c .....o- .2 "5 III C­ O '"c Cl) ~ :§ C- E ~ LU

MER DU A la différence d'autres reglOns, proposèrent ainsi une forme de ET EGLISES~ . RETABLES où les thèmes liturgiques majeurs piété jugée efficace pour lutter , DES liés aux épisodes de la vie du contre l'hérésie. Christ et de la Vierge sont pré­ Outre la glorification de la sentés à la vénération des fidèles Vierge et des saints, celle de la FLANDRES sur l'autel principal, dans les hiérarchie catholique - papes et Flandres, sur cet autel comme sur évêques -, ne fut pas oubliée, ni les autels secondaires, la piété les allégories et les thèmes théo­ Houthulst populaire se réconfortait plutôt logiques les plus ' abstraits (les .. de la présence des saints guéris­ vertus cardinales et théologales, seurs, thaumaturges, et interces­ la Trinité, le triomphe de seurs, d'origine étrangère (st. l'Eglise), Nicolas, st. Antoine Ermite, st. Supports des dévotions, les Dans les territoires densément Se détachant sur des parois Blaise, st, Corneille ... ) ou locale retables en ont suivi l'évolution peuplés de l'arrondissement de enduites ou p:;trfois récemment (st. Eloi, évêque de Noyon-Tour­ auxXIXe et XXe s, et l'on voit Dunkerque, en , et de la décapées, ces nbuveaux ensembles nai, st. Hubert évêque de Liège, s'imposer des images du Sacré­ province de Flandre Occidentale mobiliers sont en effet exception­ st, Omer et st. Folquin, évêques Coeur et de la Vierge de Lourdes. belge s'est créé dès le Moyen-Age nels en quantité et en qualité et de Thérouanne, st. Waast, évêque En France, bien que la grande un réseau paroissial serré, A portent la marque de la Contre­ d'Arras ... ), Les thèmes diffusés majorité de ce mobilier soit pro­ l'époque romane et jusqu'au Réforme catholique : lambris de par la Contre-Réforme sont néan­ tégé au titre des Monuments His­ XIIIe ou XIVe s" les églises moins très présents. La dévotion à toriques, il demeure méconnu et revêtement, confessionnaux, construites en grès ferrugineux la Vierge s'exprime à travers attend que de vastes campagnes des monts de Flandres, adop­ chaires monumentales, buffets l'iconographie du retable Nord, de restauration lui rendent toute taient généralement un plan en d'orgue en chêne sculpté, dont l'une des représentations les sa splendeur. En Belgique, croix latine, Les troubles reli­ tableaux et statues, magnifient la plus fréquentes est celle de la ensemble mobilier protégé en gieux et les guerres de la 2e moi­ célébration du culte et la foi des Vierge remettant le rosaire à st. même temps que l'église, les tié du XVIe s. ruinèrent ou donateurs, Dominique ; ce thème fut retables ont déjà bénéficié de ces endommagèrent un grand répandu par les dominicains qui restaurations. nombre de ces édifices, Le calme La présence de plusieurs retables revenu à la fin du XVIe s" puis la dans chacune des églises participe relative prospérité des XVIIe et à cet état d'esprit. Plus que tout XVIIIe s., permirent la reconsti­ autre mobilier en effet, celui-ci tution du patrimoine religieux. contribue à l'enseignement et à C'est alors que se généralise le l'édification des fidèles. Construit parti de l'église-halle, L'espace en bois, il est conçu comme une intérieur est divisé en 3 vaisseaux composition architecturale clas­ - Circuit3 de hauteur équivalente par 2 ran­ sique inspirée des arcs de - Circuit4 gées de colonnes supportant des triomphe, Il développe cependant voûtes en berceau lambrissé, Si des formes spécifiques à la parfois une unique toiture couvre région: la hauteur des églises des les 3 vaisseaux, le plus souvent, Flandres et l'étroitesse des vais­ chacun d'eux est individualisé par MER DU NORD sa propre couverture. La tour-clo­ seaux favorisent son étirement NOORDZEE cher peut adopter 2 positions : vertical et souvent son couronne­ soit entre choeur et nef, ce qui ment se prolonge sur le lambris induit l'existence antérieure d'un de la voûte. Il impressionne par transept, soit à l'ouest dans l'axe les effets de faux marbres, de de la nef; elle se distingue alors polychromie et de dorure qui dis­ par sa masse et sa hauteur. De simulent des bois tendres d'ori­ plan carré, eHe est épaulée aux gine locale faciles à sculpter et des angles par des contreforts et se bois résineux réservés à la struc­ prolonge parfois par une flèche MANCHE ture, Le corps central du retable nerveuse, Après les troubles, il KANAAL abrite indifféremment un fallut aussi reconstituer l'aména­ gement intérieur des églises dont tableau, une statue ou un groupe la richesse de l'ornementation sculpté. Toutefois, dans les Flandres belges, la présence du Couverture : , église contraste alors avec la sobriété de St, Antoine. Retable adossé au Pilier tableau prédomine, la construction, Nord, ITINERAIRES DU PATRIMOINE EGLISES ET RETABLES DES FLANDRES

Conditions d'ouverture en 1993 et 1994.

CIRCUIT N°l Eglise St. Michel Ouverte de 9 à 12h30 et de 13h30 à 17h en semaine Eglise St. Waast En été: ouverte mardi, mer­ Ouverte tous les jours de 9 à credi (matin), vendredi. 18h Le week-end sur demande WULVERINGHEM . auprès de Mme Denaeyer, Eglise de N-D de l'Assomption 66 rue St. Michel Ouverte tous les jours Té1.28 68 35 93 de9à19h LO Eglise St. Pierre Ouverte tous les jours d'avril CASSEL à septembre de 14 à 18h (ou Collégiale Notre-Dame sur demande chez M . le curé) Ouverte tous les jours de 8h30 à 18h30 IZENBERGE WEMAERS-CAPPEL Eglise Ste Mildred Eglise St. Martin Ouverte tous les jours de Ouverte du 15 avril au 15 novembre à Pâques de : septembre, samedi de 14h30 7 à 18h à 17h30, dimanche de 9h30 à (sur demande chez M. le curé) 12h; s'adresser à Chapelle N-D de Miséricorde Mme Lenancker Ouverte tous les jours de : Té1.28 48 40 29, ou à 7 à 18h M. Jean Barrois, maire Té1.28 48 47 90 Eglise St. Omer Ouverte de 9 à 12h et de Eglise St. Omer 14h30 à 17h30, Ouverte tous les jours de vendredi de 14 à 16h30 8h30 à 17h30 Clé à la mairie, au presbytère ou auprès de M. Lootvoet (en OXELAERE face de l'église), ou de Eglise St. Martin M. J-M Viane Ouverte sur demande; s'adres­ ser à Mme Amoot, rue d'Aire WEST -CAPPEL Té1.28 42 40 90 Eglise St. Martin Ouverte sur demande chez M.R. Degrand, 122 rue du Eglise St. Pierre sénateur J. Vandaele - Oüverte samedi de 9 à 12h et Té1.28 68 3846 dimanche de 9 à 11h; à la demande (groupes) auprès des Soeurs de l'Enfant Jésus, Eglise St. Waast 26 pl. St. Pierre Ouverte sur demande; s'adres­ Té1.28 43 31 03 ser à M. J-C Amoure, 865 rue du Romarin WATOU Tél.28 43 23 16 Eglise St. Bavon Ouverte tous les jours de 8 à 18h (fermée le dimanche) Eglise St. Bertin Ouverte tous les jours de 7 à 18h Eglise St Martin Eglise Notre-Dame Ouverte tous les jours de tous les jours de 9h30 à 18h 8h30 à 18h (fermée dimanche de 12 à 14h) Eglise St. Jean Ouverte tous les jours de 8 à 19h Eglise St. Georges HARINGE Ouverte en semaine de 13h30 Eglise St. Martin à 17h; clé à la mairie, et sur Ouverte sur demande auprès demande auprès de de M. le curé M .Amouts, contour de l'église Tél.28 62 1462 HOUTKERQUE Eglise St. Antoine Ouverte samedi et dimanche Eglise St. Omer de 9 à 17 h Clé chez Ouverte en semaine de 9 à M. Winckel, 7 rue de Calais 12h et (excepté lundi et samedi) de 14 à 17h; clé à la CIRCUIT N°3 mairie; pour visite le week­ end, en faire la demande auprès de la mairie Eglise St. Eloi Tél.28 68 93 09 Ouverte tous les jours de 8 à 18h Chapelle (hameau de la Cloche) L'intérieur est visible par un BORRE oeilleton pratiqué dans la Eglise St. Jean-Baptiste porte Ouverte sur demande; s'adres­ ser à M. Jean Catteau (garage) Tél.28 41 8905 ou 28 41 81 87 Eglise St. Folquin Ouverte en semaine de 9 à 17h, le dimanche de 9 à 12h Eglise St. Laurent Ouverte samedi de 14 à 18h, dimanche de 9 à 18h; Eglise St. Martin s'adresser à l'abbé Blondeau, s'adresser à l'Office municipal 1 pl. de l'église du Tourisme Tél. 284270 58 Tél. 28 62 81 23 Eglise St. Pierre QUAEDRYPE Ouverte du 1er avril au 1er Eglise St. Omer octobre, samedi de 9 à 18h et Ouverte sur demande auprès dimanche de 10 à 18h; ou de M. Samsoen, 4 rue de s'adresser à M. Moeneclaey, Tél.28 68 71 30, ou de Mme 4 rue du Bois Devaux, contour de l'église - Tél.28 43 62 56 Tél.28 68 13 60 CIRCUIT N°l WULVERINGEM. EGLISE DE L'ASSOMPTION HONDSCHOOTE L'église forme avec le châteàu de Hondschoote connut son apogée Beauvoorde, de style Renais­ aux XVe-XVIe s., lorsque la ville sance (XVIIe s.), un bel produisait des saies (étoffes de ensemble. laine légères). De cetre époque Eglise-halle XVe-XVIe s. : subsistent l'hôtel de ville (1556- l'emploi de grès ferrugineux au 1558 ; intéressante collection Nord atteste ses origines d'objets) et l'église st. Waast, romanes ; arcature de cette d'origine médiévale; tour de période visible à l'intérieur 1513, le reste de l'édifice réédifié décapé depuis 1973- 1974. entre 1583 et 1620 : 3 vaisseaux, Bel ensemble mobilier, enrichi arcs-ponts créant à l'intérieur par les donations des châtelains : l'illusion d'un transept, décor à meubles Renaissance, chaire à palmettes ajouté en 1814. prêcher début XVIe s. et vers Mobilier de grande qualité: 1680, confessionnal de 1655, orgue XVIIe-XVIIIe s., tribune boiseries, buffet d'orgues XVIIIe s., lambris et confession­ XVIIIe s. avec partie instrumen­ naux 1737 et 1757. Impression­ tale de J.J. Vanderhaeghen de nante chaire sculptée en 1755 par . 2 retables baroques du J.1. Elschoecht, complétée à la fin XVIIe s. encadrent le décor plu­ e du XIX s. par une statue de st. tôt théâtral du choeur et de son Jean-Baptiste. Table de commu­ retable du XVIIIe s. ; les toiles nion 1746. Maître-autel et du retable principal (Couronne­ retable néo-gothiques réalisés ment de la Vierge, 1656) et du vers 1870 par la Maison Buisine retable Nord (Adoration des ber­ de Lille. gers, 1663) sont de J. de Reyn. Vaisseau droit: petit autel­ Petit retable de ste Anne du retable élevé vers 1630 par la XVIIIe s. orné de statues. confrérie des archers en l'honneur de st. Sébastien, restauré en 1991 ; icône placée au XIXe s .. LO. EGLISE ST. PIERRE. Abside Sud : autel-retable XVIIIe s. actuellement dédié à st. L'abbaye St. Pierre de Lo fut sup­ Nicolas (en buste), avec 2 statues primée en 1797. De cet ensemble d'évêque; réutilisation d 'élé­ architectural subsistent ments plus anciens : pierre tom­ aujourd'hui l'église abbatiale bale médiévale en guise de table devenue paroissiale, la prélature d'autel (!), tableau de la Pentecôte (1782) à présent cure et l'impo­ par G. Vroilynck (1612), devant sant colombier (1710). d'autel brodé (1673). Abside Le volume monumental de cette Nord : autel-retable du Rosaire, église-halle s'inscrit dans la 1ère moitié XVIIIe s., chef­ place marquée à l'angle Est par d 'oeuvre absolu: maîtrise des l'Hôtel de Ville dont le petit bef­ volumes, perfection du décor et froi (1566) fait écho à la tourelle de la statuaire ; st. Eloi et un (1560) du Couvent des Soeurs autre évêque encadrent la Vierge Grises, implanté à l'angle de la remettant le rosaire à st. Domi­ Zuidstraat. Edifiée dans le style nique ; autel XIXe s .. Dans le gothique tardif, l'église vaisseau Nord, autel-retable de la Vierge de Douleur, XVIIe- Wulveringem: retable de ste Anne XVIIIe s., empâté par des Hondschoote: retable du Rosaire repeints successifs. Bambecque: décor du chœur.

2 fut restaurée au XIXe siècle, IZENBERGE p uis apf'.s la première Guerre mondiale. Décor intérieur, EGLISE STE MILDRED: église-halle mobilier et Trésor, mis à l'abri de style gothique tarçlif qui de 1914 à 1918 à Paris et dans intègre dans sa construction une l'Abbaye de Valloires, peuvent tour de croisée romane en grès ' calcaire. encore témoigner de son passé A l'intérieur 2 retables baroques grandiose. En 1920-1930 les d LI XVIIe s. don t les sain ts restaurations de G. Delafon­ patrons sont représentés au som­ taine de Menin ont repris le met: au retable Nord, dédié à système de construction avec Notre-Dame, Adoration des ber­ assemblage d'éléments anciens, gers (vers 1650), toile par V. déjà utilisé en 1866-1869 Boucquet de Furnes. Les lambris (petits retables adossés aux sont de A. Vanderheyden, L. piliers de la tour de ctoisée). Ramout de Dunkerque, ]. Vos­ Les stalles remarquables de selle; la chaire à prêcher, travail 1624 appartiennent à la même de la cuve excepté, est de]. Roose série que celles de Ste Wal-· de Bergues. burge de Furnes (1596) par A l'Ouest, le remarquable portail l 'anversois Otmaer van est une réalisation composée en Ommen, et de celles, hélas dis­ 1780-1790 d'éléments anté­ parues lors du premier conflit rieurs; apôtres peints vers 1612. mondial, de Dixsmude (1622) Vitraux néo-gothiques du choeur et de Nieuport (1627). exécutés en 1903. NOTRE-DAME DE MISÉRICORDE: Du début du XVIIe s. datent cette modeste chapelle but d'un aussi le retable Nord et son pèlerinage toujours vivant fut tableau d'autel (Adoration des bâtie au milieu du XVIIe s. ; une Mages, 1621) par]. Mittendorf série de panneaux peints sur bois d'Ypres (les reliefs de 1663 par]. Roeland d'Ypres en 1667 sont un réemploi récent d'un évoque au portail les miracles autel disparu), le banc de mar­ accomplis en ce lieu. guillier (1626), la chaire à prê­ Le pOlitail Ouest date de 1774 ; le cher (1628) attribuée à U. décor intérieur de l'édifice, qui Taillebert. Le retable principal lui "est contemporain, contraste (1628), retable architecturé avec l'extérieur par sa richesse et d'ordre corinthien à trois tra­ son style presque classique. vées, porte les armoiries de Retable couronné de l'effigie du l'abbé J. Reynaerdt ; statues patron du révérend curé]. Rey­ des patrons de l 'ordre (st. phins, fondateur de la chapelle, Augustin), de l'abbé (st. J. commanditaire du tableau d'autel Baptiste), de l'abbatiale (st. peint par V. Boucquet de Furnes. Pierre) ; Crucifixion (1638) par Orgues de A.J. Berger de Bruges. Voir aussi le Musée de plein-air 1- J. Boeckhorst d'Anvers. Le "Bachte de Kupe" retable Sud a été reconstitué en 1939 : Ecce Homo, tableau St. BAMBECQUE. EGLISE Roch et les pestiférés (1658- ST. OMER. 1660) par V. Boucquet de Furnes. Les "Sept douleurs de Eglise-halle rebâtie entre 1691 la Vierge" disposées dans les et 1614 ; base de la tour-porche collatéraux sont du m ême en grès ferrugineux. peintre. Jubé, confessionnal, et Izenberge.' Chapelle N.D de Miséri­ lambris de la nef XVIIIe s. corde Voir aussi la Westpoort dernier Bambecque .' retable de la Vierge vestige de l 'enceinte, et le (ste Barbe, ste Catherine) moulin, restauré, de Markey. Bambecque.' l'etabfe de st. Blaise

4 Très riche ~o bilier : statues, Vierge de douleur ; dans les vais­ tableau«, X VIIe - XVIIIe - seaux latéraux du choeur, deux XIXe s. ;' en particulier, au revers retables du XVJIIe s. ,dédiés au de la façade, un panneau de la Sud à ste Anne, au N orcl à la Crucifixion, d e 1624. Buffe t Vierge; du même cô té, gisant en . d'orgue fin XVIIe s., belle clôture marbre noir du XVe s. des fonts baptismaux XVIIIe s., chaire 1732, Mise au Tombeau en KILLEM. EGLISE terre cuite polychrome 1697 res­ ST. MICHEL. taurée en 1865, co nfessionnal et lambris d 'accompagnement à Harmonieuse église-halle fin gauche 1699, table de commu­ XVIe ou début XVIIe s., compa­ nion en ferronnerie 1788-89, rable à celle de Quaëdypre : élé­ stalles et bancs d'oeuvre 1633. men ts romans en façade, tour Dans le choeur, 3 retables ce ntrale. XVIIIe s. repeints en 1900- A l'intérieur, à droite, groupe de e 1903 ; maître-autel (XIX s.) 3 Saintes Femmes au Tombeau avec retable-lambris, vitraux XVIIe s., avec un Christ ressus­ 1878 par Boulanger à Rouen. Au cité , cou ché. Chaire, beaux Sud, retable de st. Blaise, 1742, confessionnaux près du choeur, avec au sommet la Foi et dans les Piéta et, sous la tour, statues de médaillons du lambris, la Charité ste Cécile e t ste Apolline, (à G.> et l'Espérance (à D.) ; autel XVIIIe s. 1897, tabernacle et exposition Adossés aux gros piliers, 2 petits venant du retable Nord dedié à la retables (celui de droite: 1763) Vierge. Celui-ci portait à l'ori­ avec statues récentes du Sacré­ gine un tableau de la mort de la Coeur et de N.D. de Lourdes. Vierge par Beeckmans 1703 Dans le choeur, 3 exceptionnels (visible dans la nef Sud) ; grotte retables-lambris du XVIIIe s. ; de Lourdes réalisée en 1883 ; celui du maître-autel, antérieur à autel et tabernacle 1893 ; dernier 1769, d'une g rande cohérence aménagement avec tableau théologique: sr. Pierre, sr. Paul, XVIIe s. réalisé vers 1970. et les Pères d e l'Eglise (en Voir aussi manoir de l'Ingelshof. médaillon: st. Augustin, st. WEST CAPPEL. EGLISE J érôme, st . Grégoire, st. ST. MARTIN. Ambroise) q ui ont formulé et précisé la Foi, défendue par Exemple d'église-halle d 'une l'archange sr. Michel; en haut, le grande unité, bâtie à la limite des triomphe de l"Eglise catholique, XVe-XVIe s .. Vestiges d 'un (tiare). Au Sud, retable de st. ensemble de vitraux de la fin du Nicolas mitré par les a nges, gothique et de la Renaissance, accompagné de sr. Eloi et de st. rare dans le Nord. Hubert ; en médaillon, st. Mobilier de grande qualité: Antoine et st. Albert-le-Grand. orgue du XVIIe s., restauré; Au Nord, retable du Rosaire (voir chaire à prêcher en chêne de 1641 le même thème à Hondschoote), et 1er co nfessionnal à droite en faux marbres d'origine, beaux entrant, de la fin du XVIIe s. ; cadres rocaille avec les saints lambris entourant les piliers de dominicains Thomas d'Aquin et 1757 ; belle table de communion J acques de Mevania. de plan chantourné du XVIIIe s., de même les deux statues fl an­ Killem: retable dll maître-autel quant l'entrée du sanctuaire: à (st. Augustin, stJ érôme). gauche Christ aux liens, à droite West-Cappel: retable de la Vierge.

6 lambrissée. Bas-côtés recons­ truits en 1569, choeur et amorce de nef latérale XVIIe ou CASSEL XVIIIe s. avec verrières inco­ lores. Riche mobilier, dont sta­ Le mont Cassel est le plus tues, XVIIIe s .. Pierre tombale important des monts de Flandre d'un moine de Bergues, 1517. (176m.). Site naturel et histo­ Table de communion XVIIe s.(?). rique (occupation romaine) la 3 retables peints faux marbre. ville montre, en dépit des des­ Au Sud, autel-re table d e st. tructions de 1940, des édifices Blaise, 1748, vénéré pour les remarquables: la châtellenie, maux de gorge, accompag né de édifice s tyle R enaissance st. Eloi , st. Nicolas et st. construit fin XVIe début Antoine; so us l'autel, Mise au XVIIe s., actuellement musée ; Tombeau. Remarquable retable des maisons et hôtels particuliers du maître-autel fin XVIIe ou XVIIe-XVIIIe s. ; un moulin à début XVIIIe s. : au centre, dans vent de 1855. une niche à 6 colonnettes torses L'église Notre-Dame, la seule éclairée par des vitres, Christ en conservée des 2 collégiales, pré­ croix; de part et d'autre, st. sente des vestiges XIe s. à l'Est Pierre et st. Paul; au sommet, st. et à l'Ouest. Eglise-halle avec Martin. Au Nord, retable tour centrale et porche à l'Ouest, XVIIIe s.: statue de la Vierge à elle a subi maintes réparations et l'Enfant, avec ste Catherine et ste reconstructions du XVIe au Barbe; en médaillon, st. Joseph XXes. et st. Bavon. Aux 3 vaisseaux répondent 3 retables d u XIXe s., avec de beaux a ute ls XVIIIe s. en BA VINCHOVE. EGLISE marbre: au Nord, retable peint ST. OMER. faux marbre dédié à N .D . de la Crypte; au Sud, retable dédié à Tardive reconstruction de st. Roch au centre duquel un briques rouges et beiges (1704 à tableau copié (et inversé) d'après 1771), la sttucture romane se lit Rubens montre ce saint recevant encore dans les 1ères colonnes de du Christ le pouvoir de guérir les la nef et la façade en grès, reper­ pestiférés ; au maître-autel une cée en 1853 et 1885. imposante composition intégrant Intérieur décapé vers 1970-75. A un tableau de l'Assomption. la base des berceaux lambrissés, Dans les faux bras de transept, 2 têtes sculptées XVIIIe et retables néo-classiques XIXe s. XIXe s .. Chemin de croix 1846. consacrés l'un à ste Apolline, au Christ XVIIIe s. provenant d'un Nord, l'autre au Sacré-Coeur et à calvaire extérieur. ste Philomène, au Sud. 2 autels-retables en pendant, Buffet d'orgue XVIIe s. et 1821 , 1ère moitié XVIIIe s., avec clôtures de choeur, stalles, du tableaux restaurés en 1974 : au XI Xe s., médaillon à la mémoire Nord, la Remise du Rosaire, par du Maréchal Foch par E. BOlltty. M. Coucke, encadrée des statues de st. Pierre et st. Paul, Vierge à WEMAERS-CAPPEL. EGLISE l'Enfant au sommet; au Sud, le ST. MARTIN. martyre de ste Catherine, statues de st. Roch, st. Antoine et st. Pittoresque clocher en charpente. Nicolas; sous l'autel, Mise au N ef tomane en g rès (XIe s.?), ses Tombeau. grandes arcades reposent sur des piles massives surmontées d e Watott : église St. Bavon fenêtres rendues aveugles. Char­ Cassel: la Châtellenie pente apparente partiellement Wemaers-Cappel: église St. Martin.

8 OXELAERE. EGLISE WATOU. EGLISE ~ ;r. MARTIN. ST. B'AVON.

Reconstruite au XVIe s., ~n . style Petite église d'origine médiévale, gothique, modifiée aux XVIIIe et choeur 1718 avec grès en réem­ XI Xe s., elle présente en façade ploi. En façade, curieux porche e des éléments romans. (XIX s.?) avec reliefs sculptés et Intérieur entièrement enduit. 5 moulés. retables polychromes de la 1ère Beau volume intérieur; 3 grandes moitié du XVIIe s. , dont 2 ados­ arcades de pierre séparent nef et sés aux piliers: au Nord, retable bas-côtés. Mobilier essentielle­ du Rosaire. Dans le choeur, les ment XI Xe s. où règne l'illusion vitraux néo-gothiques (933) du marbre et du chêne: maître• inspirés des modèles anciens, autel avec retable consacré à st. détrui ts, mettent en valeur le Martin et au Christ (déposé à retable principal dédié à st. gauche), stalles réutilisant 2 pan­ Bavon, qui porte les armoiries des neaux XVIIIe s. (David et ste seigneurs locaux, représentés Cécile) colonnes torses et statues dans la nef par leurs gisants (1 ère en plâtre. Petits retables dédiés à moitié du XVIIe s.). la Vierge et à st. Joseph, avec Voir aussi au Sud-Ouest du vil­ tabernacles en forme de colonnes lage : le portail de l'ancien châ• tronquées. Lambris et confession­ teau (1620) naux en bois et plâtre, comme la chaire, dont l'abat-son porte st. POPERINGE Michel et des anges. Buffet d'orgue et tribune 18e s .. Statues Petite ville remarquable par ses e XVIIIe-XIX s. églises édifiées entre la fin du A proximité, château et parc de XIIIe s. et le XVIe s. : églises St. l'Hamerhouck. Bertin et Notre-Dame de type église-halle avec tour à l'Ouest, église St. Jean de type basilical STEENVOORDE. EGLISE avec tour de croisée et triple ST. PIERRE. abside. Un bel ensemble mobilier des XVIIe et XVIIIe s. met en valeur La restauration, après la 2e guerre les volumes amples et clairs de mondiale, a respecté le parti de L'ÉGLISE ST BERTIN. Au Nord, plan de l'église primitive : 3 retable baroq ue du débu t vaisseaux précédés d'une tour car­ rée (vestige du XVIe s.) épaulée XVIIIe s. du sculpteur yprois J. de Haene et tableau de la Parenté par de puissants contreforts et de la Vierge du peintte lillois prolongée par une flèche jusqu'à J. Desremeaux. La chaire à prêcher 96m. Calvaire adossé au flanc sud provient du couvent des domini­ de la tour. cains de Bruges ; iconographie A l'intérieur, voûtes en berceau conforme à sa destination pre­ lambrissé avec blochets sculptés. mière. Le jubé du porche, origi­ L'ensemble du mobilier a subi nellement situé dans le choeur, et également d'importantes restau­ placé ici dès le XVIIIe s. est orné rations. Maître-autel, tabernacle d'un cortège d'apôtres de style et exposition fin XVIIIe-XIXe Renaissance (1630), statuettes s. ; lambris du choeur avec, en placées en 1862 dans des niches. médaillon, les 4 vertus cardi­ Les vitraux du choeur et de nales ; chaire 1808. l'abside Nord sont dus à A. Brys Voir aussi, à l'angle de la place de de Bruges (1971-1981). l'église, maison de type flamand (au pignon, éléments décoratifs et Oxelaere: buffet d'orgue et tribune date 1664). 2 Moulins à pivot Wemaers-Cappel: retable d" maître• XVIIIe s. autel.

10 L'ÉGLISE NOTRE-DAME possède confessionnaux; stalles (1782) un mobilier 'essentiellement par ].B. Jonckers d'Ypres. Fer­ XVIIIe s.' 'et ferronneries dorées ronneries de la table de commu­ (1752). Dans le choeur et les col­ nion par P.]. Wachter et].B.,Avo latéraux, plusieurs retables, éri­ de Furnes. . gés vers 1750 : au Nord, tableau Orgues baroques exceptionnelles de la fondation de l'Ordre des de P. van Peteghem et fils, dans Trinitaires, au Sud, tableau du un buffet réalisé par J . Elshoecht Rosaire. Le retable central, éclairé de Bergues en 1718. par les vitraux de M . Martens (1979) occupe toute l'abside. HOUTKERQUE. EGLISE Banc de marguillier par A.E. ST. ANTOINE. Wallyn de Poperinge. Table de communion attribué à ].B. Jonc­ Eglise-halle précédée d'un clo­ kers d'Ypres. Chaire à prêcher cher-porche avec flèche en imposante qui évoque celle de la maçonnerie. cathédrale du St. Sauveur de Bel ensemble mobilier dont 5 Bruges (XVIIIe s.) par H. retables. Au revers de la façade, Pulincx jf. retable du St. Sépulcre 1ère moi­ L'ÉGLISE ST. JEAN présente encore tie XVIIIe s. (altérations dans un retable de 1670 la statue miraculeuse de la Vierge XI Xe s.) : sous l'autel, Mise au (XVe s. ?), liée à son pèlerinage. Tombeau avec figures à mi­ Intéressant mobilier de la 2è moi­ corps; au centre, le Christ au jar­ tié du XVIIIe s. : stalles, boiseries din des oliviers ; au sommet, et ferronneries du choeur (1776), Saint Suaire. Adossés aux piliers jubé (1765) ; présence attestée sur de la nef, placés en pendant, 2 ce chantier de]. Costenoble et E. élégants retables XVIIIe s. peints Wallyn de Poperinge. Au Sud, faux marbre et dorés, iconogra­ retable à portique (1768?) dédié à phie liée à la Passion: Christ aux st. Laurent. Autel principal néo­ liens, Vierge de douleur. Devants gothique éclairé par des vitraux d'autel en toile peinte. Dans de même style (début XXe S). l'abside Sud, retable XVIIIe s. Grand lustre de fer forgé (1929) à (ailes XIXe s.) dédié à st. la croisée du transept. Antoine: au centre, st. Antoine Voir aussi l'Hôpital et sa cha­ entre st. Eloi et st. Nicolas; dans pelle, la "Talbothouse" et le Hop­ la niche supérieure, visite de st. pemuseum. Paul Ermite à st. Antoine; au sommet, attributs du saint. HARINGE. EGLISE Au tel- tabernacle-exposi tion ST. MARTIN. tournante débu~ XI Xe s .. Retable XVIIIe s. de l'abside Nord dédié Cet édifice de style gothique tar­ au Rosaire, tableau central par dif intègre une tour de croisée Alexis Bafcop (1862), encadré des romane (vers 1100) et une crypte des environs de l'an mil. statues de ste Barbe et ste Cathe­ A l'exception de la chaire à prê­ rine martyres et intercesseurs; au cher (1628, 1850), son mobilier sommet, Vierge à l'Enfant. Der­ date surtout du XVIIIe s .. rière le tabernacle, toile marou­ Ensemble de statues. Retables à flée , le Couronne men t de la haut-reliefs dans les 3 absides; le Vierge. décor du retable principal, dédié Voir aussi: moulin de l' Hofland, à st. Martin (1758) déborde lar­ à pivot, restauré. gement sur l'architecture. Retables du Rosaire, au Nord, de Poperinge: église St. Bertin la Sainte Croix, au Sud (vers Steenvoorde: Calvaire 1750). Belles boiseries: les lam­ Watou: église St. Bavon bris incorporent armoires et Poperinge: église.

12 Voir aussi: A proximité de l'église, maison de l'abbé Lemire e HAZEBROUCK. EGLISE et béguinage XX s .. Musée dans ST. ELOI. l'ancien couvent des Augustins XVIIe s .. Hôtel de Ville néo-clas­ Eglise-halle fin XVIe-1ère moitié sique. XVIIe s .. 2 chapelles latérales ont e été greffées aux XV et XVIIe s., BORRE. EGLISE l'une au sud, l'autre au nord. A ST. JEAN-BAPTISTE. l'ouest, massive tour carrée privée de sa flèche depuis 1940. Calvaire Eglise-halle inaboutie, dont le extérieur de 1803. A l'intérieur, choeur est flanqué par les amorces 3 retables fin XVIIIe s. corres­ de 2 nefs latérales bâties entre pondent aux 3 vaisseaux. Au 1590 et 1630, en même temps centre : retable avec tableau du Christ en croix ; au niveau supé­ qu'est reconstruite la nef princi­ rieur, le triomphe de st. Eloi. pale. Belle tour romane en cal­ Maître autel et tabernacle avec caire. Calvaire du XVIIIe s. exposition tournante XVIIIe s. en A l'intérieur, tableau XVIIe s.: le bois sculpté et doré; devant sacre de st. Maclou (protecteur d'autel en tissu brodé. Retables des enfants). Magnifique chaire latéraux en pendant. Au Nord: fin XVIIe ou début XVIIIe s., tableau de la Mise au Tombeau dont la cuve est supportée par la par le peintre hazebrouckois statue de la Foi. Table de com­ Nicolas Ruyssen daté de 1802, munion par Bafcop, 1847. statues de ste Catherine de Sienne Vitraux par Latteux-Bazin, 1882. et st. Dominique ; en gloire : Maître-autel XIXe s. surmonté l'Assomption de la Vierge. Au d'un retable-baldaquin XVIIIe s., Sud : tableau de la Descente de tableau offert par les Montmo­ croix par Matthieu Elias, statues rency en 162l. 2 retables XVIIIe de ste Barbe et st. Nicolas ; en s. peints faux chêne: au Nord la gloire, groupe de la Trinité. Sur les autels latéraux, 2 éléments Sainte Famille, avec st. Domi­ provenant d'un même tabernacle nique et ste Catherine de Sienne; (?) en ébène, écaille de tortue et au Sud, encadrant la Vierge, un laiton repoussé XVIIe s. ange gardien et st. François Dans les chapelles ouvrant sur les d'Assise. vaisseaux latéraux, 2 retables début XIXe s. de plan semi-cir­ MERRIS. EGLISE culaire placés en pendant : au ST. LAURENT. Nord, l'Education de la Vierge; au Sud, dans l'ancien retable de Eglise détruite en 1918, en sub­ st. Sébastien (remarquer dans sistent seules les colonnes qui l'appareillage de briques des accompagnent le monument aux vOlltes, des motifs décoratifs en morts. Reconstruction par les forme d'arbalètes), statue de st. architectes parisiens Hennequet Eloi. De part et d'autre de l'autel, Frères et Bray, inauguration en statues de 2 saints guérisseurs : 1929 ; structure en béton armé, Roch et Corneille. Hormis le buffet d 'orgues fin parements de briques. XVIIe s., la chaire XVIIIe s., et la Remarquables vitraux de Jacques grille des fonts baptismaux, Gruber (1871-1936), de l'Ecole l'intéressant mobilier de cette de Nancy. église fut rassemblé à partir de 1807 par l'abbé Delancez, après Merris: vitraux de Jacques Gmber les pillages révolutionnaires. Borre: église StJean-Baptiste.

14 , Dans les bas-côtés, figuration de daté de 1635), bas des colonnes saints et ~ocai: ion de la guerre : finement sculpté, partie centrale l'église disparue, la mort du curé recomposée au XI Xe s .. Dans le en 1918, la maquette de la nou­ choeur, autel XIXe s. avec t~ber­ velle église. Les 3 baies du chevet nacle et exposition tournante accueillent la composition la XVIIIe-XIXe s. ; retable-lambris plus originale, le martyre de st. XVIIIe s. g lorifiant st. Pierre Laurent. Autre mobilier: un des accompagné des diacres martyrs premiers orgues du Nord conçu st. Laurent et st. Etienne et sans buffet; buste de st. Laurent d'anges thuriféraires ; en et table de communion du médaillon, personnages bibliques XVIIIe s. et saints fondateurs d'ordres reli­ gieux. , LA MOTTE AU BOIS. LYNDE. EGLISE ST. WAAST. En forêt de , imposant château bâti à partir de 1660, Le tilleul du cimetière donne son remanié au XI Xe s., actuelle­ nom à la commune. On rapporte ment siège de l'institut aéronau­ qu'il fut offert pqr Charlemagne tique Amaury de la Grange; pour remercier de l'hospitalité parc de 4 ha. qu'il reçut sur la route qui le Chapelle st. Thomas de Cantor­ bery (qui séjourna dans l'ancien conduisait vers Ste Isbergue, sa chilteau), devant laquelle a été soeur. remontée en 1928 la façade de la L'église-halle fut rebâtie en chapelle du fort Gassion d'Aire brique aux XVIe et XVIIe s., sur la Lys (1680). cependant la présence d'une tour clocher entre choeur et nef et celle de moellons de grés dispo­ STEENBECQUE. sés en arêtes de poisson sur l'élé­ EGLISE ST. PIERRE. vation ouest attestent son origine romane. Eglise-halle édifiée à la fin du A l'intérieur, un jubé du XVIe s .. Sur le mur de chevet, XVIe s" qui proviendrait de la calvaire de 1820. A l'intérieur, cathédrale de Thérouanne piliers de grès XIe-XIIe s. détruite par Charles Quint en Remarquable mobilier en cours 1553, est remployé à la tribune de restauration. Fonts baptis­ maux XVIIe-XVIIIe s., buffet de l'orgue néo-gothique . Il d'orgue et tribune XVIIIe s., représente le groupe du couron­ Mise au Tombeau de facture nement de la Vierge entouré des populaire, chaire de 1736 avec 12 apôtres. 3 retables sont insé­ une 2e volée d'escalier ajoutée au rés dans les lambris du choeur. XI Xe s .. Sur les murs, plusieurs Celui du sanctuaire est dédié à retables ou parties de retables à st. Waast évêque d'Arras, patron panneaux peints XVIe-XVIIe s .. de la paroisse, en compagnie des 4 retables archi tecturés en chêne Pères de l'Eglise, de st. Omer et du XVIIe s .. 2 petits retables en st. Folquin évêques de Thé­ vis-à-vis, de 1655 restaurés en rouanne aux VUe et VIUe s .. Le 1859 : sur celui du Nord, la retable Nord, suivant la tradi­ parenté du Christ; sur l'autre, tion, est dédié à la Vierge, le tableau de l'Adoration des ber­ retable droit à st. Nicolas. gers, statues de st. Donat (qui préserve des orages), st. Antoine Steenbecqtte : maître-autel et et st. Roch invoqués contre les tabernacle "pestes". 2 grands retables enca­ Lynde: jubé, Couronnement de la drent le choeur (celui du Sud Vierge

16 CIRCUIT. N°4 Vierge avec tableau d'autel de .. l'Adoration des Mages. Chaire à prêcher en chêne de 1748 ; table BERGUES de communion, confessioI;lnal et lambris de style rocaille. Petite ville ceinturée de rem­ parts dont le tracé remonte au ZEGERSCAPPEL. début du XVe s .. Enceinte remo­ EGLISE ST. OMER. delée par Vauban après la prise de la ville en 1668 : construction de la couronne St. Winoc ; puis Importants vestiges romans inté­ par d'autres ingénieurs militaires grés dans l'édifice agrandi et au début du XVIIIe s. : construc­ transformé aux XVIe-XVIIe s. ; tion de la couronne d'Hond­ tour en pierre à la croisée, schoote. Du rempart médiéval pignons chantournés aux façades subsiste en particulier la tour de des 2 vaisseaux, porche flam­ Necker (Neckerstor). boyant au sud. Les destructions de 1940 et 1944 A l'intérieur, remarquable mobi­ ont jeté bas le beffroi, jadis le lier: balustrade de tribune 1669, plus beau du Nord, qui n'a chaire 1723, confessionnaux retrouvé que sa silhouette, et XVIIe s., dont l'un daté de 1681, l'église St. Martin reconstruite à et XVIIIe s., petit triptyque de l'économie. Restent comme l'Annonciation 1618, nombreux monuments notables, le Mont de tableaux et statues. Piété, bel édifice de style renais­ Au Sud, beau retable XVIIe s., sance flamande, bâti par l'ingé­ au sommet statue de st. Nicolas, nieur Cobergher en 1629-33, au centre le Sacré-Coeur actuellement musée; la tour de (XIXe s.). Au Nord, retable de la la croisée de l'ancienne abbatiale Vierge, XVIIIe s., avec l'Imma­ St. Winoc, de souche romane ; culée ~onception (XIXe s.), en une caserne de 1732 rue de la gare; l 'ancien séminaire de haut une Vierge à l'Enfant avec 1759-1760 n 0 1 rue du Sémi­ le Rosaire, surmontée du Pélican naire ; l'hôtel de ville rebâti en Mystique. 1865-1870 suivant le parti Dans le village, le manoir d'élévation de celui de 1665. d'Orval, ancienne Justice de Il subsiste en revanche un impor­ Paix, des XVIe, XVIIe, XVIIIe s. tant ensemble de demeures des XVIIe et XVIIIe s. ZEGERSCAPPEL, HAMEAU DE LA CLOCHE. CHAPELLE CROCHTE. ST. BONAVENTURE. EGLISE ST. GEORGES. En bordure de la voie romaine Modeste église à chevet plat avec Cassel-Watten, chapelle formée 3 vaisseaux inégaux sous une d'un vaisseau unique à charpente même toiture, rebâtie en 1662. apparente et couvrement lam­ 3 retables, de la 1ère moitié du brissé, reconstruite en 1784 ; XVIIIe s. répondent aux 3 vais­ cloche extérieure. Autel-retable seaux. Au Sud, retable de st. dédié à st. Bonaventure, ~vec sta­ Nicolas avec tableau d'autel tue et buste de ce saint, flanqué représentant ['ordination du d'anges adorateurs. saint ; retable du maître autel avec relief du triomphe de la Tri­ nité, le beau tabernacle en chêne Esquelbecq: buffet d'orgue provient de l'église de Bisse­ Crochte: retable d1t maître-autel zeele ; au Nord, retable de la Zegerscappel: église St. Omer.

18 Belle table de 'communion en fer Jeanne Devos, intérieur flamand; forgé et fpnte; statues et lambris au sud de la commune, moulin de XVIIIe s: ' la Briarde, à pivot, 1756.

ESQUELBECQ. QUAEDYPRE. EGLISE ST. FOLQUIN. EGLISE ST. OMER. Village flamand typique où sont rassemblés autour de la place, Eglise rebâtie entre 1601 et 1618 église, château, "maison com­ sous forme d'église-halle, conser­ mune" (XVIIe s.) et belles vant la partie centrale de la façade demeures. romane. L'église incendiée en 1976 a Exceptionnel mobilier provenant retrouvé la beauté des murs révé­ pour une part des couvents de lant une origine romane, déjà Bergues. Belle chaire à prêcher en manifeste par la position centrale chêne de style rocaille, autrefois de la tour; le reste de l'édifice fut chez les Dominicains. Même ori­ reconstruit entre 1606 et 1610. gine pour la table de communion, Mobilier totalement renouvelé après 1976 acquIsitIOn hormis l'élément central: icono­ d'oeuvres anciennes et créations graphie célébrant les saints (chemin de croix en bronze par Dominicains. Contre les parois de Brulfert, orgue, retable du la nef, stalles du début du choeur). XVIIe s., provenant de l'abbaye Château XVIIe s., en restauration Saint Winoe. Au dessus de la tri­ depuis un sinistre en 1983. Site bune, buffet d'orgues du remarquable : douves alimentées XVIIe s., de même origine. 4 par l', ferme seigneuriale Confessionnaux du XVIIIe s. (pigeonnier), jardin flamand et Retable à gauche de la croisée pare. exécuté avant 1735, dédié à l'ori­ WORMHOUT. gine à la sainte Croix. Retable de EGLISE ST. MARTIN. 1705 à droite de la croisée prove­ nant de la chapelle st. Benoît à Vaste église-halle, à tour monu­ l'abbaye St. Winoe. Retable du mentale (1547), rebâtie aux XVIe maître autel (l679,?) avec et XVIIe s. (dates attestées : tableau d'autel de l'Adoration des 1613,1683).2 retables occupent Mages par le peintre anversois les absides des vaisseaux latéraux: Antoon Goubau. Retables au Sud, retable de st. Nicolas, jumeaux dans les vaisseaux laté­ XVIIe s., avec groupe central en raux du choeur, dédiés au Sud à la plâtre (XIXe s.) représentant la Sainte Famille; au Nord, retable Vierge, au Nord à st. Nicolas, XIXe s. à la manière du XVIIIe s. exécutés en 1752 par les frères dédié à N.D. des Larmes dont la Vos selle de Bergues. dévotion remonte à 1406. Au Parmi les autres oeuvres, rare centre, ensemble monumental : tabernacle du XVIIe s. en ébène, maître-autel, tabernacle, et expo­ palissandre et écaille de tortue e sition tournante (XIX s.). placé sur l'autel de st. Nicolas, et En outre, clôture de choeur 1731 tableau de la Déploration, du aux armes de l'abbé Vandewalle XVIIe s., à gauche en entrant. (1680-1761, pierre tombale dans l'église), et intéressant mobilier XVIIIe s. Dans le bourg, kiosque à musique, quelques maisons du Quaedrype: retable de St. Nicolas XVIIIe s., dont celle de l'abbé Quaedrype : retable de la Vierge Vandewalle qui abrite le musée Wormhout: musée jean ne Devos.

20