PROJET ÉOLIEN DE "Haut du Saule"

( – 55)

Commune de Nant-Le-Grand

Septembre 2014

DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITER

AU TITRE DES ICPE Signature et cachet du Demandeur VERSION DU 17 FEVRIER 2015 -Volume 5- - RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE l'ÉTUDE D'IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT (Vol. 2) - RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE l'ÉTUDE DE DANGERS (Vol. 3) EOLE RES

Projet Eolien Haut du Saule E T U D E D 'IM P A C T E NVIRONNEMENTAL

RESUME NON TECHNIQUE ORIGINAL

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT Unité Risques – Société - Environnement Immeuble Le First 2, avenue Lacassagne 69 425 LYON Cedex 03 - Tel. : +33 (0)4 37 65 38 00 Fax : +33 (0)4 37 65 38 01

DATE : SEPTEMBRE 2014 REF : 8540319 ARTELIA, L’union de Coteba et Sogreah

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AVANT-PROPOS

Le dossier de demande d'autorisation d’exploiter au titre des ICPE relatif au parc éolien du Haut du Saule, sur les communes de et Nant-le-Grand se compose des pièces suivantes :

 Les pièces administratives et plans réglementaires de la demande d'autorisation (volume 1/7)

 L’Etude d’Impact, indiquant l'origine, la nature et l'importance des inconvénients susceptibles de résulter des activités considérées et faisant ressortir les effets prévisibles sur l'environnement ainsi que les mesures envisagées par le demandeur pour supprimer, limiter ou compenser ces effets (volume 2/7)

 L'étude exposant les dangers que peut présenter l'installation en cas d'accident et justifiant les dispositions propres à en réduire la probabilité et les effets (volume 3/7)

 La notice relative à la sécurité et l'hygiène du personnel (volume 4/7)

 Les résumés non techniques de l'étude d'impact et de l'étude de dangers (volume 5/7)

 La notice paysagère dont les principales conclusions sont reprises dans l'étude d'impact (volume 6/7)

 Les études spécifiques dont les principales conclusions sont reprises dans l'étude d'impact (volume 7/7)

Le présent volume (5/7) du dossier de demande d’autorisation préfectorale constitue le résumé non-technique de l’étude d’impact sur l’environnement du projet éolien du Haut du Saule.

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4.2. PHAS E E XPLOITATION ______51 4.2.1. Impacts et mesures sur l’environnement physique ______51 4.2.2. Impacts et mesures sur l’environnement naturel ______52 4.2.3. Impacts et mesures sur le paysage ______57 SOMMAIRE CE POINT SE SITUE SUR LA N4, À HAUTEUR DE L’ÉCHANGEUR AVEC LA D169. DEPUIS LA N4. IL S’AGIT DU POINT LE PLUS PROCHE DU PROJET OÙ CE DERNIER SOIT VISIBLE. DES HORIZONS BOISÉS SONT PRÉSENTS, EN ARRIÈRE DES 1. LE PROJET DE PARC ÉOLIEN DU HAUT DU SAULE ______4 GLISSIÈRES EN BÉTON. ______63 PHOTOMONTAGE COUPÉ À 120° (OB S E R VATION DU CONTEXTE ÉLARGI DEPUIS LE 1.1. LE PORTEUR DE PROJET : LA SOCIÉTÉ EOLE RES ______4 POINT DE VUE) ______64 1.2. UN PARC ÉOLIEN : DÉ FINITION ______5 4.2.4. Impacts et mesures sur l’environnement humain ______65 1.3. LE PARC DU HAUT DU SAULE ______6 4.2.5. Impacts et mesures sur la commodité du voisinage, la santé, l’hygiène et la s écurité ______68 1.4. LES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES ET LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DU 4.2.6. Impacts et mesures sur les risques ______69 PROJET ______7 1.5. LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA VIE D’UN PARC ÉOLIEN ______10 5. AUTEURS DES ETUDES ______70 1.5.1. L a cons truction du parc ______10 1.5.2. L ’exploitation du parc ______11 1.5.3. Le démantèlement du parc et la remise en état du site ______11 2. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ____ 12 2.1. ENVIRONNEMENT PHYSIQUE ______13 2.2. ENVIRONNEMENT NATUREL ______15 TABLEAUX 2.2.1. Zonages du patrimoine naturel ______15 2.2.2. Inventaire régional des trames verte et bleue (TVB) ______15 TABL. 1 - SYNTHESE DES DONNEES TECHNIQUES DU PROJET ______7 2.2.3. Flore et habitats naturels ______15 TABL. 2 - SENSIBILITE DES ITEMS ENVIRONNEMENTAUX ______12 2.2.4. Faune ______16 TABL. 3 - ZONES NATURELLES D’INTERET RECONNU DANS L’AIRE D’ETUDE INTERMEDIAIRE ______15 TABL. 4 - LES SITES NATURA 2000 LES PLUS PROCHES DE LA ZONE D’ETUDE ______15 2.2.4.1. AVIFAUNE ______16 TABL. 5 - TABLEAU DE SYNTHESE DES CONTRAINTES LIEES AUX SERVITUDES ______27 2.2.4.2. CHIROPTERES ______16 TABL. 6 - RECAPITULATIF DES RISQUES IDENTIFIES SUR LES COMMUNES DU PERIMETRE D’ETUDE 2.2.4.3. FAUNE TERRESTRE ______16 RAPPROCHE ______34 2.2.5. Espaces agricoles et forestiers ______16 TABL. 7 - AUTEURS DES ETUDES ______70 2.3. PAYSAGE ______19 2.3.1. Unité paysagère n°1 : Le Barrois au sud de l’Ornain ______20 2.3.2. Unité paysagère n°2 : La vallée de la S aulx ______21 2.3.3. Unité paysagère n°3 : La vallée de l’Ornain ______22 2.3.4. Unité de paysage n°4 : Le Barrois au Nord de l’Ornain ______24 FIGURES 2.3.5. S ynthèse paysagère ______25 2.4. ENVIRONNEMENT HUMAIN ______27 FIG. 1. SITE EOLE RES EN FRANCE ______4 2.4.1. Population et évolution démographique ______27 FIG. 2. LA PRODUCTION D’ELECTRICITE (HAUT), SCHEMA TYPE D’UNE EOLIENNE (BAS, GAUCHE) ET COMPOSANTS D’UN PARC EOLIEN (BAS, DROITE) ______5 2.4.2. Occupation des sols et maîtrise foncière ______27 FIG. 3. LOCALISATION DU PROJET « HAUT DU SAULE » ______6 2.4.3. Urbanisme et servitudes ______27 FIG. 4. EXEMPLE DE PLATEFORME, AVANT LE MONTAGE ______7 2.4.4. Activités économiques et emploi ______29 FIG. 5. PLAN DES AMENAGEMENTS - ZOOM ______8 2.4.5. Patrimoine culturel ______29 FIG. 6. PLAN DES AMENAGEMENTS – VUE AERIENNE ______9 2.4.6. Déplacements – Infras tructures ______29 FIG. 7. PROCESSUS DE CREATION DES FONDATIONS DES EOLIENNES ______10 FIG. 8. MONTAGE DU MAT (GAUCHE) ET FIXATION DU PREMIER ELEMENT (DROITE) ______11 2.5. COMMODITE DU VOIS INAGE, HYGIENE, SANTE, S ALUB R ITE PUB LIQUE E T FIG. 9. (DE GAUCHE A DROITE) : MONTAGE DE LA NACELLE, LEVAGE DU ROTOR COMPLET ______11 R IS QUE S ______34 FIG. 10. PERIMETRE D’ETUDE RAPPROCHE DU PROJET EOLIEN DU HAUT DU SAULE ______12 FIG. 11. LOCALISATION DES CAPTAGES AEP DANS LE PERIMETRE D’ETUDE ______13 2.6. LES RISQUES ______34 FIG. 12. RELIEF ET HYDROGRAPHIE ______14 FIG. 13. CORRIDOR ECOLOGIQUE D’INTERET NATIONAL OU REGIONAL ______15 3. ANALYSE DES ALTERNATIVES ET JUSTIFICATION DU PROJET ______38 FIG. 14. PARCELLES AGRICOLES DU PERIMETRE D’ETUDE RAPPROCHE ______16 FIG. 15. ENJEUX FAUNISTIQUES (GAUCHE) ET CHIROPTEROLOGIQUES (DROITE) ______17 4. ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET FIG. 16. SYNTHESE DES SENSIBILITES DU MILIEU NATUREL ______18 MESURES ASSOCIEES ______41 FIG. 17. UNITES DE PAYSAGE DU PERIMETRE D’ETUDE ______19 FIG. 18. CARTE DE L’AIRE DE PERCEPTION DU PERIMETRE D’ETUDE RAPPROCHE ______26 4.1. PHASE TRAVAUX ______41 FIG. 19. SYNTHESE DES SERVITUDES______28 4.1.1. Impacts et mesures sur l’environnement physique ______41 FIG. 20. MONUMENTS HISTORIQUES ET SITES REMARQUABLES DU PERIMETRE D’ETUDE ______30 4.1.2. Impacts et mesures sur l’environnement naturel ______43 FIG. 21. VOIES DE COMMUNICATION AU SEIN DU PERIMETRE D’ETUDE ______31 4.1.3. Impacts et mesures sur le paysage ______46 FIG. 22. PHOTOS DES PISTES FORESTIERES ET AGRICOLES APPROCHANT OU TRAVERSANT LE PER ______32 FIG. 23. SYNTHESE DES SENSIBILITES DU MILIEU HUMAIN ______33 4.1.4. Impacts et mesures l’environnement humain ______46 FIG. 24. CARTE « SODIUM » DE LA POLLUTION LUMINEUSE DU PERIMETRE ______34 4.1.5. Impacts et mesures sur la commodité du voisinage, l’hygiène, la santé et la FIG. 25. RISQUES GEOTECHNIQUES ______35 salubrité publique ______49 FIG. 26. RISQUES NATURELS ______36 4.1.6. Impacts et mesures sur les risques ______50 FIG. 27. SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL ______37

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FIG. 33. PROJET ET HABITATS NATURELS ______43 FIG. 34. PROJET ET SYNTHESE DES SERVITUDES ______46 FIG. 35. PROJET ET SYNTHESE DES COULOIRS MIGRATOIRES ______52 FIG. 36. EFFET CUMULE AVEC D’AUTRES PARCS EOLIENS ______53 FIG. 37. IMPACT VISUEL CUMULE DES PARCS EOLIENS EN FONCTIONNEMENT PROCHES DU HAUT DU SAULE (PHOTOMONTAGE, VUE DEPUIS LE SITE ARCHEOLOGIQUE DE ) ______54 FIG. 38. CARTE DE L’AIRE DE PERCEPTION DES EOLIENNES DU HAUT DU SAULE ______55 FIG. 39. PROJET ET SYNTHESE DES SENSIBILITES DU MILIEU HUMAIN ______63

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1. LE PROJET DE PARC ÉOLIEN DU HAUT DU SAULE

1.1. LE PORTEUR DE PROJET : LA SOCIÉTÉ EOLE RES

La société EOLE-RES est un des principaux producteurs d’électricité d’origine renouvelable en France. Elle intègre l’ensemble des métiers de la conception, du développement, du financement, de la construction et de l’exploitation-maintenance des parcs éoliens et solaires.

EOLE-RES est à l’origine de plus de 415 MW de parcs éoliens installés dans toute la France capable d’alimenter en électricité quelques 433 000 personnes et permettre d’économiser l’émission de 317 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année.

Les projets éoliens et photovoltaïques en cours de développement représentent une puissance installée potentielle proche de 3 000 MW.

Les parcs éoliens développés en France par EOLE RES sont présentés dans la carte ci-contre.

EOLE RES s’engage sur la protection de l’environnement en intégrant la dimension environnementale à chaque phase du projet : la conception, la construction et l’exploitation. En effet, l’ensemble des renseignements généraux sur l’organisation du chantier et les actions prévues pour la prise en compte de l’environnement au cours des travaux, ainsi que toutes les mesures environnementales à mettre en œuvre avant la mise en service du parc et durant son exploitation sont présentées dans le Recueil des Obligations Foncières Administratives et environnementale pour la Construction et l’Exploitation (ROFACE).

Par ailleurs, cette démarche environnementale déjà engagée au travers du suivi environnemental des projets via le ROFACE, s’est confirmée par la certification 14001 (certification environnementale) d’EOLE-RES en ce début d’année 2014.

Fig. 1. Site EOLE RES en France (Source : EOLE RES)

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1.2. UN PARC ÉOLIEN : DÉFINITION

Un parc éolien est une installation de production d’électricité pour le réseau électrique national par l’exploitation de la force du vent. Il s’agit d’une production au fil du vent, analogue à la production au fil de l’eau des centrales hydrauliques. Il n’y a donc pas de stockage d’électricité.

Une éolienne repose sur une fondation en béton armé (5) conçue spécifiquement selon les caractéristiques du sol. Vient ensuite le mât tubulaire (4) composé de 2 ou 3 tronçons en acier sur lequel repose une nacelle (2) sur le sommet du mât (3). Elle abrite le cœur électrique de l’éolienne, notamment la génératrice qui permet la conversion de l’énergie mécanique en énergie électrique, ainsi que toute la machinerie mécanique et électrique nécessaire à son fonctionnement. La nacelle peut pivoter à 360° autour de l’axe du mât afin de s’orienter pour positionner le rotor (3) face au vent (direction du vent apportée par une girouette). Ce dernier supporte 3 pales.

Le fonctionnement d’une éolienne est très simple et peut schématiquement s’apparenter au mode de fonctionnement d’une dynamo de vélo où la rotation de la roue est remplacée par celle du rotor, entraînée par les pales sous l’effet du vent. Un parc éolien produit de l’électricité à destination des utilisateurs en 3 étapes :

 A : Le vent fait tourner les pales permettant à la génératrice de convertir l’énergie mécanique du vent en énergie électrique, transportable dans le réseau (ce processus est expliqué dans la figure ci-dessous) ;

 B : L’énergie électrique est acheminée de l’éolienne au poste de livraison sur site via des câbles enterrés. Le ou les postes de livraison permettent de collecter et de centraliser l’électricité produite par toutes les éoliennes ;

 C : L’électricité est ensuite transmise jusqu’au poste source connectant le parc éolien au réseau national. De ce poste source, l’électricité produite est alors envoyée dans le réseau électrique et mis à la disposition des utilisateurs.

A

B C

Fig. 2. La production d’électricité (haut), schéma type d’une éolienne (bas, gauche) et composants d’un parc éolien (bas, droite) (Source : EOLE RES)

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1.3. LE PARC DU HAUT DU SAULE

La localisation du site envisagé pour l’implantation d’un nouveau parc éolien est au Nord-Est de la Lorraine, dans le département de la Meuse (55). Localisé sur le plateau Barrois, à une dizaine de kilomètres au Sud de Bar-le- Duc, le projet se situe plus particulièrement sur les communes de Maulan, Nant-le-Grand, , Ligny-en-Barrois et Tronville-en-Barrois. La figure ci-dessous localise les différents périmètres d’études1 sélectionnés.

Trois périmètres d’études ont été déterminés conformément aux recommandations préconisées par le Guide de l’Etude d’Impact sur l’Environnement des Parcs Eoliens (2010) édité par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer. Il s’agit de définir préalablement un ensemble de périmètres sur lesquels portent les analyses :

 Le périmètre d’étude éloigné (PEE) est la zone qui englobe tous les impacts potentiels. Son contour s’établit à une distance variant de 13 à 18 kilomètres du périmètre d’étude rapproché. Le périmètre d’étude éloigné s’étend sur une surface d’environ 940 km². Il s’étend essentiellement sur le département de la Meuse, et déborde légèrement sur celui de la Haute-Marne, au sud-ouest.

 Le périmètre d’étude intermédiaire (PEint) s’étend sur une surface d’environ 284 km² et correspond à la zone de composition paysagère, utile pour définir la configuration du parc et en étudier les impacts paysagers.

 Le périmètre d’étude rapproché (PER) ou autrement appelé la zone du projet est la zone au sein duquel les éoliennes du projet du Haut-du-Saule seront positionnées. Elle s’étend sur une surface de 5,4 km². Elle repose sur la localisation des habitations les plus proches, des infrastructures existantes, des habitats naturels. C’est la zone où sont menés notamment l’analyse acoustique et les inventaires faune et flore.

Fig. 3. Localisation du projet « Haut du Saule »

1 A noter que le terme « aire d’étude » est également utilisé dans le présent rapport et est défini de manière identique au terme « périmètre d’étude ».

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1.4. LES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES ET LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DU PROJET

Tabl. 1 - Synthèse des données techniques du projet

Données générales Nombre d’éoliennes 5 Puissance unitaire 2,7 MW Hauteur maximale en bout de pale 165 m Puissance du parc 13,5 MW Production attendue (annuelle) 37,75 Gwh/an Données pour l’ensemble du parc éolien Emprise des fondations 2 450 m² Volume des excavations 4 000 m3 (5 x 800 m3) 2 250 m3 (dont 5 x 400 m3 et 5 x 50 m3 de béton de Volume de béton de la fondation propreté) Ferraillage Environ 40 tonnes

Emprise des plateformes 11 210 m² Fig. 4. Exemple de plateforme, avant le montage 13 090 m² (laissée à la culture ou à la recolonisation en Emprise des surfaces de chantier (provisoire) fin de chantier) (Source : EOLE-RES) Linéaire de pistes 7 965 m.l Afin de réaliser la construction, l’exploitation ainsi que le démantèlement du parc, un réseau de voirie Dont pistes à créer 985 m.l est nécessaire pendant toute la durée de vie de la centrale éolienne. Emprise des pistes (avec accotement – 18 040 m² (dont 7 560 m² d’emprise nouvelle) phase chantier) Ainsi, 7,9 km de pistes seront utilisées, une majorité étant des pistes existantes : piste de l’ONF et chemin agricole. La création stricte de piste concerne uniquement 0,985 km, dont 0,410 km en forêt, Emprise des pistes (sans accotement – 4 070 m² (emprise des accotements laissée à la le reste étant localisé au niveau des parcelles agricoles. phase exploitation) recolonisation naturelle), dont 1 480 m² en forêt L’accès au site se fera depuis la RN4, où la sortie de Maulan sera spécialement aménagée pour le Virages à aménager 16 m, 12 400 m² dont 4 270 m² en forêt projet. Le trajet empruntera une route goudronnée puis pénétrera dans la forêt domaniale de Ligny- 63 m² (une des 2 SDL est implantée sur la plateforme en-Barrois par une piste existante de l’ONF et se terminera par une piste à créer pour sortir de la forêt Emprise des Structures de Livraison de l’éolienne H3) et entrer sur le site. Une partie de l’accès est à nouveau à créer en bas du site dans les cultures. L’accès aux éoliennes se fera ensuite via des pistes agricoles existantes. Seul les accès aux 2 830 m.l, 1 420 m² (tranchées excavées Réseau électrique enterré interne éoliennes H2 et H5 nécessiteront d’être créés. immédiatement rebouchées) Grâce à la politique de « moindre emprise » pratiquée par la société EOLE-RES, seule les surfaces Distance au poste source à Ligny-en-Barrois 15 200 m.l strictement nécessaires à l’accès et à l’entretien des installations sont installées. Ainsi, les voiries (estimatif) existantes ou à restaurer sont privilégiées, les créations sont limitées au maximum.

In fine, l’emprise totale du chantier s’élève à 54 772 m², soit environ 5,5 ha en phase chantier ; L’évacuation de l’énergie produite par les éoliennes se réalisera via des câbles enterrés au niveau des accotements de la route connectés entre les éoliennes et les postes de livraison (présents aux pieds  dont 3,2 ha d’emprises nouvelles (plateforme, surface de chantier, pistes à créer) des éoliennes H3 et H4).

 dont 1,5 ha d’emprises permanentes (conservées à l’exploitation, soit uniquement les Les 2 postes de livraison, pouvant être définis comme une interface entre le parc éolien et le réseau plateformes des éoliennes et les accès). de distribution, sont raccordés au réseau public au niveau du poste source sur la commune de Ligny- en-Barrois (15,2 km de linéaire).

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Plan des aménagements - Zoom ³ Projet éolien Haut du Saule Eolienne Surplomb Structure De Livraison (SDL) Aire de grutage Surface chantier Accès et virage à créer Accès à améliorer

H2 SDL H4

H4

H5

H1

SDL H3 H3

Source : EOLE-RES

Moselle (57)

Meuse (55) Meurthe-et-Moselle (54)

Vosges (88)

Projet éolien : Haut du Saule

Plan des aménagements - Zoom

CARTE N° 02929D2866-01

FORMAT ECHELLE A3 1:6 000

COORDS DATE 0 0.125 0.25 0.5 L93 11/09/2014 km SCAN 25© - Copyright IGN Reproduction interdite. Plan des aménagements - Vue aérienne ³ Projet éolien Haut du Saule Eolienne Surplomb Structure De Livraison (SDL) Aire de grutage Surface chantier Accès et virage à créer Accès à améliorer Accès existant H2 Route goudronnée H4 SDL H4

H5

H1 SDL H3 H3

Source : EOLE-RES

Moselle (57)

Meuse (55) Meurthe-et-Moselle (54)

Vosges (88)

Projet éolien : Haut du Saule

Plan des aménagements - Vue aérienne

CARTE N° 02929D2819-01

FORMAT ECHELLE A3 1:25 000

COORDS DATE 0 0.25 0.5 1 L93 11/09/2014 km BD ORTHO© - Copyright IGN Reproduction interdite. EOLE RES- Projet Eolien Haut du Saule Etude d'Impact Environnemental RESUME NON TECHNIQUE

1.5. LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA VIE D’UN PARC ÉOLIEN

1.5.1. La construction du parc

Après validation des multiples études géotechniques sur site permettant d’établir la faisabilité technique du projet à l’emplacement sélectionné, la construction du parc éolien peut démarrer. Quatre étapes vont se succéder pour une durée globale d’environ 7 à 8 mois (en condition optimale). Ces quatre étapes sont les suivantes :

 Réhabilitation des pistes existantes et création des accès, et préparation des aires de grutages. (1) (2) Aucune piste ne sera imperméabilisée (à l’exception de celles qui l’étaient déjà). Les chemins seront empierrés par ajout de matériaux naturels qui sont compactés par couche afin de supporter le passage d’engins très lourds.

Les pistes feront toutes 6 m de large, afin de permettre aux convois exceptionnels transportant les éoliennes d’accéder au site. (3) (4) Les accotements prévus de part et d’autre des pistes, 2 m en milieu forestier et 0,75 m en milieu agricole recevront uniquement une coupe simple, il n’y aura ni dessouchage, ni terrassement. Ces bordures seront laissées à la recolonisation naturelle à la fin du chantier.

 Excavations, fondations et terrassements

L’aire de grutage (plateforme) correspond à la surface prévue pour l’accueil de chaque éolienne ainsi que des grues de levage. C’est une surface qui est terrassée, compactée et dessouchée lors de la phase chantier, et qui le restera en phase exploitation. Cette surface est un rectangle empierré d’une superficie moyenne de 2 240 m².

Afin de stocker les éléments de l’éolienne, d’assembler et de déployer les grues permettant de monter cette dernière, de permettre les manœuvres et la circulation des véhicules et du personnel habilité autour de l’aire de grutage, une surface chantier est également prévue. Cette surface, non empierrées (5) (6) et non terrassées, uniquement nécessaire pendant la phase chantier sera remise en culture par les exploitants agricoles ou laissées à la recolonisation naturelle.

A l’emplacement prévu pour l’éolienne, il est réalisé une excavation suffisante (Fig. 7 - photo 1) pour l’accueillir. Les matériaux de déblai seront stockés pour être réutilisés pour le remblaiement des excavations des éoliennes, et l’excédent sera utilisé pour les plateformes et les pistes. Une sous- couche de béton (Fig. 7 - photo 2) destinée à obtenir une dalle à niveau et suffisamment stable pour accueillir le ferraillage de la fondation est installée.

Ensuite l’insert est installé (Fig. 7 - photo 3). Il constitue le « support » de l’éolienne. Avant d’effectuer le coulage du béton, une armature métallique d’environ 40 tonnes est placée (Fig. 7 - photo 4) pour augmenter la résistivité du béton. Par ailleurs, le coffrage (Fig. 7 - photo 5) est dressé. Enfin vient le coulage du béton (Fig. 7 - photo 6) à l’intérieur du coffrage à l’aide d’une pompe à béton. La fondation

est désormais terminée (Fig. 7 - photo 7), il ne reste désormais qu’à remblayer l’excavation avec les (7) (8) matériaux excavés (Fig. 7 - photo 8). Fig. 7. Processus de création des fondations des éoliennes (Source : EOLE-RES)

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 Le réseau électrique et les postes de livraison 1.5.2. L’exploitation du parc

Cette partie consiste à mettre en place l’intégralité des connexions électriques permettant d’alimenter le Le département Exploitation & Maintenance, au sein de l’entreprise EOLE-RES, s’assure du suivi des parc éolien en électricité (pour les besoins de l’électronique de puissance des machines, le bon parcs éoliens une fois ceux-ci mis en service et jusqu’à leur démantèlement en fin de vie. Le fonctionnement des appareillages, etc..) mais surtout pour évacuer l’énergie qui sera produite par les fonctionnement des éoliennes est sous surveillance à distance 24h/24 et permet la remise en service à éoliennes. distance d’une machine à l’arrêt, lorsque cela est possible, et l’envoi de techniciens de maintenance dans les autres cas. Toutes les éoliennes seront reliées aux structures de livraison qui vont regrouper l’énergie produite par le parc et permettre son évacuation vers le réseau national. L’exploitant veille également à maintenir, durant toute la vie du parc éolien, des contrats d’entretien concernant les éoliennes et les postes électriques présents sur le parc. Il veille également à l’entretien  Le montage des éoliennes des chemins et bas-côtés dans un souci de protection contre l’incendie. L’éolienne est composée de plusieurs parties qui sont transportées sur site par convoi exceptionnel. Les différentes parties sont ensuite assemblées sur place. La durée de l’opération de montage d’une L’entretien des éoliennes est réalisé par les fabricants et est réalisé au cours de visites, 2 fois par an éolienne est de l’ordre de 2 à 3 jours en moyenne si la fenêtre météorologique est bonne. (conformément l’arrêté ministériel du 26 août 2011) : contrôles visuels, vérification des capteurs, graissage, …

Par ailleurs, afin d’optimiser les installations et d’assurer un rendement optimal tout au long de la durée de vie des machines (entre 20 et 25 ans), un entretien prédictif est également programmé.

Des équipes intervenant dans le cadre de l’exploitation du parc et la maintenance courante et le dépannage utiliseront les voies d’accès existantes. La fréquence de ces interventions est la suivant (hors événement exceptionnel) :

 Interventions en lien avec l’exploitation du parc

Fréquence : 1 à 2 jours par mois, soit 12 à 24 jours par an

Type de véhicule utilisé : véhicule léger

 Interventions en lien avec la maintenance courante des éoliennes

Fréquence : Visite de chaque éolienne 2 fois par an, soit 10 jours par an pour le projet du Haut du Saule. Fig. 8. Montage du mât (gauche) et fixation du premier élément (droite)

Type de véhicule utilisé : véhicule léger

1.5.3. Le démantèlement du parc et la remise en état du site

Le démantèlement d’un parc éolien est régi le décret n° 2011-985 du 23 août 2011 pour application de l’article L553-3 du code de l’environnement.

L’éolienne est démontée, le site est débarrassé de tous les équipements liés au projet et le terrain restitué à son usage initial ou à un autre usage approuvé. Constituée d’acier et de matières plastiques, une éolienne est démontable en fin de vie et presque totalement recyclable et ne laisse pas de polluant sur son site d’implantation. Le démantèlement ne prévoit cependant pas d'enlever le socle en béton de l'éolienne, qui est seulement arasé et recouvert de matière végétale.

Le démantèlement d'une installation éolienne doit comprendre le démontage de l'éolienne, des équipements annexes et du poste de livraison, l’arasement des fondations et le désempierrement des chemins d’accès aux éoliennes.

Des grues et des convois similaires à la construction seront utilisés pour cette étape.

Fig. 9. (De gauche à droite) : montage de la nacelle, levage du rotor complet Enfin, EOLE RES s’engage à souscrire à une garantie financière (exigée par l’arrêté du 23 août 2011) (Source : EOLE-RES) permettant d’assurer leurs engagements post-exploitation : démantèlement et remise en état du site.

Une fois l’éolienne assemblée, des travaux à l’intérieur de celle-ci sont nécessaires avant de la mettre en service. Ces travaux sont essentiellement d’ordres électriques, mécaniques et informatiques.

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2. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

L’analyse de l’état initial a abouti à la connaissance des milieux concernés, nécessaire pour dégager dans un premier temps les enjeux, puis la sensibilité de ceux-ci au regard des caractéristiques spécifiques du projet.

Par enjeu, on entend une thématique attachée à une portion de territoire qui, compte tenu de son état actuel ou prévisible, présente une valeur au regard des préoccupations environnementales, patrimoniales, culturelles, esthétiques, monétaires ou techniques.

La notion de sensibilité tient compte des caractéristiques du projet et notamment ses effets pressentis, ainsi que de différents facteurs dont l’étendue de la population, la biodiversité, la présence d’espèces rares ou protégées, l’importance économique, la capacité de rétablissement des populations ou de la qualité du milieu après effet, le pourcentage d’écosystème ou de ressources affectées à un niveau régional ou national.

La conclusion sur la sensibilité du milieu fait intervenir une notation qualitative par « avis d’expert » allant d’une sensibilité négligeable et à une sensibilité forte.

Les sections ci-dessous présentent les enjeux environnementaux et leur sensibilité évalués à partir de la grille suivante :

Tabl. 2 - Sensibilité des items environnementaux

Fort Sensibilité forte vis-à-vis de la création d’un parc éolien

Modéré Sensibilité modérée vis-à-vis de la création d’un parc éolien Fig. 10. Périmètre d’étude rapproché du projet éolien du Haut du Saule Faible Sensibilité faible vis-à-vis de la création d’un parc éolien Négligeable Sensibilité négligeable voire nulle vis-à-vis de la création d’un parc éolien

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2.1. ENVIRONNEMENT PHYSIQUE

Le Pays Barrois bénéficie d’un climat de type semi-continental, assez proche d’un climat de montagne malgré l’altitude plutôt modeste des plateaux calcaires.

Ce climat est caractérisé par une température annuelle moyenne assez basse, inférieure à 10 °C et une amplitude thermique importante entre des étés plutôt doux avec des orages marqués et fréquents et des hivers rigoureux accompagnés d’épisodes neigeux et de températures très basses. La direction du vent présente un axe principal Nord-Est / Sud-Ouest avec une majorité des vents (32 %) en provenance du secteur Sud-Ouest contre 18 % des vents issus du Nord-Est.

Le périmètre d’étude rapproché repose sur des plateaux calcaires d’une altitude d’environ 350 m entaillés principalement par deux vallées présentant un axe Sud-Est/ Nord-Ouest : la vallée de L’Ornain au Nord et la vallée de la et Sud. La présence de plateaux calcaires implique la formation d’un sous-sol « karstique », c’est-à-dire impliquant la présence de cavités souterraines facilitant la libre- circulation de l’eau sous les plateaux. Comme ces derniers observent une pente de la vallée de l’Ornain à la vallée de la Saulx, il est fort probable de constater des échanges d’eau entre les deux vallées.

Par ailleurs, un sol où les échanges d’eau sont facilités est généralement un sol ne présentant pas de structures superficielles imperméables et permet donc aisément les infiltrations d’eau de la surface à destination de la nappe d’eau souterraine.

Cette libre circulation et infiltration peut toutefois s’avérer problématique dans le cas où l’apparition d’une contamination de l’eau serait alors très rapidement étendue.

D’une manière générale, les masses d’eau souterraines en présence présentent une qualité chimique médiocre résultant de la présence de nitrates et pesticides. Les masses d’eau superficielles présentent un état global (chimique, biologique et écologique) correct, si le paramètre HAP n’est pas pris en compte. En effet, pour les cours d’eau mentionnés il n’y a pas d’atteinte du bon état au regard de cette pollution chimique. Seul le petit affluent de la Saulx, appelé « Ruisseau de Nant » et traversant Nant-le- Grand à environ 2 km à l’Est du périmètre d’étude est d’une bonne qualité.

Cette dégradation des eaux est principalement issue des activités anthropiques (origine domestique, agricole ou industrielle). Fig. 11. Localisation des captages AEP dans le périmètre d’étude L’alimentation en eau potable (AEP) de la population provient exclusivement de sources qui émergent naturellement ou de forages dans les nappes phréatiques. Ainsi, 5 captages sont localisés à proximité, (Source : ARS Lorraine) dont 3 sont dans le périmètre d’étude intermédiaire et 2 dans le périmètre d’étude éloigné. Aucun n’est situé dans le périmètre d’étude rapproché. Ces prélèvements sont réalisés par les collectivités pour la distribution d’eau potable dans les communes avoisinantes.

Certains captages peuvent disposer de périmètre de protection où les activités sont réduites pour limiter le risque de contamination dans le captage. Ainsi, bien le périmètre rapproché n’intègre aucun captage AEP, il se positionne toutefois dans un périmètre de protection rapproché de deux captages AEP implantés au niveau de Bar-le-Duc. Les activités se déroulant au sein de ce périmètre de protection sont donc réglementées ou interdites selon les prescriptions des rapports hydrogéologiques.

La sensibilité du milieu physique est qualifiée de négligeable concernant les thématiques climat, sols, reliefs et cours d’eau.

En revanche, compte tenu des enjeux pouvant être important et concernant la qualité des eaux souterraines, les items eaux souterraines, qualité de l’eau et usage de l’eau présentent une sensibilité faible.

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Fig. 12. Relief et hydrographie

(Source : Notice paysagère – Atelier de l’Isthme)

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présente donc pas d’enjeux particulier au regard du contexte local mais est toutefois située à proximité de la vallée de l’Ornain, continuité aquatique référencée. 2.2. ENVIRONNEMENT NATUREL En outre, les vallées de l'Ornain et de la Saulx, et in fine le périmètre d’étude rapproché, correspondent à des axes migratoires majeurs pour l'avifaune, ainsi qu'à une zone de stationnement, d'alimentation et 2.2.1. Zonages du patrimoine naturel de reproduction pour plusieurs espèces d'oiseaux remarquables comme la Grue cendrée.

Le périmètre d’étude éloigné se partage entre grandes cultures, élevage et boisements. Il renferme 33 zones naturelles d’intérêt reconnu dont 3 sont situées à moins de 6 kilomètres. Parmi ces 3 zones, 2 sont des zones d’inventaires scientifiques et une est réglementée et offre donc une protection forte au niveau national.

Tabl. 3 - Zones naturelles d’intérêt reconnu dans l’aire d’étude intermédiaire

Distance par rapport à la Zone naturelle Description zone d’implantation (en m) PELOUSES LA VIERGE NOIRE A NANCOIS-SUR-ORNAIN 2200 ZNIEFF I COTE D'ORVAL ET PLATEAUX LA HORGNE ET LE CHARNOT A 5400 APPB RUISSEAU DE 5000

Des sites Natura 2000, réseau européen de protection de la biodiversité, sont présents dans le périmètre d’étude éloigné. Cinq entités sont référencées mais sont situées à 9,2 kilomètres au minimum de la zone d’étude.

Tabl. 4 - Les sites Natura 2000 les plus proches de la zone d’étude Périmètre d’étude Distance par rapport à la Zone Code Description zone naturelle d’implantation (en m) FR4100247 Carrières du Perthois : gîtes à chauves-souris 9200 ZSC FR4100180 Bois de Demange, Saint-Joire 13600

FR4112009 Forêt et étangs d'Argonne et vallée de l'Ornain 16600 ZPS FR4112008 Vallée de la Meuse 22000 Fig. 13. Corridor écologique d’intérêt national ou régional (Source : Trame Verte et Bleue, Syndicat mixte du pays Barrois, octobre 2013) Le périmètre d’étude rapproché n’est concerné par aucune zone d’inventaire ni de protection du milieu naturel. Aucune sensibilité faunistique ou floristique particulière et impliquant la création d’une zone de L’enjeux de l’item est jugé modéré compte tenu de la présence continuité écologique aérienne et protection n’a ainsi été mise en évidence sur ce périmètre d’étude rapproché. terrestre dans et à proximité du périmètre d’étude rapproché.

Les enjeux sont qualifiés de faible en raison de la présence d’une avifaune particulière et de chiroptères responsables du classement de certaines zones protégées aux alentours. 2.2.3. Flore et habitats naturels

Le site d’étude se compose en majorité de parcelles cultivées et habitats associés (Codes Corine 2.2.2. Inventaire régional des trames verte et bleue (TVB) Biotope 82.1 et 87.1) présentant une végétation spontanée peu développée et peu diversifiée du fait des méthodes culturales appliquées. Elles sont suivies par les boisements de feuillus composés Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) de Lorraine est actuellement en cours de principalement de hêtraie calcicole (Code Corine Biotope 41.131), la chênaie charmaie (Code Corine réalisation et aucune donnée n’est à ce jour disponible. La Trame verte et bleue du Barrois est toutefois Biotope 41.242) étant relativement marginale. disponible. Elle classe la zone d’étude dans une zone potentielle de déplacement des espèces des milieux forestiers et des milieux ouverts à l’instar d’une grande partie du territoire. La zone d’étude ne Quelques prairies pâturées et/ou fauchées (Codes Corine Biotope 38.11 et 38.2) sont quant à elles présentes sur la limite Sud de la zone d’étude.

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La flore est bien diversifiée avec 214 espèces identifiées dont 7 présentent un statut de rareté supérieur L’étude spécifique réalisée sur le mât de mesure a montré une activité globalement faible et ou égal à « assez rare ». Parmi ces espèces, la Gesse à larges feuilles (Lathyrus latifolius) n’est pas principalement centrée sur la période estivale ainsi qu’une nette corrélation entre les conditions indigène et la vigne vierge (Parthenocissus quinquefolia) est considérée comme envahissante. météorologiques et l’activité enregistrée. Il démontre également une activité très faible à 95 mètres d’altitude. Les 5 espèces d’intérêt patrimonial sont la Belladone (Atropa belladona), le Tamier commun (Tamus communis), de pavot argémone (Papaver argemone), le sainfoin d’Espagne (Galega officinalis) et le Les espaces boisés présentent des enjeux particuliers tant au niveau de la présence des espèces de Trèfle rougeâtre (Trifolium rubens). Ces espèces sont présentes en lisière ou en bordure de chemin chiroptères que de gîtes potentiels. À l’inverse, les parcelles agricoles sont utilisées principalement agricole. comme zone de chasse et l’activité rencontrée à ce niveau est plutôt faible.

La flore et les habitats présentent de très faibles enjeux au niveau des parcelles cultivées en raison de Les enjeux liés aux chiroptères sont donc qualifiés de modérés. leur faible richesse spécifique et de l’absence d’espèce d’intérêt patrimonial. En revanche, les boisements montrent une diversité spécifique plus importante et dont les lisières abritent plusieurs 2.2.4.3. FAUNE TERRESTRE espèces d’intérêt patrimonial. La zone d’étude est riche en grands et moyens mammifères (sanglier, chevreuil, renard, blaireau, chat L’enjeu est jugé faible en raison du faible nombre d’espèces d’intérêts recensés. sauvage), ces espèces fréquentant principalement les boisements et venant plus ou moins occasionnellement chercher de la nourriture dans les parcelles cultivées.

2.2.4. Faune Il s’agit d’espèces communes très bien représentées au niveau régional et local et vivant principalement dans les zones boisées. 2.2.4.1. AVIFAUNE L’enjeu de la faune terrestre est donc jugé faible. Les inventaires ont permis l’identification de 93 espèces au sein du périmètre d’étude.

En période de nidification, la diversité spécifique est nettement plus élevée dans les boisements et au 2.2.5. Espaces agricoles et forestiers niveau des lisières (36 espèces) qu’au niveau des parcelles cultivées (18 espèces) qui sont alors principalement utilisées comme zone de recherche alimentaire. Elles abritent donc un nombre très L’occupation végétale des sols est relativement homogène au sein du périmètre d’étude éloigné, où restreint d’espèces nicheuses et très peu d’espèces patrimoniales. Les espèces les plus aperçues au deux types d’occupation dominent : les grandes cultures et les boisements. Le périmètre d’étude cours de cette période sont les passereaux. rapproché recouvre un secteur de plateau principalement cultivé, et environné d’une auréole de grands bois, à courte distance. Le principal de ces boisements, la forêt domaniale de Ligny-en-Barrois, La période hivernale n’a pas révélé de contrainte particulière avec uniquement quelques bandes de s’avance au sein du périmètre, sur son flanc Est. passereaux exploitant l’ensemble de la zone d’étude en fonction des disponibilités alimentaires. Ces espèces demeurent les plus représentées dans les bois et parcelles cultivées. Périmètre d’étude Les périodes migratoires ont vu des effectifs relativement modérés avec un flux horaire jusqu’à près de rapproché 10 fois inférieur à ce qui peut être observé sur certains secteurs lorrains. Le passage est relativement homogène sur un large front ce qui ne permet pas de dégager de couloir de migration à proprement parler. Toutefois, 2 zones de moindre passage sur l’axe Sud-Ouest / Nord-Est se démarquent nettement et sont principalement dues à la topographie particulière du site. Des passages de Grue cendrée et de Milan royal ont été observés à ce niveau. D’une manière générale, la zone demeure toujours activement utilisée par les passereaux, notamment dans les boisements et la lisière.

Les espèces fréquentant le périmètre d’étude sont donc en grande majorité des passereaux qui utilisent les milieux boisés comme habitat et les parcelles cultivées comme zone de chasse. Les boisements abritent une grande diversité et de nombreuses espèces protégées, notamment en période de nidification où des Pic noir et Pic vert ont été contactés. En période de migration, le Milan royal et la Grue cendrée traversent le site selon un axe Sud-Ouest/Nord-Est. Il s’agit cependant d’un nombre faible d’individus.

Au vu de ces éléments, les enjeux de l’avifaune sont jugés modérés.

2.2.4.2. CHIROPTERES

Les inventaires chiroptérologiques ont permis l’identification de 10 espèces au sein de la zone d’étude. L’activité est toutefois très modérée voire faible en fonction des habitats concernés. Ainsi, les parcelles Fig. 14. Parcelles agricoles du périmètre d’étude rapproché cultivées ont une activité horaire moyenne de 4 contacts par heure tandis que les lisières ou espaces boisés ont une activité moyenne de 17,5 contacts par heure. La majeure partie de l’activité est toutefois (Source : Registre Parcellaire Graphique, 2012) due à une seule espèce, la Pipistrelle commune, espèce la plus représentée sur le territoire national La sensibilité des espaces est jugée faible en raison de la présence d’un couvert forestier assez dense tant au niveau de sa répartition que de ses effectifs. et étendu.

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Fig. 15. Enjeux faunistiques (gauche) et chiroptérologiques (droite)

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Synthèse des sensibilités écologiques ³ Aire d'étude rapprochée Synthèse des sensibilités écologiques Sensibilité faible Sensibilité modérée

Source : Airele

Moselle (57)

Meuse (55) Meurthe-et-Moselle (54)

Vosges (88)

Projet éolien : Haut du Saule

Synthèse des sensibilités écologiques

CARTE N° 02929D2889-01

FORMAT ECHELLE A3 1:25 000 Radar de Saint-Dizier COORDS DATE 0 0.25 0.5 1 L93 11/09/2014 km SCAN 25© - Copyright IGN Reproduction interdite. EOLE RES- Projet Eolien Haut du Saule Etude d'Impact Environnemental RESUME NON TECHNIQUE

2.3. PAYSAGE

Il est dénombré 4 unités de paysage au sein du périmètre d’étude :

 Le Barrois au sud de l’Ornain ;

 La vallée de la Saulx ;

 La vallée de l’Ornain ;

 La Barrois au nord de l’Ornain.

Leur découpage est déterminé par un recoupement entre les analyses menées sur le terrain, et le découpage présenté dans l’Etude régionale sur les paysages (DIREN 1995). Aucun atlas des paysages de la Meuse n’est disponible à ce jour, ni d’atlas régional plus récent que celui réalisé en 1995.

Chaque unité de paysage montre des caractéristiques paysagères qui lui sont propres, et qui la distinguent de ses voisines. Ces caractéristiques sont présentées dans les tableaux qui suivent.

A noter que le périmètre d’étude rapproché est inclus dans son intégralité dans l’unité de paysage « le Barrois au Sud de l’Ornain ».

Fig. 17. Unités de paysage du périmètre d’étude (Source : Notice paysagère EOLE RES)

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2.3.1. Unité paysagère n°1 : Le Barrois au sud de l’Ornain

Principales perceptions du périmètre d’étude rapproché Organisation paysagère Éléments anthropiques de l’unité Sensibilité paysagère depuis des éléments de l’unité - Paysage partagé entre zones cultivées et forestières - N4 : potentielle perception depuis la route au Sud- étendues sur des plateaux présentant des ondulations Ouest de Maulan et des petits vallons résultant de l’entaille des petits -4 villages sont distants de moins de 5 kilomètres du - GR714 : certaines séquences du GR parcourent des affluents de la Saulx et de l’Ornain. périmètre d’étude rapproché : Maulan, Nant-le-Grand, zones agricoles apportant des perceptions sur le - Trame des villages relativement aérée, notamment Nant-le-Petit et Montplonne. La sensibilité des paysages est globalement périmètre d’étude rapproché. entre la vallée de la Saulx et de l’Ornain. - Aucun village, édifice ou site naturel de l’unité n’est modérée au sein de l’unité de paysage, les - Maulan (600 m) : perception au niveau de l’entrée Est - Unité parcourue par la route la plus fréquentée du reconnu de manière notoire au niveau local ou national. paysages agricoles et forestiers des plateaux ne du village. périmètre d’étude éloigné, la N4 (2). - Présence de la N4 (2), voie rapide très fréquentée qui présentant ni un caractère de rareté, ni des qualités - Nant-le-Grand (700 m) : les rues étroites et passe à environ 1 km au sud du périmètre d’étude importantes, ni des éléments de paysages l’encaissement du village en limitent la perception qui - Périmètre d’étude rapproché recouvre un petit plateau rapproché. particulièrement vulnérables vis-à-vis de la est toutefois possible au niveau de l’entrée Sud, ainsi cultivé sur sa partie ouest et boisé à l’est (3). Les - Présence du GR 714 (1), qui passe à proximité du présence d’éoliennes. que depuis le GR714. profondeurs de vue sont importantes en direction du périmètre d’étude rapproché, à environ 600 mètres - Le périmètre rapproché est visible depuis les abords sud-ouest. Aucune route ne traverse le secteur à dans le village de Maulan. de l’ancienne Abbaye de Jovilliers à et est en l’exception de chemins agricoles. perception cumulée avec l’église Notre-Dame à Ménil- sur-Saulx (monuments historiques protégés).

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2.3.2. Unité paysagère n°2 : La vallée de la Saulx

Principales perceptions du périmètre d’étude rapproché Organisation paysagère Éléments anthropiques de l’unité Sensibilité paysagère depuis des éléments de l’unité - Vallée bien encaissée et caractérisée par ses méandres bien marqués, notamment dans les secteurs de Bazincourt-sur-Saulx et de Lisle-en-Rigault. - Occupation des sols complexe, participant à donner beaucoup d’attrait aux paysages de la vallée : prairies bocagères dans le fond de vallée, mosaïque de prés, de champs cultivés et de vergers sur certains versants, épaisses forêts sur les autres séquences de coteau. - La Saulx, ainsi que les villages et les lavoirs qui la - Villages relativement proches les uns des autres, tous La sensibilité des paysages de l’ensemble de - Le périmètre rapproché est visible depuis les abords bordent sont présentés par l’office de tourisme de Bar- l’unité de paysage de la vallée de la Saulx est positionnés dans le fond de vallée. le-Duc comme des destinations touristiques d’intérêt. de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul à Rupt-aux- importante, étant donné la forte qualité paysagère Nonains, l’église Saint-Mathieu et le château de - Unité parcourue de petites routes, notamment les La pratique du canoë est possible sur la rivière. qui y prévaut. Il s’agit des paysages naturels et D997 et D604. Choiseul à Stainville et est en perception cumulée avec - Un des villages de l’unité de paysage est distant de agricoles les plus sensibles de l’ensemble du l’église Notre-Dame à Dammarie-sur-Saulx

moins de 5 kilomètres du périmètre d’étude rapproché : périmètre d’étude éloigné. On note la présence d’un (monuments historiques protégés). Du fait de son encaissement, la vallée de la Saulx le village de Stainville. belvédère aménagé sur les coteaux, au sud du Le périmètre rapproché est également visible depuis le n’offre que de rares vues sur les plateaux adjacents village de Rupt-aux-Nonains. Il offre une vue - Aucun itinéraire routier, ni sentier de grande belvédère du Rupt-aux-Nonains (site inscrit). (unité de paysage n°1), qui ne se présentent que randonnée n’est présent dans le secteur. remarquable sur le village et la vallée. depuis le sommet des coteaux, là où ces derniers ne sont pas boisés. La profondeur des vues est généralement peu importante dans l’espace de la vallée, étroite et souvent cloisonnée par des structures végétales arborées. Des perspectives lointaines s’ouvrent néanmoins depuis les coteaux de la vallée, comme au niveau du belvédère de Rupt-aux-Nonains (1).

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2.3.3. Unité paysagère n°3 : La vallée de l’Ornain

Principales perceptions du périmètre d’étude rapproché Organisation paysagère Éléments anthropiques de l’unité Sensibilité paysagère depuis des éléments de l’unité - La N135 : Entre Bar-le-Duc et Ligny-en-Barrois, - Vallée profonde et caractérisée par son large fond plat certaines séquences de la route (notamment en et des coteaux marqués, notamment en rive gauche. hauteur) permettent de percevoir le périmètre d’étude En rive droite, ils apparaissent plus complexes et La qualité des paysages de la vallée de l’Ornain est rapproché. variables du fait de la présence de nombreuses petites variable : si son cadre naturel présente un intérêt vallées affluentes. - La N4 : Au niveau de Ligny-en-Barrois, la N4 est axée certain, les dynamiques d’évolution urbaine en ont sur le périmètre d’étude rapproché qui est donc - Fond de vallée ouvert, à dominante de cultures, et fragilisé les qualités en de nombreux secteurs, perceptible. présentant également des prairies, des peupleraies et notamment au cours des dernières décennies. de petits bois. - Le canal de la Marne au Rhin : la perception du  A l’amont de , la qualité périmètre d’étude rapproché ne se fait que dans deux - Présence du Canal de la Marne au Rhin, sur paysagère de la vallée est forte, du fait secteurs, à l’amont et à l’aval du site du projet, en limite l’ensemble du linéaire de la vallée. - Le Canal de la Marne au Rhin, l ville de Bar-le-Duc et d’une urbanisation moins imposante, dans du périmètre éloigné. ses vieux quartiers, Ligny-en-Barrois et ses vieux une vallée plus resserrée et présentant une - Nombreux villages, parfois très proches les uns des - Ligny-en-Barrois (3 km) : Perception possible depuis quartiers bénéficient d’un niveau de reconnaissance succession de méandres autour de la autres, à peu près tous positionnés sur les flancs de la les coteaux en rive droite, toutefois la végétation en sociale significatif. rivière. De beaux ensembles de prairies et vallée, en appuis sur les coteaux ; villes de Bar-le-Duc place tend à créer des obstacles visuels. et de Ligny-en-Barrois également situées dans la - 8 villages ou ville de l’unité de paysage sont distants de bocages occupent le fond de vallée ; - Nançois-sur-Ornain (2 km) : village situé sur les vallée, la première remontant sur ses versants et le de moins de 5 kilomètres du périmètre d’étude  A l’aval de Menaucourt, la qualité paysagère coteaux en rive droite offrant parfois une vue sur le long de certains vallons. rapproché : , , Ligny-en-Barrois, de la vallée est plus faible. Elle se concentre périmètre rapproché lorsque la végétation est Nançois-sur-Ornain, , , Tronville-en- autour de certains secteurs : canal et - Visibilité de certains parcs éoliens de l’unité 4 depuis dégagée. les points hauts de la vallée. Barrois et Velaines. rivière, centres anciens des villes - Tronville-en-Barrois (2 km) : Perception possible - La N4, la D966 et N135 sont des axes majeurs de la (notamment Bar-le-Duc) et de certains vallée de l’Ornain. villages. La présence de points de vue depuis quelques rares séquences ouvertes de rues Du fait de son encaissement, la vallée de l’Ornain remarquables depuis des positions de orientées en direction du périmètre rapproché. n’offrent que de rares vues sur les unités de paysage belvédère est à noter à Tannois et à Bar-le- - Le périmètre rapproché est visible depuis les ruines adjacentes. Souvent occupé par des éléments de Duc. romaines de Nasium à Naix-aux-Forges et est en paysage de diverse nature (villages, usines, petits Contrairement à la vallée de la Saulx, la vallée de perception cumulée avec l’église Notre-Dame et la tour boisements et autres structures végétales arborées…), Valéran à Ligny-en-Barrois et l’église de l’Immaculée le fond de vallée présente des vues souvent l’Ornain ne présente pas un niveau de sensibilité paysagère important à l’échelle de toute l’unité de Conception à Tronville-en-Barrois (monuments cloisonnées et étroites. Au niveau des coteaux, les historiques protégés). vues peuvent être plus dégagées, principalement en paysage. direction du Nord-Est grâce à l’incision des petits Le périmètre rapproché est également visible depuis le affluents. pont Notre-Dame à Bar-le-Duc et le parc municipal de Ligny-en-Barrois (sites classés).

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2.3.4. Unité de paysage n°4 : Le Barrois au Nord de l’Ornain

Principales perceptions du périmètre d’étude rapproché Organisation paysagère Éléments anthropiques de l’unité Sensibilité paysagère depuis des éléments de l’unité - Ensemble de plateaux aux reliefs plus tourmentés que dans l’unité de paysage n°1, notamment dans les secteurs proches de la vallée de l’Ornain, où de nombreuses petites vallées découpent la surface des plateaux. - Paysages se partageant pour l’essentiel entre forêts et espaces cultivés (2), occupation des sols plus - L’unité de paysage comprend un itinéraire bénéficiant diversifiée dans les petites vallées, où des prairies sont d’un niveau de reconnaissance sociale significatif : la La sensibilité des paysages de plateaux agricoles - La N4 : Parcourant essentiellement des plateaux souvent présentes autour des cours d’eau, et parfois Voie Sacrée (D1916), qui relie Bar-le-Duc à , et et forestiers de l’unité de paysage est globalement agricoles surplombant les vallées environnantes, le des vergers. qui traverse la partie nord de l’unité. modérée. Cette sensibilité est plus forte pour les périmètre d’étude rapproché est perceptible de manière - Trame des villages relativement aérée, de densité - Unité de paysage parcourue par la route la plus vallées des petits affluents de l’Ornain, qui discontinue. homogène sur l’ensemble de l’unité de paysage. fréquentée du périmètre d’étude éloigné, la N4 ; au présentent des paysages de qualité le plus souvent - Le périmètre rapproché est visible depuis le site - Unité comportant de nombreux parcs éoliens en nord, la D1916 est un autre itinéraire important au sein importante, plus intimistes, diversifiés et archéologique de Boviolles et est en perception service : au sud de la N4 (8 parcs) et au nord de l’unité de l’unité ; complexes que sur les plateaux boisés ou occupés cumulée avec l’église Saint-Mansuy à -Culey de paysage (4 parcs) (1). - Le GR14 parcourt également le paysage au Nord de par des grandes cultures. (monuments historiques protégés). Bar-le-Duc. Dans les secteurs de l’unité où de vastes étendues cultivées sont présentes, les vues sont à la fois larges et profondes. Les quelques éléments verticaux isolés (notamment les pylônes électriques, silos, clochers) sont bien visibles dans les paysages et se détachent sur le ciel.

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2.3.5. Synthèse paysagère

Les sensibilités paysagères et liées à la reconnaissance sociale sont présentées sur la carte ci-dessous. Celle figurant page suivante illustre la perception théorique d’une éolienne de 150 m située sur le périmètre d’étude rapproché.

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