1 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
2 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
Ce rapport, établi en application des articles L2224-5 et D2224-1 à D2224-5 du code général des collectivités territoriales, présente le service de l’assainissement de Nice Côte d’Azur. Il synthétise les caractéristiques du service en 2011 : caractéristiques et performance des ouvrages d'assainissement, qualité des rejets, destination des sous produits d’épuration, bilan des contrôles de l’assainissement non collectif, investissements réalisés et prix du service.
Il inclut les caractéristiques techniques, les indicateurs de performance et les éléments financiers définis par le décret n°2007-675 du 2 mai 2007.
Ce rapport sera présenté au conseil métropolitain de Nice Côte d’Azur, puis { la commission consultative des services publics locaux, conformément aux dispositions de l’article L1413-1 du code général des collectivités territoriales. Il devra également être présenté au conseil municipal de chacune des communes membres.
Ce rapport est à destination du public : il sera mis en ligne sur le site www.nicecotedazur.org et sera également disponible dans les mairies et les locaux métropolitains.
Ce rapport porte sur les 27 communes qui formaient Nice Côte d’Azur en 2011 : Aspremont, Beaulieu-sur-Mer, Cagnes-sur-Mer, Cap d’Ail, Carros, Castagniers, Colomars, Coaraze, Duranus, Eze, Falicon, La Gaude, Lantosque, La Roquette-sur-Var, La Trinité, Levens, Nice, Saint-André-de-la-Roche, Saint-Blaise, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Saint- Jeannet, Saint-Laurent-du-Var, Saint-Martin-du-Var, Tourrette-Levens, Utelle, Vence, Villefranche-sur-Mer.
Les actions de Nice Côte d’Azur en matière d’assainissement, durant cette année 2011, s’inscrivent dans une politique ambitieuse, définie à long terme, tournée vers la préservation des milieux naturels qui constituent la richesse du territoire : d’une part, la préservation de la qualité des cours d’eau garantit la préservation d’un environnement exceptionnel, garantissant également la qualité de notre ressource en eau potable ; d’autre part, les efforts réalisés pour améliorer l’assainissement des eaux usées permettent d’atteindre une qualité du milieu méditerranée et des eaux de baignade jamais atteinte auparavant, permettant notamment d’afficher le pavillon bleu sur les plages de Nice Côte d’Azur.
Ce rapport détaille les actions concrètes et les résultats prouvant l’efficacité de cette politique, qui s’articule autour de deux axes stratégiques : - L’optimisation du fonctionnement du système d’assainissement existant, fondée sur une maitrise d’ouvrage publique forte, assurant la connaissance, l’exploitation et la gestion patrimoniale des installations, - L’amélioration et la modernisation des installations de traitement des eaux usées, définies par un programme de travaux planifié { long terme (schéma directeur d’assainissement), { la hauteur des ambitions environnementales.
Nice Côte d’Azur
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Sommaire I. LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES INSTALLATIONS ...... 4
1. LE TERRITOIRE DESSERVI 5 2. LA POLITIQUE ASSAINISSEMENT 5 3. LA POPULATION RACCORDEE 6 4. LES CARACTERISTIQUES DU PATRIMOINE ASSAINISSEMENT 7 5. FONCTIONNEMENT DU SYSTEME ASSAINISSEMENT 10 II. FONCTIONNEMENT DU SERVICE PUBLIC D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF ...... 12
1. LES OBJECTIFS DU SERVICE 13 2. L'ORGANISATION DU SERVICE 13 3. LES MODES DE GESTION 14 4. LA MISE EN PLACE D’UNE DEMARCHE QUALITE 16 5. LA MAITRISE DES EFFLUENTS NON DOMESTIQUES 17 6. METROLOGIE APPLIQUEE A L'ASSAINISSEMENT ET A L'AUTOSURVEILLANCE DES RESEAUX 18 III. LES RESULTATS ET GRANDS EVENEMENTS ...... 21 1. LES PERFORMANCES DES STATIONS D'EPURATION 22 2. LES SOUS-PRODUITS ISSUS DES OUVRAGES D’EPURATION 28 3. LES VOLUMES STOCKES PAR LES BASSINS D’ORAGE ET DEVERSES PAR LES RESEAUX 29 4. LES GRANDS EVENEMENTS DE L’ANNEE 2011 30 IV. LA TARIFICATION ET LES RECETTES DU SERVICE ...... 34 1. PRESENTATION DU BUDGET 35 2. PRIX DU SERVICE AU M3 POUR 120 M3 36 3. LES AUTRES RECETTES 37 V. LES INDICATEURS DE PERFORMANCE...... 39
1. QUALITE DU SERVICE A L'USAGER 40 2. GESTION FINANCIERE ET PATRIMONIALE 41 3. PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE 45 VI. LE SERVICE PUBLIC D’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ...... 49 1. CONTROLE DE DIAGNOSTIC DES INSTALLATIONS EXISTANTES 50 2. CONTROLE DE CONCEPTION ET DE REALISATION DES INSTALLATIONS NEUVES OU REHABILITEES 51 3. CONTROLE DE DIAGNOSTIC DES INSTALLATIONS EXISTANTES LORS D'UNE CESSION IMMOBILIERE 51 4. LES ZONAGES D’ASSAINISSEMENT 52 5. CONTEXTE REGLEMENTAIRE 52 6. L'INSTRUCTION DES DOSSIERS 53 7. LE NOMBRE D'INSTALLATIONS 54 8. LE BUDGET DU FONCTIONNEMENT DU SPANC 55 9. L'INDICE DE MISE EN ŒUVRE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF 56 10. BILAN DES CONTROLES REALISES EN 2011 57 11. TAUX DE CONFORMITE DES DISPOSITIFS CONTROLES DEPUIS LA CREATION DU SPANC 59 VII. ANNEXES ...... 60 TARIFICATION EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT 61 TABLEAU DE SYNTHESE DES INDICATEURS 63
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I. LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES INSTALLATIONS
Nice Côte d’Azur
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1. LE TERRITOIRE DESSERVI
Par arrêté du Préfet des Alpes-Maritimes en date du 10 décembre 2001, la communauté d’agglomération Nice Côte d’Azur (CANCA) a été créée à compter du 1er janvier 2002 et regroupait 22 communes { l’origine, puis 27 communes au 31 décembre 2009 avec l’adhésion successive des communes d’Eze, Cap d’Ail, Carros, Utelle et Lantosque.
La communauté d’agglomération est devenue communauté urbaine par arrêté préfectoral du 27 décembre 2008.
En janvier 2012, NCA est devenue « métropole Nice Côte d'Azur » comprenant 46 communes et près de 550 000 habitants.
L’assainissement fait partie des compétences qui ont été déléguées par les 46 communes.
Remarque : Les 19 communes du Haut Pays qui ont été intégrées à la création de la Métropole ne font pas l’objet du présent rapport pour l’année 2011.
2. LA POLITIQUE ASSAINISSEMENT
La politique en matière d’assainissement est tournée vers la préservation des milieux naturels. Les deux axes d’action pour atteindre le bon état des cours d’eau et du milieu méditerranéen portent sur l’optimisation du fonctionnement du système et sur l’amélioration des installations.
En premier lieu, afin d’assurer une exploitation efficace et efficiente des installations, NCA s’appuie sur : - La connaissance des installations, gérées par un système d’information géographique performant, et dont le fonctionnement est suivi en continu (« autosurveillance »), - Une exploitation performante des réseaux et des stations d’épuration via des marchés de prestation de service qui ont des objectifs élevés. Les compétences internes de la direction (expertise en construction, en exploitation, en microbiologie…) permettent un suivi extrêmement rigoureux des exploitants et garantissent l’atteinte des résultats d’exploitation (qualité des eaux rejetées), - Une gestion patrimoniale visant à maintenir le bon état du patrimoine, en renouvelant notamment tous les ans 1,25% du linéaire de canalisations. Cette gestion patrimoniale garantit le maintien des installations en bon état de fonctionnement { long terme et constitue donc la clé de voute de la gestion durable de l’assainissement.
En parallèle, des travaux d’amélioration du système sont essentiels afin d’atteindre les objectifs de bon état écologique que Nice Côte d’Azur s’est fixé. Un schéma directeur a été réalisé (2004-2010), afin de définir précisément les travaux à réaliser pour améliorer la qualité des milieux. En ce sens, l’investissement que NCA a décidé d'engager s’élève { environ 300M€ au cours de la mandature. Les travaux réalisés en 2011 et décrits dans le présent rapport s’inscrivent dans cette prospective { long terme.
Nice Côte d’Azur
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3. LA POPULATION RACCORDEE
Le nombre d’habitants desservis correspond au nombre de personnes (y compris les résidents saisonniers) qui sont domiciliées dans une zone où il existe un réseau public d’assainissement collectif. Les chiffres ci-dessous ont été estimés sur la base des fichiers redevance, des données SPANC (assainissement non collectif existant), et par croisement avec d’autres informations relatives { l’assainissement (extensions de réseaux,..).
Estimation de la Estimation du Population totale au population desservie Taux de Commune 01/01/2011 (INSEE) par l'assainissement raccordement en collectif %
Aspremont 2 165 1 147 53% Beaulieu-sur-Mer 3 763 3 387 90% Cagnes-sur-Mer 49 548 42 116 85% Cap d’Ail 5 061 4 352 86% Carros 11 666 8 400 72% Castagniers 1 535 1 044 68% Coaraze 739 355 48% Colomars 3 263 653 20% Duranus 171 0 0% Eze 2 993 2 215 74% Falicon 1 956 919 47% La Gaude 6 848 2 876 42% La Roquette-sur-Var 951 637 67% La Trinité 10 726 8 259 77% Lantosque 1 277 868 68% Levens 4 677 3 274 70% Nice 348 556 317 186 91% Saint-André-de-la-Roche 4 889 3 716 76% Saint-Blaise 951 228 24% Saint-Jean-Cap-Ferrat 2 097 1 678 80% Saint-Jeannet 3 723 2 978 80% Saint-Laurent-du-Var 30 591 26 614 87% Saint-Martin-du-Var 2 564 1 718 67% Tourrette-Levens 4 779 3 345 70% Utelle 703 352 50% Vence 19 398 12 221 63% Villefranche-sur-Mer 6 307 4 667 74% Bilan Nice Côte d'Azur 531 897 455 204 86%
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4. LES CARACTERISTIQUES DU PATRIMOINE ASSAINISSEMENT
La carte ci-après représente l’ensemble des stations d’épuration et leurs bassins de collecte.
STATIONS D'EPURATION
ET BASSINS DE COLLECTE
20 stations d'épuration d'une capacité totale d'environ 900 000 EH
2 Bassins d'orage d'un volume total de 40 000 m3
1 300 Km de réseau
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LES OUVRAGES DE COLLECTE
Le tableau suivant récapitule par commune les caractéristiques principales des ouvrages de collecte d’eaux usées.
Linéaire Linéaire Linéaire Nb Nb Type de Nb bassins Commune eaux usées unitaire total postes déversoirs réseau d'orage (km) (Km) (Km) relevage d'orage
Aspremont Séparatif 14 0 14 2 0 0 Séparatif - Beaulieu-sur-Mer 13 4 16 4 3 0 Unitaire Cagnes-sur-Mer Séparatif 138 0 138 4 4 0
Cap d’Ail Séparatif 19 0 19 8 5 0
Carros Séparatif 57 0 57 3 0 0
Castagniers Séparatif 29 0 29 2 0 0 Coaraze Séparatif 6 0 6 1 0 0 Colomars Séparatif 9 0 9 3 0 0 Duranus Séparatif 1 0 1 0 0 0 Eze Séparatif 26 0 26 4 1 0 Falicon Séparatif 16 0 16 1 0 0 La Gaude Séparatif 36 0 36 8 0 0 La Roquette-sur- Séparatif 6 0 6 0 0 0 Var La Trinité Séparatif 33 0 33 0 3 0 Lantosque Séparatif 9 0 9 0 0 0 Levens Séparatif 37 0 37 5 0 0 2 Séparatif - 3 Nice 379 142 521 8 124 Ferber 30 000m Unitaire 3 Arson 10 000m Saint-André-de-la- Séparatif 28 0 28 1 0 0 Roche Saint-Blaise Séparatif 4 0 4 1 0 0 Saint-Jean-Cap- Séparatif 34 0 34 12 4 0 Ferrat Saint-Jeannet Séparatif 38 0 38 0 0 0 Saint-Laurent-du- Séparatif 67 0 67 1 3 0 Var Saint-Martin-du- Séparatif 14 0 14 6 0 0 Var Tourrette-Levens Séparatif 32 0 32 6 1 0 Utelle Séparatif 6 0 6 0 0 0 Vence Séparatif 59 0 59 5 1 0 Villefranche-sur- Séparatif 33 0 33 3 3 0 Mer Total 1 142 146 1 288 88 152 2
Nice Côte d’Azur
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LES OUVRAGES DE TRAITEMENT
Le tableau suivant récapitule les caractéristiques principales des stations d’épuration
Débit Débit moyen Année de Capacité Type de Milieu Commune Nom nominal journalier conception (EH) traitement récepteur (m3/jour) (m3/jour) Station Cagnes- d'épuration de Boues Mer 1956 130 000 23 000 16 275 sur-Mer Cagnes-Sur- activées Méditerranée Mer Station Boues Coaraze d'épuration de 1976 1 000 200 activées 39 Le Paillon Coaraze faible charge Vallon de la La Gaude La Tuilière 1985 5 000 1 000 Lit bactérien 381 Tuilière Fourcat 1975 1 600 320 Lit bactérien 57 La Vésubie Lantosque boues Suquet 1976 500 100 23 activées Riou sec de Le Rivet 1968 700 140 Lit bactérien 40 Levens (Vésubie) Levens Boues Vallon de la activées La Gumba 1977 3 000 450 400 Gumba moyenne (Vésubie) charge Boues Mer Nice Haliotis 1988 650 000 220 000 activées forte 101 643 Méditerranée charge Vallon sec de Campo Curial 1989 500 100 Lit bactérien 30 Saint Blaise Saint- (Var) Blaise Boues Col de l'olivier 1990 150 28 25 activées Vallon sec Boues (Var) St André 2008 150 23 9 activées Station Saint- d'épuration de Boues Laurent-du- 1982 80 000 20 250 10 640 Le Var Saint Laurent activées Var du Var Décanteur Vallon sec Village 1967 1 000 200 ND* digesteur (Vésubie) La Villette 1975 100 20 Epandage 11 Infiltration Lit bactérien Le Chaudan 1957 400 80 4 Le Var faible charge Utelle Saint Jean Lit bactérien 1957 250 50 38 Rive Droite faible charge Saint Jean Lit bactérien La Vésubie 1967 400 80 ND* Rive Gauche faible charge Saint Jean le Lit bactérien 150 30 ND* Moulin faible charge Boues Vosgelade 1978 9 000 1 350 activées 1 302 La Lubiane Vence faible charge Boues Le Malvan 1985 9 000 1 800 activées très 1 373 Le Malvan faible charge *ND : Non défini
Nice Côte d’Azur
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5. FONCTIONNEMENT DU SYSTEME ASSAINISSEMENT Le territoire de la communauté peut être décomposé en 3 sous-systèmes
Sous-système « Ouest du Var »
Toutes les communes sont dotées de réseaux d’assainissement essentiellement séparatifs. Cagnes-sur-Mer dispose d’une unité de traitement, qui reçoit également une partie des eaux usées de Villeneuve- Loubet, la Colle-sur-Loup, Saint-Paul-de-Vence, Roquefort- les-Pins (regroupées au sein du syndicat intercommunal d’assainissement de La Colle-sur-Loup, Saint-Paul-de- Vence, Villeneuve-Loubet, Roquefort-les-Pins pour le traitement des eaux usées).
Saint-Laurent-du-Var est dotée d’une unité de traitement qui reçoit également les eaux usées de Saint-Jeannet, Carros, La Gaude (une partie), ainsi que Gattières et Le Broc deux communes situées hors périmètre. Les eaux usées de ces six communes sont acheminées jusqu’{ la station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var par l'intermédiaire du collecteur intercommunal situé le long de la rive droite du Var.
A La Gaude se trouve une station d’épuration traitant les effluents ne pouvant être dirigés vers le collecteur situé en rive droite du Var (versant Ouest du village).
Vence dispose de deux unités de traitement (Malvan au Sud et Vosgelades au Nord) qui traitent toutes les eaux usées collectées sur la commune.
Sous-système « NICE Haliotis »
Ce sous-système est composé du réseau d’assainissement niçois (unitaire au centre ville, séparatif en périphérie de la ville), de deux bassins d'orage (Arson et Ferber) et de l’unité de traitement « Haliotis ».
Les 2 bassins de stockage, dont le volume maximal est de 40 000 m3, ont pour principaux objectifs : - de capter le premier flot d’eaux pluviales
Effluents très pollué afin d’éviter les rejets en mer via des déversoirs Cantaron d’orages, et de limiter les risques d’inondation de certains quartiers (bassin ARSON). - de collecter et stocker les effluents avant traitement à la station HALIOTIS afin de réduire significativement les déversements et les pollutions en mer.
A ce réseau niçois viennent se raccorder ceux des communes situées au Nord (jusqu'à Levens) et depuis Juin 2011 ceux à l'Est (jusqu'à Cap d'Ail) de Nice. Une partie des effluents de la commune de Cantaron (située hors périmètre) est également raccordée au réseau de Nice. La station d’épuration Haliotis (650000 EH) traite donc les effluents en provenance de ces 18 communes.
Nice Côte d’Azur
11 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
Sous-système « communes du Nord »
Toutes ces communes sont dotées de réseaux séparatifs. Les communes de Levens (pour partie), Saint-Blaise (pour partie), Utelle, Lantosque et Coaraze sont dotées de leurs propres stations d'épuration. A Duranus, un réseau de collecte a été posé au niveau du centre de village, mais il n'est pas encore en fonction. NCA va créer une station d’épuration pour le traitement des effluents de la commune. Le lancement des travaux, d'une durée prévisionnelle de 6 mois, est prévu début 2013, suite à un appel d'offre infructueux lancé fin 2011.
Nice Côte d’Azur
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II. FONCTIONNEMENT DU SERVICE PUBLIC D’ASSAINISSEMENT COLLECTIF
Nice Côte d’Azur
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1. LES OBJECTIFS DU SERVICE La direction de l’assainissement, de l’hydraulique et du pluvial assure la gestion du service public d’assainissement de NCA. Elle a donc pour mission d’exécuter la politique d’assainissement fixée par les élus.
NCA a souhaité mettre en place un service structuré et compétent, { même d’assumer pleinement son rôle d’autorité organisatrice : la direction possède les ressources et compétences fortes lui permettant d’assurer la connaissance des installations (SIG, métrologie, contrôle des industriels…), la planification de ses actions (schémas directeurs), le suivi des indicateurs de performance… NCA a choisi en outre de s’appuyer sur des entreprises privées pour l’exploitation des réseaux et des stations, via des marchés de prestation de service où la collectivité reste le donneur d’ordre et contrôle au quotidien les réalisations des prestataires. Enfin, la capacité de la direction de porter la maitrise d’œuvre d’opérations de travaux en interne garantit d’une part la bonne exécution du programme de travaux et d’autre part le bon contrôle des travaux sous maitrise d’œuvre externe pour le cas des chantiers plus compliqués (stations d’épuration, grands projets de réseau).
Afin de répondre { ces missions et de garantir l’efficacité de la politique mise en œuvre, la direction a engagé une politique, fondée sur la qualité du service rendu et l’amélioration permanente, et certifiée ISO 9001.
2. L'ORGANISATION DU SERVICE
89 agents étaient en poste au 31 décembre 2011. Outre les services administratifs et financiers et la cellule marchés publics, la direction est organisée en six services techniques pour assurer la compétence assainissement :
Le service « Etudes Générales » qui a pour missions : les études relatives aux zonages d’assainissement, la métrologie appliquée { l’assainissement et l’autosurveillance des réseaux, les schémas directeurs d’assainissement, la gestion des plans de réseaux d’assainissement, le développement du Système d’Information Géographique (SIG), de la modélisation des réseaux, de la supervision la réalisation de levés topographiques, la gestion des autorisations et conventions de rejets non domestiques provenant des industriels ; la gestion de l’instruction des permis de construire et des réponses aux déclarations de travaux (DT) et aux déclarations d’intention de commencement de travaux (DICT) ; Le service public d’assainissement non collectif (SPANC) assure le diagnostic ainsi que les contrôles d’entretien et de bonne exécution des installations d’assainissement non collectif. Le service « Grands Projets » assure la maîtrise d’œuvre (interne ou externalisée) des grands projets de travaux d’assainissement sur l’ensemble du périmètre de la communauté, Le service « Gestion des Stations d’Epuration » qui assure le suivi de l’exploitation de l’ensemble des stations d’épuration sur le territoire de la communauté, Les services « Secteur Nice et littoral Est» ; « Secteur Ouest » et « Secteur Moyen Pays » assurent la gestion quotidienne (études, exploitation, travaux) des systèmes d’assainissement de leur communes respectives.
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14 Service public de l’assainissement
3. LES MODES DE GESTION L’exploitation des installations est réalisée en régie avec des marchés de prestations de service, { l’exception de l’exploitation des réseaux des communes de l’Est pour laquelle une DSP (délégation de service public) existe. Le tableau et la carte ci après décrivent en détail les contrats en cours :
2021 30/04/21
2020
2019
2018
2017
2016 31/12/15
31/12/15
2015 07/04/15
03/06/14
2014 31/12/13
2013
10/09/12 17/11/12
avenant
09/04/12 2012 07/05/12 31/04/12
01/05/11
18/05/11
2011 30/04/11
2010 01/01/10
01/01/10
08/04/09 2009 08/04/09
7 7 ans
6 6 ans
6 6 ans
6 6 ans
12 12 ans
10 10 ans
10 10 ans
12 12 ans
DUREE
37 37 mois 18 18 mois
Avenant
de de 5 mois 56 mois + 56 mois
SNA
SNA
EAUX
EAUX
SEREX
VEOLIA
VEOLIA
VEOLIA TITULAIRE
Groupement
DEGREMONT
DEGREMONT
VEOLIA VEOLIA /SEREX LYONNAISE DES DES LYONNAISE DES LYONNAISE
INTITULE DU MARCHE DU INTITULE
STEP de La STEP Vence Gaude, et Coaraze.
Contrat Contrat de prestations de services les pour
collecteur principal
STEP de Saint-LaurentSTEP du Var et le
Contrat Contrat de prestations de services la pour
refoulement
STEP de Cagnes-sur-MerSTEP et les postes de
Contrat Contrat de prestations la pour de service
Rivet, la Gumba)Rivet,
Col de l'olivier (le et St et de andré) Levens
d'épuration de Saint Blaise (Campo curial,
Marché d'exploitation des stations
Ferber et ArsonFerber
STEP d'HaliotisSTEP + satellites + bassins
Contrat Contrat de prestations la pour de service
Ferber et ArsonFerber
STEP d'HaliotisSTEP + satellites + bassins
Contrat Contrat de prestations la pour de service
Vence et Carros
Laurent du Var, Saint Jeannet, La Gaude,
communes de Cagnes-sur-Mer, Saint-
usées et des postes de refoulement des
Marché d'exploitation du réseau d'eaux
communes de Carros, Utelle et Lantosque
usées et des postes de refoulement des
Marché d'exploitation du réseau d'eaux
la Roche et La Trinité
communes de Nice, Falicon, Saint André de
usées et des postes de refoulement des
Marché d'exploitation du réseau d'eaux
sur-Mer
d'Ail, BeaulieuEze, sur et Mer Villefranche-
communes de Saint Jean Cap Cap Ferrat,
l'exploitation usées du réseau d'eaux des
Délégation Public de Service pour
Tourrette Levens. Tourrette
Saint Blaise, Saint Martin du Var et
Colomars, La Roquette-sur-Var, Levens,
communes d'Aspremont, Castagniers, usées et des postes de refoulement des Marché d'exploitation du réseau d'eaux
RESEAUX EAUX USEES EAUX RESEAUX
STATIONS D'EPURATION STATIONS EXPLOITATION
Nice Côte d’Azur
15 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
Nice Côte d’Azur
16 Service public de l’assainissement
4. LA MISE EN PLACE D’UNE DEMARCHE QUALITE
Bien avant que le « développement durable » ne devienne une préoccupation majeure du grand public et des décideurs, l’assainissement a fait figure de pionnier dans le domaine de la gestion durable des ressources. L’assainissement vise { garantir un niveau de qualité de l’eau rejetée dans le milieu naturel { même d’assurer la pérennisation de la qualité globale de la ressource. Ce souci de la préservation de l’environnement est donc le premier élément constitutif des missions de l’assainissement. L’assainissement est un service public industriel et commercial (SPIC), { ce titre, son budget est alimenté exclusivement par les redevances payées par les usagers. Aussi, les personnels en charge de l’assainissement ont depuis longtemps une culture de la qualité du service rendu aux usagers. C’est donc dans ce contexte de culture forte de préservation de l’environnement et de service public au profit de ses usagers que la direction de l’assainissement s’est lancée dès 2007 dans une démarche volontariste d’amélioration continue du service, afin de conforter cette culture de la qualité et de pousser l’harmonisation de ses pratiques sur tout le territoire de la Métropole. A cette fin, la direction s’est inscrite, pour sa compétence assainissement, dans le cadre d’une démarche de certification ISO 9001 version 2008, obtenue en juillet 2009. La direction est également en charge, depuis la transformation de la communauté d’agglomération en communauté urbaine le 27 décembre 2008, de l’hydraulique et du pluvial. Ces activités nouvelles ont fait l'objet d’une extension du périmètre de certification en 2010
La certification a été renouvelée en Juillet 2011.
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17 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
5. LA MAITRISE DES EFFLUENTS NON DOMESTIQUES
Les réseaux d’assainissement et les stations d’épuration sont prévus pour recevoir les eaux usées domestiques. Les eaux usées non domestiques des établissements exerçant une activité à caractère industriel, commercial ou artisanal peuvent endommager le système de collecte et/ou le système d’épuration des eaux usées de la collectivité. Il est donc important, avant d’accueillir ces effluents non domestiques, de les contrôler afin de protéger ces équipements publics et de garantir la protection du milieu récepteur (mer, rivière, fleuve). En outre, cette démarche répond { une obligation règlementaire. En effet, l’article L.1331-10 du code de la santé publique impose { tout établissement de disposer d’une autorisation pour déverser ses eaux usées autres que domestiques dans le réseau public de collecte. L’arrêté d’autorisation de déversement indique les prescriptions à respecter avant rejet dans le réseau public de collecte. Une convention de déversement qui précise les modalités techniques, juridiques et économiques du déversement est éventuellement annexée { l’arrêté.
Profitant des résultats d’une étude menée dans le cadre du schéma directeur d’assainissement communautaire, et dans le but de caractériser la pollution des établissements industriels sur le territoire de NCA, un service de « contrôle des rejets d’effluents non domestiques » a été mis en place { la fin de l’année 2007. Depuis, les principales zones d’activité ont été caractérisées et de nombreux établissements industriels situés sur le territoire de Nice Côte d’Azur ont fait l’objet de contrôles de leurs rejets non domestiques. Par ailleurs, la démarche collective dénommée « Eaux Top » visant à réduire les pollutions toxiques dispersées de nature industrielle sur la rive droite du Var (communes de Saint Laurent du Var, La Gaude, Saint Jeannet, Gattières, Carros et Le Broc), a été lancée mi 2011. NCA souhaite s’assurer, via des visites et contrôles de ces établissements industriels localisés sur ce secteur (environ 800 établissements), que les effluents rejetés par ces derniers dans le réseau public, restent compatibles avec le fonctionnement de l’ouvrage de traitement de Saint Laurent du Var.
ZI de CARROS inclus dans le périmètre de la démarche collective EAUX TOP
Parallèlement à ces actions, la cellule "rejets industrielles" intervient au quotidien dans le cadre d’investigations sur les réseaux d’assainissement et d’identification de sources pollution en provenance d’entreprises industrielles, commerciales et artisanales. Son rôle est également d’apporter les informations et les conseils { toute demande d’usager qui souhaite limiter son impact environnemental.
Le règlement d’assainissement collectif communautaire (http://www.nice.fr/Environnement) précise les exigences de NCA en matière de traitement d’effluents non domestiques dans le réseau de collecte public.
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SECTEURS AYANT FAIT L’OBJET DE CONTROLES D’ETABLISSEMENT REJETANT DES EAUX USEES NON DOMESTIQUES
6. METROLOGIE APPLIQUEE A L'ASSAINISSEMENT ET A L'AUTOSURVEILLANCE DES RESEAUX
La démarche d’autosurveillance des réseaux d’assainissement constitue une obligation réglementaire { la charge des collectivités (arrêté du 22 juin 2007). La finalité est une meilleure maîtrise des rejets des effluents dans le milieu naturel et une connaissance en continu des volumes d’eaux usées transitant sur des tronçons particuliers du réseau d’assainissement.
Nice Côte d'Azur est tenue de surveiller en continu les rejets dans le milieu naturel (par des déversoirs d’orage (DO)) et d’estimer les charges polluantes déversées. Il est notamment demandé d’assurer en continu la surveillance des ouvrages particuliers importants (DO, surverses de postes de refoulement, etc.), et de prévoir la mise en place de points de mesure débitmétriques sur le réseau.
Concrètement, il est exigé : d’instrumenter par des capteurs de mesures débitmétriques les ouvrages de déversement (déversoirs d’orages et surverses des postes de refoulement) afin de mesurer les volumes d’effluents rejetés dans le milieu naturel, en fonction de l’importance de l’ouvrage de déversement, de mettre en place un dispositif permettant de mesurer la qualité de l’effluent rejeté dans le milieu naturel. Les intérêts pour le service rendu et la protection de l'environnement sont multiples : meilleure connaissance du fonctionnement du réseau, optimisation de l'exploitation des réseaux d'assainissement, programmation et investissements mieux ciblés.
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A Nice Côte d'Azur, l’autosurveillance des réseaux est gérée en régie par une cellule métrologie qui œuvre pour acquérir et améliorer la connaissance de ses réseaux. Actuellement, sur tout le littoral, de Cap d’Ail { Cagnes-sur- Mer, 23 points de mesures instrumentés en continu permettent de mesurer les volumes d’eaux usées déversés par des ouvrages de délestages (DO) accidentellement ou par temps de pluies dans le milieu naturel (mer).
Sondes permettant de connaitre Sonde Ultra-son mesurant la hauteur de l’effluent le volume d’eaux usées déversé par un déversoir d’orage
En parallèle, NCA a instrumenté de nombreux sites de mesures afin de mettre en place un diagnostic permanent de ses réseaux d’assainissement. Ce diagnostic permanent permet notamment, de connaître de manière continue le fonctionnement précis des réseaux, d’en exploiter les données afin de repérer certains dysfonctionnements ou anomalies ou de déterminer le pourcentage d’eaux claires parasites. En 2011, 39 points de mesures sont installés, majoritairement dans les réseaux d’assainissement des communes de Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer, Vence, et Nice. DIAGNOSTIC PERMANENT : débitmètre RADAR installé dans un collecteur visitable d’eaux usées Localisation des sites de mesures
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L’exploitation et l’analyse de ces données au sein de la direction doit permettre, { court terme, de proposer des actions et travaux visant à diminuer des déversements et à améliorer le fonctionnement des réseaux. Au final, avec près de 20 pluviomètres disposés sur le territoire de NCA, et 10 aqueducs niçois instrumentés par des capteurs de hauteur d’eau, ce sont au total près d’une centaine de sites de mesures qui sont existants sur NCA. Toutes ces données sont télétransmises quotidiennement, pour analyse et exploitation, sur un poste central localisé dans les locaux de la direction de l’assainissement, de l’hydraulique et du pluvial. La mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux génère des obligations vis-à-vis des services de l’Etat. En effet, dès connaissance de déversements dans le milieu naturel, des rapports de déversements (durée et volumes) sont envoyés sous 48h aux services de la police de l’eau et de l’agence de l’eau. Des rapports mensuels et annuels synthétisant l’ensemble des déversements mesurés sur le territoire font également l’objet de transmission { ces deux services.
NCA répond ainsi de manière satisfaisante aux exigences réglementaires en matière d’autosurveillance.
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III. LES RESULTATS ET GRANDS
EVENEMENTS
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1. LES PERFORMANCES DES STATIONS D'EPURATION L’arrêté du 22 juin 2007 fixe les nouvelles prescriptions applicables aux installations de collecte, de transport et de traitement des eaux usées des agglomérations d'assainissement (zone de population et d’activités économiques déj{ raccordées { un système d’assainissement (réseau de collecte ou/et station d’épuration). Concernant les stations d’épuration, sont soumis : à déclaration les ouvrages dont le flux polluant journalier reçu ou la capacité de traitement est supérieur à 120kg de DBO5 (demande biologique en oxygène) mais inférieur ou égal à 600 kg de DBO5, à autorisation les ouvrages dont le flux polluant journalier reçu ou la capacité de traitement est supérieur à 600kg de DBO5. Les charges de pollution journalières précisées dans les arrêtés sont les suivantes :
Débit DBO5** DCO** MES** Régime de Débit en en en d'autorisation Capacité Volume pointe Commune Nom moyen entrée entrée entrée ou de (EH) (m3/j) temps (m3/h) station station station déclaration sec (Kg/j) (Kg/j) (Kg/j) (m3/h) Station Cagnes-sur- d'épuration Autorisation 130 000 23 000 958 1 670 6 000 14 400 5 980 Mer de Cagnes Sur Mer Station Coaraze d'épuration Déclaration 1 000 150 6 18 60 120 90 de Coaraze Lantosque Fourcat Déclaration 1 600 320 60 120 90 Suquet Déclaration 500 100 24 48 36 La Gaude La Tuilière Déclaration 5 000 900 38 83 300 500 450 Levens Le Rivet Déclaration 700 105 4 12 42 84 63 La Gumba Déclaration 3 000 450 19 57 180 360 270 Nice Haliotis Autorisation 650 000 220 000 9 166 14 400 37 400 79 200 46 200 Campo Déclaration 500 75 3 9 30 60 45 Curial Saint-Blaise Col de Sans objet car 150 28 l'Olivier < 120 kg Sans objet car St André 150 23 < 120 kg Station Saint- d'épuration Laurent-du- de Saint- Autorisation 80 000 20 250 844 1 469 4 300 10 400 4 800 Var Laurent-du- Var Village Déclaration 1 000 200 60 120 90 Sans objet car La Villette 100 20 < 120 kg Le Déclaration 400 80 24 48 36 Chaudan Saint Jean Utelle Déclaration 250 50 15 30 22 Rive Droite Saint Jean Rive Déclaration 400 80 24 48 36 Gauche Saint Jean Sans objet car 150 30 le Moulin < 120 kg Vence Vosgelade Déclaration 9 000 1 500 62,5 100 600 1 500 900 Le Malvan Déclaration 9 000 1 800 75 180 600 900 700
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Les niveaux de qualité minimum de rejet sont les suivants
Concentration Rendement Rendement Rendement Valeur Valeur Valeur Concentration Concentration de DCO** à ne (DBO5) (DCO) (MES) (DBO) à (DCO) à (MES) à de DBO5** à ne de MES** à ne Commune Nom STEP pas dépasser minimum à minimum à minimum à ne jamais ne jamais ne jamais pas dépasser pas dépasser (mg/l) sur 24 atteindre atteindre atteindre dépasser dépasser dépasser (mg/l) sur 24 h (mg/l) h (en %) (en %) (en %) (mg/l) (mg/l) (mg/l)
Cagnes- STEP de Cagnes- 25 125 35 80 75 90 50 250 85 sur-Mer Sur-Mer STEP de 25 125 - 60 60 50 50 250 85 Coaraze Coaraze
La 25 125 35 70 75 90 50 250 85 La Gaude Tuilière
Fourcat 35 - - 60 60 50 50 250 85 Lantosque
Suquet 35 - - 60 60 50 50 250 85
Le Rivet 25 - 35 60 60 50 50 250 85 Levens
La Gumba 25 125 35 80 75 90 50 250 85
Nice Haliotis 25 125 35 80 75 90 50 250 85
Campo 25 - 35 60 60 50 50 250 85 Curial Saint- Col de Sans objet car
Blaise l'Olivier < 120 kg
Sans objet car St André < 120 kg Saint- STEP de Saint- 50 250 85 Sans objet durant travaux 50 250 85 Laurent- Laurent du-Var du-Var*
Village 35 - - 60 60 50 50 250 85
La Villette
Le 35 - - 60 60 50 50 250 85 Utelle chaudan Saint Jean Rive 35 - - 60 60 50 50 250 85 Droite Saint Jean Rive 35 - - 60 60 50 50 250 85 Gauche Saint Jean 35 - - 60 60 50 50 250 85 le Moulin
Vosgelade 25 125 35 80 75 90 50 250 85 Vence
Le Malvan 25 125 35 80 75 90 50 250 85
* Prescriptions durant les travaux ** Voir définitions page suivante Cette partie récapitule les résultats des principales stations
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POLLUTIONS MOYENNES EN ENTREE STATION
Pollution moyenne { l’entrée de la station (en T/jour) M.E.S D.B.O.5 D.C.O Station d’épuration de Cagnes-sur- 5,75 3,56 9,48 Mer
Station d’épuration de La Gaude 0,11 0,09 0,24
Station d’épuration de Nice 28,83 26,30 57,65
Station d’épuration de Saint 3,60 3,18 7,90 Laurent du Var Station d'épuration de Vence Nord 0,61 0,39 1,05 (Vosgelade) Station d’épuration de Vence Sud 0,51 0,40 1,03 (Malvan)
D.B.O 5. : Demande Biochimique en Oxygène. Il s’agit de la quantité d’oxygène exprimée en mg/l consommée { 5 jours pour assurer par voie biologique l’oxydation des matières organiques ou inorganiques présentes dans l’effluent. D.C.O. : Demande Chimique en Oxygène. La DCO correspond à la quantité d'oxygène (en milligramme) qui a été consommée par voie chimique pour oxyder l'ensemble des matières oxydables présentes dans un échantillon d'eau de 1 litre. M.E.S. : Matières En Suspension. Il s’agit des particules de toutes tailles, d’origine minérale ou organique, présentes en suspension dans les effluents.
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RESULTATS DES STATIONS D’EPURATION SOUMISES A L'AUTOSURVEILLANCE POUR L’ANNEE 2011
EVOLUTION DES RENDEMENTS EFFECTIFS EN DBO5
EVOLUTION DES RENDEMENTS EFFECTIFS EN DCO
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EVOLUTION DES RENDEMENTS EFFECTIFS EN MES
EVOLUTION DES RENDEMENTS EFFECTIFS EN AZOTE (NTK)
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EVOLUTION DES RENDEMENTS EFFECTIFS EN PHOSPHORE (PT)
Ntk : Azote total Kjeldahl Pt : Phosphore total
Notons que : En 2011, la station de Cagnes-sur-Mer est conforme aux objectifs de qualité. L’amélioration abordée en 2008 et confirmée en 2009 et 2010 se poursuit notamment grâce à la mise en place du traitement à l’oxygène pur. Grâce aux efforts importants réalisés par NCA, cette station est conforme aux normes de rejet depuis 2010, et ce pour la première fois depuis la définition de ces normes (directive sur les eaux résiduaires urbaines, 1991). La station de Saint-Laurent-du-Var étant en cours de travaux, les normes de rejet imposées par l’Etat sont inférieures aux normes appliquées aux autres stations. Le rejet de la station pendant cette période de travaux respecte les conditions « transitoires » fixées par l’Etat. A noter que la norme de rejet en MES après travaux est plus contraignante afin de préserver le milieu récepteur (le Var), et que le rejet devra également respecter des critères bactériologiques, contrairement aux autres stations. Cette norme sera atteinte par un traitement membranaire, mis en eau dès 2012, garantissant des eaux rejetées de qualité « eau de baignade ». Les autres stations remplissent tous les objectifs de réduction des flux de substances polluantes. Les stations de Nice Côte d'Azur ne sont pas soumises à des obligations règlementaires concernant le phosphore et l’azote car l'ensemble du département n’est pas identifié en zone sensible à l’eutrophisation.
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2. LES SOUS-PRODUITS ISSUS DES OUVRAGES D’EPURATION
QUANTITES DE MATIERE SECHES PRODUITES PAR STATION D’EPURATION (EN TONNES)
Station Station Station Station Station d'épuration d'épuration d’épuration de d’épuration de d’épuration de de Vence de Vence Saint Laurent Nice Cagnes sur Mer Nord Sud du Var (Vosgelade) (Malvan) 2004 18 210 567 NC NC NC 2005 18 540 418 NC 137 102 2006 16 496 1 672 NC 123 91 2007 17 813 1 783 NC 132 113 2008 17 130 1 987 NC 127 108 2009 16 199 1 862 967 135 124 2010 15 036 1 777 1 015 128 116 2011 15 596 1 793 993 118 128
La quantité totale produite par les autres stations (33,5 tonnes pour l’année 2011) est négligeable au regard des 18 628 tonnes produites dans les cinq stations listées ci-dessus.
DESTINATION DES BOUES PAR STATION
Station Station Station Station Station d’épuration d'épuration d’épuration d'épuration d’épuration de Saint de Vence de Cagnes- de Vence Sud de Nice Laurent du Nord sur-Mer (Malvan) Var (Vosgelade)
2010 57% 0% 0% 0% 0% Incinération 2011 65% 0% 0% 0% 0%
2010 38% 64% 85% 100% 100% Compostage
2011 30% 49% 82% 100% 100%
2010 5% 5% 15% 0% 0% Centre
d'enfouissement Destination technique 2011 1% 3% 18% 0% 0%
2010 0% 31% 0% 0% 0% Epandage 2011 4% 47% 0% 0% 0%
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3. LES VOLUMES STOCKES PAR LES BASSINS D’ORAGE ET DEVERSES PAR LES RESEAUX
Outre l’optimisation de l’épuration, Nice Côte d'Azur travaille activement à améliorer le fonctionnement des réseaux afin de réduire les déversements accidentels de temps sec et les rejets de temps de pluie dus aux mises en charge des réseaux (renouvellement et restructuration de réseau, autosurveillance pour intervention d’urgence…).
Le stockage et traitement des eaux de pluie, réalisé grâce au bassin Arson (10 000m3) et aux bassins Ferber (2x15 000m3) est un point primordial pour la protection des eaux de baignade. Ces bassins permettent de stocker puis traiter annuellement de 500 000 à 700 000m3 d’eaux unitaires (voir les graphiques suivants pour 2011) qui étaient auparavant rejetés directement en mer. Notamment, ces bassins permettent de traiter les premiers flux d’eaux unitaires qui sont les plus pollués (lessivage des sols et des réseaux), les eaux rejetées ensuite étant moins chargées en pollution. En comparaison, les volumes moyens en entrée de station d’Haliotis sont de l’ordre de 100 000m3/jour, ces bassins évitent donc un équivalent de déversement direct en mer d’eaux usées durant 5 { 7 jours par an.
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4. LES GRANDS EVENEMENTS DE L’ANNEE 2011 POURSUITE DES TRAVAUX DE REHABILITATION DE LA STATION D’EPURATION DE SAINT-LAURENT-DU-VAR La station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var (80 000 équivalents habitants) traite les effluents de Carros, Le Broc, Saint-Jeannet, Gattières, La Gaude, et Saint-Laurent-du-Var par un procédé biologique (boues activées de moyenne charge). Les résultats d’autosurveillance ont démontré que la station était proche de la saturation, les dysfonctionnements constatés étant principalement liés aux fluctuations de l’effluent (eaux parasites, rejets industriels…) et aux modalités de traitement. Sa réhabilitation s’imposait afin de rejeter dans l’embouchure du Var, puis en mer, des eaux mieux traitées en respectant les normes de rejet européennes. La station bénéficiera en outre d’une extension de capacité à 110 000 équivalents habitants. Les travaux confiés au groupement d’entreprises OTV / Merlin / Bonnard et Gardel comprennent les prestations relatives : - au génie épuratoire : ensemble des études, mises en œuvre des différents équipements et de leurs moyens de manutention, des canalisations nécessaires au nouveau procédé, des réseaux intérieurs (eaux usées, eaux traitées, boues, eaux potables, eaux industrielles), - au génie électrique et à la mise en conformité réglementaire des installations, à la Gestion Technique Centralisé, - au génie civil : études, démolitions, réhabilitation des ouvrages (réparations et étanchéité) et création d’ouvrages neufs, tranchées, fourreaux, regards, etc..
Le nouveau process de traitement s’appuiera sur la mise en place d’un ensemble compact de décantation lamellaire / épaississement « Multiflo » et d’un nouvel étage de traitement par membranes « Biosep » (36 modules de filtration au pouvoir de coupure de 0,2 micromètre pour une surface totale de 54 000 m2).
Les travaux, d’une durée prévisionnelle de 4 ans, ont commencé en octobre 2009. Leur montant s’élèvera { plus de 27,5M€ TTC. Le phasage des travaux a été déterminé pour que la station puisse continuer à dépolluer et garantir un niveau de rejet au moins égal au niveau initial, avec en outre une désinfection en sortie mise en place pendant la saison estivale où les charges entrantes sont les plus importantes. Il a donc été décidé d’alterner les étapes de travaux par périodes de 6 mois afin d’effectuer la construction des parois et le montage des équipements dans une file de traitement vide pendant que l’autre continue { fonctionner, puis de basculer sur deux files pendant les périodes estivales.
La première partie de l’année 2011 a vu s’achever les travaux de la file Sud jusqu’au bassin d’aération. La station dispose donc de deux files de traitement entièrement rénovées depuis les prétraitements jusqu’au traitement biologique.
En septembre 2011, les travaux de la phase 5, avant dernière phase des travaux, ont commencé avec la démolition du décanteur secondaire Nord en vue de la mise en service de la première file de traitement membranaire, assurant la séparation entre les boues et l’eau traitée, en juin 2012.
STOCKAGE DE REACTIFS
FILES DE DEGRILLEUR
TAMIS ET TAMBOUR EPAISSISSEUR FILES DE DESSABLEUR
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TRAVAUX DE DEVOIEMENT DES RESEAUX D’EAUX USEES ET D’EAUX PLUVIALES BOULEVARD DES JARDINIERS POUR LA CONSTRUCTION DU NICE ECO STADIUM L’opération de déviation des réseaux humides sous le boulevard des Jardiniers { Nice était un prérequis au démarrage des travaux de construction du grand stade de Nice de 35 000 places, dans la plaine du Var. Les travaux ont consisté à terrasser en masse plus de 5 000 m3 de matériaux afin de poser, sur un lit de pose en béton et en tranchée commune, la conduite principale d’eaux usées de la plaine du Var de 1 m de diamètre et un réseau d’eaux pluviales en béton de 1.50 m de diamètre, sur un linéaire total de près de 500 m. Les travaux, d’un montant de 2,2 M € TTC, ont été réalisés par l’entreprise CARI entre février 2011 et fin août 2011. Ce chantier hors normes présentait plusieurs difficultés : - Un degré de compactage très élevé de type chaussée lourde après remblayage des réseaux car la plateforme ainsi constituée a servi de corps de chaussée au nouveau boulevard des Jardiniers, actuellement en service. - La coactivité, sur un même site, de plusieurs entreprises, puisque VINCI, titulaire du contrat de construction du Grand stade, est intervenu sur le site dès le mois d’avril pour les travaux préliminaires de terrassement. - Des délais très contraints, avec une date butoir avancée d’un mois par rapport au délai contractuel initial, pour la mise en service du nouveau réseau d’eaux usées afin de permettre { VINCI de démarrer les travaux de terrassement et de démolition du boulevard des Jardiniers La direction de l’assainissement a ainsi, avec l’aide de l’entreprise CARI, proposé tout au long du chantier des solutions afin d’assurer la livraison des ouvrages dans les délais : terrassement en masse et talutage de la tranchée commune, recyclage sur site des graves alluvionnaires du Var issues de la tranchée, renforcement des équipes et des plages de travail, etc. Cette méthodologie n’a pas nuit { la qualité des ouvrages exécutés lesquels, pendant toute la durée du chantier, ont fait l’objet de nombreux contrôles par des organismes extérieurs compétents (contrôles des bétons, qualité des soudures, niveau final du compactage…).
RACCORDEMENT DES COMMUNES DE L'EST Cette opération emblématique d’un montant de 19 millions d’euros TTC a permis de raccorder et de traiter les effluents des communes situées { l’Est (Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Eze et une partie de Cap d’Ail) { la station Haliotis de Nice.
Elle s’inscrit pleinement dans la volonté de l’excellence environnementale de Nice Côte d’Azur. Ces travaux contribuent en effet à une amélioration certaine de la qualité des eaux de baignade en évitant le rejet direct des effluents de plus de 25 000 habitants.
Les travaux, qui ont consisté à créer plus de 12 km de réseau et trois postes de refoulement de très grande capacité, ont débuté fin 2008 et l’installation a été mise en fonction en octobre 2010. Le fonctionnement durant l’année 2011 a fait l’objet d’un suivi très rigoureux afin d'optimiser le fonctionnement de l’ensemble.
RACCORDEMENT DE LA COMMUNE D’EZE A LA COMMUNE DE VILLEFRANCHE-SUR-MER
Le réseau permettant le raccordement du village d’Eze est situé dans le vallon de l’Ibac. En mauvais état, son exploitation est rendue dangereuse de part la présence des falaises environnantes et des fréquents éboulements qu’elles connaissent. Les travaux de raccordement d’Eze-Village au réseau d’assainissement de Villefranche-sur-Mer via la Moyenne Corniche, d’un montant de 3 780 000 € TTC ont donc commencé en novembre 2011 et ont été achevés avant la période estivale 2012.
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Ils permettront ainsi :
de préserver l'environnement et la qualité des eaux de baignades des plages du littoral d'Eze, avec dans un second temps la suppression du réseau existant dans le vallon de l’Ibac dont l’état et les conditions d’exploitation ne permettaient plus de garantir sa pérennité,
de soulager le réseau du bord de mer de Villefranche puisque près 1 000 m3/jour d’eaux usées, soit l’équivalent du débit moyen généré au niveau du village d’Eze, transiteront désormais par le réseau d’assainissement de Nice via la moyenne corniche.
HALIOTIS : CONSTRUCTION D'UN OUVRAGE DE FLOTTATION DANS LE CADRE DU RENFORCEMENT DE LA FILIERE BOUES
Les boues issues des bassins de décantation (boues primaires) et des clarificateurs (boues secondaires) de la station Haliotis sont actuellement épaissies dans des ouvrages appelés épaississeurs, avant d’être conditionnées sur filtre- presse. Ces épaississeurs, qui nécessitent une rénovation (ils ont plus de 20ans), fonctionnent actuellement presque au maximum de leur capacité. Il est donc important de sécuriser le traitement des boues de la station Haliotis, afin de ne pas dégrader ses performances. La création de flottateurs doit permettre de traiter les boues secondaires. Les épaississeurs n’étant dès lors plus utilisés que pour les boues primaires pourront ensuite être rénovés à tour de rôle. Les travaux d'un montant de 5 M€ TTC ont été réalisés entre avril et décembre 2011.
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HALIOTIS : RENOVATION DES DECANTEURS Construit il y a plus de 20 ans, le traitement primaire de la station d’épuration d’Haliotis (dix bassins décanteurs) nécessite une rénovation de son génie civil. Les travaux consistent à reprendre en profondeur le surfaçage de l’ensemble des bassins et des murs intérieurs du bâtiment, { rénover les bétons et { réaliser une nouvelle étanchéification de ceux-ci { l’aide de résine. De tels travaux ont déj{ été menés sur le bâtiment des clarificateurs. Cette opération, d’un montant de 4,7 M€ TTC, a débuté le 1er septembre 2009 a été terminée en juin 2012.
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IV. LA TARIFICATION ET LES RECETTES DU SERVICE
Les tarifications Eau potable et Assainissement 2011 et 2012 sont présentées en annexes
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1. PRESENTATION DU BUDGET Le budget de l'assainissement est un budget annexe qui doit être équilibré annuellement tant en fonctionnement qu'en investissement. Ce budget est alimenté exclusivement par les recettes du service, qui proviennent principalement de la redevance d’assainissement.
Fonctionnement
Les dépenses concernent l'entretien et l'exploitation des installations d'assainissement (marchés de prestation de service, sous traitance), le fonctionnement du service (salaires, achats, fournitures), les charges de gestion, foncières (intérêts), exceptionnelles (pénalités, remboursements), la dotation aux amortissements.
Les recettes concernent : la redevance d'assainissement, la Participation pour Raccordement à l'Egout (PRE), les subventions d'exploitation.
Investissement
Les dépenses concernent : les annuités d'emprunts et de dettes en capital, les immobilisations incorporelles (études) et corporelles (travaux).
Les recettes concernent : les amortissements, les subventions, les emprunts éventuels.
Vue d'ensemble du compte administratif 2011
Fonctionnement Dépenses Recettes Résultat
Réalisation de 59 243 819,21 € 68 886 469,42 € l'exercice 2011 Report de l'exercice 1 833 963,94 € 2010 Total 59 243 819,21 € 70 720 433,36 € 11 476 614,15 €
Investissement Dépenses Recettes Résultat Réalisation de 48 607 427,94 € 44 346 879,86 € l'exercice 2011 Report de l'exercice 0,00 € 1 574 119,20 2010 Total 48 607 427,94 € 45 920 999,06 € - 2 686 428,88 €
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3 3 2. PRIX DU SERVICE AU M POUR 120 M
La redevance d'assainissement est la rémunération par l'usager du service public d'assainissement indexée sur les volumes d'eau potable consommés. Le paiement par les usagers d’une redevance est fondé sur le principe du pollueur- payeur. Les cartes suivantes représentent le prix de la redevance assainissement 2011 et 2012 sur la base d’un foyer type INSEE (consommation annuelle 120 m3).
Le montant de la redevance est fixé selon une prospective budgétaire permettant de financer l’ensemble du programme de travaux à long terme. Cette prospective prévoit une uniformisation progressive du montant entre toutes les communes d’ici 2014.
Les recettes de la redevance perçue en 2011 sur le territoire de NCA s’élèvent { 43 127 908,79 € HT pour un volume total facturé de l’ordre de 28,5m3.
Montant de la redevance assainissement
Homogénéisation des
tarifs entre 2011 et 2012
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37 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
3. LES AUTRES RECETTES
LA PARTICIPATION POUR RACCORDEMENT A L’EGOUT (P.R.E.)
La P.R.E. est due pour toute construction nouvelle pour laquelle un raccordement au réseau public d'assainissement est demandé. Cette PRE est { mettre en regard de l’économie que réalise le propriétaire d’une construction neuve qui, du fait de l’existence d’un réseau public d’assainissement, n’a pas { construire d’installation d’assainissement autonome. Son montant est fonction de la Surface Hors Œuvre Nette (SHON) déclarée au permis de construire. La tarification de la P.R.E. a été harmonisée sur l'ensemble du territoire communautaire en mars 2003 et s’élève { 24,32 €/m2 pour 2011. Le montant total des recettes liées à cette participation a été de 3 946 039 € HT pour l'année 2011. La participation pour le financement de l'assainissement collectif (PFAC) se substituera à compter du 1er juillet 2012 à la PRE. Cette PFAC sera perçue auprès des propriétaires d’immeubles d’habitation dès lors que les eaux usées supplémentaires dues, soit { une construction neuve, soit { des travaux d’extension, sont rejetées dans le réseau public de collecte des eaux usées.
LES FRAIS DE BRANCHEMENT
Nice Côte d'Azur a harmonisé en 2007 le montant des remboursements par les particuliers des travaux de création des branchements sous le domaine public réalisés par la communauté { l’occasion d’une extension de réseau. Les habitants concernés doivent désormais payer une somme forfaitaire de 1172,93 euros TTC quelle que soit leur commune de résidence. Le montant total de cette participation pour l’année 2011 a été de 53 600 €, soit 54 branchements réalisés (certains acomptes sont en attente de paiement).
LES SUBVENTIONS
Les subventions perçues par le budget annexe de l'assainissement sont de deux ordres : Subventions de fonctionnement La prime pour épuration des collectivités est un dispositif d’encouragement des collectivités { la création, { l’entretien et au bon fonctionnement des stations d’épuration. Lorsqu’une collectivité possède une station d’épuration conforme, l’Agence de l’Eau lui verse une prime pour épuration. Celle-ci sera d’autant plus importante que le réseau d’assainissement et la station d’épuration seront efficaces. Il est tenu compte également de la façon dont sont éliminées les boues produites par la station d’épuration et de l’autosurveillance des réseaux. Les performances du système d'assainissement prises en compte sont celles de l'année 2010. Le montant de la prime d'épuration et l’aide au bon fonctionnement, attribuée par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée et Corse { Nice Côte d’Azur a été de 4 522 514 €. Les autres subventions d'exploitation sont celles de l'Agence de l'Eau (198 818 €) au titre de l'autosurveillance et du diagnostic permanent des réseaux. En 2011, le montant total des subventions de fonctionnement a donc été de 4 721 332 €. Subventions d'investissement En 2011, l'Agence de l'Eau a subventionné les travaux effectués sur la station d'épuration de Saint-Laurent-du-Var. Les travaux de réhabilitation des ouvrages visitables de Nice ainsi que les travaux pour l'autosurveillance des réseaux ont également été subventionnés. Le montant total de ces subventions de l'Agence de l'Eau s'élève à 1 033 101 €. Le total des subventions versées par le Conseil Général s’élèvent à 322 007€.
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L’AMORTISSEMENT
L'amortissement : représente la constatation comptable de la perte de valeur subie par les immobilisations qui se déprécient avec le temps, est, sur le plan comptable, une charge d'exploitation dont le montant est reporté en produit d'investissement, participe au renouvellement des immobilisations.
Les durées d'amortissement votées par le Conseil Communautaire (délibération 2.3 du 25 novembre 2002) pour les ouvrages d'assainissement se décomposent comme suit : 50 ans pour les réseaux, 30 ans pour les bâtiments d'exploitation (stations d'épuration), 10 ans pour le matériel spécifique d'exploitation (électromécanique...).
ENCOURS DE LA DETTE, ECHEANCES, MONTANT DES ANNUITES
Le tableau ci-dessous présente un état global de la dette pour l'année 2011
Encours au Capital remboursé Encours au Emprunt 2011 Intérêts payés en 2011 01/01/2011 en 2011 31/12/2011
64 626 026,56 € 2 903 249,69 € 15 008 429,64 € 76 731 206,51 € 1 821 528,74 €
LE FONDS DE COMPENSATION DE LA TVA (F.C.T.V.A.)
Jusqu'en 2009, le Fonds de Compensation de la TVA (FCTVA) était destiné à rembourser à la collectivité le montant de la T.V.A. acquittée pour les dépenses d'investissement. Le budget annexe est assujetti à la TVA depuis le 1er Janvier 2010, toutefois le FCTVA relatif aux travaux exécutés en 2009 a été remboursé deux ans après les travaux, donc en 2011. Son montant a été de 1 132 962 €.
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V. LES INDICATEURS DE PERFORMANCE
Les indicateurs de performance du service doivent figurer dans les rapports annuels depuis l’exercice 2008. Ces indicateurs de performance permettent de mesurer et de comparer ensuite les actions de la politique assainissement de NCA :
1. Qualité du service { l’usager o Taux de réclamation o Taux de desserte par des réseaux de collecte des eaux usées o Taux de débordement des effluents dans les locaux des usagers
2. Gestion financière et patrimoniale o Taux moyen de renouvellement des réseaux de collecte des eaux usées o Durée d’extinction de la dette de la collectivité o Taux d’impayés sur les factures d’eau de l’année précédente o Montant des abandons de créances ou des versements à un fonds de solidarité o Indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux de collecte des eaux usées o Nombre de points du réseau de collecte nécessitant des interventions fréquentes de curage par 100 km de réseau
3. Performance environnementale o Conformité de la collecte des effluents aux prescriptions définies en application du décret N° 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret n°2007-675 du 2 mai 2007 o Conformité des équipements d’épuration aux prescriptions définies en application du décret N° 94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret n°2007-675 du 2 mai 2007 o Conformité de la performance des ouvrages d’épuration aux prescriptions définies en application du décret N°94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret n°2007-675 du 2 mai 2007 o Taux de boues issues des ouvrages d'épuration évacuées selon des filières conformes à la réglementation o Conformité des performances des équipements d'épuration au regard des prescriptions de l'acte individuel pris en application de la police de l'eau o Indice de connaissance des rejets en milieu naturel par les réseaux de collecte des eaux usées
4. Assainissement non collectif o Taux de conformité des dispositifs d'assainissement non collectif (indicateur précisé au chapitre suivant).
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1. QUALITE DU SERVICE A L'USAGER
Taux de réclamations écrites Cet indicateur reprend les réclamations de toute nature relatives au service de l’assainissement collectif, { l’exception de celles relatives au niveau de prix. Elles comprennent notamment les réclamations réglementaires, y compris celles liées au règlement de service. Ces réclamations correspondent à des écarts ou non-conformités vis-à-vis d’engagements contractuels, d’engagements de service ou vis-à-vis de la réglementation, en particulier en ce qui concerne l’application du règlement de service. Le nombre de réclamations est rapporté au nombre de personnes desservies divisé par 1 000. Le taux ci-dessous ne prend en compte que les réclamations écrites, conformément au décret n° 2007-675 du 2 mai 2007.
Nombre de Taux de réclamations écrites réclamations impliquant le service
Année 2011 220 0,49
Année 2010 634 1,40
Année 2009 1095 2,24
Année 2008 693 1,42
La baisse significative du nombre de réclamations écrites en 2011 peut s'expliquer par la mise en place du service "Allo-Mairies" qui permet { n’importe quel usager de faire part de sa réclamation par un numéro de téléphone unique (39 06) quelque soit sa commune et l’objet de son appel.
Le taux de desserte La finalité de cet indicateur est d’apprécier l’état d’équipement de la population et de suivre l’avancement des politiques de raccordement pour les abonnés relevant du service d’assainissement collectif. Il se définit comme le quotient du nombre d’abonnés desservis par le service d’assainissement collectif sur le nombre potentiel d’abonnés de la zone relevant de ce service d’assainissement collectif. Il convient de ne pas confondre le taux de desserte avec le taux de raccordement évoqué au chapitre 1. Le nombre potentiel d’abonnés de la zone relevant du service d’assainissement collectif est déterminé { partir du document de zonage d’assainissement collectif (réalisé après enquête publique). Les zonages d’assainissement collectif ont été élaborés dans le cadre du schéma directeur mais n’ont pas encore été tous soumis à enquête publique. L’ensemble des zonages est en cours de révision en lien avec la préparation des plans locaux d’urbanisme (PLU) sur les communes. Il est donc pour le moment impossible de chiffrer cet indicateur.
Le taux de débordement des effluents chez les usagers La finalité de cet indicateur est de mesurer un nombre d’évènements ayant un impact direct sur les habitants, du fait de l’impossibilité de continuer { rejeter les effluents au réseau public et des atteintes portées { l’environnement (nuisances, pollution). Il a pour objet de quantifier les dysfonctionnements du service dont les habitants ne sont pas responsables { titre individuel. Ce taux est estimé { partir du nombre de demandes d’indemnisation présentées par des tiers, usagers ou non du service ayant subi des dommages dans leurs locaux résultant de débordements d’effluents causés par un dysfonctionnement du service public. Ce nombre de demandes d’indemnisations est rapporté au millier du nombre d’habitants desservis. Il n'y a pas eu de sinistre dû à un dysfonctionnement du service en 2011. Le taux de débordement est de 0.
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2. GESTION FINANCIERE ET PATRIMONIALE Le taux moyen de renouvellement Il s’agit du quotient du linéaire moyen du réseau de collecte hors branchements renouvelé ou réhabilité sur les 5 dernières années par cinq fois la longueur du réseau de collecte hors branchements (la prise en compte de cinq années améliore la fiabilité de l’indice). Les taux de renouvellement ci-dessous sont établis à partir des linéaires renouvelés des canalisations existantes au cours des années 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011, ils ne tiennent absolument pas compte des extensions de réseaux.
Longueur de Taux de canalisations (Km) Longueur réseau renouvellement Commune renouvelées au cours (Km) sur 2007, 2008, des années 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 2009, 2010 et 2011
Aspremont 0,1 14 0,13% Beaulieu-sur-Mer 1 16 1,30% Cagnes-sur-Mer 7,7 138 1,12% Cap d’Ail 1 19 1,10% Carros 0,1 57 0,16% Castagniers 0,2 29 0,15% Coaraze 0,1 6 0,20% Colomars 1,3 9 2,93% Duranus Pas de réseau en service Eze 0,3 26 0,22% Falicon 0,3 16 0,31% La Gaude 0,7 36 0,41% La Roquette-sur-Var 1,3 6 4,31% La Trinité 1 33 0,58% Lantosque 0,1 9 0,11% Levens 2,1 37 1,15% Nice 39 521 1,50% Saint-André-de-la- 0,3 28 0,24% Roche Saint-Blaise 0,1 4 0,28% Saint-Jean-Cap-Ferrat 2,6 34 1,54% Saint-Jeannet 0,9 38 0,47% Saint-Laurent-du-Var 5,5 67 1,64% Saint-Martin-du-Var 1,3 14 1,81% Tourrette-Levens 1 32 0,60% Utelle 0 6 0,00% Vence 3,6 59 1,23% Villefranche-sur-Mer 2,7 33 1,61% Bilan sur NCA 74,2 1 286 1,15%
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La durée d’extinction de la dette Cet indicateur est défini comme étant la durée théorique nécessaire pour rembourser la dette du service d’assainissement collectif si la collectivité affecte { ce remboursement la totalité de l’autofinancement dégagé par le service (épargne brute). Il a pour finalité d’apprécier les marges de manœuvre de la collectivité en matière de financement des investissements et d’endettement. Le calcul se fait en divisant l’encours total de la dette par l’épargne brute annuelle
Valeur de cet indicateur pour l’année 2011 : 76 731 206,51 / 16 454 493,82 = 4,7 ans
Le taux d’impayés sur les factures d’eau de l’année 2011
Il s’agit du taux d’impayés sur les factures d’eau émises au titre de l’année 2011. Le calcul est le suivant : Montant de l’impayé / Chiffre d’affaires TTC (hors travaux). Cette donnée est fournie par les exploitants eau potable chargé des recouvrements des factures.
Valeur de cet indicateur pour l’année 2011 : 0,50 %
Montant des abandons de créances ou des versements à un fonds de solidarité
Cet indicateur est défini comme étant les abandons de créance annuels et montants versés à un fonds de solidarité divisé par le volume facturé. Il s’agit des abandons de créance { caractère social. La direction de l’assainissement, de l’hydraulique et du pluvial n’a pas réalisé d’abandon de créance pour l’année 2011.
Connaissance de gestion patrimoniale des réseaux Indice de 0 à 100 attribué selon la qualité des informations disponibles et obtenu en faisant la somme des points indiqués dans les parties A, B et C ci-dessous. Les parties B et C ne sont prises en compte que si les 20 points sont obtenus pour la partie A. Finalité : Evaluer le niveau de connaissance des réseaux d’assainissement, s’assurer de la qualité de la gestion patrimoniale, et suivre leur évolution. Indice de 0 à 60, les informations visées sont relatives à la connaissance du réseau (inventaire), de 70 à 100 elles sont relatives à la gestion du réseau.
Pour les années 2010 et 2011, cet indicateur est homogène sur deux périmètres : Les communes situées à l'EST de NCA et gérées en délégation de service public ainsi que la commune de Carros (représentent 14 % du linéaire total du réseau d'assainissement) Les autres communes
Sa valeur est consolidée à l'échelle de NCA au prorata des linéaires de réseau correspondant à chacun des périmètres
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2008 2009 2010 2011
DSP Hors DSP Est Hors DSP Connaissance des réseaux Est et DSP Est Est d'assainissement Carros et Carros 50 60 50 60 Indice consolidé (DSP Est et Carros = 14 % du linéaire total de réseau, DSP Est = 10 % du 50 50 59 59 linéaire total de réseau) A – Plan du réseau de collecte (0, 10 ou 20 points) 20 20 20 20 20 20 0 : absence de plans du réseau ou plans couvrant moins de 95 % du linéaire estimé du réseau de collecte hors branchements (quels que soient les autres éléments détenus) 10 : existence d’un plan du réseau couvrant au moins 95 % du linéaire estimé du réseau de collecte hors branchements 20 : mise à jour du plan au moins annuelle 20 20 20 20 20 20 B – Informations sur les éléments constitutifs du réseau de collecte hors branchements (40 30 30 30 30 30 30 points supplémentaires au maximum) + 10 : informations structurelles complètes sur chaque tronçon (diamètre, matériau, année 10 10 10 10 10 10 approximative de pose) + 10 : existence d’une information géographique précisant l’altimétrie des 10 10 10 10 10 10 canalisations + 10 : localisation et description de tous les ouvrages annexes (postes de relèvement, 10 10 10 10 10 10 déversoirs…) + 10 : dénombrement des branchements pour chaque tronçon du réseau (nombre de branchements entre 2 regards de visite) C – Informations sur les interventions sur le réseau (40 points supplémentaires au 10 10 maximum) + 10 : définition et mise en œuvre d’un plan pluriannuel d’enquête et d'auscultation du 10 10 réseau (0 pour une réalisation partielle) + 10 : localisation et identification des interventions (curage curatif, désobstruction, réhabilitation, renouvellement) (0 pour une réalisation partielle) + 10 : existence d’un plan pluriannuel de travaux de réhabilitation et de renouvellement. On entend par plan pluriannuel de renouvellement un programme détaillé de travaux assorti d’un estimatif chiffré portant au moins sur 3 ans + 10 : mise en œuvre d’un plan pluriannuel de travaux de réhabilitation et de renouvellement
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Nombre de points noirs par 100 km de réseau On appelle « point noir » tout point structurellement sensible du réseau nécessitant au moins deux interventions par an, quelle que soit sa nature (contre-pente, racines, déversement anormal par temps sec, odeurs, mauvais écoulement, etc.) et le type d’intervention requis (curage, lavage, mise en sécurité...). Les interventions sur la partie publique des branchements ainsi que les interventions dans les parties privatives des usagers dues à un défaut situé sur le réseau public (et seulement dans ce cas-là) sont à prendre en compte. L’indicateur mentionne le nombre de points noirs pour 100 km de réseau de collecte des eaux usées hors branchements. La règle de calcul est la suivante : Nombre de points noirs / longueur de réseau de collecte des eaux usées (hors branchements) X 100.
Nombre de Nombre de Nb points Nombre de points Commune points noirs points noirs noirs/100km noirs 2010 2009 2011 2011
Aspremont 0 0 0 0 Beaulieu-sur-Mer 1 3 1 6,1 Cagnes-sur-Mer 2 3 1 0,7 Cap d’Ail 4 5 4 21,6 Carros Non connu 7 0 0 Castagniers 1 0 0 0 Coaraze 1 0 0 0 Colomars 2 3 2 21,6 Duranus Pas de réseau en service Eze 4 5 4 15,2 Falicon 1 2 1 6,3 La Gaude 0 1 0 0 La Roquette-sur-Var 1 2 1 15,9 La Trinité 1 1 1 3,1 Lantosque 0 0 Levens 1 2 1 2,7 Nice 12 10 11 2,1 Saint-André-de-la-Roche 2 2 1 3,5 Saint-Blaise 0 0 0 0 Saint-Jean-Cap-Ferrat 7 6 6 17,8 Saint-Jeannet 0 0 0 0 Saint-Laurent-du-Var 1 2 0 0 Saint-Martin-du-Var 1 1 1 7,1 Tourrette-Levens 5 3 5 15,8 Utelle 0 0 Vence 0 0 0 0 Villefranche-sur-Mer 3 3 3 9,1 Bilan sur NCA 50 61 43 3
Evolution : par rapport à 2010, le nombre et la localisation des points noirs ont peu évolué. En effet, plusieurs points noirs sont liés à des problèmes de fonctionnement dont la plupart ne peuvent pas être résolus facilement (mise en charge d’une antenne dont la cote du fil d’eau ne peut pas être rehaussée par exemple). Ainsi, l’exploitant réalise des curages réguliers préventifs sur certains points noirs pour éviter un débordement ou un dysfonctionnement.
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3. PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE Conformité du système assainissement :
Conformité de la collecte des effluents Conformité des équipements d’épuration Conformité de la performance des ouvrages d’épuration
Ces trois indicateurs doivent permettre de « mesurer » la performance environnementale pour préserver durablement le cadre de vie et le milieu naturel. Selon l’arrêté du 2 mai 2007 relatif aux rapports annuels, une filière est dite conforme lorsqu’elle respecte les prescriptions définies en application du décret n°94-469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006. Ce sont les services de police des eaux qui fournissent les données relatives à ces trois indicateurs qui sont consultables sur le site du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Pour indication, le bon fonctionnement des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées peut être apprécié dans les indicateurs présentés au chapitre 1.
Les indications disponibles sur le site du ministère au moment de la rédaction de ce rapport sont les suivantes
Conformité globale Conformité globale Commune Nom Capacité (EH) équipement au Conformité réseau performance en 2010 31/12/2011 Station Cagnes-sur- d'épuration 130 000 Oui Oui Oui Mer de Cagnes Sur Mer Station Coaraze d'épuration 1 000 Oui Oui - de Coaraze Fourcat 1 600 Oui Oui - Lantosque Suquet 500 Oui Oui - La Gaude La Tuilière 5 000 Oui Oui Oui Le Rivet 700 Oui Oui - Levens La Gumba 3 000 Oui Non Oui Nice Haliotis 650 000 Oui Oui Oui Campo Curial 500 Oui Oui - Saint-Blaise Col de l'Olivier 150 Oui Oui - St André 150 - - - Station Saint- d'épuration Laurent-du- de Saint- 80 000 Oui Non Oui Var Laurent-du- Var Village 1 000 Oui Oui - La Villette 100 - - - Le Chaudan 400 Oui Oui - Saint Jean Utelle 250 Oui Oui - Rive Droite Saint Jean 400 Oui Oui - Rive Gauche Saint Jean le 150 Oui Oui - Moulin Vosgelade 9 000 Oui Oui Oui Vence Le Malvan 9 000 Oui Oui Oui
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Taux de boues issues des ouvrages d’épuration évacuées selon des filières conformes à la réglementation
Débouché et destination des boues produites sur Nice Côte d’Azur pour l’année 2011 : 53 % dans les Alpes-Maritimes et 47 % hors Alpes-Maritimes. Débouché des boues des stations d'épuration en 2011 2%
8% Epandage 37% Incinération Compostage 53% CET
Définition de l’indicateur : pourcentage des boues évacuées pour chacune des stations d’épuration selon une filière conforme à la réglementation. Les sous-produits et les boues de curage ne sont pas pris en compte dans cet indicateur.
L’arrêté préfectoral du 27 juillet 2006 précise, dans son article 5, que les filières d’élimination des boues { privilégier sont, par ordre de priorité :
1 Valorisation énergétique du pouvoir calorifique des boues ; 2 Valorisation des composants minéraux et organiques des boues par leur incorporation dans des process de fabrication de compost conformes à la norme NF U 44041 ou NF U 44051 ; 3 Valorisation par épandage agronomique contrôlé des composants minéraux et organiques des boues ; 4 Valorisation des composants minéraux et organiques des boues par leur incorporation dans des process de fabrication de compost non conformes à la norme NF U 44041 ou NF U 44051 ; 5 Enfouissement en centre d’enfouissement technique ; 6 Incinération SANS valorisation énergétique du pouvoir calorifique des boues.
De plus, l’arrêté impose de « réaliser toute opération relative { l’élimination des boues urbaines { l’intérieur du département et interdit l’incinération in situ des boues. »
En 2011, l’incinération d’une partie des boues de NCA (53 %) est assurée { l’usine de valorisation énergétique de l’Ariane (co-incinération avec les ordures ménagères) : l’énergie produite est utilisée pour le chauffage urbain et permet donc de valoriser le pouvoir calorifique des boues (point 1 ci-dessus). Le compostage (37 %) et l’épandage (8 %) des boues permettent une valorisation des boues en agriculture (points 2 et 3 ci-dessus). Ce compostage et cet épandage se font toutefois hors des Alpes Maritimes.
Seulement 2 % des boues sont enfouies en Centre d’Enfouissement Technique. Les boues enfouies en CET sont généralement celles dont la trop faible siccité (teneur en matière sèche) n’a pas permis une valorisation dans une des 3 filières de valorisation.
Conclusion : bien qu’une grande partie des boues (98 %) soit évacuée selon une filière permettant leur valorisation (énergétique, agricole, etc.), seulement plus de la moitié sont évacuées selon des filières conformes { l’arrêté préfectoral qui impose de traiter les boues { l’intérieur du département des Alpes-Maritimes (les boues sont envoyées dans les Bouches du Rhône et les Alpes de Haute Provence). Il est en outre { noter que dans le cadre de son schéma directeur d’assainissement, la Communauté a lancé une étude concernant les différentes filières de valorisation possibles { l’intérieur des Alpes Maritimes pour les boues et sous- produits d'épuration. Cette étude aboutira à différents scénarios de valorisation possibles, se composant d'une combinaison de filières conformes à retenir pour les boues et sous-produits d'épuration.
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La conformité des équipements d’épuration Il s’agit du pourcentage de bilans sur 24 h réalisés dans le cadre de l’autosurveillance et conformes à la réglementation. Cet indicateur a pour finalité de s’assurer de l’efficacité du traitement des eaux usées.
Nombre d’analyses Nombre de prélèvements non-conformes Réglementation réalisés (détail) dont valeurs Nombre de rédhibitoires Nombre non- Taux de Stations retenu de Nombre de Hors conformités conformité Nombre de Conditions conformités non- conditions retenu prélèvements normales MES DBO DCO conformités normales à réaliser d'exploitation autorisées d'exploitation
HALIOTIS 365 25 360 5 6 1 0 6 352 97,78% 650 000 EH
Cagnes-sur- Mer 156 13 92 65 5 0 1 5 87 94,56% 130 000 EH
Saint Laurent 74 4 22 74 du Var 104 9 99 23 18 18,18% 80 000 EH + + + +
18 10 6 19
Vence Vosgelade 12 3 36 12 0 0 0 0 36 100,00% 9 000 EH
Vence Malvan 12 3 18 30 0 0 0 0 18 100,00% 9 000 EH
La Gaude 12 3 35 1 1 1 1 1 34 97,14% 5 000 EH
Levens La Gumba 12 3 28 8 3 0 0 2 26 92,86% 3 000 EH
Taux de conformité 91,50% consolidé
Analyse de l’indicateur :
La station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var est sous maîtrise d’ouvrage NCA depuis septembre 2009. Consciente de l’obsolescence du process de cette station d’épuration, NCA a engagé dès octobre 2009 d’importants travaux de reconstruction de la filière eau de la station pour près de 27,5 M€ TTC.
Il est à noter que pour Cagnes-sur-Mer, Vence et Levens, les travaux pour de nouvelles stations d’épuration en remplacement des stations actuelles sont d’ores et déj{ programmés, même si celle-ci respectent leurs arrêtés de rejet actuels
Les fortes intempéries du mois de février et novembre 2011 expliquent que l’objectif de 100 % d’analyses règlementaires n'est pas atteint pour Nice Haliotis.
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L’indice de connaissance des rejets Il s’agit des rejets en milieu naturel par les réseaux. Cet indice est obtenu en faisant la somme des points indiqués ci-dessous. Les indicateurs des points B et C ne sont pris en compte que si la somme des indicateurs mentionnés au point A atteint au moins 80 points. Pour des valeurs de l’indice comprises entre 0 et 80, l’acquisition de points supplémentaires est faite si les étapes précédentes sont réalisées, la valeur de l’indice correspondant { une progression dans la qualité de la connaissance du fonctionnement des réseaux :
A – Éléments communs à tous les types de réseaux 1/ + 20 : Identification sur plan et visite de terrain pour localiser les points de rejets potentiels aux milieux récepteurs (réseaux de collecte des eaux usées non raccordés, déversoirs d’orage, trop pleins de postes de refoulement…) 2/ +10 : Évaluation sur carte et sur une base forfaitaire de la pollution collectée en amont de chaque point potentiel de rejet (population raccordée et charges polluantes des établissements industriels raccordés) 3/ +20 : Réalisation d’enquêtes de terrain pour reconnaître les points de déversements et mise en œuvre de témoins de rejet au milieu pour identifier le moment et l’importance du déversement 4/ +30 : Réalisation de mesures de débit et de pollution sur les points de rejet, suivant les prescriptions définies par l’arrêté du 22 décembre 1994 relatif { la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées mentionnées aux articles L. 372-1-1 et L. 372-3 du code des communes 5/ +10 : Réalisation d’un rapport présentant les dispositions prises pour la surveillance des systèmes de collecte et des stations d’épuration des agglomérations d’assainissement et les résultats en application de l’arrêté du 22 décembre 1994 relatif à la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées mentionnées aux articles L. 372-1-1 et L. 372-3 du code des communes 6/ +10 : Connaissance de la qualité des milieux récepteurs et évaluation de l’impact des rejets sur le milieu récepteur
B – Pour les secteurs équipés en réseaux séparatifs ou partiellement séparatifs 1/ +10 : Évaluation de la pollution déversée par les réseaux pluviaux au milieu récepteur, les émissaires concernés devant drainer au moins 70 % du territoire desservi en amont, les paramètres observés étant a minima la pollution organique (DCO) et l’azote organique total
C – Pour les secteurs équipés en réseaux unitaires ou mixtes 1/ +10 : Mise en place d’un suivi de la pluviométrie caractéristique du système d’assainissement et des rejets des principaux déversoirs d’orage
Le tableau suivant récapitule la valeur de cet indicateur par système d’assainissement :
Points pris en compte Total Systèmes A1 A2 A3 A4 A5 A6 B1 C1 d'assainissement Commune de Nice Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non concerné Oui 110 Communes du littoral Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non concerné 100 EST Communes de l’Ouest Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non concerné 100 du Var Communes du Nord Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non concerné 100
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VI. LE SERVICE PUBLIC
D’A SSAINISSEMENT NON COLLECTIF
En application de la loi sur l’eau de 1992, le service public de l’assainissement non collectif (SPANC) a été créé par délibération du conseil communautaire du 19 décembre 2005. La nouvelle loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 a renforcé les missions du SPANC et a entraîné un accroissement des tâches de ce service.
Le service du SPANC est géré en régie sur l’ensemble du territoire de Nice Côte d’azur. Au 1er janvier 2011, le nombre d’agents en poste est de 9 personnes : 3 agents de catégorie B, 6 agents de catégorie C.
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1. CONTROLE DE DIAGNOSTIC DES INSTALLATIONS EXISTANTES
Ce contrôle permet de : -vérifier l'existence et la localisation d'une installation, -vérifier le bon fonctionnement et le bon entretien de l'installation, et repérer les défauts liés à la conception ou à l’usure des différents éléments de la filière, -évaluer les dangers vis-à-vis de la santé des personnes, les risques avérés de pollution de l'environnement, -évaluer une non conformité de l'installation.
Les observations réalisées au cours de la visite de contrôle sur le terrain sont consignées sur un rapport de visite adressé au propriétaire. Ce rapport évalue les dangers éventuels pour la santé des personnes et les risques avérés de pollution de l’environnement présentés par les installations existantes. En fonction du constat établi sur le terrain, l’avis pourra être favorable ou favorable avec réserves, ou défavorable ou défavorable avec pollution. En cas d’avis défavorable avec pollution », le propriétaire est dans l’obligation d’engager les travaux selon les délais qui seront précisés dans le rapport.
Présence d’un bac à graisse Regard de répartition
Fosse toutes eaux
microstation
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2. CONTROLE DE CONCEPTION ET DE REALISATION DES INSTALLATIONS NEUVES OU REHABILITEES
Ces contrôles servent à : -vérifier la conception de la filière d’assainissement envisagée et sa faisabilité, d’une part sur dossier, d’autre part sur le terrain. -contrôler la bonne exécution des travaux relatifs { l’installation nouvelle ou réhabilitée (fouille ouverte). Cette visite permet de vérifier que les travaux ont été réalisés conformément aux préconisations du SPANC et à la réglementation en vigueur. Pour chacune des deux étapes, un avis sera émis par le SPANC. En cas d’avis« défavorable » sur la conception, le propriétaire ne pourra réaliser les travaux projetés qu’après avoir présenté un nouveau projet et obtenu un avis favorable du SPANC. En cas d’émission d’un « avis favorable sous réserve » ou d’un « avis défavorable » sur l’exécution, le compte- rendu du SPANC précisera les aménagements ou modifications de l’installation nécessaires pour rendre les ouvrages conformes à la réglementation applicable.
Bonne réalisation d’un dispositif d’assainissement non collectif
3. CONTROLE DE DIAGNOSTIC DES INSTALLATIONS EXISTANTES LORS D'UNE CESSION IMMOBILIERE
Depuis le 1er janvier 2011, le rapport du SPANC est devenu une pièce obligatoire à fournir en cas de vente de tout ou partie d'un immeuble à usage d'habitation non raccordé au réseau public de collecte des eaux usées. Le propriétaire sollicite le SPANC pour un contrôle de diagnostic de son installation existante préalablement à la vente de son bien. Conformément aux prescriptions du Code de la Construction et de l’Habitation, en cas de présence d’une installation qualifiée de « non-conforme » par le SPANC, l’acquéreur fait procéder aux travaux de mise en conformité dans un délai d’un an après l’acte de vente (voir articles 9.2 et 10.3)
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4. LES ZONAGES D’ASSAINISSEMENT
Si, comme par exemple dans les zones d’habitat dispersé ou vallonné, l’installation du système d’assainissement collectif ne se justifie pas toujours (notamment { cause d’un coût excessif), les systèmes d’assainissement non collectifs sont obligatoires. Ils doivent permettre la préservation de la qualité des eaux superficielles et souterraines. L’article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales modifié par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 impose aux communes de définir, après étude préalable, un zonage d’assainissement qui doit délimiter les zones d’assainissement collectif, les zones d’assainissement non collectif et le zonage pluvial. Le zonage d’assainissement définit le mode d’assainissement le mieux adapté { chaque zone. Il est soumis { enquête publique. Dans le cadre de son schéma directeur d’assainissement, Nice Côte d’Azur a élaboré ses zonages d’assainissement pour passage à enquête publique. A ce jour, il reste deux communes (Carros et Lantosque) dont le zonage n'a pas été réalisé. Une seule commune a effectué le passage en enquête publique (Saint-Blaise).
5. CONTEXTE REGLEMENTAIRE
Le règlement d’assainissement non collectif Le conseil communautaire a adopté { la fin de l’année 2007 le règlement d’assainissement non collectif applicable et opposable dans toutes les communes de Nice Côte d'Azur. L’objet de ce règlement porte sur : Les modalités de réalisation et d’utilisation des dispositifs d’assainissement non collectif, Les relations entre les usagers et le Service public d’assainissement non collectif (SPANC), Les droits et obligations de chacun en ce qui concerne les conditions d’accès aux ouvrages, leur conception, leur réalisation, leur contrôle, leur fonctionnement, leur entretien, leur réhabilitation si nécessaire, Les modalités de paiement des redevances d’assainissement non collectif.
Celui-ci est téléchargeable sur le site de Nice Côte d’Azur : http://www.nicecotedazur.org/
Récente évolution règlementaire Trois arrêtés ministériels relatifs à l'assainissement non collectif, ont été publiés le 7 septembre 2009. Le premier fixe les prescriptions techniques applicables aux installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO5; Le deuxième porte sur les modalités d'exécution de la mission de contrôle des installations d'assainissement non collectif; Le troisième définit les modalités d'agrément des personnes réalisant les vidanges et prenant en charge le transport et l'élimination des matières extraites des installations d'assainissement non collectif.
Deux arrêtés révisant la réglementation relative { l’assainissement non collectif s'applique depuis le 1er juillet 2012 : L'arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de l'exécution de la mission de contrôle des installations d'assainissement non collectif. L'arrêté du 7 septembre 2009 modifié par l'arrêté du 7 mars 2012 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO5
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6. L'INSTRUCTION DES DOSSIERS
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54 Service public de l’assainissement
7. LE NOMBRE D'INSTALLATIONS L’estimation du nombre d’installations autonomes pour chaque commune est récapitulée dans le tableau suivant.
Estimation du Commune nombre d'installations ANC
Aspremont 320 Beaulieu-sur-Mer 26 Cagnes-sur-Mer 1122 Cap d’Ail 187 Carros 450 Castagniers 195 Coaraze 245 Colomars 1127 Duranus 76 Eze 251 Falicon 160 La Gaude 611 Lantosque 450 La Roquette-sur-Var 147 La Trinité 306 Levens 623 Nice 3274 Saint-André-de-la- 64 Roche Saint-Blaise 303 Saint-Jean-Cap-Ferrat 8 Saint-Jeannet 303 Saint-Laurent-du-Var 561 Saint-Martin-du-Var 301 Tourrette-Levens 603 Utelle 300 Vence 1845 Villefranche-sur-Mer 285 Total 13 345
Ces estimations seront affinées et précisées préalablement au début des contrôles de chaque commune.
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8. LE BUDGET DU FONCTIONNEMENT DU SPANC
Le Service Public d’Assainissement Non Collectif est un Service Public { caractère Industriel et Commercial (SPIC). A ce titre, il fonctionne avec un budget annexe qui lui est propre et qu’il doit équilibrer au moyen d’une redevance pour service rendu, perçue auprès de ses usagers. En 2011, la section de fonctionnement du SPANC est équilibrée.
Dépenses de fonctionnement du SPANC
11%
6% Charges de personnel
Charges à caractère général Charges exceptionnelles
83%
Dépenses réelles de 279 082,88 € fonctionnement 2011
Recettes de fonctionnement du SPANC Les tarifs pratiqués pour les contrôles réalisés par le SPANC pour l’année 2011 étaient les suivants : Contrôle d'une installation existante : 150 €, Contrôle de conception : 100 €, Contrôle de réalisation : 200 €.
2%
25% Redevances
Subventions de l'Agence de l'Eau Produits de gestion 73% courante
Recettes réelles de 290 773,20 € fonctionnement 2011
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9. L'INDICE DE MISE EN ŒUVRE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF
Il s’agit d’un indicateur descriptif du service, qui permet d’apprécier l’étendue des prestations assurées en assainissement non collectif. Cet indicateur est compris entre 0 et 140. Il est obtenu en faisant la somme des points indiqués aux points A et B ci-dessous. Le point B n’est pris en compte que si le total obtenu pour le point A est 100.
A – Eléments obligatoires pour l’évaluation de la mise en œuvre du service public d’assainissement non collectif 1/ +20 : Délimitation des zones d’assainissement non collectif par une délibération 2/ +20 : Application d’un règlement du service public d’assainissement non collectif approuvé par une délibération 3/ +30 : Mise en œuvre de la vérification de conception et d’exécution des installations réalisées ou réhabilitées depuis moins de huit ans 4/ +30 : Mise en œuvre du diagnostic de bon fonctionnement et d’entretien des autres installations
B – Eléments facultatifs du service public d’assainissement non collectif 1/ +10 : Existence d’un service capable d’assurer { la demande du propriétaire l’entretien des installations 2/ +20 : Existence d’un service capable d’assurer { la demande du propriétaire les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations 3/ +10 : Existence d’un service capable d’assurer le traitement des matières de vidange
Le tableau suivant récapitule la valeur de cet indicateur par commune : Points pris en compte Communes Total A1 A2 A3 A4 B1 B2 B3 Aspremont Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Beaulieu-sur-Mer Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Cagnes-sur-Mer Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Cap d’Ail Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Carros Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Castagniers Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Coaraze Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Colomars Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Duranus Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Eze Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Falicon Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 La Gaude Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Lantosque Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 La Roquette-sur-Var Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 La Trinité Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Levens Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Nice Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Saint-André-de-la- Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Roche Saint-Blaise Oui Oui Oui Oui Non Non Oui 110 Saint-Jean-Cap-Ferrat Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Saint-Jeannet Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Saint-Laurent-du-Var Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Saint-Martin-du-Var Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Tourrette-Levens Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Utelle Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Vence Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90 Villefranche-sur-Mer Non Oui Oui Oui Non Non Oui 90
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10. BILAN DES CONTROLES REALISES EN 2011 Ce tableau récapitule le nombre d'Avis émis par le SPANC pour l'année 2011, classés par commune et par nature de contrôles. Diagnostic Contrôle de Contrôle de Diagnostic de Constat de Commune cession Conception Réalisation fonctionnement pollution immobilière Aspremont 35 2 172 10 40 Beaulieu-sur-Mer 0 0 0 1 0 Cagnes-sur-Mer 7 5 4 12 2 Cap d’Ail 0 0 0 2 1 Carros 1 0 3 7 1 Castagniers 1 1 1 1 1 Coaraze 11 0 4 12 6 Colomars 48 22 69 18 17 Duranus 0 0 0 0 0 Eze 9 2 3 9 2 Falicon 1 1 1 1 0 La Gaude 13 4 4 22 5 Lantosque 2 0 37 16 10 La Roquette-sur-Var 9 3 25 0 6 La Trinité 4 1 0 11 2 Levens 21 5 12 3 2 Nice 28 7 10 28 6 Saint-André-de-la- 1 0 0 0 0 Roche Saint-Blaise 3 2 0 1 0 Saint-Jean-Cap-Ferrat 1 1 0 2 0 Saint-Jeannet 3 1 1 6 5 Saint-Laurent-du-Var 9 4 11 16 4 Saint-Martin-du-Var 1 1 0 0 0 Tourrette-Levens 5 4 1 9 0 Utelle 18 8 152 0 68 Vence 89 26 197 30 34 Villefranche-sur-Mer 4 1 3 6 1 Total 324 101 710 223 213 L’histogramme suivant donne une indication, par commune, des dossiers SPANC traités en 2011.
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58 Service public de l’assainissement
300 Conception/réalisation 250 Diagnostic de fonctionnement 200
150
100
50
0
Eze
Var Var
Var
- -
Mer
-
Mer
Mer
Nice
-
-
-
Blaise
Utelle
Ferrat
Vence
Roche
Carros
-
du du
Levens
-
Levens
-
Falicon
sur
- -
-
Jeannet
Coaraze
sur
-
sur
sur
Duranus
-
la
-
Cap d’AilCap
-
-
La Trinité La
La GaudeLa
Colomars
-
Lantosque
Cap
Aspremont
-
Castagniers
Saint
de
-
Saint
Martin
-
Laurent
Jean
Cagnes
-
-
Tourrette
Beaulieu
André
-
Saint
La RoquetteLa
Villefranche
Saint
Saint Saint
Les communes d’Aspremont, Colomars, Lantosque, La Roquette, Utelle et Vence sont celles où les campagnes de contrôles systématique de diagnostic de fonctionnement étaient en cours ou terminés en 2011.
Nice Côte d’Azur
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11. TAUX DE CONFORMITE DES DISPOSITIFS CONTROLES DEPUIS LA CREATION DU SPANC Cet indicateur mesure le niveau de conformité du parc des dispositifs d’assainissement non collectif. Il s’agit du ratio entre le nombre d’avis sur les installations contrôlées conformes { la réglementation et le nombre total d’installations contrôlées.
Nombre de contrôles Nombre Commune effectués depuis la d'installations Taux de conformité création du service conformes Aspremont 235 51 22% Beaulieu-sur-Mer Non significatif Cagnes-sur-Mer 43 21 49% Cap d’Ail Non significatif Carros Non significatif Castagniers Non significatif Coaraze 49 21 43% Colomars 281 65 23% Duranus Non significatif Eze 34 16 47% Falicon Non significatif La Gaude 108 50 46% Lantosque 55 17 31% La Roquette-sur-Var 182 36 20% La Trinité 28 11 39% Levens 490 180 37% Nice 187 72 39% Saint-André-de-la-Roche Non significatif Saint-Blaise 30 19 63% Saint-Jean-Cap-Ferrat Non significatif Saint-Jeannet 20 9 45% Saint-Laurent-du-Var 73 31 42% Saint-Martin-du-Var Non significatif Tourrette-Levens 31 23 74% Utelle 233 46 20% Vence 1581 533 34% Villefranche-sur-Mer 255 110 43% Total 3997 1341 34%
80% 70% Taux de conformité 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0%
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VII. ANNEXES
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61 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
TARIFICATION EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT
Prix du mètre cube d'eau pour une consommation de 120m3/an au 1er janvier 2011
EAU POTABLE ASSAINISSEMENT
PART REDEVANCES PART EXPLOITANT COMMUNAUTAIRE AGENCE DE L'EAU PRIX Part R. AGENCE Total HORS Part Total HORS TOTAL TVA Commu Modernisati TVA TAXES Exploita TAXES on réseaux EAU ET 3 5,5% nautaire 3 5,5% Part fixe Part Part fixe Part (€/m ) Préser- Lutte nt (€/m3) (€/m ) de collecte ASSAINISSEMENT (€/m3) Communes annuelle variable annuelle variable vation de la contre la (€/m3) (€/m3) (€) (€/m3) (€) (€/m3) ressource pollution
Duranus 0,17 0,07 0,00 0,08 2,77
La Gaude
Saint-Jeannet 1,38 0 1,38 0,08 2,97 La Trinité 29,11 0,7432 0,99 0,21 0,07 0,15 Saint-André-de-la-Roche 0 0 0,0886
Falicon 1,45 0 1,45 0,09 3,04 73% abonnés
Coaraze 1,35 0 1,35 0,08 2,94
Lantosque 0,00 0,7800 0,78 0,19 0,06 1,38 0 1,38 0,13 0,08 2,71
Utelle 96,00 0,2833 1,08 0,168 0,07 1,38 0 1,38 0,12 0,08 3,00
Cagnes-sur-Mer 1,35 0 1,35 0,08 2,92
Saint-Laurent-du-Var 0 0,1691 29,26 0,5771 0,99 0,0702 0,21 0,07 0,15 1,38 0 1,38 0,08 2,95 Vence
Carros 17,00 0,2117 45,18 0,5716 1,30 0,0699 0,21 0,09 1,38 0 1,38 0,15 0,08 3,28
Nice 0 0,0930 42,26 0,9572 1,40 0,0851 0,21 0,09 1,38 0 1,38 0,15 0,08 3,40
Beaulieu-sur-Mer
Cap d'Ail 0 0,2240 51,64 1,0310 1,69 0,0635 0,21 0,11 1,22 0,23 1,45 0,15 0,09 3,76 Eze
Villefranche-sur-Mer
Castagniers
Saint-Martin-du-Var 1,35 0 1,35 0,08 3,89
La Roquette-sur-Var
Aspremont
Colomars 15,24 0,6851 64,48 0,5667 1,92 0,0597 0,21 0,12 0,15
Levens 1,45 0 1,45 0,09 3,99 Saint-Blaise
Tourrette-Levens
Falicon 27% abonnés
Saint-Jean-Cap-Ferrat 0 1,0900 28,74 0,5909 1,92 0,0503 0,21 0,12 1,22 0,23 1,45 0,15 0,09 3,99
Nice Côte d’Azur
62 Service public de l’assainissement
3 er Prix du mètre cube d'eau pour une consommation de 120m /an au 1 janvier 2012
EAU POTABLE ASSAINISSEMENT
PART REDEVANCES PART EXPLOITANT COMMUNAUTAIRE AGENCE DE L'EAU PRIX Part R. AGENCE Total HORS Part Total HORS TOTAL TVA Commu Modernisatio TAXES Exploita TAXES n réseaux de TVA 7% EAU ET 3 5,5% 3 Part fixe Part Part fixe Part (€/m ) Préser- nautaire (€/m ) collecte Lutte contre nt (€/m3) ASSAINISSEMENT Communes annuelle variable annuelle variable vation de la (€/m3) (€/m3) la pollution (€/m3) (€) (€/m3) (€) (€/m3) ressource
Duranus 0,00 0,11 3,02
La Gaude
Saint-Jeannet 1,50 0 1,50 0,12 3,18 La Trinité 30,09 0,7743 1,03 0,07
Saint-André-de-la-Roche 0 0 0,0985 0,22 0,15 Falicon 1,54 0 1,54 0,12 3,23 73% abonnés
Coaraze 3,18
Lantosque 0,00 0,7800 0,78 0,06 1,50 0 1,50 0,12 2,92
Utelle 96,00 0,2833 1,08 0,08 3,24
Cagnes-sur-Mer
Saint-Laurent-du-Var 0 0,1691 30,37 0,5989 1,02 0,0702 0,22 0,07 3,15
Vence 1,50 0 1,50 0,15 0,12
Carros 17,00 0,2117 46,26 0,5853 1,32 0,0699 0,22 0,09 3,47
Nice 0 0,0930 43,56 0,9868 1,44 0,0617 0,22 0,09 3,58
Beaulieu-sur-Mer
Cap d'Ail 0 0,2240 53,38 1,0659 1,73 0,0503 0,22 0,11 1,32 0,24 1,56 0,15 0,12 3,95 Eze
Villefranche-sur-Mer
Castagniers
Saint-Martin-du-Var 1,50 0 1,50 0,12 3,16
La Roquette-sur-Var
Aspremont
Colomars 0,00 0,1753 30,34 0,6239 1,05 0,0503 0,22 0,07 0,15 Levens 1,54 0 1,54 0,12 3,20 Saint-Blaise
Tourrette-Levens
Falicon 27% abonnés
Saint-Jean-Cap-Ferrat 1,32 0,24 1,56 0,12 3,23
Nice Côte d’Azur
63 Rapport annuel 2011 – Service public de l’assainissement
TABLEAU DE SYNTHESE DES INDICATEURS
Valeur Valeur Item Libellé Commentaires 2010 2011 Service public de l'assainissement collectif Indicateurs descriptifs des services Estimés sur la base des fichiers redevance, des données SPANC (assainissement non Estimation du nombre d'habitants collectif existant), et par D201.0 desservis par un réseau de collecte des 453 292 455 204 croisement avec d’autres eaux usées, unitaire ou séparatif informations relatives à l’assainissement (extensions de réseaux,..). Nombre d'autorisations de Des autorisations seront déversement d'effluents D202.0 0 0 établies à partir de l'année d'établissements industriels au réseau 2012 de collecte des eaux usées Quantité de boues issues des ouvrages D203.0 18 109 18 661 d'épuration (Tonne de MS)
Prix de l'assainissement sur la commune de Nice (concerne le D204.0 Prix TTC du service au m3 pour 120 m3 1,61 1,77 plus grand nombre d'abonnés) Les prix par commune sont indiqués dans le rapport
Indicateurs de performance Taux de desserte par des réseaux de L'ensemble des zonages est en P201.1 NC NC collecte des eaux usées cours de révision Indice de connaissance et de gestion P202.2 patrimoniale des réseaux de collecte 59 59 des eaux usées Conformité de la collecte des effluents aux prescriptions définies en P203.3 application du décret 94-469 du 3 juin NC NC 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006 Conformité des équipements d’épuration aux prescriptions définies P204.3 en application du décret 94-469 du 3 NC NC juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006 Conformité de la performance des ouvrages d’épuration aux prescriptions P205.3 définies en application du décret 94- NC NC 469 du 3 juin 1994 modifié par le décret du 2 mai 2006 Taux de boues issues des ouvrages P206.3 d'épuration évacuées selon des filières 51% 53% conformes à la réglementation Montant des abandons de créances ou P207.0 0 0 des versements à un fond de solidarité Taux de débordement des effluents P251.1 0,01 0 dans les locaux des usagers
Nice Côte d’Azur
64 Service public de l’assainissement
Valeur Valeur Item Libellé Commentaires 2010 2011 Nombre de points du réseau de collecte nécessitant des interventions P252.2 4,9 3 fréquentes de curage par 100 km de réseau Taux moyen de renouvellement des P253.2 1,25% 1,15% réseaux de collecte des eaux usées Conformité des performances des équipements d'épuration au regard des P254.3 90,40% 91,50% prescriptions de l'acte individuel pris en application de la police de l'eau Indice de connaissance des rejets au P255.3 milieu naturel par les réseaux de 105 105 collecte des eaux usées Durée d’extinction de la dette de la P256.2 5,7 ans 4,7 ans collectivité Taux d’impayés sur les factures d’eau P257.0 0,51% 0,50% de l'année précedente P258.1 Taux de réclamations 1,4 0,49 Service public de l'assainissement non collectif Indicateurs descriptifs des services Evaluation du nombre d'habitants D301.0 desservis par le service public de 77 000 77 000 l'assainissement non collectif Indice de mise en œuvre de D302.0 90 90 l'assainissement non collectif Indicateurs de performance
Taux de conformité des dispositifs P301.3 32,00% 34,00% d'assainissement non collectif
Nice Côte d’Azur