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Sud Ouest départementale, lundi 30 octobre 2000, p. B

Des vibrations pour trouver l'eau

BENOÎT LASSERRE

ENVIRONNEMENT

Pour la première fois en Aquitaine, des techniques pétrolières sont utilisées dans le Médoc

pour rechercher des gisements d'eau souterraine provenant de la nappe oligocène

C'est dans le Médoc forestier dévasté par la tempête de décembre dernier, et qui en porte encore les stigmates, que le SMEGREG mène, jusqu'au 3 novembre, une étude de prospection des gisements d'eau de l'oligocène.

Explication de texte : le SMEGREG, alias Syndicat mixte d'études pour la gestion et la ressource en eau de la Gironde, a été créé il y a deux ans par le Conseil général et la Communauté urbaine de , avec pour principale mission de rechercher les ressources qui, demain, alimenteront en eau potable les Girondins.

Il s'agit surtout de soulager la nappe éocène, une eau souterraine d'excellente qualité mais dont le niveau s'est dramatiquement abaissé à force de prélèvements pour des usages - notamment industriels - autres que la consommation domestique, au point d'être menacée par des inflitrations des eaux salées de l'estuaire. Située juste au-dessus de l'éocène et séparée d'elle par un imperméable de roches argileuses, l'oligocène est elle aussi de très bonne qualité, une fois débarrassée de sa forte teneur en fer.

UNE SECOUSSE TOUS LES 5 MÈTRES

Depuis le 27 octobre, le SMEGREG a donc entrepris de dénicher des gisements d'oligocène, assez nombreux en Médoc. C'est cette eau qui, par exemple, sort des robinets à Sainte-Hélène ou à . Pour cette prospection, le Syndicat mixte fait appel - c'est une première en Aquitaine - à des techniques pétrolières qui sont certes beaucoup plus chères mais font moins de dégâts que la prospection à l'explosif. « Cette technique consiste à produire des ondes sismiques à partir d'un camion vibrateur, puis à enregistrer par l'intermédiaire de très nombreux sismographes les ondes réfléchies sur les couches géologiques en profondeur », explique le directeur du SMEGREG, Bruno de Grissac.

Pour cette étude, ce dernier a sillonné des kilomètres de chemins dans un secteur compris entre Castelnau, Brach, et Saumos. « Il fallait effectuer les études sur des chemins plats et dégagés, où l'on ne dérange pas la circulation », précise-t-il. Il fallait aussi compter sur la clémence du temps, car les sismographes sont tellement sensibles qu'ils enregistrent une goutte de pluie qui tombe à côté d'eux ou le pas d'un promeneur.

Le camion vibrateur, une sorte d'énorme tracteur, fait une halte tous les 5 mètres face aux géophones alignés le long d'un câble (dans le langage des hydrogéologues, cela s'appelle une flûte) et balance ses ondes sur le sol. Des vibrations qui vous permettent, si vous êtes à côté, de vérifier que la colle de votre appareil dentaire est aussi solide que le prétend la publicité. Et pour cause : ces ondes vont jusqu'à 2 kilomètres de profondeur. « En fait, souligne Bruno de Grissac, ce sont les 300 premiers mètres qui nous intéressent, car c'est là que doit se situer l'oligocène. »

UNE DURÉE D'AU MOINS CINQUANTE ANS

Le plus cocasse est que des compagnies pétrolières avaient déjà exploré le sous-sol médocain il y a une quarantaine d'années, mais elles avaient mis à la poubelle les relevés effectués entre 0 et 500 mètres de profondeur. « Ces compagnies cherchent à des profondeurs beaucoup plus grandes, explique Bruno de Grissac. De toute façon, nous n'aurions pu exploiter leurs données, car elles n'étaient pas assez nettes. C'est le même principe que les jumelles : quand vous regardez à l'infini, les premiers plans sont flous. »

Il ne devrait pas en être ainsi des données collectées dans la fourgonnette qui accompagne le camion vibrateur. Une fourgonnette bourrée d'informatique et propriété du cabinet grenoblois Géolithe, spécialisé dans ce type de prospection. « Il va y avoir un gros travail d'analyse, souligne Bruno de Grissac. A partir de là, nous pourrons sans doute effectuer un forage test qui nous permettra d'établir un modèle de simulation mathématique pour calculer la pérennité du gisement. Il faut que celui-ci puisse durer au moins cinquante ans. Le forage devient intéressant à partir de 1 500 mètres cubes par jour. »

Le coût de cette première phase - de la prospection aux tests de forage - atteint près de 10 millions de francs (1), mais le coût d'exploitation s'élèverait, pour sa part, nettement plus haut : aux alentours de 250 millions de francs. « L'eau, c'est le contraire de l'électricité. Ce n'est pas la production qui coûte cher, mais le

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transport. » Une partie de l'oligocène servira à alimenter le Médoc, l'autre coulera dans les tuyaux de la Communauté urbaine. S'ils se réalisent, les travaux n'interviendraient pas avant cinq ans.

(1) Le Conseil général et la Communauté urbaine participent chacun à hauteur de 30 %. Les 40 % qui restent sont apportés par l'Agence de l'eau Adour-Garonne.

Illustration(s) :

Le camion vibrateur envoie tous les 5 mètres des ondes sismiques à une profondeur de 2 kilomètres

Les relevés des vibrations sont recueillis sur un ordinateur, à bord de la fourgonnette qui accompagne le camion vibrateur

(Photo Claude Petit)

(Photo Claude Petit)

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Quatre solutions à l'étude http://archives.cedrom-sni.com/webpages/Document/DocPrintSave.asp...

Sud Ouest Gironde Gironde départementale, jeudi 13 septembre 2007, p. 3

Quatre solutions à l'étude

Prélèvements d'eau

« Nos études ont révélé des surprises », reconnaît Bruno de Grissac, le directeur du Smegreg, le syndicat créé par le Conseil général et la Communauté urbaine de Bordeaux. Au départ, l'idée communément admise était de cesser tous les prélèvements dans la nappe éocène, menacée, et de chercher dans l'oligocène surtout des ressources en eau alternatives. Ce n'est plus aussi simple. Quatre solutions sont aujourd'hui sérieusement étudiées :

Dans l'Entre-deux-Mers, la nappe alluviale de la Garonne offre, moyennant un investissement de 20 millions d'euros, une perspective de production de 4,5 millions de mètres cubes d'eau par an.

Dans la nappe oligocène de Sainte-Hélène, les collectivités du nord et de l'agglomération bordelaise pourraient puiser 5 millions de mètres cubes par an, mais le forage est coûteux : 25 millions d'euros.

Dans le Nord-Médoc, les collectivités de la pointe devraient aller chercher plus au sud dans les nappes éocènes et oligocènes quelque 2 millions de mètres cubes par an pour un investissement voisin de 10 millions d'euros.

La couche crétacé du Sud-Gironde intéresse beaucoup les collectivités du sud et de l'agglomération bordelaise. Elle semble avoir le potentiel le plus important mais il faudra investir au moins 35 millions d'euros.

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1 sur 1 04/05/2015 16:31 Recherche d'eau en Gironde http://archives.cedrom-sni.com/webpages/Document/DocPrintSave.asp...

Sud Ouest vendredi 21 septembre 2007, p. 12

Recherche d'eau en Gironde

Jean-Bernard Gilles

Il n'y a certes pas matière à s'alarmer. La Gironde ne manque pas d'eau. Et l'été pluvieux qui a fait suite à un hiver sec et à un printemps humide a plutôt reconstitué les nappes de surface de notre département. Ce qui préoccupe les membres de la commission locale de l'eau présidée par Pierre Ducout, le maire de , c'est la diverfisification de nos prélèvements. Les nappes profondes de l'Eocène et parfois celles de l'Oligocène sont surexploitées. Et c'est le Smegreg, le syndicat mixte d'études créé par la Communauté urbaine de Bordeaux et le conseil général, qui est chargé de cette recherche de nappes alternatives. Plusieurs solutions sont d'ores et déjà avancées dans la nappe alliuviale de la Garonne dans l'entre deux mers, la nappe oligocène de Sainte Hélène et les nappes profondes du Médoc. Il y aquelques jours, un forage sismique a été mis en oeuvre dans la nappe du Crétacé à Cabanac et Villagrains dans le sud du département(notre reportage photos).Financé par l'agence de l'eau Adour Garonne, la CUB le conseil général de la Gironde, il est prometteur. Il pourrait produire 10 millions de mètres cube par an. Il s'agit aujourd'hui de définir son potentiel réel (épaisseur, géométrie) avant modélisation. Resultat du test : fin d'année. L'investissement dans le forage lui même, s'il était confirmé, serait de l'ordre de 35 millions d'euros pour alimenter en eau le sud du département et l'agglomération bordelaise.

Contact pour précisions techniques sur les légendes si nécessaire :Bruno de Grissac, tél : 05.57.01.65.65. ou 06.74.53.05.05.

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1 sur 1 04/05/2015 16:30  Médoc civil. M Olivier Halard répondra aux questions à la mairie de Castelnau tous Sud Ouest Médoc- 25/11/2014 - p.17 les deuxièmes mardi du mois de 9h à 12h (tel 05 56 58 21 50). Carcans/ Vive la Forêt : des projets attendus au coin du bois ENVIRONNEMENT Poursuites contre des projets d’équipement, surveillance des dossiers des communes littorales… L’association de défense de la forêt reste très active

imanche dernier se tenait à Lacanau l’assemblée géné- Drale de Vive La Forêt (VLF). Le président de l’association Patrick Point est revenu sur les actions me- nées par Vive La Forêt qui lutte pour la défense du massif forestier et du littoral Girondin. PPRI, PLU, Scot, POS… l’association a défriché la jun- gle des sigles et passé au crible les projets des villes d’, Carcans, Naujac et Lacanau. Première ville incriminée, Hour- tin et le projet de création d’un port auquel VLF était totalement opposé et pour lequel leurs arguments por- tés devant la justice ont donné rai- son à VLF puisque le port ne verra pas le jour ; une victoire. Un recours devant le Tribunal Ad- ministratif (TA) concernant l’exten- Le président, Patrick Point et la vice-présidente Brigitte Dupuy. PHOTO E. V. sion de la zone d’activité économi- que est en cours pour la même ville. deux fois les projets de parc éolien et reur de la République. Une enquête infondée du qualificatif d’agglomé- En cause, le manque de compensa- d’usine de production de granulés. est en cours ration et une urbanisation non limi- tions compte tenu des drainages im- Pour ce dernier projet VLF regrette VLF plaide pour que les maires de- tée dans les zones proches du ri- portants prévus. « le manque de recul et de cohésion mandent la révision des Plans de Pré- vage ». Le jugement est attendu le Pour le même motif un référé a sur l’implantation d’usine telle que ventions des Risques du Littoral 2 décembre prochain. Découlant du été déposé au TA contre le projet de celle-ci ». (PPRL). La situation ayant évolué de- Scot, le Plan local d’urbanisme (PLU) parc photovoltaïque qui prévoit le puis sa création en 2001 il semble in- de Lacanau, reste également dans le défrichement de 73 hectares. Lacanau : vague d’inquiétude approprié aux situations actuelles. collimateur de l’association. Dimanche, Lacanau n’a pas échap- « Certains permis de construire obli- Participant au comité de concer- Solaire et éolien surveillés pé au rouleau compresseur VLF qui gés d’être accordés par les maires tation de Lacanau sur l’avenir du La ville de Carcans ensuite, suivie de garde un œil sur les orientations qui dans des zones qui sont devenues à front de mer, VLF a abordé le sujet en très près par VLF pour le projet de té- pourraient être prises par la com- risque » se désole VLF. présentant le scénario qui semble léski, soutenu à l’époque par le maire mune, compte tenu de sa situation Le schéma de cohérence territo- ressortir des réunions comme le de la ville Henri Sabarot. Même si l financière. VLF de préciser : « Avec les riale (Scot) des lacs médocains reste seul viable à terme. projet semble avoir été abandonné, grands travaux engagés sur le front le cheval de bataille de Vive La Forêt, Le scénario de la délocalisation l’association veille. Carcans, égale- de mer, Lacanau s’est endetté et nous qui après avoir été débouté en juin des activités et des biens permettant ment scruté pour son plan local d’ur- craignons que la commune soit obli- 2013 d’une première requête en a re- de restaurer la dune et « à Lacanau banisme (PLU), qui selon VLF « com- gée de céder à un plan urbanisation déposé une nouvelle devant le TA de Océan de vivre à l’abri de sa dune re- porte bien trop d’exceptions qui important ». Bordeaux. trouvée ». peuvent être dangereuses ». Pour ce qui est du dossier sur la En cause selon VLF : en plus de Présenté ainsi, VLF semble adhé- Naujac est le mauvais élève. L’as- construction de 500m² en pleine fo- « l’absence de concertation et de l’in- rer à cette solution qui ne reste pour sociation a attaqué en 2013 le projet rêt et en toute illégalité, semble-t-il suffisance des documents fournis, le moment qu’une hypothèse pour de parc photovoltaïque pour non- (notre édition du 10 juillet), VLF a sai- le Scot ne respecte pas la loi littoral, l’horizon 2050. respect de la loi littoral et regarde à si par le biais de son avocat le procu- il y aurait une utilisation abusive et Erika Valette « Le projet de la CUB est alarmant » POLITIQUE La députée, le maire de Lacanau et Le maire de Carcans-Maubuisson se sont joints à l’assemblée pour participer au débat

Laurent Peyrondet, maire de La- Pascale Got, Député de la Gironde canau. À propos du PLU de Laca- À propos de l’érosion côtière : « Un nau : « notre plan ne fait état que comité stratégique et technique de projets d’urbanisation limités du trait de côte s’est récemment sur Lacanau Ville et Océan ». créé pour donner une stratégie na- À propos de l’application de la loi tionale sur l’érosion côtière… la littoral : «…il faut voir que finale- culture du risque s’organise pro- ment que 95 % de la côte aquitaine gressivement » a été préservé depuis les années 70 Henri Sabarot, Maire de Carcans- et le projet de la mission intermi- Maubuisson. À propos de la loi lit- L. Peyrondet, P. Got, P. Point, B. Dupuy et H. Sabarot. PHOTO E.V. nistérielle d’aménagement de la toral : « Carcans dispose d’une lon- côte aquitaine » gueur sur l’océan de 32 kilomètres devrait intéresser VLF, car il est très fonde) dans le Médoc… ceci pour- À propos de l’agenda 21 « nous alors, parfois, les limites adminis- alarmant que la Communauté Ur- rait mettre en péril le massif fores- nous sommes engagés sur sa mise tratives prennent le pas sur les li- baine de Bordeaux qui a des soucis tier car pour un tel forage il n’y a en place lors de notre campagne mites géographiques et du coup d’eau potable ait un projet de pas de recul concernant les consé- municipale et au jour d’au- sont compliquées à appliquer » champs captant (un territoire de quences sur les nappes phréati- jourd’hui nous avons mis en place À propos de captage d’eau pota- captage d’eau potable souterraine, ques superficielles qu’utilisent nos un groupe de travail dans ce sens ». ble dans le médoc : « Un sujet qui dans une nappe phréatique pro- forêts » Les champs captants inquiètent les forestiers - SudOuest.fr http://www.sudouest.fr/2015/04/01/les-champs-captants-inquietent-les-...

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mercredi 1 avril 2015 Votre édition du soir est disponible sur soir.sudouest.fr

Les champs captants inquiètent les forestiers 0 commentaire Publié le par Maryse Mano

L’assemblée représente 300 propriétaires forestiers et 12 000 ha. © Photo M. M.

Samedi matin, l'association de DFCI (défense contre l'incendie) qui regroupe 300 propriétaires forestiers du Porge a ouvert son assemblée générale par une minute de silence à la mémoire de Michel Jambes, syndic et conseiller technique disparu récemment. Au renouvellement des cinq membres du tiers sortant se sont ajoutés Dominique Blanc et Benoit Gardelle en remplacement de Michel Jambes et Jacques Le Bot, démissionnaire.

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Cette année, la DFCI a fait l'achat d'un 4x4 d'occasion pour tracter la cuve réserve d'eau qui assure la surveillance d'après incendie. Au chapitre des travaux prévus en 2015, il y a le reprofilage de trois pistes : celle de Ducamin, celle de Patrille et celle de Campagne pour un total de 13 943 € TTC. Travaux fortement subventionnés, 3 870 € restant à charge pour la DFCI. Même chose pour la couverture du réservoir d'eau à l'Escoure du bachet : 2 440 € à charge de la DFCI sur un total de 8432 € TTC. Le président Alain Blanc rappelle que le budget 2015 s'établit à 46 533 euros dont 5500 en investissement.

Sécheresse

Lors des questions diverses, les propriétaires forestiers ont décidé de ne pas payer la taxe, non obligatoire, instituée par - Bois-Forêt au lendemain de la tempête. Puis, Dominique Blanc a alerté l'assemblée sur le risque de sécheresse que fait courir le captage dans la nappe phréatique à Saumos et Sainte-Hélène pour alimenter la CUB en eau potable. Si ces deux communes sont concernées au premier chef, la partie Est du Porge pourrait l'être, selon la baisse de niveau de la nappe. Et de conclure sur la nécessité pour les DFCI de faire d'ores et déjà des tests.

Maryse Mano

Le Porge CUB forêt

3 sur 15 01/04/2015 14:55

Médoc Sud Ouest - Médoc - 23/06/2015 - p.18 Cette soirée est ouverte aux adultes mais aussi aux plus jeunes désireux de découvrir le Reggaeton et la Zumba. PHOTO « SO » Pins et forages ne font pas bon ménage LE TEMPLE Élus et sylviculteurs, qui se sont réunis vendredi, ne voient toujours pas d’un bon œil le projet de champ captant qui alimenterait la région bordelaise en eau potable tie du patrimoine environnemental es sylviculteurs sont venus nombreux au Temple vendre- Ldi à l’appel de leur syndicat pour une réunion d’information sur le projet de champ captant qui doit alimenter Bordeaux et sa ré- gion en eau potable. Une eau que l’on puiserait dans la nappe pro- fonde du Médoc où 14 forages sont envisagés dont 11 sur la seule com- mune de Saumos (« Sud Ouest » du 23 avril). Limitée aux abords du Sud-Mé- doc, la fronde des sylviculteurs a pris une dimension départemen- tale. Toujours associé aux réunions et ateliers de travail, le syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest veut dé- sormais créer un rapport de force avec les maîtres d’œuvre : Bor- deaux Métropole et le Smegreg (Syndicat mixte d’études et de ges- tion de la ressource en eau du dé- partement de la Gironde) notam- ment. « On fait courir de gros

risques à la sylviculture Une assemblée de plus en plus hostile aux champs captant. PHOTO M. M. en lui demandant de Aucune étude d’impact Les Landes du Médoc ne sont pas cret » selon Laurent Peyrondet, sauter dans l’inconnu À l’heure actuelle en effet, aucun ex- les seules à pouvoir alimenter les maire de Lacanau, qui compare la dans un contexte pert n’est capable de préciser l’im- villes en eau. C’est aussi le cas d’une technique d’implantation des pact qu’auraient les forages en eau nappe en Sud-Gironde ou encore champs captant à celle des grands de changements profonde sur la nappe de surface, de la Garonne dont il faudrait trai- lobbies, en catimini. celle qui irrigue les pins. Pas ques- ter l’eau. Celle du Médoc a l’avan- Des élus du Temple s’interrogent climatiques » tion dans ces conditions de donner tage d’être proche, une canalisa- sur ces champs dont la seule pré- un aval aux forages. Le syndicat ré- tion de 28 km suffirait à sence pourrait interdire d’autres C’est ce dernier qui est accusé de clame une étude faite par un cabi- l’acheminer. Elle est donc moins activités économiques. Ceux du vouloir forcer la main aux sylvicul- net indépendant qu’il choisirait. À chère et de bonne qualité. Mais la Porge soulignent la pression de la teurs. Pour Jean-Jacques Héraud : défaut de certitude sur la survie des raison économique n’est pas forcé- métropole vis-à-vis des plages, des « On fait courir de gros risques à la pins, les sylviculteurs s’oppose- ment la meilleure. forêts et désormais l’eau sans pou- sylviculture en lui demandant de raient au projet et demanderaient Dans la salle, les maires des com- voir instaurer un dialogue d’égal à sauter dans l’inconnu compte tenu une mutualisation des sources munes impactées font part de égal. des changements climatiques. » d’approvisionnement. leurs griefs. « La méthode du se- Maryse Mano side out » dans son titre original). SudUne occasion Ouest rêvée Médoc pour les - en- 04/07/2015fants et les parents - p.19 de se mettre au frais lors de ces périodes de gran- des chaleurs.

PAROLES DE MÉDOCAIN

Florent Fatin, et sa première adjointe, Coralie Abdiche, veulent faire participer tous les Pauillacais

Hournau voudrait qu’on taxe plus ce qui en ont les moyens, notam- ment les châteaux, on trouve un Henri Sabarot PHOTO F. COTTEREAU Florent Fatin qui vise une incita- tion à un mécénat local en ne « Nous n’accepterons taxant pas davantage les plus aisés. pas que les nappes « C’est un différend idéologique, reconnaît celui-ci. Je comprends superficielles, qui que ça aille à l’encontre des idées conditionnent de l’ancienne majorité, mais à un moment, la théorie de Robin des la sylviculture, Bois… » Et l’élu de conclure : « Si les l’agriculture et électeurs ont basculé vers le FN, c’est peut-être qu’on a trop fait de l’environnement, social et qu’on n’a pas assez écou- puissent être té la majorité silencieuse, celle qui se lève pour bosser et payer ses im- affectées par le projet d’un champ captant en Médoc » Henri Sabarot, le président sur le lac de Lacanau la CLE du SAGE des Lacs Médocains LUNDI 6 JUILLET 2015 WWW.SUDOUEST.FR Médoc - p.19

SAUMOS

Virginie Bitterly, Manuel Ruiz, Valérie Charles, élue samedi, et Anne Constantin. PHOTO B. D. Valérie Charles élue maire

Après l’élection dimanche dernier, les noms proposés, ce qui, devant la de Céline Rey pour compléter le con- soudaineté de sa décision, n’avait seil municipal, suite à la démission pas été fait avant. A donc été propo- de Freddy Gaillardo de son poste de sé au poste de premier adjoint Ma- maire et de conseiller municipal, nuel Ruiz, qui avait été pressenti par s’est déroulée une semaine impor- Claudette Moutic si elle avait été élue. tante de tractation pour présenter Il a accepté ce rôle, devant l’insis- un candidat commun au poste de tance de la nouvelle élue. Deuxième maire. adjoint proposé, Anne Constantin, Claudette Moutic avait été claire : troisième, Virginie Bitterly. Manuel elle serait candidate. Au cours d’une Ruiz élu avec 14 oui et un blanc, Anne réunion jeudi soir, il semble qu’elle Constantin 12 oui et 3 blancs, Virgi- ne pouvait compter que sur cinq nie Bitterly 12 oui et 3 blancs. personnes, les autres étant hésitan- tes, mais pourtant, ce soir-là, aucun Sans étiquette nom d’opposant à Claudette Mou- Valérie Charles habite Saumos de- tic n’avait été avancé. Samedi 4 juillet, puis cinq ans, et est élue depuis mars à seize heures, le Conseil municipal 2014. Cette directrice à Bordeaux Mé- s’est donc réuni, et Claudette Mou- tropole en charge du foncier est sans tic a posé sa candidature. étiquette affichée. Ce qui l’intéresse pour son village, c’est le cadre de vie Une candidature surprise au sens large : C’est alors que Valérie Charles a an- « Je tiens, dans le cadre de la re- noncé, qu’après une réflexion de structuration des CdC, à affirmer le seulement quelques heures, elle po- rôle des petites communes, et notre sait sa candidature au poste de gros dossier sera le PLU qui sera en- maire. Lors du vote, Claudette Mou- gagé d’ici la fin de l’année. Nous se- tic obtint cinq voix, et Valérie Char- rons également extrêmement vigi- les, obtenant dix voix est élue maire. lants à propos des champs captants Remerciant les élus pour leur con- mais nous attendons d’avoir plus fiance, elle leur assura qu’elle aurait d’informations sur ce sujet ». besoin d’eux, et en espérait beau- Autres soucis, préserver la qualité coup. Avant de passer à l’élection des de vie de Saumos, et faire en sorte de adjoints, une réunion à huis clos a l’animer davantage. été demandée afin de s’entendre sur Bernard Duporge 

4VE0VFTU.ÏEPDQ « L’eau n’est pas à la ville » SAUMOS Élue maire le 4 juillet, Valérie Charle, également directrice en charge du foncier à Bordeaux Métropole, reste dans l’attente dans le dossier de champ captant

PROPOS RECUEILLIS PAR Les deux mots que j’ai utilisés sont ÉMILIEN GOMEZ « impulsion », parce qu’on est là [email protected] pour impulser des projets pour le ésidente de Saumos depuis développement de la commune, et seulement six ans, Valérie « coordination », car je crois beau- RCharle, directrice en charge coup au transfert de responsabilité du foncier à Bordeaux Métropole, a et à l’association dans la réflexion. été élue maire (sans étiquette) au dé- Quand on a discuté sur qui pou- but du mois de juillet par un Con- vait être candidat, c’était un des élé- seil municipal partiellement renou- ments mis en avant dans les discus- velé après la démission de Freddy sions. On va mettre en place les Gaillardo. Elle devra cumuler ses premières réunions de toutes deux fonctions, alors que le terri- les commissions pour bien tra- toire est en émoi à cause du dossier vailler. Valérie Charle : « Il y a une concentration des forages de champ captant des Landes du sur la seule commune de Saumos ». PHOTO E. G. Médoc, qui doit alimenter Bordeaux « Il s’agit de mesurer et sa région en eau potable, puisée tif est de bien prendre connaissance ce dossier. Quelle est votre dans la nappe profonde du Médoc les impacts sur des capacités de la commune et, en position ? où 14 forages sont envisagés, dont la nappe superficielle lien avec ces capacités, essayer Elle est la même qu’à l’époque où 11 sur la seule commune de Saumos. de mettre en place quelques pro- Freddy Gaillardo s’y était opposé : et les éventuels risques jets. j’attends de voir le résultat d’un cer- « Sud Ouest ». Vous avez été élue sur l’exploitation tain nombre d’études. C’est de la res- maire de Saumos par le Conseil Bordeaux Métropole fait partie des source en eau, c’est ce qu’on essaye municipal. Pourquoi vous êtes- forestière » négociations sur le projet de d’expliquer, et l’eau n’appartient pas vous lancée ? champ captant des Landes du à Saumos. On comprend les crain- Valérie Charle. Depuis toujours, je Justement, quels sont les premiers Médoc. Vous y êtes directrice en tes qui existent, notamment chez m’intéresse à la politique et à la ges- dossiers dont vous voulez vous charge du foncier. Comment les sylviculteurs. Il y a une concen- tion de la vie de la cité. Je ne serai pas occuper ? comptez-vous vous agir en tant tration des forages sur la seule com- maire pendant trente-cinq ans car Nous avons des obligations impo- que maire ? mune de Saumos. je ne tiens pas à faire une carrière po- sées par l’État, notamment concer- Pour éviter qu’il n’y ait pas d’interfé- Le bureau d’étude est en train de litique, mais je trouvais intéressant nant la mise en accessibilité des éta- rences ? Je ferai la part des choses. voir s’il n’y a pas une possibilité d’intégrer une équipe. Si la décision blissements au public. C’est très S’il le faut, je déléguerai à l’adjoint en d’équilibrer la charge des forages a été prise rapidement, elle a été mû- impactant pour une commune aus- charge du dossier. Mais normale- sur un périmètre plus large. Il s’agit rement réfléchie. C’est un challenge si petite que la nôtre, qui a des mar- ment, il ne devrait pas y avoir de sou- essentiellement de mesurer les im- de mettre les mains dans le cam- ges financières extrêmement rédui- ci. De toute façon, Bordeaux Métro- pacts sur la nappe superficielle et les bouis, surtout dans une petite com- tes. On a des gros chantiers comme pole n’est que maître d’ouvrage. éventuels risques, à terme, sur l’ex- mune comme celle-là, où on n’a pas la transformation du POS (Plan d’oc- Celui qui décidera de l’utilité publi- ploitation forestière. une grande marge de manœuvre. cupation des sols) en PLU (Plan local que éventuelle de ce champ captant On a besoin d’un certain nombre d’urbanisme). est l’État, via le préfet. de garanties. En fonction de ces ré- Quel genre de maire comptez-vous Le projet de territoire sera réfléchi sultats-là, il est certain que la posi- être ? au niveau de la commune. L’objec- Votre prédécesseur était opposé à tion de la commune sera différente. JEUDI 12 NOVEMBRE 2015 p.17 - WWW.SUDOUEST.FR Sainte-Hélène, Saumos et Le Temple

Le bassin-versant en assemblée à L’assemblée générale du bassin-versant aura lieu le lundi 16 novembre à Médoc 18 h 30, salle polyvalente d’Arcins. Ordre du jour : Financement du poste technicien rivière 2016 - Point sur les travaux 2015 - Demande de la commune de Castelnau - Affaire Potier- Questions diverses.

Dans la salle des fêtes de Sainte-Hélène, au mois d’avril dernier, le Semegred était venu lancer la concertation sur le projet. ARCHIVES J. L. Dix millions de mètres cubes d’eau vers Bordeaux EAU POTABLE Le projet d’un champ captant visant à alimenter Bordeaux Métropole se précise. Une poche entre Sainte-Hélène, Saumos et Le Temple est fortement pressentie

JULIEN LESTAGE [email protected] les communes de Sainte-Hélène, Le transfert de l’eau cise même la répartition de cette e projet d’exploitation de Saumos et Le Temple. Au total, ce sont donc 10 millions de nouvelle ressource en eau potable. grande ampleur d’un champ Dans ce document de présenta- mètres cubes par an d’eau, envisa- Huit collectivités sont concernées. Lcaptant en eaux souterraines tion datant du 15 septembre der- gés au niveau du champ captant, Sur les dix millions de mètres cu- profondes sur le territoire du Mé- nier, le Semegred précise : « Au cours qui seraient ainsi acheminés par bes par an d’eau, ce sont 1 % pour le doc et permettant de produire de des études préalables, l’analyse de une chaîne de transfert. Syndicat des eaux et assainissement l’eau potable pour alimenter Bor- forages de reconnaissance et d’ex- Trois tracés principaux en zone de Ludon--Macau, 6 % pour deaux Métropole et les territoires ploitation réalisés dans le Médoc a rurale Médoc et deux dans la zone la commune de Le Pian-Médoc, 55 % urbains voisins se précise. permis d’approfondir la connais- urbaine de Saint-Médard-en-Jalles pour le service d’eau de Bordeaux C’est du moins ce que laisse appa- sance géologique de la zone de sont à l’étude pour la pose de cette Métropole, 13 % pour le Syndicat raître un document publié sur le Sainte Hélène/Saumos/Le Temple conduite de transfert. Dans la zone d’alimentation en eau de Carbon- site Internet du Syndicat mixte actuellement peu renseignée. rurale Médoc, le tracé numéro 1, si- Blanc, 10 % pour le Syndicat inter- d’études et de gestion de la res- Elles ont révélé la présence d’une tué au nord, emprunte « la piste cy- communal d’adduction d’eau po- source en eau du département de formation oligocène d’épaisseur clable Bordeaux – Lacanau. Sa lon- table de , 7,5 % pour le la Gironde (Semegred). importante et suffisamment per- gueur est de l’ordre de 21 km ». Le Syndicat intercommunal d’eau et méable pour contenir une nappe tracé numéro 2, plus rectiligne, d’assainissement des Portes de L’en- « 10 millions de capable de supporter de forts prélè- passe par « des voies forestières. Sa tre Deux Mers, 4,5 % pour le Syndi- vements. Elle est peu sollicitée, ce longueur est de l’ordre de 18 km ». cat intercommunal d’adduction mètres cubes par an qui limitera les risques d’interfé- Enfin, le 3e tracé, qui est situé le plus d’eau potable et d’assainissement d’eau, envisagés rence entre usages. Elle est profonde au sud, « longe la route départe- de La Brède et 3 % pour le Syndicat et surmontée par plusieurs écrans mentale 107 entre Le Temple et intercommunal d’alimentation en au niveau du champ imperméables naturels, qui la pro- Saint-Médard-en-Jalles. Il est d’une eau potable de Léognan et Cadau- captant, qui seraient tègent des risques de pollution di- longueur de 20 km ». jac. recte liée, notamment, à l’activité ainsi acheminés humaine ». « Les sylviculteurs Un calendrier fixé par une chaîne Dans ce même chapitre dédié au Selon un calendrier présenté dans champ captant, il est aussi indiqué médocains sont l’étude menée sur le champ cap- de transfert » que « les informations recueillies inquiets des tant, Bordeaux Métropole attend ont été complétées par la création une mise en service pour fin 2020. Rappelons que le chantier est dicté d’un modèle hydrogéologique re- conséquences des L’enquête publique pourrait débu- par la nécessité de trouver de nou- présentatif de cette zone. Les simu- forages sur la nappe ter en 2018. veaux forages ayant pour objectif lations menées ont permis d’ébau- Dans ce dossier, qui a rencontré de fournir la zone urbaine de Bor- cher le projet de création d’un superficielle une certaine hostilité chez les sylvi- deaux où les ressources en eau po- champ captant permettant un pré- alimentant la forêt » culteurs médocains, -ils se disent in- table s’épuisent et connaissent par- lèvement total de l’ordre de 10 mil- quiets des conséquences des fora- fois des épisodes de pollution. lions de mètres cubes. Toujours sur son site Internet, le Se- ges sur la nappe superficielle Les études sont poursuivies afin megred souligne que « la faisabilité alimentant la forêt de production- Des simulations menées de préciser le nombre et l’implan- de chacun de ces tracés est en cours , c’est le préfet qui est le seul à auto- Selon la carte présentée par le Seme- tation des forages pour permettre d’analyse ». riser la réalisation d’un tel projet, à gred, la zone du champ captant des prélèvements en limitant les l’issue d’une procédure réglemen- pourrait bien se situer dans une impacts tout en gardant la viabilité Huit collectivités concernées taire de déclaration d’utilité publi- « poche » géologique s’étirant entre du projet ». Dans un schéma, le Semegred pré- que. SudSud-Médoc Ouest - Médoc - 22/03/2016 - p. 19

SAINTE-HÉLÈNE La défense de la forêt en assemblée

Créé le 19 juillet 1914, l’association syndicale de Défense de la forêt contre les incendies (DFCI), a tenu, samedi dernier, sa 102e assemblée générale. « Comme la foire de Sainte-Croix, notre association est donc millésimée », a souligné avec humour Jean-Michel Huguet, le président en fonction. Pas de grands travaux réalisés en 2015 puisque les autorisations né- cessaires à leur réalisation sont ar- rivées en retard, en décembre seu- lement. De ce fait, le budget laisse apparaître un fonds de roulement de 67 000 euros. Des travaux d’en- tretien ont néanmoins été réalisés, et les plus importants, prévus en Le bureau et une partie du public. PHOTO B. D. encore en bataille 2015 seront faits cette année. Et le bureau s’est d’ores et déjà penché mais il faut un retour. Les bons élè- a commenté le problème : « Je me sur les travaux pour 2017, afin ves ne doivent pas payer les pots bats contre ce projet, car personne général de la Société nationale d’en- d’obtenir des subventions cassés pour les mauvais ! » ne peut mesurer exactement l’im- traide de la médaille militaire européennes. En 2016, afin de limiter les déchar- pact d’une telle réalisation. Ce que (SNEMM), le diplôme de la médaille ges sauvages en forêt, qui sont, hé- l’on sait, c’est que la nappe phréa- Renfort à Saint-Jean-d’Illac las, « la preuve d’un manque total tique, dans laquelle les pins pui- Le montant des cotisations reste de civisme », huit barrières seront sent leur eau, diminuera. » Médailles vermeille et argent inchangé, à 1,90 euro l’hectare, ce mises en place pour fermer certai- Plusieurs groupes de travail exa- Les nouveaux adhérents à la section, qui porte leur montant total à nes passes. L’identification des pis- minent très régulièrement toutes Arlette Guérin, de Mérignac, Roger 24 000 euros, pour un fonction- tes sera également renforcée, les les données, en relation avec le Syn- Georges, de Grayan-et-l’Hôpital, nement de 26 000 euros. plaquettes numérotées ayant dis- dicat mixte d’étude et de gestion Reine Breve, de Naujac-sur-Mer et 12 000 euros sont reversés à la paru. de la ressource en eau du départe- Henriette Verdier, de Lesparre-Mé- DFCI Bordeaux. ment (Smegreg). « La concertation doc, ont ensuite été introduits par le Côté incendie, un seul départ a Le sujet champs captants se déroule bien » a précisé le maire président. Ce dernier a, pour termi- été recensé l’an dernier sur une Le lieutenant Duteil à fait l’inven- de la commune. ner, remis la médaille vermeille à An- surface de 50 m². La DFCI de la taire des points d’eau naturels À la fin de la réunion, le tiers sor- dré Degreef et André Molinier et la commune a toutefois prêté main- dont il a constaté le mauvais état, tant du syndicat a été réélu à l’una- médaille d’argent à Jean-Marie forte à Saint-Jean-d’Illac pendant et a préconisé de surveiller leur ni- nimité. Starck. Une fois l’assemblée générale deux jours l’été dernier, dans le ca- veau, qui a tendance à baisser. Bernard Duporge terminée, tous ses participants ont dre de la mutualisation. L’assemblée a finalement abor- poursuivi avec un repas à Carcans. « Cette mutualisation est bonne, dé le sujet délicat des champs cap- Davantage de renseignements sur le site mais, a commenté le président, tant. Alain Camedescasse, le maire, www.smegreg.org. Centre-MédocSud-Médoc p.20 Mardi 27 septembre 2016 SUD OUEST

SAUMOS Une découverte des

nombreuse, vous témoignez de vo- tre attachement à cet événement, a déclaré le maire Éric Arrigoni. C’est une marque d’encouragement re- nouvelée chaque année pour tous ceux qui rendent cet événement possible. C’est aussi une marque qu’avec le temps, cette exposition s’enracine toujours plus dans notre territoire, dans notre bassin de vie. Et contribue à une œuvre majeure, mettre la culture, les arts, à la por- tée de tous, et en particulier des en- fants, qui sont notre avenir, et doi- vent être notre première préoccu-

La DFCI a invité les sylviculteurs et l’association Vive la forêt à son assemblée générale. PHOTO B. D. Céline Fayeule, adjointe à la culture, a remercié, elle aussi, les acteurs de la Scapa, et pour terminer ses pro- pos, comme elle excelle bien dans Les sylviculteurs ce domaine, par une citation d’Aris- tote : « On se plaît à la vue des images, parce qu’en les regardant on ap- prend à connaître et reconnaître. » veulent des réponses

L’assemblée générale de l’association danger serait d’un niveau supérieur. LA COTISATION locale de Défense des forêts contre Les pins deviendraient plus rares et l’incendie (DFCI), a été rapidement de mauvaise qualité. La redevance DFCI est de 2,20 € traitée, pour laisser place à l’inquié- par hectare, plus une taxe de 6 eu- tude sylviculteurs. Ces derniers se po- « Qui va payer ? » ros, avec une cotisation minimum sent des questions sur les conséquen- Le président de la DFCI, Jean Péragal- de 16 euros. Toutes les propriétés ces des champs captants, destinés à lo, s’est énervé. Il a invoqué le principe de plus de 2 hectares doivent obli- fournir Bordeaux Métropole en eau, du pollueur-payeur : « Ce sera pareil gatoirement cotiser. sur leur activité. pour la perte de nos exploitations ? Des mesures ont été faites par la Quelqu’un paiera-t-il le manque à ga- DFCI, pour pouvoir répondre à celles gner ? » Il poursuit : « Nul doute que Syndicats des sylviculteurs ne fait faites par les autorités, qui, il faut bien nos acheteurs feront alors comme rien ! » le dire, n’ont pas un langage toujours pour les bois de la tempête, ils nous les Le sylviculteur André Prouvoyeur a très clair en ce qui concerne les consé- achèteront à bas prix ! » Patrick Point, alors pris la parole pour rappeler que quences possibles de la baisse de la de Vive la forêt, a vilipendé la « valse- les forestiers ne seront pas les seuls nappe de l’oligocène. De ces mesu- hésitation des spécialistes », qui « n’ar- touchés. Tous le seront, car le paysage, res, il ressort une différence de niveau rivent pas à déterminer la baisse des la nature des sols pourra être diffé- entre deux printemps d’un mètre eaux et donc de chiffrer les dégâts rent, du fait du manque d’eau. Le pré- cinquante, les nappes s’étant rechar- possibles. » « Nous nous battons avec sident Péragallo a renvoyé la balle gées avec les fortes pluies d’avant l’été. acharnement pour avoir des répon- dans le camp des décideurs, taclant Les estimations prévues par les auto- ses ». sans tendresse les maires du terri- rités faisaient penser à une baisse ras- Le président Péragallo a repris la toire. « Ils oublient que la fiscalité de surante. Mais elles ont changé et, sur balle au bond : « Incroyable, Vive la la forêt abonde leur budget ». les dix mille hectares concernés, le Forêt se bat pour nous, alors que le Bernard Duporge

Sud Ouest - Médoc - 23/01/2017 - p.21

SAUMOS Pas d’augmentation des taxes locales en 2017 Vendredi soir, les habitants de Sau- mos ont répondu présents à l’invi- tation de la municipalité, en venant en nombre. Le maire, Valérie Char- les, a rappelé, en préambule, que 2016 avait été un temps sans gran- des réalisations dans la commune, même si le site Internet de la com- mune est en place depuis le mois de mai, que le journal municipal a évo- lué, et que des toilettes publiques ont été installées. L’agenda de mise en accessibilité ayant été validé, la première tranche des travaux sera consacrée, en 2017, à la salle des fêtes. L’entretien des routes représentant un budget im- portant, Valérie Charles souhaite que ces travaux, indispensables Valérie Charles, entourée des élus. PHOTO B. D. pour la sécurité et le lien social, soient pris davantage en charge, afin rons donc face. Cette année verra se En dépit des difficultés financiè- d’aider les communes au budget li- réaliser le périmètre de protection res, les impôts locaux ne seront pas mité. du château d’eau. » augmentés en 2017. Valérie Charles Valérie Charles précise, par précise que, malgré les dotations, Champs captant ailleurs, que l’équipe municipale est rien n’aurait été possible sans l’ap- En 2017, le Plan local d’urbanisme entièrement mobilisée dans le sui- pui financier du sénateur Alain An- (PLU) va être mis en place. Ce sera vi du dossier des champs captant, et ziani et de la députée Pascale Got. une priorité, souligne le maire, pour que l’objectif est de garantir l’équi- Christian Lagarde, président de la définir de manière sûre et efficace, libre environnemental et économi- Communauté de communes Mé- le devenir de la commune. Cela a un que des impacts du projet. « Je préfère dulienne, qui vient de dépasser coût, le législateur préférant donner une position éclairée et informée, 20 500 habitants, s’est dit « complè- des moyens pour les PLU intercom- ce qui demande le temps nécessaire, tement à l’écoute de ses partenai- munaux. « Nous souhaitons rester contrairement à la seule posture dé- res », dans le respect de leurs objec- maîtres de notre aménagement et magogique de ceux qui n’ont pas tifs. de notre qualité de vie, et nous fe- de décisions à prendre ». Bernard Duporge SUD OUEST Vendredi 10 mars 2017 Gironde rive gauche  L’eau pour la Métropole : la colère des sylviculteurs MÉDOC Le projet d’un champ captant visant à alimenter la Métropole et les territoires voisins en eau potable inquiète

JULIEN LESTAGE tion de la struc- [email protected] « Personne ture de ces nap- pes et même de ’est un dossier qui mécon- n’est capable salinisation. tente fortement les sylvicul- de nous dire Pour répon- Cteurs médocains. Il s’agit du quel sera dre à ce constat projet d’exploitation d’un champ réalisé par le captant en eaux souterraines pro- l’impact réel Schéma d’amé- fondes situées dans une « poche » sur nos sols » nagement et de géologique s’étirant entre les com- gestion des munes forestières de Sainte-Hélène, eaux (SAGE) des nappes profondes Saumos et Le Temple. de la Gironde, Bordeaux Métropole, Le projet est dicté par la nécessité via le Smegreg (Syndicat mixte d’étu- de trouver de nouveaux forages des et de gestion de la ressource en ayant pour objectif principal de eau du département de la Gironde) fournir la zone urbaine de Bordeaux porte deux projets de champs cap- et ses environs en eau potable. Mais tant pour diversifier la ressource : les sylviculteurs considèrent que le Sur le secteur de Belin-Beliet-Hos- Dans le Médoc, les sylviculteurs rappellent que la forêt a besoin d’eau pour vivre. PHOTO J.L. prélèvement prévu, dix millions de tens-Saint-Magne et dans le Sud-Mé- mètres cubes d’eau par an, est une doc. Le plus avancé est bien celui de menace réelle pour le massif et leur la presqu’île. forêt de production. « Notre forêt a « L’impact sur les sols est nul » besoin d’eau pour vivre. Au- Pour une contractualisation jourd’hui, personne n’est capable de Mardi dernier, dans la salle des fêtes Contactés, le Smegreg et Bordeaux Métropole ont « L’incidence que pourrait avoir le champ captant nous dire avec certitude quel sera de Saumos, le Syndicat des Sylvicul- évoqué les résultats des dernières études qui me- sur les nappes de surface qui alimentent la forêt l’impact réel de ce champ captant teurs du Sud Ouest est venu à la ren- surent à travers un travail de projection et de mo- est nul » précise encore le Smegreg. Des études sur nos sols », lancent-ils. contre des forestiers locaux pour délisation les effets du projet de champ captant que la Métropole et le Smegreg ont pu présenter échanger sur le dossier. Le Syndicat du Médoc et de ses forages sur la forêt locale. En au Syndicat des sylviculteurs du Sud Ouest. Ce qui Des ressources qui s’épuisent a pu prendre note de l’hostilité des résumé, les forages vont chercher de l’eau dans expliquerait la position plutôt mesurée de ce syn- Les ressources de la métropole en propriétaires à ce projet. des nappes situées à 280 mètres de profondeur. dicat, même si Christian Pinaudeau, son secré- eau s’épuisent et ont déjà connu des En réponse, Christian Pinaudeau, La forêt, elle, s’alimente dans une nappe dite de taire général, affiche une position de principe qui épisodes de pollution. Il s’agit aussi le secrétaire général du Syndicat, a surface. Selon une première étude du BRGM, l’ef- est celle d’être hostile au projet. Dans ce dossier, de prendre en compte la demande plaidé en faveur d’une contractuali- fet du champ captant sur la nappe de surface le Syndicat cherchera surtout à jouer les intermé- en eau à l’échelle de la Gironde en sation avec Bordeaux Métropole, pourrait provoquer une baisse du niveau d’eau qui diaires. Sur le terrain, le Smegreg et la Métropole lien avec une croissance démogra- tout en disant que la position du serait inférieur à 10 cm. « L’effet est absolument vont devoir continuer à concerter. Lors de la réu- phique soutenue. syndicat est « a priori contre » le neutre » relaie un représentant du Smegreg. D’au- nion de mardi, un représentant du Syndicat des En clair, les nappes de l’éocène et champ captant. « L’idée de la con- tres études engagées par l’INRA et le BRGM, tou- sylviculteurs a lancé aux forestiers : « Dans ce de l’oligocène de la zone centre, cel- tractualisation serait d’obtenir une jours en cours, travaillent à évaluer les effets sur la dossier, que font vos élus locaux pour vous défen- les qui contribuent aujourd’hui à compensation pour les propriétai- production forestière, la croissance de l’arbre. dre ? ». J. L. alimenter en grande partie l’agglo- res forestiers qui seraient à l’inté- mération bordelaise et ses alen- rieur du champ captant et aussi de Christian Pinaudeau, « de ne pas per- vrage du projet, c’est le préfet qui au- de la mise en service du champ cap- tours, sont évaluées comme étant pouvoir rediscuter à tout moment dre la main sur ce dossier et d’éviter torisera ou non la réalisation à l’is- tant serait prévu pour 2023. En at- déficitaires. À force d’exploitation, la en fonction des résultats de terrain » l’expropriation ». Au final, si Bor- sue d’une procédure et notamment tendant, les sylviculteurs ont décidé menace qui plane est une fragilisa- dit-il. Une façon, toujours selon deaux Métropole est maître d’ou- de l’enquête publique. Le calendrier de ne pas baisser la garde. B Sud Ouest - Médoc - 27/06/2017 - p.20a

LE PORGE Climat et champs captants inquiètent

Samedi, l’assemblée générale de la DFCI (Défense de la forêt contre les incendies.) s’est déroulée dans une tonalité pessimiste, face au risque ac- cru d’incendie, en présence du maire Jésus Veiga. Celui-ci a fait part des projections climatiques du col- loque du Centre national de la re- cherche scientifique (CNRS), qui s’est achevé ces jours-ci à Bordeaux. Le cli- matologue Hervé Le Treut a précisé que l’Aquitaine serait la région de France la plus impactée par le ré- chauffement climatique : + 2°C à l’horizon 2030-2050 et une montée d’un mètre du niveau de l’océan, soit un climat proche de celui de l’Anda- Autour du président Alain Blanc en rouge, son bureau lousie. Un scénario plus pessimiste et Jésus Veiga. PHOTO M. M. que prévu qui va compliquer la lutte contre les incendies. d’assécher 10 000 à 15 000 hectares. PROGRAMME 2017 C’est dans ce contexte que le pro- On le sait, la nappe profonde où au- jet de forage des champs captants raient lieu les forages influe sur le ni- CRÉATION DE DEUX FORAGES dans des landes du Médoc intervient. Jé- veau de la nappe superficielle qui ir- le secteur dunaire, comme le sou- sus Veiga a précisé que les communes rigue les pins. haitent les pompiers, pour un coût n’ont été contactées par la Métro- Dominique Blanc a rappelé que le global de 8 430 euros TTC, dont pole qu’en début d’année et que Syndicat des sylviculteurs s’oppose 80 % sont subventionnés. Reste à pour l’instant, le Schéma d’aména- à ce projet. Beaucoup espèrent que la charge de la DFCI : 2 344 euros. gement et de gestion de l’eau (Sage) Métropole choisisse de puiser son EMPIERREMENT DE PISTE sur la des Lacs Médocains, qui regroupe eau dans la Garonne plutôt que n°12 avec passage busé. 5 567 eu- 13 communes, attend le résultat des dans le Médoc, même si le coût de ros à charge pour la DFCI. études en cours avant de se pronon- traitement de l’eau n’est pas le INSTALLATION DE PANNEAUX de cer. même. Un choix politique et envi- sensibilisation grand public entre La DFCI du Porge est particulière- ronnemental. Le Porge et Le Temple et entre Lège ment attentive à ce projet, qui risque Maryse Mano et Le Porge. SUD OUEST Mercredi 28 juin 2017 17 Médoc

CLIN Du classique dans D’ŒIL Le gourbet est une plante que l’on emploie pour fixer les sables des dunes. Un cordon dunaire les grands châteaux végétalisé joue un rôle important dans la lutte contre l’érosion. CONCERT En juillet, les Estivales de musique en Médoc proposent de découvrir de jeunes lauréats de concours internationaux

JULIEN LESTAGE [email protected]

e vin et la musique classique ! L’assemblage fonctionne à mer- Lveille. C’est même une évidence. Les passionnés de ces deux « pro- UTILE duits » vont pouvoir s’en donner à cœur joie. À partir de samedi, les Es- tivales de musique en Médoc lan- URGENCES cent la 14e édition de leur manifesta- Samu/Centre 15. Tél. 15. tion. Huit rendez-vous sont propo- Thomas Leleu, considéré comme la « star mondiale du tuba », sera au château Orme de Pez. PH. DR Police/Gendarmerie. Tél. 17. sés jusqu’au mardi 18 juillet inclus. Sapeurs-pompiers. Tél. 18. Les concerts se dérouleront dans lieux enchanteurs, les talents ont la LES CONCERTS Voir aussi notre page Gironde pratique. sept grands châteaux de la presqu’île. possibilité de mettre en lumière leur Le casting des talents et des proprié- potentiel. « Depuis sa création en SAUVETAGE EN MER tés a de quoi séduire. 2003, le festival constitue un vérita- SAMEDI 1ER JUILLET Au château Or- piano. MARDI 11 JUILLET Au château Estuaire ble tremplin pour les prodiges qui mes de Pez : Thomas Leleu, sextet Lascombes : Quatuor Arod. MERCRE- Cross.A. Tél. 196 Un rappel historique s’y produisent » ,assure l’organisation tuba. MARDI 4 JUILLET Au château DI 12 JUILLET Au château Branaire- Avant la naissance des Estivales de de la manifestation. Adam Laloun, d’Agassac : Bruno Philippe, violon- Ducru : Yura Lee, alto, et Ismaël Mar- HÔPITAUX-CLINIQUES musique en Médoc, l’aventure est Edgar Moreau, Thibault Cauvin et celle, et Hervé N’Kaoua, piano. gain, piano. JEUDI 13 JUILLET Au Clinique mutualiste du Médoc. partie de Musique au cœur du Mé- Nemanja Radulovic sont passés par MERCREDI 5 JUILLET Au château château Lascombes : Kai Strobel, Antenne du CHU, 64, rue Aristide- doc (MCAM). Il faut remonter dans ce festival et les châteaux du Médoc. Loudenne : Yusuke Kobori, tenor, et marimba, et Hervé N’Kaoua, piano. Briand, Lesparre. les années 1980. Régine et Olivier William Hernandez, baryton. MARDI 18 JUILLET Au château La- Tél. 05 56 73 10 00. Roux sont précurseurs du concept De renommée internationale VENDREDI 7 JUILLET Au château La- grange : Darell Ang, direction orches- « un concert, un château ». Cette année, le programme annonce fite-Rothschild : Lukas Geniusas, tre féminin chinois Beauty & Melody. PHARMACIES DE NUIT MACM, qui est aujourd’hui prési- la venue du joueur de marimba Kai Lesparre. Tél. 05 56 73 46 70. dée par Jacques Hubert, donnera la Strobel (1er Prix et Prix du public Linz . Tél. 05 57 75 29 30. déclinaison estivale de ces concerts. 2015) et du pianiste Lukas Genuisas. concerne les châteaux qui accueille- que concert sera ponctué d’une dé- L’ensemble constitue un véritable Il faudra aussi compter sur deux ront les concerts de cette troupe d’ar- gustation offerte par la propriété ADMINISTRATIONS succès. Le principe des rendez-vous stars mondiales annoncées dans la tistes surdoués, il faut retenir les hôte. Les spectateurs pourront aus- Sous-préfecture. 4, allée musicaux organisés l’été est de met- communication du festival : Thomas noms d’Agassac, Ormes de Pez, Lou- si, sur un site de mécénat participatif, du 8-Mai-1945, Lesparre-Médoc. tre à l’honneur de jeunes lauréats de Leleu (Victoire de la musique classi- denne, Lafite-Rothschild, Lascombes, aider à pérenniser le festival. Un tel Tél. 05 56 73 21 70. Du lundi au vendredi, concours internationaux. Face à un que 2012) et le chef Darrell Ang Branaire Ducru et Lagrange. Afin de déferlement de talents dans le Mé- de 8 h 30 à 13 h. public de connaisseur et dans des (1er Prix Besançon 2007). En ce qui « rassurer » les amateurs de vin, cha- doc mérite bien un coup de pouce. Centre des impôts. Place Fouchou Lapeyrade. Tél. : 05 56 41 88 00. Ouver- ture au public du lundi au vendredi, 8 h 45 -12 h 15/13 h 45 – 16 h 15. Trésor public. 80 rue Eugène Marcou, Le forage des champs Tél. : 05 56 41 06 63. Ouverture au pu- blic du lundi au vendredi, 9 h – captants prend l’eau 12 h 30/13 h 30 – 16 h.

Au Temple, le sol du forage d’essai BACS des champs captants s’est effondré -Lamarque. www.transgi- dans la nuit de lundi à mardi, provo- ronde.fr quant l’émoi des riverains. Déjà excé- Tél. 05 57 42 04 49. dés par le bruit et les trépidations Le Verdon-Royan. depuis la mi-avril, ils craignent pour Tél. 05 56 73 37 73. www.transgironde.fr leurs maisons situées à 60 mètres. Isabelle Thomas, de la direction de l’eau à Bordeaux-Métropole, assure CORRESPONDANTS qu’il n’y a aucun risque pour l’habi- tat, l’effondrement étant localisé. Vendays-Montalivet Une grue doit venir en fin de semaine Lyne Llobell pour soulever la foreuse qui est à Tél. 05 56 09 30 49 ou l’arrêt. Il s’agit du troisième forage sur 06 87 43 06 57. site qui atteint 120 mètres de profon- Courriel : deur sur un sol sableux appartenant [email protected]. au Conseil général. Ce forage test est destiné à mesurer les effets des Naujac-sur-Mer éventuels captages d’eau potable Robert Boivinet sur les nappes et la forêt. L’incident Tél. 05 56 09 12 25 ou ne va pas atténuer l’hostilité des syl- 06 16 07 67 19. viculteurs et des riverains du Médoc Courriel : au projet de champs captants. [email protected] PHOTO MARYSE MANO SudSUD Ouest OUEST - MédocSamedi -1er 01/07/2017juillet 2017 - p. 21  Médoc

CLIN La situation se tend entre D’ŒIL sylviculteurs et Métropole EAU POTABLE Le Syndicat des sylviculteurs du Sud Ouest dénonce une rupture de concertation avec la Métropole sur le projet du captant en Médoc

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ur le terrain, le dossier du champ captant de la lande du SMédoc – un projet visant à trouver de nouveaux forages ayant pour objectif principal de fournir la zone urbaine de Bordeaux et alentours (lire ci-dessous) en eau potable – commence à sérieuse- ment se tendre. Sur la finalité de ce dossier, les sylviculteurs du Sud Mé- doc, qui ont déjà eu l’occasion de faire entendre leur mécontente- ment à plusieurs reprises, crai- gnent un abaissement des nappes d’eau de surface. Celles qui alimen- tent les pins. Bruno Lafon, du Syndicat des sylviculteurs et Anne-Lyse Jacquet, vice-présidente de la Des sylviculteurs pas rassurés Métropole. PHOTOS BERNADETTE DUBOURG ET FABIEN COTTEREAU Les forages, qui sont prévus sur les communes du Temple et de Sau- mos, doivent aller chercher de l’eau à environ 200 mètres de profon- Pourquoi un champ captant ? deur. Les premières données scien- tifiques, qui tendent à dire que l’im- Dans le département, 400 points de captage sont ve. Un prépare qui s’élève à 60 millions d’euros. Si pact serait très limité, ne rassurent principalement concentrés sur l’agglomération de la solution d’un champ captant dans le Médoc a pas pour autant les sylviculteurs. Bordeaux et sur l’axe Dordogne-Garonne, ce qui été privilégiée, c’est parce que les communes de Les résultats d’une nouvelle étude de provoque une situation de surexploitation des Le Temple et Saumos, qui sont concernées par les l’Institut national de la recherche nappes souterraines dans ce périmètre. Pour pa- forages, sont situées à proximité du réseau d’eau agronomique, (Inra), demandée lier à cette situation, le Syndicat mixte de la res- déjà existant de la Métropole, et donc facilement par le Syndicat des sylviculteurs du source en eau en Gironde prépare l’exploitation raccordables. Il est prévu d’exploiter 10 millions de Sud-Ouest, sont d’ailleurs attendus d’un nouveau champ captant dans le Médoc, qui mètres cubes d’eau par an depuis ce nouveau dans les prochains mois. En paral- viendra alimenter en eau la métropole de Bor- champ. Son exploitation serait prévue d’ici à lèle, un premier forage d’essai, en- deaux, l’Entre-Deux-Mers, La Brède et Saint-Sel- 2021-2023. gagé sur un terrain du Départe- ment, commune du Temple, s’est croissance et la santé des milieux d’avoir été contourné… Contacté RÉACTIONS effondré dans la nuit de lundi à forestiers du Médoc ». hier par « Sud Ouest », Anne-Lise Jac- mardi… Ce qui a provoqué la co- Dans son courrier du mois de quet dément « toute rupture de BENOIT SIMIAN, DÉPUTÉ ( LREM) lère des riverains (lire « Sud Ouest » mai adressé à Anne-Lise Jacquet, concertation ». MÉDOC. «L’incident récent sur Le du 28 juin). Bruno Lafon s’étonnait de la démar- La vice-présidente assure qu’un Temple ne fait qu’ajouter de l’in- Le 23 juin, Bruno Lafon, le prési- che de l’établissement public, qui courrier de réponse est en cours de compréhension qui est légitime, il dent du syndicat, a aussi adressé un avait directe- rédaction. Elle affirme aussi que les faut d’urgence relancer une concer- courrier de mécontentement à ment pris con- services de la Métropole sont tou- tation avec Bordeaux Métropole et Anne-Lise Jacquet, vice-présidente Ce projet autour tact avec les jours en relation avec les services les acteurs de notre territoire. Il de Bordeaux Métropole en charge de l‘eau est mairies de Sau- du Syndicat des sylviculteurs du faut avoir une vision à long terme de l‘Eau et de l’Assainissement. mos et du Tem- Sud-Ouest. en étant sûr qu’il n’y ait aucun im- d’intéret public ple pour pré- pact néfaste pour notre territoire. Le Syndicat court-circuité ? et concerne senter le posi- « C’est le projet phare » Les réserves d’eau du Médoc ne Le patron des sylviculteurs, qui tionnement de Sur le fond du dossier, la vice-prési- doivent pas être irrémédiablement n’avait déjà pas eu de réponse à un tout le vingt sites de dente rappelle que « ce projet au- vidées au profit de l’agglomération. premier courrier envoyé au mois département, forages et une tour de l‘eau est d’intérêt public et J’ai d’ailleurs alerté Bordeaux Mé- de mai, s’inquiète d’une « rupture » pas seulement liste de proprié- concerne tout le département, pas tropole et les services de l’État sur de concertation de Bordeaux Mé- taires forestiers seulement la zone urbaine. » ce sujet, après avoir échangé avec tropole, maître d’ouvrage dans ce la zone urbaine impactés. La dé- Anne-Lyse Jacquet confirme aus- les sylviculteurs et les élus locaux.» dossier du champ captant. marche aurait si « que le projet de la lande du Mé- PASCALE GOT, CONSEILLÈRE DÉ- Il rappelle aussi que son syndicat visé à préparer un dossier d’acquisi- doc est le projet phare ». En clair, il n’y PARTEMENTALE (PS ) SUD MÉDOC « est toujours en attente de retours tions foncières. a aujourd’hui pas d’autre alterna- «Comme les sylviculteurs, je trouve à propos des études et autres ana- Alors que le syndicat des sylvicul- tive à ce chantier pour aller cher- que la méthode n’y est pas. De plus lyses à caractère scientifique sur teurs et Bordeaux Métropole cher de l’eau potable. Au final, si la je m’interroge sur la fiabilité des l’impact du prélèvement et de la avaient pris l’option de se concer- concertation devait échouer, c’est modélisations, car celles ci ont consommation de l‘eau pour ali- ter sur ce dossier sensible, Bruno La- le bras de fer assuré. Ce que veut à beaucoup changé . Vont-elles en- menter Bordeaux Métropole, sur la fon a clairement le sentiment tout prix éviter l’élue. core évoluer ou pas ?»

Sud Ouest - 18/10/2017- p.22 Saumos Mercredi 18 octobre 2017 Médoc Forage d’eau potable : « ne pas passer en force » CHAMP CAPTANT Le projet de forages en Médoc permettant d’alimenter en eau une partie de la Gironde suscite la polémique. Anne-Lise Jacquet, l’élue en charge du dossier pour Bordeaux Métropole, s’explique

RECUEILLI PAR JULIEN LESTAGE décembre, nous avons une réunion [email protected] entre les différentes Commissions locales de l’eau (CLE) qui sont concer- e projet de champ captant des nées par ce dossier. À cette occasion, landes du Médoc n’en finit il y aura une présentation par l’Ins- Lplus de faire réagir les fores- titut national de la recherche agro- tiers du Sud Médoc. L’association nomique (Inra) des dernières étu- de Défense de la forêt contre les in- des approfondies sur l’impact que cendies (DFCI) de Saumos, réunie pourrait avoir le champ captant sur en assemblée générale samedi der- la forêt. Elles sont basées sur un mo- nier, vient d’adopter une motion dèle réaliste, prenant en compte le contre le projet (notre édition changement climatique. Nous par- d’hier). Dans le viseur des sylvicul- lerons aussi des résultats du forage teurs, le plan de Bordeaux Métro- test du Temple. pole qui prévoit de réaliser 18 fora- ges répartis sur les communes de Pouvez-vous dévoiler les conclu- Saumos et Le Temple. sions de ces études ? Le chantier vise à alimenter en La seule chose que je peux dire, c’est eau potable Bordeaux et son agglo- que la tendance confirmerait le peu mération, l’Entre-deux-Mers, La d’impact du champ captant sur les Brède et Saint-Selve. Il s’agit de faire nappes de surface. Mais il convient face à la surexploitation des nappes d’être prudent et d’attendre la pré- souterraines de Bordeaux et de l’axe sentation de ces études pour en Dordogne-Garonne. Mais les sylvi- avoir toutes les conclusions. Anne-Lise Jacquet : « Nous n’arrêtons pas de concerter. » culteurs craignent un impact sur PHOTO ARCHIVES FABIEN COTTEREAU les nappes d’eau de surface qui ali- Les propriétaires forestiers rassem- mentent la forêt de pin maritime. blés au sein de la DFCI de Saumos n’avons pas manqué d’eau cet été, Plus on élargit la zone des forages, Ils dénoncent aussi le manque de disent que le projet de champ cap- on se bat aujourd’hui pour les gé- plus la canalisation déployée est im- concertation sur le dossier. À ces in- tant a déjà arrêté un premier bud- nérations futures. Je veux aussi dire portante. On risque alors de perdre quiétudes, la vice-présidente de Bor- get d’investissement et un calen- que nous concertons en perma- de l’efficacité sur le champ captant. deaux Métropole chargée de l’eau drier de mise en activité des fora- nence. Nous le faisons dans les CLE, Les études de l’Inra vont le confir- et de l’assainissement, Anne-Lise Jac- ges qui a été fixé à 2023. Quelle avec le patron du Syndicat des syl- mer. quet, répond. réponse faites-vous ? viculteurs, les maires. Nous allons Il ne s’agit que d’un gros projet. Et ce dans les conseils municipaux. J’ai Sur un terrain appartenant au Con- « Sud Ouest » Il y a quinze jours, projet de champ captant est perti- aussi rencontré Henri Sabarot, le seil départemental de la Gironde, il dans le cadre d’une réunion nent. Les études ont démontré la président du Schéma d’aménage- y a un forage d’essai au Temple. organisée par Bordeaux qualité de l’eau que l’on peut trou- ment et de gestion des eaux (Sage) Quels sont les résultats de ce fo- Métropole à Sainte-Hélène, ver dans le sous-sol de la commune des Lacs médocains, Benoît Simian, rage ? les propriétaires des terrains du Temple. Lorsqu’on a un tel pro- le nouveau député du Médoc. Je Il est très riche en eau, de qualité. Et concernés par le projet du champ jet et que l’on avance dans les étu- comprends l’inquiétude des sylvi- les nappes de surface ne seraient captant en Médoc ont claqué la des, il apparaît évident que le bud- culteurs. Mais je répète que nous pas impactées par le forage qui va porte. Pourquoi ? get puisse être étudié. Pour l’ins- ne passerons pas en force. puiser dans les nappes profondes. Anne-Lise Jacquet Nous avons tant, il ne s’agit que de provisions. commis une erreur. Nous nous Je souhaite tout de même rappeler Le député du Médoc, qui appelle à Quel est le calendrier à venir de ce sommes excusés. Les courriers de qu’il s’agit d’un dossier d’intérêt gé- plus de concertation et de garan- dossier du champ captant ? convocation ont été envoyés tardi- néral et qui ne concerne pas que ties sur ce dossier, propose que les Une fois que l’Inra aura présenté les vement. Il s’agissait d’une invitation Bordeaux Métropole mais bien forages ne soient pas concentrés conclusions de son étude à la réu- permettant aux propriétaires des toute la Gironde. Plusieurs syndi- sur deux communes mais davan- nion du mois de décembre, nous terrains, où pourraient être implan- cats des eaux, Carbon-Blanc, Sainte- tage répartis. Ce qui pourrait limi- allons continuer à concerter auprès tés les forages, de rencontrer les ser- Eulalie, ou Bonnetan sont ter leur impact. Quelle est votre des sylviculteurs. S’il faut d’autres vices de Bordeaux Métropole. Con- en attente d’une solution. Si nous analyse ? études, on les fera. On espère que trairement à ce qui a pu être dit, il ne courant 2018, ce projet sera accep- s’agissait pas d’une réunion pour té. Et cela, avant de lancer l’enquête venir acheter du foncier, mais bien publique légale prévue pour 2018. de revenir sur le projet. Nous avions À l’heure actuelle, il n’y a pas d’au- l’intention de faire de la pédagogie. tre projet de substitution ou de C’est-à-dire d’expliquer la raison du champ captant que celui qui est champ captant et ses forages. prévu dans le Médoc. Il n’est pas question de traiter l’eau de la Ga- Sur le terrain, des sylviculteurs assu- ronne. Cette option n’est pas sé- rent que vous cherchez à passer en rieuse. force… Non, Bordeaux Métropole ne pas- Les sylviculteurs s’inquiètent de la sera pas en force ! Je travaille sur ce question du réchauffement clima- projet avec un maire délégué sur la tique. Cet été, le niveau d’eau des question des ressources de substi- lacs médocains a baissé de façon tution. Il s’agit de Jean-Pierre Turon, très importante… le maire de Bassens. Il rencontre ré- L’Inra a pris en compte cette ques- gulièrement les élus locaux. Début Le réchauffement climatique inquiète les forestiers. PH. ARCHIVES J. L. tion. Il fera part de ses conclusions. Sud - Ouest Médoc - 31/10/2017 - p.17 SUD OUEST Mardi 31 octobre 2017  Médoc Forage d’eau : Vive la forêt attend des réponses CHAMP CAPTANT L‘association de défense du massif forestier regrette le manque de concertation de Bordeaux Métropole sur le projet de forage d’eau potable

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ans notre édition du 18 octo- bre, Anne-Lise Jacquet, la vice- Dprésidente de Bordeaux Mé- tropole en charge de l’eau et de l’assai- nissement, avait fait un point sur le dossier du champ captant en Mé- doc. Il s’agit d’un projet de forages sur les communes du Temple et de Saumos permettant d’alimenter en eau potable une partie de la Gironde (lire encadré). Alors que les sylvicul- teurs du Sud Médoc s’inquiètent des conséquences que pourraient avoir ces forages sur l’état de la nappe su- perficielle qui alimente la forêt, l’élue s’était voulue rassurante en décla- rant « qu’il n’était pas question pour Bordeaux Métropole de passer en force sur ce dossier ». Mais Anne-Lise Jacquet avait aussi confirmé que le seul projet bien en- gagé aujourd’hui était celui du Avec le changement climatique, VLF s’inquiète des effets que pourraient avoir les forages. PHOTO J. L. champ captant des Landes du Mé- doc. Vive la Forêt (VLF), association à une concertation de pure forme BORDEAUX MÉTROPOLE A BESOIN D’EAU de défense du littoral et du massif fo- qui ignore les remarques et propo- restier girondin, vient de répliquer. sitions car il ne faut pas retarder ou in- Patrick Point, le président de VLF s’in- fléchir le projet déjà sur les rails ? », Le chantier vise à alimenter en eau 18 forages répartis sur les commu- terroge sur la réelle volonté de Bor- insiste Patrick Point. potable Bordeaux et son agglomé- nes de Saumos et Le Temple. Les deaux Métropole de concerter. Il ar- ration, l’Entre-deux-Mers, La Brède études ont démontré la qualité de gumente. Un volume important et Saint-Selve. Il s’agit de faire face l’eau que l’on peut trouver dans le Tout en soulignant que « le vote d’un à la surexploitation des nappes Médoc. L’association de Défense de « C’est le silence radio » budget spécifique et les tentatives de souterraines de Bordeaux et de la forêt contre les incendies (DFCI) « L’association Vive la Forêt a partici- transaction directes avec les proprié- l’axe Dordogne-Garonne. Le plan de Saumos a récemment adopté pé activement aux groupes de tra- taires de parcelles ne sont que les ma- de Bordeaux Métropole, qui con- une motion contre le projet, en as- vail et aux réunions des Commis- nifestations d’un engagement irré- duit ce dossier, prévoit de réaliser semblée générale. sions locales de l’eau concernées par vocable d’un projet qui est passé de le projet. Nous observons que la der- 5 millions de m3/an à 10 et mainte- nière rencontre remonte au 28 juin nant 12 millions », VLF pose cette ré- ques ». Parmi d’autres interrogations début décembre, une réunion entre 2016. Depuis, c’est le silence radio. La flexion : « Quelles marges d’incerti- et réflexions lancées par l’association, les différentes Commissions locales concertation s’est interrompue sur tude affectent les résultats de modé- le président de VLF dit vouloir obtenir de l’eau allait avoir lieu. L’occasion une série de questions qui n’avaient lisation et quelle est l’acceptabilité des réponses « précises » qui sont né- d’une présentation par l’Institut na- pas de réponses », relaie le président. en la matière ? Des chiffres de rabat- cessaires pour « alimenter une concer- tional de la recherche agronomi- Et de poursuivre : « Si l’on en croit les tement de nappe de surface, issus de tation honnête, sérieuse et construc- que (Inra) des dernières études ap- déclarations du président de la Com- simulations, sont livrés sans interval- tive ». profondies sur l’impact que pourrait mission locale de l’eau pour les nap- les de confiance. Ils sont, en l’état, in- Dans cet exercice de concertation, avoir le champ captant sur la forêt. pes souterraines de Gironde, la con- utilisables pour une appréciation Patrick Point estime que « l’on est La réunion de décembre s’annonce certation est arrivée à son terme. » convenable des impacts sur la sylvi- loin du compte ». Au mois d’octobre, cruciale pour la suite du dossier qui « Va-t-on une nouvelle fois s’en tenir culture et sur les milieux aquati- Anne-Lise Jacquet avait annoncé que, sera soumis à enquête publique.

Samedi 24 novembre 2018 SUD OUEST 4VEPVFTUQ  Médoc

Vive la forêt a pris une part importante dans le travail de concertation pour l’élaboration de la charte du PNR du Médoc. PHOTOS J. L. Vive la forêt sur tous les fronts environnementaux DÉBAT Dimanche, Vive la forêt, l’association de défense du massif forestier et du littoral girondin, tiendra son assemblée générale à Lacanau. De nombreux dossiers seront évoqués

JULIEN LESTAGE ritoires s’amplifie fortement ? Quelle cesseurs), semblent en admettre la sur les objectifs assignés au projet. La [email protected] sera l’ampleur de la perte de produc- possibilité, sinon la nécessité ». discussion ne peut en effet se limiter tivité forestière et quel sera l’impact VLF oppose plusieurs arguments au choix d’une variante. C’est la logi- ive la forêt, association de dé- sur les milieux aquatiques ? ». à la réalisation de la déviation de Les- que même du projet et de ses alter- fense du massif forestier et du Patrick Point, le président de VLF, parre. « La baisse observée du trafic natives qu’il faut pouvoir engager ». Vlittoral girondin, tiendra son estime « qu’au stade actuel, il n’y a pas relativise tout discours sur l’urgence assemblée générale ce dimanche les éléments d’un accord sur le diag- de la mise en œuvre du projet […]. Le PLU de Lacanau 25 novembre, salle de l’Escoure à Laca- nostic et que donc celui-ci ne peut L’investissement nécessaire au con- 3 en question nau-océan. Ces derniers mois, Patrick être partagé ». En clair, les études réa- tournement routier de Lesparre ré- Après l’approbation du projet dePlan Point, le président de VLF est interve- lisées par le BRGM et l‘Inra n’ont pas duirait d’autant le montant des capi- local d’urbanisme (PLU) par le Con- nu, par le biais de communiqués, sur convaincu l’association de défense de taux qui pourraient être affectés aux seil municipal de Lacanau du 11 mai de nombreux dossiers. On devrait les la forêt. investissements indispensables pour 2017, VLF avait déposé un recours gra- retrouver à l’ordre du jour de la réu- mettre en place des transports en cieux demandant l’annulation de la nion, qui prévoit aussi un débat avec Le contournement, « pas une commun efficaces sur le Médoc […]. délibération. L’affaire s’est finalement les maires du Médoc. 2 opération prioritaire » Il faut éviter de céder à la tentation de terminée devant le tribunal adminis- VLF donne aussi sont point de vue sur sacrifier des milieux naturels d’une tratif. Après jugement du TA de Bor- Les champs captants la question du contournement de grande richesse sans prendre la me- deaux de mai 2018, le recours dépo- 1 des Landes du Médoc Lesparre (1). VLF fait observer que « le sure du coût écologique et des con- sé par VLF a été rejeté. L’association Rappelons que VLF a été créée en Conseil départemental reprend au- traintes juridiques associées qui s’im- n’a pas fait appel. 1989. C’était au lendemain des incen- jourd’hui un projet de contourne- posent ». « Les principales objections por- dies du Porge qui avaient ravagé ment dont l’origine remonte à plus Sur ce dossier, Patick Point espère taient sur l’absence de compatibilité 3 800 hectares de pins en plein été. de trente ans. Après une opposition que « le Conseil départemental trou- avec les prescriptions de la loi litto- Sur le dossier des champs captants – marquée des élus des communes vera une procédure de concertation rale de cinq des opérations d’aména- projet de 14 forages d’eau potable sur concernées, ces derniers (ou leurs suc- qui permette un véritable échange gement programmées : Jeanton, La des parcelles forestières du Temple et Cousteyre, le Moutchic, Narsot, Gar- de Saumos permettant de soulager riga Est, et un classement en 2AU : la nappe centre qui alimente la Mé- L’Aubarède ». Dans son communi- tropole et une partie de la Gironde – qué, VLF explique que « la situation VLF s’interroge. juridique des PLU au regard de la loi Selon l’association, trois questions littoral demeure extrêmement con- cruciales n’ont pas reçu de réponse fuse », mais que « l’association se ré- suffisamment étayée pour être satis- serve la possibilité d’intervenir par faisante. « Quelle est la capacité de la des demandes d’annulation de per- nappe oligocène de la zone littorale à mis d’aménager, au coup par coup, supporter dans le cadre d’une gestion comme nous y invite le tribunal admi- durable, des prélèvements de 10 mil- nistratif de Bordeaux. ». Lors de l’as- lions de mètres cubes ? Ceci dans le semblée générale, Patrick Point ne de- contexte de changement climatique vrait pas manquer de préciser la si- qui s’annonce, et compte tenu des au- tuation juridique et tous les détails tres sollicitations de cette nappe ? Les de ce dossier. prélèvements de Bordeaux Métro- pole n’auront-ils pas d’impact sur les (1) Assemblée générale dimanche, à possibilités de satisfaire les besoins partir de 9 h 30, salle de l’Escoure. Place futurs des 24 communes de la zone lit- de l’Europe à Lacanau Océan. Débat avec torale alors que l’attractivité de ces ter- Patrick Point préside l’association Vive la forêt PH SO les élus à partir de 11 heures.