DOSSIER DE DECLARATION AU TITRE DE LA LOI SUR L'EAU (Rubrique 2.1.5.0)

Dossier de déclaration au titre de la Loi sur l'Eau pour l'aménagement d'une zone d'activités aux Longevilles-Mont-d'Or (25)

Novembre 2020

Bureau d'études INITIATIVE, Aménagement et Développement RCS : D 339 752 644 - SIRET : 339 752 644 00015 - APE : 742C

Siège social : 4, passage Jules Didier 70000 VESOUL Tél. : 03.84.75.46.47 - Fax : 03.84.75.31.69 e-mail : [email protected]

Initiative A & D

pièces Liste des

LISTE DES PIECES

1 NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR ...... 3

2 EMPLACEMENT DU PROJET ...... 4

3 NATURE ET CONSISTANCE DES TRAVAUX ...... 5

4 RESUME NON TECHNIQUE ...... 6

5 NOTICE D'INCIDENCE ...... 7

6 RAISON DU CHOIX DU PROJET : ...... 40

7 INCIDENCE SUR LA ZONE NATURA 2000 : ...... 41

8 MOYENS DE SURVEILLANCE ET DE PROTECTION ...... 47

9 ANNEXES ...... 48

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Initiative A & D 1

1 Nom et adresse du demandeur

. Demandeur : Communauté de Communes des Lacs et Montagnes du Haut Doubs Code SIREN : 200 069 565

. Représentant du demandeur :

M. Gilles PETITE

Directeur Général des Services Nom et adresse du demandeur

. Adresse : 5, rue de la Caserne 25 370 LES HOPITAUX VIEUX    : 03 81 49 10 30 Fax : 03 81 49 23 50

. Renseignements techniques :

Bureau d'études INITIATIVE A&D 4, passage Jules Didier 70 000 VESOUL  03 84 75 46 47

Frédéric JEANNEROT

Cabinet d'Etudes MERLIN Agence de Pontarlier 12 Rue Jean Mermoz BP 5 25301 PONTARLIER CEDEX

Tel : 03 81 39 29 25 Fax : 03 81 46 46 57 Courriel : [email protected] www.cabinet-merlin.fr

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Initiative A & D 2

2 Emplacement du projet

Le projet se situe dans le département du Doubs. Il concerne l'aménagement d'une zone d'activités qui comportera 4 lots, aux Longevilles-Mont d‘Or, à proximité de Métabief, 15 km au Sud de Pontarlier.

Il s'agit d'un secteur de prairie de 16 265 m² environ, soit les parcelles 53, 54 et 55 section ZC, lieu-dit "Auge du Mitemps". Ces Parcelles sont situées à l'Ouest du village des Longevilles-Hautes, le long de la RD 45 (route de Pontarlier). Emplacement du projet

Position des Longevilles-Mont d'Or par rapport aux grandes villes proches.

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Initiative A & D 3

3 Nature et consistance des travaux

Le projet concerne la viabilisation (voirie et réseaux divers) d'une zone d'activités communautaire qui comprendra 6 lots : 4 lors constructibles, une voirie pour les ateliers municipaux existants et un lot inconstructible (ancienne décharge). Ces lots seront desservis depuis une voirie en impasse se terminant par un rond-point, qui sera relié en un point sur la Route Départementale n°45. Il s'agira d'activités commerciales et artisanales, les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) étant notamment interdites sur la zone par le règlement du Plan Local d'Urbanisme.

Sauf pour l'eau pluviale, les réseaux secs et humides servant à desservir ces lots seront tirés sous le bord de la départementale, depuis le village à l'Est (rue du Pont) puis sous la voirie interne.

Pour les eaux usées, le réseau gravitaire mis en place rejoindra un poste de relevage situé Nature et consistance des travaux au bas de la rue du Pont. Ce réseau rejoint le réseau communautaire qui se termine à la station d'épuration des Longevilles. Des pompes de refoulement pourront être nécessaires en fonction de l’implantation des bâtiments.

Pour les eaux pluviales, elles seront gérées à la parcelle au niveau des lots, avant rejet à débit limités en surface. Le rejet du lot 1 se fera via une descente bétonnée vers le Bief Rouge. Le rejet des lots 2 et 3 se fera vers la parcelle inconstructible, qui deviendra une zone humide. Le rejet du lot 4 se fera vers un fossé de bord de route existant. Ces eaux pluviales seront traitées avant rejet. Les eaux pluviales de voirie seront régulées par un bassin présent sous le terre-plein central du rond-point. Elles seront rejetées vers la parcelle de zone humide.

. Cadre réglementaire :

La réalisation du projet est concernée par la rubrique suivante de la nomenclature de la Loi sur l’Eau :

2.1.5.0 Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant :

1° Supérieure ou égale à 20 ha  Autorisation.

2° Comprise entre 1 ha et 20 ha  Déclaration.

Le projet est situé juste en aval de la départementale n°45, dont les eaux pluviales sont gérées par des fossés. Il n'y a donc pas d'écoulements interceptés par le projet. La surface à considérer est donc celle du projet, soit 16 265 m².

Par ailleurs, il y a présence d'une petite zone humide de 350 m², inférieure au seuil de 1000 m² de la rubrique 3.3.1.0. Une compensation sera quand même réalisée.

Le projet est donc soumis à déclaration au titre de la Loi sur l'Eau.

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Initiative A & D 4

4 Résumé non technique

Le projet concerne l'aménagement d'une zone d'activités aux Longevilles-Mont d'Or. Elle comportera 6 lots : 4 lors constructibles, une voirie pour les ateliers municipaux existants et un lot inconstructible. Il s'agit d'un secteur de prairie situé à l'Ouest du village le long de la RD 45. Les parcelles ne sont pas directement desservies par les réseaux. Ceux-ci seront tirés le long de la départementale depuis un carrefour à l’Est. Le projet est soumis à déclaration au titre de la Loi sur l’Eau pour ses rejets d’eaux pluviales.

non technique Résumé

Le village des Longevilles est situé en bas du versant Nord du Mont d’or, dans la vallée du Bief Rouge. Les parcelles du projet sont situées en aval du village sur une terrasse glaciaire qui domine le ruisseau. On notera la présence d’une ancienne décharge communale qui a comblée un petit vallon et dont l’emprise est inconstructible pour des raisons techniques.

Le projet n’est pas concerné par un périmètre de protection de captage, ni par une zone inondable. Il est concerné par le parc naturel du Haut-Jura, qui englobe toute la commune, et par une petite zone humide identifiée par le plan d’urbanisme.

Le projet peut avoir un impact principalement par ses rejets d'eaux usées et pluviales.

Pour les eaux usées, le raccordement au réseau communal et le traitement à la station des Longevilles permettront une gestion efficace de la pollution.

Au niveau des eaux pluviales, la mise en place de dispositifs de régulation permettra la limitation des débits au niveau de ce qui existe actuellement et une décantation de la pollution particulaire. Un regard siphoïde traitera la pollution accidentelle sur la voirie. Des ouvrages de traitement spécifiques seront mis en place sur les lots, adaptés aux activités.

Le projet comprend par ailleurs une petite zone humide qui sera remblayée. Cet impact sera compensé à proximité par la création d'une zone humide de surface plus importante qui sera alimentée par les rejets pluviaux (après traitement et régulation des débits).

Pour limiter l'impact de la destruction des prairies, on mettra en place entre les lots, via le règlement de la zone d'activités, des haies vives composées d'espèces locales.

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Initiative A & D 5

5 Notice d'incidence

5.1. INTRODUCTION : ...... 8 Notice d'incidence 5.2. DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT : ...... 8

5.2.1 RELIEF : ...... 8 5.2.2 GEOLOGIE : ...... 9 5.2.3 EAUX SOUTERRAINES : ...... 11 5.2.4 EAUX SUPERFICIELLES : ...... 14 5.2.5 DOCUMENTS DE GESTION : ...... 17 5.2.6 ECOLOGIE : ...... 23 5.2.7 CLIMATOLOGIE : ...... 28 5.2.8 CONTRAINTES PRINCIPALES : ...... 28

5.3. DESCRIPTION DU PROJET : ...... 29

5.3.1 PROJET: ...... 29 5.3.2 PRESENTATION GRAPHIQUE : ...... 29 5.3.3 GESTION HYDRAULIQUE : ...... 29

5.4. ETUDE DES IMPACTS DU PROJET ET MESURES COMPENSATOIRES : ...... 30

5.4.1 IMPACT SUR LA QUALITE DES EAUX : ...... 30 5.4.2 POLLUTIONS LIEES AUX TRAVAUX : ...... 35 5.4.3 IMPACT SUR LA SALUBRITE PUBLIQUE : ...... 36 5.4.3 IMPACT SUR LA RESSOURCE EN EAU : ...... 36 5.4.4 IMPACT SUR LE MILIEU AQUATIQUE ET SUR LES ZONES HUMIDES : ...... 36 5.4.5 IMPACT SUR LES USAGES DE L'EAU : ...... 37 5.4.6 IMPACT SUR L'ECOULEMENT ET LES INONDATIONS: ...... 37 5.4.7 RECAPITULATIF DES IMPACTS : ...... 39

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Initiative A & D 5

5.1. Introduction :

L’aménagement d’un terrain conduit à une imperméabilisation accrue et donc à des ruissellements d’eaux pluviales plus importants. De plus, l’occupation et l’activité dans les bâtiments peuvent conduire à la production d’eaux usées, source de pollution. Enfin, il convient de prendre en compte la sensibilité et la nature des terrains aménagés.

C'est pourquoi la Loi sur l'Eau soumet les projets importants (au sens de l'article R.214-1 du code de l'Environnement) à la réalisation préalable d'une étude. Cette étude vise à définir les Notice d'incidence sensibilités exprimées par le milieu naturel et à évaluer l'effet du projet. En cas de dysfonctionnements majeurs, des mesures compensatoires peuvent être proposées afin de rendre compatible le projet avec les sensibilités de l'environnement.

La présente pièce est une étude d'incidence comprenant :

. Une description de l'environnement.

. Une description du projet.

. Une évaluation des impacts.

. Une proposition de mesures compensatoires.

. Les moyens d’entretien des installations.

5.2. Description de l'environnement :

5.2.1 Relief :

Longevilles-Mont-d'Or se situe dans le Haut-Doubs, au sein du massif du Jura, sur le flanc de la montagne du Mont d'Or. Le sommet de cette montagne se situe au Sud du territoire communal et culmine à 1 462 m d'altitude.

Depuis ce sommet, l'essentiel du territoire communal redescend vers le Nord, avec une pente moyenne de 15 %. Par endroit la pente dépasse les 50 %. Le village se situe en bas de pente, entre 900 et 940 m d'altitude, dans la vallée du Bief Rouge, petit ruisseau qui coule d'Est en Ouest, descendant de 920 à 890 m d'altitude.

Les parcelles du projet sont situées en aval du village des Longevilles-Hautes, entre 910 et 914 m d'altitude, sur une terrasse qui domine de 4 à 5 m le ruisseau. Sur les parcelles, la pente est régulière, relativement faible (3%). On notera qu'il y avait, à l'origine, un petit vallon descendant jusqu'au ruisseau mais il a été comblé par des remblais dans les années 1970.

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Initiative A & D 5

5.2.2 Géologie : (Voir l'extrait de la carte au 1/50 000 de Mouthe du BRGM)

Les montagnes du massif du Jura sont constituées de niveaux sédimentaires anciens, qui se sont formés par des dépôts en milieu marin. Ces niveaux, à l'origine subhorizontaux, ont été fortement perturbés par la collision des plaques européenne et italienne, ce qui a conduit à la formation des massifs des Alpes et du Jura.

Notice d'incidence Le Mont d'Or est ainsi constitué de calcaires et de marnes, mais avec une stratigraphie inversée : les niveaux les plus anciens sont au sommet et les niveaux les plus récents en dessous. Le fond de la vallée du Bief Rouge est occupé par des dépôts superficiels d'origine glaciaire, constitués d'éléments plus ou moins grossiers arrachés aux roches sédimentaires par les glaciers. Enfin, dans ces dépôts glaciaires, le Bief Rouge a creusé un petit lit qui est occupé par des alluvions actuelles, éléments fins déposés par les crues du cours d'eau.

Les parcelles du projet se situent sur les dépôts glaciaires, en bordure du Bief Rouge. D'après les sondages pédologiques, ils sont constitués de cailloutis calcaires avec des passages sableux. Le secteur de remblais, situé au centre du projet, est constitué en surface de blocs calcaires relativement grossiers, mais aussi de terre argileuse.

Les remblais sont recensés comme une décharge communale dans la base de données Basias, avec le numéro d'inventaire FRC2507842. La base de données des sites industriels et activités de service (Basias) concerne les sites potentiellement pollués, mais où aucune étude n'a été réalisée pour confirmer ou infirmer la réalité du risque. Il est donc conseillé de réaliser des études avant tout changement d'affectation des parcelles.

Cependant, la zone n'étant pas comprise dans un "secteur d'informations sur les sols", il n'y a aucune obligation légale d'étude ou de travaux. Par contre il ne faut pas qu'il y ait de risques pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques et l'environnement au regard de l'usage pris en compte (articles L556.2 et L556.3 du Code de l'Environnement).

Au niveau des remblais, des éléments hétérogènes ont été identifiés (bétons, roches, plastiques, bois, déchets ménagers,…). L’étude géotechnique réalisée par la SAS IG-CO en septembre 2020 a conclu que l’ancienne décharge était inconstructible.

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Initiative A & D 5 Carte géologique des Longevilles-Mont-d'Or

Notice d'incidence

Légende X Dépôts artificiels E Eboulis Fz Alluvions modernes Fz² Alluvions tourbeuses Ea Eboulis anciens Fy Alluvions et cônes targiglaciaires Gxj Glaciaire jurassien m1 Burdigalien-Molasse marine n4 Barrémien - Calcaires cristallins et oolithiques n3 Hauterivien - Calcaire oolithique jaune, marnes et calcaires marneux n2 Valanginien - Calcaires variés j9p Purbeckien - Marnes et calcaires lacustres ou saumâtres. j9 Portlandien et Kimméridgien supérieur - Calcaires dolomitiques, calcaires cristallins j8 Kimméridgien inférieur - Calcaires, calcaires marneux, marnes j7 Séquanien - Calcaires et marnes à huitres j6 Rauracien - Calcaires récifaux ou pisolithiques j5 Argovien - Marnes feuilletées et bancs calcaires marneux, calcaires foncés et marnes j3-2 Callovien inférieur et Bathonien supérieur-Dalle nacrée et marnes à Rh.varians j2-1 Bathonien et Bajocien supérieur-Grande oolithe et calcaire marneux j1 Bajocien inférieur-Calcaire à entroques

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Initiative A & D 5

5.2.3 Eaux souterraines :

Deux types de ressources d'eaux souterraines différentes sont présents aux Longevilles- Mont-d'Or, en lien à la géologie de la commune :

- Dans les niveaux calcaires, des réseaux karstiques se développent. Ces réseaux sont marqués par des circulations rapides des précipitations s'infiltrant sur les reliefs, formant ainsi de véritables rivières souterraines qui ressortent à l'air libre plus bas dans les vallées.

Les sources karstiques possèdent généralement des débits importants, mais avec une eau Notice d'incidence qui se troublent facilement en cas d'orage et un impact important des activités humaines sur la zone d'alimentation. Elles sont aussi très sensibles aux périodes de sécheresse.

La présence de circulations souterraines est avérée aux Longevilles, avec certains réseaux qui ressortent à flanc de montagne ou dans la vallée du Bief Rouge, mais aussi des réseaux qui passent sous le Bief Rouge pour alimenter le lac St Point via des sources sur les communes de Malbuisson et Montperreux (voir carte des traçages souterrains pages suivantes).

On notera aussi la présence de plusieurs petites cavités, notamment la Baume du Mont d'Or, la grotte de la Cave au Renard, le Gouffre de la Vieille Citerne et la Grotte de Bellevue. La réalisation du tunnel du Mont d'Or a recoupé et perturbé de nombreux réseaux souterrains, avec un impact important mais temporaire sur les sources, tant du côté Français que Suisse (source : Inventaire Spéléologique du Doubs).

- Les dépôts glaciaires, composés d'éléments grossiers, permettent le développement d'une nappe, caractérisée par des circulations relativement lentes à travers les sables, graviers et limons. Cette circulation lente permet une certaine filtration de l'eau.

Cette nappe ressort ponctuellement au niveau de sources au débit faible mais régulier, et avec en général une eau de bonne qualité.

Plusieurs sources sont utilisées pour l'alimentation en eau potable, notamment la source du Petit Bief aux Longevilles-Hautes, les captages de la Combe en amont des Longevilles-Mont-d'Or, le forage du Crêt de la Chapelle sur Métabief et le captage du Mont d'Or sur Jougne.

Ces différentes ressources disposent de périmètres de protection (voir carte page suivante).

Les parcelles du projet sont situées sur les dépôts glaciaires, et les précipitations s'y infiltrent avant d'alimenter le Bief Rouge en contrebas. Une partie des terrains (remblais) est cependant imperméable et génère des ruissellements de surface. Le projet n'est pas concerné par les périmètres de protection des captages.

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Initiative A & D 5 Notice d'incidence Projet

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Initiative A & D 5

Carte des traçages souterrains sur la commune des Longevilles-Mont-d'Or

Notice d'incidence

Dans le cadre du SDAGE 2016 du bassin Rhône Méditerranée, Longevilles-Mont-d'Or est concernée par la masse d'eau souterraine suivante :

Polluant Code Échéance Paramètre Exemption Échéance Paramètre Exemption dont la Objectif Objectif masse Libellé masse d'eau état état état état état état tendance à d'état d'état d'eau quantitatif quantitatif quantitatif chimique chimique chimique la hausse est à inverser Calcaires jurassiques chaine du Jura ‐ Doubs FRDG153 Bon état 2015 Bon état 2015 (Ht et médian) et Dessoubre

La compatibilité du projet avec le SDAGE est détaillée dans le paragraphe 5.4.8.

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Initiative A & D 5

5.2.4 Eaux superficielles :

Longevilles-Mont-d'Or est concernée par le Bief Rouge et par le Doubs.

5.2.4.1 Aspect des cours d'eau :

Le Bief Rouge est un petit ruisseau qui prend naissance sur la commune de Métabief, au niveau des sources du Bief Rouge. Il s'écoule ensuite vers l'Ouest et se jette dans le Doubs Notice d'incidence en aval des Longevilles-Mont-d'Or après un parcours de 5,5 km. Aménagé peu après sa source lors de la traversée du village de Métabief (ancien moulin), le lit mineur du Bief rouge est ensuite peu modifié, décrivant de nombreux petits méandres et possédant sur ses deux rives une ripisylve presque continue et assez large. De nombreux secteurs marécageux sont présents dans sa vallée.

Le Doubs est une rivière importante qui prend naissance sur la commune Mouthe au niveau d'une importante source karstique. Il s'écoule ensuite vers l'Est/Nord-Est suivant un synclinal sur 10 km, jusqu'aux Longevilles-Mont-d'Or. A ce niveau, après avoir reçu le Bief Rouge comme affluent, il décrit un virage à 90° vers le Nord pour traverser un faisceau montagneux et changer de synclinal, puis retourne de 90° vers l'Est pour alimenter le lac St Point. Bien que perturbé au niveau des traversées de communes, le Doubs possède encore un lit mineur relativement naturel, avec de nombreux méandres et une végétation rivulaire.

5.2.4.2 Qualité des eaux : (source : https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/).

- La qualité du Bief Rouge est suivie par une station de mesure au niveau du pont entre Longevilles-Hautes et Maison-Neuve.

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Initiative A & D 5

Les données disponibles montrent des problèmes pour les concentrations en nutriments azotés (nitrite, ammonium), en lien avec les activités agricoles et/ou les rejets de stations d'épuration. Des pollutions au phosphore étaient aussi présentes de 2009 à 2011. Peut-être en lien avec ces pollutions chimiques, les populations benthiques sont dégradées.

- Une station de mesure est aussi présente sur le Doubs au niveau de Labergement-Sainte- Marie.

Notice d'incidence

Jusqu'en 2011, une pollution aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) était présente, mais elle a diminué depuis. En 2018, l'eau du Doubs était de bonne qualité, mais avec toutefois une population piscicole dégradée.

5.2.4.3 SDAGE 2016 :

Dans le cadre du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, Longevilles- Mont-d'Or est concernée par les masses d'eau suivantes : Échéance Échéance Catégorie Échéance Paramètres Motivations état état Motivations Code Nom de la Objectif Paramètres de masse Statut état état état chimique chimique état masse d'eau masse d'eau d'état état chimique d'eau écologique écologique écologique sans avec chimique ubiquiste ubiquiste Cours bon FRDR11898 le Bief Rouge MEN 2015 2015 2015 d'eau état hydrologie, Benzo(g,h,i) Le Doubs de matières Cours bon perylène + FRDR644 sa source au MEN 2027 organiques FT 2015 2027 FT d'eau état Indeno(1,2,3‐ Bief Rouge et cd)pyrène oxydables

La compatibilité du projet avec le SDAGE est développée dans le paragraphe 5.4.8

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5.2.4.4 : Débits et risque d'inondation :

Il existe une station de mesure des débits du Bief rouge au niveau des Longevilles-Mont-d'Or depuis 1997.

Les débits caractéristiques de cette station sont :

- Bassin versant : 23 km² Notice d'incidence - Etiage (QMNA 5) : 66 l/s - Module interannuel : 726 l/s - Crue bisannuelle : 6 400 l/s - Crue décennale : 8 300 l/s

Le cours d'eau présente une forte variabilité annuelle des débits, avec environ un facteur 100 entre le débit d'étiage et le débit de crue. Les débits de crue instantannée sont peu différents des débits de crue en moyenne journalière, ce qui montre que les crues mettent quelques jours à passer. Les crues ont principalement lieu au printemps (mars, avril) à la fonte des neiges.

L'Atlas des Zones Inondables (AZI) et le Plan de Prévention des Risques d'Inondation (PPRI) Doubs Amont identifient plusieurs zones inondables sur la commune des Longevilles- Mont-d'Or. Il s'agit essentiellement de la vallée du Bief Rouge, inondable par débordement de cours d'eau, et des axes de ruissellement le long des cours d'eau secondaires (source : DDT 25).

Situées 4 à 5 m au-dessus de la vallée du Bief Rouge, les parcelles du projet ne sont pas inondables.

Projet

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5.2.5 Documents de Gestion :

5.2.5.1 : Compatibilité du projet avec la DCE et le SDAGE :

Le SDAGE Rhône Méditerranée 2016-2021 comprend 9 orientations fondamentales. Celles-ci reprennent les 8 orientations fondamentales du SDAGE 2010-2015 qui ont été actualisées et intègrent une nouvelle orientation fondamentale, l’orientation fondamentale n°zéro « s’adapter aux effets du changement climatique ».

Notice d'incidence Ces 9 orientations fondamentales s’appuient également sur les questions importantes qui ont été soumises à la consultation du public et des assemblées entre le 1er novembre 2012 et le 30 avril 2013.

Les questions importantes et les orientations fondamentales ainsi que leurs interactions sont présentées dans le tableau suivant.

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Initiative A & D 5

Il est rappelé qu’une des clefs de la réussite de la politique de l’eau consiste en l’application de la réglementation existante. En effet, le SDAGE ne se substitue pas à la réglementation qu’il ne peut modifier. Il est en revanche fondé à préciser les modalités d’application des textes existants dans le cadre des dispositions associées à ses orientations fondamentales.

Les orientations fondamentales sont ensuite déclinées en plusieurs dispositions et les dispositions sont ensuite traduites en un programme de mesures.

Notice d'incidence

Dans le cadre du SDAGE 2016, Longevilles-Mont-d'Or est concerné par les masses d'eau suivantes :

FRDG153 Calcaires jurassiques chaine du Jura - Doubs (Ht et médian) et Dessoubre FRDR11898 Le Bief Rouge FRDR644 Le Doubs de sa source au Bief Rouge

Le SDAGE prévoit les mesures suivantes sur ces masses d'eau :

Réaliser une étude globale ou un schéma directeur portant sur la réduction des pollutions associées à ASS0101 l'assainissement ASS0502 Equiper une STEP d'un traitement suffisant hors Directive ERU (agglomérations >=2000 EH) Mettre en place une technologie propre visant principalement à réduire les substances dangereuses (réduction IND0301 quantifiée) RES0202 Mettre en place un dispositif d'économie d'eau auprès des particuliers ou des collectivités RES0701 Mettre en place une ressource de substitution

Pour l'assainissement (ASS0101 et 0502), suite à des études, il est prévu de renouveler le dispositif de traitement des eaux usées de la commune (voir 5.4.1).

Pour l'industrie (IND0301), le traitement des eaux pluviales sera à la charge des acquéreurs des lots, qui devront mettre en place les traitements nécessaires.

Pour la ressource (RES0202 et 0701), les lots seront alimentés par le réseau AEP communal.

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5.2.5.2 : Compatibilité avec le PGRI : (source : http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion/inondations/pgri.php)

Le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI) est l'outil de mise en œuvre de la directive inondation. Il vise à :

1. Encadrer l’utilisation des outils de la prévention des inondations à l’échelle du bassin Rhône- Méditerranée ;

2. Définir des objectifs priorisés pour réduire les conséquences négatives des inondations des 31 Notice d'incidence Territoires à Risques Important d’inondation du bassin Rhône-Méditerranée.

Le PGRI traite d’une manière générale de la protection des biens et des personnes. Que ce soit à l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée ou des TRI, les contours du PGRI se structurent autour des 5 grands objectifs complémentaires listés ci-dessous.

Thème 1 : La prise en compte des risques dans l’aménagement et la maîtrise du coût des dommages liés à l’inondation par la connaissance et la réduction de la vulnérabilité des biens, mais surtout par le respect des principes d’un aménagement du territoire qui intègre les risques d’inondation.

Thème 2 : La gestion de l’aléa en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques au travers d’une approche intégrée sur la gestion de l’aléa et des phénomènes d’inondation (les débordement des cours d’eau, le ruissellement, les submersions marines ...), la recherche de synergies entre gestion de l’aléa et restauration des milieux, la recherche d’une meilleure performance des ouvrages de protection, mais aussi la prise en compte de spécificités des territoires tels que le risque torrentiel ou encore l’érosion côtière.

Thème 3 : L’amélioration de la résilience des territoires exposés à une inondation au travers d’une bonne organisation de la prévision des phénomènes, de l’alerte, de la gestion de crise mais également de la sensibilisation de la population.

Thème 4 : L’organisation des acteurs et des compétences pour mieux prévenir les risques d’inondation par la structuration d’une gouvernance, par la définition d’une stratégie de prévention et par l’accompagnement de la GEMAPI (*).

Thème 5 : Le développement et le partage de la connaissance sur les phénomènes, les enjeux exposés et leurs évolutions.

(*) La loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles vient modifier le paysage institutionnel dans le domaine de l’eau avec la création d’une compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI).

Le PGRI est divisé en deux volumes afin d’en faciliter la lecture et l’interprétation :

le volume 1 « Parties communes au bassin Rhône-Méditerranée » présente les objectifs et les dispositions applicables à l’ensemble du bassin (notamment les dispositions opposables aux documents d’urbanisme et aux décisions administratives dans le domaine de l’eau).

le volume 2 « Parties spécifiques aux territoires à risques important d’inondation » présente une proposition détaillée par Territoire à Risque d'Inondation (TRI) des objectifs pour chaque stratégie locale ainsi qu’une justification des projets de périmètre de chacune d’elles.

Longevilles-Mont-d'Or n'est pas concernée par un TRI.

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Notice d'incidence

Longevilles

Le PGRI en lui-même se compose de 5 grands objectifs généraux pour l'ensemble du bassin. Ces grands objectifs sont ensuite déclinés en plusieurs dispositions. Le projet, situé en dehors des zones inondables, est plus particulièrement concerné par les dispositions suivantes :

d 1-6 Éviter d’aggraver la vulnérabilité en orientant le développement urbain en dehors des zones à risque d 1-9 Renforcer la prise en compte du risque dans les projets d’aménagement d 2-4 Limiter le ruissellement à la source d 2-5 Favoriser la rétention dynamique des écoulements

Les dispositifs de gestion des eaux pluviales permettent de les respecter (voir 5.4.6 et note de calcul en annexe).

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5.2.5.3 : Contrat de rivière et SAGE :

Longevilles-Mont-d'Or est concernée par le Sage Haut-Doubs, Haute-Loue, adopté en 2002 et révisé en 2013.

Le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un document de planification de la gestion de l'eau à l'échelle d'une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère…). Il fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de

protection quantitative et qualitative de la ressource en eau et il doit être compatible avec le Notice d'incidence SDAGE. Le SAGE est un document élaboré par les acteurs locaux (élus, usagers, associations, représentants de l'Etat…) réunis au sein de la commission locale de l'eau (CLE). Ces acteurs locaux établissent un projet pour une gestion concertée et collective de l'eau.

Il concerne l'ensemble des bassins versants des deux rivières, qui sont liés par leur proximité géographique et leur fonctionnement hydrogéologique, pour une surface de 2 320 km². La version initiale de ce document a été élaborée en 2002, et une révision a été adoptée en 2013.

Le SAGE de 2013 a fixé les objectifs et sous objectifs suivants :

A - Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux naturels liés à l'eau A1 Améliorer la prise en compte des zones humides en amont des projets.  A2 Protéger, entretenir et gérer les cours d'eau et zones humides.  A3 Restaurer les cours d'eau et zones humides.  A4 Agir pour le rétablissement de la continuité écologique et pour l'amélioration des conditions d'écoulement. A5 Affiner la connaissance des milieux pour évaluer l'action. B - Assurer l'équilibre quantitatif de la ressource en eau, en tenant compte des besoins du milieu B1 Adopter des objectifs quantitatifs pour une gestion équilibrée de la ressource. B2 Etablir et adopter des règles de partage de la ressource. B3 Encourager les économies d'eau. B4 Améliorer la gestion des crises sécheresse. B5 Evaluer la ressource en eau et les besoins. B6 Sécuriser l'approvisionnement en eau potable actuel et futur. C - Préserver et reconquérir une qualité d'eau compatible avec les besoins d'un milieu exigeant C0 Adopter des objectifs qualitatifs compatibles avec les besoins d'un milieu exigeant.  C1 Améliorer l'assainissement des collectivités et des entreprises agro-alimentaires.  C2 Réduire les pollutions liées à l'élevage. C3 Réduire l'utilisation des pesticides en zone agricole et non agricole.  C4 Réduire les rejets de micropolluants issus des artisanats et industries.  C5 Réduire les pollutions liées à l'industrie du bois. C6 Limiter le transfert de polluants par les sites pollués et par les eaux de ruissellement.  C7 Améliorer la connaissance sur les toxiques. C8 Privilégier la préservation à la source.  D - Assurer la qualité de l'eau utilisée pour la production d'eau potable D1 Poursuivre et renforcer la protection des points de captage. D2 Anticiper l'avenir en identifiant et en protégeant les ressources majeures pour l'AEP.

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E - Faciliter la mise en œuvre du SAGE E1 Améliorer la communication autour du SAGE. E2 Renforcer le rôle de la CLE et assurer une cohérence entre aménagement du territoire et gestion de l'eau. E3 Accompagner les collectivités dans leurs missions. F - Accompagner le développement des sports de loisirs liés à l'eau dans le respect du milieu F 1 Préserver les milieux par une adaptation des pratiques de loisirs liées à l'eau.

F 2 Favoriser le développement des pratiques de loisirs liées à l'eau. Notice d'incidence Parmi ces objectifs, ceux identifiés par  peuvent être pris en compte par le projet de zone d'activités :

A1, A2, A3 : Le projet concerne une petite surface de zone humide identifiée dans le cadre du PLU (350 m²). Cette zone sera compensée en rejetant les eaux pluviales sur la prairie résiduelle au Nord (après traitement et régulation).

C0, C1, C3, C4, C6, C8 : La zone d'activités comprendra plusieurs entreprises susceptibles de générer des rejets polluants.

- au niveau des pesticides, les éventuels stocks nécessaires aux activités (ventes, utilisations) se feront dans des locaux conformes aux différentes réglementations.

- au niveau de l'assainissement, la zone sera raccordée sur le réseau eaux usées communal, qui se termine sur une station d'épuration aux normes. Les eaux pluviales seront aussi traitées au niveau de chaque lot avant rejet. En particulier, le futur garage sera équipé d'un déshuileur et les véhicules seront stockés sur des surfaces étanches.

Par ailleurs, le SAGE comprend aussi un règlement opposable, qui comporte 9 articles qui sont résumés ci-dessous (voir règlement pour texte entier) :

1 - Les zones humides doivent être préservées par les projets soumis à la Loi sur l'Eau, sauf intérêt public majeur. Dans ce dernier cas, elles doivent être compensées à 200 %.

2 - Les écosystèmes aquatiques doivent être préservés.

3 - Interdiction des alimentations des plans d'eau sur certains secteurs.

4 - Interdiction de la création de plans d'eau sur certains secteurs.

5 - Article à venir sur les volumes d'eau maximum prélevables.

6 - Article à venir sur la répartition des prélèvements.

7 - Règles concernant la gestion des effluents d'exploitation agricole non soumise aux ICPE.

8 - Règles concernant la gestion des effluents d'exploitation agricole soumise aux ICPE.

9 - Article à venir sur la préservation des zones d'alimentation de captages.

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5.2.6 Ecologie :

Longevilles-Mont-d'Or est concernée par les zones d'intérêt environnemental suivantes :

- Parc Naturel Régional du Haut Jura

- Zone Natura 2000 du Massif du Mont d'Or, du Noirmont et du Risol

- ZNIEFF de type 1 du Bief Bleu et du Bief Rouge Notice d'incidence

- ZNIEFF de type 1 du Mont d'Or et du Montrond

- ZNIEFF de type 2 du Massif du Mont d'Or, du Noirmont et du Risol

- Inventaire des milieux humides de Franche-Comté

Les parcelles du projet sont concernées par le PNR Haut-Jura, qui recouvre toute la commune, et par une zone humide DREAL (voir carte ci-dessous).

Emprise du projet

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La zone humide identifiée sur les parcelles correspond à l'ancien vallon qui a été remblayé dans les années 1970. Ce remblaiement n'était donc pas soumis à la Loi sur l'Eau de 1992.

Ci-dessous, photographie aérienne de 1968, avec le vallon humide (pointillé vert) et photo de 1991, avec les remblais (pointillé rouge) qui ont débordé sur la vallée du Bief Rouge. Source : https://remonterletemps.ign.fr/

1968 Notice d'incidence

1991

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La présence de zone humide sur les parcelles a été vérifiée, selon les critères de l'arrêté du 24 juin 2008 modifié, lors de la réalisation du PLU communal par une étude de diagnostic zone humide réalisée en 2013 par le bureau NBCE de Besançon.

Cette étude a porté essentiellement sur le critère sol (voir carte ci-dessous).

"Toutes les références de réductisols correspondent à des sols de zones humides. Les rédoxysols du site étudié peuvent être considérés comme des sols de zones humides au

sens du 1° du I de l'article L.211-1 du Code de l'Environnement car ils présentent des traits Notice d'incidence rédoxyques débutant à moins de 25 cm de profondeur, se prolongeant en profondeur."

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Cette étude des sols a conduit à l'identification de zones humides, notamment un secteur de 350 m² situé en bord de route qui a été repris dans le PLU (voir carte ci-dessous).

PLU des Longevilles-Mont-d'Or sur le village des Longevilles-Hautes. (source : https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/)

Notice d'incidence

Zone humide

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Au niveau du critère végétation, des relevés de flore ont été effectués dans le cadre de la présente étude, le 06 novembre 2019. Ces relevés ont permis d'identifier les espèces végétales suivantes (pourcentage de recouvrement par point de relevé) :

Nom commun Nom latin 1 2 3 4 5 5' 6 7 8 9 10 Pissenlit Taraxacum sp. 10 10 5 10 10 10 5 10 15 10 10 Plantain lancéolé Plantago lanceolata 10 5 5 5 10 5 5 5 10 Notice d'incidence Achillée millefeuille Achillea millefolium 5 10 5 5 5 5 5 sol nu na 10 5 Renoncule rampante Ranunculus repens 5 5 5 5 10 5 5 5 5 10 Bourse à pasteur Capsella bursa‐pastoris 2 5 Pâquerette Bellis perennis 5 Trèfle des prés Trifolium pratense 5 5 5 10 10 5 5 15 10 10 Berce commune Heracleum sphondylium 2 5 5 5 5 Patience à feuille obtuse Rumex obtusifolius 5 2 5 5 Brome des champs Bromus arvensis 15 15 Petit boucage Pimpinella saxifraga 5 Mousse Bryophyta sp. 5 5 5 Cirse des champs Cirsium arvense 5 5 Centaurée jacée Centaurea jacea 5 5 Dactyle aggloméré Dactylus glomerata 15 10 15 Gaillet jaune Galium verum 5 Chardon bardane Carduus personata 2 Roseau Phragmite australis 15 15 Lamier blanc Lamium album 5 Grande ortie Urtica dioica 5 5 Carotte sauvage Daucus carota 10 10 5 Joncs Juncus sp. 15 Pétasites Petasites sp. 5 Renouée des oiseaux Polygonum aviculare 5 Plante dominante (somme >50%) 6 7 7 11 6 9 11 7 4 8 5 dont indicatrice 1 1 1 1 2 1 2 0 0 3 1 Conclusion zone humide non non non non non non non non non non non Les plantes indicatrices de zones humides sont indiquées en italique et en vert.

Les plantes indicatrices de zones humides ne sont pas suffisamment présentes pour que la végétation soit indicatrice d'une zone humide au sens de l'arrêté du 24 juin 2008 modifié. Aucune nouvelle zone humide n'a donc été identifiée d'après le critère flore.

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5.2.7 Climatologie :

Les données climatiques ont été recueillies auprès de Météo France. Elles proviennent de la station des Longevilles-Mont-d'Or.

Le site se situe sur une zone d'interface entre l'influence océanique et l'influence continentale. Le climat de la commune est aussi marqué par sa situation en zone de montagne ; il est caractérisé par des hivers rigoureux, une pluviométrie abondante, et une

importante amplitude thermique annuelle. Notice d'incidence Les saisons d'hiver et d'été sont bien marquées alors que les saisons d'automne et de printemps sont assez brèves, voire absentes.

Moyennes mensuelles à la station des Longevilles-Mont-d'Or

5.2.8 Contraintes principales :

La contrainte principale est la présence d'un ancien remblai hétérogène inconstructible.

Le Plan Local d'Urbanisme avait aussi identifié la présence d'une petite zone humide à préserver.

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5.3. Description du projet :

5.3.1 Projet:

Le projet consiste en la viabilisation d'une zone d'activités qui comprendra 6 lots : 4 lots constructibles, un accès pour les ateliers communaux existants et un lot inconstructible. Ces lots seront desservis par une voirie interne en impasse ce terminant sur un rond-point.

La voirie se raccordera en un point sur la RD 45. A ce niveau, un tourne-à-gauche sera Notice d'incidence aménagé.

- Surface totale des parcelles : 16 301 m² - Surface partie commune : 1 400 m² dont voirie à créer : 1 200 m² - Surface de lots constructibles : 13 767 m² dont toitures et parkings : 9 636,90 m² (coefficient d'imperméabilisation 0,7) - Accès aux ateliers communaux : 267 m² - Lot inconstructible : 773 m²

5.3.2 Présentation graphique :

Voir plans joints.

5.3.3 Gestion hydraulique :

Le projet sera raccordé sur les réseaux communaux, au niveau du bas de la rue du Pont, via une tranchée longeant la RD 45.

- L'alimentation en eau potable se fera depuis le réseau communal, il n'y aura pas de création de nouveaux prélèvements.

- Les eaux usées des lots seront renvoyés vers la station d'épuration communale via un nouveau réseau séparatif.

- Les eaux pluviales de voirie seront régulées et dépolluées par un ouvrage situé sous le terre-plein central du rond-point.

- Les eaux pluviales des lots seront régulées et traitées par des ouvrages à la parcelle, réalisés sous la responsabilité des acquéreurs et adaptés à leur usage. Selon les lots, les rejets se feront vers le réseau pluvial de voirie, vers un fossé ou vers le ruisseau.

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Communauté de Communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs Aménagement d'une zone d'activités aux Longevilles-Mont-d'Or

Plan projet - 1/1000

910.70

910.78

911.27

911.37 rejet vers 911.05 ruisseau

Levé topographique effectué le 12/07/2018.

910.70 911.59

911.75 911.47

909.36 911.30 909.64 Bois 911.50

910.76

909.84 911.77

909.96 909.84 911.13

910.00 909.90 910.00 911.83 911.75 910.09 910.18 911.45 910.15 910.26 53 911.69

910.35 zone humide 911.03 910.42

910.51 910.33 910.53 910.54 911.97

910.06 911.47 910.92 910.69 912.06 crée 800 911.60m² 910.55 910.89 911.12 911.97 910.46 910.48 912.09 911.16 Bois 911.84 911.36 911.30 910.50 911.69 911.30 912.22 910.86 912.09 910.51 910.80 911.54 912.17 Bois 911.75 rejet en surface

910.16 911.32 911.98 912.08 911.78 911.48 910.71 912.36 912.26 911.99 912.00 911.07 911.65 911.43 912.15 912.07 911.62 911.26 912.11 911.40 910.69 911.96

910.65 912.26 911.74 911.59

911.95 911.03 912.26 911.11911.05 911.94 912.32 912.40 910.96 912.29 912.06 912.13 Joncs 912.48 911.39 912.16 912.43 912.15 910.91 911.62 911.97 912.01 910.54 912.32 911.46 911.19 912.35 912.02 911.12 Les limites dessinées par application du plan cadastral 911.00 912.29 912.44 912.37 912.19 912.02 911.33 911.11 910.82 ne sont pas définies contradictoirement et ne sont pas garanties. 910.90 912.14 910.87 911.54 910.82 910.77 911.55 911.83 912.08

912.13 Zone N rejet en 910.83 911.19 912.33 912.63 912.24 911.17 910.84 Bois 912.18 912.23 911.20 911.91 911.85 912.39 surface 911.00 912.07 912.00 910.95 911.20 912.13 912.13 911.31 912.78 912.68 912.19 911.50 911.37 910.84 911.60 911.09 910.88 911.12 912.16 911.90 911.52 911.93 911.02 912.00 912.00 912.26 773 m² 910.84 913.12 912.04 911.71 SECTION ZC 912.64 911.28 912.11 912.07 912.01 "Auge du Mitemps" 912.41 912.34

911.36 912.62 912.50 911.27 912.39 910.95 911.63 54 912.15 Bois 912.24 911.39 912.49 910.90 912.23 913.21 912.87 912.00 911.37 912.26 911.42 911.50 911.99 911.28 912.38 911.94 912.20 912.38 912.55 911.24 911.24 912.18 911.50 912.52 911.62 911.93 913.27 912.23 912.21 912.29 913.08 911.50 911.63 912.62 912.71 912.37 911.80 912.85 911.54 911.53 912.44

911.04 OGE 911.76 913.08 911.53 912.20 913.01 911.25 911.42 912.49 913.31 912.71 912.50 911.51 911.85 Zone N 912.74 912.42 912.61 911.97 912.47 912.84 911.55 912.57 912.50 912.57

912.39 912.73 911.67 912.45 911.70 912.61 912.50 913.50 913.58 911.91 911.15 913.10 913.24 912.49 912.04 912.75 913.19 912.50 912.43 912.00 911.76 913.16 912.35 913.36 911.76 911.34 911.77 912.79 913.46 912.79 911.64 912.82 912.71 911.81 911.86 912.00 913.11 912.61 912.66 912.83 911.78 911.82 913.00 912.73 911.77 913.26 912.01 912.69 912.71 912.80 913.68 913.79 912.50 911.83 912.73 911.75 Voirie1407 m² 913.03 913.26 911.89 912.58 911.49 912.70 912.78 913.37 912.15 2561 m² 7000 m² 912.70 913.35 912.61 913.56 913.41 911.96 Zone 1AUz 912.44 912.67 913.03 913.69 911.93 911.90 912.94 913.00 912.60 912.74 55 911.79 911.94 913.35 A - Voirie 912.73 912.75 912.01 912.74 912.71 912.84 912.00 912.50 913.71 912.80 913.42 780 m² 913.41 912.12 912.94 913.88 676 m² 911.57 912.84 912.87 913.09 913.50 913.27 911.65 912.93 913.52 912.72 912.27 912.55 913.55 912.87 912.74 913.50 913.69 912.80 912.06 912.66 913.18 Joncs 913.88 913.14 911.29 912.82 911.87 912.83 911.42 912.22 912.77 913.42 912.15 912.44 913.49 913.30 912.81 912.83 913.65 912.12 912.77 913.94 912.82 913.34 912.46 913.81 912.93 911.77 912.87 912.91 913.15 913.00 3530 m² 911.44 912.83 913.11 911.95 911.41 912.50

913.81 913.52 913.08 911.61 912.52 913.00 913.20 913.73 912.79 912.79 913.41 911.85 912.53 912.75 La planimétrie est rattachée au réseau RGF 93 913.17 913.46 913.27 914.00 913.57 912.28 911.56 912.94 913.63 913.53 Projection Conique Conforme Zone 6 (CC47) 913.66 912.90 912.96 912.34 912.94 911.60 912.47 913.95 913.27 911.82 912.97 912.90 53 913.12 912.92 912.99 Les altitudes sont données dans le système NGF-IGN 1969 912.49 913.38 913.95 911.50 914.00 912.83 911.92 913.36 913.00 913.55 914.02 911.08 912.58 913.56 913.88 913.31 913.06 912.76 913.50 911.53 912.96 912.30 912.77 912.00 912.24 913.39 912.20 913.77 912.94 912.48 913.64 Bois 914.15 913.08 913.67 913.60 911.98 913.10 911.52 913.77 913.20 914.14 913.07 913.17 912.99 913.06 913.50 913.12 913.31 911.79 Limite de zonage du PLU 913.45 913.53 913.50 914.10 913.47 911.90 912.90 913.92 914.26 913.15 912.34 913.73 913.24 912.59 911.70 912.35 912.30 912.54 913.67 Périmètre du lotissement 913.02 912.16 912.02 912.01 913.63 912.69 913.16 912.40 914.07 913.54 911.84 913.76 913.00 913.18 913.69 912.50 913.76 913.31 913.68 913.56 914.23 913.28 912.32 913.26 913.26 913.50 913.21 913.21 913.26 914.22 913.44 913.24 913.88 913.32 913.00 913.79 913.86 913.86 914.16 913.42 913.08 913.41 913.60 913.74 912.51 913.51 912.26 911.90 913.45 912.60 913.75 914.32 912.76 913.24 913.75 914.05 913.38 913.44 913.90 913.98 Borne granit 913.77 913.95 913.81 912.74 913.48 913.83 267 m² 913.79 911.89 912.69 913.62 912.82 913.78 913.79 913.86 912.01 914.20 913.72 913.68 913.49 913.37 913.21 913.63 913.67 913.15 912.86 912.64 912.40 913.61 913.32 913.37 913.03 912.52 911.94 913.64 914.13 913.78 913.44 913.47 913.00 912.82 912.56 912.52 912.37 913.56 914.20 913.45 CvDbTalus (Covadis.Objet talus) 913.38 913.49 913.85 913.50 914.06 913.54 913.45 CvDbTalus (Covadis.Objet talus) 911.71 913.73 913.60 913.51 912.41 912.22 912.02 911.90 913.92 913.88 913.70 913.38 913.08 912.63 913.67 913.74 913.56 913.20 912.74 912.81 912.51 912.45 912.22 913.90 913.98 913.24 913.09 912.96 912.67 913.62 913.69 913.69 913.85 913.95 913.91 913.95 913.90 rejet vers fossé 913.89 913.85 912.63 912.44 913.92 913.93 912.81 913.76 913.91 913.85 913.86 913.91 913.92 913.91 913.97 913.02 914.00 913.92 913.30 913.17 914.01 913.96 913.99 913.56 913.46 913.80 913.91 913.72 913.69 913.83 913.82 913.87 913.97 913.98 914.01 914.04 913.97 913.85 bord de route 914.00 914.02 914.04 914.03 914.05 914.05

Métabief Rochejean Route Départementale n°45 Route de Pontarlier dite

912.51 912.92 912.78 913.32 913.12 913.97 913.95 913.94 913.53 913.41 913.91 914.04 914.06 913.98 914.08 913.97 913.93 913.84 913.76 913.63 914.01 914.04 914.03 914.05 914.11 914.08 914.06

Cabinet COQUARD SARL de Géomètres-Experts 4 Rue des Roches Zone 1AU 25110 BAUME-LES-DAMES Tel : 03-81-84-48-00 Zone A Fax : 03-81-84-38-25 [email protected]

Coupes longitudinales des réseaux eaux usées et eaux pluviales, échelle 1/250

voirie zone d'activités voirie rond point regard voirie rond point Terre plein central siphoïde régulation TN 913.80 des débits TN 913.00 TF 913.00 FE 911.80 TF 913.00 remblais 80 cm TN 912.20 avaloir rejet en surface zone humide regard siphoïde Massif de graviers 120 m² x 1 m TN 911.80 FE 912.20 FE 912.80 hauteur, entouré d'une géomembrane imperméable

voirie rond point voirie zone d'activités voirie rond point Terre plein central

TN 913.80 TN 913.80 TN 913.80 remblais 80 cm <-- EU Ø 100 mm Regard <-- EU Ø 200 mm Boite de entrée zone branchement FE : 912.10 FE : 912.30 prof 1.7 m prof 1.5 Initiative A & D 5

5.4. Etude des impacts du projet et mesures compensatoires :

Le présent chapitre évalue l'incidence du projet sur la ressource en eau, le milieu aquatique, le niveau et la qualité des eaux, l'écoulement, y compris sur chacun des éléments mentionnés à l'article 2 de la Loi sur l'Eau : Notice d'incidence - La préservation des écosystèmes et des zones humides, - Le respect de la santé et de la salubrité publique, - Le maintien des usages de l'eau.

Pour chaque impact négatif, des mesures compensatoires seront proposées.

5.4.1 Impact sur la qualité des eaux :

5.4.1.1 Pollution par les eaux usées domestiques : (source : http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/)

Les eaux usées domestiques constituent un des principaux risques de pollution par l'urbanisation. Celles-ci sont en effet riches en micro-organismes présentant un risque pour la santé et en substances organiques pouvant polluer le milieu récepteur.

La zone d'activités sera desservie par un réseau de collecte des eaux usées séparatif, qui se raccordera sur le réseau communal. Les eaux usées seront ainsi traitées par la station d'épuration des Longevilles-Mont-d'Or, de type boues activées à aération prolongée, avec traitement secondaire. Cette station est dimensionnée pour 4 150 Equivalents Habitants (EH) et reçoit actuellement une charge de 3 249 EH, soit une marge de 901 EH. Cette station est jugée conforme en équipement et en performance (données 2018). Elle peut accueillir la charge supplémentaire générée par le projet, estimé à 20 EH, soit 5 EH par activité. Si les activités devaient générer des eaux usées particulières ou des charges importantes (industries agroalimentaires), des prétraitements seront mis en place sur les parcelles, avant raccordement au réseau.

Par ailleurs, au vu des fortes variations saisonnières, qui peuvent entrainer des saturations ponctuelles de la station, et de l'âge des installations, STEP construite en 1976, le conseil communautaire de la communauté de communes, qui a la compétence assainissement, a voté le 13/06/2019 un programme de travaux pour remplacer la station existante. Les études de maitrise d'œuvre commenceront en 2020. Cette future station sera située sur les territoires des Longevilles-Mont-d'Or et Rochejean et traitera les effluents de Fourcatier-Maison-Neuve, Les Hôpitaux-Neufs, Les Hôpitaux-Vieux, Longevilles-Mont-d'Or, Métabief, Rochejean, Saint-Antoine et Touillon-et-Loutelet.

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 30

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5.4.1.2 Pollution des eaux de pluie et d'orage :

La pollution automobile se dépose de manière diffuse sur les chaussées et parkings. Elle résulte du fonctionnement normal des véhicules et doit être distinguée d’une pollution accidentelle. Les principaux polluants sont les suivants :

- Rejets des échappements et des fuites des moteurs, - Particules de pneumatiques et de métaux,

- Terres, boues transportées, Notice d'incidence - Produits d'usure et de dégradation des chaussées, - Déchets divers.

La pollution est proportionnelle à la densité du trafic routier. Elle dépend sensiblement des conditions climatiques et topographiques et varie considérablement d'un site à un autre.

. Pollution chronique des eaux de pluie :

Les eaux de pluie lavent régulièrement les surfaces souillées et se chargent en composés polluants. Les eaux de ces surfaces souillées (voiries : 1 200 m² + allées et parkings privés : 6 000 m² - estimation) se mélangent cependant avec le reste des eaux du projet (surface active totale : 12 155 m²).

Les valeurs de concentrations moyennes calculées en sortie de zone pour le projet sont récapitulées dans le tableau suivant. Ces concentrations correspondent aux pollutions moyennes annuelles, en considérant une pluie régulière dans l'année et un rejet dans le ruisseau du Bief Rouge. Elles traduisent une qualité générale plutôt mauvaise des eaux rejetées, mais sans impact sensible sur le Bief Rouge après dilution.

On mettra cependant en place des mesures réductrices permettant un abattement de la pollution (voir plus loin).

ParamètreMasse Rejet pluvial Rejet avec Le Bief Rouge Mélange Mélange avec Unités Seuil eau annuelle moyen annuel abattement abattement de surface Volume 19 153 19 153 22 895 136 22 914 289 22 914 289 En m3/an na MES 475.20 kg 24.811 4.962 2.500 2.519 2.502 mg/l nd DCO 453.60 kg 23.683 4.737 3.000 3.017 3.001 mg/l nd DBO5 64.80 kg 3.383 0.677 1.500 1.502 1.499 mg/l 3 Plomb 720.00 g 37.593 7.519 0.050 0.081 0.056 µg/l 1.2 Cr 170.64 g 8.909 1.782 0.500 0.507 0.501 µg/l 3.4 Cu 93.60 g 4.887 0.977 0.520 0.524 0.520 µg/l 1 Zn 554.40 g 28.946 5.789 1.790 1.813 1.793 µg/l 7.8 Hg 0.29 g 0.015 0.003 0.010 0.010 0.010 µg/l nd Ni 119.16 g 6.222 1.244 0.500 0.505 0.501 µg/l 4 Les couleurs d’arrière plan correspondent aux différents niveaux de qualité de l'arrêté du 27 juillet 2018 : bleu : très bon, vert : bon, jaune : moyen, orange : médiocre, rouge : mauvais.

Le volume annuel d'eaux pluviales généré par la zone d'activités correspond à la pluie annuelle (1575.7 mm) multiplié par la surface active. Le volume annuel du Bief Rouge correspond à un débit moyen de 726 l/s. Pour les concentrations du Bief Rouge, en l'absence de mesure sur le ruisseau même, on a utilisé les valeurs mesurées pour le Doubs à Labergement-Sainte-Marie.

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Le tableau ci-dessous présente l'impact estimé pour les rejets d'Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP).

Substance Abréviation Rejet Milieu récepteur Impact brut Impact traité Seuil Volume annuel 19 153 22 895 136 22 914 289 22 914 289 m3 Anthracéne A 0.13652 0.01000 0.01011 0.01003 0.1 µg/l Benzo(b)Fluoranthène B(b)F 0.00599 0.00138 0.00138 0.00138 nd µg/l Benzo(a)pyréne B(a)P 0.00110 0.01000 0.00999 0.00999 0.00017 µg/l Benzo(k)Fluoranthène B(k)F 0.00434 0.00093 0.00093 0.00093 nd µg/l benzo(ghi)perylene B(ghi)Per 0.00172 0.00128 0.00128 0.00128 nd µg/l Notice d'incidence Ideno(1-2-3-cd)Pyréne IP 0.00124 0.00105 0.00105 0.00105 nd µg/l Fluoranthéne Fluo 0.23204 0.00591 0.00610 0.00596 0.0063 µg/l Naphtaléne N 0.06176 0.05000 0.05001 0.04997 2 µg/l

De manière générale, malgré des concentrations importantes dans les eaux de rejet, l'impact des rejets sur le Bief Rouge est faible, principalement du fait de la dilution. On notera que pour la concentration de Benzo(a)Pyrène dans le Doubs, le seuil de quantification (0,01 µg/l) est supérieur au seuil de bonne qualité (0,00017 µg/l).

. Pollution des eaux d'orage :

Lors des orages, un lavage rapide des voiries et des parkings s'effectue avec production de pics de pollution. On parle alors d'eaux de premier flot. Un tel phénomène s'appréhende par simulation d'un orage de fréquence 1 an et de durée 1 heure. Cet évènement correspond à une lame d'eau d'environ 30 mm. Le volume d'eau ruisselé sur les voiries et les parkings sera de 216 m3. Les eaux de premier flot représentent 30 % du volume de ruissellement total (64.8 m3). On considère que l'accumulation des polluants correspond à une durée de 2 mois sans lavage intermédiaire.

La surface des routes et des parkings accueille alors des quantités importantes de polluants. Les quantités de polluants accumulées sur la voirie et les parkings, ainsi que les concentrations résultantes (lavage par l'orage) et l'impact sur le Bief Rouge à l'étiage sont les suivants :

Impact d'un Masse Rejet pluvial Rejet avec Mélange direct Mélange avec Unités Seuil Le Bief Rouge orage accumulée orage abattement abattement Pic débit 272 31 66 338 97 m3 na MES 79.20 kg 217.195 65.158 2.500 175.210 22.437 mg/l nd DCO 75.60 kg 207.322 62.197 3.000 167.366 21.835 mg/l nd DBO5 10.80 kg 29.617 8.885 1.500 24.119 3.850 mg/l 3 Plomb 120.00 g 329.083 98.725 0.050 264.739 31.447 µg/l 14 Cr 28.44 g 77.993 23.398 0.500 62.838 7.786 µg/l nd Cu 15.60 g 42.781 12.834 0.520 34.516 4.438 µg/l nd Zn 92.40 g 253.394 76.018 1.790 204.191 25.408 µg/l nd Hg 0.05 g 0.132 0.039 0.010 0.108 0.019 µg/l 0.07 Ni 19.86 g 54.463 16.339 0.500 43.910 5.540 µg/l 34

A l'étiage, la dilution est moindre et, par conséquent, les rejets peuvent entrainer un déclassement du Bief Rouge pour la demande biologique en oxygène, le plomb, le mercure et le nickel (colonne mélange direct). Il s'agit principalement d'un effet "choc", avec une arrivée importante et de courte durée en début d'orage. Pour diminuer ce choc, on mettra en place un traitement de la pollution (voir page suivante), mais aussi une régulation des débits (voir paragraphe 5.4.6), ce qui permettra d'augmenter la dilution. Pour le plomb, on notera que les ratios utilisés ont été établis avant l'interdiction des essences au plomb.

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Mesures réductrices :

Les études menées par l'Association DOuanaise pour la Promotion des Techniques Alternatives (ADOPTA), par le CERTU, par l'Office des Eaux et des Déchets du Canton de Berne et l'EAWAG (L'Institut de Recherche de l'Eau du Domaine des Ecoles Polytechnique Fédérale de Suisse) ont montré que la pollution chronique des eaux de voirie est essentiellement composée de Matières en Suspension (MES), qui contiennent, par adsorption, absorption, ou sous forme de dépôts insolubles l'essentiel des autres polluants

(métaux, hydrocarbures,…). Notice d'incidence

La dépollution de ces eaux passe donc par une filtration ou une décantation.

Sur le projet de zone d'activités, on mettra en place un ouvrage au centre du rond-point. Il permettra la décantation des MES des eaux pluviales des voiries communes. Cet ouvrage aura une capacité de stockage de 40 m3, pour une surface active de 1233 m², soit un ratio de plus de 200 m3/ha ruisselant, ce qui permet d'atteindre un rendement de plus de 80 % pour les pluies normales et 70 % pour les pluies d'orage (voir graphique ci- dessous). Ce sont ces abattements qui ont été considérés dans les calculs d'impact des rejets sur le ruisseau.

La pollution s'accumulera dans le fond du bassin. Eventuellement, après plusieurs années de service, un curage pourra être nécessaire, en fonction des dépôts présents. Une surprofondeur sera aussi présente dans le regard en sortie d'ouvrage, pour permettre une récupération des sédiments. L'ouvrage de rétention permettra aussi de limiter grandement le débit de pointe et donc l'effet choc des orages sur la qualité du ruisseau.

Pour les lots, les eaux pluviales seront traitées par des ouvrages à la parcelle, réalisés sous la responsabilité des acquéreurs, et qui comprendront éventuellement des traitements spécifiques en lien avec leurs activités.

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5.4.1.3 Pollutions accidentelles :

L’hypothèse la plus probable est un écoulement accidentel de carburant ou d’huile sur la surface des parkings ou de la voirie.

Les hydrocarbures sont principalement constitués d’alcanes (chaîne CnH2n+2). Il s'agit ici de carburants (essence : 5

L’action microbienne de la biodégradation peut conduire à la formation de métabolites Notice d'incidence toxiques. L’effet le plus significatif des hydrocarbures est leur capacité à limiter les échanges gazeux avec l’atmosphère et à rendre le milieu anoxique (eau et sol). La potabilité d’une eau de consommation n’est plus assurée dès une concentration de 10 µg/l.

Les pollutions liées aux déversements accidentels de carburants sont de faible probabilité, mais présentent un risque important. Ils nécessitent la mise en place d'un dispositif de sécurité (éviter la diffusion du produit et permettre son confinement automatique).

Mesures réductrices :

Pour le rond-point, des avaloirs siphoïdes seront mis en place le long de la voirie. Ils permettront de retenir les sables et les flottant. Un regard siphoïde sera aussi présent en sortie de bassin. Les drains présents dans l'ouvrage de rétention seront posés fentes vers le haut afin de permettre le transit de la pollution par temps sec.

Pour les lots, des dispositifs adaptés aux activités devront être mis en place par les acquéreurs (voir règlement de la zone en annexe). Notamment, pour le futur garage, la mise en place d'un déshuileur avec obturation automatique est nécessaire.

5.4.1.4 Pollutions saisonnières :

L'utilisation des sels (NaCl, Cacl2, KCl) comme fondants chimiques pour le déverglaçage des chaussées et aires de stationnement s'effectue en période hivernale. La quantité de sel répandu est au maximum de 25 g par m² et par jour de salage. La surface de voirie et parking du projet est estimé à 8 614 m². La masse maximale utilisée est donc de 215 kg par jour.

Sur Longevilles-Mont-d'Or, il y en a en moyenne 123 jours de gel par an, dont 39 jours sans dégel (T°C max < 0°C). Durant toute cette période, en fonction des précipitations, l'utilisation de sel peut être nécessaire. Pour ces durées d'utilisation, le sel peut avoir des effets néfastes sur les milieux aquatiques. Il s’avère aussi nocif pour les plantes situées à proximité des zones traitées (brûlure chimique, déséquilibre ionique au niveau du sol), mais n’affecte pas la faune terrestre.

Mesures réductrices :

On utilisera des alternatives au salage, comme le sablage, afin de limiter l'impact sur le milieu aquatique.

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 34

Initiative A & D 5

5.4.2 Pollutions liées aux travaux :

Les travaux engendrent une érosion des terrains par les terrassements, avec transport de matériaux fins par le vent ou par les ruissellements. Dans le cas présent, les particules érodées peuvent ruisseler vers le Bief Rouge, situé en limite Nord du projet. Un transport éolien est aussi possible.

La quantification des matières en suspension est difficile à réaliser, mais un guide de l'Agence Française de la Biodiversité de février 2018 évoque un ruissellement annuel Notice d'incidence d'environ 14 à 18 tonnes de terre par hectare mis à nu. Appliqué à l'ensemble de notre projet (11 455 m² imperméabilisé), pour 6 mois de durée de travaux, on obtient un apport potentiel de 8 tonnes de matières solides correspondant à un volume de terre d'environ 4 m3. L'impact potentiel est donc important.

On estime qu'un risque de rejets d'hydrocarbures ou d'autres substances est possible lors de l'entretien ou de l'utilisation des engins de chantier. Ces rejets sont de nature diffuse et ne représentent pas une réelle menace de pollution. Dans des conditions normales, les fines particules solides resteront sur la zone, sans ruissellement ou infiltration massive vers les eaux naturelles.

Par ailleurs, il existe aussi un risque de dissémination d'espèces végétales invasives par les engins de chantiers (graines et morceaux de plantes pouvant être présents sur les roues, chenilles et outils).

Mesures préventives :

Effectuer les travaux en période sèche permettra de faciliter les opérations et de limiter les départs de terre par ruissellement. On évitera cependant les périodes trop sèches, favorables au départ de poussières. Si nécessaire, on pourra procéder à un arrosage de la zone de travaux pour réduire l'envol des poussières. Si un drainage par fossé ou un épuisement de fond fouille s'avère nécessaire, les débits transiteront par un dispositif de traitement (bassin, filtre,…) avant rejet.

Afin de prévenir les risques de fuites, les éventuelles réserves d’hydrocarbures seront stockées dans des réservoirs aux normes, possédant un bac de rétention. Les véhicules et les engins seront garés et entretenus au niveau d’une zone imperméable. Les polluants en quantités dispersées (solvants, peinture, colle…) ne présentent pas de risque dans des conditions normales d’utilisation. En revanche, leur abandon ou leur élimination par brûlage sur la zone après la conduite du chantier devront être rigoureusement interdits.

La maitre d'ouvrage veillera à ce que l'entreprise réalisant les travaux sauvegarde le plus possible la végétation se trouvant à proximité du chantier tout en veillant à la prévention de la prolifération des plantes invasives telles que l'ambroisie, la renouée du Japon ou la balsamine de l'Himalaya.

Les entreprises intervenant sur le chantier devront aussi veillez au respect de l'arrêté préfectoral relatif à la lutte contre les bruits de voisinage et notamment son article 7 concernant les horaires de chantier.

Si l’accès au lieu de travail se fait par des parcelles privées, l'entreprise devra éviter tout dommage sur le sol, sur la végétation existante et devra veiller à ne pas détériorer les enclos

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 35

Initiative A & D 5 en limite de chantier (piquets, barbelés, grillages). En cas de dégradation, l’entreprise devra s’engager à réaliser la remise en état des sites. Une demande écrite devra être faite aux propriétaires de parcelles avant toute intervention.

5.4.3 Impact sur la salubrité publique :

L’impact sur la santé publique est limité.

Notice d'incidence Le projet peut avoir un impact sur la salubrité publique par l’intermédiaire des eaux usées (riches en micro-organismes).

Le raccordement de la zone d'activités sur le réseau communal et le traitement par la station d'épuration communale permet de traiter efficacement cette pollution.

5.4.3 Impact sur la ressource en eau :

L’impact sur la ressource en eau est limité.

Le projet n'est pas concerné directement par des captages d'eau potable. Cependant, la nappe alluviale du Doubs, située en aval, est utilisée pour l'alimentation en eau potable de plusieurs agglomérations, notamment celle de Pontarlier.

L'impact potentiel du projet sur la ressource en eau concerne les rejets d'eaux pluviales et d'eaux usées. Les mesures prises pour traiter ces rejets (voir paragraphe 5.4.1) permettent donc de limiter l'impact sur la ressource en eau.

5.4.4 Impact sur le milieu aquatique et sur les zones humides :

L’impact sur les zones humides est compensé

Le projet comprend un secteur de zone humide identifiée dans le cadre de l'élaboration du PLU. Cette surface est située en bordure de la route départementale et il est difficile de l'exclure du projet. Elle sera donc remblayée dans le cadre du projet.

Le projet prévoit donc la suppression de 350 m² de prairie humide de faible intérêt écologique. Il s'agit en effet d'une prairie de fauche artificialisée, alimentée par des ruissellements de surface.

Au niveau du milieu aquatique, le projet n'a pas d'impact direct et a un impact indirect principalement par ses rejets d'eaux usées et pluviales. Les mesures du paragraphe 5.4.1 permettent donc de limiter les impacts potentiels sur le milieu aquatique.

Mesures compensatoires :

Une zone humide de 800 m² sera réalisée en compensation, sur un reliquat de prairie argileuse située en limite du projet et propriété de la commune des Longevilles-Mont-d'Or.

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 36

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Cette zone humide sera alimentée par les rejets pluviaux de la voirie et des lots 2 et 3, après traitement de la pollution routière et régulation des débits. Cette zone humide de compensation aura le même fonctionnement hydraulique (régulation des écoulements de surfaces) que la zone détruite et la même végétation (prairie artificialisée).

Elle sera entretenue par un faucardage annuel.

Notice d'incidence 5.4.5 Impact sur les usages de l'eau :

L’impact sur les usages de l’eau est limité.

Le Bief Rouge est utilisé pour la pêche (1° catégorie piscicole, APPMA de Rochejean) et l'abreuvement du bétail. Plus en aval, le Doubs est aussi utilisé pour les loisirs aquatiques (canoé, baignade, voile), notamment au niveau du lac Saint-Point, et pour la production d'électricité (usine du Fourperet).

Le projet peut avoir un impact sur ces usages par l'altération de la qualité des cours d'eau et par la modification des débits.

Les mesures des paragraphes 5.4.1 et 5.4.6 permettent de respecter les usages de l'eau.

5.4.6 Impact sur l'écoulement et les inondations:

- ruissellement amont :

Le projet est situé en bas de pente, en zone de montagne, mais juste en aval de la route départementale N°45, dont les ruissellements sont repris par des fossés. Il n'y a donc pas d'arrivée d'eau de ruissellement depuis l'amont sur les parcelles du projet.

- Impact du projet :

Sur les parcelles du projet en tant que telles, la réalisation de la zone d'activités entraînera une augmentation importante du ruissellement de surface par rapport à la situation initiale (prairie de fauche).

Nous proposons d'évaluer les débits de ruissellement liés à une pluie de fréquence 10 ans. La méthode de calcul employée est la méthode "rationnelle" de l'Instruction Technique interministérielle de 1977 (formule de Montana).

Sa formulation est Qp = K.C.a.tc-b.A

Avec : a et b coefficient de Montana, K = 0,167, tc temps de concentration, A surface totale collectée et C coefficient de ruissellement.

Les caractéristiques du projet sont :

. Surface projet : 16 207 m2, . Cnaturel = 0,2

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. Cprojetl = 0,75 . tc naturel = 10,35 minutes . tc projet = 5,26 minutes

La construction de nouvelles surfaces imperméables (toitures, voiries, parkings) se traduit par une forte augmentation du coefficient de ruissellement de 0,2 (Cnaturel) à 0,75 (Cprojet). Le projet provoque donc une augmentation importante des débits de ruissellement. Les résultats suivants comparent les débits de ruissellement actuels avec ceux résultant de la

construction de la zone : Notice d'incidence

. Débit de ruissellement décennal actuel : 82.6 l/s . Débit de ruissellement décennal futur : 452.5 l/s

Le volume global ruisselé est multiplié par 3,75 après construction, mais l’imperméabilisation, et la mise en place de canalisations, augmentent aussi les vitesses de ruissellement. Les débits sont donc multipliés par 5,5.

Mesures compensatoires (voir note de calcul en annexe) :

On mettra en place des ouvrages de régulation des débits avant rejet, avec comme objectif le respect d'un débit de fuite global de 30,8 l/s, soit 20 l/s par ha.

Les eaux pluviales des parties communes seront régulées par un bassin de 40 m3 mis en place au centre du rond-point et dont le débit de fuite (2,8 l/s) sera dirigé vers la zone humide de compensation. Ce volume sera obtenu par un massif de gravier de 120 m² par 1 m de profondeur (33 % de porosité).

Pour les lots, des ouvrages de régulation seront mis en place par les acquéreurs. Les débits de fuite à respecter sont :

Surface totale Surface imperméabilisée* Débit de fuite Partie commune 1 400 m² 1 200 m² 2.8 l/s Accès atelier 267 m² 267 m² 0.5 l/s Lot 1 7 000 m² 4900 m² 14.0 l/s Lot 2 676 m² 473.2 m² 1.3 l/s Lot 3 2 561 m² 1792.7 m² 5.1 l/s Lot 4 3 530 m² 2471 m² 7.1 l/s Total 15 434 m² 11 103.9 m² 30.8 l/s Lot inconstructible 773 m² 0 m² na

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5.4.7 Récapitulatif des impacts :

Le projet peut avoir un impact principalement par ses rejets d'eaux usées et pluviales.

Pour les eaux usées, le raccordement au réseau communal et le traitement à la station des Longevilles permettront une gestion efficace de la pollution.

Au niveau des eaux pluviales, la mise en place de dispositifs de régulation permettra la limitation des débits au niveau de ce qui existe actuellement et une décantation de la Notice d'incidence pollution particulaire. Un regard siphoïde traitera la pollution accidentelle sur la voirie. Des ouvrages de traitement spécifiques seront mis en place sur les lots, adaptés aux activités.

Le projet comprend par ailleurs une zone humide de 350 m² qui sera remblayée. Cet impact sera compensé à proximité par la création d'une zone humide de 800 m² qui sera alimentée par les rejets pluviaux (après traitement et régulation des débits).

Pour limiter l'impact de la destruction des prairies, on mettra en place entre les lots, via le règlement de la zone d'activités, des haies vives composées d'espèces locales (voir chapitre 7).

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Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier compensation delazone humidedétruite(rejet des absence de construction auniveaudel’ancienne aussi comptedescontraintesspécifiques auxparcellesavecuneL’aménagement tiens son projet. à lapar une régulationdeseauxpluviales en place être nécessaires. Iladoncétéchoisidemettre des traitementsparticulierspeuvent canalisations lots etgrevaitfortementundeslots.Parailleurs,selonlesactivités, enfondde gestion del'ensemble delazonenécessitait d' Au niveaudelagestion deseauxpluviale pour revenirsurladépartementale.notamment permettant undemi-touraiséet supprimant lanécessité defaire une marchearrière, zone, rond-pointinterneàla enplaceun ordures etleslivreurs,ilaétéchoisidemettre Afin depermettre ladessertepar leservicederamassagedes les camions, notamment direct àladépartementale serasupprimé. accès unique seraaussi utilisépour desservir les ateliersmunicipaux existants,dont l’accès desservirlesquatrelots.Cet de lazonepour aucentre un seulaccèsseraaménagé interdit, décidé de réaliser 4 lots detailles variées. L'aménagement d'accès directs à laRD 45étant desdemandesentreprises quiCompte tenu souhaitent s'implanter surla zone, ilaété 6.2 Choix dupartid'aménager : eteaupotable. -raccordementauxréseauxeauxusées -gestionettraitement deseauxpluvialesavantrejet, -préservationdesboisements enpériphérie, -pasd'accès direct sur laroutedépartementalepourleslots, -préservationoucompensationdelazonehumide, le projetdevaitrespecter : de contraintes, fixéuncertainnombre enplusdeladestinationLe PLUavait delazone,que présencede l'ateliercommunal). (notamment départementale 45,etlasituation des parcelles parCette décisionsebase ladesserte laroute surlaprésencedesréseauxàproximité, dans lecadre del'élaboration deson documentd'urbanismeactuel. La décision d'urbaniser le secteur a été prise par lamunicipalité des Longevilles-Mont-d'Or 6.1 Choix deréaliser l'opération: 6 Initiative A& Raison duchoixprojet: D

celle, chaque acquéreur adaptant son ouvrage à celle, chaqueacquéreuradaptantsonouvrage à s, l'aménagement d'un ouvrage commun pourlas, l'aménagement d'unouvragecommun importantes servitudespourlepassagedes à proximité immédiate delazone urbaine àproximitéimmédiate eauxpluvialessurlereliquatde prairie). décharge (lotinconstructible) etla 40

Raison du choix du projet 6 Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier distants. évidence, lesmesurescompensatoiresproposéesseront aussiefficacespourcessites moins impactésqueles sitesdéjà citésetdonc que,sides impacts négatifs sont misen Les autres sites sont distants deplus de10kilomè 7- ComplexedelaCluseetMijoux(FR4301299) 6 -Lacettourbières de Malpas, les près PartotetlebiefBelin(FR4301284) 5 -Bassindu Drugeon(FR4301280etFR4310112) 4 -CombesDerniers(FR4312020etFR4301281) 3 -Vallonsde laDrésine etdelaBonavette (FR4310027et FR4301283) sourcedu2 -Tourbièresetruisseaux Doubs(FR4301282) deMouthe, 1 - Les zonesNatura 2000situéesàproximité duprojetsont: 7.1. Zones Natura 2000suscep 7 Initiative A&

Massif du Mont-d'Or, du Noirmont etduRisol (FR4312001 etFR4301290) duNoirmont Massif du Mont-d'Or, Incidence surlazoneNatura2000: 4 D

5 2 1 5 3 3 6

1 tres duprojet.Onconsidéreraqu'ilsseront tibles d'êtreconcernées: 7 1 41

Incidence sur la zone Natura 2000 7 Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier plus àl’aval, demaresoud’étangs. domestiques, est l'un des enjeuxde lagestion du siteainsi quel'interdiction du creusement, àl’am une chargeorganique.Lasurveillance soumis à être Le ruisseau estpotentiellementdansunbassinversantpouvant deCébriot recolonisation bouleaux nainstrèsvigoureux. abritentde nombreux ont reprisune quiconfère dynamique àce site un fortintérêt écologique. Ainsi les fosses de Autrefois, la tourbièreà l'est deMouthe aété exploitée. Aujourd'hui les processus naturels urbanisation (zoned’activités). Ilconvient d’enmaîtriserlesimpacts surles milieuxnaturels. spécifiques : visitede lasource du Doubsen été,remontéesmécaniquesen hiver et Le sitevoisinequelquesinstallations sportivesettouristiques quidonnentlieuàdesactivités de Moutheetlesruisseaux duCébriotetCulBief. Le siterecouvre lasourceduDoubs, latourbièrequil'enserre, uneseconde tourbière àl’est typique dureliefjurassien. est l'autrecoursd'eauquiirriguecettecombe ruisseauduCébriot l'anticlinal du Risoux.Le forme d’uneexsurgencedescalcaires portlandiens dela retombée nordoccidentale de La petitevalléeestparcourueparle Doubsqui y prendsasourceà937 md’altitude, sous actuellement. est remplidedépôtsimperméables àl’origine desmilieux humidesquilecomposent Surcreuséparlesglaciers del'èrelimité ausudparlaforêtduNoirmont. Quaternaire,ceval Le bourgde Moutheestinstalléau cœur d’unvalquis’étend deMétabiefàFoncine-le-Bas, dans ledocumentd’objectifs. fond etdelaraquetteenzonesensiblepourletétrassontlespointsessentielsàexaminer Les activitésforestières en périodesensible pour legrandtétras, ledéveloppementduskide d’oiseaux. d’estive est toujourspossible, avecdesin Sur lapartiecentraledu site,lapoursuite dela déprise agricoleparabandon despâturages d’Or est,danssonétat actuel, peu significative pourlesoiseaux. pour lareproduction du faucon pèlerin.Toutefois, l'impact delastation deMétabiefMont d'une maîtrisespécifique afind'évitertoutpiétinement,oumaintenirleszonesde quiétude d’Or. Ponctuellement,lafréquentation humainepeutêtre uneactivité devantfairel'objet La partienord dusite est contiguë au domainedelastation deskialpin deMétabief-Mont s’écoule au sein d'unevalléetapissée pardesalluvionsglaciaires. l'Orbe. Surlerebordouest, l’anticlinalsurmonte levalde Mouthedanslequelle Doubs poursuit en contrebas, parunversantdepentegénéralementforte,jusqu'àlavallée (CH). ApartirduMontd'Or, cesfalaises s'atténuent etla ligne decrête fait frontière ; elle se (1461 m),lalignede crête esttranchée parlesfalaises del'accident géologique de Vallorbe Aunord,côtésuisse, entreleMorond(1419m)etMontd'Or le RisouxetMontNoir. Ce massifforestiercouvre lesflancsdel'anticlinalduMontd'Orquiseprolongeau sudpar (source :https://inpn.mnhn.fr/) 7.2. Description dessites: Initiative A& 2 -TourbièresetruisseauxdeMouthe etduRisol 1 -MassifduMont-d'Or,Noirmont D

cidences négatives sur les habitats ouverts ont deséventuelsrejets,notamment

42

Incidence sur la zone Natura 2000 7 Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier donne laliste suivante: Ainsi, parmilesmenacesetatteintes recensées, lasynthèsedesprincipalesd'entre elles restaurées. Certaines tourbières ont faitl'objet d'atteintes par le passé ;decefait, ellesdoivent être Une relativeintensificationdesprairiesdefauche etdesprairies pâturées resteàcraindre. La maîtrisedelaqualité deseauxdoitêtreassurée. normal duradeau,une surface en eau librerestant, eneffet, nécessairepourlaprise d'eau. Le captagedanslelac unobstaclepour l'eaupotableconstitue audéveloppement àterme représentés. Canton desCroixet Pontets. Tous les stades d'évolution d'une tourbièresysont prairies humides, etde zonestourbeuses de grand intérêt :tourbières, desChasaux,du Ce siteprésenteunensemblecohérentdepâturages,quelquespelousessèches, de puis detourbières. recul desglaciers yalaissé des dépôts imperméabilisés à l'origine de laformation delacs le Aucoursdu Quaternaire, (réseau decassures)qui duCrétacé. reposesurdesformations par leshauteurs de la forêtdu Princeet appartient au décrochement deRondefontaine pâturages, depelousessèchesappartient àla duJura.Ilestlimitéaunord Haute-Chaîne Situé entre Reculfoz et Rondefontaine,ce secteur detourbières, de prairiesde fauche et important dequalitédes milieux aquatiques. Mais larésolutiondutraitement deseffluentsestencours, cequioccureraun regain scieries. celleliéesaux et decertainesactivitéscomme (eaux uséeseteffluentsd'élevage) Toutefois, son bassinversantdraine leseffluents non encore traitésdu villagede Remoray la RéserveNaturelleNationaledulac deRemoray. comme lemontre suivi scientifique lancé suite au reméandrementdececoursd'eau dans potentielle duLa valeurbiologique ruisseau de laDrésineesttoutàfaitexceptionnelle formée essentiellement de calcaires duJurassique etduCrétacé. supportent généralement destourbières. Delavalléeauxsommetsboisés,dépression est Point.Ilcrétacé Remoray -Saint estentouré pardes alluvions modernes(limons)qui occupelefond d'unecuvetted'origine Remoray glaciaire qui appartient au systèmesynclinal Localisé dans lemassif duJura,à 850 md'altitudeetd'une superficie de95ha, lelacde vallée dela Drésine etplusieurs forêts, prés-boisetpelousessèchesalentours. 1980), leszonesmarécageusessituées dulacdeSaint-Point,la enamontdel'embouchure (crééeen Le secteurconcernéregroupelaRéserveNaturelleNationaledulacdeRemoray Initiative A& - uneagressionnotoiredes zonesenrésinées vis-à-visdeszones ouvertes. - unrisqued'enfrichement despelouses, - unenvahissementdesparcellespar desespècesindésirables, - unediminutionglobale de larichesse spécifique desprairies, 4 -CombesDerniers 3 -VallonsdelaDrésineetBonavette D

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Incidence sur la zone Natura 2000 7 Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier œuvre. 2000 etfait l’objet, depuis1999,d’une poursuite au traversdesfinancements annuelsmisen satisfait auxobjec exemplaire, complètement appropriation locale.Ce programme,jugé mais égalementpourune de l’environnement Cette opérationaeuuneffetd’entraînementparticulièrement intéressantpourlaprotection duPlateau deFrasnedu Drugeon",leSyndicatintercommunal aengagé: delarichessebiologique de programmeLIFE"Sauvegarde lavalléeen œuvreun En mettant cette richesse biologique. extractionsable, plantations...)dedrainage, progressivede ayant uneérosion poureffet Le bassindu Drugeonafait,parle passé,l’objetd’atteintes graves(correction delarivière, au maraisalcalinetà la tourbière. exceptionnelle dontlesmilieux,juxtaposésenmosaïque,secomplètent,delapelousesèche Considéré danssonensemble,cesiteconstitue une unitéécologiquedevaleur colonisées par unevégétationdiversifiée. glaciations (-15000ans)et termedes abandonnéesenmosaïqueau imperméables, cours. Lavalléerepose glaciaires surdesdépôts oùalternentdescouchesplus ou moins etsourcesjalonnentDoubs, àTout-Vent,aunorddePontarlier.Denombreux ruisseaux son de sasourcedansles àsaconfluencemarais deMalpaset avecleVaux-en-Chantegrue, duJura. occupelethalwegsur32km, Pontarlier,danslemassif LeDrugeon sur lavillede La valléeduDrugeonoccupeune largecuvette, orientée sud-ouest/nord-est qui débouche Initiative A& - unesensibilisation des habitants et des acteurs socio-professionnels. ; locale agri-environnement) - l’application depratiques agricoles respectueuses desmilieux naturels(opération des bâtimentsd’élevage ; eaux uséesdomestiquesdesdifférents villages delavalléeetmiseauxnormes dela pollutiondes- unprogrammederéduction eauxgrâceàl’assainissementdes milieux naturelsd’intérêt majeur; - unemeilleuremaîtrisefoncière des zones humides couplée à la protection des d’une gestion surces zones humides; - laremiseenétatdetourbièreset maraisdégradésdemêmequelamiseenplace biologique et restituerau bassin sa capacitéderétention en eau ; - larenaturation duDrugeonetde sesafférences visant àrestaurer sonintérêt 5 - Bassin du Drugeon 5 -BassinduDrugeon D

tifs depréservation poursuivisdansNatura 44

Incidence sur la zone Natura 2000 7 Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier de laRoche Sarrasine et del’anse Fraichelin. Fort deJoux,desfalaiseslaFauconnière,biotope. Ils’agitdesfalaises duLarmontet quelques secteurs bénéficient d’une protection réglementaire dutypearrêtédeprotection secteur reste Ilest exceptionneletlesatteintesdemeurent que faibles. ànoterenfin d’un tronçon delaMorte(affluent duDoubs)l'étatdeconservationl'ensemble ce Malgré quelquesextractionsanciennes de tourbe, quelquesdrainagesetl’artificialisation au Frambourgetpied delaRoche Sarrasine. Ces milieuxhumidesse situent dans lavallée du Doubsàpartir del’aval du lacSaint-Point, rossolis àfeuilles rondes, lavalérianegrecqueetlaîche à longrhizome (toutesprotégées). accompagnés d'espècesadaptées àl'engorgement dessols. Cesontl’andromède, le Les tourbières etlesmarais attenants abritent des groupements raresenFrance, végétaux caractéristiquesgroupements végétaux (forêtset pelouses). château deJouxalorsquelesfalaisesetversantsenvironnantssont coloniséspardes Doubs présentedestourbières et des préshumides s’observant departetd'autre du regroupe plusieurs milieux naturelsintéressants liés àlagéomorphologie locale:la valléedu Au-delà decereliefspectaculaire etcaractéristique delagéologie jurassienne, lesite Joux etlefortduLarmont. Pontarlier (au niveaudu pontdesRosiers)et une demi-cluse (unruz) entre leChâteau de aupont desRosiers),l’accident de val (d’Oye-et-Pallet communication utilisent à lafoisun situéausein Le villagedelaCluseetMijouxest d'unecluse complexe.Ainsi,lesvoiesde restaurées. Certaines tourbières ont faitl'objet d'atteintes par lepassé ;decefait, ellesdoivent être Une relativeintensificationdesprairiesdefauche etdesprairiespâturées resteàcraindre. certaines réhabilitations doivent pouvoirintervenir. quelocalementLe maintiendelaqualitédeseauxcourantesdoitêtreassurémême la maitrisede laqualité des eauxdoitêtreassurée. une richessebiologique spécifique et intéressante. Quelque soit l'objectif degestion retenu, développement normalduradeauetdelatourbière, l'unetl'autre deces 2 objectifsgénérant Une gestion dulac à desfins piscicolespeutconstitueràterme unobstacleau est parleBiefdeMalpasetvers sud-ouest par leBief Belin. (lac,tourbières,...).installés desmilieuxhumides Leréseaudesurfacesedirigeverslenord- est calcaire, estencombrépardesalluvionsd’origineglaciaires etfluvioglaciaires oùsesont l’est, par un petitanticlinal où s’est installé le bois du Chablay.Lesynclinal,dont le sous-sol entre LaPlanéeetMalpas.Celui-ciest limité, à l’ouest par laMontagne duLaveron et, à Belin etMalpas.Situéà l’ouestdu lacdeSaint-Point, ilappartient àun synclinal quis’étend Ce secteur est richedu lacdeMalpas, satourbière, de celle desPrés-Partot des Bief Initiative A& 7- ComplexedelaCluseetMijoux 6 -LacettourbièresdeMalpas,lesprèsPartotlebiefBelin D

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Incidence sur la zone Natura 2000 7 règlement delazone, des haiesvivescomposéesd'espèces locales. Pour limiterl'impact de ladestruction des prairies,onmettraenplace, viale espèces rurales les grandesespèces La suppressiond'une surface de prairie grièche). D'autres espècesfavorisentlesespacesboisés batraciens, graines). prairiessontplusintéressantes (insectes, siles micro-mammifères, notamment) même Au niveaudesoiseaux, plusieursespèces se nourrissent enterraincultivé(rapaces L'impact du projetsurleschauves-sourisestdoncfaible. modifié. inondableactuellement lalisière secteurne enlimite aveclavallée serapas Nord. Ce réalisées dans lesespaceslibres etenlimitedesparcelles.L'intérêt principalest mise enplace duprojet diminue l'attractivité de la zone, même sidesplantations seront La parcelle du projet(pâture) intéressantpour constitue unmilieumoyennement elles. La (haies). parcs urbains)ouauniveau desprairies,en particulier en lisièrede forêtouenbocage La plupart des chauves-souris se nourrissent enmilieu arboré (forêt,vergers,bocages, Il s'agitessentiellement des chauves-souriset des oiseaux. repos oude nourrissage. destruction des milieuxexistantsau niveaudu pr Seuls les animaux trèsmobiles oumigrateurs peuventêtresconcernés reptiles,plantes) nesontpasaffectéesamphibiens, mammifères, par le projet. Comme pourleshabitats, lesespècessédentaires deszonesNatura 2000(insectes, Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 2020 Novembre (25) Longevilles aux :zoned'activités l'Eau Loi sur Dossier d'incidence) aussi chapitre 5:NoticeCependant, leseffluents duprojetseronttraités avantrejet(voir étant situées danslavalléedecette rivière. Elles concernent laqualitéduBief-rouge,affluent duDoubs,plusieurs zonesNatura2000 co Les rejetsd'eauxuséesetpluviales donc faible. de lazoneserontfaibles(chauffage, circulation). L'impactduprojetsurlaqualitéde l'airest Les activités n'étant pas génératricesdepollutions particulières, les rejets atmosphériques de parsesrejets. n'est pasun habitatd'intérêtcommunautaire. parcelles étantoccupéesparune prairiemésophile(code CorineBiotope38.11) qui zone laplus proche(massif du Mont d'Or)étantdistantes deplus de800 mètres, etles pasavoird'impactdirectsurlesdifférentshabitats,Le projetdezoned'activitésnepeut 7.3. Impactduprojet: Initiative A& D

(passereaux), surtoutcomptetenudesplantations sur les espaces libres. les effets duprojetsurleshabitatsprotégéssontnuls (rapaces, grands échassiers). auprofitd'une zone d'activités nstituent unrisque nettement plusimportant. ojet, ceux-ci pouvant leur servir de lieux de ojet, ceux-cipouvantleurservirdelieux Ilpeutcependant avoirunimpactindirect ou leslisièresdeforêt(pics,hiboux, pie- L'impact est moindre pour les petites pourles L'impact estmoindre . impact surtout parla 46 la

Incidence sur la zone Natura 2000 7 Initiative A & D 8

8 Moyens de surveillance et de protection

Après la fin des travaux, les espaces communs seront rétrocédés à la mairie des Longevilles-Mont-d'Or, qui en assurera l'entretien.

1. Première mission :

Une formation globale générale sur le principe de fonctionnement et sur l’entretien des ouvrages de rétention sera effectuée par le technicien chargé de leur entretien.

2. Seconde mission :

Une notice d’entretien des ouvrages ainsi que les obligations y afférant sera annexés aux

règlements de la zone d'activités. Moyens de surveillance et protection

3. Troisième mission :

Le bassin de régulation, notamment son regard de sortie, sera régulièrement visité afin de mesurer les taux de comblement et d’enlever les éventuels déchets présents à son niveau. Si besoin, les sédiments et surnageant seront curés et envoyés vers une filière adaptée (pollution routière).

4. Quatrième mission :

En cas de pollution accidentelle, les polluants retenus devront être récupérés rapidement par une entreprise de vidange agréée et traités selon la filière adaptée (déchets industriels spéciaux).

Les ouvrages pluviaux de régulation des débits et de traitement de la pollution présents sur les parcelles seront entretenus par les différents propriétaires.

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9 Annexes

1- Note de Calcul Hydraulique

2- Notice d'entretien des ouvrages pluviaux

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 48

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Annexe 1 : Note de calcul hydraulique : ouvrages pluviaux.

Présentation du projet :

Il s'agit de justifier le dimensionnement de dispositifs de régulation des eaux pluviales pour un projet de zone d'activités situé aux Longevilles-Mont-d'Or dans le Doubs.

Ce projet comprend la viabilisation de 4 lots constructibles qui seront desservis par une voirie interne en impasse se terminant sur un rond-point. Un accès aux ateliers municipaux sera créé depuis la voirie de la zone d'activités. Le projet comportera aussi un lot inconstructible (ancienne décharge) qui ne sera pas aménagé.

Ouvrages de régulation :

Les eaux pluviales des parties communes (voirie et rond-point) seront régulées par un bassin situé au centre du rond-point et qui possédera un rejet de surface vers une zone humide.

Les eaux pluviales des lots seront régulées à la parcelle, par des ouvrages réalisés et entretenus par les différents propriétaires. Les rejets se feront en surface.

Débits de fuite :

On prendra un débit de fuite de 20 l/s/ha, soit 30.8 l/s pour l'ensemble de la zone (sans le lot inconstructible). Ce débit sera réparti entre les lots et la voirie au pro-rata de leur surface totale.

Surface concernée par les ouvrages de rétention :

Surface totale Surface imperméabilisée* Débit de fuite Partie commune 1 400 m² 1 200 m² 2.8 l/s Accès atelier 267 m² 267 m² 0.5 l/s Lot 1 7 000 m² 4900 m² 14.0 l/s Lot 2 676 m² 473.2 m² 1.3 l/s Lot 3 2 561 m² 1792.7 m² 5.1 l/s Lot 4 3 530 m² 2471 m² 7.1 l/s Total 15 434 m² 11 103.9 m² 30.8 l/s Lot inconstructible 773 m² 0 m² na * coefficient d'imperméabilisation de 0,7 pour les lots

Coefficients de ruissellement :

On prendra : C = 1 pour les zones imperméabilisées : toitures, allées, voirie et trottoirs C = 0,2 pour les surfaces "naturelles" : espaces verts, jardins.

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 49

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Période de retour considérée :

Les calculs des volumes de rétention seront effectués pour une pluie de retour 10 ans.

Modèle de pluie utilisé :

Le modèle utilisé est celui de Montana (courbe IDF) : i = a . t-b, avec a et b coefficients calculés pour chaque période de retour, t : durée de la pluie en minutes i : intensité de la pluie en mm/min

La station météo la plus proche pour laquelle les coefficients de Montana ont été calculé est Besançon (données Météo France). Pour la pluie décennale, les coefficients sont : pour une pluie de durée comprise entre 6 et 60 minutes: a = 5.689 b = 0.563 pour une pluie de durée comprise entre 30 minutes et 360 minutes : a = 11.69 b = 0.747

Modèle de calcul du débit ruisselant moyen :

La méthode utilisée est la méthode rationnelle :

Q =(C.i(t).A)/60 Avec :

Q : débit moyen de ruissellement pour une pluie de période de retour et de durée donnée, en l/s C : coefficient d'imperméabilisation, sans dimension i(t) : intensité moyenne de la pluie en fonction de sa durée, calculée à partir de la formule de Montana, en mm/min A : surface collectée en m²

Durée de pluie considérée :

A quantité de précipitations égales, le débit maximum est obtenu pour une durée de pluie précise, voisine du temps de concentration du bassin versant.

Pour estimer cette durée de pluie on utilisera la formule de Desbordes : t = 19.6 x A0,29 x (1+ C )-1,8 x p-0,41

Avec t : durée de pluie "critique" en minutes A : surface du bassin versant en ha C : coefficient d'imperméabilisation p : pente moyenne du terrain, en %

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 50

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Pour l'ensemble de la zone, on a : Bassin versant A C global p t concentration secteur actuel 16 207 m² 0.2 3 % 10.35 min secteur futur 16 207 m² 0.75 3 % 5.26 min

Débits caractéristiques :

Les temps de concentration calculé donnent les débits caractéristiques suivants :

Crue annuelle actuelle : 49.6 l/s Crue décennale actuelle : 82.6 l/s Crue annuelle future : 271.5 l/s Crue décennale future : 452.5 l/s

Volumes de rétention :

La méthode utilisée est celle des volumes de l'instruction technique de 1977.

Le volume d’eau à retenir est égal à la différence maximale Vm entre les volumes d’eau ruisselants hors de la zone dans le bassin (Vr) et le volume d’eau quittant le bassin (Vf).

- Vr, volume ruisselant, est donné par la formule Vr = h(t) x A; avec - h(t) : hauteur d'eau cumulée, calculé géométriquement selon le modèle de pluie en double pyramide - A : surface active en m²

Le modèle de pluie de projet en double pyramide est obtenu à partir des coefficients de Montana. On part sur une pluie de durée totale 6 heures, avec un événement intense situé aux 3/4 de la pluie et de durée 60 minutes.

Pour le projet, on a la courbe d'intensité suivante :

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Cette intensité génère les débits suivants pour les parties communes (surface active = 1233 m²) :

- Vf, volume de fuite :

Le volume de fuite est la somme du débit de fuite. Le débit de fuite de l'ouvrage sera obtenu par un orifice calibré. Dans ce cas, le débit de fuite à un moment donné est fonction de la hauteur d'eau au même moment, donc du volume retenu dans le bassin, donc du volume de fuite lors des moments précédents. On ne peut donc pas calculer directement le débit ou le volume de fuite pour un moment donné.

On procède donc par itération, en découpant le temps de fonctionnement du bassin en petits intervalles finis, et en considérant les différents paramètres comme constants sur ces intervalles.

Si on considère le bassin comme vide en début de pluie (volume nul, débit de fuite nul), le volume retenu en fin de premier intervalle est égal au volume ruisselant pendant cette période. On peut alors calculer une hauteur d'eau et un débit de fuite pour l'intervalle suivant, ce qui permettra de déduire le volume stocké et la hauteur correspondante en fin d'intervalle et ainsi de suite jusqu'à ce que le bassin soit vide.

Cette méthode de calcul est valable si les intervalles de temps et les variations des différents paramètres sont très faibles. Ici, on partira sur des intervalles de moins de 2 minutes.

Dossier Loi sur l'Eau : zone d'activités aux Longevilles (25) Novembre 2020 52

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On a alors les trois courbes suivantes pour les parties communes (débit de fuite 2.8 l/s maximum) :

Le volume de stockage maximum est obtenu à la fin de l'événement intense et correspond à 40 m3.

Un massif de gravier enterré (33 % de porosité) de 1,00 m de profondeur et 120 m² de surface, permet d'obtenir ce volume (120 x 1 = 40 m3). 3 Le temps de vidange de la tranchée est de 510 minutes, soit un peu moins de 8 heures 30 minutes.

Cet ouvrage permettra un abattement efficace des débits pluviaux générés par les parties communes :

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Pour les lots constructibles, les volumes à mettre en place dépendront du projet de chaque acquéreur. Pour information, on peut donner les volumes estimatifs suivants, obtenus en considérant un coefficient d'imperméabilisation de 0,7.

Surface Surface imperméabilisée* Débit de Volume de totale fuite stockage Partie commune 1 400 m² 1 200 m² 2.8 l/s 40 m3 Accès atelier 267 m² 267 m² 0.5 l/s 10 m3 Lot 1 7 000 m² 4900 m² 14.0 l/s 150 m3 Lot 2 676 m² 473.2 m² 1.3 l/s 15 m3 Lot 3 2 561 m² 1792.7 m² 5.1 l/s 55 m3 Lot 4 3 530 m² 2471 m² 7.1 l/s 75 m3 * coefficient d'imperméabilisation de 0,7 pour les lots

Un volume de régulation des débits ne doit pas être confondu avec un volume de stockage permettant une réutilisation de l'eau. Pour la régulation, l'ouvrage doit ! se vidanger totalement par infiltration. Il est vide en dehors des périodes de fortes pluies.

Ces volumes seront obtenus par des dispositifs à la charge de chaque acquéreur. Plusieurs types d'ouvrages peuvent être mis en place pour arriver à ce volume.

La solution classique consiste à mettre en place un massif de graviers enterrés, sachant qu'il faut mettre en place en graviers trois fois le volume d'eau à stocker (porosité de 33 %). Il doit être constitué de graves lavées dépourvues de fines, de diamètre 10/40 ou 20/80 mm, entouré par un géotextile perméable imputrescible ou une géomembrane imperméable.

Regard 40 cm x 40 cm Coupe en longueur Panier dégrilleur ou siphon Recouvrement de surface : gravier, pelouse, enrobé,... Regard de collecte

Canalisation pleine Ø 100 mm Drain d'injection : PVC rigide Ø 100 mm Sol en place depuis logement Massif gravier ou concassé lavé 10/40 mm : 20 m² x 1 m de profondeur Sol en place Drain de collecte : PVC rigide Ø 100 mm sortie vers réseau public Géotextile perméable imputrescible Sol en place

Coupe en travers Recouvrement de surface : gravier, pelouse, enrobé,... Drain de distribution Ø 100 mm Galets ou concassé lavés, Sol en place stables à l'eau 10/40 ou 20/80 mm Drain de collecte Ø100 mm Géotextile perméable Sol en place

En alternative au massif de gravier enterré, on pourra aussi mettre en place des bassins aériens ou enterrés, ou des dispositifs alvéolaires (voir photos pages suivantes).

Sur les différents systèmes de rétention enterrés, il est nécessaire de prévoir une grille ou un siphon pour retenir les déchets et préserver la structure d'un colmatage.

Pour les eaux des voiries et parkings, il faudra prévoir un système de dépollution en entrée de bassin (déshuileur), ou un bassin étanche et un traitement en sortie.

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Exemple de canalisations surdimensionnées de rétention enterrée (source : tubao).

Exemple de bassin de traitement de la pollution pluviale (source : SINT -SINBIO):

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Commune des Longevilles-Mont-d'Or (25)

Zone d'activités des Longevilles-Hautes - Cahier d'entretien des ouvrages pluviaux

I- Rappel :

Les eaux pluviales des parties communes sont collectées par des avaloirs et grilles siphoïdes, comportant un volume de décantation permettant de retenir les sables et un coude plongeur permettant de retenir les huiles et graisses. Les eaux transitent ensuite par un massif de régulation (bassin enterré) situé sous le terre-plein central du rond-point.

En sortie de bassin, on trouve un regard siphoïde. Les eaux pluviales sont ensuite envoyées vers une zone humide lot inconstructible.

Les eaux pluviales des lots sont régulées et traitées par des ouvrages sur chaque parcelle, sous la responsabilité des propriétaires.

II- Entretien nécessaire :

Les avaloirs siphoïdes demandent un entretien régulier pour retirer les déchets divers qui s'y accumuleront : sables, graisses, huiles, emballages, déchets végétaux,…

Le bassin sous terre-plein ne demande pas d'entretien régulier, mais l'on pourra éventuellement procéder à un nettoyage haute-pression des drains qui le traverse si nécessaire.

Il convient également de vérifier le bon état du regard siphoïde et des dispositifs de régulation présents en sortie de bassin et de les nettoyer si nécessaire.

Au niveau de la zone humide, il convient uniquement de procéder à un faucardage annuel afin de préserver l'état de milieu ouvert. A cette occasion, on enlèvera aussi les éventuels déchets (papier, plastiques) qui pourrait y être présents.

III- En cas d'accident :

Les polluants seront retenus par les avaloirs siphoïdes. Il faudra donc procéder à leur nettoyage immédiat. Les huiles, graisses, carburants et sables pollués seront pompés par une entreprise de curage agréée et traités selon la filière adaptée.

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Zone d'activités des Longevilles-Hautes : cahier d'entretien du réseau pluvial.

Date Intervenants Interventions (vérification Produits enlevés et Remarques regard, nettoyage…) destinations

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