQUE) ...... 22 3) CODE FORESTIER ...... 23

E) COMPOSITION DU DOSSIER SOUMIS A ENQUETE PUBLIQUE ...... 24

II. ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE ...... 25 1) DESIGNATION DU COMMISSAIRE-ENQUETEUR ...... 25 2) MODALITES DES PERMANENCES ...... 25 3) PUBLICITE ...... 25 4) DEROULEMENT ...... 28 5) REUNION AVEC LA COMMUNE DE BEINHEIM DU 7 JUILLET 2017 ET VISITE DES LIEUX ...... 28 6) PROBLEMES RENCONTRES ...... 29 7) DEMANDE DE RENSEIGNEMENTS DIVERS ...... 30 8) REUNION DE FIN D’ENQUETE PUBLIQUE DU 5 OCTOBRE 2017 ...... 30 9) CLOTURE ...... 30

III. EXAMEN DES OBSERVATIONS PRESENTEES ...... 30 1) PROCES-VERBAL DE SYNTHESE DU 2 OCTOBRE 2017 ...... 31 2) REPONSE COMMUNE DE BEINHEIM DU 9 OCTOBRE 2017 ...... 31 3) ANALYSE APRES RECEPTION REPONSE COMMUNE BEINHEIM ...... 31

IV. CONCLUSIONS ET AVIS MOTIVE ...... 35

ANNEXES : Extraits du registre d’enquête Procès-verbal de synthèse du 2 octobre 2017 et réponse commune de Beinheim du 9 octobre 2017 Diverses annexes mentionnées dans le rapport

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I. GENERALITES DU DOSSIER

A) DEMANDE D’AUTORISATION AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU

Afin d’une meilleure compréhension des extraits du dossier d’enquête inséré dans le présent rapport (pages 4 à 21), le commissaire-enquêteur a sollicité auprès de SINBIO (Bureau d'études rédacteur du dossier d’enquête) un glossaire des principales abréviations utilisées ainsi qu’une description des ouvrages préconisés :

GLOSSAIRE : Sigles et abréviations

ZICO : Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux Les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) sont des sites d’intérêt majeur qui hébergent des effectifs d’oiseaux sauvages jugés d’importance communautaire ou européenne.

DOCOB : Document d’Objectif Le document d’objectifs (DOCOB) correspond à une conception déconcentrée de l’application des directives Habitats et Oiseaux Natura 2000. Il a pour objet de faire des propositions quant à la définition des objectifs et des orientations de gestion et quant aux moyens à utiliser pour le maintien ou le rétablissement des habitats naturels et des espèces dans un état de conservation favorable.

SDAGE 2016-2021 : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (pour les années 2016 à 2021) Le SDAGE est un outil de planification d’une durée de 5 ans issue de la loi sur l’Eau de 1992, dédié à la gestion de la ressource en eau. Il fixe pour chaque grand bassin hydrographique (ici le bassin Rhin Meuse), les orientations fondamentales pour favoriser une gestion équilibrée de la ressource en eau entre tous les usagés (citoyens, agriculteurs, industriels).

SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Le SAGE est un outil de planification issue de la loi sur l’Eau de 1992, dédié à la gestion de la ressource en eau. Il est une déclinaison locale du SDAGE ay niveau des sous bassins (ici le SAGE Ill Nappe Rhin). Les SAGE proposent des mesures plus précises et adaptées aux conditions locales.

DDT : Direction Départementale des Territoires

DO : Déversoir d’Orage

EP : Eau Pluviale

Définition d’une banquette végétalisée : Une banquette végétalisée est un aménagement issu du génie végétal qui a pour objectif de poursuivre la berge dans la section du lit mineur pour resserrer l’écoulement sur plusieurs mètres de longueur et ainsi diversifier les habitats et les écoulements du cours d’eau. La banquette végétalisée présente sur sa partie supérieure une couche de terre végétale favorable au développement des hélophytes (plante palustre qui vit les pieds dans l’eau et dont la partie supérieure est hors d’eau).

Définition d’une banquette peigne : Les banquettes peignes sont des ouvrages vivants constitués d’un amas de branches et ramilles enchevêtrées en mélange avec des matériaux gravelo-terreux ; l’ensemble de la structure nécessitant d’être compacté et solidement lié par du fil de fer galvanisé fixés à des pieux de maintien. Il s’agit d’un aménagement issu des techniques du génie végétal pour resserrer le lit afin de diversifier les habitats et les écoulements.

Définition d’un épis peigne : Les épis peignes sont des aménagements plus ou moins triangulaires constitués de rémanents végétaux (branchages), tel que les banquettes peigne (mais sur une longueur moindre et sous forme de triangle). Il s’agit également d’un aménagement issu des techniques du génie végétal pour resserrer le lit afin de diversifier les habitats et les écoulements. Placés alternativement, ils permettent de redonner de la sinuosité au cours d’eau.

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Afin d'une meilleure prise en compte des enjeux du projet, des extraits du dossier d'enquête publique concernant les données techniques et environnementales sont reproduits ci-dessous :

1) Nature, objectif et consistance des travaux

Afin d'améliorer la qualité générale du Stadenrhein la commune de Beinheim a la volonté de travailler à la fois sur les aspects de qualité d'eau (gestion/aménagement des déversoirs d'orage) et de qualité du milieu (aménagement du lit qui est l'objet du présent projet).

Les travaux ont pour objectif de diversifier les écoulements et les habitats, ce qui est primordiale pour l’atteinte du bon état écologique du cours d’eau. Il s’agit d’adapter la section du cours d’eau aux débits qui y transitent.

Principes et objectifs

La qualité du Stadenrhein se dégrade d’année en année. Cette dégradation progressive du milieu est consécutive à une perte de dynamique (canalisation du Rhin) mais également par la réalisation d’un curage qui a contribué à la disparition du fond alluvionnaire ainsi que la mise en place de rejets d’eaux pluviales et de déversoirs d’orages qui ont contribué à un surplus d’apports en éléments nutritifs dans le milieu. Face à ce constat, des travaux ont été entrepris afin de réduire au maximum la dégradation du milieu par les rejets d’eaux pluviales et de déversoirs d’orages en réalisant des ouvrages de traitement.

En complément de ces aménagements, il est prévu : ➢ La réalisation de banquettes végétalisées de manière à permettre le transit sédimentaire, ➢ La reconstitution d’un fond alluvionnaire pour recréer les habitats détruits lors de l’opération de curage, ➢ La réalisation de banquettes peignes et épis en aval du village afin de gérer une partie des sédiments, diversifier les habitats et les écoulements.

Cette opération répond entre autre aux objectifs : ➢ De la Directive Cadre Européenne sur l'eau, ➢ Du SDAGE 2016-2021, ➢ Du SAGE Ill-Nappe-Rhin.

La diversification des écoulements et des habitats est primordiale pour l’atteinte du bon état écologique de ce cours d’eau. L’atteinte du bon état hydromorphologique dans le cadre du Stadenrhein ne s’entend pas comme un cours d’eau tel que l’Ill devant disposer d’un certain fuseau de mobilité mais bien comme une adaptation de sa section aux débits qui y transitent.

Il est important de rappeler que le Stadenrhein est un cours d’eau phréatique qui a été pénalisé par les travaux d’aménagement du Rhin mais également par une opération de curage qui a détruit le fond alluvionnaire. La diminution des débits phréatiques combinée au curage a eu pour conséquence une homogénéisation du milieu par un fort envasement dû à une section trop importante.

Le SAGE Ill nappe Rhin précise bien que les travaux à réaliser doivent :

➢ Viser entre autre à la préservation et la restauration des annexes hydrauliques existantes, dégradées ou disparues afin de recréer une dynamique naturelle, ➢ Viser à maintenir les niveaux de nappe et leur battement au droit des zones humides des Rieds et des cours d'eau à influence phréatique, ➢ Restaurer et renaturer les cours d'eau selon les principes listés par le SDAGE (dont : reprise d'entretien, diversification du lit mineur, aménagements écologiques), ➢ Gérer les tronçons envasés soit par des techniques d'auto-curage, soit par des techniques de curage raisonnées, ➢ Pour les affluents de l'Ill et les cours d'eau phréatiques, recréer une diversité de profils en long et en large ou décolmatage des sources (curage ponctuel, lit d'étiage, etc).

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Le DOCOB Rhin-Ried-Bruch précise que la redynamisation de la rivière passe par la restauration de l'adéquation débits/section du cours d'eau.

2) Descriptifs et dimensionnement des aménagements

Il convient de se référer concernant le descriptif de dimensionnement des sections aux pages 17 à 20 du dossier d’enquête publique et au plan de masse page 15 du présent rapport.

3) Description de l’opération

La diversification des écoulements et des habitats passe par la réalisation d’aménagements visant à resserrer le lit au droit des zones homogènes.

Les aménagements viseront à reconstituer un lit de 2,5 à 3 m de large. L’espacement et l’importance des aménagements devront être adaptés à chaque portion de cours d’eau. Ils visent à conserver un milieu le plus naturel possible tout en permettant autant que possible une certaine dynamique et une diversité de milieu, à minima dans l’emprise actuelle du lit. Il s’agit donc de trouver un juste milieu de façon à accélérer le resserrement du lit tout en lui donnant une certaine latitude pour pouvoir évoluer et limiter le coût des interventions.

Afin de réduire les coûts d’intervention, on veillera dans la mesure du possible à réaliser des opérations de terrassement en déblai/remblai ou des peignes et épis peignes à l’aide de matériaux issus du traitement de la végétation de manière à réduire au maximum les coûts d’aménagements.

Les travaux sont localisés sur le plan de situation des aménagements n°1 au 1/10 000 joint en annexe du présent document.

• Remblai dans le lit

Le Stadenrhein présentant une faible dynamique et localement des sur-largeurs importantes, il est proposé de remblayer une partie de la section actuelle de manière à former des banquettes ne présentant pas d’aménagements spécifiques pour garantir sa stabilité. Afin de limiter les risques de développement d’espèces invasives, il est proposé de végétaliser les banquettes, ce qui favorisera leur tenue dans le temps et facilitera leur intégration paysagère et ce d’autant plus que ces travaux se situeront en traversée urbaine. Les volumes de matériaux estimés se basent sur les relevés topographiques réalisés et une modélisation du projet.

Les remblais proposés seront de 2 natures différentes :

▪ Il y aura un remblai alluvionnaire pour constituer la base des banquettes et le fond du lit du Stadenrhein ; ▪ Il y aura un remblai terreux pour constituer les banquettes.

A ce jour, la solution pressentie consiste à l’apport de "déchets" de carrières (matériaux concassés) et de tout venant alluvionnaire issu d’une « gravière communale » située à proximité. Cette solution ne nécessite pas d’analyse particulière (matériaux exploités).

En complément de la reconstitution du fond alluvionnaire, il apparait nécessaire de réaliser des banquettes par l’apport de matériaux terreux. Ces matériaux terreux proviendront :

➢ De la création des ouvrages de traitement des déversoirs d’orages (dépôt de terre végétale à disposition), ➢ Du talutage partiel des berges du Stadenrhein (permet une meilleure intégration paysagère et une plus value environnementale mais ne peut pas être mis en oeuvre sur tout le linéaire).

L’analyse des prélèvements réalisée n’a pas mis en avant de problème de pollution au titre du tableau IV niveau S1 de l’arrêté du 9 août 2006 relatif au niveau à prendre en compte lors d’une analyse de sédiments extraits de cours d’eau ou canaux relevant de la rubrique 3.2.1.0 de la nomenclature annexée au décret n°93-743.

Les sédiments curés seront mis en dépôt sur un site appartenant à la commune afin d’être ressuyés et réemployés ultérieurement pour d’autres aménagements.

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• Réalisation d’épis et/ou banquettes peignes

Dans l’optique de diversifier les écoulements, on privilégiera la réalisation d’épis et/ou de banquettes peignes hors zone urbaine. Ces aménagements présentent l'avantage d'être rustiques, peu coûteux et de donner de très bons résultats. De plus, les banquettes peuvent permettre de reformer une sinuosité au sein du lit mineur existant.

La réalisation des banquettes ou épis peignes consiste à :

➢ Récupérer les rémanents de coupes issus du traitement de la végétation de la ripisylve réalisé dans le cadre de la restauration de cours d’eau, ➢ Battre des pieux en bois imputrescible dans le lit du cours d’eau suivant l’emprise des épis peignes souhaités. On veillera à battre deux pieux par mètre linéaire en limite d’emprise des épis peignes, ➢ Mettre en oeuvre les rémanents de coupes dans l’emprise souhaitée en veillant à les compacter correctement, ➢ Mettre en oeuvre un fil de fer galvanisé fixé aux pieux de manière à pouvoir maintenir les rémanents de coupes en place, ➢ Battre les pieux de manière à tendre correctement le fil de fer galvanisé, ➢ Récupérer les vases présentes dans le lit et les mettre en oeuvre dans les peignes de manière à recouvrir les rémanents de coupes, ➢ Ensemencer les vases pour favoriser la végétalisation des épis peignes et leur tenue dans le temps.

• Réalisation d’épis

Dans l’optique de diversifier les écoulements et de réutiliser les produits de coupes issus du traitement de la végétation, on privilégiera la réalisation d’épis, ce qui consiste à :

➢ Récupérer les troncs issus du traitement de la végétation de la ripisylve réalisé dans le cadre de la restauration de cours d’eau, ➢ Battre 3 à 4 des pieux en bois imputrescible dans le lit du cours d’eau suivant la taille du tronc et l’angle souhaité, ➢ Mettre en oeuvre un fil de fer galvanisé fixé aux pieux de manière à pouvoir maintenir le tronc en place, ➢ Battre les pieux de manière à tendre correctement le fil de fer galvanisé.

La réalisation de banquettes peignes ou d’épis peignes visera à resserrer ponctuellement la section d’écoulement de moitié suivant la largeur réelle du cours d’eau variant entre 6 et 10 m en aval des habitations et jusqu’en limite du ban communal.

4) Coordonnées

Coordonnées du demandeur

Pouvoir adjudicateur ou Maître d’ouvrage de l’opération :

Commune de Beinheim Mairie – 19A rue Principale 67930 Beinheim

Opérateur économique ou Maître d’œuvre de l’opération (Bureau d'études rédacteur du dossier)

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5) Localisation du projet

Le projet se situe dans la traversée de Beinheim, dans l’emprise du Stadenrhein.

Le quantitatif des opérations est fourni dans le tableau ci-dessous :

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6) Situation des ouvrages

L’intégralité des travaux sera réalisée au droit de terrains communaux se situant majoritairement en rive droite du Stadenrhein et ponctuellement en rive gauche au droit des tronçons 3 à 5. Il en va de même pour les accès.

7) Incidences sur le milieu naturel

Extraits du dossier demande autorisation au titre de la loi sur l’eau :

Incidences du projet sur la ressource en eau

Aucun prélèvement n’est envisagé

Incidences du projet sur le milieu aquatique

L’ensemble des aménagements vise à améliorer le milieu aquatique notamment en : ➢ Restaurant la dynamique naturelle du cours d’eau, ➢ En retirant les excédents de sédiments présents dans le milieu naturel consécutif à une perte de dynamique naturelle et l’apport de rejets d’eaux pluviales et de déversoirs d’orages.

L’ensemble des opérations est donc favorable pour le milieu aquatique.

Incidences du projet sur l’écoulement Le Stadenrhein est un cours d’eau phréatique. De ce fait, les débits sont relativement faibles et constants. On observe une augmentation significative des débits uniquement en cas de crue de nappes ou d’orages importants entrainant des rejets d’eaux pluviales ou de déversoirs d’orages importants.

• En situation courante Les travaux d’aménagements vont permettre une augmentation des vitesses d’écoulement limitant l’envasement du lit sans pour autant influencer la hauteur de la lame d’eau. Il n’y aura donc pas d’incidence négative sur les écoulements.

• En crue Les débits et vitesses d’écoulements sont fortement influencés par les hauteurs de la nappe phréatique et les remous de la Sauer. Ces éléments font que le débit reste très faible par rapport à la section en eau. Le resserrement du lit en situation de basses eaux n’aura donc pas d’incidence négative en crue.

Incidences du projet sur le niveau et la qualité des eaux, y compris de ruissellement En veillant à concentrer les écoulements afin d’augmenter les vitesses d’écoulement, le projet permet d’améliorer le transit sédimentaire. De plus, il est prévu de retirer une quantité non négligeable de sédiments accumulés en raison d’un curage trop important et l’apport supplémentaire d’eaux pluviales et de déversoirs d’orages. Ces deux éléments vont permettre une amélioration de la qualité de l’eau en diminuant les éléments nutritifs (Azote, phosphore) et l’accumulation de matières organiques dont la dégradation entraîne une baisse du taux d’oxygène dans le milieu. L’amélioration de ces paramètres entraînera obligatoirement une amélioration des paramètres chimiques de l’eau et donc de sa qualité.

Le projet n’a aucune incidence négative sur la qualité des eaux.

Incidences sur les sites Natura 2000

Site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruche ». Les travaux se situent en amont du site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruche ».

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Identification du site

Aucune des opérations ou mesures proposées dans le présent document ne va à l’encontre des préconisations ou des objectifs du Docob. Il n’y a donc pas d’incidence négative sur les sites Natura 2000.

Zone de Protection Spéciale « Vallée du Rhin de Lauterbourg à Strasbourg » (Directive Oiseaux) Les tronçons 4, 5 et 6 se situent en limite, côté rive droite, de la ZPS « Vallée du Rhin de Lauterbourg à Strasbourg. Le tronçon 7 se localise dans la zone Natura 2000 ZPS « Vallée du Rhin de Lauterbourg à Strasbourg ».

Une partie des travaux se situe dans le site Natura 2000. Afin de limiter leurs incidences, ces derniers sont planifiés hors période de reproduction de la faune et en période de basses eaux correspondant au mois de septembre et d’octobre soit hors période de repos migratoire hivernal. Ces interventions seront limitées en emprise et se situent globalement en périphérie du site. L’ensemble de ces éléments permettra d’éviter toute incidence sur l’avifaune.

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8) Incidences particulières lors de la phase chantier

Si les incidences de ces travaux sont à termes toutes positives : amélioration des écoulements, diversification des habitats, amélioration des fonctions biologiques et paysagères des rivières, etc, il convient toutefois de s’interroger sur la phase des travaux. En effet, malgré son caractère temporaire, la période de chantier pourra avoir des incidences sur le Stadenrhein.

Incidences des travaux sur la qualité des eaux superficielles

L’ensemble des travaux se fera depuis la berge ou hors d’eau. L’écoulement du cours d’eau sera maintenu en permanence.

En termes de qualité d’eau, la seule problématique existante est la mise en suspension de matériaux lors des travaux. En effet, les aménagements au sein du lit mineur, sur des secteurs particulièrement sédimentés (tronçons homogènes) vont inévitablement entrainer un soulèvement des matériaux sédimentaires fins qui vont être remobilisés et entrainés par le courant.

Ces phénomènes seront temporaires et ponctuels et ce d’autant plus que les matériaux devraient se redéposer rapidement en aval (vitesse d’écoulement faible due à une sur largeur du lit). Des zones refuges existent en amont et en aval de la zone de travaux pour la faune aquatique. Toutefois, afin de réduire cette mise en suspension de matériaux lors des travaux, un barrage filtrant (géotextile) sera mis en oeuvre en travers du lit en aval du chantier.

D’une manière générale, concernant l’ensemble des opérations, l’incidence des travaux sur la qualité des eaux sera minime et se limitera en une augmentation temporaire et ponctuelle de la turbidité. De plus, à terme, les opérations projetées permettront d’améliorer la qualité des eaux et du milieu aquatique (diversité d’écoulements et d’habitats).

Incidences sur les habitats naturels, sur la faune et la flore

Les opérations prévues ne seront de nature à perturber le milieu naturel que de manière ponctuelle pendant les travaux. De plus, la faune aura toujours accès à des sites de refuge et d’abris, en amont et en aval, à proximité des zones de chantier.

• Intervention sur le lit mineur

Les travaux dans le lit mineur du Stadenrhein se feront en septembre et octobre 2017. Un système de filtre par mise en place d’un voile de géotextile en travers du cours d’eau, permettra de limiter le départ et la diffusion des matières fines vers l’aval.

• Intervention sur les berges

L’intervention sur les berges porte principalement sur un retalutage de la berge suivant les secteurs et sous réserve de l’absence de végétations ligneuses. Les berges feront l’objet d’un ensemencement complété par une régénération naturelle.

Les incidences seront donc localisées et limitées dans le temps.

9) Mesures compensatoires

L’opération vise une amélioration du milieu par une reconstitution du lit et des berges en adéquation avec les débits du Stadenrhein mais également par l’évacuation des sédiments accumulés consécutivement à l’intervention humaine contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité des eaux. Cette opération ne nécessite donc pas de mesure compensatoire.

10) Moyens de surveillance et de prévention des risques

Afin de minimiser les éventuelles incidences particulières sur le milieu naturel lors de la phase d’exécution des travaux, des dispositions seront appliquées et figureront dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières du marché de travaux (cf dossier d’enquête p. 31 et 32).

11) Compatibilité du projet avec les dispositions du S.D.A.G.E 2016-2021, contribution a la réalisation des objectifs visés à l’article l.211-1 du code de l’environnement et aux objectifs de qualité des eaux prévus par l’article D.211-10

Au vu des éléments mentionnés dans le dossier d’enquête, le projet est compatible avec le SDAGE 2016 – 2021 (cf dossier d’enquête p. 33).

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12) Compatibilité du projet avec les dispositions du S.D.A.G.E 2016-2021, contribution a la réalisation des objectifs visés à l’article l.211-1 du code de l’environnement et aux objectifs de qualité des eaux prévus par l’article D.211-10

cf dossier d’enquête p. 34 (extraits) : Dès les phases de diagnostic et de propositions d’actions qui ont mené au présent projet, les préconisations du SAGE Ill-Nappe-Rhin ont été prises en compte et ont servi de base de réflexion pour les actions envisagées telles que définies dans le paragraphe 4.1 du présent document. L’opération répond notamment à la fiche E tel que défini ci-dessous :

▪ Fiche technique n° E Sup-écosystèmes-4 : Assurer un fonctionnement écologique optimal du réseau hydrographique : - Préserver les cours d'eau désignés par la CLE (dont font partie les cours d'eau phréatiques) de tout prélèvement d'eau ainsi que de tout rejet d'eaux usées, épurées ou non. Toute intervention de nature mécanique doit avoir comme objectif l'amélioration de la fonctionnalité du cours d'eau et des milieux alluviaux associés ; - Restaurer et renaturer les cours d'eau selon les principes listés par le SDAGE (dont : reprise d'entretien, rediversification du lit mineur, aménagements écologiques). Gérer les tronçons envasés soit par des techniques d'auto-curage soit par des techniques de curage raisonné ; - Maintenir les boisements de berge existants et reconstituer un boisement adapté le long des berges des cours d'eau sur un minimum de 75% du linéaire. Mettre en place des programmes pluriannuels de gestion. Le présent projet répond donc aux préconisations du SAGE Ill Nappe Rhin.

13) CALENDRIER PRÉVISIONNEL DES TRAVAUX

Les plans et profils suivants ont été annexés au dossier d’enquête :

Plans et profils

Plans : 1. Plan de situation des aménagements 2. Plan masse de l’aménagement des banquettes sur le tronçon Tr3 3. Plan masse de l’aménagement des banquettes sur le tronçon Tr4 4. Plan masse de l’aménagement des banquettes sur le tronçon Tr5

Profils 1. Banquette sur le tronçon 3 – Profil en travers n°1 2. Banquette sur le tronçon 3 – Profil en travers n°27 3. Banquette sur le tronçon 4 – Profil en travers n°47 4. Banquette sur le tronçon 4 – Profil en travers n°63 5. Banquette sur le tronçon 5 – Profil en travers n°2 6. Banquette sur le tronçon 5 – Profil en travers n°4 7. Banquette sur le tronçon 5 – Profil en travers n°44

Un exemple de plan banquette est reproduit ci-dessous :

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Exemple de banquette (tronçon 3)

B) LETTRE DE LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DES TERRITOIRES du 14.12.2016

Selon lettre de la Direction Départementale Des Territoires du 14 décembre 2016 à la commune de Beinheim, un certain nombre d’observations ont été émises sur la régularité du projet et une demande de note complémentaire a été formulée :

Les observations formulées par la DDT sont les suivantes :

Observation n°1 : Destination des matériaux curés

En page 21 – 22 : Il est question de stocker des sédiments sur un site communal. Il faut donner sa localisation et vérifier que ce site est hors zone humide et hors zone inondable. Dans le cas contraire, il faut rechercher une zone appropriée hors zone humide et hors zone inondable et inclure sa localisation dans le rapport. Vous faites mention d’analyse chimique pour les remblais terreux servant à la confection des banquettes. Il faudrait les ajouter au dossier pour confirmer la non activation de la rubrique 3.2.1.0. de la nomenclature.

Observation n°2 : Ripisylve

Ce cours d’eau souffre d’un excès de dépôt de matière organique causé principalement par un faible hydrodynamisme et des apports végétaux. Néanmoins aucune opération de restauration de ripisylve n’est prévue. Il semble important de préciser que sans une réhabilitation globale des différents habitats présents, le maintien d’un déséquilibre de l’écosystème reste envisageable. Le manque d’une ripisylve est bien souvent le moteur d’un développement excessif d’hélophytes sur les berges et d’hélophytes en lit mineur. Il serait judicieux de prévoir la création d’une ripisylve par bouturage ou plantation en mosaïque.

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Observation n°3 : Espèces protégées - Incidences sur la faune et la flore

Ce dossier ne comporte aucun chapitre relatif aux espèces protégées : il ne comporte pas de demande de dérogation aux mesures de protection de la faune et de la flore protégée, ni ne justifie de l’absence d’impact sur d’éventuelles espèces protégées. Il doit donc être complété sur ce volet de l’autorisation unique. La seule référence aux documents des sites Natura 2000 ne suffit pas à un état des lieux et à appréhender les impacts potentiels sur les espèces protégées et leurs habitats. En vue de caractériser l’impact du projet sur l’ensemble des espèces protégées susceptibles d’être impactées par le projet, des analyses proportionnées aux enjeux devront être réalisées pour les inclure à l’étude d’incidence du dossier de demande d’autorisation.

A défaut d’inventaires menés sur le site, la mobilisation des données existantes auprès de l’association Office des données naturalistes d’Alsace (ODONAT) permettrait une approche plus qualitative des enjeux. Les données mobilisées devront être croisées avec la nature des interventions prévues, et au regard des enjeux mis en évidence, des mesures d’évitement et de réduction lors des travaux devront être prévues. Si, malgré la mise en oeuvre de ces mesures, des impacts sur des espèces protégées et leurs habitats devaient subsister, une dérogation aux mesures de protection au titre du 4° de l’article L411-2 du code de l’environnement devra être sollicitée dans le cadre de la procédure d’autorisation unique.

Le dossier devra notamment apporter des précisions sur les points suivants :

- Les analyses devront porter sur l’ensemble du milieu naturel impacté, c'est-à-dire non seulement sur le lit mineur et les berges, mais aussi sur l’ensemble des zones de travaux, notamment les éventuelles créations d’accès et les zones de stockage des matériaux. - Dans le cadre des interventions sur les berges, il conviendra de porter une attention particulière aux végétations pouvant potentiellement héberger ou constituer des habitats d’espèces protégées. Les éventuels arbres à cavités, roselières, zones humides devront être identifiées, et les modalités de leur préservation devront être présentées dans le dossier.

C) NOTE COMPLEMENTAIRE AVRIL 2017

La commune de BEINHEIM a répondu à la demande de la Direction Départementale Des Territoires du 14 décembre 2016 par une note complémentaire d’Avril 2017 :

Compléments apportés à l’observation n° 1 : Destination des matériaux curés

Les analyses sédimentaires réalisées dans le cadre du dossier loi sur l’eau sont fournies en annexe D.

Les vases seront stockées de manière provisoire sur la parcelle 931 section OA appartenant à la commune de Beinheim. Cette parcelle se localise hors zone humide et hors zone inondable (cf zone de stockage provisoire des matériaux du chantier en phase travaux)

Compléments apportés à l’observation n° 2 : Ripisylve

Le cours d’eau présente une ripisylve jeune à mâture, plus ou moins discontinue. Le cours d’eau n’est pas dépourvu de végétation rivulaire.

Les banquettes projetées : banquettes végétalisées d’hélophytes et banquettes peignes, nécessitent un bon ensoleillement pour favoriser le développement des végétaux (hélophytes, branches de saules vivantes).

La ripisylve existante et la mise en oeuvre des banquettes participeront à diversifier les habitats en offrant une alternance de milieux lumineux et ombragés, propice au développement de la biodiversité.

Il n’est pas projeté de réaliser de plantations pour permettre le bon développement des banquettes d’hélophytes.

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Compléments apportés à l’observation n° 3 : Espèces protégées - Incidences sur la faune et la flore

Zonages, Plans Régionaux et statuts de protection Aucune protection réglementaire de type « réserve », « arrêté » ou « forêt de protection» ne concerne le site dans lequel s’inscrit le projet.

Rappel des travaux projetés Tronçons 6 et 7 : réalisation de banquettes peignes

Tronçons 3, 4 et 5 : réalisation de banquettes plantées d’hélophytes Les travaux concernent uniquement le lit mineur du cours d’eau Stadenrhein avec retalutage des berges en pentes douces, sur les secteurs exempts de ripisylve.

Rappel des objectifs des travaux projetés : Les travaux ont pour objectif de diversifier les écoulements et les habitats, ce qui est primordiale pour l’atteinte du bon état écologique du cours d’eau, conformément aux objectifs de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau. Il s’agit d’adapter la section du cours d’eau aux débits qui y transitent plan masse 01 du dossier loi sur l’eau - localisation des aménagements projetés

Zones d’accès Un chemin (soit concassé puis macadam) longe le Stadenrhein en rive droite. Les accès se feront par ces chemins existants (milieu artificialisé).

Les zones d’accès prévues n’auront donc pas d’impact sur la faune et la flore (chemins existants voir photographies illustratives et plan ci-dessous).

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Titre : localisation des zones d’accès ; Source : géoportail.fr, exploitation Sinbio mars 2017

Zone de stockage provisoire des matériaux du chantier en phase travaux La zone de stockage provisoire projetée (stockage des matériaux du chantier en phase travaux) est un parking en macadam (milieu artificialisé). Il n’y aura pas d’impact sur la faune et la flore concernant la zone de stockage, (voir localisation et photographies ci-après).

Zone de stockage provisoire des vases Les vases seront stockées provisoirement sur la parcelle communale suivante : - Section OA parcelle 1124 Le volume stocké (avant ressuyage) est estimé à 3570 m3. En phase travaux, une partie des vases sera réutilisée pour la confection des banquettes ce qui permettra de limiter le volume à évacuer. Cette zone permettra de stocker provisoirement les vases avant qu’elles ne soient réemployées ultérieurement pour d’autres aménagements sur la commune.

Titre : Localisation de la zone de stockage provisoire ; Source : Géoportail.fr, exploitation Sinbio mars 2017

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Pour rappel, l’analyse des prélèvements est compatible avec la norme S1, voir annexe D : (Analyse sédimentaire Eurofins du 2 mai 2016 / valeurs compatibles des vases avec la norme S1).

Titre : Localisation de la parcelle de stockage provisoire des vases Source : Géoportail.fr, adapté par Sinbio mars 2017

D’après le site CARMEN de la DREAL Alsace, la parcelle ne fait pas partie de la zone humide de convention internationale RAMSAR.

Titre : Carte de localisation de la zone humide RAMSAR sur la commune de Beinheim Source : http://carmen.developpement-durable.gouv.fr/5/Carte_Alsace.map#

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Par ailleurs, le Corine Land Cover qui témoigne de l’occupation du sol, caractérise la parcelle en zone agricole (terre agricole). Si l’on établit le profil altimétrique à partir de Géoportail, il est constaté que le terrain naturel en rive gauche, est de niveau topographique plus haut que le terrain naturel en rive droite. Par conséquent, les éventuels débordements préférentiels ont lieu en rive droite.

Compléments apportés à l’observation n° 3 : Espèces protégées – Incidences sur la faune et la flore

L’annexe A : Liste toutes espèces sur la commune de Beinheim (Odonat) présente l’ensemble des espèces recensées par le réseau ODONAT sur la commune de Beinheim (espèces protégées et non protégées). Il convient également de se référer à l’annexe B : Liste espèces protégées de l’avifaune sur la commune de Beinheim (source : ODONAT) (cf dossier d’enquête note complémentaire au dossier loi sur l’eau)

1- Avifaune Bilan :  Les travaux projetés n’auront pas d’impacts directs sur les habitats ni sur les espèces protégées de l’avifaune. Les travaux seront réalisés en respectant l’arrêté du 15 mars 2002 de manière à éviter le dérangement de l’avifaune en période de reproduction/nidification.

2- Chiroptères Bilan :  Les travaux projetés répondent favorablement aux mesures d’évitement et n’auront pas d’impact sur la destruction des habitats ni des espèces de chiroptères potentiellement présentes. Les horaires et périodes de travaux seront adaptés de manière à ne pas déranger les éventuels chiroptères.  Les travaux prévoient la création de risbermes qui permettront le développement d’habitats à l’interface eau/berges. Ces derniers vont apporter des zones semiaquatiques favorables à l’entomofaune aquatique et ainsi, diversifier la nourriture disponible pour les chiroptères.

3- Mammifères terrestres Bilan :  Les travaux projetés répondent favorablement aux mesures d’évitement et n’auront pas d’impact sur la destruction des habitats ni des individus d’Ecureuils roux. Les horaires des travaux seront adaptés de manière à limiter le dérangement.

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4- Reptiles Bilan :  Les travaux projetés et les mesures d’évitement répondent favorablement à la préservation des habitats et des espèces protégées de reptiles. Il n’y aura pas d’impact liés à la destruction d’habitats ni d’espèces protégées de reptiles.  Les banquettes peignes et les banquettes d’hélophytes constitueront de nouveaux habitats colonisables par les reptiles en lien avec les milieux aquatiques.

5- Batraciens Bilan :  Les travaux projetés n’auront pas d’impact sur les habitats ni sur les espèces de batraciens protégés, ces derniers n’ayant pas été recensés lors des parcours de terrain au droit des zones de travaux projetés ni lors des chantiers récents. Les mesures d’évitement permettront de prendre les précautions nécessaires à la préservation des batraciens en phase travaux.  Les travaux permettront la constitution d’un écotone (terre/eau) favorable aux batraciens

6- Odonates Bilan :  Les travaux projetés n’auront pas d’impact négatifs sur les habitats ni sur l’espèce Agrion de mercure, car au vu des observations de terrain, les habitats potentiels ne sont pas rencontrés, quel que soit le stade de développement de l’espèce. Les travaux projetés n’auront pas d’impact sur les autres espèces protégées d’odonates observées.  A terme les travaux sont favorables au développement d’un cordon rivulaire d’hélophyte.

7- Rhopalocères Bilan :  Les parcours de terrain n’ont pas mis en évidence d’espèces protégées de rhopalocères et les caractéristiques habitationnelles actuelles ne répondent pas aux exigences du cycle biologique des espèces protégées Maculinea arion, Maculinea nausithus, Maculinea teleius. L’emprise des travaux sur les berges et lit mineur n’est pas de nature à porter atteinte à ces espèces.

8- Poissons Bilan :  Les parcours de terrain n’ont pas mis en évidence d’espèces protégées de poissons et les caractéristiques habitationnelles actuelles ne répondent pas aux exigences des espèces protégées Brochet, Lamproie de planer et Chabot. L’Anguille peut potentiellement être présente des zones refuges seront conservées et des mesures de dispersion seront déployées. Les aménagements projetés permettront d’améliorer notablement le milieu aquatique et de le rendre propice à la faune piscicole.

Diagnostic de terrain (extraits)

Des parcours de terrain ont été réalisés en mars 2014, mai 2016 et février 2017. Ces parcours ont consisté en un diagnostic d’état initial du cours d’eau Stadenrhein (ainsi que des zones d’accès et de stockage).

Ces prospections ont été réalisées par des ingénieurs généralistes en environnement du bureau d’études Sinbio.

Les prospections ont mis en évidence un cours d’eau homogène, banalisé, rectiligne, et très peu diversifié. Le fond présente un envasement important, colmaté par les apports des déversoirs d’orage, peu propice à la biodiversité. Dès le mois d’avril/mai, des algues filamenteuses tapissent le fond vaseux sur les secteurs les moins ombragés (ce qui témoigne d’une eutrophisation du milieu).

La réalisation des zones de déversoirs végétalisées qui constituent une zone tampon avant le rejet au cours d’eau, aménagements récemment mis en oeuvre sur la commune, participent à améliorer la qualité de l’eau en diminuant les apports en nutriments (azote, phosphore) dans le cours d’eau, et à ainsi limiter le développement des algues filamenteuses.

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Les aménagements projetés permettront de diversifier les écoulements et les habitats du lit mineur, offrant ainsi des habitats propices au développement de la faune et de la flore.

Lors de la phase d’implantation et de piquetage, les arbres à cavités et les cordons d’hélophytes et zone de roselière seront balisés (rubalise), afin d’assurer une bonne vigilance pour la préservation de ces habitats lors du déroulement des travaux.

….

Bilan :

Les parcours de terrain ont mis en évidence une faune et une flore commune et banale. Aucune espèce protégée n’a été identifiée au droit des futures zones de travaux, ni au droit des zones d’accès et de stockages.

Les travaux projetés accompagnées des éventuelles mesures d’évitement ne sont pas de nature à détruire des espèces ni des habitats d’espèces protégées, au vu des analyses bibliographiques et de terrain.

Aucun dossier de demande de dérogation n’est donc envisagé, ni la réalisation de mesures compensatoires.

La note complémentaire au dossier loi sur l’eau comportait également :

Annexe C : Pêche réalisée sur la Sauer à Beinheim, 2010 (IMAGE ONEMA) Annexe D : Analyse sédimentaire Eurofins / valeurs compatibles des vases avec la norme S1 afin de répondre à la demande de la Direction Départementale Des Territoires du 14 décembre 2016.

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Conclusion (page 30 note complémentaire au dossier loi sur l’eau)

Les travaux projetés, accompagnés des mesures d’évitement ne sont pas de nature à détruire des espèces ni des habitats d’espèces protégées, au vu des analyses bibliographiques et de terrain.

Les opérations prévues seront de nature à perturber le milieu naturel « lit mineur », que de manière ponctuelle en phase chantier (durant les travaux). Par ailleurs, la faune aura toujours accès à des sites de refuge et d’abris, en amont et en aval, à proximité des zones de chantier.

• Intervention sur le lit mineur

Les travaux dans le lit mineur du Stadenrhein se feront en septembre et octobre 2017 (ces périodes permettent d’éviter au maximum le dérangement des différentes communautés faunistique). Un système de filtre par mise en place d’un voile de géotextile en travers du cours d’eau, permettra de limiter le départ et la diffusion des matières fines vers l’aval.

• Intervention sur les berges

L’intervention sur les berges porte principalement sur un retalutage de la berge suivant les secteurs et sous réserve de l’absence de végétations ligneuses. Les berges feront l’objet d’un ensemencement de stabilisation complété par une régénération spontanée naturelle.

• Bilan

Les incidences seront donc localisées et limitées dans le temps.

Les travaux projetés visent une amélioration des habitats et des écoulements du cours d’eau Stadenrhein, dans le but de participer à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, conformément aux objectifs fixés par la Directive Cadre Européenne sur l’eau.

Les travaux projetés et les mesures d’évitement associées ne sont pas de nature à détruire des espèces ni des habitats d’espèces protégées, au vu des analyses bibliographiques et de terrain réalisées.

Aucun dossier de demande de dérogation n’est donc envisagé, ni la réalisation de mesures compensatoires.

Remarque : Si, en phase travaux, une espèce protégée est identifiée au droit de la zone de travaux et/ou au droit des zones d’accès et de stockage, le maitre d’ouvrage en avertira immédiatement la DDT et la DREAL. Le maitre d’oeuvre suspendra immédiatement les travaux. Le maître d’ouvrage prendra l’attache d’un écologue et, en concertation avec la DDT et la DREAL, des mesures d’évitement seront mises en place afin d’assurer la protection des espèces et des habitats de l’espèce protégée identifiée.

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D) CADRE JURIDIQUE DE L’ENQUETE ET NOMENCLATURE

La demande présentée par la commune de BEINHEIM en vue d’obtenir, au titre du Code de l’environnement, l’autorisation pour mener des travaux de restauration du Stadenrhein soumise à la présente enquête publique doit respecter différentes réglementations qui ont été énoncées dans l’arrêté préfectoral du 11 juillet 2017 ainsi que dans le dossier soumis à enquête publique.

Il sera détaillé ci-dessous les principaux textes législatifs :

Les travaux d’aménagements du Stadenrhein, tels que définis dans le présent document, s’inscrivent dans le cadre du Livre II, titre 1er du Code de l’Environnement, des articles L.214-1 à L.214-6 (art.10 de la loi 92- 3 sur l’eau du 03 janvier 1992) s’appliquant pour la demande d’autorisation.

L’intégralité des travaux sera réalisée au droit de terrains communaux se situant majoritairement en rive droite du Stadenrhein et ponctuellement en rive gauche au droit des tronçons 3 à 5. Il en va de même pour les accès. A ce titre, l’opération, objet du présent document, n’est pas soumise à une Déclaration d’Intérêt Général.

1) Code de l’environnement

Section 1 : Régimes d'autorisation ou de déclaration

Article L214-1 En savoir plus sur cet article... Modifié par Ordonnance n°2010-418 du 27 avril 2010 - art. 2 Sont soumis aux dispositions des articles L. 214-2 à L. 214-6 les installations ne figurant pas à la nomenclature des installations classées, les ouvrages, travaux et activités réalisés à des fins non domestiques par toute personne physique ou morale, publique ou privée, et entraînant des prélèvements sur les eaux superficielles ou souterraines, restitués ou non, une modification du niveau ou du mode d'écoulement des eaux, la destruction de frayères, de zones de croissance ou d'alimentation de la faune piscicole ou des déversements, écoulements, rejets ou dépôts directs ou indirects, chroniques ou épisodiques, même non polluants. Toutefois, ne sont pas soumises aux dispositions des articles L. 214-3 à L. 214-6 les canalisations de transport mentionnées à l'article L. 555-1.

Article L214-2 En savoir plus sur cet article... Modifié par Ordonnance n°2005-805 du 18 juillet 2005 - art. 2 JORF 19 juillet 2005 Les installations, ouvrages, travaux et activités visés à l'article L. 214-1 sont définis dans une nomenclature, établie par décret en Conseil d'Etat après avis du Comité national de l'eau, et soumis à autorisation ou à déclaration suivant les dangers qu'ils présentent et la gravité de leurs effets sur la ressource en eau et les écosystèmes aquatiques compte tenu notamment de l'existence des zones et périmètres institués pour la protection de l'eau et des milieux aquatiques. Ce décret définit en outre les critères de l'usage domestique, et notamment le volume d'eau en deçà duquel le prélèvement est assimilé à un tel usage, ainsi que les autres formes d'usage dont l'impact sur le milieu aquatique est trop faible pour justifier qu'elles soient soumises à autorisation ou à déclaration. ………

2) NOMENCLATURE (DOSSIER ENQUETE PUBLIQUE)

3.1.1.0. Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d’un cours d’eau, constituant :

1. Un obstacle à l’écoulement des crues……………………………………………………………………………………………AUTORISATION 2 a) Un obstacle à la continuité écologique entraînant une différence de niveau supérieure ou égale à 50 cm, pour le débit moyen annuel de la ligne d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage ou de l’installation…………………………………………………………AUTORISATION 2 b) Un obstacle à la continuité écologique entraînant une différence de niveau supérieure à 20 cm mais inférieure à 50 cm pour le débit moyen annuel de la ligne d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage ou de l’installation ……………………………....DECLARATION

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Les travaux ne sont pas de nature à constituer un obstacle à la continuité écologique ni à l’écoulement des crues. Pour rappel, le secteur est inondé par remontée de nappe phréatique et/ou remous de la Sauer en cas de crue mais en aucun cas par un excédent de débit en provenance de l’amont. Par conséquent, les ouvrages réalisés ne seront pas de nature à influencer les hauteurs d’eau en crue.

3. 1. 2. 0. Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d'un cours d'eau, à l'exclusion de ceux visés à la rubrique 3.1.4.0, ou conduisant à la dérivation d'un cours d'eau : 1° Sur une longueur de cours d'eau supérieure ou égale à 100 m…………………….…………………………………………..AUTORISATION

Les travaux visent à adapter la section d’écoulement à la dynamique actuelle du Stadenrhein afin de recréer un écoulement le plus naturel et dynamique possible. L’ensemble de ces travaux contribuera à modifier le profil en long et en travers du cours d’eau sur 1070 m. Les travaux sont donc soumis à autorisation au titre de la rubrique 3.1.2.0 de la loi sur l’eau.

3. 1. 5. 0. Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d'alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens, ou dans le lit majeur d'un cours d'eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet : 1° Destruction de plus de 200 m² de frayères………………………………………………………...………………………………AUTORISATION 2° Dans les autres cas……………………………………………………………………………………………………………………DECLARATION

Les travaux vont porter sur 1070 m de cours d’eau et visent à resserrer les écoulements afin d’améliorer la dynamique naturelle du cours d’eau. Compte tenu de l’importance des travaux, du seuil réglementaire et en l’absence de relevés spécifiques sur l’intégralité du linéaire du cours d’eau, les travaux sont donc soumis à autorisation au titre de la rubrique 3.1.5.0 de la loi sur l’eau.

3.2.1.0. Entretien de cours d’eau ou de canaux, à l’exclusion de l’entretien visé à l’article L.215-14 du code de l’environnement réalisé par le propriétaire riverain, du maintien et du rétablissement des caractéristiques des chenaux de navigation, des dragages visés à la rubrique 4.1.3.0 et de l’entretien des ouvrages visés à la rubrique 2.1.5.0, le volume des sédiments extraits étant au cours d’une année : 1. Supérieur à 2000 m³………………………………………………………………………………………………………………….AUTORISATION

Le volume de curage de vase est estimé pour l’ensemble de l’opération à 3370 m³. L’opération est donc soumise à autorisation au titre de la rubrique 3.2.1.0 de la loi sur l’eau.

Au regard de l'ensemble de ces éléments, le projet est soumis à autorisation au titre du Code de l'Environnement.

3) CODE FORESTIER

Sur la base de l’habilitation législative (article 15 de la loi N°2014-1 du 2 janvier 2014), le gouvernement a produit :

➢ L’ordonnance n°2014-619 du 12 juin 2014 relative à l’expérimentation d’une autorisation unique pour les installations, ouvrages, travaux et activités soumis à une autorisation au titre de l’article L.214-3 du code de l’environnement ➢ Le décret d’application n°2014-751 du 1er juillet 2014

Ces éléments impliquent la mise en place d’un dossier unique intégrant le volet défrichement ou les travaux en réserve naturelle nationale ou dans un site classé en plus des éléments relatifs à un dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

Les travaux de défrichement relèvent des articles L.341-3, R314-3 et suivants du code forestier.

Est considérée comme un défrichement toute opération volontaire entraînant directement ou indirectement la destruction de l’état boisé d’un terrain et mettant fin à sa destination forestière.

La réalisation des opérations est susceptible de nécessiter la coupe de ligneux pour la circulation des engins de chantier mais en aucun cas, il n’y aura changement de destination des terrains. Compte tenu de l’importance de la végétation et de son bon développement, une régénération naturelle rapide est attendue.

En résumé, les opérations ne visent en rien un défrichement avec changement de destination.

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E) COMPOSITION DU DOSSIER SOUMIS A ENQUETE PUBLIQUE

Le dossier d’enquête publique a été mis à la disposition du public du lundi 28 août 2017 au jeudi 28 septembre 2017 inclus à la mairie de BEINHEIM aux horaires d'ouverture habituels des bureaux.

Le dossier d’enquête a été réalisé par

SINBIO ingénierie écologique 5, rue des Tulipes 67600 MUTTERSHOLTZ (maître d’œuvre) sous l’égide de la commune de BEINHEIM (maître d’ouvrage).

a) Dossier administratif arrêté préfectoral du 11 juillet 2017 avis d'enquête 1 registre d’enquête déposé en mairie de Beinheim dossier d’enquête publique sous format papier et dématérialisé

b) Dossier d’enquête demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM.

* Dossier de demande d’autorisation (juillet 2016 indice A) au titre de la loi sur l’eau (36 pages) * Annexes se composant de : Plans : 01. Plan de situation des aménagements 02. Plan masse de l’aménagement des banquettes sur le tronçon Tr3 03. Plan masse de l’aménagement des banquettes sur le tronçon Tr4 04. Plan masse de l’aménagement des banquettes sur le tronçon Tr5 Profils 01. Banquette sur le tronçon 3 – Profil en travers n°1 02. Banquette sur le tronçon 3 – Profil en travers n°27 03. Banquette sur le tronçon 4 – Profil en travers n°47 04. Banquette sur le tronçon 4 – Profil en travers n°63 05. Banquette sur le tronçon 5 – Profil en travers n°2 06. Banquette sur le tronçon 5 – Profil en travers n°4 07. Banquette sur le tronçon 5 – Profil en travers n°44

+ Complément au dossier suite à demande de la DDT du 14 décembre 2016

* Note complémentaire au dossier loi sur l’eau (avril 2017 indice B) (32 pages) * Annexes Annexe A : Liste toutes espèces sur la commune de Beinheim (Odonat) Annexe B : Liste des espèces protégées de l’avifaune sur la commune de Beinheim (Odonat) Annexe C : Pêche réalisée sur la Sauer à Beinheim, 2010 (IMAGE ONEMA) Annexe D : Analyse sédimentaire Eurofins / valeurs compatibles des vases avec la norme S1 Annexe E : Courrier du 14 Décembre 2016 (DDT67)

Toutes les pièces du dossier d’enquête publique ont été visées par le commissaire-enquêteur.

Le registre d’enquête a été ouvert et clos par le commissaire-enquêteur.

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II. ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

1) Désignation du Commissaire-enquêteur

Par décision n° E17000121/67 du 19 juin 2017, Madame la Présidente du Tribunal Administratif de Strasbourg a désigné Madame Danièle DIETRICH en qualité de commissaire-enquêteur pour conduire l’enquête publique de demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM.

2) Modalités des permanences

Cinq permanences ont été tenues afin d’accueillir le public, de l’informer sur le dossier et de recueillir ses observations éventuelles. Ces permanences ont eu lieu

à la mairie de BEINHEIM 19A, Rue Principale 67930 BEINHEIM :

- lundi 28 août 2017 de 9h à 12h (ouverture) - mardi 5 septembre 2017 de 15h à 18h - mercredi 13 septembre 2017 de 9h à 12h - jeudi 21 septembre 2017 de 15h à 18h - jeudi 28 septembre 2017 de 15h à 18h (clôture)

Les permanences ont été fixées en tenant compte des possibilités d’accessibilité au public (matin et après-midi).

3) Publicité

L’avis d’ouverture et les conditions de déroulement de l’enquête ont été portés à la connaissance de la population.

Un avis au public faisant connaître l’ouverture de l’enquête publique et de ses modalités, a été publié par les soins de la Préfecture dans deux journaux régionaux à savoir :

➢ insertions réglementaires :

1er avis DNA du vendredi 28 juillet 2017 2ème avis DNA du mardi 29 août 2017

1er avis AFFICHES n° 63 /64 du 11 août 2017 2ème avis AFFICHES n°69/70 des 29.08/01.09.2017

➢ insertion complétée par une publication sur le site internet Est-Legales.com , sur le site de la mairie de Beinheim et celui de la Préfecture du Bas-Rhin

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 25 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

➢ L’affichage de l’enquête a été effectué à la mairie de BEINHEIM à l’emplacement réservé aux actes administratifs. Cet affichage a été vérifié à chacune des permanences du commissaire-enquêteur.

  affichages mairie de BEINHEIM

➢ L’affichage de l’enquête a également été effectué sur les abords du Stadenrhein

 affichages sur le site (près rue de la Redoute) 

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 26 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

PUBLICATION Le maire de la commune de BEINHEIM a certifié l’affichage le 28 septembre 2017 Le certificat est joint au présent rapport.

1er avis D.N.A. du 28 juillet 2017

2ème avis D.N.A. du 29 août 2017

er 1 avis AFFICHES MONITEUR du 63 /64 du 11 août 2017

Le commissaire-enquêteur a vérifié

cette publicité réglementaire. 2ème avis AFFICHES MONITEUR n°69/70 des 29.08/01.09.2017

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 27 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

4) Déroulement

L’enquête s’est déroulée dans une ambiance sereine et calme durant 32 jours consécutifs du lundi 28 août 2017 au jeudi 28 septembre 2017 inclus en mairie de BEINHEIM 19A, Rue Principale 67930 BEINHEIM aux jours et heures habituels d’ouverture des bureaux.

Le commissaire-enquêteur s’est également rendu à plusieurs reprises avant, pendant et après l’enquête publique sur les lieux objet de celle-ci et en a pris des photographies.

5) Réunion avec la commune de BEINHEIM du 7 juillet 2017 et visite des lieux

Le commissaire-enquêteur a demandé, avant le début de l’enquête, la tenue d’une réunion au maître d’ouvrage, la commune de BEINHEIM. Cette réunion a eu lieu le 7 juillet 2017 d’abord en mairie de BEINHEIM en présence de M. Bernard HENTSCH, maire de la commune, M. Jean-Louis BUSCH, adjoint et M. Michel SCHERNO, Directeur Général des Services.

Le commissaire-enquêteur a obtenu des renseignements complémentaires concernant les travaux de restauration du Stadenrhein, objet de l’enquête publique.

➢ concernant le déroulement de l’enquête publique : • Affichage mairie + bulletin communal (1 par semaine) • Dossier d’enquête également sur ordinateur mis à disposition du public • Demande d’agrandissement de certains plans en A3 (Plan localisation n° 1 (au 1/10.000) agrandi, localisation zones d’accès (page 6), plans « coupe » des tronçons pour faire ressortir les aménagements projetés) • Envoi des observations au coup par coup puis récapitulatif à la fin

➢ concernant la consultation du public en amont et le dossier d’enquête : • consultation faite au préalable et associations à venir éventuellement (travail en amont) • terrain assise Stadenrhein et travaux sur commune (tout sur parcelles de la commune) • bureau d’études Sinbio (commune a déjà travaillé avec) • 2 ans de mise en route du dossier • réalisation en amont de travaux sur le Stadenrhein, pas d’accès direct du public des abords du Stadenrhein

Postérieurement à cette réunion une visite des lieux a permis au commissaire-enquêteur de percevoir les difficultés et enjeux afférant au projet soumis à enquête publique. (cf photos ci-dessous)

photographies prises par le commissaire-enquêteur lors de la visite des lieux

différents points de vue sur le Stadenrhein

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 28 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

6) Problèmes rencontrés

Le commissaire-enquêteur n’a pas rencontré de problèmes particuliers si ce n’est en début de nomination où, après vérification du dossier d’enquête, il a demandé le remplacement de la partie du dossier d’enquête intitulé « note complémentaire au dossier loi sur l’eau (avril 2017) » suite à des erreurs et annotations relevées (cf mail du 26 juin 2017 du commissaire-enquêteur à M. André Lacour (Préfecture) et M. Michel Scherno (mairie de Beinheim) joint en annexe). Le dossier mis à enquête publique a donc été rectifié en conséquence et visé par le commissaire-enquêteur.

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 29 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

7) Demande de renseignements divers

Le commissaire-enquêteur n’a rencontré aucune difficulté de communication de documents complémentaires ou de renseignements divers auprès du maître d’ouvrage, la commune de BEINHEIM.

Il convient de se référer au chapitre "Réunions avec le maître d’ouvrage" pour les détails.

8) Réunion de fin d’enquête publique du 5 octobre 2017

Lors de la réunion de fin d’enquête publique du 5 octobre 2017, le commissaire-enquêteur a rencontré M. Bernard HENTSCH, maire de BEINHEIM, M. Michel SCHERNO, Directeur Général des Services et 3 adjoints au maire afin de rendre compte de l’enquête publique terminée, de discussion concernant la non représentation du public et du Procès-Verbal de synthèse du 2 octobre 2017 concernant les propres demandes du commissaire-enquêteur.

9) Clôture

Le jeudi 28 septembre 2017 à 18h, heure de fermeture des bureaux de la mairie de Beinheim, la période de consultation du public étant terminée, l’enquête a été déclarée close ainsi qu’il résulte du registre d’enquête.

III. EXAMEN DES OBSERVATIONS PRESENTEES

L’enquête publique de demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM n’a suscité aucun intérêt de la part du public concerné aucune consultation du dossier ou observation consignée n’ayant été faite durant les 5 permanences prévues par l’enquête publique.

à la mairie de 67930 BEINHEIM 19A, rue Principale :

1ère permanence - lundi 28 août 2017 de 9 h à 12 h (ouverture) pas de consultation du dossier d’enquête ni observation consignée.

2ème permanence - mardi 5 septembre 2017 de 15h à 18h pas de consultation du dossier d’enquête ni observation consignée.

3ème permanence - mercredi 13 septembre 2017 de 9h à 12h pas de consultation du dossier d’enquête ni observation consignée.

4ème permanence - jeudi 21 septembre 2017 de 15h à 18h pas de consultation du dossier d’enquête ni observation consignée.

5ème permanence - jeudi 28 septembre 2017 de 15h à 18h (clôture) pas de consultation du dossier d’enquête ni observation consignée.

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 30 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM sur l’adresse mail mise à disposition du public : [email protected] :

Le commissaire-enquêteur a testé l’adresse mail le 30 août 2017 et a reçu un accusé de réception de la mairie le même jour. Aucune observation n’a cependant été déposée sur cette adresse mail destinée aux observations du public.

1) PROCES-VERBAL DE SYNTHESE DU 2 OCTOBRE 2017

Le commissaire-enquêteur a fait part, par Procès-Verbal de Synthèse du 2 Octobre 2017 au maître d’ouvrage, la commune de BEINHEIM de ses propres demandes d’information complémentaires, le public ne s’étant pas exprimé lors de toute la durée de l’enquête publique. Ce Procès-Verbal de synthèse est annexé au présent rapport.

2) REPONSE COMMUNE DE BEINHEIM DU 9 OCTOBRE 2017

Le maître d’ouvrage la commune de BEINHEIM y a répondu en date du 9 octobre 2017 transmis par courrier électronique du 10 octobre 2017 et courrier postal. La réponse de la commune de BEINHEIM est également jointe au présent rapport.

3) ANALYSE APRES RECEPTION REPONSE COMMUNE BEINHEIM

Le commissaire-enquêteur a soumis au maître d'ouvrage (commune de Beinheim) ses propres demandes complémentaires étant donné la non-représentation du public lors de l'enquête publique.

1°) Selon le dossier d’enquête (cf note complémentaire avril 2017 page 30 « Intervention sur le lit mineur ») la période de faisabilité des travaux se trouve être septembre/octobre 2017. Sachant que cette période ne pourra pas être respectée vu les délais inhérents à l’enquête publique et à ses suites, en cas d’autorisation des travaux, existe-t- il d’autres périodes favorables de faisabilité de ceux-ci ?

Réponse du maître d’ouvrage :

« En l’état actuel de ce dossier et de son avancement, la période cible initiale (Septembre/Octobre) est dépassée pour l’année 2017. Ainsi, sans écarter cette période pour l’année 2018, il convient de revoir le planning d’intervention tout en respectant les travaux et les mesures prévues initialement qui ne sont pas de nature à détruire ni les espèces protégées, ni les habitats d’espèces protégées.

La modification du calendrier amène une programmation des travaux sur la période allant de 1er Janvier 2018 au 15 Mars 2018. Cette nouvelle période intègre l’écologie des espèces cibles et le classement en 2nde catégorie du cours d’eau.

Concernant les espèces potentielles comme les oiseaux, les chiroptères, les mammifères, les odonates, les insectes rhopalocères, cette modification du calendrier permet de conserver les mesures initiales et de maintenir le même niveau de précaution qui sera déployé dans le cadre de ce chantier. Pour certaines espèces des mesures complémentaires doivent être considérées et d’autres confirmées :

Chiroptères (Dérangement/destruction en période d’hibernation) : Les arbres remarquables ont été identifiés. Aucune opération d’abattage n’est prévue et les arbres seront marqués lors de l’installation du chantier. Ainsi les espèces susceptibles d’avoir un gîte sur le chantier seront préservées de tout risque de destruction en phase chantier.

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 31 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

Reptiles (Dérangement/destruction en période d’hibernation) : L’incidence relative au dérangement sonore et vibratoire en période d’hibernation sera limitée par le phasage des travaux et le déplacement du chantier. De plus, le secteur le plus favorable aux espèces de reptiles correspond aux tronçons situés en aval pour lesquels les travaux exclusivement prévus en lit mineur (Pose de banquette peigne) préserveront les berges et les gîtes d’hibernation. Ainsi, les modalités d’intervention en lit mineur, l’étalement dans le temps des travaux, la préservation des habitats d’hibernation (bois morts et souches en berges) permettent de limiter les incidences et de ne pas recourir à des mesures de compensation.

Amphibiens (Destruction d’individus en phase chantier) : Au regard des activités des espèces et de la modification du planning d’intervention, les opérations de chantier sont susceptibles d’interagir avec les espèces d’amphibiens identifiées dans le cadre de ce projet à savoir, la Rainette verte (Mars), la Grenouille rieuse (Février), et le Sonneur à Ventre Jaune (Mars). Toutefois lors des récents chantiers (Travaux d’assainissement) aucune présence d’individus n’a été observée et portée à notre connaissance. Afin de maintenir le même niveau initial de précaution, et d’éviter la destruction d’espèces, lors de l’installation du chantier le site et les cheminements seront isolés des espaces boisés adjacents (Rive droite) par la pose de filets de protection à batraciens. La présence quotidienne de l’entreprise et les réunions de chantier permettront de contrôler le dispositif jusqu’à la finalisation des travaux.

L’espèce la plus susceptible d’être impactée par la modification de ce planning est le Brochet qui recherche ses frayères en Février et pond en Mars. Les conditions d’habitat étant défavorables il est peu probable de rencontrer l’espèce. Toutefois, les mesures d’évitement initiales seront renforcées par des mesures de réduction. Ces dernières consistent à organiser le chantier de l’aval vers l’amont de sorte à offrir rapidement des conditions d’habitat favorables à l’espèce et limiter la remontée potentielle et la présence d’individus sur les parties amont toujours en chantier. Ces mesures permettent de ne pas recourir à des mesures de compensation.

En conclusion, la modification du planning d’intervention telle que décrite ci-dessus ne remet pas en cause les conditions d’interventions initiales qui se confirment, à l’exception de la période d’exécution du chantier. Pour certaines espèces des mesures complémentaires doivent être considérées au regard de la période calendaire supplémentaire nécessaire à la réalisation de cette opération de restauration des milieux aquatiques. Ces mesures s’avèrent suffisantes pour limiter l’incidence du projet sur ces espèces et permettent de ne pas recourir à des mesures de compensation. »

Afin de compléter cette réponse de la commune de BEINHEIM, le commissaire-enquêteur lui a demandé la source d’information concernant l’auteur de la modification du planning initial.

Réponse du maître d’ouvrage :

« En ce qui concerne le point n° 1 de mon mémoire en réponse du 9 octobre 2017, je vous confirme que l’auteur de la modification du planning d’intervention est bien le SDEA (Syndicat des Eaux et de l’Assainissement Alsace-Moselle) et plus particulièrement, Monsieur Vincent MOITRIER, Animateur SAGE du Service Milieux Aquatiques et Risques Associés. »

Commentaire du commissaire-enquêteur :

L’objectif premier étant de rendre plus « nature » le Stadenrhein le fait de planifier les travaux comme demandé par la mairie de BEINHEIM n’aura pas d’influence néfaste irréversible ou trop impactante sur la flore ou la faune vu les précautions envisagées mais permettra au contraire un gain de temps en lui rendant ainsi un débit suffisant pour ce faire afin de pouvoir restaurer le Stadenrhein comme prévu au dossier d’enquête : « Les travaux ont pour objectif de diversifier les écoulements et les habitats, ce qui est primordial pour l’atteinte du bon état écologique du cours d’eau. Il s’agit d’adapter la section du cours d’eau aux débits qui y transitent ». De plus l’expertise reconnue du SDEA en la matière permettrait d’envisager une modification du planning d’intervention.

Le commissaire-enquêteur approuve également la mise en œuvre des mesures particulières envisagées (cf notamment amphibiens ci- dessus) et rappelle qu’en ce qui concerne le Brochet l’annexe C du dossier d’enquête (Pêche électrique sur la Sauer à Beinheim (2010) précise bien dans son tableau annexé qu’un seul brochet a été capturé lors de cette pêche.

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Afin de parfaire les informations techniques du dossier d’enquête le commissaire-enquêteur a également pris attache avec le SDEA (Syndicat des Eaux et de l’Assainissement Alsace-Moselle) qui lui a fourni différents renseignements dont la fiche technique ci-dessous indiquant les différentes périodes d’intervention possibles :

extrait fiche technique n° 5 « Diversification des écoulements» (01/2010 Agence de l’Eau Rhin-Meuse)

2°) La commune de Beinheim envisage-t-elle un accès direct destiné au public aux abords du Stadenrhein (outre les passerelles existantes permettant son franchissement) ? Si oui sous quelle forme ?

Réponse du maître d’ouvrage :

« Pour des raisons de sécurité et afin de préserver le site de toute dégradation, aucun accès direct n’est envisagé pour le public. »

Commentaire du commissaire-enquêteur :

Le Stadenrhein n’est à l’heure actuelle pas accessible au public (à part les passerelles de franchissement). La commune de BEINHEIM souhaite maintenir cet état ce qui va dans le bon sens car le Stadenrhein aura besoin de temps pour arriver à une renaturation permettant à la flore et à la faune d’y trouver refuge et habitats. A titre d’exemple, l’Ostwaldergraben, petit cours d’eau entre Strasbourg et Ostwald, peut être pris en considération car les travaux de restauration permettront de créer de nouveaux habitats pour la faune et la flore. Là aussi la question de l’accès au public est posée. Selon l’article DNA du 9.8.2017 l’ancien président du Conservatoire des sites alsaciens M. Théo Trautmann déclare « Je milite pour la sanctuarisation de l’Ostwaldergraben : la biodiversité a besoin de long terme et de quiétude ».

Autrement dit il faut du temps au temps pour laisser la faune et la flore regagner le Stadenrhein et ne pas le perturber si déjà des travaux de restauration sont envisagés.

Le commissaire-enquêteur approuve la réponse de la mairie de BEINHEIM qui va dans le sens d’une meilleure préservation du cours d’eau Stadenrhein.

3°) En cas de pollution accidentelle (p. ex. hydrocarbure ou autres) quels seront les moyens mis en œuvre pour stopper cette pollution ou y remédier ?

Réponse du maître d’ouvrage :

« Afin de minimiser les éventuelles incidences particulières sur le milieu naturel lors de la phase d’exécution des travaux, les dispositions suivantes seront appliquées et figureront dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières du marché de travaux :

« Extrait du CCTP – Article 4.1.3. Respect de l'environnement et prévention de la pollution » L'entrepreneur devra prendre toutes précautions pour éviter de dégrader l'environnement et, plus particulièrement, la rivière et la nappe alluviale. Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 33 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

Il veillera notamment à limiter au maximum les risques de pollutions dues à ses engins et à son matériel. Les stockages d'hydrocarbures comporteront une cuve de rétention de capacité suffisante (volume stocké augmenté de 10%). En cas de risque de pollution, l’entrepreneur, sur sa propre initiative, arrêtera immédiatement les travaux et informera aussitôt le Maître d’œuvre, l'A.F.B. (Agence Française pour la Biodiversité) et la D.D.T. (Direction Départementale des Territoires), chargée de la police de l’eau. Un filtre réalisé à l’aide d’un géotextile synthétique devra être mis en œuvre pour limiter le transport des matières en suspension. Les travaux dans le lit mineur tel que les terrassements et les remblaiements sont susceptibles d’occasionner la mise en suspension de fines potentiellement nuisibles pour la faune piscicole. L’entrepreneur devra préciser dans son offre quels moyens il compte mettre en œuvre pour limiter cette incidence.

Exemple :  Pour éviter toute interaction avec le milieu en phase chômée, stationnement des engins le soir en retrait du cours d’eau et vérification de leur état chaque matin avant d’intervenir sur le milieu,  La pelle hydraulique est équipée de tuiles larges limitant la pression au sol à 340 gf/m², réduisant le compactage des sols en place,  La pelle hydraulique est dotée de circuits hydrauliques à huile biodégradable,  Les engins utilisés sont conformes aux derniers standards européens garantissant des niveaux de bruit et de rejet de gaz de combustion limitée,  La mise à disposition sur le chantier, à titre de précaution, de boudins flotteurs absorbants d’hydrocarbures (ex : barrages norme SPC « repoussent l’eau tout en absorbant les liquides à base d’hydrocarbures et leurs dérivés. Barrages norme ENV « spécial dépollution avec enveloppe extérieure bleue remplie avec un mélange de polypropylène blanc et coloré),  Les terrassements dans la section du cours d’eau seront accompagnés par l’installation d’un déflecteur en aval du site pour limiter le départ des particules fines.

Commentaire du commissaire-enquêteur :

Le maître d’ouvrage a répondu de façon circonstanciée et détaillée quant aux risques de pollution accidentelle lors des travaux projetés. Les différents moyens exposés répondraient ainsi aux incidences éventuelles sur le cours d’eau Stadenrhein.

La commune de BEINHEIM a parfaitement répondu aux demandes complémentaires sollicitées par le commissaire-enquêteur.

FIN DE LA PARTIE RAPPORT.

Oberhausbergen le 20 octobre 2017

Danièle DIETRICH Commissaire-enquêteur

TRANSMISSION :

Le présent rapport et les conclusions accompagnées du dossier d’enquête publique, du registre d’enquête publique clos et leurs annexes ont été transmis

--) en double exemplaires à Monsieur le Préfet du Bas-Rhin, Direction des collectivités Locales, Bureau de l’Environnement et des Procédures Publiques à la Préfecture du Bas-Rhin,

--) en un exemplaire à la mairie de 67930 BEINHEIM

Un exemplaire a également été déposé au Tribunal Administratif accompagné de la note de frais.

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 34 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

DEMANDE D’AUTORISATION PAR LA COMMUNE DE BEINHEIM AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU POUR MENER DES TRAVAUX DE RESTAURATION DU COURS D’EAU STADENRHEIN SUR LA COMMUNE DE 67930 BEINHEIM

CONCLUSIONS ET AVIS DU COMMISSAIRE – ENQUETEUR

IV. CONCLUSIONS ET AVIS MOTIVE

L’enquête publique concernait la demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM.

Elle s’est déroulée durant 32 jours consécutifs du lundi 28 août 2017 au jeudi 28 septembre 2017 inclus en mairie de BEINHEIM 19a, Rue Principale 67930 BEINHEIM.

L’enquête publique n’a suscité aucun intérêt de la part du public concerné aucune consultation du dossier ou observation consignée n’ayant été faite durant les 5 permanences prévues par l’enquête publique ni sur l’adresse mail mise à disposition. Il convient néanmoins de rappeler que des informations vis-à-vis du public ont eu lieues en amont du projet.

Je me suis rendue à plusieurs reprises sur les lieux objet de l’enquête publique et ai assisté à plusieurs réunions avec la commune de Beinheim (cf mon rapport page 28 et 30).

Il convient de se référer aux extraits du dossier d’enquête pages 4 à 21 de mon rapport de ce jour pour les aspects techniques et pratiques des travaux envisagés.

Je les résume brièvement :

➢ concernant la situation géographique du Stadenrhein :

Selon le dossier d’enquête publique l’intégralité des travaux sera réalisée au droit de terrains communaux se situant majoritairement en rive droite du Stadenrhein et ponctuellement en rive gauche au droit des tronçons 3 à 5. Il en va de même pour les accès. A ce titre, l’opération n’est pas soumise à une Déclaration d’Intérêt Général.

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➢ concernant l’aspect technique et environnemental

Selon le dossier d’enquête : « Il est important de rappeler que le Stadenrhein est un cours d’eau phréatique qui a été pénalisé par les travaux d’aménagement du Rhin mais également par une opération de curage qui a détruit le fond alluvionnaire. La diminution des débits phréatiques combinée au curage a eu pour conséquence une homogénéisation du milieu par un fort envasement dû à une section trop importante ».

Les photos que j’ai prises lors de mes visites permettent de se rendre compte de l’état actuel du Stadenrhein.

dossier d’enquête « Les aménagements viseront à reconstituer un lit de 2,5 à 3 m de large. L’espacement et l’importance des aménagements devront être adaptés à chaque portion de cours d’eau. Ils visent à conserver un milieu le plus naturel possible tout en permettant autant que possible une certaine dynamique et une diversité de milieu, à minima dans l’emprise actuelle du lit. Il s’agit donc de trouver un juste milieu de façon à accélérer le resserrement du lit tout en lui donnant une certaine latitude pour pouvoir évoluer et limiter le coût des interventions. »

« La réalisation de banquettes peignes ou d’épis peignes visera à resserrer ponctuellement la section d’écoulement de moitié suivant la largeur réelle du cours d’eau variant entre 6 et 10 m en aval des habitations et jusqu’en limite du ban communal. »

« En veillant à concentrer les écoulements afin d’augmenter les vitesses d’écoulement, le projet permet d’améliorer le transit sédimentaire. De plus, il est prévu de retirer une quantité non négligeable de sédiments accumulés en raison d’un curage trop important et l’apport supplémentaire d’eaux pluviales et de déversoirs d’orages. Ces deux éléments vont permettre une amélioration de la qualité de l’eau en diminuant les éléments nutritifs (Azote, phosphore) et l’accumulation de matières organiques dont la dégradation entraîne une baisse du taux d’oxygène dans le milieu. L’amélioration de ces paramètres entraînera obligatoirement une amélioration des paramètres chimiques de l’eau et donc de sa qualité. »

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Afin de parfaire les informations techniques du dossier d’enquête j’ai également pris attache avec le SDEA (Syndicat des Eaux et de l’Assainissement Alsace-Moselle). Cela m’a permis de saisir l’importance et la nécessité des travaux à effectuer pour la restauration du Stadenrhein.

Les explications et illustrations qui m’ont été fournies par le SDEA permettent au lecteur une meilleure prise en compte de la nécessité de tels travaux :

extrait fiche technique n° 5 « Diversification des écoulements» (01/2010 Agence de l’Eau Rhin-Meuse)

extrait illustration « La reconstitution du matelas alluvial» (Onéma mai 2010)

Il convient également de se référer au glossaire explicatif page 4 et à l’exemple « plan banquette tronçon 3 » page 13 de mon rapport de ce jour.

extrait fiche technique n° 5 « Diversification des écoulements» (01/2010 Agence de l’Eau Rhin-Meuse)

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extrait illustration « La modification de la géométrie du lit mineur ou moyen » (Onéma mai 2010)

➢ concernant le respect de la réglementation environnementale

La commune de BEINHEIM a répondu aux observations émises dans la lettre de la Direction Départementale des Territoires du 14 décembre 2016 (pages 13 à 21 de mon rapport) en étayant notamment quant à l’incidence sur l’environnement (Natura 2000, Zonages, Plans régionaux et statuts de protection et sur les espèces protégées – incidences sur la faune et la flore).

La note complémentaire au dossier loi sur l’eau indique (page 30 sous « Conclusion – Bilan) « Remarque : Si, en phase travaux, une espèce protégée est identifiée au droit de la zone de travaux et/ou au droit des zones d’accès et de stockage, le maitre d’ouvrage en avertira immédiatement la DDT et la DREAL. Le maitre d’oeuvre suspendra immédiatement les travaux. Le maître d’ouvrage prendra l’attache d’un écologue et, en concertation avec la DDT et la DREAL, des mesures d’évitement seront mises en place afin d’assurer la protection des espèces et des habitats de l’espèce protégée identifiée. »

Le cadre juridique et à la nomenclature sont décrits pages 21 et 22 du présent rapport.

Selon le dossier d’enquête les objectifs SDAGE et DOCOB (cf glossaire page 4 de mon rapport) sont les suivants :

« Le SAGE Ill nappe Rhin précise bien que les travaux à réaliser doivent : ➢ Viser entre autre à la préservation et la restauration des annexes hydrauliques existantes, dégradées ou disparues afin de recréer une dynamique naturelle, ➢ Viser à maintenir les niveaux de nappe et leur battement au droit des zones humides des Rieds et des cours d'eau à influence phréatique, ➢ Restaurer et renaturer les cours d'eau selon les principes listés par le SDAGE (dont : reprise d'entretien, diversification du lit mineur, aménagements écologiques), ➢ Gérer les tronçons envasés soit par des techniques d'auto-curage, soit par des techniques de curage raisonnées, ➢ Pour les affluents de l'Ill et les cours d'eau phréatiques, recréer une diversité de profils en long et en large ou décolmatage des sources (curage ponctuel, lit d'étiage, etc).

Le DOCOB Rhin-Ried-Bruch précise que la redynamisation de la rivière passe par la restauration de l'adéquation débits/section du cours d'eau. Cette opération répond entre autre aux objectifs : ➢ De la Directive Cadre Européenne sur l'eau, ➢ Du SDAGE 2016-2021, ➢ Du SAGE Ill-Nappe-Rhin. »

L’Agence de l’eau Rhin-Meuse préconise dans son document technique « POUR LA RECONQUÊTE DES RESSOURCES EN EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES SAUER-SELTZBACH - Altération du fonctionnement des milieux aquatiques » de « * Développer des projets de renaturation des cours d’eau et des zones humides ».

Les travaux projetés pour la restauration du Stadenrhein répondront donc parfaitement à ce qui est préconisé ci-dessus et permettront de générer de nouveaux habitats pour la faune et l’installation d’espèces végétales afin de recréer une biodiversité manquante à l’heure actuelle.

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➢ concernant la non-représentation du public et mes propres demandes complémentaires

Le public ayant fait défaut et ne s’étant pas exprimé, j’ai néanmoins soumis à la commune de BEINHEIM mes propres demandes complémentaires par Procès-Verbal de synthèse du 2 octobre 2017.

Je renvoie expressément aux pages 31 à 34 de mon rapport de ce jour concernant les questions que j’ai soumises à la commune de BEINHEIM :

1°) Selon le dossier d’enquête (cf note complémentaire avril 2017 page 30 « Intervention sur le lit mineur ») la période de faisabilité des travaux se trouve être septembre/octobre 2017. Sachant que cette période ne pourra pas être respectée vu les délais inhérents à l’enquête publique et à ses suites, en cas d’autorisation des travaux, existe-t- il d’autres périodes favorables de faisabilité de ceux-ci ?

2°) La commune de Beinheim envisage-t-elle un accès direct destiné au public aux abords du Stadenrhein (outre les passerelles existantes permettant son franchissement) ? Si oui sous quelle forme ?

3°) En cas de pollution accidentelle (p. ex. hydrocarbure ou autres) quels seront les moyens mis en œuvre pour stopper cette pollution ou y remédier ?

et aux réponses fournies par la commune de BEINHEIM par mémoire en réponse du 9 octobre 2017.

J’ai assorti chacune des réponses apportées d’un commentaire (pages 31 à 34 de mon rapport). Il convient de s’y référer conjointement au présent avis motivé.

Les réponses à mes demandes complémentaires ainsi que le contexte environnemental du dossier d’enquête ont permis de renforcer mon avis motivé.

Je rappelle que l’objectif premier est de rendre plus « nature » le Stadenrhein et de répondre ainsi aux objectifs recherchés par les directives loi sur l’eau notamment en améliorant l’existant.

Les travaux envisagés concernant la restauration du Stadenrhein sont à l’initiative de la commune de Beinheim et permettront une amélioration sensible de la qualité et du débit de ce cours d’eau, à l’instar d’autres exemples dont celui tout récent du Ostwaldergraben (cf DNA du 9 août 2017 et mon commentaire page 33 de mon rapport de ce jour).

Il résulte du dossier d’enquête, du résumé ci-dessus et des réponses apportées par le maître d’ouvrage (commune de BEINHEIM) que l’autorisation demandée par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM répondra entre autres aux objectifs de la Directive Cadre Européenne sur l’eau, du SDAGE 2016-2021 et du SAGE Ill-Nappe-Rhin.

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 39 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM

M. Bernard HENTSCH, maire de Beinheim, a été reconduit dans ses fonctions à de multiples reprises ce qui tend à prouver une bonne gestion de la commune et la confiance de ses administrés quant aux actions prévues par celle-ci et notamment celles visant la restauration du Stadenrhein.

La réalisation des travaux envisagés présentera en outre l’avantage d’une amélioration environnementale considérable par rapport à l’état initial du Stadenrhein tout en respectant les directives visées ci-dessus.

Vu mon rapport qui précède auquel il est fait référence et après examen de toutes les pièces du dossier,

Vu en outre les différentes visites des lieux effectuées tout au long de la durée de l’enquête publique,

Je considère au vu de ce qui précède que l’autorisation demandée par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM répondra à son objectif, conformément à la réglementation et aux textes de loi en vigueur et j’émets donc un

AVIS FAVORABLE

à la demande présentée par la commune de Beinheim dans les conditions indiquées dans le dossier d’enquête avec la recommandation suivante :

RESPECT DES DATES DE FAISABILITE DES TRAVAUX INDIQUEES DANS LA REPONSE DE LA COMMUNE DE BEINHEIM A MES DEMANDES ET SUITE A INTERROGATION DU SDEA.

Fait à OBERHAUSBERGEN le 20 octobre 2017

Danièle DIETRICH Commissaire-enquêteur

Enquête publique demande d’autorisation par la commune de BEINHEIM au titre de la loi sur l’eau pour mener des travaux de 40 / 40 restauration du cours d’eau Stadenrhein sur la commune de 67930 BEINHEIM