1er et 2 juillet 2011

Théâtre Claude Lévi-Strauss musée du quai Branly Sociétés mayas millénaires : Crises du passé et résilience

Colloque international Entrée libre dans la limite des places disponibles

Initié par le Département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly et organisé par l’UMR 8096 Archéologie des Amériques (CNRS – Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Colloque organisé à l’occasion de l’exposition MAYA. De l’aube au crépuscule, Collections nationales du (21/05 – 03/10/11)

Sociétés mayas millénaires : Crises du passé et résilience

L’archéologie mayaniste et plus généralement l’archéologie du Guatemala, qui ont souvent partie liée avec le tourisme, traitent chaque site comme une entité sociopolitique en soi, dont l’histoire se termine le plus souvent par l’abandon de ses monuments que la forêt finit par recouvrir. Cette image romantique est utile à la mise en scène des ruines. Pourtant les sociétés mayas et les autres sociétés anciennes ne se réduisent pas à leur site archéologique : elles n’ont pas disparu comme leurs cités ruinées, elles sont toujours là, au Guatemala et autour.

La question de leur résilience est fondamentale dans tous les programmes de recherche récents ou en cours actuellement dans les Basses Terres mayas, dans les Hautes Terres mayas, sur la côte pacifique, pour comprendre les crises de la fin du Préclassique ou celles de la fin du Classique. Cette question complexe mobilise les résultats de recherche archéologique, épigraphique et iconographique les plus récents et forme l’arrière-fond de nombreuses hypothèses. D’autres graves crises ultérieures furent celles de la conquête espagnole et des épisodes de guerres postérieures. Tenter de les comprendre à distance dans l’éclairage d’un passé millénaire doit contribuer à donner du sens au présent.

Ce colloque archéologique vise avant tout, dans la problématique des crises et de la résilience, à rassembler et à présenter les synthèses de recherche les plus récentes concernant l’évolution de l’ancienne civilisation maya et des sociétés voisines.

2 Façade de la pyramide Danta, . Photo : R.D. Hansen © FARES 2010 * Le programme

Jeudi 30 juin 18h30 - Conférence inaugurale Time, Memory, and Resilience among the Maya (Temps, mémoire et résilience chez les Mayas) Par Prudence M. Rice (professeur d’anthropologie, Southern Illinois University, Projet archéologique Tayasal).

Vendredi 1er juillet 9h30 - Ouverture du colloque par Stéphane Martin, Président, et Anne-Christine Taylor, Directrice du Département de la recherche et de l’enseignement, musée du quai Branly ; paroles d’accueil par M- Charlotte Arnauld, CNRS UMR 8096

10h - 13h30 - PREMIERE SESSION (modérateur : Dominique Michelet) Retour sur le « collapse » du Classique terminal

10h - The Eighth Century Western Peten Economic and Political Transformation and its Failure: Implications for the Collapse of Classic (La transformation économique et politique du VIIIe siècle dans l’ouest du Petén et son échec: implications pour le collapse de la civilisation maya classique) Par Arthur A. Demarest, Projet archéologique Cancuen (Vanderbilt University)

10h30 - Crisis y cambios en el Clásico Tardío: los retos económicos de una ciudad entre Tierras Altas y Tierras Bajas mayas (Crises et mutations au Classique récent: les défis économiques d’une cité entre hautes terres et basses terres mayas) Par Mélanie Forné, Chloé Andrieu, Arthur A. Demarest, Paola Torres, Claudia Quintanilla, Ronald L. Bishop et Olaf Jaime Riveron, Projet archéologique Cancuen (Vanderbilt University)

11h – Pause

11h30 - El abandono de (L’abandon d’Aguateca) Par Erick Ponciano, Takeshi Inomata et Daniela Triadan, Projet archéologique Aguateca (University of Arizona)

3 12h - El Período Clásico Terminal en Ceibal, Petén, Guatemala (La période du Classique terminal à Ceibal, Petén, Guatemala) Par Takeshi Inomata et Daniela Triadan, Projet archéologique Ceibal (University of Arizona)

12h30 - Crisis y supervivencia en Machaquilá, Petén, Guatemala (Crise et survivance à Machaquilà, Petén, Guatemala) Par Andrés Ciudad Ruiz, Alfonso Lacadena García-Gallo, Jesús Adánez Pavón et Mª Josefa Iglesias Ponce de León, Projet archéologique (Universidad Complutense)

13h - La crisis de La Blanca en el Clásico Terminal, Petén, Guatemala (La crise de La Blanca au Classique terminal, Petén, Guatemala) Par Cristina Vidal Lorenzo et Gaspar Muñoz Cosme, Projet archéologique La Blanca (Universidad de Valencia, Universidad Politécnica de Valencia)

15h30 – 19h00 - DEUXIEME SESSION (modérateur : Philippe Nondédéo) Crises et stratégies d’adaptation - 1

15h30 – El complejo piramidal La Danta, ejemplo del auge en El Mirador, Petén, Guatemala (Le complexe pyramidal La Danta, un exemple de l’apogée à El Mirador, Petén, Guatemala) Par Edgar Suyuc Ley et Richard Hansen, Projet archéologique Cuenca Mirador (Idaho State University)

16h – Comprendiendo los inicios de la complejidad social en la Costa del Pacífico y Altiplano de Guatemala (Pour comprendre les débuts de la complexité sociale sur la côte pacifique et l’Altiplano au Guatemala) Par Bárbara Arroyo, Projet archéologique (Museo Popol Vuh)

16h30 – The Preclassic Collapse of Cival and the “longue durée” of Maya Civilization in the region, Guatemala (La chute de Cival pendant le Préclassique et la “longue durée” de la civilisation maya dans la région de Holmul au Guatemala) Par Francisco Estrada-Belli, Projet Cival-Holmul (Boston University)

17h – Pause

17h30 – Crecimiento y colapso de la ciudad antigua de Uaxactún, Guatemala (Croissance et chute de l’ancienne cité de , Guatemala) Par Milan Kovac, Projet archéologique Uaxactun (SAHI, Bratislava)

18h – Del Preclásico tardío al Clásico temprano: cambios, continuidades, y nuevos hallazgos en la región -Xultún, Guatemala (Du Préclassique récent au Classique ancien : mutations, continuités et nouvelles découvertes dans la région de San Bartolo-, Guatemala) Par William Saturno, Boris Beltrán, Patricia Rivera, Luis Romero, Franco Rossi et Jonathan Ruane, Projet San Bartolo-Xultun (Boston University)

18h30 – The Wet and the Dry: Water Management and the Built Environment at (L’humide et le sec: gestion de l’eau et environnement bâti à Tikal) Par Liwy Grazioso et Vernon L. Scarborough, Projet Sylviculture-Eaux de Tikal (University of Cincinnatti)

4 Samedi 2 juillet

9h30 - 12h30 - TROISIEME SESSION (modérateur : Alain Breton) Crises et stratégies d’adaptation - 2

9h30 - El proceso de desarrollo político del Estado maya de Yaxhá, Guatemala: un caso de competencia de élites y readecuación dentro de un marco de circunscripción territorial (Le processus d’expansion politique de l’Etat maya de , Guatemala: un cas de rivalité entre élites et d’accommodement dans des limites territoriales) Par Vilma Fialko, Brenda Lou et Horacio Palàcios, PROSIAPETEN (IDAEH)

10h - The Rise and Fall of a Secondary Polity, , Guatemala (Formation et déclin d’une cité de second rang : La Joyanca, Guatemala) Par Marie-Charlotte Arnauld, Eva Lemonnier, Mélanie Forné, Edy Barrios, Didier Galop et Jean-Paul Métailié, Projet La Joyanca-Tuspan 2 (CNRS- Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

10h30 - Legendary Conquerors at El Perú-Waka’, Northwestern Petén, Guatemala (Conquérants de légende à El Perú-Waka’, Petén nord-ouest, Guatemala) Par David Freidel, Hector Escobedo et Juan Carlos Meléndez, Projet archéologique El Peru-Waka (Washington University at Saint Louis, Ministère de la Culture et des Sports, Guatemala)

11h – Pause

11h30 - , Guatemala, and Lowland Maya Political Organization: the Case for Ancient Debates (La Corona, Guatemala, et l’organisation politique des basses terres mayas: de vieux débats) Par Marcello A. Canuto et Tomás Barrientos Q., Projet archéologique La Corona (Tulane University, Universidad del Valle)

12h - El Clásico Terminal en Naachtum, Guatemala: ¿crisis o apogeo? Le Classique terminal à Naachtum, Guatemala : crise ou apogée? Par Philippe Nondedeo, Dominique Michelet, Alejandro Patino, Julien Sion et Carlos Morales A., Projet (CNRS-Université de Paris 1 Panthéon- Sorbonne)

14h30 – 19h30 - QUATRIEME SESSION (modérateur : M-Charlotte Arnauld) La longue durée, archéologie et ethnohistoire de la résilience

14h30 - Tak’alik Ab’aj, la ciudad “puente” entre las culturas olmeca y maya: 1700 años de historia y su permanencia hasta la actualidad. (Tak’alik Ab’aj, la cité-“pont” entre cultures olmèque et maya: 1700 ans d’histoire et sa continuité jusqu’à nos jours) Par Christa Schieber de Lavarreda et Miguel Orrego Corzo, Projet National (Ministère de la Culture et des Sports, Guatemala)

15h – En Busca del Tiempo Perdido: Arqueología de la Memoria en Cotzumalguapa, Guatemala (A la recherche du temps perdu : archéologie de la mémoire à Cotzumalguapa) Par Oswaldo Chinchilla Mazariegos et Sébastien Perrot-Minnot (Museo Popol Vuh)

5 15h30 – Q’umarkaj, Guatemala : dialogo entre la arqueología y la etnohistoria en la tormenta del Posclásico (Q’umarkaj, Guatemala : dialogue entre archéologie et ethnohistoire dans la tourmente du Postclassique) Par Raquel Macario et Marie A. Fulbert, Projet Q’umarkaj (Universidad San Carlos, CEMCA)

16h – Pause

16h30 – Los pueblos mayas en Guatemala: una larga y constante lucha de resistencia por su sobrevivencia (Les peuples mayas au Guatemala: une longue lutte constante de résistance pour la survie) Par Gustavo Palma Murga (Avancso, CEMCA)

17h – Mam / Ajaw : tiempo largo, coyunturas y resiliencia en las sociedades mayas actuales (Mam / Ajaw : Temps long, conjonctures et résilience dans les sociétés mayas contemporaines) Par Alain Breton (CNRS-Université de Paris-Ouest Nanterre-la Défense)

17h30 – Discutants : Stephen Hugh-Jones (Cambridge University) Eric Taladoire (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Claude Baudez (CNRS) Norman Hammond (Boston University)

19h - Clôture par Richard D. Hansen (Idaho State University) Conseiller scientifique de l’exposition MAYA. De l’aube au crépuscule. Collections nationales du Guatemala

* Les partenaires du colloque

6 * Abstacts

SESSION 1 RETOUR SUR LE COLLAPSE DU CLASSIQUE TERMINAL VOLVIENDO SOBRE EL “COLAPSO” DEL CLÁSICO TERMINAL

The Eighth Century Western Peten Economic and Political Transformation and its Failure: Implications for the Collapse of Classic Maya Civilization Arthur A. Demarest Cancuen, Petexbatun, and Regional Archaeological Projects (Vanderbilt University)

Twenty-five seasons of large multidisciplinary Vanderbilt projects have provided ever more detailed – albeit changing – perspectives on the final centuries of the Classic period lowland Maya civilization. Building on previous decades of Harvard research, the Vanderbilt Petexbatun, Punta de Chimino, and Cancuen regional projects have refined a ceramic and epigraphic microchronology that allows detailed reconstruction of political, economic, and ecological processes and events along the great western transport and exchange route of the Pasion river and the connecting land routes and valleys of the southern highlands. Synthesis of the results of these projects links the culture histories of the Pasion river states and their alliances and the 695 to 800 A.D. sequence of apogees, wars, migrations, ending in the violent collapse of the kingdoms of the western exchange route. A full century before any proposed climatological or ecological “global” causes of collapse, there is clear evidence in the Middle Pasion and Petexbatun kingdoms of intensification of warfare followed by polity disintegration and emigration. Meanwhile, to the south, the highland/lowland gateway kingdom of Cancuen and its Upper Pasion hegemony were changing to a new, more complex, and very international political economy. However, the Cancuen transformation dramatically failed. This Pasion region historical trajectory offers insights into the reasons for the general failure of the southern lowland polities to join the Late Classic, pan-Mesoamerican economic and political transformation.

Crisis y cambios en el Clásico Tardío: los retos económicos de una ciudad entre Tierras Altas y Tierras Bajas mayas Mélanie Forné, Chloé Andrieu, Arthur A. Demarest, Paola Torres, Claudia Quintanilla Ronald L. Bishop et Olaf Jaime Riveron Cancuen Project (Vanderbilt University)

Es durante una época especialmente inestable políticamente que Cancuén, pequeña ciudad maya del Clásico Tardío (650-800 d. C.), conoce su apogeo. Mientras que las ciudades del Petexbatún caen en guerras que las llevarán a su colapso y abandono, el nuevo gobernante de Cancuén, Taj Chan Ahk, establece un reino regional gracias a una estrategia económica bien controlada que le permite sobrevivir en una zona aparentemente peligrosa. Esta conferencia expone los mecanismos de la estrategia económica realizada por Taj Chan Ahk durante los cuarenta años de su reino, vistos a través de un estudio detallado y exhaustivo de la cultura material. Se dará un enfoque especial hacia los estudios del jade y de la cerámica, como principales elementos reveladores de los intercambios a corta y larga distancia. Por un lado, la producción de objetos de jade en Cancuén constituye una excepción para las ciudades del área maya del Clásico, revelando la existencia de un sistema de producción con alto nivel de especialización poco demostrado en esta zona. Por otro lado, la

7 cerámica revela la existencia de poblaciones mezcladas adentro de la pequeña región, que mantuvieron a la vez una fuerte coherencia sociopolítica y fuertes nexos con varias regiones vecinas, lejanas y cercanas. Los estudios de los dos aspectos de la cultura material, combinado con datos de epigrafía y otros estudios, se juntan y se completan para brindarnos una visión bastante completa de este extraño apogeo de Cancuén en un momento muy fuerte de crisis sociopolítica en el Suroeste del Petén.

El abandono de Aguateca Erick Ponciano, Takeshi Inomata et Daniela Triadan Aguateca Project (University of Arizona)

Las investigaciones en Aguateca han revelado evidencias claras de que la parte central de este sitio fue atacada por enemigos alrededor de 810 d.C. Las destrucciones rituales después del ataque se concentraron en los edificios asociados con el último gobernante de este centro. El problema que no se ha resuelto es cómo este proceso de desintegración política afectó la población plebeya y cómo estos grupos se enfrentaron con la situación. Esta ponencia examina varias posibilidades de trayectorias sociales.

El Período Clásico Terminal en Ceibal Takeshi Inomata et Daniela Triadan Ceibal Project (University of Arizona)

Con su ocupación tardía Ceibal ha sido un enfoque importante en el estudio del colapso maya clásico. Las investigaciones recientes en el complejo de palacio real del período clásico terminal y en otras partes del sitio proveen información crítica sobre el proceso político y el patrón de abandono. Ceibal parece haber sufrido una ruptura política alrededor de 810 d.C., sin embargo, logró re-establecer su dinastía en 829. Es probable que la población plebeya permaneciera en el área a través de este tiempo turbulento. La dinastía perdió su poder gradualmente y el área fue abandonada casi completamente alrededor de 950 d.C.

Crisis y supervivencia en Machaquilá, Petén, Guatemala Andrés Ciudad Ruiz, Alfonso Lacadena García Gallo, Jesús Adánez Pavón et Mª Josefa Iglesias Ponce de León Proyecto Machaquilá (Universidad Complutense de Madrid)

La arqueología y la epigrafía de Machaquilá han puesto de manifiesto que esta ciudad clásica del Petén guatemalteco vivió diferentes episodios de crisis a lo largo de su historia, y que éstos resultaron definitorios en su conformación como centro y como entidad política. La respuesta a dichos fenómenos críticos no fue homogénea, sino que sucesivamente resultó en procesos de supervivencia y refundación a finales del siglo VII, de subordinación y dependencia con respecto al centro Clásico de Cancuén en la última parte del Clásico Tardío, de recuperación ulterior de su independencia en la transición del Clásico Tardío al Clásico Terminal y, finalmente, de decadencia y abandono a finales de la segunda mitad del siglo IX. Si bien el estudio de Machaquilá y su región no ha proporcionado una información suficiente y homogénea para conocer la dinámica de todas y cada una de estas dramáticas crisis, nuestro análisis permite determinar que no todas ellas fueron catastróficas para el centro y su territorio, sino que en ocasiones le permitieron transformarse y crecer, y alcanzar un peso regional y una evolución compleja.

8 La crisis de La Blanca en el Clásico Terminal Cristina Vidal Lorenzo et Gaspar Muñoz Cosme Proyecto La Blanca (Universidad de Valencia, Universidad Politécnica de Valencia)

Gracias al desarrollo durante las últimas décadas de proyectos arqueológicos de carácter regional en el Petén guatemalteco, los investigadores mayistas contamos en la actualidad con nuevos puntos de vista acerca de los procesos políticos, económicos y socioculturales ocurridos en el pasado, entre éstos, el tan debatido tema de la crisis del final del período Clásico maya. Algunas de esas antiguas ciudades, situadas en áreas geográficas que hasta hace poco tiempo eran poco conocidas por la comunidad científica, fueron fundadas durante el Clásico Tardío en virtud de importantes acontecimientos políticos y económicos que favorecieron los asentamientos de nueva planta en lugares periféricos de las grandes urbes. Tras unos años de esplendor y de vistosas remodelaciones en el Clásico Terminal, acabarían siendo abandonadas en el ocaso de este período, no sin antes haber acometido apresuradas transformaciones arquitectónicas de carácter defensivo, testimonio de los trágicos sucesos de finales del Clásico. Un ejemplo de todo este proceso ha podido ser minuciosamente documentado en La Blanca, donde el Proyecto arqueológico La Blanca lleva trabajando desde el año 2004. Las investigaciones llevadas a cabo desde entonces en este sitio arqueológico situado en el valle del río Mopán (Petén, Guatemala), nos han permitido, como decíamos, estudiar con detenimiento cuáles fueron esos procesos de evolución social, cultural, constructiva, urbana y económica que tuvieron lugar en un período de tiempo relativamente corto (entre el Clásico Tardío y el Clásico Terminal), y que sin lugar a dudas constituyen una nueva aportación para entender algunas claves de la crisis final que se desencadenó en esta región.

9 SESSION 2 CRISES ET STRATEGIES D’ADAPTATION – A CRISIS Y ESTRATEGIAS DE ADAPTACIÓN - A

El complejo piramidal La Danta, ejemplo del auge en El Mirador, Peten, Guatemala Edgar Suyuc Ley et Richard Hansen Proyecto Cuenca Mirador PRIANPEG (Idaho State University)

Durante el Período Preclásico (1000 a.C. a 150 d.C.) el área conocida como Cuenca Mirador se caracterizó por un crecimiento poblacional sin antecedentes, con una organización social compleja y un desarrollo en varios ámbitos de la vida antigua, principalmente con el surgimiento de ciudades urbanizadas. La parte final de esta época se caracterizó no sólo por el incremento sustancial de edificaciones, sino además por un estilo “artístico” impregnado a cada una de ellas. En este corto período de tiempo conocido como la era de la monumentalidad se edificaron varias de las obras arquitectónicas más emblemáticas y representativas de la cultura maya del período Preclásico. En esta presentación se discutirán las investigaciones en El Complejo La Danta, donde se ha evidenciado el uso de bloques megalíticos, esculturas arquitectónicas modeladas en estuco (representando seres mitológicos), edificaciones utilizando un concepto triádico, etc. Este complejo arquitectónico alcanzó dimensiones extraordinarias convirtiéndose en uno de los más voluminosas de la época Prehispánica. Durante su construcción se pusieron de manifiesto una extraordinaria muestra de cohesión social, además de conocimientos de arquitectura, ingeniería, astronomía, entre otros. Las evidencias encontradas nos permiten revisar aspectos de la sociedad preclásica, como acontecimientos religiosos, políticos y sociales que tuvieron lugar en El Mirador. También nos permite conocer una parte de la historia de una sociedad que alcanzó un esplendor, que cimentaría las bases de una cultura milenaria.

Comprendiendo los inicios de la complejidad social en la Costa del Pacífico y Altiplano de Guatemala Bárbara Arroyo Proyecto Naranjo (Museo Popol Vuh)

Los inicios de la vida sedentaria en el sureste de Mesoamérica han sido documentados en varios sitios a lo largo de la Costa del Pacífico de Chiapas, México, Guatemala y , fechándose para el año 1500 a.C. Durante el Preclásico Temprano, se observan una serie de desarrollos que se ilustran con la presencia de regiones a lo largo de la planicie costera. Más adelante, hacia el Preclásico Medio (900-400 a.C.), varios asentamientos que se convirtieron en centros de gran importancia con una amplia red de relaciones a lo largo de la Costa Sur y el Altiplano. En el Altiplano Maya se encuentran varios sitios que tuvieron gran importancia en el surgimiento de la complejidad social de aquella zona. El sitio Naranjo, vecino al gran centro de , parece haber tenido nexos importantes con la Costa del Pacífico. Esta ponencia presentará información sobre los primeros asentamientos sedentarios en la Costa del Pacífico y su relación con posteriores desarrollos en el Altiplano, así como profundizará sobre el papel que tuvo el sitio Naranjo dentro del gran desarrollo del Preclásico Medio en la zona maya.

10 The Preclassic Collapse of Cival and the longue duree of Maya Civilization in the Holmul region, Guatemala Francisco Estrada-Belli Cival-Holmul Project (Boston University)

Maya Civilization began early in the Holmul region of northeastern Guatemala with the founding of the first ceremonial complex at Cival around 800 B.C. The creation of an astronomically oriented space for public ceremonies served to agglutinate a wide community of settlements scattered in a thinly occupied landscape around a hill-and-lake place. This community prospered for almost a millennium to grow into one of the largest early kingdoms of its time until its end circa A.D. 200. Its monuments and architecture are a testament to the great sophistication of Maya Civilization before the Classic period. Its environment and history are similar to the El Mirador’s and their fates are probably linked by common causality. In the Holmul region, Maya civilization continued almost uninterrupted for another millennium. The investigations at La Sufricaya and Holmul, near Cival give us clues to the causes of the Preclassic collapse and how Maya Civilization transitioned into a new phase of splendor, the Classic period. Inscriptions and rich tombs from these sites provide us with sufficient fine-detail to identify the historical circumstances and events that accompanied many important socio- economic changes during the longue durée of Maya Civilization. The history of this region tells us that often far-reaching political factors more than environmental ones are behind the greatest changes in the history of Maya Civilization. The collapse of early centers such as Cival and El Mirador is but the one of several important transitions or conjunctures that shaped Lowland Maya Civilization.

Crecimiento, colapso y retorno ritual en la Ciudad Antigua de Uaxactún Milan Kovaç Proyecto Uaxactún (Slovak Archaeological and Historical Institution)

Después de tres temporadas concentradas a los grupos H Norte, H Sur y F Norte en Uaxactún, ampliando y revisando trabajos de Juan Antonio Valdés, podemos un poco más complementar la historia temprana de este sitio famoso. Aunque nuestra vista tiene todavía espacios grandes, generalmente ya podemos dibujar una imagen diferente de los anteriores. No tenemos dudas que los grupos H Sur, H Norte, F Sur y grupo E formaron juntos, una única ciudad antigua. Es muy probable que durante las últimas décadas del preclásico tardío coexistieran todas estas partes cercanas y formaron un centro muy poderoso en El Petén Central. Este centro político y religioso entró al inicio del clásico temprano todavía en buena condición pero de repente colapsó. La ciudad antigua fue abandonada alrededor del año 300 d.c. y 2 km al Norte, construyeron el corazón de la “ciudad nueva” la misma que descubrió el Instituto de Carnegie en los años 20 y 30 del siglo pasado. Tenemos evidencias que la ciudad antigua, fue mucho más grande e importante que la ciudad nueva. Abandono de este sitio y la construcción de la ciudad nueva, indican no sólo un cambio dinástico, sino político y sin embargo muy dramático. Presuponemos que la independencia política e importancia de Uaxactún fallaron ya en estos tiempos. Habitantes de los grupos A, B y C nunca más regresaron a la grandeza anterior, ni reocuparon territorio abandonado, aunque probablemente familiares de los reyes o nobles anteriores sobrevivieron ya que, en los siglos siguientes, iniciaron unas pequeñas construcciones rituales en la tierra sagrada de la ciudad antigua...

11 Del Preclásico tardío al Clásico temprano: cambios, continuidades, y nuevos hallazgos en la región San Bartolo-Xultún William Saturno, Boris Beltrán, Patricia Rivera, Luis Romero, Franco Rossi et Jonathan Ruane San Bartolo Regional Project(Boston University)

El Proyecto Arqueológico Regional San Bartolo ha venido realizando actividades de investigación y conservación desde el año 2002 a la fecha. Como parte de los trabajos arqueológicos en la región se dio inicio a estudios de las interrelaciones entre sitios arqueológicos cercanos a San Bartolo, tal es el caso del sitio arqueológico Xultún. Se presentan los resultados de la temporada de campo 2010. Estas investigaciones permitieron tener un panorama inicial del área durante la transición del Preclásico Tardío al Clásico Temprano cuando los sitios San Bartolo y Xultún embarquaron en diferentes trayectorias.

The Wet and the Dry: Water Management and the Built Environment at Tikal Liwy Grazioso et Vernon L. Scarborough Proyecto Silvicultura y aguas de Tikal (University of Cincinnatti)

Water management studies are providing a highly productive assessment of landscape modification at Tikal—a water system based on seasonal rainfall collection rather than riverine canal diversion. Although the ancient Maya utilization of their water resources differs from most well-reported systems associated with the archaic state from either semiarid or temperate locations, it does provide a well-designed adaptation to the neotropics. Recent survey and excavation suggest that early colonizing efforts were precipitated, in part, by natural seeps at the summit of the present-day ridge top at Tikal, though subsequent Early Classic constructions sealed the spring-like activity to accommodate an increasing population dependent on paved plaza, rainfall catchments and the newly created, seasonally recharged, reservoir system. In addition to bajo-margin tanks likely designed for either potable or agricultural ends (we have both), several natural arroyos or ravines were significantly widened to increase water holding capacity as well as mined for building stone, and then dammed. The cascading chain of Temple-Palace-Hidden Reservoirs was a focus of our research efforts. We can learn from these past engineered landscapes in adjusting to a sustainable harvesting of resources - perhaps especially from the ancient Maya. Their 1500 years of relatively uninterrupted occupation of a fragile ecosystem has much to recommend it, given our present-day degradation of such environments. Too, the history of landscape alteration is now revealing nuanced information about the relationship between climatic change and anthropogenic adjustment. Our work has the potential to significantly aid in this greater dialogue - or the components driving the “evolution of a landscape.”

12 SESSION 3 CRISE ET STRATÉGIES D’ADAPTATION – B CRISIS Y ESTRATEGIAS DE ADAPTACIÓN - B

El proceso de desarrollo político del estado maya de Yaxhá: un caso de competencia de elites y readecuación dentro de un marco de circunscripción territorial Vilma Fialko,Brenda Lou et Horacio Palácios Proyecto Protección de Sítios Arqueológicos en Petén - PROSIAPETEN (Instituto de Antropología e Historia de Guatemala)

El paisaje de la cuenca del antiguo estado maya de Yaxhá, en la región noreste de Petén fue ocupado por una jerarquía de asentamientos de cuatro niveles, especificados como centro mayor, centros intermedios, centros menores y centros residenciales/rurales. El modelo está centrado en el análisis de la ubicación geográfica, distribución, morfología y desarrollo diacrónico de los denominados centros intermedios, que son sitios arqueológicos de tamaño regular que incluyen algunos elementos urbanos de índole ritual y administrativa que siempre aparecen representados en los centros mayores o capitales. El proceso de jerarquización sociopolítica dio inicio desde el período Preclásico con la creación de Centros Intermedios, cómo resultado del incremento demográfico que incidió en la competencia por territorios y control de cuencas fluviales. En el período Clásico Tardío en los Centros Intermedios se aprecia una consolidación de elites menores o facciones políticas que compitieron entre si. Cómo una forma de neutralizar el conflicto se han identificado centros que pudieron generar alianzas entre si, y otros que probablemente buscaron nexos favorables con la elite del centro mayor. En el período Clásico Terminal se visualiza una aceleración del proceso de formación de élites menores, con el surgimiento de los denominados Centros Menores, que fueron dependencias derivadas de la expansión territorial de los centros intermedios.

The rise and fall of a secondary polity, La Joyanca (Guatemala) M-Charlotte Arnauld, Eva Lemonnier, Mélanie Forné, Edy Barrios, Didier Galop et Jean-Paul Métailié Projet La Joyanca-Tuspan 2 (CNRS/Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, GEODE Université de Toulouse 2)

L’effondrement de l’institution royale, accompagnée des violences contre les hommes et les femmes qui la représentaient, est au cœur du phénomène du collapse, peut-être comme cause ultime. Et parmi les causes antérieures, les conflits entre maisons nobles et dynasties royales ont joué leur rôle. Cependant, si ces conflits avaient constitué la cause la plus puissante, ces maisons auraient survécu à la crise et auraient formé un nouveau gouvernement de nature oligarchique et aristocratique. C’est ce qui apparemment a permis à la société urbaine de La Joyanca de résister quelques générations. Mais le dépeuplement est finalement intervenu. Par conséquent il faut bien admettre que même les maisons nobles n’ont pas été épargnées par la crise. C’est cela qui reste à comprendre, la dissolution d’unités sociales dirigées par les maisons nobles qui semblaient pourtant avoir formé l’unité la plus solide et la plus stable du monde maya, situées entre les maisonnées et les cités.

13 Legendary Conquerors at El Perú-Waka’, Northwestern Petén, Guatemala David Freidel, Hector Escobedo et Juan Carlos Melendez El Perú-Waka’ Project (Washington University at Saint Louis, Ministerio de Cultura y Deportes, Museo Nacional de Arqueología y Etnología, Guatemala)

The royal city of Waka’, modern El Perú, commanded commerce on the upper reaches of the San Pedro Martir River and also overland trails that linked the Petén to the central Yucatan peninsula. The destiny of the city and its dynasty were closely tied to these lucrative and strategic routes and the famous conquerors that seized control of them and Waka’. In 378 AD Sihyaj K’ahk’ conquered Waka’ and established the first wite naah fire shrines in the Maya lowlands. The kings of Waka’ put in place by Sihyaj K’ahk’ proudly declared their alliance to him and to the foreign power he represented. The stelae of those kings were subsequently shattered and dumped as new alliances arose in Petén and Waka’ suffered a hiatus in monument erection and decline. Then, a new conqueror, Yuknoom Ch’een II of the Snake dynasty, once again elevated Waka’ to prosperity. But the imperial wars of Yuknoom Ch’een brought enemies back into the city and another era of catastrophe and decline. Nevertheless, the trade routes endured and Waka’ remained a populous place for generations after the failure of the royal dynasty in the early ninth century AD. This presentation traces this tumultuous history, and reflects on how the people of Waka’ regarded it as they coped with forces beyond their control.

La Corona and Lowland Maya Political Organization: The Case for Ancient Debates Marcello A. Canuto et Tomás Barrientos Q. La Corona Archaeological Project (Tulane University, Universidad del Valle)

During the Classic period, lowland was riven by rivalry between its two largest city-states: in Campeche, and Tikal in Peten, Guatemala. One strategic factor in this rivalry was a “royal road” that gave Calakmul strategic access to the central lowlands and southern highlands while skirting Tikal’s jurisdiction. Along a critical stretch of that road lay the Classic Maya center of La Corona. Although composed of few monumental architectural complexes, it was filled with many monuments whereon its rulers’ recorded their numerous associations with Calakmul’s dynasty. Curiously, La Corona’s extensive monumental corpus is not consistent with either its modest size or its rulers’ subordinate status. Does this inconsistency mean that La Corona is unique? Since 2008, large-scale field research at La Corona has revealed that the center’s epigraphic record only reveals part of its history. Environmental studies, regional survey, settlement analysis, large-scale architectural excavations, household archaeology, and artifact analysis suggest the site’s complex historical sequence, function, and composition. We suggest that La Corona—like many Classic Maya secondary centers—was the result of negotiations regarding how authority was properly constituted in Maya society. Although ancient societies often debated the legitimate sources of authority, Maya studies have tended to seek a single model to explain all variation. However, if we understand that, as a secondary center, La Corona was a forum where Classic Maya discourses on the nature of authority were expressed, Maya studies can begin to explain the confounding complexity of the Classic Maya political landscape.

14 The Terminal Classic at Naachtun: Crisis or apogee? Philippe Nondédéo, Dominique Michelet, Alejandro Patiño, Julien Sion et Carlos Morales A. Proyecto Naachtun (CNRS/Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Universidad San Carlos)

La imagen que comúnmente se tiene de Naachtun es la de una capital regional del periodo Clásico, momento en el que se da la mayor ocupación del sitio. Pero esta ocupación, intensa durante el Clásico tardío y asociada con numerosos monumentos esculpidos, parece prolongarse en el Clásico Terminal, un periodo que en realidad podría considerarse como el último apogeo del sitio. No obstante, en comparación con épocas anteriores, notamos un abandono casi generalizado de la periferia y una indudable contracción de la ocupación hacia la extremidad este del sector monumental del sitio. La ocupación que ahí existe y se estudió, parece bastante dinámica, y va ilustrada por numerosas construcciones, ya sea de edificios, plazas públicos o de patios residenciales destinados a la elite, y posiblemente aun por la dedicación de estelas. Uno de los aspectos más llamativos acerca de este periodo atañe a la calidad y la diversidad de los productos y bienes que alcanzan el sitio y que proceden de toda el área maya y aun de más lejos. Así pues, los datos recolectados durante las dos primeras temporadas de campo del Proyecto Naachtun (2010 y 2011) no muestran de ninguna manera un sitio que en su último episodio de ocupación estaría en decadencia y/o sólo poblado por grupos de “squatters” reocupando edificios antiguos; al contrario, estamos frente a una ciudad bastante bien organizada a nivel sociopolítico, y hasta opulenta, conectada con el resto del mundo maya y con un acceso real a bienes de prestigio y materias primas a través de su participación activa en redes de intercambio. Ahora bien, a pesar de esta prosperidad perceptible hasta los últimos días de su historia, Naachtun no pudo escapar el fenómeno del “colapso”. Su vitalidad sólo le habría permitido posponerlo unas cuantas décadas. Por otra parte, los datos hoy día a nuestra disposición, en particular los relativos a unos depósitos de abandono, hacen pensar que el abandono no fue ni brutal, ni precipitado pero más bien programado y organizado. Eso nos remite más fuertemente a la pregunta ¿dónde fue a dar la población que ocupaba el asentamiento?

All Solids Dissolve: Change, Crisis, and Continuity in the Region, Guatemala Stephen Houston, Edwin Roman, Thomas Garrison, Timothy Beach, Sheryl Luzzadder-Beach, Zachary Hruby, Jose Luis Garrido, Elizabeth Marroquin, Nicholas Carter, James Doyle et Melanie Kingsley El Zotz Project (Brown University, University of Texas at Austin)

El Zotz, a Classic Maya center, lies at the crux of major routes across the Maya Lowlands: to the east, up the Buenavista Valley is the sprawling city of Tikal, to the west, along the valley and across low-lying areas, is El Peru. As a buffer region, El Zotz and its surroundings constitute an ideal test-case in which to evaluate the forces that influenced human settlement in tropical zones. The El Zotz project has involved a variety of specialists, some focused on phases on occupation, others on environmental reconstruction, so as to monitor change, crisis, and continuity from the time of initial settlement in the 1st-millennium BC to the abandonment and sporadic visits of the final centuries prior to the Spanish conquest. Depending on period, the overall trajectory appears to hinge on access to land and water, along with acute concerns for defense. The overall pattern conforms to episodes of surprising continuity, as between the Preclassic and Early Classic periods, and the Terminal Classic and Postclassic, and the abrupt termination and resettlement that reflect the travails of a buffer zone.

15 SESSION 4 LA LONGUE DUREE, ARCHAEOLOGIE ET ETHNOHISTOIRE DE LA RESILIENCE LA LONGUE DUREE, ARQUEOLOGíA Y ETNOHISTORIA DE LA RESILIENCIA

Tak’alik Ab’aj, la ciudad “puente” entre la cultura olmeca y maya: 1700 años de historia y su permanencia hasta la actualidad Christa Schieber de Lavarreda et Miguel Orrego Corzo Proyecto Nacional Tak’alik Ab’aj (Ministerio de Cultura y Deportes, Guatemala)

Tak’alik Ab’aj es una antigua ciudad comercial situada en la bocacosta suroccidental de Guatemala que participó como un miembro importante en el sistema de rutas de intercambio de larga distancia durante el Preclásico. Esto influyó de una manera decisiva en el desarrollo de su longeva historia que abarcó 1700 años (800 a.C. – 900 d.C.). Durante la era olmeca, Tak’alik Ab’aj compartió los valores culturales con esta primera gran civilización de Mesoamérica y al cese de ésta, desempeñó un papel protagónico en el desarrollo de los cánones de la cultura maya temprana. Durante estas dos importantes épocas Tak’alik Ab’aj desarrolló un programa escultórico extraordinario que refleja las expresiones artísticas de ambas grandes culturas. Como respuesta al cese del desarrollo maya temprano en la Periferia Sur del Area Maya, que incidió en la ruptura del sistema de intercambio a larga distancia a lo largo del litoral del Pacífico en el Clásico Temprano, Tak’alik Ab’aj se alió con el grupo pre- k’iche’ de la Tradición Solano proveniente del altiplano occidental y reorientó sus relaciones comerciales con esta región. Continuó siendo un centro rector hasta finales del Clásico Tardío, cuando, al parecer no dispuestos a doblegarse ante la expansión del grupo k’iche’ del altiplano occidental hasta la costa pacífica, fue abandonada. Hoy día Tak’alik Ab’aj permanece viva como un lugar sagrado para los grupos indígenas que perpetúan en ella sus tradiciones rituales ancestrales. En el presente trabajo se seguirán las huellas de las diferentes manifestaciones culturales a través del tiempo en la escultura, que fue el medio de expresión más poderoso, y en la arquitectura, contrastado con la continua e ininterrumpida evolución de la tradición cerámica local Ocosito, que nos indica que a lo largo de toda su historia la población de Tak’alik Ab’aj fue la misma.

En busca del tiempo perdido : arqueología de la memoria en Cotzumalguapa, Guatemala Oswaldo Chinchilla Mazariegos et Sébastien Perrot-Minnot Proyecto Cotzumalguapa (Museo Popol Vuh, CEMCA)

Más que otras regiones en el Área Maya, la Costa Sur de Guatemala presenta un registro arqueológico interrumpido por crisis periódicas, marcadas por cambios culturales y demográficos. Estos cambios se presentan al final del periodo Preclásico, durante el Clásico Temprano, al final del Clásico, y posiblemente durante el Posclásico Tardío. Las explicaciones tradicionales aducen repetidas oleadas de inmigración, que transformaron considerablemente la composición étnica y lingüística de la región. Sin embargo, las rupturas que se perciben en el registro arqueológico van de la mano con tendencias contrarias, que pueden interpretarse como esfuerzos conscientes por reafirmar identidades locales, enraizadas en las tradiciones culturales más antiguas de la Costa Sur. En esta ponencia, se explora la evidencia arqueológica e iconográfica sobre la recuperación del pasado en la ciudad clásica de Cotzumalguapa. Lejos de replicar los patrones culturales introducidos a la región por posibles grupos de inmigrantes, los señores de Cotzumalguapa hicieron un esfuerzo consciente por identificarse como herederos de una larga tradición local. Los datos arqueológicos de la Costa Sur se comparan con otros casos documentados en Mesoamérica y más allá. 16 Q’umarkaj, dialogo entre la arqueologia y la etnohistoria en la tormenta del Postclásico Raquel Macario et Marie A. Fulbert Proyecto Q’umarkaj (Universidad de San Carlos, UNAM Mexico)

La investigación pluridisciplinaria en las Tierras Altas mayas de Guatemala nos enseña varios periodos de crisis sucesivos durante la historia del Posclásico. Primero, la crisis que anuncia el Posclásico propiamente dicho que se acompaña de cambios abruptos en los patrones de asentamiento y las formas de organización socio-política a partir de 1100 d.C.; un segundo momento, solamente indicado por la etnohistoria con algunas excepciones de índole arqueológico, se caracteriza, a partir de los años 1350-1400 d.C., por varios movimientos de conquista y de expansión de los grupos K’iche’ y emparentados – particularmente bajo el mando de K’iqab’, Aj Pop de los Nima K’iche’ – y corresponde al apogeo de su última capital Utatlán-Q’umarkaj; la Conquista Española de 1524 constituye el último gran periodo de crisis acentuado por los procesos de reducción por los misionarios iniciados desde la primera mitad del siglo XVI. Aunque los procesos de fundación, ni siquiera las modalidades de la nucleación alrededor de Q’umarkaj y, después, de la capital colonial Santa Cruz del Quiché, no sean totalmente determinados en el tiempo, el Proyecto Etnoarqueológico Q’umarkaj, por medio de varias campañas de investigación desde los años 2003, contribuye a la comprensión de las formas de organización espacial y del poder principalmente durante la época tardía. Las fuentes etnohistóricas toman el relevo de la arqueología cuando faltan los datos diacrónicos. Sin embargo, las investigaciones muestran que mas allá de estos periodos de crisis, algunos rasgos de la cultura Maya-K’iche’ siguen vigentes durante la época colonial. Hoy en día, Q’umarkaj es todavía considerado como un lugar sagrado, cuna del Popol Vuh, y fuente de muchos intereses a nivel local como nacional.

Los pueblos mayas en Guatemala: una larga y constante lucha de resistencia por su sobrevivencia Gustavo Palma Murga Proyecto “Identidades políticas campesinas e indígenas: historia, memoria, poder y resistencia” (Avancso, CEMCA) A lo largo de toda la historia, tanto colonial como republicana, los pueblos de origen Maya que han vivido en el territorio que ahora conocemos como Guatemala han demostrado una extraordinaria capacidad de resistencia ante las adversidades históricas que les ha tocado enfrentar. Esa capacidad les ha permitido, con perseverancia y tenacidad, mantenerse y avanzar construyendo un futuro propio, en el cual han tenido que desplegar estrategias de sobrevivencia y adaptación para no ser borrados de ese escenario histórico. Ya desde los inicios del régimen colonial pusieron a prueba esa capacidad de resistencia, conservando los ejes centrales de su cultura, manifestada en la conservación de sus idiomas y formas de organización social interna, o bien a partir de apropiarse y adaptar a sus necesidades todos aquellos mecanismos que dicho régimen trató de imponerles. Y cuando ello no fue suficiente, acudiendo a acciones y medidas de hecho para protestar contra la presión colonial y, de esa manera, salvaguardar su integridad social y cultural. Con el advenimiento del régimen republicano y el consecuente cambio de coordenadas políticas, sus estrategias debieron también adaptarse a los nuevos marcos jurídico-políticos, como también económicos. Desde entonces, y hasta el presente, esas voces subalternas continúan invadiendo los espacios del poder, demostrando su perseverancia y tenacidad, no sólo para continuar existiendo sino, sobre todo, para recuperar los múltiples espacios que la historia dominante les ha arrebatado. En esta presentación se tratarán de abordar los principales ejes en torno a los cuales se han venido tejiendo esas luchas, esas resistencias, problematizando los principales mecanismos y estrategias desplegadas por ellos con tales propósitos.

17 Mam / Ajaw : tiempo largo, coyunturas y resiliencia en las sociedades mayas actuales Alain Breton (CNRS/ Université de Paris-Ouest La Défense) Nombreux sont les observateurs des sociétés mayas qui ont souligné leur "désir de durer", exprimant intuitivement cette permanence et cette capacité de résistance, trop souvent qualifiée de "passive", face aux tourments de l'histoire qu'elles ont surmontés. Nous essaierons de montrer comment cette aptitude, cette "résilience", s'inscrit dans un système, une construction idéologique qui affirme, intègre et articule la permanence du temps long des ancêtres mayas (mam) et l'action conjoncturelle des autorités de toutes natures et origines (ajaw), que ce soit à travers les textes oraux ou écrits, ou au travers des rituels ou de leurs exégèses. On s'attachera également à décrire comment le syncrétisme n'affecte en rien ce système mais, au contraire, le renforce.

DISCUTANTS : Claude Baudez (CNRS UMR8096), Norman Hammond (Boston University), Stephen Hugh-Jones (Cambridge University) et Eric Taladoire (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

18 * Exposition MAYA. De l’aube au crépuscule. Collections nationales du Guatemala

21/06 – 02/10/11 – Mezzanine Est. A travers plus de 160 pièces exceptionnelles qui, pour la plupart, ne sont jamais sorties de leur pays d’origine, l’exposition propose de découvrir la civilisation des Mayas du Guatemala, l’une des trois civilisations qui ont marqué l’histoire de l’Amérique précolombienne.

Dans une volonté de valorisation de la sauvegarde du patrimoine national du Guatemala, l’exposition met en avant les dernières grandes découvertes archéologiques sur plusieurs sites récemment étudiés – notamment El Mirador qui figure en tête de la liste des 5 sites sélectionnés en vue d’une nomination au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces dernières recherches permettent de présenter aujourd’hui une conception plus large et plus complexe de la civilisation maya, en décrivant la grande variété et l’évolution de son organisation sociale, de ses formes architecturales et de ses styles artistiques.

Céramiques peintes, stèles, pierres fines taillées, éléments funéraires, vestiges architecturaux, ornements..., présentés selon un parcours chronologique, offrent un panorama complet de la culture maya du Guatemala : ses origines, son développement, son apogée et son déclin.

L’exposition propose également un portrait actuel de cette civilisation en présentant un ensemble de photographies et un multimédia sur la culture maya contemporaine.

Commissaire : Juan Carlos Meléndez, Directeur du Museo Nacional de Arqueología y Etnología de Guatemala, Ciudad Guatemala Juan Carlos Meléndez étudie l’archéologie à l’Université de San Carlos de Guatemala, puis travaille sur un grand nombre de projets de fouilles archéologiques sur différents sites, parmi lesquels : El Perú-Waka’ (2003- 2008), El Zotz (2006-2008), Sierra del Lacandón (2005-2006), Piedras Negras (2002 et 2004)... En 2008, Juan Carlos Meléndez est co-directeur du projet de fouilles archéologiques du site El Perú-Waka’. Depuis 2009, il est directeur du Museo Nacional de Arqueología y Etnología, Ciudad Guatemala.

Conseiller scientifique : Dr. Richard D. Hansen, archéologue Richard Hansen obtient un doctorat (Ph.D.) en archéologie à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en 1992 ; il est actuellement Affiliate Research Professor au sein du Département d’Anthropologie à l’Université d’Idaho. Il fonde en 1996 la Foundation for Anthropological Research and Environmental Studies (FARES), dont il est président. Richard Hansen est spécialiste de la civilisation maya et directeur du projet de fouille du Bassin du Mirador. Il a déjà cartographié et fouillé 51 sites du nord du Guatemala. Il est décoré en décembre 2005 de l’Ordre national du Patrimoine culturel du Guatemala. En 2008, il est nommé Environmentalist of the Year 19 for Latin America par la Latin Trade Association, et en 2009, il reçoit le Idaho State University Achievement Award.

L’exposition est placée sous le haut patronage de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, et de Monsieur Álvaro Colom Caballeros, Président de la République du Guatemala

* La Recherche et l’enseignement au musée du quai Branly

Depuis sa création, le musée du quai Branly est engagé dans la recherche de pointe et dans sa diffusion, dans les domaines de l’histoire et de l’anthropologie de l’art. La recherche et l’enseignement supérieur sont intégrés à la vie de l’institution dans le cadre d’une politique novatrice tant par ses visées scientifiques que par ses modalités d’organisation.

Le domaine de réflexion : au-delà des collections

La recherche et l’enseignement ne se limitent pas aux seules collections du musée et sont ouvertes sur les domaines des arts occidentaux et extra- occidentaux, des patrimoines matériels et immatériels, des institutions muséales et de leurs collections, de la technologie et culture matérielle. Les disciplines concernées sont l’anthropologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie, l’ethnomusicologie, les arts du spectacle et la sociologie.

La recherche, un travail en réseau

Le musée ne dispose pas d’une unité permanente de chercheurs. Sa structure de recherche repose sur la mise en place d’un réseau de grandes institutions, dans le cadre d’une structure interdisciplinaire dont le musée a eu l’initiative : le GDRI (Groupement De Recherche International) en partenariat avec le CNRS. Le GDRI, financé par toutes les parties et dont le musée du quai Branly est le pivot, a pour mission de susciter la formation d’équipes porteuses de projets, de soutenir les programmes de recherche, de favoriser la mobilité du personnel des institutions partenaires, d’organiser des séminaires, ateliers, colloques, de diffuser les résultats scientifiques. Le champ de la recherche du GDRI englobe trois grandes thématiques : le statut de l’image, la circulation des pratiques et des productions artistiques, les pratiques de la production contemporaine.

Le département est ainsi ouvert à des projets relevant de nombreuses disciplines : anthropologie, histoire, histoire de l’art, sociologie des institutions culturelles, ethnolinguistique, ethnomusicologie, technologie culturelle, sciences de la cognition. Si la nature des collections gérées par le musée oriente la recherche scientifique vers les arts et les techniques des sociétés de l’Afrique, de l’Océanie, des Amériques et de l’Asie, l’Europe et le monde occidental ne sont pas exclus du champ d’étude.

La recherche au cœur de la vie du musée

Elle y participe, par la collaboration et l’échange de pratiques professionnelles, entre chercheurs, conservateurs et enseignants ; par leur participation aux tâches de diffusion du savoir : renseignement d’objets, élaboration et mise à jour des programmes multimédias du musée, constitution de bibliothèques virtuelles pour la médiathèque. Le musée invite régulièrement, avec prise en charge du voyage ou du séjour, des chercheurs étrangers spécialistes dans certains domaines afin de partager leurs expertises, leurs savoirs, lors de conférences en relation

20 avec les thèmes des expositions temporaires, lors de cours ou de séminaires d’enseignement.

L’aide directe à la recherche : bourses et prix de thèse

Pour aider des doctorants et de jeunes docteurs à mener à bien des projets innovants, le musée attribue chaque année huit bourses (trois doctorales, cinq post doctorales). L’attribution s’effectue à l’issue d’un appel d’offre international qui génère plus de 100 candidatures par an, sur des thèmes ayant trait à l’histoire de l’art à la sociologie, l’archéologie, l’anthropologie. Les boursiers, sélectionnés par un comité d’évaluation scientifique pour la pertinence du thème de recherche, bénéficient d’un poste de travail au sein du musée dont ils font partie pendant une année, avec la possibilité de travailler avec les conservateurs, d’intervenir auprès du public dans le cadre du salon de lecture Jacques Kerchache. Le musée ne publie pas leurs travaux, mais depuis 2007, un prix de thèse de doctorat, d’un montant de 7 000 euros, couronne un travail réalisé dans une université européenne (en français ou en anglais) et aide à la publication de l’ouvrage.

La place de l’enseignement

Le musée du quai Branly, en partenariat avec 9 établissements* d’enseignement supérieur, a créé en son sein une vie de campus. Il n’est pas habilité à délivrer des diplômes nationaux et ne se substitue pas aux universités ou aux écoles spécialisées mais accueille, dans trois salles de cours, des enseignements en lien avec ses collections ou correspondant aux thèmes scientifiques définis par le département de la recherche et de l’enseignement. Destinés aux étudiants de master et de doctorat, et de façon plus exceptionnelle à ceux de troisième année de licence, les enseignements dispensés prennent la forme de séminaires spécialisés, de journées d’études ou de conférences dans les domaines de l’anthropologie, de l’ethnomusicologie, de l’histoire de l’art, de l’histoire, de l’archéologie, de la sociologie, de la littérature orale et du droit du patrimoine. Le musée propose également des enseignements concernant ses collections, dispensés par les conservateurs. Les enseignements sont généralement ouverts aux auditeurs libres, sous réserve de l’accord de l’enseignant.

* EHESS – Ecole du Louvre – Ecole pratique des hautes études – Université Paris 1 – Paris III – Paris VIII – Paris X – Paris-Sud XI – INALCO

* Informations pratiques : www.quaibranly.fr

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Interventions en français, espagnol et anglais, sans traduction simultanée (Seule la conférence inaugurale de Prudence Rice, jeudi 30 juin, bénéficie d’une traduction).

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