#Ecoutezleterritoire

ACCOMPAGNEMENT de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’ Extraits de portraits d’entreprises

2017

www.ain.cci.fr

Rubriques

Création Transmission • Ain Jura Pro Assurances Courtage (Echallon/Saint-Claude) • CMW (Divonne-les-Bains) • Aurélien Moulys, paysagiste ()

Formation • Ets Jean Rostaing (Villieu-Loyes-Mollon) • Epteau () • Le Casanova (Thoiry) • Cegelec Energie Centre Est (Saint-Maurice-de-)

Commerce Tourisme • Retours d’expériences de la Soirée Commerce 2017 (Péronnas) • Mets & Vins (Bourg-en-Bresse) • Action Immobilier Dussud (Pont-de-Vaux/) • Triangle Economique de Châtillon (Châtillon-en-Michaille) • Le Chamois (Loyettes) • UCAB ()

Développement Commercial • Keops Conception () • Adam Pyrométrie (Jassans-Riottier) • Anagramme Exposition (Saint-Nizier-le-Bouchoux) • Jaff Décor () • Plastibell ()

Environnement Energie • Famy (Châtillon-en-Michaille) • Socodes (Nievroz) • Soverp () • QBS (Loyettes) • Jacomex ()

Innovation Compétitivité • Danfoss Commercial Compressors () • Styl’monde (Priay) • Care Concept () • Vapé Rail (Montréal-la-Cluse) • Solaris (Belley)

International • Comatel (Béon) • Packinov (Béligneux) • Int’Air Medical (Bourg-en-Bresse) • Aqua’tec () • Guillet ()

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Création Transmission

Portraits d’entreprises disponibles sous www.ain.cci.fr #Ecoutezleterritoire

Ain Jura Pro Assurances Courtage, seul le collectif compte

« Il faut saisir toutes les opportunités de rencontrer des gens. » – Danièle Régé Gianasso

Après 30 ans en tant que salariée pour des entreprises en assurance, Danièle Régé Gianasso a décidé de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. « Les démarches dans le secteur de l’assurance sont particulières. Il faut d’abord obtenir un numéro de Siret qui permet ensuite l’obtention d’un numéro Orias pour lequel il faut justifier en amont d’une responsabilité civile professionnelle, note la chef d’entreprise. J’ai commencé mes démarches en mai 2012 pour avoir mon agrément en septembre de la même année. » Danièle Régé Gianasso a installé le siège de son cabinet de conseil en assurances dans l’Ain et a racheté un porte-feuille de clients à Saint-Claude. Ainsi, en plus du Haut-Bugey, des Pays du Bugey et de Gex et de la Haute- Savoie, elle couvre une partie du Jura.

Comme beaucoup de créateurs d’entreprise, Danièle Régé Gianasso ne s’attendait pas à rencontrer autant d’obstacles : « il faut être très organisé et auto-discipliné pour monter une boîte surtout quand on travaille seul. Au début, j’ai eu la chance d’avoir l’aide de deux confères. Je suis solide mais c’est difficile ! ». Entre les formalités de création qui évoluent, les spécificités de chaque activité et le développement commercial, les créateurs d’entreprise ont des journées bien remplies.

Néanmoins, « il faut trouver un équilibre entre la gestion, qui reste un point sur lequel on ne peut pas déroger, et le développement commercial », explique-t-elle. « Pour le premier axe, c’est un suivi quasiment hebdomadaire malgré le prévisionnel annuel établi avec le comptable. Pour le second, il faut saisir toutes les opportunités pour rencontrer des gens. D’une part, parce que cela fait des contacts mais, aussi, parce que cela fait du bien de voir des confrères surtout quand on est seul ! ».

C’est pourquoi, Danièle Régé Gianasso a profité de l’invitation de la CCI de l’Ain pour participer au Speed Business Meeting, en novembre 2015, où elle a pu rencontrer d’autres jeunes entreprises. « Au départ j’étais venue avec le but d’échanger des cartes de visite. Mais très vite, j’ai été agréablement surprise de pouvoir aussi échanger de l’expérience. » Elle garde aussi un œil sur les actions proposées par la CCI de l’Ain. « Pour ne pas freiner les initiatives, quoi que l’on décide, je recommande de bien se renseigner en amont sur les différents dispositifs et surtout prendre le temps de discuter et se faire conseiller ! ». Ultime conseille qu’elle souhaite partager avec ceux qui, comme elle, font le choix de l’entrepreneuriat : « avoir une trésorerie d’avance assez conséquente ! ».

Echallon/Saint-Claude

CMW creuse ses relations pour en garder le meilleur

« La réactivité de nos interlocuteurs nous facilite les démarches. » – Claude Sabatini / Mehdi Ayed

Entreprise 100% exportatrice, CMW commercialise des outils d’équipement de forage et une offre de services pour différents chantiers : carrières de géothermie, extraction d’eau ou de pétrole et géotechnique. Claude Sabatini et Mehdi Ayed sont les fondateurs et dirigeants de cette entreprise atypique. « Notre siège est ici mais notre équipe opérationnelle est en Tunisie, là où nous avons nos contrats et nos chantiers », explique la co-dirigeante. C’est en 2010, que Claude Sabatini et Mehdi Ayed ont décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. « A chaque étape de notre développement, nous avons été en contact avec la CCI de l’Ain. Nous y avons trouvé des réponses à nos questions et cela nous a permis de nous sentir moins seuls. Les apports des différents accompagnements nous ont fourni de nouvelles visions ; utile quand parfois nous nous sentions perdus », sourit Mehdi Ayed. Les deux entrepreneurs restent en veille sur les manifestations de la CCI : « comme les ateliers sont généralement dupliqués sur l’ensemble du département, nous essayons de participer quand nous avons un peu de temps. »

De la création d’entreprise… « Au début de notre vie d’entrepreneurs et sur les conseils de notre comptable, nous avons pris contact avec la CCI pour participer à un stage sur la création d’entreprise. Je le conseille pour bien se lancer et surtout pour comprendre le fonctionnement de la création. L’accompagnement a été riche et pragmatique, surtout sur la réalité parfois difficile de l’entrepreneuriat. » Claude Sabatini note l’importance de ne pas rester seul quelque soit le stade de développement de son activité. Chaque mois, la CCI de l’Ain organise des réunions d’information Les 10 clés pour entreprendre pour présenter les fondamentaux du montage d’un projet de création et/ou de reprise d’entreprise : parce que la création/reprise ne s’improvise pas !

…au développement à l’international Rapidement, CMW a été confronté à un marché national très concurrentiel. Claude Sabatini et Mehdi Ayed ont donc alors décidé de viser l’international. Une nouvelle fois, ils ont pris contact avec la CCI de l’Ain, dans le cadre des Journées Pays. Dans un premier temps, ils ont rencontré un expert de la Tunisie : « nous lui avons présenté notre activité et il nous a expliqué le marché de la Tunisie, les complexités possibles entre les législations et des points pratiques comme le mode de paiement, les douanes... ». Après cette première approche, ils ont décidé de poursuivre avec un accompagnement plus personnalisé : « après une étude sur la concurrence, l’expert nous a organisé une semaine sur place pour des rendez-vous avec des clients potentiels. Certains contacts ont été immédiatement fructueux. »

CMW continue de bénéficier des services de la CCI de l’Ain pour trouver des fournisseurs en fonction des besoins de leurs clients. « La réactivité de nos interlocuteurs nous facilite les démarches. » L’entreprise divonnaise poursuit sa croissance étape par étape. Devenu un groupe, elle développe aujourd’hui une filiale, Drillco, spécialisée dans le forage d’eau : « aujourd’hui au Maghreb, il y a un besoin en équipement et en technique, que ce soit pour l’étude du sous-sol ou pour le forage, et nous sommes en mesure de les apporter. »

Divonne-les-Bains

Aurélien Moulys a la main verte

« La création d’entreprise, ça ne se fait pas en un claquement de doigts ! Le projet doit être réfléchi. » - Aurélien Moulys

« La première chose que j’explique aux nouveaux clients, c’est qu’ils peuvent bénéficier de 50 % de crédit d’impôt », souligne Aurélien Moulys. L’entreprise qu’il a créée en avril 2013 à Fareins est en effet agréée services à la personne, d’où ce petit « plus » qui peut faire la différence face à la concurrence.

Taille de haies et d’arbres, tonte, bêchage de massifs, ramassage des feuilles mortes… Jardinier de métier, il réalise tous travaux d’entretien d’espaces verts, ponctuels ou en contrats à l’année, pour des particuliers, dans le Val de Saône et la région lyonnaise. « Les paysagistes qui font aussi de la création ne peuvent pas avoir l’agrément services à la personne. »

C’est après avoir peaufiné son expérience au sein d’entreprises en tant que salarié qu’ila décidé de se lancer dans la création d’entreprise. « Ça ne se fait pas en un claquement de doigts ! Le projet doit être réfléchi. » Le sien l’était lorsqu’il a pris contact avec la CCI de l’Ain. « Le stage 5 jours pour entreprendre et la formation complémentaire m’ont conforté dans mon idée. On ne part pas dans l’inconnu. Ils permettent aussi de voir du monde, créer des contacts, un réseau. J’ai été aidé également par VSDI, que j’ai connu par la CCI. » Outre le prêt d’honneur à taux zéro accordé par Initiative Dombes Val de Saône ainsi que la subvention régionale de 3 000 €, le jeune créateur apprécie les réunions d’information proposées par la plateforme « sur tout ce qui peut concerner l’entreprise ».

Sur le terrain, la sienne a bien démarré. « La moitié des clients sont venus grâce aux flyers distribués dans les boîtes aux lettres. » Le bouche-à-oreille fait le reste. Pour l’instant, Aurélien travaille seul, avec pour objectif d’arriver à un temps plein fin 2014« puis, d’ici trois à cinq ans, si ça marche bien, d’embaucher une personne, pour avoir plus de temps pour l’administratif ».

Fareins

Formation

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Ets Jean Rostaing, le choix d’une stratégie webmarketing

« Il a fallu mettre en place un véritable accompagnement des équipes au changement. » - Stéphane Rostaing

Dans l’industrie, le e-commerce a toute sa place, mais il implique des changements en profondeur dans les équipes commerciales. Les Ets Jean Rostaing l’ont bien compris. Stéphane Rostaing pouvez-vous nous en dire plus sur les résultats de la mission confiée à Irina Coelho, étudiante à l’EGC de l’Ain ?

Suite au choix de changement d’agence de communication et la mise en place d’une nouvelle stratégie Marketing et Communication, Rostaing avait comme volonté une refonte de son site Internet, institutionnel et e-commerce tout en mettant en place une stratégie webmarketing.

Irina Coelho étudiante de troisième année à l’Ecole de Gestion et Commerce de Bourg-en- Bresse, en 2014, a donc été missionnée sur ce projet lors de son stage de fin d’études et elle le poursuit aujourd’hui encore puisqu’elle a été embauchée en CDI au sein du service Marketing. Elle a notamment été chargée de mettre en lien les sites web et les applications via les réseaux sociaux et les blogs. Cette première étape avait pour objectif d’optimiser la fréquentation du stand Rostaing lors des salons professionnels, puis d’alimenter un outil de Gestion de la Relation Clients. Il a fallu pour cela mettre en place un véritable accompagnement des équipes au changement. Des actions de communication interne et de team building ont contribué à rassembler les équipes commerciales autour des valeurs et de la culture de l’entreprise pour une meilleure efficacité.

(Extrait de l’Assemblée Annuelle de la CCI de l’Ain du 28 septembre 2015)

Villieu-Loyes-Mollon

Epteau veille à la qualité de ses ressources humaines

« Se former apporte un éclairage qui peut amener à lancer une dynamique dans l’entreprise. » - Maïki Grambert

Créée en 1989 par une équipe d’ingénieurs, Epteau est un bureau d’études entièrement dédié au cycle de l’eau : la collecte, l’utilisation de l’eau (par les industriels, les collectivités...), le traitement avant rejet, les incidences sur les milieux naturels. Installé à Loyettes, Epteau, en fonction des spécificités client, collecte les données et analyse le besoin. Le bureau d’études se positionne également comme un médiateur technique entre les représentants de l’administration et les décideurs. Assainissement, épuration urbaine et industrielle, étude des milieux naturels aquatiques... Epteau intègre toute la chaîne de compétence nécessaire au traitement des problématiques générales ou particulières, de l’utilisation de l’eau (urbaine, industrielle ou pluviale) à son rejet en milieu naturel.

S’informer pour avancer L’entreprise est dirigée par Jean-Jacques d’Hurlaborde, docteur en épuration des eaux. Son chiffre d’affaires 2014 est de 920 000€ pour un effectif de 10 personnes. Parmi elles, Maïki Grambert a intégré le bureau d’étude en 2001 en tant que chargée de gestion. Elle s’occupe de toute la partie administrative du Bureau d’étude : suivi commercial, facturation, gestion des RH et des archives. « J’ai une formation assez généraliste, ce qui convient bien pour une petite entreprise. Mais les informations RH nous sont parfois livrées brutes » explique-t-elle, « même si je suis en relation avec le comptable pour ses compétences particulières, j’ai besoin de comprendre. Parfois les informations et les bons contacts sont difficiles à obtenir. Les rendez- vous de la CCI de l’Ain permettent d’avoir un seul interlocuteur pour savoir ensuite vers qui se tourner en cas de besoin. » Maïki Grambert participe régulièrement aux formations RH proposées par la CCI de l’Ain : « en plus d’obtenir des réponses à mes questions, je m’inscris aux formations pour échanger avec d’autres personnes dans le même cas que moi. Ce partage d’expériences est important pour avancer. »

Se former pour lancer une dynamique L’assistante de direction constate aussi que « se former apporte un éclairage qui peut amener à lancer une dynamique dans l’entreprise ». Cette interactivité permet de se tenir à jour sur les sujets relatifs aux ressources humaines. « Comme ces derniers sont régulièrement abordés par la CCI de l’Ain, c’est l’occasion bénéfique pour réfléchir à des pistes à mettre en place en entreprise ». Maïki Grambert apprécie que ces temps de formation lui rappellent régulièrement les pistes de réflexion sur lesquelles elle travaille en parallèle de la gestion quotidienne de ses dossiers.

Loyettes

Le Casanova met l’Italie au menu

Pizzaïolo, serveur, plongeur… Le restaurant-pizzéria géré par Fabio Crisogianni dans le Pays de Gex recrute.

Le nom vient d’Italie, les spécialités culinaires aussi, tout comme une large partie du personnel. « On souhaite que les clients se sentent dépaysés ici, qu’ils soient contents », souligne Fabio Crisogianni, qui a repris en avril dernier le restaurant-pizzéria Le Casanova créé par son père Giuseppe en 2009, à Thoiry, tout près de Saint-Genis-Pouilly. Outre l’ambiance, le cadre plutôt design, les pizzas et les pâtes fraîches maison, les clients apprécient la terrasse et aussi la nouvelle véranda qui, aménagée au printemps, a permis d’étendre la capacité d’une centaine de couverts supplémentaires. « Avant, on devait souvent refuser du monde. » Petit « plus » pour les familles : les jeux d’enfants en extérieur.

Le nouveau chef d’entreprise connaît bien le métier de la restauration : « Je travaillais déjà ici, je suis passé par tous les postes : pizzaïolo, serveur, en cuisine… J’ai suivi le stage obligatoire pour la reprise d’entreprise. »

Ouvert sept jours sur sept, midi et soir, le Casanova emploie une quinzaine de personnes. « Le plus difficile quand on a une entreprise de cette taille, c’est gérer tout le monde, surtout dans un restaurant comme ici où, forcément, le boulot est assez speed. C’est compliqué au niveau administratif et relations humaines aussi, comme partout. »

L’équipe de travail est plutôt jeune et, par conséquent, mobile, d’autant plus que les employés venus d’Italie rentrent parfois au pays. « Nous embauchons souvent et nous voulions nous informer sur les différents contrats qui existent. L’atelier Ressources Humaines de la CCI de l’Ain nous a permis de découvrir les contrats aidés », précise Aurore Carrichon, comptable.

Autre thème d’atelier qui intéresse volontiers Fabio : les règlementations en matière d’hygiène alimentaire.

Thoiry

Cegelec Énergie Centre Est : objectif compétences

Cegelec Énergie Centre Est à Saint-Maurice-de-Beynost utilise la formation continue pour perfectionner ses collaborateurs.

« Nous consacrons 4,5 % de la masse salariale à la formation », présente Florian Frache, dirigeant de la société par actions simplifiée à associé unique Cegelec Énergie Centre Est, à Saint-Maurice-de-Beynost. L’entreprise est née de la filialisation du groupe éponyme fin 2012. Elle réalise un chiffre d’affaires de 10 M€ et emploie 70 personnes, réparties entre son unité administrative et des établissements secondaires. « Nous sommes spécialisés dans les métiers de l’électricité, des technologies de l’information, du génie climatique et mécanique. Nous disposons d’un plan de formation validé par les représentants du personnel. Nous menons beaucoup d’actions en matière de sécurité et de technologie, car nous avons de fortes exigences de nos clients dans ces domaines. »

« Au printemps 2014, dans le cadre de l’évolution de nos structures et des demandes exprimées lors des entretiens individuels annuels, j’ai constaté un besoin de redistribution des tâches administratives. Mireille Lefort, assistante RH, s’est alors chargée du projet. » La jeune femme sollicite CCI Formation pour une formation en bureautique dans l’entreprise. Le budget validé et la gestion des absences réglées, la proposition est acceptée.

Mireille Lefort précise : « Je connaissais les services de la CCI de l’Ain. CCI Formation nous a adressé un questionnaire pour évaluer nos connaissances. Deux de mes collègues et moi avions à peu près le même niveau de pratique en bureautique. Á partir des échanges et par rapport à notre positionnement, le programme a été adapté. » D’une durée de 7 heures, la session s’est déroulée sur une journée sur le site de l’entreprise. « Globalement, la formation a été très positive en termes de prix et de contenu. »

Saint-Maurice-de-Beynost

Commerce Tourisme

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Enchanter la relation client : retours d’expériences de la Soirée Commerce 2017

Témoignages de la table ronde à (re)écoutez sur www.ain.cci.fr

Devenue le rendez-vous économique du commerce de proximité, la Soirée Commerce rassemble, à chaque nouvelle édition, plus de 200 personnes autour de deux temps forts : une table ronde et la remise de prix du Challenge des unions commerciales. Cette année, cet événement était soutenu par le Groupe La Poste. Les bureaux de Poste sont un élément à part entière de l’attractivité de nos et villages. L’Ain est le premier département de pour le nombre de «Relais Poste» (points de services de la Poste dans des commerces).

Pour Jean-Marc Bailly, Président de la CCI de l’Ain, « le commerce constitue un ciment puissant de l’aménagement du territoire au quotidien et au plus près de la population. La Chambre trouve toute sa place, en apportant son expertise et sa neutralité pour que le maillage harmonieux perdure ».

« Enchanter la relation client ! Les services qui font la différence » L’organisation d’une table ronde illustre la volonté des Unions commerciales (UC), de la CCI de l’Ain et des collectivités de travailler ensemble. A travers leurs retours d’expériences, les commerçants, UC et collectivités locales de Bourg- en-Bresse, Saint-Laurent-sur-Saône, Bellegarde-sur-Valserine, Ambérieu-en-Bugey, Belley, Ceyzériat, et Miribel ont développé l’importance de s’appuyer sur des bases solides, afin de se différencier et innover… pour au final « gagner ensemble ».

Animé par François Belay, ce temps d’échanges vise à valoriser le meilleur des actions collectives de promotion du commerce de proximité. La Soirée Commerce est le rendez-vous de tous ceux qui œuvrent ensemble pour le développement du commerce et des lieux de vie commune dans les villes et villages de l’Ain. La CCI de l’Ain s’est attachée à intensifier le dialogue avec les commerces via leurs UC et les collectivités locales.

S’appuyer sur des bases solides 1. Savoir-faire et qualité des produits avec Fabien Picard - Le Fromager à Bourg-en-Bresse depuis 2013 2. Accueil & services clients par David Angonin - CocciMarket à Saint-Laurent-sur-Saône et « Relais Poste » depuis 2016

Se différencier et Innover 1. Actions commerciales « hors les murs » par Jérémie Giorgi - Sushis à Bellegarde-sur-Valserine et nouveau Vice-président de l’UCOB 2. E-fidélisation avec Sandrine Dupin - Diet Plus à Ambérieu-en-Bugey depuis 2014 et suit le programme « Atouts Numériques » de la CCI de l’Ain 3. Campagne de notoriété de l’UC Belleysanne présentée par Loïc Kata - LK Communication à Belley et Vice-président de l’UCAB

Gagner ensemble 1. Projet cœur de village présenté par Walter Martin, Maire d’Attignat 2. Une politique commerce intercommunale vue par Pascal Protière, Président de la Communauté de communes Miribel et du Plateau (CCMP)

Péronnas

Mets & Vins tisse sa toile

« Pour avoir un commerce optimum, il faut avoir un coup d’avance ! » – Laetitia Prévalet

Installés à Bourg-en-Bresse depuis 2005, Stéphane et Laetitia Prévalet développe au fil des années leur activité : « nous avons agrandi notre surface pour accueillir, en plus de la salle de restaurant, un atelier pour des cours de cuisine. Aujourd’hui, nous avons réalisé un de nos rêves avec une belle salle contemporaine », explique la restauratrice.

Depuis peu, ils se sont aussi lancés dans des prestations de traiteur et répondent ponctuellement pour des demandes extérieures. Formé dans de prestigieuses maisons, Stéphane Prévalet a obtenu le titre de Maître-restaurateur en 2012. Il aime revisiter les produits locaux et est l’un des initiateurs du concept « Saveurs de l’Ain » avec les 3 Chambres consulaires.

Côté cuisine, le restaurant est référencé au Michelin depuis 2008 et les apprentis ont remportés le trophée « Graine de l’Ain » lors du Salon de la Gastronomie en novembre 2016. Côté salle, Laetitia Prévalet n’est pas peu fière de son jeune serveur puisqu’au même concours, il a également remporté le Prix Spécial pour la Qualité du service. Le couple a régulièrement recours à l’apprentissage « car on a envie de transmettre notre métier. Et puis ce sont ces jeunes qui peuvent reprendre nos entreprises ensuite ! » insiste Laetitia Prévalet.

A l’image de leur engagement pour l’apprentissage, Stéphane et Laetitia Prévalet s’inscrivent eux-aussi dans une démarche de formation permanente.

En contact avec la CCI de l’Ain depuis la création de leur établissement en 2005, « nous avons découvert au fur et à mesure les ateliers et les formations proposés. Ce sont des aides au travail de tous les jours. Ça remet en question et permet de voir les choses différemment parfois. La CCI met à disposition gratuitement ses conseils et ses outils pour ne pas que le dirigeant soit tout seul. »

Laetitia Prévalet s’est notamment penché sur le numérique en participant à la 1ère session du programme Atouts Numériques* dans le but de refondre le site internet du restaurant.

« Aujourd’hui, les outils évoluent rapidement. Avant une simple page suffisait, maintenant c’est une véritable vitrine où le client vient chercher la carte, des photos et d’autres prestations… Pour avoir un commerce optimum, il faut avoir un coup d’avance ! Avec cette refonte de site, nous voulons aussi donner une image dynamique et en harmonie avec toute la campagne de communication que nous avons mise en place depuis quelques mois. »

Laetitia Prévalet, avec l’aide d’un conseiller de la CCI de l’Ain a rempli un dossier pour bénéficier d’un accompagnement dans la réalisation de son projet numérique. « Nous avons eu une réponse dans les 15 jours. Puis, l’accompagnement a été découpé en 2 parties. D’abord, 4 rendez-vous individuels avec un expert. Nous avons travaillé ensemble à la rédaction de mon cahier des charges pour la refonte du site. Puis, j’ai participé à 5 réunions avec les autres entreprises bénéficiant du programme Atouts numérique. Comme j’étais la seule restauratrice, j’ai pu rencontrer d’autres métiers et apprendre de leurs spécificités et de leurs usages du numérique. Ces rencontres ouvrent la voie des possibles en terme d’idées… mais il ne faut pas tout faire d’un coup pour se garder des projets », sourit la restauratrice. 6 mois après d’accompagnement, Mets & Vins a toutes les clés « pour comprendre certaines données spécifiques et avoir le même langage que leur interlocuteur », afin de finaliser son choix de prestataire et lancer la réalisation de son nouveau site Internet.

Dans l’intention de rester à jour, et parce que la thématique lui plait, Laetitia Prévalet s’intéresse aussi aux Lundis du numériques, rendez-vous d’informations de la CCI de l’Ain autour de la stratégie de communication via le digital.

*Avec le soutien financier de l’Europe, de l’Etat et la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Bourg-en-Bresse Action immobilier Dussud, l’accessibilité n’a plus de secret

« C’est important de se tenir au courant sur la législation et de mettre à jour sa base de connaissances. » – Carla Dussud

Installé à Manziat et Pont-de-Vaux, Action Immobilier Dussud travaille aussi bien avec des particuliers que des professionnels pour leurs transactions immobilières. « Nous sommes doublement sensibilisés à la question de l’accessibilité », explique la co-dirigeante Carla Dussud. « D’une part, parce que nous recevons du public, nous devons donc répondre aux normes ; et d’autre part, car nous aidons à la vente ou l’acquisition de locaux commerciaux qui eux aussi doivent respecter la réglementation. »

Alors quand l’agence a reçu une invitation de la CCI de l’Ain pour une réunion d’information à Montrevel-en-Bresse sur cette thématique, elle n’a pas hésité. « C’est important de se tenir au courant sur la législation et de mettre à jour sa base de connaissances. En tant que professionnel, nous avons besoin d’entité comme la CCI pour avoir des repères et de la veille fiable. » Carla Dussud, travaillant dans l’immobilier depuis plus de 10 ans, renchérit : « même si on est dans le commerce depuis longtemps, on a toujours besoin d’assurance. »

L’accessibilité est un sujet qui suscite beaucoup de questions car de prime abord la réglementation semble complexe. « Nous avons été rassurés car les conseillers de la CCI nous ont présenté, dans un langage moins juridique, la mise en conformité. Ils sont attentifs à chaque question et veillent à apporter une réponse personnalisée à chaque fois. On voit aussi que certaines branches sont plus touchées que nous. Ce partage d’expérience est instructif et agréable », note le mari et co-dirigeant de Carla Dussud.

A l’issue de la réunion, chaque participant repart avec de la documentation complète : « si on suit bien les recommandations, normalement c’est assez facile », confie-t-il.« Ces informations vont nous aider pour faire des travaux dans nos 2 agences mais également pour pouvoir conseiller nos clients pour leurs baux commerciaux. » Le couple sait dorénavant qu’il peut compter sur la CCI pour obtenir facilement et rapidement des réponses concernant : les modalités sur l’agenda d’accessibilité programmée, les dérogations en fonction des situations, la mise en place d’un registre public d’accessibilité…

Quant au démarchage téléphonique de sociétés privées, « maintenant nous savons qu’il faut être prudent ! Nous leur souhaitons simplement « Bonne journée ! » avant de raccrocher », s’amuse Carla Dussud.

Pont-de-Vaux/Manziat

Le Triangle Economique de Châtillon réunit les forces vives

« Travailler ensemble tout en gardant son identité. » – Yves Marinet

La participation à un évènement collectif, proposé par la CCI de l’Ain, a été le déclencheur pour les commerçants de Châtillon en Michaille, Vouvray-Ochiaz et Pierre Blanche pour travailler ensemble au dynamisme de leur territoire. En 2009, une quinzaine de commerçants se sont réunis pour participer à l’opération de la CCI de l’Ain Commerces en fête (devenu A deux pas) et ont donné naissance à l’union commerciale le Triangle Economique de Châtillon (TEC).

« Organiser des évènements donne une raison de voir nos clients mais également de nous retrouver, pour discuter et échanger dans un moment convivial », explique Yves Marinet, président du TEC. Ce partage est essentiel, qu’il soit au sein de l’association ou entre unions commerciales lors des manifestations organisées par la CCI de l’Ain. Lauréat au Challenge 2015 (2e prix de sa catégorie), le TEC a pu donner un exemple de réussite - Salon des Métiers et Huîtres-Diots & Vin chaud - et repartir avec d’autres idées pour renforcer les échanges entre commerçants.

Adhérer à une union commerciale « Au premier abord, on ne voit pas forcément l’importance d’adhérer à une union commerciale, observe Yves Marinet. En dehors de bénéficier d’une visibilité lors de nos manifestations ou de tarifs préférentiels, négociés par l’association pour de la publicité presse ou radio locale pour chaque adhérent, il est gratifiant de monter des dossiers et des projets et de les voir récompensés par la venue du public sur nos manifestations ou par des prix comme la victoire de l’école de Châtillon-en-Michaille au concours de dessin lors de « A deux pas » en 2015. » Une union commerciale est une force pour dynamiser le tissu économique local en créant des liens et en étant à l’écoute des besoins des clients et des adhérents. « Adhérer à une union c’est travailler ensemble tout en gardant son identité » poursuit-il. Aujourd’hui près d’une trentaine de commerçants et artisans adhèrent au TEC. En partant du principe qu’ensemble on est plus fort, les membres apprécient de pouvoir se tenir au courant et partager des expériences. « Très souvent, on repart requinqué d’avoir échangé avec les autres », conclut le président du TEC.

Se mobiliser pour être visible Chaque année l’union commerciale programme plusieurs manifestations : Huîtres-Diots & Vin Chaud mi-décembre; le Salon des métiers laissera la place cette année à une soirée-concert irlandais le 18 mars 2016 à l’occasion de la Saint-Patrick ; sans oublier « A deux pas » en octobre avec un apéritif canadien le 1er vendredi en guise de lancement de l’opération et une remise de lots mis en jeu par la CCI de l’Ain et le TEC le premier lundi de décembre à l’occasion d’un buffet réunissant gagnants - artisans – commerçants ; et le goûter de Noël offert aux enfants des écoles au moment du spectacle, en collaboration avec la mairie. « Ce sont des moments conviviaux où les châtillonnais prennent le temps de se retrouver. Il y a des habitués mais aussi des nouvelles personnes que l’on accueille avec plaisir et satisfaction, raconte la secrétaire de l’association Anne Zammit. Par l’intermédiaire de toutes ces manifestations, nous créons et maintenons le contact avec les habitants de notre commune et nos clients fidèles. »

Châtillon-en-Michaille

Bar-Tabac Le Chamois en alerte

« Des sms qui nous signalent les cambriolages (…) nous devenons encore plus vigilants. » – Manuel Lopez

Installé à l’entrée de Loyettes, le bar-tabac Le Chamois est géré depuis 2013 par les frères Lopez, Manuel et Benicio, épaulés par leur maman. Le commerce est très organisé à l’image de ses gérants : porte de gauche pour entrer dans le bar qui fait PMU tenu par Benicio ; porte de droite pour la presse et le tabac avec Manuel. Si le client est indécis, qu’à cela ne tienne ! Un passage communique entre les deux zones. « Ayant grandi non loin d’ici, nous connaissons ce fond de commerce et sa clientèle. C’est une des raisons pour lesquelles nous l’avons acheté », explique Manuel Lopez. 70% de la clientèle sont des habitués. Leur maman, ancienne commerçante, n’est pas loin pour leur apporter son expérience. C’est d’ailleurs à l’écoute de ses anecdotes, que les deux hommes ont anticipé des scénarios pour protéger au mieux Le Chamois de possibles effractions. « Lorsque nous avons été contactés par la CCI de l’Ain pour participer à une visite-sécurité avec les commerçants du village, nous avons accepté. Même si nous avions pris les devants, c’est toujours rassurant d’avoir des conseils », indique Manuel.

La CCI de l’Ain travaille avec la Gendarmerie et la Police Nationale et en collaboration avec les unions commerciales pour sensibiliser les commerçants à la sécurisation de leurs locaux. Elle organise régulièrement des visites-sécurité dans les différentes communes du département.

« Une personne de la CCI et un référent Sûreté de la Gendarmerie sont venus visiter le bar- tabac. Nous avons fait le tour des installations. Le gendarme a validé ce que nous avions mis en place. » Manuel Lopez rajoute que « l’échange permet aussi d’apporter des idées pour optimiser encore plus la sécurité et se tenir au courant de ce qui se fait. »

Cette première rencontre pour inciter les commerçants à la prudence peut être renforcée par l’adhésion à Alerte Commerces. Manuel Lopez décrit le dispositif : « en s’inscrivant, nous recevons des sms qui nous signalent les cambriolages dans l’Ain. Lorsqu’un a lieu dans les environs, nous devenons encore plus vigilants ».

Sans tomber dans la paranoïa, Manuel Lopez conclut « tant que c’est un plus, ça ne peut être que bénéfique ».

Loyettes

L’UCAB, le lien de la proximité avec « A deux pas »

« C’est une action clé en main, ouverte à tous et à moindre coût pour créer du lien. »– Annie Dellablanche

L’union commerciale de Belley (UCAB) a participé aux 10 éditions de l’opération « A deux pas, le commerce de proximité », organisée par la CCI de l’Ain. « Chaque année, on constate que c’est un rendez-vous primordial pour donner envie à nos clients de venir et nous faire connaître auprès d’eux », commente Annie Dellablanche. La présidente de l’UCAB est convaincue de l’importance de ce rendez-vous festif pour montrer la valeur ajoutée des commerçants en cœur de ville et village. « Nous organisons des animations tout au long de l’année et, depuis peu, nous sommes revenus aux fondamentaux en développant une communication autour de la proximité qui est notre force ». Les commerçants ont imaginé et créé une campagne de communication dont le slogan est « à Belley on trouve tout et plus encore ! ».

« A deux pas » s’inscrit « parfaitement dans ces valeurs que notre UC porte », poursuit-elle. « A Belley, nous travaillons bien en osmose avec tout le monde. C’est l’image qui est véhiculée sur le stand de l’UCAB lors des Entretiens de Belley en octobre ». Cette journée - organisée par la Ville et ses partenaires en hommage à Brillat-Savarin et aux produits du terroir – est l’une des vitrines de l’association de commerçants qui présente ses actions : les jeux, la carte de fidélité et « A deux pas, le commerce de proximité » qui débute le mois suivant… « Nous exposons les affiches, le drapeau, la frise… du kit de communication d’A deux pas que nous fournit la CCI de l’Ain. Cette manifestation est une opportunité pour renforcer le contact avec la population et les clients », explique Annie Dellablanche.

L’opération « A deux pas » a également des répercussions non négligeables sur les relations entre commerçants comme l’expose la présidente : « C’est une action clé en main, ouverte à tous et à moindre coût qui nous permet de créer du lien en sortant un peu de nos boutiques en nous retrouvant autour d’un évènement commun. La CCI de l’Ain gère la logistique en amont pour que chaque commerce puisse très facilement y prendre part. » Et satisfaite de constater également que « ce rendez-vous participe aussi à insuffler un esprit d’équipe nécessaire dans les périodes difficiles ». Souvent, l’opération « A deux pas » a marqué les prémices de la naissance d’une union commerciale.

Il tient à cœur de la commerçante belleysanne d’entretenir la dynamique collective pour ne « pas être de simples commerçants mais avoir une relation particulière d’entre-aide et de solidarité pour partager l’énergie et rebooster les batteries quand il y a besoin. » Ouvert à tous les commerçants, adhérents ou non d’une UC, «A deux pas » « montre qu’il peut exister un groupe dans lequel on peut facilement trouver sa place. »

Pour les anecdotes, l’UCAB s’est associée à plusieurs reprises avec des associations locales autour d’un jeu où le client gagnait des poussettes de marchés du kit « A deux pas » remplies de légumes produits localement. Une autre fois, l’UC s’est réunie avec les commerçants non sédentaires. Les idées ne manquent pas pour travailler à vivre ensemble !

Belley

Développement commercial

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Keops Conception, des fondations solides

« Le commerce reste le nerf de la guerre. » – Dominique Moreau

Installée à Neyron et à Chalon-sur-Saône, la société Keops Conception conçoit et réalise des bâtiments industriels, tertiaires et commerciaux. Après quelques années difficiles pour le secteur, dues à une première crise en 2008, le dirigeant et fondateur Dominique Moreau a aujourd’hui le sourire.

« La CCI de l’Ain a été très présente dans des moments difficiles. La réactivité, la disponibilité et les conseils efficaces de mes interlocuteurs m’ont permis de structurer la prospection commerciale via les ateliers auxquels j’ai participés. Fort de cette expérience enrichissante, je tiens à ce que mes équipes participent, lorsque l’emploi du temps le permet, aux ateliers et aux formations. » « C’est une vraie chance de bénéficier de ce type de support », déclare Dominique Moreau.

Chaque cycle propose des thématiques différentes pour balayer le plus grand nombre de problématiques touchant les techniques commerciales. Chaque atelier peut-être pris « à la carte » ou bien « il est possible de s’inscrire à tous, se rappelle le dirigeant. Il est vrai que la formation d’ingénieur que j’ai suivie aux Arts et Métiers (ENSAM), ne prévoit pas de formation aux techniques commerciales. Les ateliers m’ont permis de sortir et de rencontrer d’autres chefs d’entreprises qui avaient les mêmes attentes que moi, et d’échanger sur les stratégies commerciales et les moyens à mettre en œuvre pour trouver des marchés. Ces rencontres ont été très bénéfiques ! car, comme le rappelle Dominique Moreau, le commerce reste le nerf de la guerre même si chaque dirigeant à ses propres problématiques. »

L’entrepreneur a également puisé des idées lors de visites de sites. Ces dernières sont organisées régulièrement pour découvrir différentes initiatives et expériences. « On n’est pas tout seul à partir à l’aventure. Il y a des gens pour vous épauler tout au long de votre processus », confie Dominique Moreau.

Keops Conception devrait réaliser cette année un chiffre d’affaires de plus de 10 M€ et doubler son effectif entre son Agence de Neyron (siège social) et son agence de Chalon-sur-Saône. La volonté de Dominique Moreau est d’apporter une valeur ajoutée certaine par la connaissance exigée du secteur industriel lors des embauches : « Nos confrères connaissent les métiers du bâtiment. Chez Keops Conception, tous les ingénieurs connaissent en plus les process de production industrielle, et les contraintes qui pèsent sur ce type d’activité. Nous avons coutume de dire que Keops Conception construit d’abord des outils de production performants avant de construire des bâtiments. »

Neyron

Adam Pyrométrie réoriente sa stratégie

« Donner un nouveau souffle à l’entreprise. » – Patrice Billard

La TPE Adam Pyrométrie est une référence dans les métiers de l’art céramique. Elle est à la fois fournisseur et fabricant de matériels pour la céramique, la poterie, le verre et le bronze. « Nous fournissons les professionnels mais également des particuliers », présente Patrice Billard, à la tête de l’entreprise depuis 18 ans. « Notre marché est français et 15% part à l’export (Afrique, Suisse, Espagne, Belgique…). L’activité de l’entreprise est une niche que je cherche à développer. »

Le dirigeant a participé au programme Séminaire Dirigeant* pour « donner un nouveau souffle à l’entreprise ». « Je me suis rendu compte, après plusieurs années de développement, qu’il m’était difficile de présenter l’activité de l’entreprise. De temps en temps, il est important de se recentrer. » Au fil des années, Adam Pyrométrie a fait évoluer son offre. La société, en plus de la vente de fours et appareils de mesure de température, a un savoir-faire reconnu pour adapter les outils en fonction des demandes spécifiques des clients. Cette technicité permet d’assurer un service après-vente.

« L’accompagnement de la CCI m’a aidé à réorienter ma stratégie en prenant en compte la chaine de valeur dans un métier. » Patrice Billard a constaté que « ma concurrence est essentiellement les grandes surfaces ». « Adam Pyrométrie n’a pas la même visibilité. Alors nous avons décidé de concentrer nos efforts. Par exemple dans le domaine du verre, je vais aussi devenir fournisseur de matière première pour offrir la chaine complète aux vitraillistes, souffleurs de verre, perliers d’art et pour le thermoformage. Je vais travailler également sur le design de mes produits et la consommation d’énergie de mes fours.» Dans le cadre du programme Séminaire Dirigeant, l’entreprise a bénéficié d’un accompagnement individuel, ce qui a permis de « m’éclairer sur le fait que nous étions bien placé dans le domaine du verre. Quand on est une très petite entreprise, il faut être sur tous les fronts et il est difficile de prendre du recul, avoue le dirigeant. Le Séminaire Dirigeant permet de fixer des objectifs concrets pour le développement de son activité. Aujourd’hui, j’aborde l’avenir plus sereinement car, avec le formateur, j’ai mis en place des outils et un planning. »

Le Séminaire Dirigeant est un programme régional qui s’inscrit dans le Plan PME. Une partie de l’accompagnement est également dédiée à quatre jours en collectif : « C’est formateur ! Nous échangeons avec d’autres chefs d’entreprise. Avec notre groupe nous avons décidé de nous retrouver dans 6 mois pour continuer ce partage d’expérience et voir l’évolution de chacun. Nous venons de secteur différent tant au niveau de l’activité que géographiquement. »

Selon une enquête menée par la CCI de l’Ain, près de 80% des entreprises ont défini ou réorienté leurs domaines d’activités stratégiques grâce à ce dispositif. Par ailleurs, celui-ci a permis l’identification de nouveaux marchés ou de nouveaux prescripteurs/distributeurs, pour 50% des entreprises accompagnées.

*Avec le soutien financier de l’Europe, de l’Etat et la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Jassans-Riottier

Anagramme Exposition, riche de rencontres

« Il est important de ne pas s’isoler ! » – Fabrice Talon

Depuis Saint-Nizier-le-Bouchoux, Anagramme Exposition se targue de « révéler vos envies, relever vos défis ». La TPE de 5 personnes est spécialisée dans l’évènementiel et plus précisément dans la conception et la réalisation de stands. « Depuis sa création en 2012, l’entreprise ne cesse de grandir », se félicite Fabrice Talon. « Nous sommes une des seules dans le département à pouvoir intervenir directement à tous les stades d’un projet : de la naissance de l’idée, à la création du stand dans notre atelier, jusqu’au montage final. » Entreprise humaine, Fabrice Talon est sensible à la notion d’équipe. « Nous ne sommes pas nombreux alors la complémentarité de nos compétences et de nos expériences fait notre force. Chaque dossier est connu de toute l’équipe ce qui nous assure souplesse et réactivité. L’engagement humain y est fort », sourit le dirigeant.

L’entreprise voit son chiffre d’affaires progresser chaque année.« Mais constituer un réseau, le développer, installer sa réputation demandent du temps et un savoir-faire ». Afin de poursuivre cette dynamique, Dominique Marichy a rejoint l’équipe pour renforcer la force commerciale. Dès sa prise de fonction, l’attachée commerciale a pris contact avec la CCI : « Je pense que pour le développement, c’est incontournable. La CCI fait le lien avec les autres entreprises en fonction de nos problématiques. » Fabrice Talon renchérit : « il est important de ne pas s’isoler ! ».

Alors l’entreprise s’est inscrite aux Ateliers Techniques Commerciaux (ATC). « Quand on est sénior dans son métier, c’est toujours un plus de revenir sur les bases et de pouvoir remettre en question ses acquis. » Les ATC portent sur une thématique actuelle précise et font intervenir un expert sur un territoire différent à chaque fois. Comme d’autres participants, Dominique Marichy apprécie ces temps d’échanges d’expériences où « nous sommes tous au même niveau autour de la table, avec les mêmes interrogations quel que soit la taille de l’entreprise. »

Fidèle à sa philosophie, Anagramme Exposition s’attache à soigner la relation humaine. « Outre l’objectif de (in)formation, les rendez-vous de la CCI sont aussi l’occasion de rencontrer d’autres entreprises. C’est sur le terrain que l’on développe la société. Il faut être ouvert à toutes les opportunités de rencontre à la fois pour la prospection mais aussi pour apprendre des façons de travailler des autres. »

L’entreprise a également participé aux Rencontres Locales des Entreprises Bresse – Val-de- Saône de la CCI de l’Ain qui se sont déroulées à Pont-de-Vaux. « Nous avons été agréablement surpris de constater que le tissu économique près de chez nous était plus riche que nous l’imaginions. Et qu’en confortant les premiers contacts pris lors de cette manifestation, des projets peuvent voir le jour ! Passé l’appréhension de l’exercice de se présenter en seulement 2 minutes auprès de différentes activités, on se prend facilement au jeu et on profite de ce contact direct, souvent avec le décisionnaire de l’entreprise. Ensuite, affaire à suivre… ».

Saint-Nizier-le-Bouchoux

Jaf Décor, une démarche commerciale PME

« Ce qui m’a plu, ça a été le côté technique. On est dans la réactivité. » – Peggy Barberis

2e génération de l’entreprise Jaf Décor, Peggy Barberis a à cœur le développement de l’entreprise familiale de Dortan : « l’aventure a commencé avec mon père et mon oncle dans la décoration de lunettes. Puis, nous nous sommes ouverts à d’autres marchés pour l’application de peinture pour pièces industrielles dans tous secteurs. » Après avoir essuyé un incendie (en 2003) et une crise économique (en 2005), l’entreprise s’est relevée tant bien que mal. « Nous avons réalisé à ce moment que nous avions une carence dans notre démarche commerciale. D’une part, notre manque de diversification nous a fragilisé et d’autre part, nous n’avions pas de réelles formations », explique la dirigeante dont le premier métier était dans l’éducation nationale. « Quand j’ai rejoint l’entreprise en 2005, je ne savais pas vendre mon savoir-faire ni par quel bout m’y prendre pour faire connaitre Jaf Décor. Je me suis donc rapprochée de la CCI de l’Ain pour voir s’il existait des formations spécifiques. » Peggy Barberis a été orientée vers le programme Commercial PME* : « ce qui m’a plu, ça a été le côté technique. On est dans la réactivité. »

Ouvert à toutes les industries et services à l’industrie, quelque soit leur maturité, ce programme propose un accompagnement sur-mesure pour renforcer et dynamiser les fonctions commerciales et marketing. Il alterne des sessions individuelles en entreprise avec des formations et des rencontres collectives. « C’est rassurant de rencontrer des personnes confrontées aux mêmes problématiques. Et en parallèle, l’approche individuelle est réactive. Nous avons été accompagné par un coach qui a très vite compris l’entreprise et ses problématiques pour mettre en place des outils performants », indique Peggy Barberis. Une fois par mois, un expert, choisi au sein d’un réseau pour ses compétences et ses connaissances sur différents champs d’actions, se rend dans l’entreprise pour« en comprendre la philosophie. Il nous a apporté des outils qui nous ont servi et qui nous serviront encore longtemps ! ». En 6 mois d’accompagnement, le chiffre d’affaires de Jaf Décor a doublé et les marchés se sont diversifiés (lunettes, pièces médicales, biens d’équipement, aéronautique…). La chef d’entreprise constate que « la démarche commerciale est indispensable. »

« Lorsque l’on travaille dans une petite structure, il faut être sur tous les fronts », c’est pourquoi le volet formation est important. Les participants bénéficient d’un plan de formation personnalisé en fonction des thématiques adaptées aux besoins identifiés. « Les temps de formations sont bien équilibrés. Ils donnent le temps d’assimiler tout en percevant rapidement un retour. » 3 séminaires avec les autres entreprises engagées dans le programme favorisent le partage d’expérience et de bonnes pratiques. Peggy Barberis est à présent confiante dans son développement. « En un an, nous avons acquis une démarche commerciale. Nous savons aujourd’hui, ce que l’on va faire demain. »

*Avec le soutien financier de l’Europe,de l’Etat et la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Dortan

Plastibell, une stratégie confortée

« Les ateliers sont à proximité. Ils viennent à nous ! » – M.Vallet

Dans le secteur de la transformation des matières plastiques, le groupe Plastibell, créé en 1986, est un acteur de référence dans les secteurs de la Santé et de l’Industrie. Avec des ateliers automatisés dotés de lignes d’assemblages, de contrôle, d’emballage et avec 5 000 m2 de salle blanche, Plastibell sert les marchés des dispositifs médicaux, de l’aéronautique et des industries de pointe. Plastibell est en mesure de répondre aux demandes exigeantes des marchés internationaux grâce à ses filiales basées en France, au Mexique, aux Etats-Unis et en Pologne. Aujourd’hui la société compte plus de 700 salariés.

En 2015, le groupe DTP/Plastibell rejoint le groupe PSB Industries, spécialisé autour de 4 pôles : Chimie de Spécialités (BAIKOWSKI), Agroalimentaire & Distribution (CGL PACK), Luxe & Beauté (TEXEN) , Santé & Industrie (PLASTIBELL).

Issue d’une école de commerce, Mélanie Vallet, chargée de communication, s’est rapprochée de la CCI de l’Ain pour « réviser certaines notions notamment sur la partie communication et marketing ». Les Chambres de commerce et d’industrie ont pour mission d’accompagner le développement des entreprises. « La CCI de l’Ain est très active. Grâce à sa vision globale, il est plus facile de partager et se rendre compte qu’il existe d’autres façons de faire ».

Mélanie Vallet sait aussi, que pour gagner du temps, elle peut compter sur les conseillers pour répondre à toutes ses questions ou, le cas échéant, être réorientée vers le meilleur interlocuteur.

Alors, lorsqu’un atelier a été organisé à Izernore, elle s’est inscrite. « Nous étions une quinzaine provenant de secteurs différents, ce qui a rendu les échanges plus riches, explique la jeune femme. Les notions fondamentales ont été présentées et expliquées en s’appuyant sur des exemples concrets. Ainsi, chaque entreprise a pu s’emparer du sujet pour l’adapter facilement à son propre cas en fonction de son historique et de son secteur d’activité ».

La CCI de l’Ain décline ses ateliers dans l’ensemble du département : « ce format est intéressant. Il permet aux participants de ne pas perdre de temps car les ateliers sont à proximité. Ils viennent à nous ! ». Outre l’apport technique, la communicante a apprécié de pouvoir rencontrer les entreprises – pour la majorité locales – qui s’étaient également inscrites. « Pour l’anecdote, j’ai gardé contact avec l’une des entreprises participantes et nous allons travailler ensemble. »

Izernore

Environnement Energie

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Famy optimise son énergie

« La certification oblige à repenser le quotidien pour une meilleure prise de conscience.» – S. Trifunovic, Châtillon- en-Michaille

Entreprise du BTP, le Groupe Famy s’est construit, génération après génération, sur les valeurs fondatrices que sont la qualité et le respect des engagements. Il développe - sur 8 sites en France (dont 2 dans l’Ain) et 2 implantations en Afrique - les activités d’exploitation de carrières, terrassement, démolition, traitement des inertes, canalisation et réhabilitation des réseaux. «L’évolution permanente de nos métiers, les attentes de nos clients et de la réglementation sont de plus en plus importantes », constate Sacha Trifunovic, responsable développement RH et QSEE. « Nous sommes conduits à faire évoluer constamment notre politique Qualité Sécurité Energie Environnement (QSEE) pour répondre de façon adaptée à l’ensemble des exigences de toutes les parties intéressées : clients, MOE, institutionnels, fournisseurs, sous-traitants, personnels, riverains…». Alors, lorsqu’il s’agit d’exigences environnementales, l’entreprise de Châtillon- en-Michaille s’inscrit naturellement dans une démarche de certifications en gage de qualité. « Depuis 2004, Famy est certifié selon les référentiels ISO 9001 pour la Qualité, OHSAS 18001 pour la sécurité et ISO 14001 pour l’environnement. Depuis 2016, nous avons obtenu la certification MASE et ISO 50001 pour l’énergie.»

Famy s’est fait accompagner par la CCI de l’Ain pour l’obtention de cette dernière norme. « Nous avions déjà travaillé avec les services de la CCI pour un pré-diagnostic. Je me suis donc naturellement rapproché d’eux pour des conseils. C’est en discutant de notre besoin que le conseiller m’a indiqué que la CCI se proposait d’initier une démarche collective ISO 50001. Et en tant que ressortissant de la CCI, nous avons pu bénéficier d’un accompagnement collectif et individuel et d’aide au financement de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). »

En raison de la taille du groupe (600 personnes) et de son chiffre d’affaires (80 millions € en 2016), Famy devait réaliser un audit énergétique réglementaire. « Nous avions deux solutions : soit nous réalisions un audit pour juillet 2016, avec un coût élevé et sans réelle obligation de mise en place ; soit nous nous lancions dans une démarche de certification. Comme nos certifications de renouvellement arrivaient à échéance, nous en avons donc profité pour intégrer le référentiel ISO 50001 afin de continuer à démontrer notre engagement dans une démarche globale d’amélioration de nos performances. » Il explique avoir préféré cette seconde solution car « la certification oblige à repenser le quotidien pour une meilleure prise de conscience. Le facteur humain est relativement important ! Les bons réflexes pris en entreprise sont gardés dans le quotidien. »

Le programme OPTIM’ENERGIE ISO 50001, mis en place par les CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes, se découpe en 2 temps principaux. Le premier consiste en formations groupées : « Ce format favorise la richesse des échanges et une dynamique constructive est imposée naturellement par le groupe. Même si les entreprises participantes ne sont pas du même secteur, cela crée une émulation positive. Avec ce type d’initiative, l’entreprise est confrontée à un regard neuf, différent et critique. » Dans un second temps, un bureau d’étude spécialisé se rend dans les locaux de l’entreprise pour apporter une expertise technique spécifique à son fonctionnement et liée à des problématiques ciblées. Après une mesure de tous les facteurs d’influence, un plan d’actions des potentiels d’économie d’énergie est bâti, assorti d’outils d’analyse « sachant que les retours sont mesurables dans le temps », précise Sacha Trifunovic.

Pour Famy, la démarche s’est principalement orientée sur la consommation de carburants. « En dehors du levier technologique, l’entreprise peut agir sur l’organisation et le comportement », explique Damien Cuche, animateur QSEE. C’est pourquoi, suite aux conseils, il organise régulièrement des «,Quart d’heure de sensibilisation,» à destination des conducteurs d’engin et des chauffeurs de camion, pour les sensibiliser aux bonnes pratiques de conduite.

A mi-parcours, l’entreprise bénéficie d’une visite d’évaluation par la CCI de l’Ain. En finde programme, l’AFNOR réalise une sorte d’audit à blanc pour vérifier le niveau d’avancement de l’entreprise en vue du passage de la certification.

Chaleins Socodes circonscrit son impact environnemental

«Il est précieux de pouvoir profiter de l’expertise et de l’expérience extérieure» – Ch. Vayssière

Le groupe familial Desautel a implanté son siège à . Progressivement il a développé son offre en complétant ses activités autour de la protection incendie, notamment en s’appuyant depuis 2002 sur l’expertise de l’entreprise Socodes. Cette dernière est en charge, à Nievroz, de la fabrication de véhicules et engins spéciaux pour la lutte contre les incendies et pour le ravitaillement de kérosène. 120 personnes travaillent sur le site.

L’entreprise a connu, ces dernières années, une croissance forte. Comme pour de nombreux autres entrepreneurs, l’impact environnemental a pris une place plus importante. « Nous sommes passé d’une organisation artisanale à une organisation industrielle. C’est apparu de façon plus cruciale dans les chiffres, analyse Karine Rey, responsable QSE. Mais parler d’environnement ne concerne pas uniquement la gestion des déchets. Cela touche aussi la fluidité de la production, les zones de stockage…».

Ces problématiques ont incité Socodes à s’organiser en interne. Solenne Sauvage, chargée QSE, annonce que « 75% de nos déchets, métaux, bois et carton, sont valorisés. » L’entreprise, certifiée ISO 9001 depuis 2005, met petit à petit en place différentes actions en plus du tri ; par exemple en changeant de processus peinture pour diminuer la quantité de solvant utilisé.

En plus de l’intérêt interne, la démarche environnementale a des répercussions en externe. « 80% de nos commandes proviennent de marchés publics qui comportent souvent une clause sur la protection de l’environnement et le développement de type durable », expose le directeur général Christophe Vayssière. C’est donc devenu un cercle vertueux entre la sensibilité du client et la démarche environnementale de l’entreprise.

« En revanche, nous avons comme philosophie de ne pas en faire un argument de vente, spécifie humblement le chef d’entreprise. C’est d’abord un projet interne ! On ne veut pas se mettre de pression en annonçant quelque chose que l’on est incapable de relever immédiatement. » La gestion de l’impact environnemental peut s’avérer complexe.

En 2016, l’entreprise a demandé un prédiagnostic Environnement à la CCI pour « avoir une vision extérieure et globale. » L’équipe QSE se félicite de cette collaboration car « un ingénieur de la CCI s’est rendu sur le site pour voir nos problématiques «en vrai» ! Il s’est mis à notre place afin de nous donner des préconisations adaptées à notre réalité. Ses compétences et ses réponses à nos questions nous ont donné un nouvel élan. »

L’accompagnement a compris également la remise d’un document opérationnel et efficace. Même si le groupe Desautel réunit 1 250 personnes en France et en Espagne, Socodes est « une petite entreprise précise Christophe Vayssière. Nous n’avons pas de système de veille législative, social, réglementaire… alors pour nous, la CCI est un bon relais. C’est un vecteur de relation avec l’extérieur et d’analyse des pratiques. »

Ces notions d’entraide et de mutualisation des compétences et des connaissances sont chères au dirigeant. L’entreprise a accepté d’expérimenter la version bêta de l’outil de gestion des déchets, dont la version finalisée est proposée par la CCI depuis janvier 2017. A travers cet échange d’expérience concrète, l’outil a été rendu plus performant et fidèle aux besoins des entreprises.

Christophe Vayssière et ses équipes n’hésitent pas à participer aux actions de la CCI. « Il est précieux de pouvoir profiter de l’expertise et de l’expérience extérieure. Notre CCI est active. Elle fédère et met à disposition de ses ressortissants des compétences proches de nos préoccupations ». Karine Rey complète : « quelque soit le sujet, on rencontre des industriels qui ont des sujets d’attention similaires aux nôtres. »

Nievroz Soverp reconditionne de manière intelligente et innovante

« Le reconditionnement est aujourd’hui indispensable pour réduire coûts et délais, en améliorant les produits. » – Grégory Prévot

A Chaleins, Soverp redonne une seconde vie à des appareils et équipements variés. Depuis sa création en 1995, la PME a grandi et reconditionne aujourd’hui des distributeurs automatiques de boissons/snacks, des appareils d’hygiènes et propose de nombreuses solutions qui apportent de la valeur ajoutée à tous types de produits.

« Nous ne faisons pas seulement du reconditionnement », explique Grégory Prévot. « Nous apportons de la plus-value en remettant à neuf des produits, tout en proposant des améliorations visuelles et techniques. Nous travaillons en collaboration et en toute transparence avec nos clients pour apporter des réponses concrètes à leurs attentes, comme l’apport d’une technologie, une couleur personnalisée, une meilleure robustesse, etc. Nous sommes par exemple capables de transformer visuellement du plastique blanc en inox ! »

Soverp s’inscrit pleinement dans une relation gagnante/gagnante car « le coût du reconditionnement est un bénéfice certain pour les clients qui y trouvent également une alternative pour recycler leurs appareils usagés ».

Grégory Prévot pousse la philosophie de reconditionnement intelligent jusqu’à la gestion responsable des déchets : « La gestion des déchets fait partie de notre business model. Nous valorisons au maximum tous les éléments qui ne sont pas utilisés ou stockés. Par exemple, le plastique est broyé et réutilisé par l’industrie plasturgique pour de nouvelles fabrications. Nous sommes dans une démarche d’économie circulaire. » Concrètement, le capot en plastique d’un appareil essuie-main peut être broyé et vendu.

Suite à un prédiagnostic Environnement de la CCI de l’Ain, l’entreprise a bénéficié d’une « analyse pertinente et complète, avec des outils et des degrés de priorités. Cet état des lieux a permis de prendre du recul et nous conforter dans notre stratégie ». L’entreprise mise sur la proximité pour travailler plus facilement avec ses partenaires, mais les atouts de Soverp lui permettent également de travailler avec des groupes présents sur tout le territoire français et en Europe. L’apport de la CCI a été enrichi par un atelier sur les « Achats responsables» dans le cadre de l’opération régionale PRIME. « En plus de mettre à jour les connaissances sur les normes environnementales et échanger des bonnes pratiques, ce type de rendez-vous permet de développer son réseau. » Notion importante lorsque l’on travaille avec de nombreux acteurs régionaux !

Chaleins

QBS, l’Innovation éco-citoyenne comme facteur de réussite

« Nous pouvons assurer la pérennité de la société si nous restons innovants. » – L. Bueno

Depuis 1995, Quetzal Burosystem crée du mobilier informatique ergonomique. Leader sur le marché français, le groupe a été le premier à relever le défi de l’intégration de l’ordinateur au bureau. « Parce que l’innovation est dans nos gènes, nous concevons et développons des solutions toujours plus fonctionnelles, modulables et évolutives que nous exportons dans le monde entier (7% du chiffre d’affaires) », retrace Olivier Darré, gérant de QBS. L’entreprise, installée à Loyettes, est engagée dans une logique d’amélioration continue : « la qualité de nos produits comme de nos services et nos engagements éco-citoyens constituent les trois piliers fondateurs sur lesquels nous appuyons notre stratégique de développement. » Depuis 2008, le carnet de commande est en constante progression grâce à l’explosion du numérique dans le monde éducatif et dans les entreprises.

Quand innovation rime avec environnement L’entrepreneur précise aussi que « notre démarche environnementale est au cœur de nos projets depuis l’origine*, tout simplement parce que notre croissance doit avoir un sens. »

Alors, il a engagé Luis Bueno, doctorant à l’IAE de Lyon, pour l’accompagner notamment dans la mise en place de la certification ISO 9001 et l’intégration des principes du respect environnementale dans la conception et le développement de ses produits… « Innover c’est notre cœur de métier, commercialiser et installer une table c’est une chose… Entendre et répondre aux besoins de nos clients c’en est une autre ! Et ce n’est pas désolidarisé d’une démarche environnementale », explique Luis Bueno, directeur de la société. « Une démarche de certification doit passer par de la formation et la sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs qui doivent la faire vivre. C’est pourquoi je me suis rapproché de la CCI de l’Ain pour être accompagné notamment sur les questions portant sur les compétences requises ainsi que le financement pour bien l’intégrer dans notre stratégie. »

Afin d’aider les entreprises, la CCI de l’Ain co-anime notamment les rencontres QSE avec le Mouvement Français pour la Qualité Rhône-Alpes et des ateliers éco-conception avec le Pôle Eco-conception de Saint-Etienne dans le cadre de l’action PRIME. Pour Luis Bueno « c’est essentiel pour une TPE [Quetzal Burosystem emploie 12 personnes] de pouvoir bénéficier de ces temps d’échanges. Ils nous apportent d’autres façons de faire à travers des audits croisés ou tout simplement des témoignages ». L’entreprise a elle-même apporté sa contribution lors d’une rencontre QSE, à propos du management socio-économique déployé pour accompagner l’implantation de l’ISO 9001 version 2015.

Aujourd’hui, les notions requises pour la certification sont naturellement intégrées tout au long de notre chaine de valeur ; de la conception jusqu’à l’installation QBS garantit la qualité de ses prestations sans oublier sa responsabilité environnementale. Ces exigences sont de plus en plus présentes dans les appels d’offres. « Nous pouvons assurer la pérennité de la société si nous restons innovants. » Quand l’innovation va de pair avec la formation Luis Bueno est convaincu des bienfaits de la formation : « il faut dédier un temps nécessaire à la création du potentiel humain à la fois pour suivre, voire anticiper la tendance du marché mais également pour assurer le transfert de compétences et de connaissances. » Le directeur s’inscrit dans une stratégie où la valeur ne provient plus d’investissements matériels mais dorénavant d’investissements immatériels en motivant et intégrant les salariés dans la démarche de l’entreprise. Il fait écho au précepte d’Henri Savall, professeur émérite de l’université Lyon III Jean Moulin, dont le postulat repose sur le fait que le dirigeant doit se préoccuper de ses salariés pour qu’en retour ces derniers se préoccupent de leurs machines.

QBS accueille régulièrement des étudiants de l’Ecole de Gestion et de Commerce (EGC) de l’Ain. Avec des missions de développement commercial, les stagiaires participent à la création de valeur au sein de l’entreprise. « Encore une fois, nous sommes une TPE et chaque poste nécessite beaucoup de responsabilité. Nous avons besoin de compter sur des gens opérationnels et qui nous enrichissent de nouveautés pour suivre les tendances. Preuve que le monde éducatif et le monde économique doivent travailler ensemble ! ».

*Le logo de l’entreprise est un Quetzal, petit oiseau mythique d’Amérique Centrale, réputé pour son plumage vert.

Loyettes Jacomex, une conception éco de l’environnement

« L’éco-conception permet du sur-mesure. » – Olivier Laurent

Avec 70 ans d’expérience dans la conception, la fabrication et la commercialisation de boîtes à gants, isolateurs et systèmes de purification de gaz neutre, Jacomex œuvre à la protection des produits, des opérateurs et de l’environnement lors de manipulations techniques. Outre les enjeux environnementaux qui peuvent être liés à son activité, l’entreprise de renom international est sensible à cette problématique pour son propre environnement.

« Depuis plusieurs année, il y a une volonté dans l’entreprise de travailler sur le développement durable. Ça passe par le recyclage, le tri et le travail avec des fournisseurs locaux », explique Olivier Laurent, responsable du service commercial et marketing. La mise en place de ces processus a participé à la certification ISO 9001 de l’entreprise.« Au fur et à mesure du temps et des possibilités, nous essayons d’enrichir nos démarches développement durable. »

C’est pourquoi lorsque la CCI de l’Ain a organisé un atelier sur l’éco-conception, l’entreprise de Dagneux a répondu présent. Audrey Baconnet, chargée de marketing a assisté à la présentation « pour mettre une définition sur ce concept et comprendre dans quelle mesure une entreprise peut se placer dans une démarche d’éco-conception. » Le but de ce rendez-vous permet de présenter l’éco-conception et les notions qui lui sont rattachés avant d’engager des actions.

Derrière ce terme se cache l’idée d’intégrer l’environnement dans les facteurs pris en compte lors de l’élaboration des produits afin de réduire leurs impacts tout au long de leur cycle de vie. Le principe est de pouvoir intervenir sur certains aspects en s’adaptant au produit, aux besoins de l’entreprise et aux exigences de la clientèle. « Il faut commencer étape par étape en fonction de la vie du produit. A l’issue de l’atelier, nous allons travailler sur l’axe communication afin de faire un lien avec la qualité, poursuit Audrey Baconnet. Il faut commencer modeste avant de poursuivre à d’autres échelons. »

« L’éco-conception permet du sur-mesure, se réjouissent les deux salariés. Même si nous n’avons pas les compétences en interne, nous allons essayer de lancer de nouveaux projets en nous appuyant sur la CCI pour nous mettre en lien avec des professionnels. »

Dagneux

Innovation Compétitivité

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Danfoss Commercial Compressors, un chemin vers l’entreprise 4.0.

« La technologie vient en complément. On ne peut pas faire sans l’humain. » – Fabrice Faure

Parce que la notion d’Industrie du Futur recouvre des champs divers et variés, la division Commercial Compressors du groupe international danois Danfoss a identifié 4 sujets au service de la recherche perpétuelle de performance et d’efficacité : la réalité augmentée, le robot collaboratif, le Big Data et la connectivité. « Nous avons jugé ces sujets suffisamment matures et à des prix abordables pour nous lancer», explique Fabrice Faure, FRCC operations director. « Nous n’avons pas recours aux technologie s par effet de mode ! Nous investissons efficacement car nous nous inscrivons dans une recherche de performance. »

Installée dans la zone industrielle de Reyrieux depuis 1971, Danfoss Commercial Compressors est leader sur le marché du compresseur et des unités de condensation pour la réfrigération commerciale et l’air conditionnée industrielle. En plus d’un service R&D, chaque année, ce sont 250 000 compresseurs pistons qui sont produits et envoyés dans le monde entier ainsi que 50 000 compresseurs scrolls à destination de l’Europe.

Une vision de l’entreprise différente Le site de l’Ain travaille à être un référent industriel exemplaire tant sur la productivité, le taux de service, la qualité client que sur la santé et la sécurité au travail. « Nous sommes constamment en veille pour rester performant et innovant quantitativement et qualitativement, afin de nous démarquer pour apporter plus de plus value. » C’est pourquoi le groupe Danfoss a choisi d’investir dans l’entreprise 4.0.

Le site de l’Ain a été choisi pour développer et tester des adaptations possibles, afin de repousser les limites de la méthode de lean manufacturing. « Une fois que nos investissements auront fait leurs preuves, les démarches seront dupliquées dans les autres sites de la division et peut être dans les 60 autres sites du groupe. » Par exemple, grâce à des lunettes de réalité augmentée, le technicien qualité peut dorénavant être chez le client et échanger visuellement avec un expert pour mieux comprendre et traiter plus rapidement un problème. Certaines tâches pénibles ou demandant une manipulation lourde sont faites aujourd’hui par des robots. « Leur intégration a bien sûr fait réagir les collaborateurs. Mais ils ont aussi compris l’intérêt en terme de qualité de vie au travail et de performance.» Les caisses de visseries sont connectées. Elles sont pesées en temps réel et une commande automatique est envoyée au fournisseur quand le stock est en baisse.

Les enjeux sont importants alors Damien Prost, responsable de la démarche lean manufacturing, est à l’affût des méthodes pragmatiques.« La CCI de l’Ain est un vecteur d’information. Je me suis donc inscrit aux différents ateliers Industrie du Futur. Nous ne sommes pas des spécialistes du sujet donc nous avons besoin d’être tenu informés des évolutions et des fournisseurs potentiels. Les échanges d’expériences sont toujours enrichissants surtout pour faire un benchmark le plus efficace.»8 thèmes, proposés chaque mois, permettent d’appréhender l’Industrie du Futur sous des angles divers. « Ces ateliers thématiques me permettent d’alimenter ma veille et mes connaissances. Mais également ils me confortent dans la démarche entreprise ainsi que sur les technologies que nous avons sélectionnées et que nous testons. » L’Homme au cœur de la démarche Selon le Directeur des opérations, « on ne peut pas imaginer une Industrie du Futur sans aborder la question de qualité de vie au travail. Cette composante impacte le changement de production. Il n’y a pas que la transformation technique et de production, mais il y a aussi du management. Ce sont les hommes et les femmes qui font la valeur ajoutée à l’entreprise. La technologie vient en complément, pour aller plus loin. On ne peut pas faire sans l’humain. »

C’est pourquoi le personnel est pleinement intégré dans la démarche. Afin d’améliorer continuellement sa performance, l’entreprise réalise des audits quotidiens des chaînes de production et des enquêtes de qualité de vie au travail tous les 6 mois auprès de l’ensemble du personnel. Chaque année, un thème de réflexion est proposé sur une période d’un mois pour que chacun puisse apporter ses idées. En 2017, 200 idées ont été proposées sur le thème de la digitalisation pour imaginer des solutions portant sur l’utilisation de l’impression 3D, la suppression du papier et la réduction des coûts de façon plus globale.

« Nous devons identifier à présent les compétences nécessaires pour faire évoluer notre personnel pour accompagner ce changement », commente Damien Prost.

Reyrieux Styl’monde, l’environnement de demain… dès maintenant

« Les thématiques de l’entreprise 4.0 sont des axes de progrès formidables. » – Thierry d’Allard

STYL’MONDE est une entreprise de transformation des matières plastiques par thermoformage sous vide. Elle maîtrise ses projets de l’étude à la production jusqu’à la logistique de distribution. Styl’monde s’adresse à la majorité des secteurs d’activités, notamment l’industrie automotive, l’aéronautique, l’agriculture, la grande distribution, le médical, le textile, l’électronique… Elle possède trois sites de production – Priay (01), Faverges (74) et Bree (53) et une plateforme logistique – (01).

Elle est engagée depuis plusieurs années dans un programme d’amélioration continue. L’ensemble des secteurs de l’entreprise est concerné. « Nous apportons une attention toute particulière à notre outil industriel, à nos systèmes d’informations et à la formation de nos collaborateurs, explique Thierry d’Allard, Président du Directoire de Styl’monde. Notre démarche est synthétisée au travers de notre plan stratégique. L’industrie du futur se décide aujourd’hui et elle ne sera pas sans une bonne « dose » de 4.0. Bien entendu nous assurons aussi une veille technologique, et nous adaptons au besoin nos outils et nos compétences. Il nous faut être agiles afin d’être capable d’intégrer et de profiter de toutes ces évolutions.»

Entreprise innovante, elle s’appuie sur certaines technologies, entre autre sur son process, pour réduire ses consommations d’énergie. C’est pourquoi Styl’monde a fait appel à la CCI de l’Ain pour l’aider à structurer le suivi de ses consommations d’énergie et la mise en place d’indicateurs de performance énergétique. Cette sensibilisation se fait à travers différents outils : ateliers techniques de l’Energie pour réduire ses consommations ; ateliers Industrie du Futur pour comprendre comment les nouvelles technologies permettent le comptage et le pilotage intelligent des consommations d’énergie ; prédiagnostic ; outil pratique de gestions de l’énergie… et le programme STEEEP auquel à participé Stylmonde, par exemple.

« L’entreprise de demain sera plus productive, plus économique, plus fiable et veillera à laisser une empreinte énergétique la plus petite possible. Pour ce faire les moyens industriels de la société sont repensés. Les presses de thermoformages sont maintenant à mouvements électriques, les centres de découpes numériques utilisent les parcours d’outils directement issus des CAO Pièces. «Dans le même temps nous devons être capable de mieux monitorer nos processus, nos flux. Les compétences de nos collaborateurs doivent aussi évoluer en conséquence, poursuit Thierry d’Allard. Ainsi les systèmes d’informations de l’entreprise vont encore évoluer pour coller aux besoins : une mise à disposition de l’information organisée et pertinente auprès des collaborateurs en temps réel et le plus possible sans papier. »

Le chef d’entreprise souhaite que le groupe puisse rester un acteur important du thermoformage forte épaisseur : « Les thématiques de l’industrie du futur et de l’entreprise 4.0 sont des axes de progrès formidables. Ils nous permettront de produire de manière plus maitrisée plus respectueuse de l’environnement. Pour nos collaborateurs cela permettra sans aucun doute de réduire la pénibilité. Cette démarche permet aussi de mieux répondre aux exigences clients (…) et d’être en mesure de pérenniser et de développer nos activités. »

Reyrieux Priay

Care Concept en voie de transmuter la protection des populations

« Nous disposons de technologies qui permettent un éventail extraordinaire des possibles. » – Philippe Chabbouh

Sapeur-pompier depuis 1984, Philippe Chabbouh est également préventionniste et prévisionniste. Il est appelé lors d’interventions de grande ampleur pour analyser les risques en présence et préconiser les mesures les plus adaptées à la situation, afin de limiter les effets d’un sinistre. « A chaque fois, nous avons 2 axes d’action. Le premier est d’assurer la sécurisation des populations et des intervenants et le second est la reconnaissance du terrain pour une meilleure appréhension. Ce dernier point est extrêmement délicat car les données sont recueillies en partie par les équipes au plus près de l’accident. Nous sommes confrontés à des réalités physiologiques [chaleurs fortement élevées pour le corps humain, course contre le temps et les éléments…] qui limitent la précision des informations », explique le capitaine Chabbouh. Ce constat opérationnel l’a conduit naturellement vers une réflexion sur l’usage de l’intelligence artificielle et la robotique pour l’assister dans son travail de protection civile.

Son projet en tête, Philippe Chabbouh a pris une première fois contact avec la CCI de l’Ain pour créer son entreprise Care Concept. En plus de l’accompagnement à la création, les conseillers de la CCI l’ont mis en relation avec Sébastien Lacroix, fondateur d’Infratech à , un bureau d’études VRD spécialisé dans l’aménagement du territoire ayant l’habilitation pour l’usage de drones pour de la photogrammétrie et autres travaux aériens. « Le but de cette synergie est d’avoir recours à la haute technologie pour vectoriser le terrain et transmettre rapidement le plus d’informations visuelles et techniques au poste de commandement et pour une meilleure réactivité. Aujourd’hui, nous travaillons sur plusieurs déclinaisons de drones : avec des caméras HD et 3D, des extincteurs, des haut-parleurs et des défibrillateurs embarqués ou encore avec des capteurs thermiques, infrarouges, de mesures de polluants ainsi qu’un système appelé Valurge (valise d’urgence)... La robotique opérationnelle participe à la résilience sociétale ! Avec l’article 8 du décret du 17 décembre 2015 , nous avons une dérogation pour l’usage des drones dans le cadre de la protection civile », précise-t-il.

Des conseils pour son développement En même temps que la phase de développement de son offre, le jeune dirigeant a poursuivi sa collaboration avec la CCI de l’Ain en s’inscrivant aux Ateliers Techniques Commerciaux (ATC). « Je me suis inscrit aux 5 thématiques car, même si elles peuvent être prises indépendamment, elles ont une continuité intéressante avec des conseils hyper-opérationnels. A chaque fois, un expert apporte un éclairage dans un domaine précis. »

De part les fondements de son métier initial - partage d’expériences et travail en équipe - Philippe Chabbouh relève l’opportunité de ce rendez-vous pour échanger avec la vingtaine de participants tout secteur confondu. « On peut toujours apprendre car le doute est le début du savoir et le commencement de la vérité. » Et d’ajouter : « c’est aussi un lieu de réseautage. La CCI a une telle connaissance du terrain et de ses entreprises qu’il est facile de trouver des contacts en fonction de ses besoins ». Une veille sur l’Industrie du Futur Depuis avril 2017, la CCI de l’Ain propose un cycle d’ateliers et de veille consacrés à l’industrie du futur. Passer de la théorie à l’appropriation, telle est l’ambition du programme. « La notion d’industrie du futur est déjà présente aujourd’hui, explique Philippe Chabbouh. Nous disposons de technologies qui permettent un éventail extraordinaire des possibles. Il ne faut pas louper le coche.» C’est pourquoi il s’est inscrit à plusieurs ateliers du cycle (Objets connectés, robotique cobotique & humain augmenté,…).

Chaque mois, les entreprises de l’Ain sont conviées à une présentation technique par un expert, complétée par des mises en pratiques. « Il est enrichissant de tout découvrir pour en avoir une vision à 360° car il y a un fort potentiel. Dans le cadre de mon activité, l’internet des objets va nous permettre d’améliorer la sécurité des travailleurs. Les technologies existent et fonctionnement. Il faut maintenant se centrer sur les usages. »

Lagnieu Vapé Rail connecté au train du futur

« Les technologies sont devenues matures pour les industriels qui doivent saisir cette opportunité » - Valentin Saint-Bonnet

L’entreprise Vapé Rail a témoigné lors de l’atelier « les objets connectés : comment réussir mon projet d’innovation dans l’internet des objets ? » organisé par la CCI de l’Ain :

Installée à Montréal-la-Cluse, Vapé Rail réalise depuis plus de 30 ans des pièces de fixation en plastique dans l’univers du rail. « Il y a environ 3 ans, l’entreprise a pris une nouvelle direction et s’est lancée dans le développement d’objets connectés en lien avec son cœur de métier », explique Valentin Saint-Bonnet, Responsable Objets connectés de Vapé Rail. La CCI de l’Ain et son partenaire Cap’Tronic ont invité la société à témoigner sur ce choix stratégique, sa mise en place et les répercussions. « Aujourd’hui la notion d’objet connecté est un terme à la mode auprès du grand public. Mais celui-ci ne perçoit que le côté gadget. Par contre, les technologies sont devenues matures pour les industriels qui doivent saisir cette opportunité pour apporter une valeur ajoutée à leur produit et pérenniser leur activité. »

« L’atelier que propose la CCI de l’Ain est un peu incontournable, confie Valentin Saint-Bonnet, car le domaine des nouvelles technologies évolue sans cesse. » Ce rendez-vous permet de faire un état des lieux dans le domaine des objets connectés, d’échanger, de découvrir de nouveaux cas d’application et pourquoi pas de créer des synergies.

Maximiser le potentiel d’innovation pour les clients et les partenaires « Entreprise dans le secteur ferroviaire, nous avons été touchés par l’accident de Brétigny-sur- Orge en 2013. Nous nous sommes donc posés la question : et si l’éclisse avait pu dire qu’elle était desserrée ? C’est face à cette problématique que nous avons développé un capteur de serrage connecté qui donne à la fois des informations sur l’état de nos pièces de fixation mais permet également de visualiser l’état de l’ensemble du réseau ».

Grâce à cette innovation, aujourd’hui au stade de test avec la SNCF et le Métro de Singapour, Vapé Rail ambitionne de nouveaux marchés dans le secteur des infrastructures dès lors qu’il existe un besoin de contrôler le serrage de pièce.

Lagnieu Montréal-la-Cluse

Solaris hisse le totem solaire

« Sans la CCI, ça aurait été plus compliqué. » - Claude Gaget

Design, sécurisé, simple à installer, économique à l’emploi et l’entretien, et multi-usages est le tout dernier produit créé par Solaris : avec son look longiligne et son énergie 100 % autonome, l’innovant totem solaire peut être installé en ville ou à la campagne, pour devenir lampadaire, panneau lumineux de signalisation ou d’information, plan de ville rétroéclairé, webcam, extension de réseau wifi… « Les premiers sont installés cette année, dans des communes du Sud de la France », précise Claude Gaget, directeur de l’entreprise.

« La CCI nous a épaulés dès le début du projet, nous a mis en lien avec Bpifrance pour l’aide à l’innovation. Sans la CCI, ça aurait été plus compliqué. L’aide au développement international est intéressante aussi. Les Journées export permettent de parler concrètement des problématiques, d’identifier les pays où on peut proposer nos services, trouver des distributeurs. Ausalon Futurallia, le speed-dating est une formule vraiment adaptée pour trouver des partenaires, de façon réaliste. »

Née en 2002 à Trévoux, Solaris est déjà bien présente sur le marché de l’export. Car, au volet initial d’installateur d’équipements photovoltaïques raccordés ou non au réseau EDF, l’entreprise a ajouté celui de spécialiste des solutions solaires autonomes, permettant de produire de l’énergie partout où le soleil brille. « On travaille beaucoup avec les DOM-TOM, un peu au Mali et Niger, bientôt avec les Balkans : la CCI nous a aidés à monter le dossier Coface, les projets avancent. »

Membre du cluster Rhône-Alpes Éco-énergies, Solaris affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires réalisé pour 20 % avec les particuliers, 60 % les professionnels, le reste avec les collectivités, beaucoup avec les lycées par exemple.

Belley

International

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Comatel Casuel innove et exporte

« Il est important de connaître son sujet pour prendre les décisions et sécuriser l’offre. » – Christian Gagliardi

Spécialisée dans la réalisation de pièces techniques avec un surmoulage plastique, l’entreprise Comatel Casuel déploie son savoir-faire sur divers secteurs : électrotechnique, automobile, photovoltaïque et récemment médical ainsi que pour la mesure de flux. Christian Gagliardi, co-fondateur de l’entreprise en 2001 avec Michel Béchet, explique « nous accompagnons nos clients sur plusieurs niveaux de développement en fonction de leurs besoins. Nous avons un volet étude et co-développement pour lequel nous faisons appel à des bureaux d’études spécialisés en fonction de la demande de nos clients. Les exemples sont nombreux et divers : découpe de contact de connectique, création de pièces décolletées, en bande, en plastique, d’injection, traitement de surface de métaux…. Nous avons aussi un volet industrialisation.» La production, quant à elle, se fait dans l’atelier de Béon.

En 2011, l’entreprise, adossée au groupe Comatel (Belley) décide de se lancer sur le marché photovoltaïque avec une solution en propre et sur-mesure reposant sur son savoir-faire de mise en dérivation comprenant du surmoulage. « Nous avons créé notre marque, Casuel. Elle comprend du précablage de panneaux sur mesure, des protections-fusibles et diodes en ligne ou encore des boîtes de raccordement photovoltaïque. Au moment de la création de notre marque, j’avais besoin d’éclaircir le processus de protection intellectuelle. C’est primordial de protéger ses innovations et ses produits. J’ai pris contact avec la CCI pour être accompagné sur les notions et les démarches à entreprendre. Ensuite nous avons travaillé avec un cabinet spécialisé pour la rédaction (technique !) et pour faciliter les procédures administratives. » Aujourd’hui Comatel Casuel est détentrice de 6 brevets nationaux et européens et se positionne comme « le premier acteur en France dans le précablage de parcs photovoltaïques ».

L’accès à ce nouveau marché a nécessité le renforcement des connaissances en matière d’export. « Nos clients sont essentiellement français et belges mais ils travaillent beaucoup à l’étranger. Ils nous demandent de plus en plus d’être en contact directement avec les entités locales et donc de prendre en charge les formalités export », poursuit Nadine Charvet collaboratrice de Christian Gagliardi. La part de l’activité pour l’export progresse d’année en année. L’entreprise de l’Ain, qui emploie 5 personnes, travaille avec l’Europe (Italie, Bulgarie, République Tchèque,…) mais également pour le grand export (Chili, Salvadore, Afrique du Sud…). De nouveau, la CCI de l’Ain a été sollicitée car « j’avais besoin rapidement d’informations opérationnelles pour être en mesure de répondre à des offres. Quand on discute des contrats, il est important de connaître son sujet pour prendre les décisions et sécuriser l’offre.» La CCI décline ses ateliers sur l’ensemble du territoire, notamment dans le bassin de vie de Belley. Nadine Charvet précise que « comme les réunions sont à proximité et qu’à chaque fois elles apportent des informations utiles et des supports documentaires, il m’a paru logique de m’inscrire aux ateliers proposés sur les Incoterms ou les moyens de paiement à l’international.» Christian Gagliardi rajoute que « même si on n’a pas le temps de participer régulièrement, les conseillers de la Chambre permettent une mise en relation de compétences et de savoir-faire à l’écoute des besoins de l’entreprise. »

Béon

Packinov emballe l’international

« Dans l’Ain tout est à portée, alors pourquoi s’en priver ?» – Jean-Philippe Varenne

Depuis sa création, Packinov connait une croissance continue. L’entreprise de Béligneux conçoit et fabrique des équipements autonomes et des lignes automatiques adaptés au conditionnement de tous produits en contenants rigides. Elle s’adresse à des secteurs d’activités variés comme l’industrie agroalimentaire, les cosmétiques, la pharmacie, la chimie…. La qualité de son savoir-faire a été récompensée avec le Prix Innovation 2016 au Carrefour des Fournisseurs de l’Industrie Agroalimentaire (CFIA), rendez-vous incontournable du secteur. « C’est une reconnaissance dont je suis fier car nous nous devons de fournir une qualité de produits répondant aux exigences de nos clients. Nous sommes un des rares constructeurs français sur ce domaine », indique Jean-Philippe Varenne, Président de Packinov, « capables d’être réactifs et de nous adapter aux demandes des clients.»

Le dirigeant, qui travaille avec une trentaine de salariés, a pour objectif de « continuer le développement de Packinov jusqu’à une taille suffisante pour porter de grands projets autant avec les industriels que les artisans. » Pour le développement de l’entreprise, il a décidé d’opter pour l’export. «Je ne veux pas mettre tous les œufs dans le même panier. Le chiffre d’affaires de mes confrères est en moyenne de 70% à l’export. « Or, 90% de l’activité de Packinov se situe en France. «Le renouvellement du marché français est limité à cette échelle, constate-t-il. En plus, l’Ain a une desserte d’infrastructures adéquate pour l’export. Nous sommes à côté de tout alors pourquoi s’en priver ? ».

Pour se lancer dans l’aventure, Jean-Philippe Varenne s’est rapproché de la CCI. « Pour l’export, je ne savais pas par où commencer mais j’avais compris qu’il fallait cibler et être constant sur du moyen à long terme. Par le passé, j’ai eu recours plusieurs fois aux services de la CCI pour m’aider dans le développement de mon entreprise. Et à chaque fois j’y ai trouvé des conseils profitables avec des méthodes et des accompagnements pour être plus efficace. » Il a donc participé au programme Go Export. « La démarche est complète puisqu’une analyse est faite par des experts avec un SWOT* et une sélection de pays dont le marché pourrait correspondre au besoin. Il en découle aussi une synthèse précise qui aide ensuite dans la structuration de la démarche. » L’accompagnement Go Export définit un scénario sur lequel viennent se greffer ensuite des prestataires et des dispositifs complémentaires : l’entreprise a ainsi rencontré la Coface ; elle a pu bénéficier d’une aide de la Région Auvergne-Rhône-alpes pour embaucher un cadre commercial export grâce au dispositif Idéclic Stratégie International et participer aux Ateliers Techniques Commerciaux (ATC) en vue de préparer les futurs salons… Jean-Philippe Varenne est conscient que la démarche d’exportation doit s’inscrire dans la durée. « Les résultats ne peuvent pas être immédiats et la géopolitique des pays peut évoluer. Il faut être prudent mais confiant ! »/

*SWOT : outil d’analyse stratégique

Bélgneux

Int’Air Medical : l’export donne du souffle

« Nous nous démarquons par la réactivité et la souplesse d’une PME. » – Thierry Bieler

« Face à la concurrence mondiale de grands groupes, nous nous démarquons par la réactivité et la souplesse d’une PME. » Pour Thierry Bieler, président, la pérennité de la SAS IAM (Int’ Air Medical) passe par l’int’ernational. « 75% de nos produits sont commercialisés en Europe, dans les Pays de l’Est et au Moyen Orient. » Depuis sa reprise en 2003, l’entreprise fondée à Bourg-en-Bresse par Jacques Vigne trente ans plus tôt n’est pas à bout de souffle avec une force commerciale dynamique et le parc machine renouvelé.

« IAM emploie 70 personnes, pour un chiffre d’affaires de 7 M€ en 2016. Nous serons 75 employés fin 2017 avec une progression annoncée de 5% sur notre CA. Nous sommes spécialisés dans la fabrication de dispositifs médicaux à usage unique destinés à la thérapie des soins respiratoires. Nous transformons différents types de matières plastiques par les méthodes de l’injection et l’extrusion, tout ceci complété par un savoir-faire d’assemblage en salle blanche, classée ISO8 »

La direction a choisi de développer les ventes à l’export en s’appuyant sur 2 salons à l’étranger (Düsseldorf et Dubaï). « En 2005, nous avons recruté un responsable de zone export, ce qui nous a permis de doubler notre CA en un an. Nous avons choisi de nous appuyer sur un réseau de distributeurs plutôt que de développer notre propre réseau de filiales de commercialisation, ceci afin de profiter de l’expérience de nos partenaires locaux. »

L’entreprise participe aussi régulièrement aux Journées pays et Ateliers Techniques Commerciaux proposée par la CCI de l’Ain. « La CCI est très active ; ses ateliers, adaptés à nos problématiques, sont importants pour nous. Ils nous permettent, par exemple, d’obtenir des informations sur les réglementations douanières. »

Bourg-en-Bresse

Aqua’tec : aller plus loin, un enjeu du quotidien

« [le partage] des expériences sont autant d’accélérateurs de croissance ! » – M.Graciano

Spécialisée dans la fabrication de matériel hydraulique et de traitement de l’eau, Aqua’tec distribue ses produits dans une quinzaine pays. Forte d’un chiffre d’affaires de près d’ 1 million d’euros réalisé à 40% à l’export, cette TPE de cinq salariés a relevé avec succès le défi de l’international. « Nous sommes principalement présents en Afrique subsaharienne (Est et Ouest). Il est stratégique d’investir ces zones car elles ont besoin de nos solutions et comme elles sont plus difficiles d’accès, nous avons moins de concurrence européenne, ce qui permet de nous démarquer ; c’est le cas notamment en République Démocratique du Congo et au Sierra Leone », témoigne Matthieu Graciano, son dirigeant.

Pour se développer au grand export, Aqua’tec s’appuie sur les actions proposées par la CCI de l’Ain. « La recherche d’aides financières avec notre conseiller, les formations techniques afin d’éclaircir des points particuliers, les journées pays et les événements interentreprises permettant de partager les expériences sont autant d’accélérateurs de croissance ! ».

Vonnas

Guillet taille sa route à l’international

« Le développement se joue aujourd’hui hors des frontières nationales. » – Cédric Gireau

Pousser les portes de l’entreprise Guillet, c’est entrer dans une partie de l’histoire de l’Industrie de l’Ain. « Historiquement depuis 1643, nous sommes spécialisés dans les outils pour la taille de la pierre », explique Cédric Gireau, Directeur Général et 17e génération de l’entreprise familiale. « Petit à petit, nous avons étendu notre offre en fonction des évolutions en ouvrant au second-œuvre du bâtiment et à l’outillage pour l’industrie. Avec l’arrivée des marteaux pneumatiques et électriques, nous avons dû nous adapter. »

Ces changements ont également permis de toucher d’autres marchés. La renommée des outils Guillet est reconnue au niveau national. Au fur et à mesure, elle s’est étendue à l’Europe : 35% de la marchandise est à destination des pays européens et désormais du monde entier. « Je m’aperçois que, pour notre entreprise, le développement se joue aujourd’hui hors des frontières nationales. Guillet est reconnu et, le marché français est saturé. Nous avons donc décidé de nous lancer dans le grand export ». Guillet s’inscrit dans la stratégie de nombreux établissements du département car, l’Ain est 3e département exportateur de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Avant de se lancer, l’entreprise de Villebois a participé au programme Go Export de la CCI de l’Ain pour « faire le point sur nos priorités et permettre ainsi d’axer notre stratégie », explique le dirigeant.

Par la suite, Mattia Preti, responsable « grand export » chez Guillet a participé à différentes Journées Pays. « Nous avions identifié, lors du programme Go Export, l’Australie comme pays cible. La CCI de l’Ain a organisé une rencontre avec un représentant de la Chambre de Commerce Française (CCF) en Australie. Après avoir compris nos besoins et nos spécificités, il nous a présenté le marché en général pour une première approche. Nous avons ensuite pu confirmer et affiner notre projet », décrit Mattia Preti. La collaboration s’est ensuite poursuivie avec une mission de prospection d’une douzaine de jours. « La CCF en Australie avait planifié une vingtaine de rendez-vous avec des entreprises locales. Nous avons établi un sérieux contact avec 5 d’entre elles dont une que je ne connaissais pas du tout. » Il relève la qualité de l’opération : « la Journée Pays permet d’appréhender le marché d’un pays au début d’un projet. Pour quelqu’un qui ne le connaît pas et/ou qui n’a pas de contact sur place, c’est vraiment fécond. L’approche est simple et les échanges sont riches. La facilité de rencontrer un expert du pays directement dans son entreprise est appréciable. » Guillet souhaite poursuivre son développement avec les Etats-Unis et le Canada. « Ces pays sont tellement grands qu’il faut déjà cibler le secteur géographique. » C’est ce qui sera fait grâce à de nouvelles Journées Pays orientées « grand export », comme l’Amérique Latine, auxquelles l’entreprise a également participé.

Villebois Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ain Hôtel Consulaire – 1 rue Joseph Bernier – CS 60048 01002 Bourg-en-Bresse Cedex T. 04 74 32 13 00

[email protected] www.ain.cci.fr